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Paria
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   Posté le 08-11-2006 à 21:53:42   Voir le profil de Paria (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paria   

oppong a écrit :

Je sais pas si 1917 a le temps ou non de participer au FML mais ce qui est sûr c'est qu'il le trouve pour participer au FUC ou aux collectifs anti-libéraux...
FUC


Jameul a écrit :

désolant


sti a écrit :

idem et plus ...


Finimore a écrit :

Oui je pense que c'est quand même problématique, car 1917 ne participe pas aux débats (d'ailleurs certains débats que nous avions eu sur le forum lutter, le FUC, le FML1 avaient montrés que 1917 défendaient des analyses disont assez éloignées du ML) et de plus son engagement dans la démarche "Collectif Unitaire pour une candidature anti-libérale de gauche" -cache sexe pour rabbateurs de voix au PS au second tour- me semble assez éloigné de la démarche des communistes ML. Rappelons que la lutte qui a opposé la LCR et le P"C"F dans les Collectifs du 29 mai s'est soldé par une prise en main du P"C"F avec la logique "gauche unie" pour "battre la droite ou l'extrême-droite" et au second tour "voter pour le candidat de gauche le mieux placer" c'est à dire le PS, ce PS que le P"C"F a tout fait pour qu'il reste un interlocuteur de gauche. Cette logique n'est pas la nôtre.
La droite et la gauche sont deux béquilles du capital !


Xuan a écrit :

En effet, dans le lien signalé par Finimore, c'est sans équivoque :

"...Stratégie pour le second tour en cas d’échec : vote P « S » afin de limiter les dégâts. Ainsi, personne ne pourra dire que l'on participe à la division.
eole ex 1917. "


Moyennant quoi Eole sème le vent de la division chez tous ceux qui s'opposent au réformisme et à la social-démocratie.
Qu'il ait changé de pseudo est finalement assez honnête.
Loin de moi l'idée de le traiter de girouette mais Eole correspond mieux à sa position.
Je pense qu'il n'a plus sa place chez les GE et je mets cette proposition aux votes.


1917 a écrit :

ça m'est complètement égal.

Vous pensez ce que vous voulez.

Vous pouvez m'enlever de la liste et même du forum après vote sans débats.......comme à l'accoutumé chez tous les antidémocrates dignes de ce nom.

J'aurais pu mettre un message pour argumenter ma position.

Mais là, c'est vraiment trop.


1917 a écrit :

Expliquer sa position ne servirait à rien.

Le vote a déjà eu lieu.


Finimore a écrit :

1917, je trouve que tu te fiches du monde ! Ton masque est enfin tombé et derrière ton pseudo discours ML apparait la réalité de ton engagement politique, celui du soutien à la gauche, aux révisionnistes, à la social-démocratie et au vote PS au second tour.

Personne ici ne t'as empêcher de venir défendre ta position, et tu sais très bien que tu aurais eu des réponses fermes. Tu t'engages derrière les manoeuvres du P"C"F et d'une fraction de la LCR (entre autres) -manoeuvres qui se terminerons dans les bras du PS- c'est ton choix, mais ce n'est sûrement pas celui des communistes ML.
Je sais aussi que tu as mis en avant la participation du PCOF comme gage de "pureté révolutionnaire", là aussi on verra car le dernier n° du journal "La Forge" est particulièrement silencieux sur les dernières prises de positions des ex-comités du 29 mai.


1917 a écrit :

Soit.

J'apprécie ton parler Finimore.
Ne rien lâcher. Pourquoi pas.
On a vu par le passé que le communisme ne pouvait pas être établi de manière durable si l'immense majorité de la population n'adhérait pas au projet. Et il faut un programme en adéquation avec l'époque. Autrement, les gens se détournent. Ils n'ont pas le temps. Excepté les pilliers.

Le rôle des fougueux et enthousiates camarades est très important mais si le reste de la population ne suit pas, cela finit par tomber à l'eau.

Vu que j'ai été invité à donner ma position sur un sujet me concernant, vous auriez pu attendre de connaître mon point de vue avant de procéder au vote.

Un indice: voir partir les choses en fumée m'a mis un peu hors de moi. Ce n'est pas une excuse et je ne reviens pas sur la stratégie. Si j'ai subrepticement laissé de côté les discussions sur les forums, c'est pour ne pas trop vous ennuyer. Ainsi, on voit bien qui fait quoi. Loin de moi de vouloir provoquer une scission ou des brouilles.

"Plutôt seul que mal accompagné": seul, on ne peut rien faire.

On peut comprendre un point de vue radical: pas d'alliance avec qui que ce soit s'il n'est pas m-l pur et dur.
Mais pendant ce temps, la société continue de tourner. Si elle ne file pas bien, des drames peuvent se produire.
Selon moi, il vaut mieux essayer de participer. Parce que lorsque les idées réactionnaires-et même pire-sont bien installées, il est ensuite bien difficile de les faire partir. Un front solide et puissant vaut mieux qu'une opposition affaiblie.

Cela ne signifie pas pour autant que l'on renonce aux idées m-l. Bien au contraire. En choisissant cette stratégie, on n'a pas moins de chance de réussir qu'en restant à l'écart pour les raisons données plus haut.

Je pense que certains problèmes peuvent être résolus par la lutte avec d'autres mouvements: déforestation, oppression des peuples, CESEDA, expulsion des sans-papiers.

On remarquera que dans les comités unitaires, on trouve beaucoup de non-encartés: ce sont des déçus de la politique qui reviennent timidement dans les salles de réunion, les autres ayant décidé de voter FN ou de s'abstenir.

Toutefois, on connaît très bien les limites des élections. Les avancées sociales ont lieu dans les luttes.
Ce que j'espère, c'est qu'il n'y aura pas de sang de versé. Voilà.


oppong a écrit :

Salut 1917

Je te remercie d'avoir pris le temps de répondre à mon mail pour expliquer tes motivations. Tu remarqueras que j'ai préféré attendre d'en savoir plus avant de me prononcer.

1°) sur la participation au forum, tu reconnaîtras toi même que tu ne participes plus au FML depuis la fermeture du 1er par julien. Or sur la liste des GE figurent uniquement des participants réguliers, des membres impliqués dans la vie et l'animation du forum. Il me paraît difficile d'accepter dans cette liste des membres qui ne participent plus alors que dans le même temps on en refuse d'autres qui postent régulièrement au motif qu'ils ne sont pas clairement identifiés en tant que ML.

2°) Certes la majorité de la population n'adhère pas au projet communiste. On vit effectivement dans une société capitaliste, l'individualisme est enseigné dès l'école, entretenu et poussé à l'extrême, "chacun pour sa gueule" pour un maximum de compétitivité... 2 personnes en concurrence pour un poste (pour gagner le +d'argent possible), c'est celui qui marchera sur la gueule de l'autre qui aura le poste. Bref le programme communiste (ou socialiste) est complètement décalé avec les aspirations de la majorité, le problème c'est que le programme des anti-libéraux l'est également... C'est certes moins flagrant, mais amusez-vous à présenter un candidat unitaire anti-libéral et tu verras son score aux présidentielles face à sarkozy, royal, le pen ou même bayrou...
Les idéaux communistes ne sont plus adaptés aux français de notre époque, 2 solutions: adapter notre programme à ce que pensent les prolétaires (c'est la voie que vous avez empruntée), ou adapter ce que pensent les prolétaires à notre programme, non pas parce que c'est ce qu'on veut, mais parce que c'est ce qui est le meilleur pour eux... (là je parle bien évidemment de la majorité non consciente, les autres savent où est leur intérêt et ils n'ont pas besoin d'être ré-éduqués pour partager notre conception d'une société meilleure)

3°) la voie que tu as choisie elle n'est pas nouvelle, c'est la voie empruntée par la majorité des "communistes" depuis des dizaines d'années. Qu'est-ce-qu'on a obtenu? Rien! Ces soi-disant communistes ont laissé pourri nos idéaux en se mêlant à tous ceux qui racontaient les pires saloperies sur les régimes socialistes du passé. Bilan ajd tu parles du régime soviétique on te compare à Hitler...
Merci les réformistes et gauchistes de tout poil!

4°) Comment finance-t-on les projets des anti-libéraux? On ne les finance pas, la partie "recettes du budget" est à la traîne dans les discussions (comme d'autres débats comme les banlieues et la place des arabes notamment, et des populations d'origine immigrée en général dans la société française). C'est bien beau de balancer un programme où tout le monde est heureux, tout le monde vit en harmonie, une société où les riches seront heureux de redistribuer la majorité de leurs revenus. En attendant on a vu ce que ça a donné la dernière fois que le PC était au gouvernement... Et encore ce parti n'est pas le moins à gauche des comités anti-libéraux! Si on veut contraindre la bourgeoisie, ça sera par la force, par la violence, par les armes, et pas autrement; toute autre voie envisagée n'est que pure utopie. Vous vous référez à certains pays, notamment en Am Sud où les marges de manoeuvre sont immenses, des pays où on peut prendre un peu aux riches, redistribuer un peu aux pauvres, tout le monde est "content" et le système continue de tourner. En France, le peu que tu parviendras à récupérer pacifiquement de la bourgeoisie ne sera pas suffisant pour satisfaire la population; et je ne parle pas des délocalisations massives que tu devras affronter, de la fin de l'exploitation des anciennes colonies qu'il faudra financer également (mais est-ce au programme?), de l'afflux massif des immigrés qui vont venir des 4 coins de la planète pour partager cette nouvelle expérience et avoir eux aussi leur part du gâteau...

