| | | | | Paria | Les masses font et peuvent tout ! | Grand classique (ou très bavard) | | 562 messages postés |
| Posté le 20-02-2007 à 17:05:01
| Jean-Marc Rouillan d'Action directe écarte tout repentir Jean-Marc Rouillan, fondateur du groupe terroriste Action directe (AD) qui purge depuis 20 ans une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour deux assassinats, écarte tout repentir dans un entretien à paraître mardi dans "Sud-Ouest". "Le remords et le repentir devraient toujours incomber aux faibles et jamais aux forts et aux puissants. Pour notre part, nous avons assumé nos choix et nos déterminations. Nous avons tenu à être responsables jusqu'au bout. Vingt ans après, nous le sommes encore", affirme-t-il dans cet entretien réalisé par courrier. Jean-Marc Rouillan, 54 ans, est incarcéré à la centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées). Il a été condamné en 1987 avec trois autres membres d'AD à la réclusion criminelle à perpétuité pour les assassinats de l'ingénieur général René Audran en 1985 et du PDG de Renault, George Besse, en 1986. Cette peine était assortie d'une période de sûreté de 18 ans qui s'est achevée en février 2005. Vingt ans après, Jean-Marc Rouillan dénonce les conditions de détention des membres historiques du groupe d'extrême gauche qui n'ont pour but que d'"obtenir notre repentir". Mais pour lui, si les militants d'Action directe se repentaient, "cela aurait "une importance symbolique pour l'Etat" et permettrait "la criminalisation complète" de "l'expérience armée après 1968". Jean-Marc Rouillan se dit toujours "communiste révolutionnaire" et assure que "l'isolement carcéral" "et les pressions" ne l'ont "aucunement persuadé que le régime bourgeois soit le meilleur qui soit et même le moins pire". Le prisonnier assure que "sans les armes, les opprimés resteront des opprimés" et que "la lutte armée est profondément liée à leur lutte d'émancipation". Mais il ajoute que "la violence est également une affaire de moment historique" et "la lutte armée après 1968" a été menée "dans des conditions historiquement déterminées". A propos des victimes, il souligne que "dans le combat politique, des hommes meurent des deux côtés" et que "pour leurs proches, c'est bien évidemment un drame". Mais il se refuse à mettre "sur un plan d'égalité la violence des opprimés et la violence des oppresseurs". La remise en liberté conditionnelle dont il aurait pu bénéficier depuis deux ans lui a jusque-là été refusée. Il devrait présenter une nouvelle demande dans les semaines à venir. Son avocat, Me Christian Etelin, assure qu'il remplit les conditions avec un emploi qui l'attend à sa sortie dans une maison d'édition et qu'il a un domicile fixe chez sa mère à Auch (Gers). S'il ne se repent pas, Rouillan assure que ses condamnations lui "interdisent à vie de participer à la moindre activité". Seule parmi les trois membres d'AD condamnés avec lui, Joëlle Aubron avait bénéficié d'une remise en liberté pour raison de santé. Elle est décédée en mars dernier d'une tumeur au cerveau. Nathalie Menigon est incarcérée au centre de détention de Bapaume (Pas-de-Calais) et George Cipriani purge sa peine à Entsisheim (Haut-Rhin). |
| Paria | Les masses font et peuvent tout ! | Grand classique (ou très bavard) | | 562 messages postés |
| Posté le 20-02-2007 à 17:09:11
| ACTION DIRECTE. Témoignage exclusif de Jean-Marc Rouillan, fondateur du groupuscule terroriste, détenu depuis vingt ans à la centrale de Lannemezan « Je reste un révolutionnaire » Propos recueillis par Julien Rousset « Je ne mettrai jamais sur un plan d'égalité la violence des opprimés et la violence des oppresseurs » - Vingt ans après votre arrestation, vous considérez-vous toujours comme un « prisonnier politique » ? Jean-Marc Rouillan : Qui peut sérieusement en douter ? Nous avons été condamnés pour notre participation à des actions révolutionnaires. Nous avons pris le maximum de la peine encourue parce que nous refusions de faire amende honorable devant les juridictions spéciales. Et aujourd'hui, alors que nous avons accompli nos peines, les magistrats refusent nos libérations conditionnelles au prétexte que nous ne condamnons pas notre passé ! Nous sommes donc maintenus en prison à cause de nos idées politiques. - Vous situez-vous toujours à l'extrême gauche ? JMR : Bien évidemment, je demeure communiste révolutionnaire. L'isolement carcéral, les transformations de ces deux dernières décennies, les pressions pour me faire renoncer... ne m'ont aucunement persuadé que le régime bourgeois soit le meilleur qui soit et même le « moins pire ». Et qu'il faille l'accepter et le supporter tant bien que mal. Au contraire ! La précarité grandissante des travailleurs face aux profits et à l'arrogance des patrons, les difficultés de survie dans les quartiers populaires, tout cela et le reste ont consolidé ma détermination révolutionnaire. Et que dire de la situation internationale ? Où que je regarde, je constate les dérives désastreuses du capitalisme. - Votre position sur la lutte armée a-t-elle évolué ? JMR : Sans les armes, les opprimés resteront des opprimés. La lutte armée est profondément liée à leur lutte d'émancipation. Mais la violence est également une affaire de moment historique. Les militants qui, comme nous, ont pratiqué la lutte armée après 68 l'ont menée dans des conditions historiquement déterminées, dominées par la guerre froide et les conflits néocoloniaux, comme la guerre du Vietnam, le conflit Irak-Iran, la guerre du Liban... Il est impossible de séparer notre action de son époque. - Et votre regard sur les assassinats que vous avez commis ? JMR : Dans le combat politique, des hommes meurent des deux côtés. Pour leurs proches, c'est bien évidemment un drame, j'en conviens. Mais pour ma part, je ne mettrai jamais sur un plan d'égalité la violence des opprimés et la violence des oppresseurs. Bien que cela ne s'appelle pas assassinat, des hommes meurent également dans la lutte de classes quotidienne. Un ouvrier est tué sur un chantier parce que son patron a réalisé des économies de sécurité. Des affamés se noient en essayant de franchir le détroit de Gibraltar sur une embarcation de fortune... parce qu'ils ne peuvent plus survivre dans leur pays. Il n'y a pas de fatalité dans ces crimes. - Qu'auriez-vous à dire aux enfants de Georges Besse et de René Audran ? JMR : Selon le credo de la pensée