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 Bulle spéculative en vue

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Xuan
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   Posté le 25-06-2013 à 00:16:38   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Mediapart publiait le 1er juin un article de Samlatouche.
A lire aussi les mesures de la banque centrale chinoise et les commentaires de l'économiste Andy Xie

La crise : vers la reprise ou vers l'effondrement économique ?



“Il devient toujours plus clair que le boom spectaculaire des marchés actions mondiaux depuis l’été dernier prenait en compte une reprise économique qui n’existe en fait pas. Le Fonds monétaire international a dû à nouveau revoir à la baisse ses prévisions de croissance mondiale. Nous sommes toujours pris au piège dans une dépression commerciale à l’ancienne, avec une surcapacité généralisée des unités de production et un taux d’épargne mondial record à 25% du PIB” . Ambrose Evans Pritchard, rédacteur d'affaires international du Daily Telegraph.

Alors que certains espèrent une reprise économique prochaine au vu de la bonne santé des indices boursiers, des statistiques économiques alarmistes semblent plaider en faveur d’un écart croissant entre l’économie des marchés financiers et l’économie réelle. D’un côté nous avons un Dow Jones qui est passé depuis le début de l’année d’environ 13500 points à 15100 points (il en va de même pour la plupart des indices boursiers des grandes places financières mondiales) et de l’autre nous avons des statistiques macroéconomiques de plus en plus problématiques notamment en Europe : augmentation croissante du chômage porté actuellement à 12%, déficit budgétaire record pour certains pays de la zone euro, croissance en berne, plan d’austérité semblant plonger indéfiniment les pays européens dans la crise. Certes des embellies ont été notées aux USA avec une baisse sensible du chômage et une économie plus compétitive semblant plaider en faveur d’une reprise, pourtant l’avenir économique est loin d’être radieux. L’économie états-unienne "se développe à un rythme inférieur à l’indicateur de “vitesse de décrochage” de la Fed elle-même, un demi-million de personnes sont sorties de la main-d’oeuvre en mars, les ventes de détail ont chuté le même mois, idem pour l’activité manufacturière" . (Chronique Agora De la Chine aux Etats-Unis, les signes de dépression économique s’accumulent)

Si la crise est devenue un prétexte pour les multinationales et grandes entreprises pour licencier à tour de bras, rogner les acquis sociaux et diminuer le coût du travail tout en engraissant les banques avec l’argent du contribuable - la diminution massive du coût du travail étant assortie d’une augmentation du capital dévolu aux actionnaires - il est évident que le système financier mondial est en proie à de grandes turbulences pour ne pas avoir su respecter ou mis suffisamment de freins à sa folie spéculative. Les Etats en choisissant de compenser les dettes colossales contractées par les banques se retrouvent grandement fragilisés. Certaines banques sont loin d’être sortie d’affaire. La nationalisation des pertes et la privatisation des gains voulus par la majorité des Etats capitalistes (hormis l’Islande) ont achevé de grevé les budgets nationaux et de peser lourdement sur les biens publics. Jusqu’ici ce système avait trouvé en apparence un équilibre précaire qui pouvait laisser présager que les politiques de rigueur permettraient de renflouer le navire et de l’emmener à bon port. Avec une dissymétrie évidente : planche à billets outre-atlantique et outre-manche et rigueur dans l'union européenne. Hors il semble que la crise soit encore plus profonde et que l’on ait perçu de sérieux tremblements dans les coulisses.

