Sujet : La Chine et l'écologie | | Posté le 20-07-2016 à 00:02:48
| Sur Novethic LA CHINE A DÉPASSÉ SON PIC CHARBON PUBLIÉ LE MARDI 19 JUILLET 2016 À 09H27 Le pic charbon de la Chine appartient au passé. C’est la conviction de Tim Buckley, le directeur des études financières sur l’énergie de l’Institute for Energy Economics and Financial Analysis. L'institut vient de publier une étude qui met en évidence le fait que "le rythme de la transformation du secteur électrique chinois continue de s’accélérer. La demande d’électricité s'est découplée de l’activité économique, et la Chine continue à diversifier son mix énergétique et à réduire sa consommation de charbon plus vite que personne ne s’y attendait" . Selon les derniers chiffres du Bureau national des statistiques chinois, publiés vendredi15 juillet, la production de charbon dans le pays a chuté de 16,6 % au mois de juin par rapport à l’an dernier. Rapportée à 2015, cette baisse est de 9,7 % sur les 6 premiers mois de l’année. Sur cette période, la production industrielle a quant à elle augmenté de 6 %. La Chine consomme et produit près de la moitié du charbon mondial. Antonin Amado
Edité le 10-09-2016 à 12:38:29 par Xuan |
| | Posté le 10-09-2016 à 12:39:37
| La Chine élimine 250.000 tonnes de substances appauvrissant la couche d'ozone French.china.org.cn - Mis à jour le 10-09-2016 La Chine a supprimé 250.000 tonnes de substances appauvrissant la couche d'ozone (SACO) au cours des cinq dernières années, ce qui représente plus de la moitié de la quantité totale éliminée par tous les pays en développement, a déclaré vendredi le ministère chinois de la Protection de l'Environnement (MPE). Une réunion commémorant la Journée internationale pour la protection de la couche d'ozone, qui tombera cette année le 16 septembre, a été organisée vendredi à Beijing par le MPE et les programmes d'environnement et de développement des Nations unies. Lors de la réunion, le vice-ministre de la Protection de l'Environnement, Zhao Yingmin, a précisé que plus d'un million de tonnes de SACO avaient été éliminées dans le monde entier. La Chine encouragera et soutiendra les recherches sur les substituts technologiques alternatifs pour les SACO, a-t-il ajouté. F |
| | Posté le 12-09-2016 à 16:14:02
| La densité des PM2,5 à Beijing en baisse de 12,5% de janvier à août Publié le 2016-09-12 à 18:21 BEIJING, 12 septembre (Xinhua) -- La densité des PM2,5, particules fines responsables du smog, a diminué de 12,5% sur un an à Beijing de janvier à août, ont annoncé lundi les autorités locales de la protection de l'environnement. L'indice moyen des PM2,5 au cours des huit premiers mois de l'année était de 63 microgrammes par mètre cube, a indiqué le bureau municipal de la protection de l'environnement. Par ailleurs, les densités des PM10, du dioxyde de soufre et du dioxyde d'azote ont respectivement baissé de 17,3%, 26,7% et 8,9%. Beijing vise à maintenir le niveau moyen des PM2,5 à moins de 60 microgrammes par mètre cube en 2017. En 2015, ce niveau était de 80,6 microgrammes, contre 95,7 microgrammes en 2012. Selon un rapport publié en juillet par l'Académie d'ingénierie de Chine, Beijing fait face à une tâche difficile pour réaliser son objectif en 2017 et devra adopter des contrôles plus stricts sur les émissions de polluants et une meilleure coordination avec les régions voisines. Beijing encouragera les agriculteurs en banlieue à remplacer les poêles à charbon par des fours électriques ou à gaz, selon le bureau. En outre, la capitale chinoise interdira les véhicules vétustes et encouragera l'achat de voitures électriques. Les autorités ont installé des purificateurs d'air, qui retiennent les polluants, dans 3.600 nouveaux bus et camions cette année, permettant de réduire de 60% leurs émissions de dioxyde d'azote. |
| | Posté le 23-12-2016 à 23:44:26
| La Chine augmentera son taux de couverture forestière à 23,04% d'ici 2020 2016-12-23 21:41:29 xinhua La Chine vise à augmenter son taux de couverture forestière à 23,04% d'ici 2020, contre 21,66% actuellement, a annoncé vendredi le ministre de l'Agriculture, Han Changfu. Ce chiffre a été révélé alors que le ministre présentait aux législateurs l'innovation scientifique et technologique dans le secteur agricole et forestier durant une session du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois), qui se déroule de lundi à dimanche. Une augmentation de 1,38 point de pourcentage du taux de couverture forestière représente une hausse de plus de 1,3 milliard de mètres cubes du volume des réserves sur pied. Le taux de couverture forestière de la Chine a atteint 20,36% fin 2008, soit 195 millions d'hectares. Durant la période du 12e Plan quinquennal (2011-2015), la superficie des forêts du pays a augmenté de 450 millions de mus (30 millions d'hectares). Cependant, le taux de couverture forestière de la Chine reste environ 10 points de pourcentage inférieur à la moyenne mondiale. Dans son rapport, le ministre a indiqué que la Chine oeuvrerait à promouvoir le reboisement et à améliorer la qualité de ses forêts au cours des cinq années à compter de 2016. Les avancées scientifiques et technologiques jouent un rôle de plus en plus important dans le développement forestier et agricole de la Chine, selon M. Han. |
| | Posté le 23-12-2016 à 23:59:08
| Le président chinois insiste sur l'utilisation d'énergies propres pour réduire les jours de smog French.xinhuanet.com - Publié le 2016-12-21 à 22:51 BEIJING, 21 décembre (Xinhua) -- Le président chinois Xi Jinping a déclaré mercredi que le nord du pays devait promouvoir l'utilisation d'énergies propres pour le chauffage en hiver afin de réduire le nombre de jours de smog. Le gaz naturel et l'électricité peuvent remplacer le charbon, principale source d'énergie en Chine, pour le chauffage des immeubles dans le nord de la Chine, a indiqué M. Xi lors de la 14e réunion du Groupe de direction centrale sur les Affaires financières et économiques. Les énergies propres doivent être utilisées autant que possible et représenter une part plus importante pour alimenter le chauffage en hiver, a affirmé M. Xi, ajoutant que le gouvernement laisserait les entreprises jouer un rôle majeur dans ce processus pour que le chauffage soit abordable. La semaine dernière, Beijing a émis sa première alerte rouge au smog de cette année. Le smog persistant a perturbé la vie quotidienne des habitants et les horaires scolaires des élèves à Beijing et dans les régions voisines. |
| | Posté le 24-12-2016 à 00:00:51
| La Chine lance un satellite pour surveiller les émissions mondiales de CO2 -- Lancement d'un satellite de surveillance du dioxyde de carbone via une fusée Longue Marche-2D depuis le Centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le désert de Gobi, dans le nord-ouest de la Chine, le 22 décembre 2016. Il s'agit de la 243e mission de la famille des fusées Longue Marche. (Photo : Ren Hui) JIUQUAN, 22 décembre (Xinhua) -- La Chine a lancé jeudi à 3h22 un satellite de surveillance du dioxyde de carbone via une fusée Longue Marche-2D depuis le Centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le désert de Gobi, dans le nord-ouest du pays. La Chine est le troisième pays, après le Japon et les Etats-Unis, à surveiller les émissions de gaz à effet de serre grâce à son propre satellite. Le satellite TanSat, pesant 620 kg, a été placé en orbite héliosynchrone à quelque 700 km au-dessus de la Terre et surveillera la concentration, la distribution et la circulation du CO2 dans l'atmosphère, a expliqué Yin Zengshan, concepteur en chef de TanSat au sein de l'Institut de recherche sur les micro-satellites de l'Académie des sciences de Chine (ASC). Ce satellite favorisera la compréhension des changements climatiques et fournira des données indépendantes aux décideurs politiques chinois. Lors de sa mission de trois ans, TanSat examinera de manière approfondie les niveaux de CO2 à l'échelle mondiale tous les 16 jours, avec une précision d'au moins 4 ppm (parties par million). |
| | Posté le 27-12-2016 à 00:07:43
| Sur le site Atlantico : La Chine fait une loi pour taxer les pollueurs La Chine, qui est le premier émetteur au monde de gaz à effet de serre, a adopté dimanche une loi pour taxer les pollueurs, bien que le dioxyde de carbone (CO2) échappe encore à la fiscalité selon l’agence Chine nouvelle. Les institutions et les entreprises sont concernées par ce dispositif. Il prévoit un prix de 1,2 yuan, ce qui correspond à 0,16 euro, pour chaque unité d’émission polluante –hors CO2, donc. La pollution des eaux et la pollution pour le bruit seront aussi taxées. Autre point important : les provinces pourront modifier la valeur des taxes, à la hausse (jusqu’à 10 fois) ou à la baisse si la pollution émise est inférieure aux normes nationales. C’est le comité permanent du parlement chinois qui est derrière cette loi. Ces derniers jours la pollution a atteint très niveaux extrêmement préoccupants en Chine, au point que la partie nord du pays a été en alerte rouge pendant presque une semaine. Cette loi n’entrera effectivement en vigueur que le 1er janvier 2018. La Chine avait ratifié en septembre l’accord de Paris sur le climat, qui datait de décembre 2015. Cet accord prévoyait de limiter à moins de 2 degrés la hausse de la température par rapport au niveau préindustriel. L’accord est entré en vigueur au mois de novembre. |
| | Posté le 27-12-2016 à 00:13:57
| La source d'un polluant majeur du smog chinois dévoilée WASHINGTON, 25 décembre (Xinhua) -- Des scientifiques ont déclaré récemment avoir résolu l'énigme de la manière dont le sulfate, un composant majeur du smog (brouillard de pollution), se forme dans le nord de la Chine, y compris à Beijing. Cette étude, publiée dans le journal américain Science Advances, a identifié des réactions chimiques de l'azote et des particules d'eau dans l'air comme les deux pièces manquantes du puzzle, concluant que réduire les émissions d'oxydes d'azote (NOx) spécifiquement permettrait de réduire la pollution de l'air en Chine. Ces conclusions se basent sur une analyse de données récoltées lors du pic de smog de janvier 2013 à Beijing, l'un des cas de pollution atmosphérique les plus graves enregistrés à ce jour en Chine, au cours duquel la concentration des particules fines appelées PM2.5 a dépassé 16 fois les valeurs recommandées par l'Organisation mondiale de la santé. À cette époque, les chercheurs ont effectué des mesures d'aérosol sur le toit d'un bâtiment de l'Université Tsinghua à Beijing, et analysé les données de toute la région. Ils ont identifié une chaîne de réactions qui pourrait expliquer la source de sulfate inexpliquée, et découvert que les particules fines d'eau dans l'air agissaient comme réacteur, piégeant les molécules de dioxyde de souffre (SO2) et interagissant avec le dioxyde d'azote (NO2) pour former des sulfates. Le taux de réaction était également renforcé lors de l'incident de 2013 par la stagnation de la météo, piégeant le NO2 près de la surface de l'air et générant des concentrations des NO2 trois fois supérieures à celle de l'air propre. Ce processus "s'amplifiait de manière autonome" , selon les chercheurs, car les concentrations croissantes de la masse d'aérosol entraînaient une augmentation de la teneur en aérosols dans l'eau, accélérant l'accumulation de sulfates et provoquant une aggravation du nuage de pollution. "Cette étude révèle le mécanisme unique de formation des sulfates dans la PCN (plaine de la Chine du Nord), qui diffère des scénarios traditionnels" , a expliqué dans un courrier électronique à Xinhua, Guangjie Zheng, directrice de cette étude et chargée de recherches à l'Université Tsinghua. "Dans des environnements moins pollués comme les États-Unis ou l'Europe, les sulfates sont formés principales par la chaîne de réaction OH (hydroxyde) traditionnelle dans la phase de gaz atmosphérique, ou par la chaîne de réactions de l'H2O2 (peroxyde d'hydrogène) et de l'O3 (ozone) dans la chimie des nuages. Dans le cas des nuages de pollution de la PCN, toutefois, la chaîne de réaction dominante pour la formation des sulfates devient la chaîne de réactions NO2 dans l'eau d'aérosol." Les conclusions de cette étude montrent "la nature complexe" des nuages de pollution en Chine, selon Mme Zheng. "Le SO2 provient principalement des centrales électriques, le NOx provient des centrales et des véhicules, tandis que le NH3 (ammoniaque) et les poussières minérales, qui servent de substances neutralisantes, sont présentes de manière naturelle et par émissions anthropogènes liées à l'industrie et aux poussières diffusés" , explique-t-elle. Ces polluants de diverses sources sont émis avec une haute intensité et simultanément, provoquant une situation de pollution lourde unique, et changeant ainsi la chaîne de formation de sulfates dominante. La complexité des nuages de pollution dans la PCN démontre une nouvelle fois l'importance des stratégies scientifiques de réduction des émissions. Par exemple, la réduction du NO2 et de l'oxyde nitrique, qui peuvent réagir dans l'air pour former du NO2, devraient réduire les niveaux de pollution de sulfate bien plus que prévu dans les modèles traditionnels sur la qualité de l'air. Ces résultats "devront être pris en compte dans les stratégies futures en matière de qualité de l'air et d'émission de polluants dans le nord de la Chine, et peut-être dans d'autres régions" , concluent les chercheurs dans leur étude. |
| | Posté le 07-01-2017 à 22:48:40
| La Chine se détourne du charbon 06 janvier 2017 - sur Actu environnement Alors qu'une vague de brouillard toxique s'est abattue sur le nord de la Chine, conduisant la municipalité de Pékin à déclencher une "alerte rouge" à la pollution atmosphérique fin décembre 2016, le plan quinquennal présenté le 5 janvier par l'Agence nationale de l'énergie chinoise illustre la volonté des autorités de minorer la part des énergies fossiles dans le mix énergétique. Entre 2016 et 2020, période couverte par ce nouveau plan quinquennal, plus des deux tiers de la croissance de la demande énergétique chinoise devront être fournis par des énergies non fossiles et par du gaz naturel. La part du charbon devra être réduite à moins de 58% des énergies primaires en 2020 (contre 64% en 2015). Le plan prévoit d'investir 361 milliards de dollars dans l'électricité à base de renouvelables d'ici à 2020, avec à la clé, 13 millions de nouveaux emplois, et d'augmenter la part des énergies non fossiles à plus de 15% (contre 12% en 2015), notamment en portant les capacités installées à 210 gigawatts (GW) pour l'éolien (contre 129 en 2015, soit +56%) et à 110 GW pour le solaire (contre 43 en 2015, soit +156 %). Empire des énergies renouvelables La Chine s'affirme comme le leader mondial de ces technologies avec 32 milliards de dollars investis dans des projets liés aux énergies renouvelables à l'étranger en 2016, soit une hausse de 60% par rapport à 2015, selon le rapport China's Global Renewables Expansion (L'expansion mondiale de la Chine dans les énergies renouvelables) publié le 6 janvier par l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA), qui prend en compte tous les contrats dépassant le milliard de dollars conclus dans ce secteur. Dans l'éolien, Goldwind, compagnie chinoise, a acquis Vestas en 2015, devenant ainsi le plus grand fabriquant mondial de turbines éoliennes. La Chine possède cinq des dix plus grandes entreprises mondiales du secteur parmi lesquelles United Power, Ming Yang, Envision et CSIC. Empire des énergies renouvelables, la Chine détient cinq des six plus grands fabricants de modules photovoltaïques de la planète. Il s'agit notamment de JA Solar, qui a démarré en novembre 2016 la construction de son usine de piles solaires au Vietnam d'une valeur d'un milliard de dollars. Agnès Sinaï, journaliste Rédactrice spécialisée |
| | Posté le 26-07-2017 à 22:20:01
| La Chine ferme ses portes aux déchets occidentaux La Chine a annoncé son intention d'interdire l'importation de certains déchets pour lutter contre les transferts illégaux. Les filières de recyclage s'inquiètent pour le débouché des matières premières secondaires européennes. 25 juillet 2017 © philipusStock de métal dans le port de Hong-Kong en Chine Le pays hôte des déchets européens dit stop. La Chine vient d'informer l'Organisation mondiale du commerce (OMC) de sa volonté d'interdire l'importation de 24 types de déchets sur son territoire. Sont concernés certaines matières plastiques, les papiers non triés, certains matériaux textiles et les laitiers, scories, croutes d'oxydes et autres déchets provenant de la fabrication du fer ou de l'acier. Selon Le Quotidien du Peuple, le ministère de l'Environnement chinois justifie sa décision pour "protéger les intérêts environnementaux de la Chine et la santé des personnes" . La Chine veut faire le ménage Cette interdiction pourrait prendre effet d'ici septembre. Elle fait suite à la mise en place par le Gouvernement chinois du programme "National SWORD" il y a quelques mois. Le but de ce programme est de limiter voire d'interdire l'importation de certains déchets sur le territoire national en limitant les licences d'importations des usines chinoises, et en fermant définitivement celles qui ne respectent pas les normes environnementales, les autorisations d'importation ou les conditions techniques. Lors d'une conférence de presse le 20 juillet dernier, le directeur de la coopération internationale au ministère de l'Environnement chinois, Guo Jing, a expliqué que ce programme vise également les transferts illégaux de déchets. "Motivés par l'appât du gain, certains contrevenants chinois et étrangers exportent illégalement ou font de la contrebande de déchets solides en Chine, et certains cachent les déchets au sein d'autres produits importés dans le pays. Ces déchets ont causé de nombreux problèmes. Nous devons lutter contre cela" , a-t-il insisté. Les stocks augmentent déjà en Europe La réaction des spécialistes du recyclage ne s'est pas fait attendre. Le directeur général du Bureau International du Recyclage (BIR), Arnaud Brunet, a adressé une lettre officielle à l'Organisation mondiale du commerce par l'intermédiaire de la Commission européenne pour faire part de ses inquiétudes : "Le BIR souligne l'impact grave qu'une telle interdiction aurait sur l'industrie mondiale du recyclage ainsi que sur la production domestique chinoise s'appuyant sur des matériaux recyclés" . Il a demandé au gouvernement chinois de reconsidérer ses politiques d'interdiction et propose de "discuter des moyens d'assurer des normes de qualité élevées sans nuire à l'industrie mondiale du recyclage et à l'économie chinoise." En France, l'inquiétude est de mise chez Federec : "L'interdiction soudaine d'exporter de nombreux produits en Chine engendre dès à présent une augmentation des stocks sur les marchés qui les produisent. L'impact de cette décision est mondial et a des conséquences en Europe et dans tous les pays exportateurs de ces matières" , explique la fédération du recyclage dans un communiqué. Les plastiques sont particulièrement touchés puisque huit familles sont concernées, principalement issues des plastiques triés, en mélange, ou "à laver" (note des familles : PE, films plastiques, styréniques, PVC, PET, PET Bouteilles, PC CD/DVD, autres déchets et rebuts plastiques). Neuf millions de tonnes de plastiques sont importés par la Chine tous les ans. "A ce jour, la capacité des autres usines mondiales n'est pas en mesure de consommer ces volumes aujourd'hui importés par la Chine. Cette absence de débouchés oblige notre profession à prendre des mesures drastiques sur les volumes et les qualités aujourd'hui collectés (surtri, lavage, valorisations alternatives) et à chercher en urgence des solutions de substitution afin d'en limiter les productions" , alerte Federec. Les centres de tri français n'ont pas les capacités de stockage suffisantes. Un marché du recyclage enlisé Le directeur de la coopération internationale au ministère de l'Environnement chinois, Guo Jing, a également justifié son action par une montée de l'opinion chinoise contre l'importation de déchets. Une opinion qui pousse la Chine à se montrer de plus en plus ferme. Car ce n'est pas la première fois qu'elle tente de fermer ses portes à l'importation de déchets en provenance d'Europe et des Etats-Unis. En février 2013, elle lançait déjà l'opération "Green Fence" pour renforcer les contrôles aux frontières et bloquer les lots de matières mal triées ou les déchets non recyclables. Les quantités de matières recyclées importées avaient baissé de 6% en 4 mois pour le papier par exemple. Les prix des matières recyclées sur les marchés internationaux avaient par conséquent fortement baissé, beaucoup de vendeurs ne trouvant plus preneur. La Chine en avait tiré profit indirectement. Elle réitère aujourd'hui et ses nouvelles annonces font craindre des effets similaires alors que le marché du recyclage reste morose. En novembre 2016, les volumes à recycler ont stagné et les exutoires de matières recyclées se sont restreints. "Nous sommes une mine à ciel ouvert qui produit sans discontinuer. Il faut évacuer les matières de nos sites mais les conditions économiques ne sont pas favorables" , expliquait Jean-Philippe Carpentier, président de Federec. Les surcapacités chinoises d'acier "frais", le prix du pétrole, du charbon et du minerai de fer toujours bas, ainsi qu'une offre de bois qui excède la demande, continuent de peser sur l'utilisation de matières recyclées. Les annonces de la Chine ne vont pas arranger la situation. Un autre facteur entre également en ligne de compte : le recyclage progresse en Chine. L'augmentation des volumes donne davantage le choix aux usines du pays, la sélection s'opère par la qualité. Les contrôles de la qualité des importations vont donc avoir tendance à se durcir plutôt qu'à s'assouplir. Florence Roussel: Rédactrice en Chef |