unique, le remords et le repentir devraient toujours incomber aux faibles, et jamais aux forts et aux puissants. Pour notre part, nous avons assumé nos choix et nos déterminations. Nous avons tenu à être responsables jusqu'au bout. Vingt ans après, nous le sommes encore. - Espérez-vous une libération prochaine ? JMR : Judiciairement, elle est possible depuis deux ans. Depuis la fin de nos peines incompressibles. Et comme mes camarades, je remplis les critères d'accession à la libération conditionnelle. J'ai un travail régulier, un lieu de résidence, etc. Mais je ne suis pas libre parce que le pouvoir n'accepte pas de nous voir libres à nouveau. Il a fait de nous des exemples. C'est encore et toujours une question politique... Depuis le début de notre détention, la dureté des conditions n'a eu qu'un seul but : obtenir notre repentir. Le fait que nous, militants d'Action directe, ceux ayant été le plus loin dans la lutte de libération, affirmions que tout ce qui s'est fait dans ce combat depuis 68 a été une série d'erreurs aurait une importance symbolique pour l'Etat. Si nous nous repentions, nous permettrions la criminalisation complète et totale de l'expérience armée après 68. - Quel métier envisagez-vous si vous sortez ? JMR : Même si un juge prenait la décision de me sortir de centrale, je devrais encore effectuer une longue période de semi-liberté... (travailler la journée et revenir le soir à la prison). Ainsi, ma « libération » passera toujours et encore par la case prison. Heureusement, au cours de ces années, je n'ai jamais perdu le contact avec les réalités extérieures. Et depuis longtemps, je travaille avec la maison d'édition Agone, qui a édité mes livres et a promis de m'engager dès l'instant où les tribunaux le permettront. - En cas de libération, poursuivriez-vous votre engagement ? JMR : Mes condamnations « infamantes » m'interdisent à vie de participer à la moindre activité politique. Mais je reste un révolutionnaire. |
| | Posté le 24-02-2007 à 23:09:53
| Manifestation de soutien aux détenus d'Action Directe 24.02.07 LILLE (Reuters) - Une centaine de personnes ont manifesté samedi matin devant la prison de Bapaume (Pas-de-Calais) pour réclamer la libération des anciens membres d'Action Directe, a-t-on appris de source policière et auprès des organisateurs. Les manifestants ont demandé la libération de Nathalie Menigon, 49 ans, détenue à Bapaume, ainsi que de Jean-Marc Rouillan, 53 ans, incarcéré à Ensisheim (Haut-Rhin) et de Georges Cipriani, 55 ans, incarcéré à Lannemezan (Hautes-Pyrénées). Tous trois ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du P-DG de Renault Georges Besse le 17 novembre 1986 à Paris, et pour leur participation à l'assassinat de l'ingénieur René Audran, le 25 janvier 1985. "Nathalie Ménigon a des séquelles de ses accidents vasculaires cérébraux, elle a des problèmes de motricité, son état de santé n'est pas compatible avec de la prison, n'importe quelle autre détenue serait libérée. L'Etat refuse de le faire car c'est une prisonnière politique" dénonce Stéphane Hardy, un membre du collectif "Libérez-les". L'avocat de Nathalie Menigon a déposé trois demandes de libération pour raisons de santé, toutes rejetées. Une deuxième demande de libération conditionnelle est en cours d'examen. On était une centaine de personnes ce matin à Bapaume, dans une ambiance assez militante (slogans, feux d'artifice, fusées...). Les nouvelles de Nathalie sont relativement bonnes dans la mesure où son état ne s'est pas détérioré, et elle s'exprime quasi normalement (quelques difficultés d'élocution). Ca lui fait chaud au coeur que des militants pensent à elle (à eux) et fassent du chemin pour venir manifester devant les prisons, donc pensez-bien que même si ces manifestations ont peu de chance de contribuer à leur libération, ça reste très positif pour leur moral et ça leur apporte un grand réconfort psychologique. Il y avait une majorité d'anarchistes (CNT, No Pasaran) mais aussi pas mal de ML (AGEN, belges, italiens), également France-Cuba. J'ai même été abordé par un militant qui distribuait le journal du... CMC! En fait ce n'était pas un membre du CMC, mais "CAFE" des JCMLA qui était venu avec les militants de l'AGEN. Il a même failli en venir aux mains avec le seul trotskiste présent dans la manif... Comme quoi pensez-toujours à distribuer quelques tracts dans ce type de manifs, ça permet de rencontrer d'autres camarades! |
| SMT | Jeune Communiste | 138 messages postés |
| Posté le 13-03-2007 à 21:17:15
| Les militants d’Action Directe sont en prison depuis 20 ans pour avoir lutter et pris les armes contre le système d’oppression capitaliste et parce qu’ils refusent de se repentir ! Libérons les ! - RESTRUCTURATION - BAISSE DES COÛTS - REORGANISATION- - ACTIONNAIRES – AVANTAGES – INVESTISSEMENTS - - DELOCALISATIONS – FERMETURES – CHOMAGE – PRECARITE - CHARTERS - RACISME – XENOPHOBIE – SECURITE - REPRESSION… Voilà les quelques mots martelés à longueur d’année sur tous les écrans, dans toutes les radios, dans tous les journaux, dans toutes les brochures. Ceux-ci deviennent des faits divers auxquels on finit par s’habituer. Des mots terribles qui devraient résonner dans toutes les têtes et provoquer le déclic de la révolte dans la classe la plus opprimée, la plus exploitée, la plus brimée : la classe ouvrière. Chaque jour, des mots qui vaccinent chacun d’entre nous pour supporter le virus capitaliste qui ronge notre vie, notre travail, notre dignité, nos droits et acquis sociaux historiques. Des mots créés et répétés pour nous faire accepter l’inacceptable, pour nous faire croire que la situation est désespérée, que nos usines sont condamnées, et nous avec, que les restructurations sont légitimes, que les délocalisations sont nécessaires… Des faits divers dans une France qui irait mal (mais les milliards de profits d’où viennent-ils, où vont ils ?). « Champions du Monde » ! Tout le monde est content : Renault et PSA sont contents, les actionnaires rayonnent… « Magnifique, splendide..! » Mais les cadences augmentent et les salaires stagnent ! Un vaccin libéral pour détruire toute forme de résistance et toute forme de combat contre cette oppression quotidienne subie à l’usine, au chantier, au bureau, à l’école. Renault 2009/ Power 8/ Stretch 30/ Kaisen… des chimères qui ne servent qu’à annihiler les consciences… car plutôt que de se révolter et de dire radicalement « ça suffit !», certains se taisent, d’autres collaborent, d’autres agissent par désespoir jusqu’au suicide. Delphi, Faurécia, Sublistatic, Valéo, Hawker, Samsonite, Stora, Métaleurop, Lever, Alcatel, Quebécor, Levis’, Ugine, Airbus et toutes les sous-traitances qui succèdent à d’autres dramatiques fermetures … Massacrés par la folie des actionnaires et des financiers… Réalité du capitalisme… Faits divers à coté de la rubrique des chiens écrasés ! Parfois une « Une » éphémère, sauf en cas d’élections présidentielles (?). Dans les années 1980, un mouvement communiste radical, Action Directe, prenait les armes pour s’attaquer de front à ce système barbare qui avait produit plus de 3 millions de chômeurs en quelques années (textile, mine, sidérurgie, bâtiment, chimie, paysannerie…). - Un système capitaliste qui met l’homme au service des intérêts économiques d’une minorité. - Un système capitaliste dont l’issue est la précarité de masse, la misère et la guerre. - Un système capitaliste qui féconde la haine et le racisme… le fascisme ! Mais un système qui engendre aussi la Résistance et le Combat de classe ! Voilà pourquoi vous êtes si nombreux aujourd’hui ! Vous n’êtes pas concurrents pour défendre vos légitimes revendications : vos droits, vos acquis, vos emplois, vos salaires… les bases de la vie du travailleur ! Après l’élimination de deux hauts représentants de la bourgeoisie, en 1985, le général Audran (marchand d’armes de l’Etat français) et en 1986, Georges Besse (P.D.G. de la régie Renault qui avait déclaré : « L’usine de Douai est une connerie »)… Le premier était l’agent des industries de l’armement, fournisseur d’armes aux dictatures, le deuxième, licencieur en série : 35 000 emplois supprimés chez Péchiney, 25 000 chez Renault… Les révolutionnaires d’Action Directe étaient arrêtés le 21 février 1987. Depuis cette date, ils ont été enfermés, dans des conditions extrêmes durant 10 ans (isolement, QHS…), après avoir été jugés par une cour spéciale ! L’une d’entres eux, Joëlle Aubron est décédée en mars 2006 suite à un cancer, les autres sont tous libérables, après avoir accompli leur peine incompressible de 18 ans. Mais la bourgeoisie (de droite et de ‘’gôche’’ sécuritaires : sociaux libéraux et libéraux sociaux) est revancharde, elle refuse leur libération. Elle veut à tout prix la « repentance » des prisonniers révolutionnaires, pour l’exemple, pour nier l’histoire de la lutte des classes, pour faire oublier les crimes qu’elle a elle-même commis pendant des siècles d’exploitation de l’homme par l’homme ! Mais jamais les militants d’Action Directe ne renieront leur lutte car renier c’est rompre avec l’histoire! Le maintien en prison des militants d’Action Directe est une vengeance politique… car ils ont osé défier et s’attaquer au capitalisme de front, avec la méthode radicale de la lutte armée. Et l’Etat, le capital, la bourgeoisie, les financiers, ne supportent pas qu’on puisse s’attaquer à leurs intérêts de classe et surtout qu’on puisse éliminer par les armes l’un des leurs... Par contre Papon a été libéré au bout de 3 ans d’incarcération ! - Combien de morts chaque année dus à l’intensification de la production capitaliste, dus aux accidents du travail, dus aux maladies et cancers professionnels, à la pression et au stress ? - Combien de suicides, de névroses, de divorces, de meurtres… dus à cette infernale spirale de la rentabilité et des profits maximum ? Pourtant, les grands patrons, les financiers, les politiciens pavanent sur les plateaux de la télé-réalité. Ils nous disent comme Parisot (Medef) : « La liberté s’arrête là où commence le Code du Travail » ou comme De Villepin sur Airbus que « les licenciements sont équitables entre l’Allemagne et la France », que « la restructuration était inévitable » ou encore comme Sarkozy : « Travailler plus pour gagner plus .» ou « L’homme n’est pas une marchandise comme les autres. » …sans oublier les saloperies haineuses dites par Le Pen-Maigret-Villiers… Tous nous parlent de la France, des Français, de l’Europe, des Européens… mais pour défendre leurs propres intérêts de classe… Ils fustigent l’immigration venue du Sud recolonisé mais délocalisent vers l’Est européanisé, ils parlent de patriotisme économique mais renient la réalité des exigences du Peuple travailleur. Voilà pourquoi ils sont au pouvoir de l’Etat, et pourquoi ils détiennent toutes les sphères de notre société, telle une pieuvre. Pour preuve, le capital français a augmenté ses profits de 27% en 2006, sachant qu’ils augmentent d’année en année, et pendant ce temps-là, les « Don Quichotte » continuent de camper et les travailleurs continuent à trimer, les chômeurs sont radiés... Mais le Peuple n’en peut plus, il y a de plus en plus de pauvres, de précaires, de mal logés. Les maladies disparues (tuberculoses, scorbut…) sont en réapparition, les chiffres du chômage sont des mensonges, les services publics sont explosés, l’école et la santé sont à deux vitesses… Et la liste est longue. Nous vivons actuellement un recul de civilisation historique, c'est-à-dire que sans réplique de classe, nous laisserons moins à nos enfants que ce que nos parents nous ont laissé ! Est-ce normal ? Voilà ce que les militants d’Action Directe combattaient dans les années 80, en avant-garde peut être trop avancée et pourtant ! Voilà pourquoi, aujourd’hui, ils paient par la prison le fait qu’ils aient pu percevoir 20 ans avant, ce qui nous arrive aujourd’hui ! Voilà pourquoi la vengeance d’Etat, des bourgeois, et de leurs partis ‘’toutous tenus en laisse ‘’ qui font le beau un jour mais qui vous mordent le lendemain ! Même si leurs actions étaient illégales, étaient-elles pourtant illégitimes ? Il y a 63 ans, le 15 mars 1944, le programme du C.N.R. (Conseil National de la Résistance) était adopté (nationalisation, droit au travail, droit au logement, sécurité sociale, retraite, vote des femmes, égalité absolue sans distinction d’origine…). 15 mars 2007, la classe ouvrière et les travailleurs de la région Nord-Pas-de-Calais, la CGT de classe, se mobilisent pour que toutes les revendications et les droits acquis par la victoire contre le fascisme soient prioritaires… et le Comité « Libérez-les ! » est là, avec vous ce 15 mars. Chaque mois, le comité « Libérez-les ! » se mobilise le 4e samedi à 15h00 devant la prison de Bapaume, pour exiger la libération des prisonniers politiques d’Action Directe et de Nathalie Ménigon qui s’y trouve depuis 1999. Malgré la maladie due à la dureté de la détention et des conditions extrêmes (elle a été frappée par 2 accidents vasculaires cérébraux), ses demandes de libération conditionnelle ont été rejetées. De fortes mobilisations de classe et de masse devant la prison, ne peuvent qu’influencer les juges spéciaux aux ordres de l’Etat bourgeois… Solidarité, ils sont des nôtres ! Soutenez le Comité, il est des vôtres ! Prochain rassemblement devant la prison de Bapaume : Le samedi 24 mars, à 15h00 puis le 21 avril, 26 mai, 23 juin… Soyons nombreux! LA SOLIDARITE EST UN ARME, L’UNITE, UN REMPART ! « Libérez-les ! » Comité de soutien aux prisonniers-es et réfugiés-es politiques 22 rue Nationale 62150 Rebreuve Ranchicourt Courrier mail : liberez.les@gmail.com Site Internet : http://www.liberez-les.info