5°) Nous ne sommes pas aussi radicaux que ce que tu prétends; en tout cas pas moi, je suis prêt à faire alliance avec des militants qui ne seraient pas ML, l'important c'est qu'on soit tous communistes, qu'on ait le même idéal; les anti-libéraux ne sont pour l'immense majorité pas communistes, et même pas socialistes; tout ce qui les intéresse c'est "d'aménager le capital" pour le rendre plus supportable, et surtout pour rendre leur propre vie plus supportable. Dans ces "comités" il n'y a pas un seul ouvrier, et on sent bien que les discours sont essentiellement en direction de la base électorale du PC, de la LCR, c'est-à-dire les classes moyennes, et surtout les fonctionnaires et les étudiants

6°) Tu parles d'agir avant qu'il ne soit trop tard, mais réveille-toi il est déjà trop tard, on est déjà dans l'urgence!!! Les français sont réacs, racistes, individualistes... Pas tous bien sûr mais la majorité. Qui est prêt à risquer ce qu'il possède pour un véritable changement de société? Encore mieux: qui applique lui-même dans sa propre existence les conceptions (de gauche) qu'il semble défendre et qu'il aimerait voir généralisées dans tout le pays? Qui a soutenu la révolte légitime de l'hiver dernier? Et en contre-partie qui use son temps de parole à pleurer la police de proximité, à réclamer plus de flics dans sa circonscription, à condamner le moindre acte de rebellion, à évoquer un "service public à la française" totalement idéalisé et en réalité mort et enterré depuis des années?

7°) plutôt seul que mal accompagné: seul tu ne peux rien faire; si, tu fais, mais à ton niveau; mal accompagné tu fais des compromissions, tu finis par vendre ton âme au diable et en échange tu obtiens que dalle; alors je continue à préférer "seul plutôt que mal accompagné"

8°) J'ai l'impression que tu confonds totalement 2 concepts, l'unité "dans la durée", et l'unité "ponctuelle" (décidément c'est à la mode ce débat ) L'unité dans la durée, ça te condamne à adopter un programme commun, tu te retrouves pieds et poings liés tu ne perds pas forcément tes idées, ta façon de penser, mais tu n'es plus libre d'agir comme tu l'entends, et même si tu n'aimes pas quelque chose, tu es obligé de te plier à ce que les autres ont décidé. L'unité ponctuelle, c'est quand tu te retrouves dans un combat précis, à un moment donné ou pas et que tu décides de faire une alliance avec d'autres sur un projet en adéquation. Ce n'est plus donnant-donnant, chacun a le même objectif et tu n'as pas besoin de te compromettre pour être accepté. Bref rien ne t'empêche de t'impliquer (essentiellement au niveau local) dans des mobilisations où tu vas te retrouver avec des mecs du PC, de la CNT etc... Tu ne partages pas du tout leurs idées politiques mais sur ce point précis vous avez le même objectif, et tu peux participer à des actions unitaires sans épouser leurs idéologies ou devoir vendre leurs projets de société. Comme tu l'as dit, les avancées sociales ont lieu dans les luttes (pas dans les comités anti-libéraux) et je rajouterais, en l'absence DU Parti, et à plus forte raison d'un régime socialiste

9°) sur ce qui s'est passé sur les forums, je comprends ta réaction, mais honnêtement je pense que sur le FML nous avons toujours été réglos, pourtant tu as choisi de revenir sur le FUC (en même temps vu ta proposition c'était peut-être préférable, ici elle n'aura aucun echo), je trouve dommage que tu nous accuses de certaines actions alors que tout ce qu'on t'as reproché à l'époque (si je me souviens bien) c'est d'avoir refusé de trancher entre bolch/connolly et nous. Si tu es honnête je pense que tu reconnaîtras que les conceptions du FML sont beaucoup plus proches des idées de MELS que le FUC.

Je respecte le choix que tu as fait, pour autant il n'est pas compatible avec le projet des membres du forum, par conséquent il ne serait pas logique que tu conserves ta place parmi les GE, qui doivent partager des conceptions ML. En revanche il n'a jamais été question de te bannir du FML et tu restes le bienvenu pour continuer à t'exprimer et débattre sur les sujets qui t'intéressent, notamment ceux que tu maîtrisent plus que nous (comme l'écologie). A partir du moment où tu ne fais pas de pub pour les anti-libéraux, pas de problème!!!


oppong a écrit :

En ce qui concerne le PCOF, j'ai personnellement des réserves de plus en plus grandes vis-à-vis de cette orga. J'aurais plutôt tendance à placer le PCOF entre le PC et le PRCF. En tout cas leur site internet faisant l'apologie de l'anti-libéralisme est à


Finimore a écrit :

Oppong, je ne suis pas d'accord avec ta façon de "griller" le PCOF et de faire de son site un truc à vomir (comme le suggère le smiley que tu as mis).

-Premièrement le PCOF (bien que je ne partage pas toutes ses analyses) est un parti, il a une histoire qui vient du mouvement ML, il a défendu l'oeuvre du camarade Staline, et encore récemment condamné clairement l'impérialisme français (ce qui n'est ni le cas du P"C"F, ni le cas du PRCF).
Je ne pense pas que concernant son évolution actuel l'on puiss dire dès aujourd'hui que le PCOF reniera ou pas son orientation se revendiquant du ML.

-Deuxièmement, le PCOF a fait le choix d'une stratégie rompant avec des années d'isolement politique, je n'ai rien contre ce choix ni contre le fait qu'il travail dans des comités de gauche (réformiste - alter) à condition qu'il y développe et défende une argumentation et des positions communistes ML.
Du fait de sa participation (aux comités du 29 mai etc...) et de son orientation actuel, le PCOF soit très sensible aux sirènes de l'opportunisme. La tentation de l'opportunisme est très grande surtout après des années d'isolement politique. C'est aussi un élément qu'il faut prendre en considération.

-Troisièmement, j'ai par contre apprécié (sans forcément adhérer) les analyses des n°464-465- de La Forge sur la position du PCOF dans ces comités. L'article du n°464 "A propos de l'appel du 11 mai 2006" dit clairment que le PCOF ne soutient pas le vote PS au second tour. Dans ces numéros également, les tentatives (du P"C"F notamment) pour faire de ces comités une machine électorale pour le PS est dénoncé. Je peux d'ailleurs confirmé (pour avoir suivi de l'intérieur un de ces comités) la justesse des craintes sur l'évolution de ces comités vers le soutien au PS pour le second tour. Le P"C"F a bien fait un forcing à l'intérieur de ces comités pour faire passer sa position (soutien à la gauche au second tour -même Ségolène-), et c'est pour ça que MGB insiste sur sa campagne "faire bouger la gauche", "gagner à gauche".

A signaler aussi que le journal Partisan publie dans son n°206 -octobre 2006- un article intéressant (et juste politiquement) sur "La "nouvelle gauche" est-elle anticapitaliste ?" article que fait l'analyse de ces comités et des positions du P"C"F et de la LCR.


maarnaden a écrit :

ce que dit Finimore par rapport au PCOF est intéressant: nous suivons aussi les réunions du collectif du 29 mai là où nous sommes; c'est formateur de rencontrer les autres orgas (même non-communistes), de débattre, de prendre la parole (et d'être clairs, sans voiles, les autres participants savent sur quelle ligne est placée le cercle communiste d'Alsace)... il y a des gens du PCOF dans ce collectif et c'est intéressant de discuter avec eux, leurs militants sont sérieux et posés (tout le contraire de la LCR, c'est révélateur)... après, il est évident que soutenir le PS au second tour est une escroquerie (et malheureusement le P"C"F s'y dirige), mais il peut faire partie du travail des ML de dénoncer cela aussi, tout en gardant contact avec des militants de ces collectifs... et puis, c'est faux, il y a aussi des ouvriers, des syndicalistes dans ces collectifs, peu nombreux, mais il y en a... on ne fera pas progresser les idées ML en restant entre ML, je ne me considérais pas du tout comme ML il y a trois ans (je ne savais même pas que ça existait), si personne n'était venu m'en parler... après, je suis loin de dire que ça suffit... mais ça fait partie aussi...


oppong a écrit :

Tu me connais finimore je suis souvent dans l'excès... Ca fait réagir!
Je ne remets pas en cause le PCOF dans son intégralité, mais il me semble que ce parti tire dans un sens plus que dans l'autre. J'ai moyennement confiance envers ces partis qui essaient de rassembler à la gauche du PS. Tu dis que le PCOF n'appellera pas à voter PS au second tour mais c'est vraiment un minimum pour un parti ML. D'autres partis seraient tentés de suivre cette voie (trotsk) mais elle pourrait leur coûter cher au niveau médiatique et donc finalement en terme d'électorat (plus la LCR que LO bien entendu).
Je me suis moi-même rendu à la "réunion de rentrée" d'un comité, et en 2 heures de discussion, aucun programme, pas de remise en cause du capitalisme, et pour répondre à maarnaden, pas un seul ouvrier dans la salle (quasiment pas un jeune non plus)...! Entièrement d'accord avec toi sur le rôle joué par le PC (maître de cérémonie de ces comités): 1ère étape tous derrière buffet (pour arracher les 5%); 2° étape tous derrière royal (pour une nouvelle expérience gauche plu rielle... même pas pu me retenir, j'ai du rendre avant d'avoir fini ma phrase... désolé
Je sais pas si on peut militer au sein de ces comités mais franchement c'est pas avec la majorité des présents qu'on va faire la révolution...!

Il faudrait que tu rectifies ta phrase car elle est incomplète et finalement on n'en comprend pas le sens: "Du fait de sa participation (aux comités du 29 mai etc...) et de son orientation actuel, le PCOF soit très sensible aux sirènes de l'opportunisme"


1917 a écrit :

Suite de la réponse:

Le monde du travail est plus tendu que dans les années 60-70 et ce dans tous les secteurs. On avait le plein emploi. Le prix des logements était relativement raisonnable. Ce qu’il restait de l’URSS tenait encore debout. Lorsque le PC obtenait des scores de plus de 20%, c’était principalement grâce à la classe ouvrière. On avait confiance dans l’avenir.
Depuis, la situation s’est considérablement dégradée. De nombreuses guerres ont éclaté.
A cela, il faut ajouter des tensions économiques, d’énormes tensions écologiques. Un grand nombre d’entreprises de grande importance ont été privatisées. Elles forment parfois un réseau assez inextricable. Elles dépendent toutes du monde du capital.
Les salariés et les ouvriers sont d’autant plus prompts à donner leurs voix aux pires représentants qu’ils se sentent de moins en moins maître de leur destin, qu’ils ne voient pas d’issue dans les discours qui leurs sont proposés. De fait, on a assisté à un retour en force de la droite extrême.
En détruisant la société, le capitalisme se détruit lui-même. Une fois que tout est en mauvais état, ses plus fervents défenseurs considèrent alors qu’il ne reste plus rien à faire, que la pomme a été complètement mangée, que la situation n’a plus qu’à pourrir définitivement.

