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 Pas de quenelles dans le bortsch !

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Resistance
Jeune Communiste
Resistance
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   Posté le 07-01-2014 à 21:48:37   Voir le profil de Resistance (Offline)   Répondre à ce message   http://www.resistance-politique.fr/   Envoyer un message privé à Resistance   





« Moi, tu vois, quand je l'entends parler, Patrick Cohen, j'me dis, tu vois, les chambres à gaz… Dommage. » Les journalistes de Radio France se sont indignés de cette plaisanterie macabre de Dieudonné contre leur confrère. Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France écrit à Valls pour faire taire Dieudonné. Le lendemain, le spectacle est interdit. Le footballeur Anelka en remet une louche avec sa « quenelle », et France Info fait tourner l’information en boucle.

On aimerait que les mêmes soient aussi vigilants sur ce qui se passe actuellement à Kiev. Mais le CRIF n’a rien à dire là-dessus. Quant aux journalistes de Radio France (comme ceux de tous les autres grands médias), ils adorent les manifestants de la place Maïdan, qu’ils présentent systématiquement comme des « démocrates pacifiques et pro-européens », victimes de la brutalité des policiers du  « régime autoritaire favorable à Moscou ».

Non seulement ils oublient de dire que l’accord libre-échangiste refusé par le Parlement ukrainien aurait ruiné l’économie du pays en mettant son industrie en concurrence « libre et non faussée » avec celle des pays de l’ouest, bien plus développée ; non seulement ils négligent les quatre millions de signatures recueillies par le Parti Communiste d’Ukraine pour un référendum sur cet accord néolibéral ; non seulement ils détournent les yeux quand ce sont les manifestants « pacifiques » de Kiev qui attaquent les policiers et les bâtiments publics ; mais encore, les envoyés de Radio France ne voient pas ce qui est pourtant aussi visible que la moustache sous le nez d’Adolf : ce sont les néo-nazis qui mènent le bal à Kiev !

Les militants politiques les plus nombreux et les mieux organisés de la place Maïdan sont ceux de Svoboda (« liberté » en ukrainien), parti membre du Front National Européen, où l’on retrouve les néo-nazis d’Aube Dorée, du Nationaldemokratische Partei Deutschlands, de la Phalange espagnole… Son chef Oleh Tyahnybok a été invité en France par Jean-Marie Le Pen il y a quatre ans. Svoboda est né en 2004 avec la « Révolution orange » - un mouvement financé par les États-Unis - qui s’en vantent !

Avant, Svoboda s’appelait Parti National-Socialiste Ukrainien. Il a lissé son image et est  devenu la troisième force du pays aux élections. Son emblème est une main à trois doigts dépliés en signe de victoires répétées, mais ses militants arborent sur un brassard le symbole d’origine : la rune Wolfsangel  (« Croix de Loup » en allemand), insigne de la division SS « das Reich » et des unités de partisans Werwolf (Loup-Garou), créées par  Himmler en 1945. Ils honorent la mémoire de la division SS galicienne et du collabo Stepan Bandera. Ce sont eux qui ont déboulonné la statue de Lénine aux cris de : « à terre, vermine communiste ! ». Et bien évidemment, ils sont homophobes, racistes et anti-Juifs. Cette année, Svoboda a protesté contre la « gay pride » de Kiev et contre le fait qu’une métisse a représenté l'Ukraine à l'Eurovision. En 2004, le chef du parti, Oleh Tyagnybok , s'est fait exclure de son groupe parlementaire pour avoir dit que le pays était dirigé par une « mafia judéo-moscovite ».

Décidément, le bortsch (soupe traditionnelle ukrainienne) de la place Maïdan a une drôle d’odeur… et pourtant, il fait les délices de certains ! Quelle est donc la qualité essentielle de Tyahgnybok qui manque à Dieudonné ? C’est que lui, au moins, manifeste sous le drapeau de l’Union Européenne ! Que Dieudonné en fasse autant : Radio France, le CRIF et Valls lui pardonneront alors toutes ses blagues !

Franz Lieber

http://www.resistance-politique.fr/article-pas-de-quenelles-dans-le-bortsch-121951082.html

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Xuan
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   Posté le 23-01-2014 à 22:26:22   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

LES FOUS DE GUERRE US EXIGENT DE LEURS SEMBLABLES DE L'UE DES SANCTIONS CONTRE L'UKRAINE


Aujourd'hui, 17:50

Les États-Unis veulent voir l’UE sanctionner Kiev



© La Voix de la Russie


Par La Voix de la Russie | Washington a exigé de l’Union européenne d’imposer sans tarder des sanctions à l'encontre du gouvernement de Viktor Ianoukovitch. Le département d’État des États-Unis a déclaré qu’il annulerait les visas aux autorités ukrainiennes qui seraient impliquées dans les « répressions » sur Maïdan en novembre et en décembre. Bruxelles n’est pas encore prêt à suivre les États-Unis en prenant des mesures répressives par rapport aux autorités ukrainiennes. Car malgré le soutien dont jouit le « triumvirat » de l’opposition ukrainienne, il n’inspire pas confiance au Vieux Continent.

« Nous recevons tous les jours des appels téléphoniques du département d’État des États-Unis qui exige que nous leur disions ce que nous avons l’intention de faire » , a déclaré le journal bruxellois EU Observer, citant un diplomate hautement placé à l’UE. Les Américains comprennent très bien que leurs sanctions ne sont que du bluff, car aussi bien les oligarques que les autorités ukrainiennes préfèrent ne pas effectuer de dépôts financiers aux États-Unis, mais bien en Europe. Toujours selon ce diplomate, il n’y a que la Lituanie qui soutient les mesures répressives. Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a déclaré que l’UE n’est pas prête à imposer des sanctions à l’Ukraine dans un avenir proche.

De plus, selon les médias, les pays européens qui ne font pas partie de l’UE se sont activement penchés sur la question de la coopération et du règlement du conflit entre l’opposition et le gouvernement ukrainiens. Selon le ministre suisse des Affaires étrangères Didier Burkhalter, ceci pourrait être effectué par l’intermédiaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui peut proposer des mécanismes pour aider à régler le conflit.
Mais l’Ukraine sera-t-elle d’accord avec cette mesure ? De nombreux experts russes estiment que cette coopération ne fera que légaliser les forces les plus radicales et consolidera ceux qui souhaitent le renversement du gouvernement.

« La situation actuelle en Ukraine montre que les leaders de l’opposition sont les mêmes protagonistes que ceux qui lancent des pierres et des cocktails Molotov dans le centre de Kiev. À la lumière de certaines déclarations du département d’État des États-Unis et des représentants des pays de l’Europe occidentale, il devient tout à fait évident que cette opposition est alimentée et peut-être même dirigée par les forces d’Europe occidentale et des États-Unis qui n’ont pas excusé à Viktor Ianoukovitch son refus de signer l’accord d’association avec l’UE » , estime Vladimir Zharikhine, directeur adjoint de l’Institut russe des pays de la CEI.

Le coup d’État en Ukraine qui s’est prolongé est passé au stade avancé, étant donné qu’une guerre civile est en train de naître.
« Il n’est pas possible de s’arranger avec les fascistes ou les nationalistes. En sentant leur force, ils considèrent votre flexibilité, votre politesse et votre tolérance comme un signe de faiblesse. Ces personnes n’ont pas besoin de négociations » , a annoncé Vladimir Satchko, rédacteur en chef du journal Kievski telegraf (Télégraphe de Kiev).

Selon Oleg Bondarenko, politologue ukrainien connu, ce sont des personnes bien préparées, amenées à Kiev des régions ukrainiennes occidentales, qui participent aux troubles. Ils sortent d’une école de préparation spéciale et, comme nous pouvons le voir aujourd’hui, nous ne pouvons pas les considérer comme des « manifestants ». Ce sont, en effet, tout simplement des rebelles.

« Lorsque nous disons qu’ils étaient préparés à l’étranger, il s’agit en fait des pays européens. Surtout les pays baltes et la Pologne » , estime-t-il.

Štefan Füle, Commissaire européen chargé de l’élargissement et de la politique européenne de voisinage, se rendra en Ukraine le 24 janvier. Il estime nécessaire de rencontrer les représentants de l’opposition et du gouvernement ukrainiens. Une rencontre avec Viktor Ianoukovitch n’est toutefois pas prévue et pour le moment, il est difficile à dire quel est le but de la visite de Füle à Kiev. Les efforts d’intermédiaire pour régler les conflits en dehors de l’UE n’ont jamais fait partie de ses fonctions. Tout cela entre uniquement dans les compétences de l’appareil de la commissaire en charge de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

À la veille de son voyage en Ukraine, Füle a posté sur Twitter qu’il était choqué par les nouvelles lois ukrainiennes. Il n’est toutefois pas très évident de savoir ce qui l’a si choqué exactement. Dans la plupart des pays européens, dont la République tchèque (Füle est Tchèque), les lois sont semblables à celles ukrainiennes. D’ailleurs, depuis l’année dernière, une loi a été votée au Canada qui prévoit une condamnation allant jusqu’à 10 ans de prison pour un manifestant qui a dissimulé son visage derrière un masque. Cependant, Ottawa n’est sujette à aucune sanction.

Andreï Fedyachine, Rédaction en ligne

Sources :
La Voix de la Russie
J. Tourtaux

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Xuan
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   Posté le 26-01-2014 à 21:09:31   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

LES PROPOSITIONS DU PARTI COMMUNISTE D'UKRAINE (KPU) POUR SAUVER L'UKRAINE DE LA GUERRE CIVILE


Comment sauver l'Ukraine de la guerre civile : les propositions de la dernière chance du Parti communiste

Communiqué du Parti communiste d'Ukraine (KPU)


Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Le Parti communiste d'Ukraine exprime ses condoléances pour la perte tragique de vies humaines au cours des affrontements armés provoqués par des extrémistes dans la rue Hrushevskoho à Kiev.


La responsabilité de ces décès, de l'effusion de sang incombe tout autant au pouvoir, qui a offert le pays et le peuple « sur un plateau » aux dirigeants de la pseudo-opposition, aux groupes d'extrême-droite néo-nazis, aux organisations nationalistes violentes, aux politiciens étrangers qui appellent les gens à « radicaliser les protestations » et à « lutter jusqu'au bout » .


Nous exigeons du gouvernement comme des leaders de la place Maidan qu'ils retirent des rues de Kiev leurs forces combattantes, criminelles, qu'ils s'abstiennent de tout recours à la force, qu'ils garantissent la non-ingérence dans les affaires intérieures ukrainiennes, que des puissances étrangères et leurs représentants ne soient pas invités à la table de négociation.


Toutes les tentatives de création de structures parallèles de pouvoir non-constitutionnelles de « Parlement national », de « président par intérim » etc, ne feront que renforcer l'affrontement et créer un risque d'escalade du conflit vers la guerre civile.


Une partie de la population soutiendra le gouvernement actuel, et l'autre la prétendue opposition, ce qui conduira inexorablement à l'éclatement définitif de l'Ukraine.


Le Parti communiste est prêt à présenter des propositions concrètes pour résoudre la situation.


Nous pensons qu'il est nécessaire de :


1 – Convoquer un référendum pour décider de la politique économique extérieure de l'Ukraine, en termes d'intégration régionale ;


2 – Adopter des réformes politiques, supprimer l'institution présidentielle et instaurer une république parlementaire, augmenter de façon significative les droits des collectivités territoriales ;


3 – Faire passer une nouvelle loi électorale, avec retour au scrutin proportionnel pour l'élection des députés ukrainiens ;


4 – Afin de dépasser le chaos politique et de garantir un contrôle étroit sur le gouvernement et les politiques, la mise en place d'un organisme civil indépendant de « contrôle national », avec des pouvoirs élargis ;


5 – Faire passer la réforme judiciaire et introduire l'élection des juges.


