Sujet :

Expansion de l'OTAN et guerre en Ukraine

marquetalia
   Posté le 04-06-2020 à 21:15:54   

https://www.initiative-communiste.fr/articles/internationales/laxe-usa-otan-ue-avance-vers-le-front-russe-avec-ses-manoeuvres-allied-spirit/


Edité le 21-03-2022 à 08:02:01 par Xuan


Plaristes
   Posté le 04-06-2020 à 22:49:14   

Plus facile d’attaquer un pays qui ne possède pas 80% de ton industrie.
pzorba75
   Posté le 05-06-2020 à 05:29:21   

Plaristes a écrit :

Plus facile d’attaquer un pays qui ne possède pas 80% de ton industrie.

Donner quelques indications sur la situation de l'industrie en Russie et des éléments de comparaison avec les pays agresseurs serait bien utile pour comprendre ce point de vue personnel.
Plaristes
   Posté le 05-06-2020 à 09:06:46   

J'avais détaillé ça dans la Chine et rouge avec les analyses du Colonel Qiao Lang, mais comme c'est effacé je considère que c'est lu.


Edité le 05-06-2020 à 09:07:13 par Plaristes


marquetalia
   Posté le 17-06-2020 à 12:13:14   

Les États Unis continuent de redéployer leurs troupes basées en Allemagne,pour les masser en Pologne.


Edité le 17-06-2020 à 14:33:16 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 17-06-2020 à 12:16:47   

https://fr.sputniknews.com/international/202006111043937887-la-russie-precise-quel-effet-aurait-le-transfert-de-soldats-us-dallemagne-en-pologne/
Plaristes
   Posté le 17-06-2020 à 13:41:01   

En France.
Ils démantèlent les chars hors services où les vendent aux pays de l'OTAN, c'est le moment d’exécuter mon plans avant qu'ils en soit trop tard.
Xuan
   Posté le 09-12-2021 à 20:24:32   

Avertissement de la Russie : « Nous glissons dans la guerre »

DANIELLE BLEITRACH 8 DÉCEMBRE 2021


https://histoireetsociete.com/2021/12/08/avertissement-de-la-russie-nous-glissons-dans-la-guerre/
Géopolitique:Avertissement de la Russie : « Nous glissons dans la guerre » (berliner-zeitung.de)

Cet article du Berliner Zeitung est un des plus explicite sur la situation réelle en Europe. Bizarrement l’invraisemblable campagne électorale française semble ignorer totalement alors que comme l’explique l’article la quasi totalité des Russes sont convaincus de l’imminence d’une guerre qu’ils ne veulent pas et ils supplient l’occident de reconnaitre l’existence d’une ligne rouge à ne pas franchir et de négocier un cadre contraignant avec l’OTAN pour éviter cette guerre.
A cette angoisse russe, il faut ajouter d’autres dimensions, comme son active diplomatie vers l’Inde, l’Asie centrale dans le cadre d’un partenariat renforcé avec la Chine (notons que dans ce grand jeu asiatique, comme en Afrique la Turquie joue le double jeu de ses ambitions avec ou contre l’Otan); comment ignorer la dernière provocation stupide des USA d’un boycott diplomatique (pas de représentants du gouvernement) face auquel La Chine a exprimé sa colère mardi après l’annonce par les Etats-Unis au nom de la défense des droits de l’Homme.
Les Etats-Unis enverront leurs athlètes mais aucun représentant diplomatique aux JO de 2022 en raison des violations des droits de l’Homme, et l’Europe hésite à faire de même. Le tout en tentant d’entraîner les autres nations asiatiques comme le japon, la Corée du sud et l’Inde dans un pseudo groupe de lutte pour les droits de l’homme.

Là encore la campagne électorale française devient une pitrerie. A propos de la réalité des menaces auxquelles la France et l’UE sont soumises, je dois dire que le seul qui a soulevé le problème est ce pitre fascisant de Zemmour qui propose la sortie de l’OTAN dans un interview par ailleurs totalement provocateur, c’est dire où en est le débat public en France… et en quoi les procédures démocratiques électorales manifestent leur inadaptation, mais nous y reviendrons. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société

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La Russie veut un traité avec l’OTAN sur l’élargissement orienté vers l’Est. Si cela ne se produit pas, Moscou voit un réel danger de guerre en Ukraine.

Michael Maier, 5.12.2021 –

Le président américain Joe Biden et le chef de l’Etat russe Vladimir Poutine veulent organiser un sommet vidéo mardi, selon les informations du Kremlin. La conversation est prévue pour la soirée (heure locale de Moscou), a annoncé samedi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. La durée de l’échange sera déterminée par les présidents eux-mêmes, a déclaré Peskov, selon les agences de presse russes. Le sommet entre les deux présidents est destiné à contribuer à atténuer la crise ukrainienne. Moscou critique la présence massive de l’OTAN en Ukraine, Washington met en garde contre le déploiement de troupes russes à la frontière ukrainienne. L’Ukraine craint même une invasion russe. Lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères à Stockholm, Anthony Blinken et Sergueï Lavrov ont parlé de la crise.

La situation est grave cette fois-ci. La Russie exige un accord de traité avec les États-Unis, a déclaré Poutine aux hauts diplomates du ministère russe des Affaires étrangères le 18 novembre. Poutine a déclaré que l’expansion de l’OTAN à la Pologne et à la Roumanie avait eu lieu, même si la Russie avait déjà exprimé ses préoccupations à l’époque. À cette époque, cependant, il y avait encore un climat de partenariat entre l’Occident et la Russie. C’est différent aujourd’hui, c’est pourquoi la Russie doit insister sur des accords contractuels clairs avec l’Occident afin d’éviter une confrontation militaire.

Andrey Sushentsov, doyen de l’École des relations internationales de l’Université MGIMO et directeur de programme du Valdai Club et l’un des principaux experts politiques de la jeune génération à Moscou, a déclaré au Berliner Zeitung: « Après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont développé un concept clair du rôle de l’Allemagne en Europe. La situation était très bien négociée en coopération entre la Russie et l’Occident. Après la fin de l’URSS, de nombreux nouveaux États ont émergé et il n’y avait pas d’accord. » La Russie appelle donc à définir un « cadre juridique avec une obligation contraignante pour l’Occident de ne pas étendre l’OTAN jusqu’à la frontière russe » .

Sushentsov explique le contexte de la relation actuelle entre les anciens adversaires de la guerre froide: en 2003 et 2004, Poutine avait parlé de la relation avec le président de l’époque, George W. Bush: « Bush a déclaré que les deux nations n’étaient pas ennemies et que les États-Unis n’attaqueraient pas la Russie. Il a déclaré que les relations futures devraient être telles que la Russie puisse faire ce qu’elle veut, et que les États-Unis fassent aussi ce qu’ils veulent. Cependant, selon Sushentsov, cette relation non contraignante ne s’est pas avérée stable. Par conséquent, il faut maintenant « un traité qui empêche l’OTAN de se tenir à la frontière russe » : « Nous devons entamer des négociations sur les nouveaux plans d’expansion de l’OTAN » . L’OTAN a jusqu’à présent refusé d’accorder une telle « ligne rouge » aux Russes. Pour Sushentsov, cependant, les négociations doivent encore avoir lieu :
« Ce n’est pas une solution pour l’OTAN de dire que nous n’acceptons pas les lignes rouges de la Russie. L’OTAN doit tenir compte des griefs avec la Russie. Soit cela se fait par le biais de négociations et éventuellement d’un cadre juridique, soit il y a un risque que nous nous dirigions accidentellement dans une confrontation militaire.

Une partie d’un tel traité doit être un mécanisme qui puisse nous empêcher d’entrer accidentellement en guerre. » La base de l’insistance des Russes est leur préoccupation « au sujet de la nouvelle doctrine de l’OTAN, qui stipule que l’OTAN peut également défendre sa sécurité en dehors du territoire des États membres ». Par conséquent, « le déploiement et les activités des troupes de l’OTAN et des États-Unis en Ukraine sont un gros problème pour nous » . C’est « comme si la flotte russe construisait une base près de la Grande-Bretagne ». Sushentsov: « Nous ne pouvons pas accepter cela. »

L’expert russe considère la situation comme critique : « Nous approchons d’un conflit ouvert. Nous glissons dans la guerre. La Russie ne veut pas de cette guerre. Les États-Unis sous-estiment à quel point la Russie prend la situation au sérieux. » Pour la Russie, « il n’y a aucun gain politique à déclencher une guerre » : « Si nous ne sommes pas provoqués, nous ne ferons rien militairement. La Russie ne planifie pas d’attaque contre le Donbass. »
Jusqu’à présent, peu de réponses ont été reçues des États-Unis. Sushentsov: « Ce que nous disons aux États-Unis, c’est: S’il vous plaît, parlez-nous, nous avons une situation stressante ici. Nous sommes au bord d’une grande guerre. » Moscou est actuellement incapable de reculer. S’adressant à l’Ukraine, Sushentsov dit : « Si vous commencez une guerre, nous y mettrons fin. »

Le problème central du point de vue russe est un vide de pouvoir militaro-politique en Europe. Sushentsov : « La sécurité européenne dépend de deux acteurs : d’une part des États-Unis et de l’OTAN, d’autre part de la Russie. L’Allemagne et la France ne jouent pas un rôle majeur dans la structure de sécurité européenne, car les États-Unis et l’OTAN sont les véritables leaders. »

D’autre part, « la Turquie s’est développée comme une nouvelle puissance ambitieuse avec beaucoup de capacité militaire » . La Turquie veut retrouver son statut de puissance militaire et est un acteur indépendant. Pour Sushentsov, Ankara est un partenaire intéressant : « Nous avons eu 13 guerres avec la Turquie et nous avons réglé les conflits avec eux 13 fois. Nous pouvons traiter avec la Turquie . »

Le problème pour l’Allemagne est la perte de signification militaire. Derrière des portes closes, l’Allemagne n’est plus considérée comme un acteur important en raison de l’état de la Bundeswehr – contrairement à la Turquie, qui maintient, entraîne et améliore ses forces armées en mode combat depuis des années dans des missions de guerre. L’Allemagne, en revanche, ne peut que dire à l’Ukraine: S’il vous plaît, arrêtez! » a déclaré Sushentsov. L’Allemagne n’a aucun moyen d’appliquer quoi que ce soit.

La Russie a longtemps souligné le problème de ce vide, dit Sushentsov: « Actuellement, nous n’avons pas de système de sécurité commun auquel la Russie pourrait participer. L’Ukraine a choisi de rejoindre l’OTAN et les États-Unis ont promis la sécurité. Cela constitue une menace immédiate pour la Russie. » La Russie fait constamment des propositions « pour un cadre juridique qui peut empêcher les guerres ». Ces propositions sont maintenant susceptibles d’être mises sur la table lors du sommet de Biden avec Poutine.
Xuan
   Posté le 23-01-2022 à 22:50:27   

https://fr.sputniknews.com/20220122/lallemagne-bloque-la-livraison-des-armes-letales-allemandes-a-lukraine-par-lestonie-1054553055.html


L’Allemagne bloque la livraison des armes létales allemandes à l’Ukraine par l’Estonie

18:45 22.01.2022

Berlin a refusé à Tallinn d’autoriser la fourniture d’armes allemandes à Kiev, selon le Wall Street Journal. La politique de l’Allemagne en la matière indiquerait des divergences sur le dossier ukrainien au sein de l’Otan.
La proposition estonienne de livrer à l’Ukraine des armes létales de fabrication allemande a été bloquée par Berlin, relate le Wall Street Journal.
D’après le quotidien américain, il s’agit des exportations du D-30, un obusier qui tire un obus de 122 mm à environ 20 kilomètres.
Ces armes ont été fabriquées à l’origine en Union soviétique et étaient stationnées dans l’ancienne Allemagne de l’Est.

Dans les années 1990, après la réunification allemande, Berlin a exporté ces obusiers en Finlande, qui les a ensuite transmis à l’Estonie en 2009.
"Le principe régissant les exportations d’armes [allemandes, ndlr] est toujours le même – qu’elles proviennent directement d’Allemagne ou de pays tiers – et aucune autorisation n’a été délivrée à ce stade" , a déclaré un porte-parole du gouvernement allemand.
L’Estonie ne perd d’ailleurs pas l’espoir de convaincre les autorités allemandes, précise le Wall Street Journal.
"J’espère que nous obtiendrons l’approbation de l’Allemagne. L’Estonie a montré que nous voulons aider l’Ukraine en termes pratiques de toutes les manières possibles" , a déclaré au journal Kristo Enn Vaga, 25 ans, conseiller du ministre estonien de la Défense.

Divergences au sein de l’Alliance
La position allemande sur le sujet des exportations d’armes létales vers l’Ukraine diffère de celle des États-Unis et de membres de l’Otan en Europe comme le Royaume-Uni, la Pologne et les pays baltes, poursuit le média.
Selon le Wall Street Journal, ce refus allemand à l’initiative estonienne pourrait indiquer l’absence de consensus absolu au sein de l’Alliance concernant l’assistance militaire à Kiev dans sa lutte contre une agression russe présumée.
Interrogé par le média, Michael O’Hanlon de la Brookings Institution, un centre de recherche sur les politiques de Washington, considère que ce type de questions serait "un premier test pour le nouveau chancelier pour montrer que sa coalition peut répondre à une crise internationale".
"S’il [Olaf Scholz, ndlr] ne peut pas apporter ce genre de changement modeste à la loi, cela remet en cause ses capacités à jouer un rôle moteur dans la politique étrangère"
, a confié au journal l’expert américain.

Armes létales livrées
Si pour l’Allemagne les livraisons d’armes létales à Kiev ne semblent pas une solution adéquate pour résoudre la crise ukrainienne, c’est bien le cas des États-Unis, dont l’ambassade rapporte ce 22 janvier l’arrivée en Ukraine d’environ 90 tonnes d’armes létales.
D’après la mission diplomatique américaine à Kiev, cette livraison démontrait l’attachement des États-Unis à la capacité de défense ukrainienne face à la "menace russe".
Plus tôt, les 17 et 18 janvier, des avions en provenance de Londres ont livré à l’Ukraine des systèmes antichars portatifs.
Xuan
   Posté le 23-01-2022 à 23:10:54   

Ukraine : Berlin jette un doute sur l'unité de l'UE face à la Russie



https://www.lesechos.fr/monde/europe/ukraine-berlin-jette-un-doute-sur-lunite-de-lue-face-a-la-russie-1381217

Un incident diplomatique impliquant le chef de la Marine, des déclarations contradictoires au sein du gouvernement et le refus de livrer des armes à Kiev, alimentent un débat sur la fermeté de l'Allemagne face à Moscou.

le chancelier Olaf Scholz et sa ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, ici à Berlin en novembre dernier, n'ont pas le même vocabulaire à l'égard de la Russie.
le chancelier Olaf Scholz et sa ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, ici à Berlin en novembre dernier, n'ont pas le même vocabulaire à l'égard de la Russie. (Markus Schreiber/AP/SIPA)
Par Karl De Meyer

Publié le 23 janv. 2022 à 18:38
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, s'est senti obligé d'assurer, ce dimanche, qu'il n'a « aucun doute » sur la détermination de l'Allemagne face à la Russie. Qu'il ait besoin de l'affirmer aussi solennellement signifie en creux que des questions se posent sur la position de Berlin dans le dossier ukrainien .

« Je peux vous dire que les Allemands partagent tout à fait nos inquiétudes et qu'ils sont résolus et déterminés à répondre rapidement, efficacement et en présentant un front uni », a déclaré le secrétaire d'Etat américain, qui doit échanger de manière virtuelle, ce lundi, avec les ministres des Affaires étrangères de l'UE.

A la veille de ce rendez-vous important, alors que les menaces russes sur l'Ukraine se font toujours plus lourdes, un incident diplomatique provoqué par les déclarations d'un haut gradé allemand embarrasse le gouvernement d'Olaf Scholz qui, depuis son arrivée au pouvoir, peine à convaincre de sa cohésion vis-à-vis de Moscou.

Démission du chef de la Marine *

En qualifiant d'« ineptie » l'idée que la Russie puisse envahir l'Ukraine et en estimant que Vladimir Poutine « mérite probablement » le respect, le chef de la Marine allemande a déclenché un tollé et a dû démissionner dès samedi. Cet épisode intervient alors que Kiev a déjà manifesté son dépit devant le refus persistant de Berlin de lui livrer des armes. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et les Pays baltes ont déjà annoncé l'envoi d'équipements militaires et de missiles.
Les analystes de la diplomatie allemande notent, depuis l'entrée en fonction du gouvernement tripartite d'Olaf Scholz, en décembre, des différences notables de ton entre ses ténors. Si la ministre des Affaires étrangères (Verte) Annalena Baerbock a assuré la semaine dernière que son pays ferait « tout pour garantir la sécurité de l'Ukraine » , le chancelier social-démocrate s'est montré jusqu'ici plus réservé.

Illisibilité au sein de la coalition

Depuis décembre, « la confusion règne quant à savoir qui détermine désormais l'orientation de la politique à l'égard de la Russie - la Chancellerie dirigée par le SPD ou le ministère des Affaires étrangères dirigé par les Verts », observe dans une note publiée la semaine dernière l'ECFR (Conseil européen des relations internationales).
Le camp des sociaux-démocrates est lui-même divisé sur l'opportunité d'inclure le gazoduc Nord Stream 2, qui relie directement la Russie à l'Allemagne via la Baltique, dans le jeu des sanctions à infliger à Moscou en cas d'agression de l'Ukraine.
Mi-janvier, la ministre SPD de la Défense avait estimé que la décision sur la mise en service de ce pipeline reliant la Russie et l'Allemagne devait être tenue à l'écart du dossier ukrainien. « Les tergiversations des Allemands sont un danger pour la stratégie des Occidentaux » , s'inquiète en conséquence l'hebdomadaire « Der Spiegel ».

Héritage d'Angela Merkel

Angela Merkel, durant ses seize années au pouvoir, avait déjà cherché à maintenir le lien avec la Russie en dissociant les différends géopolitiques des intérêts économiques. La construction du gazoduc Nord Stream 2 lui a durablement aliéné les pays de l'ancien bloc soviétique aujourd'hui membres de l'UE.
L'Allemagne « a considéré les actions du Kremlin de manière critique mais largement inactive au cours des trois dernières décennies », ont déploré dans une lettre ouverte publiée ce mois-ci par l'hebdomadaire « Die Zeit » soixante-treize experts des politiques de sécurité.

Karl De Meyer (Bureau de Bruxelles)

* A noter :

le chef d’état major de la marine allemande a été contraint de présenter sa démission. En effet, participant à un groupe de réflexion à New Delhi, dont la vidéo a circulé sur Internet, le vice-amiral Kay-Achim Schönbach avait tenu des propos assez peu conformes concernant la crise ukrainienne. Il a notamment déclaré :
« La Russie veut-elle vraiment intégrer une petite partie du territoire ukrainien au sien? Non. C’est un non-sens. Je pense que [Vladimir] Poutine exerce probablement une pression parce qu’il peut le faire. Et il sait qu’il divise l’Union européenne. Mais ce qu’il veut vraiment, c’est le respect. Il veut être traité en égal. Et, mon Dieu, montrer du respect à quelqu’un coûte peu, ne coûte rien. […] Il est même facile de lui accorder le respect qu’il exige – et qu’il mérite probablement », a affirmé l’amiral Schönbach. Et d’expliquer que l’Allemagne et l’Inde ont « besoin de la Russie contre la Chine ».

Par ailleurs, ayant qualifié « d’ineptie » l’hypothèse d’une invasion du territoire ukrainien par la Russie, l’amiral Schönbach a aussi déclaré que la Crimée, annexée en 2014 par Moscou, ne reviendrait jamais dans le giron de Kiev. « C’est un fait », a-t-il dit, avant d’estimer que l’Ukraine « ne peut pas devenir un membre de l’Otan car elle ne remplit pas les conditions » pour cela.

Il est intéressant de noter que ces commentaires n’étaient pas l’essentiel du propos du Vice-Amiral allemand. L’essentiel de son propos était d’affirmer la légitime présence allemande dans la région dite (selon le vocabulaire américain) Indo-pacifique. Récemment, l’Allemagne a envoyé des navires de guerre dans cette région et cela était semble-t-il nouveau. C’est un peu le “global Germany”, en contrepoids du “global Britain”, de Boris Johnson.

L’Ukraine a immédiatement émis des protestations diplomatiques et le Vice-Amiral a présenté illico sa démission pour “ne pas nuire à la Marine ni à la RFA” (ce qui est une manière indirecte de maintenir son point de vue). On peut supposer qu’il s’était exprimé librement, ne sachant pas que la vidéo circulerait. S’il l’a fait sciemment, cela montre que les circonstances sont difficiles et que les débats au sein de l’Etat-major allemand sont très profonds.

Cet incident vient après deux autres désaccords entre l’Allemagne et ses “alliés” occidentaux. En premier lieu, l’Allemagne s’oppose à ce que des armes allemandes vendues à la Lituanie soient rétrocédées à l’Ukraine. Il est fréquent que les contrats d’armement prévoient des clauses interdisant la cession à des tiers sans accord du fournisseur. Le second est que l’Allemagne a réfusé le survol de son territoire à un avion britannique livrant des armes à l’Ukraine.
Xuan
   Posté le 23-01-2022 à 23:11:54   

Des fournitures militaires américaines arrivent en Ukraine, l'Ukraine dénonce le refus de l'Allemagne de fournir des armes


Écrit par : Wang Huishan sur dnews
2022-01-23 09:56:02


La situation en Ukraine devient de plus en plus tendue. Les États-Unis ont déclaré le 22 janvier que le premier lot de matériel d'aide militaire était arrivé sur place, indiquant qu'ils continueraient à fournir une telle aide pour empêcher l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Cependant, la partie ukrainienne a accusé l'Allemagne de refuser de fournir des armes à l'Ukraine.
L'ambassade des États-Unis en Ukraine a déclaré sur Facebook le 22 janvier que les premiers secours du programme d'aide à la sécurité de 200 millions de dollars américains pour l'Ukraine étaient arrivés en Ukraine. Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiy Reznikov, l'a remercié.

"Les États-Unis continueront à fournir une telle assistance pour soutenir les efforts continus des forces armées ukrainiennes pour défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine contre l'agression russe" , a noté l'ambassade.

En réponse au refus de la ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht de livrer des armes le 21 janvier, arguant que cette décision ne contribuerait pas à résoudre la crise ukrainienne, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a posté sur Twitter le 22 pour critiquer la décision de Berlin, Appel de l'autre côté à cesser de saper l'unité entre alliés occidentaux, ce qui encouragerait le président russe Vladimir Poutine à envahir l'Ukraine.
Xuan
   Posté le 23-01-2022 à 23:17:47   

http://www.opex360.com/2022/01/23/le-chef-detat-major-de-la-marine-allemande-demissionne-apres-des-propos-polemiques-sur-la-russie/


Le chef d’état-major de la marine allemande démissionne après des propos polémiques sur la Russie

PAR LAURENT LAGNEAU · 23 JANVIER 2022

En raison, notamment, du gazoduc Nord Stream 2, dans lequel l’un des anciens chefs de gouvernement – Gerhard Schröder – est par ailleurs fortement impliqué, l’Allemagne adopte une attitude prudente à l’égard de Moscou. Certes, le chancelier Olaf Scholz a promis à la Russie un « coût élevé » si jamais celle-ci s’en prenait de nouveau à l’Ukraine, comme le suggère les manoeuvres de ses troupes observées depuis maintenant plusieurs mois.

Récemment, M. Scholz qualifiait encore Nord Stream 2 de « projet économique privé », laissant ainsi entendre qu’il ne serait pas affecté par d’éventuelles sanctions contre la Russie… Mais il a changé de ton, la semaine passée, en affirmant qu’il serait « remis en cause » en cas d’intervention militaire russe en Ukraine, tout en disant attendre une « réduction des troupes russes à la frontière ukrainienne ». Seulement, pour qu’il y ait une amorce de « désescalade », Moscou veut obtenir des garanties sur sa sécurité auprès des États-Unis et de l’Otan. Et ses revendications sont jugées « inacceptables ».

De son côté, lors d’un déplacement à Moscou, la cheffe de la diplomatie allemande, l’écologiste Annalena Baerbock, opposée à Nord Stream 2, a prévenu son homologue russe, Sergueï Lavrov, que Berlin ne restera pas sans réaction en cas d’agression de l’Ukraine. « Plus de 100’000 soldats, équipements et chars déployés près de l’Ukraine… Difficile de ne pas interpréter cela comme une menace » , a-t-elle relevé.

Pour autant, l’Allemagne se refuse à livrer des armes à l’Ukraine, contrairement au Royaume-Uni et aux États-Unis. Cela « ne contribuerait pas actuellement » à désamorcer la crise, a expliqué Christine Lambrecht, la ministre allemande de la Défense, dans un entretien publié par le quotidien Die Welt, le 22 janvier. En revanche, a-t-elle indiqué, Berlin fournira un « hôpital de campagne » aux forces ukrainiennes…

Évidemment, la position allemande n’est pas appréciée à Kiev. « Les partenaires allemands doivent cesser de miner l’unité avec de telles paroles et actions et d’encourager Vladimir Poutine à lancer une nouvelle attaque contre l’Ukraine » , a déclaré Dmytro Kouleba, le ministre ukranien des Affaires étrangères. L’Ukraine est « reconnaissante » à l’Allemagne pour le soutien qu’elle a apporté mais ses « déclarations actuelles sont décevantes », a-t-il ajouté.

Et parmi les déclarations évoquées par M. Kouleba, il y a celle faite par l’amiral Kay-Achim Schönbach, chef d’état-major de la marine allemande [Deutsche Marine] depuis mars 2021, lors d’une conférence organisée par l’Institut Manohar Parrikar pour les études et analyses de la défense [MP-IDSA] à New Delhi, le 21 janvier. La vidéo de son intervention a été diffusée sur les réseaux sociaux, alors que la réunion était censée se dérouler à huis clos.

« La Russie veut-elle vraiment intégrer une petite partie du territoire ukrainien au sien? Non. C’est un non-sens. Je pense que [Vladimir] Poutine exerce probablement une pression parce qu’il peut le faire. Et il sait qu’il divise l’Union européenne. Mais ce qu’il veut vraiment, c’est le respect. Il veut être traité en égal. Et, mon Dieu, montrer du respect à quelqu’un coûte peu, ne coûte rien. […] Il est même facile de lui accorder le respect qu’il exige – et qu’il mérite probablement » , a affirmé l’amiral Schönbach. Et d’expliquer que l’Allemagne et l’Inde ont « besoin de la Russie contre la Chine » .

Par ailleurs, ayant qualifié « d’ineptie » l’hypothèse d’une invasion du territoire ukrainien par la Russie, l’amiral Schönbach a aussi déclaré que la Crimée, annexée en 2014 par Moscou, ne reviendrait jamais dans le giron de Kiev. « C’est un fait », a-t-il dit, avant d’estimer que l’Ukraine « ne peut pas devenir un membre de l’Otan car elle ne remplit pas les conditions » pour cela.

Par ses déclarations, le chef d’état-major de la Deutsche Marine s’est donc retrouvé au centre d’une vive polémique… Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur d’Allemagne en poste à Kiev pour avoir des explications…

À Berlin, un porte-parole du ministère de la Défense a allumé un contre-feu, affirmant que les propos de l’amiral Schönbach « ne correspondent en rien à la position » de l’Allemagne et qu’il « devra s’en expliquer auprès de son supérieur, le général Eberhard Zorn » , le chef d’état-major de la Bundeswehr.

Quoi qu’il en soit, le sort de l’amiral Schönbach a été rapidement réglé. Dans la soirée du 22 janvier, il a annoncé avoir remis sa démission. « Je viens de demander à la ministre de la Défense de me libérer de mes fonctions […] avec effet immédiat. Pour éviter d’autres dommages à la Deutsche Marine et à la Bundeswehr, mais surtout à la République fédérale d’Allemagne, j’estime que cette mesure est nécessaire », a-t-il expliqué, admettant avoir fait des « déclarations irréfléchies sur la sécurité et la politique militaire » lors de cette réunion en Inde.

Pour la présidente de la commission de la défense du Bundestag [chambre basse du Parlement allemand], Marie-Agnes Strack-Zimmermann, la démission de l’amiral Schönbach est « logique » car, « avec ses déclarations, il a remis en cause structure de sécurité européenne et le droit international » .

Tags: Allemagne
Xuan
   Posté le 24-01-2022 à 08:25:54   

L’Otan se prépare à une “guerre” avec la Russie dans les pays baltes par Anton Nikitin


DANIELLE BLEITRACH 24 JANVIER 2022
https://histoireetsociete.com/2022/01/24/lotan-se-prepare-a-une-guerre-avec-la-russie-dans-les-pays-baltes-par-anton-nikitin/


Le correspondant du journal français Le Figaro, Nicolas Barot, a publié un reportage sur site des exercices de l’Alliance nord-atlantique dans les États baltes, où l’OTAN renforce sa présence militaire, se préparant à un “conflit” avec la Russie. Il faut être simple et clair, quand o s’interroge sur les raisons qui pourraient bien pousser à une guerre contre la Russie et contre la Chine, cela parait si criminel, si absurde même qu’on arrive pas à imaginer des gens assez fous pour un tel scénario. Pourtant tout s’éclaire si l’on considère la manière dont les capital, son bras armé l’impérialisme occidental, sont dans une impasse, une crise financière, une incapacité à affronter des défis basés non sur la concurrence mais sur les coopérations du niveau local à la géopolitique, la guerre est leur seule réponse comme elle l’a toujours été. Hier comme aujourd’hui une cinquième colonne est prête à soutenir l’étrange défaite des peuples face à cette volonté de surarmement et de guerre. Il faut inventer un agresseur pour mieux l’attaquer, à la GOEBBELS; Ce qui s’est passé à l’assemblée nationale ce 22 Janvier, comme au même moment au parlement européen, les condamnations sous des prétextes des peuples contre qui on prépare la guerre doivent nous alerter. Le cas de l’offensive menée contre la RUSSIE, depuis l’Ukraine, mais aussi la Pologne, les pays Balte, la tentative de faire basculer la bielorussie montre le caractère coordonné d’un tel plan et les Russes ont raison d’exiger des garanties et de Refuser cet encerclement hostile. (note de danielle BLEITRACH; Traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/news/2022/1/23/1140047.html

Des chars français et britanniques, des véhicules blindés, des véhicules de combat d’infanterie, des obus antichars et des roquettes participent aux manœuvres sur le territoire des pays baltes. L’article note que la Russie condamne les exercices dans la région, tandis que l’OTAN assure de moins en moins Moscou du but défensif de l’alliance, rapporte RIA Novosti.

Environ 1 000 soldats français et britanniques sont stationnés en Estonie. En mars, les Danois arriveront à la place des Britanniques avec des renforts sous la forme d’une frégate. Une partie de l’exercice se déroule en Lettonie : des troupes de l’OTAN ont été déployées dans la ville militaire d’Adazi. Les pays baltes travaillent ensemble sur les questions de défense. « Sur cette vaste zone, il est également possible d’effectuer des tirs d’entraînement à partir de chars avec des balles réelles, alors qu’en Europe, il n’y a tout simplement pas de tels terrains d’entraînement ‘naturels’ » , ajoute l’auteur. (1)

L’un des objectifs des manœuvres dans les pays baltes est de tester “l’interopérabilité” des armées de l’OTAN. Dans le même temps, on note qu’il existe de nombreuses difficultés: de la barrière de la langue aux différents niveaux de formation des forces armées des pays inclus dans l’alliance.

Les forces de dix États sous le commandement des Canadiens sont stationnées en Lettonie, l’Allemagne est la “nation cadre” en Lituanie, en plus des Allemands, des militaires de six autres pays sont stationnés dans la république. En Pologne, les forces de l’alliance sont commandées par les Américains, en plus d’eux, il y a aussi des militaires britanniques, roumains et croates.

« Ces quatre groupes (en Estonie, Lettonie, Lituanie et Pologne) d’une “présence avancée renforcée” sont destinés à rassurer et à protéger les pays baltes » , argumente l’auteur.

La tâche de ces unités est de freiner l’avancée de l’ennemi jusqu’à ce que l’OTAN prépare une réponse militaire. L’article note que ces dernières années, le bloc a accru sa présence dans la région et, selon toute vraisemblance, le processus se poursuivra l’année prochaine.

En outre, la publication parle de la présence d’importantes communautés russes dans les pays baltes. Dans certains pays, ils représentent jusqu’à un quart de la population. Dans le même temps, ils ne revendiquent pas d’identité particulière, mais ils sont toujours sous l’attention des agences de renseignement locales, a souligné l’auteur. (2)

La veille, les États-Unis avaient appelé la Pologne et la Lituanie à prendre au plus vite des mesures pour contrebalancer les avantages militaires de la région de Kaliningrad et « neutraliser » le facteur Kaliningrad en cas de conflit armé avec la Russie.

Rappelons qu’en décembre 2021, le président Vladimir Poutine a déclaré que l’Alliance de l’Atlantique Nord avait «trompé» la Russie lorsqu’elle avait promis de ne pas autoriser les avancées vers l’Est dans les années 90 du XXe siècle. Le 1er décembre, le président Poutine a proposé d’ouvrir des négociations sur la fourniture à Moscou de garanties de sécurité fiables et à long terme, sur l’élaboration d’accords spécifiques excluant toute nouvelle avancée de l’OTAN vers l’Est et le déploiement de systèmes d’armes qui menacent la Russie dans le voisinage immédiat des frontières de la Fédération de Russie.

En décembre 2021, le ministère russe des Affaires étrangères a diffusé deux projets de documents russes sur l’octroi de garanties de sécurité juridique de la part des États-Unis et des pays membres de l’OTAN. Le projet de traité avec les États-Unis et l’accord avec l’alliance ont été remis à la partie américaine le 15 décembre lors d’une réunion au ministère russe des Affaires étrangères.

Dans le projet d’accord avec l’OTAN, la Russie a proposé à l’alliance de s’engager à cesser son élargissement, en renonçant, entre autres, à l’adhésion de l’Ukraine. Moscou a appelé l’alliance à renoncer à toute activité militaire en dehors de ses frontières – en Ukraine et dans d’autres territoires d’Europe de l’Est, en Transcaucasie et en Asie centrale. Il a été demandé à l’Alliance de ne pas déployer d’armes supplémentaires et de nouveaux contingents militaires en dehors des pays dans lesquels ils étaient déployés à partir de mai 1997 (avant l’inclusion des pays d’Europe de l’Est dans l’OTAN).

Notes du traducteur : j’ai traduit ce texte non pas avec DeepL mais avec Google – je n’ai dû faire qu’une correction ! – afin de laisser les liens qui sont tous cliquables et traduisibles de la même manière pour ceux qui voudraient approfondir les différents aspects.

Voir à ce sujet un autre article de Vzgliad « Les ours et les loups ont commencé leur occupation des pays Baltes » , où l’on explique que suite à la misère, la désindustrialisation et le chômage, les pays ont été vidés d’un tiers de leur population, laissant la nature « reprendre ses droits » : https://vz.ru/world/2022/1/21/1139619.html
Les russophones forment environ ¼ de la population de ces différents pays (qui appartenaient à la Russie depuis le XVIIIe siècle, et à d’autres puissances voisines, Suède, Pologne, avant). Ils sont privés de tout droit civique ; ce sont des non-citoyens.
Xuan
   Posté le 24-01-2022 à 21:00:16   

L'OTAN a déclaré que "dans le contexte de l'augmentation continue des troupes russes en Ukraine et dans ses environs, les alliés de l'OTAN ont mis des troupes en état de préparation au combat et envoyé davantage de navires et d'avions militaires en Europe de l'Est pour renforcer le confinement et la défense".
Dans le même temps, l'alliance occidentale a intensifié son soutien militaire à l'Ukraine ces derniers jours. Le Danemark a décidé d'envoyer une frégate et des avions de chasse dans les États baltes, l'Espagne a renforcé son déploiement naval et les Pays-Bas ont équipé leur force de réaction rapide de "navires et unités terrestres en attente".
La déclaration a également souligné la récente offre de la France d'envoyer des troupes en Bulgarie et a déclaré que " les États-Unis ont également clairement indiqué qu'ils envisageaient d'augmenter leur préparation militaire" . dnews


D'autre part, les USA recherchent un consensus pour déclencher une intervention, mais il n’est pas acquis ni d’un côté ni de l’autre, ni même aux USA. De plus courir deux lièvres à la fois c’est les rater tous les deux.
On voit que l’Allemagne s’est opposée à des livraisons d’armes. Tout en défendant la « défense de l’Ukraine », Macron parle de négociation « au format Normandie » (Russie, France, Allemagne et Ukraine).
Cela veut dire que l(Allemagne n'a pas envie d’intervenir militairement et qu’ils chercheront une porte de sortie, d’autant plus que ce conflit remet encore en cause le pipeline Nord Stream II, comme l’affaire Navalny, ce qui divise aussi les partis allemands.
Mais côté français Macron ne lâche pas l'OTAN Voeux aux Armées : M. Macron fait l’impasse sur le Mali et évoque une participation accrue aux missions de l’Otan



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Imbroglio entre alliés sur le rapatriement des diplomates en Ukraine: personne n'est d'accord

11:48 24.01.2022
Militaires américains - Sputnik France, 1920, 24.01.2022
© Sputnik . Vladimir Pirogov
https://fr.sputniknews.com/20220124/imbroglio-entre-allies-sur-le-rapatriement-des-diplomates-en-ukraine-personne-nest-daccord-1054570776.html

Washington envisage de déployer plusieurs milliers de soldats américains en Europe de l’Est en feignant craindre une invasion russe en Ukraine et ordonne l’évacuation des familles de ses diplomates en poste à Kiev. L’UE ne suit pas les États-Unis et ne voit pas de raison de dramatiser les tensions entre l’Ukraine et la Russie.
Alors que la Russie attend une réponse écrite des États-Unis à ses propositions sur les garanties de sécurité, prévoyant notamment de ne pas déployer d’effectifs et d’armements supplémentaires là où ils pourraient représenter une menace à la sécurité nationale de l’autre partie, Washington semble implicitement sur le point de lui adresser un refus.
Le New York Times rapporte en se référant à des responsables anonymes de l’administration américaine que Joe Biden envisage le déploiement de plusieurs milliers de soldats, de navires de guerre et d’avions en Europe de l’Est, notamment dans les pays baltes, sur fond de crise en Ukraine.
Le quotidien américain indique que, lors d’une réunion tenue samedi 22 janvier, de hauts responsables du Pentagone ont présenté au Président américain plusieurs options prévoyant le placement d’unités militaires américaines plus près des frontières russes. Ces options incluent l’envoi de 1.000 à 5.000 soldats dans les pays d’Europe de l’Est, avec la possibilité de décupler leur nombre si la situation se détériore.

D’après les sources du New York Times, M.Biden devrait prendre une décision dès cette semaine. Aucune option proposée n’envisage l’envoi de militaires en Ukraine.
"Cette décision signalerait un tournant majeur pour l'administration Biden, qui jusqu'à ces derniers temps adoptait une position modérée sur l'Ukraine, de peur de provoquer l'invasion par la Russie… L'administration s'éloigne désormais de sa stratégie de non-provocation" , indique le journal.

Washington ordonne l’évacuation des familles de ses diplomates à Kiev
L’hystérie attisée ces derniers mois par les médias occidentaux sur l’imminence d’une invasion russe en Ukraine semble avoir produit un effet sur Washington.
Le département d’État a ordonné dimanche soir l’évacuation des familles de ses diplomates en poste à Kiev, expliquant dans un communiqué que la situation en Ukraine "est imprévisible et peut se détériorer à tout moment".
"Nous pensons qu’une invasion russe […] peut se produire à tout instant. Les États-Unis ne seraient pas en position d’évacuer les citoyens américains dans ce cas de figure", a déclaré à la presse une haute responsable américaine ayant requis l’anonymat.

Londres emboîte le pas, l’UE s’abstient
Au lendemain du rappel des familles des diplomates américains, Londres a annoncé le retrait de personnels de son ambassade à Kiev, prétextant la "menace croissante" de la Russie.
De son côté, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a indiqué le 24 janvier que l’Union européenne ne voyait pas de raison de dramatiser la situation et de quitter l’Ukraine, "à moins que les États-Unis ne nous fournissent des informations qui justifient cette décision" .

Lavrov tente d’apaiser
Après une nouvelle séquence d’entretiens russo-américains sur la sécurité en Europe, le ministre russe des Affaires étrangères a réitéré le 21 janvier que la Russie n’attaquerait pas ses voisins.
Il a cependant laissé entendre que les accusations formulées contre Moscou étaient appelées à détourner l’attention des tentatives ukrainiennes de saper le règlement pacifique du conflit dans le Donbass.
Xuan
   Posté le 25-01-2022 à 12:54:33   

Pourquoi les Américains doivent fuir Kiev de toute urgence

DANIELLE BLEITRACH 25 JANVIER 2022

https://histoireetsociete.com/2022/01/25/pourquoi-les-americains-doivent-fuir-kiev-de-toute-urgence/
Après KABOUL, KIEV, il n’y a pas à dire l’Amérique est de retour? Cet article que MARIANNE a traduit en urgence, décrit s’il était besoin l’intoxication que nous subissons de la part des Etats-Unis et que les Européens, quelle que soit leur vassalité commencent à trouver insupportable, ce qui fait qu’à l’intérieur de l’OTAN, il y a ceux qui quoi qu’il arrive prendront le relais des pires fake-news des USA et les autres qui commencent à se demander où tout cela mène et qui en fait les frais. Cela rend d’autant plus intéressante la proposition de FABIEN ROUSSEL de rassembler tous les pays d’EUROPE et pas seulement de l’UE pour un pacte sur la paix. (note de Danielle BLEITRACH ; traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
Les diplomates américains fuient Kiev, mais tout le monde ne les a pas suivis


25 janvier 2022, 08:40


Texte : YevgeniyKrutikov

https://vz.ru/world/2022/1/25/1140268.html

“L’action militaire de la Russie pourrait commencer à tout moment.” C’est par ces mots que le département d’État américain explique officiellement le début de l’évacuation de ses diplomates de Kiev. Cette décision a paradoxalement suscité le mécontentement non seulement de l’Europe, mais aussi des dirigeants ukrainiens. Mais s’il n’y a pas de réel danger pour les diplomates occidentaux à Kiev, qu’est-ce qui a réellement motivé cette évacuation ?

Samedi encore, ni le département d’État américain ni le ministère des affaires étrangères de Londres n’avaient confirmé la possibilité même d’évacuer leurs diplomates et leurs familles de la capitale ukrainienne. Et soudain, lundi, le département d’État a ordonné l’évacuation des familles des diplomates d’Ukraine en raison de la “ menace d’une action militaire de la part de la Russie ”. L’annonce a été faite par ses hauts responsables lors d’un briefing spécial.

“Nous avons autorisé le départ de certains fonctionnaires, en même temps nous avons ordonné le départ de tous les membres des familles des fonctionnaires de notre ambassade à Kiev. Le département d’État a également relevé notre conseil aux voyageurs pour l’Ukraine au niveau quatre – “Ne pas voyager” – en raison de la menace accrue d’une action militaire russe (le même niveau de danger est en vigueur pour les citoyens américains depuis l’année dernière au Belarus – VZGLYAD)…
Pourquoi prenons-nous cette décision maintenant ? Croyons-nous qu’une invasion russe est inévitable ? Comme l’a dit le président Biden, l’action militaire russe peut commencer à tout moment. Les États-Unis ne seront pas en mesure d’évacuer les citoyens américains dans une telle situation. Les citoyens américains qui se trouvent en Ukraine doivent donc se préparer en conséquence, notamment en utilisant des options commerciales s’ils décident de quitter le pays”, a expliqué un haut fonctionnaire du département d’État.

En d’autres termes, seuls les membres des familles du personnel de l’ambassade font l’objet d’une évacuation d’urgence au sens littéral du terme – gratuitement et dans des avions de transport militaire. Les autres citoyens américains doivent acheter un billet pour n’importe où, à leurs frais. Et vite.

Pendant ce temps, l’ambassade des États-Unis à Kiev continuera de fonctionner comme avant, et la chargée d’affaires Christine Quinn restera sur son lieu de travail. Au total, 180 citoyens américains travaillent à Kiev et quelque 560 ressortissants ukrainiens sont embauchés sur place.

Le Royaume-Uni a également fait la même annonce quelques heures après que les Américains aient commencé à évacuer environ la moitié du personnel de l’ambassade. La déclaration de Londres reprend presque mot pour mot les arguments et la rhétorique américains. Un peu plus tard, d’autres alliés fidèles, à commencer par l’Australie, ont rejoint la tendance.

L’Union européenne, en revanche, s’est montrée étonnamment défiante, voire acrimonieuse. Le porte-parole de l’UE, Josep Borrell, a d’abord déclaré qu’il vérifierait auprès du secrétaire d’État Anthony Blinken la raison de l’évacuation des diplomates américains et de leurs familles. “ Nous n’allons pas faire quelque chose comme cela parce que nous ne voyons pas de raison particulière pour cela ”, aurait-il déclaré selon RIA Novosti. Puis, apparemment, il a effectivement appelé Washington et, suite à sa conversation avec Blinken, a déclaré que “ la situation ne devait pas être dramatisée ”. Tant que le processus de négociation sera en cours, les diplomates européens ne quitteront pas Kiev.

Berlin ne fait qu'” envisager une évacuation ” pour le moment. Le journal allemand Bild a rapporté précédemment que le ministère allemand des Affaires étrangères élaborait un plan d’évacuation des familles des employés de l’ambassade d’Allemagne en Ukraine en cas d’escalade de la situation dans le pays.

En réponse, le ministère allemand des Affaires étrangères a déclaré : “ Nous suivons de très près la situation sécuritaire du personnel de nos ambassades en Ukraine et sommes également en contact étroit avec nos partenaires au sein de l’UE et au niveau international”. Pour l’instant, cependant, le ministère des affaires étrangères ne prend “aucune mesure pour réduire le nombre de membres du personnel de l’ambassade et de leurs familles” , a déclaré le ministère allemand des affaires étrangères dans un communiqué publié le 22 janvier.

Les informations concernant l’évacuation des Français ne proviennent pour l’instant que de sources ukrainiennes. Un journal israélien a également fait état de la possible évacuation d’Israéliens d’Ukraine “en cas de guerre”, sans préciser s’il s’agissait de tous les citoyens restants ou seulement du personnel de l’ambassade. Aucune déclaration officielle n’a encore été émise par Tel Aviv.

Ainsi, la différence de mentalité entre les Européens et les fidèles serviteurs anglophones des USA : Grande-Bretagne, Australie et autres est clairement mise en évidence. Le “cercle intérieur” américain est prêt à copier aveuglément le comportement de Washington, même sur des détails mineurs. Cependant, même les “vieilles” nations européennes “partiellement souveraines” – Allemands, Français, sans parler des Italiens et des Espagnols – essaient encore de penser par elles-mêmes. Elles ne voient aucune menace de voir “l’armée russe prendre Kiev”.

Dans ce contexte, le comportement de l’Ukraine semble encore plus surprenant. Kiev réagit très nerveusement aux informations sur le début de l’évacuation des Américains et des Britanniques. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a qualifié la décision des collègues occidentaux d’évacuer les familles des diplomates de “ manifestation d’une prudence excessive”. “En fait, il n’y a pas eu de changements cardinaux dans la situation sécuritaire récemment : la menace de nouvelles vagues d’agression russe est restée constante depuis 2014, et l’accumulation de troupes russes près de la frontière de l’État a commencé dès avril dernier” , a déclaré le ministère ukrainien.

Et que dire de l’allocution télévisée spéciale du président Zelensky au peuple ukrainien l’autre jour, dans laquelle il a exhorté les Ukrainiens à ne pas paniquer ? L’effet de son appel a été, comme toujours, inverse – des files d’attente pour le sel et les allumettes se sont formées ici et là, mais il est tout de même remarquable que même les autorités ukrainiennes font monter la panique à son comble. Il n’y a aucune possibilité d’escalade supplémentaire.

La décision américaine d’évacuer le personnel de son ambassade en Ukraine est étrange, a également déclaré lundi la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova. “ Leurs informations et leur agenda politique sont étranges, peu judicieux ”, a-t-elle déclaré sur la station de radio Ekho Moskvy, répondant notamment à la question de savoir si l’évacuation était liée à la rencontre du 21 janvier entre Lavrov et Blinken à Genève.

Il est donc important de noter ce qui suit. Aucune menace n’a été proférée à l’encontre des diplomates occidentaux à Kiev. Rien qui ressemble de près ou de loin à une incursion des talibans dans Kaboul n’est en train de se produire ou même imminent.

Il n’existe aucune raison formelle d’évacuer la capitale ukrainienne, et cette décision est manifestement politique. Washington, d’abord par le biais des médias et maintenant par ses propres ordres, attise délibérément et de manière spectaculaire une atmosphère d’hystérie et de peur d’avant-guerre. L’évacuation des diplomates doit prouver que les États-Unis estiment que la menace d’une “attaque russe contre l’Ukraine” est extrêmement élevée.

Washington appelle ce qui se passe des “mesures de sécurité de routine”, mais même dans ce cas, cela aurait pu être fait discrètement – sans campagne de presse ou publication de déclarations spéciales. Il existe, après tout, des procédures d’évacuation spéciales qui peuvent ne pas sembler aussi ostentatoires. Il s’agit d’un geste politique délibéré qui n’a rien à voir avec la sécurité de l’ambassade et de son personnel.

L’ordre d’évacuer certaines ambassades occidentales de Kiev est, bien entendu, une nouvelle étape vers l’escalade des tensions. Le niveau de panique et d’hystérie augmente, les rumeurs de guerre concernant le redéploiement par l’Ukraine d’armes lourdes vers la ligne de front dans le Donbass ne font qu’accroître les risques. Et ce, malgré le fait que Washington continue de prétendre rechercher une solution diplomatique. C’est à cela que servent les diplomates. Qui, répétons-le, ne sont absolument pas en danger.

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Les responsables ukrainiens ridiculisent l'absurdité de l'évacuation du personnel de l'ambassade par les États-Unis : Kiev est plus sûre que Los Angeles
sur dnews


L'ordre de l'administration Joe Biden d'évacuer les familles des diplomates et d'autoriser l'évacuation volontaire des employés du gouvernement américain a provoqué la colère de nombreux responsables ukrainiens car il alimente les craintes d'une nouvelle escalade.
Selon un rapport du réseau d'information américain "BuzzFeed" du 24 janvier, une source proche du président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que Zelensky était sûr que Kiev ne faisait face à aucune "menace imminente", l'accusant que le président américain Joe Biden ait rappelé l'ambassade américaine. du personnel du pays sous la menace d'une invasion russe.
D'une part, les États-Unis envoient à l'Ukraine le message suivant : " Comment devrions-nous nous démocratiser. Nous sommes à vos côtés. C'est votre droit de décider de rejoindre l'Occident. Nous serons à vos côtés contre l'agression russe" , a déclaré la source. , " Alors dès que la Russie se réchauffe, ils partent en premier."
"Franchement, ces Américains sont plus en sécurité à Kiev qu'ils ne le sont à Los Angeles... ou dans n'importe quelle autre ville américaine en proie à la criminalité"
, a ajouté la source, se moquant de la montée en flèche du taux de criminalité dans le pays.
Le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleh Nikolenko, a également critiqué le récent départ de diplomates le 24.
"Il y a 129 missions diplomatiques en Ukraine. Parmi celles-ci, seules 4 ont annoncé le départ de leurs familles. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie et l'Allemagne. Les autres, y compris l'UE, l'OSCE, la Commission européenne, l'OTAN et l'ONU, n'ont pas indiqué leurs intentions Prendre des mesures aussi prématurées" , a déclaré Nikolenko.
Xuan
   Posté le 26-01-2022 à 12:55:42   

Joe Biden dit ne pas avoir l'intention d'envoyer des troupes en Ukraine...
mais sanctionner Poutine.

Les gesticulations désordonnées de Biden, comme celles de Macron qui "met en garde Poutine" avant de le rencontrer, disent "retenez-moi ou je fais un malheur" .
Ce sont des postures pour ne pas perdre la face.
Et particulièrement pour Macron, ne pas perdre les élections.
Xuan
   Posté le 26-01-2022 à 19:26:57   

https://francais.rt.com/international/95134-croatie-refuse-soldats-renforcent-otan-escalade-russie-ukraine

La Croatie refuse que ses soldats renforcent l'OTAN «en cas d'escalade» entre la Russie et l'Ukraine


26 janv. 2022, 09:54 © Armend NIMANI Source: AFP

Le président croate Zoran Milanovic à Pristina le 23 décembre 2021.
La Croatie retirera ses soldats des forces de l'OTAN déployées en Europe de l'Est en cas de conflit, a déclaré le président Zoran Milanovic, qui dénonce «des incohérences et des comportements en réalité dangereux » de la part des Etats-Unis.

La Croatie «ne veut rien avoir» à faire avec l'escalade des tensions autour de l'Ukraine. Les autorités du pays au damier rappelleront tous leurs soldats intégrés à l'OTAN en Europe de l'Est en cas de conflit entre la Russie et l'Ukraine, a déclaré le 25 janvier à la télévision le président Zoran Milanovic, relayé par l'agence Tass.
«En tant que commandant en chef, j'ai suivi de près les déclarations indiquant que l'OTAN – pas un pays, pas les Etats-Unis – renforce sa présence et envoie des navires de reconnaissance.
Nous n'avons aucune influence sur cette initiative et nous n'aurons rien à voir avec cela. Je le garantis»
, a déclaré Milanovic, assurant que «la Croatie n'enverra aucune troupe en cas d'escalade». «Au contraire, elle rappellera toutes les troupes, jusqu'au dernier soldat croate» , a-t-il promis.

Des comportements en réalité dangereux

Zoran Milanovic a souligné que cette position croate découlait de ce qu'il a décrit comme «les tendances de la politique intérieure des Etats-Unis, menées par Joe Biden et son administration» , dont l'arrivée au pouvoir avait pourtant été saluée par Milanovic à l'époque.
Le dirigeant avait en effet assuré en novembre 2020 que la Croatie serait une alliée et une amie du nouveau président américain.
Désormais, «en ce qui concerne les questions de sécurité internationale, je constate des incohérences et des comportements en réalité dangereux» , a-t-il déclaré.

A la tête d'une coalition, le président social-démocrate doit composer avec des adversaires politiques au gouvernement, dont le Premier ministre de centre-droit Andrej Plenkovic, le ministre des Affaires étrangères Gordan Grlic-Radman et le ministre de la Défense Mario Banozic, qu'il n'a pas manqué d'égratigner dans son allocution télévisée pour leurs positions belliqueuses à l'égard de la Russie :
«Grlic-Radman et Banozic sont libres de se rendre à Bruxelles. Quant à l'armée croate, elle n'y participera pas. Personne ne bougera. Plenkovic peut menacer la Russie autant qu'il le souhaite. La Croatie devrait s'éloigner de cela comme du feu» , a déclaré le chef de l'Etat, en poste depuis février 2020.

Plusieurs pays occidentaux dont les Etats-Unis ont annoncé renforcer leur aide militaire à l'Ukraine, affirmant à plusieurs reprises que la Russie aurait pour projet d'envahir l'Ukraine.
Moscou dément tout projet d'offensive, et lie une désescalade à des traités figeant l'OTAN, de manière à ce que l'Ukraine en particulier n'y adhère jamais.
La demande est jugée inacceptable en Europe comme aux Etats-Unis. Mais Washington a néanmoins promis de remettre une réponse écrite aux Russes.
Xuan
   Posté le 26-01-2022 à 19:29:11   

On voit ici que deux pays, avec l'Allemagne, sont opposés au déclenchement d'une guerre, c'est-à-dire que l'objectif d'un consensus a échoué. Il ne reste plus à Biden qu'à faire du bruit pour faire oublier cet échec, et ce n'est pas le premier.
pzorba75
   Posté le 27-01-2022 à 04:47:59   

Xuan a écrit :

On voit ici que deux pays, avec l'Allemagne, sont opposés au déclenchement d'une guerre, c'est-à-dire que l'objectif d'un consensus a échoué. Il ne reste plus à Biden qu'à faire du bruit pour faire oublier cet échec, et ce n'est pas le premier.

Tu veux probablement dire : "ce n'est pas le dernier ". Je trouve cela rassurant!
Xuan
   Posté le 27-01-2022 à 09:19:04   

oui, au fait pour mémo : https://www.les-crises.fr/a-l-onu-les-etats-unis-et-l-ukraine-refusent-de-condamner-le-nazisme/
Xuan
   Posté le 27-01-2022 à 21:03:21   

Le spectre d’une guerre nucléaire hante l’Europe


DANIELLE BLEITRACH 27 JANVIER 2022

https://histoireetsociete.com/2022/01/27/le-spectre-dune-guerre-nucleaire-hante-leurope/
Toute la presse occidentale est maintenant pleine d’articles sur la possibilité d’une guerre majeure au centre de l’Europe, directement entre la Russie et l’Ukraine qui, de par sa nature même, sera un conflit entre l’OTAN d’une part, la Russie et son allié la Biélorussie d’autre part. Un conflit qui commencera par un conflit indirect mais qui peut facilement devenir direct. C’est au pied du mur que l’on voit ceux qui ont le sens de l’HISTOIRE et de l’ETAT. Il est étrange que cet article se termine par ce que je ne cesse de répéter : la nécessité d’une nouvelle « Conférence de Zimmerwald ». Le bilan de la trahison de la gauche social-démocrate et une nouvelle orientation donnée aux partis communistes. S’il y a encore dans les partis communistes européens, certains capables d’échapper au déshonneur et à l’opportunisme dérisoire. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Peut être une image de carte et texte qui dit ’RUSSIA’
les bases des etats-unis et de l’OTAN autour de la Russie et bien sur ce serait cetredernière qui menacerait
26/01/2022

Par Dimitris Konstantakopoulos

Les principaux médias occidentaux, tels que la BBC et le Washington Post, τhe New York Times ou Le Monde, sont maintenant pleins de mensonges et de désinformation sur l’Ukraine et la Russie, tout comme ils l’étaient avant le bombardement de la Yougoslavie, l’invasion de l’Irak, l’intervention et la destruction de la Libye, l’intervention en Syrie, même l’attaque politique et financière et la destruction de la Grèce. Ils continuent d’inverser la vérité autant qu’ils le peuvent, comme ils le faisaient l’été dernier lorsqu’ils présentaient la démolition de Gaza comme une application du droit israélien à l’autodéfense.

Ils répètent mille fois par jour que 100 000 soldats russes se rassemblent près de la frontière russe avec l’Ukraine, ce qui prouve que la Russie va envahir l’Ukraine. (Le fait que le directeur de la CIA et le Pentagone disent qu’ils ne sont pas sûrs des intentions russes est rarement mentionné par la presse occidentale, dont les propriétaires sont plus bellicistes que les services secrets américains!). Aucun lecteur occidental ou téléspectateur n’apprendra que la Russie et la République de Lougansk accusent également Zelensky d’avoir rassemblé 100 à 150 000 soldats et paramilitaires dans le but d’envahir le Donbass et Lougansk, menaçant de massacrer leurs habitants principalement russes. Peut-être que ces accusations sont complètement fausses. Mais les citoyens occidentaux n’ont pas le droit d’entendre les arguments des deux parties et de juger par eux-mêmes? Les « journalistes » occidentaux ne devraient pas enquêter sur ce que les deux parties prétendent, au lieu de nous fournir des histoires faites par la CIA ou le MI6 ?

Soit dit en passant, c’est aussi une explication probable de la raison pour laquelle le Kremlin a rassemblé ses troupes près de la frontière avec l’Ukraine. Probablement, il veut dissuader une invasion des républiques du Donbass et de Lougansk par les forces de Zelensky et de ses amis néo-nazis qui pourrait conduire à un massacre de la population russe des deux républiques. Aucun président russe ne peut se permettre le massacre de ses compatriotes et Poutine ne fait pas exception.

Peut-être que certains lecteurs penseront que nous exagérons la situation en parlant de la possibilité de massacrer des Russes par l’armée ukrainienne et ses alliés paramilitaires. Ils ont raison de poser des questions. Parce qu’ils entendent et lisent, tous les jours, ces 100 000 soldats russes, mais ils n’entendent jamais (ou très rarement) parler des crimes du bataillon néo-nazi Azov et d’autres groupes ukrainiens d’extrême droite armés et entraînés par les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France et l’Israël de Netanyahu
(par exemple
https://www.jpost.com/diaspora / pays occidentaux- formation-extrême-droite-extrémistes -en Ukraine-report-682411
https://electronicintifada.net/content/israel-arming-neo-nazis-ukraine/24876, http://www.defenddemocracy. press/us-funded-neo-nazis-in-ukraine-mentor-us-white-supremacists/
http://www.defenddemocracy.presse/israels-secret-plan-for-a-second-israel-in-ukraine/).
Ils entendent et ils lisent très rarement, s’ils entendent et lisent du tout, sur l’horrible crime de brûler vifs des dizaines de manifestants à Odessa, afin de terroriser à la fois les Russes ethniques et les démocrates ukrainiens, dans une sorte de massacre symbolique « inverse de Potemkine »
https://original.antiwar.com/justin/2014/05/04/odessa-ukraines-waco/
http://www.defenddemocracy. press/remember-odessa/ https://tass.com/politics/1056793

L’autre jour, je lisais un article dans le Los Angeles Times sur Poutine se sentant obligé d’envahir l’Ukraine parce qu’il ne peut tolérer un tel État démocratique. Cet « État démocratique » (une dictature d’une oligarchie mafiozi pro-occidentale qui a régné sur une destruction sociale sans précédent) possède non seulement certaines des caractéristiques des États policiers d’Amérique latine, établis avec l’aide de la CIA, mais il célèbre ou permet également de célébrer certains des criminels nazis les plus notoires de la Troisième Guerre mondiale qui se trouvent être des nationalistes ukrainiens (par exemple
http://www.defenddemocracy. presse/ukrainien-extrême-droite-nationalistes-scène-marche-dans-centre-de-kiev-à-marquer-77e-anniversaire-de-la-secondeguerre-nazie-militaire-division-ss-galicie/
http://www.defenddemocracy. presse/ukraines-nazis-qui-sont-ils-pourquoi-sont-ils-si-influents-et-pourquoi-ont-les-médias-ignorés-eux/
http://www.defenddemocracy. press/warsaw-to-kiev-you-wont-get-into-europe-glorifiifying-war-criminal-bandera/, https://www.wsws.org/en/articles/2022/01/22/ukra-j22. html
À lire aussi : Un général candidat à la présidentielle : et qu’en pensent les militaires ?

Les lecteurs occidentaux sont informés par leurs télévisions et leurs journaux de ces concentrations menaçantes de troupes russes en Russie. Mais personne dans la presse occidentale ne se demande pourquoi nous avons eu l’été dernier l’exercice Sea Breeze (planifié sous l’administration Trump et exécuté sous Biden – sous Trump, nous avons également eu une mise à niveau de la relation Ukraine – OTAN), probablement les exercices les plus importants et les plus massifs de toute l’histoire de l’OTAN, dans le contexte duquel une énorme quantité de forces de 30 pays a encerclé la Russie de la mer Noire au centre L’Europe, alors que les forces de l’OTAN pressaient également la Russie depuis la Pologne, les pays baltes et la mer de Barents. Que fait l’OTAN dans le périmètre russe? Pourquoi tout cela n’est-il qu’une préparation à l’invasion de la Russie ? Comment les généraux russes doivent-ils comprendre tout cela mais comme une menace de guerre générale contre leur pays ? L’OTAN joue-t-elle à une sorte de jeu Play Mobil pour les enfants ?

Un lecteur occidental n’obtient de ses médias aucune explication historique des événements qui se déroulent en Ukraine, à l’exception du caractère maléfique de la Russie de Poutine. Aucune mention de la manière antidémocratique dont l’URSS a été dissoute, contre la volonté de sa population, telle qu’exprimée lors du référendum de mars 1991 et sans aucun respect du droit des nations à l’autodétermination (L’Ukraine: Les États-Unis sont responsables de l’escalade et doivent l’arrêter avant de provoquer une guerre mondiale | Défendre la démocratie Presse). Aucune mention de l’horrible désastre social et démographique qui se déroule sur cet immense pays européen, entre les mains d’une oligarchie criminelle et mafiozi soutenue par l’Occident.

De la façon dont les médias occidentaux couvrent la crise en Ukraine, nous ne pouvons pas apprendre grand-chose sur l’Ukraine, mais nous pouvons en apprendre beaucoup sur les énormes progrès réalisés par le totalitarisme dans nos sociétés, y compris dans le contrôle de l’information. De nos jours, il serait impossible de publier des articles sur le massacre de Mỹ Lai au Vietnam ou le Watergate.

Il faut noter que depuis au moins deux décennies, personne ne peut facilement mettre en doute la politique étrangère des Etats européens et critiquer en particulier leur politique vis-à-vis de la Russie ou d’Israël. Un climat de néo-maccarthysme règne sur l’Europe. Ceux qui osent mettre en doute la rationalité de la nouvelle guerre froide ou critiquer Israël ou parler de son énorme rôle dans les affaires européennes sont appelés « pro-Poutine et pro-russes », sinon agents russes et/ou antisémites et conspirationnistes, ils sont ostracisés de la sphère publique et ils sont obligés de s’excuser pour le reste de leur vie. Même des personnalités comme Ken Loach, Jeremy Corbyn, Jean-Luc Mélenchon, Mikis Theodorakis, Alexis Tsipras (avant sa capitulation), Ken Livingstone et bien d’autres ont été traités de cette façon. Dans un rapport de 2006, le « Conseil européen des affaires étrangères », une structure pro-Soros, anti-russe et de la guerre froide, a attaqué dans un rapport deux membres de l’UE, la Grèce et Chypre, comme étant les « chevaux troiens » russes au sein de l’Union européenne, en raison du fait qu’ils cultivaient des relations assez étroites avec la Russie. Ces accusations n’étaient probablement pas sans rapport avec les attaques financières contre les deux pays quelques années plus tard.

Plus important que les mensonges et la désinformation que diffusent les prestigieux médias occidentaux, ce sont leurs omissions. Un conflit militaire entre la Russie et l’Ukraine sera, au moins, de manière indirecte, un conflit entre l’OTAN et la Russie et son allié la Biélorussie. Mais la Russie n’est pas la Yougoslavie, l’Irak ou la Libye. C’est une puissance nucléaire capable de détruire la vie sur terre en une demi-heure. Aucune mention de ce petit détail dans le rapport, car si ce « détail » était mentionné, toute la base du débat changerait brusquement.

Soit dit en passant, si demain nous avons une administration extrémiste à Washington, par des gens comme Trump, Bolton, le sioniste chrétien Pence, Pompeo, etc. ou autres, ce qui n’est pas un scénario si improbable, nous ne pouvons pas exclure qu’ils favoriseront un échange nucléaire limité qui peut détruire l’Ukraine, le sud de la Russie, une partie de la Biélorussie, certaines des régions et états voisins et probablement les Balkans. Après toutes les deux guerres mondiales, il s’agissait d’opérations où l’Europe a été détruite et où l’Amérique l’a emportée.

Un conflit indirect peut devenir un conflit direct et un tel conflit direct entre l’OTAN et la Russie sera très probablement un conflit nucléaire. Une guerre nucléaire entre la Russie et l’OTAN détruira au mieux une grande partie de l’Europe, au pire l’humanité tout entière. Mais il n’y a pas de discussion dans la presse sur la probabilité de tels scénarios. Tous les reportages tendent à installer au peuple l’idée stupide qu’il s’agit d’une histoire qui n’affecte que les Russes et les Ukrainiens, pas l’avenir et même la survie de l’Europe ou, probablement, de l’humanité. Tout le reportage est comme un film de guerre sur les mauvais Russes et les pauvres, les bons Ukrainiens, une guerre qui n’affectera pas les téléspectateurs. Le but de cette gigantesque opération est de garder le calme du public occidental.

Même sans mentionner les armes nucléaires, seule la réduction des flux d’énergie de la Russie vers l’Europe suffirait à provoquer une énorme crise.

Même si le pire ne vient pas, la poursuite d’une guerre par procuration entre l’OTAN et la Russie au centre de l’Europe aura des conséquences terribles pour l’Europe, elle lui refusera tout moyen de souveraineté et d’indépendance, même rudimentaires, et elle restera une blessure au cœur de l’Europe, prête à être utilisée dans toutes sortes de provocations.

Dans notre prochain article, nous examinerons comment les forces politiques européennes réagissent à tout cela et la nécessité d’une nouvelle « Conférence de Zimmerwald ».


Edité le 28-01-2022 à 13:00:20 par Xuan


Xuan
   Posté le 28-01-2022 à 12:54:38   

L'Ukraine menace le Donbass


Selon dnews :

La France, l'Allemagne, la Russie et l'Ukraine ont tenu des pourparlers sur le "modèle normand" sur la question ukrainienne à Paris le 26 janvier. Bien que les parties aient eu des divergences, elles ont toutes convenu que l'accord de cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine devait être respecté. Cependant, juste après la fin des pourparlers, la Russie a accusé l'Ukraine d'augmenter son déploiement de troupes dans l'est de l'Ukraine.
Selon un rapport de l'agence de presse satellite russe du 27 janvier, Alexander Lukashevich, le représentant permanent de la Russie auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a déclaré le 27 janvier que les dirigeants ukrainiens continuaient de masser dans le Donbass des troupes près de la ligne de contact.
"Parlant de la menace imaginaire d'agression étrangère qui n'existe pas, les dirigeants ukrainiens augmentent leurs forces non pas quelque part mais près de la ligne de contact dans le Donbass" , a déclaré Loukachevitch lors d'une réunion des représentants permanents de l'OSCE, selon le rapport. Ils ont déployé environ 150 000 soldats près de la ligne de contact dans le Donbass.
Selon le ministère russe des Affaires étrangères, Kiev a envoyé la moitié des troupes du pays dans la région du Donbass.

En raison de la tension entre la Russie et l'Ukraine, les pays occidentaux fournissent actuellement un soutien militaire à l'Ukraine. Le secrétaire de presse présidentiel russe Dmitri Peskov a précédemment déclaré que la menace de provocation par l'Ukraine dans la région du Donbass est désormais très élevée, voire plus qu'auparavant.
Le 23 janvier 2022, un certain nombre de médias russes ont cité un porte-parole des forces armées civiles dans l'est de l'Ukraine disant que l'Ukraine se préparait à lancer une guerre dans la région orientale et que l'armée ukrainienne avait déployé un lance-roquettes multiple "Hurricane" au nord-ouest de Slaviansk.
Les forces armées civiles de l'est de l'Ukraine ont découvert que l'armée ukrainienne avait récemment renforcé la reconnaissance par drone près de la ligne de cessez-le-feu entre les deux parties et commencé à réapprovisionner activement les entrepôts de terrain en munitions.

En avril 2014, des affrontements à grande échelle entre les forces gouvernementales ukrainiennes et les forces armées civiles ont éclaté dans la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine (y compris les régions de Donetsk et Louhansk). Le conflit a fait 13 000 morts, selon les chiffres de l'ONU. Grâce à la médiation de la communauté internationale, les deux parties au conflit sont parvenues à un accord de cessez-le-feu à Minsk, en Biélorussie, en septembre 2014 et février 2015 respectivement.
Depuis lors, des conflits armés à grande échelle ont été maîtrisés, mais des échanges de tirs à petite échelle se sont produits de temps à autre. La Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusées à plusieurs reprises d'avoir violé le cessez-le-feu au fil des ans
Xuan
   Posté le 28-01-2022 à 20:21:10   

Moscou répond à la possibilité d’une guerre

28.01.2022

Interrogé sur les risques d’une guerre, le chef de la diplomatie russe a assuré ce 28 janvier qu’elle n’aura pas lieu "si cela dépend de la Russie". Déclarant que Moscou ne veut pas la guerre, il a toutefois souligné que le pays ne permettra pas de réprimer ses intérêts.
Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré ce 28 janvier que si la question d’une guerre dépend de la Russie, elle n’aura pas lieu.
"Si cela dépend de la Fédération de Russie, il n’y aura pas de guerre. Nous ne voulons pas de guerre, mais nous ne permettrons pas d’ignorer nos intérêts ou de les réprimer brutalement" , a déclaré Sergueï Lavrov dans une interview accordée aux stations de radio russes, dont Sputnik.
Il répondait à une question sur les risques d’une guerre alors que Moscou et Washington échangent depuis bientôt un mois sur les garanties de sécurité, sans réussir à parvenir à un accord.

Après une série de négociations sur les propositions russes de garanties de sécurité, les États-Unis, dans leur réponse écrite, "n’arrivent pas à satisfaire la Russie" sur le problème principal, poursuit M.Lavrov:
"Je souligne de nouveau que nous étudions toujours la réponse reçue. Les premières évaluations ont déjà été exposées. Elle ne peut nous satisfaire sur le problème principal, à savoir les raisons pour lesquelles l’Occident ne remplit pas ses obligations sur l’indivisibilité de la sécurité et ignore nos intérêts, bien qu’ils aient été très ouvertement et clairement définis".

La Russie campe sur ses propositions
Malgré cette discorde, Moscou restera ferme sur ses positions en matière de garanties de sécurité, car cette question ne comprend aucun compromis, conclut-il.
"S’ils insistent sur le maintien de leur position, nous ne changerons pas la nôtre. Leur position est basée sur de faux prétextes et une distorsion des faits, alors que la nôtre est fondée sur ce qui a été approuvé par tout le monde. Je ne vois aucune possibilité de compromis. Sur quoi peut-on s’entendre si les décisions précédentes sont ouvertement sabotées et faussement interprétées ", a ajouté le ministre russe.
Cependant, il ne s’agit pas d’un ultimatum, a-t-il précisé, Moscou veut simplement un travail honnête. Bien que la réponse américaine contienne des "points rationnels" , l’Occident tire de l’ensemble des dispositions de l’OSCE sur l’indivisibilité de la sécurité uniquement celles qui ne contiennent que ses avantages.

Négociations sur la sécurité
En décembre 2021, Moscou a publié deux projets d’un accord sur les garanties de sécurité encadrant les relations militaires entre la Russie, les États-Unis et l’Otan.

Leur publication a débouché sur une série de négociations qui se sont tenues en janvier, à savoir les sommets Russie-États-Unis et Russie-Otan, les consultations Russie-OSCE et les pourparlers des chefs russe et américain de la diplomatie. Moscou a demandé à Washington de répondre par écrit à ses propositions.
Dans sa réponse reçue le 26 janvier, les États-Unis n’ont pas fait preuve d’une réaction positive à l’exigence principale russe, le non-élargissement à l’Otan, a fait savoir le ministre russe des Affaires étrangères. Les détails de la lettre restent inconnus, car Washington a appelé Moscou à ne pas la publier dans son intégralité. Vladimir Poutine en ayant déjà pris connaissance, une réaction est attendue.
Ce 28 janvier, Sergueï Lavrov a également informé de l’intention de Moscou d’envoyer à ses partenaires une demande officielle visant à expliquer comment ils envisagent de respecter les dispositions mentionnées. En parallèle, la Russie prépare une réponse à Washington et à Bruxelles.
Xuan
   Posté le 28-01-2022 à 20:31:48   

Ukraine : Poutine et Macron soulignent l'importance des accords de Minsk et du format Normandie


28 janv. 2022

Vladimir Poutine s'entretient avec Emmanuel Macron lors d'une vidéoconférence depuis Moscou le 26 juin 2020 (image d'illustration).

Les présidents russe et français ont évoqué, lors d'un entretien téléphonique, la crise en Ukraine et les tensions qui y sont liées. Les deux parties ont prôné le respect des accords de Minsk et la poursuite des discussions via le format Normandie. Le président français Emmanuel Macron et son homologue russe Vladimir Poutine ont notamment abordé, lors d'un entretien téléphonique de plus d'une heure ce 28 janvier, les moyens de parvenir à une désescalade dans la crise ukrainienne.

Selon la présidence russe, qui a publié un communiqué dans l'après-midi, Vladimir Poutine a ainsi souligné «l’importance du strict respect par Kiev des dispositions du "paquet de mesures" de Minsk et d’autres accords, principalement sur l’établissement d’un dialogue direct avec [les républiques autoproclamées de] Donetsk et Lougansk» dans l'Est ukrainien. «Compte tenu des résultats de la réunion des conseillers politiques des dirigeants des quatre pays du "format Normandie", qui s’est tenue à Paris le 26 janvier, la volonté de poursuivre le travail commun de la Russie et de la France au sein de ce format a été confirmée» , indique également le communiqué du Kremlin.

Le président Poutine n'a exprimé aucune intention offensive
Selon l'Elysée, cité par l'AFP, Emmanuel Macron a dit vouloir trouver les moyens d'une désescalade dans la crise ukrainienne en relançant notamment la mise en œuvre des accords de paix de Minsk de 2015 dans le cadre quadripartite du format Normandie (France, Allemagne, Russie, Ukraine). La conversation téléphonique entre les deux dirigeants a «permis de s'entendre sur la nécessité d'une désescalade» , a souligné la présidence française. «Le président Poutine n'a exprimé aucune intention offensive [...]. Il a dit très clairement qu'il ne cherchait pas la confrontation», a-t-elle ajouté.

Sécurité en Europe : pour Poutine, l'Occident n'a pas tenu compte de «préoccupations fondamentales de la Russie»
La question plus large de la sécurité en Europe a été abordée lors de l'entretien entre les deux chefs d'Etat.
D'après le Kremlin, le président russe a attiré l'attention sur le fait que «les réponses des Etats-Unis et de l’OTAN ne tenaient pas compte de préoccupations fondamentales de la Russie» – en référence aux propositions récemment formulées par Moscou à l'adresse de Washington et de l'Alliance militaire, qui visent à assurer la sécurité de la Russie et à parvenir à une désescalade sur le continent.
Le communiqué évoque, au sujet de ces préoccupations russes : «Le caractère inadmissible de l’extension de l’OTAN, le renoncement à déployer des systèmes d’armes de frappe près des frontières russes, ainsi que le retour du potentiel militaire et de l’infrastructure de l’Alliance atlantique à leur position de 1997, année de signature de l’Acte fondateur sur les relations entre la Russie et l’OTAN» . Depuis plusieurs semaines, Washington et certains de ses alliés accusent la Russie d'envisager une invasion du territoire ukrainien, ce que Moscou dément catégoriquement. La Russie, de son côté, exprime ses craintes quant à sa sécurité, liée à l'extension de l'OTAN vers l'est et à la perspective de livraisons d'armements offensifs à l'Ukraine, son voisin. Dans ce contexte, Moscou a proposé à Washington et à l'OTAN des traités prévoyant un renoncement de l'Alliance atlantique à tout élargissement à l'est et un retour à l'architecture sécuritaire construite en Europe après la fin de la guerre froide.

Poutine et Macron conviennent de « rester en contact étroit »
Lors de l'entretien téléphonique de ce 28 janvier, Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont également abordé les enjeux sanitaires liés au Covid-19, la présidence française du Conseil de l’Union européenne au premier semestre de cette année, ou encore l'état des négociations autour de l’Accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien. «Les présidents de la Russie et de la France ont convenu de rester en contact étroit», conclut le communiqué du Kremlin

https://francais.rt.com/international/95204-crise-ukrainienne-vladimir-poutine-emmanuel-macron-entretien-telephone
Xuan
   Posté le 28-01-2022 à 22:39:42   

LES ÉTATS-UNIS DEVRAIENT ETEINDRE EUX-MEMES
L'INCENDIE QU'ILS ONT ALLUME EN UKRAINE :

éditorial du Global Times
Par Global Times
Publié: 29 janv. 2022 00:31
https://www.globaltimes.cn/page/202201/1250196.shtml

La sous-secrétaire d'État américaine aux Affaires politiques, Victoria Nuland, a appelé jeudi Pékin "à user de son influence auprès de Moscou " pour demander une solution diplomatique à la crise ukrainienne.
Nuland a également déclaré que " s'il y a un conflit en Ukraine, cela ne sera pas bon non plus pour la Chine ", car " il y aura un impact significatif sur l'économie mondiale " et dans le domaine de l'énergie.
Le même jour, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a demandé une conversation téléphonique avec le conseiller d'État chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, au cours de laquelle les États-Unis ont principalement parlé de la question ukrainienne. Blinken a souligné les risques posés par " une nouvelle agression russe contre l'Ukraine" et a indiqué que " la désescalade et la diplomatie sont la voie responsable à suivre ".

Washington essaie de créer une telle impression dans l'opinion publique que les États-Unis travaillent dur pour atténuer la crise. Il veulent donner un coup de pied à la Russie et à la Chine, en leur faisant porter la responsabilité tout en faisant des États-Unis un homme bon.
Après que Washington ait mis le feu en Ukraine, il s'est fait passer pour une victime et imagine que la Chine « persuader a » la Russie de l'éteindre. Il faut souligner que Washington souffle de la fumée pour inverser la cause et l'effet.

La cause profonde du problème ukrainien est que les États-Unis ont encouragé l'expansion de l'OTAN vers l'est sans restriction, poussant ainsi la Russie dans un coin où il n'y a aucun moyen de battre en retraite.
Washington est le coupable de la crise. Les États-Unis espèrent maintenant que la Chine « persuadera » la Russie. En substance, ils veulent que la Chine exhorte Moscou à faire une concession. Le plan parfait que souhaite Washington est que Moscou coopère inconditionnellement avec les ambitions géopolitiques des États-Unis. Comme sa logique est absurde et ridicule !

Washington est à l'origine de nombreuses crises régionales majeures en dehors de la question ukrainienne. La crise nucléaire de la péninsule coréenne, la question nucléaire iranienne et le chaos afghan causé par le retrait des troupes américaines l'année dernière sont les "nids de frelons " attisés par les États-Unis.
Lorsque les États-Unis gâchent une région et la trouvent incapable de nettoyer la situation, ils espèrent amener d'autres pays à payer pour leurs erreurs.
Ces dernières années, Washington s'attendait à ce que la Chine participe à la résolution de presque toutes les grandes crises internationales. D'une part, il a fait tout son possible pour réprimer la Chine, et d'autre part, il a eu l'audace de demander l'aide de la Chine.
C'est le cas cette fois. Les États-Unis mènent une répression stratégique contre la Chine dans la région Asie-Pacifique comme ils le font avec la Russie, tout en espérant que la Chine exhortera la Russie à faire une concession. Ils espèrent en tirer tous les bénéfices tout en faisant de mauvaises choses.

Lors de la gestion des conflits régionaux, la plus grande différence entre la Chine et les États-Unis est que la Chine recherche des solutions pacifiques tandis que les États-Unis recherchent le chaos.
La Chine n'a jamais kidnappé les intérêts collectifs de la région pour ses propres intérêts, mais a toujours adopté une attitude responsable et recherché une solution basée sur des faits.
La Chine n'a jamais hésité à faire des efforts de médiation dans la mesure de ses capacités. Elle ne choisit pas d'agir ou de ne pas agir simplement parce qu'elle entretient de bonnes relations ou qu'elle est en concurrence avec un autre pays.
La Chine mène une politique étrangère indépendante et respecte toujours l'indépendance des autres pays. Elle déploie des efforts actifs pour inciter les parties concernées à revenir à la table des négociations et à prendre en compte les préoccupations de sécurité de toutes les parties afin de trouver le plus grand terrain d'entente dans des situations compliquées.