Les discussions sur les forums sont très enrichissantes mais elles ne concernent que nous finalement.
Militer auprès des travailleurs est ce que nous pouvons faire de mieux. La tâche est devenue ardue du fait de l’emprise du libéralisme et du capitalisme sur l’ensemble de la société. Ceux-ci savent très bien que seule une forte secousse permettra de modifier la donne. Pour moi, il n’est pas satisfaisant d’attendre que la situation se dégrade complètement. Après que l’on veuille tout avoir tout de suite, c’est une autre affaire. Tu penses que nous vivons dans une société égoïste repliée sur elle-même, bourgeoisie, capitaliste. C’est bien un point sur lequel nous sommes d’accord.
Mais si chacun reste chez soi derrière un Pc ou un Mac à se lamenter et à se dire : « Qu’est ce que ce serait bien sous le communisme », on peut attendre 107 000 ans. Plus nous serons nombreux à exprimer notre opposition, moins la société ira dans la mauvais sens.

Une fois que la réaction et les idées réactionnaires sont durablement installées, il est difficile de les faire partir. Il faut que les citoyens comprennent qu’une bonne partie des problèmes proviennent du mode de gestion de la société, du capitalisme. Au lieu de se résigner à voter pour des partis qui prônent le repli sur soi, la sélection des immigrés, et l’établissement d’un ordre réactionnaire, capitaliste, coercitif et étouffant pour la planète, il est possible de choisir un courant qui propose autre chose et qui dit surtout qu’il n’existe pas de limites à ses propositions. Et quand tu fais le lien entre tout…

Le principal est de savoir ce que l’on veut : des fermes collectives, des entreprises qui appartiennent aux ouvriers. Ces modèles existent déjà dans le monde. Il faut dire que les personnes qui choisissent un tel mode de vie sont loin d’être les plus réactionnaires. On en trouve aussi en France. Mais le modèle de production productiviste a parfois raison des projets les plus réalistes.
On ne peut pas forcer les habitants d’un pays à manger moins de viande par exemple. Pourtant, il le faudrait.
On ne peut pas forcer les habitants à ne consommer que du bois européen et du papier fabriqué à partir de chanvre ou de cellulose de bois européen. Pourtant, il le faudrait.
Une seule maison. Une seule habitation par personne. Pas d’héritages. Des salaires raisonnables. On peut défendre ces idées-là tout en aidant la mouvance antilibérale pour l’occasion.

Il m’a semblé bon de donner un coup de main à la mouvance antilibérale dans la mesure où ce sont les seuls à proposer :
-de mettre fin aux expulsions de sans-papiers
-de militer en faveur d’un Etat palestinien aux côtés d’un Etat israélien.
-de mettre fin à la réforme du CESEDA.
-de mettre fin aux paradis fiscaux.
-de maintenir en place des entreprises publiques fortes au niveau national et européen, de renationaliser un certain nombre de secteurs.
-de pratiquer une coopération avec les pays voisins et les pays plus lointains.
-de repenser l’économie d’une autre manière.
-de militer pour le plein emploi.

Les plus motivés sont les partisans de villages autogérés. Encore faut-il voir ce que l’on met derrière ce concept. Il me semble qu’il existe quelques beaux exemples de réussites principalement à l’étranger.

Les m-l peuvent tout à fait rejoindre le mouvement antilibéral et exiger que l’on procède à des collectivisations massives notamment des terres. Mais comme le système économique repose sur l’exploitation intensive des sols, il risque d’y avoir quelques soucis.
Tout fonctionne à flux tendus.
Nous sommes pour part enchaînés à notre propre système.
Nous immobilisons un trop grand nombre de terres sous forme de pâturages pour le bétail et pour la production de fourrages ici ou à l’étranger. Nous consommons trop de viande. Il faut donc accepter de la remplacer en partie par d’autres types d’aliments.
Bien entendu, le circuit économique doit supporter le choc et doit s’adapter. La population doit le comprendre.
Légitimement, on nous indique que la planète va subir un réchauffement conséquent d’ici quelques dizaines d’années. Plutôt que de nous attarder en conjectures en ce qui concerne le devenir de la planète, nous devrions prendre le problème à bras le corps. Et cela signifie une certaines planification de la production, une réappropriation des terres par l’Etat. Enfin moi je suis pour que l’Etat se réapproprie un grand nombre de surfaces.

Le P « S » ?
Non pas que cela me motive de donner une voix à ce parti, mais il faut être réglo.
Si la majorité des ténors du bureau politique ont appelé à voter pour le OUI, la base, elle, a majoritairement voté pour le NON.
Sans leur voix, nous serions déjà dans cette Europe libérale et pour le coup ultra capitaliste. C’est une manière de ne pas claquer complètement la porte.
Il reste que nous sommes très éloignés du marxisme-léninisme.

Certains m-l veulent apparaître au grand jour uniquement quand la situation est réellement dégradée. C’est fort regrettable. Nous risquons de nous retrouver avec les forces les plus autoritaires et les plus rétrogrades qu’il soit.

1) Cet argument n’a pas été avancé pour la mise à l’écart de la liste. Ce n’est pas l’argument principal.

2) Le score sera ce qu’il sera. L’unité des forces donnera un meilleur résultat qu’une lutte de manière éparpillée. Le programme de l’alternative antilibérale a un sens. Il est même bien à gauche. Au moins les électeurs auront le choix.

3) Les horreurs qui ont été commises par les capitalistes, les tenants du libéralisme et les fascistes ont forcé les communistes à tenir une ligne dure. L’URSS a œuvré pour la paix, notamment avant la seconde guerre mondiale. Staline savait pertinemment que ce qui se préparait en Europe de l’Ouest annonçait des années noires. Il a tout fait pour prévenir la guerre. Ce sont les nazis qui ont sauvagement attaqué l’URSS. Il n’y a rien à redire là-dessus.
On honorera également la mémoire de tous les résistants et de tous les combattants qui étaient présents sur le sol français et anglais jusqu’en 1945.

4) De toutes manières, nous allons devoir nous serrer la ceinture et apprendre à vivre en harmonie avec la société et avec la nature. On pourrait citer des problèmes critiques comme la déforestation et l’épuisement des sols mais moi, je préfère évoquer celui de l’emploi. Dans les années 60-70, les personnes n’étaient pas tenaillées par la peur de perdre leur poste comme c’est le cas aujourd’hui. Le capitalisme rend le travail pénible surtout lorsque le chômage est omniprésent. Le plein emploi est possible. Dès lors que l’on arrive à débloquer un certain nombre de verrous, alors on peut penser pouvoir y accéder. L’un de ces verrous est évidemment le salaire. Beaucoup sont trop élevés. On travaille avant tout pour le plaisir. Qu’il puisse y avoir des compensations en fonction de la pénibilité, c’est évident. Mais il n’est pas obligatoire de les donner sous forme de supplément d’argent.. Par exemple, pour les travailleurs de nuit, il existe du temps de repos supplémentaire. La masse monétaire libérée d’une manière ou d’une autre peut permettre de financer un certain nombre d’emplois.
On ne peut pas produire plus que nous ne faisons déjà. On ne peut pas exploiter le sol et les ressources minières plus que nous ne le faisons déjà. En sommes, c’est à nous de savoir nous réorganiser pour trouver un nouvel équilibre.

5) Je crois qu’ils veulent la même chose que nous. « L’idéal » dont tu parles a déjà été atteint par certains. Il ne s’agit pas d’un idéal mais d’une réalité. Les obstacles à lever sont assez nombreux il faut bien le dire. Cela ne me semble pas irréalisable mais il faut se dépêcher d’agir dans le bon sens. Dans les comités, on trouve pas mal de communistes, pas mal de sympathisants communistes. Certains sujets fâchent vraiment mais on peut peut-être trouver une certaine entente, une entente certaine. Cette question d’argent pourrit vraiment tout parce que certains considèrent que c’est la seul récompense valable qu’ils puissent avoir. Nous sommes tous mortels. L’argent, nous ne l’emportons pas avec nous. Il existe des récompenses infiniment plus belles qui valent plus que tous les lingots d’or du monde. La question essentielle, je me répète encore une fois, est celle de l’exclusion notamment par rapport au monde du travail. Personne n’a envie de perdre son job s’il n’y a pas une possibilité de reclassement rapide. Quoi de plus naturel que de vouloir travailler et de s’insérer normalement dans la société. Je peux t’assurer que le programme concerne tout le monde. Il est pour tout le monde.

6) La police de proximité est salutaire pour éviter que des personnes ne se fassent agresser. Si cela est le cas, c’est qu’il existe un certain nombre de maux au sein de notre société qu’il convient de résoudre. Il faut bien comprendre que le bonheur ne se situe pas dans l’accumulation de bien matériels. Bien au contraire. Une bonne manière pour un gouvernement de prévenir la délinquance est d’apporter une vie équilibrée à l’ensemble des citoyens. En même temps, les citoyens doivent prendre en main les affaires du pays afin que l’ensemble soit dirigé de la meilleure manière qu’il soit.

7) On dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Il est difficile d’être complètement dans le vrai lorsque l’on reste seul. C’est pour cela, que je crois beaucoup plus aux conseils, aux soviets qu’au pouvoir mis entre les mains d’une seule personne. Aucun parti purement m-l ne s’est présenté aux élections. Le PRCF a décidé d’en rester là. Je crois qu’il faut donner un coup de main à ceux qui sont de bonne volonté. Il est possible d’y arriver. Il faut savoir reconnaître les erreurs passées et aller de l’avant. Ne pas cracher SVP sur ceux qui essaient de bouger

8) Il est difficile de lier des alliances dans la durée sans passer par des points d’accord. D’où « d’interminables discussions », « d’interminables échanges ».

