Sujet :

La crise économique de l’impérialisme d’après la t

robertbibeau
   Posté le 12-12-2014 à 15:13:56   

robertbibeau@hotmail.com


http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-crise-economique-de-limperialisme-dapres-la-theorie-marxiste/

Nous avons produit ce document d’analyse économique de la crise systémique du capitalisme d’après les préceptes de Lénine et de Rosa Luxemburg suite au débat que nous avons mené avec quelques économistes français (1).

Le capitalisme du début du XXe siècle et le capitalisme monopoliste (impérialiste) du début du XXIe siècle sont presque identiques. Le capitalisme moderne répond aux mêmes stimuli économiques; vise le même objectif de reproduction élargie du capital (C); utilise les mêmes vecteurs de valorisation de la plus-value (pl); et d’accumulation du profit qu’à l’époque de Karl Marx (Das Capital); la financiarisation globalisée et mondialisée en moins (2). Ces derniers développements correspondant à ce que Lénine et Rosa Luxemburg ont caractérisé comme l’étape impérialiste du développement capitaliste suprême, ultime et décadent (3). Nous présenterons dans la suite de cet document les concepts modernes de financiarisation, globalisation, mondialisation et inter-nationalisation de l’économie d’après la théorie marxiste de l’économie politique.

L’étape présente de la lutte révolutionnaire

Quelle est l’étape urgente des activités de la gauche révolutionnaire dans le mouvement ouvrier contemporain ? Ce n’est pas de structurer les ouvriers dans des mouvements de résistance à la crise systémique du capitalisme. Ce n’est pas non plus de les rassembler dans des bataillons de combat pour monter aux barricades insurrectionnelles. Ce n’est pas davantage de les mobiliser pour les luttes grévistes – bien que la lutte gréviste soit à l’ordre du jour partout dans le monde capitaliste. Dans plusieurs pays d’Europe la coupe est pleine et les ouvriers excédés sortent en grèves « sauvages » comme disent les patrons. En Amérique latine et en Chine, on assiste au même phénomène de grève spontanée. En Afrique et au Moyen-Orient des guerres inter-impérialistes – par sous-fifres interposés – font s’entretuer des travailleurs et des paysans d’un même pays et d’une même contrée, dans une immense fourberie ethnique, religieuse, nationaliste, impérialiste et barbare. Au Canada, les courroies de transmission syndicales désorientent les luttes grévistes des travailleurs pour les diriger vers les tribunaux bourgeois alambiqués.

Après la déchéance du mouvement communiste international; après la dislocation de la IIIe Internationale et la débandade du mouvement ouvrier mondial, l’étape présente, sur la voie révolutionnaire, celle qui confronte tout militant marxiste, est de clarifier les principes théoriques qui permettront d’analyser concrètement le monde présent dans son ensemble et dans ses éléments constituants. L’analyse doit d’abord porter sur les aspects économiques, industriels, commerciaux, financiers, et par la suite porter sur les facteurs politiques, idéologiques et sociologiques, afin de comprendre comment le monde impérialiste évolue – se reproduit – selon les concepts scientifiques marxistes appliqués à la réalité contemporaine. Vers où se dirige le monde capitaliste en crise systémique, ce système qui n’en finit plus de tituber sans tomber ? Quels sont les principes (les contradictions) et les vecteurs (les classes sociales) qui font se mouvoir ce bateau ivre qui s’empêtre et dégénère sans s’effondrer définitivement… pour l’instant ?

C’est à cet exercice d’analyse scientifique marxiste des réalités de la crise économique systémique de l’impérialisme que nous vous convions. Chacun doit comprendre que cet exposé participe au combat sur le front idéologique de la lutte de classe. Cet exposé vise à clarifier les concepts – les idées – dissimulés derrière les argumentations militantes faussement résistantes de la gauche bourgeoise décadente. Cette gauche bourgeoise qui se propose encore une fois de désorienter la classe ouvrière dans son combat, ce que les marxistes doivent empêcher à tout prix.

L’étape présente de développement du mouvement révolutionnaire est marquée par la nécessité de reprendre les thèses scientifiques marxistes et de les opposer aux thèses anarchistes, révisionnistes, opportunistes, maoïstes et réformistes qui s’épandent parmi la classe ouvrière mondiale et la désoriente de sa mission révolutionnaire qui réclame le renversement total du capitalisme et l’édification d’une société nouvelle, socialiste, puis communiste, encore inconnue.

Capitalisme et impérialisme

Commençons par clarifier les concepts de capitalisme et d’impérialisme, les idées les plus galvaudées par une certaine gauche pédante et ignorante. L’impérialisme n’est pas la solution que les capitalistes ont imaginé pour sauver le capitalisme de brocante. L’impérialisme ce n’est pas la volonté d’ingérence des grandes puissances contre les pays indigents. L’impérialisme ce n’est pas une superpuissance politique, idéologique et militaire dirigeant une cohorte de pays économiquement puissants cherchant à imposer leur hégémonie sur divers pays indigents, « indépendants » et soi-disant « résistants ». L’impérialisme n’est pas l’antithèse du nationalisme patriotique bourgeois. L’impérialisme ce n’est pas le Premier monde d’une trilogie rocambolesque opposant les grands aux moyens et aux petits pays en sursis (sic). Tout cela ce sont les formulations de Kautsky un politicien bourgeois, social-démocrate allemand, du siècle précédent. Tout ceci n’est que l’apparence dissimulant l’évidence. Ces thèses ne sont que fumisteries derrière lesquelles se dissimulent l’opportunisme et le réformisme de la droite comme de la gauche bourgeoise.

L’impérialisme c’est le mode de production et les rapports de production capitalistes rendus à leur stade ultime de développement, au moment où le système économico-politique ne parvient plus à résoudre ses contradictions internes. Ces contradictions qui anciennement mettaient les forces sociales en action pour les résoudre et de ce fait entraînait la croissance du capital et le développement de la société capitaliste. Aujourd’hui, les contradictions, et les classes sociales chargées de les résoudre, paralysent plutôt le système économique et détruisent les forces productives et les marchandises en surproduction relative.

Ainsi, quand la société féodale attachait le paysan à la terre aux rendements déclinants, l’empêchant de migrer vers la ville pour s’employer comme salarié dans les manufactures émergentes, Marx disait que la contradiction du mode de production féodale, c’est-à-dire l’opposition entre la classe des seigneurs propriétaires de la terre et la classe des serfs enchaînés à la terre, devait être résolue par la libération des forces productives du servage afin qu’elles se transforment en classe ouvrière salariée et industrielle, ne possédant en propre que leur force de travail sur le marché de la libre concurrence capitaliste. Cette contradiction antagoniste au sein du féodalisme a été résolue à travers la révolution bourgeoise industrielle qui transforma le monde en transformant le mode de production. Depuis, ce nouveau mode de production capitaliste s’appuie sur ses propres contradictions motrices et ses propres classes antagonistes, la bourgeoisie capitaliste et le prolétariat salarié.

