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 manifestation violente en Grèce

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Xuan
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   Posté le 24-02-2011 à 21:17:17   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

grève et manifestation se poursuivent en Grèce contre le plan d'austérité :

[source CCTV]
Le centre d'Athènes a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de police grecques et des milliers de manifestants. Le mot d'ordre de ces derniers: le ras-le-bol face aux mesures d'austérité décidées par le gouvernement.

Les manifestants avaient prévu de passer la nuit sur une place située en face d'un bâtiment parlementaire.
Mais la police les a chassés dans plusieurs rues jusqu'à ce que ces derniers ne se dispersent.Cette action a fait suite à plusieurs heures d'affrontements au cours desquelles les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes à l'encontre des manifestants, qui ont répondu par des jets de cocktails molotov.

Plus tôt, les salariés ont appelé à une grève générale de 24 heures, ce qui a eu pour conséquence l'annulation de plus d'une centaine de vols. Par ailleurs, plusieurs écoles et commerces sont restés portes closes.







Edité le 24-02-2011 à 21:27:31 par Xuan




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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
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   Posté le 18-06-2011 à 21:25:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Suite aux pressions financières qui traduisent la domination nord-sud en Europe, le socialiste Papandréou a remplacé l'impopulaire ministre des Finances Georges Papaconstantinou par Evangelos Venizelos pour calmer la révolte populaire.
Le but reste le même : appliquer un plan d'austérité sur cinq ans, condition préalable fixée par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) pour débloquer autour de 120 milliards d'euros d'aide à la Grèce pour l'aider à se financer jusqu'en 2014.
Ce plan se traduirait par 28 milliards d'euros de hausse d'impôts et de réductions de dépenses publiques d'ici 2015.

Tandis que les bourgeoisies européennes, la France et l’Allemagne en tête, tremblent à l’idée d’une banqueroute de la Grèce ou d’un séisme social, la colère populaire n’a nullement diminué.


Des milliers de manifestants ont défilé samedi en direction du parlement grec, dans le centre d'Athènes.
La plus grande centrale syndicale grecque, GSEE, qui représente deux millions de salariés du privé, a appelé à une grève de 48 heures autour de la période où le parlement se prononcera sur le plan.


Le secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga, s'est exprimé lors de la manifestation à Athènes, et a souligné entre autres :

« Nous exigeons des élections afin que le peuple puisse ouvrir une première plaie dans le système politique bourgeois. Plus le gouvernement qui sera formé sera faible, plus facile il sera pour le peuple d'éviter le pire.

Nous ignorons l'intention du Premier ministre de démissionner, la disposition du président de la ND, Samaras, à former un gouvernement de coalition, tout comme le résultat de tout cela qui est un remaniement ridicule. Nous ignorons ce remaniement d'opérette ; cela n'a aucune importance que tel ministre quitte son poste ou qu'un autre prenne sa place. Ils ont échoué temporairement à obtenir un consensus, ils feront une autre tentative.

Ignorons leurs menaces selon lesquelles si le peuple Grec ne se plie pas, il se retrouvera sans salaires et sans retraites. Ils essaient de transformer leurs propres dilemmes en dilemmes populaires. Ils essaient de transformer leur panique et leur peur face à la mise à nu de la nature du système capitaliste en panique et en peur populaires. Quand ceux d'en-haut tremblent, le peuple d'en bas doit contre-attaquer avec encore plus de militantisme. La crise dans la zone Euro est profonde, en particulier en Irlande et au Portugal. On prédit des problèmes pour l'économie Italienne et que la crise en Espagne ira en s'intensifiant. En conséquence, tous les peuples paieront, et donc il ne s'agit pas d'une forme de renégociation de la dette que réclament à cor et à cri la ND et SYRIZA.

Nous devons souligner la dette que les grands groupes, les monopoles, l'UE et l'OTAN ont envers le peuple, tout comme les partis bourgeois de la ND et du PASOK bien sûr (…) le peuple ne doit rien payer.

LE PEUPLE DOIT DE SES PROPRES MAINS REPRENDRE CE QU'ILS LUI DOIVENT ET CE QUI LUI APPARTIENT

Ils ont une dette envers le peuple à cause de la plus-value qu'ils volent dans le processus de production (…)

Ils doivent de l'argent aux travailleurs dans le commerce, dans les services, dans le privé et le public, ils doivent de l'argent en salaires et en retraites à l'écrasante majorité des travailleurs salariés. Ils leur doivent la fortune énorme qu'ils ont accumulé dans les coffre-forts Suisses et d'ailleurs. Ils leur doivent l'argent détourné des fonds de sécurité sociale (…)

Ils leur doivent tout ce que les familles populaires Grecques ont payé pour leur éducation, leur couverture et leur prévention médicale, des mesures de santé et de sécurité (…) Ils leur doivent d'énormes sommes dues à tout l'argent dépensé en équipements militaires grâce à l'OTAN et aux guerres locales (…)

Il existe des potentialités de développement, de production, avec les richesses minérales que nous avons en notre possession, qui peuvent être réalisées de différentes façons, dans presque chaque secteur de l'industrie, dans chaque secteur de la production agricole, dans le transport maritime et dans la pêche...

