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 Le couple “crise” / totalitarisme communiste

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Xuan
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   Posté le 05-10-2024 à 15:55:51   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le couple “crise” / totalitarisme communiste hérité de la guerre froide ne fait plus recette mais le spectacle continue, par Danielle Bleitrach
5 OCTOBRE 2024

https://histoireetsociete.com/2024/10/05/le-couple-crise-totalitarisme-communiste-herite-de-la-guerre-froide-ne-fait-plus-recette-mais-le-spectacle-continue-par-danielle-bleitrach/

Michel Barnier le nouveau premier ministre en revenant sur les baisses de dépenses annoncées, a estimé qu’elles étaient indispensables pour éviter d’aller « droit vers une crise financière ». D’où et pourquoi une telle crise ? La réponse officielle est de l’excès des emplois publics, ceux des municipalités en particulier… Il faudrait consacrer tous les efforts d’investissement à réindustrialiser en donnant les moyens aux “entrepreneurs privés”… A propos de la crise, combien de générations de Français savent aujourd’hui qu’il y a eu un temps où l’on croyait que le capitalisme n’aurait plus de crise, ni de production, ni de suraccumulation… c’étaient de vieilles lunes régulées depuis longtemps grâce à un keynésianisme, en fait entièrement soumis aux institutions dites de Bretton Wood. Et puis LA CRISE a ressurgi en plein assaut contre le “totalitarisme” communiste et demain, nous verrons l’autre pôle, l’OTAN actif de ce couple infernal. A ceux qui n’ont pas vécu ce moment, il faudrait expliquer à quel point les politiciens, les médias ont réussi à enrôler des gens chargés à la fois de crier ‘Vive la crise” et de dénoncer l’échec du “totalitarisme communiste”. Cela s’est passé il y a déjà quelques décennies, dans les années 1990. Le paradoxe est la manière dont cette architecture d’institutions, de représentations, continue aujourd’hui à être “la seule stratégie” d’un capitalisme en proie à des tactiques désordonnées et destructrices. Les résistances, les contestations, mêmes les refus passifs de l’immense majorité restent pris dans ce système complètement dépassé par la réalité de ce monde multipolaire et de la lutte des classes.

La permanence d’un lien institué entre crise et “totalitarisme communiste” comme source unique de tous nos maux …
Cette “crise” financière s’est introduite dans nos vies dans une sorte de tango avec la “victoire” des Etats-Unis sur l’URSS, qui se serait effondrée avec l’assentiment de tous dans une grande vague démocratique, on sait maintenant qu’il n’en était rien mais à l’époque on nous fit sabler le champagne sur la destruction du mur de Berlin, la victoire sans appel du capitalisme sur le communisme “totalitaire”, tandis que les projecteurs suivaient leur évolution, la crise enlacée dans les bras de la liberté libérale libertaire.

Des best-sellers criant la bonne nouvelle de la “fin de l’histoire” ont envahi les gondoles des supermarchés, leurs auteurs ont bénéficié d’un temps très court d’euphorie, tout un cortège d’analyses, de publications, de documentaires a été produit dans la foulée de la crise victoire salvatrice, “enrichissez vous !”, proclamait Tapie avec mission de valoriser dans un combat singulier Le Pen qui ne dépassait pas les 2% .

Il y a eu la manière dont “le produisons français” du PCF a été traité de “franchouillard”, digne du dit Le Pen, encore en fait la promotion de ce dernier derrière la stigmatisation du communisme ? Ou encore le tout Paris de gauche derrière Yves Montand proclamant “Vive la crise”, c’est-à-dire nous vendant ce qui aujourd’hui est pourtant dénoncé comme un des problèmes majeurs français, dans cette logique dans laquelle le mal, le réactionnaire ne peut venir que du socialisme “totalitaire” despotique, aujourd’hui encore c’est toujours la faute au totalitarisme communiste ou toujours attribué à la rapacité chinoise à nous voler des parts de marché… Ce n’est pas une idéologie spontanée, elle est entretenue jour après jour par censure mais aussi mise en scène théâtrale comme nous le voyons aujourd’hui à travers cette dénonciation dans Asia Times par un jeune Chinois de l’opération dont le Washington post s’est fait le complice lors de la venue du président Xi aux Etats-Unis. L’opération lancée par Glucksmann et Place publique sur le génocide Ouïghour est elle-même préparée de longue date par un “porte parole de la gauche” qui a une carrière en Géorgie de trafiquant d’armes au profit d’un régime répressif et corrompu chassé par le peuple, on connait les commanditaires de ce pseudo génocide d’une population qui a doublé dans le temps supposé du génocide. Il s’agit d’un milliardaire qui vient d’être inculpé d’escroquerie aux Etats-Unis et qui a des liens étroits comme Marion maréchal Le Pen avec Steve Bannon.