9) LS ont été des êtres courageux et bons. Cela ne veut pas dire qu’ils n’aient pas commis de graves erreurs. Cela ne veut pas dire qu’ils aient habilement fait face à tous les problèmes. Par ailleurs, ils ont provoqué un certain nombre de morts injustifiées. On ne peut pas le tolérer. En temps de guerre, comme ce fut le cas en URSS durant de très longues années, on ne peut pas dire que l’homme soit prompt à faire des cadeaux.
Il faut bien choisir un camp camarade. Je choisis celui de LS plutôt que celui des fachos et des nazis. La plus grande part des cruautés commises ont été du fait de ces derniers et si certaines ont été commises dans l’autre camp, c’est en réaction à la violence qu’ils ont du subir. Lénine voulait avant tout la paix et la coopération entre les peuples et Staline aussi. Staline savait que les moyens et grands propriétaires allaient saboter le processus de socialisation de la société. Il y eut donc une deuxième guerre civile assez terrible. La révolution de 1789 fut terrible elle aussi par certains côtés.

Paria
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   Posté le 08-11-2006 à 21:55:19   Voir le profil de Paria (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paria   

Xuan :

1917 a écrit :

Certains m-l veulent apparaître au grand jour uniquement quand la situation est réellement dégradée. C’est fort regrettable. Nous risquons de nous retrouver avec les forces les plus autoritaires et les plus rétrogrades qu’il soit.

Les marxistes-léninistes apparaissent au grand jour le plus tôt possible ; ils l’ont déjà fait dans le passé et ils le font tous les jours dans leurs entreprises, dans la mesure de leurs forces et de leur organisation.

1917 a écrit :

nous allons devoir nous serrer la ceinture et apprendre à vivre en harmonie avec la société et avec la nature.

Qui est ce « nous » qui va se serrer la ceinture ? les exploiteurs ou les exploités ?

1917 a écrit :

Le plein emploi est possible. Dès lors que l’on arrive à débloquer un certain nombre de verrous, alors on peut penser pouvoir y accéder. L’un de ces verrous est évidemment le salaire. Beaucoup sont trop élevés. On travaille avant tout pour le plaisir. Qu’il puisse y avoir des compensations en fonction de la pénibilité, c’est évident. Mais il n’est pas obligatoire de les donner sous forme de supplément d’argent.. Par exemple, pour les travailleurs de nuit, il existe du temps de repos supplémentaire. .

Tes propos relèvent du libéralisme bon teint 1917 : que dis-tu des profits, des rentes et des actions, des jetons de présence et autres prises de bénéfices ?
Faut-il abaisser les salaires au niveau de ceux des pays émergents pour espérer retrouver le plein emploi ?
Et lorsque les salaires auront baissé suffisamment pour assouvir les appétits financiers (c’est-à-dire jamais en fait), tu nous expliqueras comment on peut échapper à la crise de surproduction du siècle.
Qui travaille « avant tout pour le plaisir » ?
Figure-toi que j’ai eu une discussion publique approfondie avec mon « manager » sur ce sujet pas plus tard que mardi :
- « moi je viens travailler avec plaisir»
- « Tu n’es pas dans ta petite entreprise L. tu n’es qu’un salarié dans une grande entreprise »
- « Si tu viens bosser dans cet état d’esprit tu n’as plus qu’à te flinguer »
- « Je le fais parce que je suis obligé de le faire et toi aussi. Seulement toi tu occultes le fait qu’on travaille finalement pour enrichir les actionnaires»

Je te fais grâce du travail de nuit. Le moment venu j’en dirai un mot dans la rubrique enquêtes, j’ai des infos de première main là-dessus.
Le jour où tu expliqueras aux postés qu’ils n’ont pas besoin de leur prime de panier je te souhaite de courir vite

1917 a écrit :

Cette question d’argent pourrit vraiment tout parce que certains considèrent que c’est la seul récompense valable qu’ils puissent avoir. Nous sommes tous mortels. L’argent, nous ne l’emportons pas avec nous. Il existe des récompenses infiniment plus belles qui valent plus que tous les lingots d’or du monde.

Tu n’es qu’un idéaliste 1917. Ceux qui peinent pour gagner leur vie ne parlent pas la même langue que toi. Ceux qui manquent d’argent pour les choses essentielles et qui en sont réduits à envier les riches ne disent jamais que « Cette question d’argent pourrit vraiment tout ».
D’abord ce n’est pas l’argent qui pourrit tout ce sont les rapports de production, c’est la lutte des classes.
Et pour parler de classes, je n’ai pas oublié la façon dont tu avais traité Exotrop de bourgeois.
Exotrop était vaguement anar, déprimé et désespéré de trouver un job. Il s’expliquait volontiers avec des jurons et ne militait nulle part.
Entre lui et toi il y a un abîme, mais tu peux distribuer autant de tracts que tu pourras et couvrir les murs d’affiches, le bourgeois c’est toi.


Sti :

Pour avoir participé à la derniére réunion pcof à toulouse (et en être sorti avec fracas ...) je peux dire que le virage est bien pris, le rédacteur de La forge présent a servi un discour à la prcf, c'était vraiment à vomir et je ne provoque pas en disant cela.
Programme de nationnalisation pour passer au socialisme, la remise en selle d'une loi bourgeoise de Degaule anti-trust, le soutien aux nouvelle démocratie populaire à la Lula etc ...

La quatriéme dimension ... à peine j'ai voulu entamer le débat sur ces points lors de la présentation de la prochaine campagne que j'ai été censuré genre camarade tu as dépassé ton temps de parole (pas cinq minute aprés 1h30 de présentation) et pourtant je promet que le ton était tranquille, sans probléme, j'ai dit aurevoir et nous sommes parti avec une camarade Avant Garde dégouté.

Le PCOF ? parti communiste de qui déjà ?
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   Posté le 08-11-2006 à 22:39:24   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

merci Paria, beau travail. Désolé d'en avoir ajouté


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   Posté le 09-11-2006 à 05:23:22   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Oppong a écrit :

Il faudrait que tu rectifies ta phrase car elle est incomplète et finalement on n'en comprend pas le sens: "Du fait de sa participation (aux comités du 29 mai etc...) et de son orientation actuel, le PCOF soit très sensible aux sirènes de l'opportunisme"


En effet il faut lire "le PCOF est très sensible aux sirènes de l'opportunisme". Je voulais dire que l'addition de sa participation et de son orientation actuelle le mettait dans une phase ou il est de plus en plus perméable à l'opportunisme.


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   Posté le 09-11-2006 à 19:30:54   Voir le profil de Paria (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paria   

1917 a écrit :

Tes propos relèvent du libéralisme bon teint 1917 : que dis-tu des profits, des rentes et des actions, des jetons de présence et autres prises de bénéfices ?
Faut-il abaisser les salaires au niveau de ceux des pays émergents pour espérer retrouver le plein emploi ?
Et lorsque les salaires auront baissé suffisamment pour assouvir les appétits financiers (c’est-à-dire jamais en fait), tu nous expliqueras comment on peut échapper à la crise de surproduction du siècle.
Qui travaille « avant tout pour le plaisir » ?
Figure-toi que j’ai eu une discussion publique approfondie avec mon « manager » sur ce sujet pas plus tard que mardi :
- « moi je viens travailler avec plaisir»
- « Tu n’es pas dans ta petite entreprise L. tu n’es qu’un salarié dans une grande entreprise »
- « Si tu viens bosser dans cet état d’esprit tu n’as plus qu’à te flinguer »
- « Je le fais parce que je suis obligé de le faire et toi aussi. Seulement toi tu occultes le fait qu’on travaille finalement pour enrichir les actionnaires»

Je te fais grâce du travail de nuit. Le moment venu j’en dirai un mot dans la rubrique enquêtes, j’ai des infos de première main là-dessus.
Le jour où tu expliqueras aux postés qu’ils n’ont pas besoin de leur prime de panier je te souhaite de courir vite
---------->
Travailler pour gagner sa vie certes. Mais travailler en y prenant du plaisir c’est mieux.


D’abord ce n’est pas l’argent qui pourrit tout ce sont les rapports de production, c’est la lutte des classes.
------->
L’accumulation du capital provoque une grande partie des problèmes.


Et pour parler de classes, je n’ai pas oublié la façon dont tu avais traité Exotrop de bourgeois.
Exotrop était vaguement anar, déprimé et désespéré de trouver un job. Il s’expliquait volontiers avec des jurons et ne militait nulle part.
Entre lui et toi il y a un abîme, mais tu peux distribuer autant de tracts que tu pourras et couvrir les murs d’affiches, le bourgeois c’est toi.
------> Exotrop crachait volontiers sur les communistes alors qu’il ne militait nulle part. Dans ces conditions, c’est un peu facile.
La discussion part dans le mauvais sens.
Propose quelques pistes et éléments pour un programme et on verra pour les critiques.

Xuan
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   Posté le 10-11-2006 à 00:20:50   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

1917 a écrit :


Propose quelques pistes et éléments pour un programme et on verra pour les critiques.

puisqu'il s'agit de la lutte "anti-libérale", voilà qui me paraît être un cadre de discussion raisonnable pour avancer : https://humaniterouge.alloforum.com/sujet-19525-0-627-0-0-1-2064-1.html
Même un petit pas dans cette direction me semble plus utile que de dépenser une énergie considérable au service du PS.


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   Posté le 10-11-2006 à 00:32:20   Voir le profil de gorki (Offline)   Répondre à ce message   http://ouvrier.communiste.free.fr/   Envoyer un message privé à gorki   

gorki
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Posté le 09-11-2006 à 21:56:02

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1917 a écrit :


------> Exotrop crachait volontiers sur les communistes alors qu’il ne militait nulle part. Dans ces conditions, c’est un peu facile.
La discussion part dans le mauvais sens.




Bonjour Monsieur 17



Je ne peux pas vous laissez affirmer cela, moi je me souviens bien de la polémique qui vous a opposé à Exotrop.