Cette énorme dette sera collectée par le peuple seulement quand il prendra le pouvoir, ainsi que quand il se réappropriera les moyens de production, à travers la socialisation et les coopératives populaires, à travers le retrait de l'UE, à travers le contrôle des travailleurs et du peuple à la base, avec un parlement du peuple comptant des représentants élus issus des lieux de travail, des organisations de retraités, des étudiants et lycéens, avec une planification nationale qui éliminera toute forme de chômage. Le protagoniste de ces événements ne sera pas le peuple dans un sens vague mais le front uni et l'alliance des travailleurs, des indépendants, des paysans, des étudiants et des femmes issues de la classe ouvrière et des couches populaires.

Il existe une force avec des propositions concrètes, une expérience, un corps militant cohérent sans aucune manœuvre dangereuse et opportuniste : cette force se trouve dans le KKE, le front populaire social des organisations sociales radicales qui sont rassemblées dans l'alliance du PAME, du PASEVE, du PASY, de l'OGE, du MAS.

DES SCENARIOS ANTIPOPULAIRES SE PREPARENT EN COULISSES ; ILS SONT MEME MIS A L'EPREUVE DANS LES RUES ET SUR LES PLACES. Ceux qui ont été trompés ne sont pas les seuls à se trouver sur les places. Les représentants de lobbies de puissants intérêts politiques et économiques se montrent comme « indignés » sur les places, aussi bien que des représentants d'ONG qui ont un rôle particulier, anciens collaborateurs et probablement actuels encore de la direction du PASOK – ils s'agitent pour des solutions de modernisation et de rénovation. (…)

NON A UNE ALLIANCE QUI A UNE VAGUE ETIQUETTE DE FORCES PROGRESSISTES ET DE GAUCHE, DE MODERNISATEURS ET DE RENOVATEURS, MAIS OUI A UNE ALLIANCE DES FORCES ANTI-CAPITALISTES, ANTI-IMPERIALISTES, ANTI-MONOPOLISTES, UNE ALLIANCE UNIE DANS SA LUTTE CONTRE LE POUVOIR DES MONOPOLES, POUR LE POUVOIR POPULAIRE.

Pas un pas en avant ne peut être fait sans une alliance avec le KKE, sans un KKE fort et puissant »
.



___________________________



Le KKE n'a jamais renoncé à l'objectif de la dictature du prolétariat, tout en refusant de reconnaître la transformation social-impérialiste de l'URSS.

Ici le programme du KKE.
La position du KKE sur la construction du socialisme

En français : les thèses du KKE

A lire également sur le mouvement spontané des masses, la déclaration du KKE et de la KNE
« le mouvement populairedoit prendre pour cible le capital»


Edité le 18-06-2011 à 23:52:28 par Xuan




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   Posté le 20-10-2011 à 00:42:30   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

DES CENTAINES DE MILLIERS DE MANIFESTANTS CONTRE L’AUSTERITE



Des centaines de milliers de manifestants ont défilé dans les principales villes grecques et notamment à Athènes où les syndicats ont dénombré 200 000 manifestants.

A cause des violences policières des derniers rassemblements, les manifestations pacifiques jusqu’en début d’après-midi ont pris un tour nettement plus violent près du Parlement.
Deux vidéos ici :
http://www.youtube.com/watch?
v=1DO6LSQCpUI&feature=player_embedded#


http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=ut96fMZ3h9I

Les services d’urgence dénombrent 14 policiers et 3 manifestants blessés.

La colère populaire se retourne contre la « troïka » du FMI, de la BCE et de la Commission européenne et contre le gouvernement, puisque le peuple est simultanément opprimé par la bourgeoisie grecque et les usuriers franco-allemands.

[La part des dettes publiques de l’Espagne, de l’Irlande, de la Grèce et du Portugal est détenue à 55 % par des résidents allemands, français, italiens, néerlandais et britanniques, mais les banques et assurances franco allemandes tiennent le haut du pavé]



On comprend dès lors la réunion précipitée Sarkozy-Merkel et les manchettes angoissées sur la « crise de l’Euro », les «négociations de la dernière chance », « Sarkozy en opération commando à Francfort » , etc.