De notre point de vue, pour apaiser les tensions en Ukraine, ce sont les États-Unis qui ont le plus de marge d'action. Washington devrait d'abord cesser de faire des provocations dans cette région et laisser l'Europe résoudre ses propres problèmes de sécurité.
Tout en rejetant les préoccupations légitimes de la Russie sur la question de l'expansion de l'OTAN vers l'est, les États-Unis continuent d'intensifier leurs efforts pour créer des tensions - en retirant les diplomates américains en Ukraine et en continuant d'envoyer des armes à l'Ukraine.
Parce que l'Allemagne a refusé cette fois d'être le disciple des États-Unis, l'opinion américaine l'a accusée d'être un "traître" de l'Occident.

Les États-Unis se considèrent clairement comme le plénipotentiaire de l'Europe.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'Occident ont mis l'accent et étendu sans retenue la soi-disant défense collective, même au prix de la stabilité stratégique mondiale. Or, il s'avère que plus ils poursuivent la défense collective, plus la sécurité des membres extérieurs aux petits cercles est mise à mal, et plus ils doivent renforcer leur propre sécurité.

Par conséquent, les États-Unis et l'Occident sont tombés dans une malédiction selon laquelle " plus ils veulent être en sécurité, moins ils le sont ", qui a provoqué des crises les unes après les autres. Si l'égoïsme ultra-stratégique de Washington reste effréné, alors même si la crise ukrainienne atteint un atterrissage en douceur, la prochaine crise attend.

Pour résoudre la crise ukrainienne, si nous voulons jouer un rôle de médiateur, nous voudrions conseiller à Washington que "celui qui a accroché la clochette au cou du tigre doit la dénouer ". Il devrait abandonner dès que possible le jeu à somme nulle et la mentalité de la guerre froide, et utiliser la bonne méthode pour éteindre l'incendie qu'il a allumé.
Xuan
   Posté le 29-01-2022 à 10:29:20   

Biden souffle le chaud et le froid, mais qui est déstabilisé ?


Ce n'est pas la première fois que Biden alterne les déclarations contradictoires, visiblement dans le but de déstabiliser l'adversaire.
Mais le résultat est que ce sont ses propres alliés qui sont déstabilisés.


Selon le rapport américain "Capitol Hill", le président américain Biden a déclaré le 28 janvier qu'il prévoyait d'envoyer un petit nombre de soldats américains en Europe de l'Est "dans un avenir proche" . Biden a déclaré aux journalistes à Joint Base Andrews après son retour de Pittsburgh: "J'enverrai des troupes dans les pays de l'OTAN en Europe de l'Est à court terme. Un petit nombre."

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"Le président Joe Biden a clairement indiqué qu'il n'avait pas l'intention d'envoyer des troupes en Ukraine pour participer à des opérations militaires" , a déclaré le secrétaire américain à la Défense Austin lors d'une conférence de presse, a rapporté Sputnik le 29 janvier.

Il a également déclaré: "Nous n'envoyons aucune troupe. Nous levons l'alerte militaire."

Al Jazeera a rapporté le 29 qu'Austin avait déclaré aux journalistes qu'ils ne croyaient pas que le président russe Vladimir Poutine avait pris une "décision finale" sur l'opportunité d'envahir l'Ukraine, soulignant que la porte diplomatique pour éviter un conflit en Europe de l'Est restait ouverte. " Il n'y a aucune raison pour que cela se transforme en conflit. Il (Poutine) peut choisir de désamorcer. " Il a ajouté que le conflit " n'est pas inévitable".


Edité le 29-01-2022 à 10:30:27 par Xuan


Xuan
   Posté le 29-01-2022 à 13:02:26   

Derrière la crise et les menaces sur la paix : le gaz US

https://fr.sputniknews.com/20220128/une-flottille-de-tankers-avec-du-gnl-serait-en-route-des-etats-unis-vers-leurope-1054873495.html
Xuan
   Posté le 29-01-2022 à 17:13:36   

Une vidéo de Pagani : philosopher sous la menace
les rapports Biden / Ukraine
coup d'état au Mali : "France dégage"

https://www.youtube.com/watch?v=dedEogpaYo0


Edité le 29-01-2022 à 20:47:36 par Xuan


Xuan
   Posté le 29-01-2022 à 18:26:32   

LA DESESCALADE SUIVANT MACRON : METTRE DE L'HUILE SUR LE FEU !

On ne peut pas s'empêcher de penser que derrière cet avilissement aux intérêts US, et tandis qu'elle se fait éjecter du Mali, la France ne cherche à manger le pré carré allemand


https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/conflit-ukraine-russie-la-france-compte-envoyer-des-centaines-de-soldats-en-roumanie/ar-AAThsEi?ocid=sf

Conflit Ukraine - Russie : La France compte envoyer des centaines de soldats en Roumanie

Une possible intervention militaire ? La France compte envoyer « plusieurs centaines » de ses soldats en Roumanie dans le cadre d’un éventuel déploiement de l’Otan, a déclaré ce samedi sa ministre des Armées Florence Parly, quand le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a annoncé une visite conjointe en Ukraine début février avec son homologue allemande.

« C’est la raison pour laquelle je me suis rendue en Roumanie jeudi. Nous avons évidemment échangé avec nos partenaires roumains sur cette question » , a expliqué sur France Inter la ministre des Armées Florence Parly, après que le président Emmanuel Macron a annoncé le 19 janvier la « disponibilité » de la France à s’engager « sur de nouvelles missions », « en particulier en Roumanie ».
Ce pays, frontalier de l’Ukraine et qui a un accès à la mer Noire, une « zone de tension extrême » car Russie et Ukraine y disposent aussi d’une « façade », se trouve « à l’épicentre des tensions » et doit donc être « réassuré », a estimé Florence Parly.


Edité le 29-01-2022 à 18:28:26 par Xuan


pzorba75
   Posté le 29-01-2022 à 19:55:25   

Parly a l'expérience des défaites, en Syrie et au Mali; elle ne va pas effrayer les militaires russes avec son curriculum vitae de haut fonctionnaire issu du parti socialiste, plus habituée au très hauts salaires qu'aux droits des peuples à leur souveraineté.
Xuan
   Posté le 29-01-2022 à 21:03:43   

Oui, elle vient de se faire jeter du Mali, mais c'est à peine croyable de voir se succéder les mensonges à cette vitesse, ça craint.

N'oublions jamais que nous avons affaire aux pires bandits, aux pires crapules, aux pires requins que la terre puisse porter, plus malfaisants et dangereux encore que les terroristes du djihad, parce que ce sont des gens comme eux qui les manipulent, et parce qu'ils peuvent massacrer d'un coup des milliers de gens.
pzorba75
   Posté le 30-01-2022 à 05:07:35   

Attendre d'anciens énarques ayant grenouillé au parti socialiste est une stupidité, tout juste bonne, à sceller les derniers communistes vivants à l'union de la gauche pour avoir des dirigeants soumis à l'impérialisme américain. La liste est longue de Jospin à Védrine, des membre du Siècle et ou de Bildeberg dirigeants du parti socialiste, Parly est un bon officier oeuvrant à la défense des intérêts étrangers en France sous couvert de la "communauté - dite - internationale" et de l'Union européenne, l'héritière brillante de "Das neue Europa".
Les aventures africaines peuvent se terminer comme les aventures afghanes ou syriennes, aux peuples de ces pays d'en chasser les armées de mercenaires, aussi bien français que ceux de la communauté internationale.
Parly pourra alors faire valoir ses droits à la retraite ou continuer à nuire dans les fourgons de la haute fonction-dite -publique. Sans rire!
Xuan
   Posté le 30-01-2022 à 20:26:07   

Sur le réseau faire vivre :

Afghanistan, Irak, Libye, Syrie... et maintenant Ukraine et Chine ? le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée l’orage



Dimanche 30 janvier 2022, par pam
https://lepcf.fr/Afghanistan-Irak-Libye-Syrie-et-maintenant-Ukraine-et-Chine?fbclid=IwAR1Ogw4YtGtZo1_rC9CQYsVtiSRFD2zoSlytd-3ZkJkm524-nctHtCEOVLg

Vous nous avez fait la guerre d’Afghanistan et vous l’avez livré aux talibans
Vous nous avez fait la guerre d’Irak et nous avons eu Al Quaida et Daesch
Vous avez détruit la Libye et nous avons eu les trafiquants de migrants et AQMI
Vous avez fait la guerre en Syrie pour laisser les puits de pétrole à Daesh
Et maintenant, vous voulez faire la guerre contre la Russie en Ukraine, contre la Chine dans le Xinjiang, contre la Chine avec l’Australie en mer de Chine ?

Nous ne vous laisserons pas faire !

A chaque fois, vous avez parlé de droits de l’homme, de démocratie, de crimes perpétrés par ceux que vous attaquiez.
A chaque fois, on a découvert après coup vos mensonges, repris par tous les médias occidentaux, par tous les gouvernements des pays capitalistes ; le faux charnier de Timisoara, les armes de destruction massives inventées, l’armée française qui n’a pas vu le massacre des tutsis, le silence sur les crimes néonazis dans le maïdan ukrainien.

Aujourd’hui, vous nous mentez sur l’Ukraine, sur le Xinjiang, sur la mer de Chine !

A chaque fois, vous avez laissé les pays envahis dans la misère, la corruption et la guerre. Vous avez détruit la Libye, qui était un des pays les plus développés d’Afrique, vous avez détruit la Syrie et refuser toujours d’en sortir, vous avez livré l’Afghanistan aux talibans et affaibli durablement ce pays en le privant de ses forces progressistes. Vous avez fait régresser l’Ukraine qui a perdu 10 millions d’habitants, appauvrie, toujours livrée aux oligarques, fracturée par les violences.

Cuba, Nicaragua, Vénézuela, Bolivie, Viet-nam, les pays qui vous ont résisté ont soufferts, mais grâce à leur indépendance, grâce aux développements des relations entre eux, sans passer par la finance mondiale des pays capitalistes, grâce à la Chine et sa puissance économique, ils se reconstruisent, se développent et font la démonstration que l’avenir de la planète et de l’humanité passe par le refus de la domination impérialiste de quelques grandes puissances du passé.

Vous avez tenté à de multiples reprises de détruire Cuba, ce petit pays socialiste qui assure l’école, la santé, la culture à tous, développe ses propres vaccins et fait mieux que tous les pays de l’OTAN pour la vaccination, malgré le blocus de plus en plus agressif qu’il subit.

Les bruits de botte en Ukraine, les manœuvres militaires en mer de Chine ne sont que l’expression de l’agressivité de l’impérialisme US en perte de vitesse, des contradictions entre puissances capitalistes dans le partage entre gaz russe, US et du moyen-orient. C’est pour cela que les USA ont relancé la course aux armements, avec des dépenses qui ont doublé en vingt ans, exigeant de leurs alliés une forte hausse de leur dépenses militaires.

Nous refusons les discours de guerre, de confrontation. Nous dénonçons les discours de haine, les insultes contre les dirigeants des pays qui vous déplaisent, comme ce dramatique chef de la diplomatie US inventé par Trump et maintenu par Biden qui veut "triompher" de la tyrannie chinoise. Nous dénonçons les pousse-au-crime de l’assemblée nationale et de l’union européenne qui voteront demain les crédits de guerre comme ils l’ont fait en 1914 !

Nous ne renverrons pas dos à dos les agresseurs et les agressés. Ni la Chine, ni la Russie, ni l’Iran n’installent de bases militaires et de missiles autour des USA ou d’un autre pays de l’OTAN. Ce sont bien les USA qui multiplient les bases et les missiles autour de la Russie et de la Chine !

Nous appelons tous les peuples, à commencer par le peuple de France, à dire NON à la guerre, à exiger l’interdiction des armes nucléaires, à se battre pour un désarmement qui doit être imposé à ceux qui poussent les dépenses militaires à la hausse, à commencer par les USA, qui représentent à eux seuls la moitié des dépenses militaires mondiales.

Nous appelons à la solidarité internationaliste, à la rencontre des peuples, à construire un réseau d’information militante indépendant des grands groupes de médias capitalistes et de la propagande occidentale au service de l’OTAN.


Edité le 30-01-2022 à 20:26:36 par Xuan


Xuan
   Posté le 30-01-2022 à 20:36:41   

Peut-être pour faire oublier ses frasques ...https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/crise-en-ukraine-londres-va-proposer-a-l-otan-un-deploiement-majeur-de-troupes-en-europe_4934643.html
Xuan
   Posté le 30-01-2022 à 23:11:53   

Sur la base d'images satellites de différentes périodes, le 29 janvier, un certain nombre de méthaniers à destination de l'Asie ont été détournés vers l'Europe.

Selon un rapport de l'agence de presse satellite russe du 29 janvier, basé sur des images satellites de différentes périodes, environ 20 navires GNL transportant du GNL à des acheteurs asiatiques à la fin de 2020 ont été détournés vers l'Europe. «À la mi-novembre 2020, plus de 110 navires GNL ont navigué dans les eaux asiatiques, et le suivi des mouvements de ces navires au fil du temps a révélé qu'à la mi-novembre 2020, il y avait plus de 20 navires entre l'Europe et l'Amérique du Nord et entre l'Europe et le Moyen-Orient. sur le fairway entre les deux.
En outre, les méthaniers dans les eaux de la Baltique, de la Méditerranée et de la mer du Nord ont augmenté de près de 70 % par rapport à janvier 2021. "Si en janvier 2021, ces eaux comptaient en moyenne environ 24 navires GNL par jour, en janvier 2022, ce nombre était de 40 et est maintenant passé à environ 50."
Le "Wall Street Journal" américain a rapporté le 28 janvier que plus de 20 navires de transport de gaz naturel avaient quitté les États-Unis pour l'Europe alors que l'Union européenne et Washington tentaient de trouver des alternatives aux carburants russes. Des responsables du gouvernement américain ont tenu des appels vidéo avec des responsables du monde entier ces derniers jours pour tenter de persuader des acheteurs rémunérés en Corée du Sud, au Japon et dans d'autres pays d'autoriser les États-Unis à transférer du gaz vers l'Europe, ont indiqué les sources.


Selon CNN le 28 janvier, l'appel téléphonique entre le président américain Joe Biden et le président ukrainien Volodymyr Zelensky "ne s'est pas bien passé", et ils ont duré 1h20 sur la 27e minute, mais il y a désaccord sur le "niveau de risque". d'une attaque russe.
Biden a averti l'Ukraine par téléphone qu'une invasion russe était imminente, et une invasion était presque certaine une fois que le sol a gelé fin février, selon le rapport. Dans le même temps, Zelensky a également réitéré sa position selon laquelle la menace de la Russie reste "dangereuse mais peu claire" et qu'il n'est pas certain qu'une attaque se produise.
Selon le rapport du "New York Times" du 29 janvier, une force puissante se rassemble en Biélorussie. La Russie a déployé des milliers de chars et d'artillerie, des avions de combat et des hélicoptères, des systèmes de roquettes avancés et des troupes à travers la Biélorussie. Alors que la majeure partie de l'armée ukrainienne est concentrée à l'est, il est difficile pour le pays de rassembler les troupes nécessaires pour défendre sa frontière nord.
Selon des informations, l'Ukraine avait déployé 8 500 soldats à la frontière nord et, bien que cette force soit restée dans la zone frontalière, ses membres étaient partis près de Novy Yarilovich. Seule une poignée de gardes-frontières armés de fusils automatiques sont désormais stationnés aux avant-postes, et si les troupes de chars russes chargent soudainement vers Kiev, il n'y a pas grand-chose à riposter.

Certains en Ukraine ont critiqué le gouvernement pour ne pas avoir fait assez pour défendre la frontière du pays avec la Biélorussie. "Le plus grand danger est que les troupes ukrainiennes sont principalement concentrées dans l'est de l'Ukraine, mais la route la plus proche de Kiev passe par la Biélorussie", a déclaré l'ancien Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.

L'insistance de la Russie sur le fait que l'Occident est responsable de l'escalade en Ukraine alors que l'OTAN continue de s'étendre vers l'est, tout en envoyant des armes à l'Ukraine, encourage sans aucun doute Kiev à rechercher une solution militaire à son conflit avec Donetsk et Lougansk dans le sud-est.

source dnews


Un point de vue :

pour les États-Unis comme pour la Russie, déclencher une guerre équivaut presque à "la situation est hors de contrôle". Si c'est vraiment malheureux, cela devrait être déclenché par une certaine condition : c'est-à-dire que l'Ukraine a pris le risque et a envahi l'est de l'Ukraine avec ses troupes, ce qui a conduit à une forte contre-attaque russe. , et a ainsi fait exploser la guerre russo-ukrainienne. Mais si Zelensky veut "avancer courageusement", il doit aussi remplir deux conditions préalables : premièrement, il doit avoir une "croyance ferme" dans les États-Unis, estimant que ces derniers paieront inconditionnellement son audace militaire, même au détriment d'envoyer des troupes pour aider; deuxièmement, le désir de réélection de Zelensky a dépassé la considération globale et préférerait sacrifier l'avenir de l'Ukraine, la vie des civils et des soldats, mais aussi s'emparer du pouvoir sanglant du prochain président.

En regardant la situation de l'opinion publique en Ukraine ces dernières années, Zelensky peut être décrit comme pris au piège dans un bourbier. Début 2020, Zelensky et le Parti des serviteurs du peuple auquel il appartenait sont arrivés au pouvoir, arborant une « auréole commune » et largement accueillis par le peuple ukrainien. Cependant, au cours des deux dernières années, Zelensky n'a pas mis en œuvre ses engagements de réforme. Le gouvernement a même éclaté avec la Cour constitutionnelle, faisant exploser des scandales de corruption, et la nouvelle épidémie de la couronne a frappé l'économie ukrainienne. Elle a chuté à 25 % tout du long, comparé aux 73,2% des voix lorsqu'il a battu Petro Porochenko en 2019, il peut être décrit comme tombant du paradis idéal au monde réel.

Voyant ce soutien lent, le Parti des serviteurs du peuple a annoncé qu'il ne nommerait plus Zelensky pour se présenter au prochain président Ruslan Stefanchuk, l'actuel président du parlement ukrainien, est devenu une prédiction populaire parmi diverses prédictions. Cependant, en tant que président actuel, Zelensky ne cédera pas facilement la canne du pouvoir, mais a commencé une survie politique consistant à "transformer la corruption en magie": retirer follement de l'argent de la "théorie de la menace russe". À partir de 2021, il a d'abord ordonné l'interdiction de 3 chaînes de télévision pro-russes dont 112 Ukraine, ZIK et NewsOne, puis a sanctionné le parlementaire pro-russe Taras Kozak, et enfin mis le dirigeant politique pro-russe Medvechuk en résidence surveillée. ), afin d'exagérer la peur populiste d'une « infiltration russe », tout en en profitant pour étendre le pouvoir.

Et mobiliser l'armée pour rassembler est le geste le plus dangereux dans cette logique. Zelensky ne pense pas vraiment que les deux républiques de l'est de l'Ukraine puissent être reprises avec la faible force de l'Ukraine, mais veut utiliser ce processus pour rechercher toute l'opinion publique anti-russe, et en même temps « lier de force les États-Unis ». et l'OTAN au char" afin de remplacer l'éventuel "Développement incontrôlable" peut saisir l'occasion pour faire le buzz sur l'agenda lié à "l'adhésion à l'OTAN". Cependant, les États-Unis et la Russie ne sont pas des lampes économes en carburant. Les deux parties semblent être en désaccord l'une avec l'autre, mais en fait, elles maintiennent toutes deux le plus haut degré de rationalité stratégique dans le processus.


Edité le 30-01-2022 à 23:27:47 par Xuan


Xuan
   Posté le 31-01-2022 à 20:23:41   

Souverainistes : combien de divisions ?


J'avais déjà signalé les numéros de funambule des souverainistes et divers fascistes lors de la présidence Trump, où la dénonciation de l'Empire avait laissé la place au soutien de l'hégémonisme, donc à la dénonciation de la Chine en particulier.
Mais les problèmes des souverainistes ne s'arrêtent pas là. A propos des menaces impérialistes à la frontière de la Russie Le Pen n'a pas voulu reprendre les accusations de leurs amis polonais et hongrois.
L'article du Huffington affirme "Paris maintient des discussions avec Moscou pour tenter de calmer la situation" en oubliant de rappeler que Paris maintient aussi l'envoi de troupes pour tenter de renforcer l'OTAN.


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Pourquoi Marine Le Pen a fait retirer un passage sur l'Ukraine après sa visite à Madrid


Les leaders européens de l'extrême droite étaient réunis à Madrid en vue de se montrer solidaires dans la crise opposant la Russie à l’Ukraine.
Le HuffPost avec AFP
https://www.huffingtonpost.fr/entry/pourquoi-marine-le-pen-a-fait-retirer-un-passage-sur-ukraine-apres-sa-visite-a-madrid_fr_61f5ae18e4b02de5f519cd0a

Marine Le Pen, ici à Madrid en Espagne, le 29 janvier 2022.
RASSEMBLEMENT NATIONAL - Les Premiers ministres hongrois et polonais et leurs alliés européens souverainistes et d’extrême droite ont demandé ce samedi 29 janvier à Madrid aux Européens de se montrer solidaires dans la crise opposant la Russie à l’Ukraine, dans une déclaration dont la Française Marine Le Pen s’est démarquée.
“Les actions militaires de la Russie à la frontière orientale de l’Europe nous ont conduits au bord de la guerre” , affirme un extrait de la déclaration finale de la rencontre entre les formations européennes d’extrême droite et souverainistes lue par le porte-parole du parti espagnol Vox, Jorge Buxadé.
“La solidarité, la détermination et la coopération en matière de défense entre les nations d’Europe sont nécessaires face à de telles menaces” , poursuit le texte, qui dénonce “l’inefficacité de la diplomatie de l’UE” .

Un extrait qu’a refusé de parapher la cheffe du Rassemblement national (RN) français et candidate à la présidentielle Marine Le Pen. “Nous n’avons pas la même position sur le dossier ukrainien” , a expliqué Marine Le Pen à la presse.

Une “menace” russe

Elle s’est justifiée en évoquant une “menace” russe pour éviter une “ influence néfaste sur la liberté qu’a le président de la République française aujourd’hui de mener les négociations” sur l’Ukraine.

Alors que Paris maintient des discussions avec Moscou pour tenter de calmer la situation et que Berlin refuse de livrer des armes à l’Ukraine, Viktor Orban et Mateusz Morawiecki avaient demandé à leurs alliés au sein du camp souverainiste et d’extrême droite de faire front commun.
“Nous avons tenté, nous les Hongrois et les Polonais, d’expliquer à nos amis que lorsque l’on vit à Madrid, ce qui se passe à la frontière russo-ukrainienne n’a pas de répercussion immédiate mais pour nous qui vivons en Europe centrale, c’est une question très importante” , a dit Viktor Orban.
“Nous demandons donc à tout le monde, tous les partis présents ici, de plaider en faveur de la paix et de la désescalade” des tensions, a-t-il ajouté.

Ces formations, qui s’étaient déjà réunies à Varsovie en décembre, espèrent à terme constituer un groupe commun au Parlement européen.
Xuan
   Posté le 01-02-2022 à 11:25:28   

https://fr.sputniknews.com/20220131/aucune-preuve-nest-presentee-moscou-sur-les-accusations-de-loccident-autour-de-lukraine-1054919044.html
Xuan
   Posté le 01-02-2022 à 22:31:53   

Michel Midi Ukraine guerre imminente ?
Xuan
   Posté le 02-02-2022 à 12:37:39   

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-club-des-correspondants/crise-en-ukraine-l-attitude-vis-a-vis-de-l-otan-en-hongrie-roumanie-et-slovaquie_4920683.html

Un article de France Info sur les pays limitrophes :

Crise en Ukraine : l'attitude vis-à-vis de l'Otan en Hongrie, Roumanie et Slovaquie


Du lundi au vendredi à 14h43, 16h43, 21h21 et 23h21
Dans le club des correspondants, franceinfo passe les frontières pour voir ce qu'il se passe ailleurs dans le monde. Aujourd'hui, direction la Hongrie, Roumanie et Slovaquie pour savoir si ces pays sont prêts à servir de base arrière de l’Otan en cas d’invasion de l’Ukraine par la Russie ?

Article rédigé par
Alexis Rosenzweig, Paul Cozighian - franceinfo - Florence La Bruyère

Publié le 01/02/2022 18:41

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré mardi 1er février à son homologue russe Sergueï Lavrov que le moment était venu de retirer les soldats
russes déployés à la frontière avec l'Ukraine si Moscou ne comptait pas lancer une attaque. La Russie, de son côté, dément toute velléité agressive mais conditionne le processus de désescalade à des garanties pour sa sécurité, notamment que l'Ukraine ne soit jamais membre de l'Otan.
Vladimir Poutine espère néanmoins que l'Occident et la Russie pourront trouver "une solution" à leur crise, mais accuse Washington d'utiliser l'Ukraine comme un instrument pour entraîner Moscou dans un "conflit armé". Quelle attitude adopter face à la Russie ? La question divise, particulièrement dans les pays qui ont, dans le passé, fait partie du bloc soviétique. Tour d'horizon.

En Hongrie, les adversaires de Viktor Orban dénoncent sa proximité avec Moscou
Le Premier ministre Viktor Orban se rend mardi à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine. Cette visite n'est pas axée sur la situation Ukrainienne. Le but de la rencontre est même d'acheter du gaz russe et d'évoquer la modernisation de la centrale nucléaire hongroise, confiée au géant russe Rosatom. Néanmoins l'opposition hongroise n'apprécie pas ce déplacement jugeant qu'aller serrer la main de Vladimir Poutine, en ce moment, c’est lui laisser croire que les membres de l’Otan ne sont pas unis face à lui. De manière générale, les adversaires de Viktor Orban dénoncent sa proximité avec Moscou, et la signature de contrats défavorables à la Hongrie. Par exemple, Budapest a acheté très cher des vieilles rames de métro russes, pas climatisées, et qui font un bruit d’enfer. Orban a accueilli une banque russe à Budapest. Une banque dirigée par un ancien membre du KGB, soupçonnée d’être un nid d’espions en plein cœur de l’Europe. Pour l’opposition hongroise, Orban est le cheval de Troie de Poutine en Europe.

En réalité, Viktor Orban mène un double jeu. Il a toujours dit que la Hongrie était un membre actif de l’Otan. Et il tient parole. Les avions militaires hongrois participent régulièrement à des exercices en Estonie. Ils aident ce petit pays balte à repousser les incursions des avions russes. Et la Hongrie s’est engagée à mettre ses aéroports militaires à la disposition de l’Otan. Mais visiblement Orban n’a pas vraiment envie d’accueillir des troupes de l’Otan sur son sol. Peut-être justement pour ne pas provoquer Vladimir Poutine avec lequel il a de si bonnes relations.

En Slovaquie, un nouvel accord de partenariat avec les États-Unis actuellement sur la table
Comme l'Ukraine, la Slovaquie possède une frontière commune avec la Russie. Pour le gouvernement slovaque, il est naturel de s’engager aux côtés des États-Unis, de l’Otan et de l’Union européenne. Le ministre de la Défense slovaque devrait signer cette semaine un nouvel accord de partenariat stratégique avec les États-Unis, élément de base de la coopération militaire entre Bratislava et Washington qui pourrait permettre à l’armée américaine d’utiliser notamment deux aéroports dans ce petit pays d’Europe centrale.
La présidente slovaque, Zuzana Caputova, a défendu cet accord en le faisant annoter et préciser que la souveraineté du pays ne saurait être remise en cause.
Du côté de l’opposition et de l’ancien Premier ministre Robert Fico, cet accord est critiqué et certains dénoncent la possibilité d’avoir des bases de soldats américains sur le sol slovaque, de plus en plus proches du territoire russe.

Pour défendre sa position, l'opposition s'appuie sur les derniers sondages d’opinion. Ces sondages semblent montrer que beaucoup de Slovaques jugent les États-Unis et l’Otan responsables de la tension actuelle entre l’Ukraine et la Russie. L’actuel Premier ministre slovaque Eduard Heger estime que l’opinion publique est manipulée par son prédécesseur et il vient de publier une tribune pour critiquer "ceux qui veulent éloigner la Slovaquie de l’Otan et de l’UE".
"S’il faut renforcer les capacités militaires même à notre frontière orientale, alors bien sûr nous le ferons, parce que l’Otan, poursuit le chef du gouvernement, est régi par le principe du un pour tous et tous pour un." La Slovaquie a récemment acheté des F16 américains, son aviation restait la seule de l’Otan à voler encore avec des vieux MiG russes.

En Roumanie, l'armée française est attendue
Emmanuel Macron l'a déjà annoncé : des troupes françaises sont en phase de préparation pour se positionner dans ce pays frontalier de l’Ukraine. Quelques centaines d'hommes pourraient être déployés, dès lors que l'Otan en fera la demande. La Roumanie, comme la Pologne, est un pays frontalier de l’Ukraine avec 600 km de contact au nord et à l’est. Côté mer Noire, la péninsule de Crimée, annexée par la Russie en 2014, est à moins de 500 km. Mais le choix stratégique du moment est dû à la présence sur le sol roumain d’un très important bouclier anti-missile de l’Alliance Nord-Atlantique.
Ce dispositif de défense installé en 2016 indispose les Russes, qui demandent, ni plus ni moins que le retrait total des forces de l’Otan de Roumanie. Il faut savoir que la Roumanie et l'Union soviétique se sont disputé des territoires à plusieurs reprises par le passé, comme la Moldavie voisine, qui a envisagé un temps le rattachement à la Roumanie, avant de finalement choisir l'indépendance après l'effondrement de l'URSS.

Le président roumain Klaus Iohannis a essuyé quelques critiques pour avoir laissé Emmanuel Macron parler en premier, mais pour le reste, le choix des Français est très bien perçu en Roumanie. "Nous sommes bien sûr très contents", a déclaré le ministre roumain de la Défense au diapason de la grande majorité des analystes, pour qui cette annonce est un geste de fermeté, de détermination mais aussi d’amitié de la part de la France.
Il ne faut pas oublier que c’est la France qui a parrainée la Roumanie pour son entrée dans l’Otan en 2004 et c’est toujours la France qui a le plus fortement œuvré pour l’arrivée de la Roumanie au sein de l’Union européenne. D’ailleurs, l’image de l’Europe s’est sensiblement améliorée en Roumanie, pays longtemps tourné vers les États-Unis : 72% de la population pense aujourd'hui que la Roumanie doit rester au sein de l’UE.
Xuan
   Posté le 04-02-2022 à 15:46:34   

Un article d'une toute autre teneur sur l'état des forces et le risque de guerre. Il me semble que l'impérialisme et l'hégémonisme US se trouvent tétanisés dans une position instable, un "pas suspendu", alors que le duo sino-russe prend de plus en plus d'assurance, non seulement à cause de leur alliance forcée par l'OTAN, mais aussi de leurs liens avec le reste du monde.


Échec et mat en Ukraine

01 Fév 2022 SCOTT RITTER

https://www.investigaction.net/fr/echec-et-mat-en-ukraine/

Sans surprise, les États-Unis ont balayé les demandes de garantie en matière de sécurité qu’exigeait la Russie. Mais Moscou a fait négocier le tout par écrit. Ancien officier du renseignement des Marines ayant servi en Union soviétique, Scott Ritter y voit un piège que ni Washington ni l’OTAN ne semblent avoir compris. Selon lui, la Russie place ses pièces en vue d’un échec et mat qui accentuera davantage les fractures au sein de l’OTAN. Explications. (IGA)

En décembre dernier, la Russie a envoyé aux États-Unis et à l’OTAN deux projets de traité. Elle exposait ainsi ses exigences en matière de garanties de sécurité quant à la position de l’OTAN en Europe orientale. Ces demandes ont été formulées dans un climat de tension. Climat alimenté à la fois par un renforcement militaire russe à la frontière ukrainienne et par l’hystérie des États-Unis et de l’OTAN face à ce qu’ils considèrent comme une incursion militaire russe imminente en Ukraine.

Les réponses écrites aux propositions russes sont arrivées le 22 janvier. Comme il fallait s’y attendre, elles n’ont abordé aucune des préoccupations de la Russie, y compris la ligne rouge de l’expansion continue de l’OTAN. Au contraire, les États-Unis et l’alliance atlantique ont énuméré des voies alternatives à l’engagement diplomatique, notamment le contrôle des armements et la limitation des exercices militaires. Et ils présentent désormais la crise en cours comme un choix entre deux options: emprunter l’issue diplomatique qu’ils imposent ou la guerre.

Cependant, la Russie est bien trop sophistiquée pour se laisser mettre en boîte de la sorte. Dans les semaines et les mois à venir, c’est la Russie qui dictera l’issue de cette crise – et ce sera une victoire russe éclatante.

Le renforcement des capacités de la Russie dans ses districts militaires de l’ouest et du sud, ainsi qu’au Belarus, a deux objectifs. L’objectif secondaire tout d’abord est de démontrer, au moment et à l’endroit de son choix, la capacité de la Russie à projeter en Ukraine une puissance militaire suffisante pour vaincre massivement les forces armées ukrainiennes et faire tomber son gouvernement.

Soyons clairs, la Russie n’a jamais menacé d’en arriver là. Elle affirme que le renforcement militaire à la frontière n’est qu’un exercice destiné à lui permettre de répondre à l’expansion agressive des forces de l’OTAN sur son flanc ouest. Selon elle, la confrontation remonte au « péché originel » de l’expansion de l’OTAN.

Les faits historiques confirment cette interprétation : le mantra russe « pas un pouce vers l’est » provient d’une promesse orale faite par l’ancien secrétaire d’État James Baker au président soviétique Mikhaïl Gorbatchev au moment de la réunification allemande. Mais l’objectif de la Russie n’est pas de marquer des points dans le débat. Il s’agit plutôt de renverser la politique et la posture de l’OTAN qu’elle juge nuisibles à sa sécurité nationale.

À cette fin, l’objectif principal du renforcement militaire de la Russie est d’exposer l’impuissance politique, militaire et économique du partenariat États-Unis/OTAN par une série de crises. Des crises indépendantes de toute incursion militaire en Ukraine et pour lesquelles les États-Unis et l’OTAN n’ont pas d’autre réponse viable que de céder à la plupart, sinon à toutes, les demandes de garanties de sécurité de la Russie.

Crier au loup
Le décor de la crise actuelle a été planté au printemps 2021, lorsque la Russie a mobilisé environ 100.000 soldats le long des lignes que l’on peut observer aujourd’hui. Les États-Unis et l’OTAN ont immédiatement entamé une guerre rhétorique. Le but? La gestion de la perception. En utilisant les médias mainstream et les think tanks, il fallait dresser un tableau faisant ressortir la malfaisance russe et la détermination occidentale.

Une rencontre en tête-à-tête entre le président russe Vladimir Poutine et le président étasunien Joe Biden s’est tenue, et la Russie a fini par retirer ses troupes. Mais pas avant de faire valoir plusieurs points importants : elle a exigé que l’Occident mette l’Ukraine au pied du mur concernant le respect de l’accord de Minsk de 2015. Et après un exercice de « navigation libre » qui a amené un destroyer britannique dans les eaux contestées au large de la Crimée, la Russie a aussi tracé des lignes rouges qu’elle était prête à défendre, par la force si nécessaire.

La Russie a tiré deux leçons de tout cela. Premièrement, que ni les États-Unis ni l’OTAN n’avaient de réponse militaire viable. La supériorité militaire russe dans tout conflit futur avec l’Ukraine était pratiquement assurée. Deuxièmement, la seule réponse que les États-Unis ou l’OTAN pourraient apporter serait axée sur des sanctions économiques. Ce « stress test » a ainsi révélé plusieurs faiblesses critiques que la Russie pourrait exploiter.

Forte de ces informations importantes, la Russie a attendu l’automne dernier pour répéter le test, en mobilisant à nouveau plus de 100.000 soldats près de l’Ukraine et en déployant des dizaines de milliers de troupes d’élite de choc – la First Guards Tank Army – au Belarus. Une fois de plus, la Russie n’a émis aucune menace, déclarant à plusieurs reprises qu’elle effectuait simplement des exercices militaires de routine.

Les États-Unis et l’OTAN, en revanche, ont immédiatement considéré le renforcement des capacités de la Russie comme la preuve de son intention d’envahir l’Ukraine. Malgré les démentis russes et le rejet ukrainien du caractère inévitable de cette issue, les États-Unis et l’OTAN ont basé leur position sur le principe du caractère inviolable de leur politique de la « porte ouverte »: toute nation qualifiée pour devenir membre de l’OTAN doit avoir la possibilité de le devenir.

De son côté, la Russie a fait remarquer que l’expansion de l’OTAN vers l’est a créé un risque inacceptable pour sa sécurité nationale. Elle revendique le droit à une sphère d’influence autour de ses frontières, ce qui implique que toute adhésion à l’OTAN des anciennes républiques soviétiques d’Ukraine ou de Géorgie est considérée comme une menace existentielle qui nécessiterait une réponse « militaro-technique ». C’est ce que dit la Russie dans les deux projets de traités qu’elle a soumis en décembre dernier. En outre, la Russie a exigé que l’OTAN et les États-Unis répondent par écrit.


Carte de la zone tampon établie par l’accord de Minsk 2 en 2015.



Mise en place du piège
Avec le recul, l’exigence russe d’une réponse écrite apparait comme un piège, que ni les États-Unis ni l’OTAN ne reconnaissent encore. En rejetant les demandes russes de garanties de sécurité, les États-Unis et l’OTAN se sont enchaînés à une posture définie par leur politique de « porte ouverte » à l’adhésion de l’OTAN. De plus, lorsque la Russie a refusé de retirer ses troupes malgré les menaces de sanctions, les États-Unis et l’OTAN n’ont eu d’autre choix que de passer à la vitesse supérieure. Ils ont ainsi donné l’impression d’une réponse militaire destinée à faire pression sur le flanc oriental de la Russie – même si Washington a clairement indiqué qu’elle ne défendrait pas l’Ukraine contre un assaut russe.

Il en est ressorti, premièrement, que ni les États-Unis ni l’OTAN ne sont en mesure de projeter une puissance militaire significative, même à l’intérieur des frontières de l’OTAN. Mettre 8.500 soldats US en état d’alerte pour un déploiement potentiel en Europe, c’est comme apporter un tuyau d’arrosage pour un immense incendie de forêt.

En outre, menacer d’activer la force de réaction rapide de l’OTAN pour un problème qui n’est pas lié à l’OTAN a créé des fractures au sein de l’alliance atlantique. L’Allemagne s’est montrée hésitante. La République tchèque et la Bulgarie ont interdit à leurs troupes d’être impliquées dans une telle aventure. Quant à la Turquie, elle considère toute la crise ukrainienne comme une conspiration des États-Unis et de l’OTAN visant à contenir les ambitions régionales pour les lier à un conflit avec la Russie.

Ces fractures militaires sont conjuguées à l’hésitation de l’Europe à commettre un suicide économique si elle acceptait des sanctions qui la couperaient de l’énergie russe dont elle a besoin pour survivre. Tout cela a permis à la Russie de tirer trois enseignements principaux : l’OTAN est militairement impuissante ; il n’y a pas d’unanimité au sein de l’OTAN ou de l’Europe sur les sanctions économiques visant la Russie ; et l’OTAN – une organisation fondée sur le consensus – est profondément fracturée sur le plan politique.

Vers un échec et mat
Malgré les cris d’alarme répétés de l’Occident, il est très peu probable que la Russie envahisse l’Ukraine – du moins pas encore. Au contraire, la Russie semble entrer dans une nouvelle phase de gestion de crise qui vise à exploiter les faiblesses de l’alliance États-Unis/OTAN mises en évidence par leurs réponses écrites à ses demandes.

Premièrement, la Russie maintiendra l’option diplomatique ouverte, mais à ses conditions. Moscou s’est déjà engagée dans des pourparlers dits de Normandie impliquant la Russie, la France, le Royaume-Uni et l’Ukraine au sujet de la crise actuelle du Donbass. Lors de la réunion initiale, toutes les parties ont convenu de respecter le cessez-le-feu en vigueur et de se revoir dans 10 jours – soit l’exact opposé d’une invasion imminente de la Russie. Notez l’absence des États-Unis et de l’OTAN à ces pourparlers.

Ensuite, la Russie va brandir la menace de sanctions contre les États-Unis et l’Europe. La Russie a déjà déclaré que son exclusion du système Swift pour les transactions monétaires internationales entraînera l’arrêt immédiat de l’approvisionnement énergétique russe en Europe. La Russie devrait bientôt signer avec la Chine des accords majeurs qui la mettront davantage à l’abri des sanctions économiques. La Chine a clairement indiqué qu’elle soutenait la Russie dans la crise actuelle, reconnaissant que si l’Occident l’emporte sur la Russie, il sera bientôt confronté à une attaque similaire.

Enfin, la Russie exploitera l’hypocrisie des États-Unis sur les sphères d’influence et les alliances militaires en établissant des relations militaires avec Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, en déployant un escadron naval dans les Caraïbes, et en gardant la possibilité de déployer d’autres forces à l’avenir.

Avec ces trois mesures, la Russie cherche à isoler davantage les États-Unis de l’OTAN et de l’Europe. En fin de compte, les États-Unis seront confrontés à l’une des deux options suivantes : soit ils acceptent de troquer la politique de la porte ouverte de l’OTAN contre la promesse russe de ne pas se déployer dans l’hémisphère occidental; soit ils forcent une confrontation qui aboutira à une invasion russe de l’Ukraine et dont l’Europe imputera la faute aux États-Unis.

Les pièces d’échecs sont déjà en train d’être déplacées. Même si les États-Unis ne le voient pas, on peut prédire un échec et mat russe plus tôt que tard.



Source originale: Energy Intelligence

Traduit de l’anglais par Investig’Action
Xuan
   Posté le 04-02-2022 à 16:10:22   

Il y a une similitude toute jésuite entre soutenir les athlètes français aux JO d'hiver de Pékin mais s'absenter de leur défilé le jour de l'ouverture, et parler de désescalade en Ukraine mais continuer d'envoyer des troupes.
Et cette similitude se retrouve à l'échelle des USA entre boycotter les JO mais envoyer des athlètes, et envoyer des armes en Ukraine mais ne pas l'intégrer à l'OTAN.
C'est ce que j'appelle un "pas suspendu", un équilibre instable qui forcément prendra fin.

La position finale ne dépend pas des aléas d'une guerre, de sanctions, qui auraient de toutes façons dans cette région non seulement des impacts limités à cause du voisinage, mais ne pourraient qu'accroître les dissensions au sein de l'Europe même.
La position finale dépend de la solidité des acteurs principaux en présence, et c'est cette solidité que la Chine et la Russie sont en train de bâtir dos à dos.
Ainsi Lavrov et Wang Yi se sont rencontrés hier à Pékin, Poutine et Xi Jinping aujourd'hui. Tandis que le camp occidental ne marche pas du même pas et que ses membres sont déjà divisés.

L'article suivant tiré de dnews tire des conclusions assez proches, tout en liant la situation en Ukraine et celle à Taiwan.
On lit en particulier : "Le résultat final ne sera pas déterminé par la taille de l'armée, le nombre d'armes, ou la victoire ou la défaite sur le champ de bataille, mais par l'efficacité du gouvernement, la qualité et les moyens de subsistance de la population, et les performances réelles du système socio-économique."



Edité le 04-02-2022 à 16:52:33 par Xuan


Xuan
   Posté le 04-02-2022 à 16:26:53   

Un Biden faible est mauvais pour la sécurité de Taïwan


Rédigé par : Zhongshi News Network
2022-02-04 08:22:02


Le président américain Joe Biden a tenu une conférence de presse à l'occasion de l'anniversaire de son investiture le 19 janvier, dans l'espoir de redorer le blason de son leadership, mais il a fini par donner le "feu vert" à une éventuelle invasion russe de l'Ukraine, ce qui a au contraire accru les tensions en Ukraine et contraint les États-Unis à lancer une aide militaire d'urgence et à commencer à évacuer les familles des diplomates. Sous la pression des problèmes nationaux et internationaux, le test de Biden pour les élections de mi-mandat est encore plus difficile à passer, et le chemin vers la réélection en 2024 est parsemé d'épines.

La gestion de crise interne et externe par Biden
La "période de lune de miel politique" de Biden n'a duré que six mois, et sa cote de popularité a commencé à baisser après le retrait précipité des troupes d'Afghanistan en août 2021 et la résurgence d'Omicron, la nouvelle variante de la pneumonie. La situation s'est aggravée depuis 2022, avec un certain nombre de projets de loi et de mesures importantes qui ont été rejetés par le Congrès, une inflation qui atteint un niveau record de 7 % depuis 40 ans, et le porte-monnaie du peuple américain sévèrement vidé, autant de facteurs qui sont un poison pour l'administration.

Les universitaires et les experts ont depuis longtemps averti que les États-Unis ne sont plus assez forts pour faire face à deux fronts en même temps, notamment les deux puissances presque égales que sont la Chine et la Russie. L'administration Biden a identifié le parti communiste chinois comme le plus grand défi et la plus grande menace pour les États-Unis et l'ordre mondial, mais alors que les forces majeures et l'attention se tournent vers la région indo-pacifique, la Russie y voit une opportunité, la Corée du Nord et l'Iran sont également en mouvement, et les ambitions du président russe Vladimir Poutine pour l'Ukraine sont claires, mais la réponse des États-Unis a été passive et réactive, et Biden a fait une série de déclarations inappropriées, apparemment hors de contrôle.

Le plus gros point d'achoppement dans la situation difficile de Biden, c'est lui-même. Il a des aspirations politiques, mais n'a pas la force de les soutenir et évalue souvent mal la situation. Le chef-d'œuvre de l'administration Biden, la loi Rebuild a Better Future, d'un montant de 1 750 milliards de dollars, a été contrecarrée et pourrait maintenant être réduite à zéro, "en laissant autant de morceaux que possible" ; sachant qu'il n'a pas assez de voix pour faire passer en force la loi sur le droit de vote, qui s'est soldée par une défaite, Biden a de nouveau défié la défaite, menaçant lors d'une conférence de presse que les élections de mi-mandat de cette année pourraient donc être "illégitimes", un argument extrême qui n'est pas sans rappeler le refus de Donald Trump d'accepter les résultats de l'élection présidentielle de 2020.

Le fait que Biden qualifie de "racistes" ceux qui s'opposent à l'abolition des règles de procédure du "long débat" au Congrès a créé une confrontation encore plus vive, et si les démocrates perdent leur majorité dans les deux chambres du Congrès lors des élections de mi-mandat, cela portera gravement atteinte à la "position de force" privilégiée par Biden. Si les démocrates perdent la majorité dans les deux chambres du Congrès lors des élections de mi-mandat, la "position de force" privilégiée par M. Biden s'en trouvera sérieusement affectée, et les effets s'étendront aux relations extérieures.

L'Ukraine est devenue la région la plus dangereuse, les États-Unis et la Russie négocient activement, même si la Russie ne bouge pas, mais la menace militaire pour l'Ukraine et même pour l'OTAN est déjà un fait accompli, l'administration Biden gère la crise en Ukraine de manière instable, partout les États-Unis sont aujourd'hui piégés par Poutine dans une crise militaro-diplomatique et la conception stratégique de la concurrence stratégique États-Unis-Chine comme axe principal, la relation complexe entre la Russie et l'Ukraine, les ambitions et les méthodes de Poutine. La crise diplomatique militaire américaine actuelle est liée à la conception de la concurrence stratégique entre les États-Unis et la Chine, à la relation complexe entre la Russie et l'Ukraine, aux ambitions et aux tactiques de Poutine, à l'extension excessive de la puissance et des engagements militaires américains et au style personnel de Biden.

Une aide substantielle pour Taïwan bien moindre que pour l'Ukraine
Qu'il s'agisse du gazoduc Nord Stream II ou de la question de l'Ukraine, les États-Unis eux-mêmes ont peu de moyens de pression, et M. Biden a soit ouvert ses cartes trop tôt, soit fait des déclarations inappropriées, envoyant des messages erronés et confus qui ont choqué et frustré l'Ukraine et les pays de l'OTAN.

M. Biden a clairement indiqué en décembre que les États-Unis n'enverraient pas de troupes en Ukraine, avant de faire un commentaire choquant sur une "petite invasion" lors d'une conférence de presse le 19, ce qui a incité le président ukrainien à rétorquer : "Nous voulons rappeler aux puissants qu'il n'existe pas de petite invasion ni de petit pays. Tout comme lorsqu'on perd un être cher, il n'existe pas de décès ou de blessure de faible ampleur ou de deuil mineur."

Taïwan et l'Ukraine sont très éloignés l'un de l'autre et font face à des menaces et des pressions différentes, mais tous deux sont devenus des pions dans la rivalité stratégique entre les grandes puissances et sont utilisés pour tester les limites de l'autre. Bien que le continent n'ait pas l'intention d'entreprendre une action militaire, les dangers potentiels ne doivent pas être sous-estimés. Les États-Unis sont toujours restés stratégiquement ambigus en ce qui concerne Taïwan et l'Ukraine, mais ont été beaucoup plus utiles à l'Ukraine qu'à Taïwan sur le fond.

Les États-Unis ont fourni à l'Ukraine une aide militaire de 2,7 milliards de dollars depuis 2014, 650 millions de dollars d'aide militaire ayant été approuvés pour 2021, 90 tonnes d'armes étant récemment arrivées dans la capitale ukrainienne Kiev, et le Canada, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ayant également prêté main forte, l'Ukraine a reçu une aide autrichienne internationale considérable. Au contraire, à l'exception des États-Unis, qui se sont engagés à fournir à Taïwan des capacités de défense adéquates et dont tous les coûts doivent être supportés par Taïwan, les autres pays ont exprimé leur préoccupation pour la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan et sont réticents à intervenir dans les affaires entre les deux rives, sans parler de fournir à Taïwan une assistance et des garanties en matière de sécurité.

La Chine continue de mettre l'accent sur la réunification pacifique, et le jugement général est qu'en 2022, les États-Unis, la Chine et Taïwan donneront la priorité aux affaires intérieures et que le continent n'entreprendra pas d'action militaire, mais la rivalité stratégique entre les États-Unis et la Chine se poursuivra, et le Parti communiste chinois ne cessera pas de promouvoir la réunification. Le résultat final ne sera pas déterminé par la taille de l'armée, le nombre d'armes, ou la victoire ou la défaite sur le champ de bataille, mais par l'efficacité du gouvernement, la qualité et les moyens de subsistance de la population, et les performances réelles du système socio-économique. Le gouvernement du DPP, qui est superstitieux quant aux promesses et à la force des États-Unis, devrait en tirer une orientation rationnelle avec une attitude objective.
Xuan
   Posté le 04-02-2022 à 23:28:07   

Dans une déclaration commune publiée ce 4 février, à l'occasion de la rencontre de Vladimir Poutine et Xi Jinping à Pékin, Moscou et Pékin affichent leur convergence sur plusieurs sujets, parmi lesquels l'extension de l'Alliance atlantique.

selon ce document, Moscou et Pékin se disent «opposés à tout élargissement futur de l'OTAN», dénoncent «l'influence négative pour la paix et la stabilité dans la région de la stratégie indo-pacifique des Etats-Unis» et se disent «préoccupés» par la création en 2021 de l'alliance des Etats-Unis avec le Royaume-Uni et l'Australie (AUKUS).

«Les parties appellent l’Alliance atlantique à abandonner les approches idéologisées de l’époque de la guerre froide, à respecter la souveraineté, la sécurité et les intérêts des autres pays, ainsi que la diversité de leurs modes civilisationnels, culturels et historiques, et à avoir une attitude objective et équitable envers le développement pacifique des autres Etats. Les parties s’opposent à la constitution de blocs fermés et de camps opposés dans la région Asie-Pacifique et restent très vigilantes quant à l’impact négatif de la stratégie indo-pacifique américaine sur la paix et la stabilité dans cette région» , explique le texte.

«Les parties estiment que le retrait des Etats-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), l’accélération des études et du développement de missiles à portée intermédiaire et à courte portée basés au sol et la volonté de les déployer en Asie-Pacifique et en Europe, ainsi que de les transférer à leurs alliés, entraînent une augmentation des tensions et de la méfiance, augmentent les risques pour la sécurité internationale et régionale, conduisent à un affaiblissement du système international de non-prolifération et de maîtrise des armements, et compromettent la stabilité stratégique mondiale.

La partie chinoise comprend et soutient les propositions avancées par la Fédération de Russie sur l’établissement de garanties de sécurité juridiquement contraignantes à long terme en Europe.»
, peut-on encore y lire.
Dans un contexte de vives tensions entre Occident et Russie autour de l'Ukraine, Moscou a exprimé ces dernières semaines ses préoccupations en matière de sécurité. Partant, les autorités russes ont remis mi-décembre à Washington et à l'OTAN des propositions de traité, dont un des points centraux est un engagement de l'Alliance atlantique à ne pas s'étendre davantage vers l'est, Moscou voyant une telle progression à ses portes comme une menace pour sa sécurité. Pékin avait déjà souligné sa considération pour ces craintes russes, le ministère chinois des Affaires étrangères déclarant le 27 janvier :

«Les préoccupations raisonnables de la Russie en matière de sécurité doivent être prises au sérieux et recevoir une solution» .

_______________


vidéo https://youtu.be/mJn_pzG6_Yo


Edité le 04-02-2022 à 23:37:44 par Xuan


Xuan
   Posté le 07-02-2022 à 00:09:51   

RT signale de petites manifestations contre l'OTAN aux USA

https://francais.rt.com/international/95484-pas-guerre-avec-russie-etats-unis-manifestants-appellent-dissoudre-otan

https://youtu.be/k-5wQ3z4EMc
Xuan
   Posté le 14-02-2022 à 22:42:18   

L'admission de l'Ukraine dans l'OTAN n'est «pas à l'ordre du jour», soutient Olaf Scholz



14 févr. 2022, 17:17 © SERGEI SUPINSKY Source: AFP

En déplacement à Kiev le 14 février pour s'entretenir avec le président ukrainien, le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré que l'adhésion de l'Ukraine de l'Alliance atlantique «n'est pas à l'ordre du jour».

L'adhésion de l'Ukraine au sein de l'Alliance atlantique «n'est pas à l'ordre du jour», a affirmé le chancelier allemand Olaf Scholz lors d'une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, comme le rapporte l'agence de presse russe TASS. Le chancelier a ajouté qu'il était «étrange» que Moscou présente cette question comme « un grave problème de politique étrangère ». Le dirigeant allemand a éludé la question portant sur d'éventuelles livraisons d'armes allemandes à l'Ukraine, se contentant de déclarer que le gouvernement allemand étudiait individuellement chacune des demandes de Kiev. « Je voudrais répéter une fois de plus que l'Allemagne fournit le plus grand soutien financier [possible] à l'Ukraine et que cela continuera ains i», a-t-il promis.

De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN « garantirait sa sécurité », réitérant ainsi la volonté de Kiev de rejoindre l'Alliance transatlantique. « Nous comprenons qu'une appartenance à l'OTAN garantirait notre sécurité et notre souveraineté territoriale. »

L'ambassadeur d'Ukraine au Royaume-Uni affirme que son pays pourrait « envisager de ne pas rejoindre l'OTAN »

La veille, l'ambassadeur d'Ukraine au Royaume-Uni avait déclaré que Kiev envisageait de mettre fin à son projet d'adhésion à l'OTAN afin de «trouver une porte de sortie» à la crise. Lors d'un entretien sur BBC Radio 5 le 13 février, l'ambassadeur d'Ukraine a affirmé que la position de son pays était «flexible» sur son objectif de rejoindre l'Alliance atlantique et que l'Ukraine pourrait «envisager de ne pas rejoindre l'OTAN» pour «éviter» un conflit avec la Russie. Réagissant le 14 février aux propos de l'ambassadeur ukrainien au Royaume-Uni, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que le renoncement de l'Ukraine à rejoindre l'OTAN «contribuerait de manière significative» à l'apaisement des tensions entre Moscou et Kiev.

Le même jour, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré lors d'une vidéoconférence avec Vladimir Poutine qu'il existait toujours une «chance» de régler la crise ukrainienne par la voie diplomatique. Dans la foulée, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a annoncé la fin de certaines manœuvres militaires. «Des exercices ont lieu, une partie est terminée, une autre partie est en train de se terminer. D'autres se font encore étant donné [leur] taille », a-t-il annoncé à Vladimir Poutine, des propos repris par l'AFP.

sur RT France :https://francais.rt.com/international/95800-admission-ukraine-dans-otan-nest-pas-ordre-du-jour-olaf-scholz
Xuan
   Posté le 14-02-2022 à 22:45:26   

Un instant Macron touche le ciel ...

Sur dnews


Après avoir discuté avec Macron pendant 5 heures, Poutine a déclaré que « les propositions et les idées de Macron » peuvent être utilisées pour « j eter les bases de notre prochain mouvement », ce qui est une rare déclaration positive de la Russie à un dirigeant occidental. Et Macron a déclaré plus tard que Poutine lui avait déclaré que la Russie "ne serait pas l'initiatrice de l'escalade" , ce qui était aussi une réfutation claire de la propagande américaine de menace de guerre, et en même temps montrait la propre vision de Macron de l'Europe où "l'Europe s'occupe de l'Europe par elle-même" Passionné par l'idée de souveraineté.

Cependant, le Kremlin n'a pas tardé à jeter de l'eau froide sur les idéaux de souveraineté européenne de Macron. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la France n'avait pas réussi à apaiser les inquiétudes de la Russie et qu'aucun accord n'avait été conclu, ce qui a été interprété par le monde extérieur comme un déni de la "théorie de non-guerre" de Macron.
Peskov a clairement déclaré qu'il est "impossible" de parvenir à un accord avec la France, car " la France n'est qu'un membre de l'UE et de l'OTAN, pas leur chef", "un autre pays est le chef de ce camp" , et a demandé " comment pouvons-nous faire cela ? Parler de n'importe quel "accord" ?"

Les propos de Peskov montrent que les États-Unis sont l'objet qualifié pour négocier avec la Russie. Cependant, cela ne signifie pas que les actions diplomatiques de Macron ne sont que symboliques.
Xuan
   Posté le 16-02-2022 à 19:04:21   

Xi Jinping enfonce un coin entre les USA et l'Europe : la France et l'Allemagne ne se sont pas engagées dans la paranoïa belliciste de Joe Biden


Ukraine: Xi Jinping soutient l'initiative de dialogue franco-allemande, dit l'Elysée

information fournie par REUTERS•16/02/2022 à 14:46

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/ukraine-xi-jinping-soutient-l-initiative-de-dialogue-franco-allemande-dit-l-elysee-c95875214ff52eb1581ea31d29da8e1d
PARIS (Reuters) - Le président chinois Xi Jinping a apporté son soutien aux efforts menés par la France et l'Allemagne pour trouver une solution à la crise ukrainienne, au cours d'un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron, a déclaré mercredi l'Elysée.
Les médias officiels chinois avaient rapporté un peu plus tôt que Xi Jinping était convenu avec son homologue français que tous les acteurs de cette crise doivent privilégier le dialogue pour aboutir à une solution diplomatique.

"Les présidents ont échangé sur la nécessité de poursuivre les efforts en faveur de la baisse des tensions et du règlement de la crise par le dialogue", dit également l'Elysée dans un communiqué.
"Le président chinois a salué l'action de la France et de l'Allemagne dans le cadre du Format Normandie et rappelé son plein soutien à la mise en oeuvre des Accords de Minsk" , ajoute la présidence française.

Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz se sont rendus l'un après l'autre à Moscou et à Kiev au cours des dix derniers jours pour tenter de relancer les accords signés dans la capitale biélorusse en 2014 et 2015.

Négociés en "format Normandie" (France, Allemagne, Russie, Ukraine) pour mettre fin à la guerre entre l'armée ukrainienne et les sécessionnistes russophones du Donbass, soutenus par Moscou, ces protocoles qui prévoient notamment une autonomie élargie des régions de l'Est de l'Ukraine sont restés très largement lettre morte.

Il s'agit d'un des aspects des discussions actuellement menées entre les pays occidentaux, l'Ukraine et la Russie, qui réclame par ailleurs des "garanties de sécurité" aux Etats-Unis et à l'Otan, dont celle que Kiev n'intégrera jamais l'Alliance atlantique.
Alors que la Douma, la chambre basse du Parlement russe, a appelé mercredi Vladimir Poutine à reconnaître les républiques autoproclamées du Donbass, Emmanuel Macron a souligné auprès de Xi Jinping "l'importance du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine ", indique l'Elysée.

(Reportage d'Elizabeth Pineau, avec la contribution de Yew Lun Tian à Pékin, rédigé par Tangi Salaün, édité par Blandine Hénault)
Xuan
   Posté le 16-02-2022 à 22:30:42   

Xi Jinping et Macron sont parvenus à un certain nombre de consensus lors de l'appel téléphonique, Xi Jinping a exprimé sa position sur la situation en Ukraine

Par : Wang Feng
2022-02-16 19:51:01
Dernière mise à jour : 2022-02-16 20:29
dnews

Le président chinois Xi Jinping s'est entretenu avec le président français Emmanuel Macron et les deux parties ont parlé de l'accord d'investissement Chine-Europe (CEI), parvenant à un certain nombre de consensus, et Xi a fait une déclaration importante sur la situation en Ukraine.
Selon le média officiel chinois CCTV, le président chinois Xi Jinping s'est entretenu au téléphone avec le président français Emmanuel Macron dans l'après-midi du 16 février, heure de Pékin.
M. Macron a adressé ses vœux de Nouvel An du Tigre à M. Xi et au peuple chinois et les a félicités pour le merveilleux succès de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver à Pékin.
Xi a déclaré qu'il avait souligné à plusieurs reprises que la Chine et l'Europe devaient maintenir des perceptions mutuelles correctes et insister sur le respect mutuel, le dialogue et la coopération, ainsi que sur les avantages mutuels et la situation gagnant-gagnant. La Chine et l'Europe devraient travailler ensemble pour rassembler le plus grand nombre de conventions et promouvoir un nouveau développement des relations Chine-Europe.
M. Xi a déclaré que la Chine était disposée à travailler avec la partie française pour promouvoir la tenue réussie de la réunion des dirigeants Chine-UE, organiser conjointement un nouveau cycle de dialogues de haut niveau sur la stratégie, l'économie et le commerce, l'écologie, le numérique et les sciences humaines, et promouvoir le processus de ratification et d'entrée en vigueur de l'accord d'investissement Chine-UE, qui bénéficiera efficacement aux peuples des deux parties.

Selon M. Macron, la situation internationale actuelle est pleine de tensions et de turbulences. Dans ce contexte, la France est d'autant plus désireuse d'approfondir le partenariat stratégique global avec la Chine. La partie française est prête à discuter avec la Chine pour surmonter l'impact de l'épidémie, renforcer les échanges de personnel, accroître l'amitié et la confiance mutuelle et approfondir la coopération mutuellement bénéfique.
M. Macron a déclaré qu'en tant que président de l'Union européenne en 2022, la France fera tout son possible pour promouvoir l'agenda positif entre l'UE et la Chine et travailler avec la Chine pour faire de la réunion des dirigeants UE-Chine un succès et faire avancer les relations entre l'Europe et la Chine. Nous espérons que des progrès seront réalisés en vue de la ratification et de l'entrée en vigueur de l'accord d'investissement UE-Chine.

Les chefs d'État chinois et français ont conclu un certain nombre d'accords importants sur la prochaine phase de la coopération bilatérale.

1. promouvoir la coopération en matière de sciences et de technologies agricoles et d'industries agricoles locales avantageuses à un stade précoce. La Chine accueille davantage d'entreprises françaises qui répondent aux exigences chinoises pour s'enregistrer en Chine pour les produits agricoles et alimentaires.

2. approfondir l'initiative sino-française de "partenariat pour une fabrication écologique" et fournir un environnement commercial juste, équitable et non discriminatoire pour le développement des entreprises de l'autre partie en Chine.

3. aider davantage de banques et d'infrastructures financières françaises à accéder au système de paiement transfrontalier RMB. La Chine approuvera activement les demandes de qualification financière des banques françaises, conformément aux procédures et critères applicables.

4. soutenir l'approfondissement de la coopération entre les entreprises aéronautiques des deux pays sous diverses formes et promouvoir la certification mutuelle de la navigabilité des aéronefs.

5. accélérer la mise en œuvre de la quatrième liste de projets modèles pour la coopération avec les marchés tiers.

6. organiser au plus tôt une réunion du sous-groupe spatial et du sous-groupe cyber du dialogue stratégique sino-français, mener des dialogues polaires et maritimes, et renforcer le dialogue et les échanges entre les deux armées à tous les niveaux.

Il est rapporté que Macron a présenté son point de vue sur la situation actuelle en Ukraine lors de son appel avec Xi Jinping.
Xi a souligné que toutes les parties concernées devaient s'en tenir à l'orientation générale d'une solution politique, utiliser pleinement les plateformes multilatérales, y compris le mécanisme de Normandie, et rechercher une solution globale à la question ukrainienne par le dialogue et la consultation.
Xuan
   Posté le 17-02-2022 à 19:08:24   

Une déclaration commune PRCF, JRCF, CISC, ANC

L'ennemi principal de la Paix et des peuples est le bloc euro-atlantique!


http://cercles.communistes.free.fr/rcc/publi.php?idArticle=2022_02_14_paix


Les médias dominants largement liés au complexe militaro-industriel se saisissent de toute occasion pour présenter la Fédération de Russie et la République populaire de Chine comme deux États intrinsèquement agressifs et criminels, menaçant gravement la tranquillité de l’Europe et du monde.

Les discussions sur la nature de l’expérience chinoise ont certes leur légitimité théorique et politique et les organisations communistes françaises défendent des positionnements divers à ce sujet. Il n’est pas douteux par ailleurs que le régime bourgeois dirigé par Poutine a réprimé à plusieurs reprises les démocrates authentiques et les communistes russes ; mais on doit rappeler à cette occasion que la constitution russe actuelle a été adoptée au pas de charge après la répression sauvage en 1993 des défenseurs du Parlement russe démocratiquement élu, mesure qui a rencontré l’engagement actif des conseillers américains alors présents à tous les étages de l’administration russe. Le devoir des communistes français est de manifester fortement leur solidarité de classe avec tous les militants russes luttant pour le progrès social et la souveraineté nationale.

Pour autant, la présentation médiatique de la Russie et de la Chine comme les instigatrices de la situation dangereuse, voire explosive, qui prévaut désormais en Ukraine ou en Mer de Chine et ailleurs, relève clairement de la propagande de guerre : il s’agit de créer en Europe une forme d’union sacrée russophobe et sinophobe.
S’agissant de l’Ukraine, c’est la poussée continue vers l’Est de l’UE-OTAN depuis 1989 au mépris des engagements pris et sous l’impulsion de l’impérialisme américain et des actuels gouvernements allemand et français qui, en alliance avec les nostalgiques du nazisme au pouvoir à Kiev, qui menace la Russie d’une odieuse revanche historique sur Stalingrad.

En Extrême-Orient, c’est l’impérialisme américain et ses vassaux, y compris le gouvernement macronien, qui provoquent la Chine et qui s’ingèrent grossièrement dans ses affaires internes, encourageant les séparatismes tibétain, taïwanais, ouïghour, hongkongais, etc.
En réalité, l’impérialisme euro-atlantique tente de conjurer sa crise économique inéluctable en tentant de briser, par le recours à la menace, voire à la violence armée, le développement de la République populaire chinoise.
Dans ces conditions, le rôle des communistes et des syndicalistes de classe français est alors de refuser tout soutien à l’impérialisme euro-atlantique et de le dénoncer pour ce qu’il est, l’ennemi principal de la paix et des peuples, y compris du peuple français.
Plus que jamais, avant que le bloc euro-atlantique n’ait précipité le monde dans une guerre potentiellement mondiale et exterminatrice, exigeons que notre pays sorte de l’Alliance atlantique fauteuse de guerre et dénonçons plus fort encore le mensonge social-impérialiste d’une Union européenne soi-disant porteuse de paix, de démocratie et de progrès social.

Dans les luttes sociales qui se développent présentement, lions systématiquement la défense de la paix mondiale à la bataille pour les salaires, les services publics, l’emploi et la protection sociale car il existe un lien structurel entre l’euro-austérité et la course au surarmement impulsée par l’oncle Sam et par l’Europe atlantique. Car la désindustrialisation et les délocalisations successives que nos peuples ont subies depuis une trentaine d’années ont contribué à affaiblir toutes les capacités productives dirigées vers le développement et la paix. Ceci a contribué à renforcer constamment le poids relatif du secteur militaro-industriel resté lui sur place, constituant ainsi une des causes de l’aveuglement militariste de nos dirigeants qui vise la Russie, la Chine, et plus largement l’ensemble des peuples dans le viseur de l’impérialisme et du néocolonialisme.
Xuan
   Posté le 17-02-2022 à 20:25:07   

Joe Biden plus fort que Paco Rabanne


Le jour de "l'invasion" de l'Ukraine se passe paisiblement, défiant le "battage médiatique" de la guerre

Le Kremlin fait preuve de sang-froid et de ténacité dans la gestion de la situation:

Par Zhang Han,Wang Wenwenet Fan Anqi
Publié: 17 février 2022 00:56

https://www.globaltimes.cn/page/202202/1252452.shtml
Le président russe Vladimir Poutine (à gauche) et le chancelier allemand Olaf Scholz se rencontrent sur l'Ukraine au Kremlin, à Moscou, le 15 février 2022. Le Kremlin a confirmé plus tôt un retrait de certaines forces russes des frontières de l'Ukraine, mais a déclaré que le mouvement était planifié et a souligné la Russie continuerait à déplacer des troupes à travers le pays comme bon lui semblerait. Photo : AFP

Bien que les États-Unis aient précédemment affirmé que la Russie prévoyait d'attaquer l'Ukraine mercredi, la journée s'est déroulée pacifiquement avec le récent retrait partiel des troupes russes de certaines zones frontalières, bien que Washington et l'OTAN aient déclaré qu'ils n'avaient pas vu le retrait et insistent sur leurs affirmations d'une agression imminente pour empêcher un apaisement des tensions.

Les observateurs ont souligné que la Russie avait maintenu son sang-froid stratégique dans le traitement de cette question très sensible malgré certains politiciens occidentaux débitant une rhétorique de guerre pour vanter les risques de guerre et la désinformation des médias.

Le président américain Joe Biden a déclaré à ses alliés que la Russie envahirait mercredi. Les médias occidentaux, citant des responsables, ont même rapporté que l'heure exacte de l'attaque était de 3 heures du matin tôt le matin.

Mardi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a abordé le sujet sur la plateforme de médias sociaux chinois Sina Weibo, affirmant qu'ils étaient au bord d'une falaise et a exhorté la Russie à éviter de prendre des décisions désastreuses, en chinois. Le récit de l'ambassade de Russie en Chine a nié toute action militaire majeure, également en chinois, et a déclaré que la déclaration de Downing Street sur "l'invasion de la Russie" était du terrorisme de l'information.

Avant le "moment d'invasion" fixé par l'Occident, la Russie a annoncé mardi le retrait de ses troupes près des frontières ukrainiennes après avoir achevé des exercices conjoints avec la Biélorussie. Les exercices ont été utilisés par l'Occident pour démontrer le renforcement militaire de la Russie en tant que "préparation à l'invasion".
La Russie s'est moquée de ces affirmations, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, affirmant que les Ukrainiens qui croient en de telles choses sont les bienvenus pour déclencher une alarme et rester éveillés, a rapporté Russia Today. Peskov avait précédemment plaisanté en disant que Poutine lui demandait parfois - également en plaisantant - si l'heure exacte de "l'invasion" avait été publiée dans la presse occidentale.

Commentant "l'invasion" inexistante, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a écrit sur Telegram que "le 15 février 2022 restera dans l'histoire comme le jour de l'échec de la propagande de guerre occidentale. Humilié et détruit sans coup férir" .
Yury Tavrovsky, chef du centre d'analyse « Rêve russe-Rêve chinois » du Club d'Izborsk, a déclaré mercredi au Global Times que le retrait avant l'invasion prévue remettait en question l'efficacité des services de renseignement américains et de l'OTAN. La Russie a complètement pris le contrôle de la situation et a décidé de faire venir ou de retirer des troupes.

Ayant obtenu un avantage dans les armes offensives, principalement les missiles hypersoniques, Poutine a eu l'occasion de parler à Biden sur un pied d'égalité et de ne pas "cligner des yeux d'abord", a déclaré Tavrovsky, ajoutant que la Russie avait converti ses réalisations militaro-techniques en réalisations géopolitiques, et dans le dans un avenir prévisible, la conversation avec l'Occident sera beaucoup plus difficile, a déclaré Tavrovsky.
L'envoyé adjoint russe à l'ONU, Dmitry Polyansky, commentant plus tôt les spéculations du conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, sur une prétendue invasion russe à tout moment, a souligné que la tactique américaine est une "campagne de panique" claire, a rapporté TASS.

La bombe rhétorique a été principalement menée par des politiciens américains, car ils souhaitent avant tout une guerre. Les États-Unis sont impatients d'utiliser l'anxiété européenne face à la présence russe pour attiser l'hystérie et lier étroitement l'Europe au char anti-russe des États-Unis en vantant la «menace russe», Yang Jin, chercheur associé à l'Institut de recherche russe, orientale Études européennes et d'Asie centrale de l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré mercredi au Global Times.

Ni la Russie ni l'Europe ne veulent aggraver la situation, et le Kremlin s'est engagé diplomatiquement avec les États de l'OTAN pour contrôler la situation tout en maintenant une présence militaire raisonnable pour montrer la position russe face à la possibilité que l'Ukraine rejoigne l'OTAN, ont déclaré des experts.
Tavrovsky a noté que la Russie n'a pratiquement rien perdu pendant les trois mois de la crise mais a beaucoup gagné, imposant son programme à l'Occident et forçant les dirigeants occidentaux à faire la queue pour des réunions avec Poutine et le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Poutine a rencontré mardi le chancelier allemand Olaf Scholz, après les dirigeants occidentaux Macron et Johnson. Poutine a déclaré aux médias après la réunion qu'il ne voulait pas s'engager dans la guerre, a rapporté TASS. Les négociations devraient aboutir à "un accord garantissant une sécurité égale pour tous, y compris notre pays ", a déclaré Poutine.
Scholz a déclaré que les options diplomatiques pour éviter la guerre n'ont pas été épuisées et que la nouvelle du retrait de certaines troupes russes de la zone frontalière est un bon signe.
Poutine a répété que l'élargissement de l'OTAN ne doit pas compromettre la sécurité russe. Selon Poutine, la Russie ne se contentera pas des assurances que Kiev ne rejoindra pas l'alliance dans un avenir proche car il faut considérer ce que l'OTAN ferait "après-demain".

Victor Larin, académicien et chercheur principal à l'Académie russe des sciences, a déclaré au Global Times que de nombreux politiciens russes ont perdu leurs anciennes illusions sur la décence de l'Occident et qu'aujourd'hui, ils ne croient pas les paroles des politiciens occidentaux. C'est pourquoi les dirigeants russes exigent désormais des dirigeants occidentaux qu'ils mettent toutes leurs propositions et promesses sur papier.

La Russie s'est finalement révélée être une grande puissance qui exige le respect de ses intérêts et exhorte les autres puissances à reconnaître ces intérêts, a déclaré l'expert.

Alerte au fauteur de troubles

Après que la Russie a annoncé le retrait des troupes, Biden a déclaré que le retrait n'avait pas été vérifié par les États-Unis et qu'une attaque russe en Ukraine était "encore très probable", a rapporté france24.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a déclaré lors de la conférence de presse de routine de mercredi que les États-Unis avaient exagéré la menace de guerre et créé un climat de tension. Cela a gravement affecté l'économie, la stabilité sociale et la vie des gens en Ukraine, et ajouté des obstacles à l'avancement du dialogue et de la négociation entre les parties concernées.
C'est exactement le battage médiatique et la diffusion persistants de la désinformation par certains en Occident qui ont ajouté plus de turbulences et d'incertitudes au monde déjà plein de défis et intensifié la méfiance et la division, a déclaré M. Wang.

Le président chinois Xi Jinping, lors d'un appel téléphonique mercredi avec Macron, a souligné que les parties liées devraient s'en tenir à l'orientation générale du règlement politique de la question ukrainienne.

En plus des complots des États-Unis sur la crise ukrainienne et de la guerre médiatique, les observateurs ont souligné une tendance selon laquelle l'OTAN dirigée par les États-Unis met de plus en plus la Chine à son ordre du jour et tente d'impliquer la Chine dans la crise ukrainienne. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré mardi lors d'une conférence de presse que la Chine et la Russie, après avoir encore renforcé leurs relations grâce à une déclaration conjointe signée avant les Jeux olympiques d'hiver de Pékin, sont des "puissances autoritaires" qui ne partagent pas leurs valeurs.

Washington mobilise également le Quad, qui sert principalement la stratégie indo-pacifique des États-Unis, pour cibler la Russie. Au milieu de la tendance occidentale à affronter ensemble la Chine et la Russie, les deux pays sont en état d'alerte face aux véritables fauteurs de troubles et leur coordination stratégique est basée sur une telle position commune, ont déclaré des observateurs.

Tavrovsky a déclaré que le nouveau niveau de partenariat stratégique démontré lors de la dernière réunion Xi-Poutine est un grand pas en avant pour freiner l'arrogance de l'Occident. Larin estime que les deux pays devraient unir leurs efforts dans la guerre de l'information dans laquelle l'Occident est devenu expert, tandis que Yang a déclaré qu'il était crucial de définir activement l'ordre du jour sur des sujets que l'Occident attaque fréquemment, tels que les affaires liées au Xinjiang et à Hong Kong en Chine et le Question de Taiwan, ont déclaré des experts chinois.

Tout comme la Russie a acquis l'expérience d'une longue rivalité avec l'Occident, la Chine tire les leçons de la confrontation avec les États-Unis et sait gérer les relations avec les puissances mondiales et défendre ses intérêts nationaux, ont déclaré des experts chinois.


Edité le 17-02-2022 à 20:25:57 par Xuan


Xuan
   Posté le 19-02-2022 à 08:49:26   

AGRESSION UKRAINIENE CONTRE LES REPUBLIQUES DU DONBASS


Les USA veulent-ils la guerre en UKRAINE et l’ont-ils déclenchée?


DANIELLE BLEITRACH 19 FÉVRIER 2022
https://histoireetsociete.com/2022/02/19/les-usa-veulent-ils-la-guerre-en-ukraine-et-lont-ils-declenchee/

Donetsk rapporte des barrages d’artillerie ukrainiens, un assaut imminent avec des péniches de débarquement américaines. C’est la première fois depuis le début du conflit que le Donbass a ordonné l’évacuation des femmes, des enfants et des vieillards en Russie, les hommes et tous ceux qui sont en âge et en situation de combattre doivent au contraire s’armer. Poutine avait repoussé l’hypothèse d’une reconnaissance des républiques du Donbass et tablé sur la diplomatie autour des accords de MINSK. Même en tablant sur le fait que les forces nationalistes qui actuellement sont à la tête des républiques du Donbass veulent une séparation, il est clair que les Russes ne veulent pas la guerre et font tout pour aller vers la paix et que les Républiques du Donbass ne l’ignorent pas. En revanche, d’une part l’Ukraine n’a pas caché qu’elle ne veut pas des accords de Minsk et d’autre part, aux USA, Biden en grande difficulté pour les élections de mi-mandat veut maintenir la tension. Poutine vient de dénoncer l’aggravation des risques. (note et traduction de Danielle BLEITRACH pour histoire et société
18/02/2022


En provenance de CUBA /

Les premiers bus transportant des réfugiés de la République autoproclamée de Donetsk sont arrivés sur le territoire russe le 18 février, après qu’une puissante explosion se soit produite vendredi près du bâtiment gouvernemental de la république populaire autoproclamée, dans l’est de l’Ukraine.
La milice populaire de Donetsk a confirmé qu’une voiture garée sur le parking à côté du siège administratif avait explosé. Des sources locales ont déclaré que l’explosion avait eu lieu à plusieurs dizaines de mètres du bâtiment gouvernemental.
L’événement a eu lieu vers 19h00 heure locale, et l’onde de choc a été entendue dans toute la ville, ont déclaré des représentants de Donetsk au Centre conjoint de contrôle et de coordination sur le cessez-le-feu et la stabilisation dans la ligne de démarcation des parties belligérantes, cité par l’agence de presse locale DAN.
L’explosion a provoqué un fort incendie dans le gazoduc Druzhba, selon les médias locaux. Des équipes du ministère des Situations d’urgence de la ville opèrent déjà sur les lieux.
Ensuite, le chef de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD), Denis Pouchiline, a annoncé l’évacuation massive de la population vers la Russie.
Les femmes, les enfants et les personnes âgées sont les premiers à être évacués, a rapporté Pouchiline. En outre, il a souligné que « des installations d’accueil et d’hébergement » pour les citoyens sont préparées dans la province russe de Rostov. « Les personnes évacuées recevront tout ce dont elles ont besoin » , a-t-il déclaré, ajoutant que « toutes les conditions ont été créées pour un passage rapide aux postes frontaliers ».

On estime qu’au total, il pourrait y avoir jusqu’à 700 000 réfugiés. 225 enfants orphelins ont été les premiers à être transférés de Donetsk en Russie par bus, tandis qu’à Lougansk, l’évacuation des mineurs est également organisée. Photos: Spoutnik
Avec des informations de Sputnik / RT / Photo de couverture: Spoutnik.

Les comptes rendus du gouvernement ukrainien sur l’intensification des combats sont disponibles sur n’importe quel site d’information occidental. Le dernier point ci-dessous montre que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la Russie n’avait pas l’intention de reconnaître l’indépendance des républiques de Donetsk et de Lougansk, et la RUSSIE à l’inverse des puissances occidentales et même des acteurs locaux fait tout pour qu’il y ait désescalade.

Le dirigeant de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD), Denis Pouchiline, a annoncé vendredi une évacuation massive de la population vers la Russie.
Les femmes, les enfants et les personnes âgées sont les premiers à être évacués, a rapporté Pouchiline. En outre, il a souligné que « des installations d’accueil et d’hébergement » pour les citoyens sont préparées dans la province russe de Rostov. « Les personnes évacuées recevront tout ce dont elles ont besoin », a-t-il déclaré, ajoutant que « toutes les conditions ont été créées pour un passage rapide aux postes frontaliers ».
Selon le représentant de la RPD, le président ukrainien Vladimir Zelensky ordonnera bientôt à l’armée ukrainienne de lancer une offensive dans le Donbass. « Les forces armées ennemies sont en formation d’attaque et prêtes à prendre le Donbass par la force » , a-t-il déclaré.
Alors que les forces de la RPD « sont pleinement capables de protéger la population civile et les infrastructures » , les citoyens pourraient être en danger si « l’ennemi bombarde des zones peuplées de la République », a déclaré Pouchiline.

Par la suite, Leonid Pasechnik, le dirigeant de la République populaire autoproclamée de Lougansk, a également exhorté les citoyens à évacuer vers la Russie et a chargé les officiers « d’assurer l’évacuation organisée des installations sociales et d’aider la population à être transportée aux postes de contrôle frontaliers » .
« Pour éviter les victimes civiles, j’exhorte les résidents à partir pour le territoire de la Fédération de Russie dès que possible » , a-t-il déclaré.
Pasechnik a également dénoncé que l’Ukraine « prévoit non seulement de mener des provocations sur la ligne de contact, mais aussi d’organiser une avancée profonde sur le territoire » de la République de Lougansk.
Dans le même temps, le chef de Lougansk a exhorté les hommes à protéger leur patrie. « Une fois de plus, j’en appelle à tous les hommes capables de tenir les armes pour défendre leur terre » , a-t-il dit.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmitri Kuleba, a déclaré que son pays « ne commet ni ne planifie » aucune action offensive dans le Donbass.

