| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 23-07-2009 à 00:18:34
| Bellaciao, qui n’en est plus à une censure près lorsqu’il s’agit des sans-papiers ou des militants prolétariens, ouvre complaisamment ses colonnes aux courbettes de Régis Debray, dans l’article « Maurice Grimaud nous a quittés »... http://bellaciao.org/fr/spip.php?article89297 Mais dans la série lèche-cul de la bourgeoisie, il y a plus fort : Cohn-Bendit - ni rouge ni vert – nous démontre son attachement aux valeurs de la République bourgeoise et applaudit au maintien de l’ordre « non agressif » en oubliant les morts du lycéen Gilles Tautin et des ouvriers Henri Blanchet et Pierre Beylot, les 10 et 11 juin 1968. A propos de Cohn Bendit, Jacques Jurquet écrivait en novembre 1968 dans « le printemps révolutionnaire de 1968 » : « Ce n’est en effet pas trahir sa pensée que d’affirmer qu’il n’entrevoit que le réformisme comme inéluctable résultat des poussées actuelles du mouvement révolutionnaire » . L’analyse clairvoyante de notre camarade se trouve aujourd’hui cent fois confirmée, mais lisez plutôt :
Cohn-Bendit rend hommage au préfet de Mai 68 Le Parisien 21.07.2009, 20h27 L'ex-leader du mouvement de mai 1968 Daniel Cohn-Bendit a qualifié mardi de «véritable républicain» Maurice Grimaud, qui était préfet de police à cette période. «Il a joué un rôle très important parce qu'il a essayé d'expliquer aux policiers les limites de l'action policière. C'était un véritable républicain», a déclaré l'eurodéputé d'Europe-Ecologie à France Info. «Pour lui, il y avait maintien de l'ordre, et pour lui maintien de l'ordre, ça ne voulait pas dire des ordres agressifs contre les manifestants», a-t-il poursuivi. «ll essayait d'y voir clair, et alors que le gouvernement de l'époque voulait faire de la politique et détruire le mouvement, il avait une vision de l'ordre d'un côté, mais il comprenait d'un autre côté la révolte des jeunes», a-t-il ajouté. L'ex-préfet Grimaud, qui «m'a toujours soutenu», «a protesté contre mon expulsion après 68», a souligné Daniel Cohn-Bendit, estimant qu'il avait été «un préfet de police hors norme». L'ayant rencontré l'an dernier à l'occasion des 40 ans de mai 1968, Daniel Cohn-Bendit a affirmé que «(leur) discussion (avait) été passionnante». «Il y avait des milliers de livres chez lui, c'était un vrai intellectuel», a conclu l'eurodéputé. Si le préfet avait des livres alors... Concernant cette discussion « passionnante », on appréciera tout particulièrement cet échange entre gens comme il faut : http://www.lepoint.fr/html/dossier_mai68/video01.jsp Et on bénéficiera en prime de cette révélation : Cohn Bendit se vante d'avoir failli empêcher Mai 68 ! http://www.lepoint.fr/html/dossier_mai68/video07.jsp
Edité le 23-07-2009 à 19:39:46 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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