Le capitalisme marqua d’abord une avancée pour l’humanité. Il permit de démultiplier les forces productives et les marchandises à commercialiser à travers une exploitation intensive d’une portion de l’humanité (les ouvriers) résidante aussi bien en pays capitalistes avancés qu’en pays capitalistes arriérés. La différence entre ces deux catégories n’est pas une différence structurelle, mais une différence superficielle. Cette différence est le fruit de la division internationale du travail et de la production, et donc de l’accaparement différencié de la plus-value et du capital privé et étatique bourgeois. C’est ce que Rosa Luxemburg, comme Lénine, appelleront le développement inégal, combiné et par bond du capitalisme dans divers pays, hier tous capitalistes et aujourd’hui tous impérialistes.

Le monde actuel n’est pas divisé en un triptyque de « Trois mondes capitalistes » de plus ou moins grandes dangerosités (sic). Le monde capitaliste contemporain est regroupé sous un seul mode de production hégémonique alors que quelques reliquats épars du mode de production féodal sont toujours en cours d’intégration systémique (Afghanistan, Bhoutan, Népal, Mauritanie, Mali, Centre Afrique, etc.) Le monde capitaliste-impérialiste est divisé en deux immenses forces, la classe capitaliste monopoliste hégémonique mondiale, et la classe ouvrière internationale révolutionnaire, qui pour le moment accumule ses forces afin d’ébranler et, nous l’espérons, renverser l’Ancien Monde.

L’impérialisme c’est le mode de production capitaliste à son stade suprême et décadent d’évolution. Un système de production globalisé, internationalisé, intégrant la totalité des moyens de production existants, des transactions commerciales, des tractations diplomatiques, des échanges internationaux; la totalité des alliances et des affrontements se développant sur la Terre tout entière. Haïti fait partie intégrante de l’ensemble impérialiste mondialisé et globalisé. L’État impérialiste haïtien a la particularité d’être pauvre, de jouer un rôle modeste et spécifique dans l’ensemble impérialiste mondial. Il est le fournisseur de main-d’œuvre peu qualifiée et bon marché des multinationales du sucre établies en République dominicaine ainsi que de quelques manufactures de vêtement installées à Port-au-Prince. Le reste de la population d’Haïti qui laisse bien peu d’empreintes économiques est considéré comme moins que rien par l’impérialisme mondial qui lui accorde bien peu d’importance. Cette population peut mourir, disparaître sous les décombres, s’entretuer, l’impérialisme international n’en a cure. Il en est de même pour les populations du Libéria, du Sierra Léone et de la Guinée soumises aux affres de l’épidémie d’Ebola. L’approvisionnement en travailleurs miniers guinéens compétent préoccupe Rio-Tinto-Alcan, entreprise multinationale australienne, britannique et canadienne. Le reste de la population, qui ne laisse pratiquement aucune empreinte économique dans le paysage impérialiste mondial, ne préoccupe nullement ce géant. Nous pourrions reprendre cette démonstration pour chacun des petits pays intégrés au mode de production capitaliste-impérialiste et pour ceux pas encore totalement intégré comme l’Afghanistan, hier objet de toutes les attentions et aujourd’hui retourné à l’âge de pierre et à l’oubli depuis que les États-Unis et l’OTAN y ont stoppé les avancés de l’impérialisme russo-chinois.

Imbroglio théorique à propos de l’impérialisme

La gauche bourgeoise conteste la conception de l’impérialisme global et mondial que nous venons de présenter et soutien plutôt que les pays émergent tels le BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), divers pays de l’Amérique Latine (MERCOSUR et Alliance bolivarienne) et certains pays d’Asie (Corée du Sud, Taïwan, Indonésie) se seraient développés par eux-mêmes en tant que puissances capitalistes ne s’appuyant que sur leur propre capital national, ce qui leur donnerait une certaine « indépendance nationale » vis-à-vis ce qu’ils appellent les puissances impérialistes occidentales. Ces supputations réformistes et opportunistes ne tiennent pas la route et ne reposent sur aucune donnée validée. Le dernier pays isolé qui est parvenu à construire seul son infrastructure industrielle lourde et légère (secteur 1 et 2 selon Marx) fut l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (1921-1939). En 1939, cette nouvelle puissance capitaliste terminait son intégration dans le monde impérialiste mondialisée et globalisée, d’abord dans l’alliance germano-soviétique, puis, en 1941, au sein du consortium américano-soviétique qui s’est partagé le monde de l’après-guerre. Le petit prolétariat russe de 1917 (7 millions d’individus), faible, peu expérimenté, et largement minoritaire parmi les masses paysannes arriérées (35 à 50 millions d’individus), illettrées, miséreuses et paupérisées, ne pouvait construire seul la société post-industrielle socialiste de l’abondance en sautant par-dessus l’étape du capitalisme industriel et sans le soutien du prolétariat du monde entier. Le reste du prolétariat mondial avait lui aussi une marche historique à compléter avant de faire germer de ses mains laborieuses la nouvelle société socialiste post-capitaliste.

Depuis l’époque soviétique aucun pays, y compris la Chine paysanne, semi-féodale, nationaliste, puis impérialiste, n’est parvenu à s’ériger en puissance capitaliste indépendante hors de l’ensemble impérialiste globalisé et mondialisé. Depuis l’URSS, tous les pays qui se sont industrialisés l’ont fait sous la gouverne des entreprises privées capitalistes occidentales en collaboration avec la bourgeoisie et les compagnies privées ou semi-étatiques de ces pays « émergents » (sic).

Ce n’est pas le statut de privé, public, semi-étatique, ou de consortium à propriété partagé qui détermine le statut capitaliste ou socialiste d’une entreprise. Pour qu’une entreprise soit socialiste, elle doit se développer dans une société totalement socialiste, c’est-à-dire une société vivant sous la dictature du prolétariat. Une société ne peut être mixte, une entreprise ne peut être à propriété mixte capitaliste et socialiste. Cela est impossible. Les deux modes de production capitaliste et socialiste (puis communiste) ne peuvent absolument pas coexister pacifiquement et encore moins sur un territoire national bourgeois. En 1917 en URSS et en 1949 en Chine, les tentatives de construire le socialisme dans un seul pays isolé était voué à l’échec et le resteront à jamais.

Les pays capitalistes émergents

Le concept de pays capitalistes émergents doit être compris comme une mesure de la progression d’un pays capitaliste-impérialiste par rapport à d’autres pays capitalistes-impérialistes plus avancés et aussi par rapport à d’autres pays capitalistes-impérialistes indigents, moins performants, bénéficiant de moins de capitaux et de moins de ressources naturelles. Quoique cette dernière variable soit de faible valeur explicative comme le prouvent le développement de villes États comme Singapour, Monaco, Hong-Kong et Macao, etc.