| | Posté le 29-07-2017 à 15:42:32
| Chine : des légumes poussent dans le désert de Gobi Publié le 2017-07-29 à 16:40 - french.xinhuanet.com LANZHOU, 29 juillet (Xinhua) -- Malgré les fortes chaleurs de l'été, Zhang Guosen, âgé de 50 ans, travaille assidûment dans une serre à Jiuquan, dans la province chinoise du Gansu (nord-ouest). Il est entouré de rangées de tomates, de concombres et de calebasses. M. Zhang est chef de la division des légumes du Bureau de l'administration de l'agriculture et des animaux du district de Suzhou et se charge des lignes directrices techniques pour la culture sous serre. "Nous pensions autrefois qu'il était impossible de cultiver des légumes dans le désert aride de Gobi" , a déclaré M. Zhang. Situé dans l'ouest du Corridor Hexi, une partie importante de l'ancienne Route de la soie, Jiuquan possède des terres sèches et arides recouvertes de sable et de graviers. L'écosystème fragile et la pénurie d'eau ont restreint le développement de l'agriculture. Le gouvernement local a adopté des mesures pour aider les paysans, telles que la construction de serres et l'introduction de la culture organique hors-sol. "Nous pouvons profiter des avantages de l'ensoleillement abondant dans le désert pour cultiver des légumes" , a noté M. Zhang. Des serres ont été construites avec du sable et des graviers. Des plantes d'origine locale et des déchets d'origine animale se substituent à la terre et aux engrais pour la culture hors-sol, a indiqué M. Zhang. Par rapport à la culture traditionnelle de légumes, les coûts de la culture hors-sol dans les serres sont plus faibles car il n'est plus nécessaire d'acheter des engrais et des pesticides. En plus, la qualité des légumes est garantie grâce à la culture organique. "Nous avons adopté une technologie d'irrigation par micro-pulvérisation, qui a permis de réduire d'environ 40% la consommation d'eau par rapport aux méthodes traditionnelles agricoles" , a révélé M. Zhang. Des institutions de recherche et développement, telles que l'Académie des sciences agricoles de Chine et l'Université agricole du Gansu, ont aidé le district à introduire des technologies avancées, dont des équipements de contrôle à distance sans fil, des systèmes multifonctionnels de collecte de données et des générateurs de dioxyde de carbone. "Les équipements peuvent être utilisés pour surveiller et ajuster à distance la température, l'humidité et la teneur en dioxyde de carbone dans les serres", a précisé M. Zhang. "Les paysans peuvent voir les données sur des applications mobiles". A présent, environ 786,7 hectares de serres ont été construits dans le district, et les catégories de plantes se sont étendues, incluant des champignons et du raisin. Par ailleurs, les serres ont considérablement contribué à la prévention de la désertification des terres dans la région du désert de Gobi. (contact du rédacteur : xinhuafr@xinhua.org) |
| | Posté le 24-08-2017 à 23:13:02
| Energies renouvelables : quand la Chine fait sa révolution sur Les Echos Jonathan Woetzel - directeur du McKinsey Global Institute -Le 24/08 à 15:29 LE CERCLE/PROJECT SYNDICATE - La Chine aspire à devenir le leader mondial des énergies renouvelables. Elle semble bien partie pour atteindre son objectif. Début 2017, la Chine a annoncé qu’elle investirait 360 milliards de dollars dans les énergies renouvelables d’ici à 2020 et qu’elle annulerait les projets de création de 85 centrales thermiques à charbon . En mars, les autorités chinoises ont signalé que le pays a déjà dépassé ses objectifs officiels en matière d'efficacité énergétique, d’intensité en carbone et de part de marché des sources d’énergie propre. De plus, le mois dernier, l’agence responsable de la réglementation du secteur de l’énergie en Chine, l’Administration de l’énergie nationale, a mis en place de nouvelles mesures de réduction de la dépendance du pays au charbon. Ces développements ne sont que quelques indices récents que la Chine est au centre de la transformation mondiale de l’énergie, favorisée par l’évolution des technologies et la baisse des coûts de production des énergies renouvelables. Une part croissante de la demande mondiale d’énergie Or, la Chine ne fait pas qu’investir dans des énergies renouvelables et l’élimination progressive du charbon. Elle compte pour une part croissante de la demande mondiale d’énergie, ce qui signifie que la transition de l’économie chinoise vers une croissance tirée par les services et la consommation va transformer le secteur des ressources au niveau mondial. En même temps, d’autres facteurs réduisent déjà la consommation mondiale en ressources, y compris une plus grande efficacité énergétique des bâtiments résidentiels, industriels et des édifices commerciaux, ainsi qu'une baisse de la demande d’énergie du secteur des transports, grâce à la prolifération des véhicules autonomes et du covoiturage. Selon l’étude récente du McKinsey Global Institute (MGI), «Beyond the Supercycle: How Technology Is Reshaping Resources» (Après le supercycle : comment l’utilisation des ressources est modelée par les technologies), ces tendances contribuent à ralentir la croissance de la demande en énergie primaire. Lire aussi : Réussir la transition énergétique : ne plus opposer les énergies Si l’adoption rapide de nouvelles technologies continue, cette demande atteindrait son apogée en 2025. Et avec des utilisations moins intensives en énergie et une plus grande efficacité, la productivité de l’énergie dans l’économie mondiale pourrait augmenter de 40 à 70 % au cours des deux prochaines décennies. Alors que la croissance mondiale de la demande d’énergie ralentit, la part de la demande chinoise augmente. D’ici à 2035, la Chine pourrait compter pour 28 % de la demande mondiale d’énergie primaire, en hausse de 23 % par rapport au niveau actuel, alors que les États-Unis ne représenteraient que 12 % de la demande en 2035, en baisse de 16 % par rapport à aujourd’hui. La Chine a déjà fait de grands progrès sur le plan de la réduction de l’intensité d'utilisation des ressources : entre 1980 et 2010, son économie s’est multipliée par 18, mais sa consommation en énergie n’a été multipliée que cinq fois. Selon les données de la Banque mondiale, ceci constitue une baisse de 70 % en intensité énergétique par unité de PIB. La Chine, premier investisseur Dans le 13e plan quinquennal, les instances chinoises envisagent de réduire l’intensité énergétique de 15 % entre 2016 et 2020. L’atteinte de cet objectif est déjà bien engagée. En début d'année, lors du Congrès national du Peuple chinois, le premier ministre chinois, Li Keqiang, a annoncé que l’intensité énergétique de la Chine a fléchi de 5 % l’an dernier. Les énergies renouvelables sont une des causes de la baisse de l’intensité d'utilisation des ressources de l’économie chinoise. Aspirant à devenir le leader mondial en ce domaine, la Chine investit déjà plus de 100 milliards de dollars en énergies renouvelables chaque année dans le pays. C’est le double du niveau d’investissement américain dans les énergies renouvelables nationales et plus que la somme des investissements annuels des États-Unis et de l’Union européenne. Lire aussi : La Terre est-elle trop petite pour les énergies renouvelables ? La Chine investit 32 milliards de dollars supplémentaires — plus que tout autre pays — dans des projets d’énergies renouvelables à l’étranger, les sociétés chinoises de premier plan prenant de plus en plus l’initiative dans les chaînes de valorisation des énergies renouvelables mondiales. La compagnie électrique publique chinoise a le projet de développer un réseau électrique alimenté par des éoliennes et des panneaux solaires du monde entier. Les fabricants chinois de panneaux solaires auraient des prix 20 % inférieurs à ceux de leurs concurrents américains, grâce aux économies d’échelle et à un développement plus avancé de la chaîne logistique. Et les fabricants chinois d’éoliennes, qui ont comblé progressivement leur retard technologique, comptent aujourd’hui pour plus de 90 % du marché chinois, contre à peine 25 % en 2002. Des défis non négligeables Ces tendances laissent croire que la Chine sera à la fois une source majeure de demande d’énergie et de technologies de pointe, et qu’elle aura une occasion unique de prendre l’initiative sur le plan mondial. Son expérience de réduction de l’intensité énergétique peut servir de modèle aux pays en développement. Et ses investissements dans les énergies renouvelables au plan national et à l’étranger peuvent conduire à d’autres avancées technologiques qui contribueront à diminuer les coûts pour les consommateurs du monde entier. Mais la Chine devra aussi relever des défis au cours de la transition des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables dans un secteur mondial des ressources en pleine évolution. Son économie est encore très dépendante du charbon, ce qui représente des coûts non négligeables lorsqu’il s’agit de transférer sa capacité énergétique vers d’autres ressources comme le gaz naturel et les énergies renouvelables. Lire aussi : Énergie solaire : fardeau ou miracle pour l'économie africaine ? De plus, la construction en Chine de centrales solaires et de parcs éoliens a devancé la modernisation de son réseau électrique, générant beaucoup de gaspillage. Et les producteurs chinois, comme la plupart, subissent des pressions constantes pour qu’ils réduisent les coûts et améliorent l’efficacité afin de compenser le ralentissement de la croissance de la demande mondiale. Malgré ces obstacles, l’innovation technologique des producteurs chinois devrait leur permettre de réaliser des gains de productivité et de réduire les coûts de consommation. Selon MGI, d’ici à 2035, les évolutions de l’offre et de la demande des principaux produits de base pourraient entraîner des réductions de coûts de 900 milliards à 1 600 milliards de dollars au niveau mondial. L’ampleur de ces économies dépendra non seulement du rythme d’adoption de nouvelles technologies, mais aussi des mesures prises par les responsables politiques et les sociétés privées pour s’adapter au nouveau cadre de marché. Mais, avant tout, elle dépendra de la Chine. Cet article est publié en collaboration avec Project Syndicate, 2017 - La révolution de la Chine en énergie renouvelable Jonathan Woetzel est directeur du McKinsey Global Institute. Jiang Kejun est chercheur principal au Energy Research Institute de la Commission nationale de développement et de réforme de Chine. JonathanWoetzel |
| | Posté le 31-08-2017 à 09:37:43
| La Chine éclipse l’UE en atteignant en avance son objectif solaire pour 2020 Par : Sam Morgan - EURACTIV.com - translated by Marion Candau Parc solaire flottant en Chine [Sungrow] La Chine a déjà atteint son objectif 2020 d’énergie solaire, avec une capacité de production qui dépasse de loin les 105 GW. L’Europe est loin de dépasser ses propres objectifs. De nouveaux chiffres publiés par Asia Europe Clean Energy Advisory (AECEA) révèlent que la Chine a déjà dépassé son objectif 2020 de 105 GW de capacité de production d’énergie solaire, grâce à de nouvelles constructions en juin et juillet lui permettant d’atteindre 112 GW. En 2018, l’énergie solaire a déjà progressé de 24,4 GW de capacités au premier semestre. La position de l’Empire du Milieu en tant que leader mondial dans le secteur se maintient donc, alors que l’Europe creuse de plus en plus son retard. Le solaire est en train de dépasser le nucléaire Le photovoltaïque va bientôt rattraper, voire détrôner la capacité mondiale de production d’énergie nucléaire, selon une nouvelle étude américaine. La hausse de la demande pourrait faire du solaire la principale source d’énergie d’ici à 2050. Et la Chine ne prévoit pas de se reposer sur ses lauriers. Les responsables ont récemment revu à la hausse leurs prévisions pour 2017 en termes de nouvelles installations solaires et les chiffres indiquent maintenant qu’au total, le pays pourrait atteindre 45 GW de nouvelles capacités cette année. Soit plus que la capacité totale de l’Allemagne, qui était en 2016 de 41,1 GW. Les groupes de promotion des renouvelables appellent l’Europe à prendre exemple sur la Chine et à faire tout son possible pour être le numéro un du secteur. L’association SolarPower Europe encourage l’UE à accroître l’objectif 2030 de 27 % d’énergies renouvelables pour le faire passer à 35 %. Un récent rapport de l’association conclut que seul un objectif de 35 % permettra de maintenir la dynamique pour l’industrie des renouvelables. Et que l’UE aura déjà du mal à atteindre l’objectif de 27 % si les ambitions du bloc ne sont pas revues à la hausse. Il faut reconnaître que les ambitions de la Chine sont impressionnantes. Le pays peut déjà se vanter de posséder le plus grand parc solaire du monde, d’une superficie de plus de 30 km carrés. Récemment, la Chine a aussi ouvert le plus grand parc solaire flottant du monde, situé sur une ancienne mine de charbon. Pourtant, une fois la capacité et les projets phares sortis de l’équation, la question de l’énergie en Chine reste un vrai point d’interrogation. Même si le pays a déjà atteint son objectif de 2020, seul 1 % de la demande en énergie est satisfaite grâce à l’énergie solaire. Le charbon est encore maître en son royaume dans le bouquet énergétique. Et il y a la question des subventions. Les subventions, payées aux entreprises dédiées au solaire pour générer de l’électricité et rendre le marché plus attractif, sont souvent arrivées trop tard, ce qui s’est répercuté sur les résultats financiers de ces entreprises. |
| | Posté le 02-09-2017 à 23:40:11
| La Chine nomme 200.000 "chefs de rivière" Xinhua -24.08.2017 La Chine a nommé environ 200.000 "chefs de rivière" aux niveaux provincial, urbain, du district et du bourg afin de lutter contre la pollution, a annoncé mercredi Zu Leiming, chef du département de la gestion et de la construction dépendant du ministère chinois des Ressources en eau. Le pays a l'intention d'étendre au niveau national le dispositif des chefs de rivière d'ici fin 2018, selon un document publié en décembre 2016 par les directions générales du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et du Conseil des Affaires d'Etat (le gouvernement chinois). La Chine fait des progrès plus rapides que prévu et "atteindra probablement l'objectif plus tôt que prévu", a déclaré M. Zu, lors d'une conférence de presse. Le 20 juillet, 31 régions provinciales ont soumis leurs plans pour mettre en oeuvre cette politique et ont nommé des chefs généraux de rivière au niveau provincial, a-t-il ajouté. Seize de ces régions ont l'intention de nommer des chefs de rivière jusqu'au niveau du bourg, alors que les 15 autres envisagent d'instaurer ce dispositif au niveau du village, a-t-il précisé. "Actuellement, le dispositif commence à montrer ses effets" , a indiqué M. Zu. Dans les régions où les chefs de rivière ont entamé des patrouilles, l'apparence des rivières a connu "une amélioration apparente" , avec une meilleure qualité de l'eau et une protection plus efficace des cours d'eau, a-t-il ajouté. Les responsabilités des chefs de rivière comprennent la protection des ressources en eau, le contrôle de la pollution et la restauration écologique. Ils seront tenus responsables en cas de sinistre environnemental dans les plans d'eau dont ils ont la charge, indique le document. La province chinoise du Jiangsu (est) est la première à avoir nommé des fonctionnaires du gouvernement local chefs de rivière en 2008, après qu'une présence forte d'algues bleues a pollué le lac Taihu en 2007. (Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI) |
| | Posté le 02-09-2017 à 23:41:26
| Pollution à Beijing : plus de 83 millions de yuans d'amendes le Quotidien du Peuple en ligne - 01.09.2017 La capitale chinoise a infligé plus de 83 millions de yuans (12,6 millions de dollars) de contraventions lors d'une campagne de 100 jours contre la pollution, ont annoncé jeudi les autorités de protection de l'environnement. Plus de 7 700 infractions de pollution de l'air, de l'eau et des sols ont été enregistrées dans cette campagne qui a duré d'avril à juillet, a déclaré lors d'une conférence de presse Zhao Zhiwei, de l'équipe municipale d'inspection environnementale de Beijing. Avec également près de 6 000 véhicules à haute émission inclus, a-t-il souligné. Ajoutant que les suspects dans 15 cas, principalement au niveau de la décharge illégale de résidus de minerai, risquent une accusation criminelle. Le gouvernement s'est associé entre autres à la protection de l'environnement, à la sécurité publique, à la gestion urbaine, à la terre et aux ressources, au logement et au développement urbain-rural, à la supervision de la sécurité de l'eau et aux départements agricoles. Une campagne qui intervient en réponse à une inspection effectuée par le gouvernement central fin 2016, dans laquelle plusieurs problèmes avaient été soulevés. (Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN) |
| | Posté le 20-10-2017 à 20:45:29
