| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 08-01-2011 à 22:45:09
| On dénombre désormais trois morts - dont un par balles - suite aux émeutes contre l'inflation et le chômage en Algérie. Ce mouvement social qui touche principalement la jeunesse suit la révolte en Tunisie au cours de laquelle certains manifestants se sont immolés. Selon une dépêche de l'AFP la France était "plutôt embarrassée" par ces événements : "Lors d'un voyage en octobre à Alger, alors qu'elle était ministre de la Justice, Mme Alliot-Marie avait parlé des relations franco-algériennes comme étant "très étroites, un peu comme dans un couple" . La réserve, voire le silence, affichée par la diplomatie française tant à l'égard de la Tunisie que de l'Algérie, tient sans doute aux intérêts économiques importants entretenus dans ces pays par la France et à la présence sur le territoire français d'importantes communautés maghrébines." Ci-dessous un article extrait de la presse africaine : Le griot info écrit sous le titre Algérie : la contestation gagne tout le pays Écrit par Mimouna Hafidh 7janvier 2001 Contestation en Algérie Tout avait commencé le mercredi soir à Bab El Oued, quartier populaire d’Alger. La jeunesse s’insurgeait contre la cherté de la vie, manifeste par une augmentation brusque des prix de produits de première nécessité comme le sucre, la farine et l’huile. Pierres et cocktails molotov en mains, les rebelles algériens ont obstrué l’avenue principale en y brûlant des pneus. Peu après, ils s’en sont pris au bureau de la police, laquelle s’est défendue par des jets de lacrymogène et des coups de feu dissuasifs. Cette étincelle a déclenché un feu qui tend à embraser toute l’Algérie en commençant par gagner maints recoins de la capitale, notamment les quartiers de Kouba, Chéraga et Aïn Benian, avant d’atteindre d’autres villes. A Bejaïa, localité de Kabylie distante de plus de 250 Km d’Alger, les routes ont été également coupées avec des troncs d’arbre en plus des pneus incendiés. Un tribunal, non loin de cette ville, aurait été incendié. La vague de protestation a également déferlé sur Constantine, grande ville à l’Est de l’Algérie. L’Ouest du pays n’a pas été en reste : le climat restait tendu à Oran après les émeutes. Comme en Tunisie voisine, les algériens traduisent leur ras-le-bol devant la dégradation de leurs conditions de vie. Les promesses gouvernementales (investissements de 286 milliards de dollars d’ici 3 ans dans la création de logement et l’amélioration du social) tardant à s’accomplir, le chômage ronge une Algérie dans laquelle 80% des jeunes sont sans emploi. D’ailleurs, la crédibilité de l’exécutif algérien est souvent mise à mal dans des affaires liées à la corruption. Paradoxalement, ce pays, disposant d’une manne pétrolière et ayant accumulé des réserves estimées à 155 milliards de dollars, semble disposer des atouts du moins financiers pour décoller économiquement
Edité le 20-01-2018 à 11:55:23 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| ElGhifari | L'union fait la force! | Pionnier | 39 messages postés |
| Posté le 10-01-2011 à 20:00:30
| En Algérie, la destruction continue de l'Algérie par le régime a atteint des proportions alarmantes. Le pays régresse à tous les niveaux. Le régime craint l'industrialisation, la production des biens en Algérie, car cela créerait des travailleurs et une évolution des mentalités vers la modernisation dans tous les domaines, ce régime préfère avoir en face de lui des masses de chômeurs et de pauvres, il a choisi de transformer le pays en un immense bazar et un peuple constitué de millions de pauvres démunis de tout. Les quelques usines réalisées par le régime précédent ont été fermées ou vendues au dinar symbolique aux dirigeants du régime ou à leurs alliés et prêtes-nom. Les partis dits d'opposition ont été réduits à de coquilles vides sous la répression et avec l'arme de la corruption également (le bâton et la carotte). Les partis ou groupes communistes ont éclaté sous les coups des évènements de l'ex-URSS et des traitres alliés de la bourgeoisie. En plus, les Algériens ont une tradition de zizanie historique et une maladie de leadership, chacun veut être le zaim au sein de son propre parti et à l'échelle du pays également. "Chacun pour soi, Dieu pour tous"! Le pays régresse chaque jour un peu plus. "Où va l'Algérie?" (célèbre titre d'un livre de feu Boudiaf). Et ces "partis" dit d'opposition qui se contentent de regarder les jeunes en ébullition? Une honte pour eux et la preuve de leur trahison de leurs propres "idéaux"!! Ces révoltes continueront jusqu'à la destruction du régime algérien pourri et traitre de la Nation! Un citoyen Algérien d'Algérie
-------------------- ElGhifari |
| |
| | | | | | |
|