Cette situation catastrophique pour les capitalistes, associée au piétinement de la guerre en Libye réserve à notre peuple un plan d'austérité inégalé.
Il ne sera plus question de manifester les mains dans les poches en regardant le bout de ses godasses !


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   Posté le 22-10-2011 à 14:36:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   



Les manifestations se sont poursuivies sans désemparer, mais un événement extrêmement grave s'est produit avec la mort d'un syndicaliste :

Dimitris Kotzaridis, mort dans la défense des droits des travailleurs



Dimitris Kotzaridis, ouvrier du bâtiment et syndicaliste du PAME, le Front militant des travailleurs, est décédé au pied du Parlement grec. Cet ouvrier de 53 ans manifestait, avec des dizaines de milliers de travailleurs, contre le vote des lois anti-ouvrières par le Parlement ce 20 octobre.

Cécile Chams


Le PAME, ainsi que le Parti communiste de Grèce (KKE), avaient appelé les travailleurs à se mobiliser massivement et à encercler le Parlement grec pour empêcher le vote des lois liquidant l’ensemble des droits des travailleurs. Ces lois prévoient notamment l’abolition des conventions collectives.
Des dizaines de milliers de travailleurs étaient rassemblés sur la place Syntagma, face au Parlement, clamant avec dignité leur opposition aux mesures d’austérité qui étranglent les travailleurs et les familles populaires.
C’est alors que des individus organisés, cagoulés ont alors mené une attaque organisée contre le bloc du PAME, avec des molotov, des gaz lacrymogènes, des grenades flash et des pierres. « A côté des structures de répression de l’Etat,explique le PAME, il existe un autre mécanisme qui rassemble des fascistes, des anarchistes, des militants fascistes et d’extrême droite ainsi que des agents cagoulés infiltrés. »

Grâce à l’organisation, le calme et la détermination des forces du PAME, ces provocateurs ont été repoussés. Mais un peu plus tard, il sont revenus à la charge, blessant des dizaines de manifestants. L’atmosphère suffocante des bombes lacrymogènes et des gaz toxiques ont fait s’évanouir Dimitris Kotzaridis.
Ses camarades l’ont éloigné de la place Syntagma et lui ont prodigué les premiers soins. Mais il n’a pas survécu. « L’étouffement provoqué par les gaz lacrymogènes ont entraîné un arrêt respiratoire et le décès » , explique Ilias Sioras, cardiogue et président de l’Union des travailleurs de l’hôpital Evanggelismos aux médias.

Le PAME et le KKE expriment leur tristesse et leurs sincères condoléances à la famille de Dimitris Kotzaridis, qui était aussi secrétaire du syndicat du bâtiment de Vyronas, commune de la banlieue d’Athènes. « Nous promettons de continuer encore plus énergiquement les luttes pour les aspirations que nous partagions avec lui » , déclare le communiqué du PAME.
Pour le KKE, le gouvernement porte l’écrasante responsabilité de ce drame. « Les tentatives d'intimidation, de calomnie et de répression du mouvement populaire sont enracinées dans les structures, les centres et les services de l'Etat. Les cagoulés, les anarcho-autonomes, fascistes ou quel que soit le nom qu’ils se donnent, ont entrepris de mener à bien ce que les forces de répression, le chantage et les menaces n’ont pas réussi : intimider le peuple afin qu'il courbe la tête. Mais leur but de briser le rassemblement du PAME a échoué. C'est ainsi que doivent aussi échouer les plans du gouvernement. »
Le KKE invite le peuple à affirmer sa dignité, à continuer la lutte avec le PAME et toutes les organisations qui combattent la politique impopulaire et le pouvoir des monopoles.

Sources: PAME et KKE, 20 octobre 2011.


Photos :

Dimitris Kotzaridis



Les militants du PAME se recueillent sur la place Omonia, alors qu’ils viennent d’apprendre le décès de Dimitris Kotzaridis. (photo KKE)


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   Posté le 06-12-2011 à 21:24:01   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Mardi 6 décembre 2011

Appel de PAME aux travailleurs d'Europe



Chers collègues, travailleurs d’Europe,

Nous exprimons notre solidarité avec les luttes difficiles que vous menez dans votre pays. Vous devez savoir que chaque mobilisation et les luttes que vous engagez, nous donne un nouvel élan et le courage de continuer de façon plus décisive notre propre lutte.

La lutte du PAME est partie intégrante de votre lutte.