-------------------- "Le danger de la tactique des communistes de gauche consistait en ce qu'elle menaçait de transformer le Parti, de dirigeant de la révolution prolétarienne, en un groupe de conspirateurs creux et inconsistants" JV.Staline. |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2655 messages postés |
| Posté le 31-03-2007 à 08:00:10
| Lu sur l'Huma de Jeudi 29 mars 2007 Société 6 500 signatures pour libérer les anciens d'Action directe Justice . Ce matin, une pétition doit être remise à la chancellerie par une délégation de personnalités. La mobilisation pour la libération des anciens membres d'Action directe (AD) ne faiblit pas. Ce matin, à 11 h 30, une délégation (1) va tenter de se présenter à la chancellerie, place Vendôme, pour remettre une pétition comptant, à ce jour, 6 500 signataires, au ministre de la Justice, Pascal Clément, ou à un de ses représentants, afin de faire libérer Georges Cipriani, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan. Depuis 2005, les trois ex-militants d'AD, condamnés à la perpétuité assortie d'une peine de sûreté de dix-huit ans, pour les assassinats en 1985 et 1986, du général Audran et de Georges Besse, peuvent accéder à une libération conditionnelle. Que l'État continue de leur refuser. En juin 2004, Joëlle Aubron n'avait été libérée qu'à la faveur d'un cancer du cerveau qui devait l'emporter un peu plus d'un an et demi plus tard. Reste le sort de ses camarades, sans oublier Régis Schleicher, emprisonné depuis plus de vingt-trois ans. Cette initiative est un « point d'orgue », selon Alain Pojolat, membre du comité de soutien Ne laissons pas faire !, dans la campagne menée depuis des mois et à laquelle participent Défense active et Libérez-les ! « Nous souhaitons faire pression sur les pouvoirs publics avec des gens qui dépassent largement l'entourage d'AD, explique encore Alain Pojolat. Nous savons que la période n'est pas très propice, à la veille des élections, certains politiques ne veulent pas prendre de risque. » Et de citer des exemples à suivre : quand la justice allemande vient de remettre dehors la militante de la RAF, Brigitte Mohnhaupt. Ou encore dans l'Hexagone, quand le militant basque Filipe Bidart, vient d'obtenir sa liberté conditionnelle. Le 2 avril prochain justement, le tribunal d'application des peines spécial de Paris va statuer sur une nouvelle demande de libération conditionnelle déposée par Nathalie Ménigon. Dans un communiqué, les comités de soutien annoncent la couleur : « Son dossier satisfaisant à toutes les exigences d'une décision positive, nous considérerions un nouveau refus de mise en liberté comme la perpétuation de l'acharnement et du traitement d'exception que subissent les militant-e-s d'AD. » (1) membres de la délégation : Henri Alleg, écrivain ; Jean-Claude Amara, Droits Devant !! ; Madeleine Aubron ; Catherine Ballestero, MRAP ; Miguel Benasayag, écrivain ; Jean-Pierre Bastid, écrivain ; Olivier Besancenot, candidat à l'élection présidentielle, LCR ; Armonie Bordes, ex-députée européenne, LO ; Nicole Borvo, sénatrice, PCF ; José Bové, candidat à l'élection présidentielle ; Francis Combrouze, conseiller municipal Paris 13e, PCF ; Catherine Gégout, conseillère de Paris, PCF ; Jimmy Gladiator, écrivain ; Dominique Grange, chanteuse ; Yves Frémion, conseiller régional Île-de-France, les Verts ; Jacques Gaillot, Droits Devant !!, Albert Jacquard, généticien ; Georges Labica, philosophe ; Gilles Lemaire, ex-porte-parole, les Verts ; Jean-Louis Machecourt, CGT ; Henri Malberg, commission justice du PCF ; Pierre Mansat, conseiller de Paris, PCF ; Mireille Mendès-France, Fondation Frantz Fanon ; Jean-François Pellissier, conseiller municipal Paris 13e, les Alternatifs ; Yves Salesse, Fondation Copernic ; Mylène Stambouli, avocate, maire adjointe de Paris, les Verts ; Philippe Tancelin universitaire, poète ; Catherine Vieu-Charier, conseillère municipale Paris 20e, PCF. S. B.
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| | Posté le 02-04-2007 à 23:39:46
| La délégation pour la libération d’AD est restée à la porte... COMMUNIQUÉ Nlpf! 29/03/07 Jeudi 29 mars, une délégation composée de 19 personnalités représentatives de la société civile (voir ci-dessous), accompagnée des collectifs Défense active, Libérez-les et Ne laissons pas faire, a tenté de se présenter à la Chancellerie afin d’y être reçue et de déposer une pétition signée par près de 6500 personnes demandant la libération des militant-e-s d’Action directe. La police a interdit l’accès à la place Vendôme à cette délégation, manifestement jugée hautement subversive. Après une fin de non-recevoir et de longs pourparlers, cinq élus, membres des Alternatifs, du PCF et des Verts*, ainsi que Madame Aubron, étaient finalement autorisés à franchir l’imposant dispositif policier. « Accueillis » dans le hall d’entrée du ministère par un fonctionnaire anonyme, ils ont déposé les pétitions sans qu’aucun représentant du ministre n’ait daigné se déplacer. Dans un climat de répression tous azimuts, Nathalie Ménigon comparaîtra par visioconférence, de la prison de Bapaume, le 2 avril, devant le juge antiterroriste. Filipe Bidard, militant d’IK, et Brigitte Mohnhaupt, militante de la RAF, viennent d’être libérés. Un refus pour Nathalie montrerait une particulière volonté de vengeance à l’encontre des militant-e-s d’Action directe. Ne laissons pas faire ! Libérez-les ! Paris, le 29 mars 2007 Collectif Nlpf ! * Des représentants de la CNT-commission prison et de l’URCF étaient également présents.