A présent, ce sont les politiques monétaires des banques centrales et du FMI qui sont mises en cause. Les places financières commencent de nouveau à douter. Cela a commencé par une spéculation sur les cours de l’or, métal susceptible de concurrencer le dollar dans le système monétaire international. La Fed aurait encouragé les fonds de pension à pousser les cours de l’or à la baisse créant un écart croissant entre l’or papier (en abondance) et l’or physique (en pénurie). Les cours de l’or ont chuté mais les réserves sur le marché ont considérablement diminué. Ainsi, le Hong Kong Mercantile Exchange a dû fermer ses portes pour pénurie : il n'était plus en mesure de livrer l'or physique correspondant aux commandes des clients asiatiques. L’ex sous-secrétaire du Trésor américain, Paul Craig, assure que les récentes interventions sur le marché de l’or réalisées par la Réserve Fédérale (Fed) sont un signal clair que quelque chose de grave est en train de se passer « derrière les coulisses ». (Zero Hedge $1 Billion of Gold Bars Taken Delivery Of By Pension Fund Due to Risk of COMEX Default and Shortages )
En clair ce mouvement baissier des métaux (or mais aussi argent) ne correspond pas à la réalité de la situation économique mondiale. Il semble que l’or — et les matières premières — ont été vendus parce que l’impression monétaire des banques centrales ne fonctionne plus…et que le monde s’enfonce plus encore dans une période de croissance lente et de dépression économique. Selon Bill Donner, l’or aura de nouveau son heure. (Chronique Agora De la Chine aux Etats-Unis, les signes de dépression économique s’accumulent ). D'autres considèrent qu'il s'agit d'une stratégie spéculative consistant en une opération conçue pour extorquer le plus d’or possible des ‘petits’ afin que les bullion banks -banques détentrices des lingots qu'elles n'ont plus- puissent commencer à le recouvrir pour régler leur compte Agora). En clair, la FED manipulerait les marché pour enrichir en priorité les brasseurs d’argent.

Plus généralement, c’est le système monétaire basé sur le dollar qui risque à terme de s’effondrer devant l’impuissance des stratégies politiques menées par la FED. En effet, la FED a dû continuer récemment à faire marcher la planche à billet à une ampleur jusqu’ici jamais atteinte, notamment en injectant plus de mille miliards de dollars dans le système bancaire international. Du jamais vu ! (Zero Hedge Thanks To QE Bernanke Has Injected Foreign Banks With Over $1 Trillion In Cash For First Time Ever ).
De même la Bank of Japan (à la demande de la Fed) avait dû faire de même en sortant sur le marché 1000 milliards de dollars. Soit sur les quinze derniers jours, plus de 2000 milliards de dollars de création de monnaie pour renflouer la finance et relancer l’économie, ce qui n’est pas sans contreparties inflationnistes sur les populations. « Helicopter Ben » alias Ben Bernanke, président de la banque centrale US Fed), avait annoncé il y a deux mois qu’il allait faire tourner la planche à billets pour redynamiser l’économie US mais l’on ne pensait pas que cela atteindrait de tels niveaux. Si les USA seront protégées à court terme par ces mesures alors que l’UE incapable de faire marcher la planche à billets sera la première touchée par ces mesures - l’UE étant devenue l’amortisseur des ajustements économiques états-uniens - il semble qu’à moyen terme ce système puisse avoir un impact plus négatif sur l’économie mondiale et en premier lieu aux USA. Jusqu’où peut-on faire marcher la planche à billets sans qu’il y ait de répercussions inflationnistes ? Jusqu’à quand l’UE pourra servir d’amortisseur ? Théoriquement, lorsque l'on créé plus de monnaie qu'il n'y a de bien produits, cela fait augmenter les prix. À terme, une telle politique peut conduire vers une dépression inflationniste (voire hyperinflationniste) et conduire au chaos monétaire. Jusqu’à quand la Fed pourra maintenir l’économie US sous perfusion sans effets délétères massifs sur sa propre économie ? Va-t-on vers un éclatement de la bulle financière ?

Des analystes financiers s’étonnent de plus en plus de la bonne santé des marchés malgré les signes évidents de dépression économique. La question reste de savoir si les méthodes utilisées par ces banques centrales et le FMI sont des remèdes à la crise financière ou bien de simples rustines en attendant le craquement du système.