Certes il se réclamait de l'anarchisme, et à ce titre ne voyait pas Joseph Staline sous les meilleurs auspices! Mais je n'ai pas souvenir exotrop crachant sur les communistes, par contre qu'il incendiait les petits bourgeois ça c'est sur, d'ou votre polémique.


Séquence souvenir pour ceux que cela intéresserait (son dernier poste dans le lien ci-dessous contredit les affirmations de Mr 17)

http://marxisme.alloforum.com/sujet-3911-0-83094-0-0-15-391977-1.html

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l'émancipation des ouvriers sera l'oeuvre des ouvriers eux-mêmes

Xuan
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Posté le 09-11-2006 à 23:48:15

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il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet et en effet Exotrop n'était pas anti communiste.
Reste à savoir ce qu'on appelle "communiste"d'ailleurs.
Quoi qu'il en soit Paria a déplacé le débat ici :https://humaniterouge.alloforum.com/sujet-19525-0-628-0-0-1-2080-1.html et ça fait trois fois qu'il se paie la copie de nos interventions.
Merci de respecter son travail, de poursuivre le débat dans le sujet qu'il a créé et de ne plus intervenir sur ce topic qui concerne la liste des GE.


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Message édité le 10-11-2006 à 11:37:50 par gorki


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   Posté le 10-11-2006 à 12:08:11   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

1917 a écrit :

Propose quelques pistes et éléments pour un programme et on verra pour les critiques.

L'urgence première pour les salariés c'est l'emploi, les salaires et le logement. Inutile de compter sur les élections pour obtenir quelque amélioration dans ce domaine. Tous ceux qui sont en âge de voter en sont déjà avertis.
Maintenant on peut peaufiner un programme encyclopédique, si c'est pour confier aux socialistes le soin de le mettre en oeuvre autant le balancer au compost tout de suite ou le recycler en briques compactées pour la cheminée.
Destiné à ne jamais voir le jour, un tel programme échapperait par définition à toute critique. Sa seule utilité serait encore une fois de nous faire prendre les vessies pour des lanternes.


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   Posté le 10-11-2006 à 15:20:33   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Voici 3 articles de la page 3 de Partisan ( mensuel de l'OCML-VP) n°206 -Octobre 2006-


Partisan 206 a écrit :

ÉLECTIONS

Le 10 septembre, les « collectifs unitaires et populaires » (1) se réunissaient à Saint-Denis et adoptaient un texte, Ambition-Stratégie-Candidatures, s'appuyant sur la « Charte pour une alternative au libéralisme » élaborée par les Collectifs du 29 mai. A la tribune entre autres, Bové, Buffet, Besancenot. Prochaine rencontre nationale le 14 octobre. Alors que se passe-t-il à la gauche de la gauche ?

La « nouvelle gauche » est-elle anticapitaliste ?

PS OU PAS PS ? Le premier chapitre du texte adopté à Saint-Denis résume bien le projet politique :
" Battre la droite, ouvrir une autre voie à gauche ". Ou encore : " Nous voulons que ça change, et que ça change vraiment ", " qu'une vraie politique de gauche soit mise en oeuvre ", " qui réponde enfin aux attentes populaires ", etc. Il s'agit donc de rompre avec une fausse politique de gauche, qui a déçu "nos concitoyens". Cette rupture semble se traduire par un choix simple, appuyé par la LCR : pas de PS ! C'est, en un mot, le résumé des trois amendements déposés par la Ligue Communiste Révolutionnaire. Le troisième amendement conclut: " Il ne peut être question de s'engager dans une coalition gouvernementale et parlementaire avec le PS ". Le texte de Saint-Denis va dans le même sens: " Nous ne serons pas d'un gouvernement dominé par le social-libéralisme... Le Parti Socialiste, notamment, a adopté un programme qui tourne le dos à une rupture franche avec le libéralisme... Il est hors de question, pour nous, de négocier sur cette base un contrat de gouvernement. "

PRÊT POUR VOTER SÉGOLÈNE ROYAL ! Notez que la LCR se refuse à une " coalition gouvernementale et parlementaire ", tandis que le texte de Saint-Denis rejette l'idée d'un " contrat de gouvernement ". L'éventualité d'une coalition parlementaire reste donc ouverte !
Les choses ne sont pas si simples: la Ligue ne fait même pas partie du Collectif national, et ses trois amendements n'ont même pas été discutés. Comme dans un lapsus révélateur, elle a ajouté à ses propositions d'amendements un petit PS (post scriptum) : " Et supprimer toute formulation sur le 2e tour.. " (trois points de suspension dans le texte). Il doit être difficile en effet de parler de 2e tour pour une organisation qui a appelé, au 2e tour de 2002, à voter Chirac ! (2)
Après avoir critiqué le libéralisme du PS, ( le texte de Saint-Denis conclut ainsi son ( chapitre 1 : " A la présidentielle et aux législatives, dans le cas où nos candidats ne seront pas arrivés en tête de la gauche au premier tour; nous nous mobiliserons pour battre la droite et l'extrême-droite en appellant à voter pour le candidat de gauche le mieux placé, sans conditions ni négociations d'un accord politique entre tes deux tours. " (Souligné par nous) I

MARCHANDAGE ET RABATTAGE OPPORTUNISTES. Cette "discipline républicaine" de gauche n'est pas étrangère à l'idéologie de la LCR, loin de là, mais elle est tout simplement vitale pour le PCF: Car ce qui est vital pour lui, ce sont ses fiefs dans les collectivités territoriales. Or ces places se négocient avec le PS : Je vote pour toi au deuxième tour, et dans telle ou telle circonscription, et tu me laisses telle ou telle collectivité territoriale, là où je suis bien placé, etc. Du marchandage !
En ce sens, les élections de 2007, présidentielles et législatives, et celle de 2008, municipales, forment bien un tout D'ailleurs, le financement des partis par l'Etat est basé sur les résultats des législatives et pas ceux des présidentielles. La LCR a donc bien tort d'écrire qu'il ne faut pas parler du 2e tour, celui des présidentielles comme celui des législatives, et même de 2008. C'est là que gît le lièvre opportuniste.
Et la défense des intérêts des travailleurs dans tout ça ? Oui, il est vital aussi pour le PCF de faire semblant de défendre les intérêts des travailleurs, et de faire croire qu'il est est le débouché politique de la défense de ces intérêts. Car c'est ainsi qu'il se constitue une base électorale. Qu'il peut ensuite vendre, en quelque sorte, au PS. C'est alors, effectivement, l'aboutissement d'une présence dans les luttes, dans les associations et les syndicats. Mais pas le débouché que vous imaginiez. Les "fiefs" sont la récompense d'un travail de rabattage électoral vers le PS.

LE CHEMIN PARCOURU. On n'est donc pas très loin partis avec cette "nouvelle gauche" qui a toutes les caractéristiques du réformisme petit-bourgeois, exprimant les intérêts de couches intermédiaires qui ont besoin des voix des travailleurs pour gérer le libéralisme. Mais il faut aussi mesurer le chemin parcouru et tout l'intérêt des questions posées : Comment changer vraiment la société ? Comment ne pas renouveler l'échec de la gauche qui, entre 1981 et 2002, n'a rien changé du tout ? Quel terme employer pour désigner "notre utopie commune" ? Et surtout, que faire ? Ce sont là de bonnes questions.
La gauche anti-libérale déclare s'appuyer sur les luttes et les mobilisations. Faisons l'inverse: appuyons-nous sur les débats et le remue-ménage électoral pour faire avancer nos intérêts, notre politique et nos organisations ouvrières ! Comment mettre fin aux licenciements et à la précarité, au racisme et aux guerres, à la course aux profits et à la destruction de la planète ?
Si ce n'est en défendant pied à pied nos intérêts de classe dans la perspective du socialisme véritable. Si ce n'est en rejetant toutes "nouvelles" gestions du capitalisme !
-
Marc Crespin

(1) Les participants du Collectif d'initiative national (de 2 à 4 représentants chacun) : Alternatifs, Collectif pour l'écodéveloppement, Convergence citoyenne, Gauche républicaine, Mouvement pour une alternative républicaine et sociale (Mars), minoritaires de la LCR (Christian Piçquet), minoritaires des Verts, militants du PRS (pour la République Sociale, fraction de Jean-Luc Mélenchon au PS), et une quinzaine de personnalités" (patrick Braouzec, Clémentine Autin...).

(2) Qui portait dans ses valises le petit Sarkozy ...


Partisan 206 a écrit :

LIBÉRALISME OU CAPITALISME ?