Tous ces faits sont connus, ont donné lieu à des reportages y compris dans le magazine Marianne. Comment peut-on aboutir au vote majoritaire par le 39e congrès du PCF à une motion de soutien à ce peuple martyre supposé du parti communiste chinois, au nom sans doute de l’union de la gauche avec le représentant aux Européennes de celle-ci par le dit Glucksmann qu’en d’autres temps le PCF n’aurait pas pris avec des pincettes ? On ne le comprend pas sans percevoir la nature du ralliement intervenu il y a quelques décennies alors que l’on faisait crier “Vive la crise!” à Yves Montand symbole longtemps des liens entre le communisme, la France et l’URSS, et qui même aux Etats-Unis avait noué des liens avec la gauche combattant le Maccarthysme en la personne entre autres d’Arthur Miller.

Ce genre de ralliement dans lequel Montand – et tant d’autres qui ne cessent de nous infliger leur douleur d’hommes et de femmes de gauche sur signe désormais de la CIA – reniait Livi le communiste, encourageait une repentance de masse et publique des “élites” suspectes d’avoir adhéré au communisme comme Aragon, Eluard, Picasso… Cette autoflagellation et chasse aux sorcières a commencé – ce n’est pas le moindre des paradoxes – alors même qu’au Chili les promoteurs du “libéralisme”, les Chicago boys approuvaient Pinochet torturant les enfants devant leurs mères pour forcer ces dernières à dénoncer leurs camarades, face à ce qui devait être imposé dans le sang en Amérique latine, Mitterrand trouvait des intellectuels pour approuver sa politique néo-libérale et pour affirmer dans la foulée par pur arrivisme que le problème était le goulag. En France, point n’était besoin de torture, il suffisait d’assurer à “l’intellectuel” la notoriété médiatique pour qu’il se rue en soutien de Robert Ménard au Champs-Élysées, là où le tout Paris s’entendait pour crier “Cuba si Castro no” sur injonction de l’Humanité… tandis que madame Badinter et le trust publicis familial offrait tous les espaces publicitaires à cette opération anticastriste de Robert Ménard… Auto-persuadés de défendre les droits de l’homme quand les Cubains étaient asphyxiés par l’impérialisme américain…

Une bande de faux intellectuels se faisant une spécialité de l’invention des crimes du communisme, les BHL, Gluksmann et tant d’autres pitres ont déclenché la chorale du “music hall des âmes nobles” dès la victoire du Vietnam en nous faisant pleurer sur les collabos boat people, ils se ruaient vers “la cause” à la mode devenue alimentaire, le cœur en écharpe. A cause de cette expérience je me méfie toujours du vertueux qui fait porter ses coups sur les communistes en priorité en oubliant systématiquement de ce fait d’où part la vague de démission… il y a quelques groupuscules qui ne déparent pas la tendance inaugurée sous Mitterrand et d’ailleurs leur haine des reniements du PCF leur fait soutenir celui qui n’a jamais renié Mitterrand et a poursuivi sa politique de destruction du PCF.