| Les Echos : Xi Jinping rêve d’une Chine et d’une planète plus vertes 20OCT CLAUDE FOUQUET Le 18/10 à 16:15 En Chine, les problèmes d’environnement et de pollution sont devenus une préoccupation majeure. – Andy Wong/AP/SIPA Le numéro un chinois promet d’oeuvrer à une modernisation respectueuse de l’environnement et appelle les autres Etats à lutter ensemble contre le réchauffement climatique. La protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique sont-ils compatibles avec la nouvelle ère que Xi Jinping promet aux Chinois ? Dans un pays où la pollution est devenue une préoccupation majeure pour un nombre croissant de citoyens, le numéro un chinois a mis en avant ces deux thèmes dans le discours fleuve qu’il a prononcé pour l’ouverture du 19e Congrès du Parti communiste. Tourner le dos au principe de « la croissance à tout prix » Au niveau intérieur, « la modernisation que nous voulons réaliser est caractérisée par la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature » , a notamment souligné le leader chinois, tournant un peu plus le dos au principe de « la croissance à tout prix » de ses prédécesseurs. Si l’engagement du numéro un chinois en matière d’écologie n’est pas nouveau (un livre regroupant des extraits de discours sur ce thème vient d’ailleurs d’être publié à Pékin), le fait qu’il mette en avant ces questions lors d’un tel congrès est loin d’être anodin. Reste à savoir comment se traduira concrètement cette volonté affichée. À LIRE AUSSI Environnement : face aux fraudes, la Chine durcit le ton avec les entreprises Pour l’heure, Xi Jinping a esquissé de nouvelles réformes. Il a notamment promis la mise en place d’une structure qui sera chargée de la gestion des biens publics liés aux ressources naturelles, mais aussi une meilleure surveillance et protection des parcs nationaux. Il a aussi souligné sa volonté de voir fournis « davantage de produits écologiques de qualité afin de satisfaire les exigences croissantes de la population à vivre dans un environnement agréable » . Dans le cadre de l’accord de Paris, la Chine, qui reste le premier émetteur de gaz à effets de serre au monde, s’est engagée à faire baisser ses émissions à partir de 2030. « Aucun pays n’est capable de répondre tout seul » Mais la préoccupation environnementale du président chinois ne se limite pas aux seules frontières du pays. « Aucun pays n’est capable de répondre tout seul aux divers défis posés à l’humanité, de même qu’aucun pays ne peut se retirer sur une île déserte pour y vivre dans l’isolement » , a-t-il ainsi souligné. À LIRE AUSSI Pourquoi la Chine ne comble pas le vide créé par Trump Et comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises en profitant du désengagement américain de l’accord de Paris, Xi Jinping a souhaité réaffirmer sa volonté de soutenir le combat contre le réchauffement climatique et celle de la Chine à occuper un rôle majeur. Laissant entendre que « la Chine était désormais assise dans le siège du conducteur » sur ces sujets, il a appelé tous les pays à lutter ensemble contre le réchauffement climatique et à protéger la planète pour la survie de l’espèce humaine. Claude Fouquet Les Echos |
| | Posté le 21-10-2017 à 09:02:25
| Chine. L’"airpocalypse" n’aura pas lieu LINA SANKARI LUNDI, 16 OCTOBRE, 2017 L'Humanité Comme ici à Beijing, des start-up proposent désormais, pour faciliter les déplacements, des vélos en libre-service qui peuvent être laissés et récupérés n’importe où. Imagechina/AFP L’environnement devrait figurer parmi les questions clés du 19e congrès du Parti communiste chinois. La prise en compte des dangers liés à la pollution a poussé à un changement de paradigme économique et à une réorientation industrielle. Les Chinois ont inventé une expression pour parler de ces villes prises dans une épaisse brume brunâtre, parfois teintée de jaune, du fait de la pollution : "l’airpocalypse" . Conscient que la pollution de l’environnement est un frein au développement économique et susceptible de causer des troubles sociaux du fait de son impact sanitaire, le gouvernement a lancé, depuis le dernier congrès du Parti communiste chinois (PCC) en 2012, un ambitieux plan climat qui pourrait lui permettre d’atteindre plus tôt que prévu les objectifs fixés par l’accord de Paris. En mars dernier, le ministre de la Protection de l’environnement, Chen Jining, indiquait ainsi que son pays était sur la "bonne voie" :ces trois dernières années, le nombre de jours marqués par une bonne qualité de l’air avait augmenté dans les régions de Pékin-Tianjin-Hebei, des deltas du Yangsi et de la rivière des Perles, hautement polluées. En ces trois endroits, la densité des particules fines a baissé de plus de 30 % de 2013 à 2016. En outre, et alors que les États-Unis ont décidé de revenir sur leurs engagements climatiques pris lors de la COP21, Pékin précipite la réorientation de son industrie sans même avoir achevé son développement. La Chine, première émettrice mondiale de gaz à effet de serre avec 25 % des rejets, travaille sur des calendriers précis pour réduire la pollution de l’air, de l’eau et des sols. Sa position de plus gros pollueur mérite d’ailleurs d’être nuancée. Ramenée au nombre d’habitants, la part d’émissions de gaz à effet de serre du 1,4 milliard de Chinois, à qui l’on sous-traite une part importante de notre production, ne s’élève qu’à hauteur de 5 % (contre 16 % pour les Européens et 57 % pour les Nord-Américains). Les acquisitions de véhicules propres ont grimpé de 53 % en 2016 Selon Greenpeace, la Chine devrait atteindre une baisse de 1 % de ses émissions de CO2 cette année et parvenir à un pic de ses émissions bien avant 2030, date fixée dans le cadre de la COP21. Pour poursuivre sa transition rapide aux énergies propres, l’Administration nationale de l’énergie (ANE) entend consacrer 344 milliards d’euros aux énergies renouvelables d’ici à 2020 afin que celles-ci fournissent la moitié de l’électricité. Elles généreraient également 13 millions d’emplois hautement qualifiés. Une taxe sur l’environnement pour les entreprises et institutions publiques a également été mise en place. Premier marché de l’automobile mondial avec la vente de 28 millions de véhicules l’an dernier (+14 %), la Chine étudie actuellement l’interdiction des voitures polluantes. "Les entreprises devront, conformément aux exigences, améliorer le niveau d’économies d’énergie des voitures traditionnelles et développer vigoureusement les véhicules à énergies propres" , insiste le vice-ministre de l’Industrie, Xin Guobin. Les acquisitions de véhicules propres ont ainsi grimpé de 53 % en 2016 avec 507 000 unités vendues. Une part infime néanmoins sur le marché domestique. Mais le gouvernement entrevoit d’en finir avec les primes aux consommateurs et les facilités d’immatriculation pour imposer, dès l’an prochain, un quota de voitures vertes aux constructeurs. La production sera favorisée par des crédits qui représenteront 8 % de leur volume annuel en 2018, puis 10 % en 2019 et 20 % en 2020. L’objectif reste néanmoins de réduire les déplacements en voiture dans les villes. Ainsi, la commission des transports de Pékin prévoit-elle de construire mille kilomètres de rails afin d’encourager 80 % des habitants (contre 45 % en 2016) à basculer vers les lignes de métro, le vélo ou la marche. Pour encourager ce mouvement, les pistes cyclables envahissent la chaussée. Grâce à l’économie verte, la Chine améliore également son image La start-up chinoise Ofo, qui propose des vélos en libre-service, lesquels peuvent être laissés et récupérés n’importe où, révolutionne quant à elle la pratique dans des villes où les déplacements quotidiens relèvent du calvaire. Six millions et demi de vélos sont désormais disponibles dans cent agglomérations. La société a également mis au point un vélo ayant la capacité de collecter l’air environnant et de le purifier, avant de le relâcher. Ces innovations permettent à la Chine de pénétrer les marchés étrangers avec des produits haut de gamme mais peu coûteux, donc de poursuivre sa révolution industrielle. Ofo opère ainsi dans huit pays et prévoit d’être présente dans douze autres d’ici à la fin de l’année. "Nous avons un avantage compétitif et (notre présence à l’étranger) nous permet d’attirer les talents et d’observer de nombreuses technologies dans le monde entier" , précise Zhang Yanqi, le cofondateur de l’entreprise. Grâce à l’économie verte, la Chine améliore également son image hors de ses frontières. La focalisation sur les questions environnementales a enfin un intérêt économique puisque la Chine est devenue, en l’espace de quelques années, le premier producteur mondial de panneaux photovoltaïques. Avec l’Union européenne et le Canada, l’empire du Milieu était, en septembre, à l’initiative d’une réunion des ministres de l’Environnement d’une trentaine de pays, confirmant son rôle moteur sur la scène internationale. Lina Sankari rubrique internationale |
| | Posté le 02-11-2017 à 18:33:13
| Hydrogénation du CO2 ? La Chine a découvert un procédé permettant l'hydrogénation du dioxyde de carbone. Pour l'heure les conditions de mise en oeuvre ne permettent pas encore son industrialisation : Université des sciences et technologies de Chine [Sixtone] Percée pour les scientifiques qui convertissent le dioxyde de carbone en carburant 13/10/2017 Un nouveau catalyseur rend le processus 64 fois plus efficace, mais les conditions expérimentales ne sont toujours pas commercialement viables. Les scientifiques chinois ont découvert un nouveau catalyseur qui pourrait révolutionner la vitesse à laquelle le dioxyde de carbone peut être converti en méthanol, a rapporté mercredi une publication officielle de l'Académie chinoise des sciences. La nouvelle recherche de scientifiques de l'Université des Sciences et Technologies de Chine et du Laboratoire National de Hefei pour les Sciences Physiques à Microscale, tous deux dans la province orientale de l'Anhui, a été publiée lundi dans la revue scientifique Nature Energy. Les expérimentateurs ont découvert que le dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre produit à partir de combustibles fossiles, peut être décomposé 64 fois plus efficacement lorsque l'azote est introduit dans les nanofeuillets de cobalt - réseaux moléculaires bidimensionnels - utilisés pour faciliter la réaction chimique. L'équipe de scientifiques estime que l'ajout d'hydrogène au dioxyde de carbone - un processus appelé hydrogénation - peut non seulement atténuer les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi réduire notre dépendance aux combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel. «L'hydrogénation du dioxyde de carbone transforme les déchets en trésors» , a déclaré Zeng Jie, chef de l'équipe de recherche, à Sixth Tone. "Si [le méthanol] commençait à remplacer les combustibles fossiles, cela changerait le paysage de la consommation d'énergie." En plus d'être plus propre que les combustibles traditionnels, le méthanol est relativement peu coûteux à produire. C'est aussi moins inflammable - et donc plus sûr - que l'essence. Cependant, la réaction d'hydrogénation du dioxyde de carbone doit être effectuée dans des conditions énergivores spécifiques: à une température de 200 degrés Celsius et une pression supérieure à trois fois les niveaux atmosphériques normaux. Bien que ces conditions difficiles à atteindre signifient que le processus n'est pas encore possible à l'échelle industrielle, Zeng et son équipe croient que la nouvelle découverte est une étape importante vers la réduction de la consommation d'énergie de l'expérience. "Ces scientifiques ont franchi le goulot d'étranglement de la basse efficacité trouvée avec les catalyseurs traditionnels au cobalt" , a déclaré Sun Jian, professeur agrégé de physique chimique à l'Académie chinoise des sciences, à Sixth Tone. Mais jusqu'à ce que la réaction puisse être réalisée dans des conditions plus gérables, Sun a ajouté: "il sera difficile de trouver des applications à grande échelle" . Sixtone, 2017-10-11, http://www.sixthtone.com/news/1000989/breakthrough-for-scientists-converting-carbon-dioxide-into-fuel
_____________________ Université des sciences et technologies de Chine Les chercheurs de l'USTC découvrent la phase active des catalyseurs à base de cobalt dans l'hydrogénation du CO2 • [2017-10-13] Avec le développement rapide de la technologie et de l'industrialisation, la demande d'énergie a augmenté d'année en année. En raison de l'utilisation massive de combustibles fossiles, la crise de l'énergie et de l'environnement a contraint la société humaine à rechercher des sources d'énergie renouvelables. L'hydrogénation du CO2 en carburants et en produits chimiques de valeur a émergé comme une stratégie efficace à la fois pour atténuer l'effet de serre et réaliser un cycle du carbone durable. L'hydrogénation du CO2 sert également d'approche efficace pour stocker l'hydrogène qui dérive de la production électrolytique. Récemment, le groupe du professeur ZENG Jie a étudié la phase active des catalyseurs à base de cobalt (Co) dans l'hydrogénation du CO2. Ils ont incorporé des atomes de N dans des catalyseurs de Co pour fabriquer des catalyseurs de Co4N. Sur la base d'études mécaniques in situ, ils ont découvert que le Co4NHx était la phase active de l'hydrogénation du CO2. Ce travail a été publié sur Nature Energy sous le titre «Incorporer des atomes d'azote dans des nanofeuilles de cobalt comme stratégie pour stimuler l'activité catalytique vers l'hydrogénation du CO2» [ Nature Energy 2017, DOI: 10.1038 / s41560-017-0015-x]. Bien que la transformation chimique du CO2 ait été réalisée dans l'industrie, la réaction nécessite une pression élevée (50-100 bars) et une température élevée (200-300 ° C) en raison de l'inertie chimique du CO2. Les dernières décennies ont vu le développement de stratégies pour améliorer l'activité des catalyseurs de métaux non-nobles vis-à-vis de l'hydrogénation du CO2. Jusqu'à présent, l'étude de la phase active des catalyseurs non nobles dans l'hydrogénation du CO2 n'en est qu'à ses balbutiements. Voir Figure (Illustration de l'hydrogénation du CO2 sur des catalyseurs Co4N (Image de ZENG Jie)) Les chercheurs ont incorporé des atomes de N dans des catalyseurs de Co pour synthétiser des catalyseurs de Co4N. Dans l'hydrogénation du CO2, les catalyseurs Co4N présentaient une fréquence de renouvellement (TOF) de 25,6 h-1 sous 32 bars à 150 ° C, ce qui était 64 fois plus élevé que celui des catalyseurs au Co. L'énergie d'activation pour les catalyseurs de Co4N était de 43,3 kJ mol-1, moins de la moitié de celle (91,4 kJ mol-1) pour les catalyseurs de Co. D'autres études mécanistiques ont révélé que Co4NHx était formé en adsorbant des atomes d'hydrogène sur N atomes dans des nanosheets Co4N en présence de H2. Les atomes d'amido-hydrogène dans Co4NHx directement ajoutés au CO2 pour former HCOO * comme intermédiaires. En outre, l'H2O * adsorbé s'est avéré activer les atomes d'amido-hydrogène via l'interaction de liaisons hydrogène, ce qui a facilité le processus d'hydrogénation. Ce travail fournit non seulement un moyen d'ingénierie efficace, Ce travail a été soutenu par le Ministère chinois des sciences et de la technologie (MOST), le Programme national de recherche fondamentale de Chine et la Fondation nationale des sciences naturelles de Chine. Le lien de l'article: http://www.nature.com/articles/s41560-017-0015-x. (Laboratoire national Hefei pour les sciences physiques à l'échelle microscopique, École de chimie et de science des matériaux) Contact: Professeur ZENG Jie zengj@ustc.edu.cn
Edité le 02-11-2017 à 19:17:21 par Xuan |
| | | | Posté le 30-12-2017 à 20:18:43
| 30-November-2017 La Chine au présent Verdir la chaîne d'approvisionnement MA YAN, membre de la rédaction La promotion de la chaîne verte d'approvisionnement s'intègre dans des actions à différentes échelles. Le 13 octobre 2017, le Forum de la chaîne verte d'approvisionnement 2017, co-organisé par le Centre coopératif d'environnement Chine-ASEAN, l'Institut public des affaires d'environnement (IPE), la Fondation SEE, et l'Environmental Defense Fund, se tient à Beijing. En septembre 2017, le grand fournisseur allemand de pièces détachées pour automobiles Schaeffler a envoyé au service de protection de l'environnement de l'arrondissement Pudong de Shanghai une lettre d'aide urgente, qui disait que son seul fournisseur était forcé d'interrompre la production des roulements à aiguilles à cause du problème de protection de l'environnement. Cela aurait, dit-il, des répercussions qui influenceraient son approvisionnement aux entreprises automobiles coopératives et causerait finalement une réduction du volume de la production des automobiles chinoises de plus de 3 millions, soit une perte de 300 milliards de yuans. Ainsi, Schaeffler a demandé au service concerné de lui donner une période tampon de trois mois pour lui permettre de changer de fournisseur. Or, ce service est resté inflexible, en répondant que les entreprises étrangères devaient choisir des fournisseurs qui se soumettent aux lois et aux règlements chinois sur la protection de l'environnement, et que le gouvernement chinois ne céderait jamais devant les entreprises illégales. Aux yeux de Shi Feng, directeur adjoint du Département d'échanges techniques du Centre coopératif d'environnement Chine-ASEAN, relevant du ministère de la Protection de l'Environnement, le grand bruit de cette affaire est regrettable. « Je regrette la lourde perte économique engendrée par cette affaire, et je regrette également que jusqu'à aujourd'hui, Schaeffler n'ait pas encore intégré la gestion de la chaîne verte d'approvisionnement à son programme de développement, surtout pour un groupe international aussi connu. » Le 13 octobre, Shi Feng a souligné encore une fois l'importance de la chaîne verte d'approvisionnement lors du Forum de la chaîne verte d'approvisionnement 2017, co-organisé par le Centre coopératif d'environnement Chine-ASEAN, l'Institut public des affaires d'environnement (IPE), la Fondation SEE, et l'Environmental Defense Fund. Il a également appelé toutes les entreprises à prendre conscience de la nécessité de protéger l'environnement et à prendre au sérieux la gestion de la chaîne verte d'approvisionnement. Il faut acheter des matières premières et des produits verts. Le but étant de pousser les fournisseurs en amont à respecter les lois et les règlements environnementaux et à prendre des mesures écologiques, afin de réaliser la transformation et la montée en gamme « vertes », un développement durable de toute la chaîne, et de permettre aux entreprises d'atteindre une performance économique et une performance environnementale. En réalité, si aujourd'hui les entreprises souhaitent encore progresser en Chine, qu'elles soient locales ou étrangères, l'environnement doit être traité comme un cycle de vie dans une économie circulaire afin de réaliser un mode vert de développement. Le management environnemental du cycle de vie des produits de Huawei En tant que fournisseur de solutions informatiques et de communication dans le monde et entreprise pionnière dans le domaine de l'électronique en Chine, Huawei attache une grande importance au management environnemental, afin de fournir à ses clients des produits et des solutions écologiques. Selon la nouvelle évaluation 2017 du CITI (l'indice transparent sur les informations d'entreprise), qui consiste à évaluer la performance de gestion environnementale de chaîne d'approvisionnement des marques en Chine, Huawei, avec beaucoup de grandes marques internationales, est encore une fois entré dans les Top 30 de la liste des marques. Dans un secteur hautement polluant, Huawei suit toujours la stratégie dite « Une communication verte, un Huawei vert et un monde vert » . Huawei s'en tient au concept écologique dans le cycle de vie du produit, et continue à innover techniquement pour réduire l'impact négatif sur l'environnement du produit au cours de son cycle de vie. Dès la conception du produit, Huawei commence à évaluer son cycle de vie, à savoir l'obtention des matières premières, la fabrication des pièces détachées, la transformation, le transport, l'usage, le rejet et la récupération-recyclage du produit, afin