* * * * * * * * * * Nous saluons fraternellement le retour en ligne du site international Action Directe et invitons les membres de la liste nlpf-infos a le consulter regulierement. Nlpf! |
| | Posté le 03-04-2007 à 17:27:36
| Examen de la demande conditionnelle de N. Ménigon lundi 2 avril 2007, par NLPF Audience de la demande de libération conditionnelle de Nathalie Ménigon Une heure trente de « visioconférence ». Une longue audience, où le président, instruisant exclusivement à charge, est allé jusqu’à douter de la capacité de Nathalie Ménigon à travailler malgré son handicap. Un souci pour son état de santé que n’avaient pas eu les magistrats lors de ses demandes de suspension de peine pour raison médicale ! Passons les arguties juridiques, elles n’étaient là que pour le décor, elles furent balayées par Nathalie Ménigon et son avocat. Il est évident la décision de libération, pour quelque raison que ce soit, d’un ou une militant d’Action directe ne sera pas prise à un niveau juridique mais politique. A ce propos, la décision sera rendue le 25 avril 2007... Comme nous l’écrivions lors de la remise des pétitions pour la libération des militante et militants d’Action directe : "Son dossier satisfaisant à toutes les exigences d’une décision positive, nous considérerions un nouveau refus de mise en liberté comme la perpétuation de l’acharnement et du traitement d’exception que subissent les militant-e-s d’Action directe." |
| | Posté le 03-04-2007 à 17:34:43
| Décision rendue le mercredi 25 avril... Soit entre les 2 tours de la présidentielle!!! Une hypothèse crédible sur le choix de cette date serait de profiter de l'actualité focalisée uniquement sur la présidentielle pour libérer Nathalie. D'autre part, il paraît évident que l'adversaire de Sarkozy (que ce soit Royal ou Bayrou) n'utiliserait pas cette décision à des fins politiques. |
| | Posté le 30-04-2007 à 02:44:49
| 1er MAI 2007 - TOUS À PARIS POUR EXIGER LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES RÉVOLUTIONNAIRES, ANTI-IMPÉRIALISTES... ! vendredi 13 avril 2007, par NLPF, Collectif Libérez-les (59-62), Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah Nous vous donnons rendez-vous boulevard Voltaire, devant l'église Saint-Ambroise (métro Saint-Ambroise, L9) à partir de 13 h. 1er MAI, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE DES TRAVAILLEURS TOUS À PARIS POUR EXIGER LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES RÉVOLUTIONNAIRES, ANTI-IMPÉRIALISTES... ! Le collectif « Ne laissons pas faire », le collectif pour la « Libération de Georges Ibrahim Abdallah » et le comité « Libérez-les ! » vous proposent de manifester à Paris ce 1er Mai 2007 afin d’accentuer la mobilisation pour la libération de nos camarades. Cette invitation revêt cette année une importance toute particulière car elle s’inscrit dans le cadre de la campagne « des 20 ans d’incarcération » des militant-e-s d’Action Directe, en pleine campagne de l’élection présidentielle. Les initiatives se sont multipliées depuis la fin février : * Rassemblements devant les prisons le 24 février. * Rassemblement jeudi 1er mars devant la direction de l’Administration pénitentiaire (comme chaque premier jeudi du mois et les 4es samedis devant la prison de Bapaume) * Conférences de presse à la Bourse du Travail de Paris, à Lille et à Arras. * Nombreux concerts de soutien, tant en province qu’à Paris. * Plusieurs meetings régionaux et un à Paris. * Une cinquantaine de projections des films Ni vieux ni traîtres et Joëlle Aubron : retour sur mon passé militant * Diffusion massive de tracts lors des meetings politiques. * Dépôt d’une pétition ayant recueilli plus de 6 500 signatures à la chancellerie, où nous étions accompagnés par des représentants de l’ensemble des forces politiques et associations « de gauche » à l’exception du Parti socialiste. Lundi 2 avril, s’est tenue l’audience d’une nouvelle demande de libération conditionnelle pour Nathalie Ménigon. Pendant une heure trente de « visioconférence » le président a instruit exclusivement à charge, allant jusqu’à douter de la capacité de Nathalie à travailler en rai-son de son handicap. Un souci pour son état de santé que n’avaient pas eu les magistrats lors de ses demandes de suspension de peine pour raison médicale ! Passons les arguties juridiques, elles n’étaient là que pour le décor et furent balayées par Nathalie Ménigon et son avocat. Il est évident que la décision de libération, pour quelque raison que ce soit, d’un ou une militante d’Action directe ne sera pas prise à un niveau juridique mais politique. La décision pour Nathalie sera rendue le 25 avril 2007... avant le deuxième tour de l’élection présidentielle. Quelle que soit l’issue des élections présidentielles, il faudra encore accentuer la mobilisation pour la libération de nos camarades. Le durcissement de la législation dite « antiterroriste », les discours ultra-sécuritaires des principaux candidat-e-s, une extrême droite en embus-cade, sont autant de raisons de nous mobiliser. Les prisonniers politiques, otages de la bourgeoisie, seraient parmi les premiers à faire les frais d’un nouveau « coup à droite » du pouvoir issu des urnes. Le 1er Mai, la manifestation parisienne sera l’expression de la mobilisation des travailleurs à travers les multiples conflits sociaux qui ont émaillé cette campagne. En première ligne, ceux de PSA-Aulnay, en grève depuis le 28 février. Il sera aussi l’occasion de faire converger tous ceux qui luttent aujourd’hui contre la politique raciste de Sarkozy et sa clique : (collectifs de sans papiers, Réseau éducation sans fron-tières, etc.) Mais au-delà des aspects spécifiques à l’actualité française, c’est dans le cadre d’une répression tous azimuts qui frappe ceux qui relèvent la tête, combattent le capitalisme en France, en Europe et dans le monde, que se situent les enjeux de cette mobilisation. La mobilisation doit être forte pour la libération immédiate de Nathalie Ménigon et de ses camarades, de Georges Ibrahim Abdallah et de tous les prisonniers politiques révolutionnaires, elle doit être visible dans cette manifestation ! A travers celle-ci, c’est l’ensemble des camarades qui croupissent dans les geôles impérialistes que nous défendons. Les libérations de la camarade Brigitte Mohnhaupt, militante de la RAF, ainsi que celle de Filipe Bidard, militant d’IK, ouvrent un espoir pour tous nos camarades emprisonnés, militants basques et corses dans l’État français, du PCE (r), des GRAPO et de l’ETA en Espagne, sans oublier les Tamouls et les Kurdes, et les nombreux camarades turcs emprisonnés dans leur pays et divers États européens (plus