L’annonce a été faite alors que l’on craignait une éventuelle offensive de l’armée ukrainienne. Jeudi, de lourds bombardements ont été signalés dans la zone de conflit. Le personnel militaire contrôlé par Kiev aurait tiré sur plusieurs villes et villages de la région avec des mortiers, des lance-grenades et des fusils.
Pour sa part, le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi qu’une « escalade dans le Donbass » est maintenant observée et a exhorté Kiev à « s’asseoir à la table des négociations avec les représentants du Donbass » pour résoudre le conflit.

À leur tour, les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe ont enregistré mercredi 591 violations du cessez-le-feu dans le Donbass, dont 316 explosions, un chiffre nettement supérieur à celui des jours précédents.

Poutine : « Tout ce que Kiev a à faire, c’est de négocier avec les représentants du Donbass »
Vladimir Poutine a réitéré vendredi que le rétablissement de la paix civile et la réduction des tensions en Ukraine résident dans le respect des accords de Minsk, une position également partagée par son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko, qu’il a rencontré ce jour à Moscou.
« Tout ce que Kiev a à faire est de s’asseoir à la table des négociations avec les représentants du Donbass et de convenir de mesures politiques, militaires, économiques et humanitaires pour mettre fin au conflit, et plus tôt cela se produira, mieux ce sera » , a déclaré le président russe lors d’une conférence de presse.
« Malheureusement, en ce moment, nous observons le contraire, une escalade de la situation dans le Donbass » , a déploré Poutine.

Alors que le conflit interne ukrainien se poursuit, les dirigeants des Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont déjà annoncé une évacuation massive de la population vers la Russie, principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées par crainte d’une éventuelle offensive militaire de Kiev.

Lors de son apparition devant la presse, Poutine a également abordé les exercices militaires conjoints de la Russie et de la Biélorussie, dont la phase active se terminera le 20 février, et a assuré qu’ils ne constituaient une menace pour personne, étant « seulement de nature défensive » .
S’exprimant sur les propositions occidentales sur la sécurité dans la région européenne, le président russe a déclaré que Moscou « n’est pas contre » des mesures telles que le contrôle des armements pour les missiles à courte et moyenne portée ou la transparence militaire.
« Nous sommes ouverts à poursuivre une voie de négociations tant que toutes les questions sont considérées dans leur ensemble, sans être abordées indépendamment des principales propositions russes, dont la mise en œuvre est notre priorité absolue » , a-t-il déclaré.

Cependant, Poutine ne doute pas que les pays occidentaux imposeront des sanctions contre la Russie dans tous les cas, indépendamment de l’existence de prétextes liés aux événements en Ukraine.
« Parce que l’objectif est différent, l’objectif est d’arrêter le développement, dans ce cas, de la Russie ou de la Biélorussie. Poursuivant cet objectif, ils trouveront toujours une raison d’imposer certaines ou d’autres restrictions illégitimes, ce n’est rien de plus qu’une concurrence déloyale » , a déclaré le président russe.

Comment Poutine a survécu à « l’invasion » de l’Ukraine par la Russie
Répondant à la question d’un journaliste sur la façon dont il a vécu l’invasion présumée de l’Ukraine par la Russie, prévue par la presse occidentale pour la nuit du 16 février, Poutine a avoué qu’il l’avait minimisée.
« Il y a beaucoup de désinformation. Y réagir constamment serait pire pour soi-même. Nous faisons ce que nous jugeons nécessaire de faire et nous continuerons à air de cette manière » , a résumé le président.
« Bien sûr, nous regardons ce qui se passe dans le monde, ce qui se passe autour de nous, mais nous avons des directives claires correspondant aux intérêts nationaux du peuple russe et du gouvernement russe » , a-t-il ajouté.

(Avec des informations de RT)

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Agence de presse Donetsk février 17, 2022

Les forces de Kiev bombardent neuf zones de peuplement du Donbass

Les formations armées ukrainiennes ont lancé des frappes dans les zones de neuf régions des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk dans les deux heures qui ont suivi jeudi matin, dépensant quelque 160 munitions de plus de 12,7 mm, a annoncé le bureau de la RPD du Centre conjoint de contrôle et de coordination (JCCC).

Les frappes ont été menées entre 5h32 et 7h42 dans les zones des régions suivantes: Kominternovo, Oktyabr, Novolaspa et Petrovskoye en RPD et Veselenkoye, Donetsky, Zolotoye-5, Nizhneye Lozovoye et Sokolniki en RPL. L’ennemi a utilisé des mortiers de 120 mm et 82 mm (dépensant 67 cartouches au total), des lance-grenades (90 cartouches) et des armes légères de haut calibre, a déclaré le JCCC.

Le paquet de mesures de contrôle du cessez-le-feu plus strictes est officiellement en vigueur dans le Donbass depuis le 27 juillet 2020. Le document interdit, entre autres, l’utilisation d’armes, le déploiement de matériel à côté des colonies et les travaux d’ingénierie sur les positions des troupes. Les tensions dans le Donbass sont montées après le Nouvel An et les vacances de Noël.

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Agence de presse Donetsk février 17, 2022

La milice de la RPD riposte à la suite de frappes massives sur la république

La milice de la République populaire de Donetsk a ouvert le feu sur des positions de l’armée ukrainienne, a rapporté jeudi la milice populaire de la RPD.
« Les tensions sur la ligne de contact ont considérablement augmenté », indique le rapport. « L’ennemi tente de déclencher les hostilités. Pour protéger la population civile, nos défenseurs ont dû ouvrir le feu de retour pour étouffer la puissance de feu ennemie. » À lire aussi :Dans un appel à Netanyahu, Poutine exhorte Israël à ne pas agir en Syrie

Des rapports antérieurs indiquaient que des formations armées ukrainiennes avaient bombardé neuf lieux habités dans le Donbass, dont cinq en RPD.

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Agence
de presse donetsk février 17, 2022

L’armée ukrainienne prévoit de déployer des systèmes de missiles Tochka-U dans le Donbass – milice de la RPD

Le commandement de l’armée ukrainienne se prépare à déplacer les systèmes de missiles Tochka-U déployés à Khmelnitsky dans l’ouest de l’Ukraine vers le Donbass pour des missions de combat, a déclaré jeudi la milice populaire de la République populaire de Donetsk, citant des rapports de renseignement.

« La 19e brigade de missiles de l’armée ukrainienne effectue la maintenance technique des systèmes de missiles balistiques à courte portée Tochka-U et les prépare pour une utilisation au combat » , a déclaré la milice.
« Selon nos informations, le commandement de l’armée ukrainienne prévoit de déployer cette formation dans le Donbass sous peu », a-t-il déclaré, ajoutant que les dépôts de la brigade avaient stocké 9 missiles à ogives à sous-munitions de 9m79k.

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Agence
de presse donetsk février 17, 2022

L’Ukraine prépare un assaut maritime pour capturer des positions de la RPD sur la côte de la mer d’Azov – Renseignements de la RPD

L’armée ukrainienne entraîne un groupe de débarquement amphibie tactique pour s’emparer des positions de la milice de la République populaire de Donetsk sur la côte de la mer d’Azov, a déclaré la milice de la RPD.

« Les agents de renseignement de la milice de la RPD ont obtenu de nouvelles informations sur l’offensive prévue par l’armée ukrainienne dans le Donbass » , a déclaré la milice. « Le commandant du groupe des opérations et tactique « Est » Yury Sodol planifie et prépare le débarquement d’une force amphibie tactique pour prendre pied sur la rive Azov de la RPD et attaquer nos troupes par l’arrière. »

La semaine dernière, le commandant des opérations des forces interarmées de l’armée ukrainienne, Alexander Pavlyuk, s’est rendu à Marioupol où Sodol lui a rendu compte de la fin de la formation pour le raid amphibie.

« Selon le concept de l’opération, l’Ukraine lancera une frappe sur l’axe Sartana-Kominternovo. » La force de débarquement amphibie comprend une compagnie de reconnaissance et une compagnie d’appui-feu de la 36e brigade des Marines, une escouade de mortiers interarmées ainsi que plusieurs pelotons du 107e bataillon de défense territoriale qui seront déployés à Marioupol depuis Zaporozhye dans un avenir proche » , a déclaré la milice de la RPD.À lire aussi :Londres sape les efforts de Biden pour arrêter une nouvelle escalade avec la Russie. La Grande-Bretagne soutient le Parti de la guerre internationale

La force de débarquement utilisera les navires remis à l’Ukraine par les États-Unis dans le cadre de l’assistance militaire, a-t-il ajouté.

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Interfax
17 février 2022

LPR et DPR signalent une forte escalade des tensions le long de la ligne de contact

Les tensions se sont considérablement intensifiées sur la ligne de contact du Donbass, a déclaré le porte-parole de la milice de la République populaire autoproclamée de Lougansk (RPL), Yan Leshchenko.

“The situation has tangibly worsened on the contact line over the past day. The enemy is trying to escalate the conflict on direct orders from the Kyiv military and political leadership,” Leshchenko told reporters on Thursday.

The LPR mission to the Joint Center for Control and Coordination reported five attacks of the Ukrainian army at the LPR territory on February 17, he said.

The LPR asked international observers to record the aggressive actions of Ukraine and to take immediate action in order to prevent a bloodshed in Donbas, Leshchenko said.

La République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD) a également fait état de tensions sur la ligne de contact.

« Il y a eu une forte escalade sur la ligne de contact » , a déclaré jeudi la milice de la RPD dans un communiqué. Selon la milice, l’armée ukrainienne a commis quatre violations du cessez-le-feu jeudi et « les forces de la RPD ont dû riposter pour protéger la population civile » .

Pour sa part, Kiev a signalé huit violations du cessez-le-feu et aucune victime le 16 février.

L’état-major de l’opération des forces conjointes a déclaré que des mortiers de 82 mm avaient été tirés sur des positions ukrainiennes.

Kiev a également revendiqué l’engagement de « véhicules aériens sans pilote, qui ont largué des munitions VOG-17 et VOG-25 », sur des positions ukrainiennes. En outre, les positions ont été attaquées par « des lance-grenades antichars montés, des armes légères, des mitrailleuses lourdes et des lance-grenades automatiques », a déclaré le personnel.À lire aussi :Le nouvel idéal en Europe : chacun pour soi. Maintenant la Lombardie et la Vénétie

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Interfax
17 février 2022

La reconnaissance de la RPD, la RPL n’est pas corrélée avec les accords de Minsk – Peskov

La reconnaissance des républiques populaires autoproclamées de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL) n’est pas corrélée à la nécessité de respecter le paquet de mesures de Minsk, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« De toute évidence, leur reconnaissance n’est pas corrélée avec les accords de Minsk. C’est vraiment le cas » , a déclaré Peskov aux journalistes mercredi.

Les journalistes ont demandé si les républiques ne seraient pas reconnues tant que le Kremlin s’engagerait à respecter les accords de Minsk.
« Le président a déclaré que la réalisation du paquet de mesures de Minsk était l’objectif principal », a déclaré Peskov.

Publié sur antibellum679354512.wordpress.com
Xuan
   Posté le 19-02-2022 à 20:10:08   

Une déclaration intéressante d'une ministre vert-de-gris alors que les verts allemands sont atlantistes.


Ne «pas présumer» des décisions de Moscou : Berlin se distancie des certitudes d'une invasion russe



19 févr. 2022, 15:08 © INA FASSBENDER / POOL / AFP La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, lors d'une réunion du G7 ce 19 février.

La diplomatie allemande s'est démarquée par sa prudence quant à la conviction d'une invasion russe de l'Ukraine, affichée par certains de ses collègues malgré les démentis de Moscou.

L'Allemagne, qui exerce la présidence du G7, a pris ses distances avec la conviction des Etats-Unis qu'une attaque russe en Ukraine est imminente, appelant à ne «pas présumer» des décisions de Moscou.
«Dans les situations de crise, le pire est de présumer ou d'essayer de deviner» ce qui va se passer, a déclaré la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, à l'issue d'une réunion du G7, jugeant «important de regarder de plus près » la situation sur le terrain.

Plus tôt le président Joe Biden s'était dit «convaincu» que Vladimir Poutine avait «pris la décision» d'envahir l'Ukraine et que Moscou cherchait une «fausse justification» pour lancer l'offensive. La Russie a démenti à de multiples reprises ce scénario, brandi depuis des mois par les chancelleries occidentales.

Auprès de journalistes de RT le 18 février, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait ainsi qualifié de «propagande» et de «fiction» ces allégations. «Apparemment, ils le font pour le simple plaisir d'accuser Moscou» , avait déclaré le chef de la diplomatie russe, avant d'ironiser : «Les auteurs de ces fausses nouvelles croient eux-mêmes à ce dont ils parlent, ils aiment ça et... si ça leur fait du bien, pourquoi pas ?»

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/95937-ne-pas-presumer-decisions-moscou-allemagne-distancie-certitude-invasion-russe-ukraine
Xuan
   Posté le 19-02-2022 à 20:20:20   

Environ 600 obus ont été tirés au total sur la "république populaire" de Donetsk (RPD) au cours de la dernière journée, selon Édouard Bassourine, chef adjoint de la milice populaire de Donetsk.
Dans la nuit du 18 au 19 février, plus de dix localités des "républiques autoproclamées" du Donbass ont été pilonnées. Près de 200 obus ont été tirés en RPD par l'armée ukrainienne depuis le début de cette journée, précise Édouard Bassourine.


En continu: Donetsk révèle un plan d’attaque des forces ukrainiennes

07:02 19.02.2022 (Mis à jour: 16:55 19.02.2022)

https://fr.sputniknews.com/20220219/en-continu-plus-de-6600-habitants-du-donbass-evacues-sur-fond-de-nombreux-pilonnages-par-kiev-1055234351.html

Le service de renseignement de la république autoproclamée de Donetsk a obtenu un plan d'attaque de Kiev qui prévoit de passer "prochainement" à l'action, indique la Milice populaire. Plus de 30.000 habitants du Donbass ont été évacués, sur fond de nombreux pilonnages par les forces ukrainiennes qui ne cessent pas.
Les forces ukrainiennes pourraient "prochainement" lancer une attaque à l’artillerie pour atteindre les frontières russes en deux jours, indique un plan de Kiev, obtenu par le service de renseignement de la république autoproclamée de Donetsk.

L’attaque pourrait se dérouler sur trois directions et mener à la destruction de toutes les infrastructures civiles et militaires des républiques autoproclamées dans un rayon de 10-15 kilomètres de la ligne de contact.
Suite à l’annonce de l’évacuation de la population vers la Russie, relayée par les autorités des républiques autoproclamées du Donbass, plus de 6.600 personnes, dont 2.400 enfants, ont été évacuées de Donetsk en moins de 24 heures, a déclaré ce 19 février le ministère des Situations d’urgences de Donetsk. La République autoproclamée de Lougansk a annoncé dans la nuit du 18 au 19 février avoir évacué près de 25.000 personnes vers la Russie.

"À 6h30 (heure locale), le nombre d’habitants évacués est de 6.603 personnes, dont 2.436 enfants", indique l’instance dans un communiqué de presse.
Dans la matinée du 19 février, de nombreux bus sont déployés pour poursuivre les évacuations.

Approuvées par les autorités russes, les évacuations se déroulent sur fond de craintes d’une action militaire de Kiev. Le chef de la "république populaire" de Donetsk (RPD), Denis Pouchiline, a déclaré le 18 février que le Président ukrainien prévoit d’ordonner très prochainement une offensive dans le Donbass. Les autorités envisagent d'évacuer entre 500.000 et 700.000 personnes.

Escalade dans le Donbass
Des sirènes de la défense civile ont été déclenchées le 18 février à Donetsk. Depuis, la région a été prise pour cible avec plusieurs dizaines de bombardements, notamment avec des calibres interdits par les accords de Minsk.

La veille, Vladimir Poutine avait fait état d’une aggravation de la situation dans cette région qui échappe depuis 2014 au contrôle de Kiev. Les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont également constaté "une augmentation spectaculaire" des actions armées le long de la ligne de front.
Xuan
   Posté le 20-02-2022 à 20:43:16   

Ziouganov : il est temps de mettre fin à la fascisation de l’Ukraine sous la coupe de l’OTAN

920 FÉVRIER 2022

La situation à la frontière entre l’Ukraine et les républiques de Donbass est tendue à l’extrême. Les formations armées de la partie ukrainienne intensifient les bombardements sur le territoire des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, nécessitant l’évacuation massive de la population. Dans le même temps, la guerre de l’information contre la Russie menée par l’Occident et les médias ukrainiens pro-occidentaux et nationalistes s’intensifie. La situation atteste directement de l’étroite coordination des provocations militaires et des agressions informationnelles.( traduction de Marianne DUNLOP pour histoireetsociete)

19 février 2022

https://kprf.ru/party-live/cknews/208692.html

Le président américain se lance de plus en plus ouvertement dans des initiatives dangereuses. Biden annonce personnellement des dates fantaisistes pour le début de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, commente les affrontements dans le Donbass, réprimande Zelensky pour avoir admis que la Russie ne se prépare pas à une agression, ou pour ne pas s’être rendu à temps à Munich pour une conférence sur la sécurité. En d’autres termes, Washington provoque délibérément une aggravation maximale des relations russo-ukrainiennes.

Le Comité central du KPRF a souligné à plusieurs reprises que l’objectif des autorités américaines et de leurs associés à Londres n’est pas seulement l’asservissement final de l’Ukraine et l’affaiblissement de la Russie. Dans le même temps, un projet visant à saper le potentiel économique de l’Union européenne et à réduire son influence dans le monde moderne est mis en œuvre. La guerre au centre de l’Europe, les sanctions forcées contre la Russie et le déclin de l’activité économique dans l’UE feront en sorte que les États-Unis accroissent leur pouvoir concurrentiel. Affaibli dans la compétition mondiale avec la Chine socialiste, Washington a commencé à résoudre ses propres problèmes en piratant les économies de ses alliés de l’OTAN.
Aujourd’hui, tous ceux qui jouent selon les règles des Anglo-Saxons ont l’habitude de lancer des accusations contre la Russie et de “négliger” les actions provocatrices du Kiev officiel. Dans le même temps, le fait de la bandérisation progressive de l’Ukraine a été ignoré pendant longtemps. Les politiciens occidentaux font semblant de ne pas connaître le sens et l’esprit des décisions du Tribunal de Nuremberg. Le grand capital des États-Unis et de l’Europe, qui a toléré l’accession d’Hitler au pouvoir, est prêt à promouvoir les effusions de sang et les agressions, même aujourd’hui. Au milieu du siècle dernier, l’humanité a payé cette politique de plusieurs millions de victimes. Le peuple soviétique a perdu à lui seul dans la lutte contre le fascisme 27 millions de vies de ses fils et de ses filles.

Le KPRF estime que le chantage militaire occidental doit recevoir une réponse de principe sous la forme d’une position ferme de la Russie pour protéger la population pacifique de Donbass et punir les agresseurs. Dans le même temps, la tâche la plus importante pour la communauté internationale est de mettre un terme aux actions de l’Occident visant à fasciser l’Ukraine. Une situation se dessine où un ensemble des mesures d’urgence suivantes est nécessaire.

Premièrement. La première priorité est d’aider les enfants, les femmes, les personnes âgées – tous les réfugiés de Donbass qui cherchent à fuir la guerre sur le territoire russe. Nous demandons instamment à chacun de leur apporter l’aide nécessaire. Les autorités de l’État, les partis et les mouvements, les entreprises et les organisations, ainsi que les citoyens de notre pays doivent participer à ce travail.

Deuxièmement. L’appel de la Douma d’État au Président de la Fédération de Russie pour qu’il reconnaisse l’indépendance de la DPR et de la LPR, adopté à l’initiative du KPRF, devient de plus en plus pertinent. Aujourd’hui, cette décision devient la clé pour freiner l’agression contre les deux républiques et protéger leur population.

Troisièmement. La situation concernant la mise en œuvre du complot multilatéral de Washington pour asservir l’Ukraine, diaboliser la Russie et affaiblir l’Europe est devenue très transparente. Il est inutile d’espérer un dialogue avec les héritiers de Bandera et de Choukhevych, qui ont également de puissants mécènes. Il est nécessaire de mettre en œuvre toute une série de mesures pour contraindre les initiateurs de l’effusion massive de sang à la paix.

Quatrièmement. Sur la scène internationale, le moment est venu de lancer une offensive politique décisive contre toute tentative de réhabilitation du fascisme. Les autorités russes doivent utiliser activement toute l’influence de notre pays dans les organisations internationales à cette fin. Pour lancer le mouvement antifasciste et antiguerre, nous proposons d’utiliser tout l’arsenal de la coopération bilatérale et multilatérale avec d’autres pays, et d’utiliser largement les méthodes de la diplomatie parlementaire et publique.

Il est temps que chacun se rende compte que les mécanismes de la démocratie en Ukraine ont été abolis. Depuis le coup d’État de 2014, des bandes nationalistes agressives dictent de plus en plus la véritable politique sur son territoire. Représentant une minorité terroriste absolue, ils tiennent le peuple ukrainien dans la crainte et imposent des règles de conduite aux personnes au pouvoir. Ce fait explique également la transformation politique de Vladimir Zelenski. Élu par les Ukrainiens comme président de la paix dans le Donbass et de la normalisation des relations avec la Russie, il s’est révélé être un agent de la politique exactement opposée.

Dans la situation actuelle, la tâche de la libération de la dictature de Bandera ne peut être accomplie par le peuple ukrainien lui-même. La population civile du pays est encore partiellement capable d’exprimer son opinion à l’aide des restes de procédures parlementaires, mais elle ne peut pas s’opposer aux forces de terreur lourdement armées. La dénazification de l’Ukraine devrait être une préoccupation majeure de la communauté internationale.

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Les médias ont trouvé un document garantissant la non-extension de l’OTAN à l’Est

20 FÉVRIER 2022

https://histoireetsociete.com/2022/02/20/les-medias-ont-trouve-un-document-garantissant-la-non-extension-de-lotan-a-lest/


Un fait très important rapporté par le journal allemand Der Spiegel, alors que la presse et les politiciens français qui mentent de plus en plus effrontément s’obstinent à dire qu’il n’existe aucune preuve de la promesse faite aux Russes de ne pas étendre l’OTAN après la réunification de l’Allemagne, un document écrit aurait été trouvé dans les archives britanniques. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop pour histoire et société


18 février 2022, 22:07
Photo : REUTERS/Pascal Rossignol
Texte : Vera Basilaia

https://vz.ru/news/2022/2/18/1144446.html

Un document a été trouvé dans les archives nationales britanniques, qui corrobore la version russe selon laquelle l’Union soviétique s’est vu promettre, lors de l’unification de l’Allemagne, que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’est, rapporte Der Spiegel.

Le journal allemand Der Spiegel a fait état de la découverte d’un document d’archives qui, selon l’article, renforce la version des autorités russes selon laquelle, lors de la réunification allemande, l’Union soviétique s’est vu promettre que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’est.

Le document a été découvert dans les archives nationales britanniques par le politologue américain Joshua Shifrinson, professeur à l’université de Boston. Le document était classé secret mais a été déclassifié par la suite, selon Kommersant.

Il s’agit d’une référence au procès-verbal d’une réunion des directeurs politiques des ministères des affaires étrangères des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne, tenue à Bonn le 6 mars 1991. Le thème était la sécurité en Europe centrale et orientale.

Comme le note Der Spiegel, il ressort clairement du document que les Britanniques, les Américains, les Allemands et les Français ont convenu que l’adhésion des Européens de l’Est à l’OTAN était “inacceptable”.

“Nous avons clairement indiqué lors des pourparlers 2 plus 4 (sur l’unification allemande, avec la participation de la RFA et de la RDA, ainsi que des États-Unis, de l’URSS, du Royaume-Uni et de la France – note VZGLYAD) que nous n’étendons pas l’OTAN au-delà de l’Elbe. Par conséquent, nous ne pouvons pas proposer à la Pologne et aux autres pays d’adhérer à l’OTAN”, argumente Jürgen Hrobog, directeur politique du ministère allemand des affaires étrangères, cité dans le document.

Selon M. Hrobog, cette position a été convenue avec le chancelier fédéral Helmut Kohl et le ministre des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher.

Le représentant américain Raymond Seitz, selon le document, était d’accord : “Nous avons clairement fait savoir à l’Union soviétique – dans les pourparlers 2 plus 4 et aussi dans d’autres négociations – que nous n’avions pas l’intention de profiter du retrait des troupes soviétiques d’Europe de l’Est…”. L’OTAN ne doit pas s’étendre vers l’Est, que ce soit de manière formelle ou informelle”.
Ils sont convenus de renforcer la stabilité et la sécurité en Europe centrale et orientale par des accords bilatéraux avec les pays de la région et dans le cadre de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE).

Rappelons qu’en décembre de l’année dernière, le président Vladimir Poutine a déclaré que l’Alliance de l’Atlantique Nord avait “trompé” la Russie lorsqu’elle avait promis de ne pas autoriser les avancées vers l’Est dans les années 1990. “Pas un pouce vers l’est”, nous disait-on dans les années 1990. Et alors ? On nous a trompés ! Effrontément trompés. Cinq vagues d’expansion de l’OTAN. Et maintenant voilà que des systèmes apparaissent en Roumanie, en Pologne”, a déclaré Poutine.

Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a affirmé que l’Occident n’aurait pas garanti à Moscou que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’Est. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg a déclaré, à l’issue d’une réunion des Ministres des Affaires étrangère du bloc, que l’Alliance de l’Atlantique Nord ne ferait pas de compromis avec la Russie sur des points clés de la sécurité, notamment le droit d’adhésion.
Xuan
   Posté le 20-02-2022 à 23:45:33   

La crise en Ukraine ? quelle crise en Ukraine ?

Perspective de la "crise ukrainienne" dans la tension américano-russe

Écrit par : Wu Di
2022-02-20 07:53:02
Date de la dernière mise à jour :2022-02-20 07:53


Récemment, il y a eu une escalade de la situation entre les États-Unis et la Russie, qui se reflète dans les deux dimensions de la négociation de sécurité Russie-États-Unis/Russie-OTAN et de la « crise de guerre russo-ukrainienne ».
Cependant, si vous l'analysez calmement, je crains que ce ne soit pas le cas. Le ciel sera clair, l'obscurité sera particulièrement intense, et les vents violents et les vagues dans l'opinion publique montrent que les négociations américano-russes avancent de manière ordonnée et sont entrés dans le maillon le plus critique.

Examinons d'abord la première, qui est la principale demande de la Russie, qui négocie des garanties de sécurité avec l'OTAN, l'Europe et les États-Unis.
En décembre 2021, la Russie a soumis aux États-Unis le projet de traité de garantie de sécurité entre la Russie et les États-Unis et l'accord de garantie de sécurité entre la Russie et l'OTAN, y compris la négociation européenne sur la maîtrise des armements, ainsi que la fin de l'expansion de l'OTAN vers l'est et son engagement à ne jamais inclure Ukraine et autres pays Après 2010, les pays qui rejoignent retirent leurs troupes, etc.
Du 10 au 13 janvier 2022, la Russie a mené des dialogues avec les États-Unis et l'OTAN sur des recommandations de sécurité, mais aucun résultat substantiel n'a été obtenu. Le 21 janvier 2022, le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov et le secrétaire d'État américain Blinken ont tenu une réunion à huis clos à Genève, et les États-Unis ont accepté de répondre par écrit à la proposition de la Russie dans un délai d'une semaine.
Le 26 janvier, les États-Unis et l'OTAN ont respectivement soumis des réponses écrites à la partie russe sur les recommandations de sécurité. Le président russe Vladimir Poutine estime que les réponses des États-Unis et de l'OTAN aux recommandations de sécurité de la Russie ignorent les préoccupations de principe de la Russie. Le 14 février, Poutine a donné son accord de principe à la réponse du ministère russe des Affaires étrangères sur les questions de sécurité. Le ministère russe des Affaires étrangères achèvera ensuite le texte final et l'enverra à toutes les parties concernées.

Les 15 et 16 février, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré successivement que lorsque les États-Unis et l'OTAN ont répondu aux propositions sécuritaires de Moscou, ils avaient répondu positivement à certaines initiatives qu'ils avaient rejetées pendant de nombreuses années, c'est-à-dire que pouvaient commencer des traités de contrôle, comme un moratoire sur les missiles à courte et moyenne portée, pour lesquels la Russie continuera de négocier avec les Occidentaux pour comprendre leur détermination à parvenir à un véritable accord de sécurité. Lavrov a déclaré que les États-Unis sont disposés à négocier avec la proposition de la Russie, ce qui est un signal positif, mais la Russie ne perdra jamais son principe de position à cause de cela et continuera d'insister pour empêcher l'expansion de l'OTAN vers l'est.

En regardant ce dernier, c'est la soi-disant "crise de guerre russo-ukrainienne".
Ces derniers mois, la Russie a organisé des exercices militaires dans la partie sud de la frontière, avec une ampleur de 150 000 personnes bien plus importante que les années précédentes. En outre, les relations russo-ukrainiennes sont restées tendues sur la question du Donbass, et les médias américains ont accusé la Russie de planifier « d'envahir l'Ukraine. », accusant Moscou de planifier le lancement d’une « opération sous faux drapeau » en nommant une division de l'armée russe sous la fausse étiquette des « forces ukrainiennes dans le Donbass ».
À cet égard, la partie russe l'a nié à plusieurs reprises, a critiqué les États-Unis et les médias américains pour avoir créé quelque chose à partir de rien et lancé des offensives d'opinion publique. Il convient de noter que la partie ukrainienne continue également à calmer la situation. En interne, la situation actuelle n'est pas différente des années précédentes pour apaiser le peuple. En externe, les médias américains ont accusé les médias américains d'« invasion russe de l'Ukraine ». Ce qui a fait que l'Ukraine continue de subir des pertes économiques, et s'est plaint à plusieurs reprises à la Russie. Lancer une branche d'olivier appelle au dialogue.

Le président américain Joe Biden a déclaré lors d'un appel téléphonique avec six dirigeants européens, les dirigeants de l'OTAN et de l'Union européenne que la Russie déclencherait une guerre contre l'Ukraine le 16 février. Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a contesté cela et a demandé aux États-Unis de produire des preuves. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a expliqué plus tard que l'heure de l'invasion russe prévue par les services de renseignement américains n'était pas le 16 février, mais au printemps.
Le 15 février, l'armée russe a annoncé que les exercices militaires dans les parties ouest et sud de la frontière étaient terminés et les troupes sont retournées dans leurs bataillons dans l'ordre. En réponse, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que la "propagande de guerre" occidentale n'avait pas réussi à se convaincre elle-même. Seuls le gouvernement américain et les médias américains ont encore exprimé des doutes et ont continué à faire passer le récit selon lequel "la Russie envahit l'Ukraine à tout moment". Biden a également déclaré le 17 que la Russie pourrait envoyer des troupes en Ukraine dans les prochains jours, soulignant que Moscou menait une opération de blâme pour justifier l'envoi de troupes en Ukraine.
C'est dans ce contexte que la Russie a expulsé Bart Gorman, l'ambassadeur adjoint américain en Russie, le 17 février. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré le 17 février qu'il s'agissait d'une réponse à l'expulsion déraisonnable d'un conseiller portant le titre de ministre de l'ambassade de Russie à Washington par les États-Unis.
Par coïncidence, le 17 février également, les forces armées ukrainiennes auraient tiré des mortiers et des grenades sur les forces armées indépendantes dans la région du Donbass à Udong. Par la suite, l'armée ukrainienne a nié les informations pertinentes, affirmant à la place que des groupes armés avaient bombardé les forces gouvernementales. Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valery Zaluzhny, a également annoncé le lendemain que l'armée ukrainienne ne lancerait pas d'offensive militaire contre le Donbass.


Le cœur de la « crise ukrainienne » : les négociations américano-russes sur la sécurité
D'une part, la querelle entre les États-Unis et la Russie est devenue de plus en plus intense, et elle semble être tombée dans un creux au cours des dix dernières années. D'autre part, il semble que la guerre éclate à l'est de L'Ukraine à tout moment, et le marché boursier mondial est également volatil. Lorsque l'indice a augmenté, le marché des crypto-monnaies a également chuté.
Cependant, l'auteur estime que ces perturbations superficielles n'affectent pas les négociations de fond entre les États-Unis et la Russie sur la maîtrise des armements européens et l'OTAN. Comparées aux petits combats dans l'est de l'Ukraine, les négociations entre les États-Unis et la Russie autour du " Front occidental de la Russie Sécurité" sont maintenant "La crise ukrainienne".
On peut croire que Poutine et Biden ont un certain consensus : Biden doit adopter une posture d'"agression russe, j'ai demandé à Poutine de se retirer", ce qui n'est pas seulement un point bonus pour sa propre diplomatie intérieure, mais peut aussi consolider l’alliance États-Unis-UE ; et tant que les États-Unis peuvent faire des concessions substantielles sur des questions telles que le contrôle des armements européens et l'ajustement de l'OTAN, alors Poutine ne verra pas d'inconvénient à ce que Biden utilise la "menace russe" comme son nom pour gagner du crédit.
Selon la déclaration de Lavrov des 15 et 16, les États-Unis ont fait quelques gestes d'une part, mais ils n'en ont pas fait assez, ils ont seulement dit que "nous pouvons parler de la question du contrôle des armements en Europe". Comparée à son attitude de refus de négocier pendant de nombreuses années, si la démarche américaine peut être qualifiée de bien intentionnée, elle n'est évidemment pas satisfaisante pour la Russie.
En l'absence d'une telle attitude vide et d'aucun engagement substantiel, Biden continue de faire la promotion du récit de "l'invasion russe de l'Ukraine", qui est un peu hors limites.

Il n'y a pas de repas gratuit en politique internationale
Il convient de noter que le jour où Gorman a été expulsé, l'ambassadeur américain en Russie, John J. Sullivan, était arrivé plus tôt au ministère russe des Affaires étrangères et était parti environ 15 minutes plus tard. Sullivan n'a pas expliqué le but du voyage aux journalistes, mais RIA Novosti a rapporté que l'ambassadeur américain en Russie s'était cette fois rendu au ministère russe des Affaires étrangères, ce qui pourrait être la réponse de la Russie aux problèmes de sécurité de la Russie.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré le 17 février que la Russie avait expulsé Gorman, l'ambassadeur adjoint des États-Unis en Russie, en réponse à l'expulsion déraisonnable d'un conseiller portant le titre de ministre de l'ambassade de Russie à Washington. (TASS)
De ce point de vue, la raison fondamentale de l'expulsion de Gorman par la Russie réside peut-être dans le fait que Biden doit négocier et continuer à jouer la "menace russe" sans donner d'engagements réels dans les négociations de sécurité, ce qui rend la Russie insatisfaite, et ne pas envie de coopérer davantage.
Après tout, comme l'a écrit le 14 février le dernier ambassadeur des États-Unis en Union soviétique, Jack F. Matlock, dans un article, l'obsession de la Russie pour la non-expansion de l'OTAN vers l'est est comme si les États-Unis divisaient tout l'hémisphère occidental par le biais de la « doctrine Monroe ». Entrer dans sa propre sphère d'influence - il n'y a jamais de repas gratuit dans la politique internationale, et ce n'est qu'après l'échange de "lizi" qu'ils se donneront un "visage".
Alors, où en sont les négociations américano-russes ? Il est vraiment difficile pour les non-initiés de prendre le relais. Cependant, il y a deux aspects de la situation actuelle qui méritent l'attention.

Macron : "L'avenir de l'Europe se construit par les Européens"
Premièrement, les pourparlers du 7 février entre Poutine et le président français Emmanuel Macron. Après s'être envolé pour Pékin pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver, Poutine est rentré en Russie cette nuit-là et a rencontré Macron deux jours plus tard. Le contenu de la réunion à huis clos de cinq heures est inconnu du monde extérieur, mais selon la déclaration de Macron lors de la conférence de presse qui a suivi, il a réitéré l'importance de "l'accord de Minsk" sur la "crise ukrainienne" et a appelé toutes les parties résoudre l'Ukraine par des moyens politiques Outre la question de l'Est, deux propositions doivent également être faites pour les exigences de sécurité de la Russie sur le front occidental.
L'un est le contrôle des armements OTAN-Russie, et l'autre est "l'européanisme". Le premier point est facile à comprendre, et il s'inscrit probablement dans la continuité des négociations en cours entre la Russie et l'OTAN ; quant au deuxième point, par exemple, « Si la Russie n'est pas en sécurité, les Européens ne seront pas en sécurité », « La Russie est européenne, et quiconque croit en l'Europe n'est pas en sécurité. "Chacun doit savoir comment coopérer avec la Russie et trouver les voies et moyens pour que les Européens construisent l'avenir de l'Europe" - La déclaration de Macron va dans le même sens que "la propre Europe des Européens" qu'il a toujours évoquée, et il y a aussi beaucoup de choses pour lesquelles les États-Unis ne peuvent pas représenter l'Europe.

Il faut dire que parmi les dirigeants des pays occidentaux, Macron a toujours fermement affirmé que Poutine n'utiliserait pas la force, et a clairement réfuté la "théorie de l'invasion russe" des États-Unis. À cet égard, Poutine a également déclaré que "la proposition de Macron peut être utilisée comme base pour nos prochaines étapes". Par conséquent, bien qu'il existe encore des différences d'attitude envers la Russie au sein de l'Europe, en particulier le Royaume-Uni, qui appartient également à l'OTAN, et les pays d'Europe de l'Est tels que les trois pays baltes - mais le Royaume-Uni n'appartient pas à l'Union européenne après tout, et les pays d'Europe de l'Est ont le droit de s'exprimer sur l'OTAN, la sécurité continentale et d'autres questions. Tout est tacite, et l'activisme de la France et la récente discrétion de l'Allemagne sur la question ont largement éliminé la résistance européenne aux pourparlers Russie-OTAN.
Cependant, après tout, l'OTAN n'est pas l'affaire de l'Europe. Comme l'a dit un porte-parole du Palais, la France n'est membre que de l'Union européenne et de l'OTAN, et "l'autre pays est le leader de ce camp".

La patience de la Russie avec les États-Unis s'épuise
À ce stade, il convient d'examiner le deuxième aspect de ces derniers temps : la Russie a demandé à plusieurs reprises à la partie américaine de prendre au sérieux les négociations américano-russes par le biais de médias tels que le Kremlin, le ministère des Affaires étrangères et TASS.
Par exemple, Lavrov a déclaré à plusieurs reprises que la Russie avait clairement fait part de ses exigences aux États-Unis et à l'OTAN, et a demandé aux États-Unis et à l'OTAN de donner une réponse sérieuse. s'attendre à ce que les représentants qui font de telles affirmations sans fondement et irresponsables, ainsi que les médias qui en abusent totalement, se fichent de leur réputation, et préfèrent jeter de l'eau sale, puissent adopter une attitude plus sérieuse, responsable et réelle "- bien qu'il visait principalement les médias occidentaux, mais cela signifiait aussi beaucoup de réprimandes et de réprimandes, demandant au représentant américain d'"être plus mature et de nous parler »

De ce point de vue, il est clair qu'il y a des progrès de part et d'autre : après tout, l'Europe et la Russie veulent toutes deux des garanties substantielles de sécurité sur le continent, un contrôle mutuel des armements et davantage de transparence. Il est également vrai que la soi-disant "crise ukrainienne" n'est qu'un symptôme du jeu américano-russe, et que ni la Russie ni l'Ukraine n'ont l'intention de déclencher un conflit militaire.

Aujourd'hui, c'est juste que les États-Unis tentent toujours de sauver la face, et que Biden essaie toujours d'extraire le plus de dynamique politique possible de tout ce tour de passe-passe pour soulager sa propre faiblesse dans le pays après l'échec de la campagne de vaccination, l'échec de la confrontation diplomatique et commerciale entre les États-Unis et la Chine, le maintien d'une inflation élevée et même les premiers signes de stagnation, le blocage des projets d'infrastructure tels que le BBB, l'échec de la réforme des règles du filibuster, etc. Les États-Unis sont aujourd'hui en position de faiblesse après une série de tentatives ratées dans différents domaines.

Mais les problèmes doivent toujours être résolus, les États-Unis ne peuvent pas laisser une guerre en Ukraine éclater réellement, la nouvelle locomotive de l'UE, la France, ne veut manifestement pas être le petit frère des États-Unis, et un homme du monde comme Poutine réduit aussi peu à peu la marge de manœuvre des États-Unis .

Quelle "crise en Ukraine", quelle foule ! Les calculs de Biden, les tours de passe-passe de Poutine, la planification de Macron, l'obscurcissement du nouveau chancelier allemand Olaf Scholz par rapport à son prédécesseur, et même la défection de Boris Johnson...... les joueurs de cette partie d'échecs, chacun dans sa forme, sont révélés.


Edité le 20-02-2022 à 23:47:20 par Xuan


Xuan
   Posté le 20-02-2022 à 23:56:00   

Le triangle Ukraine, Turquie et Russie



Par : Anbang Intelligence
2022-02-20 07:55:02
Dernière mise à jour : 2022-02-20 07:55 dnews


Une vision analytique prudente de la crise Ukraine-Russie est la suivante.

La récente crise entre la Russie et l'Ukraine, les États-Unis et l'OTAN constitue un test pour la politique étrangère turque. Ankara est membre de l'OTAN et entretient des relations militaires et de défense avec l'Ukraine, mais d'un autre côté, Ankara est en état de coopération et d'engagement avec Moscou sur plusieurs questions régionales, ce qui rend la position de la Turquie très précise et pleine de considérations nombreuses et complexes.

Une relation complexe
La Turquie est la deuxième force militaire de l'OTAN, elle joue un rôle actif dans sa mission et dispose de bases militaires sur le territoire du pays qui sont extrêmement importantes pour elle. Cependant, notamment pour des raisons liées à ses relations avec les États-Unis, la Turquie s'est empressée ces dernières années de se rapprocher de Moscou, et la Russie est un rival traditionnel de la Turquie et de l'OTAN.

Par exemple, le soutien de Washington à la milice "kurde" du nord-est de la Syrie, qu'Ankara considère comme une organisation terroriste, son manque de coopération avec le mouvement Gülen, un mouvement politique islamiste, et son malaise face au rapprochement entre la Turquie et la Russie ont contribué à tendre les relations entre les États-Unis et Ankara, au point de provoquer des sanctions et des pressions. et la phase de pression.

D'autre part, les relations de la Turquie avec la Russie se sont développées après la tentative de coup d'État, les échanges commerciaux entre les deux pays ont augmenté de manière significative, Ankara a reçu le soutien et le financement de Moscou pour de grands projets dans le secteur de l'énergie, tels que le projet gazier Turkish Stream et la centrale nucléaire d'Akuyu, et la Turquie est devenue le premier pays de l'OTAN à acheter des systèmes de missiles de défense aérienne russes S400 et a laissé entendre que le pays pourrait également acheter des systèmes de défense aérienne S400. Avions de combat Sukhoi.

Dans le troisième coin du triangle de la crise, la Turquie a établi une relation spéciale avec l'Ukraine, qui vise à équilibrer l'influence russe dans le bassin de la mer Noire, le Caucase et l'Asie centrale. Ankara a provoqué la colère de la Russie en fournissant des centaines de millions de dollars de soutien militaire à Kiev et en concluant avec elle des accords pour l'achat de drones - les drones turcs sont récemment devenus très célèbres et se sont révélés efficaces - y compris dans la région du Donbass.

Définir la position
La précision de la position d'Ankara sur la crise et sa complexité ressortent clairement de ce qui précède, la Turquie étant un membre de l'OTAN contre lequel les États-Unis sont "très en colère" et un allié traditionnel de la Russie, dont elle n'a jamais été aussi proche, en plus de son soutien implicite à l'Ukraine, où l'ennemi de l'ennemi est un ami.

D'autre part, il n'est pas dans l'intérêt de la Turquie de transformer la crise en un conflit militaire, ce qui tendrait l'atmosphère dans la région à un moment où elle a besoin de calme et de stabilité pour servir son économie, et la placerait devant un choix difficile concernant la position générale des parties à la crise et les questions liées au détroit, l'OTAN attendant que la Turquie s'aligne pleinement sur elle et la Russie souhaitant que la Turquie reste au moins neutre, sans compter l'impact possible de la crise sur En outre, la crise pourrait avoir des répercussions sur d'autres questions régionales telles que la Syrie, la Libye et le Caucase du Sud.

Ankara est également conscient que les flammes du conflit militaire entre la Russie et l'OTAN pourraient déborder sur la Turquie, notamment parce que la mer Noire est au cœur de la crise et pourrait même en être l'une des causes, une lutte entre Moscou et l'OTAN pour l'influence et la retenue mutuelle dans tout l'ancien espace soviétique, l'Europe de l'Est et le bassin de la mer Noire.

De plus, à chaque crise similaire, Ankara est confrontée à une obsession : la Turquie se méfie de ses alliés et partenaires occidentaux qui ont ignoré ses intérêts et sa sécurité nationale pendant des années. Ankara ne veut pas que la Russie soit perdante dans un conflit avec l'OTAN et les États-Unis, car ces derniers pourraient conclure un accord avec Moscou pour l'exclure de toute considération, et il est tout aussi compréhensible que la position de la Turquie soit quelque peu dépendront de l'ampleur de la détérioration de la situation et de l'étendue de l'intervention russe en Ukraine.

Ainsi, la position minimale de la Turquie sera une position de solidarité avec Kiev et de condamnation de l'intervention militaire russe sur son territoire - si elle a lieu - au motif qu'il s'agit d'une attaque injustifiée contre un voisin souverain et conformément aux positions de l'OTAN et du bloc occidental, et, plus important encore, que les décideurs turcs seront généralement guidés par les principes de l'UE et de l'Union européenne. Plus important encore, les décideurs turcs l'apprécient généralement à la lumière de l'évolution de la situation.

L'idée de sanctions contre la Russie ne plaît pas à la Turquie, qui ne veut pas d'une confrontation directe ou indirecte avec elle, et l'option militaire est encore moins probable et encore moins attrayante pour la Turquie.

L'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN et la Turquie n'est donc pas "obligée" de la défendre même si l'OTAN entre dans la ligne de crise, contrairement à l'article 5 de la charte de l'OTAN. La Turquie peut donc se contenter d'une position semi-neutre de solidarité, à moins que ses relations avec l'OTAN et Washington ne doivent être prises en considération.

Quant au détroit, il s'agit d'une question très délicate, puisque, en vertu de la convention de Montreux, Ankara a le droit de décider d'empêcher et d'autoriser les navires de guerre à pénétrer dans la mer Noire en cas de guerre. À l'heure actuelle, les déclarations officielles de la Turquie semblent indiquer qu'elle souhaite rester aussi neutre que possible, et que toute position ouvertement biaisée de l'OTAN à l'égard de la Russie serait contrainte de suivre une évolution défavorable.


Possibilités de médiation
Compte tenu de tout ce qui précède, les intérêts et les efforts d'Ankara consistent à éviter la guerre et à initier une solution pacifique. Par conséquent, la Turquie ne se contente pas de soutenir un dialogue russo-américain ou russo-atlantique, mais se positionne en tant que médiateur entre la Russie et l'Ukraine, appelant au calme, à la sagesse et à un langage rationnel, et adressant un avertissement voilé à la Russie contre toute aventure militaire en Ukraine, et Elle était "irréaliste" et devait "reconsidérer les changements en elle-même et dans le monde", selon les termes de Recep Tayyip Erdogan.

Dans une telle crise, les chances de succès de toute médiation dépendent de trois facteurs principaux : que le médiateur ait la confiance des deux parties et ait établi de bonnes relations avec elles, qu'il dispose des outils pour les rapprocher, pour proposer des initiatives ou pour imposer une voie, et bien sûr que les deux parties acceptent sa médiation.

Tout d'abord, comme nous l'avons déjà mentionné, Ankara entretient d'excellentes relations tant avec Moscou qu'avec Kiev, la Turquie étant un soutien direct de ce dernier et ayant trouvé plusieurs voies d'entente et de coopération en Syrie, en Libye et dans le Caucase du Sud, sans compter que, pour Moscou, le ton de la position turque présente des avantages par rapport aux positions apparemment tranchantes des États-Unis et d'une partie de l'Europe, et que, ces dernières années, la relation personnelle de Poutine et d'Erdogan a continué à développé.

En ce qui concerne la deuxième condition, Ankara ne semble pas avoir les moyens de faire pression sur l'une ou l'autre des parties de la crise, ni les outils pour surmonter les obstacles et imposer une solution. La Turquie ne dispose d'aucun levier militaire, économique ou diplomatique capable d'exercer une quelconque pression sur Moscou ou Kiev, et encore moins sur l'OTAN, dirigée par Washington.

En termes de position, il est logique que Kiev ait accueilli favorablement l'offre de médiation de la Turquie dès le départ, tandis que Moscou est resté silencieux à ce sujet, Poutine préférant négocier avec l'OTAN pour parvenir à un accord global définissant une relation à long terme entre les deux parties au-delà de la crise ukrainienne.

La Turquie peut donc essayer de réunir les deux pays, la Russie et l'Ukraine, autour d'une même table afin d'assurer la possibilité d'un dialogue direct entre les deux parties pour surmonter les malentendus et maximiser la possibilité de parvenir à une solution qui convienne aux deux parties. Cela n'empêche pas Ankara d'avancer quelques premières idées sur la sortie de crise dans le cadre de ce dialogue, idées qui auraient à cœur d'intégrer des éléments susceptibles de satisfaire l'OTAN.

Dans ce contexte, la visite du président turc en Ukraine ce mois-ci est importante pour tâter le pouls de Kiev et ensuite, si cela se produit, relayer cette image à Poutine lors de sa visite en Turquie, qui a été reconnue par la présidence russe selon les termes de la nouvelle épidémie de la Couronne et du permis de travail du président Poutine.

Cela nous amène à penser que Poutine n'est pas enthousiaste à l'idée d'une médiation turque et que, par conséquent, à l'heure où nous écrivons ces lignes, il n'a pas encore annoncé une approbation officielle claire, afin de ne pas perdre les relations avec la Turquie (importantes dans une crise comme celle-ci) et qui pourrait faire pression sur les États-Unis en cas d'impasse dans les négociations avec ces derniers, étant donné que Poutine pourrait recourir à la communication avec Ankara comme initiative de voie parallèle.

Mais en tout état de cause, la position de la Turquie, qui consiste à s'opposer à l'intervention russe en Ukraine mais à ne pas partager le ton des attaques de l'OTAN contre Moscou, signifierait que sa position serait plus modérée si l'on tient également compte de l'engagement de la Turquie à l'égard de ses intentions en tant que médiateur entre les deux parties, et serait donc plus acceptable et moins agressive du point de vue de Moscou, ce qui pourrait avoir un impact positif sur la Turquie sur le long terme, indépendamment de si Ankara est capable d'initier une médiation ou si cela reste une simple offre, ce qui semble jusqu'à présent probable.

Je me range à la position de l'Ukraine dans la déconstruction de cette crise et je pense qu'il est clair que l'Ukraine ignore l'importance de la Turquie au profit de l'UE et de l'OTAN. L'OTAN actuelle est séparée de l'UE par une vaste zone géographique intermédiaire, avec des pays comme la Roumanie, la Pologne et la Moldavie. Il est important de noter que l'Allemagne n'est pas en contact direct avec l'Ukraine, bien qu'il y ait la question des pipelines d'énergie, ce qui est une raison majeure pour laquelle l'Allemagne est dans deux esprits au sujet de la crise en Ukraine, non seulement en refusant de rejoindre l'OTAN et donc d'assumer la responsabilité de sa défense, mais aussi en humiliant l'Ukraine en envoyant simplement plus de 5 000 "chapeaux" à un moment où l'Ukraine a désespérément besoin d'aide. La raison.

L'Ukraine devrait en être consciente, l'UE et l'OTAN ne peuvent pas aider l'Ukraine, alors que la Turquie, au contraire, le peut. Par conséquent, ce que l'Ukraine devrait faire à l'avenir, c'est créer un triangle entre l'Ukraine, la Turquie et la Russie et essayer d'obtenir des avantages géopolitiques entre la Russie et la Turquie.

Il en va de même du point de vue des intérêts économiques. L'Ukraine a beaucoup plus de chances d'obtenir des investissements et des projets de la Turquie que de l'UE. Même si l'UE souhaite fournir une aide économique à l'Ukraine, il s'agit en fait d'un processus de pénétration de la configuration industrielle et il est peu probable que les pays de la zone de transition intermédiaire, qui en intercepteront une partie, atteignent réellement l'Ukraine. La Turquie, en revanche, est séparée de l'Ukraine par la mer Noire et est éloignée. Tant que l'Ukraine fait du développement d'Odessa une priorité, elle peut établir une tête de pont avec la Turquie et créer les conditions d'une future interaction géopolitique.
Xuan
   Posté le 21-02-2022 à 23:46:58   

Poutine reconnaît l'indépendance du Donbass


Pour mesurer l'état réel des forces en présence on peut lire Qu'allait faire Bolsonaro chez Poutine le jour J ?

Egalement sur le blog de Danielle Bleitrach Pourquoi la reconnaissance des Républiques du Donbass n’est pas en contradiction avec Minsk-2, par Alexei Netchaev, politologue

Et le fil info ici
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/direct-crise-en-ukraine-les-chefs-de-la-diplomatie-russe-et-francais-doivent-s-entretenir-lundi_4973487.html?fbclid=IwAR0P-QHhdlBoCO51LX7e6iVGB3uSA0f_pHUWXi7Q4vq4G9lQpyZl2AsC1As

Vidéo de la signature du décret https://twitter.com/i/status/1495865875584499712
Et discours de Poutine :
https://youtu.be/qFuOxda8LYs

Après la signature des décrets de reconnaissance, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne a commencé à pousser des cris d'orfraie "La reconnaissance des deux territoires séparatistes constitue une violation flagrante de la loi internationale, de l'intégrité territoriale de l'Ukraine et des accords de Minsk" .

On notera que Fabien Roussel reste assis le cul entre deux chaises "La reconnaissance de l’indépendance des deux Républiques séparatistes d’Ukraine par le Président Russe est une décision extrêmement grave et dangereuse !
Tout doit être fait pour désamorcer cette guerre qui ménace aux portes de l’Europe !
",
tout en dénonçant "la politique guerrière américaine" .

Yannick Jadot "Face à l’expansion autoritaire du régime de Poutine, l’Europe doit rester forte et unie. Défendre les valeurs de l’Europe, c’est défendre la souveraineté et la liberté de l’Ukraine.
La reconnaissance des entités séparatistes par Poutine porte atteinte à l'intégrité territoriale et à la démocratie de l'Ukraine. Aucune complaisance! J'en appelle à une réponse française et européenne ferme et unie."
.

Or les USA ont rappelé qu'il n'interviendront pas en Ukraine.


Le chancelier allemand Olaf Scholz, le président américain Joe Biden et le président français Emmanuel Macron se sont entretenus par téléphone. Ils ont estimé que la reconnaissance de l'indépendance des territoires séparatistes "ne resterait pas sans réponse", précise le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Hebestreit.
Quelle sera cette réponse ?

Les sanctions européennes annoncées répondent à ce que Macron a appelé une "agression non armée" , ce qui n'appelle que des sanctions postiches.
Si les USA prennent des sanctions plus lourdes sur le gaz russe ou le réseau SWIFT, elles pèseraient tout aussi lourd sur la France et l'Allemagne. Mais là c’est toute la stratégie de l’unité occidentale qui s’effondre.

Les décrets signés par Vladimir Poutine demandent au ministre de la Défense russe d'assumer " les fonctions de maintien de la paix sur les territoires " séparatistes de Donetsk et de Lougansk

la décision de Poutine arrose l'incendie avant qu'il ne dépasse le seuil de l'irréversible. L'UE peut faire du bruit, l'Ukraine devra se tenir à carreau.


Edité le 22-02-2022 à 00:00:58 par Xuan


pzorba75
   Posté le 22-02-2022 à 05:16:34   

Attendre une position inspirée de l'internationalisme prolétarien de la part de Roussel?
Faut pas rêver, il présentait hier son programme aux dirigeants du MEDEF, en plein unité de la "gauche" avec Jadot et Hidalgo, ses futurs alliés pour les législatives.
Roussel sera parmi les premiers, le soir du premier tour, a appeler à voter Macron au second tour pour défendre la paix et la sécurité en Europe, évidemment avec des armes américaines dans le cadre pacifique de l'OTAN et pour les droits de l'homme.
Défense de rire!
Xuan
   Posté le 22-02-2022 à 12:31:57   

Bonne question pour le second tour en effet. Pour le moment je crois que le plus important c'est de combattre jusqu'au bout les derniers reliquats de la social-démocratie - y compris sa frange radicale et JLM, d'autant plus qu'elle est encore au sein de la direction du PCF notamment dans la commission internationale.

Mais le courant dominant est le multipolarisme. Je ne sais pas jusqu'à quel point les USA sont paralysés, mais Biden n'envisage pas d'action militaire. L'Ukraine braille mais elle est assommée, et l'UE ulcérée menace de sanctions de pure forme.

Reste la conséquence idéologique de ces transformations irréversibles, la reconnaissance de cet état de fait : la fin de l'hégémonisme, la fin de la domination des impérialismes historiques et un monde nouveau multipolaire, dont nous ne connaissons pas encore les rapports de force et l'équilibre mais qui sera aussi multipolaire dans les domaines idéologiques et culturels.

Investig'action met en ligne La crise en Ukraine marque-t-elle le début d’un nouvel ordre mondial ? Le contexte du sommet entre Poutine et Xi
Egalement cet article du 1er février Échec et mat en Ukraine de Scott Ritter
Xuan
   Posté le 22-02-2022 à 22:42:12   

Poutine signe des décrets reconnaissant deux "républiques indépendantes" dans le Donbass, dans l'est de l'Ukraine

Par Xinhua
Publié: 22 février 2022 09:32
https://www.globaltimes.cn/page/202202/1252835.shtml

Le président russe Vladimir Poutine a signé lundi deux décrets reconnaissant "la République populaire de Lougansk (RPL)" et "la République populaire de Donetsk (RPD)" comme des États indépendants et souverains.
Lors d'une cérémonie tenue au Kremlin, Poutine a également signé le Traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle entre la Russie et la RPL et la RPD respectivement avec les chefs des deux "républiques", selon un communiqué du Kremlin.
"Je considère qu'il est nécessaire de prendre une décision attendue depuis longtemps - de reconnaître immédiatement l'indépendance et la souveraineté de la RPD et de la RPL" , a déclaré Poutine dans un discours télévisé à la nation.
« La Russie a tout fait pour préserver l'intégrité territoriale de l'Ukraine » en luttant pour la mise en œuvre des accords de Minsk de 2015,
Selon Poutine, il y a presque tous les jours des bombardements ukrainiens de colonies dans le Donbass et "il n'y a pas de fin en vue" .

La crise de la sécurité européenne est survenue en raison de l'expansion vers l'Est de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), qui a conduit à la perte de confiance mutuelle avec la Russie, a souligné Poutine.
Il a dit que c'était juste " une question de temps " pour que l'OTAN accepte l'Ukraine comme État membre et construise ensuite des installations sur son territoire afin que le niveau des menaces militaires contre la Russie augmente de façon spectaculaire.
Alors que Moscou demandait aux États-Unis et à l'OTAN des garanties de sécurité, les pays occidentaux ont précisément ignoré les préoccupations fondamentales de la Russie et rien n'a changé dans leur position, a noté Poutine.
Dans de telles conditions, la Russie "a parfaitement le droit de prendre des mesures de rétorsion pour assurer sa propre sécurité" , a déclaré le président.

Poutine a déclaré qu'il était conscient que l'Occident tentait à nouveau de " faire chanter" la Russie avec des sanctions, mais il pense que les sanctions continueront simplement parce que la Russie existe, quelle que soit la situation en Ukraine.
Après avoir reconnu l'indépendance de la RPL et de la RPD, Poutine a chargé les forces armées russes d'assurer la paix dans les deux « pays » .
Plus tôt dans la journée, le Conseil de sécurité russe a tenu une réunion extraordinaire, au cours de laquelle les hauts responsables du pays ont soutenu la reconnaissance des deux « républiques » .
Lundi soir, Poutine a eu des conversations téléphoniques avec le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, qui " ont exprimé leur déception " face au projet de Poutine de reconnaître la LPR et la RPD, mais entre-temps, ils se sont montrés prêts à poursuivre les contacts, selon un communiqué du Kremlin. .
Xuan
   Posté le 22-02-2022 à 22:44:06   

La Russie peut résister aux sanctions occidentales après des années de préparation
(analystes chinois)
Par les journalistes du personnel de GT
Publié: 22 février 2022 20:16

https://www.globaltimes.cn/page/202202/1252900.shtml

La Russie a une forte capacité et résilience pour résister aux sanctions américaines et européennes, car son économie - qui a amorti l'impact des sanctions pendant des années - n'est pas tournée vers l'extérieur, et elle a diversifié ses exportations d'énergie depuis l'Europe, un processus qui a gagné' t rencontrer des difficultés au milieu des pénuries énergétiques mondiales, ont déclaré mardi des analystes chinois, alors que les tensions sont vives entre la Russie et l'Ukraine et l'Occident.

Mais ils ont également suggéré que la Russie devait se préparer à être coupée de SWIFT, qui a été décrite comme une "option nucléaire" dans les paquets de sanctions qui pourraient la priver de 40 % de ses revenus provenant des exportations d'énergie et avoir des répercussions à long terme sur son l'économie, même si la probabilité d'un tel mouvement est extrêmement faible.

Après que le président russe Vladimir Poutine a signé lundi deux décrets reconnaissant "la République populaire de Lougansk (RPL)" et "la République populaire de Donetsk (RPD)" comme des États indépendants et souverains, les États-Unis et l'Europe ont annoncé des sanctions immédiates contre la Russie.
Le président américain Joe Biden a publié lundi un décret pour « interdire tout nouvel investissement, commerce et financement par des personnes américaines vers, depuis ou dans les régions dites DNR et LNR d'Ukraine ». Les hauts responsables de l'UE ont déclaré que le bloc imposerait davantage de sanctions contre les personnes impliquées dans la reconnaissance de la LPR et de la DPR.
Il s'agit de la première vague de sanctions occidentales contre la Russie après que les tensions entre la Russie et l'Ukraine ont éclaté pendant des mois. Biden a promis que la Russie ferait face à "rapide, sévère et unifiée"

Les sanctions ont fait chuter les actions mondiales et le rouble. L'indice RTS russe, qui suit les 50 principales actions russes en dollars américains à la Bourse de Moscou, a chuté de 17% lundi.
La baisse s'est poursuivie et s'est rétrécie à 8% mardi, après que la banque centrale russe a déclaré "qu'elle était prête à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la stabilité financière".

Les observateurs chinois ont déclaré que les sanctions jusqu'à présent sont plus symboliques que tout ce qui est susceptible d'infliger un préjudice substantiel à l'économie locale, et que les mouvements du marché des capitaux reflètent la nervosité passagère des investisseurs.
"Le premier lot de sanctions ne vise ni des industries spécifiques ni le cœur de l'économie russe, donc l'impact est minime", a déclaré au Global Times Cui Hongjian, directeur du Département des études européennes à l'Institut chinois des études internationales. mardi.
Cui a déclaré que les mesures de suivi, si elles sont considérées comme menacées, pourraient être plus concrètes et de grande envergure, impliquant des dimensions énergétiques, financières et militaires.
L'administration Biden a proposé d'étendre une nouvelle interdiction d'exportation de technologies et de couper l'accès des entreprises russes aux dollars, a rapporté Reuters.
Dimanche, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a averti que la Russie serait "en principe coupée des marchés financiers internationaux" et se verrait refuser l'accès aux principaux produits d'exportation si elle "attaquait l'Ukraine".

Dans plusieurs interviews, von der Leyen a également fait allusion à la possibilité d'imposer des sanctions au géant gazier russe Gazprom et a ciblé le gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne.

L'Europe importe environ 40 % de son approvisionnement en gaz de Gazprom et la Russie est l'un des plus grands producteurs de pétrole et de gaz naturel au monde.
Les prix mondiaux du pétrole ont augmenté par crainte que la situation en Ukraine ne perturbe l'approvisionnement mondial. Le prix du brut Brent de référence a atteint un sommet en sept ans de 97,76 $ le baril mardi.
Les observateurs ont déclaré que ce serait une mission impossible pour l'Europe de se débarrasser de sa dépendance excessive vis-à-vis du gaz naturel russe, compte tenu de la pénurie mondiale persistante. Cette capacité dépend également de la mesure dans laquelle les États-Unis sont capables de remplacer les exportations de gaz naturel de la Russie, a déclaré Cui.

La Russie a fait des efforts de diversification pour explorer des marchés alternatifs. Par exemple, la Russie exportait principalement des produits vers l'Europe, mais maintenant ses exportations vers la Chine, comme le pétrole et le gaz naturel, augmentent également.
En février, China National Petroleum Corp (CNPC) et le russe Gazprom ont signé un accord sur l'achat et la vente de gaz de l'Extrême-Orient russe, et en vertu de cet accord, la Russie augmentera ses exportations de gaz vers la Chine à 48 milliards de mètres cubes (bcm) par an.
Cui a déclaré que l'interdiction potentielle des exportations de nouvelles technologies par les États-Unis pourrait restreindre l'approvisionnement en matières premières et en équipements des secteurs militaire, aérospatial et énergétique de la Russie.
"Mais l'Occident a mis sur liste noire les entreprises militaires et de haute technologie russes depuis 2014. Il n'est donc pas clair que les États-Unis pourraient tirer parti de leur embargo pour faire pression sur la Russie", a déclaré Li Jianmin, chercheur à l'Académie chinoise des sciences sociales. Temps mondiaux.

Quant à savoir si les États-Unis joueront la carte de l'as en retirant la Russie du système SWIFT, ce qui a de graves conséquences pour son commerce extérieur, Cui a déclaré que "l'Occident est profondément divisé" sur cette question en raison de l'immense volume commercial de l'Europe avec la Russie, en partie porté par l'énergie.

Li a déclaré que la Russie avait depuis longtemps pris des mesures contre une telle éventuelle décision, notamment en évitant le dollar américain dans certains accords commerciaux et en éliminant les dettes américaines et leurs réserves de change. La Russie a développé un système de messagerie alternatif appelé SPFS depuis 2014, qui gère désormais environ un cinquième de ses paiements nationaux.
"La Russie a mené des tests de pression sur la façon dont son économie fonctionnerait dans des cas extrêmes, ce qui devait inclure la coupure des liens avec l'extérieur. Mais même dans un tel cas, la Russie est en mesure de sécuriser ses propres approvisionnements car elle dispose d'un grand territoire et de vastes ressources », a expliqué Li.

Cui a accepté, notant que la dépendance de la Russie à l'égard du marché extérieur est "limitée", sauf pour les secteurs énergétique et militaire,
Le conseiller d'Etat chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a appelé mardi toutes les parties sur la question ukrainienne à faire preuve de retenue et à résoudre les différends par des moyens pacifiques.
En 2021, le PIB de la Russie a augmenté de 4,7 %, la plus rapide en plus d'une décennie, en raison d'une flambée des prix du pétrole et des dépenses de consommation.
Xuan
   Posté le 23-02-2022 à 13:45:55   

On notera que les décisions de Poutine reprennent les appels de Ziaouganov

Ziouganov : il est temps de mettre fin à la fascisation de l’Ukraine sous la coupe de l’OTAN


20 FÉVRIER 2022 ACTUALITÉ
https://histoireetsociete.com/2022/02/20/ziouganov-il-est-temps-de-mettre-fin-aux-actions-fascistes-de-lotan-en-ukraine/
La situation à la frontière entre l’Ukraine et les républiques de Donbass est tendue à l’extrême. Les formations armées de la partie ukrainienne intensifient les bombardements sur le territoire des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, nécessitant l’évacuation massive de la population. Dans le même temps, la guerre de l’information contre la Russie menée par l’Occident et les médias ukrainiens pro-occidentaux et nationalistes s’intensifie. La situation atteste directement de l’étroite coordination des provocations militaires et des agressions informationnelles.( traduction de Marianne DUNLOP pour histoireetsociete)

19 février 2022

https://kprf.ru/party-live/cknews/208692.html


Le président américain se lance de plus en plus ouvertement dans des initiatives dangereuses. Biden annonce personnellement des dates fantaisistes pour le début de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, commente les affrontements dans le Donbass, réprimande Zelensky pour avoir admis que la Russie ne se prépare pas à une agression, ou pour ne pas s’être rendu à temps à Munich pour une conférence sur la sécurité. En d’autres termes, Washington provoque délibérément une aggravation maximale des relations russo-ukrainiennes.

Le Comité central du KPRF a souligné à plusieurs reprises que l’objectif des autorités américaines et de leurs associés à Londres n’est pas seulement l’asservissement final de l’Ukraine et l’affaiblissement de la Russie. Dans le même temps, un projet visant à saper le potentiel économique de l’Union européenne et à réduire son influence dans le monde moderne est mis en œuvre. La guerre au centre de l’Europe, les sanctions forcées contre la Russie et le déclin de l’activité économique dans l’UE feront en sorte que les États-Unis accroissent leur pouvoir concurrentiel. Affaibli dans la compétition mondiale avec la Chine socialiste, Washington a commencé à résoudre ses propres problèmes en piratant les économies de ses alliés de l’OTAN.
Aujourd’hui, tous ceux qui jouent selon les règles des Anglo-Saxons ont l’habitude de lancer des accusations contre la Russie et de “négliger” les actions provocatrices du Kiev officiel. Dans le même temps, le fait de la bandérisation progressive de l’Ukraine a été ignoré pendant longtemps. Les politiciens occidentaux font semblant de ne pas connaître le sens et l’esprit des décisions du Tribunal de Nuremberg. Le grand capital des États-Unis et de l’Europe, qui a toléré l’accession d’Hitler au pouvoir, est prêt à promouvoir les effusions de sang et les agressions, même aujourd’hui. Au milieu du siècle dernier, l’humanité a payé cette politique de plusieurs millions de victimes. Le peuple soviétique a perdu à lui seul dans la lutte contre le fascisme 27 millions de vies de ses fils et de ses filles.

Le KPRF estime que le chantage militaire occidental doit recevoir une réponse de principe sous la forme d’une position ferme de la Russie pour protéger la population pacifique de Donbass et punir les agresseurs. Dans le même temps, la tâche la plus importante pour la communauté internationale est de mettre un terme aux actions de l’Occident visant à fasciser l’Ukraine. Une situation se dessine où un ensemble des mesures d’urgence suivantes est nécessaire.

Premièrement. La première priorité est d’aider les enfants, les femmes, les personnes âgées – tous les réfugiés de Donbass qui cherchent à fuir la guerre sur le territoire russe. Nous demandons instamment à chacun de leur apporter l’aide nécessaire. Les autorités de l’État, les partis et les mouvements, les entreprises et les organisations, ainsi que les citoyens de notre pays doivent participer à ce travail.

Deuxièmement. L’appel de la Douma d’État au Président de la Fédération de Russie pour qu’il reconnaisse l’indépendance de la DPR et de la LPR, adopté à l’initiative du KPRF, devient de plus en plus pertinent. Aujourd’hui, cette décision devient la clé pour freiner l’agression contre les deux républiques et protéger leur population.

Troisièmement. La situation concernant la mise en œuvre du complot multilatéral de Washington pour asservir l’Ukraine, diaboliser la Russie et affaiblir l’Europe est devenue très transparente. Il est inutile d’espérer un dialogue avec les héritiers de Bandera et de Choukhevych, qui ont également de puissants mécènes. Il est nécessaire de mettre en œuvre toute une série de mesures pour contraindre les initiateurs de l’effusion massive de sang à la paix.

Quatrièmement. Sur la scène internationale, le moment est venu de lancer une offensive politique décisive contre toute tentative de réhabilitation du fascisme. Les autorités russes doivent utiliser activement toute l’influence de notre pays dans les organisations internationales à cette fin. Pour lancer le mouvement antifasciste et antiguerre, nous proposons d’utiliser tout l’arsenal de la coopération bilatérale et multilatérale avec d’autres pays, et d’utiliser largement les méthodes de la diplomatie parlementaire et publique.

Il est temps que chacun se rende compte que les mécanismes de la démocratie en Ukraine ont été abolis. Depuis le coup d’État de 2014, des bandes nationalistes agressives dictent de plus en plus la véritable politique sur son territoire. Représentant une minorité terroriste absolue, ils tiennent le peuple ukrainien dans la crainte et imposent des règles de conduite aux personnes au pouvoir. Ce fait explique également la transformation politique de Vladimir Zelenski. Élu par les Ukrainiens comme président de la paix dans le Donbass et de la normalisation des relations avec la Russie, il s’est révélé être un agent de la politique exactement opposée.

Dans la situation actuelle, la tâche de la libération de la dictature de Bandera ne peut être accomplie par le peuple ukrainien lui-même. La population civile du pays est encore partiellement capable d’exprimer son opinion à l’aide des restes de procédures parlementaires, mais elle ne peut pas s’opposer aux forces de terreur lourdement armées. La dénazification de l’Ukraine devrait être une préoccupation majeure de la communauté internationale.


Edité le 23-02-2022 à 14:58:55 par Xuan


Xuan
   Posté le 23-02-2022 à 15:07:26   

La Chine sanctionne-t-elle la Russie ?

Hua Chunying a posé quatre questions rhétoriques et a lancé un avertissement aux États-Unis


Écrit par : Wang Feng
2022-02-23 16:08:00
Date de la dernière mise à jour :2022-02-23 19:59

La situation en Ukraine s'est détériorée et les États-Unis se sont associés à des alliés pour sanctionner massivement la Russie. En réponse à une question d'un journaliste de l'AFP, "si la Chine sanctionnera la Russie", la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a répondu.

Le 23 février, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a organisé une conférence de presse régulière. Un journaliste de l'Agence France-Presse a signalé que certains pays et organisations internationales ont imposé des sanctions à la Russie. La Chine le fera-t-elle ?

Hua Chunying a déclaré aux journalistes : « Vous n'avez manifestement pas une compréhension de base des politiques du gouvernement chinois » .
Hua Chunying a déclaré que la position du gouvernement chinois est que la Chine estime que les sanctions ne sont jamais un moyen fondamental et efficace de résoudre les problèmes, et que la Chine s'oppose toujours à toute sanction unilatérale illégale.

Hua Chunying a répondu : "Mais nous pouvons tous y réfléchir ou en discuter calmement. Les sanctions américaines ont-elles résolu le problème ? Le monde est-il devenu meilleur grâce aux sanctions américaines ? Le problème de l'Ukraine sera causé par les sanctions américaines contre la Russie. Et cela sera-t-il résolu naturellement ? La sécurité de l'Europe deviendra-t-elle plus sûre grâce aux sanctions américaines contre la Russie ? »
Hua Chunying a déclaré que la Chine espère que les parties concernées pourront réfléchir attentivement et essayer de résoudre le problème par le dialogue et la consultation.
Hua Chunying a finalement averti que les États-Unis ne devaient pas porter atteinte aux droits et intérêts légitimes de la Chine.

Elle a déclaré: "Je tiens également à souligner que les sanctions unilatérales et illégales imposées par les États-Unis et certains autres pays ont causé de graves difficultés à l'économie et aux moyens de subsistance des populations des pays concernés. Lorsque les États-Unis traitent la question de l'Ukraine et ses relations avec la Russie, ils ne doivent pas nuire à la Chine et aux droits et intérêts légitimes des autres parties .
pzorba75
   Posté le 23-02-2022 à 18:22:02   

Déclaration assez ambiguë, juste diplomatique.

Dans les relations internationales, seul compte le rapport de force. Aujourd'hui la Russie est en position de faiblesse, même si sa capacité de résistance est importante et a été efficace dans son histoire, rien ne montre à travers son effondrement démographique qu'il en sera de même dans les années à venir.
Situation démographique semblable pour les principaux pays européens.
Xuan
   Posté le 24-02-2022 à 17:32:28   

La Chine dit promouvoir la paix à sa manière alors que la Russie lance une "opération spéciale" dans le Donbass
Par Global Times
Publié: 24 février 2022 14:15

Zhang Jun, ambassadeur de Chine à l'ONU, a appelé toutes les parties impliquées dans la crise ukrainienne à faire preuve de retenue lors d'une session d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU le 24 février.
https://www.globaltimes.cn/page/202202/1253063.shtml

La situation en Ukraine s'aggrave rapidement, après que le président russe Vladimir Poutine a autorisé jeudi une "opération spéciale" dans la région du Donbass. Selon les médias, des explosions ont été signalées dans plusieurs villes d'Ukraine après l'annonce de Poutine.
Alors que la crise russo-ukrainienne secoue les marchés mondiaux avec la chute des stocks et la flambée du pétrole, certains dirigeants occidentaux comme Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et le président américain Joe Biden ont condamné la décision de la Russie. Dans un tweet jeudi matin, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que la décision de la Russie était une "attaque imprudente contre l'Ukraine, qui met en danger d'innombrables vies civiles" .

Zhang Jun, ambassadeur de Chine à l'ONU, a appelé toutes les parties impliquées dans la crise à rester sobres et à éviter d'aggraver davantage la situation.

"La Chine estime que la porte d'une solution pacifique à la question ukrainienne n'a pas été complètement fermée et ne devrait pas l'être. À l'heure actuelle, pour éviter l'intensification des conflits, la Chine continuera à promouvoir la paix et les pourparlers à sa manière ", a déclaré M. Zhang.

La Chine a souligné à plusieurs reprises que la question ukrainienne a une histoire complexe et que l'évolution de la situation est le résultat de l'effet combiné de divers facteurs, a-t-il noté.

Après que la Russie a reconnu deux régions "la République populaire de Lougansk (RPL)" et "la République populaire de Donetsk (RPD)" en Ukraine comme des "États souverains", les États-Unis et l'Europe ont dévoilé ce que l'on pense n'être que la première série de sanctions contre Individus et institutions russes.
"Je crois que l'opération militaire de la Russie est une réaction de Moscou face à la pression exercée par les pays occidentaux sur la Russie pendant longtemps, montrant que Moscou ne peut plus tolérer", a déclaré Yang Jin, chercheur associé à l'Institut de Russie, d'Europe de l'Est, et les études d'Asie centrale de l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré jeudi au Global Times.

L'ambassadeur russe à l'ONU, Vasily Alekseevich Nebenzya, a défendu la décision de la Russie d'entreprendre une action militaire dans la région du Donbass lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, a rapporté CNN.
"La racine de la crise actuelle autour de l'Ukraine réside dans les actions de l'Ukraine elle-même, qui pendant de nombreuses années a saboté ses obligations en vertu de (l'accord de Minsk)" , a déclaré Nebenzya.

Le changement soudain de la situation en Ukraine a suscité une grande inquiétude dans le monde entier. À cet égard, le conseiller d'État chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a récemment déclaré que les préoccupations légitimes de sécurité de tout pays doivent être respectées et que les buts et principes de la Charte des Nations Unies doivent être respectés.
Certains observateurs chinois ont déclaré que les États-Unis avaient poursuivi leur confinement intensif de la Russie, ce qui a finalement forcé la Russie à essayer de réaliser ses exigences de sécurité de cette manière.
"Comment la situation va évoluer, je pense que nous devons prendre plus de temps pour observer. Premièrement, nous devons nous concentrer sur l'attitude des États-Unis, sur la question de savoir si Washington lancera une guerre directe contre la Russie" , a déclaré Yang, notant que tout dépend sur la réaction de l'OTAN.

L'ambassade de Chine en Ukraine a lancé jeudi une alerte de sécurité aux ressortissants chinois et aux entreprises chinoises en Ukraine, leur conseillant de rester chez eux. L'ambassade a déclaré qu'en cas de situation dangereuse, ils doivent rester calmes et assurer leur sécurité personnelle.
L'ambassade leur a également demandé de suivre l'évolution de la situation. Et s'ils parcourent de longues distances, ils doivent s'assurer qu'il y a des stations-service ouvertes le long de la route pour faire le plein de leurs véhicules. La déclaration a rappelé aux citoyens chinois d'apposer le drapeau national chinois sur leurs voitures.
"Lorsque l'ordre social est chaotique et incontrôlable, surtout s'il y a une émeute grave dans la ville, marcher dans la rue peut exposer les gens à des attaques et la circulation peut être bloquée" , a averti l'ambassade, notant qu'il est préférable de restez à la maison et loin des fenêtres et des vitres pour éviter les blessures accidentelles.
Xuan
   Posté le 24-02-2022 à 18:09:32   

Danielle Bleitrach publie le second discours de Poutine.


Allocution de Vladimir Poutine. Texte intégral

© Mikhail Metzel/PISCINE/TASS

Le 24 février, le président russe Vladimir Poutine a prononcé un nouveau discours. TASS publie le texte intégral du discours du chef de l’Etat, également affiché sur le site du Kremlin.

Chers citoyens de Russie! Chers amis!

Aujourd’hui, je considère à nouveau qu’il est nécessaire de revenir sur les événements tragiques qui se déroulent dans le Donbass et sur les questions clés de la sécurité de la Russie elle-même.

Je commencerai par ce que j’ai dit dans mon discours du 21 février de cette année. Nous parlons de ce qui nous inquiète particulièrement, des menaces fondamentales qui, d’année en année, sont brutalement et sans cérémonie créées par des politiciens occidentaux irresponsables envers notre pays. Je fais référence à l’expansion de l’OTAN à l’est et au rapprochement de son infrastructure militaire jusqu’aux frontières de la Russie.

Il est bien connu que pendant 30 ans, nous avons constamment et patiemment essayé de nous mettre d’accord avec les principaux pays de l’OTAN sur les principes d’une sécurité égale et indivisible en Europe. En réponse à nos propositions, nous avons constamment été confrontés soit à des tromperies et des mensonges cyniques, soit à des tentatives de pression et de chantage, et l’Alliance de l’Atlantique Nord, pendant ce temps, malgré toutes nos protestations et nos préoccupations, ne cesse de croître. La machine militaire se déplace et, je le répète, s’approche de près de nos frontières.

Pourquoi tout cela se produit-il? D’où vient cette manière effrontée de parler de la position de sa propre exclusivité, de son infaillibilité et de sa permissivité ? D’où viennent le mépris et le dédain pour nos intérêts et nos exigences absolument légitimes ?

La réponse est évidente, tout est clair et limpide. L’Union soviétique à la fin des années 80 du siècle dernier s’est affaiblie, puis s’est complètement effondrée. Tout le cours des événements qui se sont déroulés alors est une bonne leçon pour nous aujourd’hui, il a montré de manière convaincante que la paralysie du pouvoir, de la volonté est le premier pas vers la dégradation complète et l’oubli. Dès que nous avons perdu confiance en nous pendant un certain temps, l’équilibre des pouvoirs dans le monde a été perturbé.

Cela a conduit au fait que les contrats précédents, les accords ne sont plus réellement valides. La persuasion et les demandes n’aident pas. Tout ce qui ne convient pas à l’hégémon, aux pouvoirs en place, est déclaré archaïque, dépassé, inutile. Et vice versa : tout ce qui leur semble bénéfique est présenté comme la vérité ultime, poussée à tout prix, grossièrement, par tous les moyens. Les dissidents sont brisés par le genou.

Ce dont je parle maintenant ne concerne pas seulement la Russie et pas seulement nos préoccupations. Cela s’applique à l’ensemble du système des relations internationales, et parfois même aux alliés des États-Unis eux-mêmes. Après l’effondrement de l’URSS, le repartage du monde a réellement commencé, et les normes du droit international qui s’étaient développées à cette époque – et les normes clés et fondamentales ont été adoptées à la fin de la Seconde Guerre mondiale et ont largement consolidé ses résultats – ont commencé à interférer avec ceux qui se sont déclarés vainqueurs de la guerre froide.