de connaître les impacts du produit sur l'environnement dans chaque maillon du cycle de vie, de distinguer les facteurs majeurs impactants, d'établir ensuite les normes pour les contrôler, et de trouver finalement des mesures écologiques pour diminuer les conséquences néfastes sur l'environnement. En même temps, Huawei s'efforce de découvrir et d'utiliser de nouvelles matières écologiques. Par exemple, en 2013, Huawei a utilisé dans ses téléphones portables des plastiques biologiques. Ce genre de plastique est fabriqué à partir de plantes plutôt que de pétrole, une ressource non renouvelable mais essentielle au plastique traditionnel. De plus, Huawei a également utilisé l'encre de soja pour améliorer l'imprimerie. Ces procédés peuvent réduire dans une large mesure la pollution et la dégradation de l'environnement. Dans la chaîne d'achats, Huawei prête une grande attention aux fournisseurs, qui doivent se conformer à sa demande de développement durable. Chaque année, Huawei organise une conférence mondiale sur la durabilité des fournisseurs, afin d'en faire une évaluation intégrale annuelle, les divisant en trois niveaux pour confirmer les fournisseurs clés. En outre, Huawei entreprend également des examens sur place et des examens réguliers auprès des fournisseurs pour les conduire à améliorer leur management environnemental et à renforcer les conduites écologiques. De même, dans les autres maillons du cycle de vie du produit, par exemple, la fabrication des produits, le choix, la production, l'usage et le rejet des matières d'emballage, et la logistique, Huawei veille toujours à diminuer l'impact négatif sur l'environnement. L'entreprise considère cela comme un des indices les plus importants pour évaluer la qualité des produits. Ma Jun, directeur de l'IPE, tient en haute estime les efforts de Huawei dans le domaine de la chaîne verte d'approvisionnement. Selon lui, « la performance de Huawei est à la hauteur de celle des grandes marques internationales ». Faire fonctionner la chaîne verte d'approvisionnement par le marché « À travers les achats verts, Huawei a directement poussé des centaines de fabricants électroniques en amont à suivre les normes et les règlements environnementaux, à économiser l'énergie, à réduire les émissions polluantes et à faire une transformation verte. Les résultats sont notables » , déclare Shi Feng. D'après lui, Huawei est un des projets phares dans la construction de la chaîne verte d'approvisionnement de Shenzhen. Shenzhen, avant-garde de la réforme et de l'ouverture de la Chine, est relativement petite mais connaît une grande pression démographique. Les ressources naturelles sont donc très rares. Afin de maintenir un bon environnement écologique et de réaliser un développement durable, la municipalité de Shenzhen a très tôt commencé l'exploration de la chaîne verte d'approvisionnement. Comme la pratique de Huawei correspond à la situation locale et respecte les règles du marché, elle donne non seulement à la Chine un modèle réussi pour la promotion de la gestion de la chaîne verte d'approvisionnement, mais aussi aux entreprises de Shenzhen l'exemple d'expériences positives pour les aider à construire une telle chaîne. En 2006, la ville a établi l' « Acte de réduction des émissions polluantes de Shenzhen » . Cet acte écologique est dirigé par le gouvernement municipal et actionné principalement par les entreprises qui y participent sous le principe du libre consentement. Huawei, Foxconn, BYD et d'autres grandes entreprises le soutiennent beaucoup. D'ailleurs, certains acheteurs ne choisissent que les fournisseurs qui ont entériné cet acte. De ce fait, la chaîne verte d'approvisionnement a commencé à établir une ébauche. Ensuite, le service environnemental municipal a publié la Déclaration d'achats verts associant de grandes entreprises telles que Huawei, Foxconn et Fuji Xerox, avec lesquelles il a également signé un accord en la matière pour les encourager à réduire les émissions polluantes à partir de la source et à promouvoir la chaîne verte d'approvisionnement de la production aux achats et des entreprises en aval à celles en amont. En 2014, pour explorer davantage un modèle réalisable de gestion de chaîne verte d'approvisionnement, avec les soutiens du ministère de la Protection de l'Environnement et du Centre coopératif d'environnement Chine-ASEAN, Shenzhen a lancé le projet phare « La chaîne verte d'approvisionnement de Shenzhen » . La Commission de l'environnement d'habitat de Shenzhen s'occupe de la promotion de ce projet. Celui-ci a tout d'abord choisi la grande entreprise Huawei comme terrain d'essai, suivant un mode coopératif dirigé par le gouvernement et entraîné par les grandes entreprises à travers l'achat pour pousser les PME à améliorer l'environnement. Conformément à ce mode, le gouvernement fournit dans une large mesure des aides aux entreprises dans le domaine de la politique, de la finance, de l'information et de la technique, qu'elles soient acheteuses ou fournisseuses, afin d'aider d'une part les fournisseuses à réduire les émissions polluantes et à normaliser leurs comportements environnementaux au cours de la production, et d'autre part, d'aider les acheteuses à évaluer et choisir des fournisseurs verts et à construire une chaîne verte d'approvisionnement. Le gouvernement apporte une assistance plutôt que d'intervenir dans la décision des entreprises. Ce sont en fait les entreprises initiant volontairement les achats verts qui contraignent les comportements environnementaux des fournisseurs en amont. Ce mode consiste à faire fonctionner la chaîne verte d'approvisionnement par le marché. Grâce à leur influence dans le secteur, les grandes entreprises, en tant qu'entreprises essentielles de la chaîne d'approvisionnement, peuvent influencer tous les maillons de la chaîne. Par conséquent, en s'appuyant sur leur capacité d'achats, elles peuvent inciter les petits et moyens fournisseurs à renforcer leur responsabilité écologique et à défendre l'environnement. Établir des plates-formes coopératives pour la chaîne verte d'approvisionnement « Selon un rapport, la Chine est le centre de la chaîne d'approvisionnement mondiale. Cela ne fait effectivement aucun doute puisque les importations de matières premières et les exportations de produits de la Chine sont toutes au premier rang mondial. Ainsi, la promotion de la chaîne verte d'approvisionnement de la part de la Chine est vraiment importante pour l'économie mondiale » , affirme Shi Feng. En 2014, lors de la 22e Réunion des dirigeants économiques de l'APEC, la Chine a proposé la construction du réseau coopératif de la chaîne verte d'approvisionnement de l'APEC. Cette initiative a été saluée par tous les pays membres, et a été inscrite dans le dossier de résultats de la réunion. Cette initiative est le seul résultat écologique de la réunion. Le réseau coopératif de la chaîne verte d'approvisionnement de l'APEC a établi un pont coopératif entre les entités économiques de l'APEC, constituant une plate-forme d'échanges pour fournir les informations, les expériences et les pratiques réussies de la chaîne verte d'approvisionnement. Ce réseau, salué par tous les pays, aide à promouvoir le développement de la chaîne verte d'approvisionnement dans la région Asie-Pacifique et à stimuler le développement vert de la région. En 2017, la Chine a également établi une plate-forme coopérative de la chaîne verte d'approvisionnement des nouvelles Routes de la soie, afin de promouvoir la chaîne verte internationale, l'interconnexion et le développement vert des pays riverains en s'appuyant sur la gestion de la chaîne verte d'approvisionnement. Cette plate-forme sert de trait d'union pour la coopération économique et commerciale entre les pays riverains. D'après Shi Feng, sous la direction du ministère de la Protection de l'environnement, nous avons proposé, avec les autres neuf unités, l'établissement de cette plate-forme. Notre objectif est de faire connaître les expériences chinoises sur la construction de la chaîne verte d'approvisionnement aux pays riverains des nouvelles Routes de la soie, de promouvoir la communication et la coopération à travers cette chaîne verte, et d'encourager une construction verte des nouvelles Routes de la soie.
Edité le 30-12-2017 à 20:23:44 par Xuan |
| | Posté le 02-01-2018 à 13:54:55
| Chine : cargo électrique et port automatique géants Après avoir fermé des milliers d'usines polluantes, la Chine vient d'inaugurer un immense cargo électrique fonctionnant sur batteries. sur franceTV info avec une vidéo Le dernier fleuron de la flotte chinoise vient d'être mis à l'eau dans le port de Canton. Le cargo, long de 70 mètres et pesant 2 000 tonnes, est tout électrique. Il peut parcourir 80 km sans rejeter aucun gaz nocif. Il lui faut deux heures seulement pour se recharger et retrouver son autonomie maximale, soit le temps pour être déchargé. Dans la course aux énergies propres et à la mondialisation, l'ogre chinois n'a aucune limite. Un port sans dockers Pour accueillir toujours plus de marchandises, Shanghaï possède le plus grand port automatique au monde. Il peut recevoir quatre millions de conteneurs. Pas de dockers sur le pont, tout est piloté depuis une tour. Ce port devrait devenir le point de départ de la nouvelle route de la soie voulue par les autorités chinoises. Emmanuel Macron se rendra pour la première fois en visite d'État en Chine du 8 au 10 janvier. |
| | Posté le 15-01-2018 à 13:11:18
| La Chine se lance dans la reforestation globe Le gouvernement chinois a annoncé que d’ici 2020, 23 % du territoire devraient être couverts de forêt, une proportion qui devrait atteindre 26 % à l’horizon 2035. Rédigé par Anton Kunin, le 15 Jan 2018, à 12 h 00 min Après des décennies de déforestation suite à la construction de villes nouvelles et à l’avancée de l’agriculture, la Chine entend regagner les hectares de forêt perdus avec un ambitieux plan de reforestation. La Chine devrait accueillir 6,66 millions d’hectares de forêt supplémentaires en 2018 La Chine, pays tristement célèbre pour sa pollution atmosphérique occasionnée par une industrialisation et une urbanisation galopantes, va se mettre à planter des arbres. Ils seront plantés en majeure partie dans la province de Hebei qui entoure l’agglomération de Pékin. D’ici 2020, 35 % de son territoire devraient être constitués de forêts. Des plantations sont également programmées dans la province de Qinghai (au centre de la Chine). Rien qu’en 2018, 6,66 millions d’hectares de forêt devraient être plantés en 2018, a annoncé Zhang Jianlong, président de l’Administration forestière publique. Entre 2012 et 2017, l’équivalent de 68,3 milliards d’euros ont été dépensés pour replanter des arbres dans le pays, portant la superficie totale des forêts en Chine à 208 millions d’hectares , a fait savoir le fonctionnaire. © Mariia Goriacheva La Chine a perdu 8 millions d’hectares de forêts en cinq ans L’objectif de ces replantations est de faire passer la surface occupée par les forêts de 21,7 % à 23 % d’ici 2022. Selon l’observatoire Global Forest Watch, 8 millions d’hectares de forêts ont été perdus entre 2001 et 2016 en Chine. Seulement 6 % des forêts du pays sont primaires, 57 % sont d’origine naturelle et 37 % sont plantées, estime l’observatoire. En plus des plantations de forêts proprement dites, des projets de « villes-forêts » ont également été annoncés en Chine courant 2017. Dans le cadre de ce programme devrait notamment voir le jour la « Ville forestière de Liuzhou ». Ce projet urbain doit être le premier à être articulé autour de la qualité de l’air, de la biodiversité et de l’économie d’énergie. Liuzhou pourra accueillir 35.000 habitants. |
| | Posté le 19-01-2018 à 21:14:18
| Géopolitique de l'énergie : la Chine essaie d'échapper au tout-charbon 19/01/2018 France-culture Les villes-étapes construites sur la nouvelle "Route de la Soie". Atelier du monde, spécialisé dans l’industrie lourde et manufacturière, dans la construction, toutes activités énergétivores, la Chine est aussi le plus gros consommateur d’énergie du monde. Selon le World Energy Outlook de l’Agence internationale de l’énergie, la Chine consomme près du quart de l’énergie mondiale. Selon les prévisions, elle en absorbera jusqu’à 28 % en 2035, quand les Etats-Unis ne s’attribueront plus que 12 % du total mondial. Significatif du rapport de puissance entre les deux pays. Jusqu’à présent, la source d’énergie principale a été celle qui était la plus accessible sur place, à savoir le charbon. 500 millions de tonnes en 1990, six fois plus, l’an dernier. Le charbon continue à dominer le mix énergétique chinois, assurant les 2/3 de la demande. En outre, l’équipement rapide de la population en automobiles individuelles a fait bondir la consommation d’essence. Avec 12 millions de barils par jour, la Chine est devenue aussi le plus gros importateur mondial de pétrole. D’où une dépendance envers certains producteurs. Et la nécessité absolue de contrôler les voies d’approvisionnement, préoccupation à laquelle le projet One Belt, One Road est censée apporter une réponse. Il comporte en particulier la création de villes-étapes entre la Chine et l’Europe. Ainsi l’ancien petit village de pêcheurs de Duqm, dans le sultanat d’Oman, sur la côte désertique de la mer d’Arabie, devrait atteindre les 100 000 habitants en 2022. La Chine y investit des sommes considérables. Il y aura une raffinerie de pétrole, une usine de production de panneaux photovoltaïques, une autre de montage automobile. En échange, le sultanat réserve 77 % de son pétrole brut à la Chine. Tout le long de sa route de la soie, la Chine fait ainsi surgir des villes, comme à Khorgos, au Kazakhstan. Autant de villes-étapes pour ses approvisionnements, comme pour ses exportations vers l’Asie centrale et l’Europe. Mais la pollution, le smog qui recouvre la plupart des grandes villes chinoises a provoqué une prise de conscience du caractère insoutenable d’un tel développement. En 2013, sur les 74 agglomérations qui ont effectué des mesures de la pollution atmosphérique, 71 dépassaient les taux considérés comme problématiques. Le président Xi JinPing a annoncé un tournant : « rendre le ciel à nouveau bleu » . La Chine se présente dorénavant en leader des énergies renouvelables. « On pourrait douter de la volonté effective de Pékin d’engager une transformation aussi profonde génératrice d’autant d’incertitudes » , écrit Patrick Criqui, sur le site The Conversation. Et cependant , relève-t-il, de la capacité de la Chine à enchaîner rapidement la séquence – ralentissement économique, plafonnement des émissions, décarbonation à long terme – dépend l’avenir du climat de la planète. » La direction chinoise a annoncé que le pays atteindrait son pic d’émissions de gaz à effets de serre en 2030 et s’est engagé ensuite à les réduire progressivement. L’engagement pourrait être tenu si on considère les progrès considérables déjà accomplis par les Chinois dans l’efficacité énergétique de leur économie. Entre 1980 et 2010, l’économie chinoise a été « multipliée par un facteur 18, tandis que sa consommation en énergie n’a été multipliée que par 5 » . Soit une baisse de 70 % en intensité énergétique par unité produite. La Chine entend favoriser les énergies non fossiles (renouvelables plus nucléaire), de manière à ce qu’elles couvrent 15 % de la consommation énergétique du pays dès 2020 et 20 % en 2030. Nick Butler, du Financial Times, doute de la capacité du pays à atteindre ses objectifs ambitieux. Les infrastructures ne sont pas prêtes pour un tel basculement, écrit-il. Les voitures électriques consomment une électricité qui est encore très majoritairement d’origine carbonée… En outre, l’industrie d’extraction du charbon emploie 4 millions de personnes. Il faudrait penser à leur reconversion. La Chine est le leader mondial des énergies renouvelables et leur consacrerait plus de 100 milliards de dollars par an. Elle investit aussi dans des projets d’énergie renouvelable à l’étranger (32 milliards par an). Elle occupe la première place pour la construction de panneaux solaires photovoltaïques. Ses prix seraient inférieurs de près de 20 % à ceux de ses concurrents. Dans le domaine des éoliennes, elle a comblé son retard. La Chine a fait main basse sur les « terres rares », nécessaires à la fabrication des panneaux solaires, aux batteries et aux moteurs électriques. Elle a déjà administré la démonstration de l’usage géostratégique qu’elle peut faire de cette ressource, lorsqu’elle a coupé ces approvisionnements, vitaux pour ce pays, au Japon, en 2010, suite à un conflit maritime. Enfin, la Chine mise beaucoup sur l’énergie nucléaire. L’an dernier, elle exploitait 36 réacteurs. Mais 20 autres sont en construction, dont la moitié de 3° génération. Elle s’appuie sur sa propre technologie et espère l’exporter. La Chine est en outre l’un des pays leaders sur le marché de la voiture électrique (environ 40 % du marché mondial). |
| | Posté le 13-03-2018 à 15:34:13
| La Chine en train de gagner sa guerre à la pollution, selon une étude américaine Boursorama AFP le 13/03/2018 à 09:25 La Chine, premier pollueur mondial, "est en train de remporter la guerre contre la pollution" atmosphérique, au point d'esquisser une augmentation de l'espérance de vie de plus de deux ans, selon une étude américaine rendue publique mardi. A partir de données collectées par 200 récepteurs répartis dans tout le pays, l'Université de Chicago a calculé que le taux de particules fines, très nuisibles pour la santé, avait baissé de 32% entre 2013 et 2017. Si cette tendance se maintenait, l'espérance de vie moyenne des Chinois augmenterait de 2,4 ans, selon l'étude. Les particules fines (PM 2,5) jouent un rôle dans les maladies cardiovasculaires et respiratoires ainsi que le cancer. "Il n'y a pas d'exemple d'un pays parvenant à une réduction aussi rapide de la pollution atmosphérique. C'est remarquable" , déclare à l'AFP Michael Greenstone, qui a dirigé l'étude à l'Institut de politique énergétique de l'Université de Chicago. Par contraste, il a fallu plus d'une dizaine d'années aux Etats-Unis pour parvenir à une amélioration comparable après l'adoption d'une loi sur l'air en 1970. "Ce que les quatre années écoulées prouvent, c'est que les choses peuvent changer, et même rapidement, avec de la volonté politique" , observe M. Greenstone. Sous la pression de l'opinion publique, le régime communiste a lancé en 2013 un plan contre la pollution destiné à réduire d'un quart la concentration de particules fines dans certaines régions clés comme autour de Pékin et Shanghai. "La Chine n'est pas considérée comme un pays démocratique et pourtant on constate que le gouvernement a dû prendre des mesures que l'opinion exigeait" , note M. Greenstone. La politique antipollution s'est toutefois accompagnée d'un coût économique et social, les autorités ordonnant la fermeture de milliers d'usines trop proches des centre-ville. Elles ont également décrété fin 2017 la fin du chauffage au charbon, la principale source d'énergie en Chine, dans des régions du nord du pays, avant même que des systèmes de chauffage au gaz aient pu être installés. Des écoles de la province du Hebei (nord) ont dû se résoudre à faire classe dans la cour, où la température était moins froide qu'à l'intérieur. L'hiver, traditionnellement marqué par des périodes de forte pollution dans le nord de la Chine, a été moins affecté cette année mais un pic de pollution frappait Pékin mardi, avec un taux de particules fines supérieur à 300 microgrammes par m3, soit plus de 12 fois la norme recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). |
| | Posté le 26-06-2018 à 07:41:06