Le Parti communiste attire l'attention sur le fait que, dès le début, nous avions averti : que le mépris des procédures démocratiques pour résoudre le conflit social, le refus de l'organisation d'un référendum, orchestré par le pouvoir conjointement avec la dite opposition, pouvait avoir des conséquences catastrophiques.


Par conséquent, avant qu'il ne soit trop tard, une solution pacifique à la crise politique est encore possible. Nous appelons à condamner l'extrémisme, nous encourageons les gens à ne pas céder aux provocations, à réclamer des négociations constructives avec la participation du Président, des dirigeants des partis politiques et des organisations de masse.


Le Parti communiste d'Ukraine affirme qu'il existe un autre moyen d'arrêter la spirale de la violence et de sauver le pays !


Vendredi 24 janvier 2014

blog J. Tourtaux

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   Posté le 30-01-2014 à 20:28:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur solidarite-internationale-pcf

Solidarité en Ukraine avec le Parti communiste qui lance un appel aux forces communistes et de gauche du monde entier !



Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net

Chers camarades !

L'Ukraine a rejoint la liste des pays victimes des « révolutions colorées ». Des séquences de massacres choquants, actes de vandalisme, émeutes et prise d'assaut de bâtiments administratifs sont apparus sur les écrans des médias occidentaux.

Dans le cadre de ces innombrables affrontements des centaines de manifestants et de forces de l'ordre ont été sérieusement blessés, elles ont même conduit à la mort de plusieurs manifestants. Ne pas oublier non plus les faits d'enlèvements de masse et de violence politique par les éléments les plus radicaux.

Les événements récents ont dissipé le mythe selon lequel il y aurait dans la capitale ukrainienne une opposition entre un « régime criminel » et des « démocrates européens pacifiques ».

En réalité, ces événements viennent de la lutte entre clans oligarchiques pour le pouvoir en Ukraine, et pour le poste présidentiel en particulier. Les événements actuels sont un coup d’État.

Ceci est confirmé par les derniers agissements de l' « opposition » qui crée des institutions de pouvoir parallèles, et parlant au nom du peuple, mène des actions anti-constitutionnelles qui nourrissent le conflit en Ukraine, forcent les autorités à aller plus loin dans la répression.

Une attention toute particulière doit être portée à l'activité croissante de forces politiques néo-nazies et ultra-nationalistes, qui ont fait le choix de la violence et de l'illégalité, provoqué la confrontation et les affrontements.

Ces organisations comprennent en particulier « Spilna Sprava » (Cause commune), « Trizub » (Trident), « UNA-UNSO », « Secteur droit », « Svoboda » etc.

Le parti « Svoboda » occupe un rôle spécial dans l'escalade du conflit en tant que parti parlementaire, au pouvoir dans certaines régions occidentales – il a une opportunité réelle de continuer sa politique de subversion contre l'ordre constitutionnel en Ukraine.

Toutes ces organisations sont unies idéologiquement et suivent l'exemple des partisans ukrainiens du national-socialisme allemand – Bandera et Choukhevytch – reprenant leurs slogans.

Par exemple, un slogan devenu très populaire aujourd'hui : « Gloire à l'Ukraine, gloire aux héros ! » était celui des collaborateurs ukrainiens pendant la Seconde guerre mondiale, lorsqu'ils massacraient des habitants polonais et ukrainiens pacifiques en Ukraine occidentale.

Le Parti communiste d'Ukraine informe le monde communiste, les travailleurs et les mouvements de gauche sur les nombreux actes de vandalisme, comme quand les néo-nazis ont détruit les statues de Lénine et les monuments de l'ère soviétique, mais désormais les actes de vandalisme sont dirigés contre les monuments érigés en l'honneur des héros de la lutte contre le fascisme.

Dans le même temps, il devient de plus en plus clair que l'Ukraine sombre dans une spirale de violence. Avec le soutien apporté à l'opposition de la part des puissances occidentales, y compris de certains politiciens ouest-européens, on sait de plus en plus clairement qui alimente le conflit en Ukraine.

En parallèle, le Département d'Etat américain ne cesse de demander aux autorités ukrainiennes de négocier avec l'opposition, de retirer les troupes de maintien de l'ordre des rues de Kiev et de permettre à l' « opposition » d'occuper les édifices gouvernementaux tout en revenant sur les dernières lois « non-démocratiques et dictatoriales » adoptées par le Parlement ukrainien.

Cependant, ces lois correspondent parfaitement aux normes des démocraties occidentales, identiques à la législation en vigueur aux États-Unis et dans l'Union européenne.

Par exemple, sous ces nouvelles lois, les organisations publiques ukrainiennes financées depuis l'étranger, et qui ont largement contribué à l'intensification du conflit seront obligés d'être enregistrées comme agents étrangers. Dans la législation américaine, ceci est le cas depuis les années 1930. Le parlement ukrainien s'est juste inspiré de l'expérience américaine.

Des lois interdisant aux manifestants pacifiques de cacher leurs visages existent aussi en Europe.

Ainsi, l'Allemagne a criminalisé l'usage de casques couvrant le visage, le recours à des boucliers lors de manifestations. En France, les mêmes délits sont passibles de 3 ans de prison et d'une amende de 45 000 €.

Une telle interdiction est en vigueur aux États-Unis, au Canada et dans d'autres pays. Violer ces lois sur les manifestations pacifiques en Grande-Bretagne équivaut à une pénalité de 5 000 £ et jusqu'à dix ans de prison aux États-Unis comme en Angleterre.

Aux États-Unis, frapper ou agresser un officier de police peut conduire de 3 à 10 ans de prison. En France, le blocage de la voie publique pour quelque raison que ce soit est interdite.

D'une certaine manière, les politiciens occidentaux qui manifestent une indignation et une préoccupation sur la situation en Ukraine, tout comme contre le « durcissement » de la législation ukrainienne – ne veulent pas se rappeler ces faits.

Dans ces circonstances, le Parti communiste d'Ukraine croit que la responsabilité des violences incombe autant aux dirigeants ukrainiens, dont les actions ont forcé le peuple ukrainien à entamer des manifestations de masse, qu'aux leaders de la prétendue « opposition », les organisations militantes nationalistes d'extrême-droite et aux politiciens étrangers qui poussent les gens à la « radicalisation des manifestations » et à la « lutte jusqu'au bout ».

Nous sommes convaincus de la justesse des initiatives des communistes pour un référendum en Ukraine, dont la mise en œuvre aurait éliminé les bases des manifestations populaires et aurait permis au peuple ukrainien de décider lui-même de son sort.

Le Parti communiste d'Ukraine déclare la nécessité d'en finir avec le recours à la force, d'assurer une non-ingérence dans les affaires internes ukrainiennes de la part des puissances étrangères et de leurs représentants, y compris à la table des négociations.

Dans le même temps, toutes ces tentatives pour créer des structures parallèles de pouvoir non-constiutionnelles ne font que renforcer l'opposition et créer une véritable menace, celle de l'escalade du conflit vers la guerre civile.

Une partie de la population soutiendra le gouvernement actuel, et l'autre l'auto-proclamée « opposition », et cela ne fera que mener à la scission inévitable de l'Ukraine.

Dans ces circonstances, le Parti communiste d'Ukraine présente des propositions concrètes pour résoudre la situation :

– Convoquer un référendum pour décider de la politique économique extérieure de l'Ukraine, en termes d'intégration régionale ;


– Adopter des réformes politiques, supprimer l'institution présidentielle et instaurer une république parlementaire, augmenter de façon significative les droits des collectivités territoriales ;


– Faire passer une nouvelle loi électorale, avec retour au scrutin proportionnel pour l'élection des députés ukrainiens ;


– Afin de dépasser le chaos politique et de garantir un contrôle étroit sur le gouvernement et les politiques, la mise en place d'un organisme civil indépendant de « contrôle national », avec des pouvoirs élargis ;


– Faire passer la réforme judiciaire et introduire l'élection des juges.

En nous saisissant de cette opportunité, nous vous demandons de contribuer à la réconciliation dans la société ukrainienne par tous les moyens possibles pour porter nos propositions, tout comme pour assurer une couverture la plus large possible à la situation politique réelle en Ukraine.

Nous vous demandons de condamner les actions extrémistes, la propagande du fascisme, du nationalisme et du néo-nazisme en Ukraine, ainsi que les ingérences étrangères dans les affaires intérieures d'Ukraine et toute escalade à venir dans la violence.

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   Posté le 03-02-2014 à 13:19:16   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les associations juives ukrainiennes dénoncent les actes anti-sémites commis par les manifestants d'extrême-droite pro-européens




Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Dans sa quête agressive d'expansion pour résoudre sa crise interne, l'Union européenne n'hésite pas à pactiser en Ukraine avec des forces d'extrême-droite ouvertement fascistes, anti-sémites, anti-communistes et prêtes à enterrer ce qu'il reste de la démocratie.

L'Association des organisations et communautés juives d'Ukraine (Vaad, en ukrainien) vient de dénoncer les attaques dont ont été victimes plusieurs membres de la communauté ces dernières semaines, à la marge de manifestations organisées par les forces anti-gouvernementales.

« Le Vaad ukrainien manifeste son inquiétude face aux cas de violences anti-sémites qui se sont déroulés en janvier, à Kiev » , signale leur communiqué, qui pointe du doigt les forces d'extrême-droite fascistes et anti-sémites qui accompagnent les cortèges des forces pro-européennes.

L'organisation porte à la connaissance deux cas, quoique non-exhaustifs des violences subies par la communauté juive ces dernières semaines. Le premier, celui d'un enseignant dans une école juive Hillel Wertheimer, agressé à la sortie d'une synagogue.

Victime juive « d'origine russe » agressée par des crânes rasés : un mystère peu épais


Le second, le 18 janvier, porte sur un élève d'une Yashivah (école religieuse juive), Dov Glickman, lui aussi attaqué devant une synagogue.

Ce dernier se trouve être un Juif originaire de Russie. Il a subi un passage à tabac à coups de poings, de pieds – armés de couteaux – qui ont conduit à son hospitalisation.

Dans la soirée du 18, les étudiants de l'école Yashivah en question ont mené une ronde qui leur ont permis d'identifier et d'arrêter un individu au crane rasé, ressemblant à un skinhead néo-nazi, possédant un plan détaillé du quartier juif et des lieux de concentration de la communauté.

Vaad a condamné avec la plus grande vigueur les actes anti-sémites commis durant les manifestations menées par les forces pro-européenne.

Les analystes soulignent que la communauté juive est – comme toutes les autres parties de la population – divisée à part égale entre soutien au gouvernement et soutien à l'opposition.

Quand Svoboda joue une pièce de théâtre devant les ténors de l'opposition pour dénoncer le « complot juif » !


La nouvelle a par ailleurs peu circulé dans la presse occidentale mais les « indignés de Maidan » (sic) avaient organisé pour le Réveillon un vertep (théâtre de marionnettes de nature religieuse) anti-sémite, dont le rôle principal était tenu par le député de Svoboda, Bogdan Beniouk.

Beniouk interprétait Zhyd, stéréotype du Juif orthodoxe avec son costume noir et ses papillotes. Financé par un personnage ressemblant à la fois à Victor Ianoukovitch et le roi Hérode, Zhyd se vantait de contrôler les banques, la finance, les médias et d'avoir « l'Est et l'Ouest entre ses mains ».

Zhyd, payé par le maître du pays est alors celui chargé de « massacrer les innocents » (sic), les manifestants de Maidan pour sauver son propre peuple juif. La pièce fut suivie par l'hymne national ukrainien, et les félicitations des leaders de l'opposition Iatseniouk, Klitschko et Tyahnybok !