Bien sûr, dans la vie pratique, dans les relations internationales, dans les règles de leur réglementation, il était nécessaire de tenir compte de l’évolution de la situation dans le monde et de l’équilibre des pouvoirs lui-même. Cependant, cela aurait dû être fait de manière professionnelle, harmonieuse, patiente, en tenant compte et en respectant les intérêts de tous les pays et en comprenant leur responsabilité. Mais non – un état d’euphorie de supériorité absolue, une sorte d’absolutisme moderne, et même dans le contexte d’un faible niveau de culture générale et de fanfaronnade de ceux qui ont préparé, adopté et fait passer des décisions qui n’étaient bénéfiques que pour eux-mêmes. La situation a commencé à évoluer selon un scénario différent.

Vous n’avez pas besoin de chercher loin pour trouver des exemples. Tout d’abord, sans aucune autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU, ils ont mené une opération militaire sanglante contre Belgrade, utilisé l’aviation, des missiles en plein cœur de l’Europe. Plusieurs semaines de bombardements continus de villes pacifiques, sur des infrastructures vitales. Nous devons vous rappeler ces faits, sinon certains collègues occidentaux n’aiment pas se souvenir de ces événements, et quand nous en parlons, ils préfèrent pointer non pas vers les normes du droit international, mais vers les circonstances qu’ils interprètent comme ils l’entendent.

Puis ce fut le tour de l’Irak, de la Libye, de la Syrie. L’usage illégitime de la force militaire contre la Libye, la perversion de toutes les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question libyenne ont conduit à la destruction complète de l’État, au fait qu’un énorme foyer de terrorisme international a surgi, au fait que le pays a plongé dans une catastrophe humanitaire, dans l’abîme de la guerre civile à long terme qui n’a pas encore cessé. La tragédie à laquelle des centaines de milliers et des millions de personnes étaient condamnées, non seulement en Libye, mais dans toute cette région, a donné lieu à un exode migratoire massif d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient vers l’Europe.

Un sort similaire a été préparé pour la Syrie. Les actions militaires de la coalition occidentale sur le territoire de ce pays sans le consentement du gouvernement syrien et la sanction du Conseil de sécurité de l’ONU ne sont rien de plus qu’une agression, une intervention.

Cependant, une place particulière dans cette série est occupée, bien sûr, par l’invasion de l’Irak également sans aucun fondement juridique. Comme prétexte, ils ont choisi les informations prétendument fiables dont disposaient les États-Unis sur la présence d’armes de destruction massive en Irak. Pour preuve, publiquement, sous les yeux du monde entier, le secrétaire d’État américain a secoué une sorte de tube à essai avec de la poudre blanche, assurant à tout le monde qu’il s’agissait de l’arme chimique en cours de développement en Irak. Et puis il s’est avéré que tout cela était une fraude, un bluff : il n’y a pas d’armes chimiques en Irak. Incroyablement, étonnamment, le fait demeure. Il y avait des mensonges au plus haut niveau de l’État et de la haute tribune de l’ONU. Et en conséquence, d’énormes pertes, des destructions, une incroyable montée du terrorisme.

D’une manière générale, il semble que presque partout, dans de nombreuses régions du monde, là où l’Occident vient établir son ordre, il laisse des blessures sanglantes, non cicatrisantes, des plaies du terrorisme international et de l’extrémisme. Tous les exemples ci-dessus sont les plus flagrants, mais en aucun cas les seuls exemples de mépris du droit international.

Cela inclut également les promesses faites à notre pays de ne pas étendre l’OTAN d’un pouce vers l’est. Je le répète, nous avons été trompés ou, dans le langage populaire, tout simplement grugés. Oui, on entend souvent dire que la politique est un sale métier. Peut-être, mais pas aussi sale, pas à ce point. Après tout, un tel comportement de tricherie est non seulement contraire aux principes des relations internationales, mais surtout aux normes de moralité et d’éthique généralement acceptées. Où sont la justice et la vérité ici ? Rien que des mensonges et de l’hypocrisie.

D’ailleurs, les politiciens, les analystes politiques et les journalistes américains eux-mêmes écrivent et disent qu’un véritable “empire du mensonge” a été créé au sein des États-Unis ces dernières années. Il est difficile de ne pas être d’accord avec cela – c’est vrai. Mais il n’y a pas lieu d’être modeste : les États-Unis restent un grand pays, une puissance formatrice de systèmes. Ses satellites ne se contentent pas de l’approuver docilement et servilement, de le louer à chaque occasion, mais ils copient aussi son comportement et acceptent avec enthousiasme les règles qu’il propose. Avec raison, on peut dire avec certitude que l’ensemble du soi-disant bloc occidental, formé par les États-Unis à leur image et à leur ressemblance, est le même “empire du mensonge”.

Quant à notre pays, après l’effondrement de l’URSS, malgré l’ouverture sans précédent de la nouvelle Russie moderne et sa volonté de travailler honnêtement avec les États-Unis et d’autres partenaires occidentaux, dans des conditions de désarmement réellement unilatéral, ils ont immédiatement essayé de nous enfoncer, de nous achever et de nous détruire pour de bon. C’est exactement ce qui s’est passé dans les années 90 et au début des années 2000, lorsque le soi-disant Occident collectif a soutenu activement le séparatisme et les bandes de mercenaires dans le sud de la Russie. Quels sacrifices et quelles pertes cela nous a coûté, quelles épreuves nous avons dû traverser avant de pouvoir enfin briser le dos du terrorisme international dans le Caucase. Nous nous en souvenons et ne l’oublierons jamais.

En fait, jusqu’à récemment, les tentatives de nous utiliser dans leurs intérêts, de détruire nos valeurs traditionnelles et de nous imposer leurs pseudo-valeurs, qui nous rongeraient, nous, notre peuple, de l’intérieur, ces attitudes qu’ils imposent déjà agressivement dans leurs pays et qui mènent directement à la dégradation et à la dégénérescence, car elles sont contraires à la nature humaine elle-même, n’ont pas cessé. Cela n’arrivera pas, cela n’a jamais marché pour personne. Cela ne réussira pas non plus maintenant.

Malgré tout, en décembre 2021, nous avons tenté une nouvelle fois de parvenir à un accord avec les États-Unis et leurs alliés sur les principes de sécurité en Europe et sur la non-prolifération de l’OTAN. En vain. La position des États-Unis n’a pas changé. Ils ne considèrent pas qu’il est nécessaire de parvenir à un accord avec la Russie sur cette question essentielle pour nous, ils poursuivent leurs propres objectifs et ne tiennent pas compte de nos intérêts.

Et bien sûr, dans cette situation, nous nous posons la question : que faire ensuite, à quoi s’attendre ? L’histoire nous apprend qu’en 40 et au début de 41, l’Union soviétique a tenté par tous les moyens d’empêcher ou du moins de retarder le déclenchement de la guerre. Pour ce faire, il faut notamment essayer littéralement jusqu’à la dernière minute de ne pas provoquer un agresseur potentiel, ne pas effectuer ou reporter les mesures les plus nécessaires et évidentes pour se préparer à repousser l’attaque inévitable. Et les mesures qui ont finalement été prises étaient désastreusement tardives.

En conséquence, le pays n’était pas préparé à affronter pleinement l’invasion de l’Allemagne nazie, qui a attaqué notre patrie sans déclaration de guerre le 22 juin 1941. L’ennemi a été arrêté puis écrasé, mais à un coût colossal. La tentative de plaire à l’agresseur à la veille de la Grande Guerre Patriotique a été une erreur qui a coûté cher à notre peuple. Au cours des premiers mois de combat, nous avons perdu de vastes territoires stratégiquement importants et des millions de personnes. Nous ne ferons pas une telle erreur une deuxième fois, nous n’avons pas le droit.

Ceux qui aspirent à la domination du monde déclarent publiquement, en toute impunité et, je le souligne, sans aucune justification, que nous, la Russie, sommes leur ennemi. En effet, ils disposent aujourd’hui de grandes capacités financières, scientifiques, technologiques et militaires. Nous en sommes conscients et évaluons objectivement les menaces qui sonnent constamment à notre adresse dans le domaine de l’économie, ainsi que notre capacité à résister à ce chantage impudent et permanent. Je le répète, nous les évaluons sans illusions et de manière extrêmement réaliste.

Dans le domaine militaire, la Russie moderne, même après l’effondrement de l’URSS et la perte d’une grande partie de son potentiel, est aujourd’hui l’une des puissances nucléaires les plus puissantes du monde et dispose en outre d’avantages certains dans un certain nombre d’armements de pointe. À cet égard, personne ne devrait douter qu’une attaque directe contre notre pays entraînerait la défaite et des conséquences désastreuses pour tout agresseur potentiel.

Cependant, la technologie, y compris celle de la défense, évolue rapidement. Le leadership dans ce domaine a changé et changera de mains, mais le développement militaire des territoires adjacents à nos frontières, si nous le laissons faire, se poursuivra pendant des décennies, peut-être pour toujours, et constituera une menace toujours plus grande et totalement inacceptable pour la Russie.

Même aujourd’hui, alors que l’OTAN s’étend vers l’est, la situation de notre pays empire et devient plus dangereuse chaque année. En outre, ces derniers jours, les dirigeants de l’OTAN ont explicitement évoqué la nécessité d’accélérer, de forcer l’avancée des infrastructures de l’Alliance vers les frontières de la Russie. En d’autres termes, ils renforcent leur position. Nous ne pouvons plus nous contenter de regarder ce qui se passe. Ce serait totalement irresponsable de notre part.

La poursuite de l’expansion de l’infrastructure de l’Alliance de l’Atlantique Nord et le développement militaire des territoires de l’Ukraine sont inacceptables pour nous. Le problème, bien sûr, n’est pas l’organisation de l’OTAN elle-même – elle n’est qu’un instrument de la politique étrangère américaine. Le problème, c’est que sur les territoires qui nous sont adjacents – je tiens à le souligner, sur nos propres territoires historiques – une “anti-Russie” est en train de se créer, qui a été placée sous un contrôle extérieur total, qui est intensivement colonisée par les forces armées des pays de l’OTAN et qui est remplie des armes les plus modernes.

Pour les États-Unis et leurs alliés, il s’agit d’une politique dite d’endiguement de la Russie, un dividende géopolitique évident. Pour notre pays, cependant, c’est en fin de compte une question de vie ou de mort, une question d’avenir historique en tant que nation. Et ce n’est pas une exagération – c’est tout simplement comme ça. Il s’agit d’une menace réelle, non seulement pour nos intérêts, mais aussi pour l’existence même de notre État, sa souveraineté. C’est la ligne rouge qui a été évoquée à plusieurs reprises. Ils l’ont franchie.

Dans ce contexte, la situation au Donbass. Nous constatons que les forces qui ont réalisé un coup d’État en Ukraine en 2014, se sont emparées du pouvoir et l’ont conservé au moyen de procédures électorales essentiellement décoratives, ont définitivement refusé de résoudre le conflit de manière pacifique. Pendant huit ans, huit années infiniment longues, nous avons tout fait pour que la situation soit résolue par des moyens pacifiques et politiques. En vain.

Comme je l’ai dit dans mon allocution précédente, il est impossible de regarder ce qui se passe là-bas sans compassion. Il n’était tout simplement plus possible de le tolérer. Ce cauchemar devait cesser immédiatement – le génocide contre les millions de personnes vivant là-bas, qui n’espèrent qu’en la Russie, qui n’espèrent qu’en vous et moi. Ce sont ces aspirations, ces sentiments et cette douleur des gens qui nous ont poussés à prendre la décision de reconnaître les républiques populaires de Donbass.

Ce qu’il me semble important de souligner. Les principaux pays de l’OTAN, afin d’atteindre leurs propres objectifs, soutiennent les nationalistes extrêmes et les néonazis en Ukraine, qui, à leur tour, ne pardonneront jamais aux habitants de Crimée et de Sébastopol leur libre choix de se réunir avec la Russie.

Ils iront bien sûr en Crimée, comme ils l’ont fait dans le Donbass, pour faire la guerre et tuer, tout comme les bandes punitives des nationalistes ukrainiens, collaborateurs d’Hitler pendant la Grande Guerre patriotique, ont tué des gens sans défense. Ils déclarent aussi ouvertement qu’ils revendiquent un certain nombre d’autres territoires russes.

L’ensemble du déroulement des événements et l’analyse des informations qui nous parviennent montrent que l’affrontement de la Russie avec ces forces est inévitable. Ce n’est qu’une question de temps : ils se préparent, ils attendent le moment opportun. Maintenant, ils revendiquent également la possession d’armes nucléaires. Nous ne permettrons pas que cela se produise.

Comme je l’ai dit précédemment, la Russie a accepté les nouvelles réalités géopolitiques après l’effondrement de l’URSS. Nous respectons et continuerons à respecter tous les pays nouvellement formés dans l’espace post-soviétique. Nous respectons et continuerons à respecter leur souveraineté, et un exemple de cela est l’aide que nous avons apportée au Kazakhstan, qui a été confronté à des événements tragiques et à des défis pour son statut d’État et son intégrité. Mais la Russie ne peut se sentir en sécurité, ne peut se développer, ne peut exister avec une menace constante émanant du territoire de l’actuelle Ukraine.

Permettez-moi de vous rappeler qu’en 2000-2005, nous avons riposté militairement aux terroristes dans le Caucase, défendu l’intégrité de notre État et préservé la Russie. En 2014, nous avons soutenu la population de Crimée et de Sébastopol. En 2015, nous avons utilisé les forces armées pour mettre une barrière fiable aux infiltrations de terroristes depuis la Syrie vers la Russie. Il n’y avait pas d’autre moyen de se défendre.

La même chose se produit maintenant. Vous et moi n’avons simplement pas eu d’autre possibilité de défendre la Russie, notre peuple, que celle que nous serons forcés d’utiliser aujourd’hui. Les circonstances nous obligent à agir de manière décisive et immédiate. Les républiques populaires du Donbass ont demandé l’aide de la Russie.

À cet égard, conformément à l’article 51 de la partie 7 de la Charte des Nations unies, avec l’autorisation du Conseil de la Fédération de Russie et conformément aux traités d’amitié et d’assistance mutuelle avec les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ratifiés par l’Assemblée fédérale le 22 février de cette année, j’ai pris la décision de mener une opération militaire spéciale.

Son objectif est de protéger les personnes qui ont été soumises à des abus et à un génocide par le régime de Kiev pendant huit ans. Et à cette fin, nous nous efforcerons de démilitariser et de dénazifier l’Ukraine et de traduire en justice ceux qui ont commis de nombreux crimes sanglants contre des civils, y compris des citoyens de la Fédération de Russie.

Dans le même temps, nos plans n’incluent pas l’occupation des territoires ukrainiens. Nous n’allons rien imposer à qui que ce soit par la force. Dans le même temps, nous entendons dire que récemment, l’Occident a de plus en plus dit que les documents signés par le régime totalitaire soviétique, consolidant les résultats de la Seconde Guerre mondiale, ne devraient plus être mis en œuvre. Eh bien, quelle est la réponse à cela?

Les résultats de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que les sacrifices consentis par notre peuple sur l’autel de la victoire sur le nazisme, sont sacrés. Mais cela ne contredit pas les hautes valeurs des droits de l’homme et des libertés, basées sur les réalités qui se sont développées aujourd’hui au cours de toutes les décennies d’après-guerre. Elle n’abolit pas non plus le droit des nations à l’autodétermination, consacré par l’Article 1 de la Charte des Nations Unies.

Permettez-moi de vous rappeler que ni lors de la création de l’URSS, ni après la Seconde Guerre mondiale, les gens qui vivaient dans certains territoires qui composent l’Ukraine moderne, personne ne s’est jamais demandé comment ils voulaient eux-mêmes organiser leur vie. Au cœur de notre politique se trouve la liberté, la liberté de choix pour tous de décider de manière indépendante de leur avenir et de l’avenir de leurs enfants. Et nous considérons qu’il est important que ce droit – le droit de choisir – puisse être utilisé par tous les peuples vivant sur le territoire de l’Ukraine d’aujourd’hui, par tous ceux qui le veulent.

À cet égard, j’en appelle aux citoyens ukrainiens. En 2014, la Russie a été obligée de protéger les habitants de Crimée et de Sébastopol de ceux que vous-mêmes appelez des « nazis ». Les habitants de Crimée et de Sébastopol ont fait leur choix – être avec leur patrie historique, avec la Russie, et nous l’avons soutenu. Encore une fois, ils n’auraient tout simplement pas pu faire autrement.

Les événements d’aujourd’hui ne sont pas liés au désir de porter atteinte aux intérêts de l’Ukraine et du peuple ukrainien. Ils sont liés à la protection de la Russie elle-même contre ceux qui ont pris l’Ukraine en otage et qui tentent de l’utiliser contre notre pays et son peuple.

Encore une fois, nos actions sont de la légitime défense contre les menaces qui pèsent sur nous et contre un malheur encore plus grand que ce qui se passe aujourd’hui. Aussi difficile que cela puisse être, je vous demande de comprendre cela et d’appeler à la coopération afin de tourner cette page tragique le plus rapidement possible et d’avancer ensemble, de ne permettre à personne de s’immiscer dans nos affaires, dans nos relations, mais de les construire de manière indépendante – afin que cela crée les conditions nécessaires pour surmonter tous les problèmes et, malgré la présence de frontières étatiques, nous renforce de l’intérieur dans son ensemble. J’y crois – c’est notre avenir.

Je dois également lancer un appel aux militaires des forces armées ukrainiennes.

Chers camarades! Vos pères, grands-pères, arrière-grands-pères n’ont pas combattu les nazis, défendu notre patrie commune, pour que les néo-nazis d’aujourd’hui prennent le pouvoir en Ukraine. Vous avez prêté serment d’allégeance au peuple ukrainien, pas à la junte antipopulaire qui vole l’Ukraine et se moque de ce même peuple.

Ne suivez pas ses ordres criminels. Je vous exhorte à déposer immédiatement les armes et à rentrer chez vous. Je m’explique : tous les militaires de l’armée ukrainienne qui se conforment à cette exigence pourront quitter la zone de combat sans entrave et retourner dans leurs familles.

Je voudrais souligner une fois de plus que toute la responsabilité d’un éventuel bain de sang incombera entièrement à la conscience du régime au pouvoir en Ukraine.

Maintenant, quelques mots importants, très importants pour ceux qui peuvent être tentés de l’extérieur d’intervenir dans les événements qui se déroulent. Quiconque essaie de nous empêcher, et plus encore de créer des menaces pour notre pays, pour notre peuple, doit savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et vous conduira à de telles conséquences que vous n’avez jamais affrontées dans votre histoire. Nous sommes prêts à toute éventualité. Toutes les décisions nécessaires ont été prises à cet égard. J’espère que je serai entendu.

Chers citoyens de Russie!

Le bien-être, l’existence même d’États et de peuples entiers, leur succès et leur vitalité trouvent toujours leur origine dans le puissant système racine de leur culture et de leurs valeurs, de l’expérience et des traditions de leurs ancêtres et, bien sûr, dépendent directement de la capacité de s’adapter rapidement à une vie en constante évolution, de la cohésion de la société, de sa volonté de se consolider, de rassembler toutes les forces pour aller de l’avant.

La force est toujours nécessaire – toujours, mais la force peut être de qualité différente. Au cœur de la politique de « l’empire du mensonge », dont j’ai parlé au début de son discours, se trouve d’abord une force brute et directe. Dans de tels cas, nous disons : « Il y a de la force, il n’y a pas besoin d’intelligence. »

Mais vous et moi savons que la vraie force est dans la justice et la vérité, qui est de notre côté. Et si tel est le cas, il est difficile de ne pas convenir que c’est la force et la volonté de lutter qui sous-tendent l’indépendance et la souveraineté, et sont la base nécessaire et indispensable sur laquelle il est possible construire de manière fiable son avenir, construire sa maison, sa famille, sa patrie.

Chers compatriotes !

Je suis convaincu que les soldats et les officiers des forces armées russes fidèles à leur pays rempliront professionnellement et courageusement leur devoir. Je n’ai aucun doute que tous les niveaux de gouvernement, les spécialistes responsables de la durabilité de notre économie, du système financier, de la sphère sociale, les dirigeants de nos entreprises et toutes les entreprises russes agiront de manière cohérente et efficace. Je compte sur une position consolidée et patriotique de tous les partis parlementaires et de toutes les forces publiques.

En fin de compte, comme cela a toujours été le cas dans l’histoire, le sort de la Russie repose entre les mains sûres de notre peuple multinational. Cela signifie que les décisions prises seront mises en œuvre, que les objectifs fixés seront atteints et que la sécurité de notre Patrie sera garantie de manière fiable.

Je crois en votre soutien, en la force invincible que nous donne notre amour pour la Patrie.
Xuan
   Posté le 25-02-2022 à 13:15:40   

https://fr.sputniknews.com/20220224/operation-ukraine-eviter-russie-plan-1055349992.html

Opération en Ukraine: "Il était possible d’éviter que la Russie passe au plan B"

20:05 24.02.2022
© Sputnik . Vladimir Baranov

La Russie a lancé une vaste opération militaire dans l’Est de l’Ukraine. Objectif principal annoncé: la neutralisation du potentiel militaire de Kiev pour sécuriser le Donbass. L’analyste Xavier Moreau fait le point sur la situation.

Vladimir Poutine a annoncé la nuit dernière le lancement d’une intervention militaire dans le Donbass. Et ce pour "protéger les habitants" de la région. L’armée russe a alors entériné une large offensive sur les infrastructures militaires ukrainiennes: aéroports, postes de commandement, bases d’opérations de la marine, stations radars et systèmes de défense anti-aériens ont été pris pour cible. Au total, 83 installations militaires de Kiev ont été détruites.

Au même moment, les milices des Républiques de Lougansk et Donetsk ont lancé une "contre-offensive" sur les positions ukrainiennes avec le soutien de l’armée russe. À Kiev, les autorités ont fermé l’espace aérien du pays, décrété l’État d’urgence et appelé les civils volontaires à prendre les armes. Xavier Moreau, fondateur du centre d’analyse politico-stratégique Stratpol, revient pour Sputnik sur cette escalade et ses possibles conséquences.

Sputnik France: Les forces russes ont lancé ce 24 février une série de frappes contre les sites militaires ukrainiens. Pourquoi Vladimir Poutine agit-il ainsi, selon vous?Xavier Moreau: "Il faut revenir sur l’histoire de ce conflit, et surtout des accords de Minsk. Ceux-ci ont été signés il y a maintenant sept ans, quasiment jour pour jour, et ont été validés par une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu. Or, dans ces accords, il y avait une date de péremption, c’est-à-dire que tout ce qui était exigé vis-à-vis de Kiev –qui a signé ces accords après avoir perdu la guerre, notamment lors de la bataille de Debaltseve– devait être exécuté d’ici à décembre 2015.

Cela fait donc sept ans que la Russie patiente et demande à Kiev de respecter les accords de Minsk, réclame à la France et à l’Allemagne de les faire respecter par Kiev puisqu’elles en étaient garantes. En outre, comme il y a une décision du Conseil de sécurité de l’Onu, personne ne peut en sortir. Ni l’Ukraine, ni même la France, les États-Unis ou l’Angleterre et les membres des Nations unies qui étaient signataires de cette résolution et qui devaient obliger l’Ukraine à les appliquer. Cela n’a pas été fait!

“Il était possible d’éviter que la Russie passe au plan B”

Je pense que Vladimir Poutine avait un plan B et que ce plan B est ce à quoi nous assistons. Lorsque Vladimir Poutine a commencé à négocier il y a quatre mois, à proposer des garanties de sécurité, lorsqu’il a accepté de relancer il y a quelques semaines le format Normandie avec les conseillers diplomatiques qui se sont réunis à Paris et à Berlin, lorsqu’il a rencontré Emmanuel Macron, lorsqu’il a eu un entretien avec Scholz et a rencontré Blinken, il était possible d’éviter que la Russie passe à ce plan B.

Malheureusement, cela n’a absolument rien donné. On a même eu des situations totalement grotesques, comme lors de la conférence de presse à Kiev avec Volodymyr Zelensky où Emmanuel Macron a apporté son soutien aux combattants ukrainiens qui étaient sur le front depuis 2014. Je pense que là, Vladimir Poutine a compris que jamais ni Paris ni Berlin ne feraient pression sur l’Ukraine pour qu’elle applique les accords de Minsk.

Dans la mesure où, une fois de plus, Kiev se mettait à bombarder toute la ligne de front dans le Donbass, ils ont décidé de passer au plan B. Je ne vous cache pas quelle a été ma surprise. Je pensais que la riposte russe serait plus proportionnée. Désormais, l’objectif est annoncé: c’est dénazification et démilitarisation. C’est-à-dire que si cela continue ainsi, dans trois jours, il n’y aura plus que des lance-pierres en Ukraine."

Sputnik France: Ce plan B dont vous parlez, jusqu’où ira-t-il, selon vous?
Xavier Moreau: "Un objectif est clair: détruire tout le potentiel militaire de l’armée ukrainienne. Exactement comme la Russie a détruit tout le potentiel militaire de l’armée géorgienne en 2008. Cela a commencé ce matin par une pluie de missiles Kalibr sur les aéroports, les entrepôts de munitions… toute l’infrastructure militaire ukrainienne. Je peux vous garantir que d’ici à trois jours, il n’y aura plus de chars, il n’y aura plus d’artillerie, il n’y aura plus rien, afin de rendre l’armée ukrainienne totalement inoffensive.

“La Russie n’a pas besoin de rester”

À côté de cela, je pense que la Russie ne reste pas dans un territoire qu’elle ne contrôle pas politiquement. Donc, même s’il y a toute une partie de l’Ukraine qui va accueillir avec satisfaction l’arrivée des troupes russes –je pense à Kharkov, à Odessa, à toutes ces villes qui sont profondément russes–, la Russie n’a pas besoin de rester. Une fois que les dents de l’armée ukrainienne auront été brisées, elle pourra rentrer tranquillement chez elle.

En revanche les régions de Lougansk et de Donetsk, dans les frontières administratives de 2014, c’est-à-dire incluant le port de Marioupol et la ville de Slaviansk qui a été la première à se soulever dans le Donbass, vont être totalement reconquises par les armées des républiques autoproclamées. Cela change complètement la donne, cela neutralise de facto l’Ukraine au sens propre du terme ainsi que son armée qui, à l’heure où je parle, est en train de tomber en morceaux."

Sputnik: Est-ce que les responsabilités d’une telle escalade en Ukraine sont partagées?Xavier Moreau: "Pour moi, il y a bien sûr la responsabilité du gouvernement ukrainien. Cela dit, lorsque Zelenski s’est fait élire Président, il est arrivé sur un programme de réconciliation avec la Russie et de réconciliation avec les russophones. Il a fait exactement comme son prédécesseur Porochenko qui, lui aussi, en 2014, est arrivé avec un programme de réconciliation. Il a au contraire fait un programme de persécution de la langue russe, de persécution des Russes, de mise en avant des soi-disant héros de la Deuxième Guerre mondiale qui étaient des collaborateurs nazis, comme Stepan Bandera ou Roman Choukhevytch. Il a fait absolument le contraire de ce pour quoi il a été élu.

Malgré tout, si la France et l’Allemagne avaient fait leur travail, c’est-à-dire de faire pression sur Kiev pour l’application des accords de Minsk, il n’y aurait pas eu d’autre alternative pour Kiev que d’obéir à ces injonctions sous peine de perdre l’aide européenne. Même les plus radicaux de l’entourage de Zelenski auraient dû se soumettre et enfin appliquer les accords de Minsk. Donc, je pense que la responsabilité est partagée.

Cette décision russe m’a toutefois surpris dans la mesure où Kiev n’avait pas lancé de grande offensive, je m’attendais à ce que la Russie riposte, mais pas aussi durement. Mais les dés sont jetés, il n’y a plus qu’à observer comment les choses vont évoluer, surtout la nature des sanctions qui vont être prises par Washington et par l’Union européenne.

Sputnik: Justement, en matière de sanctions, à quoi vous attendez-vous?
Xavier Moreau: "Ce qui est intéressant dans cette crise, c’est que désormais, que cela soit à Washington ou en Europe, tout le monde dit que prendre des sanctions contre la Russie va également faire mal aux économies occidentales. Joe Biden l’a dit, ainsi que sa secrétaire au Trésor Janet Yellen, même Ursula Von der Leyen ou Annalena Baerbock lorsqu’elle dit l’Allemagne est prête à supporter les contraintes liées aux sanctions. Dans le domaine énergétique, je ne crois pas que l’Allemagne soit capable de faire sans la Russie. Du point de vue économique, Vladimir Poutine a choisi le moment idéal.

L’enjeu, c’est combien de temps va prendre cette démilitarisation forcée de l’Ukraine. Si dans trois ou quatre jours c’est terminé, si l’outil militaire ukrainien est anéanti et que l’armée russe se retire en bon ordre, c’est un succès quasi complet. Cela sera difficile de sanctionner une Russie qui n’est plus présente sur le territoire ukrainien.

En plus, une fois ce système de forces de l’ordre oppressif que l’Ukraine utilise pour mater les régions russes sera détruit, des villes pourraient vouloir prendre leurs distances vis-à-vis de Kiev qui est responsable de la catastrophe à laquelle on assiste aujourd’hui. Pourquoi pas la République populaire de Kharkov? Kharkov est une ville russe, même les dirigeants de Kharkov sont prudents mais ils ont un tropisme pro-russe."

Sputnik: Vladimir Poutine avait-il, selon vous, préparé sa décision très tôt, comme l’ont affirmé les Américains, ou les derniers développements l’ont-ils poussé à cela?Xavier Moreau: Je pense que la Russie avait différents plans. Je pense que le plan idéal, c’était l’application des accords de Minsk, la fédéralisation de l’Ukraine, le respect des minorités et les changements constitutionnels. En gros, tout ce qu’il y avait dans les accords de Minsk, c’était cela le plan A! Mais du fait que depuis décembre 2015, les accords de Minsk ne sont toujours pas appliqués, il y avait un plan B.

“Macron porte une responsabilité particulière”

Je pense que ce plan B est né au milieu de l’année dernière. J’ai eu vent de réunions qui ont eu lieu à Moscou et que la Russie préparait des investissements massifs dans le Donbass. Pour que ces investissements massifs se réalisent, il fallait que la région soit en paix –soit par l’application des accords de Minsk, soit par une opération militaire. Donc je pense que c’est un plan qui était dans les cartons, qui n’était pas le plan idéal, mais que l’inconsistance et l’inconstance de Paris et Berlin, qui refusaient de s’émanciper de la tutelle de Washington, ont fait que les Russes sont passés au plan B. Mais je pense que c’était évitable il y a encore une semaine.

Rendez-vous compte qu’Emmanuel Macron est rentré de Kiev sans même un échange de prisonniers, ce qui avait été le cas il y a quelques années. Par ailleurs, à aucun moment dans cette conférence de presse il n’évoque avec Zelenski les points des accords de Minsk. Ils sont pourtant très précis, avec une chronologie. Il doit y avoir un échange de prisonniers, une amnistie, un changement dans la Constitution ukrainienne, la prise d’un statut d’autonomie du Donbass, des élections locales et ensuite seulement la restitution à l’Ukraine de ses frontières. Emmanuel Macron n’a évoqué aucune de ces questions!

Je pense qu’il porte une responsabilité particulière, davantage que Scholz, qui vient d’arriver et qui récupère les dossiers au débotté. Le grand perdant, celui qui a provoqué cet échec –parce que le recours à la force militaire est un échec–, c’est incontestablement Emmanuel Macron."
pzorba75
   Posté le 25-02-2022 à 14:18:59   

Dommage que ce personnage soit un ultra réactionnaire et un anticommuniste primaire. Ses analyses sur la situation politique et économique de la Russie semblent partir des faits et montrent que la puissance russe est en voie de reconstitution, l'impact de la guerre en Ukraine n'est pas encore mesuré et on peut penser que cette invasion est un piège tendu par les occidentaux dans lequel l'ours russe laissera quelques griffes. Le risque d'un nouvel Afghanistan est évident, vu les oppositions et les soutiens accordés aux ukrainiens non russophones.
En attendant le dénouement, imprévisible à ce jour, nombreux sont les ukrainiens qui vivent sous les obus et les bombes, rassurés par les illuminations des monuments à la gloire de l'impérialisme germano - américain.
Xuan
   Posté le 25-02-2022 à 18:07:19   

l’Ukraine comme cas exemplaire de corruption politique occidentale
Xuan
   Posté le 25-02-2022 à 18:25:33   

Xi Jinping s'entretient au téléphone avec le président russe Vladimir Poutine
à l'échelle mondiale


2022-02-25 19:24:01
Date de la dernière mise à jour :2022-02-25 19:33
http://www.qstheory.cn/yaowen/2022-02/25/c_1128417422.htm

Agence de presse Xinhua, Beijing, 25 février (Xinhua) -- Le président chinois Xi Jinping a eu une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine dans l'après-midi du 25 février.

Xi Jinping a une fois de plus exprimé sa gratitude à Poutine pour être venu en Chine pour assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de Beijing, et a félicité les athlètes russes pour leurs bons résultats en se classant deuxièmes au classement des médailles. Poutine a adressé ses chaleureuses félicitations à tous les Chinois pour le succès total des Jeux olympiques d'hiver de Beijing et la performance exceptionnelle de la délégation chinoise.

Les deux parties ont échangé des vues sur la situation actuelle en Ukraine.

Poutine a présenté la latitude et la longitude historiques de la question ukrainienne ainsi que la situation et la position des opérations militaires spéciales de la Russie dans la partie orientale de l'Ukraine. Il a déclaré que les États-Unis et l'OTAN avaient longtemps ignoré les préoccupations raisonnables de sécurité de la Russie, renié à plusieurs reprises leurs engagements, et a continué à faire avancer le déploiement militaire vers l'est, défiant la ligne de fond stratégique de la Russie. La Russie est disposée à mener des négociations de haut niveau avec l'Ukraine.

Xi Jinping a souligné que récemment, la situation dans l'est de l'Ukraine a subi des changements rapides, ce qui a attiré une grande attention de la communauté internationale. La Chine décide de sa position en fonction des mérites de la question ukrainienne elle-même. Il est nécessaire d'abandonner la mentalité de guerre froide, d'attacher de l'importance aux préoccupations légitimes de sécurité de tous les pays et de les respecter, et de former un mécanisme de sécurité européen équilibré, efficace et durable par le biais de négociations.
La Chine soutient la Russie et l'Ukraine pour résoudre le problème par la négociation.

La position fondamentale de la Chine sur le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de tous les pays et sur le respect des buts et principes de la Charte des Nations Unies est cohérente.
La Chine est disposée à travailler avec toutes les parties de la communauté internationale pour défendre un concept de sécurité commun, global, coopératif et durable, et sauvegarder fermement le système international avec les Nations Unies au centre et l'ordre international fondé sur le droit international.


Edité le 25-02-2022 à 18:32:51 par Xuan


pzorba75
   Posté le 25-02-2022 à 19:28:51   

Respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale : voilà un soutien du bout des lèvres pour Poutine.
En affaires internationales, les pays n'ont que des intérêts, à condition de les défendre eux-mêmes.
Xuan
   Posté le 25-02-2022 à 20:58:07   

La Chine défend aussi le "concept de sécurité commun, global, coopératif et durable" que les USA ont régulièrement bafoué.
Mais le "respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale" fait partie des cinq principes de la coexistence pacifique. Donc la Chine ne peut pas revenir là -dessus.

Naturellement l'expansion de l'OTAN vers l'est est à l'origine des menaces contre la sécurité et à l'origine de la guerre actuelle et c'est pourquoi nous devons militer pour la sortie de l'OTAN.
L'OTAN s'est élargie pour la première fois en 1999 et a absorbé en 2004 les trois républiques soviétiques de la mer Baltique (Lituanie, Lettonie, Estonie). Avec une vague de "révolutions colorées" après le nouveau millénaire, la situation est devenue de plus en plus défavorable pour la Russie. La "révolution rose" en Géorgie (2003) et la "révolution orange" en Ukraine (2004) se sont toutes deux soldées par un changement de régime. Après l'arrivée au pouvoir des dirigeants pro-occidentaux, ils n'ont ménagé aucun effort pour exiger l'adhésion à l'OTAN et à l'Union européenne, intensifiant sans cesse leur opposition à la Russie. La guerre russo-géorgienne de 2008 a été le résultat de ce conflit.

Il me semble que les USA opposent l'avantage politique à l'avantage militaire, en profitant du fait qu'ils tiennent le "bâton de parole" au moins en occident.
Mais pratiquement c'est le peuple ukrainien qui paie les pots cassés, d'abord parce que la corruption du régime et la situation économique ont empiré, et ensuite parce qu'il fait face à la guerre et à l'occupation. Et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a admis après l'opération militaire russe que l'Ukraine devait se battre seule. C'est aussi le prix à payer pour que les USA passent pour le chevalier blanc.
L’objectif de Biden n’est pas tant de gagner les cœurs des populations mais l’adhésion des bourgeoisies du second monde, en dépit des contradictions dues à la domination hégémoniste.

Cependant la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens et il est clair que l'hégémonisme ne peut pas s'opposer militairement à la Russie.
Déjà la guerre en Syrie avait obligé les USA à renoncer à son offensive. Seul Hollande était resté et s'est retrouvé hors jeu.
Aujourd'hui encore Le Drian a bombé le torse en rappelant que la France est une puissance militaire. C'est une attitude enfantine.
Par ailleurs les sanctions contre la Russie feront l'impasse sur le système SWIFT comme sur le Nord Stream II. Les conséquences auraient été trop graves pour les pays impérialistes.
L'opinion publique est une chose, la réalité militaire est une base matérielle qui détermine l'opinion publique à long terme.
La domination idéologique des USA a reposé sur sa domination économique et militaire, mais la situation est en train de s'inverser.


Edité le 25-02-2022 à 23:29:28 par Xuan


Xuan
   Posté le 26-02-2022 à 00:00:57   

une sélection des articles que Solidarité Internationale PCF a publié sur l'évolution de la situation en Ukraine depuis les manifestations pro-européennes de la place Maïdan (fin 2013). La plupart des textes ci-dessous sont des déclarations ou des analyses du Parti Communiste Ukrainien (Komunistychna Partiya Ukrayiny / KPU), qui permettent de comprendre les enjeux de l'escalade militaire des derniers mois et du conflit en cours en Ukraine.

20 ans après la désintégration de l'URSS : l'Ukraine, un pays dévasté (2009)

Le KPU triple son score aux législatives et devient la 3ème force politique en Ukraine (2012)

Le KPU dénonce les agissements de l'UE pour détruire l'Ukraine (Déc. 2013)

Appel à la solidarité contre les menaces de coups d'Etat fasciste (Déc. 2013)

Comment sauver l'Ukraine de la guerre civile ? (Janv. 2014)

Le président de l'UE et le 1er ministre polonais s'accordent à Varsovie pour financer l'opposition en Ukraine (Fév. 2014)

Déclaration de 8 partis communistes contre le coup d'Etat en Ukraine (Fev. 2014)

L'Ukraine est un terrain de jeu pour l'UE et les USA face à la Russie" (Fev. 2014)

A Kiev, un clan d'oligarques en a remplacé un autre" (Mars 2014)

Sur les sécessions à l'Est de l'Ukraine (Avril 2014)

Le gouvernement pro-européen veut interdire le KPU (Avril 2014)

Sur les massacres d'Odessa (Mai 2014)

Un responsable du KPU assassiné (Juillet 2014)

A propos du "bataillon Azov", milice néo-nazie en Ukraine (Sept. 2014)

Condamnation à l'ONU de la résurgence du nazisme - USA et Ukraine votent contre, France et UE s'abstiennent (Nov. 2014)

Marche aux flambeaux fasciste : les manifestants célèbrent Bandera (Janv. 2015)

Non à l'interdiction du parti communiste, non à la guerre, non au fascisme ! (Fév. 2015)

La dictature en Ukraine s'intensifie (Aout 2015)

« Un quart de siècle qui a tourné en tragédie » en Ukraine (Sept. 2016)

Sur les propos de soutien à Hitler du président néonazi de la Rada (Sept. 2018)

Sur les menaces de mort à l'encontre du secréatire général du KPU (Oct. 2018)

A propos du 1er tour de l'élection présidentielle (Avril 2019)

2nd tour de l'élection présidentielle : "Un choix sans choix" (Avril 2019)

Sur les manoeuvres de l'OTAN en mer noire (Avril 2019)

6 ans après l'incendie de la maison des syndicats d'Odessa (Mai 2020)

Sur la situation au Donbass (Juin 2020)
pzorba75
   Posté le 26-02-2022 à 05:03:56   

J'étais resté sur l'interdiction du parti communiste ukrainien et la dé-communisation des institutions du pays. Qu'en est-il précisément?
La corruption des "élites" ukrainiennes a certainement frappé les dirigeants et nombre de membres du parti communiste et l'adhésion populaire doit être aussi faible en Ukraine que dans la plupart des anciennes républiques soviétiques. L'influence communiste est résiduelle dans les populations âgées, à l'épreuve depuis plus de 40 ans, disons Tchernobyl premier accident révélateur de la crise, et nulle dans les populations plus jeunes façonnées par la culture américaine, rock, drogue et pornographie, les droits de l'homme américanisé.
Xuan
   Posté le 26-02-2022 à 08:41:07   

D. Bleitrach a publié sur ce sujet :

« Une seule chose est sûre : il y a la guerre ici »

FÉVRIER 2022
https://histoireetsociete.com/2022/02/26/une-seule-chose-est-sure-il-y-a-la-guerre-ici/

Opération militaire russe : la situation à Kiev vendredi est apparemment calme. Le calme de l’interviewé Dmitry Kovalyevich est une donnée frappante que reflètent les médias français qui pourtant cherchent à hystériser la situation. Il est expliqué ici, comme est commenté la diversité des sources d’information y compris les groupes néo-nazis, mais il semble aussi être le résultat d’un épuisement et du sentiment que rien ne saurait être pire. Je retrouve ce que nous ressentions dans les rues d’ODESSA, cette nécessité d’avoir à se taire sous le regard hostile de bandes de voyous nazis, à ce prix tout était normal. Notez également le fait que Zelenski s’est vanté non seulement d’une adhésion à l’OTAN, mais de l’installation du feu nucléaire. Les médias ont diffusé divers chiffres. Une conversation avec Interview: Jan Greve (note et traduction de Danielle BLEITRACH)

Gleb Garanich/REUTERSDes soldats ukrainiens à Kiev vendredi
Dmitry Kovalevich est un journaliste ukrainien et membre de l’organisation marxiste Borotba (1)

«Vous êtes journaliste et vivez dans la région de Kiev. Quelle est la situation sur le terrain après que l’armée russe a lancé une opération militaire en Ukraine jeudi ?

La journée a commencé par l’explosion des installations et des dépôts de l’armée ukrainienne dans diverses régions du pays. Cela a été suivi par des attaques de l’armée de l’air russe sur l’infrastructure militaire, tandis que les troupes s’approchaient de l’intérieur par le nord. Les soldats ukrainiens font sauter des ponts pour ralentir l’avance. Pendant ce temps, beaucoup de gens quittent Kiev, mais en raison des routes complètement encombrées, ils peuvent difficilement avancer en voiture. Ceux qui quittent la ville sont pour la plupart des membres de la classe moyenne. Ce qui reste, ce sont les pauvres qui n’ont rien à perdre et ceux qui ne se sentent pas liés au gouvernement actuel.

Comment la situation a-t-elle changé entre jeudi et vendredi ?

Au début, presque personne ne supposait que la situation était vraiment grave. Jeudi soir, les gens marchaient encore dans les rues de Kiev, les enfants s’amusaient dans les aires de jeux. Bien que l’on puisse entendre les bruits d’explosions lointaines, cela n’a conduit à aucune incertitude visible. La plupart d’entre eux parlaient plus de leurs soucis quotidiens que de la guerre. Vendredi, il y avait moins de gens dans les rues, mais de nombreux magasins sont restés ouverts. Il ne semble pas qu’il y ait pénurie de nourriture .

Avez-vous vu des soldats, des chars ou des avions de chasse russes à Kiev ?

Pas encore. Mais vous pouvez entendre comment les gens se battent ailleurs. L’armée ukrainienne contrôle mon district. Il n’y a pas de confrontation immédiate ici.

Divers reportages, parfois contradictoires, circulent dans les médias. Comment vous informez-vous sur l’actualité ?

Je m’appuie sur diverses sources : les médias ukrainiens, les chaînes des cercles nazis locaux – pour savoir ce qui est prévu là-bas – les sources russes – si je peux y avoir accès malgré le confinement – et les médias des rebelles du Donbass. Les informations sont en effet contradictoires, surtout en ce qui concerne le nombre de morts. Une seule chose est sûre : il y a la guerre ici.

Lundi soir, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que les soi-disant républiques populaires de Donetsk et de Lougansk seraient reconnues comme des États indépendants. Comment cette nouvelle a-t-elle été reçue à Kiev ?

Comme je l’ai dit, il n’y avait aucun signe de panique. Selon mon observation, la partie politisée de la population ukrainienne se divise en deux grands groupes. D’un côté, il y a ceux qui soutiennent le gouvernement en place et les institutions occidentales. Ils sont très inquiets en ce moment. Et de l’autre côté, il y a les partisans des gouvernements d’avant 2014, ainsi que les Ukrainiens pro-soviétiques. Cependant, la majorité de la population du pays est indifférente à la guerre en ce sens qu’elle ne peut pas clairement s’engager d’un côté. À la suite d’années de propagande d’État et de rapports constants d’une invasion russe à la suite de la guerre dans le Donbass, beaucoup sont en quelque sorte immunisés lorsque leur patriotisme et leur combativité sont invoqués. Parfois, il semble que pour de nombreux Ukrainiens, ce conflit n’ait pas lieu dans leur pays, mais dans un pays lointain.

En tant que journaliste, vous traitez de la situation en Ukraine et du conflit entre l’OTAN et la Russie depuis des années. Avez-vous vu venir l’opération militaire actuelle ?

Honnêtement, non, je ne l’ai pas vu venir. En effet, la guerre dans le Donbass et les activités des groupes néo-nazis ukrainiens ne sont pas des développements nouveaux. Maintenant, apparemment, la situation géopolitique a changé. Je pense en particulier aux récentes déclarations du président ukrainien Volodimir Zelensky sur un éventuel armement avec des armes nucléaires ou aux rapports sur les plans d’établissement de bases militaires de l’OTAN ici. Nous ne pouvons qu’espérer que la guerre actuelle sera de courte durée et qu’elle fera le moins de victimes possible.

(1) Borotba est un groupe marxiste que nous avons rencontré en Ukraine, il reproche au parti communiste ukrainien d’avoir un temps été gorbatchévien et donc d’avoir contribué à la dissolution de l’URSS.

https://www.jungewelt.de/artikel/421504.lage-in-der-ukraine-sicher-ist-nur-eines-hier-herrscht-krieg.html

Journal pour la culture progressiste, Junge Welt est le seul quotidien indépendant qui ait toujours écrit contre la guerre et le fascisme au cours de son existence. Lorsque nous célébrons notre 75e anniversaire, nous voulons le faire avec nos lecteurs.
Xuan
   Posté le 26-02-2022 à 08:50:11   

https://www.globaltimes.cn/page/202202/1253247.shtml

La Chine appelle les actions de l'ONU à contribuer à désamorcer la crise ukrainienne dans un contexte de rejet public de l'escalade, "pas en Ukraine"


ParCao Siqiet Zhang Han
Publié: 26 février 2022 15:03

La Chine a exprimé ses profondes préoccupations concernant les derniers développements en Ukraine et a souligné que face à une situation très complexe et sensible, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait apporter une réponse nécessaire, mais cette réponse devrait également être extrêmement prudente, car toute action devrait être réellement propice à désamorcer la crise, plutôt que d'ajouter de l'huile sur le feu, a déclaré Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, expliquant pourquoi la Chine s'est abstenue de voter sur un projet de résolution pertinent.

Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas adopté vendredi un projet de résolution sur l'Ukraine. Le projet de résolution, proposé par les États-Unis et l'Albanie, a été rejeté parce que la Russie, membre permanent, y a opposé son veto. La Russie dispose d'un droit de veto au Conseil de sécurité, tout comme les États-Unis, la Chine, la France et le Royaume-Uni. Tout vote négatif, appelé veto, de la part des cinq membres permanents du Conseil signifie l'échec de la résolution.

La Chine, les Émirats arabes unis et l'Inde se sont abstenus lors du vote. Les 11 autres membres du Conseil ont voté en faveur. Le projet de résolution devrait être examiné par l'Assemblée générale des Nations unies, qui compte 193 membres.

"La Chine est profondément préoccupée par les derniers développements de la situation en Ukraine. Actuellement, elle est arrivée à un point que nous ne voulons pas voir.   Nous pensons que la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les États doivent être respectées et que les buts et principes de la Charte des Nations unies doivent être défendus conjointement" , a déclaré Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, lors de la réunion du Conseil de sécurité.

Nous avons toujours appelé toutes les parties à rechercher des solutions raisonnables pour répondre aux préoccupations des uns et des autres par des moyens pacifiques, sur la base de l'égalité et du respect mutuel. Nous saluons et encourageons tous les efforts visant à trouver une solution diplomatique, et nous soutenons la Fédération de Russie et l'Ukraine dans la résolution de la question par la négociation, a déclaré M. Zhang.

Le Conseil de sécurité a tenu quatre réunions sur la situation en Ukraine au cours du mois dernier. Le Conseil s'est réuni le 31 janvier à la demande des États-Unis. Le 17 février, la Russie a organisé une séance d'information pour marquer le septième anniversaire de l'accord de Minsk II du 12 février 2015, qui définissait les étapes pour mettre fin au conflit dans l'est de l'Ukraine par un règlement politique. Le 21 février, le Conseil s'est réuni pour une réunion publique à la demande de l'Ukraine, qui a été suivie par la décision de la Russie de reconnaître l'indépendance de Donetsk et de Louhansk dans la région de Donbas, dans l'est de l'Ukraine, et par une escalade des combats dans ces zones et aux alentours.

Dans la soirée du 23 février, le Conseil a de nouveau tenu une réunion à la demande de l'Ukraine. Lors de cette réunion, les États-Unis ont annoncé qu'ils allaient déposer un projet de résolution sur l'Ukraine. Pendant que le Conseil était en session, la Russie a annoncé le début de l'"opération militaire spéciale" dans la région de Donbass, dans l'est de l'Ukraine.

"À l'heure actuelle, face à une situation très complexe et sensible, le Conseil de sécurité devrait apporter une réponse nécessaire. Dans le même temps, cette réponse devrait également être extrêmement prudente. Toute action devrait être réellement propice à désamorcer la crise, plutôt que d'ajouter de l'huile sur le feu" , a déclaré Zhang. "Si elle n'est pas gérée correctement, ou si l'on exerce aveuglément des pressions et impose des sanctions, elle ne peut qu'entraîner davantage de victimes, davantage de pertes matérielles, des situations plus compliquées et chaotiques, et davantage de difficultés à surmonter les différences. Cela peut fermer complètement la porte à une solution pacifique et, en fin de compte, c'est un grand nombre d'innocents qui en seront les victimes."

Nous devons tirer de profondes leçons de l'expérience extrêmement douloureuse du passé. Pour cette raison, la Chine s'abstiendra de voter maintenant, a déclaré l'ambassadeur.

M. Zhang a souligné que la question de l'Ukraine n'était pas apparue du jour au lendemain. Elle est le résultat de l'interaction de divers facteurs sur une longue période de temps. 

La Chine défend la vision d'une sécurité commune, globale, coopérative et durable. Nous pensons que la sécurité d'un pays ne peut se faire au détriment de la sécurité des autres, et que la sécurité régionale ne doit pas reposer sur le renforcement, voire l'expansion, des blocs militaires. Les préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité doivent être respectées, a déclaré M. Zhang.  

Dans le contexte de cinq cycles successifs d'expansion de l'OTAN vers l'est, les aspirations légitimes de la Russie en matière de sécurité doivent être prises en compte et traitées comme il se doit. L'Ukraine doit devenir un pont entre l'Est et l'Ouest, et non un avant-poste de la confrontation entre les grandes puissances, a-t-il noté.

Ces derniers jours, la position de la Chine sur la question de l'Ukraine a été réitérée à plusieurs reprises par différents canaux, notamment lors de la conversation téléphonique du président Xi Jinping avec le président russe Vladimir Poutine. Lors de cet appel téléphonique, Xi Jinping a souligné que la crise ukrainienne devait être résolue par la négociation.

Avant le vote, le conseiller d'État et ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a élaboré vendredi la position fondamentale de la Chine sur la question ukrainienne lors de ses entretiens téléphoniques avec la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss, le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell ainsi qu'Emmanuel Bonne, conseiller diplomatique du président français Emmanuel Macron, respectivement.

Wang a exposé la position fondamentale de la Chine sur la question ukrainienne en cinq points. Il a souligné que la position de la Chine est cohérente et claire et s'applique également à la question ukrainienne. La sécurité d'un pays ne doit pas se faire au détriment de la sécurité des autres pays, et la sécurité régionale ne doit pas être garantie par le renforcement, voire l'expansion, des blocs militaires.

"Les préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité doivent être respectées. Dans le contexte de l'expansion de l'OTAN vers l'est pendant cinq cycles consécutifs, les demandes légitimes de sécurité de la Russie devraient être prises au sérieux et traitées de manière appropriée" , a déclaré Wang.

La Chine estime que le Conseil de sécurité des Nations unies devrait jouer un rôle constructif dans la résolution de la question ukrainienne et donner la priorité à la paix et à la stabilité régionales ainsi qu'à la sécurité de tous les pays. Les mesures prises par le Conseil devraient refroidir les tensions plutôt que de les attiser, et devraient faciliter une solution diplomatique plutôt que d'aggraver la situation. "Dans cette optique, la Chine s'est toujours opposée au recours fréquent au chapitre VII des résolutions du Conseil de sécurité autorisant le recours à la force et aux sanctions", a expliqué Wang.

Selon le rapport de Reuters, le Conseil a adouci le langage de sa résolution pour dire qu'il "déplore" l'"agression contre l'Ukraine" de la Russie au lieu de "condamne", tandis qu'une référence au chapitre VII de la Charte des Nations unies, qui traite des sanctions et de l'autorisation de la force, a été supprimée ainsi qu'une référence au "président".

Que se passerait-il si le chapitre VII était autorisé dans la résolution de l'ONU ? Yang Jin, chercheur associé à l'Institut d'études russes, d'Europe de l'Est et d'Asie centrale de l'Académie chinoise des sciences sociales, pense que les États-Unis et l'OTAN comprennent parfaitement ce que cela signifie si leurs troupes sont impliquées dans les tirs croisés, et comment la Russie interpréterait un tel acte. La Russie réagirait férocement et les conséquences seraient inimaginables. Tout membre rationnel du Conseil de sécurité des Nations unies devrait le comprendre et traiter la question avec prudence.

La complexité ethnique et historique de l'Europe est profondément ancrée derrière la crise actuelle. La société internationale doit comprendre les préoccupations de l'Ukraine et de la Russie afin de garantir un mécanisme constructif et durable pour maintenir la paix et la stabilité, a déclaré M. Yang au Global Times.

"Le rôle de la Chine est de communiquer avec les parties concernées et de faire pression pour des négociations et un dialogue efficaces, afin de désamorcer les tensions plutôt que d'attiser les flammes. C'est ce que devrait faire une grande puissance éprise de paix et c'est ce que devrait faire le Conseil de sécurité des Nations unies" , a déclaré M. Yang.

En mars 2011, le Conseil de sécurité a autorisé le recours à la force en Libye contre le régime d'Al-Kadhafi en vertu du chapitre VII, où la Chine, la Russie, le Brésil, l'Allemagne et l'Inde se sont abstenus.

Cependant, la résolution n'a pas permis de régler les conflits internes de la nation, mais l'a transformée en un problème chronique et plus d'une décennie de guerre, de nombreuses victimes et de sans-abri, ainsi qu'un énorme désastre pour les Libyens, ont profondément marqué la région.

Un porte-parole du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré vendredi en fin de journée que l'Ukraine et la Russie poursuivaient leurs consultations concernant le lieu et le moment des négociations sur un cessez-le-feu.

Sergiy Nikiforov, le porte-parole du président ukrainien, a déclaré sur Facebook que son pays est toujours prêt pour un cessez-le-feu, la paix et les négociations et a démenti une déclaration antérieure du Kremlin selon laquelle l'Ukraine a rejeté l'offre de négociation de la Russie.

Opposition à l'escalade

Vendredi, le site chinois Sina Weibo, qui ressemble à Twitter, a annoncé qu'il avait sanctionné 74 comptes et 542 commentaires sur la plateforme, qui faisaient l'apologie de blagues méchantes et encourageaient vicieusement l'opposition entre la Chine et l'Ukraine.

La plateforme a déclaré samedi qu'elle avait fermé ou suspendu 105 comptes de publication d'informations après qu'il a été constaté qu'"un très petit nombre de net-citoyens avaient publié des remarques offensantes et abusives sur les comptes Sina Weibo d'ambassades et d'institutions étrangères, propageant la haine et attisant la guerre."

En ce qui concerne certaines voix sur les médias sociaux chinois qui se moquent des États-Unis qui "ont joué avec le feu jusqu'aux tirs croisés" et qui "soutiennent" la Russie pour donner une leçon aux États-Unis et à l'OTAN dans le cadre de leur resserrement stratégique, certains médias occidentaux ont présenté ces sentiments comme une "opposition à l'Ukraine" de la part du peuple chinois avec des arrière-pensées.

Li Haidong, professeur à l'Institut des relations internationales de l'Université des affaires étrangères de Chine, a déclaré samedi au Global Times que le peuple chinois ne s'est jamais "opposé" à l'Ukraine. Ce à quoi la Chine s'oppose, c'est à toute escalade de la situation régionale.

Le peuple chinois n'a pas oublié que l'OTAN, qui a une dette de sang en bombardant l'ambassade de Chine en Yougoslavie, et les États-Unis, sont les coupables du scénario actuel, a déclaré M. Li, ajoutant que la majorité des gens font sincèrement preuve d'empathie envers l'Ukraine, en particulier les civils qui souffrent.

La Chine a le meilleur bilan en tant que grande puissance en matière de paix et de sécurité. Nous n'avons jamais envahi d'autres pays, ne nous sommes jamais engagés dans des guerres par procuration, n'avons jamais cherché à obtenir des sphères d'influence ou ne nous sommes jamais engagés dans la confrontation de blocs militaires. Il est regrettable qu'un pays comme l'Ukraine, doté de riches ressources, d'une base industrielle solide et d'une énorme réserve de talents, n'ait pas réussi à rester neutre et à maîtriser son propre destin, ont déclaré les analystes chinois.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator
Xuan
   Posté le 26-02-2022 à 08:51:52   

Xi et Poutine s'entretiennent à un moment crucial de la crise ukrainienne et mettent l'accent sur une approche pacifique

ParZhang Hui
Publié: 25 février 2022 19:21 Mis à jour: 26 février 2022 15:09

https://www.globaltimes.cn/page/202202/1253213.shtml


Deux dirigeants mondiaux importants, le président chinois Xi Jinping et son homologue russe, Vladimir Poutine, ont tenu un appel téléphonique crucial vendredi, un jour après que la Russie a lancé des opérations militaires contre l'Ukraine, au cours desquelles Xi a souligné l'importance de résoudre la crise par des négociations.

Les analystes chinois estiment que la conversation Xi-Poutine au milieu de l'escalade rapide de la crise ukrainienne a envoyé des signaux forts au monde que les relations et la confiance entre la Chine et la Russie sont tangibles et fermes malgré les tentatives occidentales menées par les États-Unis pour semer la discorde entre eux en utilisant la crise, et cela a également montré au monde qu'en tant que grande puissance responsable, la Chine fait activement pression pour un règlement pacifique de la question en exhortant les deux parties à s'asseoir et à parler, ce qui contraste fortement avec l'approche américaine qui vise à attiser la flamme.

Le président Xi a déclaré que le changement spectaculaire de la situation dans l'est de l'Ukraine avait récemment attiré l'attention de la communauté internationale. La Chine détermine sa position concernant la question ukrainienne selon ses propres mérites. Il est important de rejeter la mentalité de guerre froide, de prendre au sérieux et de respecter les préoccupations raisonnables de sécurité de tous les pays, et de parvenir à un mécanisme de sécurité équilibré, efficace et durable en Europe, a déclaré M. Xi.

M. Xi a déclaré que la Chine soutenait la Russie dans la résolution du problème par le biais de négociations avec l'Ukraine.

Poutine a déclaré que les États-Unis et l'OTAN ont longtemps fermé les yeux sur les préoccupations légitimes de sécurité de la Russie et ont à plusieurs reprises renié leurs promesses envers la Russie. Leur déploiement militaire continu vers l'est a défié la ligne rouge stratégique de la Russie. Il a également exprimé la volonté de la Russie d'avoir des négociations de haut niveau avec l'Ukraine.

Yang Jin, chercheur associé à l'Institut d'études russes, d'Europe de l'Est et d'Asie centrale de l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré vendredi au Global Times que l'appel Xi-Poutine a montré au monde l'importance des relations sino-russes et que les deux pays ont une forte confiance mutuelle et leur canal de communication est ouvert.

Et les paroles de Xi, qui mettaient l'accent sur un règlement pacifique par le biais de négociations, montrent une fois de plus au monde que la Chine est une grande puissance responsable et contribue à la désescalade de la crise, a déclaré Cui Heng, chercheur adjoint au Centre d'études russes de l'Université normale de Chine orientale, a déclaré au Global Times.

La Chine a activement promu le règlement politique de la question ukrainienne et a souligné que toutes les parties concernées devraient adhérer à la direction générale d'un règlement politique, a déclaré Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors de la conférence de presse de vendredi. Il a déclaré que la Chine continuerait à faire ses propres efforts pour promouvoir un règlement politique de la question ukrainienne, et que l'approche de la Chine contraste fortement avec l'approche américaine qui vise à créer une crise et à tirer parti de la crise, a ajouté M. Wang.

"L'histoire arrivera à une conclusion juste quant à l'approche la plus propice à la sécurité et à la stabilité à long terme de l'Europe", a-t-il déclaré.

Selon un porte-parole du Kremlin vendredi, la Russie est prête à envoyer une délégation à Minsk pour des pourparlers.

Des Ukrainiens conduisent leurs voitures et font la queue devant une station-service dans la région du Donbass le 24 février 2022. Photo : VCG
Des Ukrainiens conduisent leurs voitures et font la queue devant une station-service dans la région du Donbass le 24 février 2022. Photo : VCG


La volonté de Poutine de négocier avec l'Ukraine indique que la porte des moyens pacifiques est toujours ouverte, et il est probable que la Russie et l'Ukraine résoudront la crise par des négociations, ce qui est apparemment leur prochaine étape, ont déclaré des analystes.

Alors que l'opération militaire russe contre l'Ukraine entrait dans sa deuxième journée, les premières unités militaires russes seraient entrées à Kiev.

Peu avant le message du Kremlin, le conseiller présidentiel ukrainien Mykhailo Podolyak a déclaré vendredi à Reuters que l'Ukraine voulait la paix et était prête à des pourparlers avec la Russie, notamment sur son statut de neutralité vis-à-vis de l'OTAN.

Accusant l'Occident de laisser l'Ukraine seule face à Moscou, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré vendredi qu'il avait tendu la main à des "partenaires" occidentaux pour leur dire que le sort de l'Ukraine était en jeu.

"J'ai demandé à 27 dirigeants européens si l'Ukraine sera dans l'OTAN, je leur ai demandé directement - tous ont peur et n'ont pas répondu", a déclaré Zelensky. "Qui est prêt à faire la guerre pour nous ? Honnêtement, je ne vois personne", a-t-il poursuivi, a rapporté RT.

Des militaires de la Garde nationale ukrainienne prennent position à Kiev, le 25 février 2022. Photo : The Paper
Des militaires de la Garde nationale ukrainienne prennent position à Kiev, le 25 février 2022. Photo : The Paper



Yang a déclaré que l'Ukraine était impatiente de parler avec la Russie en ce moment car elle savait que la meilleure façon de réduire ses pertes était de parler.

Bien que Zelensky demande toujours l'aide de l'Occident, il prend progressivement conscience que l'aide de l'Occident ne serait qu'un château en l'air, et ils n'ont imposé que des sanctions inefficaces à la Russie, ont déclaré des analystes.

L'OTAN a clairement déclaré qu'elle n'enverrait pas de troupes en Ukraine, ce qui signifie essentiellement que l'Occident a abandonné l'Ukraine, a déclaré Cui.

Les deux pays finiront par s'asseoir pour des pourparlers, ont déclaré des analystes, et la clé des pourparlers sera de savoir si l'Ukraine adoptera une position claire sur la neutralité et si l'OTAN promettra de ne pas étendre son influence près du territoire russe, a déclaré Yang.

Les analystes ont déclaré que les négociations pourraient impliquer la Russie, l'Ukraine et les États-Unis, car la crise est finalement une crise entre la Russie et les États-Unis, et les États-Unis qui ont créé la crise et attisé la flamme ont la responsabilité de résoudre le problème.

Quant au résultat des négociations, les analystes chinois estiment que la neutralité de l'Ukraine est le meilleur choix pour l'Ukraine, la Russie et l'Europe.

Et il est possible que le gouvernement pro-occidental d'Ukraine démissionne et soit remplacé par un gouvernement pro-russe, indiquant que la Russie, l'Ukraine et la Biélorussie formeront une union historique, culturelle et spirituelle dirigée par la Russie, Li Haidong, professeur à l'Institut des relations internationales de l'Université des affaires étrangères de Chine, a déclaré au Global Times.

Il a déclaré que cela entraînerait des divisions approfondies en Europe et rendrait difficile la position de l'Ukraine en Europe. À ce moment-là, la division de l'Europe sera beaucoup plus profonde qu'après la guerre froide, car l'Europe sera divisée du côté ouest de l'Ukraine, ce qui ne sera pas conforme à la sécurité intégrée de l'Europe.

Et les États-Unis sont responsables de ce scénario possible, car ils n'ont pas réussi à traiter correctement l'Europe depuis la fin de la guerre froide, a déclaré Li.
Xuan
   Posté le 26-02-2022 à 16:31:57   

Sur les rapports UE Russie

Une interview intéressante ici :
https://www.youtube.com/watch?v=HCbFfXqLZyE
pzorba75
   Posté le 26-02-2022 à 18:10:43   

Xuan a écrit :

Sur les rapports UE Russie

Une interview intéressante ici :
https://www.youtube.com/watch?v=HCbFfXqLZyE


Typiquement radical "dit" de gauche : paroles claires et aucun acte conforme. L'essentiel est que tout reste sous le contrôle de ceux d'en haut.
Xuan
   Posté le 26-02-2022 à 18:27:56   

Bien évidemment, je l'ai mis en ligne parce qu'il donne des indications intéressantes sur le déroulement des actions, les responsabilités, et c'est un point de vue différent de la bourgeoisie sur le rôle de l'OTAN, les USA, les contradictions européennes, etc.

Deux autres vidéos pro russes cette fois :

https://www.youtube.com/watch?v=Qv1-s0IYHeE
https://youtu.be/3ruR64JfB5k
Xuan
   Posté le 26-02-2022 à 18:39:01   

Bruno Drweski : https://www.youtube.com/watch?v=Nyh4jWRp-bM
Xuan
   Posté le 26-02-2022 à 20:46:19   

Selon dnews

Zelensky appelle le peuple à se battre avec des cocktails Molotov mais aurait-il filé à l'anglaise ?


Situation en Ukraine - Président de la Douma russe : Zelensky a quitté la capitale ukrainienne Kiev hier.


Le président de la Douma d'État russe, Viatcheslav Viktorovitch Volodine, a déclaré le 26 février sur les plateformes sociales que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait quitté la capitale ukrainienne Kiev le 25 et que tous ses appels de la capitale ukrainienne avaient été pré enregistrés.
La dernière vidéo de Zelensky a été mise en ligne il y a 4 heures. Il n'a pas immédiatement répondu aux questions de Volodine.
Volodine a déclaré avoir obtenu l'information d'un membre de la Verkhovna Rada (le plus haut parlement ukrainien) qui avait tenté de rencontrer Zelensky à Kiev.

Zelensky a diffusé de temps en temps des vidéos après l'entrée des troupes russes en Ukraine, se montrant ainsi que de hauts responsables dans la capitale, assurant que ni lui ni ses troupes ne s'enfuiraient.

vidéo

Depuis l'entrée des troupes russes en Ukraine, M. Zelensky a diffusé de temps à autre des films le montrant, ainsi que de hauts responsables, dans la capitale et assurant extérieurement que ni lui ni ses troupes ne fuiraient.
Zelensky a mis en ligne le film il y a quatre heures, qui se déroule dans la célèbre Maison aux Chimères. Dans le film, il répond aux faux messages qui circulent sur Internet et insiste sur le fait qu'il ne se retirera pas. Ces messages prétendaient qu'il appelait les résidents à déposer leurs armes.

Il a refusé les demandes des États-Unis pour l'aider à évacuer. " J'ai besoin de munitions, pas d'être pris en stop" , dit-il.
Répondant aux rumeurs en ligne, M. Zelensky a réaffirmé qu'il ne ferait pas marche arrière : " Ukrainiens, ce que nous constatons aujourd'hui, c'est qu'il y a beaucoup de faux messages qui circulent, prétendument de moi, appelant les forces armées à déposer les armes et parlant d'évacuation. Mettons les choses au clair. Nous sommes ici, nous ne déposerons pas les armes, et nous défendrons notre pays."
Il a ajouté : "C'est parce que nos armes sont notre vérité, notre vérité est que ceci est notre terre, ceci est notre pays, nos enfants, et nous le défendrons tous. C'est donc ce que je veux vous dire. Gloire à l'Ukraine !"

____________________


NB dans le même temps :
Le "Washington Post" américain a cité plus tôt des sources officielles américaines et ukrainiennes disant que le gouvernement américain était prêt à aider le président ukrainien Volodymyr Zelensky à quitter Kiev. Le rapport indique que la décision des États-Unis était d'empêcher "Zelensky d'être capturé ou tué par l'armée russe".
On devine qu'il s'agit de créer avec ce pantin un président "démocratiquement élu" en exil. Ce ne serait pas le premier.


Edité le 26-02-2022 à 23:49:16 par Xuan


Xuan
   Posté le 26-02-2022 à 23:02:55   

Un article du NYT décrit Zelinsky comme une bille dans un article d'opinion


Le comédien devenu président est sérieusement dépassé par la situation

21 février 2022

https://www.nytimes.com/2022/02/21/opinion/ukraine-russia-zelensky-putin.html?referringSource=articleShare

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au centre, n'aurait jamais imaginé que sa tâche serait aussi intense.


Par Olga Rudenko

Mme Rudenko est une journaliste ukrainienne et la rédactrice en chef de The Kyiv Independent.

KIEV, Ukraine - Il n'est pas difficile de deviner ce dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit avoir envie en ce moment : une journée normale.

Le comique devenu président n'aurait jamais imaginé que sa tâche serait aussi intense. D'abord, il s'est empêtré dans la procédure de destitution de Donald Trump. Ensuite, il a dû faire face à la pandémie de Covid. Et maintenant, il est confronté à la perspective d'une invasion à grande échelle par la Russie.

La Russie, bien sûr, mène une guerre dans l'est de l'Ukraine depuis 2014. Mais maintenant, la menace est totale : jusqu'à 190 000 soldats russes se sont amassés près des frontières de l'Ukraine et dans les régions séparatistes, et une invasion, apportant dévastation et désastre, pourrait survenir à tout moment. C'est une situation extrêmement grave. Et M. Zelensky, un comédien pendant la majeure partie de sa vie, est dépassé par la situation.

Lorsque M. Zelensky a pris le pouvoir en Ukraine en 2019, transformant sa célébrité télévisuelle en une carrière politique stellaire, personne ne savait à quoi s'attendre. Ses adversaires disaient qu'il était si inexpérimenté qu'il ne pouvait être qu'un désastre. Ses partisans pensaient qu'il allait rompre avec les anciennes méthodes et mettre fin à la corruption. Ses détracteurs les plus virulents affirmaient que M. Zelensky, russophone né dans l'est de l'Ukraine, allait pratiquement vendre le pays à la Russie. D'autres disaient qu'il était une marionnette des oligarques.

Pourtant, la vérité est plus prosaïque. M. Zelensky, le showman et l'artiste, a été démasqué par la réalité. Et celle-ci l'a révélé d'une médiocrité déconcertante.

Après presque trois ans de mandat, le problème est clair : La tendance de M. Zelensky à tout traiter comme un spectacle. Les gestes, pour lui, sont plus importants que les conséquences. Les objectifs stratégiques sont sacrifiés pour des avantages à court terme. Les mots qu'il utilise importent peu, tant qu'ils sont divertissants. Et lorsque les critiques sont mauvaises, il cesse d'écouter et s'entoure de fans.

Il a commencé brillamment. Au début de son mandat, M. Zelensky avait plus de pouvoir que n'importe lequel de ses prédécesseurs. Sa renommée et son allure anti-establishment lui ont permis d'obtenir une majorité parlementaire, un cabinet trié sur le volet et un mandat de réforme. Au début, cela semble fonctionner. Son gouvernement a ouvert le marché des terres agricoles et développé les services numériques dans tout le pays. Il a lancé un énorme programme de construction de routes, proclamant qu'il voulait qu'on se souvienne de lui comme du président qui a enfin construit de bonnes routes en Ukraine.

Mais les succès se sont largement arrêtés là. L'autre grand projet de M. Zelensky, une campagne qu'il appelle "désoligarchisation" et qui vise à limiter l'influence des personnes très riches, ressemble plus à une opération de relations publiques qu'à une politique sérieuse. Malgré ses promesses de campagne, aucun progrès n'a été réalisé dans la lutte contre la corruption. Selon Transparency International, l'Ukraine reste le troisième pays le plus corrompu d'Europe, après la Russie et l'Azerbaïdjan. Les organismes chargés de la lutte contre la corruption et de l'application de la loi sont soit au point mort, soit dirigés par des loyalistes nommés par le président.

La corruption ne semble pas inquiéter M. Zelensky, du moins lorsque les personnes impliquées sont proches de lui. En mars 2020, lorsque le frère de son chef de cabinet a été surpris en train d'offrir des postes gouvernementaux contre de l'argent, M. Zelensky n'a rien fait. Plus récemment, un législateur de premier plan a été filmé alors qu'il était ivre et offrait un pot-de-vin à un officier de police sur le lieu d'un accident de voiture qu'il aurait pu causer. Le public a été scandalisé, mais M. Zelensky a marmonné un commentaire désapprobateur et est passé à autre chose. Même les magnifiques routes nouvellement construites par le président sont noyées dans la controverse. Le processus d'approvisionnement est considéré comme truqué et les prix trop élevés.
Les scandales et la tolérance à la corruption ont entamé la popularité de M. Zelensky. Soixante-deux pour cent des Ukrainiens ne veulent pas qu'il se représente, et si une élection avait lieu aujourd'hui, il recueillerait environ 25 % des voix - en baisse par rapport aux 30 % qu'il a facilement obtenus au premier tour de l'élection de 2019. Il serait encore susceptible de gagner, mais les 73 % historiques qu'il a obtenus au second tour semblent être un lointain souvenir.

Les relations tendues du président avec la presse n'aident pas non plus. Ancien acteur habitué au son des applaudissements, M. Zelensky est notoirement insensible aux critiques et aux questions difficiles. Il est visiblement irrité par les journalistes traditionnels : En novembre, cette approche hargneuse a conduit à des confrontations inconvenantes lors d'une conférence de presse.

Ce n'est pas seulement avec les médias que M. Zelensky a du mal à travailler. Sa première année en tant que responsable a été chaotique. Son équipe, constituée à la hâte, s'est rapidement désagrégée, et ses alliés d'hier se sont transformés en certains de ses plus durs détracteurs. Les remaniements ont été constants. Les nouveaux ministres ont eu très peu de temps pour faire leurs preuves et ont été mis à la porte s'ils ne l'ont pas fait.

Le remaniement a fini par s'arrêter, mais à un prix. M. Zelensky, piqué par les retombées, en est venu à s'appuyer largement sur les fidèles plutôt que sur les qualifiés. Un ancien producteur de cinéma et ami de longue date a été nommé chef de cabinet, rejoignant ainsi d'autres amis et confidents de M. Zelensky dans l'exercice d'un pouvoir démesuré. Le service de sécurité est supervisé par un ami d'enfance, un ancien avocat d'affaires, et le parti du président au Parlement est dirigé par un ancien homme d'affaires fidèle du secteur informatique. Le cercle qui entoure le président est devenu une chambre d'écho.
Dans ce processus, M. Zelensky s'est transformé en une version du politicien contre lequel il a fait campagne : insulaire, fermé, entouré de béni-oui-oui. Dans des circonstances normales, ce serait assez grave. Mais aujourd'hui, alors que l'Ukraine est menacée par la Russie, cela peut affecter le jugement de M. Zelensky.

Cela est devenu de plus en plus clair ces dernières semaines. Alors que l'Occident poursuivait sa diplomatie du mégaphone pour décourager une invasion, M. Zelensky a essayé de minimiser la menace. Mais cet effort compréhensible pour projeter le calme et calmer les marchés nerveux a été sapé par son style ostentatoire.

Dans un discours sans tonalité en janvier, par exemple, un M. Zelensky condescendant s'est effectivement moqué des Ukrainiens pour leur tendance à la panique et s'est moqué d'une éventuelle invasion. Le lendemain, il a affirmé que la Russie pourrait envahir Kharkiv, la deuxième plus grande ville d'Ukraine. Au lieu d'être réconforté, le pays a été désorienté. Il n'est pas étonnant que 53 % des Ukrainiens pensent que M. Zelensky ne sera pas en mesure de défendre le pays en cas d'invasion.

Pourtant, le comportement de M. Zelensky, étrange au point d'être erratique, masque une vérité : il n'a pas de bonnes options. D'une part, toute concession à la Russie, notamment sur le conflit dans l'est de l'Ukraine, ferait probablement descendre des centaines de milliers de personnes dans la rue - le menaçant du sort de Viktor Ianoukovitch, le président renversé par une révolution en 2014. Tout geste décisif contre la Russie, en revanche, risque de donner au Kremlin un prétexte pour une invasion meurtrière.

Le spectacle doit continuer, bien sûr. La crise continue. Mais la performance du président - tendue, maladroite, souvent inappropriée - n'aide guère.

Olga Rudenko (@olya_rudenko) est rédactrice en chef de The Kyiv Independent, un site d'information ukrainien.
Le Times s'est engagé à publier une diversité de lettres à la rédaction. Nous aimerions savoir ce que vous pensez de cet article ou de n'importe lequel de nos articles. Voici quelques conseils. Et voici notre adresse électronique : letters@nytimes.com.
Xuan
   Posté le 26-02-2022 à 23:18:44   

Mise à jour en continu en Chine :
Mise à jour continue | L'Ukraine a reçu des armes de l'Allemagne et des États-Unis Biden : l'ampleur des sanctions est sans précédent
à l'échelle mondiale
Écrit par : Zhang Zijie
2022-02-27 00:01:01
Date de la dernière mise à jour :2022-02-27 05:47


Le président russe Vladimir Poutine a envoyé des troupes en Ukraine pour la troisième journée.Le 26 février, des coups de feu ont été entendus près de la capitale Kiev.Les Nations unies ont déclaré que 120 000 personnes ont quitté l'Ukraine jusqu'à présent, a répété le président Volodymyr Zelensky.

La Russie dit que l'Ukraine refuse les pourparlers de paix et Poutine décide de passer à l'offensive. Le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada et d'autres pays ont annoncé le même jour des sanctions directes contre Poutine et le ministre des Affaires étrangères Lavrov, mais Moscou a critiqué cette approche comme n'ayant aucun effet.

0545 Le Premier ministre britannique Boris Johnson déclare que la Grande-Bretagne acceptera des réfugiés ukrainiens.

0531 Le Conseil de sécurité des Nations Unies votera sur l'opportunité de convoquer une réunion d'urgence sur la situation en Ukraine le 27. Le Guardian a cité des diplomates rapportant que parmi les 15 membres du Conseil de sécurité, au moins 9 votes sont nécessaires, et le permanent les membres ne peuvent pas utiliser le droit de veto, il devrait donc être possible.

La réunion d'urgence devrait se tenir le 28, et depuis la création des Nations Unies en 1950, seules 10 réunions de ce type ont eu lieu jusqu'à présent.

0528 Le pape François s'entretient avec Zelensky au téléphone, exprimant sa plus profonde douleur face à la situation en Ukraine. Zelensky a déclaré que le soutien du pape se faisait sentir dans toute l'Ukraine.

0523 Affaires étrangères et politique de sécurité de l'UE Le haut représentant Josep Borrell a déclaré que les ministres des affaires étrangères des États membres de l'UE tiendront une réunion d'urgence le 27 à 18 heures, heure locale, pour discuter des nouvelles mesures qui devraient être prises par la Russie.

0514 Le président américain Joe Biden a déclaré dans une interview qu'il n'y a que deux façons de traiter avec la Russie, l'une est d'entrer directement en guerre avec la Russie ; l'autre option est de s'assurer que les pays qui violent le droit international en paient le prix. Il estime que toutes les sanctions n'ont pas d'effet immédiat, décrivant les sanctions actuelles comme les plus importantes sanctions économiques et politiques de l'histoire.

0504 La France a déclaré qu'elle fournirait plus d'armes à l'Ukraine.

0428 Le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal a annoncé que la frontière reliant la Russie et la Biélorussie sera fermée, permettant uniquement aux citoyens ukrainiens d'entrer.

0403 YouTube a annoncé qu'il suspendrait plusieurs chaînes russes, y compris RT, de réaliser des bénéfices en téléchargeant des clips, et en même temps, conformément aux exigences du gouvernement ukrainien, a interdit à RT et à d'autres chaînes de diffuser en Ukraine.

0313 Sky News a déclaré que le site officiel du Kremlin ne fonctionnait pas. Plusieurs groupes de groupes de piratage avaient auparavant appelé à une action contre la Russie.

03h00 Le club de Premier League Chelsea (Chelsea), qui vient de remporter la Coupe du monde des clubs, son propriétaire russe Roman Abramovich a annoncé que la gestion du club sera confiée à la fondation, affirmant que l'autre partie est pour le club, professionnel joueurs et le meilleur choix pour les intérêts des fans.

0247 Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que l'ONU était déterminée à renforcer l'aide humanitaire à l'Ukraine.

0218 CNN rapporte que l'Allemagne a accepté de soutenir l'exclusion de la Russie de SWIFT.

0208 L'Allemagne a annoncé la fourniture d'armes antichars et de missiles antiaériens Stinger à l'Ukraine.

0201 Le président américain Joe Biden a ordonné au département d'État de débloquer 350 millions de dollars supplémentaires d'aide militaire à l'Ukraine, ce qui, selon le secrétaire d'État Antony Blinken, était une troisième livraison d'armes sans précédent à l'Ukraine par Washington.

Kiev espère que Washington pourra fournir des missiles antichars Javelin (Javelin) et des missiles antiaériens Stinger (Stinger).

0143 Zelensky a déclaré que le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev avait promis de fournir à l'Ukraine des produits pétroliers.

0139 Selon Sky News, 27 pays, dont le Royaume-Uni et les États-Unis, ont accepté de fournir à l'Ukraine davantage d'armes et de fournitures médicales.

0136 Le ministère ukrainien de la Défense a appelé la population locale sur Twitter à supprimer partout les noms des rues, des villes et des villages des panneaux de signalisation pour semer la confusion chez l'ennemi.