| La Chine dévoile une directive pour remporter la bataille contre la pollution BEIJING, 24 juin (Xinhua) -- La Chine a dévoilé une directive pour renforcer de manière globale la protection écologique et environnementale et remporter la bataille contre la pollution de l'air, de l'eau et des sols. La directive, publiée dimanche par le Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et le Conseil des Affaires d'Etat, a spécifié les objectifs de prévention et de contrôle de la pollution que le pays souhaite atteindre d'ici 2020 et au-delà. La Chine développera et mettra en application un plan de trois ans pour lutter contre la pollution de l'air, en se concentrant davantage sur les régions telles que la région Beijing-Tianjin-Hebei et ses alentours, et le delta du fleuve Yangtsé. Des efforts seront faits pour améliorer les structures de l'industrie, de l'énergie, de transport et de l'utilisation des terres de ces régions. D'ici 2020, les villes avec une faible qualité de l'air doivent baisser d'au moins de 18% la densité des PM 2,5, un indicateur principal de la pollution de l'air, par rapport aux niveaux de 2015, alors que les villes de niveau préfectoral et supérieur doivent voir le nombre de jours avec une bonne qualité de l'air atteindre 80% sur un an. Les émissions de dioxyde de soufre et d'oxyde d'azote doivent baisser de 15% au minimum par rapport aux niveaux de 2015, alors que la demande d'oxygène chimique et les émissions de nitrogène d'ammoniac doivent baisser de plus de 10%, selon le plan. Quant à l'amélioration de la qualité de l'eau, le pays continuera à mettre en application le plan d'action sur la lutte contre la pollution de l'eau, ainsi que les systèmes de chefs de rivières et de lacs. La Chine envisage de rendre 70% de son eau de surface potable d'ici 2020, alors que la proportion de l'eau de surface polluée doit être maintenue à moins de 5%. De plus, environ 70% de l'eau de la zone offshore du pays doit être de bonne qualité. Face à la pollution des sols, la Chine appliquera de manière globale le plan d'action avec des mesures spécifiques pour contrôler la pollution des sols et restaurer les sols pollués, promouvoir le tri des déchets et renforcer la prévention et le contrôle de la pollution des déchets solides. D'ici 2020, environ 90% des terres cultivables polluées pourront être utilisées avec sûreté. |
| | Posté le 24-07-2018 à 17:05:10
| La Chine, avant-garde de l’écologie réelle ? par Guillaume Suing https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/chine-garde-de-lecologie-reelle-guillaume-suing/ Comment pourrait-on lorsque l’on parle d’écologie ne pas réfléchir à ce qui se passe en Chine ? c’est ce à quoi invite Guillaume Suing, source : https://germinallejournal.jimdo.com/2017/06/30/la-chine-avant-garde-de-l-%C3%A9cologie-r%C3%A9elle/ C’est notoire : la Chine est l’un des principaux pays pollueurs du monde. Évidemment on cite toujours le chiffre brut, jamais le chiffre par habitant[1]… mais il est désormais évident que le volontarisme de l’État chinois en matière de lutte contre la pollution de l’air et le réchauffement climatique, acté lors du dernier Congrès du Parti Communiste Chinois en 2012 en particulier, donne ses premiers fruits, qui sont de taille ! La Chine est en effet passée de la simple répression financière des usines les plus polluantes (qui se maintient mais rencontre évidemment des freins locaux au niveau du secteur privé au financement massif de vastes plans urbains de restauration de la qualité de l’air et de la biodiversité, ainsi qu’une politique opiniâtre de reconversion énergétique du territoire. Concernant l’énergie, on sait peu par exemple que des projets de centrales nucléaires chinoises reposaient initialement sur le principe de la « fission à sels fondus » (thorium) dont les chinois furent les pionniers dans les années 70, et s’opposant à celui de l’uranium (centrales nucléaires à hauts risques et à forte production de déchets radioactifs de nos pays)[2]. Ce type de centrale, qui limite considérablement les déchets (en volume, d’un facteur mille, comme en dangerosité), n’est plus à l’étude en Occident faute de financement et sous la pression du lobby militaro-industriel : celui-ci recycle l’uranium appauvri pour l’armement, alors que les centrales à sels dissous n’en produisent pas, et utilise le même combustible pour les bombes atomiques. C’est faute de technologie que le pays a dû abandonner cette opportunité dans les années 70, mais l’État chinois réalise actuellement le seul projet de grande ampleur actuellement pour la mise en place de telles centrales, avec un financement de 250 millions de dollars et une ouverture dans moins de vingt ans (source « Un nucléaire sûr existe, et la Chine ouvre la voie avec le thorium » (The Telegraph, mars 2011) [3]. Celle-ci ouvrira la voie d’une véritable révolution énergétique dans la région. L’État chinois veut donc se doter d’énergies dites « propres » sur le plan des rejets de gaz à effet de serre (non produit par le nucléaire) et à haut rendement néanmoins, pour sortir de la très polluante industrie charbonnière qui domine encore le marché chinois. La Chine s’est encore récemment illustrée en mettant en place cette année la première méga-centrale flottante à énergie solaire à Huaïnan près de Shanghaï, et se place au premier rang mondial pour l’énergie hydroélectrique (renouvelable, non intermittente et sans déchet). Concernant les projets urbains, nous sommes face à une incontestable avant-garde : l’État chinois promeut dans plusieurs villes la construction de « villes-forêts » pour 2020, et ce n’est pas une « belle promesse », c’est du concret ! On parle beaucoup ce mois-ci de la fameuse Liuzhou Forest City, qui sera la première ville entièrement conçue pour l’amélioration de la qualité de l’air, de la biodiversité et les économies d’énergie. Elle pourra accueillir 35 000 habitants. Une ville similaire de 100 000 habitants est également prévue à Shijiakhuang, ainsi que deux grandes « tours forestières » dans la ville de Nanjing (prévues pour 2018), immeubles revêtus de 23 espèces d’arbres et de 2500 arbustes. Liuzhou Forest City ce sont 40 000 arbres et plus de 100 espèces différentes, qui pourront accueillir la faune, notamment l’avifaune locale, et fournir à la ville une couverture thermique naturelle permettant des économies d’énergie l’hiver, et un ombrage suffisant l’été. Ce couvert végétal absorbera 1000 tonnes de dioxyde de carbone par an et 57 tonnes de polluants, tout en produisant 900 tonnes de dioxygène. La ville sera entièrement autosuffisante sur le plan énergétique : énergie solaire et énergie géothermique en seront les ressources exclusives. Sa surface sera volontairement réduite (175 hectares) pour laisser plus de place à la nature environnante, et elle sera connectée aux villes alentours par un réseau ferroviaire et routier entièrement électrique. L’exemple de Liuzhou Forest City devrait nous faire réfléchir au-delà de l’anecdote. Propagande totalitaire ? Bluff géopolitique ? « Capitalisme vert » ? Nos écologistes occidentaux feraient bien de poser les questions qui s’imposent : à partir du moment où un pays s’est suffisamment développé économiquement (c’est le cas chez nous comme en Chine), pourquoi l’écologie politique se détournerait avec suspicion de tels « projets pharaoniques » « démesurés » (termes rencontrés dans la presse ironique mais forcée d’en parler[4]) pour ne promouvoir que des solutions « familiales », « locales », au cœur d’un océan d’agrobusiness, de productivisme industriel débridé et de recherche capitaliste du profit maximum et immédiat ? N’est-il pas évident que les seuls projets viables et durables du point de vue de la protection de l’environnement à grande échelle ne peuvent s’appuyer que sur des politiques étatiques pensées, financées et planifiées par une économie nationale souveraine, jamais sur la libre entreprise et la concurrence inter-impérialiste ? N’est-il pas évident qu’à des échelles différentes, les seuls États à sortir du lot pour ce type de politique de protection environnementale soient Cuba et la Chine ? Comme sur bien d’autres questions, de l’aérospatial aux grandes politiques industrielles dans les pays arriérés, c’est bien le socialisme, c’est-à-dire la capacité d’investir massivement (et sans retour immédiat sur investissement), à l’échelle nationale et de façon coercitive dans des plans de protection des sols, des ressources énergétiques et de l’environnement naturel, qui s’avère le plus efficace et prometteur. Même à un degré moindre dans des pays ayant subi des reculs politiques liés à la disparition du camp soviétique dans les années 90, se placent d’emblée à l’avant-garde d’une véritable « révolution verte » dont nos militants écolo au sein des pays impérialistes se doivent d’étudier les résultats. [1] Huit tonnes de carbone produit par habitant en Chine contre dix en Union Européenne et vingt aux USA. [2] La centrale fonctionnant sur ce principe sont les seules pour lesquelles une surchauffe du réacteur s’éteint instantanément par dilution immédiate de la réaction en chaîne par la fonte d’un bouchon de contrôle : le sel fondu est à la fois le fluide porteur de chaleur et sa première barrière de confinement. Voir le documentaire ARTE « Thorium, la face cachée du nucléaire » [https://www.youtube.com/watch?v=9tPoOMHxrao] [3] [http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/8393984/Safe-nuclear-does-exist-and-China-is-leading-the-way-with-thorium.html] [4] [https://sciencepost.fr/2017/06/chine-commence-construction-de-premiere-ville-forestiere-monde/] |
| | Posté le 18-09-2018 à 23:49:44
| La Chine nomme et flétrit 158 entreprises pour leur pollution Source: Xinhua Publié: 2018/9/18 15:37:14 http://www.globaltimes.cn/content/1120051.shtml L'autorité environnementale chinoise a nommé et critiqué 158 entreprises qui ont déversé des polluants importants à des niveaux excessivement élevés au premier trimestre de 2018. Près de la moitié des pollueurs étaient des stations d'épuration urbaines, d'autres des fournisseurs de chaleur, des entreprises, selon le ministère de l'écologie et de l'environnement. Plus de 60% des pollueurs étaient basés dans les régions provinciales du Xinjiang , du Shanxi, de la Mongolie intérieure, du Zhejiang, du Liaoning et du Hebei. Le ministère a demandé aux autorités locales de mener une enquête approfondie sur les 26 pollueurs les plus sévères et les plus persistants, de rectifier leurs actes répréhensibles et de faire connaître les progrès accomplis. Les autorités continueront à renforcer la réglementation et à punir strictement les responsables d'infractions environnementales, a indiqué le ministère. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la campagne chinoise contre la pollution et la dégradation de l'environnement. La lutte contre la pollution a été classée parmi les "trois batailles difficiles" que la Chine entend remporter dans les trois prochaines années. |
| | Posté le 06-10-2018 à 18:28:51
| Li Yang de l’ASSC « La Croissance réelle du PIB chinois est environ 5% » 2013-01-11 NSSC - Zhang Ke La croissance réelle du PIB chinois, si les coûts de la dégradation écologique et la pollution de l’environnement y sont déduit, est d’environ 5%. Li Yang, le Vice-Président de l’Académie des Sciences sociales de la Chine(ASSC), a déclaré dans la conférence « économie circulaire et développement vert en Chine » le 15 décembre. Le mode traditionnel de croissance est difficile à continuer Selon Li Yang, avec la réforme et l’ouverture, l’économie chinoise a maintenu la croissance accélérée pendant 30 ans, l’accroissement annuel moyen du PIB est près de 10%, c’est un grand miracle qu’aucun pays n’avait eu, c’est aussi la garantie fondamentale pour le renforcement durable des puissances nationales, l’amélioration du niveau de la vie des peuples et l’ascension du statut international de la Chine. « Mais, dans le mode traditionnel du développement économique, une forte croissance est souvent accompagnée avec élévation d’investissement des ressources et les émissions de pollution » a déclaré Li Yang. ce mode de développement cause le tarissement des ressources naturelles et la dégradation de l’environnement écologique. Les forces productives de la société ont été élèvées de jour en jour, mais les forces productives naturelles ont été affaiblies. Les capitaux sociaux ont augementé, mais les pertes des capitaux naturels s’aggravent. Les coûts de la dégradation de l’environnement et de la pollution de l’environnement représentaient 8% du PIB au cours des années 1980 et 1990, et elles sont tombées à environ 4% depuis 2005, a dit Li Yang, si les coûts de la dégradation écologique et la pollution de l’environnement sont déduit, la croissance réelle du PIB chinois est d’environ 5%. « Face à la situation sévère causée par l’insuffisance des ressources, la grave pollution environnementale et la dégradation de l’écosystème, ce mode du développement est impossible à continuer. » estime Li Yang, la transformation vers l’économie circulaire, vert et à bas carbone doit être accomplie dans la nouvelle étape du développement économique qui sera plus efficace et aura une vitesse stable. «La Conférence nationale sur les affaires économiques » est en cours, à mon avis, le mot ‘vite’ va apparaître de moins en moins dans les diverses réunions et dossiers sur les affaires économiques à l’avenir, par contre améliorer la qualité, réduire le coût de production et accroître la productivité du travail prendront une place de plus en plus importante, » Li Yang a précisé, « Il s’agit là en fait d’un changement très important. » Selon la présentation de Li Yang, plusieurs groupes d’études de l’ASSC sont en train de mesurer et calculer ce qu’est « vitesse stable ». Il a indiqué que la « vitesse stable » signifie stabiliser la vitesse de la croissance économique dans le domaine de l’accroissement potentiel, et l’ajuster en fonction de l’évolution tendancielle du taux cible de croissance. « Les politiques macroéconomiques ne doivent pas chercher à dépasser le taux de croissance potentielle »a dit Li Yang, et « rendre plus efficace » veut dire faire plus d’efforts pour améliorer la qualité et réduire le coût de production accroître la productive du travail, afin d’abonnir la répartition des revenus et de prévenir les risques financiers. Le noyau de la vitesse stable et de plus d’efficacité, c’est d’améliorer la qualité et l’efficacité pour compenser la diminution de la vitesse, dans le but d’accélérer l’accumulation de la richesse et d’améliorer le bien-être du peuple. Selon Li Yang, la réduction des coûts éco-environnementaux du développement est très importante pour obtenir plus d’efficacité, elle demande de mettre l’accent économique sur de nouvelles technologies, de nouvelles industries et de nouveaux produits, sur l’amélioration des techniques circulaires et vertes déjà appliquées dans la production, et sur les industries favorables à la restauration écologique et à la protection de l’environnement. Pour atteindre une croissance réelle, l’économie nationale doit se tourner vers l’innovation axée sur le développement vert circulaire, efficace et sécuritaire, améliorer la qualité de la croissance et réduire la perte causés par la dégradation écologique et la pollution environnementale. « La réforme fiscale » pour le système d’émission Selon le journaliste, de nombreuses institutions de recherche s’effectuent des études sur PIB vert récemment. Mme Chen Wenling, économiste en chef et directrice d’Institut de recherche du Centre chinois des échanges économiques internationaux sous la Commission nationale du développement et de la réforme, a déclaré il y a quelques jours que la manière traditionnelle de mesure axé sur le PIB ne peut pas refléter les coûts environnementaux du développement économique, encore moins refléter la valeur des services écosystémiques d’une région fourni grace à la protection naturelle. Afin de promouvoir la transformation vers l’économie verte, nous devons mettre en place un système d’index qui permet de mesurer le développement régional par l’économie sociale, l’environnement et des ressources. Les estimations ont montré qu’en Chine, les émissions du dioxyde de soufre, de COD et des déchets solides par unité de surface dans les régions de fort PIB par habitant sont 3,7 fois, 4,1 fois et 2,8 fois plus importantes que les régions de faible PIB par habitant. Cela montre que la simple croissance du PIB ne suffit pas. « Economie développée n’est pas égale au développement durable.» a souligné Zhang Huan, chercheur associé du Centre chinois des échanges économiques internationaux. Ce Centre a fait un système d’index sur l’économie verte pour dépeindre la situation du développement d’économie verte dans les régions par trois dimensions : le développement social et économique, l’environnement et les ressources durables, la transformation verte. Les données publiées par l’Institut chinois pour la planification de l’environnement (subordonnée au Ministère de la protection environnementale) montrent que le prix de la pollution de l’environnement causée par le développement économique en Chine est près d’un trillion de yuans chaque année, et ce chiffre augmente d’année en année. Selon les estimations de l’Institut chinoise pour la planification de l’environnement, le coût des pollutions de l’environnement a augmenté de 511,82 milliards de yuans à 970,11 milliards de yuans depuis 2004, une hausse de 9,2% par rapport à l’année précédente, ce qui représente 3,8% du PIB annuel. « Nous devons respecter strictement les principes fondamentaux de l’économie dans les affaires économiques » a dit Li Yang, il ne faut pas se servir du développement comme prétexte pour obtenir les réductions d’impôt, les exonérations fiscales et les faveurs. En fait, ce sont des pratiques qui augmentent les coûts et négligent l’efficacité et la qualité. Li Yang pense que , pour changer la manière traditionnelle du développement économique, nous devons faire des innovations de façon générale dans le mécanisme de fixation des prix, le système fiscal, les politiques financières et monétaires, etc., nous devons innover les moyens de gestion de l’environnement et des ressources, de la répartition industrielle, de l’affectation des ressources, nous devons également innover les normes pour l’accès des produits, le système de contrôle technique, le rejet des déchets et la calcul économique. Le Centre chinois des échanges économiques internationaux recommande de modifier le système actuel des redevances pour l’évacuation des eaux usées, et d’orienter progressivement ce système vers des taxes environnementales ( y compris les taxes de la protection environnementale, la taxe de l’émission de polluant, la taxe carbone), afin d’établir un système fiscal favorable au développement vert, de sort que les « taxes vertes » sont devenues un système de protection financière et fiscale pour le développement de l’économie verte. « Le gouvernement doit tenir compte du coût de la pollution de l’environnement dans le développement économique, et contrôler la totalité de l’extraction des ressources et des émissions polluants » a indiqué Zhang Huan, les institutions financières devraient promouvoir le développement vert par l’innovation financière, explorer de nouveaux modes des coopérations financières, et réduire les risques de l’investissement dans l’industrie verte. Elles pourraient par exemple appliquer la finance structurelle dans les projets de l’industrie verte, raccourcir la période de récupération et réduire le risque pour compenser le déficit de financement. Traduit par Yao Xiaodan Edité par Yao Xiaodan
Edité le 06-10-2018 à 18:29:10 par Xuan |