de 10 d’entres eux sont dans les prisons françaises). Ce sera également l’occasion de dénoncer le blitz « antiterroriste » organisé en Italie le 12 février dernier, six jours avant la manifestation de Vicenza contre l’extension de la base américaine de Dal Molin. De multiples perquisitions et arrestations de camarades, syndicalistes, mi-litants des centres sociaux et communistes révolutionnaires ont été effectuées dans tout le pays avec la complicité de la « gauche » institu-tionnelle. Plusieurs camarades sont toujours incarcérés et placés à l’isolement. Sans oublier : la justice expéditive et partiale, contre les jeunes des quartiers populaires et ouvriers ; les camarades du (n)PCI pourchassés par la justice française ; les étudiants et les militants syndicaux, victimes de la répression arbitraire à cause de leur engagement dans un syn-dicalisme de combat. Les valeurs communes que nous défendons toutes et tous, quel que soit le pays où nous sommes, sont l’INTERNATIONALISME et la SOLIDARITÉ de CLASSE ! LIBÉRONS LES MILITANTS D’ACTION DIRECTE ! LIBÉRONS GEORGES IBRAHIM ABDALLAH ! ...et tous les autres ! LA SOLIDARITÉ EST UNE ARME ! le 4 avril 2007 Collectif Ne laissons pas faire ! nlpf@samizdat.net / http://nlpf.samizdat.net Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah liberonsgeorges@no-log.org / http://liberonsgeorges.over-blog.com Comité « Libérez-les ! » liberez.les@gmail.com / http://www.liberez-les.info |
| | Posté le 10-05-2007 à 16:27:24
| Bon je constate qu'on m'a laissé le plaisir d'annoncer à tous la bonne nouvelle... Régime de semi-liberté pour Nathalie Ménigon d'Action directe PARIS (AFP) - Le tribunal d'application des peines de Paris a accordé jeudi un régime de semi-liberté pour un an à l'ancienne membre du groupe terroriste Action directe (AD) Nathalie Ménigon, une décision contre laquelle le parquet a immédiatement fait appel. Elle souffre de "séquelles d'une hémiplégie", notamment de spasmes au niveau d'une main gauche, selon son avocat Me Jean-Louis Chalanset. En détention elle a été victime de deux accidents vasculaires cérébraux. Ce tribunal, le seul du pays statuant sur les détentions dans les dossiers de terrorisme, a ordonné la "semi-liberté" en raison des "efforts sérieux de réadaptation sociale" dont a fait preuve Mme Ménigon, 50 ans, a annoncé à l'AFP Me Jean-Louis Chalanset, commentant les attendus du jugement. Elle pourra travailler les jours de semaine dans un centre de réinsertion de la région toulousaine et devra passer ses nuits et week-end en prison "sauf permission de sortie" exceptionnelle, a-t-il expliqué. L'avocat a salué "une bonne nouvelle" malgré le caractère "extrêmement restrictif" de cet aménagement de peine obligeant à travailler une femme diminuée physiquement au point d'être "reconnue travailleuse handicapée". Dès la mi-journée, le parquet de Paris a indiqué qu'il faisait appel de la décision. "Même si le projet de semi-liberté (de Mme Ménigon) semble bien ficelé, cet appel est logique dans une affaire politique sensible", a-t-on estimé de source judiciaire. La cour d'appel devrait se prononcer "d'ici un à deux mois", a ajouté cette source rappelant que Philippe Bidart, chef du mouvement indépendantiste basque armé Iparretarrak (IK), avait été libéré en février sous contrôle judiciaire contre l'avis du parquet. Comme les autres membres du noyau dur d'AD Jean-Marc Rouillan, Georges Cipriani, Joëlle Aubron (décédée en 2006), Nathalie Ménigon avait écopé à deux reprises de la réclusion criminelle à perpétuité en 1989 et 1994 notamment pour assassinats, du PDG de Renault Georges Besse et de l'ingénieur général de l'armement René Audran. Ces condamnations étaient assorties de peines sûreté l'obligeant à transiter par la semi-liberté avant d'envisager une libération sous contrôle judiciaire. Mais, a ajouté Me Chalanset, la sortie de prison devrait être "définitive" après ce régime de semi-liberté accordé pour un an. Actuellement détenue à Bapaume (Pas-de-Calais), Mme Ménigon aurait dû être transférée le 22 mai au centre de semi-liberté pour femmes de Toulouse-Seysses, a poursuivi l'avocat, mais l'appel du parquet devrait suspendre ce calendrier. Selon le tribunal, dans le cadre de sa "semi-liberté", Mme Ménigon travaillera la journée comme "agent d'espaces verts" et elle est en outre tenue de suivre "une formation d'agent paysagiste". Il lui sera demandé "des petits travaux de jardinage". Alain Pojolat, du collectif de soutien aux prisonniers d'AD "Ne laissons pas faire", s'est félicité de la décision, rappelant que cette "semi-liberté" a été obtenue au bout de cinq tentatives, tous types de demandes confondus (aménagement de peine ou suspension pour raisons médicales). "Ce n'est que d'un minimum d'humanité dont ont fait preuve les juges, les conditions assujetties sont drastiques", a-t-il toutefois nuancé. Il a souligné que le combat de son collectif continuait pour les autres anciens d'AD Rouillan, Cipriani et Régis Schleicher, toujours en détention. "Ils ont des projets professionnels et des dossiers d'aménagmement de peine tout aussi solides que celui de Nathalie", a poursuivi M. Pojolat, précisant qu'un rassemblement était prévu jeudi vers 18H00 devant le siège de l'Administration pénitentiaire à Paris (IVe). |
| | Posté le 19-07-2007 à 18:40:00
| Le régime de semi-liberté de Nathalie Ménigon confirmé en appel (AFP) - La chambre d'application des peines de la cour d'appel de Paris a accordé jeudi un régime de semi-liberté à compter du 2 août à Nathalie Ménigon, ancienne du groupe armé d'extrême-gauche Action directe (AD), condamnée à la réclusion à perpétuité et incarcérée depuis 20 ans. La juridiction d'appel a confirmé la décision rendue le 10 mai par le tribunal d'application des peines, a-t-on appris auprès du parquet général de la cour d'appel. Comme le prévoyait le projet avalisé en première instance, la semi-liberté accordée à Mme Ménigon lui impose de "retourner en détention après avoir fini ses activité journalières", a-t-on indiqué de même source. Il s'agit d'un préalable à une libération conditionnelle, qui d'après son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, pourra être réclamée d'ici un an. L'avocat a précisé que l'ancienne d'Action Directe, actuellement détenue à Bapaume (Pas-de-Calais), serait "transférée le 2 août" au centre de détention pour femmes de Toulouse-Seysses, afin de pouvoir travailler la journée comme agent d'espace vert dans un centre de réinsertion de cette région. "Elle travaillera de 9H00 à 17H00, pourra prendre son repas de midi librement, et devra être de retour dans le centre vers 18H00", a déclaré Me Chalanset à l'AFP. "Elle