Nous sommes à un carrefour crucial. Le caractère généralisé et global de la crise capitaliste, les développements en Grèce et dans tous les pays d'Europe rendent actuel le vieux slogan «Prolétaires de tous les pays unissez vous"! "Pas de soumission, pas d'indulgence à l’égard du capitalisme", mais plutôt se faire entendre plus fort que jamais.

Riches de notre propre expérience et à l’école des réalités actuelles, nous devons rejeter les mensonges de la ploutocratie et de son personnel politique : la crise résulterait des droits acquis par les travailleurs ou serait due à une mauvaise gestion. Non, la crise est une crise du capitalisme et résulte d’un chômage massif, des immenses profits du grand capital et de leur accumulation. Le capitalisme est un système qui est corrompu et obsolète. Il ne peut pas être moralisé. Tant que le capitalisme existe, il aura toujours pour conséquence, le chômage, la faim, la guerre, l'exploitation brutale et de l'oppression de la classe ouvrière et des couches populaires.

La situation que nous vivons aujourd'hui en Grèce n'est ni un cas particulier, ni une exception. Nous sommes confrontés à une crise généralisée qui ramène nos vies et nos conditions de travail à celles du siècle dernier. Elle ne concerne pas seulement la classe ouvrière de la Grèce. Ce flot de mesures antipopulaires est promu partout par l'Union européenne, le FMI et la BCE, par les gouvernements libéraux et socio-démocrates, par leurs grandes coalitions et par leurs variantes centre-droit ou centre-gauche.

Ces gouvernements répondant aux besoins contemporains du capital ont généralement le soutien des nationalistes et des Verts.

Grâce à l'expérience de la classe ouvrière, des couches populaires le rôle de l'UE comme un «alliance prédatrice» et oppressive de la classe ouvrière et des peuples se révèle.

Les mythes selon lesquels l’U.E est censée être «une union de solidarité et d'un havre pour les peuples», comme la ploutocratie et ses partisans le prétendent sont infirmés. La crise capitaliste dans la zone euro va continuer à s’approfondir. L’UE deviendra de plus en plus réactionnaire et les travailleurs vivront dans des conditions de grande pauvreté et de dégradation s'ils ne se rebellent pas. Les compétitions féroces entre capitalistes, leurs divisions ne reflètent pas les intérêts populaires. Au contraire, les gouvernements dans le cadre de l'UE sont en concurrence pour le partage du butin obtenu par l'écrasement des droits des salariés.



Ces gouvernements ont généralement la même cible en commun : afin de disposer d’une main-d'œuvre (salaires, avantages pour la santé, retraites, etc) encore moins chère pour que les profits du grand capital puissent encore croître.
La vie elle-même, l'expérience prouvent clairement que dans le cadre de l'UE, dans le cadre du pouvoir des monopoles, il n'existe aucune solution en faveur du peuple. Le renversement du pouvoir des monopoles est nécessaire. Une solution en faveur du peuple ne peut exister sans les renverser!

La Confédération Européenne des Syndicats (CES) et la Confédération Syndicale Internationale (CSI) ont d’énormes responsabilités dans l'aggravation de la vie de la classe ouvrière en Europe, dans la situation que nous connaissons aujourd'hui, en se prononçant pour la collaboration de classe, pour la compétitivité, l'assujettissement à l'employeur, enrépandant des illusions et en désorientant la lutte des travailleurs.

Les nombreuses mobilisations comme celles des indignés (mouvement des places publiques) ne sont pas une solution non plus ; elles contribuent plutôt à désamorcer l'esprit militant du peuple et sont hostiles à l'organisation de classe; ces mobilisations dévient l'indignation des forces populaires vers une lutte sans perspective.

Contre l'alliance anti-ouvrière du capital, l'éveil des forces populaires est impératif aujourd'hui ; l'organisation immédiate de leur lutte surchaque lieu de travail, dans chaque secteur, chaque quartier populaire est nécessaire ; la coordination au niveau national et international est nécessaire afin d’élever le niveau des luttes ; la libération de la classe ouvrière de l’influence des partisans du capital est également un impératif.

Nous avons jeté un appel à partir de l'Acropole à la classe ouvrière de l'Europe en affirmant que les peuples ont le pouvoir et qu'ils doivent s'organiser aujourd'hui et passer à la contre-attaque.
[appel du 4 mai "Peuples d’Europe soulevez vous ! " *]


Nous croyons profondément dans le slogan "aucune machine ne fonctionne sans vous - travailleur, vous pouvez vous passer des patrons !:" . Tel est le slogan qui donne force et courage aux travailleurs grecs de l'industrie sidérurgique qui sont en grève depuis plus d'un mois. Ce slogan concerne tous les pays. Nous vous appelons à coordonner nos démarches.
La réponse des travailleurs d'aujourd'hui ne peut pas être limitée uniquement à des luttes défensives. Organisation, contre-attaque populaire, lutte en vue de renverser le pouvoir des monopoles sont nécessaires. Nous devons intensifier notre lutte afin de se libérer de l'UE, pour l'annulation unilatérale de la dette, pour la socialisation des principaux moyens de production, avec le peuple assumant le pouvoir.


