" class="p14" target="_blank" rel="nofollow">P«C»F (13 novembre 2006), s’opposait à la TVA sociale.
On s’attendait à ce qu’elle réclame le paiement du salaire différé par le patronat…ou pas.
Tout d’abord elle remet en cause la nature de salaire différé que constituent les charges sociales.
je dirai mes réticences devant ce terme de salaire différé. Il est certes utile pour rappeler que les cotisations sociales et les prestations qu’elles financent appartiennent aux travailleurs. Mais, dans une large mesure, les cotisations, qui sont le principe même de la Sécu, constituent du « hors salaire », car elles concourent à la reproduction élargie de la force de travail et permettent de dépasser les limites du salaire, ce qui a permis en son temps de sortir de la crise d’entretien de la force de travail d’entre les deux guerres. La rémunération globale des salariés comprend ainsi, d’une part le salaire direct et, d’autre part, le financement public socialisé d’une partie de la reproduction de la force de travail qui revêt un aspect collectif pour lequel le terme de « salaire différé » est assez mal adapté.
Puis elle défend la thèse d’ une répartition plus juste de ces charges sur l’ensemble des contribuables :
« Tous les revenus doivent effectivement contribuer au financement de la protection sociale. Si les revenus financiers des ménages sont pour une part soumis à la CSG (il existe de multiples exonérations), ils sont taxés très largement en dessous des revenus du travail, en raison de la volonté des politiques libérales d’appliquer une fiscalité avantageuse pour l’épargne. On pourrait donc augmenter le taux de CSG sur les revenus financiers à la hauteur de celui appliqué aux salaires. Actuellement sur le rendement d’un point de CSG, près de 9 milliards d’euros, seuls 12% proviennent des revenus financiers des ménages et donc 88% proviennent des salaires, d’autres revenus du travail ou des revenus de remplacement (retraites, indemnités journalières…). En outre, de nombreux revenus de nature salariale échappent à la CSG et aux cotisations sociales, l’intéressement, les primes dans la fonction publique, mais surtout les stocks options et ce qu’il est devenu courant d’appeler les « golden parachutes », formes de rémunérations et d’avantages qui ne concernent que des cadres dirigeants de grandes entreprises mais qui représentent des sommes considérables.
Mais surtout, il s’agirait de réintégrer dans l’assiette des cotisations sociales les revenus financiers des entreprises et des institutions financières qui ne contribuent pas au financement de la protection sociale. Les revenus financiers des entreprises représentent pour leur part en moyenne 80 milliards d’euros annuellement et les soumettre à une nouvelle cotisation sociale au même taux que les salaires, cela apporterait approximativement 9 milliards d’euros de recettes au financement de la protection sociale. »
Conclusion, sous prétexte de taxer les revenus financiers, les révisionnistes acceptent le principe du financement des charges patronales par les salariés eux-mêmes.
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1- aile de dragon, il y a des règles pour la participation à ce forum, et la première est de se présenter à la page Présentation https://humaniterouge.alloforum.com/presentations-c630-1.html 2- Tu peux essayer d'éviter l'utilisation systématique des majuscules dans tes messages (cela n'apporte rien de plus) 3- Quant à propos de Sarkozy, qui "ferait mieux de taxer la bourgeoisie" c'est une blague. Sarkozy comme la classe capitaliste ne peuvent que défendre leurs intérêts de classe, c'est dans leur nature. Un tigre ne peut pas devenir végétarien. Edité le 03-02-2010 à 07:14:20 par Finimore -------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
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