Certes, le PCF sous ses directions successives (quel parti aurait résisté à de tels dirigeants Robert Hue, Marie-George Buffet et Pierre Laurent? ) a lui-même apporté caution à la dérive celle dite l’eurocommunisme qui a combiné “réalisme” électoral, et dénonciation prioritaire du “stalinisme” étendu à toutes les formes de socialisme réel. Il faut avoir l’honnêteté de reconnaitre qu’au niveau des intellectuels officiels aujourd’hui y compris ceux qui officiaient il y a peu à l’université d’été du PCF nous en sommes toujours là. Non seulement à la repentance mais à la victoire de l’atlantisme comme démocratie face au totalitarisme russe, chinois, (il n’est même pas question de la Corée du nord)…

Seulement ce positionnement intenable parce qu’il n’est plus temps de crier “Vive la crise” ou de l’attribuer au totalitarisme chinois, même si l’on continue à ne parler de la Chine que pour souligner la nécessité de l’affronter, elle et ses appétits sans faire la moindre analyse de ceux des Etats-Unis, de la manière où avec le dollar non content de faire croître l’inflation, il prétend survivre en aspirant toutes les industries et recherches existant, même l’Allemagne qui jusque-là imposait sa logique à l’UE est prise dans cette aspiration. Et il faut beaucoup de naïveté, de foi du charbonnier en l’atlantisme pour que ces communistes confondent les marionnettes des révolutions de couleur, les mercenaires de l’OTAN avec les brigades internationales espagnoles de jadis. Qui peut selon la même logique défendre l’Ukraine de Zelensky et la population de Gaza en considérant comme l’a fait Roubeaud Qashie que c’est la même cause en ignorant qui accomplit le crime, qui l’encourage.

Oui mais voilà le couple “crise” et dénonciation du totalitarisme continue son tango sous les projecteurs des médias, mais les regards se détournent vers les zones d’ombre. Elles sont nombreuses et la scène est suffisamment opaque pour que l’on doute… Dans ce réveil, il faudrait pas ne pas feindre d’ignorer que les communistes sont les premiers à ne pas se contenter de cet enfumage… Sur qui et sur quoi on peut s’appuyer pour avoir une vision plus conforme à la réalité qui permette l’action…

2.La seconde caractéristique de cette période de confusion : l’aliénation du serviteur est celle du maître, disait Hegel… le capital est enfermé dans sa victoire de la guerre froide…

Nous sommes dans le clair obscur d’un temps où les conséquences de cette illusion sont encore là non seulement dans la désorganisation et le désarroi des couches populaires, d’une classe ouvrière enfermée dans l’abstention ou pire encore, mais dans la conscience générale que plus personne n’a confiance en personne et surtout pas dans le discours officiel. Certes ce doute n’a aucune perspective, aucune analyse réellement convaincante mais si les masses sont dans le brouillard, c’est la seconde caractéristique de la période de “confusion”, on peut toujours se dire que le capitalisme et son petit personnel ne voit pas plus clair que nous et n’arrive même pas à se convaincre soi-même d’une orientation qui aurait l’assentiment de tous…

Chaque jour apporte son lot de nouvelles qui contredisent les certitudes : aujourd’hui l’Allemagne, avec quatre autres pays (Hongrie, Slovaquie, Slovénie, Malte) a voté contre le projet de taxes de la Commission Européenne face aux véhicules importés de Chine, mais a largement échoué à rassembler la majorité nécessaire pour la renverser, selon des résultats transmis à l’AFP par des diplomates européens, et ce refus allemand est le résultat de la pression des fleurons automobiles du pays, fortement implantés sur le premier marché mondial qui redoutent d’en faire les frais. Volkswagen a dénoncé “une mauvaise approche” de l’UE. BMW a même évoqué “un signal fatal” pour l’industrie automobile européenne.

Ce qui est manifeste est l’incapacité de la classe “dominante” à avoir la moindre stratégie tant cette drogue de sa victoire la rend incapable de sortir du schéma de la guerre froide face en particulier aux relations entre la Chine et la Russie (sans parler de celles avec l’Iran et la Corée du nord) aussi indéchiffrables pour eux que l’est le mécontentement des peuples occidentaux eux-mêmes. La classe médiatico-politique française ressemble à ces canards qui continuent à voler alors qu’on leur a coupé la tête. Et si l’on sort de l’hexagone on s’aperçoit que c’est tout le monde occidental, ceux qui se situent dans son orbite qui manifestent cette absence de perspective face à une réalité qui s’est dérobée depuis longtemps, même si comme Michel Barnier on en use toujours de la nécessité de faire face à ce tsunami de la crise financière.