Nous sommes confiants dans les luttes de classe engagées, et dans le fait que les plus beaux jours sont encore à venir!


Vive la solidarité de classe !

Athènes 1er Décembre 2011

_________________


* Traduction des principaux passages de l’intervenant dans cette vidéo :
"Il est nécessaire qu’un soulèvement populaire ait lieu. Le peuple doit montrer la force de ses droits. Le peuple grec n’accepte pas que la Grèce soit piétinée, mise plus bas que terre. Voilà le message qu’on veut faire passer. Nous souhaitons que le peuple grec et les peuples européens se soulèvent. Le peuple ne cédera pas, ne pliera pas. Debout, il revendiquera ses droits. Nous resterons autant que nécessaire à l’Acropole."

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   Posté le 12-02-2012 à 19:58:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Alors que la bourgeoisie grecque se déchire pour imposer le plan de rigueur, la classe ouvrière et le peuple grec opposent une violente résistance, comme l'indique cet article du PKK :

Source :http://fr.kke.gr/news/news2012/2012-02-07-strike

Succès de la grève générale du 7 février convoquée par les syndicats grecs, sous la pression du PAME lié aux communistes, contre une nouvelle série de mesures anti-sociales

La Grèce a été le théâtre d'une grève militante massive ce mardi 7 février. Ce fut une réponse énergique le jour suivant les annonces officielles du gouvernement concernant les baisses de 20% du salaire minimum et de 15% des retraites complémentaires, de nouvelles baises des retraites de base, des allocations-chômage, et 150 000 licenciements dans le secteur public.

A Athènes s'est tenue une manifestation réunissant plusieurs milliers de travailleurs bravant la pluie, ce fut le cas dans 61 autres villes dans tout le pays. Encore une fois, la manifestation du PAME a largement dépassé en nombre celles de la GSEE et de l'ADEDY.

Les forces de classe ont livré une forte réaction, par le Front militant de tous les travailleurs (PAME) dans tout le pays au moment où l'ensemble du personnel de la ploutocratie, le gouvernement du 'front noir' (sociaux-démocrates, libéraux et nationalistes) et la Troïka travaillent fébrilement à une nouvelle série de mesures brutales qui plongeront encore plus notre peuple dans la misère. Ce message ne peut être occulté par des incidents circonscrits qui ont lieu lors de la manifestation de la GSEE et de l'ADEDY devant le parlement.

Il convient de remarquer que la grève a suivi la réponse massive et énergique apportée par le KKE avec un rassemblement et un défilé sous une pluie torrentielle, dans la soirée du lundi 6 février.

La décision de convoquer une grève générale dans le public et dans le privé a été prise par les directions de la GSEE et de l'ADEDY sous la pression grandissante du PAME qui avait rapidement proposé la convocation d'une grève dès janvier, prenant des décisions allant dans ce sens dans nombre de syndicats qui le composent. Dans le même temps, la GSEE et l'ADEDY, sur l'ensemble de la période, ont participé activement par leurs manœuvres à faire passer les mesures, en prenant part au dialogue social.

Dès l'aube, les forces sur des positions de classe ont organisé la grève sur de nombreux lieux de travail. Un certain nombre d'usines ont été paralysées en dépit de l'intimidation patronale. Dans le même temps, les ports, les transports publics et les administrations ont été complètement à l'arrêt.

Lors de la manifestation du PAME, Ilias Stamelos, cadre du PAME, qui a prononcé le discours principal, a condamné la nouvelle série de mesures barbares et a appelé la classe ouvrière non seulement à virer les partis au gouvernement mais aussi à virer la classe qui est au pouvoir.

Une importante délégation du Comité central du KKE, menée par la secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga, a participé à la manifestation, et s'est exprimée:

«Désormais, la suite du mouvement est de la seule responsabilité du peuple. Soit le peuple les balaiera tout bonnement, ou alors ils vont perdre leurs pleurs et leur indignation pour rien sur les vieux et nouveaux pseudo-sauveurs» .