Le lendemain, près de 20 000 manifestants avaient répondu à l'appel de Svoboda pour fêter le Nouvel An par une « marche au flambeau » sur le boulevard Krechatik à Kiev pour fêter le 105 ème anniversaire du nationaliste ukrainien Stefan Bandera, collaborateur avec les Nazis, dont les partisans ont participé aux massacre des Juifs en Ukraine.

Nationalisme ukrainien et anti-sémitisme : une longue histoire


Il convient de rappeler que le nationalisme ukrainien – comme celui de tant d'autres pays d'Europe de l'est – se construit sur une base commune mêlant anti-sémitisme, anti-communisme, russophobie et rejet même de la démocratie et des Lumières.

Ainsi l'histoire des nationalistes ukrainiens au XX ème siècle, c'est celle des pogroms pendant la guerre civile russe. On considère qu'un dixième de la population juive ukrainienne (200 000 personnes) a péri dans les pogroms commis par les armées blanches et les nationalistes ukrainiens.

Pendant la Seconde guerre mondiale, les Einsatzgruppen – ces escadrons de la mort nazis – liquidèrent plus d'un million de Juifs, résistants, communistes en Lituanie, Biélorussie, Ukraine, avec le soutien actif des collaborateurs nationalistes lituaniens, lettons et ukrainiens.

Pour les nationalistes des années 1930-1940, comme le héros de Svoboda Stepan Bandera, les Juifs étaient – non sans ambivalence – perçus comme les « agents de la domination bolchevique », donc des ennemis, tandis que l'Allemagne nazie, par sa vocation d'ennemi irréductible de la Russie communiste, était un allié de circonstance dans le « Nouvel ordre européen » façonné par Berlin.

Une histoire bonne à rappeler quand les tenants de la « Nouvelle Europe » nous présentent les extrémistes de Svoboda – eux-mêmes débordés par les groupes néo-nazis – comme les combattants de la liberté.


Sans sympathie particulière pour le gouvernement ukrainien corrompu, sans se subordonner à un des clans de l'oligarchie ukrainienne, nous suivons nos camarades du Parti communiste d'Ukraine : le fascisme ne passera pas !

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Xuan
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   Posté le 05-02-2014 à 08:35:34   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Déclaration de 8 partis communistes d'ex-URSS : Mettons en échec ce coup d'Etat larvé en Ukraine !


Mettons en échec ce coup d'Etat larvé en Ukraine !



Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Les événements actuels en Ukraine deviennent de plus en plus inquiétants et critiques. Dans un certain nombre de régions, des groupes radicaux bien organisés s'emparent des organes de pouvoir locaux par la force.

Ce ne sont pas des défenseurs désintéressés des droits de l'Homme qui donnent le ton mais des éléments ouvertement fascistes.

Des admirateurs d'Hitler sont déjà au pouvoir dans les États baltes. Désormais, ils se lancent à l'assaut du pouvoir en Ukraine.

Ils en viennent à interdire l'activité du Parti communiste d'Ukraine dans deux régions. La persécution des communistes est un des signes les plus évidents de l'émergence du fascisme.

Il n'y a rien de spontané dans ce qui se passe en Ukraine. Ces méthodes sont celles préparées par ceux qui tirent les ficelles et qui ont fait leurs armes en montant sur pieds des coups d’État en Yougoslavie, Géorgie, Libye, et dans les pays d'Asie, du Moyen-orient, d'Afrique et d'Amérique latine.

Les politiciens et diplomates occidentaux traitent clairement le coup de force en Ukraine comme si ils ne se déroulaient pas dans un État souverain mais dans une de leurs colonies. Un rôle actif est joué par des instigateurs et des agents provocateurs de Pologne et des États baltes.

L'ingérence dans les affaires intérieures d'Ukraine est désormais patente et sans précédent . Toute tentative de remettre les choses dans l'ordre découlent sur des accusations de violence excessive, dans des manœuvres de chantages et menaces de sanctions.

La technique pour prendre le pouvoir est la même que celle expérimentée en 2004 ; le chaos dans les rues et la violence. Mais les « hauts dignitaires » ukrainiens semblent n'avoir rien retenu de l'histoire.

La passivité de la part du pouvoir équivaut à un appeasement, une capitulation face à ceux qui engagent l'Ukraine dans la guerre civile et l'emmènent vers une dépendance asservissante dans l'Union européenne. Nous ne pouvons pas ignorer les tendances les plus périlleuses des manifestations du fascisme en Europe.

Nous dénonçons fermement la tentative de coup d’État larvé en Ukraine. Nous appelons les forces de gauche, patriotiques et anti-fascistes à élever leurs voix contre les tentatives de la pat de forces fascistes de prendre le pouvoir en Ukraine.

Nous exprimons notre solidarité et notre soutien aux communistes d'Ukraine !

Parti communiste de la Fédération russe
Parti communiste de Biélorussie
Parti communiste d'Arménie
Parti communiste unifié de Géorgie
Parti des communistes de la République de Moldavie
Parti communiste du Kazakhstan
Parti communiste d’Azerbaïdjan

Parti communiste de Pridnestrovie



Edité le 05-02-2014 à 08:36:02 par Xuan




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marquetalia
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   Posté le 08-02-2014 à 21:47:52   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

l un des intervenants-xuan-a rapporté un manifeste des pc d europe de l est parmi lesquels il est fait allusion à la pridnestrovie,la transnistrie.la prise du pouvoir par les fascistes à kiev puis le 8 novembre celle des irrédentistes roumains en moldavie permettra à l otan d encercler cette enclave russophone pour obtenir son démantelement et le retrait des troupes russes qui y sont présentes.une nouvelle étape,avant le renversement du lukashenko au bélarus,de la croisade anti-russe et anti-communiste de l alliance atlantique,avant la sécession de l enclave de kaliningrad par les pangermanistes du "parti républicain balte",puis la retrocession de la carélie à la finlande qui vénère toujours le général mannerheim.tout cela va se compliquer avec la possible coopération russoaméricaine dans le nord caucase contre doku ouramov,et ce qui va se produire en ukraine,dont l est regarde toujours vers le kremlin.
Xuan
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   Posté le 19-02-2014 à 20:49:32   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ukraine: quand les nazis mènent le bal
par Geoffroy Gérard legros



Il y a des pays comme ça dont je me méfie, pas uniformément mais dans certaines de leurs composantes… Le nationalisme, l’hostilité envers la Russie et l’accueil favorable à l’Allemagne me rappelle abusivement peut-être de mauvais souvenirs… Je ne sais pas ce qu’il faut penser de ce que dit cet article à savoir qu’en Ukraine les mouvements "encouragés" par l’Europe, l’Allemagne en particulier, au point que son ministre des Affaires étrangères y vient appuyer les manifestations anti-gouvernementales et antirusse me fait me poser un certain nombre de questions. Ce qui se passe déjà en Europe, en Hongrie, mais aussi dans les pays baltes rendent cette information crédible . Non, « Svoboda » n’est pas un « parti nationaliste », comme on peut le lire un peu partout. Non, Oleg Tiagnibok n’est pas le « chef du parti de la Liberté », avec toute l’équivoque que peut comporter, dans le texte, la traduction bien placée d’un label partisan adopté sur le tard.M. Tiagnibok est un dirigeant nazi, « Svoboda » est un parti nazi, et ce sont des emblèmes nazis et des mots d’ordre nazis que répercutent journaux et télés qui font leurs choux gras de la crise ukrainienne.De même, les groupes issus du mouvement « Panthères » (Panteri), qui ont assailli le Parlement slovène en 2010, n’étaient pas, comme on a pu le lire, des « jeunes révoltés » : ce sont des néo-nazis, qui tabassent, voire tuent les « nègres » (Zamorc) et confondent dans leur détestation Juifs, Serbes, Bosniaques, Croates, rassemblés sous le terme de « cefur », lui-même issu du vieux turcisme « cifut » : « youpin ». (note de Danielle Bleitrach)

8 décembre 2013

« Négros, youpins, ruskofs » ! Ils sont dans le collimateur de la 4ème force politique ukrainienne depuis 2012, le parti nazi et pro-européen ukrainien « Svoboda », locomotive des manifestations qui se déroulent en Ukraine depuis deux semaines. Un premier rôle qui couronne dix années de dédiabolisation — toute formelle… — et obtient un label « révolutionnaire » et « démocratique » grâce aux médias occidentaux.



Un emblème omniprésent : trois doigts de la main couleur or sur bannière azur comme une promesse de victoire renouvelée. Des mots d’ordre et des drapeaux qui claquent au vent. Des porte-parole qui manient avec ardeur et habileté le langage « révolutionnaire ». Le parti « Svoboda » est la locomotive des manifestations qui, depuis deux semaines, secouent plusieurs villes d’Ukraine. Ainsi, ce sont ses militants qui ont fait franchir un cap décisif à la contestation ukrainienne, en occupant la mairie de la capitale, Kiev, transformée par leurs soins en « quartier général révolutionnaire ».

Pas une photographie, pas un reportage télévision qui ne donne à voir les insignes de cette organisation montante. Forte de 37 députés à la Verkhovna Rada (Assemblée nationale), « Svoboda » est devenu en 2012 la 4ème force politique de l’ancienne république socialiste. Une percée électorale et un activisme qui ont imposé Oleg Tiagnibok — au nombre des leaders de l’opposition — au président Viktor Ianoukovitch.
L’ancien et le neuf : malgré l’adoption d’un symbole « neutre », les militants de « Svoboda » restent attachés à la rune « Wolfsangel », signe de l’« idée de nation » et insigne de la division SS « Das reich » .

Du nazisme au dialogue


Sobrement identifié comme « nationaliste » par la presse occidentale, le dirigeant de « Svoboda » parade dans les médias, aux côtés d’Arseniy Yatsenyuk, représentant de l’oligarque emprisonnée Ioulia Timoshenko, et de l’ancien boxeur, Vitali Klitchko, revenu d’Allemagne après avoir annoncé sa candidature à l’élection présidentielle. C’est avec ce triumvirat que le ministre allemand, Guido Westerwelle, a souhaité entamer un « dialogue », après une visite sur la « Place de l’Indépendance » de Kiev (EuroMaïdan) en soutien aux « centaines de milliers de personnes dont le cœur bat en Europe ».

Stratégie de dédiabolisation

Pour « Svoboda », l’accès au leadership de « l’opposition démocratique » encouragée par les chancelleries occidentales couronne une stratégie de dédiabolisation engagée il y a 10 ans. En 2004, le « Parti national-socialiste d’Ukraine » néo-nazi, fondé en 1995, optait pour la dénomination plus consensuelle de « Svoboda » — « Liberté » en langue ukrainienne. Simultanément, la rune « Wolfstangel », symbole de « l’idée nationale » et insigne de la division SS « Das Reich », faisait place aux trois doigts couleur or, évocation « conviviale » du traditionnel trident ukrainien.

Mal acceptée par certains militants attachés à l’emblématique nazie, cette mue symbolique n’a en revanche guère affecté le discours du parti ultra-nationaliste. Ainsi, note la chercheuse, Halyna Bocheva, auteure d’une étude consacrée à l’extrême-droite ukrainienne, « Svoboda articule un discours ouvertement raciste à l’encontre des minorités visibles ».

Née à kiev de père congolais et de mère ukrainienne, la chanteuse pop « Gaitana » a été prise pour cible par « Svoboda ».

« Négros » et « youpins »

Outre les étudiants africains, qui, comme en Russie, constituent des cibles permanentes pour l’extrême-droite, « Svoboda » cible les quelques Noirs et métis du pays, dont la chanteuse « Gaitana », native de Kiev, de père congolais et de mère ukrainienne. Une « négresse », aux yeux de l’extrême-droite, qui « représente un coin quelque part en Afrique », estimait Yuri Syrotiuk, porte-parole du parti. Mais ce sont les Juifs et les Russes, indistinctement considérés comme « ennemis de la Nation », qui sont néanmoins les cibles privilégiées de « Svoboda ».