Edité le 25-06-2013 à 00:22:23 par Xuan




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   Posté le 29-06-2013 à 00:19:02   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ci-dessous un article de Qiushi portant sur la dévaluation très importante du Yen (100 $ pour 1 Yen aujurd'hui) et ses conséquences pour le Japon.
Cette politique inflationniste crée localement une bulle monétaire aux conséquences très incertaines.


Évolution du cours de l’indice Nikkei 225, 02/11/2012-13/06/2013. La hausse vertigineuse est due au plan de la BoJ, la chute vertigineuse aux incertitudes actuelles. Source : Les Échos
Le graphique montre un krach le 24 mai.
Il s'agit d'une bulle obligataire, c'est-à-dire de la capacité d'un État à se financer. D'autre part l'ensemble des placements à travers la planète qui sont en très grande majorité investis en obligations d'État sont menacés.

Faute de temps je n'ai pas repris la traduction Google et ses bizarreries.

On lira également l'article du Monde du 11 juin Le retour de produits à l'origine de la crise sur les marchés.


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Nouvelles Analyse: l'assouplissement monétaire au Japon une épée à double tranchant


par Jon Day
De: Xinhua
Mise à jour :23/05/2013


TOKYO, 22 mai (Xinhua) - La Banque du Japon (BoJ) a décidé mercredi de poursuivre sa politique d'assouplissement monétaire audacieuse pour lutter contre la déflation paralysante de la nation et de frapper la cible d'inflation pour cent par le gouvernement de série 2 en deux ans.

La banque centrale, suite à une réunion de politique monétaire de deux jours, a annoncé lors d'une conférence de presse plus tôt le jour où l'économie avait commencé à ramasser grâce à la récupération des économies d'outre-mer et également cité la consommation intérieure accrue et de sortie comme contribuant à la remontée récente.

La BOJ a relevé son évaluation de l'économie de la nation pour le cinquième mois consécutif de vue précédent que la crise économique avait arrêté et a été "montrant quelques signes de reprise."

«Nous avons déménagé notre évaluation économique un pas en avant car il ya des développements les plus brillants de la consommation personnelle, les dépenses en capital et de la production industrielle", a déclaré gouverneur de la BOJ Haruhiko Kuroda après la réunion de politique.

Le conseil politique BOJ a voté à l'unanimité pour augmenter la base monétaire à un rythme annuel de 60 milliards de yens (environ 585 milliards de dollars américains) à 70 milliards de yens (environ 682 milliards de dollars), à la suite des décisions d'assouplissement monétaire agressif faites en Avril.

La banque a indiqué qu'elle permettra de dynamiser les achats d'obligations d'État et des actifs à haut risque comme les fonds négociés en bourse, pour atteindre ses objectifs.

L'évaluation actuelle de la banque centrale a été fortement influencé par baisse récente du yen, la monnaie japonaise chute de 23 pour cent par rapport au dollar depuis la mi-Novembre, en grande partie en raison de la réaction des marchés aux politiques économiques volontaristes du Premier ministre Shinzo Abe, surnommé "Abenomics".

Mais les données du commerce publiées mercredi révélé comment le glissement du yen a des avantages et des inconvénients pour Japan Inc., comme l'a souligné d'éminents économistes.

Une baisse du yen tout en bénéficiant apparemment secteur manufacturier d'exportation dépendent du Japon en rendant les produits plus abordables sur les marchés étrangers, soulève en même temps que les coûts des importations essentielles - en particulier les ressources naturelles - dont le Japon manque cruellement.

Dans le sillage de la crise nucléaire de Fukushima, les centrales nucléaires du Japon restent closes et la dépendance de la nation sur les combustibles fossiles chères et les importations de gaz naturel liquéfié, à conduire ses centrales thermiques, a augmenté de façon exponentielle, contribuant ainsi à un énorme déficit commercial.

