| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 28-10-2012 à 11:36:25
| Sources : JCML de Lyon J. Tourtaux Le système capitaliste impérialiste mondial traverse une crise à laquelle aucun économiste sérieux n’entrevoit une issue. Comme toutes les crises capitalistes, la crise actuelle est une crise de surproduction. Les forces productives mondialisées ont atteint des capacités de production gigantesques alors que la paupérisation des prolétaires a réduit en même temps les capacités d’achat sur le marché des marchandises. Face à cette surcapacité des forces productives et à la concurrence exacerbée qui en découle, les bourgeoisies impérialistes tentent d’adapter leurs moyens de production et d’échange, leurs capacités financières et les modèles sociaux développés dans le cycle l’expansion générale antérieur à la crise actuelle. En même temps, elles font et préparent des guerres pour s’accaparer des richesses et des marchés qu’elles convoitent aux quatre coins du monde. La classe ouvrière est la première à subir les effets du traitement de la crise par la bourgeoisie capitaliste : suppressions d’emplois entraînés par les restructurations et baisse des salaires réels et différés (pensions, prestations sociales…). Face aux attaques du capital, les travailleurs font preuve d’une grande combativité. Mais sans un parti communiste véritable lié aux masses, sans un syndicat préparé à affronter classe contre classe la bourgeoisie capitaliste et son pouvoir politique, ces luttes restent localisées, sans perspectives offensives. Devant l’inflexibilité du patronat, et comme réponse aux suppressions d’emploi et aux fermetures d’entreprises c’est au nom des solutions immédiates qu’apparaissent spontanément, impulsés ou repris par les réformistes, les mots d’ordre de nationalisations, de coopératives ouvrières, de ré-industrialisation… Des organisations qui se réclament du communisme et du marxise léninisme reprennent ces mots d’ordre et tentent de les intégrer à une stratégie de la révolution. Le ROCML ne partage pas ces tentatives de trouver des « solutions » transitoires dans le cadre du système capitaliste. Ces « solutions » ont été déjà été expérimentées dans l’histoire du mouvement ouvrier et elles ont montré leur caractère illusoire. Nous pensons au contraire que la crise profonde et durable que traverse le système capitaliste impérialiste permet de poser DIRECTEMENT la question de la destruction de ce système, la question de la conquête du pouvoir politique par le prolétariat pour établir sa direction sur la société et construire le socialisme. C’est notre point de vue. Mais nous ne prétendons pas détenir toute la science du marxisme léninisme. C’est pourquoi nous lançons cette proposition de rencontre afin de débattre dans un esprit constructif sur les positionnements des uns et des autres sur la crise et sur la politique que doivent mener les communistes dans le mouvement ouvrier, actuellement, face aux problèmes concrets auxquels sont confrontés les travailleurs dans leurs lutte.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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