| | | | | | | | Finimore | | Grand classique (ou très bavard) |  | | 2652 messages postés |
|  Posté le 08-03-2009 à 08:19:50   
| La Fondation pour l’innovation politique, liée à l’UMP.
http://www.fondapol.org/
qui se veut d'après son directeur général Dominique Reynié " Une fondation libérale, progressiste et européenne "
organise de mars à décembre 2009 un séminaire intitulé « Héritage et mémoire du communisme en Europe », dirigé par Stéphane Courtois, historien, conseiller de la Fondation. Stéphane Courtois est " membre du conseil scientifique et d'évaluation de la Fondation pour l'innovation politique depuis le 23 janvier 2009. "
http://www.fondapol.org/fondation/les-instances/le-conseil-scientifique-et-devaluation.html#SC
Le journal L'Humanité dans son édition du vendredi 6 mars 2009 revient là-dessus page 15 dans un article signé par Gaël De Santis :
http://www.humanite.fr/2009-03-06_International_Anticommunisme-versus-sauvegarde-du-liberalisme
" Anticommunisme versus sauvegarde du libéralisme
Histoire . La fondation de l’UMP lance un séminaire sur la mémoire du communisme. Et ne se penche que sur les atteintes aux droits de l’homme.
« Héritage et mémoire du communisme en Europe. » C’est le nom du séminaire dirigé par Stéphane Courtois, auteur du Livre noir du communisme, et organisé par la Fondation pour l’innovation politique, liée à l’UMP. Mercredi se tenait la première séance : « Le lourd héritage totalitaire du communisme en Europe. » Un titre dont le nombre d’adjectifs montre que la nuance n’est pas de mise. Ce séminaire devrait parvenir à son apogée en novembre, pour le 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin, avec une grande initiative, prévient le directeur général de la FIP, Dominique Reynié. Celui-ci ne fait pas de mystère : « Avec la crise, il y a à l’égard de l’économie de marché une réaction plus intense et sévère que pour les régimes communistes lors de leur effondrement. »
L’exposé de Stéphane Courtois était d’une durée d’une heure, et il faudra attendre la toute fin pour entendre dire un mot de la Résistance, après avoir eu droit à des formules à l’emporte-pièce, telle l’allusion à la « mythologie des Brigades internationales » (lors de la Guerre d’Espagne dans les années 1930 - NDLR).
Pour lui, l’histoire du communisme sur le Vieux Continent est celle de « trois amputations » : 1917, qui a coupé les liens entre Russie et continent ; 1939-1941 et l’alliance Hitler-Staline, sans nuance ; 1945 et l’installation des démocraties populaires dans les pays de l’Est. En revanche, il n’évoque pas les tentatives de rénovation du communisme à l’Est comme à l’Ouest, ni l’héritage des luttes ou le rôle du communisme dans la décolonisation. Pour lui, cette idéologie reste « une illusion qui a eu un impact considérable sur le continent ». Interrogé par l’Humanité, il estime que cette partie de l’histoire « est peu de chose par rapport à l’ensemble du phénomène ».
« Le communisme a survécu à l’effondrement des régimes. Le mot libéral a des difficultés en temps de crise », remarquait en préliminaire Dominique Reynié. Stéphane Courtois ne peut répondre. Pourtant, ce n’est pas faute de répéter dans l’exposé que le communisme a été « la destruction d’une Europe reposant sur une économie de marché », qu’il a remis en cause « les élites ». S’il est attendu du premier ministre estonien, dont le pays a de fait subi d’énormes déportations, qu’il ait une vision unilatérale de « l’héritage communiste », on peut attendre autre chose d’un séminaire qui vise « à réunifier la mémoire européenne » par un « travail d’histoire ». Peut-être parce que l’historien estime : « Nous sommes dans une véritable bataille, c’est pourquoi nous organisons ce séminaire. »
Gaël De Santis"
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Petit commentaire de Finimore:
Au sein de cette Fondation, celui que les médias présentait à la sortie du Livre noir du communisme, comme un homme de gauche est bien un homme de la droite dure et de sa frange la plus anticommuniste et réactionnaire. Il faut également rappeler que Stéphane Courtois reprend et défend les thèses d'Ernst Nolte, théses révisionnistes qui banalisent et justifient les crimes du nazisme.
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Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18371 messages postés |
| Posté le 08-03-2009 à 14:03:30
| le directeur général de la FIP, Dominique Reynié a écrit :
« Avec la crise, il y a à l’égard de l’économie de marché une réaction plus intense et sévère que pour les régimes communistes lors de leur effondrement. »
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Cette initiative reflète bien l'angoisse des bourgeois : la chute du mur de Berlin symbolise la restauration du capitalisme comme Louis Philippe et Charles X la restauration de la monarchie.
Mais la restauration n'a qu'un temps et la crise renouvelée du capitalisme démontre que ce système n'a pas plus d'avenir que le féodalisme.
Que Courtois et Cie s'acharnent ainsi sur le communisme ne prouve qu'une chose c'est que l'effondrement du bloc soviétique n'est pas la fin du communisme. Ce n'est qu'un épisode dans l'agonie du capitalisme.
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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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