La sinophobie, l’antirussisme primaire atteint presque le niveau espéré par la propagande en matière de racisme et les juifs au nom duquel on prétend agir se retrouvent la proie d’une vague d’antisémitisme qui a peu de chance de s’arrêter de gonfler, mais pour le moment il est vrai que les capitalistes en dehors de quelques fraudeurs ne sont pas réellement mis en cause. Pourtant tout le monde sent bien la fragilité d’une telle assise, le peu de conviction que cela emporte malgré la censure et le pilonnage médiatique.

Mieux ou pire, ces “analystes” s’étonnent : comment le spectacle de l’union entre la Chine et la Russie (sans parler de l’horreur suprême de celle avec l’Iran et la Corée du Nord) ne pousse-t-il pas les masses occidentales et leurs représentants à s’unir dans des gouvernements de salut public prêts à tous les sacrifices au nom de l’ennemi à nos frontières ? Pourquoi Barnier n’arrive-t-il pas à masquer le grouillement des candidats à la présidentielle qui refusent de sacrifier leur possible accès à la magistrature suprême en cautionnant une politique de spoliation des Français ? Alors même que tous ces gens sont néanmoins suffisamment serviles pour ne jamais mettre en question ni l’exigence des marchés financiers, ni celle des marchands d’armes, ni celle de l’OTAN et de l’atlantisme ? Alors même que l’on a une gauche si déconsidérée, qui s’est si volontiers marginalisée qu’elle s’avère incapable de rassembler même plus un tiers (nous en sommes bientôt à un cinquième) des Français ? Bref que nul ne s’oppose au diagnostic de guerre froide avec la grande peur du socialisme ?

3-La fin de leur mode de régulation : le suffrage universel ne représente plus le mécontentement des masses populaires… La “démocratie” devient un handicap pour l’impérialisme…

Et quand pour tout arranger vacille tout le fondement de la relation entre Droit, institutions républicaines alors qu’officiellement tout cela n’est légitime que puisant sa source dans le suffrage universel alors que l’article 3 de la Constitution de 1958 dispose ainsi : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». Quand il s’avère que les institutions, le droit, sont de plus en plus en rupture avec le suffrage universel, qu’il s’exerce au niveau européen ou national, se faire dépouiller au nom d’un consensus électoral qui n’existe plus, pas plus que dans un tel système le peuple privé de toutes les formes de sa “souveraineté”, la situation montre à quel point nous sommes pourtant dans l’impossibilité de continuer et combien devient urgent l’alternative démocratique. Celle-ci a été déclarée Tabou…

Ce qui fait la force de Michel Barnier et de tous les syndics de faillite chargés de maintenir le cap décidé par une UE qui n’a pas plus de crédibilité que son exécutif coupé de toute sanction populaire c’est qu’il sait qu’il n’y a pas de plan B dans l’actuel magma… Et qu’après nous avoir imposé une fois de plus un vote contre le “fascisme’, qui a redonné un peu d’air à ce qui n’est plus un regroupement politique mais des écuries concurrentes pour l’élection présidentielle autant que pour s’assurer un siège de notable, cette “solution” ultime dépend du couple Macron-Le Pen…

C’est pourquoi il faut bien reconsidérer les bases de la stratégie “révolutionnaire”, nous ne sommes plus dans le cadre des brigades internationales qui ont été en fait détournées par des décennies de parodie mercenaire et d’extrême-droite. Et le dernier clou sur le cercueil d’un tel détournement est mis par ce qui se passe à Gaza, au Moyen-Orient, nos preux chevaliers sont des tueurs qui conduisent tous les peuples au massacre… Comment oser une telle opération entre le Jour de l’An et Yom Kippour, la renaissance et le grand pardon?

Nous ne sommes pas plus dans le choix de la guerre qui est leur ultime stratégie, mais bien dans celui des rassemblement dans une lutte idéologique claire sur les responsabilités réelles pour imposer la paix, les coopérations face aux défis de notre temps.