pourra demander des permissions de sorties le week-end", a-t-il ajouté. Comme les autres membres du noyau dur d'AD, Jean-Marc Rouillan, Georges Cipriani et Joëlle Aubron (décédée en 2006), Nathalie Ménigon, aujourd'hui âgée de 50 ans et qui souffre des séquelles d'une hémiplégie, a été condamnée deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment pour les assassinats du PDG de Renault, Georges Besse, en 1986, et de l'ingénieur général de l'armement, René Audran, un an plus tôt. Il s'agissait de la cinquième tentative pour obtenir sa remise en liberté, tous types de demandes confondus (aménagement de peine ou suspension pour raisons médicales). Les quatre requêtes précédentes avaient échoué car il lui a notamment été reproché de n'avoir exprimé aucun repentir pour ses actes. Finalement, même si sa santé fragile ne lui permettra d'effectuer que "des petits travaux de jardinage" selon son avocat, Nathalie Ménigon a réussi à convaincre du bien-fondé de son aménagement de peine. En appel le 28 juin, "l'audience s'était bien passée malgré l'intervention de l'avocat de la famille Besse venu s'opposer" à la semi-liberté, a relevé Me Chalanset. "L'assassinat en politique est absolument inacceptable, sans issue, mais vingt ans après l'heure est venue de tourner la page", a réagi de son côté Henri Malberg, membre de la commission Justice du PCF, qui réclame depuis plusieurs années des mesures de clémence pour les prisonniers d'AD. "Ce ne sont plus les mêmes personnes vingt après", a souligné M. Malberg, estimant qu'"il faut aussi réfléchir à la libération conditionnelle des autres emprisonnés", MM. Rouillan, Cipriani et Régis Schleicher, détenu lui depuis 1984, trois ans avant l'incarcération des quatre du noyau dur. En annonçant la prochaine semi-liberté de Mme Ménigon le parquet général a rappelé qu'il s'était opposé à la mesure lors de l'audience et indiqué qu'il n'excluait pas un pourvoi en cassation, procédure qui n'est toutefois pas suspensive de l'arrêt de la cour d'appel. D'après l'article 568 du code de procédure pénale, le parquet général a la possibilité de se pourvoir en cassation dans un délai de cinq jours "à compter de la signification de l'arrêt". Bon faut pas se leurrer, ça ira certainement en cassation, mais comme c'est pas suspensif, ils ne pourront pas l'empêcher de sortir le 2 août...! |
| | Posté le 24-07-2007 à 20:04:02
| Pas de pourvoi en cassation contre la semi-liberté de Ménigon Le parquet général de la cour d'appel de Paris a indiqué mardi 24 juillet qu'il ne ferait pas de pourvoi en cassation contre la mesure de semi-liberté accordée la semaine dernière à Nathalie Ménigon, ancienne militante d'Action directe. "Il n'y aura pas de pourvoi en cassation du parquet général dans ce dossier", a déclaré le parquet général. La chambre d'application des peines de la cour d'appel de Paris a accordé, le 19 juillet, un régime de semi-liberté à Nathalie Ménigon, condamnée à la réclusion à perpétuité et incarcérée depuis 20 ans. Préalable à une libération conditionnelle, ce régime doit permettre à l'ancienne militante d'Action directe, à partir du 2 août, de travailler comme agent paysagiste la journée, et de revenir passer la nuit en prison.
oppong a écrit :
Bon faut pas se leurrer, ça ira certainement en cassation, mais comme c'est pas suspensif, ils ne pourront pas l'empêcher de sortir le 2 août...! |
Toujours aussi fort en pronostics!!! |
| | Posté le 26-09-2007 à 19:58:56
| Et de 2 Un régime de semi-liberté accordé à Jean-Marc Rouillan (PAPIER GENERAL) PARIS, 26 sept 2007 (AFP) - Par Matthieu DEMEESTERE Après Nathalie Ménigon cet été, le tribunal d'application des peines de Paris a accordé mercredi un régime de semi-liberté à l'ancien membre du groupe armé d'extrême gauche Action Directe (AD) Jean-Marc Rouillan, incarcéré depuis vingt ans, mais la décision est encore susceptible d'appel. Le parquet n'avait pas communiqué en début d'après-midi sa décision sur un éventuel appel, qui semblait "certain" selon Me Jean-Louis Chalanset, l'avocat de Jean-Marc Rouillan. Comme pour Nathalie Ménigon, la compagne du cofondateur d'AD en semi-liberté depuis août dans la région toulousaine, le tribunal d'application des peines est allé à l'encontre des réquisitions de parquet qui prônait le maintien en détention. Dans l'hypothèse d'un appel, la chambre d'application des peines de la cour d'appel de Paris aura deux mois pour infirmer ou confirmer la décision de première instance. Selon les termes du projet validé mercredi, M. Rouillan, 55 ans, doit être transféré le 22 octobre de la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), où il est actuellement détenu, vers le centre de semi-liberté de Marseille, a expliqué son avocat. Il travaillera la journée à la maison d'édition Agone dans la cité phocéenne et retournera passer la nuit en prison. "Comme pour Ménigon, il doit s'abstenir pendant un an de donner des interviews ou de publier des ouvrages sur les faits pour lesquels il a été condamné", a ajouté M. Chalanset. "Il devra en outre consacrer 30% de son salaire à l'indemnisation des victimes et du trésor public". Avec trois autres membres d'AD - dont Mme Ménigon, avec laquelle il s'est marié en 1999 à la prison de Fleury-Mérogis -, M. Rouillan a été condamné deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment pour les assassinats du PDG de Renault Georges Besse et de l'ingénieur général de l'armement René Audran dans les années 1980. En 2005, après avoir fini de purger la période de sûreté de 18 ans assortie à sa condamnation, Jean-Marc Rouillan avait déposé une première demande de libération conditionnelle. Elle avait été rejetée, d'abord en première instance puis par la cour d'appel de Pau en février 2006. Pour cette nouvelle demande "la justice a priori n'a pas été sensible aux pressions du parquet", a réagi Alain Pojolat, du collectif de soutien aux anciens d'AD "Ne laissons pas faire" (NLPF). Il a toutefois invité à "rester prudent", disant craindre pour M. Rouillan des conditions de semi-liberté "très restrictives" comme dans le cas de Mme Ménigon, selon lui détenue dans des conditions "dignes des longues peines" et toujours interdite de permissions de sortie le week-end. Le régime de semi-liberté peut être un préalable à une libération conditionnelle dans un délai d'un an, mais le détenu qui en bénéficie peut aussi "être maintenu trois ans sans sortie le week-end", selon une source proche du dossier. Chez Agone, la perspective de voir arriver Rouillan à un poste d'éditeur "chargé de la préparation de la copie" a été accueillie avec "beaucoup d'émotion", selon Thierry Discepolo, responsable de la