La « révolution altermondialiste »

Face à la crise systémique de l’ensemble du mode de production impérialiste qui secoue tous les continents, les courants de la gauche bourgeoise sont unanimes et ils déclament qu’un Nouveau Monde est possible (sic). À l’exemple de Warren Buffet le multimilliardaire, ils réclament une plus juste répartition des revenus entre les riches, dont les 1% accapare presque 20% du patrimoine mondial, alors que les 99% restants se partagent le 80% résiduel. Pire, quelques milliards d’individus subsistent dans une immense pauvreté, sans eau potable, et avec moins de 2 dollars par jour pour se nourrir et se vêtir. Nous connaissons toutes ces calamités issues de l’impérialisme débridé. La question qui nous confronte n’est pas de reconnaître cette réalité souffrante, mais de la transformer, de la changer radicalement… Mais comment ?

La go-gauche bourgeoise s’aventure à quémander des augmentations de salaire pour tous les salariés. Différentes tactiques sont présentées pour redistribuer l’argent et hausser le salaire minimum (SMIC). Ou alors pour augmenter les prestations d’assistance sociale et d’assurance chômage. On propose de réduire les tarifs des services publics. On suggère de hausser les impôts des riches et d’enrayer l’évasion fiscale. Évidemment, ces pseudo « solutions » ne concernent que les pays occidentaux, puisque dans les pays du tiers-monde ces prestations et ces services ne sont même pas disponibles pour l’immense majorité… Comment hausser un salaire minimum qui n’existe pas et alors que 50% des travailleurs sont sans emploi ? Comment hausser des prestations d’aide sociale inexistantes ? Misérables bobos altermondialistes, petits-bourgeois gauchisants et décadents.

Enfin, quelques économistes aussi «progressistes» que le nobélisé Joseph Stiglitz ex-conseiller du Président américain Bill Clinton, et l’altruiste Thomas Piketty, à la remorque du millionnaire John Maynard Keynes attestent qu’il y a va de la survie du capitalisme et qu’il faut augmenter les revenus des salariés pour relancer la consommation (4). On en vient à ne plus rien comprendre. Pensez donc, l’économie impérialiste s’écroule, les thuriféraires universitaires et les Nobels d’économie biens pensants ont trouvé la solution (augmenter les revenus des consommateurs afin de relancer la demande) et les magnats de la finance, les capitaines d’industrie, les larbins politiciens n’écoutent rien et refusent d’appliquer le remède qui pourrait sauver tout leurs biens. Comment expliqué une telle contradiction entre la raison et les centres de décision ? C’est que la « solution » des sommités de l’économie est bidon et les pontifes de l’économie politique capitaliste ronronnent pendant que la gauche bourgeoise s’époumone.


La semaine prochaine : Le travail salarié et la loi de la valeur

POUR UN COMPLÉMENT D’ANALYSE POLITIQUE-ÉCONOMIQUE »»»
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DUROC
   Posté le 13-12-2014 à 14:34:38   

En fait, Bibeau considère que le socialisme n'était pas possible en URSS après la révolution bolchévik. ( faiblesse du prolétariat et nécessité de passer par le capitalisme industriel )
Un peu comme les partisans de Teng Siao Ping ( comme Xuan ) qui considèrent que la Chine doit passer aujourd'hui par une étape capitaliste ( socialisme de marché ) pour pouvoir ensuite reprogresser vers le socialisme.
Le délire de Bibeau sur la période après 1939 le ramène dans le camp des trostkystes.
De grâce, Xuan, ne mets pas cet individu parmi mes amis. La restauration du capitalisme ( monopoliste d'Etat, imérialiste ) a commencé après la mort de Staline et la contre révolution kroutchévienne au XXème congrès de PCUS.
robertbibeau
   Posté le 14-12-2014 à 04:32:19   

@ DUroc

Pas très DUR CE ROC. Déjà vu que ces phrases entendues à propos de la dégénérescence soudaine - spontanée - inexpliquée et inexplicable du soi-disant «socialisme» au capitalisme d'État après la mort d'un individu sur qui aurait reposer la totalité du monde soi-disant socialiste entre 1923 et 1953 - Un dieu socialiste parmi les humains terriens. Anti-marxiste jusqu'a la moelle cette explication de la réforme kroutchévienne spontanée - soudaine et ne reposant sur aucune classe sociale et aucune contradiction dans les rapports de production - simplement une trahison d'alcôve.

Dégénéré petit DUROC - DUSABLE

1) Pourquoi le NEP ?
2) Pourquoi la liquidation de la 3e Internatioanle?
3) Pourquoi le pacte Germano-soviétique ?
4) Pourquoi l'alliance américano-soviétique ?
5) Pourquoi Yalta ?
6) Pourquoi la guerre contre le Japon ?
7) Pourquoi l'occupation des pays de l'est ?
8) Pourquoi le socialisme dans un seul pays ?
7) Comment un pays socialiste construit sur un pays semi-féodal sans paser par le capitalisme -est-ce possible ?

Foutez-nous la paix avec le trotskysme - Tout un courant d'opposition de gauche s'est développé dès 1923 qui comprenait Bordiga et les communiste de hollande, de l'Italie et d'Allemagne et qui n'avait rien à voir avec le trotskysme.

A bas le terrorisme stalinien à propos de l'opposition de gauche marxiste révolutionnaire.

Il m'aura fallut 30 ans de militantisme pour enfin oser lire toute cette littérature de la gauche communiste qui n'a rien à voir avec le trotskysme minable petit DUROC-DUSABLE Moi je ne me cache pas derrière des pseudonymes. Je m'appel Robert Bibeau
Finimore
   Posté le 14-12-2014 à 06:12:42   

Très très drôle l'évolution de Robert Bibeau vers l'ultra-gauche bordiguiste...
DUROC
   Posté le 14-12-2014 à 09:23:05   

On n'est pas loin de la crise de nerf, là !!! Passons sur les insultes...
Bon, au moins, notre théoricien s'est lâché et a déballé le fond de sa marchandise: " A bas le terrorisme stalinien ". Dont acte.
Que pense de tout cela son " ami Vincent " ?
marquetalia
   Posté le 14-12-2014 à 11:28:28   

l Alliance Bolivarienne ferait partie de la "gauche bourgeoise"?
Finimore
   Posté le 15-12-2014 à 06:11:06   

DUROC a écrit :

Bon, au moins, notre théoricien s'est lâché et a déballé le fond de sa marchandise: " A bas le terrorisme stalinien ".
Dont acte.


Pourtant il profite très très largement des colonnes de ce forum "stalinien" en publiant à tour de bras ses textes !!!

DUROC a écrit :

Que pense de tout cela son " ami Vincent " ?


Pour ma part je pense que "l'ami Vincent", une fois de plus sur la base de ses conceptions "anti-maoïstes" s'acoquine avec des individus qui montrent un jour ou l'autre le fond de leurs pensées anticommunistes.
L'exemple récent avec un certain Nicolas Bourgouin est là pour l'illustrer.