Nous ne sommes même plus dans le temps où le mitterrandisme utilisait la courtisanerie pour fournir à l’atlantisme ses héros-dissidents. Il y a un monde entre Assange et les baudruches comme Bernard-Henry Lévy ou même les derniers avatars type Michel Onfray … les indignations sur commande de ces spécialistes du cœur en écharpe n’intéressent plus personne. L’Université, le cinéma, le théâtre, les arts comme les sciences ont été laminés avec le service public et la propagande permanente et il y a un grand nombre de ces travailleurs qui en ont la perception confuse avec ce qui s’annonce : la même vague menée il y a peu contre les cols bleus les concerne suivant ce que l’on fera de l’intelligence artificielle…

On ne peut pas dans un tel contexte considérer comme le proclame Pierre Laurent que vu la politique de l’impérialisme nous sommes déjà dans le communisme, il faut au contraire comme nous le faisons dans ce blog revenir sans cesse aux responsabilités réelles, dénoncer les leurres et la manière dont tout le mal est attribué au socialisme, comment par ce biais il est tenté d’établir une égalité fictive entre les victimes et les bourreaux comme une forme “d’objectivité”. A partir d’un tel combat idéologique qui porte sur l’avenir mais à partir de la manipulation du passé qui pèse sur les luttes du présent ne pas craindre d’élargir au maximum le rassemblement.

C’est pour cela que toujours dans la livraison d’aujourd’hui on peut totalement approuver l’appel de Fabien Roussel aux “forces de l’ordre qui ont choisi de servir la nation” mais considérer qu’un tel appel ne prend son sens réel que dans la perspective du socialisme.

Conclusion : Pourquoi et comment a-t-on réussi à pétrifier les communistes au point de ne même plus oser parler du socialisme ? il ne suffit pas de le dénoncer, il faut réfléchir à ce qui peut lever cette pétrification, cette inertie parce que cela nous aidera à voir comment convaincre le peuple français de retrouver sa souveraineté. Il n’y aura pas de socialisme sans souveraineté économique de la nation, sans la souveraineté minimale politique qui est de décider de la paix et de la guerre.

Danielle Bleitrach

La métaphore doit être concrète . (transmis par Sun Tzu) Tian’anmen douze ans après avec le choix de la lutte pour l’environnement… indispensable de ne pas se contenter de l’interprétation qui nous été présentée sur ce que signfiaient “les événements du Tian’anmen” et s’il y a eu “réponse” qui ne soit pas une simple répression mais une écoute…


Edité le 05-10-2024 à 15:58:01 par Xuan




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   Posté le 11-10-2024 à 20:52:08   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Dmitry Novikov sur Channel One à propos du fascisme généré par le capitalisme et du socialisme, qui permet de sauver de la « peste brune »


Le fascisme était et reste un outil du capital financier. L’oligarchie l’utilise pour parvenir à une domination mondiale. Le vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, D.G. Novikov dans l'émission « Time will tell » sur Channel One.
2024-10-11 12:45


https://kprf.ru/party-live/cknews/229395.html
vidéo https://youtu.be/5Lr4jem_imw
Novikov Dmitri Georgievich

Vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie
La sortie du programme Channel One a commencé par une discussion sur des nouvelles intéressantes. Le journal américain Seattle Tribune a rapporté que Vladimir Zelensky avait acheté la voiture d'Adolf Hitler aux États-Unis pour 15 millions de dollars.
Dmitri Novikov est parti de ce fait : « Que représentent 15 millions pour Zelensky ? S’il le veut, il ne peut pas se permettre une telle chose. Dans le même temps, le représentant du Parti communiste de la Fédération de Russie a proposé d'étudier attentivement la question du fascisme et de ses manifestations, rappelant que ce phénomène mérite l'étude la plus sérieuse.