En Avril, le coût des importations de pétrole a diminué alors que les prix du pétrole brut modérés, mais la valeur des importations de gaz naturel liquéfié bondi de 18 pour cent un an plus tôt, les chiffres officiels ont montré.
Selon les chiffres préliminaires publiés par le ministère des Finances plus tôt mercredi, le déficit commercial du Japon a élargi à un plus grand que prévu ¥ 879,9 milliards (environ 8,6 milliards de dollars) en Avril, comme le glissement du yen poussé à la hausse du coût des importations, marquant le 10e mois consécutif les importations ont emporté sur les exportations.

Le gouvernement ici a signalé que les exportations ont augmenté de 3,8 pour cent tandis que dans la période d'enregistrement du même mois un an plus tôt à 5,78 milliards de yens (environ 56 milliards de dollars), les importations ont bondi de 9. 4 pour cent à 6,66 milliards de yens (environ 65 milliards de dollars), le déficit commercial se tenant à 362.4 milliards de yens en Mars - la moitié de la taille du déficit enregistré en Février.

Les économistes ont été prompts à souligner que les politiques économiques d'Abe, jusqu'à présent, n'ont pas pleinement tenu compte de la nécessité de dire pour le Japon de renforcer significativement ses exportations, comme une feuille de route spécifique à cette fin, doit encore être annoncé sous la bannière «Abenomics".

Soulignant la nécessité pour le Japon de passer plus de biens à l'étranger, dans l'année fiscale qui s'est terminée en Mars, le déficit commercial du Japon a monté en flèche pour atteindre un record 83,4 milliards de dollars alors que les importations ont fait un bond - une augmentation de 14,8 pour cent des exportations vers les États-Unis n'a guère contribué à compenser demande diminution de la Chine suite d'une dispute territoriale Tokyo déclenché et la baisse des exportations vers l'Europe où sévit la dette.
Les importations japonaises en provenance de Chine, cependant, ont bondi de 13,3 pour cent dans la période d'enregistrement, le déficit atteint un niveau record de 60 pour cent au 442e milliards de yens (environ 4,3 milliards de dollars).

Seniors économistes ont déclaré que la balance commerciale du Japon ne peut pas bouger sortir du rouge jusqu'au milieu de la prochaine année financière et, partant, malgré évaluation optimiste de la BOJ, les effets de la baisse du yen affaiblit et le déficit commercial se creuse sont mis en évidence par les stratèges comme peindre un une image plus claire de ce qui peut être en magasin pour le Japon, et l'ont surnommé courant expansion économique du Japon de 3,5 pour cent au cours du trimestre Janvier-Mars, a annoncé jeudi dernier, comme un «sucre économique élevé", qui est susceptible de s'user.
Des enquêtes récentes ici ont montré que de nombreuses entreprises japonaises ne souhaitent pas le yen à glisser plus loin, avec près de la moitié d'entre eux disent qu'ils veulent se stabiliser à 100 pour un dollar.
Près d'un tiers des entreprises interrogées, en fait, ont dit qu'ils aimeraient voir leur monnaie renforcer revenir à 95 pour un dollar. Suite à un exode constant des constructeurs japonais à l'étranger pour échapper à une perpétuellement élevés yen au cours des dernières années, un affaiblissement du yen voit ses profits diminués lorsque rapatriés.

De nouvelles baisses du yen, provoquée par sanctionnée par l'État incursions dans le marché des devises, vont probablement attirer une réaction forte de la communauté internationale, y compris le Groupe des Sept et du Groupe des 20 principales économies, qui sont désireux d'éviter un Japon- conduit monnaie guerre de dévaluation mondiale.

À cette fin, le secrétaire au Trésor américain Jack Lew a déclaré plus tôt ce mois-ci que la croissance économique du Japon est à saluer, Tokyo devrait respecter les "règles de base" des accords monétaires internationaux contre la manipulation des taux de change à rechercher un avantage à l'exportation.
Plus récemment, Lew a été cité comme disant: «Les gens disent que la trop forte yen a corrigé un peu. Si le yen continue de s'affaiblir progressivement d'ici, les effets négatifs sur la vie des gens s 'vont émerger."