| | Posté le 21-11-2018 à 07:28:03
| La Chine dévoile un plan pour faire avancer sa campagne de verdissement des terres http://french.xinhuanet.com/2018-11/20/c_137620274.htm BEIJING, 20 novembre (Xinhua) -- La Chine a dévoilé mardi un plan visant à renforcer ses efforts de verdissement des terres et à augmenter les ressources écologiques du pays. Selon ce plan publié par l'Administration nationale des forêts et des prairies, le pays portera son taux de couverture forestière à 23,04% d'ici 2020, et son volume des ressources forestières à 16,5 milliards de mètres cubes. Le pays vise également à porter son taux de couverture végétale de prairies à 56% d'ici 2020 et à réhabiliter dix millions d'hectares de terres désertifiées pendant la même période. Selon le plan, le pays fera avancer des projets de restauration écologique, encouragera la participation du public dans la campagne de verdissement et renforcera la protection des forêts et des prairies naturelles. Ce plan intervient dans le cadre des efforts du pays pour réaliser un développement respectueux de l'environnement, le gouvernement ayant interdit le pâturage dans les prairies dégradées, augmenté l'apport financier et renforcé l'application de la loi à cet égard. Les terres désertifiées du pays ont diminué de 150 millions de mu (dix millions d'hectares) depuis 2012, tandis que jusqu'à 508 millions de mu de forêts ont été replantées, portant le taux de couverture forestière du pays à 21,66%. |
| | Posté le 13-02-2019 à 08:27:35
| La Chine établit le plus grand système de production d'électricité au charbon propre du monde http://french.xinhuanet.com/2019-02/12/c_137816333.htm BEIJING, 12 février (Xinhua) -- La Chine a établi le plus grand système de production d'électricité au charbon propre du monde, marquant une nouvelle étape dans la réduction des émissions et les économies d'énergie, a annoncé mardi l'Administration nationale de l'énergie. La Chine a atteint, deux ans à l'avance, son objectif de très faibles émissions, ainsi que son objectif de conservation et transformation de l'énergie, élaboré lors du 13e Plan quinquennal du pays, selon l'administration. A la fin du troisième trimestre 2018, la capacité des générateurs au charbon à très faibles émissions du pays avait dépassé 750 millions de kilowatts, représentant plus de 75% de la capacité installée totale des unités de production d'électricité au charbon du pays, selon les données de l'administration. La transformation des générateurs au charbon a entraîné une réduction de 86% des émissions de dioxyde de soufre, une réduction de 89% des oxydes d'azote et une réduction de 85% de suie entre 2012 et 2017, selon le Conseil de l'électricité de Chine. L'Administration nationale de l'énergie continuera à promouvoir la conservation de l'énergie et les émissions ultra faibles, et à accélérer la mise en place d'une industrie au charbon propre, efficace et durable. |
| | Posté le 04-03-2019 à 22:32:09
| Comment réorienter l'industrie du charbon ? Supprimer l'utilisation de ressources naturelles pour en importer d'autres, provenant d'autres régions serait un pur gaspillage. L'expérience de Shanxi montre que la solution des problèmes écologiques dépend des conditions concrètes et spécifiques à chaque région, et qu'un même procédé ne peut pas être appliqué partout. La "province chinoise du charbon" va encourager l'usage de l'éthanol comme carburant http://french.xinhuanet.com/2019-03/04/c_137868552.htm TAIYUAN, 4 mars (Xinhua) -- La province chinoise du Shanxi (nord), très riche en charbon, va encourager l'usage de l'éthanol comme carburant pour les véhicules routiers afin de réduire les émissions et la consommation de combustibles fossiles. Cette année, l'éthanol sera disponible dans les zones pilotes telles que les villes de Taiyuan, de Yangquan, de Changzhi et de Jincheng, et sera étendu dans toute la province à partir du 1er janvier 2020, indique une circulaire du gouvernement provincial publiée la semaine dernière. La province du Shanxi est en train de construire un centre de distribution d'éthanol et de rénover des milliers de stations-service. Le carburant à base d'éthanol, connu sous le nom de E10, est composé à 90% d'essence et à 10% d'éthanol, ce qui devrait réduire les émissions de monoxyde de carbone et de dioxyde de carbone. La Chine prévoit de diminuer ses émissions de carbone par unité de PIB de 60 à 65% d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005, et de porter à environ 20% la part de l'utilisation d'énergies non fossiles dans la consommation totale. |
| | Posté le 17-06-2019 à 07:09:20
| Transports : la Chine prépare sa « société de l’hydrogène » Le Parisien http://m.leparisien.fr/amp/economie/transports-la-chine-prepare-sa-societe-de-l-hydrogene-15-06-2019-8093991.php?__twitter_impression=true&fbclid=IwAR17C0TZ6h1lYxDbHB6awefznba7vjN3nNXFP1wPPSINcNKqoShrBQ6mFUM 15 juin 2019, 15h16 La Chine a investi plus de 10,7 milliards d’euros dans la technologie pile à combustible LP/Jean-Baptiste Quentin Les autorités chinoises engagent une vaste réorientation industrielle qui prévoit un million de véhicules à hydrogène en circulation d’ici 2030. Les véhicules électriques fonctionnant avec des batteries sont-ils déjà dépassés ? La Chine est déjà en train de préparer le coup d’après, avec les véhicules à pile à combustible. Il y a quelques jours, un haut responsable du régime, Wan Gang, a été très clair : « Nous devons créer une société de l’hydrogène », a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision Bloomberg. Si ces propos sont passés inaperçus, l’homme occupe pourtant une position-clé dans les choix stratégiques de la Chine. Vice-président du Conseil national pour l’élaboration des politiques, c’est lui qui planifie à long terme les orientations de l’économie chinoise. Et c’est d’ailleurs lui qui, il y a une vingtaine d’années, avait convaincu le gouvernement de parier sur... le véhicule électrique à batteries. Aujourd’hui, la Chine est le premier marché au monde avec plus d’un million de véhicules électriques à batterie en circulation. C’est aussi le plus important fabricant de batteries. Une expansion qui lui a permis de réduire sa dépendance au pétrole et de diminuer un peu la pollution dans les villes. «Nous allons surmonter tous les problèmes» En décrétant que l’hydrogène allait devenir la nouvelle priorité nationale, la Chine va investir en masse. Wan Gang estime que le véhicule à hydrogène n’a pas encore trouvé sa place en raison des coûts et d’obstacles industriels. « Nous allons surmonter tous les problèmes qui ont empêché le développement du véhicule à pile à combustible », promet-il. En mars dernier, le gouvernement a coupé les aides accordées jusqu’alors aux véhicules électriques pour consacrer ses ressources au développement des véhicules à pile à combustible. Actuellement, moins de 2 500 véhicules à hydrogène sont en circulation dans le pays. Le cap du million de véhicules pourrait être atteint d’ici 2030. Le gouvernement a déjà investi l’équivalent de plus de 10,7 milliards d’euros dans la technologie des piles à combustible et devrait offrir des incitations pour accélérer la construction de stations de distribution d’hydrogène. En avril, le Français Air Liquide, en pointe dans ce domaine, s’est associé avec l’entreprise de Chengdu Huaqi Houpu pour développer des stations de distribution d’hydrogène dans tout le pays. Par ailleurs, les constructeurs Great Wall Motor, Yutong Bus et Foton Motor se sont engagés dans le secteur grâce aux subventions gouvernementales destinées à soutenir les efforts de R & D. Déjà, une usine d’un montant de 1,6 milliard d’euros est en cours de construction dans la province du Guangdong. Elle devrait avoir d’ici 5 ans, avoir une capacité annuelle de 160 000 véhicules par an. 30.000 véhicules « propres » dans les transports en commun dès 2020 Par ailleurs, les avancées technologiques sur la fabrication des piles à combustibles semblent progresser rapidement avec l’arrivée de nouveaux matériaux pour remplacer certains métaux rares comme le platine ce qui aurait pour conséquence de faire baisser considérablement les coûts de fabrication. Dans un premier temps, ce sont les transports en commun qui devrait profiter de ce développement. Le gouvernement central ambitionne chaque année et dès 2020 de mettre en circulation 30 000 véhicules « propres » dans 30 villes principalement alimentés à l’hydrogène. Parallèlement, la Chine a aussi l’intention de tester l’hydrogène dans certaines régions en mettant en place un écosystème comprenant la production à partir d’énergie renouvelable mais aussi le stockage d’hydrogène. Un « carburant » qui peut ensuite être acheminé vers des centres économiques. En France, les avancées dans ce domaine se font à pas comptés. Les premiers bus à hydrogène dans la ville de Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais) vont être mis en service à partir de juillet. Quant au plan hydrogène mis en place par Nicolas Hulot, avec 100 millions d'euros pendant 5 ans, il est selon plusieurs industriels en train d’être revu à la baisse… |
| | Posté le 05-08-2020 à 18:49:44
| La chine, empire du véhicule électrique JUSTIN DELÉPINE 04/08/2020 Cet été, nous vous proposons de vous changer les idées, en essayant de voir le verre à moitié plein. Cette série est tirée du dernier numéro d’« Oblik, l’info graphique », une revue illustrée créée par Alternatives Economiques. Tout ne va pas si mal – Episode 30/35 https://www.alternatives-economiques.fr/chine-empire-vehicule-electrique/00093277?fbclid=IwAR3ruW9cnG2bwiotAXRDmP-3OHn_fVNiq5KSLQ8oFN7WdrHZ4HWhVd4T_cI C’est pour l’ensemble de la mobilité électrique que la Chine est à la pointe Les voitures électriques, si les Européens en parlent, les Chinois les conduisent et les fabriquent. En 2018, ils en ont acheté 1,2 million, autant que le reste du monde. Le marché chinois, qui a rejoint le niveau européen en 2015 avec 200 000 unités vendues, a quintuplé en trois ans, tandis qu’il ne faisait que doubler dans l’Union. Aujourd’hui, un peu plus de 4 % des voitures achetées en Chine sont électriques (1,3 % en France). La dynamique est lancée, soutenue par les autorités. En 2025, les constructeurs pourraient se voir imposer un seuil de 7 %. En développant massivement son marché intérieur, la Chine permet à son industrie de réduire ses coûts, de monter en gamme et de partir à la conquête des marchés extérieurs. Au-delà de l’auto, c’est pour l’ensemble de la mobilité électrique que la Chine est à la pointe : en 2017, selon l’Agence internationale de l’énergie, la quasi-totalité des 250 millions de deux-roues électriques et des 385 000 bus électriques en circulation dans le monde était chinoise. NOMBRE DE VOITURES ÉLECTRIQUES VENDUES |
| | | | Posté le 17-08-2020 à 16:39:47
| La transition verte du désert de Maowusu le Quotidien du Peuple en ligne | 17.08.2020 11h09 Les sables couvraient le ciel au désert de Maowusu il y a 70 ans. Les vents soulevaient des sables, et par conséquent, les gens se perdaient facilement dans le désert. Aujourd'hui, le désert qui a verdi nourrit tous les êtres vivants sur cette terre. L'indice de la couverture végétale du désert de Maowusu en juillet 2000. Photo fournie par l'Administration nationale des forêts et des prairies L'indice de la couverture végétale du désert de Maowusu en juillet 2019. Photo fournie par l'Administration nationale des forêts et des prairies La survie "Rentre vite à la maison ! Nos portes sont presque écrasées par les sables !" Il y a plus de 30 ans, Jirigalatu travaillait loin de sa famille. Quand sa mère l'a appelé un jour en larmes, cela lui a vraiment inquiété. Jirigalatu habitait au cœur du désert de Maowusu. La veille de ce jour-là, des vents violents ont soufflé, et des dunes mouvantes ont bloqué la porte de sa maison. Ses parents sont sortis par la fenêtre et ont pu dégager la porte par balayer des sables. Sa famille a été tourmentée pendant des années par des sables soulevés par des vents. Jirigalatu se rappelait bien qu'il se perdait souvent dans des sables soulevés par des vents quand il allait à l'école. Il fallait marcher pendant 4 jours pour chercher des aliments dans le bourg. "J'étais guidé par mon sens d'orientation pour marcher autant que je pouvais. Il y avait des sables partout." Des sables soulevés par des vents cette nuit ont vraiment fait peur à sa famille. Jirigalatu et sa femme ont décidé de planter des Artemisia desertorum dans le désert. Aujourd'hui, si l'on regarde par des fenêtres de la maison de Jirigalatu, on voit d'immenses prairies et des arbres. Il ne pouvait même pas élever une dizaine de mouton dans le passé alors qu'aujourd'hui, une centaine de mouton et plus de 40 ou 50 bœufs mangent des herbes et se promènent. Les gens ont appris à vivre en maîtrisant des sables et en plantant des arbres. Ils ont appris à s'entendre avec des sables. Jirigalatu a dit : "Si je ne protège pas bien l'environnement, je perdrai tout." La synergie À partir des années 1950 et 1960, dans la lutte contre le sable, les provinces du Shaanxi et du Ningxia, et la région autonome de Mongolie-Intérieure ont mis en place des zones de reboisement et des centres de lutte contre le sable gérés par l'État. En 1985, Wang Youde, nouveau directeur adjoint de la zone de reboisement est arrivé à Baijitan dans la ville de Lingwu dans la province du Ningxia. Mais il n'a pas commencé son mandat par lutter directement contre le sable. "Pour maîtriser des sables, il faut tout d'abord lutter contre la pauvreté." Wang Youde savait qu'il fallait engager des réformes. Ils ont établi des usines de briques et de fabrication d'équipements, ainsi que des centres de services pour le reboisement par des plants et des fleurs pour se lancer dans le reboisement. Les plantations étaient disposées en damier afin de stabiliser les dunes de sable. Photo fournie par le parc naturel Baijitan Des employés se sont enrichis et la terre sablonneuse a verdi. Selon les statistiques, trois générations des gens à Baijiwan ont reboisé 630000 mu (42000 hectares) de désert et ont contrôlé des sables mouvants sur presque 1000000 mu (66666,7 hectares), avec un taux de couverture forestière de 41%. Ils ont empêché effectivement l'expansion vers le sud et l'ouest du désert de Maowusu, ont protégé la sécurité écologique de l'est du Fleuve jaune et du fleuve de Yinchuan. Ce qu'ils ont fait est exemplaire dans la lutte scientifique ciblée contre le sable. La verdure s'étend au désert. Photo fournie par le parc naturel Baijitan L'écologie Des granules faits à partir des arbres. Photo par Yang Qiao Dans la ville de Yulin de la province du Shaanxi, des bases de production de jujubes couvrent maintenant la zone qui a été couverte par des sables auparavant. L'industrie forestière, dont la partie la plus importante est le jujube, est devenue un pilier essentiel de la croissance économique. Yulin, doté des prairies étendues, est devenu la plus grande ville où sont élevés des moutons parmi les zones non pastorales en Chine. Grâce aux ressources en forêt et en fruit, l'industrie forestière a opté pour un traitement intensif pour vendre des protéines en poudre à l'amande, des boissons d'amande, des cafés à jujube et des huiles de pêche. La restauration écologique du désert de Maowusu qui couvre les provinces du Shaanxi et du Ningxia, et la région autonome de Mongolie-Intérieure a été bénéfique pour des régions beaucoup plus vastes. La gestion du désert de Maowusu a été intégrée dans plusieurs projets nationaux clés de reboisement, comme le Programme de reboisement au nord (dans le nord-ouest, le nord et le nord-est du pays), le contrôle à l'origine des sables pour Pékin et Tianjin et la protection des forêts naturelles. Ces projets ont restauré l'écologie des régions très vastes allant du bassin du Fleuve jaune à la région Pékin-Tianjin-Hebei. En 2019, le projet national majeur de recherche sur "l'évaluation globale des bénéfices des projets de prévention et de contrôle des sables dans des zones semi-arides et des déserts" a indiqué que la valeur annuelle des systèmes écologiques du désert de Maowusu, comme des prairies, des forêts, des terres arables et des eaux, a été de 89,378 milliards de yuans en 1990 et a atteint 195,089 milliards de yuans en 2015. Selon les prévisions, la valeur annuelle du système écologique du projet de gestion du désert de Maowusu maintiendra la hausse significative et dépassera 200 milliards de yuans en 2020 et 2025. (Rédacteurs : Yishuang Liu) |
| | Posté le 12-09-2020 à 00:05:03
| Placée sous le thème de "civilisation écologique", la COP15 à la Convention sur la diversité biologique se tiendra à Kunming en 2021 le Quotidien du Peuple en ligne | 11.09.2020 14h16 La 15e Conférence des Parties (COP15) de la Convention sur la diversité biologique (CDB) se tiendra finalement du 17 au 30 mai 2021, à Kunming de la province du Yunnan en Chine. Les objectifs, les méthodes et la coopération par le monde entier pour la diversité biologique attirent encore l'attention du monde. La diversité biologique est un concept large décrivant le niveau de diversité dans la nature. Elle comprend la diversité des paysages, la diversité des écosystèmes, la diversité des espèces et la diversité des gènes. Ces dernières années, la biodiversité a pris une dimension culturelle humaine. Le concept de civilisation écologique a été intégré dans le mécanisme de protection. En septembre 2019, le ministère de l'Écologie et de l'Environnement et le secrétariat de la CDB ont publié conjointement le thème de la COP15 : Civilisation écologique : construire un avenir commun pour toute la vie sur terre. Ce thème promeut la construction d'une civilisation écologique en soulignant que l'être humain et la nature partagent un futur commun. Il faut respecter, suivre et protéger la nature pour atteindre des objectifs de la CDB qui sont l'utilisation durable des éléments de la diversité biologique et le partage juste et équitable des avantages tirés de l'exploitation des ressources génétiques, ainsi que la belle vision visant à vivre en harmonie avec la nature à l'horizon 2050. La Chine est l'un des pays les plus riches en diversité biologique. Tous les types d'écosystèmes terrestres y sont présents : la forêt, les terres arbustives, les prairies, le désert et les zones humides, ainsi que des écosystèmes maritimes dans la mer Jaune, la mer de Chine orientale et la mer de Chine méridionale. En outre, la Chine, riche en ressources biologiques génétiques, est le lieu d'origine des cultures agricoles importantes comme le riz et le soja. Le nombre d'espèces de plantes cultivées et d'animaux domestiques de la Chine arrive à la première place mondiale. Des experts ont fait un classement des 12 pays les plus riches en diversité biologique en fonction du nombre d'espèces et évaluent dans quelle mesure ces espèces sont propres à un pays. La Chine arrive à la 8e place. D'autres pays sont le Brésil, la Colombie, l'Équateur, le Pérou, le Mexique, la République démocratique du Congo, Madagascar, l'Inde, la Malaisie et l'Indonésie. La province du Yunnan, au sud-ouest de la Chine, préserve de nombreuses espèces qui sont précieuses, anciennes ou propres au Yunnan grâce aux paysages naturels densément présents et aux écosystèmes complets, allant des vallées tropicales à l'écosystème montagnard froid. Yunnan, avec la plus forte concentration des espèces importantes en matière de biodiversité, est considéré unanimement comme une zone clé de biodiversité avec une importance mondiale. C'est pourquoi la ville de Kunming dans la province du Yunnan a été choisie pour accueillir la COP15. En septembre 2010, la résolution 161 de la 65e session de l'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré la période 2011-2020 Décennie pour la biodiversité des Nations Unies afin d'encourager des pays membres à prendre des actions pour atteindre les objectives de protection de la biodiversité dans le monde pour 2020. La Chine a été parmi les premiers pays à adhérer à la CDB et à créer une commission nationale de protection de la diversité biologique pour coordonner le travail dans ce domaine. La Chine a publié la Stratégie et le plan d'action national pour la biodiversité et le plan d'action décennal chinois pour la biodiversité. De différents organismes des différentes villes ont aussi intégré la protection de la biodiversité dans leurs plans et programmes, de manière à promouvoir activement la protection de la biodiversité. Le 13 février 2019, Han Zheng, vice-Premier ministre du Conseil des Affaires d'État, a présidé une réunion du Comité national de préservation de la biodiversité de Chine à Pékin. Il a souligné que la biodiversité constituait la base de la survie et du développement de l'humanité. Le renforcement de la protection de la biodiversité est une partie importante de la construction d'une civilisation écologique et un élément essentiel au développement de haute qualité. Il faut se préparer activement pour la tenue de la COP15 en Chine et honorer des engagements en tant que pays hôte, pour que la COP soit couronnée de succès et qu'elle marque un jalon dans l'histoire. Selon des experts en écologie et environnement, le thème Civilisation écologique : construire un avenir commun pour toute la vie sur terre de la COP15 revêt un sens particulier pour renforcer la volonté politique de la communauté internationale pour préserver la biodiversité et promouvoir la construction de la civilisation écologique, afin d'atteindre des objectifs de la CDB qui sont l'utilisation durable des éléments de la diversité biologique et le partage juste et équitable des avantages tirés de l'exploitation des ressources génétiques, ainsi que la belle vision visant à vivre en harmonie avec la nature à l'horizon 2050. Par ailleurs, la COP15 va contribuer à la préservation de la biodiversité et au développement durable avec la sagesse et la force chinoises. Par Duan Yicheng (Rédacteurs : Yishuang Liu) |