Edité le 15-12-2014 à 06:11:37 par Finimore


DUROC
   Posté le 15-12-2014 à 11:20:49   

Les étiquettes ne sont pas des garanties d'authenticité. Et dans la confusion idéologique où se trouve le mouvement révolutionnaire, cela n'épargne aucun courant estampillé. Je me contenterai de cette généralité.
Xuan
   Posté le 15-12-2014 à 14:15:25   

DUROC a écrit :

En fait, Bibeau considère que le socialisme n'était pas possible en URSS après la révolution bolchévik. ( faiblesse du prolétariat et nécessité de passer par le capitalisme industriel )
Un peu comme les partisans de Teng Siao Ping ( comme Xuan ) qui considèrent que la Chine doit passer aujourd'hui par une étape capitaliste ( socialisme de marché ) pour pouvoir ensuite reprogresser vers le socialisme.


Je ne considère rien pour ce que doivent faire les communistes chinois.
Eux considèrent qu'ils se trouvent au stade primaire du socialisme avec une propriété pluriforme, celle d'Etat dominante.

DUROC a écrit :

Le délire de Bibeau sur la période après 1939 le ramène dans le camp des trostkystes.
De grâce, Xuan, ne mets pas cet individu parmi mes amis. La restauration du capitalisme ( monopoliste d'Etat, imérialiste ) a commencé après la mort de Staline et la contre révolution kroutchévienne au XXème congrès de PCUS.


Le forum est ouvert à tous ceux qui se réclament du marxisme-léninisme. Maintenant le coming out de Bibeau lui fait partager les prétextes de hitléro-trotskystes...
Je mets ça sous le coude.
Qu'en pense V. Gouysse ? Bonne question en effet mais il n'en est pas à ça près, parce que finimore n'a pas que des étiquettes à mettre sur le dos de Bourgoin.
Voir "Les marxistes-léninistes et l'affaire Dieudonné" - post du 13/11/2014 dans les rouge-bruns : de la confusion à la réaction


Edité le 15-12-2014 à 14:15:48 par Xuan


robertbibeau
   Posté le 15-12-2014 à 15:19:56   

@ Tous camarades
J'aimerais vous faire bénéficier d'une discussion qu'un lecteur sur un autre réseau d'information - a entrepris à propos de Lénine - la NEP - Staline et le pacte germano-soviétique. Plutôt que d'ânnonner des grossièretés et de crier pour que le proviseur sanctionne l'impertinent - ce lecteur présente les idées mille fois éculées à propos de ces deux questions notamment.

VOICI SON PROPOS SUR CES DEUX SUJETS

«Désolé mon cher Bibeau, mais je n’ai pas, dans ton texte, trouvé trace de cette phrase qui, par ailleurs, soulève le pb de la « construction du socialisme ». Cette terminologie, largement issue du stalinisme triomphant, induit l’idée que le socialisme pourrait se « construire » en empilant des parpains ou en installant des préfabriqués sur un terrain vague. Pour moi c’est du marxisme sommaire, le socialisme s’imposera naturellement quand il sera évident, pour la majorité des citoyens, que c’est la meilleure des solutions aux problèmes de nos sociétés.

En attendant, il nous faudra sans doute essuyer toutes les tentatives de survie du capital qui risquent de se multiplier tant que les capitalistes contrôleront l’Etat. C’est ce contrôle qui est l’enjeu principal de la fin du capitalisme dans nos contrées occidentales.

Autre sujet de confrontation entre nous est « l’alliance soviéto-nazie » de 1939. Depuis toujours, Staline, contrairement à Lénine, est persuadé que l’enjeu capitalisme-socialisme se soldera par une guerre totale. Pour lui, et il a raison, le pacte de Munich (septembre 38) est le prélude à cette confrontation, les bourgeois franco-anglais ont donné carte blanche à Hitler vers l’Est. En 39, avec Hitler, il gagne du temps et récupère, sur le tapis vert, les espaces russes d’avant 1920. L’Armée rouge n’aurait jamais pu, sans cette préparation minutieuse, aligner sur les champs de bataille, dès 41, « la mécanique » (expression de De Gaulle) qu’elle a étudié et produite depuis au moins 10 ans. Au détriment, bien sûr, du bien être de la population soviétique.

Depuis, la critique antistalinienne, social-démocrate aussi bien que bourgeoise, se focalise sur les effets des choix politiques de Staline, dictature, goulag, etc... mais jamais sur la cause principale qui gît dans l’abandon de la NEP en 1927. Avec la NEP, Lénine poursuivait deux objectifs, développement des forces productives du pays et division de la classe bourgeoise entre capitalistes belliqueux (ceux qui ne sont pas en affaire avec les soviets) et les autres, les avides, les plus nombreux, qui font passer les affaires avant l’idéologie. Il suffit d’observer les élucubrations bourgeoises devant la Chine actuelle pour comprendre la justesse du programme de Lénine.»

ET VOICI MA RÉPONSE SUR CET AUTRE RÉSEAU ET QUE JE PARTAGE AVEC CEUX QUI SOUHAITENT UNE CONVERSATION PLUTÔT QUE LA CHASSE AUX SORCIÈRES

@CN46400MERCI beaucoup pour votre réponse dans notre débat. Une réponse pertinente qui orte sur le sujet et contribue à l’avancer des connaissances - et de la discussion. Vous écrivez ceci « En 39, avec Hitler, il gagne du temps et récupère, sur le tapis vert, les espaces russes d’avant 1920. L’Armée rouge n’aurait jamais pu, sans cette préparation minutieuse, aligner sur les champs de bataille, dès 41, « la mécanique » (expression de De Gaulle) qu’elle a étudié et produite depuis au moins 10 ans. Au détriment, bien sûr, du bien être de la population soviétique. » VOUS AJOUTEZ « Avec la NEP, Lénine poursuivait deux objectifs, développement des forces productives du pays et division de la classe bourgeoise entre capitalistes belliqueux (ceux qui ne sont pas en affaire avec les soviets) et les autres, les avides, les plus nombreux, qui font passer les affaires avant l’idéologie. »

Ne pouvez-vous vous rendre compte que ces deux arguments sont l’aveux explicit de la totale impossibilité de construire le socialisme dans UN SEUL PAYS ET PIRE ENCORE UN PAYS NON PAS AU FAITE DES MOYENS DE PRODUCTION CAPITALISTES MAIS UN PAYS SEMI-FÉODAL ARRIÉRÉE DU POINT DE VUE ÉCONOMIE ET FORCE PRODUCTIVE.