Dans le même temps, le jour de la grève a aussi été marqué par les 100 jours de lutte et de grève, dur et ininterrompu, des travailleurs aux « Aciéries grecques » . Leur syndicat a organisé un concert populaire de solidarité, aux portes de l'usine, appelant l'ensemble des travailleurs à participer afin de diffuser le message des métallos en grève sur chaque lieu de travail.


A lire également :«Pas de solution à la crise dans les intérêts du peuple au sein du système capitaliste !»

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marquetalia
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   Posté le 12-02-2012 à 20:08:21   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Xuan a écrit :

Alors que la bourgeoisie grecque se déchire pour imposer le plan de rigueur, la classe ouvrière et le peuple grec opposent une violente résistance, comme l'indique cet article du PKK :

Source :http://fr.kke.gr/news/news2012/2012-02-07-strike

Succès de la grève générale du 7 février convoquée par les syndicats grecs, sous la pression du PAME lié aux communistes, contre une nouvelle série de mesures anti-sociales

La Grèce a été le théâtre d'une grève militante massive ce mardi 7 février. Ce fut une réponse énergique le jour suivant les annonces officielles du gouvernement concernant les baisses de 20% du salaire minimum et de 15% des retraites complémentaires, de nouvelles baises des retraites de base, des allocations-chômage, et 150 000 licenciements dans le secteur public.

A Athènes s'est tenue une manifestation réunissant plusieurs milliers de travailleurs bravant la pluie, ce fut le cas dans 61 autres villes dans tout le pays. Encore une fois, la manifestation du PAME a largement dépassé en nombre celles de la GSEE et de l'ADEDY.

Les forces de classe ont livré une forte réaction, par le Front militant de tous les travailleurs (PAME) dans tout le pays au moment où l'ensemble du personnel de la ploutocratie, le gouvernement du 'front noir' (sociaux-démocrates, libéraux et nationalistes) et la Troïka travaillent fébrilement à une nouvelle série de mesures brutales qui plongeront encore plus notre peuple dans la misère. Ce message ne peut être occulté par des incidents circonscrits qui ont lieu lors de la manifestation de la GSEE et de l'ADEDY devant le parlement.

Il convient de remarquer que la grève a suivi la réponse massive et énergique apportée par le KKE avec un rassemblement et un défilé sous une pluie torrentielle, dans la soirée du lundi 6 février.

La décision de convoquer une grève générale dans le public et dans le privé a été prise par les directions de la GSEE et de l'ADEDY sous la pression grandissante du PAME qui avait rapidement proposé la convocation d'une grève dès janvier, prenant des décisions allant dans ce sens dans nombre de syndicats qui le composent. Dans le même temps, la GSEE et l'ADEDY, sur l'ensemble de la période, ont participé activement par leurs manœuvres à faire passer les mesures, en prenant part au dialogue social.

Dès l'aube, les forces sur des positions de classe ont organisé la grève sur de nombreux lieux de travail. Un certain nombre d'usines ont été paralysées en dépit de l'intimidation patronale. Dans le même temps, les ports, les transports publics et les administrations ont été complètement à l'arrêt.

Lors de la manifestation du PAME, Ilias Stamelos, cadre du PAME, qui a prononcé le discours principal, a condamné la nouvelle série de mesures barbares et a appelé la classe ouvrière non seulement à virer les partis au gouvernement mais aussi à virer la classe qui est au pouvoir.

Une importante délégation du Comité central du KKE, menée par la secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga, a participé à la manifestation, et s'est exprimée:

«Désormais, la suite du mouvement est de la seule responsabilité du peuple. Soit le peuple les balaiera tout bonnement, ou alors ils vont perdre leurs pleurs et leur indignation pour rien sur les vieux et nouveaux pseudo-sauveurs» .

Dans le même temps, le jour de la grève a aussi été marqué par les 100 jours de lutte et de grève, dur et ininterrompu, des travailleurs aux « Aciéries grecques » . Leur syndicat a organisé un concert populaire de solidarité, aux portes de l'usine, appelant l'ensemble des travailleurs à participer afin de diffuser le message des métallos en grève sur chaque lieu de travail.


A lire également :«Pas de solution à la crise dans les intérêts du peuple au sein du système capitaliste !»


il me semble qu il y ait une erreur,kke et pas pkk,le pkkqui est une orga révolutionnaire kurde de turquie.

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   Posté le 14-02-2012 à 14:49:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Tu as raison, il s'agit du KKE et non du PKK évidemment.

Les événements se succèdent à une grande rapidité et la bourgeoisie grecque est dans une grande inquiétude, que les médias français reprennent à leur compte.
Et pour cause puisqu' ils reflètent les états d'âme de nos banquiers qui voient leurs dividendes s'envoler, ensuite parce que la situation en Grèce anticipe en quelque manière la crise qui pourrait s'abattre ailleurs, et enfin parce que la colère du peuple grec pourrait fort bien inspirer d'autres peuples en Europe .