Un Poutine « pédé » et « enjuivé »

« La « mafia judéo-russe » contrôle le Kremlin », expliquait en 2004 Oleg Tiagnibok. Des Juifs qui seraient, depuis la Révolution bolchévique, les agents de la « russification », mettraient aujourd’hui le pays en coupe réglée via le gouvernement Ianoukovitch aux ordres du « Juif Poutine » et prépareraient un « génocide » contre la population chrétienne du pays. Des thématiques racistes qui expliquent le soutien, a priori paradoxal, que reçoit « Svoboda » d’une partie de l’extrême-droite russe, elle-même en pointe des manifestations anti-Poutine de l’an dernier, laquelle pourfend sans répit un Poutine « pédé » et « enjuivé ».

Oleg Tiagnibok, leader de Svoboda. À droite, le portrait de Stepan Bandera, chef collaborationniste ukrainien durant la Seconde Guerre mondiale.



Elle regrette la « fin de l’Apartheid en Afrique du Sud »

Au nombre de ses soutiens russes, « Svoboda » compte aussi l’ancienne dissidente, Valeria Novodvorskaya, qui, par ailleurs, dit « regretter » la « fin de l’Apartheid en Afrique du Sud ». En 2010, « Svoboda » appelait au boycott d’une exposition consacrée aux massacres de Polonais et de Russes par les Nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale : une « provocation judéo-polonaise », selon le bureau du parti, dont le dirigeant dissertait plus tôt, en séance parlementaire, sur la distinction entre « youpins » et « Juifs », « Russkofs » et Russes. Nostalgique de la collaboration ukrainienne, « Svoboda » soutient la réhabilitation de la division SS « Galicie », partiellement composée de volontaires ukrainiens sous l’occupation nazie.

« Voler l’or des Ukrainiens »

Le parti s’inscrit ainsi dans un courant mémoriel et culturel initié par la « Révolution orange » qui, en 2004, a consacré la victoire du tandem pro-européen composé de Viktor Iouchtchenko et de Ioulia Timochenko. Cette dernière avait d’ailleurs en 2004 pris la défense du journal raciste « Isti Visti », auteur — entre autre — d’un article selon lequel « 400.000 Juifs ukrainiens avaient rejoint les troupes nazies pendant la Seconde Guerre mondiale, afin de voler l’or des Ukrainiens ».

Un nazisme relooké

Outre la réhabilitation de plusieurs nazis notoires et la consécration du collaborationniste, Stepan Bandera, au rang de « héros national », la Révolution orange fut la matrice d’une culture d’extrême-droite underground, qui irrigue la confuse constellation de groupuscules qui, à la faveur de la crise, ont le vent en poupe en Europe : un nazisme relooké, qui mêle antisémitisme, suprématisme blanc, rejet des musulmans, hédonisme, post-modernisme et combine, en fonction des enjeux, discours social, féminisme, ultralibéralisme et appels à la tradition.

Aux portes du pouvoir ?

À la faveur de la crise de la corruption bien réelle du gouvernement en place, et de son recrutement caricaturalement favorable aux russophones, « Svoboda » met en avant des solutions économiques anti-libérales telles que la nationalisation des grandes industries, le protectionnisme économique, la sécurité de l’emploi, la protection de la paysannerie et l’extension du service public. Un agenda qui contredit en tous points le Traité d’intégration à l’Union européenne défendu par le parti, puisque celui-ci, rapporte la revue « Ekspert », exige de l’Ukraine la privatisation de son industrie gazière et le relèvement des tarifs individuels du gaz…

« Svoboda est devenu un acteur décisif du jeu politique ukrainien », observait en septembre dernier l’universitaire, Dustin Christensen, qui, déjà, voyait dans l’éventuel rejet de l’accord d’intégration avec l’Union européenne un facteur de crise politique susceptible de mener le parti de M. Tiagnibok aux portes du pouvoir. Nul doute que le bombardement de son parti au nombre des « forces démocratiques » par les médias occidentaux — et la diplomatie allemande, qui retrouve assez logiquement le fil de la Mitteleuropa — nourrira encore cette dynamique.



Geoffroy Géraud Legros

L’auteur de cet article a vécu plusieurs années dans l’aire qu’il est convenu de nommer « Europe centrale et orientale ». Outre ses travaux de recherche, il s’est investi dans la vie civile et politique des pays où il a séjourné — notamment dans l’espace (ex-) yougoslave. C’est l’observation, appliquée à l’Ukraine, de constantes dans la démarche des médias occidentaux, et notamment français, qui a suscité l’écriture de ces quelques lignes.

Non, « Svoboda » n’est pas un « parti nationaliste », comme on peut le lire un peu partout. Non, Oleg Tiagnibok n’est pas le « chef du parti de la Liberté », avec toute l’équivoque que peut comporter, dans le texte, la traduction bien placée d’un label partisan adopté sur le tard.

M. Tiagnibok est un dirigeant nazi, « Svoboda » est un parti nazi, et ce sont des emblèmes nazis et des mots d’ordre nazis que répercutent journaux et télés qui font leurs choux gras de la crise ukrainienne.

De même, les groupes issus du mouvement « Panthères » (Panteri), qui ont assailli le Parlement slovène en 2010, n’étaient pas, comme on a pu le lire, des « jeunes révoltés » : ce sont des néo-nazis, qui tabassent, voire tuent les « nègres » (Zamorc) et confondent dans leur détestation Juifs, Serbes, Bosniaques, Croates, rassemblés sous le terme de « čefur », lui-même issu du vieux turcisme « čifut » : « youpin ».

Les manifestants-type de Moscou et de Kiev ne sont pas des geek à barbiche et à la coule, des activistes LGBT et des bloggers férus de droits de l’homme : ces gens-là n’existent pas en terme de rapport de force politique — ou existent juste assez pour servir d’idiots utiles à la large masse des néo-nazis, ultranationalistes et nostalgiques de l’ère Brejnev qui occupent les rues et écrivent, par exemple, qu’un tunnel caché relie le Kremlin à des synagogues secrètes où se déroulent des meurtres rituels.

Pire : tout se passe comme si, sans le savoir, nos confrères avaient pleinement intégré les lieux communs de la littérature consacrée aux « transitions » post-communistes — dont la mesure du caractère démocratique d’une société, à sa seule aptitude à garantir le « marché libre et non faussé ».


JPEG – 49.5 koUkraine : publicité pour la réhabilitation de la division SS « Galicie ».

Ainsi, l’extrême-droite hongroise au pouvoir, active de longue date, raciste, pan-ottomane, qui veut dresser des « listes de Juifs nuisibles à l’État » et affirme que « l’islamisme est la seule chance de l’Europe » n’a commencé à inquiéter les faiseurs d’opinion qu’au moment où il s’est avéré qu’elle pourrait — peut-être — nationaliser certaines entreprises.

À l’inverse, on tend la perche (de micro) à des dirigeants croates qui emprisonnent leurs opposants, font l’apologie du régime nazi des Oustachi, et exigeaient après 1992 de la part de fonctionnaires yougoslaves présents sur le sol du nouvel État la production d’une domovnica — certificat de nationalité impossible à décrocher pour qui n’était pas « purement » Croate.

On préfère zoomer les tresses de Mme Timochenko que les réhabilitations d’anciens nazis qui ont lieu en Ukraine, mais aussi en Estonie, en Lettonie et en Moldavie ; on ne veut pas voir l’édification d’Etats autoritaires en Géorgie, en Serbie, ni, dans un autre registre, les progrès du salafisme dans la Bosnie soi-disant multiculturelle. Tout cela parce que les dirigeants de ces Etats, souvent plus autoritaires encore que leurs prédécesseurs, procèdent à des privatisations favorables aux intérêts des pays occidentaux — ou plus exactement, aux multinationales.

Cette cécité a de graves conséquences : non seulement par le pouvoir de légitimation qui accompagne la parole des médias de l’Ouest dans une Europe orientale qui continue de se vivre, selon la formule de Conrad, « sous l’œil de l’Occident ». Mais aussi, parce que l’extrême-droite « moderne », qui, après la Hollande, trouve à l’Est ses fabriques idéologiques et symboliques, profite dans son ensemble de cette mondialisation des symboles, thématiques et postures que lui offre une presse pourtant affairée, chez elle, à traquer antisémitisme, racisme et nazisme jusque dans le coeur ténébreux de l’inconscient et de l’implicite…

Sources :

histoire et société

faire vivre et renforcer le pcf

7 lames à la mer

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   Posté le 19-02-2014 à 21:50:33   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

la revue" philosophie magazine",à laquelle contribue jean-pierre martin,ex-membre de la gauche prolétarienne,soutient ouvertement l insurrection fasciste en ukraine-voir numéro de ce mois ci-.cette revue est proche du courant du "parti socialiste" qui a oublié la lutte des classes pour des questions sociétales toutes droite issues des valeurs américaines liberal-libertaires telles le "troisième genre androgyne",la "discrimination positive" où encore la dépénalisation de l herbe bleue.preuve que c est la gauche bobo qui prépare à la guerre contre poutine,les "blood and honor" pouvant toutefois partir grossir les rangs des nationalistes ukrainiens...des sociaux-patriotes aux nationaux -socialistes,il n y a qu un pas à franchir.
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   Posté le 19-02-2014 à 23:48:08   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

exactement quinze ans après l agression atlantiste contre la république fédérale de yougoslavie pour porter l uck au pouvoir à pristina et imposer le deutsche mark,on se dirige vers une confrontation directe avec la russie,dont l otan souhaite graduellement refouler l influence à mesure que les années s écoulent;à noter que la répression contre les kurdes et les alévis en turquie-membre de l otan-est absoute par nos dirigeants et médias pourris.
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   Posté le 20-02-2014 à 11:20:36   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

http://www.wsws.org/fr/articles/fev2014/conf-f04.shtml
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   Posté le 21-02-2014 à 05:33:56   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Dans l'Huma d'hier (20-02-2014) :

http://www.humanite.fr/monde/ukraine-le-parti-svoboda-est-fasciste-559608


Cet article de l'Huma est repris par de nombreux sites comme :
http://la-feuille-de-chou.fr/archives/62097
http://medialternative.fr/fr/spip.php?page=ref&id_syndic_article=677041
http://www.alvinet.com/actualite/articles/ukraine-le-parti-svoboda-est-fasciste-20399622.html
http://glowbi.net/ukraine-le-parti-svoboda-est-fasciste/
http://www.izuba.info/info/spip.php?page=ref&id_syndic_article=2625696
http://lesnouveautes.fr/nouvelles/ukraine-le-parti-svoboda-est-fasciste
http://inagist.com/all/436587905394688000/
http://lesnouveautes.fr/nouvelles/ukraine-pourquoi-un-tel-embrasement
http://www.anticolonial.net/spip.php?rubrique1

Le parti Svoboda est fasciste

Ukraine: le parti Svoboda est fasciste
La situation insurrectionnelle que traverse l’Ukraine est due à l’apparition de nombreux mouvements d’extrême droite.

«Sur la place de l’Indépendance, ils ont réussi à tenir face aux forces de l’ordre et à en tuer une dizaine. Et entre 200 et 300 d’entre eux ont réussi à prendre d’assaut le Parlement et le siège du Parti des régions pendant quelques instants », nous raconte une journaliste sur place. Cocktails Molotov, pavés, barres de fer... On est bien loin des manifestants pacifiques décrits par la presse. Mais qui sont-ils?? Ces jeunes «?volontaires de l’autodéfense?», venus de Lviv (ouest) à Kiev, sont de véritables commandos levés par l’extrême droite dans la région de Galicie, qui est son bastion, selon le spécialiste Jean-Marie Chauvier.

