| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 09-09-2012 à 08:53:26
| Les Editions Prolétariennes et l’appel du comité Valmy L’appel du Comité Valmy rassemble les signatures de gaullistes, de souverainistes, de responsables du PRCF, de sympathisants d’Egalité & Réconciliation et du FN, de progressistes, d’anti impérialistes et de communistes isolés sincères, opposés à l’ingérence et à l’agression extérieure de la France en Syrie, à ses menaces d’intervention armée directe et à l’engrenage d’une nouvelle guerre mondiale. Cette initiative se place dans le cadre de la défense des « valeurs de la France » et des « principes de notre République » . Ainsi elle reflète fondamentalement les préoccupations d’une fraction minoritaire de la bourgeoisie française, hostile à l’intégration de la France dans l’OTAN et dans l’Union Européenne, et favorable à une ouverture en direction des pays émergents. Les communistes marxistes-léninistes apprécient de façon positive cette initiative, dans la mesure où elle s’oppose dans les faits aux visées impérialistes occidentales et françaises. Mais ils ne peuvent courber l’échine sous les fourches caudines des « principes de notre République » en souscrivant aux termes de cet appel, niant par là-même notre objectif fondamental de renverser la République bourgeoise pour la remplacer par une République prolétarienne. Faut-il préciser que le PRCF n’a jamais répondu à nos appels unitaires contre l’impérialisme français, comme celui du ROC ml transmis par nos soins, mais qu’il privilégie ses amis gaullistes et ignore avec mépris les marxistes-léninistes ? Que des communistes isolés signent l’appel du Comité Valmy traduit avant tout notre division et notre impuissance à jouer un rôle significatif dans le mouvement anti-impérialiste, alors que nous devrions en être le fer de lance. Ceci est la conséquence directe d’une conception fondamentalement erronée et destructrice dans nos rangs, pour laquelle seule la classe ouvrière s’opposerait à l’impérialisme, ou encore de cette attitude spéculative selon laquelle s’opposer à la guerre impérialiste réelle et actuelle ferait le jeu d’un autre impérialisme à venir. Ces positions apparemment « de gauche », pures et irréprochables, sèment la division et la passivité dans nos rangs. Elles sont aux antipodes du matérialisme dialectique et du marxisme-léninisme. Mobilisons-nous contre l’impérialisme français, contre ses ingérences, ses sanctions et ses interventions en Syrie, contre ses menaces bellicistes et pour la paix ! L'appel du ROC ml doit devenir rapidement un appel commun qu’il nous faut populariser largement !
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2655 messages postés |
| Posté le 11-09-2012 à 07:08:55
| Au sujet de Soral lire l'intéressant article d'Arnaud Staquet dans Etudes Marxistes n°97 du 16/06/2012 : La « pensée » d’Alain Soral : Révolution ou réaction ? http://www.marx.be/fr/content/%C3%A9tudes-marxistes?action=get_doc&id=95&doc_id=733 Dans cet article beaucoup d'éléments montrent que Soral est un soutien du capitalisme et notamment de l'impérialisme français. Ce que dit Staquet est très juste et notamment dans ce passage : "Or, l’impérialisme français est loin d’être enterré, et le grand capital français est tout sauf inféodé aux États-Unis, n’en déplaise à Soral " un texte à lire et à faire circuler.
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 11-09-2012 à 20:49:30
| L'article met aussi en relief le mépris de Soral pour la classe ouvrière : « Les 35 heures ne sont pas seulement un symbole de gauche, c’est-à-dire une mesure de gauche inefficace […] l’application des 35 heures pénalise systématiquement les PME au profit des multinationales […]. Pour les minables qui font forcément un travail de merde, les petits salariés pour qui aucune perspective ni aucun épanouissement ne peut plus venir d’un travail aliéné à l’extrême, moins de travail et toujours aussi peu d’argent ; soit l’espoir de rester de plus en plus longtemps à la maison devant la télé. » [Alain Soral, Abécédaire…, op. cit., p. 28-29.] Sa conception du travail est celle de toutes les classes d’exploiteurs avant la Révolution industrielle : une conception de parasites, le travail vu uniquement et toujours comme avilissant, comme une déchéance. Conception aristocratique héritée de l’Antiquité grecque, selon laquelle l’homme libre est par définition un combattant ou un intellectuel, libéré de l’obligation de travailler parce qu’il possède des esclaves pour le faire à sa place. L'antiaméricanisme de Soral ne cache pas ses sympathies pour le gaullisme comme l'indique cet article tiré de gaullisme.fr et publié aujourd'hui sur E+R : "Que reste-t-il de notre indépendance nationale ?" On y lit ceci : « De la même manière, l’incapacité de la France à asseoir une politique offensive d’investissements productifs et modernes dans certains pays africains de notre ancien empire a laissé la place à certaines de ces nouvelles puissances soudainement expansionnistes et dont la Chine est le meilleur exemple. Mais au-delà de cette malheureuse décision atlantiste, et de l’échec de la Françafrique, la France a perdu sa capacité à disposer d’elle-même sur bien d’autres terrains, à commencer par celui qui nous occupe et nous préoccupe au premier chef aujourd’hui, celui de la dette. Or, la capacité à disposer de soi-même commence par la capacité à garantir sa propre autonomie financière. La dette française, d’ores et déjà détenue pour moitié par des investisseurs étrangers, intéresse de plus en plus certaines puissances orientales. La cession de tout ou partie de notre dette publique à des États souverains signifierait ni plus ni moins que l’abandon pur et simple d’une part de notre propre souveraineté. Il est d’une impérieuse nécessité que la France trouve seule, par sa capacité à réduire ses dépenses, les moyens de ramener sa dette à un niveau acceptable. Il s’agit là, non pas d’une mesure économique, non pas d’une mesure financière et encore moins d’une mesure partisane, mais bien d’une mesure de préservation de ce qui nous reste d’indépendance. L’Europe, loin de nous aliéner, est une des voies majeures qu’il nous faut prendre pour retrouver l’espace nécessaire à notre souveraineté, et ce, pour la raison simple que nous en sommes les fondateurs en même temps que les tenants. Mais là encore, force est de constater que noyés par la croissance trop rapide de l’hyperstructure européenne et du nombre de ses États membres, nous avons laissé flotter les rubans jusqu’à ce que nous perdions le contrôle de la machine. » ...recentrage de l'Europe qui n'est pas très éloigné non plus de certains passages de besoin d'aire de Parisot
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| kate | Visiteur | 1 message posté |
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