Oui, vous avez raison Lénine et Staline ont fait du mieux qu’ils pouvaient compte tenu de la réalité Russe - URSS (donc sous-entendu d’un point de vue national dans un État national = Russie puis URSS) encerclé par des forces économiques et militaires bien supérieures. Lénine et Staline ont fait ce qu’il fallait pour sauver le pouvoir bolchévique sur l’État soviétique et conserver la maitrise de l’édification du capitalisme monopoliste d’État dans la « patrie » des soviets capitalistes industriels.

SI Lénine ne l’avait pas fait la « patrie » des Soviets se seraient écroulée tout de suite. Si Staline ne l’avait pas fait la « patrie » des Soviets se serait écrouler en 1941 Puisqu’ils l’ont fait l’État capitaliste monopoliste ne s’est écrouler qu’e 1989 et l’intermède Kroutchev-Brejnev-Gorbatchev n’aura été que le long témoin de l’effondrement du « modèle » russe de capitalisme monopoliste d’État.

Comprenez que le monde est matérialiste dialectique et historique. Marx n’aurait pas davantage réussit à construire le socialisme dans un seul état = isolé = encerclé = arriéré. Les forces productives - les moyens de production et les rapports de production qui en découle doivent avoir atteint la maturité requise pour que du sein de l’ancien mode de production surgisse la solution aux contradictions qui paralysent l’ancien et font surgir le nouveau.

Le MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE avait du chemin à faire avant de faire naître le Mode de production communiste qui ne sera réalité qu’après la longue transition socialiste qui ne sera pas un village à la Potemkine vous avez raison. Il nous reste maintenant NON PAS À BRAILLER SUR LE PASSÉ ET SUR L'IMPOSSIBILITÉ PHYSIQUE ET MATÉRIELLE ET SCIENTIFIQUE ET CONCRÈTE DE CONSTRUIRE LE COMMUNISME EN 1917 - DE MÊME QU'EN CHINE DE 1949 MAIS À VOIR DE QUELLE FAÇON = MAINTENANT QUE LES CONDITIONS DE LA DÉGÉNÉRESCENCE IMPÉRIALISTE MONDIALE ONT ATTEINT LEUR PAROXYSME ET QUE LES FORCES PRODUCTIVES ONT ATTEINT DES SOMMETS INÉGALÉS MAIS PARALYSÉES QU'ELLES SONT comment nous allons contribuer à les libérer par la révolution prolétarienne dans le monde entier

Les conditions objectives sont enfin mûres - alors que les conditions subjectives retardent en partie à cause de ces débats stériles et futiles sur un passé révolu dont nous devons nous contenter d'en tirer les enseignements pertinents.
DUROC
   Posté le 15-12-2014 à 18:35:49   

Finimore sous-entend ( a peine ) que les conceptions "antimaoistes " de VG l'ont conduit à s'acoquiner à l'anticommunisme de B. Bref, que l'antimaoisme et l'anticommunisme sont acoquinés ou acoquinables. Et pour aller un peu plus loin, que l'antimaoisme, c'est de l'anticommunisme.
VG se démarquera-t-il de B ? Nous verrons ( ou pas ) et chacun en tirera les conclusions !
Moi, Duroc, je pense que c'est le maoisme, qui mène à des dérives étrangères au marxisme léninisme. Et j'assume ce point de vue sans m'appuyer sur d'autres dérives, même si elles se revendiquent de l'antimaoisme.
Xuan
   Posté le 15-12-2014 à 20:51:41   

Sur "la réforme kroutchévienne spontanée - soudaine et ne reposant sur aucune classe sociale et aucune contradiction dans les rapports de production - simplement une trahison d'alcôve".

Ce texte de Staline :

« A quoi tient cette aggravation? A deux causes.
D'abord, à notre progression, à notre offensive, à la croissance des formes socialistes de l'économie et dans l'industrie et dans l'agriculture, croissance qu'accompagne une éviction correspondante des catégories correspondantes de capitalistes de la ville et des campagnes. La situation est telle que nous vivons selon la formule de Lénine:

«Qui l'emportera?» Ou bien nous ferons toucher les épaules à terre aux capitalistes et leur livrerons, comme disait Lénine, le dernier combat décisif, ou bien ce sont eux qui nous feront toucher les épaules à terre.

En second lieu, cela tient à ce que les éléments capitalistes ne veulent pas quitter la scène de bon gré: ils résistent et continueront de résister au socialisme, car ils voient arriver leurs derniers jours. Or, pour le moment, ils peuvent encore résister; malgré la baisse de leur importance, ils n'en croissent pas moins en chiffres absolus:
la petite bourgeoisie urbaine et rurale, comme l'a dit Lénine, engendre dans son sein chaque jour et à chaque heure, capitalistes et tout petits capitalistes, et ceux-ci — ces éléments capitalistes — prennent toutes les mesures pour sauvegarder leur existence.
On n'a encore jamais vu dans l'histoire que des classes agonisantes aient quitté la scène de bon gré. On n'a encore jamais vu dans l'histoire que la bourgeoisie agonisante n'ait pas mis en œuvre tout ce qui lui restait de force pour essayer de sauvegarder son existence.
Que notre appareil soviétique de base soit bon ou mauvais, notre progression, notre offensive réduiront le nombre des éléments capitalistes et les évinceront; et les classes agonisantes, elles, résisteront envers et contre tout.

Telle est la base sociale de l'aggravation de la lutte de classes. »

[J. Staline – les questions du léninisme – de la déviation de droite dans le PC(b) de l’URSS]



"Le MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE avait du chemin à faire avant de faire naître le Mode de production communiste qui ne sera réalité qu’après la longue transition socialiste qui ne sera pas un village à la Potemkine vous avez raison. Il nous reste maintenant NON PAS À BRAILLER SUR LE PASSÉ ET SUR L'IMPOSSIBILITÉ PHYSIQUE ET MATÉRIELLE ET SCIENTIFIQUE ET CONCRÈTE DE CONSTRUIRE LE COMMUNISME EN 1917"

Qu'est-ce que c'est que ce méli mélo ?
Personne n'a prétendu construire le communisme en 1917.
On ne parlait...Négation du négationnisme ?
robertbibeau
   Posté le 16-12-2014 à 04:44:36   

Merci Xuan

Tu prends la peine de débattre félicitation.
Le texte que tu donnes à lire de Staline me convient en partie

Il est vrai que l'un des deux devait toucher terre et c'est ce qui s'est passé - pas par méchanceté - hypocrisie - nous ne sommes pas dans une secte ou un monastère ici ce n'est pas la foi qui nous agite mais la raison.