0113 Twitter a déclaré avoir remarqué que certains Russes pouvaient être bloqués lors de son utilisation, affirmant que la société s'assurait que le site était sécurisé et accessible.

0110 Après que la Pologne, la Bulgarie et la République tchèque ont annoncé qu'elles empêcheraient les avions russes d'entrer ou d'atterrir dans l'espace aérien local, la Russie a pris les mêmes mesures de rétorsion et a fermé son espace aérien aux vols roumains.

0100 Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est entretenu avec Zelensky, exprimant la volonté de New Delhi de coordonner un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie.

0030 Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a annoncé que la ville frontalière de Beregsurany sera ouverte à tous les citoyens et résidents ukrainiens, qu'ils soient ou non sur la liste de conscription ukrainienne.

0022 Après qu'un immeuble de grande hauteur à Kiev a été touché plus tôt, les autorités ont confirmé que deux personnes avaient été tuées et six autres grièvement blessées, a rapporté la BBC.

0005 Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki exhorte l'Allemagne à fermer le gazoduc Nord Stream 1 et à exclure la Russie du système financier mondial SWIFT.

0000 Fox News, citant des responsables américains, a déclaré que la Russie était frustrée par le manque de progrès sur le front ukrainien, affirmant que la résistance ukrainienne était beaucoup plus élevée que prévu.
pzorba75
   Posté le 27-02-2022 à 05:01:40   

Sans victoire rapide de la Russie, la défaite est assurée.

Dans le fatras d'informations, il ressort quand même que la résistance des troupes et de la population ukrainienne est bien plus forte que celle attendue par les armées russes. Le soutien international - propagande et armes - aux ukrainiens privera la Russie d'une victoire militaire surprise, la privant de fait d'imposer un règlement en faveur des populations russophones qui paieront les pots cassés aussitôt que les armes se seront tues.
Xuan
   Posté le 27-02-2022 à 13:37:21   

Comment peut-on d’un côté prétendre s’opposer à l’OTAN, vouloir quitter l’OTAN, et de l’autre participer à la guerre de l’OTAN contre la Russie ?



Bien avant l’envoi de Mirage 2000-5 annoncé à la mi-mars en Estonie, la France avait déjà déployé au titre de la "présence avancée renforcée" de l'OTAN, un détachement de 300 militaires et de 12 chars Leclerc, 8 blindés VBCI et 8 blindés VAB, alternativement en Estonie au sein d'un bataillon britannique, et en Lituanie, au sein d’un bataillon allemand. L'armée de l'air et de l'espace déploie régulièrement des avions de chasse pour assurer la police du ciel dans les Etats baltes, ainsi que des avions de chasse, des avions de guet aérien AWACS, des avions de surveillance maritime Atlantique 2 pour des missions de surveillance et de renseignement. La frégate multimissions (FREMM) Auvergne avait également effectué une mission dans la zone en janvier.
La France a également lancé le 25 février des patrouilles de Rafale, soutenus par un ravitailleur A330 MRTT Phénix, au-dessus du territoire polonais. Deux missions quotidiennes depuis la France sont actuellement prévues, un chiffre qui pourrait augmenter en fonction des besoins, précise l'EMA. Au sol, le dispositif actuel en Estonie (chars Leclerc, VBCI) va être remplacé par un sous-groupement, plus léger, d’environ 200 militaires de la 27ème brigade d'infanterie de montagne (27ème BIM), qui seront déployés aux côtés des alliés danois et britanniques. "On passe à un dispositif basé sur des spécialistes des opérations en zone grand froid", indique l'état-major des armées.
La France va également déployer un groupement tactique interarmes (GTIA) de 500 soldats en Roumanie, issus du bataillon dit " fer de lance " (" spearhead " de la Force à très haut niveau de réactivité de l’OTAN (VJTF). Ce premier dispositif devrait être renforcé par d'autres déploiements, français ou d'alliés européens, pour atteindre un format de 800 à 1.000 hommes sur le sol roumain, indique l'EMA. Côté naval, la France est en train de "réévaluer" la mission du groupe aéronaval autour du porte-avions Charles de Gaulle. Actuellement en Méditerranée orientale, en soutien de l’opération Chammal de lutte contre les groupes terroristes au Levant, il pourrait être déployé en soutien du dispositif de l'OTAN.
Elle a hérité le 1er janvier dernier du commandement de la NRF 22 (Nato Response Force), une force de frappe multinationale pouvant être déployée sur court préavis composée de forces terrestres, aériennes, maritimes et de forces spéciales. L'armée de terre, la marine nationale est l'armée de l'air et de l'espace fournissent le plus gros contingent de cette force, avec 8.300 militaires sur les 20.000 que compte la NRF.
Cette force, en alerte permanente, peut intervenir en deux à sept jours. Côté français, elle intègre 6.500 soldats de l'armée de terre, 900 aviateurs, 300 militaires du 2ème régiment de dragons de défense nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC). Un hélicoptère Caracal, six avions de combat, 4 avions de transport et un avion de renseignement sont en alerte. Au sein de la force dite de deuxième échelon, qui peut passer à 40.000 hommes, la France tient en alerte 200 marins et 400 aviateurs, avec une frégate, un chasseur de mines, six avions de combat et un avion de transport et d'assaut.
Des équipements militaires ont déjà été envoyés en Ukraine. "Dans les dix années qui ont précédé ce conflit, c'est à peu près 100 millions d'euros d'armements qui ont été cédés à l'Ukraine, par exemple des patrouilleurs pour les garde-côtes en mer Noire, des missiles à vocation défensive de courte portée, pour équiper des frégates ukrainiennes, expliquait le 26 février Hervé Grandjean, porte-parole du ministère des armées, sur France Info. Depuis le début du conflit, nous avons reçu des demandes de la part des autorités ukrainiennes en matière d'équipements militaires, par exemple des équipements de protection individuelle ou des équipements de déminage. Nous examinons tout cela avec la plus grande acuité et la plus grande célérité."

Est-ce que nous avons vu une telle levée de boucliers, lorsque les USA ont agressé, subverti, bombardé des pays et des milliers de civils, provoqué la guerre civile en Yougoslavie, puis durant trente ans à la faveur de « révolutions de couleur » installé des régimes hostiles à la frontière de la Russie ?

Et pour finir la clique néo nazie en Ukraine – celle qui a incendié la maison des syndicats - et un pantin « démocratiquement élu », qui ont interdit le parti communiste d’Ukraine, honoré comme héros national Stepan Bandera, interdit aux russophones du Donbass de parler leur langue, bombardé leurs territoires et refusé depuis des années d’appliquer les accords de Minsk. Qui forme et encadre la « résistance » à Kiev ? Les instructeurs portent les insignes banderistes, le drapeau jaune et bleu frappé du trident et la patte de loup. A noter que les images de la divison Azof les montrant en train d’arborer le drapeau nazi et celui de l’OTAN sont retirées de FB.


Lorsque les USA ont agressé et bombardé les civils des nations étrangères, financé le terrorisme islamiste, est-ce que la « communauté internationale » a décidé des sanctions et des boycotts contre les USA?
Non, au contraire, la « communauté internationale » des vieilles puissances impérialistes a déclaré que c’était une guerre contre des dictateurs et ont participé à l’agression. Elle a également soutenu les bandes islamistes.

Il faut garder à l’esprit que les USA sont une puissance hégémonique, c’est-à-dire non pas un impérialisme comme les autres, mais le plus puissant, le pilier de l’impérialisme mondial, qui opprime et exploite non seulement les pays du tiers monde mais ceux du second monde, les puissances impérialistes vaincues comme notre pays.
Et nous voyons clairement que la guerre qu’ils opposent à l’intervention russe en Ukraine ne nuit absolument pas aux USA, mais qu’elle pèse sur les épaules des peuples d’Europe, que les prix du gaz et du blé vont augmenter, que les USA espèrent nous vendre leur gaz de schiste, que l’exclusion de la Russie du système SWIFT pénalise aussi le commerce européen, et que ces mesures ont été imposées après des années de résistance de l’Allemagne qui a fini par céder.

Tout ce qui s’oppose aux USA, et cela indépendamment des gouvernements bourgeois de ces états, contribue au renversement de l’hégémonisme. Après lui aucun pays ne pourra le remplacer et l’impérialisme mondial sera condamné au déclin.
Contrairement à l’Ukraine, le PC russe n’est pas interdit, c’est même Ziouganov qui a réclamé la dénazification de l’Ukraine.

Le PCC dit que nul ne doit intervenir en terre étrangère, mais il rappelle aussi que nul ne doit menacer un pays étranger comme l’a fait OTAN après la chute de l’URSS.
Xuan
   Posté le 27-02-2022 à 13:51:34   

L'OTAN préparait déjà l'Ukraine à la guerre.


Défendre l’Ukraine, les moyens cachés de l’OTAN pour contrer l’armée russe


https://www.letemps.ch/monde/defendre-lukraine-moyens-caches-lotan-contrer-larmee-russe
Vendredi 26 février, le sommet de l’OTAN a réaffirmé l’objectif de l’Alliance: sécuriser le territoire de ses Etats membres les plus exposés au conflit en Ukraine. Mais à côté du déploiement inédit de sa force de réaction rapide, la plus puissante coalition militaire mondiale peut activer d’autres moyens… clandestins

Richard Werly

Modifié samedi 26 février 2022 à 15:48

L’information remonte à la mi-janvier. Alors que le face-à-face diplomatique entre l’Otan et la Russie apparaît déjà sans issue, une nouvelle filtre d’Ottawa, la capitale fédérale du Canada: le déploiement d’un contingent des forces spéciales canadiennes en Ukraine. «Ces opérations font partie d’une tentative des alliés de l’OTAN pour empêcher l’agression russe et trouver des moyens d’aider le gouvernement ukrainien », note le communiqué officiel.

Autre information, beaucoup plus récente et justifiée par Washington par la nécessité d’évacuer le personnel diplomatique présent à Kiev: les rotations effectuées ces derniers jours, à la frontière Pologne-Ukraine, de deux appareils des forces spéciales américaines. Tandis que, du côté britannique, une trentaine de commandos du «Ranger Régiment» avaient accompagné, quelques jours plus tôt, une livraison de 2 000 lanceurs de missiles anti-tank NLAW (Next generation Light Antitank Weapon) à l’armée ukrainienne…

Le trait commun à toutes ces opérations, dont il est évidemment impossible de quantifier l’importance: l’assistance en cours déployée, hors de ses frontières territoriales, pour épauler la résistance de l’Ukraine par la plus puissante coalition militaire au monde. Une assistance plongée aujourd’hui dans l’obscurité de ce conflit jusque-là très peu filmé et très peu documenté. Les appareils de surveillance de l’Otan qui avaient, ces dernières semaines, multiplié les opérations aériennes ISR (Airborne intelligence, surveillance, and reconnaissance) sont officiellement prohibés du ciel Ukrainien, de facto fermé par la Russie après son agression du 24 février.

Mais, outre la poursuite de la surveillance satellitaire du territoire ukrainien et de l’avancée des forces russes, un autre moyen existe qui permet de ne pas exposer les avions de reconnaissance américains et britanniques employés auparavant depuis les bases de Fetesti (Roumanie), Lask (Pologne), Malaky (Slovénie), Papa (Hongrie) et surtout Incirlik, l’épicentre aérien oriental de l’Alliance en Turquie.
Il s’agit des drones RQ-4D, dérivés du Global Hawk Block 40 Américains, opérationnels depuis 2019 dans le cadre du système AGS (Capacité alliée de surveillance terrestre), un programme dont les pays est européens membres sont la Bulgarie, la République tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Norvège, la Pologne, Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. S’y ajoutent les drones turcs Bayraktar TB2 achetés par l’Ukraine à la Turquie ces dernières années.

Assistance de forces spéciales au sol pour aider à l’identification des objectifs russes, surveillance par satellite ou drones… Ces opérations clandestines n’ont évidemment de sens que si les livraisons d’armes suivent et que les chaînes logistiques de l’armée ukrainienne forte de 200 000 hommes et environ 2500 tanks ne sont pas rompues. Or sur ce plan, quelques informations montrent que le soutien occidental est tout sauf cantonné à des promesses.

Depuis l’automne 2021, des centaines de systèmes de lanceurs de missiles anti-tanks Javelin ont été livrés par le Pentagone. Autre matériel capable de doper la résistance: les fameux missiles portables Stinger utilisés jadis avec succès contre les forces et les hélicoptères russes durant la guerre d’Afghanistan dans les années 80. La Lituanie et la Pologne en auraient livré des contingents à Kiev.

Une autre possibilité existe par ailleurs pour l’Otan, recommandée récemment par son ancien commandant en chef, le général américain Philip M. Breedlove: la modification des règles d’engagement aérien. « À l’heure actuelle, si un avion de combat américain survole la Pologne et rencontre des Russes en train de mener des activités néfastes, alors qu’il est en mission de police aérienne, le pilote américain ne peut rien faire, rien du tout, à moins qu’on ne lui tire dessus » a-t-il expliqué dans un magazine spécialisé. Nous devons passer de la police de l’air aux règles d’engagement de la défense aérienne». Un abandon de la stratégie défensive qui aurait, pour Moscou, valeur d’avertissement, empêchant l’aviation russe d’agir à sa guise sans risquer une lourde et meurtrière riposte.


Edité le 27-02-2022 à 13:52:23 par Xuan


Xuan
   Posté le 27-02-2022 à 14:01:56   

CHINE : l’hypocrisie des USA révélée par la crise ukrainienne

FÉVRIER 2022
https://histoireetsociete.com/2022/02/27/chine-lhypocrisie-des-usa-revelee-par-la-crise-ukrainienne/
AVIS / ÉDITORIAL Dans cet éditorial du tabloïd officiel chinois, la Chine se range résolument aux côtés de la Russie en répétant que celle-ci devait défendre sa sécurité et ici ils dénoncent le rôle des ETATS-UNIS qui en rajoutent dans l’incendie qu’ils ont allumé. La Chine et il faut voir qu’elle représente ici la majorité de l’opinion des peuples du sud y compris l’Inde qui a refusé de condamner la Russie dit leur fait aux Etats-Unis : ils ont perdu le droit à l’hégémonie planétaire : éditorial du Global Times Par Global Times Publié: Feb 25, 2022 11:52 PM


Depuis que des changements spectaculaires ont eu lieu en Ukraine, les États-Unis, qui avaient promis à plusieurs reprises de protéger Kiev à des moments critiques et continuaient à « rajouter de l’huile sur le feu » de la situation, sont à nouveau sous les feux de la rampe. Dans un discours vidéo, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est plaint que les pays occidentaux aient abandonné l’Ukraine et l’ont laissée se défendre seule. Certains internautes occidentaux ont même demandé: Où sont les États-Unis qui ont provoqué la guerre et ont dit qu’ils « se tenaient aux côtés de l’Ukraine »?

Cependant, les États-Unis ont-ils vraiment disparu ? Au contraire, ce pays est très occupé à gagner plus d’«intérêts stratégiques » à attiser les flammes de la guerre en Ukraine. Les dernières remarques des États-Unis sur la situation en Ukraine publiées par la Maison Blanche ont souligné deux points: premièrement, transformer la Russie en « un paria sur la scène internationale » par le biais de sanctions et d’autres mesures; deuxièmement, l’OTAN a été « plus unie et plus déterminée que jamais » et c’est une « bonne nouvelle ».

Quant à l’Ukraine, que Washington utilise comme un pion, en plus de répéter que les États-Unis n’y enverraient pas de troupes, Washington a simplement déclaré qu’il « soutiendra le peuple ukrainien dans la défense de son pays » et « fournira une aide humanitaire pour soulager ses souffrances ». Washington a une fois de plus montré son égoïsme et son hypocrisie au monde. Les gens ont vu qu’après que les États-Unis ont poussé l’Ukraine dans le feu, ils se sont tenus à l’écart, faisant semblant de se soucier du pays et disant ” Je vous soutiens, continuez à vous battre! »

Il est juste de dire que l’évolution de la situation en Ukraine jusqu’à aujourd’hui est une tragédie géopolitique. Dès le début, c’est un résultat amer de l’égoïsme stratégique et de la myopie des États-Unis. Dès 1998, lorsque le Sénat américain a approuvé le plan d’expansion de l’OTAN vers l’est, le défunt diplomate américain George Kennan avait prévu la tragédie d’aujourd’hui. Il a alors dit : « Cette expansion ferait que les Pères fondateurs de ce pays se retourneraient dans leurs tombes. »

Cependant, les élites américaines arrogantes pensent toujours qu’elles peuvent profiter des crises. Pendant des années, les États-Unis ont incité à des conflits, manipulé les situations depuis l’étranger et en ont récolté des bénéfices. Ils sont habitués à être ceux qui rajoutent de l’huile sur le feu sans payer aucun coût. Ce qu’ils veulent, c’est réaliser leurs intérêts instantanés. Les États-Unis ne montrent aucune considération pour la souffrance des habitants poussés au premier plan. Lorsqu’il y aura une véritable crise, les soi-disant engagements qu’ils ont initialement pris ne deviendront qu’une rhétorique diplomatique creuse. Ces politiciens ne se soucient pas du tout de la souffrance des populations locales, mais tentent d’attirer l’attention sous le couvert de « l’humanitarisme ».

Cela rappelle aux gens que lorsqu’ils ont abandonné l’ancien régime afghan l’année dernière, les États-Unis ont également déclaré à plusieurs reprises qu’ils fourniraient une aide « humanitaire » à l’Afghanistan. Mais de manière choquante, la réalité est que la soi-disant aide « humanitaire » américaine n’a pas été fournie au peuple afghan, mais les États-Unis ont dérobé les 7 milliards de dollars de fonds gelés que la banque centrale afghane avait déposés à New York. En tant que coupable de la question afghane, après avoir satisfait leurs propres intérêts stratégiques, les États-Unis n’ont laissé aux habitants qu’une « avalanche de faim et de pauvreté », conduisant à la malnutrition sévère de millions d’enfants en Afghanistan.

Les États-Unis parlent souvent d’humanité, de justice et de moralité, mais ce qu’ils font vraiment, c’est calculer les intérêts. L’égoïsme stratégique et l’hypocrisie de Washington ont été mis à nu à maintes reprises dans les pratiques politiques internationales. Les rapports indiquent qu’au moins 37 millions de personnes ont été déplacées en Afghanistan, en Irak, au Pakistan, au Yémen, en Somalie, aux Philippines, en Libye et en Syrie en conséquence directe des guerres menées par les États-Unis depuis le 11 septembre 2001. Il y a même un dicton qui dit que partout où les États-Unis « interviennent », des conflits, le chaos et le terrorisme apparaîtront.

Un pays est appelé une grande puissance non pas à cause de sa capacité à former des cliques ou à réaliser ses propres intérêts. Ce qui compte, c’est sa responsabilité et sa capacité à sauvegarder la paix internationale. Si un pays ne se soucie que de ses propres intérêts, alimente les flammes partout et exporte constamment le chaos vers les autres, quelle que soit sa puissance, il est inévitable que sa crédibilité fasse faillite et que son hégémonie prenne fin.

Pour les pays et les régions qui ont encore des fantasmes ou qui agissent comme des pions des États-Unis, la crise ukrainienne est un bon rappel : un « partenaire » qui ne voit là que « bonnes nouvelles » lorsque vous êtes en difficulté n’est pas digne de confiance.
Xuan
   Posté le 27-02-2022 à 15:39:22   

Ukraine – les Pandora papers révèlent les montages offshores de Zelensky

27 FÉVRIER 2022

https://histoireetsociete.com/2022/02/27/ukraine-les-pandora-papers-revelent-les-montages-offshores-de-zelensky/
par Christelle Néant (son site)
mardi 5 octobre

Dans notre livre (1) Marianne et moi nous révélons qui est Igor Kolomoïski, un individu immonde et stupéfiant qui a accompli sa fortune aidée par une garde prétorienne nazie alors qu’il est juif, c’est le complice de BHL, et Zelenski est sa créature, récemment les PANDORA PAPERS révélaient quel est ce beau monde, est-ce que MACRON a des liens avec ces gens-là et de quelle nature ? Je suis juive mais je suis sans pitié pour les fascistes et fauteurs de guerre quelles que soient leurs origines, il y a aujourd’hui certains antisémites qui adorent les juifs, comme ils adorent les Ukrainiens pour le plus grand malheur des peuples juifs et ukrainiens. Mon principe est de ne jamais laisser utiliser ce genre de référence putride pour faire passer le fascisme. Je laisse à l’auteur de l’article sa conclusion sur les luttes internes entre grands salauds y compris GEORGES SOROS qui effectivement a ses poulains. J’ai dit récemment ce que je pensais de médiapart et ses “révélations”, même si JL.Mélenchon et quelques égarés de la CGT ont mené une affaire sordide contre Roussel, je doute qu’ils financent médiapart, en revanche l’argent de la CIA coule à flot dans les manoeuvres de Soros. c’est pourquoi dans le domaine politique les communistes doivent éviter ce marigot de grands crocodiles et se prononcer sur des principes qui excluent l’argument des origines. C’est la force des Cubains, ils savent tout des valets de la CIA et s’en préviennent mais ils mobilisent le peuple sur sa souveraineté, sa sécurité autant que sur des principes éthiques qui traitent des être humains et refusent le racisme autant que l’antisémitisme. (note de Danielle BLEITRACH pour histoire et societe)
Le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ) vient de publier des données confidentielles venant de 14 fournisseurs de services offshores. Intitulées Pandora papers, ces données révèlent que Volodymyr Zelensky aurait dissimulé une partie de sa fortune via des montages offshore, avant les élections qui l’ont placé à la tête de l’Ukraine.


Il a fallu plus de 600 journalistes travaillant pour plus de 150 médias situés dans 117 pays, pour analyser et structurer les 2,94 TB de données contenant 11,9 millions de fichiers, venant de 14 fournisseurs de services offshores. Avec une telle quantité de données, les Pandora papers sont la plus importante fuite de documents financiers publiée par l’ICIJ, et la plus grande enquête journalistique collaborative au monde.

Ces documents révèlent comment plusieurs centaines de politiciens dans le monde ont caché une partie de leur fortune offshore, afin de ne pas payer de taxes, ou ne pas avoir à déclarer leur fortune réelle ou leurs avoirs à des fins politiques.

Au milieu des centaines de noms de politiciens contenus dans les Pandora papers, figurent non seulement le nom de Volodymyr Zelensky, mais aussi un certain nombre de ces proches comme Sergueï Chefir (celui dont la voiture a été récemment prise pour cible par des tireurs inconnues), et ses liens avec Igor Kolomoïski. La partie ukrainienne des Pandora papers a été publiée par le site d’investigation ukrainien Slidstvo.info.

Les Pandora papers révèlent ainsi que Volodymyr Zelensky et son entourage possèdent des compagnies offshores dans les îles Vierges Britanniques, au Belize, et à Chypre, trois appartements à Londres qui valent 7,4 millions de dollars, et que le Président ukrainien aurait potentiellement reçu des dividendes venant d’une société qu’il ne possède officiellement plus. Ces documents révèlent aussi que le Président ukrainien serait potentiellement impliqué dans le blanchiment de 40 millions de dollars appartenant à Igor Kolomoïski, pour lequel l’oligarque a été placé sous sanctions par les États-Unis.

Les Pandora papers révèlent comment Zelensky aurait caché une partie de sa fortune avant les élections en Ukraine
Avant les élections présidentielles en Ukraine, Volodymyr Zelensky et sa femme possédaient un quart de la société Maltex Multicapital Corp, qui distribue la production du studio de comédie Kvartal 95. Les documents des Pandora papers indiquent que trois semaines avant les élections, Zelensky a donné sa part à Sergueï Chefir, qui est aujourd’hui son assistant au sein du cabinet présidentiel. En plus de Sergueï, son frère, Boris Chefir, ainsi qu’Andreï Iakovlev le scénariste de Kvartal 95, détiennent aussi des parts dans la société Maltex Multicapital Corp.

Normalement lorsqu’une personne vend ou cède ses parts d’une société il perd ses droits sur les dividendes. Mais les Pandora papers révèlent que Maltex Multicapital Corp prévoyait de verser des dividendes à Zelensky, plusieurs semaines après que ce dernier a cédé ses parts à Sergueï Chefir. Or, verser des dividendes à quelqu’un qui n’est plus copropriétaire de la société est illégal. On ne sait pas si le paiement a finalement eu lieu ou pas. Seuls les propriétaires de la société savent ce qui s’est finalement passé.

Mais si cela était confirmé, ces informations prouveraient que le Président ukrainien a menti lorsqu’il a affirmé, après les élections, qu’il n’avait plus de lien avec cette société, et qu’il vivait essentiellement de son salaire. Et surtout ni lui, ni les membres de sa famille n’indiquent avoir reçu des dividendes dans leurs déclarations de revenus depuis 2018 ! Si le versement de ces dividendes est confirmé, il s’agit ni plus ni moins d’une fraude fiscale. En clair, les Pandora papers révèlent que Zelensky a peut-être caché une partie de sa fortune grâce à ce montage offshore, permettant ainsi à ces revenus d’échapper à l’impôt en Ukraine.

Mais ce montage offshore ne s’arrête pas là. Les Pandora papers révèlent qu’un autre proche de Zelensky, le chef du SBU, Ivan Bakanov, utilisait un paradis fiscal pour sa société Davegra Limited, enregistrée au Belize. Cette société est le principal propriétaire de Maltex Multicapital Corp, et cacherait les détails des véritables propriétaires, à savoir Zelensky, sa femme et ses amis indique l’enquête des Pandora papers. En 2019, Bakanov a vendu la société à Iakovlev.

Les Pandora papers révèlent aussi que les proches de Zelensky ont acheté trois appartements à Londres, gérés par cette même société Maltex Multicapital Corp. Sergueï Chefir posséderait ainsi, d’après les documents des Pandora papers deux appartements à Londres d’une valeur de 5,1 millions de dollars, et Andreï Iakovlev serait le propriétaire du troisième, qui vaut 2,3 millions de dollars.

Et ces appartements ne sont pas situés n’importe où : l’un est à quelques pas du Parlement britannique, un autre dans la fameuse Baker street, en face du bâtiment où le personnage fictif de Sherlock Holmes aurait vécu, et le troisième non loin du deuxième appartement. De tels appartements peuvent se louer facilement plus de 2 300 livres sterling par mois (plus de 2 500 euros).

Les liens secrets de Zelensky avec les magouilles de Kolomoïski
Si cette première partie des Pandora papers concernant Zelensky serait en soi suffisante pour déclencher une procédure de destitution contre lui en Ukraine, ce n’est pas la partie la plus scandaleuse.

En effet, les Pandora papers révèlent que Zelensky serait impliqué dans les magouilles financières d’Igor Kolomoïski, pour lesquelles l’oligarque a été placé sous sanctions par les États-Unis.

Les documents indiquent qu’en 2012, le groupe d’associés du Kvartal 95 a enregistré plus d’une dizaine de sociétés dans les îles Vierges Britanniques, au Belize et à Chypre, avec la société Maltex Multicapital Corp au centre de ce réseau.

Les Pandora papers révèlent que 40 millions de dollars ont été transférés via la branche chypriote de la Privatbank (qui appartenait alors à Igor Kolomoïski) à ce réseau de sociétés comme « contribution au capital » de manière totalement opaque. De plus une des sociétés à la tête du Kvartal 95 avait un compte dans cette banque. Or la branche chypriote de Privatbank a été utilisée par Igor Kolomoïski pour blanchir des millions de dollars.

Ces informations venant des Pandora papers confirmeraient celles qui avaient été publiées après l’élection présidentielle ukrainienne, et qui indiquaient qu’Igor Kolomoïski avait retiré plus de 41 millions de dollars sur des comptes offshores du Kvartal 95.

Mais Maltex Multicapital Corp ne semble pas avoir été la seule société impliquée dans ce montage. Les Pandora papers mentionnent aussi la société offshore Candlewood Investment Limited, liée elle aussi à l’entourage de Zelensky et Kolomoïski, et par laquelle 10 millions de dollars liés à Privatbank auraient transité.

L’image de Zelensky luttant contre les oligarques prend du plomb dans l’aile
Alors que Zelensky espérait se faire bien voir de l’Occident avec sa loi bidon sur les oligarques et pouvoir briguer un second mandat en se présentant comme le Président qui lutte contre la corruption et les oligarques, les Pandora papers viennent de mettre un bon coup de plomb dans l’aile de son avenir politique.

Si Zelensky évite pour l’instant de devoir affronter une procédure de destitution grâce à la majorité dont il dispose à la Rada, et l’absence totale de volonté du Président de cette dernière de lancer une telle procédure contre le chef de l’État, la publication des Pandora papers fait méchamment penser à un remake des Panama papers, dont la publication en 2016 avaient plombé la réélection de Porochenko à la tête de l’Ukraine.

Chose assez comique, Petro Porochenko a qualifié les Pandora papers de coup dur pour l’image de l’Ukraine et exigé que ces accusations fassent l’objet d’une enquête. Et le silence dans lequel le cabinet présidentiel s’est muré, ne va pas arranger les choses.

En ayant toutes ces informations en tête, la tentative d’assassinat récente contre Sergueï Chefir prend une toute autre dimension. C’est Sergueï Chefir, et son frère, Boris, qui ont créé le réseau de sociétés offshores de Zelensky, et à qui ce dernier les a transmises avant les élections. Et c’est à ces sociétés que l’argent de Kolomoïski a été transféré.

En clair, Sergueï Chefir en sait trop sur les montages financiers douteux de Zelensky et les magouilles de Kolomoïski, et s’il était mis sous pression comme il faut, il pourrait assez vite se mettre à table sur le côté potentiellement fictif du transfert des parts de Zelensky à son assistant. Si Chefir se mettait à table, Zelensky risque un procès pour blanchiment d’argent, voire pire. Sans parler de Kolomoïski.

Dès lors, il devient intéressant de se pencher sur qui est derrière l’ICIJ, qui a publié ces Pandora papers. Lorsqu’on regarde qui finance ce consortium de journalistes, on découvre le fond de George Soros « Open Society Foundations », mais aussi la loterie nationale néerlandaise, qui finance aussi Bellingcat.

Or, comme indiqué l’an passé, s’il y a une guerre lancée contre les oligarques en Ukraine, ce n’est pas pour le bien du pays, mais parce que les plus gros poissons à l’échelle mondiale comme Georges Soros veulent dépouiller les seuls qui ont encore des biens de valeur dans le pays : les oligarques. Et Igor Kolomoïski est le premier à abattre pour ensuite faire tomber les autres.

Zelensky, avec sa loi sur les oligarques qui n’est qu’une jolie façade sans rien derrière, a tenté de berner Soros et les États-Unis, qui comptaient sur cette loi pour abattre les oligarques ukrainiens et récupérer leurs biens. Une erreur monumentale qui pourrait lui coûter très cher, ainsi qu’à son mentor Kolomoïski.

Christelle Néant

Voir l’article sur Donbass Insider

(1) Danielle BLEITRACH et Marianne DUNLOP, URSS, vingt ans après, retour de l’Ukraine en guerre. Delga, 2015
Xuan
   Posté le 27-02-2022 à 18:28:56   

- La 3e guerre mondiale est une possibilité -


Biden sur le conflit russo-ukrainien : l'Amérique a deux options

sur dnews :

Selon des informations de l'agence de presse satellite russe, de Fox News et d'autres médias le 27 février, dans une interview sur le conflit russo-ukrainien, le président américain Biden estime que les États-Unis ont deux options : l'une est d'entrer en guerre avec la Russie et déclencher une « troisième guerre mondiale ». En outre, des sanctions contre la Russie.

Selon l'agence de presse satellite russe, Biden a déclaré que si des sanctions à grande échelle ne sont pas imposées à la Russie sur la question de l'Ukraine, l'option alternative est d'(ouvrir) "La Troisième Guerre mondiale"

Le 26, heure locale, l'animateur de podcast américain Brian Taylor Cohen a interviewé Biden. Dans l'interview, Cohen a mentionné divers sujets de sanctions que Poutine avait déjà reçues. Biden a déclaré: "Vous avez deux options, déclencher une troisième guerre mondiale et entrer en guerre avec la Russie; deuxièmement, assurez-vous qu'un pays qui viole autant le droit international en paie le prix."

"Il n'y a pas de sanctions immédiates (efficaces). Ce n'est pas comme si vous pouviez sanctionner une personne et dire que vous ne pouvez plus être président de la Russie", a ensuite poursuivi Biden, "mais je pense, je sais que ces sanctions sont les plus larges jamais , y compris les sanctions économiques et les sanctions politiques."

Biden a également déclaré que son "objectif depuis le début" était d'amener l'OTAN et l'UE "sur le même front", selon le rapport.

Commentant la solidarité des États-Unis avec leurs alliés en Europe et en Asie, et le partenariat de sécurité croissant entre l'OTAN, la Finlande et la Suède, Biden a également déclaré que Poutine "créait exactement le contraire de ce qu'il voulait".

"Ce que je sais, c'est que nous devons continuer avec nos autres alliés. En même temps, nous fournissons à l'Ukraine des armes défensives et une assistance économique", a déclaré Biden.

NBC News, le matin du 27 février, heure de Pékin, les dirigeants des États-Unis et de la Commission européenne, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Royaume-Uni et du Canada ont déclaré dans une déclaration commune : « Nous garantissons que les banques russes seront Exclusion du système de règlement international SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication). Cette décision garantira que ces banques sont déconnectées du système financier international et nuira à leur capacité à opérer à l'international.


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Ceci explique cela :

Sur RT : https://francais.rt.com/international/96118-direct-debut-operation-militaire-russe
5h48 CET "Déplorant «des actes hostiles» de la part des pays occidentaux «dans le domaine économique» et «des déclarations agressives» de responsables de dirigeants de pays de l'OTAN contre la Russie, Vladimir Poutine a ordonné, «au ministre de la Défense et au chef d’état-major général de mettre les forces de dissuasion de l’armée russe dans un régime spécial d’alerte». Cette force de dissuasion comprend un certain nombre d’armements défensifs comme offensifs, y compris nucléaire."

NB : Von Der Leyden veut supprimer les chaînes Spoutnik et RT
Xuan
   Posté le 27-02-2022 à 18:32:22   

https://histoireetsociete.com/2022/02/27/macron-va-jusqua-la-piraterie-la-guerre-a-t-elle-ete-declaree-sommes-nous-en-somalie/

MACRON VA JUSQU’À LA PIRATERIE, la guerre a-t-elle été déclarée, sommes-nous en Somalie ?

27 FÉVRIER 2022



Alors que la FRANCE qui n’est pas que je sache en guerre avec la Russie vient d’accomplir un acte de piraterie internationale contre un navire russe, je dois dire non seulement mon désaccord avec cet acte mais tous ceux qui le cautionnent. Dans un contexte pareil, je juge particulièrement “maladroite” la déclaration de Fabien Roussel proposant que cet État français-là saisisse les biens des oligarques pour y installer les réfugiés ukrainiens. Les oligarques ont pillé le peuple russe, c’est à lui de reprendre les richesses qui lui ont été arrachées et le peuple russe a prouvé dans ce domaine qu’il en était capable. Cette invite sous des allures de “classe’ revient à inciter un état impérialiste, membre de l’OTAN à se substituer à ce peuple. Cela est de même nature que l’attitude des américains de mettre la main sur les biens de l’ETAT AFGHAN, sous prétexte des TALIBANS, ce que dénonce la Chine dans l’article que nous publions ailleurs ou encore l’attitude des britanniques mettant la main sur les réserves d’or du VENEZUELA et les offrant au candidat autoproclamé par Trump, complétement déconsidéré pour ses liens avec les narco trafiquants. Et on s’apercevra bientôt de qui est ZELENSKI, le grand ami de MACRON. Dénoncer l’invasion illégale mais que l’on a rendu obligatoire est un choix qui correspond au droit international, exiger la paix est le rôle des communistes, démagogiquement appuyer le camp des médias et de Macron, n’aide personne au contraire. Cet acte de piraterie français prouve assez ce que la volonté de faire le buzz d’un directeur de campagne de Fabien Roussel, mal inspiré et qui rompt avec la responsabilité des communistes peut aller dans l’inconséquence. Il faut se reprendre.

Voici l’acte de piraterie accompli par la France dans le cadre de l’hystérie qui semble s’être emparée de notre pays et qui n’a qu’un but nous inciter à la guerre avec bien sûr un but secondaire la démagogie électorale qui évite de faire campagne sur un bilan et des projets réels.

Le message est clair, l’Europe compte rester ferme face à Poutine. Un bateau de commerce transportant des véhicules vers Saint-Pétersbourg, soupçonné d’appartenir à une entreprise russe visée par les sanctions prises par l’UE contre Moscou a été dérouté vers Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). La douane mène actuellement des auditions et investigations à bord afin de confirmer ces liens.

Un patrouilleur de la douane, appuyé par une vedette de gendarmerie et un patrouilleur de la marine, a escorté le roulier Baltic Leader, parti de Rouen sous pavillon russe, a précisé Véronique Magnin, officier de communication régional pour la préfecture maritime. Ce bateau de 127 mètres est «fortement soupçonné d’être lié à des intérêts russes visés par les sanctions», a-t-elle précisé, soulignant que cette mesure, signe de «fermeté», était «rare» dans cette zone

Par parenthèse cet acte de piraterie jointe à d’autres expériences anciennes ne serait-ce que l’arrestation de Ben Barka, l’assassinat de THOMAS SANKARA et en LIBYE par des commandos français de KHADDAFI et plus récemment l’avion de MORALES, le président bolivien, rend problématique le lieu de rencontre des négociations puisque Poutine et Lavrov sont désormais persona non grata… Quand on joue la démagogie hystérique on interdit la paix… Ce qui est sûr c’est qu’après une tête folle comme MACRON, je vois mal PARIS être choisi par les belligérants comme une capitale de négociation, mais j’espère me tromper.

Danielle BLEITRACH
Xuan
   Posté le 27-02-2022 à 23:01:59   

Le discours de Poutine annonçant l'intervention en Ukraine :

[url]YouTube https://m.youtube.com/watch?v=LrMfURoXdk0[/url]
Xuan
   Posté le 28-02-2022 à 00:17:07   

Suite aux déclarations de Biden ci-dessus (info dnews):

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré dans un discours prononcé le 27 février qu'il avait ordonné au ministère de la Défense de mettre la "Force de dissuasion de l'armée russe ", y compris les forces nucléaires, en " état d'alerte élevé " en raison des propos agressifs de l'Otan.

L'agence de presse satellite russe a déclaré le 27 que les alliés occidentaux avaient promis de tenir la Russie et la Biélorussie responsables de l'invasion " barbare, non provoquée et déraisonnable " de l'Ukraine, avertissant que la Russie paierait un "lourd prix" pour l'invasion.

Il a ordonné au ministère de la Défense de transformer la force de dissuasion en un mécanisme d'opérations spéciales.
"Les hauts responsables de l'OTAN sont accros aux déclarations radicales sur notre pays. J'ai donc ordonné au ministre de la Défense Sergei Shoigu et au chef d'état-major Valery Gerasimov de faire passer la dissuasion russe à un mode d'exécution de mission opérationnelle spéciale."

Poutine a félicité les forces spéciales du pays pour leurs combats héroïques en Ukraine.
Il a déclaré que l'Occident avait pris des mesures hostiles sur le plan économique et autre, et que les responsables de l'OTAN avaient fait des déclarations agressives contre la Russie.
Itar-Tass a cité Poutine disant que les sanctions occidentales contre la Russie sont illégales.
Xuan
   Posté le 28-02-2022 à 07:57:38   

On notera que la Chine souligne à quel point "l'unité retrouvée de l'Europe" dont parle Leyden est en fait son asservissement complet à l'hégémonisme.
Elle ajoute encore de l'huile sur le feu en demandant que l'Ukraine adhère à l'UE.


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La Chine clarifie sa position de neutralité alors que la Russie et l'Ukraine s'apprêtent à entamer des négociations

Par Yang Sheng et Xu Yelu
Publié : Feb 27, 2022 11:58 PM
https://www.globaltimes.cn/page/202202/1253364.shtml

Bien que les États-Unis et certains autres pays occidentaux tentent de gérer la situation actuelle en Ukraine par des vagues de sanctions contre la Russie et remettent en question la position neutre de Pékin, la Chine a une fois de plus clarifié sa neutralité et la raison pour laquelle elle s'oppose aux sanctions auprès de l'UE, de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni, avant la session extraordinaire d'urgence de l'ONU de dimanche.
Le conseiller d'État et ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a eu des conversations téléphoniques avec la ministre britannique des Affaires étrangères Elizabeth Truss, le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères Josep Borrell, le conseiller diplomatique français auprès du président Emmanuel Bonne et la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock de vendredi à samedi, selon le site Internet du ministère des Affaires étrangères dimanche.
Ils ont eu des échanges de vues approfondis en mettant l'accent sur la situation en Ukraine, tandis que Wang a exposé la position fondamentale de la Chine sur la question de l'Ukraine. Wang a souligné que "la Chine soutient et encourage tous les efforts diplomatiques propices à un règlement pacifique de la crise ukrainienne. La Chine est favorable à un dialogue direct et à des négociations entre la Russie et l'Ukraine dans les meilleurs délais."

La délégation ukrainienne se rend maintenant à Gomel en Biélorussie pour des négociations avec la Russie, a rapporté dimanche le média russe Sputnik. Cette annonce intervient quelques minutes seulement après l'expiration du délai précédemment fixé par la délégation russe pour les négociations avec l'Ukraine. Selon un membre de la délégation russe, Leonid Slutsky, la Russie fera preuve d'une approche assez "dure" lors des prochaines discussions avec l'Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre israélien Naftali Bennett ont eu un entretien téléphonique dimanche au cours duquel M. Poutine a assuré que Moscou restait ouvert aux pourparlers avec Kiev, mais a informé M. Bennett que les dirigeants ukrainiens avaient fait preuve d' "incohérence" sur la question.
Selon les experts militaires chinois, la Russie a fait preuve de retenue dans l'utilisation de la force pour attaquer l'armée ukrainienne parce que la plupart des forces russes sont déployées pour empêcher l'intervention de l'OTAN, mais la Russie ne veut pas que le conflit dure longtemps, elle pourrait donc changer de stratégie en fonction de l'évolution de la situation.
M. Poutine a ordonné à l'armée de mettre les forces de dissuasion nucléaire du pays en état d'alerte dimanche à la suite de " déclarations agressives " de l'OTAN, rapporte Sputnik.

Les États-Unis ne souhaitent pas voir le conflit se terminer rapidement, car ils veulent que la Russie soit embourbée dans les problèmes le plus longtemps possible. Les pourparlers ne seront donc pas faciles, et ce qui se passera sur le champ de bataille déterminera le résultat des négociations, selon les experts.
Lorsque le conflit a éclaté, la plupart des pays occidentaux ont été choqués, et ont seulement montré leur soutien en "priant pour l'Ukraine" et annoncé des sanctions, mais n'ont pas osé fournir des armes à l'Ukraine ou envoyer des renforts.
La situation a en quelque sorte changé au cours du week-end, les forces ukrainiennes n'étant pas aussi faibles que l'Occident le pensait auparavant, et le conflit risque de se poursuivre. Certains pays occidentaux ont commencé à fournir des armes à l'Ukraine, car ils ont vu la possibilité d'une nouvelle escalade et d'une extension du conflit pour laisser la Russie embourbée dans la boue de l'Ukraine, ont déclaré les analystes.

Cela est en fait mauvais pour les négociations, car plus le conflit se prolonge, plus il y aura de victimes, et l'Occident veut maximiser les pertes pour la Russie et l'Ukraine plutôt que de minimiser les dommages, ont déclaré les experts chinois. La position de neutralité de la Chine est importante car s'il y a un pays qui peut un jour servir de médiateur efficace dans le conflit, ce pays devrait être celui qui a une réelle neutralité, qui respecte la souveraineté de l'Ukraine et qui n'a pas non plus suivi l'Occident en sanctionnant la Russie et en portant atteinte aux moyens de subsistance du peuple russe.

Qu'est-ce qu'une réelle neutralité ?

Les voix occidentales ne devraient pas être autorisées à dominer la voix de la communauté internationale sur la situation en Ukraine, car les puissances occidentales, en particulier les États-Unis et l'OTAN, ont en fait été les principales forces à l'origine de la crise et de la contradiction entre la Russie et l'Ukraine. En d'autres termes, l'Occident prend désormais délibérément parti, ont déclaré les analystes.

Le ministre chinois des affaires étrangères, M. Wang, a déclaré : "La Chine maintient que la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées et protégées et que les objectifs et principes de la Charte des Nations unies doivent être sérieusement observés. Cette position de la Chine est cohérente et claire, et s'applique également à la question de l'Ukraine."
Mais il a également déclaré : "Les préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité doivent être respectées. Compte tenu des cinq cycles consécutifs d'expansion de l'OTAN vers l'est, les demandes légitimes de la Russie en matière de sécurité doivent être prises au sérieux et traitées comme il se doit."

Cui Hongjian, directeur du département des études européennes de l'Institut chinois d'études internationales, a déclaré dimanche au Global Times que les États-Unis et l'OTAN sont en fait en partie à l'origine de ce conflit en Ukraine, de sorte que si le monde les laisse dominer l'opinion publique à travers la communauté internationale, ce serait injuste et le problème ne serait pas résolu.
Yang Jin, chercheur associé à l'Institut d'études russes, d'Europe de l'Est et d'Asie centrale de l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré que la Russie ne se laissera pas intimider par des sanctions, et que si les sanctions étaient efficaces, le conflit aurait été évité depuis longtemps.

La raison pour laquelle la Chine pense que la Russie a des "préoccupations légitimes en matière de sécurité" est que "nous avons vu comment l'OTAN a agi pour faire pression sur la Russie et a détruit l'ex-Yougoslavie dans le passé. S'il n'y avait pas eu ces pressions sécuritaires concrètes et les déploiements militaires de l'OTAN autour du territoire russe, Moscou n'aurait pas eu besoin de mener des opérations militaires aussi risquées pour répondre à la menace de l'OTAN" , a déclaré M. Yang.
Wang a déclaré aux hauts diplomates européens que "les mesures prises par le Conseil de sécurité de l'ONU devraient contribuer à apaiser la situation et à faciliter une résolution diplomatique plutôt que d'attiser les tensions et de provoquer une nouvelle escalade. Dans cette optique, la Chine a toujours désapprouvé l'invocation délibérée du chapitre VII de la Charte des Nations unies, qui autorise le recours à la force et aux sanctions dans les résolutions du CSNU."
Sanctionner ou condamner la Russie, comme l'a fait l'Occident, est en fait beaucoup plus facile que de rester neutre et responsable afin de contribuer à la médiation du conflit tout en étant interrogé et mis sous pression par l'Occident, a déclaré un expert en relations internationales basé à Pékin. Il a ajouté que "la Chine est une grande puissance responsable avec une diplomatie indépendante et une position claire basée sur un jugement objectif et juste de la situation, plutôt qu'un pays sans pensée indépendante qui se contente de suivre aveuglément l'Occident sur chaque question."

Les Jeux paralympiques d'hiver de 2022 se tiendront à Beijing du 4 au 13 mars, et la Chine pourrait en profiter pour jouer un plus grand rôle de médiation pour la paix et faire des Jeux olympiques une plateforme pour réaliser la paix, ont déclaré certains experts chinois.

Un mécanisme de sécurité durable

"La question de l'Ukraine a évolué dans un contexte historique complexe. L'Ukraine devrait fonctionner comme un pont entre l'Est et l'Ouest, et non comme une frontière dans la confrontation des grandes puissances. La Chine soutient également l'UE et la Russie dans l'instauration d'un dialogue d'égal à égal sur les questions de sécurité européenne et dans la mise en œuvre de la philosophie de la sécurité indivisible, afin de former à terme un mécanisme de sécurité européen équilibré, efficace et durable" , a déclaré le ministre chinois des affaires étrangères.

Selon M. Cui, pour que l'Europe établisse un mécanisme de sécurité équilibré, efficace et durable, les problèmes de sécurité de toutes les parties doivent être résolus de manière égale. "C'est la condition préalable" .
L'Europe doit cesser de s'engager dans un mécanisme de sécurité collective qui exclut la Russie, voire qui la cible. "Si l'OTAN ne peut pas accepter la Russie, alors il est évident que l'un des objectifs de l'OTAN est de cibler la Russie, et alors le problème de la sécurité européenne ne sera jamais résolu" , a déclaré Cui.
L'Europe devrait également essayer d'éviter l'ingérence de puissances extérieures, notamment des États-Unis, ont déclaré les experts. Les principaux membres de l'UE, comme la France et l'Allemagne, ont toujours des divergences avec les États-Unis, non seulement sur les questions liées à la Russie, mais aussi sur l'accord sur le nucléaire iranien, les liens avec la Chine et les affaires du Moyen-Orient. Mais malheureusement, les États-Unis et l'OTAN dirigée par les États-Unis dominent les questions de sécurité en Europe, ce qui a rendu difficile pour le continent de parvenir à une confiance et un respect mutuels avec la Russie dans le passé, ce qui a provoqué la tragédie d'aujourd'hui, ont-ils noté.
"Si la crise ukrainienne est principalement gérée par l'Europe, plutôt que par les États-Unis et l'OTAN, peut-être que des négociations pacifiques auraient déjà été réalisées bien avant que la Russie ne perde patience et ne lance des opérations militaires. Au moins, la situation ne serait pas aussi grave qu'elle ne l'est actuellement" , a déclaré M. Cui.

Malheureusement, il est peu probable que les États-Unis et l'OTAN dirigée par les États-Unis laissent cela se produire, car ils ont besoin que la Russie joue le rôle de l'ennemi pour maintenir des liens transatlantiques solides. Malheureusement, le conflit actuel en Ukraine a renforcé cette tendance, et il sera difficile pour l'Europe d'agir de manière totalement indépendante pour construire un nouveau mécanisme de sécurité avec la Russie à l'avenir, a déclaré Yang.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)


Edité le 28-02-2022 à 08:06:38 par Xuan


Xuan
   Posté le 28-02-2022 à 19:54:59   

Selon le site Sputnik :

L'Occident gonfle une bulle de désinformation autour de l'opération spéciale de démilitarisation de la Russie en Ukraine, a déclaré le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu à l'Assemblée générale des Nations unies.

"Une bulle de mensonges, de fakes et de désinformation est en train de gonfler autour de l'opération militaire spéciale russe. En particulier, ce sont les maisons détruites par les forces armées ukrainiennes et les nationalistes dans le Donbass que les médias occidentaux font maintenant le plus souvent passer sans vergogne pour des conséquences de notre opération militaire en Ukraine" , a déclaré Vassili Nebenzia.
https://fr.sputniknews.com/20220228/en-continu-les-delegations-russe-et-ukrainienne-sont-attendues-a-la-table-des-negociations-1055402505.html

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Selon RT :

Intérêts de sécurité, protection des civils... Macron et Poutine ont évoqué le conflit en Ukraine 28 févr. 2022, 16:01 SPUTNIK Source: AFP

La présidence française a annoncé qu'Emmanuel Macron s'est entretenu pendant 1 heure 30 avec Vladimir Poutine au sujet du conflit en Ukraine.
De son côté, le président russe « a confirmé sa volonté de s’engager » dans la protection des civils.
Ce 28 février, l'Elysée a annoncé dans un communiqué la tenue d'une échange entre Emmanuel Macron et son homologue russe Vladimir Poutine.
Le président français aurait par ailleurs appelé Vladimir Poutine «à la demande» de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, avec lequel il s'est entretenu «à plusieurs reprises ces dernières heures» , a ajouté la présidence. Selon la présidence française, le chef de l'Etat «a réitéré la demande de la communauté internationale de cessez l'offensive russe contre l'Ukraine» .

De même, toujours selon la présidence de la République, Vladimir Poutine aurait «confirmé sa volonté de s'engager» sur trois points clefs :
«Un arrêt de toutes les frappes et attaques contre les civils et lieux de résidence ; une préservation de toutes les infrastructures civiles ; une sécurisation des axes routiers, en particulier la route du Sud de Kiev.»

Le communiqué précise également que les deux chefs d'Etat resteraient en contact «dans les jours qui viennent afin de prévenir l'aggravation de la situation» . Vladimir Poutine appelle à la prise en compte des «intérêts de sécurité légitimes de la Russie»

De son côté, «Vladimir Poutine a souligné qu'un tel règlement n'est possible que si les intérêts de sécurité légitimes de la Russie sont inconditionnellement pris en compte, y compris la reconnaissance de la souveraineté russe sur la Crimée, l'exécution des missions de démilitarisation et de dénazification de l'Etat ukrainien et la garantie de son statut neutre» , a rapporté le Kremlin.

«Le président russe a accordé une attention particulière au fait que les forces armées russes ne menacent pas les civils et ne frappent pas les installations civiles. La menace vient des nationalistes ukrainiens qui utilisent la population civile en tant que bouclier humain, placent délibérément des systèmes d'armes de frappe dans les zones résidentielles et intensifient les bombardements des villes du Donbass» , a ajouté le communiqué.

https://francais.rt.com/international/96612-ukraine-macron-a-parle-poutine-qui-sest-engage-preserver-civils-elys%C3%A9e


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https://fr.sputniknews.com/20220228/moscou-accuse-des-groupes-nationalistes-ukrainiens-dutiliser-des-boucliers-humains-1055411508.html

Moscou accuse des groupes nationalistes ukrainiens d’utiliser des boucliers humains

28.02.2022 (Mis à jour: 15:52 28.02.2022)


La Russie a fermement condamné les actions de groupes de nationalistes ukrainiens qui se servent de civils comme de boucliers humains. Les faits de pillage semblent également se multiplier.
Alors que des pillages ont été rapportés à Kiev et dans la région de Donetsk, des groupes nationalistes ukrainiens s’en prennent également aux populations civiles, les utilisant comme des boucliers humains. Le Kremlin a condamné ces comportements par la voix de son porte-parole, Dmitri Peskov.

"Nous voyons des tentatives répétées d'utilisation de la population par des groupes nationalistes ukrainiens. Ces groupes utilisent les civils ou les immeubles d'habitation comme des boucliers, des boucliers humains. C'est inacceptable" , a ainsi déclaré le haut responsable à la presse.

Le porte-parole a par ailleurs fustigé le silence qui régnait côté ukrainien sur le sujet. Il a appelé à ne pas mettre sous le tapis les actes "criminels" de ces groupes nationalistes. Dmitri Peskov a par ailleurs répété que l’armée russe faisait tout son possible pour protéger la population civile ukrainienne.

Ce 28 février, le porte-parole de la milice populaire de Donetsk avait déjà accusé les militaires ukrainiens d’avoir pris en otages les habitants de la ville de Marioupol, en minant notamment une partie de la cité. La veille, la Défense russe avait pointé du doigt le groupe Secteur droit*, l’accusant d’avoir utilisé des civils comme boucliers humains, toujours à Marioupol.

Le gouverneur de Crimée, Sergueï Axionov, avait également blâmé les combattants qui se cachent derrière les civils, reprochant aux groupes nationalistes d’utiliser des "tactiques de terroristes". Le Comité d’enquête russe a d’ailleurs annoncé mener des investigations sur le sujet.
"Dans la ville de Marioupol, les nationalistes ukrainiens retiennent les civils, les utilisant comme boucliers humains […]. La population est prise en otage. Des images publiées dans les médias et les réseaux sociaux montrent que l'armée ukrainienne tire sur des personnes qui tentent de quitter la ville" , écrit ainsi le Comité d’enquête dans un communiqué.

Divers pillages

Outre ces menaces sur les civils, plusieurs faits de pillages ont été rapportés sur les zones de conflit. Ils sont généralement perpétrés par des déserteurs, des bandes criminelles ou des groupes nationalistes, a rapporté à Sputnik un conseiller du Premier ministre de la République de Donetsk. Le groupe Secteur droit* est là encore mis en cause.

Face à ces violences, certaines autorités en viennent à prendre des mesures radicales. Le maire de la petite commune d’Akhtyrka, près de Kharkov, a ainsi déclaré que les pillards pourraient être abattus après tirs de sommation.

Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a également averti qu'en vertu de la loi martiale, les pillards dans la capitale seraient "neutralisés" sans avertissement.

*Organisation extrémiste interdite en Russie


Edité le 28-02-2022 à 21:05:20 par Xuan


Xuan
   Posté le 28-02-2022 à 19:58:35   

Voir En Ukraine, seul l’hégémonisme des Etats-Unis a intérêt à la guerre, par Bruno Guigue
Xuan
   Posté le 01-03-2022 à 15:25:21   

https://francais.rt.com/economie/96639-nous-allons-provoquer-effondrement-economie-russe-declare-bruno-lemaire

«Nous allons provoquer l'effondrement de l'économie russe», déclare Bruno Le Maire


1 mars 2022, 12:47 © Eric Piermont Source: AFP

Sur Franceinfo, le ministre de l’Economie et des Finances annoncé une «guerre économique et financière totale à la Russie» .
Il a évoqué l’examen d’un nouveau «train de sanctions» et estimé que ces dernières étaient efficaces. «Nous allons provoquer l'effondrement de l'économie russe », a déclaré ce 1er mars sur Franceinfo le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. «Le rapport de forces économique et financier est totalement en faveur de l'Union européenne, qui est en train de découvrir sa puissance économique» , a également estimé le ministre.
Ces derniers jours, les Etats-Unis et la Commission européenne ont multiplié les annonces de sanctions contre la Russie. Une des dernières mesures en date, le blocage des avoirs en devises de la Banque centrale russe détenus à l'étranger, a provoqué un plongeon de la monnaie russe le 28 février. A ce propos, Bruno Le Maire a souligné que la Banque centrale de Russie avait relevé ses taux «de 10 à 20%» et estimé que cela impliquait que les entreprises russes ne pourraient «pas emprunter, sauf à des taux élevés» .
Lors de son intervention, Bruno Le Maire a également évoqué une liste de «488 personnalités [russes]» dont l’Union européenne (UE) prévoit de geler les avoirs, sans toutefois pouvoir donner leur nombre en France. A cet effet, il a annoncé la création d’une «task force» associant la Direction générale des finances publiques, «les services de renseignement financier [Tracfin]» et les Douanes chargée d’identifier leurs avoirs en France.

Etats-Unis et Europe ensemble sont de très le loin le continent économique et financier le plus puissant de la planète

Alors que le journaliste Marc Fauvelle demandait au ministre si les sanctions avaient «atteint leur but» le ministre a répondu : «Oui. Les sanctions sont efficaces.» Puis il a précisé qu’elles seraient appliquées «le temps que Vladimir Poutine revienne à de meilleures intentions en Ukraine» .

Guerre économique et financière totale
«Ce dont Vladimir Poutine n’a pas eu conscience […] c’est qu'Etats-Unis et Europe ensemble sont de très le loin le continent économique et financier le plus puissant de la planète» , a encore annoncé le ministre, avant d'ajouter avec fermeté : «Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie». «L'urgence est de relever le coût de la guerre pour le président [Vladimir] Poutine» , avait déclaré la veille la présidence française citée par l’AFP, en estimant que les sanctions déjà prises faisaient «plus mal que le président Poutine ne l’avait anticipé».
Xuan
   Posté le 01-03-2022 à 17:10:43   

Chronique photo : les descendants directs et idéologiques de Bandera sont revenus



ADMIN
INFORMATION : FB a censuré la photo montrant une mère et son enfant nues avant leur exécution par les banderistes, pour "pédo pornographie"
Après contestation facebook a republié l'article


https://histoireetsociete.com/2022/03/01/chronique-photo-les-descendants-directs-et-ideologiques-de-bandera-sont-revenus/
Après


53191 MARS 2022

Une scène terrible – Kiev, Septembre 1941. Babi Yar. Une seconde avant de mourir une mère serre son enfant dans ses bras. L’homme en uniforme SS, qui va la tuer avec son enfant dans une ou deux secondes n’est pas un Allemand. Il est ukrainien – plus précisément, originaire de l’ouest de l’Ukraine, de Jitomir. Il sert dans la division «Galicie», et en 1943 participait aux « groupes d’intervention » (Einsatzgruppen). C’est cette division galicie qui avait pour slogan “gloire à l’ukraine, gloire aux héros”, ce sont eux qui appuyaient les nazis de la division das reich dont les écussons ornent les parkas de ceux que l’on vous présente comme les héros. (note de danielle bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
je viens d’être interdite sans limite de temps sur face book à cause de l’illustration qui romprait avec les standards anti-pornographiques du groupe, voilà où nous en sommes en matière de censure. db

27SEP
http://kprf.ru/international/ussr/135002.html

Chronique photo : les descendants directs et idéologiques de Bandera sont revenus
Une scène terrible – Kiev, Septembre 1941. Babi Yar. Une seconde avant de mourir une mère serre son enfant dans ses bras. L’homme en uniforme SS, qui va la tuer avec son enfant dans une ou deux secondes n’est pas un Allemand. Il est ukrainien – plus précisément, originaire de l’ouest de l’Ukraine, de Jitomir. Il sert dans la division «Galicie», et en 1943 participait aux « groupes d’intervention » (Einsatzgruppen).

Alexander Petrakov 26/09/2014 21:51

D’où viennent ces informations? Pratiquement de lui-même.
Cette photo a été saisie par les partisans avec les papiers d’identité et le jeton militaire. Saisis lorsque son corps a été fouillé.
Cette monstrueuse photo fut l’un des témoins les plus éloquents des victimes des nazis au procès de Nuremberg. Mais le plus frappant, c’est que cette image était gardée parmi les effets personnels d’un Banderiste abattu.

Avec les photos de famille, les lettres des proches, il y avait ÇA. Gardé précieusement – une photo souvenir. Peut-être même pour l’album de famille. A montrer fièrement aux enfants et aux petits-enfants dans son grand âge : voilà, dirait-il, comment j’ai « vaillamment combattu » pour l’Ukraine indépendante autrefois … Les Allemands ont tué des Juifs, des Russes, des Biélorusses et des Ukrainiens. Et les Ukrainiens aussi ont tué des Juifs, des Russes, des Biélorusses, des Ukrainiens.
Seulement les premiers l’ont fait froidement ou parfois même avec dégoût (mais par pitié pour les victimes, mais parce que c’est un travail «sale», pas digne du surhomme aryen), tandis que les Ukrainiens de Galicie et de certaines régions d’Ukraine occidentale, le faisaient en s’amusant, avec plaisir et panache.

Ni l’un ni l’autre de ces «nuances» ne se justifient. Mais cette différence en dit long sur les Ukrainiens. Il y a quelques années je me trouvais à lire dans une bonne traduction un livre polonais sur massacre de Volyn et tout le mouvement Bandera.

L’un des chapitres – parmi toutes les cruautés inimaginables de ce livre – m’a frappé plus que tout. C’était des extraits ou des versions complètes de lettres de Banderistes à leurs parents, amis et camarades de régiment.
Et voilà qu’ un « homme » décrit l’avenir glorieux de l’Ukraine (sans youppins et Moscovites),les discussions animés et les rêves partagés avec son camarade de combat, il cite un verset favori d’un poète ukrainien sur la nature et la maison natale, et puis sans transition il a les mêmes mots pour décrire comment il a violé et tué une fille de dix ans – la même émotion, la même sincèrité.
Il raconte comment il reposait ensuite sur le cadavre, fumait et pensait à l’Ukraine libre. Et ensuite à nouveau – sur les soirées de bivouac, sur sa chaumière natale et sa vieille maman.
Il y avait aussi des lettres plus horribles, et d’autres sans « presque » aucune atrocité.

Mais le plus important n’est pas cela. Les Allemands, mais pas tous – comprenaient qu’ils faisaient le mal. Mais ils justifiaient cela par la nécessité, la guerre, les ordres. Même les nazis purs et durs se cherchaient inconsciemment des excuses.
Ceux-là – jamais. Le «Mal» en tant que concept pour eux n’existait pas.
Tuer un Juif, un Polonais ou un Russe – c’est toujours bien. Tuer un Ukrainienne – c’est mal, mais si un Ukrainien « mauvais » (par exemple, qui ne parle pas l’ukrainien ou pas avec le bon accent, qui aide et ces mêmes juifs, russes, polonais, ou les prend en pitié – c’est à nouveau bien. Parfois même tuer un bon ukrainien est une bonne chose – si c’est pour le bien de l’Indépendance et de l’Ukraine (de toutes les armées qui se sont battues dans cette guerre inhumaine, seuls les Banderites tuaient leurs propres blessés lors des retraites, ou même des attaques – afin de ne pas retarder le passage des troupes).

En 1941, Stepan Bandera, entrant dans la ville de Lvov et préparant ses «gars» au «travail», avertit en ces termes: «Seule l’Ukraine, sa liberté et son image immaculée a du prix à nos yeux. Si vous me demandez comment d’ Ukrainiens on peut et doit tuer pour le bien de la liberté et de l’Ukraine, je répondrai seulement – autant qu’il est possible et utile de garder » .

Tout cela est directement lié à la journée d’aujourd’hui. Les personnes brûlées vives à Odessa, Slavyansk transformé en ville fantôme les massacres des femmes et des enfants, les journalistes exécutés, l’avion explosé au-dessus de Lougansk signifient une seule chose – ils sont de retour.
Les descendants directs et idéologiques de ceux qui étaient alors avec Bandera, Choukhevytch, Konovalets … et leurs semblables.

Et nous sommes tombés dans une situation gravissime, parce que nous n’avons pas compris une chose essentielle – ils sont DIFFERENTS. Hier j’ai vu la correspondance de deux utilisateurs de réseaux (pas sur ma page). Tous deux écrivaient désespérément à un troisième, que PERSONNE ne ferait exploser volontairement un avion de ligne. Que cela ne peut pas être parce que c’est tout simplement impossible! Que les Ukrainiens ont fait exploser l’avion par erreur. Ils ne POUVAIENT PAS le faire exprès, délibérément, à dessein. Nous ne voulons pas croire qu’il y a des gens prêts à se tuer volontairement eux-mêmes, leur propre peuple, le peuple voisin, le monde entier au nom même pas d’idées, mais de sentiments. Des sentiments de haine pour tout ce qui n’est pas ukrainien.

D’ailleurs les soldats allemands, et même les officiers SS qui ont vu les camps de concentration ont écrit sur la «haine inhumaine» dans les yeux des Ukrainiens.

Aujourd’hui, nous observons à nouveau ces yeux et ce que font leurs propriétaires. Nous regardons, mais nous ne voulons pas voir. Les pauvres, ils ont été trompés! – Nous nous lamentons. – L’hiver viendra et comment pauvres ils vont continuer à sauter et galoper, courir et tuer?!

Croyez-moi, ils y arriveront très bien. La haine réchauffe beaucoup mieux que notre gaz. Et si l’on n’a pas assez chaud, on peut sortir et allumer un incendie chez le voisin, se réchauffer à ses braises, en violant sa femme et en s’amusement à tuer ses enfants. Avec la haine ils peuvent exiger le gaz et peut-être qu’il leur sera donné.
Et puis, après avoir pris le gaz ils tueront encore. Par haine.

Nous avons fait une terrible erreur. Et pour cette erreur nous allons maintenant payer le prix fort. Les Juifs, ayant connu le visage du nazisme – chérissent, nourrissent et préservent la mémoire de ce mal. Ils conduisent leurs enfants aux musées, dans les camps de concentration et montrent TOUT. Sans épargner la psyché de l’enfant. Pour imprimer dans la mémoire douloureusement jusqu’aux larmes, dans chaque cellule de votre corps, de quoi le nazisme est fait et pourquoi il doit être détruit.

Et tout près de nous a surgi un mal combien plus effrayant – les Ukrainiens banderistes.

Un mal plus têtu, cruel, inhumain. Et plus tenace. Mais nous avons choisi d’oublier, d’effacer de la mémoire. Pour ne pas « gâcher les relations » nous n’avons pas ouvert des musées, et des mémoriaux; nous n’avons pas écrit de livres, pas sortir de films, pas donné la parole aux anciens qui se souviennent encore.

Je me souviens qu’un jour, mon grand-père est rentré à la veille des vacances de mai en larmes. C’était violent et inhabituel. Même le jour de la Victoire, il essuyait furtivement une larme, et là c’était soudain une personne âgée qui versait des torrents de larmes … Plus tard, il m’a dit qu’à la réunion de l’école, où il était invité comme un héros de guerre, un vétéran et un grand homme de parti, il a choisi plutôt que de raconter des histoires de soldats d’essayer de dire aux élèves ce qu’il avait vu en Ukraine – à Kiev, Lvov, ezn Volhynie .. . Il n’a pas été autorisé à parler même dix minutes. L’enseignante et le directeur d’école l’ont littéralement poussé dehors.
– Comment osez-vous! Il pourrait y avoir des Ukrainiens, des enfants ukrainiens! –
lui criait-on alors qu’il était déjà dans le couloir.
Et mon grand-père, alors, en sanglotant, à moitié ivre, a dit que nous DEVONS nous rappeler.
Rappelez-vous, pas seulement les crimes commis. Rappelez-vous que c’étaient des gens DIFFERENTS. «Ils ne sont pas comme nous » – me dit mon grand-père et il ajouta: à Dieu ne plaise pour la Russie et pour les Russes, si ils «reviennent».

Aujourd’hui, l’Ukraine est gouvernée par des Banderistes. Devant nos yeux, ils sont en train de construire la société et l’état de leurs rêves fanatiques. Et nous ne comprenons pas, ne voulons pas comprendre que ces gens sont capables de tout crime, de toute violence. En tout bassesse. Quand les gens ont été brûlés à la Maison des syndicats à Odessa il semblaient que rien de plus terrible ne pouvait arriver.
Lorsque Slavyansk a été rasée depuis le mont Karachoun il semblait qu’il ne pouvait rien être de plus inhumain.
Lorsque jeudi l’avion de Malaisie s’est écrasé d’une hauteur de 10 kilomètres, il semblait qu’il n’y avait rien de plus vil. Mais la logique, la raison, les mots et les souvenirs de mon grand-père me dit que c’est possible. Et cela sera.
Mon grand-père qui est parti depuis longtemps avec un vol d’oies sauvages avait raison. Et moi et tous ceux d’entre nous avions tort. Bientôt, nous comprendrons tout cela. Espérons qu’il ne soit pas trop tard.


Edité le 01-03-2022 à 19:34:32 par Xuan


Xuan
   Posté le 01-03-2022 à 19:26:17   

Témoignage d'une ukrainienne : déni face à une vidéo qui détonne https://www.youtube.com/watch?v=Fc6ILKB1zxg
Xuan
   Posté le 01-03-2022 à 20:46:01   

Lire l'article de D. Bleitrach Zakharova : la décision de Berlin soulève la question de l’éradication du nazisme en Allemagne même,
et l'intéressant commentaire de daniel GENDRE sur les dernières déclarations de Roussel


Edité le 01-03-2022 à 20:46:57 par Xuan


Xuan
   Posté le 02-03-2022 à 08:34:25   

Cet article est tiré de rusonline - il ne s'agit pas d'un site communiste évidemment mais nationaliste russe.

Avec des fonds sociaux, Poutine nationalise des entreprises dont les actions sont tombées à zéro


Hier, Mishustin a chargé le ministère des Finances de procéder à un rachat massif d'actions d'entreprises russes aux dépens de la Caisse nationale d'aide sociale. Le montant total peut atteindre 1 billion de roubles. Cependant, cette étape doit être considérée simultanément avec les instructions de Poutine hier, ainsi qu'avec les nouvelles règles introduites par la Banque centrale. Nous avons toujours été favorables à l'investissement des fonds NWF dans le secteur réel de l'économie. Quant au rachat d'actions en bourse, nous avons ici soutenu de manière limitée de telles opérations (par exemple avec la Sberbank).
Mais revenons aux ordres d'hier de Poutine et aux nouvelles interdictions de la Banque centrale. Alors. La Banque centrale a interdit le retrait de dividendes à l'étranger, ainsi que le paiement d'intérêts sur des titres à des juridictions étrangères. En outre, la Banque centrale a gelé les dépôts des non-résidents sur notre marché boursier et Poutine a interdit le retrait des bénéfices en faveur des sociétés mères offshore. Ce qui est arrivé à la fin. C'est principalement sur cette actualité (et pas tant sur la géopolitique) que les actions de nos sociétés à Londres se sont effondrées. Par exemple, depuis le début de l'année, Sber a chuté de 16,5 fois. Le 28 février, un American Depositary Receipt (4 actions) est tombé à 0,9 $. En roubles, c'est 22-23 roubles par action.
Cela s'est produit parce que cela n'a aucun sens pour les étrangers de détenir des actions dans nos entreprises. Ils ne peuvent pas recevoir de dividendes et seront confrontés à d'énormes problèmes lors de la vente d'actions. Mais c'est précisément le rendement élevé du dividende que le marché boursier russe a attiré les non-résidents. Oui, il a tellement attiré qu'à la fin du premier semestre 2021, environ 81% des actions en flottant sur notre marché étaient contrôlées par des non-résidents.

Et maintenant, alors que les actions se sont effondrées à plusieurs reprises, le gouvernement imprime 1 billion de fonds du National Welfare Fund pour les acheter à bon marché. Pas même à moindre coût, mais gratuitement. Pour un coût formel d'un centime. Prenons l'exemple de la Sberbank. Ainsi, aux frais de la Caisse nationale de prévoyance, des actions seront achetées, par exemple, pour 20 à 30 roubles par unité. Mais sur les dividendes, la Sberbank doit payer environ 27,5 roubles. C'est-à-dire que l'argent sera restitué dans un délai d'un an et, surtout, restera en Russie.
Bien sûr, compte tenu de la situation actuelle, les entreprises peuvent temporairement refuser de verser des dividendes. Mais même s'ils sont payés l'année prochaine, cela reste un excellent investissement. Et puis il y a le profit.
Mais après tout, nous ne parlons pas seulement des entreprises publiques Sberbank, Gazprom, Rosneft, etc. On parle aussi des privés NOVATEK, Severstal, MMK, Phosagro, Lukoil, etc. L'État viendra à toutes ces entreprises. Quelque part plus, quelque part moins. Mais il obtiendra sa part et, par conséquent, un certain contrôle. En fait, cela signifie une nationalisation de masse. Toute grande entreprise sera placée sous le contrôle direct de l'État. Bien sûr, il ne sert à rien de prendre le contrôle du conditionnel Severstal ou Novatek. Les bénéfices ne seront plus retirés vers l'offshore (interdit par la loi), le contrôle des prix sur le marché intérieur se fera également sans heurts. Les taxes seront payées ici. Quoi d'autre est nécessaire? Pourquoi est-il nécessaire d'assumer des fonctions administratives sur l'État, en gonflant la bureaucratie ?

Finalement, ça n'a aucun sens. En général, bravo Vladimir Vladimirovitch. Lorsque nous écrivions il y a environ deux semaines qu'un renversement radical nous attendait, nous ne pouvions même pas imaginer son ampleur. Tout va si vite et si bien que même les projets les plus incroyables deviennent réalité.

https://rusonline.org/russia/proshchayte-putin-nachinaet-massovuyu-nacionalizaciyu
Finimore
   Posté le 02-03-2022 à 17:36:11   

Le livre de Daniel Poncet publié en 2016 par les Editions Prolétariennes : http://editions-proletariennes.fr/Actu/dg2liste/dgversions.htm avait abordé le sujet de l'Ukraine, voir Deuxième gauche Réformisme et lutte de classe --Réflexions, éléments d'histoire sur : les gauches, les révolutionnaires, les syndicats… -Des années 60 à aujourd'hui-
http://editions-proletariennes.fr/Actu/dg2liste/verspdf/Deuxieme%20gauche%20Reformisme%20et%20lutte%20de%20classe.pdf

La huitième partie chapitre 16 (page 201 de la version pdf) : Attaques et défenses du marxisme (1970-2016) aborde la question de l'Ukraine à travers l'analyse de l'émission "C dans l'air". Le sous-chapitre : Quelques exemples significatifs : sur l’Ukraine, l’UE et la paix (page 226) indique :
Dans l’année 2014 la question de l’Ukraine a été largement traitée par Yves Calvi voyons comment et avec qui : Le coup d’Etat fasciste en Ukraine, présenté comme une insurrection populaire ou même comme une révolution par les grands médias « sérieux » fut l’occasion d’un déferlement de mensonges et de propagandes systématiques. Là encore, Cdans l’air est en tête du palmarès de la manipulation. La présence notamment de Galia Ackerman et Nathalie Pasternak dans l’émission diffusée le 19/02/2014, intitulée « Ukraine : Médaille de sang » en est un bel exemple.
Calvi présente Galia Ackerman comme Journaliste, historienne, spécialiste du monde russe. Evidemment il ne précise pasqu'en fait elle est aussi membre de l'Open Democratie Fondation crée par Georges Soros ou elle est intervenante permanentesur tout ce qui touche les pays de l’Est ou post soviétique ou la Russie. Et qu’elle est co-auteur d'un livre de propagande pour les Femen. Pour ce qui est de Nathalie Pasternak : Présidente du Comité représentatif de la communauté ukrainienne en France, les téléspectateurs n’auront que cette « info ». Pourtant Nathalie Pasternak pendant cette période faisait le tour des plateaux télés pour minimiser voir nier la présence d’organisations néo-nazies dans les événements en Ukraine et aussi
leur présence dans le gouvernement.
Le référendum en Crimée : Quand Anna Jaillard Chesanovska réclame l’intervention de l’armée
Anna Jaillard Chesanovska est membre du collectif ukrainien Euromaïdan France et du CRUF -Comité Représentatif de la Communauté Ukrainienne en France- :
Le 11 mai 2004 elle réclamait l'intervention de l'armée pour arrêter le référendum en Crimée. Une petite recherche sur cette Anna Jaillard Chesanovska, nous renvoie sur « Ukraine : l'appel de Paris - La Règle du Jeu » et sur la page de cette revue fondée par Bernard-Henri Lévy –BHL- nous trouvons cet appel signé par Anna Jaillard Chesanovska en compagnie d’une ribambelle (une belle brochette) d’anticommunistes notoires comme : Bernard-Henri Lévy, Pierre Bergé, CarolineFourest; Galia Ackerman, Leonid Pliouchtch, Nathalie Pasternak....

et d'un sous-chapitre intitulé : Ukraine : une nouvelle offensive (page 228) indique également :
Dans l’année 2014 la question de l’Ukraine a été largement traitée par Yves Calvi voyons comment et avec qui :
Le coup d’Etat fasciste en Ukraine, présenté comme une insurrection populaire ou même comme une révolution par les grands médias « sérieux » fut l’occasion d’un déferlement de mensonges et de propagandes systématiques. Là encore, C dans l’air est en tête du palmarès de la manipulation. La présence notamment de Galia Ackerman et Nathalie Pasternak dans l’émission diffusée le 19/02/2014, intitulée « Ukraine : Médaille de sang » en est un bel exemple.
Calvi présente Galia Ackerman comme Journaliste, historienne, spécialiste du monde russe. Evidemment il ne précise pas qu'en fait elle est aussi membre de l'Open Democratie Fondation crée par Georges Soros ou elle est intervenante permanente
sur tout ce qui touche les pays de l’Est ou post soviétique ou la Russie. Et qu’elle est co-auteur d'un livre de propagande pour les Femen. Pour ce qui est de Nathalie Pasternak : Présidente du Comité représentatif de la communauté ukrainienne en France, les téléspectateurs n’auront que cette « info ». Pourtant Nathalie Pasternak pendant cette période faisait le tour des plateaux télés pour minimiser voir nier la présence d’organisations néo-nazies dans les événements en Ukraine et aussi leur présence dans le gouvernement.
Le référendum en Crimée : Quand Anna Jaillard Chesanovska réclame l’intervention de l’armée Anna Jaillard Chesanovska est membre du collectif ukrainien Euromaïdan France et du CRUF -Comité Représentatif de la Communauté Ukrainienne en France- :
Le 11 mai 2004 elle réclamait l'intervention de l'armée pour arrêter le référendum en Crimée. Une petite recherche sur cette Anna Jaillard Chesanovska, nous renvoie sur « Ukraine : l'appel de Paris - La Règle du Jeu » et sur la page de cette revue fondée par Bernard-Henri Lévy –BHL- nous trouvons cet appel signé par Anna Jaillard Chesanovska en compagnie
d’une ribambelle (une belle brochette) d’anticommunistes notoires comme : Bernard-Henri Lévy, Pierre Bergé, Caroline Fourest; Galia Ackerman, Leonid Pliouchtch, Nathalie Pasternak....

Göran Lindblad : la démocratie en marche…
Le 25 janvier 2006, l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a adopté une résolution sur la " nécessité d'une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires ".
En 2006, la revue Etudes Marxistes n°73 publie un article d’Herwig Lerouge : « Le spectre du communisme hante toujours l'Europe ».
Il indique que :
« Le 25 janvier 2006, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a adopté par 99 voix pour, 42 contre, et 12 abstentions, une motion de Göran Lindblad député suédois du Parti populaire européen. ».
« Le 14 décembre 2004, la Commission des questions politiques de l’APCE avait tenu à Paris une audition parlementaire dans le cadre de la préparation de son rapport sur le sujet. Parmi les participants figuraient Stéphane Courtois, l’auteur du Livre noir du communisme, Vladimir Bukovsky, ancien dissident soviétique et Toomas Hiio, de la Fondation estonienne d’enquêtes sur les crimes contre l’humanité. ».
« Derrière l’attaque contre le professeur Lacroix-Riz en France se profilent aussi les héritiers de la collaboration fasciste en France. Un des défenseurs d’Ukraine 33 est Jean-Louis Panné, qui est lié, avec Stéphane Courtois, à l’Institut d’histoire sociale. D’après le professeur Annie Lacroix-Riz, cet institut fut fondé après la guerre par le grand patronat qui y délégua d’anciens collaborateurs. Il était entretenu par la banque collaborationniste Worms
et les services de renseignements américains. Un de ses fondateurs est toujours actif en dépit de ses 89 ans. Il s’agit de Guy Lemonnier, intime des collaborateurs Marcel Déat et Georges Albertini au Rassemblement national populaire (RNP). Albertini a été le second du collaborateur Déat au RNP et son directeur de cabinet au secrétariat au Travail (1944). Il fut chargé par Worms au début des années cinquante de diriger l’Institut « en vue d’éloigner
la classe ouvrière et les salariés français du communisme et de la sympathie pour l’URSS ». »
Nathalie Pasternak au cours de plusieurs émissions en 2014 (où elle minimise et nie régulièrement la présence d’organisations néo-nazis dans le coup d’Etat en Ukraine) où elle fait le silence sur le rôle de Stepan Bandera et des collaborateurs des nazis lors de l'invasion de l'URSS en 1941, laisse éclater les motivations réelles de son discours anti-russe
ou anti-Poutine, c’est-à-dire le « génocide Ukrainien » (Holodomor) dont serait responsable Staline. C’est bien sur le fond un anticommunisme viscéral qui fait le lien, le fil rouge, qui cimente toute la logique du courant et de la nébuleuse « antitotalitaire » des années 70 à 2015. Cette nébuleuse est aussi en grande partie issue de la « deuxième gauche » mais pas
seulement.
Dans ce contexte est-il étonnant que des amalgames totalement crapuleux soient déversés contre Annie Lacroix-Riz accusée de « négationnisme », de propager des « théories complotistes » ? Est-il étonnant que le journaliste Michel Collon soit accusé dans les mêmes termes ? Est-il étonnant que certaines de leurs conférences fussent annulées ou empêchées par
de bien étranges « anti-complotistes » se faisant même passer pour des « anti-fascistes » ?
Sur le site investig’action, Michel Collon répond d’une manière précise aux accusations dont il est la cible : « Antisémite, moi ? », « Extrême droite, moi ? », « Complotiste, moi ? ».