Le Péché capital du PS est, paraît-il d'être tombé dans le libéralisme. Le mot est fondateur. La nouvelle gauche est anti-libérale. La Charte des collectif du 29 mai est une Charte "pour une alternative au libéralisme". Etc.
Clémentine Autin, apparentée PCF, c'est à-dire non adhérente mais se joignant au groupe communiste, explique: " Nous nous définissons en contre -antilibéraux, mais nous sommes orphelins de mots, nous n'avons pas encore de terme pour dire quel est notre utopie commune ". Apparemment le PCF n'a pas aidé Clémentine Autin à désigner ce que nous combattons comme étant le capitalisme, et notre but comme étant le communisme !
Quelle est la différence entre la notion de libéralisme et celle de capitalisme ? Au capitalisme, on oppose le communisme, et le socialisme qui est une transition entre capitalisme et communisme. Au capitalisme libéral, on oppose un capitalisme régulé. A la liberté sans limites, on oppose des règles, collectives, sociales environnementales, etc. Et qui régule ? L'Etat. Les anti-libéraux sont des étatistes : voilà une question à approfondir.
Ce qu'il faut noter, c'est que sur ce terrain de la régulation par l'Etat, tous sont profondément d'accord, de la LCR et de LO au PCF et.. au PS. Tous partagent le culte de l'Etat. Le débat gauche-droite peut se formuler ainsi l'Etat doit-il déréguler (point de vue de droite) ou doit-il réguler (politique de gauche, et de gauche anti-libérale) ? Le PS n'a pas tenu ses promesses. De régulation.
Sous un autre angle, on peut remarquer que le capitalisme est un système économique et social. Le libéralisme est défini comme une politique. Une autre politique est l'affaire de « citoyens », d'élections, d'élus, et d'Etat. Une économie repose sur des travailleurs, elle ne peut changer que si on change de rôle des travailleurs


Partisan 206 a écrit :

Le « réformisme nouveau »
DE LA RÉSISTANCE À LA CONTRE-OFFENSIVE, MANIFESTE DE L'OCML-VOIE PROLÉTARIENNE, EXTRAITS DES PAGES 16-18

La mondialisation capitaliste ne touche pas seulement le prolétariat. Elle touche aussi les autres couches sociales ébranlées par l'évolution de l'économie mondiale, la régression sociale profonde et le rôle de l'Etat ( enseignants, travailleurs sociaux, intermittents du spectacle...). La jeunesse d'origine petite-bourgeoise n'a bien souvent pas d'autre avenir que la précarité, voire la prolétarisation. La réactivation des luttes de la classe ouvrière a un écho dans ces milieux. Certains secteurs de la petite-bourgeoisie se tournent vers la classe ouvrière mais celle-ci n'est pas suffisamment forte pour la populariser politiquement (...) Ces oppositions nouvelles, qui se qualifient parfois « d'anticapitalistes », ont le mérite de révéler l'ampleur du mécontentement des couches "intermédiaires". Elles ont aussi le mérite de porter le débat sur des questions qui touchent aux mécanismes fondamentaux de la société capitaliste, et soulèvent des problèmes (comme celui de la mal-bouffe, de l'environnement) bien réels et populaires. Les protestations de la petite-bourgeoisie en restent aujourd'hui à un réformisme anti-"néo-libéral". Elles ne remettent pas en cause le fondement économique du libéralisme: le capitalisme. (...)

Le programme de toute cette mouvance de "nouvelle gauche" est celui de la "résistance" à la " financiarisation de l'économie" ou la "mondialisation" pour certains, ou "l'hégémonie sans partage du marché" pour d'autres... Nulle perspective de socialisme, ni même simplement de rupture avec le capitalisme n'est développée dans leur programme. Les directions de ces mouvements, leurs représentants politiques, leurs idéologues cultivent même, généralement, l'anti-communisme.
Ce réformisme nouveau, politique et social, propose un renforcement du rôle régulateur de l'Etat face aux marchés ou au "tout financier". Il constitue le programme d'une nouvelle alternance à gauche. Ce qui différencie cette nouvelle gauche de l'ancienne an niveau du programme réel est peu important. Cela permet à tous les opportunismes de s'y retrouver, et de passer de l'un à l'autre.
(...)
Il faut se garder de tomber dans une critique sectaire en combattant la dominante réformiste de ces mouvements, et en oubliant ses aspects positifs: révélateurs de questions ou d'enjeux importants, qui entraînent au militantisme une fraction de la jeunesse et mobilise l'intérêt des ouvriers les plus conscients. En effet, on peut débuter en militant dans ces mouvements et en comprendre rapidement les limites réformistes -si des révolutionnaires y défendent leur politique propre.


Voilà ces 3 articles qui me semblent appréhender d'une bonne manière, le sujet.


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Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO)
sti
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   Posté le 10-11-2006 à 15:40:22   Voir le profil de sti (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à sti   

Partisan
Il faut se garder de tomber dans une critique sectaire en combattant la dominante réformiste de ces mouvements, et en oubliant ses aspects positifs: révélateurs de questions ou d'enjeux importants, qui entraînent au militantisme une fraction de la jeunesse et mobilise l'intérêt des ouvriers les plus conscients. En effet, on peut débuter en militant dans ces mouvements et en comprendre rapidement les limites réformistes -si des révolutionnaires y défendent leur politique propre.

Ca aussi c'est une vessie !

Défendre une politique révolutionnaire dans un amas d'organisation réformistes, trotskistes, révisos ...
Ca veut dire quoi ?
Ce genre d'union n'attire plus les ouvriers révolutionnaire depuis longtemps sauf exeption, personne isolé ... Par rapport à l'enjeu militant ca fait maigre.
Et puis il ne faut pas oublier que noyauter des unions qui ont des mots d'ordre aussi pourri c'est clairement une approche trotskyste de la politique.
Partout ou il y a default de revendications révolutionnaires ou en tout cas de rupture, les marxistes leninistes doivent être à l'initiative, indépendant ...
Pour l'ouvrier/ouvrière conscient qui vomit le PS et le PC et les autres, appraître avec eux c'est aussi le risque d'apparaître "corompu" et en effet c'en est le chemin.

L'article est pas mauvais mais comme toujours avec VP, on danse sur une jambe, l'autre sert à retomber, au cas ou ...
Dommage.
Paria
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   Posté le 10-11-2006 à 16:28:55   Voir le profil de Paria (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paria   

Le problème c'est que ces collectifs attirent de plus en plus de monde, certes pas forcement beaucoup d'ouvrier, mais surtout des jeunes, souvent sympathisant de la L"CR" ou du p"C"F.
Je ne pense pas qu'il faille refuser de s'y investirparceque c'est une méthode trotskyste.
Ne pas y participer sa serai se couper de bons nombres de jeunes les plus conscient à qui justement nous pourriont expliquer les limites du réformisme.

sti a écrit :

Partout où il y a default de revendications révolutionnaires ou en tout cas de rupture, les marxistes leninistes doivent être à l'initiative, indépendant ...


Je ne suis pas sur que aujourd'hui, dans la positions où sont les marxiste-léniniste, nous puissiont exclure toute participation à des initiatives réformistes. Sa serai se couper d'un grand nombre d'élément plus ou moin conscient. Même si, et je le redit, il est vrai qu'il n'y a pas foule d'ouvriers dans ces collectifs.
Mais rien ne nous empêche de travailler à la fois dans ces collectifs, sans bien sur se faire d'illusions (au contraire en mettant en avant les limites de "l'anti-libéralisme" ), et dans les "milieux" (désolé pas trouvé d'autre termes) ouvriers/prolétaires.
Finimore
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   Posté le 10-11-2006 à 16:56:14   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

maarnaden a écrit :

ce que dit Finimore par rapport au PCOF est intéressant: nous suivons aussi les réunions du collectif du 29 mai là où nous sommes; c'est formateur de rencontrer les autres orgas (même non-communistes), de débattre, de prendre la parole (et d'être clairs, sans voiles, les autres participants savent sur quelle ligne est placée le cercle communiste d'Alsace)... il y a des gens du PCOF dans ce collectif et c'est intéressant de discuter avec eux, leurs militants sont sérieux et posés (tout le contraire de la LCR, c'est révélateur)... après, il est évident que soutenir le PS au second tour est une escroquerie (et malheureusement le P"C"F s'y dirige), mais il peut faire partie du travail des ML de dénoncer cela aussi, tout en gardant contact avec des militants de ces collectifs... et puis, c'est faux, il y a aussi des ouvriers, des syndicalistes dans ces collectifs, peu nombreux, mais il y en a... on ne fera pas progresser les idées ML en restant entre ML, je ne me considérais pas du tout comme ML il y a trois ans (je ne savais même pas que ça existait), si personne n'était venu m'en parler... après, je suis loin de dire que ça suffit... mais ça fait partie aussi...


Partisan 206 a écrit :

Il faut se garder de tomber dans une critique sectaire en combattant la dominante réformiste de ces mouvements, et en oubliant ses aspects positifs: révélateurs de questions ou d'enjeux importants, qui entraînent au militantisme une fraction de la jeunesse et mobilise l'intérêt des ouvriers les plus conscients. En effet, on peut débuter en militant dans ces mouvements et en comprendre rapidement les limites réformistes -si des révolutionnaires y défendent leur politique propre.


sti a écrit :

Défendre une politique révolutionnaire dans un amas d'organisation réformistes, trotskistes, révisos ...
Ca veut dire quoi ?
Ce genre d'union n'attire plus les ouvriers révolutionnaire depuis longtemps sauf exeption, personne isolé ... Par rapport à l'enjeu militant ca fait maigre.
Et puis il ne faut pas oublier que noyauter des unions qui ont des mots d'ordre aussi pourri c'est clairement une approche trotskyste de la politique.


Paria a écrit :

Le problème c'est que ces collectifs attirent de plus en plus de monde, certes pas forcement beaucoup d'ouvrier, mais surtout des jeunes, souvent sympathisant de la L"CR" ou du p"C"F.
Je ne pense pas qu'il faille refuser de s'y investirparceque c'est une méthode trotskyste.
Ne pas y participer sa serai se couper de bons nombres de jeunes les plus conscient à qui justement nous pourriont expliquer les limites du réformisme.


sti a écrit :

Partout où il y a default de revendications révolutionnaires ou en tout cas de rupture, les marxistes leninistes doivent être à l'initiative, indépendant ...


Paria a écrit :

Je ne suis pas sur que aujourd'hui, dans la positions où sont les marxiste-léniniste, nous puissiont exclure toute participation à des initiatives réformistes. Sa serai se couper d'un grand nombre d'élément plus ou moin conscient. Même si, et je le redit, il est vrai qu'il n'y a pas foule d'ouvriers dans ces collectifs.
Mais rien ne nous empêche de travailler à la fois dans ces collectifs, sans bien sur se faire d'illusions (au contraire en mettant en avant les limites de "l'anti-libéralisme" ), et dans les "milieux" (désolé pas trouvé d'autre termes) ouvriers/prolétaires.


Y travailler sans se faire aucune illusions, sans s'y noyer. Je suis intervenu lors d'une réunion de l'un de ces Comités et sachant un petit peu d'expérience comment ça se passe, je suis intervenu en premier en axant sur l'illusion d'une union de la gauche, le bilan du 21 avril 2002 -et la critique du soutien à Chirac-, la dénonciation de la tactique du P"C"F vis-à-vis du PS, la condamnation de la politique de la gauche plurielle, le refus d'apporter un soutien quelqconque au PS etc...
Mon intervention à tout de suite cristaliser et orienter le débat, et je dois dire (en pourcentage que 80 à 90% des présents étaient sur une ligne de refus vis-à-vis du PS -ce qui ne veut pas dire que les 80% étaient clairs sur tous les points- ) que le P"C"F était très mal à l'aise et qu'il a fallut que son représentant rame fortement et tourne autour du pot pour expliquer son soutien au vote PS du second tour.