maison d'édition. "On se prépare très concrètement à le recevoir dans nos bureaux, et dans un logement si les week-ends lui sont accordés" par le juge d'application des peines de Marseille qui suivra son dossier, a déclaré M. Discepolo à l'AFP. Après Ménigon et Rouillan "il serait incompréhensible que Georges Cipriani n'obtienne pas lui aussi un aménagement de peine", a indiqué le collectif NPLF dans un communiqué. Selon M. Pojolat, Cipriani actuellement détenu à Entsisheim (Haut-Rhin) devrait demander sa semi-liberté en novembre. Semi-liberté accordé à Jean-Marc Rouillan, le parquet fait appel (PAPIER GENERAL) PARIS, 26 sept 2007 (AFP) Après Nathalie Ménigon cet été, le tribunal d'application des peines de Paris a accordé mercredi un régime de semi-liberté à l'ancien membre du groupe armé d'extrême gauche Action Directe (AD) Jean-Marc Rouillan, mais le parquet a fait appel de la décision. Le parquet de Paris, qui avait requis le maintien en détention lors de l'audience le 4 septembre, a confirmé dans l'après-midi qu'il faisait appel, suspendant de fait l'application de la semi-liberté. La requête de Jean-Marc Rouillan, frappé par une double condamnation à la prison à vie et incarcéré depuis vingt ans, sera donc examinée "dans un délai de deux mois" par la chambre de l'application des peines de la cour d'appel de Paris, a expliqué à l'AFP son avocat Me Jean-Louis Chalanset. L'appel du parquet a pour conséquence de chambouler le calendrier qui prévoyait que le cofondateur d'AD actuellement détenu à Lannemezan (Hautes-Pyrénées) soit transféré le 22 octobre vers le centre de semi-liberté de Marseille, ville où une maison d'édition est prête à l'employer. Comme pour Nathalie Ménigon, elle aussi ancienne d'AD, en semi-liberté depuis août dans la région toulousaine, l'aménagement de peine accordé à Rouillan devait lui permettre de travailler la journée avant de revenir passer ses nuits en prison. D'après Me Chalanset, le feu vert donné au projet en première instance a été motivé par "les efforts sérieux de réadaptation sociale" du cofondateur d'Action Directe, dont "le comportement en détention évolue de façon satisfaisante". "La lutte armée ne semble plus s'inscrire dans son processus de revendication politique", poursuivent les attendus du jugement selon l'avocat. |
| | Posté le 26-09-2007 à 20:01:50
| ACTION DIRECTE: AMENAGEMENT DE PEINE ACCORDÉ À JEAN-MARC ROUILLAN Le Collectif « Ne laissons pas faire ! » prend acte de la décision de la cour spéciale d’accorder à Jean-Marc Rouillan, militant d’Action Directe en prison depuis plus de vingt ans, un régime de semi-liberté. C’est une première étape imposée par les lois « antiterroristes » avant d’accéder à une liberté conditionnelle. Comme pour Nathalie Ménigon, cette semi-liberté qui reste une semi-détention est assortie de contraintes exceptionnelles. Il serait incompréhensible que Georges Cipriani n’obtienne pas lui aussi un aménagement de peine. Parmi tous les prisonniers relevant de cette juridiction, Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste arabe emprisonné depuis 1984 et libérable depuis 1999, attend le 10 octobre une réponse à sa septième demande de libération conditionnelle. Pour la libération de tous nos camarades, le combat continue ! Collectif « Ne laissons pas faire ! » 26 septembre 2007 http://nlpf.samizdat.net http://www.action-directe.net |
| | Posté le 26-09-2007 à 20:16:02
| Réaction du PCF Jean-Marc Rouillan, ancien membre du groupe Action directe, vient de bénéficier d’une mesure de semi-liberté. Il avait été condamné en 1987 à la réclusion criminelle à perpétuité pour les assassinats du Général Audrant et de Georges Besse, PDG de Renault. Ces actes ont été une tragédie pour les victimes et leurs familles et ils se sont révélés une impasse pour leurs auteurs et la cause qu’ils croyaient porter. A nos yeux, aucune raison ne peut justifier l’assassinat et le terrorisme comme méthode politique. Après 20 ans de prison, la loi prévoit et permet la libération ou la semi liberté dans un souci d’apaisement et de réinsertion des condamnés : c’est ce que nous souhaitions et avons défendu depuis plusieurs années. C’était une décision attendue pour Jean-Marc Rouillan. Nous la trouvons légitime. Elle fait suite à la libération conditionnelle de Nathalie Ménigon. Ce n’est pas attenter à la mémoire de Georges Besse et du Général Audran ou au respect dû à leur famille que de considérer que l’heure est à l’histoire et que la justice a passé. Nicole Borvo, Membre du Comité exécutif national du PCF Présidente du groupe communiste au Sénat Paris, le 26 septembre 2007 |
| Paria | Les masses font et peuvent tout ! | Grand classique (ou très bavard) | | 562 messages postés |
| Posté le 26-09-2007 à 21:14:12
| A la fac de Bordeaux pendant le blocage dû au CPE, certains militants avaient renommé un amphithéatre "Joëlle Aubron", suite à son décès. Certains UEC/JC avait alors traité les militants qui avient pris cette décision de "fasciste". |
| | Posté le 26-09-2007 à 21:57:59
| D'une manière générale, les pseudo-communistes qui s'opposent à toute violence et militent pour la prise de pouvoir par les urnes considèrent tous les camarades qui pratiquent (ont pratiqué ) la lutte armée, au moins en Europe, comme des flics, des fascistes, des nihilistes etc... C'est le discours classique de nomreux PC en Europe, alors que la seule attitude responsable est bien évidemment d'adhérer au PC et de consacrer toute son énergie à la préparation des différentes échéances électorales. |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 26-09-2007 à 22:55:16
| oppong a écrit :
Réaction du PCF Ce n’est pas attenter à la mémoire de Georges Besse et du Général Audran ou au respect dû à leur famille que de considérer que l’heure est à l’histoire et que la justice a passé . |
-------------------- L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 26-09-2007 à 22:56:11
| gorki a écrit :
[citation=oppong]Réaction du PCF Ce n’est pas attenter à la mémoire de Georges Besse et du Général Audran ou au respect dû à leur familleque de considérer que l’heure est à l’histoire et que la justice a passé . |
:berk:[/citation]
-------------------- L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 26-09-2007 à 22:56:59
| gorki a écrit :
[citation=gorki][citation=oppong]Réaction du PCF Ce n’est pas attenter à la mémoire de Georges Besse et du Général Audran ou au respect dû à leur familleque de considérer que l’heure est à l’histoire et que la justice a passé . |
-------------------- L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes |
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