Dmitri Georgievich a souligné qu’aucune idéologie, même aussi ignoble que le fascisme, ne peut apparaître d’un seul coup, « en un clic ». Pour qu’une telle idéologie puisse se développer, il faut un certain terrain fertilisé : « Les deux questions les plus fondamentales à cet égard : quel est le sol de l’émergence du fascisme ? Et pourquoi cette mauvaise herbe a-t-elle poussé et fleuri sur ce sol, et pas autre chose ?
Répondant à ces questions, Dmitri Novikov a souligné que les idées chauvines, ultranationalistes et protofascistes étaient caractéristiques de l'Europe avant même l'avènement d'Hitler. Les Anglais Carlyle, Chamberlain et plusieurs autres personnages y ont apporté leur contribution. Sans hésitation, ils ont soutenu, par exemple, que la nation britannique est digne de domination mondiale, que tel est le point de vue de Dieu lui-même et que nous, disent-ils, ne pouvons que l'aider à établir la domination mondiale de la « race britannique ». »

« Les idées de Cecil Rhodes et d'autres idéologues du nationalisme britannique, du racisme et du chauvinisme ont été activement utilisées par Hitler et Goebbels. Et ce ne sont pas là des inventions infondées de la propagande communiste. Les dirigeants du Reich ont parlé directement et avec beaucoup de compliments de leurs prédécesseurs et de leurs compatriotes britanniques partageant les mêmes idées, a poursuivi le vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie. – À une certaine période de l’histoire de l’humanité, l’Europe s’est révélée être l’avant-garde du développement mondial. Le capitalisme a fait des États européens les plus développés et les plus avancés. Cela a été une plaisanterie cruelle, car non seulement les nations, mais aussi le nationalisme sont apparus ici. Parfois, on se dispute à ce sujet : n’y avait-il pas avant cela des Français, des Allemands ou des Russes ? Il y en avait, mais en tant que groupes ethniques. Et les nations sont le fruit d’un développement bourgeois et capitaliste. Après les nations, apparaissent les nationalismes, y compris ceux poussés à l’extrême.»
Abordant la question de savoir pourquoi d'autres nations n'ont pas développé les mêmes terribles idéologies, Dmitri Novikov a souligné : « Cela s'est produit précisément parce que les nations se sont formées avec retard. Ces territoires se sont révélés faire l’objet d’exploitation et de pillage colonial. Mais ceux qui, possédant des technologies avancées, pouvaient voler le reste du monde et accroître leur richesse, ont dû le justifier idéologiquement. Alors ils l’ont justifié. Les raisons culturelles et idéologiques de l’émergence du fascisme dans le cadre du capitalisme, à son stade impérialiste, ont été créées précisément en Europe.»

Le député communiste a souligné que le fascisme se distingue également par le fait qu'il est, d'une part, un conglomérat d'idées nationalistes extrêmes et, d'autre part, qu'il exploite la rhétorique sociale et tente de s'appuyer sur le soutien de la classe ouvrière et des travailleurs. : « Bien sûr, le fascisme ici est un trompeur. Dès que Mussolini est arrivé au pouvoir, il a immédiatement lancé la répression contre les organisations ouvrières, réduit les salaires, etc. Le nazisme est recherché lorsqu’il s’agit de réprimer le mouvement révolutionnaire et l’alternative socialiste. C’est pourquoi les grands investissements financiers, tant intérieurs qu’extérieurs, chez Hitler et Mussolini, ont commencé exactement au moment où l’Union soviétique est apparue, lorsque le mouvement communiste s’est intensifié en Europe et qu’il a fallu l’étrangler.»
La preuve que le fascisme n’est pas une chose du passé, mais qu’il continue de servir les intérêts des classes dirigeantes, se trouve à chaque étape. Au Canada, par exemple, un monument aux « victimes du communisme » a été érigé. Un certain nombre d'organisations locales ont exigé son démantèlement, car plus de la moitié des noms inscrits sur le monument sont associés à des activités fascistes.
Commentant ce fait, le vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a déclaré que le fascisme doit être sans relâche dénoncé : « Maintenant, nous sommes étonnés non même qu'un tel monument ait été érigé au Canada, mais qu'il y ait des gens qui s'indignaient, qui n'étaient pas satisfaits de la glorification du nazisme. C’est l’époque à laquelle nous avons vécu ! Pourquoi? Y compris en raison de la substitution de concepts. Et quand aujourd’hui, dans notre atelier, on dit que le fascisme existait dans l’ancienne Sparte, cela crée une confusion.»
« Dans la seconde moitié du siècle dernier, nos adversaires ont fait beaucoup pour remplacer l’essence du fascisme. Le sens de ce concept était déguisé. Rappelez-vous ce que Brzezinski, Popper, Hayek et un grand nombre d’autres personnes ont écrit à ce sujet. Ils ont commencé à « révéler des signes de fascisme ». Par exemple, y compris le contrôle policier. Mais les États-Unis modernes, avec le nombre maximum de prisonniers, sont l’État le plus policier. Ou bien la thèse sur le système de parti unique s’est démarquée. Mais au Japon, le Parti libéral-démocrate est la force permanente au pouvoir. Il s’agit essentiellement d’un système à parti unique. Mais peut-on vraiment qualifier le Japon d’aujourd’hui d’État fasciste ? Non, réactionnaire, mais pas fasciste. Ou bien la guerre apparaît comme un signe du fascisme. Cependant, l’humanité est en guerre depuis l’époque de Sparte, d’Athènes, de Sumer et même des périodes antérieures.