Oui il y a peu d'ouvriers, mais ils y en a quand même et les ML ne soivent pas se dérober, mais plutôt utiliser tous ce qui est possible, pour expliquer leur position. Cela aussi permet comme le dit justement Maarnaden de se confronter, de se former et que cette participation utile est loin d'être suffisante.


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   Posté le 10-11-2006 à 20:07:57   

OK sur le côté "formateur" avancé par finimore par la confrontation avec des réformistes.
Pour le reste, il ne faut pas se faire trop d'illusions sur les personnes qui participent à ce genre de réunions. Comme cela a déjà été dit, quasiment aucun ouvrier, énormément de fonctionnaires, ou au moins de membres des "classes moyennes", très peu d'arabes, et en général de non-européens, aucun jeune des quartiers. Il ne faut pas oublier que la plupart des présents, sitôt sortis de la salle, auront même oublié que vous êtes intervenu. Dans le cas d'une participation à un de ces comités et d'une prise de parole, il est préférable de se placer à la sortie de la salle et de distribuer des tracts pour laisser une trace.
Au niveau politique, les représentants de ces comités (largement favorables à un vote PS au 2nd tour) ne sont même pas représentatifs des "spectateurs", en général réticents à cette stratégie... un bien bel exemple de l'aspect "démocratique" de ces comités! Il faut par ailleurs noter que la question de la participation ou non à un nouveau gvt de gauche plurielle est LE point de désaccord entre l'ensemble des formations et la LCR majoritaire, en revanche pas de divergence sur la nécessité du vote utile...

Et je ne parle même pas du lobbying du PC pour que MGB soit désignée, là on frise le ridicule.
sti
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   Posté le 10-11-2006 à 22:07:14   Voir le profil de sti (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à sti   

Oui il y a peu d'ouvriers, mais ils y en a quand même et les ML ne soivent pas se dérober, mais plutôt utiliser tous ce qui est possible, pour expliquer leur position. Cela aussi permet comme le dit justement Maarnaden de se confronter, de se former et que cette participation utile est loin d'être suffisante.


Ok, pourquoi pas. Ce n'est pas "militer" que faire cette démarche. Ca peut être intéressant, du débat, des gens qui disent des trucs justes etc .

Mais là je ne suis pas sûr de te comprendre:
Y travailler sans se faire aucune illusions, sans s'y noyer
Travailler dans ces comités c'est participer à la propagande, distribuer des tracts, participer à l'élaboration des réunions, discuter des mots d'ordre etc.
Sinon qu'entends-tu par "travailler" ? On se comprend peut être mal.
gorki
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   Posté le 10-11-2006 à 22:10:26   Voir le profil de gorki (Offline)   Répondre à ce message   http://ouvrier.communiste.free.fr/   Envoyer un message privé à gorki   

Décryptage ! de la prose VP

« LE CHEMIN PARCOURU. On n'est donc pas très loin partis avec cette "nouvelle gauche" qui a toutes les caractéristiques du réformisme petit-bourgeois, exprimant les intérêts de couches intermédiaires qui ont besoin des voix des travailleurs pour gérer le libéralisme. Mais il faut aussi mesurer le chemin parcouru et tout l'intérêt des questions posées : Comment changer vraiment la société ? Comment ne pas renouveler l'échec de la gauche qui, entre 1981 et 2002, n'a rien changé du tout ? Quel terme employer pour désigner "notre utopie commune" ? Et surtout, que faire ? Ce sont là de bonnes questions.
La gauche anti-libérale déclare s'appuyer sur les luttes et les mobilisations. Faisons l'inverse: appuyons-nous sur les débats et le remue-ménage électoral pour faire avancer nos intérêts, notre politique et nos organisations ouvrières ! Comment mettre fin aux licenciements et à la précarité, au racisme et aux guerres, à la course aux profits et à la destruction de la planète ?
Si ce n'est en défendant pied à pied nos intérêts de classe dans la perspective du socialisme véritable. Si ce n'est en rejetant toutes "nouvelles" gestions du capitalisme ! »




Quelques réflexions !

Quant l’auteur de l’article, se prend au sérieux pour attirer notre attention sur « le chemin parcouru » et tout l’intérêt des questions posées, moi cela me fais m’interroger sur au moins deux points.

1) De quel chemin parle-t-il ? et par qui fut-il parcouru ? Les chartistes anti-libéraux ? Regroupement disparate de la gente petites bourgeoise qui surf depuis quelques mois sur la victoire du non au référendum sur la constitution européenne, et qui ne manque pas une occasion de nous faire prendre des reculs pour des avancées (CPE entre autre exemple). Au nom de quoi devrions –nous dans la construction de nos organisations prolétariennes céder un quelconque pousse de terrain dans la lutte idéologique posant la problématique très actuelle, d’agir à ce que la classe ouvrière retrouve l’autonomie de ses luttes économiques prenant en charge par sont avant-garde la direction politique des ses combats idéologiques, contre les prétentions de cette petite-bourgeoisie organisée, à conduire à sa destinée.

2) En quoi les questions posées telles que nous les énumère l’auteur, nous offre à nous ouvriers et plus largement toutes les populations les plus exploitées, un quelconque intérêt.

Sommes nous encore en 81 où ces questions fusaient et restaient sans réponses dans la classe ouvrières (rappelez-vous les luttes contre les lois Auroux et l’application des 39 heures) les luttes des sidérurgistes, des cheminots, des routiers opposé au ministre des transports (P«c»F) et je pourrais m’étendre comme cela longuement, pourquoi parler d’échec de la gauche de 1981 à 2002 ? M’était-il pas idéologiquement programmé (sauf bien sur à vouloir chercher à répendre de nouvelles illusions)

Est c’est quoi « l’utopie commune » à la petite bourgeoisie et aux travailleurs, chère à l’auteur, qui ne trouverait pas de terme pour la désigner. ???

Aussi une fraction de la réponse à ces interrogation c’est chez l’auteur de cet article qui nous la trouverons, c’est dans son propos suivant quelle est venue se nicher et cela dans le plus pur style économiste.

« Comment mettre fin aux licenciements et à la précarité, au racisme et aux guerres, à la course aux profits et à la destruction de la planète ?
Si ce n'est en défendant pied à pied nos intérêts de classe dans la perspective du socialisme véritable. »


Mais que font depuis des décennies et des décennies, la classe ouvrière, les travailleurs en générale sinon que de se battrent pied à pied contre tous les fléaux du capitalisme, en défendant leurs intérêts économiques de classe, (aujourd’hui encore dans un petit village ardennais les métalos d’une grosse entreprise à capitaux américains, se défendaient contre les forces de répression de la bourgeoisie venus les déloger) sans jamais les dépasser, parce que justement, « faisant », sous la conduite des réformistes, du socialisme une perspective et non pas leur programme .

Si Beaucoup ici se posaient la question : « pourquoi cette impuissance des organisations « Ml » canal historique a pénétrer la classe ouvrière, et bien vous avez la réponse » !

Entre l’originale des politiques réformistes et ses copies pseudo révolutionnaires, et bien la classe ouvrière « choisi » l’originale celle qu’elle a à porter de main, sur ces lieux d’exploitations et rejette la copie n’offrant pas d’autres perspectives que de proposer la réédition de luttes, entre deux alternances « démocratiques » (où sois dit au passage l’OCMLVP l’invite a marquer le camp des travailleur en déposant un bulletin trotskiste dans les urnes), même améliorées d’un contenu plus radicale, sur lequel de toute manière la classe ouvrière n’a aucune leçon à recevoir.

A plus Gorki

Message édité le 11-11-2006 à 15:12:48 par gorki


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   Posté le 10-11-2006 à 22:15:53   Voir le profil de gorki (Offline)   Répondre à ce message   http://ouvrier.communiste.free.fr/   Envoyer un message privé à gorki   

Excuse sti j'ai un peu masqué ton poste, mais je ne l'ai vu qu'aprés avoir posté moi même.

Message édité le 10-11-2006 à 22:19:04 par gorki


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   Posté le 15-11-2006 à 05:19:05   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Finimore a écrit :

Oui il y a peu d'ouvriers, mais ils y en a quand même et les ML ne soivent pas se dérober, mais plutôt utiliser tous ce qui est possible, pour expliquer leur position. Cela aussi permet comme le dit justement Maarnaden de se confronter, de se former et que cette participation utile est loin d'être suffisante.


sti a écrit :

Ok, pourquoi pas. Ce n'est pas "militer" que faire cette démarche. Ca peut être intéressant, du débat, des gens qui disent des trucs justes etc.


Le militantisme peut prendre des formes multiples et varièes.

sti a écrit :

Mais là je ne suis pas sûr de te comprendre:
Y travailler sans se faire aucune illusions, sans s'y noyer
Travailler dans ces comités c'est participer à la propagande, distribuer des tracts, participer à l'élaboration des réunions, discuter des mots d'ordre etc.
Sinon qu'entends-tu par "travailler" ? On se comprend peut être mal.


La aussi dans le terme "travailler" (dans des Comités anti-libérales) est fonction des forces, des moyens et des buts que l'on assigne. Mais cela peut aussi être un travail politique sous forme d'enquête, justement pour voir qui est qui ?, qui dit quoi ?, qui fait quoi ? dans ces comités. De voir s'il est possible de dégager une ligne contre le réformisme etc...
Et oui, ce n'est pas facile et le risque de cautionner indirectement la démarche union de la gauche (antilibérale) existe. Il faut simplement être clair et se donner des limites, ce qui permet par exemple de critiquer et de dénoncer par exemple la ligne du P"C"F au sein de ces comités et d'avancer des positions rééellement communistes.


