| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 19-08-2009 à 00:50:05
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L'Afrique est-elle toujours ‘l’arrière-cour’ de la France ? Le Quotidien du Peuple décrit les manœuvres désespérée de l'impérialisme français pour conserver sa chasse gardée en Afrique : L'Afrique du 21ème siècle présente un dynamisme, une vitalité et des potentialités qui attirent l'attention du monde entier et ce continent émergent devient le théâtre d'affrontement et de rivalité entre les puissances. L'Afrique a été toujours considérée comme l’arrière-cour' de la France, c'est pourquoi celle-ci réajuste sa politique africaine afin de pouvoir garder pour elle son 'territoire outre-mer' traditionnel et cette politique est une importante partie composante de la stratégie extérieure française. Les intérêts de la France résident dans l'Afrique. Semblable à tous ses prédécesseurs à la Présidence de la République française, Nicolas Sarkozy, dès après son accession au pouvoir suprême de l'Etat français, accorde la priorité aux relations franco-africaines. Sa première visite à l'étranger a été pour le continent africain et il en a déjà fait plusieurs jusqu'ici. Son but est de consolider et de renforcer la supériorité traditionnelle française en Afrique, d'étendre l'influence de la France dans les autres pays africains en dehors des pays francophones et d'appliquer sa nouvelle politique africaine afin d'adapter la France à la mondialisation et à l'évolution de la situation en Afrique. De l'époque du colonialisme jusqu'à aujourd'hui, la France a toujours maintenu avec la plupart des pays africains des relations particulières resserrées. L'influence française est perceptible et évidente partout en Afrique, et surtout dans les pays francophones. L'Afrique a besoin du soutien politique et de l'aide économique de la France qui est parfaitement consciente que ses intérêts stratégiques sont intimement liés à celle-ci : sans la participation et le soutien des pays africains, la France ne serait plus capable de maintenir sa position de puissance mondiale. Et tout particulièrement parce que l'Afrique, peuplée de plus de 700 millions d'habitants, est séparée de la France seulement par la Méditerranée, ce qui permettent aux capitaux, aux technologies et aux produits français de s'introduire facilement et continuellement dans le continent africain et, en même temps, permettant à la France d'obtenir de l'Afrique toutes les ressources naturelles et tous les matériels stratégiques dont elle a besoin. La France a été, depuis de longues années, le premier des plus grands partenaires commerciaux de l'Afrique. D'après les statistiques établies, le taux d'occupation de la France des marchés africains s'élève à 21%, tandis que son volume import-export à l'encontre de l'Afrique représente respectivement 5,3% et 5,5% du volume global de ses imports-exports et elle a toujours maintenu une balance commerciale favorable. Application en temps opportun d'une nouvelle politique africaine. Ces dernières années, l'image de la France s’est beaucoup et continuellement ternie en Afrique et son influence diminue de jour en jour, alors que pas mal de pays africains se permettent même de lui adresser de plus en plus de violentes critiques. Et la raison c'est qu'elle applique, depuis de longues années en Afrique, la soi-disant politique de ‘ démocratisation’ qui est en fait quelque chose qui ne s'adapte pas à la réalité africaine et qui provoques troubles et bouleversements sociaux dans les pays africains ; c'est que le franc africain qui a été lié à la monnaie française a été forcé de dévaluer de cent pour cent, ce qui a rétréci considérablement les biens nationaux des pays africains et a gravement nuit à la confiance qu'il portaient à la France ; c'est que le Président français Nicolas Sarkozy a tenu plusieurs fois en Afrique des propos déplacés, insolents et impertinents en dévoilant les cicatrices des anciennes blessures sensibles qui existaient dans les relations franco-africaines, ce qui a provoqué un violent mécontentement et une profonde aversion parmi les populations africaines ; c'est que la France contrôle en Afrique les départements-clés de plusieurs pays, emporte plus que ce qu'elle donne, alors que son aide économique diminue d'année en année, ce qui oblige les pays africains à se tourner vers le Fonds monétaire international (FMI), vers la Banque mondiale et vers les autres puissances du monde et renforcer ainsi leurs liens avec eux. Dans ce contexte-là, il est indispensable et impératif pour la France de réajuster sa politique africaine. La nouvelle politique africaine appliquée par la France n'est en fait pas ‘nouvelle’, car elle est une sorte de continuation de la nouvelle idée sur l'Afrique du précédent gouvernement de Chirac dont le principal contenu comporte les aspects suivants : Primo, c'est que la France doit respecter autant que possible le modèle de développement africain, éviter de se poser en donneurs de leçons, améliorer les relations inégales traditionnelles en les élevant à « une nouvelle structure de coopération », ce afin de pouvoir établir avec les pays africains de nouvelles bases et de nouvelles relations ‘réalistes’ permettant le développement des relations bilatérales ; Secundo, c'est que la France doit renoncer à l'intervention militaire et ne plus jouer le rôle de 'gendarme africain'. A cet effet, elle doit aider les pays africains à établir un mécanisme de préservation de la paix. Par suite des relations colonialistes léguées par l'histoire, la France maintient jusqu'à aujourd'hui avec l'Afrique des relations d'aide militaire. A l'heure actuelle, la France possède toujours des troupes de près de huit mille soldats en garnison dans plusieurs pays de l'Afrique orientale, de l'Afrique centrale et de