Le ministre des Finances Taro Aso, le Japon a également admis que la baisse du yen est une épée à double tranchant pour l'économie de la nation et que le gouvernement est responsable du déploiement de mesures de sauvegarde pour protéger les entreprises qui sont, ou sont en ligne à être endommagé par chute récente du yen .

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   Posté le 28-01-2022 à 17:59:36   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un cinquième de la valeur du marché immobilier américain à 43,4 billions de dollars se trouve en Californie

Écrit par : Hume
2022-01-28 09:40:02

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Selon un rapport de PR Newswire du 27 janvier, la valeur du logement aux États-Unis augmentera d'un record de 6,9 billions de dollars en 2021, soit près du double des 3,7 billions de dollars de 2005. Selon un nouveau rapport de Zillow, le plus grand site Web d'informations immobilières aux États-Unis, l'ensemble du parc immobilier aux États-Unis vaut actuellement 43,4 billions de dollars.
"Même dans le contexte de plusieurs records de logement établis en un an, l'ampleur de la croissance du marché du logement en 2021 est stupéfiante", a déclaré Jeff Tucker, économiste principal chez Zillow.
"Alors que les constructeurs se précipitent pour répondre à la demande, non seulement les prix des maisons augmentent plus rapidement que jamais, mais plus de maisons ont été construites que jamais depuis 2007", a-t-il déclaré. mais décourageant pour ceux qui essaient d'acheter leur première maison. 2022 sera peut-être moins concurrentiel pour les acheteurs, mais ce sera toujours un marché de vendeurs.
Plus d'un cinquième (21,3%) de toutes les valeurs des maisons américaines sont situées en Californie, selon les données. Le parc de logements de l'État a augmenté de 1,4 billion de dollars en 2021 et vaut maintenant 9,2 billions de dollars au total.