| | Posté le 26-09-2020 à 12:31:21
| Pour sauvegarder la biodiversité, la Chine désigne 18% de ses terres comme aires protégées le Quotidien du Peuple en ligne | 25.09.2020 16h43 http://french.peopledaily.com.cn/n3/2020/0925/c96851-9764484.html Des travailleurs plantent des arbres au bord de la rivière Heihe, une rivière originaire des monts Qilian, à Zhangye, dans la province du Gansu (nord-ouest de la Chine), l'année dernière. (Fan Peishen / Xinhua) La Chine a désigné 18% de son territoire en tant que zones protégées dans le cadre de ses efforts d'amélioration de la protection de la biodiversité, a déclaré le 24 septembre Huang Runqiu, ministre de l'Écologie et de l'Environnement, lors d'une table ronde ministérielle, ajoutant lors de la conférence sur le thème « Biodiversité au-delà de 2020 : construire un avenir partagé pour toute la vie sur Terre » que plus de 90% des types d'écosystèmes terrestres du pays et près de 90% de ses espèces sauvages répertoriées comme étant les espèces clés pour la protection nationale ont été protégés. La table ronde a vu la participation de représentants au niveau ministériel de 17 pays et membres et de sept organisations internationales via une plateforme en ligne. Il a déclaré que la Chine avait réussi à étendre ses zones boisées d'environ 70,39 millions d'hectares au cours des 10 dernières années, ce qui surpasse l'augmentation dans chacun des autres pays du monde au cours de la même période. Le pays attache une grande importance à la mobilisation des organisations civiles et du public pour qu'ils participent au boisement. Ant Forest, une application mobile qui récompense les utilisateurs avec une énergie virtuelle qu'ils peuvent utiliser pour faire planter des arbres, par exemple, compte plus de 500 millions d'utilisateurs, a-t-il déclaré. Grâce à la plate-forme, environ 1,12 milliard d'arbres ont été plantés au cours des trois dernières années, ce qui a contribué à réduire les émissions de dioxyde de carbone de 7,92 millions de tonnes métriques, a-t-il déclaré. Avec l'application, les gens peuvent obtenir l'énergie virtuelle lorsqu'ils entreprennent des actions à faible émission de carbone, comme marcher ou utiliser les transports en commun au lieu de conduire. « En ce qui concerne la protection de la biodiversité, la Chine a insisté pour donner la priorité à la protection des écosystèmes et s'en tenir à la voie du développement vert » , a-t-il déclaré. Il a également réaffirmé que la Chine s'en tiendrait au multilatéralisme et continuerait d'approfondir les échanges et la coopération internationaux pour promouvoir la protection de la biodiversité. (Rédacteurs : Yishuang Liu |
| | Posté le 01-12-2020 à 14:16:52
| La province insulaire chinoise interdit les produits en plastique non dégradables jetables Source: Xinhua Publié: 01/12/2020 13:20:04 Lundi, un homme passe devant un panneau interdisant l'utilisation de sacs en plastique à l'Université de Hainan, dans la province de Hainan, dans le sud de la Chine. Hainan supprimera progressivement la production, la vente et l'utilisation de tous les plastiques non biodégradables à usage unique d'ici 2025, les premières étapes prenant effet mardi. Photo: IC Les sacs en plastique jetables et la vaisselle non dégradables ont été interdits de production, de vente et d'utilisation à partir de mardi dans la province insulaire chinoise de Hainan. Selon un règlement entré en vigueur mardi, le premier lot d'articles interdits comprend des sacs en plastique jetables, des sacs d'emballage, des boîtes repas, des bols, des gobelets et des pailles fabriqués à partir de polymères non biodégradables. Hainan a annoncé l'interdiction en février dans le cadre d'un effort pour réduire la pollution blanche dans la province, qui a été désignée comme zone pilote de civilisation écologique nationale. En plus d'interdire les produits en plastique non dégradables jetables, Hainan a pris de nombreuses mesures pour améliorer l'environnement écologique, notamment en favorisant le tri des ordures et l'utilisation de véhicules à énergie nouvelle
Edité le 01-12-2020 à 14:28:36 par Xuan |
| | Posté le 12-12-2020 à 23:06:43
| Le président Xi Jinping prononce samedi un discours important lors du sommet 2020 Climate Ambition Source: Global Times Publié: 2020/12/12 23:06:34 https://www.globaltimes.cn/content/1209756.shtml (Traduction) S'appuyer sur les réalisations passées et lancer un nouveau voyage pour des actions mondiales pour le climat Déclaration de SE Xi Jinping, président de la République populaire de Chine, lors du sommet Climate Ambition du 12 décembre 2020 Votre Excellence Secrétaire général António Guterres, chers collègues, C'est avec grand plaisir que je me joins à vous à ce Sommet Ambition climatique. Il y a cinq ans, les dirigeants mondiaux ont fait preuve de la plus grande détermination et sagesse politiques et ont adopté l'Accord de Paris sur le changement climatique. Depuis lors, la mise en œuvre de l'Accord de Paris a bénéficié d'un large soutien et d'une participation internationale. À l'heure actuelle, le paysage international évolue plus rapidement et le COVID-19 suscite de profondes réflexions sur la relation entre l'homme et la nature. L'avenir de la gouvernance mondiale du climat attire de plus en plus l'attention. Dans ce contexte, je souhaite faire trois propositions: Premièrement, nous devons resserrer les rangs et faire de nouvelles avancées en matière de gouvernance climatique qui comporte la coopération et le gagnant-gagnant. Pour relever le défi climatique, personne ne peut être à l'écart et l'unilatéralisme ne nous mènera nulle part. Ce n’est qu’en défendant le multilatéralisme, l’unité et la coopération que nous pourrons offrir des avantages partagés et gagnant-gagnant pour toutes les nations. La Chine se félicite du soutien de tous les pays à l'Accord de Paris et de leur plus grande contribution à la lutte contre le changement climatique. Deuxièmement, nous devons accroître l'ambition et favoriser une nouvelle architecture de gouvernance climatique dans laquelle chaque partie fait sa part. Conformément au principe des responsabilités communes mais différenciées, tous les pays doivent maximiser leurs actions à la lumière de leurs circonstances et capacités nationales respectives. Dans le même temps, les pays développés doivent intensifier leur soutien aux pays en développement en matière de financement, de technologie et de renforcement des capacités. Troisièmement, nous devons renforcer la confiance et adopter une nouvelle approche de la gouvernance climatique qui met en évidence une reprise verte. Les montagnes et les rivières vertes sont des montagnes d'argent et d'or. Il est important d'encourager des modes de vie et de production verts et à faible émission de carbone, et de rechercher des opportunités de développement et une impulsion du développement vert. La Chine a apporté une contribution importante à l'adoption de l'Accord de Paris et a déployé des efforts actifs pour le mettre en œuvre. J'ai annoncé en septembre que la Chine augmenterait ses contributions déterminées au niveau national et adopterait des politiques et des mesures plus vigoureuses. Nous visons à atteindre un pic d'émissions de dioxyde de carbone avant 2030 et à atteindre la neutralité carbone avant 2060. Aujourd'hui, je souhaite annoncer d'autres engagements pour 2030: la Chine réduira ses émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB de plus de 65% par rapport au niveau de 2005, augmentera la part des combustibles non fossiles dans la consommation d'énergie primaire à environ 25%, augmentera le volume du stock forestier de 6 milliards de mètres cubes par rapport au niveau de 2005, et porter sa capacité installée totale d'énergie éolienne et solaire à plus de 1,2 milliard de kilowatts. La Chine honore toujours ses engagements. Guidés par notre nouvelle philosophie de développement, nous favoriserons un développement économique et social plus vert à tous égards tout en poursuivant un développement de haute qualité. Nous prendrons des mesures solides pour mettre en œuvre les objectifs qui viennent d'être annoncés et contribuerons encore plus à relever le défi climatique mondial. Collègues, Comme le dit un poème chinois, « le ciel ne parle pas et il alterne les quatre saisons; la terre ne parle pas et elle nourrit toutes choses» . La Terre est notre maison unique et partagée. Tirons parti des réalisations passées, travaillons ensemble pour faire des progrès réguliers dans la mise en œuvre de l'Accord de Paris et lançons un nouveau voyage pour les actions mondiales en faveur du climat. Merci. |
| | Posté le 13-12-2020 à 07:37:28
| XI rejoint les dirigeants occidentaux dans le bla-bla sur la mise en oeuvre de l'accord de Paris. Probablement une perte de temps quand on mesure les résultats effectifs depuis cinq ans. et 3 fois 0 ça fera encore 0 en 2030. Heureusement que Xi et les dirigeants chinois ont montré d'autres résultats, le dernier face au Covid19 étant plus probant que les déclarations d'objectifs pour 2030. Attentif au programme spatial, rien n'a filtré sur le retour sur terre de la sonde qui vient de prélever du sol lunaire. À mes yeux, plus pertinent que les platitudes climatiques et l'action de Greta US. |
| | Posté le 13-12-2020 à 17:07:03
| C'est juste mais aucun pays ne peut résoudre le problème tout seul. D'ailleurs c'est comme l'épidémie, l'incapacité à s'en défaire dans un pays nuit à tous les autres. C'est la "communauté de destin". |
| | Posté le 19-12-2020 à 15:50:52
| L'objectif de 24 % de couverture forestière (voir article du 23-12-2016 page précédente) a été atteint cette année. La Chine vise désormais 25 % pour 2025.
____________________ La Chine va renforcer sa couverture forestière pour une meilleure capture du carbone le Quotidien du Peuple en ligne | 18.12.2020 16h35 http://french.peopledaily.com.cn/n3/2020/1218/c96851-9800728.html Des gens marchent sur un pont dans les bois artificiels du comté de Makit, à Kashgar, dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang. (Zhang Guigui / pour le China Daily) La Chine vise à augmenter son volume de stock forestier de 1,4 milliard de mètres cubes au cours des cinq prochaines années, suffisamment pour absorber 2,56 milliards de tonnes de dioxyde de carbone, ont annoncé le 17 décembre les autorités forestières. « La Chine continuera à voir une croissance régulière de sa couverture forestière de 23% cette année à 24,1% d'ici 2025 », a déclaré Liu Dongsheng, directeur adjoint de l'administration nationale des forêts et des prairies, lors d'une conférence de presse à Beijing. Le boisement fait partie des efforts du pays pour respecter ses engagements internationaux renforcés en matière d'atténuation du changement climatique, a noté M. Liu, ajoutant que d'ici 2025, le volume du stock forestier chinois devrait atteindre 19 milliards de mètres cubes. Le volume du stock forestier - le volume total des tiges de tous les arbres vivants - est souvent utilisé dans la gestion et la planification des ressources forestières et comme un élément de prédiction des variables liées au carbone et des stocks de carbone. Chaque tranche de 100 millions de mètres cubes supplémentaires de volume de stock forestier peut absorber 183 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Certains articles universitaires récents évaluent le stockage du carbone forestier de la Chine à environ 9,2 milliards de tonnes, et selon M. Liu, il a augmenté d'au moins 200 millions de tonnes par an. Au cours des cinq dernières années, la Chine a obtenu des résultats significatifs en termes de verdissement et de protection des ressources naturelles. Ainsi, depuis 2016, 35,2 millions d'hectares d'arbres ont été plantés et la couverture végétale des prairies est passée à 55,7%. En outre, environ 700 réserves naturelles couvrant environ 25 millions d'hectares de terres ont été ajoutées à la liste de protection du pays. M. Liu a déclaré que les propositions récemment publiées pour le 14e Plan quinquennal (2021-25) appelaient à de multiples mesures pour améliorer l'environnement et atteindre des objectifs spécifiques. D'après l'administration, d'ici 2025, la couverture végétale des prairies devrait atteindre 57%. Environ 55% des zones humides du pays seront sous protection et 60% de ses terres sablonneuses seront sous contrôle. Parallèlement, le ministère des Ressources naturelles accélère également la mise en place d'un système national d'aménagement du territoire -un plan sur 15 ans axé sur l'utilisation et la protection des ressources naturelles par le pays qui donne la priorité à la protection de l'environnement. De son côté, Wang Hong, vice-ministre des ressources naturelles, a précisé que des règlements et des directives de gestion connexes seront formulés. « Nous nous en tiendrons aux principes de donner la priorité à la protection de l'environnement et au développement vert pour promouvoir le développement durable » , a-t-il dit.
____________________ La reforestation de la Chine va contribuer à réduire le CO2 dans le monde le Quotidien du Peuple en ligne | 17.11.2020 09h21 http://french.peopledaily.com.cn/n3/2020/1117/c96851-9780895.html La Chine achève en avance l'objectif des émissions de carbone de 2020 Il n'y a guère de jour qui passe sans que l'angoisse mondiale du changement climatique ne relève sa tête hideuse. Les émissions de carbone d'origine humaine provenant des combustibles fossiles sont maintenant si importantes que les scientifiques affirment que nous sommes entrés dans une nouvelle période géologique très différente, l'anthropocène. Pour freiner cette croissance, il faut surtout réduire les émissions de CO2 dans l'atmosphère. Avec son économie en plein essor et son taux de croissance sans précédent, la Chine a pris des mesures actives pour assumer la responsabilité de cette menace qui affecte la communauté internationale. La politique proactive de plantation d'arbres de la Chine a été reconnue mondialement comme jouant un rôle important dans la réduction du réchauffement climatique. La biosphère terrestre du pays a également un potentiel énorme pour ce que l'on appelle des puits de carbone, où les arbres peuvent absorber et stocker le CO2. Une étude récente de la revue Nature a suggéré qu'actuellement, la verdure de la Chine est responsable de l'absorption annuelle de 45% des émissions de carbone du pays. La Chine s'est fermement engagée à passer à une neutralité totale en matière de pollution par le carbone d'ici 2060, une mesure qui contribuerait à réduire considérablement la vitesse à laquelle la température de la planète augmente. Le professeur Yi Liu de l'Institut de physique atmosphérique de l'Académie chinoise des sciences a déclaré dans un communiqué qu' « atteindre l'objectif net zéro de la Chine d'ici 2060, récemment annoncé par le président Xi Jinping, impliquera un changement massif dans la production d'énergie et également la croissance de puits de carbone durables des terres ». La Chine possède de vastes étendues de beautés naturelles oxygénantes. La capacité de ces étendues de verdure à agir comme des puits de carbone a déjà été sous-estimée. Dans le sud-ouest de la Chine, le Yunnan et le Guizhou abritent d'énormes gammes de plantes diverses, ainsi que la province du Jilin, dans le nord-est du pays. Grâce à l'action des autorités, l'Administration nationale des forêts et des prairies de Chine estime qu'elle a augmenté le territoire couvert d'arbres de plusieurs millions d'hectares, ce qui équivaut à une forêt de la taille entière d'un pays comme l'Irlande. Cette opération est incomparable ailleurs dans le monde et constitue une accumulation d'expertise en plantation d'arbres remontant à des décennies. La Chine plante régulièrement des arbres depuis 1978, lorsque la motivation était alors d'arrêter la propagation du désert dans la région autonome de Mongolie intérieure, aux frontières nord du pays. La lutte contre le changement climatique est une attaque à plusieurs volets, et les entreprises privées en Chine mènent également la charge dans la promotion du reboisement. Alibaba participe à une initiative de plantation d'arbres, où les utilisateurs de la plate-forme Alipay sont récompensés en leur permettant de faire pousser un arbre virtuel sur leurs smartphones chaque fois qu'un choix faible en carbone est fait. Lorsque suffisamment de points sont cumulés, des arbres réels sont plantés en leur nom. Alipay devrait investir 28 millions de dollars supplémentaires dans des opérations de plantation à l'échelle nationale. Reconnecter les consommateurs aux préoccupations environnementales grâce à de telles initiatives est un moyen puissant d'exploiter le pouvoir de marché titanesque de la Chine sur le commerce électronique pour une action verte durable. La science derrière le reboisement progresse chaque année, les meilleures pratiques sur la façon de maintenir le remboursement écologique devenant de plus en plus complexes. De nombreuses forêts primitives ne parviennent pas à survivre car elles sont de nature homogène, constituées d'une seule espèce d'arbre. Un écosystème en plein essor et prospère repose sur un large éventail d'espèces, toutes interdépendantes pour la coexistence. La biodiversité va donc de pair avec le fait d'être un puits de carbone efficace, ce qui signifie que la prochaine génération d'opérations de replantation chinoises pourrait également finir par créer des habitats fauniques indispensables dans le processus.