Antisémites et russophobes

Mercredi, 5?000 de leurs membres ont ainsi pris d’assaut l’administration régionale, la police, et des bâtiments militaires prenant même le contrôle des dépôts d’armes. «Il y a une minimisation du phénomène que l’on qualifie de nationaliste alors qu’il s’agit de mouvement néofasciste et nazi, principalement lié au parti Svoboda. Son chef, Oleg Tiagnibog, joue sur les courants xénophobes, antisémites et russophobes fortement implantés en Galicie où il n’est pas rare d’assister à des grandes célébrations à la mémoire du collaborationnisme nazi et de la Waffen SS », explique le député communiste de Donestk (région du Donbass), Vladimir Bidievka.

Cette montée en puissance des forces d’extrême droite profite de la place laissée au parti Svoboda (liberté qui a obtenu plus de deux millions de voix aux dernières législatives. Jusqu’en 2004, ce dernier s’appelait Parti nationaliste d’Ukraine, ancêtre de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN, mouvement fasciste fondée en 1929 ). Aujourd’hui, il est contesté par des groupes néonazis encore plus radicaux, dont Pravyi Sektor (Secteur droit), qui regroupe les membres d’organisations ultranationalistes telles que Patriotes d’Ukraine, Trizouba, l’UNA-Unso. «Ce sont eux qui ont assuré la sécurité sur Maïdan et devant la Maison des syndicats, devenue le QG du mouvement, qui ont organisé les barricades et ont recouru à la force contre les forces de l’ordre, sans aucune condamnation de l’opposition», rappelle le quotidien russe Kommersant.

Insurrectionnel

À l’Ouest, la situation deviendrait explosive, voire insurrectionnelle. Selon le Parti communiste d’Ukraine, «dans des petites localités, Svoboda a pris le pouvoir en organisant un coup d’État avec la collaboration des deux autres formations politiques, Batkivschina (Arseni Iatseniouk) et Oudar (Vilati Klitschko). Ce parti y fait régner la terreur et y a interdit le Parti des régions (Viktor Ianoukovitch) et le Parti communiste ukrainien».

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les anarchistes ukrainiens sont de mèche avec les ultranationalistes pour imposer "l ordre yankee" à kiev.
marquetalia
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   Posté le 03-04-2014 à 20:49:55   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

http://fr.ria.ru/politique/20140403/200903136.html
marquetalia
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   Posté le 24-04-2014 à 18:46:26   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

http://french.ruvr.ru/2014_04_22/7-mythes-sur-la-Russie-de-Poutine-l-URSS-2-0-9330/
Xuan
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   Posté le 22-11-2014 à 23:13:56   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Glorification du nazisme: l'Onu condamne, sauf l'Ukraine, les USA et le Canada




Le bataillon "Azov"
© RIA Novosti. Alexander Maximenko


14:46 22/11/2014
NEW YORK (Nations unies), 22 novembre - RIA Novosti



A l'initiative de la Russie, la Troisième commission de l'Assemblée générale de l'Onu a adopté une résolution sur la lutte contre la glorification du nazisme, et seuls trois pays – les Etats-Unis, l'Ukraine et le Canada ont voté "contre", rapporte le correspondant de RIA Novosti.

115 pays ont voté "pour", 55 autres, dont les Etats de l'Union européenne, se sont abstenus lors du scrutin.

Dans ce document, les membres de l'Assemblée générale de l'Onu expriment leur "profonde préoccupation par la glorification de toute forme de mouvement nazi, de néonazisme et des anciens membres de la Waffen SS, y compris par la construction de monuments commémoratifs et la tenue de manifestations publiques" .

Par ailleurs, la résolution signale l'augmentation du nombre d'incidents ayant nature raciste à travers le monde, ainsi que la montée des mouvements extrémistes et des partis politiques prônant l'idéologie nazie, la xénophobie et la supériorité raciale.

Selon Moscou, l'attitude adoptée par l'Occident sur cette résolution encourage les éléments fascisants, notamment en Ukraine.

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Xuan
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   Posté le 22-11-2014 à 23:25:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ukraine : qui nous défendra à notre tour ?
, par Danielle Bleitrach


Jeune femme brandissant un portrait de Stepan Bandera .

Est-il possible déjà de tirer certains enseignements de ce que nous voyons dans cette malheureuse Ukraine ? D’abord un état des lieux, le pays est en proie non seulement à la guerre civile, à la crise économique sociale, mais aussi à la peur face à d’inquiétantes figures. Comment vous dire à quel point cela est palpable ici à Odessa qui parait si tranquille ?… On le sent dans le silence des habitants : ce chauffeur de taxi qui se tait ou répond « ça va… (un silence) si on peut dire » et dont on ne peut pas tirer un mot de plus… La ville entière paraît en pleine torpeur tandis que des jeunes gens, de la racaille, roulent les mécaniques, fixent des regards qui se baissent… Dans cette ville célèbre pour son impertinence… Le soir, dans la nuit des bandes de fêtards, on entend mal et on devine leur cri : « pour notre victoire ! » et ils sautent…

Le fait que des partis fascistes n’aient pas obtenu des voix en masse signifie comme l’abstention un désaveu, mais toutes les listes présentées comme démocratiques, c’est-à-dire « pro-occidentales », ont en tête, éligibles, des fascistes. Parmi les plus excités, il y a des « héros » de la répression dans le Donbass. Et surtout, les fascistes sont devenus partout les auxiliaires zélés de la politique des oligarques qui ont le pouvoir « à fiction démocratique ». Le bilan du Maïdan tient en ce résultat électoral : sur 250 anciens députés de la Rada, 200 ont été réélus, en revanche ont été exclus les communistes et ceux qui tentaient de combattre le FMI, l’OTAN… Voilà pour la Révolution… Et au quotidien, c’est cette enseignante que ses élèves interrogent sur le Donbass et qui le lendemain est renvoyée sur dénonciation de l’un d’entre eux… La « lustration », la purge, cette liste que l’on sait établie mais qui n’est pas encore diffusée… Ces mères qui ne peuvent obtenir justice et dont nous avons déjà parlé… Cette inquiétude devant ces adolescents, quand un peuple a peur de sa jeunesse…

Ce communiste sans parti nous dit: « c’est de notre faute, nous n’avons rien dit quand on nous a imposé la fin de l’Union Soviétique, puis nous n’avons rien dit quand il y a eu l’attaque contre la Yougoslavie, qui aujourd’hui va descendre dans la rue pour nous défendre ? » L’envie nous prend alors d’interpeller les communistes français, les antifascistes et ceux qui plus largement ont une autre vision de la France, de notre rôle dans le monde : qui nous défendra à notre tour ?

Trois pistes de réflexion s’imposent.

1. La responsabilité de notre gouvernement et de l’UE

Il y a un fait incontournable, la responsabilité du gouvernement français comme de l’UE dans l’ouverture de cette crise ukrainienne. Incontournable l’appui à un coup d’État, qui n’a pas été toléré par la moitié de la population et a déclenché tous les autres événements, depuis le référendum d’indépendance de la Crimée et le choix du rattachement à la Russie jusqu’à la guerre civile dans le Donbass et le massacre d’Odessa. Une intervention de l’Europe, longtemps préparée en sous main par les États-Unis qui ont installé leur procurateur en la personne de madame Nuland et pour qui les dirigeants actuels ne sont que des marionnettes. Des ingérences qui ne se sont traduites par rien d’autre que des milliers de victimes civiles et une crise de plus en plus profonde pour la population. On peut accuser Poutine d’intervention, il reste encore à en faire la preuve, alors que celle des États-Unis ne se cache pas.

Ce déni du droit auquel nos gouvernants ont participé n’est pas simplement manifestation de leur incompétence criminelle, mais il a aussi des causes structurelles. Il faut les chercher dans ce qu’est l’UE et la manière dont désormais la France est ligotée à cette réalité institutionnelle.Il faut les chercher dans l’évolution de l’intervention des États-Unis et de ses alliés depuis les années 1990.Encore accélérée par la crise de 2008, qui a engendré une fièvre mercantiliste concurrentielle avec une raréfaction de la demande qui aujourd’hui tend vers la déflation.

L’analyse léniniste de « l’impérialisme stade suprême du capitalisme » n’est pas dépassée même si des événements nombreux sont intervenus et si il y a eu avec la financiarisation des monopoles une transformation de l’impérialisme. Depuis la première grande boucherie européenne et mondialisée, il y a toujours la même concurrence inter-monopoliste à l’échelle mondiale avec la guerre devenue structurelle dans l’accumulation capitaliste autant que dans le mode d’expression des concurrences inter-capitalistes et dans la forme de tentative de maintien des rapports d’exploitation. L’étape de 2008 et les choix d’austérité, d’exaspération concurrentielle face à la raréfaction de la demande a porté à son plus haut niveau cette dimension structurelle de la concurrence intermonopoliste, de la guerre et de la répression des peuples.

La création d’institutions chargées d’assurer la pérennité de ce système au lendemain de la deuxième guerre mondiale a représenté une sorte d’équilibre, baptisé celui de la terreur à cause du nucléaire, l’hégémonie des monopoles subsistait mais était obligée de tenir compte de l’existence d’un camp socialiste et de sa capacité de riposte. La Russie continue d’ailleurs plus ou moins à être de ce fait suspecte d’entretenir ledit équilibre alors même que monte le challenge économique de la Chine et des BRICS. L’Ukraine n’ intéresse les monopoles occidentaux, le complexe industrialo-militaire que comme une marche vers cet affrontement-là.

Avec l’effondrement de l’URSS, alors que demeure d’un côté l’obstacle nucléaire, et que le challenge concurrentiel économique monte avec la Chine, de l’autre côté, le système institutionnel de négociation international, le droit international lui-même, a perdu sa relative stabilité antérieure. Une ivresse de toute puissance semble s’être emparée des monopoles, brisant toute résistance au pillage sur leur passage, a succédé à cette période de relatif équilibre. Comme d’ailleurs la même fièvre les a gagné en matière d’exploitation de la force de travail comme de l’environnement, le caractère sénile et destructeur du capital s’accroit.

L’Europe colonialiste sortie exsangue de la première et deuxième guerre mondiale s’était placée dans le sillage de son rejeton sanglant les États-Unis, qui lui avait bénéficié des guerres. Elle a poursuivi l’allégeance à la chute de l’Union Soviétique. Non parce que les Européens avaient des craintes face aux ennemis caricaturaux – il s’agissait de puissances secondaires, de « terroristes » relevant d’opération de simple police, créatures occidentales et de leurs alliés, mais pour lesquelles était créées des coalitions sous l’hégémonie des États-Unis. L’allégeance n’était donc plus une protection mais parce que l’UE ne pouvait exister autrement qu’en tant que participant à l’impérialisme américain et ses institutions de régulation, le FMI, la banque mondiale, le dollar autant que la puissance militaire à laquelle elle a été annexée. Avec une triple dimension, économique – une politique monétariste régulée par l’austérité – un militarisme qui réclamait la guerre et une mise en concurrence des forces de travail sous la pression des délocalisations et des forces de travail des ex-pays colonisés, puis celle des pays de l’ex-Union soviétique.

Il y a eu une sorte d’illusion gorbatchévienne, qui s’est poursuivie longtemps dans l’ex-Union soviétique et singulièrement en Russie sur la possibilité d’une entente, illusion dont le dernier avatar a été l’idée que l’occident hégémonique accepterait un monde multipolaire, l’Ukraine a fait tomber les masques et montré à quel point la guerre était consubstantielle à ce stade du capitalisme, avec des concurrences n’autorisant aucun développement.