Pour information, un nouvel article de solidarite-internationale-pcf :

Des centaines de milliers de manifestants en Grèce contre le nouveau plan d'austérité : « La colère populaire fera tomber le gouvernement » , selon le PC Grec (KKE)



La colère populaire fera exploser la coalition gouvernementale ND-PASOK


Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Des centaines de milliers de manifestants ont scandé aux quatre coins du pays : « Le gouvernement, avec sa ligne politique criminelle, doit partir maintenant, avec la Troïka. Aucun mémorandum ne doit être signé. Pas de nouvel accord. La ploutocratie doit payer. »

La manifestation du PAME à Athènes a été impressionnante. Des manifestations massives ont été constatées dans l'ensemble du pays ;

Les travailleurs ont affronté avec courage le plan organisé de la part de l'Etat pour réprimer la manifestation ;

Avec des rassemblements formidables à Athènes, et dans des dizaines de villes Grecques, la classe ouvrière, les couches populaires et la jeunesse ont exigé que le nouveau mémorandum ne soit pas adopté par le Parlement, apportant une réponse résolue à cette ligne politique anti-populaire et au chantage gouvernemental. Ce fut la plus grande manifestation de ces dernières décennies, marquée par le grand rassemblement de masse du PAME et des syndicats sur des positions de classe avec des revendications contre l'Accord de prêt, pour la rupture avec cette ligne politique anti-populaire, le retrait de l'UE et l’annulation unilatérale de la dette, avec pouvoir populaire de façon que les richesses du pays soient mises au profit de tous.

L'intervenant au rassemblement du PAME, C. Katsiotis a fait remarquer dans son discours : « Le peuple ne doit pas les craindre, ni se taire et se laisser tondre. Peu importe que cela se produise dans l'Euro ou en dehors, avec une faillite contrôlée ou incontrôlée. Ce qui est d'une importance capitale, c'est que le peuple décide qu'il ne fera pas de nouveaux sacrifices pour la ploutocratie, pour remplir les caisses des capitalistes, tandis qu'eux et leurs enfants seront plongés dans la pauvreté absolue et la misère » .

Il convient de noter que les nouvelles mesures vont supprimer trois mois de salaire par an aux travailleurs (baisse de 22% des salaires) et quatre mois de salaire aux travailleurs nouvellement embauchés (baisse de 32%), en plus d'autres mesures et d'une hausse des impôts qui continue à enlever ce qu'il restait du salaire des travailleurs.




Les manifestants sont restés plus de 6 heures dans les rues, organisés, dans des cortèges imposants coude à coude, sans peur, en dépit de l'orgie de répression et l'activité d'agents provocateurs qui ont incendié des bâtiments du centre-ville. Il s'agissait d'un plan de répression étatique, manifeste et brutal, utilisant des agents cagoulés. L'appareil répressif d’État a attaqué avec des tonnes de gaz lacrymogène (révélateur le fait qu'en début de soirée les réserves de gaz lacrymogène étaient épuisées) et des grenades assourdissantes, sans la moindre sommation, des centaines de milliers de manifestants qui avaient envahi le centre-ville dimanche, alors que le nouveau mémorandum était discuté au Parlement.

Le plan du gouvernement était évident : Que le peuple ne puisse atteindre la place Syntagma ; casser la manifestation. Un autre objectif de ce plan, qui comprenait des dizaines d'incendie et de destruction de matériel dans le centre de la capitale, était de forcer les travailleurs d'Athènes à se soumettre aux nouvelles mesures anti-populaires, de faire disparaître des caméras les dizaines de milliers de travailleurs qui ont manifesté dans les rangs du PAME, ainsi que de permettre la dispersion de la manifestation massive, et enfin de faire accepter les intimidations autour du « salut de la nation » ou de la « destruction » et du « chaos » que causerait une possible faillite.

Dans son communiqué, le KKE a condamné un « plan étatique de répression et d'intimidation du peuple. Au moment où les partis de la ploutocratie et l'alliance prédatrice de l'UE pillent le peuple et le menacent pour faire accepter un mémorandum qui valide la faillite du peuple, divers agents provocateurs brûlent certains édifices, afin de créer la scène de chaos dont ils font porter la responsabilité au peuple (…) Les forces anti-émeute et les cagoulés ont agi de façon coordonnée contre des manifestations populaires remarquables afin de les disperser (…) Ils usent de mensonges, de chantage, de répression et de provocations, afin de soumettre le peuple. Mais ils sont impuissants lorsqu'ils se trouvent confrontés à un peuple résolu et organisé, prêt à lutter et à faire triompher sa cause juste.