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   Posté le 15-11-2006 à 13:18:31   Voir le profil de sti (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à sti   

Donc tu n'entrevois pas le travaille dans le comité mais travailler comme militant ML en dehors de la structure du comité.
Si c'est cela, je pense que nous le faisons tous mais par expérience (moins importante que la tienne bien sûr) c'est qu'en général, notre présence ne dure que trés peu de temps car il n'y a que quelques égarer qui puissent intéresser notre action.
La base du regroupement étant pourrie (il faut être clair là-dessus), les présents sont en général ceux qui y trouvent quelques intérêts.

Ma derniére expérience au sein d'un comité de chomeurs et précaires (dont j'ai parlé ailleur il me semble) me l'a encore prouvé. Si au début, quelques vrais précaires et chomeurs ouvriers sont venus, au bout de 4 àn 5 réunions il n'en restait plus aucun, déçu par le travail de sape du syndicat CGT chomeur, de la CNT et des petit bourgeois (fonctionnaires de l'anpe plein de "bone volonté, travailleurs sociaux,profs etc ...) qui faisaient des bons de trois metres quand je proposais la diffusion de tract dans les quartiers hlm, le rapprochement d'avec la classe ouvrière en gréve à droite et à gauche etc ...
J'ai quand même eu un peu l'impression de perdre mon temps, temps trop court pour garder quelques contacts sérieux avec des gens intéressant. (faut dire que je suis pas encore le militant aguéris et j'ai raler de n'avoir pas fait mon job correctement et d'avoir raté des occasions, j'en ai tiré de bonnes leçons)
Maintenant, les regroupements de luttes sont rares et ils sont souvent l'occasion d'aller prendre le poul de la lutte de classe.
Présent, oui, en agitation
participant direct je dis non...
gorki
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   Posté le 15-11-2006 à 21:51:25   Voir le profil de gorki (Offline)   Répondre à ce message   http://ouvrier.communiste.free.fr/   Envoyer un message privé à gorki   

Finimore a écrit :

La aussi dans le terme "travailler" (dans des Comités anti-libérales) est fonction des forces, des moyens et des buts que l'on assigne. Mais cela peut aussi être un travail politique sous forme d'enquête, justement pour voir qui est qui ?, qui dit quoi ?, qui fait quoi ? dans ces comités. De voir s'il est possible de dégager une ligne contre le réformisme etc...
Et oui, ce n'est pas facile et le risque de cautionner indirectement la démarche union de la gauche (antilibérale) existe. Il faut simplement être clair et se donner des limites, ce qui permet par exemple de critiquer et de dénoncer par exemple la ligne du P"C"F au sein de ces comités et d'avancer des positions rééellement communistes.



Bonsoir à tous.

Cette question posée comme cela, peut paraître réjouissante de perspectives, car, il n’est pas un compartiment de la confrontation des classes qui ne doit échapper à la présence des militants ML, qui y apporte le point de vue de l’avant-garde ouvrière organisée en parti (le parti communiste).

Mais comme il fut simple pour Sti et Oppong de vite s’apercevoir, du contenu idéologique, petit-bourgeois de ces dits comité anti-libéraux, comme il le dirent eux même, il ne leur à pas fallu longtemps, non plus, pour se rendre compte de l’absence remarqué d’éléments d’avant-garde de la classe ouvrière, jeune ou moins jeunes hommes ou femmes, ou tout simplement spectateurs ouvriers. (Par ailleurs il me parait important de signaler que les responsables de ces comités le reconnaissent eux-mêmes qu' après l’euphorie de la victoire du 29 mai les effectives « toutes » couches sociales confondus ont considérablement dégonflées)

Aussi, nous ne pouvons pas faire comme-ci cela était nouveau, le mouvements marxiste-léniniste en France a vu son histoire traversé d’initiatives identiques affirmant la pensée petite bourgeoise radicalisée, pénétrant même les mouvements de « chômeurs » souvent conduites par les trotskistes, comme tu le répétais récemment : « tout ce qui bouge n’est pas rouge. »

Nous ne pouvons pas faire comme-ci des expériences de pénétrations ni furent pas menées par les ML (canal historique) et qui d’ailleurs continue dit être menée, par exemple, par le P«CO»F au point ou il est légitime de se demander qu’entre le « Marxiste-léniniste » et la représentation idéologique petite bourgeoise qui a déteint sur l’autre.

Bien sur qu’un jour échoira aux communistes de chercher à rallier les éléments hésitant de la petite bourgeoisie. Mais sommes nous historiquement dans cette situation ?

Les question préalables qui se poses à tout ML conséquent, elles sont entre autres

Sommes nous le détachement authentiquement communiste prolétarien, idéologiquement et solidement armée pour mener la confrontation ?
Avec quelle ligne politique sous la conduite de quel état-major ?
Avec quelle objectif de recrutement, (de qui, élément prit isolément, et de quoi organisations présentes et proches, etc.) ?
Et surtout cette représentation est-elle prête à accepter de se placer sous la direction politique des éléments avancés de la classes ouvrière. Qui de toute manière ont comme tâche immédiate l’organisation de leur propre unité, sans tutelle idéologique de classe d’aucune sorte. Hors de cela point de salut .


Bien entendu la voie à suivre parait ardue, encombrer de multiple pièges, mais nous ouvriers communistes ne pouvons plus nous contenter de la réédition de pratiques passées qui ont conduit à notre isolement, parce que nous aussi nous avons nos propre bilans a tirer.

Une chose est claire nous ne pourrons plus nous contenter de phrase stéréotypé comme celle qui nous a été servi très récemment : du genre :


Le rôle des communistes est de faire fusionner la théorie révolutionnaire et le mouvement ouvrier en faisant pénétrer cette théorie dans la classe ouvrière. La classe ouvrière, que cela donne des boutons à monsieur Gorki, qu'importe ..! N’est pas spontanément consciente de ses objectifs historiques. C'est le B-A BA du léninisme !

Car, pour qui voudra bien s’intéressé à l’histoire du mouvement communiste et plus prés de nous à l’histoire du mouvement ML en France il peut être assuré de là retrouver multiplier, affirmer, faisant même l’objet de débats approfondis au sien des partis et organisations. Aussi, avec un peu de vigilance, il arrivera peut-être à s’apercevoir, de même, quelle fut toujours est reste le support idéologique sacerdotale des militants issue de la petite bourgeoisie, ayant réussi à s’emparer de la direction des organisations où étant à l’origines de regroupements, comme c’est encore le cas pour mon « sympathique Fantômas » provocateur, ici, qui bien entendu de par sa condition sociale, n’a pas d’autre choix idéologique que de nous la représenter.

Pour conclure, par une première approche bilan de cette démarche stéréotypé il est que la sentence ne c’est jamais faite attendre, et je suis sur que le militants les plus honnêtes issues de la petites-bourgeoises en conviendrons, à savoir, qu’il reste enfantin de faire la démonstration de ces évidences qui conduisent à observer que sous la conduite d’une interprétation non matérialiste de l’histoire de ce concept, les ML ne réussirent jamais à pénétrer durablement la classe ouvrière, et que les éléments les plus à l’avant-garde les ayant rejoint un moment, ont fini par vite « déserter leurs rangs » tout au moins sur le plan organisationnelle. Comparativement il peut-être fait le constat contraire, celui des adhésions plus nombreuses d’éléments petits bourgeois aux organisations se réclamant du ML, donc : comme rien ne vient de rien, chercher L’erreur.

Pour conclure il serait judicieux que tout ces soupirants petits bourgeois, « auprès »de la classe ouvrière, enfin s’interrogent sur ce que représente idéologiquement l’application abstraite aujourd’hui d’un tel concept. S’ils ne veulent pas en arriver, un moment, pour les plus honnêtes d’entre-deux, à la situation des parti sociaux démocrate, qui pour intégrer des femmes à leur états-majors, en arrive a parler de discrimination positive, avec tout ce que ce concept renferme comme mépris, etc. etc.


Leçon d’humilité pour notre Fantômas

Engels écrivait en 1888

[. . .] L’histoire du manifeste reflète notablement celle du mouvement ouvrier contemporain : à l’heure actuelle, il est incontestablement l’œuvre la plus répandue, la plus internationale de toute la littérature socialiste, le programme commun de millions d’ouvriers, de la Sibérie à la californie. Cependant, au moment où nous l’écrivons, nous ne pouvions toutefois l’intituler Manifeste socialiste. En 1847, on donnait le nom de socialistes, d’une part, aux adeptes de divers systèmes utopiques : les Owenistes en Angleterre et les fouriéristes en France, et qui n’étaient déjà plus, les uns les autre, que de simples sectes agonisantes ; d’autre part, aux méticastres sociaux de tout acabit qui promettaient, sans aucun préjudices pour le capital et le profit, de guérir toutes les infirmités sociales au moyen de toutes sortes de replâtrage. Dans les deux cas, c’étaient des gens qui vivaient en dehors du mouvement ouvrier et qui cherchaient plutôt un appui auprès des classes « cultivées ». (1) Au contraire, cette partie des ouvriers qui, convaincue de l’insuffisance de simples bouleversements politiques, réclamaient une transformation fondamentale de la société, s’était donné le nom de communiste. C’était un communisme à peine dégrossi, purement instinctif, parfois un peu grossier, mais cependant il pressentait l’essentie l et se révéla fort dans la classe ouvrière pour donner naissance au communisme utopique : en France celui de Cabet et en Allemagne, celui de Weitling. En 1847, le socialisme signifiait un mouvement bourgeois, le communisme, un mouvement ouvrier. Le socialisme avait, sur le continent tout au moins « ses entrées dans le mondes », pour le communisme, c’était exactement le contraire. Et comme depuis toujours, nous étions d’avis que l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes, nous (2) ne pouvions hésiter un instant sur la dénomination à choisir. Depuis il ne nous est jamais venu à l’esprit de la rejeter.[/g]

(1) note perso (sûrement, les ancêtre des comités anti-libéraux)
(2) ici Engels Parle de marx

Message édité le 15-11-2006 à 21:53:43 par gorki


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