Edité le 19-12-2020 à 15:56:43 par Xuan |
| | Posté le 15-03-2021 à 18:48:37
| SINOPEC ACCÉLÈRE LE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉNERGIE HYDROGÈNE Publié par Chine Magazine -Mar 12, 2021 Sinopec accélère le développement de l’énergie hydrogène pour créer une entreprise chimique de premier plan dans le domaine de l’énergie propre 1 000 stations de ravitaillement en hydrogène seront construites au cours des cinq prochaines années. Ma Yongsheng, président de China Petroleum & Chemical Corporation (« Sinopec » et académicien au sein de la Chinese Academy of Engineering, a proposé d’accélérer le développement de l’industrie de l’hydrogène lors des deux séances qui se sont tenues récemment à Pékin. Ce dernier a suggéré de consacrer davantage d’efforts à la conception de haut niveau, à la Recherche et au développement sur les technologies de base, à la formulation de systèmes standard et au soutien de la politique industrielle. En tant que source d’énergie secondaire, l’hydrogène joue un rôle de plus en plus important sur la scène énergétique mondiale. À l’heure actuelle, la Chine a réalisé des progrès considérables dans les technologies liées à l’énergie hydrogène, mais l’industrie reste au stade de la démonstration pilote et de la promotion du marché. Ma Yongsheng a noté les nombreux avantages de l’énergie hydrogène, comme ses sources variées, le fait qu’il n’y ait pas de déchets et sa large gamme d’utilisations. Selon le Conseil de l’hydrogène, l’énergie hydrogène réduira les émissions de dioxyde de carbone de six milliards de tonnes à l’horizon 2050. Parallèlement, la China Hydrogen Energy Alliance prévoit que d’ici 2050, la demande annuelle d’hydrogène en Chine avoisinera les 60 millions de tonnes, ce qui aiderait le pays à réduire de 700 millions de tonnes ses émissions de dioxyde de carbone. Depuis 2020, la Chine a successivement publié : « Notice of Launching Demonstration Applications of Fuel Cell Vehicles » : Avis de lancement d’applications de démonstration de véhicules à pile à combustible « New Energy Vehicle Industry Development Plan (2021-2035) » : Plan de développement de l’industrie des véhicules à énergie nouvelle (2021-2035). De plus, des plans et politiques de soutien visant à promouvoir la R&D, la production, le stockage, le transport et l’utilisation de l’énergie hydrogène ont été introduits par les autorités locales dans toute la Chine. Fin 2020, la Chine disposait d’un inventaire de 7 352 véhicules à pile à combustible, 128 stations de ravitaillement en hydrogène ont été construites et 101 sont déjà en service, ce qui la place au deuxième rang mondial derrière le Japon. Sinopec produit actuellement 3,5 millions de tonnes d’hydrogène par an. En 2020, Sinopec a commencé à avancer et à accélérer la construction d’une chaîne industrielle intégrée de l’énergie de l’hydrogène dans divers domaines (opération de capital, recherche et développement de la technologie, stockage et transport de la production, distribution du réseau et coopération sociale). Sinopec a construit des stations de ravitaillement en hydrogène dans le Guangdong, à Shanghai, dans le Zhejiang et le Guangxi, entre autres, et 10 stations de mélange pétrole-hydrogène sont désormais en service. Dans le cadre du 14e plan quinquennal chinois, Sinopec a inclus pour la première fois le terme « propre » dans la vision de l’entreprise. Dans le but de créer la plus grande entreprise d’énergie hydrogène en Chine, Sinopec va également promouvoir le développement d’énergies propres en accélérant la transformation des sources d’hydrogène, de l’hydrogène gris à l’hydrogène bleu et vert. « Au cours de la période du 14e plan quinquennal, Sinopec installera 1 000 stations de ravitaillement en hydrogène et s’efforcera de devenir un fournisseur de services dans les domaines du pétrole, du gaz, de l’hydrogène, de l’électricité et des activités non pétrolières par le biais de la transformation » , a déclaré Ma Yongsheng. « À l’avenir, les gens n’auront pas seulement de l’essence et du diesel dans les stations-service de Sinopec, mais aussi du carburant à l’hydrogène et de l’électricité, entre autres » , a indiqué ce dernier. Afin de mieux promouvoir l’utilisation commerciale de l’industrie de l’hydrogène, Sinopec, en tant que partenaire officiel des Jeux olympiques d’hiver de 2022, garantira la fourniture d’énergie propre pour la construction et l’exploitation de l’infrastructure des Jeux afin de permettre des « Jeux olympiques d’hiver verts » . C’est pourquoi la société Beijing Yanshan Petrochemical Company de Sinopec a construit une unité de purification de l’hydrogène qui a réussi à produire de l’hydrogène pur à plus de 99,9% en mars 2020, atteignant une capacité de production quotidienne de 500 kilogrammes d’hydrogène pour batterie afin de répondre à la demande du marché. |
| | Posté le 03-04-2021 à 10:44:02
| Xi met l'accent sur l'harmonie entre les humains et la nature lors de la plantation d'arbres https://www.globaltimes.cn/page/202104/1220140.shtml Publié: 03 avr.2021 07:44 Vendredi, le président chinois Xi Jinping a rejoint les citoyens de Pékin pour planter des arbres et a exhorté les efforts visant à construire une belle patrie avec une coexistence harmonieuse entre les humains et la nature. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois et président de la Commission militaire centrale, a fait ces remarques alors qu'il assistait à une activité de plantation d'arbres dans le district de Chaoyang à Pékin. L'activité a également été suivie par d'autres dirigeants dont Li Keqiang, Li Zhanshu, Wang Yang, Wang Huning, Zhao Leji, Han Zheng et Wang Qishan. Xi a planté six jeunes arbres d'espèces différentes. Tout en plantant les arbres, il a dit aux jeunes étudiants autour de lui de favoriser le sens du travail acharné dès l'enfance, d'étudier dur et d'être prêt à contribuer au développement du pays avec un corps et un esprit forts. Notant que 2021 marque le 40e anniversaire du lancement de la campagne nationale de plantation d'arbres par la Chine, M. Xi a salué les contributions du peuple chinois de tous les groupes ethniques pour rendre le pays plus vert et aider à développer ses ressources forestières. Le président a cependant attiré l'attention sur des problèmes importants tels que l'insuffisance des ressources totales des forêts et des prairies du pays ainsi que la qualité relativement faible de ces ressources. Réitérant que la nation chinoise a toujours mis l'accent sur le développement harmonieux entre les humains et la nature, M. Xi a déclaré que la nouvelle étape de développement ayant mis en avant des exigences plus élevées en matière de conservation écologique, de plus grands efforts doivent être faits pour faire progresser le développement vert et diriger la tendance mondiale. développement à cet égard. La Chine doit rester ferme dans son engagement à donner la priorité à l'environnement et à poursuivre le développement vert, a ajouté M. Xi, appelant à atteindre l'objectif de plafonner les émissions de carbone, d'atteindre la neutralité carbone et de sauvegarder la sécurité écologique mondiale. Soulignant que la construction d'une belle Chine nécessite les efforts de tout le monde, M. Xi a déclaré que construire une belle Chine, c'était assurer la santé des grands fleuves et des montagnes de la mère patrie, ainsi que la santé de générations de Chinois. Il a exhorté les membres et les cadres du Parti à prendre les devants en s'acquittant de leurs responsabilités en matière de reboisement, en vivant une vie verte et sobre en carbone, en protégeant la planète Terre en tant que foyer d'êtres humains et en sauvegardant les eaux lucides et les montagnes luxuriantes de la patrie, permettant ainsi à la les gens à mener une vie de qualité. |
| | Posté le 09-07-2021 à 13:51:14
| La Chine dévoile un plan pour promouvoir l'économie circulaire Xinhua | 08.07.2021 09h49 http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2021/0708/c31355-9869635.html La Chine a dévoilé mercredi un plan pour promouvoir l'économie circulaire pour les cinq prochaines années, visant à établir fondamentalement un système de recyclage des ressources dans le pays d'ici 2025 dans le cadre des efforts visant à atteindre les objectifs du pic d'émissions carbone et de neutralité carbone. Le plan, publié par la Commission nationale du développement et de la réforme, stipule que la consommation d'énergie et d'eau par unité du PIB de la Chine sera respectivement réduite d'environ 13,5% et 16% d'ici 2025 par rapport aux niveaux de 2020. L'efficacité de l'utilisation des ressources sera considérablement améliorée d'ici 2025, l'économie circulaire jouant un plus grand rôle pour assurer la garantie des ressources, selon le document. D'après le plan, les quantités de déchets de papier et d'acier utilisées atteindront respectivement 60 millions de tonnes et 320 millions de tonnes d'ici 2025, et la valeur de la production industrielle de l'industrie du recyclage des ressources atteindra 5.000 milliards de yuans (environ 771,6 milliards de dollars). Le plan décrit également les principaux projets et tâches pour le développement de l'économie circulaire au cours des cinq prochaines années, notamment les innovations dans les technologies et équipements clés, le traitement de la pollution plastique, les emballages express écologiques et le recyclage des batteries de traction. La Chine a annoncé son objectif d'atteindre le pic des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2030 et de réaliser la neutralité carbone d'ici 2060, divers secteurs accélérant la transition vers une faible émission de carbone. |
| | | | Posté le 26-09-2021 à 20:41:32
| La Chine met une limite à l'énergie carbonée : Les usines chinoises de broyage de soja ferment leurs portes et les prix du tourteau de soja augmentent Par les reporters du GT Staff Publié: 26 sept. 2021 00:00 Des dizaines d'usines de broyage de soja ont reçu l'ordre de fermer et d'arrêter la production dans un contexte de demande croissante, de hausse des prix du charbon et de l'objectif de neutralité carbone. L'arrêt temporaire des opérations n'aura pas d'impact important sur l'approvisionnement du marché et les importations de soja, ont déclaré des experts. Des usines de plusieurs provinces auraient reçu l'ordre de couper ou d'arrêter leurs opérations, y compris certaines grandes usines de broyage de soja, selon des sources industrielles et des médias. Un employé d'un important transformateur national de soja, d'aliments pour animaux et d'huile végétale dans la province du Jiangsu, dans l'est de la Chine, a confirmé samedi au Global Times qu'en raison de la réduction de la consommation d'énergie dans leur usine, il avait été ordonné d'arrêter une partie de la production, de même que d'autres plantes voisines. Une source auprès d'un grand producteur chinois de fourrage a déclaré samedi au Global Times qu'il est vrai qu'un grand nombre d'usines de tourteau de soja à travers la Chine sont restées temporairement suspendues. La baisse de la production a soutenu les prix élevés de l'huile de soja et du tourteau de soja. Le contrat sur l'huile de soja de novembre sur le Dalian Commodity Exchange a bondi de près de 0,52% vendredi. La hausse des prix est conforme au prix moyen national du tourteau de soja, qui a augmenté de 23 yuans à 3 788 yuans (586 dollars) la tonne vendredi, en hausse de 0,58% par rapport à la veille. La série actuelle de hausses de prix a été attribuée à la faiblesse des attentes d'approvisionnement causées par la suspension de l'électricité ainsi qu'à l'augmentation des frais d'expédition mondiaux, a déclaré au Global Times Jiao Shanwei, rédacteur en chef de cngrain.com, un site Web spécialisé dans l'actualité céréalière. Samedi. Bien qu'il y ait une augmentation des prix à court terme, l'offre globale du marché sera stabilisée car les entreprises ont un certain inventaire, a déclaré Jiao. La source des grands fourrages a également déclaré que certaines usines produisent du tourteau de soja en fonction des commandes qu'elles ont reçues, il est donc normal qu'elles suspendent les productions intermittentes. On s'attend à ce que les importations de soja de la Chine atteignent un nouveau sommet cette année, stimulées par la reprise de l'élevage porcin national et l'essor des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine, a-t-il déclaré. "Le quatrième trimestre est traditionnellement une saison de pointe pour la consommation d'huile de pressage comestible, et l'importation de soja sera relativement importante" , a déclaré Jiao. En plus de l'industrie du soja, l'impact de cette série de pénuries a été généralisé, touchant principalement les industries à forte consommation d'énergie, après que plusieurs gouvernements provinciaux ont publié des avis concernant les restrictions d'électricité. Le textile est une industrie qui demande beaucoup d'énergie. Tan Ke, chef du bureau du commerce du district de Keqiao, dans la ville de Shaoxing, dans la province du Zhejiang (est de la Chine), a déclaré samedi au Global Times que le district avait évalué les usines en fonction de leur consommation d'énergie au milieu des coupures de courant, certaines ayant déjà repris la production. En tant que plaque tournante de l'industrie textile de classe mondiale, le district possède le plus grand marché textile professionnel d'Asie, où environ 25 % du tissu extérieur mondial est commercialisé chaque année. Le Bureau des technologies de l'industrie et de l'information de Tianjin a également implanté des bordures de courant pendant une semaine à partir de jeudi, selon un document gouvernemental consulté par le Global Times. La pénurie d'électricité est due à l'augmentation des commandes de fabrication à l'exportation après que la Chine est la première à se remettre de la pandémie ainsi qu'à l'augmentation des prix du charbon, a déclaré au Global Times Lin Boqiang, directeur du China Center for Energy Economics Research de l'Université de Xiamen. Samedi. En raison de la reprise économique rapide de la Chine, la consommation d'électricité de la Chine a augmenté de 16,2 % au premier semestre de l'année. Pour résoudre les pénuries d'électricité et répondre au besoin de décarbonatation, huit provinces qui ont atteint leur limite d'émissions, dont le Jiangsu, le Guangdong et le Fujian, ont été invitées à réduire leur consommation d'énergie et leur intensité en carbone, selon un avis publié par le planificateur économique chinois en août. . Les observateurs du marché s'attendaient à ce que la coupure de courant devienne une nouvelle norme à court terme. « La production de la centrale électrique au charbon ne peut pas répondre à la demande croissante d'électricité, et l'énergie propre ne peut pas remplacer complètement la centrale électrique au charbon. Par conséquent, il est prévu que les coupures de courant seront l'état normal pendant un à deux ans. ", a déclaré Han Xiaoping au Global Times samedi. |
| | Posté le 12-10-2021 à 21:00:37
| La Chine engage 1,5 milliard de yuans dans un fonds pour la biodiversité et met en place un cadre politique « 1+N » pour la neutralité carbone (XI) Par Global Times Publié: 12 oct. 2021 14:26 https://www.globaltimes.cn/page/202110/1236070.shtml Le président chinois Xi Jinping a déclaré mardi que la Chine prendrait l'initiative en investissant 1,5 milliard de yuans (233 millions de dollars) pour créer le Fonds pour la biodiversité de Kunming afin de soutenir la protection de la biodiversité dans les pays en développement. Xi a fait ces remarques lors de son discours au sommet des dirigeants de la 15e réunion de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique par liaison vidéo à Pékin. Afin d'intensifier les efforts de la Chine pour construire une civilisation écologique, Xi a promis l'initiative de la Chine de créer un Fonds pour la biodiversité de Kunming et de prendre l'initiative en investissant 1,5 milliard de yuans pour soutenir la protection de la biodiversité dans les pays en développement. La Chine sollicite également et accueille favorablement les contributions d'autres parties au fonds. Pour atteindre ses objectifs de pic de carbone et de neutralité, la Chine publiera des plans de mise en œuvre pour le pic d'émissions de dioxyde de carbone dans des domaines et secteurs clés ainsi qu'une série de mesures de soutien, et mettra en place un cadre politique « 1+N » pour le pic de carbone et neutralité carbone, a déclaré Xi. S'exprimant lors du sommet, M. Xi a déclaré que la Chine continuerait à réajuster sa structure industrielle et son bouquet énergétique, à développer vigoureusement les énergies renouvelables et à progresser plus rapidement dans la planification et le développement de grandes bases éoliennes et photovoltaïques dans les zones sablonneuses, les zones rocheuses et les déserts. La construction de la première phase de projets d'une capacité installée d'environ 100 millions de kilowatts a démarré sans heurts, a déclaré le président. Xi a également souligné l'importance de la biodiversité, de la coexistence harmonieuse entre l'homme et la nature et d'autres problèmes environnementaux. La Chine a fait des progrès remarquables dans la construction d'une civilisation écologique. L'histoire récente du voyage vers le nord et du retour d'un groupe d'éléphants dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, montre les résultats frappants de nos efforts pour protéger les animaux sauvages, a déclaré M. Xi, notant que la Chine continuera de faire progresser le progrès écologique. Pour renforcer la protection de la biodiversité, la Chine accélère la mise en place d'un système d'aires protégées avec les parcs nationaux comme pilier, a-t-il déclaré. La Chine a officiellement désigné son premier groupe de parcs nationaux qui comprend le parc national Three-River-Source, le parc national du panda géant, le parc national du tigre et du léopard du nord-est de la Chine, le parc national des forêts tropicales de Hainan et le parc national de Wuyishan. La zone terrestre protégée s'étend sur 230 000 kilomètres carrés et couvre près de 30 pour cent des principales espèces sauvages terrestres trouvées en Chine. Entre-temps, agissant selon le principe de trouver un équilibre entre la conservation sur place et la conservation par transfert, la Chine a commencé à construire un système de jardins botaniques nationaux dans des endroits comme Pékin et Guangzhou. Xi a déclaré que la pandémie de COVID-19 avait jeté une ombre sur le développement mondial et aggravé les défis du Programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations Unies. Confrontés à la double mission de relance économique et de protection de l'environnement, les pays en développement ont besoin d'aide et de soutien. Nous devons renforcer la solidarité pour surmonter les difficultés et permettre aux personnes de tous les pays de bénéficier davantage et de manière plus équitable des résultats du développement et d'un environnement sain, afin de construire une patrie de développement commun pour tous les pays, selon M. Xi. |
| | Posté le 23-10-2021 à 07:19:39
| Quand la Chine s'éveille verte... par Nathalie Bastianelli -éditions de l'Aube Un document inédit qui témoigne et analyse l’évolution récente, rapide et méconnue des initiatives green de la société civile chinoise (entreprises, citoyens…) au cours de ces six dernières années et qui décrypte leur influence à venir sur le reste du monde. Des citoyens chinois s’engagent pour la planète. Qui sont-ils?? Très inquiets pour leur santé et celle de leurs enfants, des Chinois de la société civile se sont mis à développer «?une conscience verte?» de plus en plus affirmée. Dans cet ouvrage, Nathalie Bastianelli raconte leurs parcours et les décisions politiques qui les accompagnent. Si la Chine verdit, cela impacte le mode de vie de 1,4?milliard de personnes, selon le communiqué de presse de la maison d’édition L’aube Eds De. Autrement dit, si elle réussit sa mue écologique, les effets d’échelle seront tels que cela donne un espoir nouveau pour l’avenir de notre planète. Ce livre offre un point de vue inédit sur la contribution des Chinois à la relève du défi écologique mondial. Nathalie Bastianelli est ex-directrice générale des premières filiales d’Havas Média à Pékin et Shanghai. Elle a créé en Chine le forum WeBelongToChange, dédié aux innovations durables et à une consommation consciente. Avec succès, plusieurs millions d’internautes chinois ayant suivi son évènement sur les réseaux sociaux. Le livre a été écrit avec le concours de Anne Garrigue, journaliste-écrivain, qui a travaillé vingt ans en Asie et publié une dizaine de livres.
Edité le 23-10-2021 à 07:28:46 par Finimore |
| | | | Posté le 06-11-2022 à 20:30:13
| Xi Jinping prononce un discours lors de la cérémonie d'ouverture de la 14e Conférence des Parties à la Convention sur les zones humides Source : Xinhuanet 2022-11-05 19:04:06 http://www.qstheory.cn/yaowen/2022-11/05/c_1129104347.htm Agence de presse Xinhua, Pékin, 5 novembre. Dans l'après-midi du 5 novembre, le président chinois Xi Jinping a assisté par vidéo à la cérémonie d'ouverture de la 14e Conférence des Parties à la Convention sur les zones humides à Wuhan et a prononcé un discours intitulé « Cherish Wetlands, Guard l'avenir et promouvoir la protection des zones humides". Global Action. Dans l'après-midi du 5 novembre, le président Xi Jinping a assisté à la cérémonie d'ouverture de la 14e Conférence des Parties à la Convention sur les zones humides à Wuhan par vidéo et a prononcé un discours intitulé "Chérir les zones humides, protéger l'avenir et promouvoir des actions mondiales sur la protection des zones humides". . Photo du journaliste de l'agence de presse Xinhua, Li Xueren Xi Jinping a souligné que depuis l'Antiquité, les êtres humains vivent de l'eau, la civilisation est née avec l'eau, et la production et la vie humaines sont étroitement liées aux zones humides. Nous devons approfondir la compréhension, renforcer la coopération et promouvoir conjointement une action mondiale sur la conservation des zones humides. ——Pour consolider le consensus mondial sur la préservation des zones humides, chérir un profond respect pour la nature, réduire les interférences et les dommages des activités humaines, maintenir la limite de sécurité écologique des zones humides et laisser de belles zones humides aux générations futures. ——Promouvoir le processus mondial de protection des zones humides, renforcer la protection de l'authenticité et de l'intégrité, intégrer des zones humides plus importantes dans les réserves naturelles, améliorer le mécanisme et la plate-forme de coopération et élargir l'échelle des zones humides d'importance internationale. ——Nous devrions améliorer le bien-être mondial des zones humides, faire jouer pleinement les fonctions des zones humides, promouvoir le développement durable, lutter contre le changement climatique, protéger la biodiversité et apporter plus d'avantages aux populations de tous les pays. Xi Jinping a souligné que la Chine avait réalisé des réalisations historiques dans la protection des zones humides, établi un système de protection et promulgué la loi sur la protection des zones humides. La Chine construira une modernisation de la coexistence harmonieuse entre l'homme et la nature et favorisera le développement de haute qualité de la conservation des zones humides. La Chine a formulé le Plan d'aménagement spatial des parcs nationaux et établira successivement un certain nombre de parcs nationaux, intégrera environ 11 millions d'hectares de zones humides dans le système des parcs nationaux et mettra en œuvre des plans nationaux de conservation des zones humides et de grands projets de conservation des zones humides. La Chine encouragera les échanges et la coopération internationaux, établira un « Centre international de la mangrove » à Shenzhen et soutiendra la tenue du Forum côtier mondial. Travaillons ensemble pour écrire un nouveau chapitre dans la conservation mondiale des zones humides. |
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