On ne comprend rien à la résurgence du fascisme en Europe si on ne le relie pas à ces caractéristiques capitalistes et impérialistes de l’Europe, pas plus d’ailleurs qu’à l’utilisation de ces forces fascistes comme prétexte à la guerre dans d’autres lieux, l’exemple type étant le Moyen-orient. Le fascisme sert à empêcher par la peur les protestations du monde du travail, les revendications à la souveraineté, le contrôle populaire sur les ressources autant qu’à donner des aliments à la guerre indispensable au profit. C’est ce que vit la malheureuse Ukraine.

Face à ce caractère destructeur , sénile de l’impérialisme, stade suprême du capitalisme à son stade monopoliste financiarisé, il y a donc l’ébranlement des institutions internationales nées de la seconde guerre mondiale, avec le fait que la disparition du contrepoids que constituait l’Union Soviétique a rompu les digues de la négociation, du compromis. La brutalité du plus fort, d’un monde sans loi est devenu la règle comme l’ont prouvé un certain nombre d’interventions depuis 1991.

Incontestablement l’ingérence de notre gouvernement et de l’UE en Ukraine pour y soutenir les seuls intérêts de l’OTAN et des États-Unis, relève de ces déséquilibres structurels dans lesquels il n’y a plus aucun respect du droit. Mais pour la première c’est avec un cynisme total en Europe et directement avec la Russie en ligne de mire. Il faut donc bien comprendre ce que nos gouvernants cherchent et savoir intervenir en particulier sur la question essentielle de la paix.

Au-delà de la responsabilité en Ukraine, cela devrait nous inciter à une réflexion en profondeur sur la manière dont le France intervient dans ces institutions internationales avec comme but la recherche de la souveraineté du peuple français sur les dites institutions en faveur de la paix, de la justice et de l’élaboration d’un droit démocratique.

2. La remise en cause des droits de l’Homme

Cette crise du mode de production et l’ébranlement des institutions nées de la seconde guerre mondiale ont également leur dimension morale et individuelle autant qu’environnementale. L’Ukraine est l’illustration la plus caractéristique de ce qui est apparu à la chute de l’Union Soviétique. Face aux appétits déchaînés et sans frein de la classe capitaliste et de toutes les formes de pillage, de corruption qu’elle engendre dans son sillage, la crise profonde des institutions internationales et du droit s’accompagne d’une remise en cause des bases mêmes de ce que l’on peut considérer comme les droits de l’homme dans leur aspect le plus universel.

Ce dont a témoigné et ce dont témoigne la situation ukrainienne, en particulier le répression terrible, le génocide dans le Donbass et les événements du 2 mai à Odessa, c’est à quel point il y a un deux poids deux mesures à partir du moment où les intérêts monopolistes et occidentaux sont menacés ou au contraire préservés.

Nous avions l’habitude d’une partialité de nos médias, de nos «élites » en matière de traitement de l’information et des faits, qu’il s’agisse du Moyen orient, de l’Amérique latine, de l’Asie, de l’Afrique, et dans nos pays, la partialité dans le traitement des faits était la règle, mais là nous avons eu droit à un véritable négationnisme, à l’omerta, le silence sur les faits eux-mêmes pour transformer le mal en bien et vice versa. Jamais nous n’avons assisté à une telle manière de justifier le fascisme, de le présenter sous la figure de la démocratie.

Ce qui surgit là à travers ce deux poids deux mesures, ce silence en appui de génocide c’est une conception de l’humanité avec des droits différents, la reconnaissance d’un surhomme, l’allié de l’occident et le sous-homme, le « pro-russe » ou défini comme tel.
Les complicités dans une telle vision sont nombreuses dans notre pays, comment s’étonner de l’emprise du fascisme quand on utilise les droits de l’homme pour une telle remise en cause de ce qui les fonde.

3. Le rôle des partis communistes

Il est frappant de constater qu’au moment où l’on aurait le plus besoin de partis communistes, ceux-ci sont entrés partout et en particulier en France dans une crise profonde faute peut-être d’avoir su repenser à temps la nouveauté de la situation née de la chute de l’Union soviétique. À titre de piste de réflexion, je voudrais suggérer ces quelques idées.

Non seulement l’analyse faite par les communistes eux-mêmes de l’Union Soviétique et de ce qu’elle avait représentée réellement pour les peuples a été évacuée et on s’est contenté de l’analyse de la bourgeoisie, mais encore la stratégie des communistes n’a pas été repensée.

Ainsi le parti communiste français avait élaboré sa stratégie de passage pacifique au socialisme sous la guerre froide. D’un côté, il y avait encore l’équilibre représenté par l’existence d’un camp socialiste, un point d’appui pour penser une stratégie pacifique. Mais dans le même temps, la déstalinisation, accomplie dans de mauvaises conditions idéologiques et politiques, avait encouragé une vision du rassemblement qui nous soumettait à terme à la social démocratie. A débuté alors le primat de l’alliance sur les contenus du rassemblement et ce défaut s’est encore trouvé aggravé quand il y a eu l’effondrement de l’URSS.

La stratégie de passage pacifique au socialisme n’a pas été revue et au contraire ont été privilégiées les alliances et les positions dans les institutions alors que celles-ci faisaient de plus en plus la preuve de leur inadaptation à permettre l’expression des intérêts populaires. De surcroît sans parti communiste capable de vraiment ancrer à gauche ladite gauche, celle-ci n’a manqué de dériver vers le capital et au niveau international en appui d’une adhésion à l’UE et à l’atlantisme.

Le miracle, qu’il s’agisse des ex-pays soviétiques comme des partis communistes occidentaux, a été de se maintenir dans un état de plus en plus faible, de moins en moins crédible dans une telle situation d’absence de stratégie, autant que d’organisations aptes à favoriser l’intervention populaire.

La réflexion de Simonenko, le secrétaire du parti communiste d’Ukraine dont on ne peut qu’admirer le courage, témoigne d’une prise de conscience importante. Au lendemain des élections où il n’a plus été représenté à la Rada, à la fois parce que ses bases traditionnelles avaient soit rejoint la Russie comme pour la Crimée, étaient en guerre civile comme le Donbass ou s’étaient refugiées dans l’abstention comme Odessa, il a déclaré : « j’ai un grand plaisir à me réinvestir à plein temps dans la vie du Parti. Avant je devais diviser mon temps en deux, la première moitié de ma journée je la consacrait aux activités parlementaires, et l’après-midi aux affaires du parti. Par conséquent, je vais avoir beaucoup plus de temps pour organiser le travail du Parti » .

« Nous allons maintenant rencontrer le peuple. Le potentiel du Parti est resté, et nous pourrons l’engager renforcer nos idées auprès des citoyens d’Ukraine » conclu Petro Simonenko.

S’il n’est pas question de sous-estimer le rôle des élus, en particulier dans la défense des populations qui en ont plus que jamais besoin, cette prise de conscience de la coupure qui a tendu à se développer entre les partis communistes et les populations menacées par la crise et le fascisme nous parait essentielle non seulement pour l’Ukraine mais pour la France.

Danielle Bleitrach

De la désinformation et des pseudos défenseurs des droits de l’homme


En illustration de ce que nous avancions dans le précédent article « Qui nous défendra » sur le dévoiement des droits de l’homme pour mieux instituer un deux poids deux mesures entre êtres humains et appréciation des crimes contre l’humanité, voici encore une autre démonstration. Elle témoigne de la façon dont certaines organisations officiellement de défense des droits de l’homme sont en fait à la solde de l’impérialisme américain. Dans la première image un appel pour protester contre la politique répressive de M. Poutine est accompagné d’une image représentant une femme désespérée près d’un cordon de policiers. La combinaison de l’image au message contre Poutine suggère que la photographie représentent une contrainte de la police de la Fédération de Russie. En fait, l’image a été prise à Odessa, à l’extérieur du Palais des syndicats, brûlé par les Nazis à Kiev, et la police représentée dans le tableau est de la police d’Ukraine.


Désinformation : une photo, deux commentaires .

Danielle Bleitrach

Qu’est-ce qui permet de dire qu’il y a fascisme en Ukraine aujourd’hui ?


Un groupe d’amis avec lequel nous avons eu une après-midi de discussion à Odessa, nous ont dit leur opinion sur « la démocratie » en Ukraine. L’un d’eux a pris la parole en premier pour nous décrire ce qui permettait de parler de la fascisation de l’Ukraine. Une situation dont ils ressentent particulièrement les effets dans le sud et l’est, mais dont les effets se font sentir dans toute l’Ukraine.

Le pouvoir en Ukraine aujourd’hui, selon lui, est représenté par une alliance entre oligarques et fascistes, il s’agit d’une dynamique en évolution. Pour le moment la force principale est celle des oligarques, mais le fascisme peut devenir la force dominante.

1) Le poids du fascisme dans la Rada nouvellement élue

Pour les élections à la rada, si l’on prend les partis que l’occident veut considérer comme démocratiques, puisque pro-occidentaux, il suffit de voir les personnages pour mesurer qu’il s’agit d’un simple toilettage des néo-nazis. Il y a le tout nouveau Front mal dit populaire, né d’une scission de « Patria », le parti de la blonde Timochenko, avec :

à sa tête Arseni Iatseniouk : actuel Premier ministre,
Oleksandr Tourtchynov : actuel président de la Rada,
Arsen Avakov : actuel ministre de l’Intérieur,
Pavlo Petrenko : actuel ministre de la Justice,
Andriy Paroubiy : ancien secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de la défense d’Ukraine, co-fondateur du parti nationaliste et néonazi Parti social-nationaliste d’Ukraine,
Vyacheslav Kyrylenko : député,
Liliya Hrynevich : député,
Tetiana Tchornovol : journaliste, ancienne porte-parole du parti d’extrême droite UNA-UNSO.
Et parmi le bureau militaire du nouveau parti, il y a plusieurs membres de haut rang des bataillons de défense territoriale de l’Ukraine, qui combattent dans la guerre du Donbass, sont membres du bureau militaire du parti. Il faut être clairs, ces bataillons jouent le rôle de la SS par rapport à la Werhmacht et à ce titre sont souvent considérés par l’armée régulière et par les conscrits comme des dangereux psychopathes. Par exemple, André Bilestski sur la liste du Front populaire est le leader des « patriotes d’Ukraine », il s’affirme nazi tout à fait ouvertement nazi. Patriote d’Ukraine (ukrainien : Патріо́т Украї́ни, translittération : Patriot Ukrayiny) est une organisation paramilitaire ukrainienne raciste et néonazie, qui est depuis 2005 sous la direction d’Andriy Belitsky. Il a été crée à l’origine à Lviv, par le parti social national d’Ukraine, sous la direction de Oleh Tyahnybok. L’organisation paramilitaire est officiellement dissoute le 14 février 2004, lorsque le parti social national d’Ukraine prend le nouveau nom d’Union panukrainienne « Liberté », également connu sous le nom de Svoboda. Si le parti a officiellement rompu ses liens avec ce groupe en 2007 en raison de divergences, ceux-ci restent informellement liés. Leurs actions de répression sont soutenues par le ministère des Affaires intérieures, il est sous-colonel dans les forces de police. Par ailleurs ont été élus des commandants des forces armées des bataillons répressifs, par exemple Youri BEREZA, commandant du bataillon Dnieprotsky, reconnu coupable de crimes de guerre dans le Donbass.

Si Svoboda a été éliminé sans doute parce que trop voyant au gré des maîtres américains, un nouveau parti politique est arrivé en troisième position. Il est mené par le maire en exercice de Lviv, Andriy Sadovyi. Il a été fondé le 29 décembre 2012 et se réclame d’une idéologie « de la moralité Chrétienne et du bon sens. » Ce qui ne mange pas de pain, mais on retrouve en deuxième position donc élu un personnage qu’Amnesty International a désigné et dont nous avons déjà parlé dans ce blog à plusieurs reprises y compris son voyage aux États-Unis pour se faire adouber : Semen Semenchenko. « Semenchenko » a établi le Bataillon Donbass parce que « Notre défense a besoin d’État et nous avons décidé que si l’armée ne pouvait pas le faire, nous devrions le faire nous-mêmes ». Il a été désigné par le Ministre des Affaires Interieures Arsen Avakov.