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   Posté le 18-02-2022 à 23:15:27   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Goldman Sachs : l'économie américaine pourrait ralentir plus vite que prévu
économie
Écrit par : Su Zimo
2022-02-18 21:18:01
Date de la dernière mise à jour :2022-02-18 21:18
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Le stratège en chef des actions américaines de Morgan Stanley, Michael Wilson, a averti le 14 février que la guerre russo-ukrainienne "augmenterait considérablement la probabilité d'un vortex polaire dans l'économie et les bénéfices". Les actions énergétiques risquent d'être liquidées car une flambée des prix de l'énergie due à la guerre "détruira la demande et pourrait faire basculer les principales économies dans la récession".
Cependant, avec Morgan Stanley et Bank of America appelant à l'unanimité à sept hausses de taux en 2022, et le responsable belliciste de la Réserve fédérale James Bullard déclarant qu'une hausse des taux de 100 points de base devrait être effectuée d'ici juillet, il semble que son impact sur l'économie se poursuivra. la croissance est pleine de confiance.
Selon les médias chinois Wall Street News, bien que certaines voix suggèrent constamment que l'économie américaine ralentit, étant donné que le pilier économique central des États-Unis - le consommateur est bien pire que ne le montrent les données économiques, les voix craignent que l'économie ralentira de manière significative ne semble pas être la majorité.
Cela pourrait changer, cependant, car même Goldman Sachs, la "pom-pom girl" traditionnelle du côté vendeur, a averti dans une note d'information sur le marché de midi le 17 février que l'une des raisons de la forte baisse des actifs à risque n'était pas seulement la géographie. la résurgence des préoccupations politiques incluait également "la possibilité d'un ralentissement économique plus important que prévu".
La réémergence d'anciennes préoccupations, notamment les problèmes géopolitiques et la croissance économique, a incité le marché à adopter une position de résistance au risque le 17 février. Outre la situation en Ukraine, les indicateurs économiques en temps réel de la Fed de Philadelphie ont reculé en février. Alors que sa lecture est restée en territoire "d'expansion", la croissance a ralenti après que la lecture de janvier de +23 ait montré une très forte croissance, qui a défié la prévision du consensus FactSet de +22.
En novembre 2021, deux des banques d'investissement les plus importantes de Wall Street ont divergé dans leurs perspectives pour 2022 : une prévision « pessimiste » de Morgan Stanley selon laquelle le S&P 500 terminerait l'année à 4 400, environ 6 % en dessous de ce qu'il était à l'époque ; Optimiste » Goldman Sachs prévoit que le S&P 500 augmentera de 9 % pour atteindre 5 100 d'ici la fin de 2022. Aujourd'hui, Goldman Sachs, le "major des actions américaines", a également cédé, d'abord avec un avertissement sans précédent il n'y a pas si longtemps que "le super resserrement de la Fed pourrait déclencher un atterrissage brutal", et maintenant il a de nouveau rappelé aux investisseurs que "l'économie pourrait ralentir plus vite que prévu.
En effet, dès la fin janvier, la Fed d'Atlanta a abaissé sa prévision de croissance du PIB réel au premier trimestre 2022 à 0,1 % ; Bank of America a également abaissé son taux de croissance au premier trimestre de 4 % à 1 %, les deux qui a averti que les États-Unis étaient déjà au bord de la récession.
L'escalade de la géopolitique et la possibilité d'un ralentissement économique plus important que prévu ont poussé la jauge de volatilité du marché boursier américain, le VIX, bien au-dessus de sa moyenne sur 12 mois, signe que les traders sont toujours nerveux : le VIX reste au-dessus de 25 , tandis que la moyenne sur 12 mois était de 19,6.
Les investisseurs se sont tournés vers les obligations « refuge » traditionnelles et l'or à mesure que l'aversion au risque augmentait. Le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans est tombé à 1,98%; Les contrats à terme sur l'or de New York ont également franchi la barre des 1 900 dollars pour la première fois depuis juin 2021, le gain de clôture le plus important en un mois.
Un choc substantiel sur le marché est inévitable, car le marché réévalue actuellement les dernières données. Et la Fed est également ferme sur sa tâche immédiate de freiner l'inflation. Après tout, selon un article précédent de Wall Street News, le message caché du procès-verbal de la réunion de janvier est que la Fed n'est peut-être pas aussi "protectrice" des actions américaines.

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Un haut responsable de la Fed prévient que l'inflation américaine "pourrait être hors de contrôle"
économie
Écrit par : Wanran
2022-02-18 10:54:02

Le président de la Fed de Saint-Louis, James Bullard, a averti le 17 février que l'inflation pourrait devenir un problème plus grave si la Réserve fédérale n'agissait pas sur les taux d'intérêt.
Selon les médias chinois Sina Finance rapportés le 18 février, Bullard a déclaré: "Notre génération est maintenant confrontée à des risques plus importants que jamais auparavant, et cela peut devenir incontrôlable. Une situation est que nous sommes confrontés à une nouvelle imprévue. De manière inattendue, nous pouvons également avoir une inflation plus élevée. C'est le genre de situation dont nous voulons nous assurer que cela ne se produise pas.
Bullard a récemment été sous les projecteurs pour avoir appelé à une action belliciste de la Fed. Il a préconisé d'augmenter les taux d'intérêt d'un point de pourcentage d'ici juillet pour lutter contre la pire inflation en 40 ans.
Bullard a réitéré son affirmation selon laquelle la Fed devrait augmenter les taux d'intérêt "avant" pour freiner l'inflation.
La Fed a signalé qu'elle pourrait commencer à augmenter les taux d'intérêt en mars pour la première fois en plus de trois ans. Après cela, le marché s'attend à ce que la Fed relève ses taux cinq ou six fois de 25 points de base à chaque fois.

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