Le silence médiatique des télé-radios à quelques exceptions près est dominant sauf sur internet.
Collon et Lacroix-Riz (et d’autres) peuvent continuer de publier des livres et faire des conférences, car généralement les grands médias n’en parlent pas. Quand malgré tout les médias en parlent c’est soit :
1 -- la technique de la noyade et de l’étouffement, qui consiste à inviter nombres d’opposants pour submerger les propos des auteurs ou les dénigrer. Signalons quand même la participation à plusieurs reprises de Michel Collon dans l ‘émission de Frédéric Taddeï.
2 -- la technique du discrédit et de l’argument d’autorité. Réalisé sans la présence des auteurs évidemment.
Quand la censure économique et le silence ne sont pas suffisants, il y a d’autres formes de censures plus « subtiles » par exemple celle de refuser un ouvrage dans les bibliothèques universitaires…
Glucksmann… le père, le fils, la belle-fille : De la Géorgie à l’Ukraine
Autour de l’Ukraine et en soutien au Maïdan nous trouvons sur place l’inévitable BHL, Stéphane Courtois et Raphaël Glucksmann qui est le fils d’André. Avant de décéder en 2015, il était membre du Cercle de l'Oratoire, il a contribué à l'édition de la revue Le Meilleur des mondes, et collaboré à d’autres revues et journaux.
En 2008 Raphaël, coécrit un livre avec son père : « Mai 68 expliqué à Nicolas Sarkozy ».
Si André a été présent en Géorgie, Raphaël n’est pas en reste car il est marié à Ekaterina Zguladze née en Georgie en 1978. Ekaterina ou Eka est devenue première vice-ministre de l'intérieur sous Saakashvili en 2006. En 2014, Ekaterina Zguladze est devenue ukrainienne et premier vice-ministre de l'intérieur.

L’union Courtois, Field et Buisson contre les éditions Delga
En septembre 2014 sort aux éditions Delga dont le directeur est Aymeric Monville : « Ukraine : Le coup d'Etat fasciste orchestré par les Etats-Unis » ouvrage collectif dirigé par Stephen Lendman préfacé par Michèle Brand.
Le 27 mars 2015, la chaîne Histoire diffuse : « Historiquement Show 196 – Spéciale Coups de cœur des chroniqueurs »
Michel Field reçoit Jean-Christophe Buisson, Stéphane Courtois et Dominique Jamet. Avec la chronique de Laure de Peretti. Une émission diffusée le 27 mars à 19h30 et 22h15. Rediffusions le samedi 28 mars et le dimanche 29 mars.
Stéphane Courtois se lance dans un dénigrement total des éditions Delga et du livre sur l’Ukraine.
Voici la mise au point d'Aymeric Monville (voir annexe 139)
Patrick Buisson toujours à la tête de la chaine Histoire
Le site Atlantico révèle le 18 mars 2015 : " L’étonnante prolongation par TF1 du mandat de Patrick Buisson à la tête de la chaîne Histoire.
Selon des informations obtenues par Atlantico, Patrick Buisson a été reconduit à la tête de la chaîne Histoire pour un nouveau mandat de 2 ans. Une décision surprenante de la part du groupe TF1 auquel appartient la chaîne thématique au regard du contexte dans lequel elle s'inscrit. »
Réponse à Field
Le 2 avril 2015 Aymeric Monville demande un « Droit de réponse à Michel Field »
Droit de réponse demandé par lettre ouverte à M. Michel Field et à la chaîne Histoire
(copie envoyée par courrier au CSA) –lire en annexe 140
Xuan
   Posté le 02-03-2022 à 20:41:07   

L'intervention de Macron ce soir était avant tout un discours de campagne électorale.
A noter : la première partie visait surtout à glorifier Zelensky, nier le rôle de l'OTAN et la nature néonazie du gouvernement ukrainien.
Ce qui veut dire qu'en dépit du matraquage médiatique l'opinion publique n'est pas aveugle sur la cause qu'on veut nous faire épouser.

D'autre part il ressort la volonté de la bourgeoisie française et allemande de créer une armée européenne, ce qui traduit l'abandon de la défense européenne par les USA.
Le départ de l'armée US en Afghanistan, l'absence d'intervention directe de l'armée US montrent un désengagement militaire.

Les USA veulent-ils se recentrer sur l'Asie ? Ou bien laisseront-ils tomber Taïwan de la même façon ? Les indépendantistes taïwanais doivent se poser beaucoup de questions.
Et ce changement ne peut pas être isolé de la crise que traversent les USA.


Edité le 02-03-2022 à 21:03:10 par Xuan


Xuan
   Posté le 02-03-2022 à 20:57:01   

A noter cette info qui confirme plusieurs déclarations du même type :


Un député de la Rada affirme qu'à Kiev, les militants de la défense territoriale tirent sur des civils
Ilya Kiva, député de la Verkhovna Rada d'Ukraine de la faction Plateforme d'opposition - Pour la vie, affirme qu'à Kiev, des militants de la soi-disant défense territoriale (terodefense) tirent sur les gens dans les rues.
Selon lui, des dizaines de citoyens ont déjà été tués, rapporte RIA Novosti .
"Fais attention! À Kiev, la térodéfense tire sur les gens dans les rues. Des dizaines de civils ont déjà été tués. Volodymyr Zelensky essaie de toutes ses forces d'augmenter le nombre de victimes », a déclaré Kiva.
Auparavant , il a été signalé que des nationalistes ukrainiens avaient tiré sur un soldat des Forces armées ukrainiennes, qui tentait de trouver asile en Russie afin d'échapper à la participation aux hostilités.

source https://svpressa.ru/world/news/326500/


Selon des informations opérationnelles, à Marioupol, sur le territoire de l'usine d'Azov-Stal, le commandant d'un détachement distinct des forces spéciales "Azov" se prépare à une provocation de masse avec la mort de civils. Les nationalistes envisagent de faire sauter les bâtiments de l'usine, avec de nouvelles accusations contre la partie russe. Au sous-sol et locaux de l'école numéro 34 sur la rue. Gastelo D. 17 plus de 60 personnes de la population civile sont détenues de force, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants.

source https://svpressa.ru/war21/article/326756/
Xuan
   Posté le 02-03-2022 à 20:59:58   

Le Diplo de mars, auquel répond entre autres le discours de Macron


https://www.monde-diplomatique.fr/2022/03/RIMBERT/64441

Ne pas voir, ne rien dire

par Pierre Rimbert

Un oubli entache le soutien qu’apportent depuis 2014 les grands médias occidentaux aux dirigeants ukrainiens dans leur face-à-face avec Moscou : la promotion par Kiev de politiques mémorielles révisionnistes et l’indulgence des autorités vis-à-vis des néonazis qui s’affichent dans l’espace public.

Intervenue après l’impression de ce numéro, l’attaque de l’armée russe contre l’Ukraine ouvre un nouveau chapitre particulièrement dangereux des relations internationales (lire « Jusqu’où ira l’escalade militaire ? »).

Après la révolte du Maïdan, le début de la guerre civile au Donbass et l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, le président ukrainien Petro Porochenko promulgue, en mai 2015, les « lois de décommunisation (1) ».

Elles punissent la promotion des idées communistes, interdisent les symboles soviétiques et élèvent au rang de « combattants pour l’indépendance » des groupes antisémites ayant collaboré avec les nazis : l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), dont les milices participèrent à l’extermination des Juifs, et sa branche militaire, l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), responsable entre autres du massacre de cent mille Polonais.

L’une et l’autre bénéficient désormais d’un hommage national, le 14 octobre. Et chaque 1er janvier, à Kiev, une marche aux flambeaux honore la mémoire de Stepan Bandera, dirigeant de ces deux organisations et collaborateur du IIIe Reich. Ce sympathique tableau serait incomplet sans mentionner l’intégration à l’armée, en mai 2014, du bataillon Azov, une milice néonazie qui emprunte son emblème à la division SS Das Reich.

Issu d’une famille juive, le président Volodymyr Zelensky se tient à distance de cette fureur à laquelle on ne saurait résumer la vie politique ukrainienne. Mais tout de même : le 28 avril dernier, des centaines de personnes défilaient dans la capitale pour célébrer la division SS Galicie, formée de volontaires ukrainiens (2). Les médias français n’en ont soufflé mot — auraient-ils fait le même choix si le Kremlin avait autorisé un rassemblement néonazi sur la place Rouge ?

Aux États-Unis, l’observatoire du journalisme Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR) a effectué un comptage éclairant : entre le 6 décembre 2021 et le 6 janvier 2022, le New York Times a publié 228 articles mentionnant l’Ukraine ; 9 comportaient le mot « nazi » sous une forme ou une autre ; et aucun ne faisait état du révisionnisme officiel, de la tolérance des autorités envers les mobilisations fascistes ou la présence de néonazis au sein des forces armées.

Dans les colonnes du Washington Post, les chiffres étaient respectivement de 201, 6 et zéro. Or, notait FAIR, ces éléments « auraient sûrement un impact sur la formation de l’opinion publique américaine — du moins si le public en était informé ». Bien entendu, précisait l’association, « cela ne donne pas à la Russie le droit d’attaquer l’Ukraine, mais les médias américains devraient informer les Américains sur ce pays qu’arme l’argent de leurs impôts » (3).

Qu’en est-il en France ? Entre le 1er janvier et le 15 février 2022, sur les 152 articles mentionnant l’Ukraine parus dans Le Monde (dont 14 sans lien avec le conflit actuel), 5 comportaient le mot « nazi ». Deux évoquent le penchant fascisant de certains nationalistes, mais seulement pour signaler que Moscou instrumentalise la situation (8 et 11 février 2022).
Un autre relatait la participation des milices ukrainiennes au génocide des Juifs, mais il s’agit… d’une recension d’un ouvrage sur l’histoire de la seconde guerre mondiale (21 janvier 2022). L’inventaire des colonnes du Figaro aboutit au même résultat : 171 articles mentionnent l’Ukraine (18 sans rapport avec la situation internationale), dont 8 comportent le mot « nazi ».
L’un rend compte d’un livre sur l’extermination des Juifs en Europe et cite bien entendu l’Ukraine. Aucun n’informe sur des faits d’ordinaire jugés intolérables par la presse. Mais qui, parce qu’ils se déroulent dans un pays allié des Occidentaux contre la Russie, passent cette fois sans encombre le tamis moral des journalistes.

Pierre Rimbert
Finimore
   Posté le 03-03-2022 à 04:33:24   

A lire sur : http://www.cuem.info/?page_id=338
15/1/2015 – AYMERIC MONVILLE ET MICHÈLE BRAND :
YOUGOSLAVIE, UKRAINE : L’IMPÉRIALISME CONTRE LES PEUPLES
Présentation commentée de deux livres parus dernièrement aux Éditions DELGA :

Michael Parenti, Tuer une nation, l’assassinat de la Yougoslavie
Stephen Lendman (ouvrage collectif sous la direction de), Ukraine : le coup d’État fasciste orchestré par les États-Unis
Xuan
   Posté le 03-03-2022 à 18:05:50   

La planète est l’objet d’une incessante activité de menaces-marchandages à propos de “l’Ukraine”, activité qui accroit les dangers, le cas du JAPON.

3 MARS 2022


Le discours de MACRON ou la folie électorale française


https://histoireetsociete.com/2022/03/03/la-planete-est-lobjet-dune-incessante-activite-de-menaces-marchandages-a-propos-de-lukraine-activite-qui-accroit-les-dangers-le-cas-du-japon/

Un vote à l’ONU vient de montrer que 6 pays approuvent l’intervention russe, 35 s’abstiennent et le reste à savoir 141 pays votent pour la résolution de condamnation. En l’état de nos informations (à savoir la prise en compte de la nécessité de sécurité de la Russie constamment bafouée par l’OTAN qui n’a pas respecté l’engagement pris auprès de Gorbatchev, ce qui se passe dans le Donbass et le refus par le gouvernement ukrainien armé et manipulé par les Etat-Unis d’appliquer les accords de Minsk), il était impossible de condamner. Mais en étant conscient de la nécessité d’un ordre international avec des instances d’arbitrage, la volonté des USA de détruire cet arbitrage, cette légalité, il paraissait impossible d’approuver une intervention en toute illégalité.

Donc le gouvernement français pour la défense de la paix et de la souveraineté, soucieux de son autonomie et de la moindre volonté de peser en faveur des négociations, aurait du s’abstenir. Il était difficile d’obtenir de Macron et le Drian (le premier à avoir menacé de la force nucléaire de l’OTAN) et de Bruno LEMAIRE, (le premier à avoir déclaré la guerre économique) une telle abstention surtout vu la carence dans ce domaine des forces communistes et progressistes.

Macron vient de parler et ce discours est accablant d’irresponsabilité . Le président de la République Française, Emmanuel Macron, en direct, depuis l’Elysee, sur le fond n’a rassuré personne, il a simplement fait candidature à l’élection présidentielle en utilisant son rôle de chef de guerre. Il surfe sur ce qu’il croit être la vague en faveur de l’Ukraine (1), nie l’agression de l’OTAN, le refus d’appliquer les accords de Minsk, la présence des troupes nazies qui massacrent à Odessa et dans le Donbass. C’est onirique! Digne de la propagande de bas étage des plateaux de BMTV. On ne peut que s’interroger de plus en plus sur la signification d’un vote dans un tel contexte, propagande, censure (2), le citoyen apeuré que l’on manipule. Rien pour aider les négociations qui ouvrent aujourd’hui alors que les blessés et les morts sont là, encore qu’il faut voir avec qui se situent les principaux combats à Kharkov comme à MARIUPOL ce sont les lieux où les régiments ukrainiens les plus sinistres, ceux d’AZOV les forces nazies qui exercent leur brutalité contre le Donbass depuis des années sont rassemblées. Les combats y sont sans pitié, mais ce qui m’inquiète le plus est ce qui se passe ou se passera à Kiev, l’engrenage! il y a de surcroit une guerre nucléaire qui menace et l’économie européenne commence déjà à montrer des signes catastrophiques pour nos peuples. Dans les rues françaises on ne parle pas de guerre mais de ces prix qui ne cessent de s’envoler. Et ce discours présidentiel ne prend en aucun cas la mesure de la situation.

A aucun moment, le monde politicien français et l’invraisemblable président ne semblent réaliser que ces 35 abstentions représentent l’immense majorité de la population mondiale avec des géants comme la Chine, l’inde, mais aussi l’Afrique du sud, le Mali, alors que si l’on veut à l’inverse de ce à quoi s’emploient les USA conserver un rôle à l’ONU, un lieu d’arbitrage, il est impossible d’approuver ce viol de souveraineté, s’abstenir de condamner signifie simplement que l’on doit chercher les chemins de la négociation et non celui de la guerre. Il n’y a pas de meilleures démonstration de ce que peut exiger une grande puissance de ses voisins immédiats que le vote de l’Amérique latine, sauf la Bolivie, le Nicaragua, (le VENEZUELA était absent) et évidemment Cuba, qui subissent la doctrine Monroe et ont payé très cher la volonté d’outrepasser les diktats de leur irritable voisin. Rares sont ceux qui parmi les peuples et mêmes les dirigeants de l’Amérique latine sont convaincus de la véracité de l’exigence vertueuse des “démocraties occidentales”. Les peuples, comme celui de Colombie sont massacrés à la moindre rébellion , les dirigeants sont destitués après déstabilisation. Soit ces dirigeants sont des complices, soit ils ont peur du gangster USA qui se veut aussi juge et gendarme avec l’hypocrisie des mafieux. Et leur vote en témoigne alors que celui de l’AFRIQUE et de l’ASIE témoigne du basculement du monde.


EN ROUGE LES NON, en rose les abstentions et en bleu les votes pour, notez l’AFRIQUE et toute l’ASIE CENTRALE, sans oublier l’INDE, la Chine, aux absents en gris il faut ajouter le VENEZUELA

La classe politique française est-elle capable d’entendre cela ou à l’image de son président est-elle en train de démontrer que nos élections ne sont qu’une farce démocratique entraînant tous les opportunismes les plus tragiques. C’est ce que je craignais mais il faut voir et je vais tenter de le montrer ici que nous sommes en train de nous enfoncer dans un processus encore plus grave que ce qu’on le pense.

Si on écoute le système de propagande avec sa censure de plus en plus radicale, on a l’impression que le reste du monde est suspendu à la situation ukrainienne, il n’en est rien même mais pour préparer le vote et pour créer les conditions d’un affrontement sans arbitrage possible, les Etats-Unis ont joué les commis voyageur pour tenter de renforcer les alliances comme ils le font en Europe, partout flanqués y compris du FMI, ils ont tenu le même langage : si tu condamnes et rentre dans la coalition tu auras tel avantage financier sinon on t’étrangle. C’est déjà un problème que ce chantage mais il y a pire partout, on aurait pu prendre la cas de la Turquie, mais nous avons choisi celui du JAPON, ils ont proposé de laisser la bride aux impérialismes mineurs sur les territoires qu’ils convoitent, les querelles qu’ils souhaitent vider.

C’est-à-dire que le vote aux Nations Unies, loin de créer la paix va multiplier les conflits secondaires, les exodes massifs, comme cela se passe déjà sur la planète au Yemen, au Soudan où hier il y a eu 300 morts sans que personne s’en émeuve, sous l’allure d’une unanimité à condamner un viol de légalité, le monde est devenu encore plus inégal, plus dangereux pour tous y compris pour l’Europe.

Donc ces transactions n’ont jamais pour but de développer la paix dans le monde mais bien d’en augmenter la dangerosité comme on le voit dans le cas de la conférence que les Etats-Unis ont organisée avec les Coréens du sud et le Japon.

Un exemple : la réunion à Hawai et l’Ukraine

Nous n’en avons pas eu d’écho en France, mais lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion à Hawaï des ministres des Affaires étrangères des États-Unis, du Japon et de la République de Corée, le chef du Département d’État, Antony Blinken, a consacré près de la moitié du temps qui lui était imparti au sujet de la crise ukrainienne. Alors que cette réunion ait été fournie comme souvent par la RPDC qui avait effectué une série de nouveaux lancements dans la mer du JAPON la veille. Malgré ce periodique rappel, les Etats-Unis ont le plus grand mal à obtenir la formation d’une union de leurs principaux alliés dans la région, ceux que l’on peut qualifier d’escrocs politiques régionaux ont-ils mieux réagi cette fois ?

Malgré l’invite de Blinken, au cours de la conférence en question, au lieu de suivre Blinken dans son actuelle obsession ukrainienne, la République de Corée par la bouche de son ministre des Affaires étrangères a lancé quelques phrases totalement incompréhensibles sur le sujet “ukrainien” qui les intéresse autant que nous le Zimbabwe. Et plus étonnant le collègue japonais Yoshimasa Hayashi l’a complètement ignoré par son silence, alors même que le Leader du grand timonier des USA n’a cessé de l’en convaincre. Le problème n’est certainement pas d’entraîner le JAPON dans la condamnation d’un ennemi des USA, mais il s’appelle Russie. Le Japon mène sa propre politique pour tenter de limiter l’influence de la Chine sur la Russie et n’apprécie pas réellement la politique des sanctions menées au nom de l’UKRAINE et qui jettent la Russie dans les bras de la Chine. Le Japon attend pour bouger que les américains comme l’a fait OBAMA leur confirment si l’article V du « Traité de sécurité de 1960 » japon-américain s’applique aux îles Senkaku / Diaoyu. Mais dès le printemps 2016, Shinzo Abe a déclaré sa solidarité parce qu’OBAMA a confirmé vaguement l’applicabilité du traité.

C’est un véritable marchandage que les Etats-Unis et les pays de l’OTAN sont en train d’entamer sur toutes la planète (le FMI est également mobilisé et comme on l’a vu les organismes culturels, sportifs et autres liés aux capitaux USA), les clés maîtresses sont bien sûr les financements mais aussi l’art désormais de fermer les yeux sur ce que seront capables de faire leurs alliés en matière d’annexions.

Pour le moment aux yeux des Japonais, les USA se sont montrés trop prudents en matière de soutien aux tentatives impérialistes japonaises, il faut faire monter les enchères. C’est pourquoi le ministre japonais des Affaires étrangères est resté silencieux sur la question ukrainienne à Hawaï mais sa rébellion n’est pas allée plus loin. Il est nécessaire de savoir quand cela suffit, et Hayashi, bien sûr, le sait bien. Il l’a démontré lors de sa visite en Allemagne à la fin de la deuxième décennie de février à l’occasion d’un certain nombre d’événements qui s’y sont tenus. Cependant, il a exprimé sa solidarité avec ses alliés sur cette question en des termes assez prudents (« s’il y a une invasion, alors, d’une manière générale, des sanctions économiques seront envisagées avec d’autres participants du G7 »). En utilisant une formulation tout aussi interprétative que vous le souhaitez, les agences de presse japonaises ont transmis le contenu de la conversation de Hayashi sur ce sujet avec l’actuel secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, et un certain nombre de collègues européens. Ainsi, l’interlocuteur roumain du ministre japonais a promis d’aider à évacuer les citoyens japonais du territoire de l’Ukraine (« juste au cas où »).

Voici comment un expert Vladimir TEREKHOV juge de ces transactions :

Mais, bien sûr, tous ces « ajustements » concernant la position japonaise sur les questions ukrainiennes n’ont pas été initiés par le ministre japonais des Affaires étrangères. Dans le même temps, il y a eu une conversation d’une demi-heure entre le Premier ministre Fumio Kishida et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au cours de laquelle les parties ont exprimé leur intention de « poursuivre de manière persistante les efforts diplomatiques pour désamorcer le conflit ». Fumio Kishida a également promis d’allouer un prêt d’urgence à l’Ukraine pour 100 millions de dollars. Le problème des citoyens japonais séjournant sur le territoire de l’Ukraine n’a pas été oublié.

Le parlement japonais, qui a adopté une résolution spéciale exigeant que le gouvernement favorise « l’introduction rapide de la paix dans la région », n’est pas resté inactif non plus. Cependant, même sans l’insistance parlementaire, le gouvernement a travaillé dans cette direction, comme on dit, « à la sueur de son front ».

En particulier, il a décidé de partager des parties de gaz liquide importé avec les Européens afin qu’elles ne soient pas trop gelées dans le processus d’auto-restrictions visant à dissuader « l’agression russe » en Ukraine. Bien que le chef du ministère allemand des Affaires étrangères déclare courageusement: « Nous serons patients. » Par curiosité, qui sont ces « nous » et quel rapport un champion de saut en trampoline a-t-il avec la formation de l’une des principales économies du monde ?

Enfin, il convient de noter que le « projet ukrainien » faisait partie d’un effort plus global visant à l’effondrement de l’URSS à la suite duquel tous les peuples de l’ancien grand pays ont souffert, et les Ukrainiens pratiquement surtout.
sous le regard stupéfait des peuples qui sont soumis à un bombardement intense de propagande sur les risques qu’est censé leur faire courir l’invasion de l’Ukraine, invasion qui bien sûr n’aurait aucune autre conséquence que la volonté d’un dictateur malveillant, refrain connu dans la rôle nous avons eu ce mollasson de Slobodan Milošević, une sorte de Gorbatchev, qui s’est trouvé accusé de purification ethnique, il y a eu également Saddam Hussein, un bellâtre avantageux fidèle allié des USA et qu’ils avaient envoyé mater les rebelles iraniens, puis l’erratique Kaddhafi qui fut mal payé de ses tentatives de rapprochement avec l’occident, Sarkozy en particulier, tout ces gens furent quasiment assassiné et leurs pays divisés par des guerres fratricides connaissent encore la misère, l’exode, seule l’aide russe a empêché Bachar el ASSAD de compléter la série. Et je ne parle pas des exploits des mêmes en Afrique, en Amérique latine.

Il faut bien mesurer que désormais les Etats-Unis agissent avec leurs alliés vassaux les plus proches y compris l’Europe, les Coréens, les Japonais comme ils ont agi depuis 1970 avec le reste du monde. Ils sont simplement de la chair à canon avec lesquels ils tentent de réduire l’ennemi pour continuer eux à récolter les bénéfices et à poursuivre leurs affaires quand ça les arrange.

Danielle Bleitrach

(1) je suis convaincue qu’il se fait des illusions, les Français et ceux des milieux populaires veulent la paix, ils craignent la guerre et ce qu’ils constatent déjà avec le prix de l’énergie. Jadot risque d’avoir des surprises lui qui dans les deux cas a pris des positions délirantes.

(2) et en matière de censure je sais de quoi je parle, j’ai réussi l’exploit d’être censurée par tous, en particulier la presse communiste qui présente un front particulièrement uni dans ce domaine, et voici que facebook me censure définitivement (il n’y a même plus de limite de temps, ni même le prétexte initial : avoir publié des images pédopornographique, il s’agissait de la photo représentant une mère et son enfant avant d’être enterrés vifs par les nazis à Babi Yar, comme une grande partie des juifs et communistes ukrainiens, désormais on me dit qu’un certain nombre de gens m’ont désignée comme tenant des propos abusifs). Mais malgré cette censure l’audience du blog ne cesse de croître.
Xuan
   Posté le 03-03-2022 à 18:33:52   

Je reprends mon commentaire :

Zelensky " le visage de l’honneur, de la liberté, de la bravoure" selon Macron, qui poursuit dans son discours
"Cette guerre est encore moins, comme une propagande insoutenable voudrait le faire penser, une lutte contre le nazisme" et lâche "Les dirigeants russes s’en prennent à la mémoire de la shoah en Ukraine comme ils s’en prennent en Russie à la mémoire des crimes du stalinisme" .
Ainsi les banderistes et leur marionnette " visage de l’honneur, de la liberté, de la bravoure " défendraient la mémoire de la shoah.
Mais il lui reste en travers de la gorge que Poutine ait rappelé Stalingrad à notre mémoire.

Rappelons que le 21 novembre 2014, la 3e Commission de l'Assemblée générale de l'ONU vote la résolution L56, présentée par le Brésil et la Russie, visant à « lutter contre la glorification du nazisme, du néonazisme et toutes autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée » .
La résolution est adoptée à la majorité, mais le détail des votes se passe de commentaires :
-* POUR : 115 (dont tous les pays membres des BRICS )
-* CONTRE : 3 ( USA, Canada, Ukraine )
-* ABSTENTION : 55 (dont tous les pays membres de l'UE, France et Allemagne comprises )
Xuan
   Posté le 03-03-2022 à 19:53:33   

Ridicules au-delà de l'imagination, les divas édentées du théâtre occidental sanctionnent les chats russes.

Par Global TimesPublié: 04 mars 2022 00:27
https://www.globaltimes.cn/page/202203/1253897.shtml


Pour certains Occidentaux, tout peut être transformé en arme, y compris les chats. Oui, les CHATS.
Au milieu de la spirale de la crise en Ukraine, un reportage ridicule a fait la une des journaux : les chats russes sont sanctionnés.
La Fédération Internationale Féline, une ONG de registres félins fondée en Belgique, a annoncé mardi l'interdiction des chats d'élevage russe de ses expositions, et les propriétaires de chats qui vivent en Russie sont également bannis de l'organisation.
C'est la partie émergée de l'iceberg parmi un nombre croissant de divas du théâtre dans les pays occidentaux qui se sont lancées dans une soi-disant campagne anti-guerre, avec leurs mouvements allant bien au-delà de la compréhension, voire de l'imagination des gens. Les chats ne sont qu'une cible sur la très longue liste.

La FIFA et son homologue européen, l'UEFA, ont décidé que toutes les équipes russes seraient suspendues de participer aux compétitions de la FIFA et de l'UEFA jusqu'à nouvel ordre. Les représentations de ballets russes ont été annulées dans tout le Royaume-Uni. L'Université de Milan-Bicocca en Italie a décidé de supprimer de son programme les cours sur Fiodor Dostoïevski, un auteur russe remarquable. Valery Gergiev, un maestro russe vedette, a été limogé de son poste de chef d'orchestre de l'Orchestre philharmonique de Munich.

Il s'avère que les sports, les arts et la science ne sont pas apolitiques ; ils ont tous des frontières parfaitement claires aux yeux de certaines forces occidentales. Dostoïevski est mort il y a plus de 140 ans, mais son héritage n'a pas pu survivre à la vague du sentiment anti-russe de l'Occident. Si la tendance se poursuit, Tetris, un jeu vidéo de puzzle créé par un ingénieur logiciel soviétique, devrait frissonner d'être éventuellement visé ensuite. Et les jeunes générations occidentales devront peut-être dire adieu au tableau périodique, l'affichage tabulaire des éléments chimiques inventé par le chimiste russe Dmitri Mendeleïev.

Gergiev a été licencié parce qu'il refusait de dénoncer les dernières actions de la Russie contre l'Ukraine, alors que le maire de Munich l'exigeait. Pourtant, comment devrions-nous définir le comportement consistant à demander à quelqu'un de condamner publiquement sa propre patrie et son gouvernement ? Peut-être que la seule description qui peut être lancée est - brutale et barbare. Les institutions publiques peuvent établir des règles pour leurs employés sur ce dont il ne faut pas parler, mais elles n'ont pas le droit d'exiger que quiconque dise quoi que ce soit contre son pays d'origine. Les artistes sont censés unir les gens hors des conflits politiques. Mais maintenant, ils sont déchirés.

Il s'agit d'une invasion grossière de la politique dans les échanges mondiaux de la société occidentale. "Il pourrait même s'agir d'un nouveau type de 'révolution de couleur'", a déclaré Lü Xiang, chercheur à l'Académie chinoise des sciences sociales, au Global Times. Lü a noté que dans une large mesure, le conflit russo-ukrainien est une guerre de l'information.
Les médias et politiciens occidentaux n'ont aucun intérêt à informer leur auditoire de la prudence que les troupes russes ont essayé de montrer et de maintenir. Au contraire, ils exagèrent désespérément la situation de la guerre et s'efforcent de peindre une scène où les troupes russes "envahissent" intensément, où le peuple ukrainien résiste héroïquement et où les vagues anti-guerre bouillonnent dans le monde entier. Pourtant, tout cet ensemble d'histoires est simplement chorégraphié par l'Occident, selon Lü.

Dans le premier discours sur l'état de l'Union de Joe Biden, prononcé mercredi, pas un seul mot n'a été prononcé pour inciter la Russie et l'Ukraine à s'asseoir à la table des négociations. Biden était occupé à blâmer la Russie, soulignant que Washington intensifierait les sanctions contre Moscou. Les grands médias américains et européens utilisent même des images et des vidéos qui n'ont rien à voir avec l'Ukraine pour montrer la « situation de guerre » en Ukraine. Dans cette atmosphère remplie d'hystérie anti-Russie, les gens et les organisations emboîtent naturellement le pas, a déclaré Lü.

Plus leurs sanctions sont absurdes, plus cela prouve à quel point l'Occident peut facilement s'emporter, à mesure qu'il devient édenté. Ils peuvent exprimer leur colère contre les chats russes sans effort, mais ont-ils le culot de couper tout commerce de pétrole et de gaz avec la Russie ?

Pourquoi les chats, les arts et les sports ? Que peuvent-ils faire de mal : attaquer un pays ou battre le tambour de la guerre ? Ils sont innocents. Le problème réside dans ces politiciens et élites occidentaux incompétents. Ils n'osent pas résoudre le problème militairement ou ne sont pas disposés à régler l'énigme par des pourparlers. En conséquence, des éléments non pertinents sont récupérés, politisés et même transformés en armes. Pire, au lieu d'être anti-guerre, les mouvements aggravent la situation.
Xuan
   Posté le 03-03-2022 à 20:22:41   

3 mars 16:33
Manifestation dans le centre de Moscou
Selon le coordinateur du Front de gauche, Sergei Udaltsov, aujourd'hui, le 3 mars, des représentants du Front de gauche ont organisé une manifestation dans le centre de Moscou, exigeant la nationalisation des oligarques russes face aux sanctions à grande échelle des pays occidentaux.

https://svpressa.ru/all/news/ - 3 mars
Xuan
   Posté le 03-03-2022 à 20:34:49   

On notera :
La guerre contemporaine ne se livre pas seulement sur le terrain militaire mais dans tous les domaines, c'est la "guerre hors limites".
Les USA possèdent un avantage non seulement dans le domaine médiatique et dans la propagande de guerre, mais aussi sur le terrain financier et un "bras long" dans la cotation monétaire.
Dans le cas de la Russie un effondrement monétaire aurait des répercussions en Europe.
Contrairement à la théorie "ni-ni", l'hégémonisme US est l'ennemi n° 1 des peuples du monde.


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Un économiste met en garde contre les conséquences de la dégradation par Moody's de la note de la Russie au niveau "junk"

Bykov: la Russie ne devrait en aucun cas permettre un défaut technique sur sa dette extérieure
https://svpressa.ru/economy/news/326918/

La forte dégradation des notes de crédit à long et à court terme de la Russie par Moody's n'est pas du tout une "gifle morale", mais une déclaration de la nouvelle position de notre pays au sein du système financier occidental. Ce point de vue a été exprimé par un analyste senior d'Esperio Anton Bykov .

Plus tôt , il a été signalé que l'agence de notation internationale Moody's avait abaissé la note de la Russie de six étapes à la fois - de "Baa3" à "B3", avec la possibilité d'une nouvelle dégradation. Comme le souligne l'agence, la dégradation a été provoquée par "des sanctions sévères que les pays occidentaux ont imposées à la Russie, y compris des sanctions contre la Banque centrale et certaines grandes institutions financières, en réponse à son opération militaire en Ukraine".

Comme le précise l'expert, la cote de crédit Baa3 était un niveau d'investissement opérationnel qui permettait à la Russie d'attirer à court terme, d'un à deux ans, des capitaux spéculatifs de non-résidents. Les financiers de la notation "B3" appellent "junk", fermant l'achat de titres russes pour un grand capital étranger.

« Avec une notation à court terme, la situation est encore pire. Ici, Moody's a abaissé la cote de crédit de la Russie de « P-3 », ce qui signifie « passifs inférieurs à la moyenne », au plus bas possible « Not Prime », correspondant à une gamme de notations allant du défaut aux passifs non liés à l'investissement. Nous pouvons dire qu'il s'agit d'une "marque noire" qui ferme la Russie non seulement aux investissements, mais aussi aux affaires des entreprises internationales privées, car tous les actifs et investissements dans notre pays seront désormais évalués avec une forte décote " , souligne Anton Bykov. notant que pour toute grande entreprise, cela signifiera un coup porté à sa propre valeur de bilan, sans parler des risques d'image.

L'interlocuteur de Svobodnaya Pressa précise qu'avec cette étape, Moody's, et à travers elle l'établissement des États-Unis, est, pour ainsi dire, avertissant qu'après le blocage des réserves d'or et de devises russes (GFR), notre pays pourrait cesser de desservir sa dette extérieure et déclarer un défaut technique.

"Étant donné que la dette extérieure de la Russie est d'environ 478 milliards de dollars, le refus de payer pourrait provoquer une crise bancaire en Europe, et ses conséquences se feront sentir pendant très longtemps, car "l'historique de crédit" de notre pays sera gâché pendant 10-15 années à venir. Dans ce cas, toutes les réalisations des autorités financières et économiques russes des dernières décennies en matière de réduction des taux d'intérêt dans le système financier national peuvent être considérées comme effacées. De plus, nous serons fermés aux investissements occidentaux et il n'y a pratiquement plus de fonds propres pour le développement économique après avoir bloqué environ 60% des réserves d'or. Seuls les capitaux d'Asie resteront, mais avec un nouveau niveau de taux d'intérêt, il sera très dangereux de les prendre pour la future stabilité financière de la Russie » , attire l'attention de l'économiste.

Il admet que dans une telle réalité, la Russie attend une économie de mobilisation, avec "l'appel" de l'Etat à l'épargne des citoyens.

"Peu importe à quel point c'est difficile, la Russie ne devrait pas permettre un défaut technique sur sa dette extérieure maintenant, sinon les conséquences pourraient être si graves que notre pays sera confronté à une transformation sociale et économique. Si l'on se souvient de l'histoire, de tels changements se sont toujours accompagnés de chocs importants pour l'État et d'une forte baisse du niveau de vie des citoyens » , souligne Anton Bykov.
Xuan
   Posté le 04-03-2022 à 13:07:48   

A propos du "bombardement de la centrale nucléaire"



Ce matin à 9h30 la Russie annonçait que :

“L’administration militaire régionale de Zaporozhye, citant l’Inspection d’État pour la réglementation nucléaire, a signalé que le territoire de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya était occupé par les troupes russes.
Dans le même temps, il est à noter que le personnel d’exploitation de la centrale surveille l’état des groupes électrogènes et assure leur fonctionnement conformément aux réglementations technologiques.
Auparavant, il a été signalé à propos d’un incendie dans le bâtiment de formation de la station. Dans le même temps, la centrale nucléaire elle-même n’a pas été affectée, le fond de rayonnement reste dans la plage normale .


RFI confirme que la centrale est occupée par les forces russes et écrit
"La plus grande centrale nucléaire européenne, celle de Zaporijjia, est occupée par les russes. Un incendie s'y est déclaré, selon un porte-parole de la centrale, suite à l'attaque russe." Mais sans préciser la cause.

Or, selon un reportage de CNN, le président américain Joe Biden a eu un appel téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky le 3 mars, heure locale, au sujet de la centrale nucléaire ukrainienne, la plus grande centrale nucléaire d’Europe. Un haut responsable américain a déclaré qu’elle avait pris feu après avoir été bombardée par les troupes russes.

De bonne heure ce matin nos médias ont dénoncé un acte “fou” de la Russie bombardant la centrale.

Mais pourquoi bombarder une centrale nucléaire que l’on occupe ?

La presse russe précise à propos de l’incendie

“Konashenkov à propos de ce qui s’est passé à la centrale nucléaire de Zaporozhye :
Hier soir, sur le territoire adjacent à la centrale nucléaire, le régime de Kiev a tenté une monstrueuse provocation. Vers 2 heures du matin, une patrouille mobile de la Garde russe a été attaquée par des saboteurs ukrainiens – ils lui ont tiré dessus depuis les fenêtres du complexe de formation de la centrale nucléaire, situé à l’extérieur de la centrale. Les points de tir des saboteurs ukrainiens ont été supprimés par des tirs de retour d’armes légères. En quittant le bâtiment, ils ont mis le feu au bâtiment.”



Edité le 04-03-2022 à 13:09:47 par Xuan


pzorba75
   Posté le 04-03-2022 à 14:03:05   

Mettre le feu en quittant une ville occupée est un classique dans l'histoire du monde russe. Même Napoléon l'a vécue, arrivant vainqueur à à Moscou et décampant ensuite quand les russes ont incendié la ville. La suite, on apprenait à l'école : La bérézina.
Poutine a intérêt à réviser ses classiques et, sans la victoire rapide, la défaite est assurée.
Xuan
   Posté le 04-03-2022 à 15:55:28   

Selon une source progressiste russe, “ Zelensky a quitté l’Ukraine, a écrit le président de la Douma, Vyacheslav Volodin, sur son canal Telegram. Selon lui, les députés de la Verkhovna Rada ont dit qu’ils ne pouvaient pas aller voir Zelensky à Lviv – il est maintenant en Pologne” .

_________________



Suivant la même source :

Le chef du Centre de contrôle de la défense nationale de la Fédération de Russie, le colonel-général Mikhail Mizintsev, a déclaré que Kiev avait presque complètement perdu la capacité de gérer les administrations des régions et des districts du pays.
Selon le général, les administrations de droit civil des villes et villages d'Ukraine sont désormais privées du droit de traiter avec la population civile et ne peuvent pas non plus résoudre les problèmes de nature sociale et domestique.

"Dans la plupart des villes et villages, des bataillons nationaux de la soi-disant défense territoriale se déchaînent, mais en fait ce sont des nazis et des mercenaires qui les ont rejoints, des terroristes et des bandits, y compris ceux d'origine étrangère" , a déclaré Mizintsev.

Il a également déclaré avoir réussi jeudi à entrer en contact avec de hauts responsables du bureau du président ukrainien. À leur tour, ils ont donné le contact du responsable présumé à Kharkiv pour aider à sécuriser un couloir humanitaire.
"A notre appel à ce fonctionnaire, nous avons reçu la réponse suivante, que je cite textuellement : 'Je ne les retiens pas, laissez-les aller où ils veulent'" , a déclaré le colonel-général.

De son côté, la partie russe a noté que le corridor humanitaire est une longue distance et a souligné la nécessité d'aider à la mise en place de transports routiers pour amener les gens aux points de rencontre, où la partie russe a préparé des bus, des repas chauds et un soutien médical.
"Le fonctionnaire a répondu par un commentaire bref et clair : 'Je ne suis pas suicidaire, dès que je commencerai à les ramasser et à les envoyer vers la Russie, je serai le premier à être détruit par les bataillons de défense territoriale, ou plutôt les bataillons nationaux, c'est-à-dire les nazis'" , a déclaré Mizintsev, soulignant qu'en fait, les fonctionnaires ukrainiens craignent les représailles, écrit TASS.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Xuan
   Posté le 04-03-2022 à 20:14:04   

Situation en Ukraine : La Chine s'oppose à la création d'une commission d'enquête internationale indépendante, affirmant qu'une intervention ne fera qu'intensifier les conflits à l'échelle mondiale

Écrit par : Xiao Tonggu
2022-03-04 14:00:00

Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a tenu un débat d'urgence sur l'Ukraine le 3 mars, y compris une discussion sur l'opportunité de former une commission d'enquête internationale sur l'Ukraine. L'ambassadeur Chen Xu, représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies à Genève, a déclaré dans un discours lors de la réunion que la Chine s'oppose à la politisation des questions relatives aux droits de l'homme et à la création d'une commission d'enquête internationale indépendante sur la question ukrainienne.

Chen Xu a déclaré que la Chine avait prêté attention à l'évolution de la question ukrainienne et que la situation actuelle était quelque chose que la Chine ne voulait pas voir.
Il a souligné que la position fondamentale de la Chine consistant à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays et à se conformer aux buts et principes de la Charte des Nations Unies est cohérente et claire. Il a appelé toutes les parties concernées à faire preuve de retenue, à désamorcer la situation et à éviter les pertes civiles, y compris tous les citoyens étrangers en Ukraine. La sécurité de la vie et des biens des civils et les besoins humanitaires doivent être effectivement garantis, en particulier pour prévenir les crises humanitaires à grande échelle.

Il a également souligné que la Chine soutenait et encourageait tous les efforts diplomatiques favorables à un règlement pacifique de la crise ukrainienne, et se félicitait de l'ouverture d'un dialogue direct et de négociations entre la Russie et l'Ukraine. Toute action entreprise par l'ONU et les autres parties devrait se concentrer sur la paix et la stabilité régionales, et toutes les parties devraient se concentrer sur la paix et la stabilité régionales. La sécurité générale est la priorité absolue, ce qui devrait permettre de calmer la situation d'urgence et de promouvoir une solution diplomatique.

Chen Xu a déclaré que la Chine s'oppose à la politisation des questions relatives aux droits humains, s'oppose à l'utilisation des questions relatives aux droits humains pour faire pression sur d'autres pays et s'oppose à la création d'une commission d'enquête internationale indépendante sur la question ukrainienne.

Il a souligné que l'intervention et l'action du Conseil des droits de l'homme ne feront qu'intensifier la contradiction et intensifier la confrontation, ce qui n'est pas propice au règlement pacifique de la question ukrainienne par les voies diplomatiques. La Chine exhorte les parties concernées à cesser de politiser les questions relatives aux droits de l'homme, à abandonner la confrontation et la pression et à s'engager à résoudre les problèmes par le dialogue. La Chine continuera de jouer un rôle constructif dans la recherche et la réalisation de la paix.


Edité le 04-03-2022 à 20:46:54 par Xuan


Xuan
   Posté le 04-03-2022 à 20:57:24   

Les entreprises russes se tournent vers les règlements en yuan


https://svpressa.ru/economy/news/327041/

Début février, Gazprom Neft a transféré en yuan les paiements pour le ravitaillement en carburant de ses avions dans les aéroports chinois .
Plus tard, la plus grande entreprise de logistique russe FESCO a également annoncé l'acceptation du yuan avec les roubles, les dollars et les euros. Maintenant, il y aura évidemment plus d'exemples de ce genre.
Selon la publication " Accents ", les autorités de la RPC ont refusé avec clairvoyance de se joindre aux sanctions anti-russes. Compte tenu du chiffre d'affaires gigantesque du commerce extérieur des deux pays, la monnaie chinoise apparaît comme une véritable alternative au dollar et à l'euro dans les règlements mutuels.

Dans le même temps, il est à noter que la majeure partie du chiffre d'affaires commercial entre la Fédération de Russie et la RPC repose sur d'importants approvisionnements en matières premières - charbon, pétrole et gaz. Dans le même temps, comme le rappellent les experts de la publication, le Céleste Empire importe du nickel russe, du cuivre en volumes économiquement significatifs, et des turbines à gaz à partir de produits plus high-tech.
Au cours de la nouvelle année agricole, à compter du 1er juillet, des approvisionnements en blé peuvent également être ajoutés ici. La Chine a déjà levé les restrictions agrosanitaires sur l'approvisionnement en céréales en provenance de Russie, introduites en 2021, prétendument dues à des maladies fongiques.
Le volume potentiel des exportations de céréales russes vers la Chine est estimé à 3-4 millions de tonnes. Apparemment, aussi déjà pour le yuan.

Plus tôt, l'oligarque russe Oleg Deripaska a qualifié de fou le retard des négociations avec l'Ukraine et a déclaré l'importance de la paix.
Xuan
   Posté le 06-03-2022 à 23:17:33   

Comme c'est rapporté depuis plusieurs jours, les militaires ukrainiens et les milices néonazies (comme ici à Marioupol) empêchent les habitants de partir se réfugier hors des zones de combats, pour s'en servir comme bouclier (comme cela se passait en Syrie de la part des terroristes fondamentalistes) . Ici, dans la courte vidéo on voit comment ils tirent sur des gens à un poste de contrôle pour les empêcher de passer.

https://www.youtube.com/watch?v=qWw2DMw_LaY
Xuan
   Posté le 06-03-2022 à 23:19:03   

Crise ukrainienne : les États-Unis sèment le trouble dans le monde mais sont incapables de résoudre les problèmes

Par Giancarlo Elia ValoriPublié: 06 mars 2022 18:28
sur GT https://www.globaltimes.cn/page/202203/1254086.shtml?id=11

La crise ukrainienne est en fait une nouvelle série d'ajustements dans la situation internationale de l'après-guerre froide. En raison de son statut géopolitique unique, l'Ukraine favorise une rivalité à long terme entre les grandes puissances mondiales avec ce que l'on appelle «l'effet papillon».

Derrière le conflit en Ukraine, il y a non seulement la relation entre Kiev et la région de l'Est, ainsi que l'escalade du conflit entre la Russie et l'Ukraine, mais aussi le différend entre la Russie et les États-Unis. La révolution de couleur de 2014 en Ukraine n'a pas seulement résulté de divisions internes causées par la politique du gouvernement consistant à renverser le président légitimement élu, mais a également été une guerre par procuration entre la Russie et les États-Unis.

La question ukrainienne est le tournant du conflit à long terme entre la Russie et l'Occident dirigé par les États-Unis. Derrière la crise, il y a l'enchevêtrement historique entre les États-Unis et la Russie dans la période de l'après-guerre froide. Au cours des 12 premières années qui ont suivi l'implosion de l'Union soviétique, la Russie a voulu ardemment et naïvement s'intégrer dans le monde occidental dominé par les États-Unis. Néanmoins, une Russie dotée de capacités diplomatiques et militaires entièrement autonomes a toujours été une préoccupation américaine.

Nous avons vu les États-Unis ignorer leur engagement vis-à-vis de la Russie selon lequel l'OTAN ne s'étendrait pas vers l'est lorsque le Pacte de Varsovie a été dissous, et progressivement les États-Unis ont érodé la marge de manœuvre et la sphère d'influence de l'ex-Union soviétique.

Aux yeux du gouvernement de Poutine et de la plupart des Russes, cependant, le comportement américain ignore complètement les préoccupations sécuritaires russes et continue de comprimer et d'affaiblir l'espace stratégique russe pour sa survie et son développement. Avant le déclenchement du conflit ukrainien, la base de la confiance stratégique dans les relations russo-américaines avait depuis longtemps disparu au fil des ans.

La crise ukrainienne est devenue le déclencheur de la détérioration rapide des relations russo-américaines, transformant ainsi la tactique défensive de la Russie envers les États-Unis d'une résistance modérée en un avertissement factuel sévère, alors que les États-Unis ont contesté la ligne de fond stratégique du gouvernement Poutine de deux manières.

Premièrement, la Russie ne peut rester les bras croisés face à la situation politique dans laquelle l'Occident contrôle sa zone tampon stratégique environnante, permettant ainsi à l'OTAN de s'étendre vers l'Est jusqu'aux pays de la Communauté des États indépendants (CEI) pour menacer la sécurité de ses frontières, et surtout, elle ne veut pas donner aux États-Unis l'occasion de faire de l'Ukraine une tête de pont militaire pour contenir et menacer - avec les armes nucléaires à ses frontières - l'État russe.

Deuxièmement, du point de vue de l'administration Poutine, l'inclusion de l'Ukraine dans l'UE - par la volonté des États-Unis - vise à saper "l'Union eurasienne" dirigée par la Russie. L'"Union eurasienne" est un engagement important du troisième mandat de Poutine et espère réaliser l'intégration des marchés et des ressources dans la CEI, ainsi que remodeler le statut de la Russie en tant que puissance régionale. L'Ukraine en est la partie la plus cruciale. Les États-Unis et l'Occident voient dans « l'Union eurasienne » l'expression de l'ambition de la Russie de reconstruire géopolitiquement l'empire soviéto-russe. L'hégémonie mondiale des États-Unis ne peut pas accueillir le rêve d'une puissance régionale que la Russie ne veut pas abandonner. Cela aussi est une contradiction structurelle entre les États-Unis et la Russie.

Les États-Unis ne veulent pas d'un apaisement progressif de la crise ukrainienne, encore moins d'une solution selon un accord politique favorable à la Russie. Les États-Unis utilisent l'Ukraine pour alimenter la contradiction entre la Russie et l'Europe. Il utilise l'Europe - sans direction élue et donc sans ambiguïté ni même armée - pour affaiblir la puissance et la force de la Russie et amener la Russie et l'UE (qui a de toute façon intérêt à avoir de bonnes relations avec le Kremlin) à s'affronter et à se consumer diplomatiquement.

La crise ukrainienne n'a cependant pas suffi à ébranler les relations fondamentales entre la Russie et l'Europe. Il n'y a pas de contradiction politique structurelle entre la Russie et l'Europe, bien au contraire. Les liens économiques sont très étroits. Les pertes économiques causées par les sanctions occidentales contre la Russie sont principalement supportées par les États membres de l'UE et maintenant la plupart de ces pays ne voudraient pas de sanctions.

Au-delà de l'Europe, la poursuite de la crise ukrainienne et la détérioration des relations américano-russes vont certainement influencer le positionnement de la stratégie américaine en Asie-Pacifique et en Chine. Si le conflit ukrainien devait se poursuivre et se transformer en un bras de fer à long terme, les États-Unis pourraient modifier leur rééquilibrage actuel vers une stratégie Asie-Pacifique, qui se concentre sur la maîtrise de la Chine. Du point de vue de la Realpolitik, la contradiction structurelle entre la Chine et les États-Unis est basée sur des changements dans l'équilibre des forces et est beaucoup plus importante que la contradiction stratégique entre les États-Unis et la Russie.

La politique américaine d'endiguement de la Chine dans la région Asie-Pacifique et l'affaiblissement continu de la Russie en Europe iraient de pair. Afin d'éviter l'affaiblissement de leur domination dans des régions stratégiques clés, les États-Unis ont fait tout leur possible pour empêcher la Chine et le Japon de coopérer en Asie, tandis qu'en Europe, ils ont tenté d'empêcher la Russie et l'UE de parvenir à une réconciliation stratégique et mutuelle confiance - au-delà des relations commerciales durables et fructueuses. Les États-Unis, dont le pouvoir relatif d'expansion très coûteux décline - le peuple américain, contrairement aux élites de la Nouvelle-Angleterre, a toujours préféré l'isolationnisme et la non-intervention à l'étranger - poussent la communauté internationale et les puissances régionales à affronter la Chine et la Russie afin de maintenir la légitimité de sa domination dans la région Asie-Pacifique et en Europe.

La Chine et la Russie ont travaillé dur pour être reconnues et acceptées par la communauté internationale dans des conditions d'égalité, mais l'Occident - au service des États-Unis - ne peut tolérer les idées prônées par les États-nations aux aspirations de grande puissance. Ils ne peuvent les accepter sur la base de leurs caractéristiques, de leur modèle de développement et de leur mode politique de gestion de la société.

D'un point de vue économique pratique, la crise ukrainienne et les sanctions occidentales pourraient d'abord entraîner des changements dans le modèle énergétique mondial, et la configuration du marché russe d'exportation de l'énergie a déjà commencé à se déplacer vers l'Asie. Pour la Chine, qui a d'énormes besoins énergétiques et cherche à diversifier les risques par de multiples canaux, c'est une opportunité. La Chine a récemment signé un accord gazier avec la Russie après 10 ans de négociations. Les sanctions occidentales obligeront certainement la Russie à développer une relation financière toujours plus profonde avec la Chine.

Les sanctions occidentales ont déjà conduit le gouvernement Poutine à commencer à promouvoir la diversification du marché russe en termes de stratégie économique. Les contre-mesures économiques contre l'Europe impliquent le transfert à grande échelle du marché des produits agricoles ailleurs et peuvent continuer à se développer dans le domaine des produits industriels, l'expansion et la pénétration dans la construction de chemins de fer à grande vitesse, l'agriculture, la technologie militaire, les systèmes de navigation par satellite, les ports, la logistique, l'industrie informatique, la fabrication, l'énergie nucléaire et bien d'autres domaines.

La Chine et la Russie ayant également des besoins stratégiques communs qui vont au-delà des intérêts économiques, les relations entre les deux pays se limitent de plus en plus à l'avantage mutuel et à une coopération pragmatique sur un plan purement économique. La Chine et la Russie font face aux forces combinées du système d'alliance dirigé par les États-Unis en Asie de l'Est et en Europe, respectivement. La mer de Chine orientale, la mer de Chine méridionale et l'Ukraine ne sont que des points de lutte spécifiques. Le problème central est que - en tant que grandes puissances militaires avec une longue histoire et civilisation - ni la Chine ni la Russie ne peuvent accepter la voie tracée par les États-Unis et l'Occident pour déterminer leurs propres affaires intérieures et politiques étrangères.

Au cours des deux dernières décennies et jusqu'à il y a quelques mois - du point de vue des actions concrètes - nous avons vu que la force américaine a progressivement perdu la capacité et la volonté de créer des situations constructives de paix et de prospérité mondiales, créant à la place des situations de conflit qui se sont aggravées le scénario. Les États-Unis ont utilisé la mer de Chine méridionale, les îles Diaoyu et l'Ukraine pour alimenter les différends en Asie et en Europe et déclencher une série de soulèvements colorés en Europe - puis les "printemps arabes" au Moyen-Orient, en Asie de l'Ouest et en Afrique du Nord - mais il a ensuite été incapable de remédier à la situation, comme cela a été démontré en Afghanistan.

À une époque où les États-Unis interviennent partout mais ne parviennent pas à résoudre les problèmes qu'ils ont eux-mêmes créés, il n'y a que chaos et vents de guerre. Cela exige que la coopération entre la Russie et la Chine ne se limite pas au bilatéralisme, mais qu'elle unisse également davantage les puissances régionales telles que l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud et joue un plus grand rôle dans le mécanisme de coopération dans les marchés émergents et dans les sphères publiques et politiques de pays qui peuvent encore se dire indépendants.
Xuan
   Posté le 06-03-2022 à 23:23:01   

Pression sur Biden pour qu’il lance la Troisième Guerre mondiale nucléaire, attention à ce qui se passe en France

6 MARS 2022

https://histoireetsociete.com/2022/03/06/pression-sur-biden-pour-quil-lance-la-troisieme-guerre-mondiale-nucleaire-attention-a-ce-qui-se-passe-en-france/

Les demandes augmentent à Washington pour la guerre des États-Unis avec la Russie. L’article ci-dessous émanant d’un courant trotskyste (réellement anti-impérialiste et en faveur de la paix) fait un bilan rapide des interventions en faveur du déclenchement d’une guerre nucléaire en Europe. C’est pourquoi il faut être très prudent dans le soutien à des manifestations qui au nom de la paix en Ukraine, du refus de l’agression en fait ont pour but la guerre et invitent l’OTAN à agir. Il faut noter que certaines forces s’exercent en ce sens en France et ce sont celles qui ont toujours œuvré dans la guerre froide pour faire monter les tensions. ZELENSKI a dit hier “Je remercie les villes de Francfort, de Lyon, de Paris, de Vilnius… ​Le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, a cité vendredi 4 mars 2022 dans un message vidéo deux villes françaises, Lyon et Paris, alors qu’il s’exprimait sur le conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine. Il s’agissait d’un événement organisé par l’Union des fédéralistes européens de Francfort (Allemagne) qui voulait mobiliser lors d’une rencontre, à la fois en visioconférence et en présence physique, vendredi soir les citoyens par rapport au conflit en Ukraine. Les sections fédéralistes de l’organisation à Lyon et Paris (UEF-France) ont alors répondu à l’appel, ainsi que d’autres organisations françaises comme le Mouvement Européen ou Les Jeunes Européens – France. C’est-à-dire, osons le dire des gens qui comme les verts, Cohn Bendit sont opposés au nucléaire civil mais ne craignent pas d’utiliser le nucléaire militaire, d’un anticommunisme violent et qui sont héritiers de la collaboration, ils nient totalement les nations et sont le bras idéologique de l’OTAN et sont ceux qui œuvrent pour identifier nazisme et communisme. (Note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
06/03/202

Par Andre Damon
5 mars 2022

Alors que la guerre entre la Russie et l’Ukraine est entrée dans son 10e jour, le conflit s’intensifie rapidement. Alors que l’armée russe poursuit son avancée vers la capitale ukrainienne, Kiev, il y a des demandes croissantes d’intervention militaire directe des États-Unis pour cibler les forces russes en Ukraine.

Jeudi, le sénateur américain Lindsay Graham, un sénateur républicain influent, a appelé à l’assassinat du président russe Vladimir Poutine.

« Y a-t-il un Brutus en Russie ? », demanda Graham, faisant référence à l’assassinat de l’empereur romain Jules César par Marcus Brutus et préconisant ainsi ce qui est, en vertu du droit international, un crime de guerre. « La seule façon dont cela se termine est que quelqu’un en Russie retire ce type. Vous rendriez un grand service à votre pays – et au monde. »

Les commentaires de Graham n’étaient que l’exemple le plus extrême d’un chœur croissant au sein de l’establishment politique américain pour une plus grande escalade militaire. Beaucoup d’entre eux impliquaient des appels à la destruction de tous les avions russes opérant au-dessus de l’Ukraine, une action qualifiée d’imposition d’une « zone d’exclusion aérienne ».

« Le débat sur la zone d’exclusion aérienne de l’Ukraine s’intensifie », a écrit la Colline.

« C’est le bon moment pour renouveler mon appel en faveur d’une zone d’exclusion aérienne, à l’invitation du gouvernement ukrainien. Je crains que si cela continue, nous devrons intervenir de manière plus importante », a tweeté le représentant Adam Kinzinger (R-Ill.), un pilote de la Garde nationale aérienne, dans les heures qui ont suivi l’appel de Graham.

Le sénateur Roger Wicker (R-Miss.), qui siège au Comité sénatorial des forces armées, a déclaré au Huffington Post qu’une zone d’exclusion aérienne devrait être « sérieusement envisagée ».

Dans un message préenregistré, le président ukrainien Zelensky a qualifié l’OTAN de « faible » pour ne pas avoir imposé la zone d’exclusion aérienne, affirmant : « L’OTAN a sciemment approuvé la décision de ne pas fermer le ciel au-dessus de l’Ukraine. Nous pensons que les pays de l’OTAN eux-mêmes ont créé un récit selon lequel la prétendue fermeture du ciel au-dessus de l’Ukraine provoquera une agression russe directe contre l’OTAN. »

« Toutes les personnes qui meurent à partir de ce jour mourront aussi à cause de vous, à cause de votre faiblesse, à cause de votre manque d’unité », a déclaré Zelensky.

Pour l’instant, la Maison Blanche et l’OTAN ont déclaré qu’elles n’avaient pas l’intention d’imposer une zone d’exclusion aérienne et d’entrer ainsi dans un conflit militaire direct avec la Russie, une grande puissance nucléaire.

« Cela signifierait essentiellement que l’armée américaine abattrait des avions – des avions russes. C’est certainement de l’escalade. Cela nous placerait potentiellement dans un endroit où nous sommes dans un conflit militaire avec la Russie. Ce n’est pas quelque chose que le président veut faire », a déclaré lundi à MSNBC l’attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki. « Nous n’allons pas avoir une guerre militaire avec la Russie avec les troupes américaines. »

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est fait l’écho de ces déclarations en déclarant : « L’OTAN est une alliance de défense… L’OTAN ne cherche pas une guerre avec la Russie. »

Alors que les appels initiaux à un affrontement direct provenaient des républicains, ils ont maintenant été repris par des membres du Parti démocrate.

Le lieutenant-colonel Alexander Vindman, un démocrate et une figure clé de la première destitution du président américain Donald Trump, a approuvé les déclarations de Kinzinger, bien qu’il soit venu à côté d’une légende de CNN avertissant que la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne pourrait conduire à une « guerre à part entière ».

« Il est définitivement sur quelque chose », a déclaré Vindman à propos de Kinzinger. « Il n’existe pas d’option sans risque, à ce stade. Il n’y a que des options calibrées et tenant compte des risques. »

L’ancien secrétaire à la Défense Leon Panetta, également démocrate, a déclaré à la Colline que « l’option d’une zone d’exclusion aérienne ne devrait pas être retirée de la table ».

« Je pense simplement qu’il est important de protéger en quelque sorte toutes vos options », a-t-il déclaré. « Et même s’ils ont été enregistrés, je soupçonne qu’il doit y avoir des gens qui réfléchissent encore à une approche plus limitée si cela est nécessaire. »

Le général de brigade à la retraite Kevin Ryan a déclaré à la Colline qu’il avait « suggéré » que « les États-Unis et l’OTAN pourraient établir une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la partie ouest du pays où les troupes russes ne sont pas arrivées ».

Au cours du week-end, le général quatre étoiles de l’armée de l’air américaine Philip Breedlove, qui a dirigé les forces américaines en Europe et a servi en tant que commandant suprême des forces alliées de l’OTAN de 2013 à 2016, a exigé que les États-Unis et l’OTAN mettent en place une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. Il a admis que ce serait « un acte de guerre » contre la Russie.

Foreign Policy a demandé à Breedlove: « Pourtant, malgré tout cela, vous avez dit que vous soutiendriez réellement l’idée d’une zone d’exclusion aérienne? »

À cela, Breedlove a répondu: « Allons-nous nous asseoir et regarder pendant qu’une puissance mondiale envahit, détruit et subjugue une nation souveraine? Allons-nous juste regarder? »

Breedlove a poursuivi en expliquant exactement ce que cela signifierait:

« SI VOUS METTEZ UNE ZONE D’EXCLUSION AÉRIENNE DANS LA PARTIE ORIENTALE DE L’UKRAINE, PAR EXEMPLE, ET QUE NOUS ALLONS FAIRE VOLER DES AVIONS DE LA COALITION OU DE L’OTAN DANS CETTE ZONE D’EXCLUSION AÉRIENNE, ALORS NOUS DEVONS RETIRER TOUTES LES ARMES QUI PEUVENT TIRER DANS NOTRE ZONE D’EXCLUSION AÉRIENNE ET CAUSER DES DOMMAGES À NOS AVIONS. CELA SIGNIFIE DONC BOMBARDER LES RADARS ET LES SYSTÈMES DE MISSILES ENNEMIS DE L’AUTRE CÔTÉ DE LA FRONTIÈRE. ET VOUS SAVEZ CE QUE CELA SIGNIFIE, N’EST-CE PAS ? CELA ÉQUIVAUT À UNE GUERRE. DONC, SI NOUS VOULONS DÉCLARER UNE ZONE D’EXCLUSION AÉRIENNE, NOUS DEVONS ÉLIMINER LA CAPACITÉ DE L’ENNEMI À TIRER ET À AFFECTER NOTRE ZONE D’EXCLUSION AÉRIENNE.

D’autres appels à l’escalade militaire sont venus du Washington Post sous la forme d’un éditorial. « Hélas, les Russes font des gains dans la partie sud du pays, le long de la côte de la mer Noire, menaçant de couper les forces ukrainiennes. Raison de plus pour les États-Unis et les alliés européens », écrit le Post, « d’accélérer… des armes à son armée, de peur que M. Poutine ne gagne réellement. »

Ces déclarations extrêmement belliqueuses interviennent au milieu de nouveaux avertissements sur la dangerosité de la situation. « L’alerte nucléaire de la Russie signifie que l’OTAN doit faire preuve de prudence », a noté un article du Financial Times. Il a ajouté que dans le « scénario actuel, les dirigeants russes sont les plus susceptibles d’utiliser une arme nucléaire tactique pour empêcher ou mettre fin à l’intervention de l’OTAN ».

Les dirigeants russes, par exemple, pourraient voir des volontaires des pays de l’OTAN filtrer en Ukraine comme des avant-gardes cachés pour une intervention à grande échelle. Ils pourraient considérer les convois d’armes arrivant en Ukraine en provenance des États de l’OTAN comme l’équivalent fonctionnel d’une intervention. »

L’article concluait : « Si ce n’est vraiment pas l’intention des dirigeants occidentaux d’intervenir, ils devraient s’assurer que leurs forces agissent de manière à en convaincre les dirigeants russes. Le monde peut en dépendre. »

En réalité, Washington prend des mesures extraordinairement provocatrices, cherchant non pas un règlement négocié pour mettre fin au conflit, mais à l’intensifier et l’enflammer.

Vendredi, Voice of America, le radiodiffuseur public des États-Unis, a publié un article intitulé « American Veterans Volunteer to Fight in Ukraine », qui rapportait :

Un représentant de l’ambassade d’Ukraine à Washington a déclaré à VOA que 3 000 volontaires américains ont répondu à l’appel de la nation pour servir dans un bataillon international qui aidera à résister aux forces d’invasion de la Russie.

L’article a ensuite été supprimé sans explication.
Pendant ce temps, les armes des États-Unis et de l’OTAN continuent d’affluer aux frontières de l’Ukraine, tandis que le système financier russe est largement excisé de l’économie mondiale et soumis à un blocus économique de facto.
Selon les Nations Unies, 331 civils ukrainiens ont été tués dans les combats jusqu’à présent, et 1,2 million de personnes ont fui.

Publié sur www.wsws.org
Xuan
   Posté le 06-03-2022 à 23:28:07   

Denis Parfionov : Le peuple a besoin de paix !

DANIELLE BLEITRACH 6 MARS 2022

https://histoireetsociete.com/2022/03/06/denis-parfionov-le-peuple-a-besoin-de-paix/#comment-4500

Dans ce blog, nous ne vous présentons pas la position de l’un des belligérants, si nous le faisons c’est dans une lutte contre l’insupportable propagande qui existe en France, mais nous adoptons un point de vue, celui des communistes et de la paix. A ce titre, nous vous faisons connaître en priorité la position des communistes russes et cet article apporte des précisions importantes: ce qui se passe actuellement en Ukraine a une double caractéristique c’est à la fois une guerre impérialiste dans laquelle les intérêts oligarchiques jouent un grand rôle et une lutte de libération nationale qui doit arrêter l’action fasciste de l’OTAN. A ce titre, elle est en train de modifier en profondeur non seulement l’Ukraine mais la Russie elle-même et elle met à nu la volonté de paix des peuples et le caractère criminel des capitalistes. Ce choix doit être aussi celui des communistes français et dans l’élection présidentielle française, ce triste spectacle sous censure et propagande, le PCF qui malgré certains dérapages demeure le moins pire parce qu’il cherche la paix et ose quelquefois dénoncer l’OTAN résultat ou écoeuré on s’abstient ou on parie sur l’avenir et on vote Fabien Roussel. Personnellement je suis de plus en plus encline à ce vote parce que c’est le seul qui permette le rassemblement contre la guerre, l’OTAN et au-delà toutes les valeurs auxquelles nous sommes attachés. Il faut dépasser la colère devant la méconnaissance des questions internationales et analyser la perspective vers laquelle nous sommes entraînés(note de danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)


Les événements en Ukraine n’ont laissé personne indifférent. L’opération spéciale des troupes russes a agité la société comme un coup de tonnerre dans un ciel clair. Les premiers jours de la guerre ont montré que l’ampleur de ce qui se passait dépassait de loin non seulement les relations entre la Russie et l’Ukraine, mais aussi le continent européen. Les conséquences économiques seront visibles pour une grande partie du monde, et en Russie même, beaucoup de choses changeront de manière radicale.

Secrétaire de la branche de la ville de Moscou du KPRF pour l’agitation et la propagande, député de la Douma d’État D. Parfenov

2022-03-04 14:12 (mise à jour : 2022-03-04 17:19)

Parfenov Denis Andreevich

https://kprf.ru/dep/gosduma/activities/208962.html

Dans le contexte des opérations militaires, de la guerre de l’information la plus désespérée et des sanctions économiques sévères, bon nombre de citoyens russes éprouvent des sentiments mitigés, la société affichant un mouvement vers les extrêmes : de l’hourra-patriotisme débridé et des “fanfaronnades” au pacifisme radical avec des demandes de paix ici et maintenant, quoi qu’il arrive.

Dans le même temps, il est important de ne pas céder aux tentatives de la propagande russe et pro-occidentale et d’analyser ce qui se passe dans une perspective marxiste-léniniste. L’auteur de cet article croit sincèrement que dans les situations difficiles, le premier endroit où chercher des réponses est dans l’héritage idéologique de Lénine, car sa puissance est si grande qu’elle est toujours d’actualité.

Lénine a procédé à partir de l’approche dialectique-matérialiste et historique concrète dans l’analyse des différentes guerres et a souligné qu’il y a guerre et guerre. Selon Lénine, les guerres se divisent en deux types.

D’abord – les guerres menées dans l’intérêt des classes dominantes, comme les guerres d’agression, les guerres de conquête, les guerres pour la redistribution des sphères d’influence, des marchés, de l’accès aux ressources, etc. Dans son ouvrage Le socialisme et la guerre [1], Lénine donne un exemple frappant : lorsqu’un propriétaire d’esclaves possédant 200 esclaves et un propriétaire d’esclaves possédant 100 esclaves sont en guerre, ce dernier voudrait bien sûr rendre la répartition plus équitable à son égard en augmentant le nombre de ses esclaves et en diminuant le nombre des esclaves de l’adversaire.

Bien sûr, de telles guerres ne sont pas bonnes pour le commun des mortels. Elles apportent, comme toute guerre, des peines, des souffrances et des morts, mais elles ne portent aucunement atteinte au système d’exploitation et d’asservissement, ne touchent pas aux fondements d’une société basée sur la propriété privée des moyens de production, ne menacent pas la domination de classe des exploiteurs.

Pourtant, il existe d’autres guerres, des guerres qui peuvent être progressistes. Les guerres de libération.

Nous parlons ici principalement des guerres contre l’oppression nationale, contre l’asservissement colonial de certains peuples par d’autres, et aussi des guerres contre les classes dominantes – guerres civiles ou révolutionnaires. De telles guerres peuvent éventuellement conduire à une amélioration de la situation de la majorité laborieuse, et en ce sens, une telle guerre peut être juste et justifiée, même si elle implique également la violence et de grandes difficultés, ce qui est caractéristique de toute guerre.

C’est dans cette perspective qu’il faut aborder les événements qui se déroulent en Ukraine : on y trouve des signes des deux types de guerres. En d’autres termes, la guerre en Ukraine présente les caractéristiques à la fois d’une guerre de libération et d’une guerre impérialiste.

D’une part, du point de vue du peuple de Donbass et, dans une large mesure, du peuple de toute l’Ukraine, la lutte contre les nazis, les Banderistes et l’administration semi-coloniale pro-américaine, il y a là une grande chance. On ne peut oublier huit années d’humiliation et de génocide de la part des militaires et des nationalistes ukrainiens, 14 000 morts, d’énormes destructions, la souffrance et la douleur du peuple de Donbass ! Pendant toutes ces années, le KPRF n’a cessé de plaider pour la reconnaissance de la DNR et de la LNR, les députés communistes et les dirigeants du parti en ont parlé à toutes les tribunes, et le sujet de la reconnaissance a été inclus dans tous les documents du programme pré-électoral. Au cours de cette période, le Parti communiste a envoyé 93 convois humanitaires dans le Donbass, livrant au total plus de 13 000 tonnes de nourriture, de matériaux de construction et de fournitures médicales aux défenseurs et aux habitants du Donbass. En outre, il ne faut pas oublier que les événements dans le Donbass en 2014-2015 ont commencé précisément comme une révolution populaire et avaient une connotation nettement socialiste de lutte pour la justice sociale contre le capitalisme. Malheureusement, le Kremlin a ensuite usé de son influence pour freiner ces aspirations, et aujourd’hui, par exemple, le parti communiste de la RPD, bien qu’il ait un statut légal, n’est pas autorisé à participer aux élections. Il est également important de se rappeler que pendant ces 8 années, les autorités russes ont tergiversé et essayé de négocier avec les Banderistes à Kiev, pour trouver un soutien au sein de l’oligarchie ukrainienne.

Comme le président du comité central du KPRF G.A. Zyuganov l’a souligné à juste titre dans sa déclaration “Il est temps d’arrêter les actions fascistes de l’OTAN en Ukraine”, la tâche de libération de ce gang de nazis et de dénazification du pays ne peut être résolue aujourd’hui par le peuple ukrainien lui-même. À cet égard, les tâches de dénazification et de démilitarisation de l’Ukraine, le changement du régime en un régime plus favorable à la Russie et l’empêchement de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN sont des questions de principe. Dans le même temps, il ne faut pas se faire d’illusions : la dénazification de l’Ukraine est menée par des personnes au sein du pouvoir russe, qui lisent elles-mêmes le philosophe au penchant fasciste prononcé Ivan Ilyin, ne rechignent pas à ériger des monuments commémoratifs à la mémoire de Mannerheim et à déposer des fleurs au “Centre Eltsine”, et ne sont pas avares d’argent pour financer des productions idéologiques antisoviétiques comme “Shtrafbat” ou “Zuleikha”.

Et en même temps, il faut également comprendre que la Russie n’est en aucun cas un État socialiste qui apporte aux autres nations la libération des exploiteurs et des idées de justice sociale. La Russie elle-même est un État capitaliste avec un régime oligarchique. Un téléspectateur attentif qui aurait regardé le Président Poutine avec 20 minutes de retard sur le plateau de télévision, aurait pu ne pas comprendre de quel pays parlait le chef d’État, dénonçant la corruption, l’oligarchie, l’effondrement de l’industrie, etc. – M. Poutine critiquait l’Ukraine, mais une grande partie des failles du système social qu’il a mises en évidence sont également typiques de la Russie.

La bataille pour l’Ukraine oppose des puissances capitalistes : la Russie capitaliste tente d’arracher l’Ukraine au contrôle extérieur de la plus grande puissance impérialiste, les États-Unis d’Amérique.

Cette double nature de la guerre dicte une attitude double, voire contradictoire, à son égard dans la société russe.

Des efforts considérables ont été investis par le collectif occidental pour préparer les événements au retournement tragique d’aujourd’hui. Quelle a été la politique de la Russie à l’égard de l’Ukraine pendant presque toutes les années qui ont suivi l’effondrement de l’URSS ? On pensait à l’Ukraine surtout au Nouvel An, lorsqu’il s’agissait de renégocier les contrats de gaz, souvent avec des scandales. Pendant ce temps, nos “partenaires” occidentaux n’ont pas perdu de temps pour acheter les médias en Ukraine, publier de la littérature pseudo-historique, approuver la glorification des criminels nazis et investir dans la modification du système éducatif afin d’éduquer les jeunes générations dans l’esprit du nationalisme, de l’autoglorification et du chauvinisme. Ces dernières décennies, la politique étrangère russe envers l’Ukraine a été un échec total. Le pari des dirigeants russes à l’égard des groupes oligarchiques en Ukraine même a complètement échoué.

C’est la conséquence de cette approche qui est à l’origine de la tragédie qui se déroule actuellement. Je suis sûr que les dirigeants des puissances occidentales se frottent tranquillement les mains de joie : en effet, le rêve séculaire de l’Occident de monter les peuples slaves les uns contre les autres, de monter les Russes contre les Ukrainiens, est devenu réalité.

Les sentiments des populations qui, aujourd’hui, assistent avec horreur aux hostilités et réclament la paix sont compréhensibles. Aucun homme sain d’esprit ne souhaiterait la guerre contre son propre pays et son propre peuple. En même temps, les attitudes pacifistes découvertes soudainement par beaucoup doivent aussi être sérieusement examinées, et ici encore le camarade Lénine nous vient en aide : « Une forme de tromperie de la classe ouvrière est le pacifisme et la prédication abstraite de la paix. Sous le capitalisme, et surtout dans sa phase impérialiste, les guerres sont inévitables. D’autre part, les communistes ne peuvent nier la valeur positive des guerres révolutionnaires, c’est-à-dire non pas des guerres impérialistes, mais des guerres qui sont menées, <…> pour le renversement de l’oppression nationale <…> ou qui sont possibles pour protéger les acquis du prolétariat victorieux dans la lutte contre la bourgeoisie.

La propagande pour la paix de nos jours, non accompagnée d’un appel à l’action révolutionnaire des masses, ne peut que semer des illusions, corrompre le prolétariat en lui inspirant confiance dans l’humanité de la bourgeoisie et en faire un jouet entre les mains de la diplomatie secrète des pays belligérants. En particulier, l’idée qu’une paix dite démocratique sans <…> révolutions [2] est possible est profondément erronée. »

Ainsi, la véritable lutte pour la paix n’est possible que conjointement avec la lutte pour la révolution, pour une transformation radicale de la vie sociale, pour le rejet du système du capitalisme, pour la création d’un système socio-économique fondamentalement différent, pour la construction d’une société de justice sociale.

L’année dernière, l’auteur a eu l’occasion de tenir 146 réunions avec les électeurs. Les conversations avec les gens ont clairement montré que, naïvement, succombant à la propagande ou espérant sincèrement la stabilité, de nombreux citoyens étaient prêts à voter pour les autorités actuelles sur le principe “Pourvu seulement il n’y ait pas de guerre !” Aujourd’hui, ils ont l’impression d’avoir reçu une douche d’eau froide, ce qui montre que tous les espoirs de stabilité et de bien-être civique plus ou moins décent se sont effondrés. Les conséquences économiques du nouveau train de sanctions et d’au moins certaines des recettes avec lesquelles le gouvernement et la Banque centrale prévoient de “sauver” l’économie – feront mal aux poches déjà minces du travailleur moyen, de l’étudiant, du retraité, de la jeune mère, etc. Bientôt, les militaires, qui aujourd’hui accomplissent courageusement des tâches de combat compliquées dans des conditions particulières, le ressentiront également. Nous voulons croire que ce sera la voie du réveil définitif de la conscience de soi de notre peuple, de l’éveil dans les masses d’un désir plus résolu de lutter pour leurs droits et intérêts sociaux et économiques.

Les communistes ont à plusieurs reprises mis en garde l’élite dirigeante contre l’inadmissibilité d’une gestion frivole des fonds de réserve, contre la nécessité non seulement d’épargner, mais aussi de dépenser ces fonds pour le développement de l’industrie et du potentiel humain du pays. Mais nous n’avons pas été écoutés. Maintenant, les recettes libérales du FMI, selon lesquelles les dirigeants de la Russie conservaient la plupart des réserves d’or et de devises étrangères en Occident, se sont transformées en un blocage de la plupart des économies de plusieurs milliards de dollars – l’argent de notre peuple. Et ce n’est qu’un exemple : très bientôt, une augmentation du taux d’escompte par la Banque centrale entraînera un effondrement du marché des prêts, suivi d’un “effondrement” du secteur de la construction et de bien d’autres. On ne peut que déplorer l’état déplorable de la flotte aérienne russe, qui est composée aux neuf dixièmes de matériel étranger et qui se retrouvera désormais sans pièces de rechange. L’état général de l’économie devrait se détériorer considérablement, l’inflation et le chômage augmentant encore plus fortement.

Il est probable que, comme il y a un peu plus de 100 ans, les difficultés de la guerre et ses conséquences, qui seront supportées par le peuple, obligeront beaucoup de gens à revenir à la raison et à se rendre compte que le capitalisme en Russie est complètement et totalement en faillite. Sans le socialisme et sans l’unité des peuples de Russie, de Biélorussie et d’Ukraine, nos chances de survie historique sont extrêmement faibles. La situation est donc claire : la bataille politique pour la Russie et l’Ukraine ne fait que commencer. Les peuples ont besoin d’une paix stable et juste : une paix qui n’est possible que si nous nous débarrassons du capitalisme avec ses conflits et ses contradictions sans fin ; une paix qui n’est possible que si nous abolissons les classes parasites et établissons une société d’égalité des chances ; une paix véritablement démocratique pour les travailleurs. La lutte pour le socialisme est la lutte pour la paix !

[1] V.I. Lénine, PSS, 5e édition. 313

[2] V.I. Lénine, PSS, 5e éd., vol. 26, pp. 165-166

Dans les extraits ci-dessus, de petits extraits et des corrections stylistiques minimes ont été réalisés pour faciliter la perception du lecteur. Le texte sans modifications est le suivant :

Une forme de tromperie de la classe ouvrière est le pacifisme et la prédication abstraite de la paix. Sous le capitalisme, et surtout dans sa phase impérialiste, les guerres sont inévitables. D’autre part, la S.D. ne peut nier la valeur positive des guerres révolutionnaires, c’est-à-dire non pas des guerres impérialistes, mais des guerres qui ont été menées, par exemple, de 1789 à 1871 pour renverser l’oppression nationale et créer des Etats nationaux capitalistes à partir d’Etats féodaux fractionnés, ou qui sont possibles pour sauvegarder les acquis du prolétariat qui a gagné la lutte contre la bourgeoisie.

La propagande pour la paix actuelle, non accompagnée d’un appel à l’action révolutionnaire des masses, ne peut que semer des illusions, corrompre le prolétariat en lui inspirant confiance dans l’humanité de la bourgeoisie et en faire un jouet entre les mains de la diplomatie secrète des pays belligérants. En particulier, l’idée qu’un monde dit démocratique est possible sans une série de révolutions est profondément erronée.
Xuan
   Posté le 07-03-2022 à 00:01:19   

Bastrykin chargé de vérifier les informations sur la création d'armes biologiques en Ukraine

Le président du comité d'enquête de la Russie Alexander Bastrykin a chargé de vérifier les informations sur la création d'armes biologiques sur le territoire de l'Ukraine. Cela a été rapporté par le service de presse du département
https://svpressa.ru/war21/news/327219/

Le président du comité d'enquête de la Russie Alexander Bastrykin a chargé de vérifier les informations sur la création d'armes biologiques sur le territoire de l'Ukraine. Cela a été rapporté par le service de presse du département.
"Président du comité d'enquête de la Russie A.I. Bastrykin a demandé à ses subordonnés de demander des informations, d'étudier les données vocales et, après confirmation des informations, le chef du département a exigé que les enquêteurs prennent la décision d'ouvrir une affaire pénale et d'identifier toutes les personnes impliquées dans le crime » , rapporte le rapport. dit.