l'Afrique occidentale et elle est le pays occidental qui compte le plus de troupes en garnison en Afrique. Elle a à plusieurs fois intervenu militairement dans les affaires intérieures politiques de pays africains, interventions qui n'ont pas produit beaucoup d'effet, alors qu'elle a été accusée d'appliquer en Afrique un ‘nouveau colonialisme'. Dernièrement, la France a signé avec certains pays africains un accord de non ingérence de « nouvelle époque de défense », et son intention est de se forger en Afrique sa nouvelle image de ‘neutralité’ et ‘d’impartialité'. Certainement, la France souhaite que l'Union européenne participe avec elle aux opérations militaires en Afrique et son but que les autres pays de l'UE payent à sa place ; Tertio, c'est que la France souhaite élargir sa coopération avec les pays africains afin de pouvoir étendre son influence sur tout le continent africain. Que ce soit l'ex-Président français Jacques Chirac ou son successeur l'actuel Président français Nicolas Sarkozy, ils ont visité respectivement le 'moteur' africain l'Afrique du Sud, ainsi que le Maroc, l'Algérie et des pays qui parlent l'anglais, le portugais ou l'arabe, ce qui montre que la France a brisé le modèle traditionnel des relations franco-africaines et que son objectif est d'étendre son aide et sa coopération sur l'ensemble de l'Afrique. L'idée de la France en ce qui concerne le réajustement de sa stratégie africaine. La France considère depuis toujours que l'Afrique fait partie de sa sphère d'influence et constitue pour elle une 'zone où la chasse est interdite aux autres'. Depuis de longues années, la France utilise le ‘Sommet franco-africain’ et le ‘Sommet des pays francophones’ comme des liens pour resserrer les relations entre la France et les pays africains. Ces dernières années, elle profite de la force de l'Union européenne pour établir successivement des mécanismes de dialogue, dont le ‘Sommet Europe Afrique’ et le ‘Programme de l'Alliance méditerranéenne’. Son idée est d'utiliser pour elle ces plates-formes, ce afin de pouvoir renforcer et consolider ses relations avec les pays africains. Parallèlement, les larges et grands marchés intérieurs et les considérables potentialités de développement du continent africain suscitent de plus en plus l'attention des puissances du monde qui leur accordent une importance grandissante. Que ce soit les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne ou la Russie, tous sans exception, ils accélèrent leur pas pour retourner en Afrique et ils sont suivis de près par le Japon, l'Inde et la Corée du Sud. C'est ainsi que la rivalité entre les puissances du monde devient de plus en plus violente. En dehors de cela, il ne faut pas oublier que la Chine et les pays africains ont établi depuis longtemps des relations de coopération amicale qui continuent à se développer et à s'approfondir. Tout cela dérange et importune énormément la France qui sent un goût amer à chaque fois qu'elle songe à cela. Le Président américain Barack Obama a effectué une visite en Afrique seulement six mois après sa prise de fonction et trois semaines plus tard, c'est-à-dire en début de ce mois, la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton effectue une autre visite en Afrique qui la conduira dans sept pays africains. Les principaux sujets de discussions envisagés entre elle et les dirigeants de ces pays concernent le commerce et la coopération économique. D'autre part, certaines personnalités politiques française éprouvent toujours des soupçons et de l'inquiétude quant aux échanges normaux et à la coopération entre le gouvernement chinois et les entreprises chinoises d'un côté et les pays africains de l'autre côté. C'est pourquoi elles donnent des explications falsifiées et malveillantes sur cela afin de semer la confusion et d'induire l'opinion publique en erreur. Son intention réelle est de diviser les relations sino-africaines et d'amadouer les pays africains afin de gagner leur sympathie. Béchir BEN YAHMED, fondateur de la revue "jeune AFRIQUE" et très connu spécialiste en matière de problèmes africains, a indiqué, lors d'une interview accordée à des journalistes, que les pays africains doivent exprimer leurs remerciements à la Chine, car c'était celle-ci qui a durant de longues années coopérer la main dans la main avec l'Afrique et qui l'a aidé sans condition à développer son économie et c'est à cause de cela que les pays développés de l'Europe et de l'Amérique du Nord ont recommencé à s'intéresser à eux et ont décidé de retourner sur le continent africain., ce qui a permis à ce coin oublié de la Terre de retrouver sa valeur et sa confiance en soi-même. En ce qui concerne la France, Béchir BEN YAHMED a dit qu'elle a non seulement diminué son aide à l'Afrique et que même le nombre des universités françaises et des établissements d'études français qui se consacrent à des recherches sur l'Afrique a également diminué, tandis que les médias français ont l'un après l'autre retiré leurs correspondants du continent africain. Les hommes d'affaires français et les patrons d'entreprises françaises font de même en détournant leur regard de l'Afrique pour le porter sur d'autres continents. En réalité, a-t-il souligné, la France se désintéresse petit à petit de l'Afrique, alors que ce qui l'intéresse vraiment c'est comment obtenir le plus possible d'avantages et de profits en Afrique en utilisant le moyen de « tuer la poule pour arracher son œuf ». Les mesures prises actuellement par la France à l'égard des pays africains sont en fait des actes à court terme extrêmement diplomatiques et extrêmement superficiels et elle doit en fin de compte payer cher pour cela. Source: le Quotidien du Peuple en ligne
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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