Staline plus raisonnable que toi Xuan admet que le combat anti-capitaliste n'était pas gagné - et qu'il faisait rage et qu'il ne fut pas gagné et c'était inscrit dans les conditions objectives historiques

Une société aucune société ne peut et n'a pu passer du féodalisme au socialisme en marche vers le communisme. Aucun exemple ne peut être montré - tous ont échoué (tous ceux qui sont parti d'une société féodale)

L'avenir par contre nous sourit car maintenant la révolution aura lieu dans des sociétés industriellement très avancée ou les conditions matérielles du socialisme existent mais ou les conditions subjectives n'existent absolument pas comme tu le démontres toi-même (;-))

C'est plus l'avenir qui me réoccupe que 1927 et 1939 et 1953
Finimore
   Posté le 16-12-2014 à 08:36:05   

DUROC a écrit :

Finimore sous-entend ( a peine ) que les conceptions "antimaoistes " de VG l'ont conduit à s'acoquiner à l'anticommunisme de B.


Non, je constate simplement !

DUROC a écrit :

Bref, que l'antimaoisme et l'anticommunisme sont acoquinés ou acoquinables. Et pour aller un peu plus loin, que l'antimaoisme, c'est de l'anticommunisme.


Non, tout le problème est sur la notion de "maoïsme" et d' "antimaoisme".
J'ai d'ailleurs montré dans certains de mes textes que les "maoïstes" avaient participé, contribué, soutenu des courants fascistes comme les "nouveaux philosophes".
L'amalgame fait entre la GP et le PCMLF par certains, n'est d'ailleurs pas innocent.
Quand Courtois fait de l'antimaoïsme sur la base d'un antistalinisme ce qui structure son point de vue c'est bien l'anticommunisme.
D'ailleurs sa condamnation de Poutine c'est sur la base de l'antistalinisme comme moyen et prétexte à l'anticommunisme.
Donc dans certains cas l'antimaoisme peut déboucher sur de l'anticommunisme. J'ai bien dit : "peut déboucher", donc c'est pas automatique.

DUROC a écrit :

VG se démarquera-t-il de B ? Nous verrons ( ou pas ) et chacun en tirera les conclusions !


Et ça c'est son problème, car ce n'est pas la première fois que cela arrive.
Pour de nombreuses raisons, l'antimaoisme de VG (entretenu par les stupidités d'Enver Hoxha sur le sujet) c'est concrétisé plusieurs fois par des "liaisons dangereuses" avec des courants politiques qui sur le fond étaient anticommunistes.
Maintenant, je n'ai pas dit que VG était anticommuniste, je constate seulement qu'en plusieurs fois il a manifestement déconné...

DUROC a écrit :

Moi, Duroc, je pense que c'est le maoisme, qui mène à des dérives étrangères au marxisme léninisme. Et j'assume ce point de vue sans m'appuyer sur d'autres dérives, même si elles se revendiquent de l'antimaoisme.


J'ai l'impression qu'avec ce genre de proclamation, tu veux te convaincre. Mais tu ne prouve, ni n'explique rien !
L'effondrement très rapide de l'Albanie, montre aussi que malgré ce que pouvait dire le PTA, son marxisme-léninisme à la sauce Hoxha était vraiment faible.
DUROC
   Posté le 16-12-2014 à 11:58:40   

Tes impressions, finimore, tu peux te les garder. Elles n'avancent à rien.
Quant à ta sortie sur le Marxisme léninisme à la sauce Hoxha, elle est tout simplement minable. Je pourrais en écrire des pages pour te répondre. Mais cela n'en vaut pas la peine.
Vous êtes en perdition politique et votre forum, sans lequel vous seriez politiquement morts, n'attire que quelques hurluberlus sans existence politique.
Salut.
robertbibeau
   Posté le 16-12-2014 à 19:39:28   

@ Finimore

C'est justement ce qu'il faut constater pour le comprendre, l'expliquer et en tirer les enseignements utiles pour le futur de la révolution mondiale.

1) La première erreur d'une partie des bolchévics fut de croire que l'on pouvait construire le socialisme vers le communisme dans un seul pays - qui plus est un pays arriéré économiquement et socialement (même si idéologiquement ce pays était en avance sur tous les autres). C'est l'économie - le MP qui détermine tout.

2) Tous les pays - SANS AUCUNE EXCEPTION - qui ont suivi cette voie nationale - locale - et non-internationale pour la révolution et l'édification socialiste -vers le communisme - ont échoué. Et cela malgré leurs bonnes intentions marxistes. Je pense ici à l'Albanie dont Enver Hodja aurait voulu en faire un pays socialiste.

3) Le monde est matériel, concret et non idéaliste. Personne ne peut construire la société socialiste - vers le communisme en s'appuyant sur une société semi-féodale paysanne arriérée et chaque exemple «patriotique»(sic) URSS, Albanie, Cuba, Vietnam, Mongolie, Cambodge, Burkina Faso, Angola, Mozambique, Népal, Laos, Allemagne de l'Est, Roumanie, Bulgarie, Hongrie, Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Chine, etc. ont échoué à construire le vraie socialisme

4) Il est pourtant facile de le constater. Les anciens marxistes de 1917 - 1945 - 1949 - 1960 pouvaient peut-être en douter - ne pas comprendre - s'enferrer dans des explications idéalistes du genre «Krtouchev qui organise seul un coup d'État dans tous les pays socialiste de la terre et même en Chine avec Lin Piao et patati et patata. Tous ont échoué il doit bien y avoir une explication systémique - scientifique - matérialiste et reposant en ce qui nous concerne nous communiste fondée sur les classes sociales et les rapports de production et le mode de production.

5) Un autre problème qui m'a confronté au cours de mon long périple comme communiste - particulièrement en tant que québécois - canadien - c'est la soi-disant Question Nationale. Comment comprendre que les mouvements communistes dans le monde se soient mis à la remorque des nationalistes bourgeois (ce fut le cas en France au cours de la Seconde guerre mondiale que les staliniens appelèrent la Grande guerre patriotique) pour à chaque fois INVARIABLEMENT - se retrouver avec un pays soi-disant «libéré» (L'Algérie est un bon exemple, le Vietnam aussi, la République Sud africaine également) mais anti-ouvrier. Une bourgeoisie nationale assise au pouvoir grâce au sang versé par les ouvriers dans une lutte qui ne leur a servi à rien sinon de changer la «nationalité» de leurs maîtres - de français à algériens - tout aussi pourri les uns que les autres. Pire après quelques années les nouveaux capitalistes algériens main dans la main avec les capitalistes métropolitains à exploiter la sueur des ouvriers algériens souffrant plus ou autant qu'avant.


6) Suis-je le seul en ce bas monde en tant que communiste à m'interroger sur la trahison anti-ouvrière des mouvements communistes, et ceci comprends les révisionnistes, les réformistes, les opportunistes, les trotskistes, les maoistes etc. nationaux et internationaux.

7) Je termine. Quiconque prétend être communiste aujourd'hui et maintenant doit impérativement se demander a) Pourquoi l'Internationale communiste a-t-elle été sabordée ? Ce fut un crime commis contre la classe ouvrière de la Terre toute entière. b) que pouvons-nous faire, et que fais-je moi-même présentement, pour reconstruire une Internationale de la classe ouvrière mondiale ? Une Internationale marxiste Révolutionnaire n'ayant qu'un seul point à son programme politique : COMMENT ORGANISER LA RÉVOLUTION MONDIALE DU PROLÉTARIAT AFIN D'ÉDIFIER UN MONDE MEILLEUR - SOCIALISTE AUTHENTIQUE - SOUS LA DICTATURE DU PROLÉTARIAT ?