Tout cela, a souligné Novikov, n’est pas du fascisme. Ceux qui le disent confondent la situation et il ne faut pas se laisser prendre au piège. De plus, nous ne devons pas oublier la définition classique du fascisme, ni en avoir honte. La définition a été donnée par Georgi Dimitrov lors du VIIe Congrès du Komintern. Il a qualifié le fascisme de dictature terroriste ouverte des cercles du capital financier les plus réactionnaires, les plus chauvins et les plus impérialistes. C’est avec ce bilan que tout se met en place.
L'historien Grigori Pernavski, participant à la discussion, a tenté de contester les déclarations de Dmitri Novikov. Il a souligné que le système actuel diffère du « fascisme classique », dans la mesure où les structures supranationales sont censées remplacer les structures nationales. À cet égard, Novikov a cité la déclaration d’Henri Barbusse selon laquelle les fascismes ne diffèrent que par la forme, mais sont essentiellement les mêmes.

« Oui, le fascisme peut quitter la composante nationale si l’idée de paix mondiale est mise en œuvre par les impérialistes, s’il n’y a pas de frontières nationales, si une dictature mondiale se développe. Mais alors ce sera du racisme social ! Qui s'en soucie? Dans ce cas, l’essence même du fascisme ne changera pas », a déclaré un représentant du Parti communiste de la Fédération de Russie.
Le député communiste a attiré l’attention sur le fait qu’en réalité le NSDAP de Hitler était un « agent étranger » typique. Le magnat américain Henry Ford a commencé à le financer dès 1921, en même temps que les industriels bavarois. À cet égard, les mondialistes d’aujourd’hui ne sont donc pas des pionniers. Les impérialistes aux aspirations mondialistes utilisent toujours et très volontiers le nationalisme à leurs propres fins.


En conclusion, Dmitri Novikov a particulièrement insisté sur le fait que le fascisme est un produit du développement capitaliste. C’est pourquoi la théorie de Lénine sur l’impérialisme qualifie à juste titre le capitalisme de décadence. La vie elle-même prouve que cela est vrai dans tous les sens du terme.
« Ni du point de vue du modèle économique, ni surtout du point de vue de la vie politique, sociale ou spirituelle, le capitalisme dans les conditions du XXIe siècle ne peut offrir quoi que ce soit de progressiste ou de créatif », a souligné le vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie. - Ça pourrit. Il soutient le fascisme à une nouvelle étape de l’histoire. Et malheureusement, le soutien de l’impérialisme au fascisme n’a rien de spécial. Par conséquent, notre monde moderne sera sauvé par le fait qu’il existe, à côté d’une autre tendance impérialiste, une autre tendance apparue dans notre pays en octobre 1917.»

Comme le dit le D.G. Novikov, le socialisme est aujourd’hui un facteur puissant dans le monde moderne. Ce sont les pays qui suivent cette voie, notamment la Chine et le Vietnam, qui agissent comme alliés de la Russie dans la lutte pour un monde


Edité le 11-10-2024 à 20:52:29 par Xuan




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