L’élimination des partis fascistes s’accompagne donc de l’élection de vrais néo-nazis qui ont fait leurs preuves dans la répression dans le Donbass et des dirigeants fascistes qui revendiquent l’idéologie nazie. Par ailleurs, les partis dits démocratiques au pouvoir utilisent très ouvertement et très activement les fascistes pour appliquer leur politique[1].

2) La stigmatisation des habitants de l’Est

Notre interlocuteur nous dit que l’idéologie nazie repose sur la définition de sous-hommes face à la race des seigneurs. Les gens de l’est et du sud-est sont décrits dans les médias comme des sous-hommes, on emploie pour les nommer des sobriquets, par exemple colorado. Doryphores à éliminer comme des nuisibles.

Et pour convaincre les gens de leur aspect nuisible, non humain, les crimes commis dans le Donbass par les bataillons fascistes sont attribués aux habitants insurgés. Quand on écoute la télévision ukrainienne ou qu’on lit la presse, pour rétablir l’information, il suffit de mettre à la place des « séparatistes », les forces armées ukrainiennes. Parfois on en arrive à des situations cocasses puisque les « séparatistes » ne cessent de se bombarder eux-mêmes. Ainsi pour les événements du 2 mai à Odessa, la version officielle est qu’il y a eu des bagarres lancées par des « séparatistes russes » contre d’innocents citoyens d’Odessa qui se seraient défendus et les séparatistes se seraient brûlés eux-mêmes avec leurs cocktails molotov.

Il faut criminaliser les gens du sud et du sud-est, en faire un corps étranger de criminels, alors qu’ils sont chez eux et qu’ils sont victimes souvent de gens venus d’une autre partie de l’Ukraine qui accomplissent contre eux des actes criminels.

3) Le maïdan : une révolution démocratique ?

On tente de bâtir une représentation de ce qui s’est passé au Maïdan à Kiev et de ses suites qui n’a rien à voir avec la réalité. Comment pourrait-il s’agir d’une révolution démocratique alors que le rôle déterminant a été joué par les éléments d’extrême-droite sous l’influence manifeste de puissances étrangères ?

Comment peut-on parler de révolution démocratique alors que cela s’est traduit par une répression totale de tous les droits en particulier pour les habitants du Sud-est ? Nous exigions seulement un référendum sur le fédéralisme, nous avons été taxés de « séparatisme » et à ce titre nous subissons la plus terrible des répressions. Même en ce moment où Porenchoko veut faire croire qu’il lâche du lest, il n’y a aucune réponse à la revendication fédéraliste, pas de mesures concrètes, aucun projet n’a été déposé. À Minsk a été arrachée une concession concernant une mesure limitée dans le temps. Et cette décision a été prise après des mois de combat sanglant et de destruction des bâtiments et des populations civiles. Mais ils ne font pas le geste de reconnaître les élections qui ont lieu dans le Donbass, c’est une manœuvre tactique. Pourtant la preuve est faite que cette affaire ne peut pas être résolue par la guerre.

Nous subissons en matière de lois un double standard. Ainsi à Odessa, nous avons fourni les photos de gens qui ont tué des hommes à terre, ils ont tous été libérés, alors que des gens qui ont été arrêtés le même jour et qui tentaient de se défendre sont encore en prison sans jugement.

Comment peut-on parler de démocratie quand il y a une telle inégalité des individus devant la loi en fonction non seulement de leurs opinions mais encore de leur origine ethnique ?

Comment peut-on parler de démocratie quand la presse est muselée, quand les journaux qui tentent de décrire simplement les faits subissent des répressions. Ici il y avait un journal influent, 2000, un hebdomadaire, il était très modéré, on l’a empêché de paraître durant un mois et demi. Il a été refusé à l’imprimerie. Vesti (les Nouvelles) dans son édition ukrainienne a subi par deux fois des perquisitions au mois d’août, à son siège et à l’imprimerie. Un autre journal qui lui soutenait la révolte dans l’Est et qui était issu du parti communiste ukrainien, « classe ouvrière », a été interdit. Des journalistes ont été chassés en mars, parce qu’à gauche, de la chaîne Academia d’Odessa, dès le début. Récemment un jeune blogueur Eugène Anokhine, 28 ans a été arrêté avec comme seule accusation d’avoir collaboré avec des gens arrêtés.

Il y a au-delà de ces exemples les plus voyants, la chasse aux sorcières. Le cas de cette enseignante dans un lycée qui sur demande de ses élèves parle du Donbass, et sur dénonciation de l’un d’entre eux qui a enregistré ses propos en cachette, est chassée.

À ce moment de l’exposé, d’autres intervenants racontent leur propre expérience d’étudiant ou d’enseignant. Il y a dans l’établissement un étudiant, un vrai malade, qui n’est même pas inscrit régulièrement mais dont tout le monde a peur parce qu’il fait partie de Pravy sektor. Ainsi le directeur de l’établissement a convoqué l’enseignant pour lui demander d’être prudent. Ces gens sont très dangereux, ils pratiquent la délation, frappent et sont des auxiliaires précieux de ceux qui veulent faire taire les Odessites. L’abstention dans la zone d’Odessa qui a été très importante avec le vote pour l’opposition (le parti communiste a fait environ 8 % même s’il s’agit quasiment d’un vote visible de tous dans les urnes transparentes vue la taille des bulletins) marque une résistance silencieuse à ce danger permanent. D’ailleurs Simonenko a déclaré hier 1er novembre à Minsk que selon leur décompte parallèle des voix, les communistes auraient dépassé la barre des 5 %.

Un des intervenants insiste sur le fait que tout le monde a peur mais que le désaccord existe, ainsi même dans l’armée il y a des refus. D’abord les appelés sont massivement contre la guerre, la guerre leur apparait injuste, ils refusent le fascisme bien qu’à cause de la propagande la plupart considèrent que la Russie est l’agresseur. Il y a un sentiment anti-guerre instinctif, totalement apolitique, c’est un simple « on ne veut pas de la guerre ! » Il y a des officiers pourtant patriotes. Et il cite le cas de cet officier qui a été le seul dans la Mer Noire qui a marché avec le drapeau ukrainien et celui de son régiment d’infanterie pour aller discuter et dire son désaccord. Il a aussi déclaré que si Pravy sektor attaquait des citoyens innocents, il les défendrait avec son bataillon d’infanterie de marine.

Est-ce qu’ils ont tué l’esprit d’Odessa, ce goût de la plaisanterie, cet air de liberté ? Hier nous sommes allées au marché central. Assises sur de petits bancs devant leur étal d’herbes, deux babouchkas, emmitouflées dans leurs hardes, les mains rouges de froid se sont interpellées, l’une a dit : « Tu te souviens du temps de l’union soviétique ? » Et l’autre en bonne élève du nouveau régime a répondu moqueuse : « je ne voudrais pas retourner en ce temps là !!! »

Danielle et Marianne



Marché d'Odessa .

[1] auquel il faut ajouter le cas extraordinaire de pravy sektor, si cette organisation réalise un score plus que médiocre de l’ordre de 2 %, son chef Dmitry Iarosch est élu sur une liste indépendante de la région de Dnipropetrovsk, où le gouverneur , l’oligarque iisraélo-chypriote-ukrainien Igor Kolomoïsky fait à peu près ce qu’il veut. Nous avons avec ce cas tout de même extraordinaire de « judéo-bandériste », l’exemple de la relation nouée entre oligarchie et extrême-droite néo-nazie.


Le camp de la « démocratie » occidentale se renforce






Des « démocrates »…


Les « camarades » de l’Union slave russe arrivent en Ukraine pour entrer dans le bataillon Azov y combattre les rebelles de la République populaire. Leur chef Dmitriy Dyomushkin annonce une marche à Kiev le 4 novembre, la « marche des Slaves ». Tout est convenu avec les autorités de Kiev qui se félicitent de ce soutien « démocratique » russe… Les organisateurs de la manifestation déclarent qu’ils ont négocié avec leur « frères » du bataillon Azov . L’Union slave a des positionnements anti-impérialiste, anti-communiste et « anti-Poutine »… Dans un article du Guardian de février 2009, intitulé Le pire cauchemar de Poutine, voici comment étaient présentés ces charmants individus :

Leur mission est de nettoyer la Russie de ses « occupants » ethniques, avec une position d’anti-immigrant soutenue par une bonne partie de la population. Et depuis 2004 les plus extrémistes ont assassiné plus de 350 personnes.

Le bataillon Azov a pour sa part été formé le 5 mai à l’initiative du député Oleh Liachko qui le finance en partie, et qui a été soutenu dès le départ par des organisateurs des manifestations de l’Euromaïdan de Kiev : Igor Mossiyitchouk (porte-parole de l’« assemblée sociale-populaire »), Igor Krivoroutchko (membre du conseil politique de l’organisation Pravy Sektor et dirigeant de l’« assemblée sociale-populaire »), Iaroslav Gontchar (un des organisateurs des manifestations d’Automaïdan en marge de l’Euromaïdan) qui vient d’être élu à la Rada dans un liste régionale de Dnipropetrovsk. Azov dont les insignes sont ceux des nazis, qui est financé par l’oligarque ukraino-chyprio-israélien Igor KolomoÏsky, gouverneur de Dnipropetrovsk, organisateur du massacre d’Odessa, et 2e ou 3e fortune du pays. Les premiers membres font partie des services d’ordre de ces différentes organisations, comme le groupuscule d’extrême-droite « Patriotes d’Ukraine » . Le vice-commandant du bataillon, Iaroslav Gontchar, reconnaît que le noyau des hommes est issu des services d’ordre (et de manifestants) de l’Euromaïdan depuis le 21 novembre 2013.

Le commandant Chpara déclare à la presse que ce bataillon « est formé de patriotes ukrainiens ayant déjà une expérience du combat de guerre ». Jusqu’au 18 mai, le bataillon n’a guère que 70 combattants au maximum, lorsqu’arrive à cette date un deuxième groupe d’environ cinquante hommes de 20 à 46 ans, venant de différentes régions d’Ukraine. Certains viennent du mouvement Bratstvo (« Fraternité »), mouvement de Dimitri Kortchinsky un grand nombre d’autres des « Patriotes d’Ukraine », et le reste sans dénomination politique. C’est le véritable départ des opérations.

Le 3 juin 2014, le bataillon intègre une quarantaine de volontaires entre 20 et 30 ans et son chiffre atteint déjà 250 combattants. Ils viennent de toute l’Ukraine et l’un d’eux est citoyen italien. Un noyau dur vient des ultras du stade dynamo de Kiev. On trouve aussi dans cette promotion quelques néofascistes de Suède, d’Italie, de France, mais aussi de Russie déjà, venus ensemble en train. Désormais c’est le gros de la troupe qu’ils rejoignent officiellement après que leur bataillon ait défilé à Kiev.

Ce bataillon est accusé d’actes monstrueux, et la plupart des charniers que l’on découvre dans les zones libérées du Donbass lui sont attribuées.

J’espère que nos médias occidentaux vont être satisfaits de voir que le camp de la démocratie de nos alliés de Kiev se renforce. Parce que le grand vainqueur des récentes élections, le très pro-États-Unis leader du « Front populaire » est l’homme de ces gens-là, celui d’une lutte jusqu’au bout contre le Donbass… L’allié du sanglant oligarque ukraino-chyprio-israélien Igor KolomoÏsky, l’ami de notre ignominie nationale Bernard-Henry Levy, qui a toujours soutenu ces gens-là et a même entraîné des « intellectuels » comme Jacques Weber dans une récente opération à Odessa autour de la promotion de son dernier spectacle dans cette ville martyrisée par ses amis néo-nazis, un spectacle qui, comble de dérision, tournait autour de l’intellectuel européen « engagé ».