Qui participe à ce débat mérite d'intervenir - les proclamateurs de l'anathème vous abstenir et aller courir vos chimères de bobos égarés (;-))
Finimore
   Posté le 17-12-2014 à 06:41:52   

DUROC a écrit :

Tes impressions, finimore, tu peux te les garder. Elles n'avancent à rien.
Quant à ta sortie sur le Marxisme léninisme à la sauce Hoxha, elle est tout simplement minable. Je pourrais en écrire des pages pour te répondre. Mais cela n'en vaut pas la peine.
Vous êtes en perdition politique et votre forum, sans lequel vous seriez politiquement morts, n'attire que quelques hurluberlus sans existence politique.
Salut.


Ta réponse agressive, n'est pas du tout justifié et ne répond pas à ce que j'ai dis.
Oui ou non VG s'est-il associé (plus ou moins longtemps) avec des personnages douteux, par pur anti-maoïsme ?
Répondre à cette question, n'enlève rien au travail que VG a fait sur son site pour la défense du marxisme-léninisme et particulièrement de l'URSS sous Staline.
DUROC
   Posté le 17-12-2014 à 19:32:56   

Finimore,
Ma réponse n'était en rien agressive. C'est toi qui es agressif quand tu parles de" marxisme léninisme à la sauce Hoxha" et que tu réduis à celà a la défaite du socialisme en Albanie.
Quant à VG, je ne sais pas, personnellement, quand et jusqu'où il s'est associé avec des personnages douteux, et ce par anti-maoïme.
N'empêche que je voudrais bien savoir sa position vis à vis de Bibeau et de Bourgoin. J'espère qu'il nous le fera savoir. Pas forcément dans un forum.
Xuan
   Posté le 18-12-2014 à 15:06:20   

La défaite du socialisme en Albanie est principalement dû à la ligne politique du PTA et non à la construction du socialisme dans un seul pays .
Au reste la conception trotskiste qui s'oppose à la construction du socialisme dans un seul pays nie le développement inégal.
La ligne de Hodja niait aussi le développement inégal en réduisant toutes les contradictions mondiales aux contradictions inter impérialistes et à la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie.

Maintenant si on veut en savoir davantage sur la position de V. Gouysse, il suffit de lire :
Les enseignements de « l’affaire Dieudonné », par Vincent Gouysse (Organisation des Communistes de France)


Edité le 18-12-2014 à 15:19:05 par Xuan


robertbibeau
   Posté le 18-12-2014 à 16:53:22   

@ XUAN

JE PENSE SINCÈREMENT QUE TU ÈRES EN DROIT - EN FAIT ET EN LIGNE POLITIQUE.

1) La NON construction du socialisme en Albanie doit être expliqué dans le contexte général - global - mondial de la non construction du socialisme dans aucun pays de la liste que j'ai énuméré précédemment.

2) La question revient bien à ceci : COMMENT SE FAIT-IL QUE DE NOS JOURS PLUS AUCUN PAYS NE DÉVELOPPE - N'EST RÉGIT - PAR LE MODE DE PRODUCTION SOCIALISTE VERS LE COMMUNISME ??????? Répondre à cette question centrale peut et doit aider les communistes à s'orienter vers l'avenir plutôt que de ressasser le passé - rendre sa secte étanche en jetant l'anathème contre un tel ou tel autre militant qui ose poser des questions.

3) Pourquoi à la fin aucun pays - aucun prolétariat n'est parvenu à se retrouver sous la dictature du prolétariat sous le mode de production socialiste NON PAS EN 1917 NON PAS EN 1949 - NON PAS EN 1989 MAIS aujourd'hui en 2014 ???

4) La ligne de l'impossibilité de l'édification du socialisme dans un seul pays n'est pas une théorie trotskyste mais une réponse de la gauche communiste internationale (dont les trotskystes se sont exclus d'eux-mêmes il y a très longtemps et que nous ne souhaitons pas réintégrés aux vu de leurs activités politiques et parfois de flics.

5) C'est la question que je te pose Xuan Pourquoi aucun pays - aucun prolétariat sur Terre n'est parvenu à édifier le socialisme jusqu'en 2014 (j'écris jusqu'en 2014 pour que nous cession s les chicanes à propos de l'année ou le socialisme est devenu capitalisme dans les quelques 25 pays sur Terre qui ont prétendu ériger le socialisme à un moment ou à un autre)

6) Partons à rebour et remontons le temps afin de comprendre pourquoi les uns après les autres L'Albanie y compris - nous sommes d'accord tous les deux - l'ALBANIE sont passés aux mains des capitalistes à supposé que ces pays ne l'étaient pas auparavant - pendant un plus ou moins long laps de temps ? POURQUOI ? COMMENT ?

7) Que doit-on apprendre pour le futur de la révolution mondiale de ces deux dizaines d'échecs répétés ????

Merci de débattre Xuan et de laisser à d'autres le soin de l'inquisition auprès de tel ou tel auteur à bannir ou non de la secte étanche (;-))
DUROC
   Posté le 18-12-2014 à 17:01:13   

" La défaite du socialisme en Albanie est principalement due ( j'ai corrigé la faute d'orthographe de Xuan. Quand il est énervé, il fait des fautes ) à la ligne politique du PTA...
D'habitude, Xuan se refuse à juger la ligne des partis communistes d'autres pays. Mais là, PAN !
Xuan ne connaît rien à l'analyse que les communistes albanais font de la chute du socialisme dans leur pays. Mais LUI, sait.
Il est vrai qu'en Albanie, il n'y a pas de maoïstes.
Le peuple albanais a en effet vécu concrètement, matériellement la trahison de la Chine dans les années 70.
Enver Hoxha avait osé contredire le PCC et sa théorie des 3 mondes. Il fallait punir le petit désobéissant-. En ne respectant pas les accords d'échanges économiques entre la Chine et l'Albanie, l'Etat Chinois a tout simplement étranglé l'économie albanaise.
La possibilité de construire les bases matérielles de l'économie socialiste en Albanie, petit pays de 2 millions d'habitants, était liée à l'aide internationaliste de l'URSS puis de la Chine. L'abandon de l'aide de ces deux puissances industrielles à la petite Albanie, parce que le PTA n'était pas un Parti couché, est la principale cause des difficultés qui ont permis la contre révolution dans ce pays
robertbibeau
   Posté le 18-12-2014 à 17:17:07   

L'argumentation présentée par Monsieur Duroc est intéressante, mais absolument pas innovante. C'est l'argumentation que l'on entend à propos de chaque pays qui aurait été si-disant socialiste-vers le communisme un jour dans son évolution.