Le KKE lance un appel à la classe ouvrière, au peuple, à la jeunesse pour se mettre en état de vigilance, et en situation de mettre en échec toute tentative de faire passer des mesures autoritaires »
.

Au sein du Parlement, lors du débat sur les mesures brutales prévues par l'Accord de prêt, le groupe parlementaire du KKE, fort de son analyse politique et idéologique, a exposé les chantages dont use le gouvernement, le PASOK, la ND, les médias sur l'inéluctabilité de la mise en œuvre de l'Accord de prêt afin que le peuple déjà en faillite ne soit poussé à la faillite. Par leurs interventions, les députés communistes, expliquant pourquoi aucun député n'avait le droit de voter ces mesures barbares qui plombent les revenus des classes ouvrières et populaires, ont fait pression et ont poussé les contradictions à un tel point que certains partis bourgeois en ont fait les frais, et cela s'est ressenti dans le vote final avec certains dégâts dans ces partis. 22 députés du PASOK et 21 de la ND se sont opposés au vote en faveur de l'accord et ont été exclus (y compris des ministres, anciens et actuels). Le parti nationaliste LAOS qui avait affirmé qu'il ne voterait pas l'Accord d'emprunt n'a pas participé au vote. 2 de ses députés ont voté pour. Il est révélateur que 199 des 278 députés aient voté pour. 74 ont voté contre.

En raison de la pression qu'a exercée le KKE, les partis bourgeois ont ressorti des procédés anti-communistes misérables qui ont caractérisé entre autres le discours choquant de E. Venizelos, vice-président du gouvernement et cadre du PASOK, ce qui a provoqué une forte réaction de l'ensemble du groupe parlementaire du KKE.

Les députés du KKE ont résisté et protesté, ils ont répondu énergiquement aux chantages, alors que les exemplaires de cet infâme texte de loi ont été symboliquement jetés depuis les bancs des députés du KKE sur les bancs des ministres.

La secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga, a pris la parole et a déclaré :

« Vous êtes littéralement en train d'essayer de faire plier les volontés de ceux qui souffrent, les pauvres au moyen d'une intimidation idéologique sans précédent. Désolé, je ne vous identifie pas à lui, mais Goebbels serait admiratif. Une énorme faillite pointe à l'horizon ! A qui vous adressez-vous ? A ceux qu'on a déjà mis en faillite ? Non, cette Grèce où le pays serait sauvé et le peuple en faillite ne nous intéresse pas (…) Depuis ce matin, vous ne cessez de parler de chaos, même de guerre civile (…) Même la télévision d’État a tout à coup rappelé l'épisode de la guerre civile (…) Nous apporterons notre réponse le moment venu. Mais vous portez la responsabilité de porter devant le peuple de telles questions. Vous avez les échéances de la Troïka et de la Commission. Et je dis que de tels ultimatums n'ont pas émis, même à la veille de guerres mondiales (…) Il s'agit d'une provocation à notre égard.

Nous vous avons écouté toute la journée parler de la guerre, nous dire que nous n'aurons aucune retraite, que nous recevrons des bons, ou je ne sais quoi d'autre et à la fin vous nous parlez de guerre civile. Alors, maintenant, qui met le feu aux poudres ? Nous avons nos limites. Nous sommes bien élevés, mais nous ne sommes pas des idiots (…) Par conséquent, nous disons au peuple la chose suivante : une faillite d'ampleur s'annonce, que ce soit avec l'euro ou le drachme, nous ne pouvons le savoir par avance.

Deuxièmement, même si la Grèce améliore sa compétitivité, d'autres pays le seront encore plus. Dans le meilleur des cas, elle pourrait gagner 2 ou 3 places dans la hiérarchie européenne. Mais cette compétitivité aura un coût encore plus élevé pour les travailleurs. La Grèce sera sur-endettée sur 150 ans, comme ce fut le cas avec les prêts liés à l' « indépendance » (…) en tout cas, celui qui est à terre n'a pas à craindre la chute. Le peuple n'échappera pas à la faillite, peu importe ce qu'il acceptera, de travailler gratuitement, pour une, deux ou trois années. Notre position, c'est les luttes empêcheront le pire. Mais il faut que le mouvement populaire se dirige vers le remplacement de ce système politique par un système politique où les travailleurs et le peuple auront le pouvoir. Retrait de l'UE et annulation unilatérale de la dette ; il n'y a pas d'autre solution pour le peuple. »


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