Danielle Bleitrach

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
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   Posté le 03-12-2014 à 14:11:04   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

histoire et société

Est-ce qu’il y a du fascisme en Ukraine ? Et qu’Est-ce qui menace en France?


par danielle Bleitrach
02DÉC


vous me direz ce n’est pas bien de se moquer du physique des gens, mais avec celui-là je me dis qu’il l’a voulu… en effet il est la nouvelle milice ukrainienne.
Sur la photo, le nouveau chef adjoint de l’UVD Oblast de Kiev, Vadim Trojan.
On peut s’interroger pourquoi ces gens là se déguisent-ils ainsi, parce que c’est une méthode. Comme l’impérialisme a la guerre comme méthode de gouvernement, il faut que l’âme des hommes sot emplie d’angoisse par le crime inexplicable, en apparence absurde, des crimes qui n’ont que le but de répandre la terreur… Un état d’incertitude et d’anarchie qui donne le sentiment à des brutes épaisses, des imbéciles d’exister enfin… L’élimination des idéaux de progrès, d’égalité, d’humanité et l’apologie d’un monde voué à la destruction… la guerre et la force brutale…




Cela dit fort heureusement je ne mélange pas les torchons et les serviettes, mais je défendrai avec d’autant plus de cœur les communistes, les gens du peuple qui subissent le fascisme en Ukraine par la faute de notre gouvernement français que je dirai à des salopards comme la voix de la Russie ou certains membres de Russie Unie particulièrement portés sur les valeurs de la chrétienté que ce n’est pas correct tandis que moi je me bats contre l’invasion fasciste chez eux d’avoir de la complaisance envers nos fascistes locaux les Le Pen père tortionnaire, fifille et petite fille… C’est comme si alors que j’aidais à nettoyer une maison envahie par la vermine , certains russes venaient me déverser des seaux d’ordure chez moi… Inadmissible...

Il faut vraiment avoir une conscience antifasciste développée pour lutter contre le fascisme, la guerre qui nous menace tous pendant que des malades de défenseurs de la « race slave » viennent se mêler de mes affaire en fréquentant des individus infréquentable et se décrédibilisent par la même occasion… Parce qu’ils auront peut-être un tiers d’opinion favorable pour ces gens là mais je l’espère deux tiers qui éprouveront de la répulsion, comme moi… Et le jour où il en est autrement, où l’on aura réussi à transformer la lutte des classes en haine raciale pour la majorité de mon pays, je pars en clandestinité quel que soit l’état de mes articulations…

Poutine est je crois plus habile et il laisse des gens de son parti ou d’autres plus ou moins à sa solde ratisser large… On peut le comprendre de rechercher des alliés quand il a devant lui l’armada qui depuis des années attaque des pays et les mets à feu et à sang… Mais s’il a raison de lutter contre le Maïdan et tous les œufs de coucous que l’on prétend déposer dans son nid, c’est pas une raison pour les semer chez nous… Cela dit si je considère Poutine comme un nationaliste capitaliste d’une certaine capacité pour ne pas dire d’une capacité certaine si on le compare au panel français, je ne voterai pas plus pour lui que j’ai jamais voté pour De gaulle.

Ma préoccupation de lutter contre la guerre devenu un mode de gouvernement de l’impérialisme et par la même occasion d’aider les pauvres gens qui doivent faire’ face à cette monstruosité absurde et criminelle qu’est le fascisme.

Et je continue parce que je suis bien consciente que le Libération, mediapart, Nouvel obs et autre pseudo antifascistes de circonstances ne se contentent pas de faire croître un danger potentiel mais qu’ils sont déjà les alliés du fascisme qui massacre et fait régner la terreur au cœur de l’Europe.

Parce que pour ne pas vouloir voir ça, il faut déjà être dans le coup.
Se faire une vertu de quelques égratignures à Madame Le Pen, assorti de beaucoup de complaisance, c’est déjà de la part de ces journaleux leur manière de prouver à quel point ils accepteront demain le pire des régimes pour la France .
Parce que le fascisme ce n’est pas seulement un parti utilisé par le capital pour se maintenir au pouvoir,, « c’est ce temps où l’âme des hommes doit être remplie d’angoisse par des crimes inexplicables, en apparence absurde. Des crimes qui ne profitent à personne, qui n’ont qu’un but, répandre la peur et la terreur. un état d’incertitude et d’anarchie, fondé sur l’élimination des idéaux d’un monde voué à la destruction » , les déguisements, les tatouages, les signes font partie de cela… Et si je devais distinguer le communisme et le fascisme je le ferais d’abord par rapport au Capital, à sa remise en cause, ou à son renforcement, ensuite par le goût de la mort, de la guerre des fascistes et l’amour de la vie des communistes… Ces gens là me mettent hors de moi…

vidéo
Le bataillon Azov prend la pose dans SON ministère ukrainien de l’intérieur pendant que les victimes de la tragédie d’Odessa passent en jugement…

danielle Bleitrach



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histoire et société

L’Ukraine colonisée : les ministres « étrangers »

03DÉC



Le nouveau gouvernement ukrainien, qui comprend trois étrangers à des postes économiques clés et voit la reconduction des ministres des Affaires étrangères et de la Défense sortants, a reçu l’aval du Parlement mardi.
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Natalie Jaresko des États-Unis, qui dirige actuellement le Fonds d’investissement basé à Kiev Horizon Capital, a les rênes du ministère ukrainien des finances.
En 1992-1995, Jaresko a été le premier chef de la Section économique de l’ambassade américaine en Ukraine.
Avant cela, elle avait occupé des postes économiques plusieurs dans le département d’Etat américain, selon le site d’Horizon Capital.
Le poste de ministre de la santé est allé à Aleksandr Kvitashvili, qui occupait un poste similaire au sein du gouvernement géorgien en 2009-2012.
« l’Ukraine consacre 8 pour cent de son PIB en soins de santé, mais la moitié de cet argent est pillé.Aleksandr Kvitashvili doit implémenter les réformes radicales parcequ’il n’a aucun lien avec la mafia pharmaceutique ukrainienne, » a dit le PM ukrainien, Arseny Yatsenuk, en présentant le nouveau ministre aux députés. Il est vrai qu’en matière de mafia le gouvernement géorgien qu’il a servi bat tous les records et le poulain de l’Occident qui avait lui aussi lancé une opération contre l’Ossétie « séparatiste » a du s’enfuir avec un procès en corruption et prévarication.


Alexander Kvitashvili, candidat à la tête du Ministère ukrainien de la santé

lors d’une session de la Verkhovna Rada à Kiev (RIA Novosti / Mikhail Polinchak)
Le lituanien Aivaras Abromavicius a été approuvé comme ministre de l’Economie par le nouveau Parlement, la Verkhovna Rada. La Lituanie est le fournisseur d’arme quasi officiel de l’Ukraine dans la répression des populations de l’est. De surcroît en matière d’application de mesures énergiques d’austérité il est difficile de faire mieux que le dit gouvernement lituanien qui a sérieusement envisagé l’euthanasie pour les pauvres incurables et trop vieux…

Abromavicius, qui est associé au groupe $ 3,6 milliards en soi East Capital asset management, mène ses opérations de Kiev après avoir épousé une ukrainienne. Nul doute qu’il poursuivra ses fructueuses affaires en relation avec le fils de Joe Biden, le vice président des Etats-Unis, Kolomojeski l’oligarque auteur du massacre d’Odessa avec ses propres bataillons privés. et toujours avec notre grand philosophe Bernard henry Levy.
« c’est un travail difficile qui nous attend parce que l’Ukraine est un pays très pauvre et corrompu et il faudra utiliser des mesures radicales, » a-t-il déclaré à MPs de la tribune de la Rada. Mais les milices fascistes et les néo-nazis sont les meilleurs auxiliaires pour tirer du sang des pierres et l’obole du miséreux…


Aivars Abramovicus (Aivaras Abromavicius), un candidat à la tête du ministère de l’économie ukrainienne, lors d’une session de la Verkhovna Rada à Kiev (RIA Novosti / Mikhail Polinchak)

288 sur les 450 députés ont accepté le cabinet proposé par le Président ukrainien Petro Poroshenko, avec les nouveaux ministres, a prêté serment immédiatement après le vote.
« Je félicite les Ukrainiens pour la formation du gouvernement pro-européen » Poroshenko a écrit sur sa page Twitter.

Il a dit à la Rada qu’il voit les étrangers comme une sorte de nécessité de gestion anti-crise en raison de la situation difficile de l’économie, les combats dans le Donbass, la nécessité de réformes radicales et la corruption à grande échelle.

Plus tôt sur le mardi, le Président a signé extraordinaire un décret accordant la citoyenneté ukrainienne à Jaresko, Kvitashvili et Abromavicius. ce qui est extraordinaire c’est que ce pouvoir marionnette de l’étranger est en train de pratiquer le génocide dans le sud-est pour débarrasser l’Ukraine des « étrangers » russes qui ont toujours vécu là, sont mariés avec des ukrainiens, eux-mêmes russes, pour faire devenir ukrainiens des gens qui eux-mêmes n’ont qu’une patrie: le capital. le fascisme ça sert à ça…

la double nationalité est interdite en Ukraine, et le trio a déjà écrit des proclamations de renoncement à la citoyenneté des États étrangers, a dit Yury Lutsenko, la tête du bloc de Petro Poroshenko bloc (PPB)
Poroshenko a dit qu’il y aura encore plus d’étrangers sur des postes administratifs en Ukraine «Nous devons attirer la meilleure expérience internationale, qui comprend l’attribution des postes au gouvernement au représentant des États favorables à l’Ukraine. »

Également mardi, les députés du bloc au pouvoir de Poroshenko ont enregistré un projet de loi devant la Rada sur la modification de la législation ukrainienne pour cela permettre aux citoyens d’autres États au sein du gouvernement.

cela avait été annoncé par Poroshenko il ya une semaine. Cette transformation « sans précédent » a attiré les critiques de la qui y vont une « allégeance à la soi-disant choix européen, » et d’autres exprimant la préoccupation qu’il peut être un signe de l’Ukraine perd sa souveraineté.

Poroshenko a également promis d’accorder la citoyenneté de l’Ukraine à tous les étrangers luttant pour Kiev contre les milices dans les régions de Donetsk et de Lougansk l’est du pays. On mesure que le génocide s’accompagne d’un remplacement par des mercenaires et tout ce que l’Europe, le Caucase compte de fascistes…

« Je vais signer une citoyenneté ukrainienne attributive de décret à ceux, quiont défendu l’Ukraine avec les armes à la main, » écrit-il sur Twitter.
Cependant, pas tout le monde dans le Parlement a approuvé la présence des étrangers dans le gouvernement ukrainien.

le député du bloc d’Opposition Aleksandr Vilkul a suggéré que, en invitant les gens à l’étranger, les autorités ukrainiennes tentent e s »absoudre eux-mêmes de la responsabilité de l’état des choses dans le pays.

Le collègue de Vilkul, Yury Boyko, dit qu’il ne peut pas comprendre comment il n’a pas été possible de trouver les 10 candidats pour le cabinet parmi la population de 40 millions d’habitants de l’Ukraine

On se demande jusqu’où lma presse française, les politiciens français vont nous faire avaler l’histoire du Maïdan symbole de la liberté et la malheureuse petite Ulraine menacée par le méchant Poutine?


Edité le 03-12-2014 à 18:12:45 par Xuan




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