La trahison de quelqu'un - d'un traitre - d'une clique - d'une bande de 4, d'un pays ennemi - etc. etc. etc.

Toujours des justification idéaliste - anti-matérialiste. Comme si un homme - un ays faisait l'histoire du monde.

Le matérialisme historique et dialectique nous enseigne que les classes sociales font l'histoire. Quelle classe sociale est derrière chacune de ces soit disant trahison -

En définitive les arguments présentés ici comme ailleurs (toujours les mêmes) confortent ma thèse et celle de la gauche communiste révolutionnaire mondiale

Il était impossible de construire le socialisme dans un seul ou même dans quelques pays arriérés en se basant sur les classes sociales paysannes - petites-bourgeoises ou même bourgeoises nationales. Les péripéties historiques que vécurent ces divers pays paysans pré-industriels varient tous mais ils mènent tous à la même conclusion le renversement de la classe ou de la secte ou de la bureaucratie dirigeante temporaire et l'établissement de la bourgeoisie nationale à la tête de l'état et le rétablissement du capitalisme si jamais il y avait eu autre chose en gestation dans ces pays.

C'est la thèse des marxistes de la gauche révolutionnaire hollandaise - italienne et allemande.

Robert Bibeau
DUROC
   Posté le 18-12-2014 à 17:29:01   

Je laisse le débat se poursuivre entre ceux qui disent " la Chine est socialiste " et celui qui dit "il n'y a jamais eu de socialisme nulle part ".
DUROC
   Posté le 18-12-2014 à 19:36:12   

Avant de quitter définitivement ce forum, je voudrais demander au stratège Xuan quelle aurait dû être la ligne du PTA pour sauver le socialisme en Albanie.
Il peut répondre ce qu'il veut, je ne lui répondrai pas.
Effacez moi de votre forum, s'il vous plait. Merci.
Finimore
   Posté le 19-12-2014 à 05:11:05   

DUROC a écrit :

Finimore,
Ma réponse n'était en rien agressive.


Pourtant....

DUROC a écrit :

C'est toi qui es agressif quand tu parles de" marxisme léninisme à la sauce Hoxha" et que tu réduis à celà a la défaite du socialisme en Albanie.


Le terme de "marxisme-léninisme à la sauce Hoxha" c'est pas méchant. La défaite du socialisme en Albanie est due à des causes internes et externes.


DUROC a écrit :

Quant à VG, je ne sais pas, personnellement, quand et jusqu'où il s'est associé avec des personnages douteux, et ce par anti-maoïme.


La naïveté en politique, c'est quelque chose....

DUROC a écrit :

N'empêche que je voudrais bien savoir sa position vis à vis de Bibeau et de Bourgoin. J'espère qu'il nous le fera savoir. Pas forcément dans un forum.


Il est possible que VG dans un avenir proche, fasse un rétro-pédalage... mais les faits sont là.

DUROC a écrit :

" La défaite du socialisme en Albanie est principalement due ( j'ai corrigé la faute d'orthographe de Xuan. Quand il est énervé, il fait des fautes ) à la ligne politique du PTA...
D'habitude, Xuan se refuse à juger la ligne des partis communistes d'autres pays. Mais là, PAN !
Xuan ne connaît rien à l'analyse que les communistes albanais font de la chute du socialisme dans leur pays. Mais LUI, sait.
Il est vrai qu'en Albanie, il n'y a pas de maoïstes.
Le peuple albanais a en effet vécu concrètement, matériellement la trahison de la Chine dans les années 70.
Enver Hoxha avait osé contredire le PCC et sa théorie des 3 mondes. Il fallait punir le petit désobéissant-. En ne respectant pas les accords d'échanges économiques entre la Chine et l'Albanie, l'Etat Chinois a tout simplement étranglé l'économie albanaise.
La possibilité de construire les bases matérielles de l'économie socialiste en Albanie, petit pays de 2 millions d'habitants, était liée à l'aide internationaliste de l'URSS puis de la Chine. L'abandon de l'aide de ces deux puissances industrielles à la petite Albanie, parce que le PTA n'était pas un Parti couché, est la principale cause des difficultés qui ont permis la contre révolution dans ce pays


Donc pour toi, malgré la puissante ligne ml du PTA, l'Albanie n'a pas été capable (à cause de la perfide attaque des révisionnistes chinois !!!) de faire face et d'empêcher l'effondrement rapide du socialisme en Albanie.

Si tu te renseignais un tout petit peu, tu verrais que ce que tu dis ne tient pas face à la réalité.

DUROC a écrit :

Avant de quitter définitivement ce forum, je voudrais demander au stratège Xuan quelle aurait dû être la ligne du PTA pour sauver le socialisme en Albanie.
Il peut répondre ce qu'il veut, je ne lui répondrai pas.
Effacez moi de votre forum, s'il vous plait. Merci.


Voilà les limites de tes conceptions du débat, tu lances des accusations et quand tu es visiblement pris en défaut, tu refuses d'en débattre.
Xuan
   Posté le 19-12-2014 à 08:43:39   

On juge le PTA comme le PTA s'est octroyé le droit de décerner les bons et les mauvais points aux autres, notamment à Mao Tsé toung et au PCC.
Maintenant le critère d'une ligne juste c'est toujours la pratique, et la pratique du PTA c'est l'échec comme celle du PCbUS.

La Chine a vécu la trahison révisionniste et l'arrêt de l'aide soviétique, et elle est restée rouge.
Cuba a subi aussi l'arrêt de l'aide soviétique ; elle s'est retrouvée isolée et de plus soumise au blocus US, et elle est toujours socialiste.

Le PTA a toujours revendiqué haut et fort son indépendance, en insistant avec une jalousie sourcilleuse sur le caractère autonome de sa Libération (au point de soupçonner les partisans communistes italiens de lui voler la vedette ! J'en sais quelque chose...)
Comment l'Albanie aurait-elle pu prétendre être un phare du socialisme et dépendre à ce point de la Chine ?

Au fait Duroc, plus de question sur V. Gouysse ? Pas de commentaire sur son soutien aveugle à Dieudonné ?

"Pour les communistes, la critique et l’audience de Dieudonné sont évidemment les bienvenues, car elles constituent une accroche potentielle à la critique marxiste du capitalisme. La critique sociale de Dieudonné a quelque chose de sain quand elle replace au centre de la problématique la question de l’esclavage salarié, constituant ainsi un embryon de la désaliénation des masses populaires. Cette dernière représente en effet le premier pas fait en direction du combat pour leur émancipation économique, sociale et politique du joug du Capital.

C’est évidemment une abomination pour l’ordre bourgeois qui l’a bien compris et qui par conséquent cherche à abattre par tous les moyens ce dangereux artiste (bien) engagé."


[Vincent Gouysse, pour l’OCF, le 03/01/2014]