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Comme indiqué précédemment , au cours d'une opération militaire spéciale en Ukraine, des faits ont été découverts concernant le nettoyage des traces d'un programme biologique militaire mis en œuvre dans le pays, financé par le département américain de la Défense.
Konashenkov a annoncé le nettoyage des traces du programme biologique militaire du département américain de la Défense en Ukraine
Au cours d'une opération militaire spéciale en Ukraine, des faits de nettoyage des traces du programme biologique militaire mis en œuvre dans le pays, financé par le département américain de la Défense, ont été découverts

Au cours d'une opération militaire spéciale en Ukraine, des faits de nettoyage des traces du programme biologique militaire mis en œuvre dans le pays, financé par le département américain de la Défense, ont été découverts. C'est ce qu'a déclaré le représentant officiel du ministère de la Défense de la Fédération de Russie, le général de division Igor Konashenkov .

"Nous avons reçu des documents d'employés de biolaboratoires ukrainiens sur la destruction d'urgence d'agents pathogènes particulièrement dangereux de la peste, de l'anthrax, de la tularémie, du choléra et d'autres maladies mortelles le 24 février" , a déclaré Konashenkov.
Il a précisé que les documents sont actuellement analysés par des spécialistes russes des troupes de radioprotection, de protection chimique et biologique, et que les résultats de leur analyse seront présentés dans un proche avenir.
Selon le général, ces documents confirment que "dans les laboratoires biologiques ukrainiens, à proximité immédiate du territoire de la Russie, le développement de composants d'armes biologiques a été effectué".
"De toute évidence, avec le début d'une opération militaire spéciale, le Pentagone avait de sérieuses inquiétudes quant à la divulgation de la conduite d'expériences biologiques secrètes sur le territoire de l'Ukraine" , a-t-il souligné.


Edité le 07-03-2022 à 00:13:34 par Xuan


Xuan
   Posté le 07-03-2022 à 00:06:16   

L’Amérique vainc l’Allemagne pour la troisième fois en un siècle

PAR ADMIN · PUBLIÉ 3 MARS 2022 · MIS À JOUR 3 MARS 2022
https://www.entelekheia.fr/2022/03/03/lamerique-vainc-lallemagne-pour-la-troisieme-fois-en-un-siecle/

Un article un peu plus ardu que la normale, mais fondamental pour qui veut comprendre les forces à l’œuvre en Occident, et leur lien avec la crise en Ukraine. De fait, selon le professeur d’économie Michael Hudson, à travers leurs supplétifs ukrainiens, les USA livrent une guerre de conquête non seulement à la Russie, mais aussi à l’Europe Occidentale – leur supposée « alliée » – via la soumission de l’Allemagne à leurs intérêts. – Corinne Autey-Roussel

Michael Hudson développe son thème sur la façon dont le conflit en Ukraine est le résultat de forces bien plus importantes à l’œuvre, et pas nécessairement celles que vous croyez. Il affirme que ce qui est réellement en jeu, c’est d’empêcher les pays européens, en particulier l’Allemagne, de nouer des liens économiques plus étroits avec la Chine et la Russie.

Ici, Hudson décrit l’emprise des principaux intérêts américains sur la politique étrangère et la façon dont ils considèrent le conflit comme un moyen d’éviter une éventuelle perte de leur statut et de leur pouvoir.

Un petit ajout : Hudson lie l’influence politique démesurée de ses trois oligarchies de politique étrangère, l’industrie pétrolière et gazière, les marchands d’armes et les financiers, à Citizens United [Loi de 2010 qui accroît le pouvoir des Américains les plus fortunés sur la politique, voir lien en français, NdT]. S’il est vrai que cette décision a renforcé le rôle de l’argent en politique, les intérêts des entreprises déterminent depuis longtemps les résultats des élections, comme le montre l’ouvrage classique de Tom Ferguson, The Golden Rule. Par exemple, Roosevelt avait le soutien des entreprises progressistes de l’époque, à savoir les grands groupes internationaux. – Yves Smith, animateur du site Naked Capitalism

Par Michael Hudson
Paru sur Naked Capitalism sous le titre America Defeats Germany for the Third Time in a Century: The MIC, BARE and OGAM Conquer NATO

Mon ancien patron, Herman Kahn, avec qui j’ai travaillé à l’Hudson Institute dans les années 1970, avait un discours type qu’il prononçait lors des réunions publiques. Il disait qu’au lycée, à Los Angeles, ses professeurs disaient la même chose que la plupart des libéraux des années 40 et 50 : « Les guerres n’ont jamais rien résolu. » C’était comme si elles ne changeaient jamais rien – et ne devaient donc pas être menées.

Herman n’était pas d’accord et dressait des listes de toutes sortes de choses que les guerres avaient résolues dans l’histoire du monde, ou du moins changées. Il avait raison, et c’est bien sûr l’objectif des deux parties dans la confrontation actuelle en Ukraine, qui s’inscrit dans la nouvelle Guerre froide.

La question à se poser est de savoir ce que la nouvelle Guerre froide d’aujourd’hui tente de changer ou de « résoudre ». Pour répondre à cette question, il est utile de se demander qui a commencé les hostilités. Il y a toujours deux parties – l’attaquant et l’attaqué. L’attaquant vise certaines conséquences, tandis que l’attaqué recherche des conséquences involontaires. Dans le cas présent, les deux parties ont leur duel de conséquences prévues et d’intérêts particuliers.

La force militaire la plus active des deux bords, depuis 1991, est celle des États-Unis. Par leur rejet du désarmement mutuel des pays du Pacte de Varsovie et de l’OTAN, il n’y a pas eu de « dividendes de la paix » pour les USA. Au contraire, la politique américaine de l’administration Clinton visant à mener une nouvelle expansion de l’OTAN a rapporté des dividendes pendant 30 ans, sous la forme d’un déplacement de la politique étrangère de l’Europe occidentale et d’autres alliés américains hors de leur sphère politique intérieure, vers leur propre sphère de « sécurité nationale » (terme désignant des intérêts rentiers spéciaux qui ne doivent pas être nommés).

L’OTAN est devenue l’organe d’élaboration de la politique étrangère de l’Europe, au point même de dominer les intérêts économiques nationaux.

La récente provocation envers la Russie à travers des violences ethniques anti-russes menées par le régime néo-nazi ukrainien de l’après-2014 visaient à pousser à une confrontation. Elle répondait à la crainte des intérêts américains de perdre leur emprise économique et politique sur leurs alliés de l’OTAN et d’autres satellites de la zone dollar, car ces pays ont vu leurs principales opportunités de gain dans l’augmentation du commerce et des investissements avec la Chine et la Russie.

Pour comprendre quels sont les objectifs des États-Unis qui sont menacés, il est nécessaire de comprendre la politique américaine et le « Blob », c’est-à-dire la planification centrale du gouvernement, qui ne peut pas être expliquée par la simple observation de rouages politiques publics apparemment démocratiques. Il ne s’agit donc pas ici de la politique affichée des membres du Congrès et du Sénat des États-Unis, qui représentent censément leurs circonscriptions électorales ou leurs États. [1]

Les trois oligarchies aux commandes de la politique étrangère américaine
Il est plus réaliste d’analyser la politique économique et étrangère des États-Unis en termes de complexe militaro-industriel, de complexe pétrolier et gazier (et minier) et de complexe bancaire et immobilier qu’en termes de politique droite-gauche de type Républicains et/ou Démocrates. Les principaux sénateurs et représentants du Congrès ne représentent pas tant leurs États et districts que les intérêts industriels de leurs principaux contributeurs financiers aux campagnes politiques. Un diagramme de Venn montrerait que dans le monde post-Citizens United d’aujourd’hui, les politiciens américains représentent les contributeurs de leur campagne, et non les électeurs. Et ces contributeurs se répartissent essentiellement en trois blocs principaux.

Trois grands groupes oligarchiques ont acheté le contrôle du Sénat et du Congrès et placé leurs propres politiciens au Département d’État et au Département de la Défense.

1 – L’industrie de l’armement
Le premier est le complexe militaro-industriel (CMI) – des entreprises telles que Raytheon, Boeing et d’autres fabricants d’armes ont largement disséminé leurs usines et leurs emplois dans presque tous les États, et surtout dans les districts du Congrès où sont élus les responsables des commissions les plus importantes du Congrès.

Leur base économique est la rente de monopole, obtenue avant tout par des ventes d’armes à l’OTAN, aux exportateurs de pétrole du Proche-Orient et aux autres pays dont la balance des paiements est excédentaire. Les actions de ces entreprises ont grimpé en flèche dès l’annonce de l’attaque russe, entraînant une envolée boursière de deux jours. Les sénateurs et les représentants au Congrès de Californie et de Washington ont traditionnellement représenté le CMI, ainsi que le Sud des USA, solidement pro-militaire. L’escalade militaire de la semaine dernière promet une augmentation des ventes d’armes à l’OTAN et à d’autres alliés des États-Unis. L’Allemagne a rapidement accepté de porter ses dépenses d’armement à 2 % du PIB.

2- Le gaz, le pétrole et le secteur minier
Le deuxième grand bloc oligarchique est le secteur rentier pétrolier et gazier, rejoint par le secteur minier (acronyme anglais OGAM) qui profite des avantages fiscaux spéciaux accordés par l’Amérique aux entreprises qui vident les ressources naturelles du sol et les rejettent dans l’atmosphère. Comme la banque et l’immobilier, l’objectif de ce secteur OGAM est de maximiser le prix de son énergie et de ses matières premières afin de maximiser sa rente de ressources naturelles. Monopoliser le marché pétrolier de la zone dollar et l’isoler du pétrole et du gaz russe est une priorité majeure des États-Unis depuis plus d’un an, alors que le gazoduc Nord Stream 2 menaçait de relier les économies d’Europe occidentale et de Russie.

Si les exploitations pétrolières, gazières et minières ne sont pas situées dans toutes les circonscriptions électorales, leurs investisseurs le sont. Les sénateurs du Texas, ainsi que des États occidentaux producteurs de pétrole et d’extraction minière sont les principaux lobbyistes, et le Département d’État est fortement influencé par le secteur pétrolier, qui fournit un cadre de sécurité nationale pour ses allégements fiscaux spéciaux. L’objectif politique secondaire est d’ignorer et de rejeter les initiatives environnementales visant à remplacer le pétrole, le gaz et le charbon par des sources d’énergie alternatives. L’administration Biden a donc soutenu l’expansion du forage en mer, l’oléoduc canadien vers la source de pétrole la plus sale du monde, les sables bitumineux de l’Athabasca, et a célébré le renouveau du fracking aux États-Unis.

L’extension de la politique étrangère vise à empêcher les pays étrangers qui ne laissent pas le contrôle de leur pétrole, de leur gaz et de leur exploitation minière aux entreprises américaines OGAM de concurrencer les fournisseurs américains sur les marchés mondiaux. L’isolement de la Russie (et de l’Iran) des marchés occidentaux réduira l’offre de pétrole et de gaz, poussant les prix et les bénéfices des entreprises américaines à la hausse en conséquence.

3- Les banques, les assurances et l’immobilier
Le troisième grand groupe oligarchique est le secteur symbiotique de la finance, de l’assurance et de l’immobilier (FIRE), qui est le pendant de l’ancienne aristocratie terrienne post-féodale européenne vivant de la rente foncière. La plupart des logements dans le monde d’aujourd’hui étant devenus des logements occupés par leur propriétaire (avec des taux de propriété absentéiste en forte hausse depuis 2008 et la vague d’expulsions d’Obama, bien sûr), la rente foncière est payée en grande partie au secteur bancaire. Environ 80 % des prêts bancaires américains et britanniques sont accordés au secteur immobilier, ce qui gonfle les prix des terrains pour créer des plus-values – qui sont effectivement exonérées d’impôts pour les propriétaires absents.

Ce bloc bancaire et immobilier centré sur Wall Street a une assise encore plus large, district par district, que le CMI. Son sénateur de New York issu de Wall Street, Chuck Schumer, est à la tête du Sénat, où il est soutenu depuis longtemps par l’ancien sénateur du Delaware issu de l’industrie des cartes de crédit, Joe Biden, et par les sénateurs du Connecticut issus du secteur des assurances centré dans cet État.

Sur le plan national, l’objectif de ce secteur est de maximiser sa rente foncière et ses gains « en capital » résultant de la hausse de la rente foncière. Sur le plan international, l’objectif du secteur FIRE est de privatiser les économies étrangères, surtout pour remettre le privilège de la création de crédit entre les mains des États-Unis, afin de transformer les infrastructures gouvernementales et les services publics en monopoles, de façon à fournir des services de base aux prix maximum (soins de santé, éducation, transports, communications et technologies de l’information) plutôt qu’à des prix plafonnés ou subventionnés.

Wall Street a toujours été étroitement liée à l’industrie pétrolière et gazière, depuis l’époque de la Standard Oil. Ce sont les trois secteurs rentiers qui dominent le capitalisme financier post-industriel d’aujourd’hui. Leurs fortunes mutuelles ont grimpé en flèche avec la hausse des actions du CMI et d’OGAM. Et les mesures visant à exclure la Russie du système financier occidental (et en partie maintenant de SWIFT), couplées aux effets néfastes de la privation d’énergie russe pour les économies européennes, promettent de stimuler l’afflux de titres financiers dollarisés.

Il est plus utile d’analyser la politique économique et étrangère des États-Unis en termes de complexe militaro-industriel, de complexe pétrolier et gazier (et minier) et de complexe bancaire et immobilier qu’en termes de politique politicienne de type droite-gauche, Républicains-Démocrates. Les principaux sénateurs et représentants du Congrès ne représentent pas leurs États et districts, mais les intérêts industriels de leurs principaux contributeurs aux campagnes politiques. C’est pourquoi ni l’industrie manufacturière, ni l’agriculture ne jouent un rôle dominant dans la politique étrangère des États-Unis. La convergence des objectifs politiques des trois groupes rentiers américains écrase celle du travail, et même du capital industriel. [2] Cette convergence est la caractéristique principale du capitalisme financier post-industriel d’aujourd’hui. Il s’agit essentiellement d’un retour à la rente économique, qui est indépendante de la politique du travail et du capital.

La dynamique qu’il convient de retracer aujourd’hui est la raison pour laquelle ce blob oligarchique a trouvé son intérêt à pousser la Russie à adopter ce que Poutine considérait manifestement comme une obligation de résistance aux attaques de plus en plus violentes contre les provinces russophones de l’est de l’Ukraine, Lugansk et Donetsk.

Effets attendus de la nouvelle Guerre froide pour le « Blob » rentier
Comme l’a expliqué le président Biden, l’escalade militaire actuelle (« taquiner l’ours » ne concerne pas réellement l’Ukraine. Biden a promis dès le départ qu’aucune troupe américaine ne serait impliquée. Mais il exige depuis plus d’un an que l’Allemagne empêche le gazoduc Nord Stream 2 d’approvisionner son industrie et ses logements en gaz à bas prix et se tourne vers les fournisseurs américains, dont les prix sont beaucoup plus élevés.

Les responsables américains ont d’abord tenté d’empêcher l’achèvement de la construction du gazoduc. Les entreprises qui ont aidé à sa construction ont été sanctionnées, et c’est finalement la Russie elle-même qui a achevé la construction du gazoduc. Les pressions américaines se sont ensuite tournées vers les politiciens allemands, traditionnellement dociles, en affirmant que l’Allemagne et le reste de l’Europe étaient confrontés à une menace de sécurité nationale, à savoir la possibilité d’un arrêt de la vente de gaz par la Russie, vraisemblablement pour obtenir des concessions politiques ou économiques. Quelles concessions pourrait-elle vouloir, cela n’a jamais été formulé par le Blob, qui est resté dans le flou sur le sujet.

L’Allemagne a ensuite refusé d’autoriser la mise en service officielle de Nord Stream 2, et un objectif majeur de la nouvelle Guerre froide d’aujourd’hui, pour les USA, est d’annexer le marché des expéditions de gaz naturel liquéfié (GNL) en Europe. Déjà sous l’administration de Donald Trump, Angela Merkel avait été sommée de promettre de dépenser 1 milliard de dollars dans la construction de nouveaux terminaux portuaires, pour que les navires-citernes américains puissent décharger du GNL en Allemagne. La victoire électorale des démocrates en novembre 2020, suivie du retrait de Mme Merkel de la scène politique allemande, a conduit à l’annulation de cet investissement portuaire, laissant l’Allemagne vraiment sans réelle alternative à l’importation de gaz russe pour chauffer ses maisons, alimenter ses services publics d’électricité, et fournir la matière première pour son industrie des engrais et donc le maintien de sa productivité agricole. [3]

Ainsi, l’objectif stratégique américain le plus pressant de la confrontation de l’OTAN avec la Russie est donc de faire flamber les prix du pétrole et du gaz. En plus de créer des profits et des gains boursiers pour les entreprises américaines, la hausse des prix de l’énergie freinera l’économie allemande [qui cédera ainsi du terrain à ses concurrents américains, NdT].

La hausse des prix de l’essence, du chauffage et d’autres sources d’énergie nuira également aux consommateurs américains et laissera moins d’argent dans les budgets familiaux pour les dépenses en biens et services nationaux. Cela pourrait mettre à mal les propriétaires et les investisseurs marginalisés, entraînant une augmentation de la propriété absentéiste de logements et de biens commerciaux aux États-Unis, ainsi que le rachat de biens immobiliers de propriétaires mis en difficulté par la flambée des coûts du chauffage et de l’énergie, aussi bien aux USA que dans d’autres pays. Mais il s’agit là de dommages collatéraux de l’explosion post-industrielle.

Les prix des denrées alimentaires vont également augmenter, en particulier ceux du blé (La Russie et l’Ukraine représentent 25 % des exportations mondiales de blé). Cette hausse mettra sous pression de nombreux pays du Proche-Orient et du Sud émergent à un déficit alimentaire, mettant à mal leur balance des paiements et les menaçant d’un défaut de paiement de leur dette extérieure.

Les exportations de matières premières russes pourraient être bloquées par les sanctions monétaires et SWIFT. Cela risque de provoquer des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement en matériaux clés, notamment le cobalt, le palladium, le nickel et l’aluminium (fabriqué en grande partie à partir d’électricité). Si la Chine décide de se considérer comme la prochaine nation menacée et rejoint la Russie dans une protestation commune contre la guerre commerciale et financière des États-Unis, les économies occidentales vont subir un sérieux choc.

Le rêve à long terme des nouveaux combattants américains de la Guerre froide est de briser la Russie, ou du moins de restaurer sa kleptocratie managériale qui cherchait à s’engraisser sur les privatisations sur les marchés boursiers occidentaux. L’OGAM rêve toujours d’acquérir le contrôle majoritaire de Yukos et de Gazprom.

Wall Street aimerait recréer un boom boursier russe.

La Russie a l’intention de profiter des conséquences involontaires des menées de l’Amérique
Que veut la Russie ? Dans l’immédiat, supprimer le noyau néo-nazi anti-russe que le massacre et le coup d’État du Maïdan ont mis en place en 2014. L’Ukraine doit être neutralisée, ce qui pour Poutine signifie qu’elle doit redevenir fondamentalement pro-russe, dominée par Donetsk, Lougansk et la Crimée. L’objectif est d’empêcher l’Ukraine de redevenir une base pour des menées anti-russes comme celles, passées, de la Tchétchénie et de la Géorgie.

L’objectif à plus long terme de Poutine est de soustraire l’Europe à la domination de l’OTAN et des États-Unis et, ce faisant, de créer un nouvel ordre mondial multipolaire. L’objectif est de dissoudre complètement l’OTAN, puis de promouvoir les vastes politiques de désarmement et de dénucléarisation que la Russie préconise. Non seulement cela réduira les achats étrangers d’armes américaines, mais à l’avenir, cela pourrait conduire à des sanctions contre l’aventurisme militaire américain.

Maintenant qu’il est évident que (1) l’objectif de l’OTAN est l’agression et non la défense, et (2) qu’il n’y a plus de territoire à conquérir à partir des restes de l’ancienne Union soviétique, qu’est-ce que l’Europe gagne à en rester membre ? Il est évident (malgré les nombreuses affirmations contraires) que la Russie n’a aucun désir ou intérêt à envahir l’Europe. Elle n’a rien à gagner – comme elle n’avait rien à gagner en combattant l’Ukraine, sauf faire reculer les attaques soutenues par l’OTAN contre le Donbass (la Novorossiya).

Les dirigeants patriotes européens (la gauche est largement pro-américaine) demanderont-ils pourquoi leurs pays devraient payer pour des armes américaines qui ne font que les mettre en danger, payer plus cher le GNL et l’énergie américains, payer plus cher les céréales et les matières premières produites en Russie, tout en perdant la possibilité de réaliser des ventes à l’exportation et des profits sur des investissements pacifiques en Russie – et perdre peut-être aussi la Chine ?

La confiscation par les États-Unis des réserves monétaires russes, après celle des réserves afghanes (et la saisie par l’Angleterre des stocks d’or détenus par le Venezuela), menace l’adhésion de tous les pays à l’étalon dollar, et donc le rôle du dollar comme véhicule de l’épargne en devises étrangères des banques centrales du monde, qui détiennent mutuellement leurs devises.

À plus long terme, il est probable que la Russie se joindra à la Chine pour former une alternative au FMI et à la Banque mondiale, dominés par les États-Unis. L’annonce par Poutine de sa volonté d’arrêter les nazis ukrainiens pour organiser un procès pour crimes de guerre semble impliquer une alternative au tribunal de La Haye. Seul un nouveau tribunal international pourrait juger les criminels de guerre, depuis les chefs néonazis ukrainiens jusqu’aux fonctionnaires américains responsables de crimes contre l’humanité tels que définis par les lois de Nuremberg.

Le Blob américain a-t-il bien réfléchi aux conséquences des provocations de l’OTAN ?
C’est presque de l’humour noir que de regarder les tentatives des États-Unis de convaincre la Chine de les rejoindre pour dénoncer les actions de la Russie en Ukraine. La pire conséquence involontaire de la politique étrangère américaine a été de rapprocher la Russie et la Chine, ainsi que l’Iran, l’Asie centrale et les pays de l’initiative « Belt and Road ».

La Russie rêvait de créer un nouvel ordre mondial, mais c’est l’aventurisme américain qui a conduit le monde vers un ordre entièrement nouveau – un ordre qui semble dominé par la Chine comme gagnant par défaut, maintenant que l’économie européenne est essentiellement déchirée et que l’Amérique se retrouve avec ce qu’elle a arraché à la Russie et à l’Afghanistan, mais sans la capacité d’obtenir de nouveaux soutiens à l’avenir.

Et tout ce que j’ai écrit ci-dessus est peut-être déjà obsolète, puisque la Russie et les États-Unis sont passés en alerte atomique.

Étant donnée cette menace, je suis ramené à mes discussions avec Herman Kahn [4] il y a 50 ans. Il était devenu assez impopulaire pour avoir écrit Thinking about the Unthinkable (Penser l’impensable), c’est-à-dire la guerre atomique. Comme dans sa parodie du film Dr. Folamour, il a effectivement dit qu’il y aurait des survivants. Mais il ajoutait que, pour lui-même, il espérait se trouver juste sous la bombe atomique, car ce n’était pas un monde dans lequel il voulait survivre.

Michael Hudson est professeur d’économie à l’Université du Missouri, Kansas City, et chercheur associé au Levy Economics Institute du Bard College. Il est spécialisé dans les problématiques de dette. Son dernier livre : « … and forgive them their debts”: Lending, Foreclosure and Redemption from Bronze Age Finance to the Jubilee Year

Traduction Corinne Autey-Roussel
Photo Free Photos / Pixabay

Notes de la traduction :

[1] Nous avons la même chose en France via les Compradores au pouvoir aujourd’hui : ils représentent beaucoup plus des intérêts particuliers, notamment américains, que leurs électeurs. Et nos milliardaires interviennent tous les jours dans la politique française, en particulier par la voie des médias grand public qu’ils détiennent, et qui bien sûr, soutiennent leurs intérêts et leurs candidats préférés aux élections. Vous ne voyez tout simplement presque pas, voire pas du tout les candidats dont ils ne veulent pas.
2] C’est peut-être la raison pour laquelle le secteur industriel allemand, souvent décrit comme « très puissant » dans nos médias, s’efface aujourd’hui devant les intérêts américains. Il n’a plus la haute main sur l’économie du pays.

[3] Depuis cet article publié le 28 février, Scholz a relancé la construction de ces deux terminaux gaziers.
[4] Fiche Wikipedia d’Herman Kahn, en français.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Herman_Kahn
Xuan
   Posté le 07-03-2022 à 18:01:01   

Situation en Ukraine - Wang Yi : la Chine est prête à utiliser ses bons offices en cas de besoin.


Écrit par Xu Yi'an sur dnews
2022-03-07 15:34:00
Dernière mise à jour : 2022-03-07 16:35


Réagissant à la situation en Ukraine, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré le 7 mars que la Chine était prête à exercer les bons offices nécessaires en cas de besoin.
Wang a déclaré que la Chine estime que pour résoudre la crise actuelle, elle doit adhérer aux buts et principes de la Charte des Nations unies et respecter et sauvegarder la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays ; elle doit adhérer au principe de l'indivisibilité de la sécurité et prendre en compte les préoccupations raisonnables des parties en matière de sécurité ; elle doit adhérer au dialogue et à la négociation pour résoudre les différends par des moyens pacifiques ; et elle doit se concentrer sur la stabilité à long terme de la région et construire un mécanisme de sécurité européen équilibré, efficace et durable.

Il a déclaré que la communauté internationale devait continuer à concentrer ses efforts sur les deux questions majeures que sont la persuasion de la paix et la promotion des pourparlers et la prévention d'une crise humanitaire de grande ampleur. M. Wang a déclaré que la Chine avait fait un certain travail de persuasion et de promotion des pourparlers de paix et qu'elle était en communication étroite avec toutes les parties. Au deuxième jour du conflit, lorsque le président Xi Jinping s'est entretenu avec le président Poutine, il a proposé de voir la Russie et l'Ukraine engager des pourparlers de paix dès que possible. Le président Poutine a également donné une réponse positive.

Il a déclaré que la Russie et l'Ukraine avaient déjà eu deux cycles de négociations et qu'il espérait que le troisième cycle qui s'ouvrirait permettrait de réaliser de nouveaux progrès. La Chine estime que plus la situation est tendue, plus les pourparlers de paix sont reportés ; plus les différences sont grandes, plus il est nécessaire de s'asseoir et de négocier. La Chine est prête à continuer à jouer un rôle constructif pour persuader la paix et promouvoir les pourparlers, et elle est également prête à travailler avec la communauté internationale pour fournir les bons offices nécessaires en cas de besoin.

Wang Yi a déclaré que les relations sino-russes ont des valeurs indépendantes et autonomes et qu'elles sont construites sur la base du non-alignement, de la non-confrontation et de la non-prise pour cible de tiers, sans oublier qu'elles sont exemptes d'ingérence et de provocation de la part de tiers. Il s'agit à la fois d'un résumé de l'expérience historique et d'une innovation dans les relations internationales. Le développement des relations sino-russes a une logique historique claire et une forte dynamique endogène, l'amitié entre les deux peuples est solide comme le roc et les perspectives de coopération entre les deux parties sont vastes. Quelles que soient les tempêtes internationales, la Chine et la Russie maintiendront leur détermination stratégique et continueront à faire progresser le partenariat stratégique global de coopération dans cette nouvelle ère.

Il a déclaré que la mondialisation économique est une tendance de l'époque, qui ne dépend pas de la volonté humaine et ne peut être coupée par la compétition géopolitique. Nous devons nous opposer à toutes les formes de protectionnisme et d'isolationnisme, défendre fermement un système commercial multilatéral libre, équitable et non discriminatoire, abattre les hauts murs des petits chantiers et construire ensemble un marché ouvert.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)


Edité le 07-03-2022 à 18:01:47 par Xuan


Xuan
   Posté le 07-03-2022 à 19:02:33   

Le troisième cycle de négociations entre la Russie et l'Ukraine s'est tenu le 7 et la partie ukrainienne a déclaré qu'elle n'était plus engagée à postuler à l'adhésion à l'OTAN.


Écrit par : Wang Feng
2022-03-07 07:38:02
Date de la dernière mise à jour :2022-03-07 07:38


Les dernières nouvelles sur la situation en Ukraine : Le troisième cycle de négociations entre la Russie et l'Ukraine s'est tenue le 7 mars. Le représentant de l'Ukraine a déclaré que l'Ukraine ne s'engagera plus à soumettre une demande d'adhésion à l'OTAN, mais discutera d'un "non -Modèle OTAN".
Selon un rapport de l'agence de presse satellite russe du 6 mars, David Arakhamia, membre de la délégation ukrainienne pour les pourparlers de paix et chef du groupe parlementaire du parti Verkhovna Rada "Serviteur du peuple", a déclaré que le troisième tour de la paix russo-ukrainienne les pourparlers auront lieu le lundi (7 mars).
Auparavant, le premier cycle de négociations entre la Russie et l'Ukraine avait eu lieu le 28 février. Le deuxième cycle de négociations a eu lieu le 3 mars. Les deux séries de pourparlers de paix ont eu lieu en Biélorussie.

Lors des deux premiers cycles de négociations, la Russie et l'Ukraine sont parvenues à un consensus sur la sauvegarde conjointe des couloirs humanitaires pour évacuer les civils et transporter de la nourriture et des médicaments.
"Le troisième tour des pourparlers de paix ukraino-russes aura lieu lundi prochain" , a déclaré Alhamia.

Selon Fox News (Fox News), le négociateur ukrainien Alahamia a déclaré dans la soirée du 6 mars que l'Ukraine n'était pas disposée à faire des compromis sur l'intégrité territoriale dans les pourparlers de paix avec la Russie, mais qu'elle n'était pas disposée à discuter du futur modèle, qu'il n'était pas relié à l'OTAN, que ce n'était pas essentiel et qu'elle était ouverte d'esprit.

"La réponse que nous avons reçue des pays de l'OTAN était qu'ils n'étaient même pas prêts à parler de l'intégration de l'Ukraine dans l'OTAN, pas avant les cinq ou dix prochaines années" , a déclaré Allahamia.
Il a déclaré que l'Ukraine ne s'engagerait plus à soumettre une demande d'adhésion à l'OTAN, mais discuterait d'un "modèle non-OTAN" . Sur cette question, il n'y a pas que la Russie avec laquelle l'Ukraine doit dialoguer.

"Nous allons discuter de certains modèles" non-OTAN ". Par exemple, il peut y avoir différents pays qui peuvent fournir des assurances directes, comme les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni et peut-être l'Allemagne et la France" , a déclaré Alahamia. … discuter de ces questions dans le cadre des discussions, et pas seulement de manière bilatérale avec la Russie et d'autres partenaires.
Xuan
   Posté le 08-03-2022 à 15:27:34   

GT enquête : des preuves suggèrent que les États-Unis pourraient avoir soutenu le bataillon néo-nazi Azov

ParHuang Lanlanet Cui Fandi

Publié: 07 mars 2022 19:50
https://www.globaltimes.cn/page/202203/1254217.shtml
Le détachement d'opérations spéciales d'Azov, également connu sous le nom de bataillon Azov, un régiment militaire néonazi tristement célèbre basé en Ukraine et fondé par des suprémacistes blancs, a attiré l'attention du monde entier après que ses membres ont été vus impliqués dans la crise en cours entre l'Ukraine et la Russie. Auparavant, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré que l'opération militaire russe en Ukraine visait à « démilitariser » et à « dénazifier » l'Ukraine.
La semaine dernière, le bataillon Azov a suscité l'indignation pour une vidéo insultante et raciste partagée par la Garde nationale ukrainienne (NGU) sur Twitter, qui semblait montrer des membres d'Azov en train de graisser des balles avec de la graisse de porc. "Les combattants Azov de la Garde nationale ont graissé les balles avec du saindoux contre les orcs de Kadyrov", a déclaré le compte NGU. NGU a ensuite supprimé la vidéo offensante de son compte suite aux critiques de nombreux utilisateurs de Twitter.
Le bataillon Azov serait une unité de la NGU, soutenue par le ministère ukrainien de l'Intérieur. Malgré son arrière-plan officiel possible en Ukraine, le bataillon Azov est connu en Occident pour sa position néo-nazie extrême et pour son implication présumée dans un certain nombre d'attentats terroristes et d'incidents d'incitation séparatiste dans divers pays et régions, y compris les émeutes de 2019 dans la Région administrative spéciale de Hong Kong en Chine.

Ironiquement, bien qu'il soit largement considéré comme une menace pour la sécurité mondiale et un ennemi de la civilisation humaine, le bataillon Azov s'est avéré avoir des liens non seulement avec les autorités ukrainiennes mais aussi avec les États-Unis. Après avoir examiné les informations publiques du gouvernement américain et certains rapports d'enquête de journalistes occidentaux, le Global Times a découvert que des politiciens, des militaires et des officiers du renseignement américains étaient très susceptibles d'avoir coopéré avec le bataillon Azov, afin de favoriser les forces extrémistes dans l'Est. L'Europe contre la Russie.

Est-ce que les États-Unis sont derrière?

Depuis la création du bataillon Azov en 2014, de nombreux médias américains ont révélé ses liens potentiels avec les autorités américaines.
Selon un article de Yahoo News de janvier 2022, la Central Intelligence Agency (CIA) forme secrètement des forces pour l'Ukraine depuis 2015. La CIA supervise un programme secret de formation intensive aux États-Unis "pour les forces d'opérations spéciales d'élite ukrainiennes et d'autres personnnes des services de renseignement". L'article citait "cinq anciens responsables du renseignement et de la sécurité nationale familiers de l'initiative".
Le programme de plusieurs semaines comprend une formation sur les armes à feu, les techniques de camouflage, la navigation terrestre, des tactiques telles que "couvrir et se déplacer", le renseignement et d'autres domaines, ont déclaré les anciens responsables. En plus de ce qui précède, la CIA a également commencé à "se rendre sur le front dans l'est de l'Ukraine pour conseiller ses homologues là-bas d'ici 2015", a rapporté Yahoo.
Toujours en 2015, le Congrès américain a supprimé l'interdiction de financer des groupes néonazis comme le bataillon Azov dans son projet de loi sur les dépenses de fin d'année, selon un article du magazine The Nation en janvier 2016. En juillet 2015, deux membres du Congrès ont rédigé un amendement au Projet de loi sur les crédits de défense de la Chambre qui limitait "les armes, l'entraînement et d'autres formes d'assistance à la milice ukrainienne néonazie, le bataillon Azov", mais l'amendement a été supprimé en novembre suite aux "pressions du Pentagone", a déclaré un initié à The Nation.
"Compte tenu du fait que l'armée américaine a formé les forces armées ukrainiennes et les troupes de la garde nationale, … Le Congrès et l'administration ont ouvert la voie à ce que le financement américain se retrouve entre les mains des éléments les plus nocifs circulant en Ukraine aujourd'hui", a commenté l'auteur de l'article, James Carden, suggérant que l'armée américaine s'était également engagée dans la formation de NGU, qui pourrait inclure des membres du bataillon Azov.
Sans surprise, des observateurs auraient vu des armes américaines en Ukraine « filer directement ches les extrémistes d'Azov ». En décembre 2017, Richard Vandiver du fabricant d'armes américain AirTronic a déclaré à VOA que ses ventes d'armes létales à l'Ukraine étaient menées en "très étroite coordination" avec l'ambassade des États-Unis, le département d'État américain, le Pentagone et le gouvernement ukrainien. Quelques semaines plus tard, le Digital Forensic Research Lab de l'Atlantic Council a confirmé dans un rapport de janvier 2018 que le bataillon Azov était le destinataire du transfert.
Il doit y avoir des liens entre le bataillon Azov et les États-Unis, en particulier les agences de renseignement américaines, a déclaré Li Wei, expert en sécurité nationale à l'Institut chinois des relations internationales contemporaines.
« Soutenir les néo-nazis ukrainiens sert les propres intérêts des États-Unis », a déclaré Li au Global Times. "En provoquant des conflits entre l'Ukraine et la Russie, les États-Unis ont affaibli la Russie et poussé davantage l'Ukraine vers l'OTAN ; ils ont également amélioré leurs relations avec l'Europe, qui est devenue plus stratégiquement dépendante des États-Unis. Les États-Unis sont vraiment le plus grand bénéficiaire de la Russie- Tensions ukrainiennes."


Fin 2021, les États-Unis étaient l'un des deux seuls pays à opposer son veto au projet de résolution des Nations Unies (ONU) « luttant contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d'autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme ». L'autre était l'Ukraine. "Les deux pays ont systématiquement voté contre cette résolution chaque année depuis 2014", écrivait un article du magazine américain Jacobin en janvier 2022.
Avec leur état d'esprit de guerre froide, les États-Unis, très complices avec les forces néo-nazies là-bas, ont attisé les flammes anti-russes en Europe de l'Est, ont critiqué les spécialistes des relations internationales.
"Nous avons vu les États-Unis soutenir ou aider des groupes terroristes comme Al-Qaïda et l'État islamique (ISIS)", a déclaré Li. "Les États-Unis se moquent du monde pour leurs propres intérêts géopolitiques."

En décembre 2019, des néonazis ukrainiens, dont des membres du bataillon Azov, ont été vus lors d'émeutes séparatistes dans les rues de Hong Kong, provoquant la panique parmi les citoyens locaux, ont rapporté les médias de Hong Kong.
Ce n'était pas la première fois que des membres du bataillon Azov étaient impliqués dans des incidents terroristes ou violents. En mars 2019, 51 personnes ont été tuées dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, lors d'une fusillade de masse par l'Australien Brenton Tarrant. Tarrant, qui arborait un symbole utilisé par le bataillon Azov lors des attentats, et qui a affirmé dans son manifeste qu'il s'était rendu en Ukraine, selon un article publié sur le site Internet du Conseil de l'Atlantique en février 2020.

Les médias américains ont fait état en septembre 2019 d'une tentative d’attaque terrorisme par un soldat américain, qui a tenté de bombarder un important réseau d'information américain. Le soldat Jarrett William Smith, arrêté par le FBI, a déclaré qu'il "prévoyait de se rendre en Ukraine pour combattre avec le violent groupe d'extrême droite Bataillon Azov", a rapporté ABC News ce mois-là.

À l'intérieur de l'Ukraine, le bataillon Azov est également tristement célèbre pour ses atrocités dans la région orientale. Il a été accusé d'avoir déplacé des habitants après avoir pillé des propriétés civiles entre novembre 2015 et février 2016, selon un rapport de 2016 du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme. Le rapport accuse également le bataillon Azov d'avoir violé et torturé des détenus dans la région du Donbass au cours de cette période. Selon le rapport il a violé le droit international ainsi que les accords de Minsk.
Xuan
   Posté le 08-03-2022 à 15:30:20   

Les États-Unis sont invités à clarifier les activités biomilitaires et à accepter les inspections multilatérales car l'Ukraine a découvert 30 biolabs

Par Global Times
Publié: 08 mars 2022 20:04

Zhao Lijian
https://www.globaltimes.cn/page/202203/1254330.shtml


La Chine a exhorté les États-Unis à clarifier pleinement ses activités de militarisation biologique dans le pays et à l'étranger et à accepter les inspections multilatérales, a déclaré mardi le ministère chinois des Affaires étrangères, à la suite d'articles de presse révélant qu'un réseau d'environ 30 laboratoires biologiques avait été formé en Ukraine à la demande. des États-Unis.

Les laboratoires biologiques des États-Unis en Ukraine ont suscité une grande inquiétude, a déclaré Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse. Zhao a cité des reportages dans les médias disant que les laboratoires biologiques stockent de grandes quantités de virus dangereux, et la Russie a découvert au cours de ses opérations militaires que les États-Unis utilisaient ces installations pour des projets biomilitaires.

Lundi, les médias russes, citant le chef de la force russe de protection contre les radiations, les produits chimiques et biologiques, Igor Kirillov, ont rapporté qu'un réseau de plus de 30 laboratoires biologiques avait été formé sur le territoire ukrainien à la demande de l'Agence de réduction des menaces du département américain de la Défense.

Selon les données publiées par les États-Unis, le département américain de la Défense exerce un contrôle absolu sur les 26 laboratoires biologiques en Ukraine. Tous les virus dangereux en Ukraine doivent être stockés dans ces laboratoires, toutes les activités de recherche sont dirigées par les États-Unis et aucune information ne peut être divulguée sans l'autorisation des États-Unis, a déclaré Zhao.

"Dans les circonstances actuelles, dans l'intérêt de la santé et de la sécurité des personnes en Ukraine, dans la région environnante et dans le monde entier, nous appelons toutes les parties concernées à assurer la sécurité de ces laboratoires. En particulier, les États-Unis, en tant que partie avec la meilleure connaissance de ces laboratoires, devrait publier les détails pertinents dès que possible, y compris quels virus sont stockés et quelles recherches ont été menées », a insisté Zhao.

Les activités militaires biologiques des États-Unis en Ukraine ne sont que la "partie émergée de l'iceberg", a déclaré Zhao, notant que le département américain de la Défense contrôle un total de 336 laboratoires biologiques dans 30 pays au nom de la réduction des risques de biosécurité et du renforcement de la santé publique mondiale. .

« Quelle est la véritable intention des États-Unis ? Qu'ont-ils fait exactement ? Zhao a interrogé, soulignant que la communauté internationale a toujours eu des doutes, mais que les États-Unis ont toujours répondu de manière superficielle.

Zhao a déclaré que les États-Unis ont même qualifié les doutes de la communauté internationale de "propagation de fausses informations".

Pendant deux décennies, les États-Unis ont exclusivement bloqué la mise en place du mécanisme de vérification de la Convention sur les armes biologiques et ont refusé d'accepter des inspections d'installations biologiques à l'intérieur et à l'extérieur de leurs frontières, aggravant encore les inquiétudes de la communauté internationale, a souligné Zhao.

"Nous exhortons une fois de plus les États-Unis à clarifier pleinement leurs activités de militarisation biologique à l'intérieur et à l'extérieur de leurs frontières, et à accepter des inspections multilatérales,
Xuan
   Posté le 08-03-2022 à 23:34:31   

Il n’y a pas un impérialisme déclinant américain et un impérialisme montant russe.
Les USA sont un hégémonisme. C’est un impérialisme déclinant mais c’est un hégémonisme.
D’autre part il faut distinguer impérialisme dominant et hégémonisme. Il existe entre les deux un saut qualitatif.
L’hégémonisme est un impérialisme qui domine l’ensemble du monde, et qui tient parce qu’il est hégémonique. Car sans cette hégémonie il ne passe pas seulement à la seconde place mais il doit régler toutes ses dettes et il plonge dans le camp des impérialismes vaincus.
Egalement la domination hégémonique s’impose au second monde. Et simultanément elle lui a aussi permis de conserver des positions impérialistes dans certaines régions. Mais il se produit que l’hégémonisme ne peut plus se permettre cette générosité. Les USA utilisent les anciennes puissances impérialistes et les sanctionnent en même temps.
Ils sont donc devenus l’ennemi n° 1 des peuples et des nations du monde.
Xuan
   Posté le 09-03-2022 à 20:07:24   

La Chine demande aux Etats Unis de divulguer les détails sur les biolabs


La Chine a exhorté les États-Unis à clarifier pleinement leurs activités de militarisation biologique dans leur pays et à l’étranger et à accepter des inspections multilatérales, a déclaré mardi le ministère chinois des Affaires étrangères, à la suite d’informations parues dans les médias qui ont révélé qu’un réseau d’environ 30 laboratoires biologiques avait été formé en Ukraine à la demande des États-Unis.

Les laboratoires biologiques américains en Ukraine ont suscité une grande inquiétude, a déclaré Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse. Zhao a cité des rapports de médias disant que les laboratoires biologiques stockent de grandes quantités de virus dangereux, et la Russie a constaté au cours de ses opérations militaires que les États-Unis utilisent ces installations pour des projets biomilitaires
Les autorités de Kiev ont détruit des agents pathogènes dangereux de maladies mortelles stockés dans des laboratoires en Ukraine financés par les Etats-Unis, a confirmé mardi le ministère russe des Affaires étrangères.

Le ministère a reçu des documents d'employés de laboratoires biologiques ukrainiens confirmant la destruction en urgence d'agents pathogènes dangereux tels que la peste, l'anthrax, la tularémie, le choléra et d'autres maladies mortelles le 24 février, selon une déclaration de la porte-parole du ministère, Maria Zakharova.

Elle a ajouté que ces laboratoires étaient financés par le Pentagone et faisaient partie d'un programme d'armes biologiques.
Selon le ministère, ces agents pathogènes ont été immédiatement détruits pour dissimuler les preuves indiquant que les Etats-Unis et l'Ukraine ont violé l'article I de la Convention sur l'interdiction des armes biologiques.
Mardi également, le ministère chinois des Affaires étrangères a appelé les Etats-Unis à publier les détails de leurs laboratoires biologiques en Ukraine et a exhorté les parties concernées à assurer leur sécurité.

« Nous exhortons une fois de plus les Etats-Unis à clarifier pleinement leurs activités de militarisation biologique à l’intérieur et à l’extérieur de leurs frontières, et à accepter des inspections multilatérales », a déclaré M. Zhao.

https://youtu.be/pySC_66Ba-k

De leur côté, les Etats-Unis par la voix du numéro trois de la diplomatie américaine, Victoria Nuland ont dit ce mardi, redouter que les forces russes puissent prendre le contrôle des structures de recherche biologique en Ukraine et s'emparer de matériaux sensibles. en audition parlementaire. (RTBF)
Xuan
   Posté le 10-03-2022 à 22:57:03   

Une maternité bombardée ...?


Images choquantes : https://youtu.be/TZNgC2lJvAk?t=28

Si on les regarde deux ou trois fois, on finit par se demander pourquoi la Russie bombarde une maternité.
Puis pourquoi on ne voit aucun bébé ? Ni aucune infirmière ?


Un commentaire de Lavrov:

« À propos de la maternité - ce n'est pas la première fois que nous entendons des cris pathétiques sur les «atrocités» commises par les forces armées RF.
Le 7 mars, il y a trois jours, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, les faits ont été présentés par notre délégation selon laquelle cette maternité avait longtemps été capturée par le bataillon Azov, d'où toutes les femmes en couches ont été expulsées. C'était la base du bataillon Azov *, ces données ont été présentées il y a trois jours.

t.me/CenterCIGR - 10 mars à 11:19

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Maternité (suite)
SIGNAL a trouvé la jeune fille photographiée dans les ruines d'une maternité (https://t.me/ssigny/10127) à Marioupol. Elle s'est avérée être une mannequin et une blogueuse de beauté populaire à Marioupol (https://instagram.com/gixie_beauty).
Elle s'appelle Marianna Podgurskaïa. La jeune fille est en effet enceinte, mais elle ne pouvait pas "s'allonger" dans la maternité, depuis longtemps occupée par des néonazis d'Azov.
La jeune fille a reçu des choses dans ses mains, maquillées et amenées sous les caméras. Les "exclusivités" ont été confiées au célèbre photographe Yevgeny Maloletka
(https://instagram.com/evgenymaloletka?utm_medium=copy_link), qui travaille actuellement en étroite collaboration avec les agences de presse occidentales et travaille pour l'Associated Press.
Ses photographies consacrées à la crise en Ukraine peuvent être trouvées (https://www.osce.org/ru/special-monitoring-mission-to-ukraine/413540?fbclid=IwAR1PE_dgbpAeuJSxMjXoEXrrDj7yDH8SxB1UCXQJqNJkJbLz9EEIrShfmJc) même sur le site de l'OSCE.

Le même modèle a joué dans trois épisodes.
Le 8 mars, une interview a été publiée (https://lenta.ru/articles/2022/03/08/mariupol/) avec l'un des employés de la maternité.
Elle a dit qu'Azov avait expulsé tout le personnel et les patients de là et avait occupé le bâtiment.
Le 5 mars, il a été enregistré (https://ria.ru/20220305/mariupol-1776657552.html) que des militants d'Azov tiraient depuis le territoire de la même maternité. On a vu plus d'une fois comment des combattants équipent des positions à proximité immédiate (https://t.me/ssigny/10051) d'infrastructures civiles.


_________________



Voir :
Ministère de la Défense russe : les résidents ukrainiens rapportent des horreurs et des atrocités commises par les nationalistes.

Zelenski a utilisé une mannequin enceinte pour le faux attentat de Mariupol


Edité le 11-03-2022 à 22:44:41 par Xuan


Xuan
   Posté le 11-03-2022 à 17:44:34   

Je signale ce compte-rendu du sommet vidéo entre Xi Jinping, Macron et Scholz. Il faut le lire en gardant à l’esprit la cible principale visée par la Chine, et qui n’est citée nulle part : l’hégémonisme US.
Les chinois sont parfaitement informés des manigances, des mauvais coups et des mensonges franco-allemands, comme de la nature néonazie du régime de Kiev, et ils savent aussi à quoi s’en tenir sur Poutine.
Malgré cela ils insistent sur ce qui peut rapprocher les pays européens contre les USA, et même ce qui peut mettre fin à la guerre et apaiser les tensions, rapprocher la Russie et l'Ukraine, également contre les USA.


___________________


La situation en Ukraine | Xi Jinping a tenu un sommet vidéo avec les dirigeants de la France et de l’Allemagne, affirmant que les sanctions n’étaient pas bonnes pour toutes les parties.


Écriture:Vallée de Shaw Tong
2022-03-08 19:11:01
dnews

CCTV News a rapporté que le président chinois Xi Jinping a tenu un sommet vidéo à Pékin dans l’après-midi du 8 mars avec le président Français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, en se concentrant sur la situation actuelle en Ukraine pour échanger des points de vue, ainsi que sur les relations Chine-UE et la question nucléaire iranienne. Xi Jinping a déclaré que les sanctions auront un impact sur la stabilité financière, énergétique, des transports et de la chaîne d’approvisionnement mondiale, ce qui sera préjudiciable à toutes les parties, et a également souligné que la Chine soutient la France et l’Allemagne pour partir des propres intérêts de l’Europe et adhérer à l’autonomie stratégique.

Selon le rapport, Xi Jinping a souligné que dans le monde d’aujourd’hui, les changements centenaires et l’épidémie du siècle sont étroitement liés, apportant de nombreux défis mondiaux et nécessitant une coopération mondiale. Il a souligné que la Chine et l’UE ont beaucoup de langage commun dans la recherche de la paix, la recherche du développement et la promotion de la coopération, et qu’elles doivent prendre la responsabilité d’injecter plus de stabilité et de certitude dans un monde turbulent et changeant.

Xi Jinping a déclaré que les deux parties devraient renforcer le dialogue, adhérer à la coopération, promouvoir les relations Chine-UE pour qu’elles soient stables et de grande portée, que le développement de la Chine apportera plus d’espace à la coopération Chine-UE, que les deux parties devraient continuer à adhérer au principe du bénéfice mutuel et des résultats gagnant-gagnant, continuer à renforcer les partenariats verts et numériques et la coopération pragmatique dans divers domaines, et que les deux parties devraient continuer à adhérer au multilatéralisme et à promouvoir les grands agendas mondiaux.

Selon le rapport, Macron et Scholz ont félicité la Chine pour l’accueil réussi des Jeux olympiques d’hiver de Beijing, et ont également déclaré que le monde d’aujourd’hui est confronté à de nombreux défis, que se battre seul ne fera qu’aggraver la situation, que la partie européenne attache de l’importance au rôle important et positif joué par la Chine dans les affaires mondiales, qu’elle est disposée à travailler en étroite collaboration avec la partie chinoise pour résoudre les grands défis mondiaux tels que le changement climatique et la santé publique, et que la partie européenne est disposée à travailler avec la partie chinoise pour organiser avec succès la réunion des dirigeants UE-Chine et promouvoir le développement continu des relations France-Chine, Germano-Chine et UE-Chine.

Selon le rapport, les deux parties se sont concentrées sur l’échange de vues sur la situation actuelle en Ukraine.

Macron et Scholz ont présenté leurs points de vue et leurs positions sur la situation actuelle en Ukraine, affirmant que l’Europe est confrontée à la crise la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale, que la France et l’Allemagne soutiennent le règlement du problème par la négociation, donnent une opportunité à la paix, remercient la partie chinoise d’avoir présenté l’initiative sur la situation humanitaire et sont disposées à renforcer la communication et la coordination avec la partie chinoise, à persuader la paix et à promouvoir les pourparlers, et à éviter une nouvelle escalade de la situation et une crise humanitaire plus grave.

Xi Jinping a souligné qu’à l’heure actuelle, la situation en Ukraine est préoccupante, que la Chine déplore profondément la reprise de la guerre sur le continent européen et que la Chine estime que la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées, que les buts et principes de la Charte des Nations Unies doivent être respectés, que les préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité doivent être prises au sérieux et que tous les efforts propices au règlement pacifique de la crise doivent être soutenus.

Apprécier les efforts de bons offices de la France et de l’Allemagne

Il a déclaré que la Chine appréciait les efforts déployés par la France et l’Allemagne pour servir de médiateur dans la situation en Ukraine, était disposée à maintenir la communication et la coordination avec la France, l’Allemagne et la partie européenne, et jouait un rôle actif auprès de la communauté internationale conformément aux besoins de toutes les parties concernées.

Xi Jinping a souligné la nécessité de soutenir conjointement les pourparlers de paix russo-ukrainiens, de promouvoir et maintenir dans les deux parties l’élan des négociations, de surmonter les difficultés pour poursuivre les pourparlers, de parler des résultats et de la paix, il a déclaré qu’il appellerait à la plus grande retenue et à prévenir les crises humanitaires à grande échelle.

Les sanctions sont un frein à l’économie mondiale

Il a également souligné que la Chine avait présenté une initiative en six points sur la situation humanitaire en Ukraine et était disposée à fournir une aide matérielle humanitaire supplémentaire à l’Ukraine.

Il a préconisé de travailler ensemble pour réduire l’impact négatif de la crise, et les sanctions pertinentes auront un impact sur la stabilité de la finance mondiale, de l’énergie, des transports et des chaînes d’approvisionnement, entraînant vers le bas l’économie mondiale qui porte le fardeau de l’épidémie, ce qui n’est pas bon pour toutes les parties, et nous devons activement plaider en faveur d’un concept de sécurité commun, global, coopératif et durable.
Plaider en faveur de l’adhésion de l’Europe à l’autonomie stratégique

Il a déclaré que la Chine soutenait la France et l’Allemagne dans la poursuite des propres intérêts de l’Europe, en pensant à la sécurité durable de l’Europe, en adhérant à l’autonomie stratégique et en promouvant la construction d’un cadre de sécurité européen équilibré, efficace et durable.

Selon le rapport, les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur la question nucléaire iranienne. Outre Xi Jinping, Ding Xuexiang, Yang Jiechi, Wang Yi, He Lifeng et d’autres ont également assisté à la réunion.


Edité le 11-03-2022 à 17:46:55 par Xuan


Xuan
   Posté le 11-03-2022 à 22:20:42   

Censure de Anne-Laure Bonnel par Libé

https://www.facebook.com/watch?v=1316609322083530


Zelensky se dit « refroidi » à l’idée de rejoindre l’OTAN, prêt pour des pourparlers avec la Russie sur la Crimée, le Donbass


Edité le 11-03-2022 à 23:20:16 par Xuan


Xuan
   Posté le 11-03-2022 à 23:26:39   

Cet article montre que la guerre et les sanctions associées entraînent des contre-sanctions.
L'ensemble de la mondialisation sous l'hégémonisme US est en train de s'autodétruire, dans les échanges commerciaux, dans les rapports prix-marchandise, dans les règles internationales du libre-échange, de la propriété intellectuelle, et de la propriété tout court puisque les entreprises étrangères sont susceptible d'être nationalisées ou confisquées.



La Chine dit que le monde court à la catastrophe et qu’il serait temps de négocier

9 MARS 2022


L’article analyse la manière dont la Russie riposte avec des mesures de rétorsion pour résister aux sanctions occidentales. Les tensions provoquées par l’Occident autour de l’Ukraine entraînent l’économie mondiale dans le bourbier, voilà le fond de la position chinoise. Cet article éditorial du Global Times propose à tous de se ressaisir. Outre les effets dramatiques sur les économies européennes mais sur l’ensemble de la croissance mondiale de l’embargo sur le pétrole russe, il y a les mesures financières prises qui risquent d’accentuer l’isolement volontaire de la Russie mais entraîner des conséquences financières gigantesques pour le capital occidental. Après l’accroissement de la dette durant le covid avec des profits gigantesques pour les bénéficiaires du ruissellement et une inflation record qui va être encore aggravée, une inflation digne des années trente, la situation peut virer au drame pour les peuples. Le 16 mars, la Russie doit rembourser 116 millions de dollars d’intérêts. Et le 4 avril, deux milliards de capital. En attendant, c’est la guerre des nerfs. L’Union européenne et les États-Unis lui ont interdit d’utiliser ses réserves (l’équivalent de 600 milliards de dollars) pour racheter du rouble et faire remonter son cours. Si bien que la monnaie russe reste encalminée à un étiage inférieur de 30 % à sa valeur d’avant l’invasion. De quoi entraîner une inflation record en Russie. En représailles, l’État russe annonce qu’il remboursera ses dettes en roubles. La Russie va sans doute vendre ses dollars ou ses euros auprès de banques centrales de pays qui ne lui ont pas infligé de sanctions (Inde, Chine..), pour leur racheter du rouble. Cela aura pour effet de soutenir son cours. Non seulement les Occidentaux seront payés en roubles, mais il n’est pas sûr qu’ils puissent les récupérer. L’État russe veut créer un compte en Russie. Il compte y verser les montants dus, en roubles. Et dire aux Occidentaux : venez les récupérer. Tout en sachant que c’est impossible. La Chine met en garde l’occident contre cet art de se tirer une balle dans le pied et invite une fois de plus à résoudre la crise par la diplomatie. Publié: Mar 08, 2022 11:41 PM (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Alors que le conflit militaire russo-ukrainien entrait dans son 13e jour mardi, l’attention mondiale s’est de plus en plus concentrée sur les répercussions économiques des tensions attisées par l’Occident autour de l’Ukraine, la flambée des prix du pétrole à la suite des sanctions occidentales jetant une ombre sur le rebond économique mondial dans un contexte de problèmes d’inflation et de pandémie qui fait toujours rage.

Les sanctions occidentales pourraient obliger les puissances occidentales, en particulier les pays européens, à supporter inévitablement le poids d’une hausse incessante des prix du pétrole, et les contre-mesures de la Russie en réponse à des sanctions sévères, y compris son approbation lundi d’une liste de pays et de régions « hostiles », sont considérées comme ayant montré les cartes entre les mains du Kremlin. Moscou s’efforce ainsi de résister à une escalade des sanctions, ont noté les analystes, ajoutant que de telles mesures pourraient également intensifier l’isolement de la Russie.

La Chine pour sa part a défini sa position qui est que la résolution éventuelle de la question ukrainienne ne peut pas être subordonnée à des sanctions unilatérales, mais nécessiterait plutôt un dialogue et des négociations pour que le conflit soit résolu de manière pacifique.

Lors d’un sommet virtuel avec le président Français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz mardi à Pékin, le président chinois Xi Jinping a déclaré que les sanctions auraient un impact sur la stabilité mondiale de la finance, de l’énergie, des transports et de la chaîne d’approvisionnement, et mettraient un frein à l’économie mondiale déjà ravagée par la pandémie, de mauvais augure pour toutes les parties. Le dirigeant chinois a appelé à un dialogue sur un pied d’égalité entre l’UE, la Russie, les États-Unis et l’OTAN pour résoudre la crise.

Flambée des prix du pétrole

La décision de l’Occident d’interdire les importations de pétrole russe dans le cadre de ses sanctions alimente les craintes d’une flambée galopante des prix du pétrole, qui a toute chance de bloquer le rebond économique, en particulier chez les puissances occidentales qui ont dirigé leurs munitions de sanctions contre la Russie.

Le président Joe Biden a annoncé mardi que les États-Unis interdiraient les importations de pétrole russe, selon CNBC. Juste avant l’annonce de Biden, le Royaume-Uni a dévoilé sa propre interdiction des importations de pétrole en provenance de Russie. En outre, l’UE a annoncé plus tôt mardi un plan pour se sevrer des combustibles fossiles de la Russie.

Le Japon, qui considère la Russie comme un important fournisseur de pétrole brut, serait également en pourparlers avec les États-Unis et les pays européens au sujet d’une éventuelle interdiction des importations de pétrole russe, a rapporté Reuters.

Dans un geste dont on parle beaucoup, une délégation américaine a effectué un voyage extraordinaire au Venezuela au cours du week-end, discutant de la possibilité d’assouplir les sanctions contre les exportations de pétrole vénézuélien alors que Washington évalue les moyens de réduire sa consommation de pétrole russe, ont rapporté les médias.

Après avoir culminé à 139,13 dollars le baril en intraday lundi, l’indice de référence international, le brut Brent, a reculé pour se maintenir bien au-dessus de 120 dollars. L’interdiction du pétrole russe, si elle est finalisée, ajouterait de l’huile à la flambée des prix du pétrole.

« Il est absolument évident que l’abandon du pétrole russe aura des conséquences catastrophiques pour le marché mondial. La flambée des prix atteindra des niveaux impossibles à prévoir – plus de 300 dollars le baril, sinon plus » , a rapporté lundi l’agence de presse russe TASS, citant le vice-Premier ministre russe Alexander Novak.

Lin Boqiang, directeur du Centre chinois de recherche en économie de l’énergie à l’Université de Xiamen, a déclaré mardi au Global Times qu’avec l’escalade chacun de leur côté de la Russie et de l’Occident augmentant l’intensité des sanctions l’un contre l’autre, ils sont pris dans une spirale dangereuse à pousser à une coupure dans le commerce de l’énergie entre les deux régions.

Selon Lin, l’utilisation du rouble russe pour régler les paiements commerciaux est extrêmement difficile actuellement, en particulier après l’exclusion de certaines banques russes du système de paiement mondial SWIFT. En conséquence, l’Europe sera obligée de faire un choix clair entre mettre fin aux importations de brut en provenance de Russie ou céder aux demandes de la Russie.

M. Lin a déclaré que la réduction des liens commerciaux avec la Russie aurait un impact grave sur l’économie européenne, car les prix du pétrole et du gaz naturel augmenteraient, ajoutant à l’inflation déjà en hausse et rendant plus difficile pour l’Europe de se remettre du ralentissement économique déclenché par la pandémie.
La Russie est le 3e producteur mondial de pétrole, principalement de pétrole brut, derrière les États-Unis et l’Arabie saoudite. C’est également le premier exportateur mondial de pétrole vers les marchés mondiaux et le numéro 2 des exportateurs de pétrole brut derrière l’Arabie saoudite, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Environ 60% des exportations de pétrole de la Russie vont aux membres européens de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), selon les données de l’AIE. La Russie parie que l’Europe ne peut pas supporter une coupure complète de l’approvisionnement énergétique de la Russie, mais en fait, il est difficile de dire si l’Europe fera une telle chose, même au prix de pertes économiques élevées »
, a déclaré Lin au Global Times.

Lin a déclaré qu’un résultat immédiat de l’intensification des sanctions est la flambée des prix du brut, car il s’attend à ce que les prix du pétrole dépassent les 150 dollars le baril.
Une initiative similaire contre le gaz naturel russe tend à exacerber les retombées économiques sur les pays de l’UE en particulier.
L’Italie prévoit de devenir indépendante des importations de gaz en provenance de Russie d’ici 24 à 30 mois, selon Reuters, citant des remarques du ministre italien de la Transition énergétique, Roberto Cingolani, mardi.
En cas de coupure de l’approvisionnement en gaz naturel russe, la Slovaquie, l’Autriche et l’Italie sont susceptibles d’être parmi les endroits les plus touchés, a déclaré un observateur des affaires internationales au Global Times sous couvert d’anonymat.
L’Allemagne serait la plus fragile des grandes nations européennes si le pire des scénarios se déroulait, selon l’observateur, en parlant des pertes à supporter de la part de l’UE.
L’année dernière, les importations de gaz naturel de l’UE en provenance de Russie représentaient environ 45% de ses importations totales de gaz et près de 40% de sa consommation totale de gaz, selon les chiffres de l’AIE.

L’emballement des prix du pétrole brut alimente également la panique sur les marchés boursiers mondiaux, car la hausse de l’inflation qui en résulte amplifie les inquiétudes concernant un cycle plus agressif de hausses de taux de la Réserve fédérale américaine.

Avec la reprise économique mondiale qui risque de subir les conséquences d’une flambée des prix de l’énergie, la Chine pourrait ressentir une plus grande pression inflationniste importée, ont déclaré des experts.
Les gouvernements locaux devraient intervenir avec des politiques de soutien, comme des subventions, si les prix de l’énergie fluctuent trop fortement, en particulier pour le gaz naturel qui est utilisé par les habitants pour le chauffage, ont-ils suggéré.
L’année dernière, la dépendance de la Chine au pétrole brut étranger a chuté de 1,88 point de pourcentage à 71,95%, tandis que sa dépendance au gaz naturel étranger a augmenté de 2,39 points de pourcentage à 44,3%, selon les données de China Galaxy Securities.
À long terme, la Chine devrait s’efforcer de réduire sa dépendance à l’égard des importations d’énergie à l’étranger, a-t-il fait remarquer, notant qu’une chose que la Chine devrait faire est de développer des énergies alternatives en augmentant la configuration de l’énergie éolienne, des voitures électriques et des capacités photovoltaïques.

Il convient également de noter que la Russie a riposté aux sanctions occidentales avec des contre-mesures qui semblent avoir témoigné du fait que le Kremlin a des cartes en main bien que cela puisse éloigner davantage Moscou du système mondial.
Dans l’un de ces mouvements, « les citoyens et les entreprises russes, l’État lui-même, ses régions et ses municipalités qui ont des obligations de change envers les créanciers étrangers de la liste des pays hostiles pourront les payer en roubles », selon l’agence de presse TASS.
« La nouvelle procédure temporaire s’applique aux paiements supérieurs à 10 millions de roubles par mois (ou un montant similaire en devises étrangères) » , indique le rapport, citant le décret récemment dévoilé.

La dernière action en date est une contre-mesure de la Russie en réponse aux sanctions financières de l’Occident, a déclaré Wu Jinduo, responsable des titres à revenu fixe à l’institut de recherche de Great Wall Securities, au Global Times mardi.
Avant l’entrée en vigueur des sanctions occidentales, le rouble pouvait être librement converti en dollar américain ou en euro, permettant aux débiteurs nationaux de la Russie de rembourser leurs obligations à l’étranger. Mais le gel du stock russe de réserves de change et l’exclusion des banques russes de SWIFT signifient que le rouble ne peut pas être facilement utilisé pour la conversion des devises et les paiements à l’étranger, a déclaré M. Wu.
La Russie aurait pu opter pour le yuan ou le dollar de Singapour dans ses actifs de change pour les paiements à l’étranger avant d’être convertie en dollar pour payer ses créanciers, a poursuivi Wu, notant que la décision d’utiliser le rouble équivaut à un mouvement de rétorsion contre l’occident.
Avec le rouble soumis à des fluctuations sauvages, les créanciers étrangers de la Russie seraient exposés à d’énormes risques financiers s’ils recevaient des remboursements en roubles qui pourraient s’avérer être une pile de « vieux papiers » en cas de dépréciation importante du rouble ou de non-convertibilité de la monnaie russe, a commenté l’analyste.

Dans une autre contre-mesure, le gouvernement russe aurait également révisé ses règles concernant l’indemnisation versée aux titulaires de droits de brevet, le nouveau règlement stipulant que les titulaires de brevets de pays et de régions hostiles auraient droit à zéro pour cent du produit réel de la fabrication et de la vente de biens et de l’offre de services, si leurs innovations ou dessins industriels sont utilisés sans autorisation.
Alors que l’impact potentiel de la nouvelle réglementation sur les géants occidentaux de la technologie qui ont pris des mesures pour arrêter les ventes et réduire les services sur le marché russe reste insondable, les ondes de choc économiques en soi pourraient être limitées, en tenant compte de l’ensemble des dépenses de la Russie en technologies de l’information et de la communication qui ont atteint environ 50 milliards de dollars en 2021, selon la société d’études de marché IDC.

Ce qui importe davantage, comme l’ont souligné les experts, c’est que le règlement encourage en fait les entreprises russes à utiliser gratuitement des brevets étrangers, une contre-mesure contre l’embargo technologique de l’Occident sur la Russie.
De plus, les autorités russes travailleraient sur la possibilité de renoncer à toute responsabilité pénale et administrative pour l’utilisation de logiciels piratés, selon les médias.
La réponse de la Russie semble plus probablement des mesures de rétorsion contre les entreprises occidentales de haute technologie, selon Zhang Hong, chercheur associé à l’Institut d’études russes, d’Europe de l’Est et d’Asie centrale de l’Académie chinoise des sciences sociales.
Les géants de la technologie, dont Google, Apple et Microsoft, font partie des entreprises qui annoncent une refonte de leurs plans d’affaires en Russie dans le contexte des tensions russo-ukrainiennes.

Dans un autre geste qui montre l’arsenal des contre-mesures du Kremlin, la Russie a imposé une interdiction temporaire des produits médicaux en provenance de pays et de régions qui ont rejoint les sanctions, a rapporté Interfax mardi.


Edité le 11-03-2022 à 23:31:41 par Xuan


Xuan
   Posté le 12-03-2022 à 00:06:39   

59 entreprises étrangères en Russie sont inscrites sur la liste nationalisée impliquant Volkswagen, Apple, etc.

économie
Écrit par : Wanran
2022-03-11 09:42:02
Date de la dernière mise à jour :2022-03-11 09:42 sur dnews


La Russie a dressé une liste d'entreprises étrangères susceptibles d'être nationalisées, soit un total de 59 entreprises étrangères susceptibles d'être nationalisées en raison de la cessation des activités en Russie ou du retrait du marché russe.
Le "Izvestia" russe a rapporté le 10 mars que la liste comprend Volkswagen, Apple, IKEA, Microsoft, IBM, Shell, McDonald's, Porsche (Porsche), Toyota (TOYOTA), H&M et d'autres sociétés.
La dette totale de ces entreprises dépasse 6 000 milliards de roubles, ce qui équivaut à leurs revenus combinés en Russie au cours des trois dernières années.

La Russie prendra toutes les mesures pour infliger de lourdes pertes aux entreprises contrevenantes. Être sur la liste signifie que l'entreprise fautive et sa direction font face aux contre-mesures suivantes de la part de la Russie : saisie des comptes et des actifs, introduction d'une gestion externe et nationalisation des biens. En outre, la direction de ces entreprises peut être tenue pénalement responsable des "faillites volontaires à grande échelle" et des fraudes.

La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré le 9 mars que les États-Unis "devraient agir" si la Russie nationalisait les actifs des entreprises américaines quittant le pays.
Xuan
   Posté le 12-03-2022 à 11:17:46   

Comaguer : le contexte de l’opération russe en Ukraine, la menace nucléaire militaire

12 MARS 2022

https://histoireetsociete.com/2022/03/12/comaguer-le-contexte-de-loperation-russe-en-ukraine-la-menace-nucleaire-militaire/

Cet article fondamental transmis à notre site par COMAGUER permet d’inscrire les opérations en cours en Ukraine dans un contexte historique et diplomatique plus large. Comaguer a par ailleurs annexé à son analyse sa traduction française de trois documents importants. Le premier est le mémorandum de Budapest (1994). Le second est le texte de l’accord de partenariat stratégique signé entre l’Ukraine et les Etats-Unis en novembre 2021 qui inscrit totalement l’Ukraine dans l’empire américain sans passer par les intermédiaires/filiales habituels : OTAN et UE. Le troisième que nous publions par ailleurs est le discours intégral du président ukrainien prononcé le samedi 19 février 2022 à Munich à l’occasion de la réunion annuelle sur la Sécurité collective. Face à un auditoire qui lui est très largement acquis, il n’hésite devant aucune contre-vérité du genre « nous avons fait tout ce que nous pouvions pour appliquer les accords de Minsk » mais il annonce – paragraphes surlignés par COMAGUER- que l’Ukraine va se doter de l’arme atomique ce qui revient très exactement à préparer la guerre contre la Russie puisque, vu le texte précédent, il ne peut s’agir des Etats-Unis. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Ce sont là des documents essentiels qui interviennent alors que la RUSSIE a saisi le conseil de sécurité de preuves de l’existence de laboratoires d’armes bactériologiques installés par les USA en Ukraine.


LE MEMORANDUM DE BUDAPEST
OU LES ILLUMINATIONS DE VOLODYMYR


Au moment de la dissolution de l’URSS, trois républiques nouvellement indépendantes : le Kazakhstan, le Belarus et l’Ukraine disposent sur leur sol d’une partie de l’arsenal nucléaire soviétique et il ne s’agit pas de stocks mais d’armes prêtes à l’usage accompagnées selon les cas des vecteurs pour les envoyer.
Ces trois Etats acceptent très vite de se séparer de cet armement et de signer dans la foulée le traité de non-prolifération nucléaire. Pratiquement ces armes et les matériaux nucléaires militaires comme l’uranium hautement enrichi sont envoyés en Russie qui est acceptée par les Etats-Unis comme le dépositaire de l’armement nucléaire soviétique existant dans les trois républiques en tant que successeur en droit de l’URSS.
Dans le même mouvement les Etats-Unis admettent que la Russie se substitue à l’URSS comme signataire de tous les traités de contrôle que celle-ci avait signé avant 1991 avec les Etats-Unis. Ce partenariat sera confirmé puisque d’autres traités du même type seront encore signés avec la Russie après 1991.


Mais cette acceptation de principe initiale ne débouche pas de la même façon dans les 3 pays.
Le Kazakhstan est le plus rapide à s’exécuter et il est connu qu’un gros chèque reçu des Etats-Unis encourage à la diligence le président Nazarbayev : les armes sont envoyées en Russie et les stocks d’uranium hautement enrichi sont achetés par les Etats-Unis. Le pays est et reste encore un gros producteur d’uranium mais le nucléaire civil en a l’usage.

Le Belarus moins doté en armes les renvoie également en Russie.

Le cas ukrainien est particulier et se trouve le jour de son indépendance occuper de fait du nombre des armes atomique et de la possession de mines d’uranium et d’une capacité industrielle de pointe lui permettant de fabriquer une bonne partie des bombes et des missiles.

L’Ukraine est ce jour là potentiellement la 3° puissance nucléaire mondiale et on sait que le débat a eu lieu dans les cercles dirigeants ukrainiens de l’époque entre deux routes opposées possibles : l’une consistant à compléter son industrie nucléaire militaire pour être vraiment indépendante de la Russie et occuper cette place de nucléaire mondial, l’autre consistant à remettre son armement nucléaire à la Russie.

Les Etats-Unis vont peser de tout leur poids pour que le gouvernement du Président Koutchma fasse le bon choix, le second.
Mais pour avoir longtemps partagé au plus haut niveau politique les inquiétudes soviétiques sur l’agressivité des Etats-Unis les dirigeants ukrainiens veulent être assurés que leur désarmement ne va pas les affaiblir sur la scène diplomatique mondiale. Il faut se souvenir que l’Ukraine et le Belarus étaient les 2 seules républiques socialistes soviétiques qui siégeaient à l’ONU et possédaient une connaissance des questions internationales que ne possédaient pas les autres, ce qui explique leurs inquiétudes et leurs réticences pour accepter de signer le Traite de non prolifération l’Ukraine demande des garanties après quoi elle entamera son désarmement nucléaire militaire. Elle va les obtenir en 1993 dans un texte signé par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne connu sous le nom de MEMORANDUM DE BUDAPEST après quoi les opérations de démantèlement de son armement nucléaire peuvent commencer.


Ce mémorandum n’est pas un traité international. Il rappelle les principes du traité d’Helsinki mais n’a pas de force contraignante puisqu’il n’a été présenté à aucun parlement des Etats signataires et donc pas ratifié. Le gouvernement ukrainien le sait et tente en vain depuis le coup d’état de 2014 d’obtenir un engagement des républiques. Pour calmer ses signataires et principalement des Etats-Unis pour qu’ils clarifient les «garanties» qu’il contient. Ce que déclare Zelensky à Munich le 19 Février 2022 c’est que toutes les tentatives ukrainiennes conduites par Porochenko et par lui-même n’ont pas abouties. Les Etats-Unis ne veulent en rien s’engager officiellement contre la Russie.


Rien de nouveau donc sauf la conclusion décisive qu’il tire est celle-ci. (voir la partie surlignée dans le document joint)


Puisque les engagements des autres signataires du Mémorandum ne sont pas respectés ceux de l’Ukraine n’ont plus aucune raison de l’être ce qui veut dire mais le langage est feutré :

« L’engagement de l’Ukraine à respecter le traité de non prolifération des armes nucléaires est désormais caduc ». Le geste politique annoncé au monde entier devant Kamala Harris, Stoltenberg ,et d’autres invités de marque qui n’ont pas tous été surpris et le ministre chinons des affaires étrangères est limpide et calculé car si l’acte juridique de dénonciation formelle du traité n’est pas annoncé il en constitue l’aboutissement normal. Les médias occidentaux ne relèvent même pas. On sait par contre tout le tintamarre qu’ils ont fait quand la République Populaire et Démocratique de Corée s’est retirée par leur faute du TNP.

C’est l’alerte.

La réaction du président est immédiate. Il déclare le jour même à l‘occasion d’une réunion publique dont ce n’est pas l’objet :“Maintenant, ils parlent d’obtenir un statut nucléaire, c’est-à-dire d’acquérir des armes nucléaires. Nous ne pouvons pas non plus ignorer de telles choses, surtout parce que nous savons comment le soi-disant Occident agit à l’égard de la Russie. Premièrement, l’Ukraine possède des compétences nucléaires depuis l’époque soviétique. En ce qui concerne l’enrichissement et les matières nucléaires, ils sont capables de lancer de tels projets. Ils ont des compétences en matière de missiles. Il suffit de mentionner Yuzhmash – elle a créé des équipements de missiles balistiques intercontinentaux pour l’Union soviétique.

Ils peuvent le stimuler et le faire. Et ils recevront également de l’aide pour cela de l’autre côté de l’océan. Et puis ils diront que nous ne reconnaissons pas leur statut nucléaire, qu’ils l’ont fait eux-mêmes, et ils mettront ces systèmes sous contrôle, et à partir de ce moment, de cette seconde même, l’avenir de la Russie changera radicalement. À partir de ce moment-là, nos adversaires stratégiques n’auraient même pas besoin d’avoir des missiles balistiques intercontinentaux. Ils seraient en mesure de nous tenir à la pointe du canon nucléaire, et ce serait tout. Mais comment pouvons-nous laisser cela passer inaperçu ? Il s’agit de menaces tout à fait réelles, pas d’un non-sens tiré par les cheveux.” En substance il précise donc que l’Ukraine a des capacités industrielles suffisantes pour arriver en quelques mois avec quelques aides étrangères bien ciblées qui pourraient par exemple consister en livraison de centrifugeuses pour l’enrichissement de l’uranium à produire des armes atomiques et des missiles . Il sait que l’intérêt des Etats-Unis pour le nucléaire ukrainien s’est déjà manifesté quand Westinghouse s’est substitué à l’entreprise russe qui fournissait le combustible nucléaire aux 15 centrales nucléaires ukrainiennes mais de conception russe en service qui produisent la moitié de l’électricité du pays , il sait que dans la zone hyper-sécurisée de Tchernobyl des activités de recherche développement touchant l’arme atomique sont en cours, il a de bonnes raisons de penser que l’intérêt financier marqué de la famille Biden, père et fils, pour l’Ukraine n’était pas destiné simplement à favoriser le développement local de Mac Do et de Coca Cola.

Dés le lundi 21 il enclenche donc le mécanisme institutionnel de la riposte : consultation du Conseil de sécurité national puis vote de la Douma pour la reconnaissance des deux républiques de Donetz et Lougansk lesquelles dans la foulée demandent l’assistance de la Russie. Ce qu’elles attendaient depuis 2014. Tout va ensuite très vite les opérations militaires russes commencent le 24 Février une des toutes premières a lieu à Tchernobyl où les troupes russes arrivent dés le 25 et peu après à Zaporohye où fonctionnent 6 groupes nucléaires de production d’électricité. Zelensky va alors découvrir qu’il a été utilisé pour provoquer la Russie mais que le soutien de l’Occident se limite à une gigantesque campagne de propagande antirusse et que militairement il restera seul sans appui d’aucun pays. L’OTAN ne veut surtout pas affronter directement l’armée russe et se contentera de placer des forces et du matériel à l’entour du conflit en Pologne en Roumanie et dans les pays baltes. A la place il aura droit à des forces spéciales, à des mercenaires ou à des djihadistes recyclés de la Syrie et importés par une Turquie très professionnelle dans ce genre de commerce et à une crise économique et sociale de grande ampleur qui fera de la plus développée des républiques soviétiques le parent pauvre de la région, un parent si pauvre que même l’Union Européenne ne voudra pas avant longtemps abriter en son sein pays pareillement malade qui a déjà perdu 10 millions d’habitants depuis 1991. La fragilité de l’Ukraine est d’ailleurs reconnue par les Etats-Unis eux-mêmes qui dans un document signé en Novembre 2021 fixent à leur partenaire des objectifs ambitieux dont la lecture en creux montre bien qu’il s’agit d’un plan de mise sous tutelle politique et de sauvetage économique emballé dans du papier « vert » ( c’est à la mode !)

La menace nucléaire bien réelle que le président ukrainien a brandi à Munich explique la mise en alerte du système de défense stratégique d’une Russie qui ne veut pas voir à sa porte un « électron libre » atomique et qui pourrait à juste titre accuser les Etats-Unis la Grande Bretagne et la France trois des cinq signataires du TNP d’encourager, en violation flagrante de ce traité, la prolifération nucléaire ukrainienne à sa porte. Le comédien président découvre la cruelle réalité de sa position : il n’a que le premier rôle dans une pièce écrite et mise en scène par un autre et dans laquelle le bien-être du peuple ukrainien ne compte pas.

Comme l’état islamique a été le bras armé des Etats-Unis contre la Syrie, l’Ukraine a été choisie pour être leur bras armé contre la Russie.

MÉMORANDUM RELATIF AUX GARANTIES DE SÉCURITÉ DANS LE CADRE DE L’ADHÉSION DE L’UKRAINE AU TRAITÉ SUR LA NON-PROLIFÉRATION DES ARMES NUCLÉAIRES


L’Ukraine, la Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique,
Se félicitant de l’adhésion de l’Ukraine au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en tant qu’État non doté d’armes nucléaires,
Considérant que l’Ukraine s ’est engagée à éliminer toutes les armes nucléaires de son territoire dans un délai précis,
Notant les changements intervenus dans la situation sécuritaire à l’échelle mondiale, notamment la fin de la Guerre froide, qui ont créé les conditions nécessaires à une forte réduction des forces nucléaires,


Confirment ce qui suit :
1. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique réaffirment leur engagement envers l’Ukraine, conformément aux principes énoncés dans l’Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, de respecter son indépendance et sa souveraineté ainsi que ses frontières existantes.

2. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique réaffirment leur obligation de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de l’Ukraine, et qu’aucune de leurs armes ne soit utilisée contre l’Ukraine, si ce n’est en légitime défense ou d’une autre manière conforme aux dispositions de la Charte des Nations Unies.


3. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique réaffirment, conformément aux principes énoncés dans l’Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, leur engagement envers l’Ukraine de ne pas recourir à la coercition économique afin de subordonner à leur propre intérêt l’exercice par l’Ukraine des droits inhérents à sa souveraineté et d’en tirer un avantage quelconque.


4. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d ’Amérique réaffirment leur engagement de demander au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies d’intervenir immédiatement pour venir en aide à l’Ukraine, en tant qu’État non doté d’armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, si celle-ci faisait l ’objet d’une agression ou d’une menace d’agression faisant appel à l’arme nucléaire.

5. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d ’Amérique réaffirment, en ce qui concerne l’Ukraine, leur engagement de ne pas utiliser d’armes nucléaires contre un État non doté d’armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, sauf en cas d’attaque dirigée à leur encontre, leurs territoires ou des territoires dépendants, leurs forces armées ou leurs alliés par un tel État, associé ou allié à un État doté d’armes nucléaires.

6. L’Ukraine, la Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique se consulteront dans le cas où une question se poserait au sujet des engagements énoncés ci-dessus.


Le présent Mémorandum est applicable dès sa signature. SIGNÉ en quatre exemplaires faisant également foi en langues ukrainienne, anglaise et russe.
Budapest, le 5 décembre 1994.
Pour l’Ukraine :
LEONID D. KUCHMA
Pour la Fédération de Russie :
BORIS N. ELTSINE
Pour le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord :

JOHN MAJOR
Pour les États-Unis d’Amérique :
WILLIAM J. CLINTON

***

Charte américano-ukrainienne de partenariat stratégique

10 NOVEMBRE 2021

Le texte suivant est celui de la Charte de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine, signée par le secrétaire d’État américain Antony J. Blinken et le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba à Washington, le 10 novembre 2021.

Préambule

Les États-Unis et l’Ukraine :

1. Réaffirment l’importance de notre relation en tant qu’amis et partenaires stratégiques, fondée à la fois sur nos valeurs partagées et nos intérêts communs, y compris un engagement envers une Europe entière, libre, démocratique et en paix. Réaffirmer que le partenariat stratégique existant entre nos deux nations est essentiel pour la sécurité de l’Ukraine et de l’Europe dans son ensemble.

2. Souligner que notre partenariat est fondé sur des valeurs démocratiques communes, sur le respect des droits de l’homme et de l’État de droit, ainsi que sur l’engagement de l’Ukraine à mettre en œuvre les réformes profondes et globales nécessaires à sa pleine intégration dans les institutions européennes et euro-atlantiques, afin d’assurer la prospérité économique de son peuple. 3.

3. Saluer les progrès significatifs accomplis par l’Ukraine pour améliorer sa démocratie ainsi que son engagement à poursuivre les réformes démocratiques, qui sont essentiels pour faire progresser la démocratie dans toute l’Europe de l’Est.

4. Souligner l’engagement inébranlable de l’Ukraine en faveur de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, y compris la Crimée, et jusqu’à ses eaux territoriales, face à l’agression russe en cours, qui menace la paix et la stabilité régionales et sape l’ordre mondial fondé sur des règles.

5. Déclarons notre détermination à approfondir notre partenariat stratégique en élargissant la coopération bilatérale dans les domaines de la politique, de la sécurité, de la défense, du développement, de l’économie, de l’énergie, de la science, de l’éducation, de la culture et de l’humanitaire.

6. Affirmer les engagements pris pour renforcer le partenariat stratégique Ukraine-États-Unis par les présidents Zelensky et Biden le 1er septembre 2021.

7. Ont l’intention d’utiliser la Commission de partenariat stratégique (CPS), ses groupes de travail et d’autres mécanismes bilatéraux pour maximiser le potentiel de notre coopération et relever les défis décrits dans la présente Charte.

Section I : Principes de coopération

Cette Charte est basée sur des principes et des convictions fondamentales partagés par les deux parties :

1. Le soutien de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’inviolabilité des frontières de l’autre partie constitue le fondement de nos relations bilatérales.

2. Notre amitié et nos relations stratégiques découlent de notre compréhension mutuelle fondamentale et de notre appréciation de la conviction partagée que la démocratie et l’État de droit sont les principaux garants de la sécurité, de la prospérité et de la liberté. 3.

3. La coopération entre démocraties en matière de défense et de sécurité est essentielle pour répondre efficacement aux menaces contre la paix et la stabilité.

4. Une Ukraine forte, indépendante et démocratique, capable de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale et de promouvoir la stabilité régionale, contribue à la sécurité et à la prospérité non seulement du peuple ukrainien, mais aussi d’une Europe entière, libre, démocratique et en paix.

Section II : Sécurité et lutte contre l’agression russe

Les États-Unis et l’Ukraine partagent un intérêt national vital pour une Ukraine forte, indépendante et démocratique. Le renforcement de la capacité de l’Ukraine à se défendre contre les menaces pesant sur son intégrité territoriale et l’approfondissement de l’intégration de l’Ukraine dans les institutions euro-atlantiques sont des priorités concurrentes.

Les États-Unis reconnaissent la contribution unique de l’Ukraine à la non-prolifération et au désarmement nucléaires et réaffirment les engagements qu’ils ont pris dans le cadre du “Mémorandum sur les garanties de sécurité en liaison avec l’adhésion de l’Ukraine au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires” (le Mémorandum de Budapest) du 5 décembre 1994.

Guidés par la déclaration du sommet de Bucarest du 3 avril 2008 du Conseil de l’Atlantique Nord de l’OTAN et réaffirmés dans le communiqué du sommet de Bruxelles du 14 juin 2021 du Conseil de l’Atlantique Nord de l’OTAN, les États-Unis soutiennent le droit de l’Ukraine de décider de sa propre orientation future en matière de politique étrangère, sans ingérence extérieure, y compris en ce qui concerne les aspirations de l’Ukraine à adhérer à l’OTAN. 1. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de poursuivre une série de mesures de fond visant à prévenir une agression extérieure directe et hybride contre l’Ukraine et à tenir la Russie responsable de cette agression et des violations du droit international, y compris la saisie et la tentative d’annexion de la Crimée

et le conflit armé dirigé par la Russie dans certaines parties des régions de Donetsk et de Lougansk en Ukraine, ainsi que son comportement malveillant continu. Les États-Unis ont l’intention de soutenir les efforts de l’Ukraine pour contrer l’agression armée, les perturbations économiques et énergétiques et les cyberactivités malveillantes de la Russie, notamment en maintenant les sanctions contre la Russie ou liées à celle-ci et en appliquant d’autres mesures pertinentes jusqu’à la restauration de l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues.

.2- Les États-Unis ne reconnaissent pas et ne reconnaîtront jamais la tentative d’annexion de la Crimée par la Russie et réaffirment leur soutien total aux efforts internationaux, y compris dans le cadre du format Normandie, visant à négocier une résolution diplomatique du conflit armé dirigé par la Russie dans les

que la sécurité de la mer Noire, la cyberdéfense et le partage du renseignement, et la lutte contre l’agression de la Russie.

4. Les États-Unis et l’Ukraine sont des partenaires clés dans la région élargie de la mer Noire et chercheront à approfondir la coopération avec les alliés et les partenaires de la mer Noire pour garantir la liberté de navigation et contrer efficacement les menaces et les défis extérieurs dans tous les domaines.

5. Les États-Unis restent déterminés à aider l’Ukraine à mener à bien les réformes en cours en matière de défense et de sécurité et à poursuivre ses entraînements et exercices robustes. Les États-Unis soutiennent les efforts déployés par l’Ukraine pour tirer le meilleur parti de son statut de partenaire de l’OTAN offrant des possibilités accrues afin de promouvoir l’interopérabilité.

6. L’Ukraine a l’intention de continuer à renforcer le contrôle civil démocratique de l’armée, à réformer son service de sécurité et à moderniser ses processus d’acquisition de défense pour faire avancer ses aspirations euro-atlantiques.

7. Les États-Unis et l’Ukraine soulignent l’importance d’une coopération étroite au sein des institutions internationales, notamment les Nations Unies, l’OSCE et le Conseil de l’Europe, et ont l’intention de multiplier les efforts pour trouver de nouvelles approches et élaborer des actions conjointes afin d’empêcher des États individuels de tenter de détruire l’ordre international fondé sur des règles et de réviser par la force les frontières internationalement reconnues des États.

régions de Donetsk et de Lougansk en Ukraine sur la base du respect du droit international, y compris la Charte des Nations unies. Les États-Unis soutiennent les efforts de l’Ukraine pour utiliser la Plateforme Crimée afin de coordonner les efforts internationaux pour faire face aux coûts humanitaires et sécuritaires de l’occupation de la Crimée par la Russie, conformément à la Déclaration commune de la Plateforme. 3. Les États-Unis et l’Ukraine approuvent le Cadre de défense stratégique 2021 en tant que fondement d’une coopération renforcée entre l’Ukraine et les États-Unis en matière de défense et de sécurité et ont l’intention de travailler pour faire avancer les priorités partagées, y compris la mise en œuvre des réformes de la défense et de l’industrie de la défense, l’approfondissement de la coopération dans des domaines tels

que la sécurité de la mer Noire, la cyberdéfense et le partage du renseignement, et la lutte contre l’agression de la Russie.

4. Les États-Unis et l’Ukraine sont des partenaires clés dans la région élargie de la mer Noire et chercheront à approfondir la coopération avec les alliés et les partenaires de la mer Noire pour garantir la liberté de navigation et contrer efficacement les menaces et les défis extérieurs dans tous les domaines.

5. Les États-Unis restent déterminés à aider l’Ukraine à mener à bien les réformes en cours en matière de défense et de sécurité et à poursuivre ses entraînements et exercices robustes. Les États-Unis soutiennent les efforts déployés par l’Ukraine pour tirer le meilleur parti de son statut de partenaire de l’OTAN offrant des possibilités accrues afin de promouvoir l’interopérabilité.

6. L’Ukraine a l’intention de continuer à renforcer le contrôle civil démocratique de l’armée, à réformer son service de sécurité et à moderniser ses processus d’acquisition de défense pour faire avancer ses aspirations euro-atlantiques.

7. Les États-Unis et l’Ukraine soulignent l’importance d’une coopération étroite au sein des institutions internationales, notamment les Nations Unies, l’OSCE et le Conseil de l’Europe, et ont l’intention de multiplier les efforts pour trouver de nouvelles approches et élaborer des actions conjointes afin d’empêcher des États individuels de tenter de détruire l’ordre international fondé sur des règles et de réviser par la force les frontières internationalement reconnues des États.

8. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de soutenir la responsabilisation des personnes responsables de violations des droits de l’homme dans les territoires ukrainiens temporairement occupés par la Russie, et de soutenir la libération des prisonniers politiques et des otages détenus dans ces territoires. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir les enquêtes criminelles impartiales menées par les unités chargées des crimes de guerre sous l’égide du Bureau du Procureur général.

9. Les États-Unis ont l’intention de continuer à aider l’Ukraine à fournir un soutien humanitaire aux personnes touchées ou déplacées par le conflit armé dirigé par la Russie dans les régions de Donetsk et de Louhansk, alors que le gouvernement ukrainien augmente sa fourniture d’une aide vitale sous forme de nourriture, d’abris, d’eau potable et de protection pour les plus vulnérables, y compris les personnes âgées.

10. Les États-Unis restent déterminés à renforcer la capacité de l’Ukraine à sécuriser et à contrôler ses frontières, et à poursuivre un plus grand partage de l’information et une plus grande coopération en matière d’application de la loi pour lutter contre les activités criminelles et terroristes internationales, y compris le trafic de personnes, d’armes et de stupéfiants.

11. Les États-Unis et l’Ukraine s’engagent à lutter contre la prolifération des armes de destruction massive et à sécuriser les technologies avancées en adhérant aux normes internationales de non-prolifération, en renforçant et en appliquant efficacement les régimes de contrôle des exportations et en s’associant pour gérer les risques liés aux technologies émergentes.

12. Les États-Unis et l’Ukraine s’engagent à développer davantage leur partenariat en matière de cybersécurité, à contrer les menaces hybrides, à lutter contre la diffusion de la désinformation tout en défendant la liberté d’expression, et à renforcer l’infrastructure de cybersécurité de l’Ukraine.

Section III : Démocratie et État de droit

Les États-Unis et l’Ukraine sont liés par les valeurs universelles qui unissent les peuples libres du monde : le respect de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit. Le renforcement de l’État de droit, la promotion de la réforme du système juridique et des structures d’application de la loi, et la lutte contre la corruption sont essentiels à la prospérité de l’Ukraine et de son peuple.

1. Les États-Unis reconnaissent les progrès réalisés par l’Ukraine dans le renforcement de ses institutions démocratiques et se félicitent des mesures importantes prises par l’Ukraine pour développer un système national de justice et de lutte contre la corruption efficace. Les États-Unis et l’Ukraine reconnaissent la nécessité pour l’Ukraine de poursuivre un programme de réforme global afin de continuer à transformer le pays et d’assurer un avenir radieux à tous les habitants de l’Ukraine.

2. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir l’engagement de l’Ukraine à renforcer les efforts de lutte contre la corruption, notamment par le biais de médias et de journalisme indépendants, et à donner des moyens aux institutions qui préviennent, enquêtent, poursuivent et jugent les affaires de corruption afin de renforcer la confiance dans l’État de droit.

Section III : Démocratie et État de droit

Les États-Unis et l’Ukraine sont liés par les valeurs universelles qui unissent les peuples libres du monde : le respect de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit. Le renforcement de l’État de droit, la promotion de la réforme du système juridique et des structures d’application de la loi, et la lutte contre la corruption sont essentiels à la prospérité de l’Ukraine et de son peuple.

1. Les États-Unis reconnaissent les progrès réalisés par l’Ukraine dans le renforcement de ses institutions démocratiques et se félicitent des mesures importantes prises par l’Ukraine pour développer un système national de justice et de lutte contre la corruption efficace. Les États-Unis et l’Ukraine reconnaissent la nécessité pour l’Ukraine de poursuivre un programme de réforme global afin de continuer à transformer le pays et d’assurer un avenir radieux à tous les habitants de l’Ukraine.

2. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir l’engagement de l’Ukraine à renforcer les efforts de lutte contre la corruption, notamment par le biais de médias et de journalisme indépendants, et à donner des moyens aux institutions qui préviennent, enquêtent, poursuivent et jugent les affaires de corruption afin de renforcer la foi dans l’État de droit, de construire une économie compétitive et d’intégrer pleinement l’Ukraine dans les structures européennes et euro-atlantiques.

3. Les États-Unis reconnaissent les progrès de l’Ukraine en matière de réformes, notamment les avancées en matière de réforme de la défense et de l’industrie de la défense, la mise en place d’institutions

indépendantes de lutte contre la corruption, la réforme foncière, la gouvernance locale et la décentralisation, et la numérisation. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir la poursuite des réformes du secteur de l’application des lois et de la justice, conformément aux meilleures pratiques internationales, afin de renforcer la confiance du public dans les institutions chargées de faire respecter l’État de droit en Ukraine.

4. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de continuer à coopérer étroitement pour promouvoir le souvenir, y compris une sensibilisation accrue du public à l’Holodomor de 1932-1933 en Ukraine, et à d’autres brutalités commises à l’intérieur et à l’encontre de l’Ukraine dans le passé.

5. Les États-Unis et l’Ukraine confirment l’importance de faire progresser le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales conformément aux engagements et obligations internationaux, ainsi que de lutter contre le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et la discrimination, y compris à l’égard des Roms et des membres des communautés LGBTQI+.

6. Les États-Unis et l’Ukraine partagent le désir de renforcer nos liens entre les peuples et d’améliorer nos échanges culturels, éducatifs et professionnels qui favorisent l’innovation, la recherche scientifique, l’esprit d’entreprise et augmentent la compréhension mutuelle entre nos peuples.

Section IV : Transformation économique

Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention d’étendre leur coopération afin de soutenir la réforme économique, d’améliorer la création d’emplois, de favoriser la croissance économique, d’appuyer les efforts déployés dans le cadre du Conseil américano-ukrainien pour le commerce et l’investissement afin d’élargir l’accès au marché des biens et des services et d’améliorer l’environnement d’investissement, notamment en renforçant la protection et l’application de la propriété intellectuelle. L’adoption et la mise en œuvre continues de réformes par l’Ukraine sont essentielles pour garantir que son économie profite à l’ensemble de sa population. Les États-Unis soutiennent l’ambitieux plan de transformation de l’économie ukrainienne visant à réformer et moderniser les secteurs clés et à promouvoir les investissements. Les États-Unis et l’Ukraine reconnaissent la nécessité de faire progresser la sécurité énergétique de l’Ukraine et de prendre des mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique par des solutions politiques durables, efficaces et soutenues par une réforme en cours de la gouvernance d’entreprise.

Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de renforcer leurs liens économiques et commerciaux, de promouvoir la libéralisation des conditions commerciales et de faciliter l’accès aux marchés des biens et des services. Les États-Unis ont l’intention de soutenir les efforts de l’Ukraine pour créer un environnement d’investissement robuste fondé sur les principes de l’État de droit, d’un système judiciaire équitable, de la transparence, du respect des droits des travailleurs, des innovations et de la numérisation, et de solides protections de la propriété intellect
3. Les États-Unis reconnaissent les progrès de l’Ukraine en matière de réformes, notamment les avancées en matière de réforme de la défense et de l’industrie de la défense, la mise en place d’institutions

indépendantes de lutte contre la corruption, la réforme foncière, la gouvernance locale et la décentralisation, et la numérisation. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir la poursuite des réformes du secteur de l’application des lois et de la justice, conformément aux meilleures pratiques internationales, afin de renforcer la confiance du public dans les institutions chargées de faire respecter l’État de droit en Ukraine.

4. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de continuer à coopérer étroitement pour promouvoir le souvenir, y compris une sensibilisation accrue du public à l’Holodomor de 1932-1933 en Ukraine, et à d’autres brutalités commises à l’intérieur et à l’encontre de l’Ukraine dans le passé.

5. Les États-Unis et l’Ukraine confirment l’importance de faire progresser le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales conformément aux engagements et obligations internationaux, ainsi que de lutter contre le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et la discrimination, y compris à l’égard des Roms et des membres des communautés LGBTQI+.

6. Les États-Unis et l’Ukraine partagent le désir de renforcer nos liens entre les peuples et d’améliorer nos échanges culturels, éducatifs et professionnels qui favorisent l’innovation, la recherche scientifique, l’esprit d’entreprise et augmentent la compréhension mutuelle entre nos peuples.

Section IV : Transformation économique

Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention d’étendre leur coopération afin de soutenir la réforme économique, d’améliorer la création d’emplois, de favoriser la croissance économique, d’appuyer les efforts déployés dans le cadre du Conseil américano-ukrainien pour le commerce et l’investissement afin d’élargir l’accès au marché des biens et des services et d’améliorer l’environnement d’investissement, notamment en renforçant la protection et l’application de la propriété intellectuelle. L’adoption et la mise en œuvre continues de réformes par l’Ukraine sont essentielles pour garantir que son économie profite à l’ensemble de sa population. Les États-Unis soutiennent l’ambitieux plan de transformation de l’économie ukrainienne visant à réformer et moderniser les secteurs clés et à promouvoir les investissements. Les États-Unis et l’Ukraine reconnaissent la nécessité de faire progresser la sécurité énergétique de l’Ukraine et de prendre des mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique par des solutions politiques durables, efficaces et soutenues par une réforme en cours de la gouvernance d’entreprise.

1. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de renforcer leurs liens économiques et commerciaux, de promouvoir la libéralisation des conditions commerciales et de faciliter l’accès aux marchés des biens et des services. Les États-Unis ont l’intention de soutenir les efforts de l’Ukraine pour créer un environnement d’investissement robuste fondé sur les principes de l’État de droit, d’un système judiciaire équitable, de la transparence, du respect des droits des travailleurs, des innovations et de la numérisation, et de solides protections de la propriété intellectuelle.

5. Les États-Unis et l’Ukraine entendent poursuivre leur coopération dans l’exploration et l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique à des fins pacifiques, et dans la mise en œuvre d’autres initiatives mutuellement bénéfiques dans le cadre de la coopération scientifique et technologique bilatérale.

6. Les États-Unis et l’Ukraine réaffirment la nécessité de renforcer l’infrastructure sanitaire de l’Ukraine et sa capacité à réagir et à gérer les pandémies, telles que la pandémie de COVID-19. Les États-Unis ont l’intention de continuer à explorer les voies permettant de fournir à l’Ukraine une assistance pour atteindre ces objectifs.

La présente Charte remplace la Charte de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine, signée à Washington le 19 décembre 2008. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de réviser cette Charte tous les dix ans ou plus tôt si les deux parties estiment que des changements sont nécessaires.

***

Source: president.gov.ua/en

NOUS PUBLIONS PAR AILLEURS LA SUITE DES DOCUMENTS en l’occurrence

Discours à la 58e Conférence de Munich sur la sécurité prononcé le 19 février 2022 [traduit de l’ukrainien par le gouvernement ukrainien] par Volodymyr Zelenskyy
Xuan
   Posté le 12-03-2022 à 13:59:53   

On a appris que la Russie devançait Zelensky de plusieurs jours
Sans le début de l'opération spéciale de notre armée, l'Ukraine aurait attaqué le Donbass

https://svpressa.ru/war21/article/327463/

Dmitri Rodionov

Les documents secrets du commandement de la Garde nationale ukrainienne, qui confirmaient la préparation par Kiev d'une opération offensive dans le Donbass en mars 2022, sont entrés en possession de l'armée russe.
Cela a été dit par le représentant du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konashenkov .
Selon lui, l'ordre secret du commandant de la garde nationale d'Ukraine, le colonel-général Mykola Balan , a été adressé aux chefs des départements territoriaux du nord de Kiev, du sud d'Odessa et de l'ouest de la garde nationale. Conformément à l'ordre, du 7 février au 28 février 2022, il était nécessaire d'organiser la coordination au combat du groupe tactique du bataillon dans le cadre de la 80e brigade d'assaut aérien distincte des forces armées ukrainiennes. Il s'agissait d'une préparation pour assurer par la suite l'accomplissement des missions de combat dans le cadre de l'opération des forces conjointes ukrainiennes (JFO) dans le Donbass.

L'ordre ordonnait de fournir aux gardes nationaux une agitation visuelle, des drapeaux, du matériel d'information et de propagande et des produits d'impression à placer dans les camps et sur les sites de l'opération. Ces instructions ont été chargées de remplir le commandant adjoint de la Garde nationale d'Ukraine jusqu'au 23 janvier 2022.
Le ministère russe de la Défense a souligné qu'une attention particulière dans l'ordre secret était accordée à la sélection rigoureuse des combattants. "J'attire votre attention - jusqu'à 5 paragraphes, 4 points, sont consacrés aux questions de sélection rigoureuse du personnel, d'examen de tous par des psychologues et de garantie de leur haute motivation" , a déclaré Konashenkov.

Le ministère de la Défense a également rappelé que les médias occidentaux ont souligné à plusieurs reprises que Kiev n'avait aucun projet de saisie armée des Républiques populaires de Louhansk et de Donetsk (LNR et DNR), cependant, les originaux des documents militaires secrets « prouvent sans équivoque la fausseté de ces déclarations."

Plus tôt, rappelons-le, le ministère de la Défense avait signalé la découverte en Ukraine d'un réseau de 30 laboratoires biologiques qui répondent aux commandes américaines. En outre, les faits d'un nettoyage d'urgence par l'Ukraine des traces du programme biologique militaire à la veille du début de l'opération spéciale russe ont été révélés.
On a également appris que l'Ukraine utilisait la zone de la centrale nucléaire de Tchernobyl pour effectuer des travaux sur la création d'une bombe "sale" et la séparation du plutonium.
Évidemment, tous ces faits, superposés les uns aux autres, ont donné lieu à la décision de Moscou de mener une opération spéciale dans le pays.

"Oui, en effet, Kiev prévoyait d'attaquer le Donbass" , déclare le directeur du Centre européen de coopération publique et d'information, le politologue Eduard Popov.
- La concentration des troupes ukrainiennes (la moitié de la composition totale des Forces armées ukrainiennes) et des bataillons nazis près des frontières de la RPD-RPL et de l'Ukraine est la preuve numéro un. Le bombardement des zones résidentielles, sans précédent par son intensité et sa cruauté, en est la deuxième preuve. Et, enfin, les témoignages des Ukrainiens capturés et des preuves documentaires - preuve numéro trois. De quoi d'autres avez-vous besoin? Reconnaissance personnelle de Zelensky et des dirigeants des forces de l'ordre punitives d'Ukraine ? Il est possible qu'ils soient également fournis en temps voulu.

"SP": - Pensez-vous que l'opération spéciale russe a été une surprise pour eux ?
- J'en suis sûr. Une surprise pourrait être une date ou une échelle spécifique. Peut-être que les Ukrainiens ne s'attendaient pas à ce que la Russie entre sous son propre drapeau et de manière aussi impressionnante. Mais il ne faut pas oublier que les Américains et l'OTAN fournissent des renseignements aux Ukrainiens, et leurs services de renseignement ne mangent pas leur pain pour rien. Par conséquent, le début de l'opération spéciale dans son ensemble n'a pas surpris les Ukrainiens.

"SP": - Il y a eu deux jours entre la reconnaissance des républiques et le début de l'opération spéciale. De quoi se rendre compte des perspectives et partir vers le monde. Mais Kiev n'a fait qu'intensifier les bombardements. Pourquoi?
« Les Ukrainiens sont de la chair à canon bon marché pour l'empire américain. Cette attaque était nécessaire aux Américains, pas aux Ukrainiens, dont la partie la plus sensée comprend la nature suicidaire de la guerre avec la Russie. Mais dans les années qui se sont écoulées depuis la défaite dans la poche de Debaltsevo, des millions d'Ukrainiens ont intensifié leurs humeurs revanchardes et militaristes.

"SP": - Maintenant, ils découvrent les détails du fonctionnement des biolaboratoires où des armes ont été créées, et il s'avère qu'il y a eu des tentatives d'acquisition d'une bombe atomique. Lequel de tout cela, selon vous, a joué un rôle décisif dans la décision de lancer l'opération ?
- Ensemble. Le meurtre des habitants du Donbass par l'artillerie lourde et les roquettes est un crime de guerre en ligne. Il fallait l'arrêter immédiatement. Et si l'Ukraine obtenait une bombe atomique, elle se transformerait en singe avec une grenade. Plus précisément, l'Ukraine était déjà un singe avec une grenade, mais elle deviendrait un singe avec une grenade atomique. Il fallait réagir immédiatement.

"SP": - Qu'est-ce qui attend maintenant l'Ukraine ? Les notions de « dénazification » et de « démilitarisation » sont très vagues. À votre avis, Moscou avait-elle une idée claire de ce qu'il fallait faire et comment le faire à l'avance ?
- L'opération spéciale en Ukraine sera difficile, l'ennemi est fort. Les Ukrainiens se battront. Ils ont une idée fausse et criminelle dans la tête, mais c'est un peuple guerrier, souvenez-vous de la Grande Guerre Patriotique, ils se sont battus avec courage. Ce sont les mêmes Russes. Mais maintenant, beaucoup sont drogués par l'idée nazie.
- L'Ukraine ne s'attend pas à gagner. Leur tâche était d'entraîner la Russie dans la guerre, mais avant cela, d'infliger un maximum de destruction au Donbass, d'organiser un génocide de la population civile, afin que le même public libéral russe critique les autorités », poursuit le politologue Alexander Dudchak.

« SP » : - L'opération spéciale russe a-t-elle surpris l'Ukraine et les États-Unis ?
"Il semble que la surprise ait été l'ampleur et la détermination. La Russie n'avait pas le choix. Les dirigeants du pays ont mis en garde à plusieurs reprises, ont proposé d'évaluer sobrement la situation en Russie, les menaces à la sécurité, qui devenaient de plus en plus importantes.

« SP » : - Si nous n'avions pas empêché l'attaque de Kiev, comment les événements auraient-ils pu se développer ?
- Des milliers de civils pourraient mourir, des villes seraient transformées en ruines, la menace de contamination de vastes zones. Mais, dans ce cas, l'Occident n'aurait remarqué aucun crime de la part des autorités ukrainiennes.

"SP": - Il s'avère que des armes bactériologiques et même nucléaires ont été développées en Ukraine. Peut-être que cela, et non la menace pour le Donbass, est devenu la principale raison de l'opération ? Ou la menace que l'Ukraine rejoigne l'OTAN et y déploie des missiles américains ? Selon vous, quel a été le déclencheur ?
- Et ce sont aussi des raisons importantes pour le début de l'opération. Ce n'est peut-être pas seulement la déclaration de Zelensky sur le désir d'obtenir des armes nucléaires qui est devenue le "déclencheur", mais le fait que la déclaration a été accueillie avec des applaudissements par les partenaires occidentaux de l'Ukraine lors de la conférence de Munich.

"SP": - Zelensky est déjà prêt à accepter la neutralité, à discuter du statut de la Crimée et du Donbass. Vraiment? Ou est-ce juste des mots?
Malheureusement, on ne peut pas leur faire confiance. Zelensky dira n'importe quoi pour forcer la Russie à arrêter l'opération, transférer le processus en mode "Minsk-3" avec des négociations interminables et dénuées de sens, et pendant ce temps, ils renforceront leurs forces armées, pomperont l'opinion publique avec la russophobie dans les pays contrôlés par Washington . Ils ont eu l'occasion de prouver qu'ils étaient prêts à résoudre la crise - au moins en sauvant leurs propres concitoyens pacifiques. Mais alors que l'Ukraine se comporte comme un État terroriste.


Edité le 12-03-2022 à 19:45:49 par Xuan


Xuan
   Posté le 12-03-2022 à 20:02:58   

Sur le risque de guerre atomique :


Comaguer : le contexte de l’opération russe en Ukraine, la menace nucléaire militaire

12 MARS 2022
https://histoireetsociete.com/2022/03/12/comaguer-le-contexte-de-loperation-russe-en-ukraine-la-menace-nucleaire-militaire/

Cet article fondamental transmis à notre site par COMAGUER permet d’inscrire les opérations en cours en Ukraine dans un contexte historique et diplomatique plus large. Comaguer a par ailleurs annexé à son analyse sa traduction française de trois documents importants. Le premier est le mémorandum de Budapest (1994). Le second est le texte de l’accord de partenariat stratégique signé entre l’Ukraine et les Etats-Unis en novembre 2021 qui inscrit totalement l’Ukraine dans l’empire américain sans passer par les intermédiaires/filiales habituels : OTAN et UE. Le troisième que nous publions par ailleurs est le discours intégral du président ukrainien prononcé le samedi 19 février 2022 à Munich à l’occasion de la réunion annuelle sur la Sécurité collective. Face à un auditoire qui lui est très largement acquis, il n’hésite devant aucune contre-vérité du genre « nous avons fait tout ce que nous pouvions pour appliquer les accords de Minsk » mais il annonce – paragraphes surlignés par COMAGUER – que l’Ukraine va se doter de l’arme atomique ce qui revient très exactement à préparer la guerre contre la Russie puisque, vu le texte précédent, il ne peut s’agir des Etats-Unis. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Ce sont là des documents essentiels qui interviennent alors que la RUSSIE a saisi le conseil de sécurité de preuves de l’existence de laboratoires d’armes bactériologiques installés par les USA en Ukraine.

LE MEMORANDUM DE BUDAPEST OU LES ILLUMINATIONS DE VOLODYMYR


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Au moment de la dissolution de l’URSS, trois républiques nouvellement indépendantes : le Kazakhstan, le Belarus et l’Ukraine disposent sur leur sol d’une partie de l’arsenal nucléaire soviétique et il ne s’agit pas de stocks mais d’armes prêtes à l’usage accompagnées selon les cas des vecteurs pour les envoyer.
Ces trois Etats acceptent très vite de se séparer de cet armement et de signer dans la foulée le traité de non-prolifération nucléaire. Pratiquement ces armes et les matériaux nucléaires militaires comme l’uranium hautement enrichi sont envoyés en Russie qui est acceptée par les Etats-Unis comme le dépositaire de l’armement nucléaire soviétique existant dans les trois républiques en tant que successeur en droit de l’URSS.
Dans le même mouvement les Etats-Unis admettent que la Russie se substitue à l’URSS comme signataire de tous les traités de contrôle que celle-ci avait signé avant 1991 avec les Etats-Unis. Ce partenariat sera confirmé puisque d’autres traités du même type seront encore signés avec la Russie après 1991.

Mais cette acceptation de principe initiale ne débouche pas de la même façon dans les 3 pays.
Le Kazakhstan est le plus rapide à s’exécuter et il est connu qu’un gros chèque reçu des Etats-Unis encourage à la diligence le président Nazarbayev : les armes sont envoyées en Russie et les stocks d’uranium hautement enrichi sont achetés par les Etats-Unis. Le pays est et reste encore un gros producteur d’uranium mais le nucléaire civil en a l’usage.

Le Belarus moins doté en armes les renvoie également en Russie.
Le cas ukrainien est particulier et se trouve le jour de son indépendance occuper de fait du nombre des armes atomique et de la possession de mines d’uranium et d’une capacité industrielle de pointe lui permettant de fabriquer une bonne partie des bombes et des missiles.
L’Ukraine est ce jour là potentiellement la 3° puissance nucléaire mondiale et on sait que le débat a eu lieu dans les cercles dirigeants ukrainiens de l’époque entre deux routes opposées possibles : l’une consistant à compléter son industrie nucléaire militaire pour être vraiment indépendante de la Russie et occuper cette place de nucléaire mondial, l’autre consistant à remettre son armement nucléaire à la Russie.
Les Etats-Unis vont peser de tout leur poids pour que le gouvernement du Président Koutchma fasse le bon choix, le second.
Mais pour avoir longtemps partagé au plus haut niveau politique les inquiétudes soviétiques sur l’agressivité des Etats-Unis les dirigeants ukrainiens veulent être assurés que leur désarmement ne va pas les affaiblir sur la scène diplomatique mondiale. Il faut se souvenir que l’Ukraine et le Belarus étaient les 2 seules républiques socialistes soviétiques qui siégeaient à l’ONU et possédaient une connaissance des questions internationales que ne possédaient pas les autres, ce qui explique leurs inquiétudes et leurs réticences pour accepter de signer le Traité de non prolifération, l’Ukraine demande des garanties après quoi elle entamera son désarmement nucléaire militaire. Elle va les obtenir en 1993 dans un texte signé par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne connu sous le nom de MEMORANDUM DE BUDAPEST après quoi les opérations de démantèlement de son armement nucléaire peuvent commencer.

Ce mémorandum n’est pas un traité international. Il rappelle les principes du traité d’Helsinki mais n’a pas de force contraignante puisqu’il n’a été présenté à aucun parlement des Etats signataires et donc pas ratifié. Le gouvernement ukrainien le sait et tente en vain depuis le coup d’état de 2014 d’obtenir un engagement des républiques. Pour calmer ses signataires et principalement des Etats-Unis pour qu’ils clarifient les «garanties» qu’il contient. Ce que déclare Zelensky à Munich le 19 Février 2022 c’est que toutes les tentatives ukrainiennes conduites par Porochenko et par lui-même n’ont pas abouti. Les Etats-Unis ne veulent en rien s’engager officiellement contre la Russie.

Rien de nouveau donc sauf la conclusion décisive qu’il tire est celle-ci. (voir la partie surlignée dans le document joint)

Puisque les engagements des autres signataires du Mémorandum ne sont pas respectés ceux de l’Ukraine n’ont plus aucune raison de l’être ce qui veut dire mais le langage est feutré :
« L’engagement de l’Ukraine à respecter le traité de non prolifération des armes nucléaires est désormais caduc ». Le geste politique annoncé au monde entier devant Kamala Harris, Stoltenberg et d’autres invités de marque qui n’ont pas tous été surpris et le ministre chinois des affaires étrangères est limpide et calculé car si l’acte juridique de dénonciation formelle du traité n’est pas annoncé il en constitue l’aboutissement normal. Les médias occidentaux ne relèvent même pas. On sait par contre tout le tintamarre qu’ils ont fait quand la République Populaire et Démocratique de Corée s’est retirée par leur faute du TNP.

C’est l’alerte.
La réaction du président russe est immédiate. Il déclare le jour même à l‘occasion d’une réunion publique dont ce n’est pas l’objet :“Maintenant, ils parlent d’obtenir un statut nucléaire, c’est-à-dire d’acquérir des armes nucléaires. Nous ne pouvons pas non plus ignorer de telles choses, surtout parce que nous savons comment le soi-disant Occident agit à l’égard de la Russie. Premièrement, l’Ukraine possède des compétences nucléaires depuis l’époque soviétique. En ce qui concerne l’enrichissement et les matières nucléaires, ils sont capables de lancer de tels projets. Ils ont des compétences en matière de missiles. Il suffit de mentionner Yuzhmash – elle a créé des équipements de missiles balistiques intercontinentaux pour l’Union soviétique.
Ils peuvent le stimuler et le faire. Et ils recevront également de l’aide pour cela de l’autre côté de l’océan. Et puis ils diront que nous ne reconnaissons pas leur statut nucléaire, qu’ils l’ont fait eux-mêmes, et ils mettront ces systèmes sous contrôle, et à partir de ce moment, de cette seconde même, l’avenir de la Russie changera radicalement. À partir de ce moment-là, nos adversaires stratégiques n’auraient même pas besoin d’avoir des missiles balistiques intercontinentaux. Ils seraient en mesure de nous tenir à la pointe du canon nucléaire, et ce serait tout. Mais comment pouvons-nous laisser cela passer inaperçu ? Il s’agit de menaces tout à fait réelles, pas d’un non-sens tiré par les cheveux.”

En substance il précise donc que l’Ukraine a des capacités industrielles suffisantes pour arriver en quelques mois avec quelques aides étrangères bien ciblées qui pourraient par exemple consister en livraison de centrifugeuses pour l’enrichissement de l’uranium à produire des armes atomiques et des missiles. Il sait que l’intérêt des Etats-Unis pour le nucléaire ukrainien s’est déjà manifesté quand Westinghouse s’est substitué à l’entreprise russe qui fournissait le combustible nucléaire aux 15 centrales nucléaires ukrainiennes mais de conception russe en service qui produisent la moitié de l’électricité du pays, il sait que dans la zone hyper-sécurisée de Tchernobyl des activités de recherche développement touchant l’arme atomique sont en cours, il a de bonnes raisons de penser que l’intérêt financier marqué de la famille Biden, père et fils, pour l’Ukraine n’était pas destiné simplement à favoriser le développement local de Mac Do et de Coca Cola.

Dés le lundi 21 il enclenche donc le mécanisme institutionnel de la riposte : consultation du Conseil de sécurité national puis vote de la Douma pour la reconnaissance des deux républiques de Donetsk et Lougansk, lesquelles dans la foulée demandent l’assistance de la Russie. Ce qu’elles attendaient depuis 2014. Tout va ensuite très vite les opérations militaires russes commencent le 24 février une des toutes premières a lieu à Tchernobyl où les troupes russes arrivent dés le 25 et peu après à Zaporohye où fonctionnent 6 groupes nucléaires de production d’électricité. Zelensky va alors découvrir qu’il a été utilisé pour provoquer la Russie mais que le soutien de l’Occident se limite à une gigantesque campagne de propagande antirusse et que militairement il restera seul sans appui d’aucun pays. L’OTAN ne veut surtout pas affronter directement l’armée russe et se contentera de placer des forces et du matériel à l’entour du conflit en Pologne en Roumanie et dans les pays baltes. A la place il aura droit à des forces spéciales, à des mercenaires ou à des djihadistes recyclés de la Syrie et importés par une Turquie très professionnelle dans ce genre de commerce et à une crise économique et sociale de grande ampleur qui fera de la plus développée des républiques soviétiques le parent pauvre de la région, un parent si pauvre que même l’Union Européenne ne voudra pas avant longtemps abriter en son sein pays pareillement malade qui a déjà perdu 10 millions d’habitants depuis 1991. La fragilité de l’Ukraine est d’ailleurs reconnue par les Etats-Unis eux-mêmes qui dans un document signé en novembre 2021 fixent à leur partenaire des objectifs ambitieux dont la lecture en creux montre bien qu’il s’agit d’un plan de mise sous tutelle politique et de sauvetage économique emballé dans du papier « vert » ( c’est à la mode !)
La menace nucléaire bien réelle que le président ukrainien a brandi à Munich explique la mise en alerte du système de défense stratégique d’une Russie qui ne veut pas voir à sa porte un « électron libre » atomique et qui pourrait à juste titre accuser les Etats-Unis la Grande Bretagne et la France trois des cinq signataires du TNP d’encourager, en violation flagrante de ce traité, la prolifération nucléaire ukrainienne à sa porte. Le comédien président découvre la cruelle réalité de sa position : il n’a que le premier rôle dans une pièce écrite et mise en scène par un autre et dans laquelle le bien-être du peuple ukrainien ne compte pas.
Comme l’état islamique a été le bras armé des Etats-Unis contre la Syrie, l’Ukraine a été choisie pour être leur bras armé contre la Russie.

MÉMORANDUM RELATIF AUX GARANTIES DE SÉCURITÉ DANS LE CADRE DE L’ADHÉSION DE L’UKRAINE AU TRAITÉ SUR LA NON-PROLIFÉRATION DES ARMES NUCLÉAIRES


L’Ukraine, la Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique,
Se félicitant de l’adhésion de l’Ukraine au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en tant qu’État non doté d’armes nucléaires,
Considérant que l’Ukraine s ’est engagée à éliminer toutes les armes nucléaires de son territoire dans un délai précis,
Notant les changements intervenus dans la situation sécuritaire à l’échelle mondiale, notamment la fin de la Guerre froide, qui ont créé les conditions nécessaires à une forte réduction des forces nucléaires,

Confirment ce qui suit :
1. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique réaffirment leur engagement envers l’Ukraine, conformément aux principes énoncés dans l’Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, de respecter son indépendance et sa souveraineté ainsi que ses frontières existantes.
2. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique réaffirment leur obligation de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de l’Ukraine, et qu’aucune de leurs armes ne soit utilisée contre l’Ukraine, si ce n’est en légitime défense ou d’une autre manière conforme aux dispositions de la Charte des Nations Unies.
3. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique réaffirment, conformément aux principes énoncés dans l’Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, leur engagement envers l’Ukraine de ne pas recourir à la coercition économique afin de subordonner à leur propre intérêt l’exercice par l’Ukraine des droits inhérents à sa souveraineté et d’en tirer un avantage quelconque.
4. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d ’Amérique réaffirment leur engagement de demander au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies d’intervenir immédiatement pour venir en aide à l’Ukraine, en tant qu’État non doté d’armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, si celle-ci faisait l ’objet d’une agression ou d’une menace d’agression faisant appel à l’arme nucléaire.
5. La Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d ’Amérique réaffirment, en ce qui concerne l’Ukraine, leur engagement de ne pas utiliser d’armes nucléaires contre un État non doté d’armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, sauf en cas d’attaque dirigée à leur encontre, leurs territoires ou des territoires dépendants, leurs forces armées ou leurs alliés par un tel État, associé ou allié à un État doté d’armes nucléaires.
6. L’Ukraine, la Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique se consulteront dans le cas où une question se poserait au sujet des engagements énoncés ci-dessus.

Le présent Mémorandum est applicable dès sa signature. SIGNÉ en quatre exemplaires faisant également foi en langues ukrainienne, anglaise et russe.
Budapest, le 5 décembre 1994.

Pour l’Ukraine :
LEONID D. KUTCHMA
Pour la Fédération de Russie :
BORIS N. ELTSINE
Pour le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord :
JOHN MAJOR
Pour les États-Unis d’Amérique :
WILLIAM J. CLINTON

***

Charte américano-ukrainienne de partenariat stratégique


10 NOVEMBRE 2021
Le texte suivant est celui de la Charte de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine, signée par le secrétaire d’État américain Antony J. Blinken et le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba à Washington, le 10 novembre 2021.

Préambule
Les États-Unis et l’Ukraine :
1. Réaffirment l’importance de notre relation en tant qu’amis et partenaires stratégiques, fondée à la fois sur nos valeurs partagées et nos intérêts communs, y compris un engagement envers une Europe entière, libre, démocratique et en paix. Réaffirmer que le partenariat stratégique existant entre nos deux nations est essentiel pour la sécurité de l’Ukraine et de l’Europe dans son ensemble.
2. Souligner que notre partenariat est fondé sur des valeurs démocratiques communes, sur le respect des droits de l’homme et de l’État de droit, ainsi que sur l’engagement de l’Ukraine à mettre en œuvre les réformes profondes et globales nécessaires à sa pleine intégration dans les institutions européennes et euro-atlantiques, afin d’assurer la prospérité économique de son peuple. 3.
3. Saluer les progrès significatifs accomplis par l’Ukraine pour améliorer sa démocratie ainsi que son engagement à poursuivre les réformes démocratiques, qui sont essentiels pour faire progresser la démocratie dans toute l’Europe de l’Est.
4. Souligner l’engagement inébranlable de l’Ukraine en faveur de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, y compris la Crimée, et jusqu’à ses eaux territoriales, face à l’agression russe en cours, qui menace la paix et la stabilité régionales et sape l’ordre mondial fondé sur des règles.
5. Déclarons notre détermination à approfondir notre partenariat stratégique en élargissant la coopération bilatérale dans les domaines de la politique, de la sécurité, de la défense, du développement, de l’économie, de l’énergie, de la science, de l’éducation, de la culture et de l’humanitaire.
6. Affirmer les engagements pris pour renforcer le partenariat stratégique Ukraine-États-Unis par les présidents Zelensky et Biden le 1er septembre 2021.
7. Ont l’intention d’utiliser la Commission de partenariat stratégique (CPS), ses groupes de travail et d’autres mécanismes bilatéraux pour maximiser le potentiel de notre coopération et relever les défis décrits dans la présente Charte.
Section I : Principes de coopération
Cette Charte est basée sur des principes et des convictions fondamentales partagés par les deux parties :
1. Le soutien de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’inviolabilité des frontières de l’autre partie constitue le fondement de nos relations bilatérales.
2. Notre amitié et nos relations stratégiques découlent de notre compréhension mutuelle fondamentale et de notre appréciation de la conviction partagée que la démocratie et l’État de droit sont les principaux garants de la sécurité, de la prospérité et de la liberté. 3.
3. La coopération entre démocraties en matière de défense et de sécurité est essentielle pour répondre efficacement aux menaces contre la paix et la stabilité.
4. Une Ukraine forte, indépendante et démocratique, capable de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale et de promouvoir la stabilité régionale, contribue à la sécurité et à la prospérité non seulement du peuple ukrainien, mais aussi d’une Europe entière, libre, démocratique et en paix.

Section II : Sécurité et lutte contre l’agression russe

Les États-Unis et l’Ukraine partagent un intérêt national vital pour une Ukraine forte, indépendante et démocratique. Le renforcement de la capacité de l’Ukraine à se défendre contre les menaces pesant sur son intégrité territoriale et l’approfondissement de l’intégration de l’Ukraine dans les institutions euro-atlantiques sont des priorités concurrentes.
Les États-Unis reconnaissent la contribution unique de l’Ukraine à la non-prolifération et au désarmement nucléaires et réaffirment les engagements qu’ils ont pris dans le cadre du “Mémorandum sur les garanties de sécurité en liaison avec l’adhésion de l’Ukraine au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires” (le Mémorandum de Budapest) du 5 décembre 1994.

Guidés par la déclaration du sommet de Bucarest du 3 avril 2008 du Conseil de l’Atlantique Nord de l’OTAN et réaffirmés dans le communiqué du sommet de Bruxelles du 14 juin 2021 du Conseil de l’Atlantique Nord de l’OTAN, les États-Unis soutiennent le droit de l’Ukraine de décider de sa propre orientation future en matière de politique étrangère, sans ingérence extérieure, y compris en ce qui concerne les aspirations de l’Ukraine à adhérer à l’OTAN.

1. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de poursuivre une série de mesures de fond visant à prévenir une agression extérieure directe et hybride contre l’Ukraine et à tenir la Russie responsable de cette agression et des violations du droit international, y compris la saisie et la tentative d’annexion de la Crimée et le conflit armé dirigé par la Russie dans certaines parties des régions de Donetsk et de Lougansk en Ukraine, ainsi que son comportement malveillant continu. Les États-Unis ont l’intention de soutenir les efforts de l’Ukraine pour contrer l’agression armée, les perturbations économiques et énergétiques et les cyberactivités malveillantes de la Russie, notamment en maintenant les sanctions contre la Russie ou liées à celle-ci et en appliquant d’autres mesures pertinentes jusqu’à la restauration de l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues.
2- Les États-Unis ne reconnaissent pas et ne reconnaîtront jamais la tentative d’annexion de la Crimée par la Russie et réaffirment leur soutien total aux efforts internationaux, y compris dans le cadre du format Normandie, visant à négocier une résolution diplomatique du conflit armé dirigé par la Russie dans les régions de Donetsk et de Lougansk en Ukraine sur la base du respect du droit international, y compris la Charte des Nations unies. Les États-Unis soutiennent les efforts de l’Ukraine pour utiliser la Plateforme Crimée afin de coordonner les efforts internationaux pour faire face aux coûts humanitaires et sécuritaires de l’occupation de la Crimée par la Russie, conformément à la Déclaration commune de la Plateforme.
3. Les États-Unis et l’Ukraine approuvent le Cadre de défense stratégique 2021 en tant que fondement d’une coopération renforcée entre l’Ukraine et les États-Unis en matière de défense et de sécurité et ont l’intention de travailler pour faire avancer les priorités partagées, y compris la mise en œuvre des réformes de la défense et de l’industrie de la défense, l’approfondissement de la coopération dans des domaines tels que la sécurité de la mer Noire, la cyberdéfense et le partage du renseignement, et la lutte contre l’agression de la Russie.
4. Les États-Unis et l’Ukraine sont des partenaires clés dans la région élargie de la mer Noire et chercheront à approfondir la coopération avec les alliés et les partenaires de la mer Noire pour garantir la liberté de navigation et contrer efficacement les menaces et les défis extérieurs dans tous les domaines.
5. Les États-Unis restent déterminés à aider l’Ukraine à mener à bien les réformes en cours en matière de défense et de sécurité et à poursuivre ses entraînements et exercices robustes. Les États-Unis soutiennent les efforts déployés par l’Ukraine pour tirer le meilleur parti de son statut de partenaire de l’OTAN offrant des possibilités accrues afin de promouvoir l’interopérabilité.
6. L’Ukraine a l’intention de continuer à renforcer le contrôle civil démocratique de l’armée, à réformer son service de sécurité et à moderniser ses processus d’acquisition de défense pour faire avancer ses aspirations euro-atlantiques.
7. Les États-Unis et l’Ukraine soulignent l’importance d’une coopération étroite au sein des institutions internationales, notamment les Nations Unies, l’OSCE et le Conseil de l’Europe, et ont l’intention de multiplier les efforts pour trouver de nouvelles approches et élaborer des actions conjointes afin d’empêcher des États individuels de tenter de détruire l’ordre international fondé sur des règles et de réviser par la force les frontières internationalement reconnues des États.
8. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de soutenir la responsabilisation des personnes responsables de violations des droits de l’homme dans les territoires ukrainiens temporairement occupés par la Russie, et de soutenir la libération des prisonniers politiques et des otages détenus dans ces territoires. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir les enquêtes criminelles impartiales menées par les unités chargées des crimes de guerre sous l’égide du Bureau du Procureur général.
9. Les États-Unis ont l’intention de continuer à aider l’Ukraine à fournir un soutien humanitaire aux personnes touchées ou déplacées par le conflit armé dirigé par la Russie dans les régions de Donetsk et de Louhansk, alors que le gouvernement ukrainien augmente sa fourniture d’une aide vitale sous forme de nourriture, d’abris, d’eau potable et de protection pour les plus vulnérables, y compris les personnes âgées.
10. Les États-Unis restent déterminés à renforcer la capacité de l’Ukraine à sécuriser et à contrôler ses frontières, et à poursuivre un plus grand partage de l’information et une plus grande coopération en matière d’application de la loi pour lutter contre les activités criminelles et terroristes internationales, y compris le trafic de personnes, d’armes et de stupéfiants.
11. Les États-Unis et l’Ukraine s’engagent à lutter contre la prolifération des armes de destruction massive et à sécuriser les technologies avancées en adhérant aux normes internationales de non-prolifération, en renforçant et en appliquant efficacement les régimes de contrôle des exportations et en s’associant pour gérer les risques liés aux technologies émergentes.
12. Les États-Unis et l’Ukraine s’engagent à développer davantage leur partenariat en matière de cybersécurité, à contrer les menaces hybrides, à lutter contre la diffusion de la désinformation tout en défendant la liberté d’expression, et à renforcer l’infrastructure de cybersécurité de l’Ukraine.

Section III : Démocratie et État de droit

Les États-Unis et l’Ukraine sont liés par les valeurs universelles qui unissent les peuples libres du monde : le respect de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit. Le renforcement de l’État de droit, la promotion de la réforme du système juridique et des structures d’application de la loi, et la lutte contre la corruption sont essentiels à la prospérité de l’Ukraine et de son peuple.
1. Les États-Unis reconnaissent les progrès réalisés par l’Ukraine dans le renforcement de ses institutions démocratiques et se félicitent des mesures importantes prises par l’Ukraine pour développer un système national de justice et de lutte contre la corruption efficace. Les États-Unis et l’Ukraine reconnaissent la nécessité pour l’Ukraine de poursuivre un programme de réforme global afin de continuer à transformer le pays et d’assurer un avenir radieux à tous les habitants de l’Ukraine.
2. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir l’engagement de l’Ukraine à renforcer les efforts de lutte contre la corruption, notamment par le biais de médias et de journalisme indépendants, et à donner des moyens aux institutions qui préviennent, enquêtent, poursuivent et jugent les affaires de corruption afin de renforcer la confiance dans l’État de droit.
Section III : Démocratie et État de droit
Les États-Unis et l’Ukraine sont liés par les valeurs universelles qui unissent les peuples libres du monde : le respect de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit. Le renforcement de l’État de droit, la promotion de la réforme du système juridique et des structures d’application de la loi, et la lutte contre la corruption sont essentiels à la prospérité de l’Ukraine et de son peuple.
1. Les États-Unis reconnaissent les progrès réalisés par l’Ukraine dans le renforcement de ses institutions démocratiques et se félicitent des mesures importantes prises par l’Ukraine pour développer un système national de justice et de lutte contre la corruption efficace. Les États-Unis et l’Ukraine reconnaissent la nécessité pour l’Ukraine de poursuivre un programme de réforme global afin de continuer à transformer le pays et d’assurer un avenir radieux à tous les habitants de l’Ukraine.
2. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir l’engagement de l’Ukraine à renforcer les efforts de lutte contre la corruption, notamment par le biais de médias et de journalisme indépendants, et à donner des moyens aux institutions qui préviennent, enquêtent, poursuivent et jugent les affaires de corruption afin de renforcer la foi dans l’État de droit, de construire une économie compétitive et d’intégrer pleinement l’Ukraine dans les structures européennes et euro-atlantiques.
3. Les États-Unis reconnaissent les progrès de l’Ukraine en matière de réformes, notamment les avancées en matière de réforme de la défense et de l’industrie de la défense, la mise en place d’institutions
indépendantes de lutte contre la corruption, la réforme foncière, la gouvernance locale et la décentralisation, et la numérisation. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir la poursuite des réformes du secteur de l’application des lois et de la justice, conformément aux meilleures pratiques internationales, afin de renforcer la confiance du public dans les institutions chargées de faire respecter l’État de droit en Ukraine.
4. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de continuer à coopérer étroitement pour promouvoir le souvenir, y compris une sensibilisation accrue du public à l’Holodomor de 1932-1933 en Ukraine, et à d’autres brutalités commises à l’intérieur et à l’encontre de l’Ukraine dans le passé.
5. Les États-Unis et l’Ukraine confirment l’importance de faire progresser le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales conformément aux engagements et obligations internationaux, ainsi que de lutter contre le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et la discrimination, y compris à l’égard des Roms et des membres des communautés LGBTQI+.
6. Les États-Unis et l’Ukraine partagent le désir de renforcer nos liens entre les peuples et d’améliorer nos échanges culturels, éducatifs et professionnels qui favorisent l’innovation, la recherche scientifique, l’esprit d’entreprise et augmentent la compréhension mutuelle entre nos peuples.

Section IV : Transformation économique

Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention d’étendre leur coopération afin de soutenir la réforme économique, d’améliorer la création d’emplois, de favoriser la croissance économique, d’appuyer les efforts déployés dans le cadre du Conseil américano-ukrainien pour le commerce et l’investissement afin d’élargir l’accès au marché des biens et des services et d’améliorer l’environnement d’investissement, notamment en renforçant la protection et l’application de la propriété intellectuelle. L’adoption et la mise en œuvre continues de réformes par l’Ukraine sont essentielles pour garantir que son économie profite à l’ensemble de sa population. Les États-Unis soutiennent l’ambitieux plan de transformation de l’économie ukrainienne visant à réformer et moderniser les secteurs clés et à promouvoir les investissements. Les États-Unis et l’Ukraine reconnaissent la nécessité de faire progresser la sécurité énergétique de l’Ukraine et de prendre des mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique par des solutions politiques durables, efficaces et soutenues par une réforme en cours de la gouvernance d’entreprise.

1. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de renforcer leurs liens économiques et commerciaux, de promouvoir la libéralisation des conditions commerciales et de faciliter l’accès aux marchés des biens et des services. Les États-Unis ont l’intention de soutenir les efforts de l’Ukraine pour créer un environnement d’investissement robuste fondé sur les principes de l’État de droit, d’un système judiciaire équitable, de la transparence, du respect des droits des travailleurs, des innovations et de la numérisation, et de solides protections de la propriété intellect
3. Les États-Unis reconnaissent les progrès de l’Ukraine en matière de réformes, notamment les avancées en matière de réforme de la défense et de l’industrie de la défense, la mise en place d’institutions
indépendantes de lutte contre la corruption, la réforme foncière, la gouvernance locale et la décentralisation, et la numérisation. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir la poursuite des réformes du secteur de l’application des lois et de la justice, conformément aux meilleures pratiques internationales, afin de renforcer la confiance du public dans les institutions chargées de faire respecter l’État de droit en Ukraine.
4. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de continuer à coopérer étroitement pour promouvoir le souvenir, y compris une sensibilisation accrue du public à l’Holodomor de 1932-1933 en Ukraine, et à d’autres brutalités commises à l’intérieur et à l’encontre de l’Ukraine dans le passé.
5. Les États-Unis et l’Ukraine confirment l’importance de faire progresser le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales conformément aux engagements et obligations internationaux, ainsi que de lutter contre le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et la discrimination, y compris à l’égard des Roms et des membres des communautés LGBTQI+.
6. Les États-Unis et l’Ukraine partagent le désir de renforcer nos liens entre les peuples et d’améliorer nos échanges culturels, éducatifs et professionnels qui favorisent l’innovation, la recherche scientifique, l’esprit d’entreprise et augmentent la compréhension mutuelle entre nos peuples.
Section IV : Transformation économique
Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention d’étendre leur coopération afin de soutenir la réforme économique, d’améliorer la création d’emplois, de favoriser la croissance économique, d’appuyer les efforts déployés dans le cadre du Conseil américano-ukrainien pour le commerce et l’investissement afin d’élargir l’accès au marché des biens et des services et d’améliorer l’environnement d’investissement, notamment en renforçant la protection et l’application de la propriété intellectuelle. L’adoption et la mise en œuvre continues de réformes par l’Ukraine sont essentielles pour garantir que son économie profite à l’ensemble de sa population. Les États-Unis soutiennent l’ambitieux plan de transformation de l’économie ukrainienne visant à réformer et moderniser les secteurs clés et à promouvoir les investissements. Les États-Unis et l’Ukraine reconnaissent la nécessité de faire progresser la sécurité énergétique de l’Ukraine et de prendre des mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique par des solutions politiques durables, efficaces et soutenues par une réforme en cours de la gouvernance d’entreprise.
1. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de renforcer leurs liens économiques et commerciaux, de promouvoir la libéralisation des conditions commerciales et de faciliter l’accès aux marchés des biens et des services. Les États-Unis ont l’intention de soutenir les efforts de l’Ukraine pour créer un environnement d’investissement robuste fondé sur les principes de l’État de droit, d’un système judiciaire équitable, de la transparence, du respect des droits des travailleurs, des innovations et de la numérisation, et de solides protections de la propriété intellectuelle.
5. Les États-Unis et l’Ukraine entendent poursuivre leur coopération dans l’exploration et l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique à des fins pacifiques, et dans la mise en œuvre d’autres initiatives mutuellement bénéfiques dans le cadre de la coopération scientifique et technologique bilatérale.
6. Les États-Unis et l’Ukraine réaffirment la nécessité de renforcer l’infrastructure sanitaire de l’Ukraine et sa capacité à réagir et à gérer les pandémies, telles que la pandémie de COVID-19. Les États-Unis ont l’intention de continuer à explorer les voies permettant de fournir à l’Ukraine une assistance pour atteindre ces objectifs.

La présente Charte remplace la Charte de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine, signée à Washington le 19 décembre 2008. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de réviser cette Charte tous les dix ans ou plus tôt si les deux parties estiment que des changements sont nécessaires.
***
Source: [url]president.gov.ua/en[/url]
NOUS PUBLIONS PAR AILLEURS LA SUITE DES DOCUMENTS en l’occurrence
Discours à la 58e Conférence de Munich sur la sécurité prononcé le 19 février 2022 [traduit de l’ukrainien par le gouvernement ukrainien] par Volodymyr Zelenskyy


Edité le 12-03-2022 à 20:10:35 par Xuan


Xuan
   Posté le 12-03-2022 à 20:05:12   

Sur le risque de guerre atomique :


Discours à la 58e Conférence de Munich sur la sécurité prononcé le 19 février 2022 [traduit de l’ukrainien par le gouvernement ukrainien]par Volodymyr Zelenskyy



12 MARS 2022
https://histoireetsociete.com/2022/03/12/discours-a-la-58e-conference-de-munich-sur-la-securite-prononce-le-19-fevrier-2022-traduit-de-lukrainien-par-le-gouvernement-ukrainien-parvolodymyr-zelenskyy/?fbclid=IwAR1nr0CdY3E0dCXufo2xu5gZE3NSXBo5hJ_chd-NlT8_TDEHGuiXzT6XS2U

Selon notre habitude, nous donnons à des lecteurs que nous estimons adultes des textes des différents protagonistes et nous les contextualisons. En ce qui concerne le discours de Munich de ZELENSKI reproduit ici, notons ce qu’en dit COMAGUER :
il s’agit du discours intégral du président ukrainien prononcé le samedi 19 février 2022 à Munich à l’occasion de la réunion annuelle sur la Sécurité collective. Ce discours a toute chance d’être entendu en France et en “occident” sur le mode de ce que nous lisons tous les jours dans notre presse. Notons que face à un auditoire qui lui est très largement acquis, Zelenski n’hésite devant aucune contre-vérité du genre « nous avons fait tout ce que nous pouvions pour appliquer les accords de Minsk » mais il annonce – paragraphes en gras et plus gros par COMAGUER- que l’Ukraine va se doter de l’arme atomique ce qui revient très exactement à préparer la guerre contre la Russie puisque, vu le texte précédent, il ne peut s’agir des Etats-Unis au vu de ce que nous publions par ailleurs à propos du mémorandum de Budapest et sur la menace nucléaire qui pèse sur l’Europe.

En revanche, ce discours est entendu totalement différemment en Russie, il faut savoir que les dirigeants russes et la quasi totalité de la population pensent que ZELENSKI est comme Saakashvili totalement drogué, et qu’il a une peur bleue s’il n’obéit pas, pour sa vie et celle des siens. Le chef tchétchène Ramzan Kadyrov a déclaré qu’il était prêt à demander personnellement au président russe Vladimir Poutine l’asile pour Vladimir Zelensky (…).
“Zelensky, si tu vas vers la Pologne, tu connaîtras le sort de Saakashvili, qui a été piégé et finalement renvoyé dans son pays au banc des accusés. Mais si tu fais confiance à la Russie et que tu es prêt à dialoguer, je suis prêt à te rencontrer à mi-chemin et à demander personnellement au président de la Russie… de te donner l’asile et de sauver ta face. Tout cela sera possible si tu m’écoutes maintenant et si tu saisis ta seule chance. Il n’y a nulle part où fuir”, a écrit Kadyrov sur sa chaîne Telegram. Le leader tchétchène a suggéré à Zelensky de “sortir de là avant qu’il ne soit trop tard”. “Contacte-moi et je te garantis que je trouverai pour toi un langage commun avec Vladimir Poutine, que j’organiserai une rencontre et que tu remettras le pouvoir au président légitime – (Viktor) Yanukovich”. <…>. Je parle en mon nom. Pour l’instant, c’est de ma part. Prends une décision dès que possible” , a insisté Kadyrov.

http://vz.ru/news/2022/3/6/1147342.html
Cette information traduite par Marianne donne le ton de la manière dont de part et d’autre on interprète les blocages dans les négociations. Au titre du doute devant de tels propos il y a l’image de Kadyrov, mais au titre de la crédibilité des propos il y a effectivement le cas Saakasvili, et aussi les exécutions dont sont victimes les négociateurs ukrainiens de la part de leurs services secrets. (note de Danielle Bleitrach, Marianne Dunlop, et Comaguer Traduction MD et C) .



Discours à la 58e Conférence de Munich sur la sécurité prononcé le 19 février 2022
[traduit de l’ukrainien par le gouvernement ukrainien].

Volodymyr Zelenskyy

L’Ukraine veut la paix. L’Europe veut la paix. Le monde dit qu’il ne veut pas se battre, et la Russie dit qu’elle ne veut pas attaquer. Quelqu’un ment. Ce n’est pas un axiome, mais ce n’est plus une hypothèse.
Mesdames et messieurs !
Il y a deux jours, j’étais au Donbass, sur la ligne de démarcation. Légalement – entre l’Ukraine et les territoires temporairement occupés. En fait, la ligne de délimitation entre la paix et la guerre. Où d’un côté il y a un jardin d’enfants, et de l’autre côté il y a un projectile qui l’a touché. D’un côté il y a une école, de l’autre côté il y a un projectile qui frappe la cour de l’école.
Et à côté, il y a 30 enfants qui vont… non, pas à l’OTAN, mais à l’école. Il y a des cours de physique. Connaissant ses lois de base, même les enfants comprennent à quel point les déclarations selon lesquelles les bombardements sont effectués par l’Ukraine semblent absurdes. Quelqu’un a des cours de mathématiques. Les enfants peuvent calculer la différence entre le nombre de bombardements de ces trois jours et les occasions de mentionner l’Ukraine dans le rapport de sécurité de Munich de cette année, sans calculatrice.
Et quelqu’un a des cours d’histoire. Et lorsqu’un cratère de bombe apparaît dans la cour de l’école, les enfants se posent une question : le monde a-t-il oublié ses erreurs du XXe siècle ?
À quoi mènent les tentatives d’apaisement ? Comme la question “Pourquoi mourir pour Danzig ?” s’est transformée en nécessité de mourir pour Dunkerque et des dizaines d’autres villes d’Europe et du monde. Au prix de dizaines de millions de vies. Ce sont de terribles leçons de l’histoire. Je veux juste m’assurer que vous et moi lisons les mêmes livres. Ainsi, nous avons la même compréhension de la réponse à la question principale :
comment se fait-il qu’au XXIe siècle, l’Europe soit à nouveau en guerre et que des gens meurent ? Pourquoi cela dure-t-il plus longtemps que la Seconde Guerre mondiale ? Comment en sommes-nous arrivés à la plus grande crise de sécurité depuis la guerre froide ? Pour moi, en tant que président d’un pays qui a perdu une partie de son territoire, des milliers de personnes et aux frontières duquel se trouvent désormais 150 000 soldats, équipements et armes lourdes russes, la réponse est évidente.
L’architecture de la sécurité mondiale est fragile et doit être mise à jour. Les règles sur lesquelles le monde s’est mis d’accord il y a plusieurs décennies ne fonctionnent plus. Elles ne tiennent pas compte des nouvelles menaces. Elles ne sont pas efficaces pour les surmonter. Il s’agit d’un sirop contre la toux alors que vous avez besoin d’un vaccin contre le coronavirus. Le système de sécurité est lent. Il se plante à nouveau. À cause de différentes choses : égoïsme, confiance en soi, irresponsabilité des États au niveau mondial. En conséquence, nous avons les crimes des uns et l’indifférence des autres. Une indifférence qui vous rend complice. Il est symbolique que je parle de cela ici-même. C’est ici, il y a 15 ans, que la Russie a annoncé son intention de défier la sécurité mondiale. Qu’a dit le monde ? Apaisement. Résultat ? Au moins – l’annexion de la Crimée et l’agression contre mon État.
L’ONU, qui est censée défendre la paix et la sécurité mondiale, ne peut pas se défendre elle-même. Lorsque sa Charte est violée. Lorsque l’un des membres du Conseil de sécurité de l’ONU annexe le territoire de l’un des membres fondateurs de l’ONU. Et l’ONU elle-même ignore la Plate-forme Crimée, dont l’objectif est de désoccuper la Crimée pacifiquement et de protéger les droits des Criméens. Il y a trois ans, c’est ici qu’Angela Merkel a déclaré : “Qui va ramasser les débris de l’ordre mondial ? Seulement nous tous, ensemble”. Le public a fait une ovation. Mais, malheureusement, les applaudissements collectifs ne se sont pas transformés en action collective. Et maintenant, alors que le monde parle de la menace d’une grande guerre, la question se pose : reste-t-il quelque chose à ramasser ? L’architecture de sécurité en Europe et dans le monde est presque détruite. Il est trop tard pour penser à des réparations, il est temps de construire un nouveau système. L’humanité l’a fait deux fois, en payant un prix trop élevé – deux guerres mondiales. Nous avons une chance de briser cette tendance jusqu’à ce qu’elle devienne un modèle constant. Et de commencer à construire un nouveau système avant de faire des millions de victimes. En tirant les leçons de la première et de la deuxième guerre mondiale, et non notre propre expérience d’une éventuelle troisième, Dieu nous en préserve.
J’en ai parlé ici. Et à la tribune de l’ONU. Qu’au XXIe siècle, il n’y a plus de guerres étrangères. Que l’annexion de la Crimée et la guerre au Donbass affectent le monde entier. Et ce n’est pas une guerre en Ukraine, mais une guerre en Europe. Je l’ai dit lors de sommets et de forums. En 2019, 2020, 2021. Le monde sera-t-il capable de m’entendre en 2022 ?
Ce n’est plus une hypothèse, mais pas encore un axiome. Pourquoi ? Des preuves sont nécessaires. Plus important que les mots sur Twitter ou les déclarations dans les médias. Il faut agir. C’est le monde qui en a besoin, pas seulement nous.
Nous défendrons notre terre avec ou sans le soutien de partenaires. Qu’ils nous donnent des centaines d’armes modernes ou cinq mille casques. Nous apprécions toute aide, mais chacun doit comprendre qu’il ne s’agit pas de contributions charitables que l’Ukraine devrait demander ou rappeler.
Ce ne sont pas des gestes nobles pour lesquels l’Ukraine devrait s’incliner. Il s’agit de votre contribution à la sécurité de l’Europe et du monde. L’Ukraine a été un bouclier fiable pendant huit ans. Et pendant huit ans, elle a repoussé l’une des plus grandes armées du monde. Qui se tient le long de nos frontières, pas des frontières de l’UE. Et les roquettes Grad frappent Mariupol, pas les villes européennes. Et après presque six mois de combats, l’aéroport de Donetsk a été détruit, pas celui de Francfort. Et il fait toujours chaud dans la zone industrielle d’Avdiivka – il y faisait chaud ces derniers jours, pas à Montmartre. Et aucun pays européen ne sait ce que sont les enterrements militaires quotidiens dans toutes les régions. Et aucun dirigeant européen ne sait ce que sont des rencontres régulières avec les familles des défunts.
Quoi qu’il en soit, nous défendrons notre beau pays, qu’il y ait 50 000, 150 ou un million de soldats de n’importe quelle armée à la frontière. Pour vraiment aider l’Ukraine, il n’est pas nécessaire de dire combien de militaires et d’équipements militaires se trouvent à la frontière. Dites quels chiffres nous avons.
Pour vraiment aider l’Ukraine, il n’est pas nécessaire de parler constamment des dates de l’invasion probable. Nous défendrons notre terre le 16 février, le 1er mars et le 31 décembre. Nous avons bien plus besoin d’autres dates. Et tout le monde comprend parfaitement lesquelles.
Demain, en Ukraine, c’est le Jour des Héros des Cent Cieux. Il y a huit ans, les Ukrainiens ont fait leur choix, et beaucoup ont donné leur vie pour ce choix. Huit ans plus tard, l’Ukraine doit-elle constamment demander la reconnaissance de la perspective européenne ? Depuis 2014, la Russie convainc que nous avons choisi la mauvaise voie, que personne ne nous attend en Europe. L’Europe ne devrait-elle pas constamment dire et prouver par des actions que ce n’est pas vrai ? L’UE ne devrait-elle pas dire aujourd’hui que ses citoyens sont positifs quant à l’adhésion de l’Ukraine à l’Union ? Pourquoi évitons-nous cette question ? L’Ukraine ne mérite-t-elle pas des réponses directes et honnêtes ? Cela vaut également pour l’OTAN. On nous dit : la porte est ouverte. Mais jusqu’à présent, l’accès n’est autorisé que sur autorisation. Si tous les membres de l’Alliance ne veulent pas nous voir ou si tous les membres de l’Alliance ne veulent pas nous voir, soyez honnêtes. Les portes ouvertes, c’est bien, mais nous avons besoin de réponses ouvertes, pas de questions ouvertes pendant des années. Le droit à la vérité n’est-il pas l’une de nos meilleures opportunités ? Le meilleur moment pour cela est le prochain sommet à Madrid. La Russie affirme que l’Ukraine cherche à rejoindre l’Alliance pour rendre la Crimée par la force. Il est gratifiant que les mots “rendre la Crimée” apparaissent dans leur rhétorique. Mais ils ont lu inattentivement l’article 5 de la Charte de l’OTAN : l’action collective est destinée à la protection, pas à l’offensive. La Crimée et les régions occupées du Donbass reviendront certainement à l’Ukraine, mais seulement de manière pacifique.
L’Ukraine met en œuvre de manière cohérente les accords de Normandie et les accords de Minsk. Leur fondement est la reconnaissance incontestable de l’intégrité territoriale et de l’indépendance de notre État. Nous recherchons un règlement diplomatique du conflit armé. Note : uniquement sur la base du droit international.
Alors, que se passe-t-il réellement dans le processus de paix ? Il y a deux ans, nous avons convenu avec les présidents de la France, de la Fédération de Russie et le chancelier allemand d’un cessez-le-feu total. Et l’Ukraine respecte scrupuleusement ces accords. Nous faisons preuve de la plus grande retenue possible dans un contexte de provocations constantes. Nous faisons constamment des propositions dans le format Normandie et du Groupe de contact trilatéral. Et que voyons-nous ? Des obus et des balles de l’autre côté. Nos soldats et nos civils sont tués et blessés, et les infrastructures civiles sont détruites.
Les derniers jours ont été particulièrement illustratifs. Des centaines de bombardements massifs avec des armes interdites par les accords de Minsk. Il est également important de cesser de restreindre l’admission des observateurs de l’OSCE à l’AOT de l’Ukraine. Ils sont menacés. Ils sont intimidés. Toutes les questions humanitaires sont bloquées.
Il y a deux ans, j’ai signé une loi sur l’admission inconditionnelle des représentants des organisations humanitaires auprès des détenus. Mais ils ne sont tout simplement pas admis dans les territoires temporairement occupés. Après deux échanges de captifs, le processus a été bloqué, bien que l’Ukraine ait fourni des listes agréées. La torture inhumaine pratiquée dans la tristement célèbre prison d’isolement de Donetsk est devenue un symbole des violations des droits de l’homme.
Les deux nouveaux postes de contrôle que nous avons ouverts en novembre 2020 dans la région de Louhansk ne fonctionnent toujours pas – et nous assistons ici à une obstruction pure et simple sous des prétextes inventés.
L’Ukraine fait tout ce qui est en son pouvoir pour avancer immédiatement dans processus de négociation. Dans le TCG dans le processus de Minsk nous avons fait des propositions mais tout est bloqué Personne n’en parle.
Mais cela ne signifie pas que la recherche de la paix se limite seulement à cela. Nous sommes prêts à chercher la clé de la fin de la guerre dans tous les formats et plateformes possibles : Paris, Berlin, Minsk. Istanbul, Genève, Bruxelles, New York, Pékin – peu importe où dans le monde pour négocier la paix en Ukraine.
Peu importe que quatre, sept ou cent pays y participent, l’essentiel est que l’Ukraine et la Russie en fassent partie. Ce qui est vraiment important, c’est de comprendre que la paix n’est pas seulement nécessaire pour nous, le monde a besoin de la paix en Ukraine. La paix et la restauration de l’intégrité territoriale à l’intérieur de frontières internationalement reconnues. C’est la seule voie possible. Et j’espère que personne ne pense à l’Ukraine comme à une zone tampon pratique et éternelle entre l’Occident et la Russie. Cela n’arrivera jamais. Personne ne le permettra.
Sinon, qui sera le prochain ? Les pays de l’OTAN devront-ils se défendre mutuellement ? Je veux croire que le traité de l’Atlantique Nord et son article 5 seront plus efficaces que le mémorandum de Budapest. L’Ukraine a reçu des garanties de sécurité pour avoir abandonné la troisième capacité nucléaire du monde. Nous n’avons pas cette arme. Nous n’avons pas non plus de sécurité. Nous n’avons pas non plus une partie du territoire de notre État dont la superficie est plus grande que celle de la Suisse, des Pays-Bas ou de la Belgique. Et le plus important – nous n’avons pas des millions de citoyens. Nous n’avons pas tout cela. Par conséquent, nous avons quelque chose. Le droit d’exiger le passage d’une politique d’apaisement à l’assurance de garanties de sécurité et de paix. Depuis 2014, l’Ukraine a essayé à trois reprises de convoquer des consultations avec les États garants du Mémorandum de Budapest. Trois fois sans succès. Aujourd’hui, l’Ukraine va le faire pour la quatrième fois. Moi, en tant que président, je le ferai pour la première fois. Mais l’Ukraine et moi-même le faisons pour la dernière fois. Je lance des consultations dans le cadre du Mémorandum de Budapest. Le ministre des Affaires étrangères a été chargé de les convoquer. Si elles ne se reproduisent pas ou si leurs résultats ne garantissent pas la sécurité de notre pays, l’Ukraine sera en droit de penser que le Mémorandum de Budapest ne fonctionne pas et que toutes les décisions globales de 1994 sont remises en question.

Je propose également de convoquer un sommet des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies dans les prochaines semaines, avec la participation de l’Ukraine, de l’Allemagne et de la Turquie, afin de relever les défis de la sécurité en Europe. Et d’élaborer de nouvelles garanties de sécurité efficaces pour l’Ukraine. Des garanties aujourd’hui, tant que nous ne sommes pas membres de l’Alliance et que nous sommes en fait dans la zone grise – dans un vide sécuritaire.
Que pouvons-nous faire d’autre maintenant ? Continuer à soutenir efficacement l’Ukraine et ses capacités de défense. Fournir à l’Ukraine une perspective européenne claire, les outils de soutien disponibles pour les pays candidats, et des délais clairs et complets pour rejoindre l’Alliance. Soutenir la transformation de notre pays. Créez un Fonds de stabilité et de reconstruction pour l’Ukraine, un programme de location de terres, la fourniture d’armes, de machines et d’équipements de pointe pour notre armée – une armée qui protège l’ensemble de l’Europe.
Développer un ensemble efficace de sanctions préventives pour dissuader toute agression. Garantir la sécurité énergétique de l’Ukraine, assurer son intégration dans le marché énergétique de l’UE lorsque Nord Stream 2 est utilisé comme une arme.
Toutes ces questions appellent des réponses.
Jusqu’à présent, nous avons le silence à la place des réponses. Et tant qu’il y aura du silence, il n’y aura pas de silence à l’est de notre État. C’est-à-dire – en Europe. C’est-à-dire dans le monde entier. J’espère que le monde entier le comprendra enfin, que l’Europe le comprendra.
Mesdames et messieurs !
Je remercie tous les Etats qui ont soutenu l’Ukraine aujourd’hui. En paroles, en déclarations, en aide concrète. Ceux qui sont à nos côtés aujourd’hui. Du côté de la vérité et du droit international. Je ne vous appelle pas par votre nom – je ne veux pas que d’autres pays aient honte. Mais c’est leur affaire, c’est leur karma. Et c’est sur leur conscience. Cependant, je ne sais pas comment ils pourront expliquer leurs actions aux deux soldats tués et aux trois blessés en Ukraine aujourd’hui.
Et surtout, à trois filles de Kiev. L’une a dix ans, la deuxième six ans et la troisième un an seulement. Aujourd’hui, elles se sont retrouvées sans père. À 6 heures du matin, heure d’Europe centrale. Quand l’officier de renseignement ukrainien, le capitaine Anton Sydorov, a été tué à la suite de tirs d’artillerie interdits par les accords de Minsk. Je ne sais pas ce qu’il pensait au dernier moment de sa vie. Il ne savait certainement pas quel agenda il fallait respecter pour mettre fin à la guerre. Mais il connaît exactement la réponse à la question que j’ai posée au début. Il sait exactement qui de nous ment.
Que sa mémoire vive à jamais. Que la mémoire de tous ceux qui sont morts aujourd’hui et pendant la guerre dans l’est de notre État vive à jamais. Merci
Xuan
   Posté le 12-03-2022 à 20:36:11   

Qu'ont fait les États-Unis avec le coronavirus des chauves-souris en Ukraine ?
Le monde mérite des explications

Par Global Times
Publié: 10 mars 2022 21:42
https://www.globaltimes.cn/page/202203/1254577.shtml

Le ministère russe de la Défense a annoncé jeudi que des laboratoires biologiques financés par les États-Unis en Ukraine menaient des expériences avec des échantillons de coronavirus de chauve-souris.

Il n'y a pas de fumée sans feu. Certains internautes ont fait remarquer que les Américains semblent avoir une préférence particulière pour la réalisation de films sur le thème des vampires, et que le prototype du vampire vient de la chauve-souris. Les expériences des Américains avec le coronavirus de chauve-souris ont des origines culturelles.

Les discussions sur les laboratoires biologiques américains en Ukraine s'enveniment. Plus tôt, le Kremlin a révélé des preuves que les États-Unis étaient impliqués dans la recherche sur les armes biologiques dans les laboratoires ukrainiens. Il a également déclaré que l'Ukraine avait détruit des échantillons de divers agents pathogènes. Mardi, Victoria Nuland, sous-secrétaire d'État aux affaires politiques des États-Unis, a déclaré lors d'une audition au Congrès que l'Ukraine dispose d'installations de recherche biologique et que "nous travaillons avec les Ukrainiens sur la manière dont ils peuvent empêcher que ces matériaux de recherche ne tombent entre les mains des forces russes. »

Néanmoins, les États-Unis ont rapidement fait marche arrière. Mercredi, l'attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a publié huit tweets continus, qui non seulement accusaient la Russie de faire de fausses déclarations sur les laboratoires américains d'armes biologiques en Ukraine, mais accusaient également la Chine d'approuver cette propagande. Le média américain Bloomberg a publié un article intitulé "La Chine pousse la théorie du complot sur les laboratoires américains en Ukraine" .

L'accusation contre la Chine est intervenue après que le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a exhorté les États-Unis "à rendre compte de leurs activités militaires biologiques dans le pays et à l'étranger et à se soumettre à une vérification multilatérale ".

Les déclarations apparemment contradictoires de différents responsables américains n'ont fait que rendre douteux le refus américain de ses laboratoires biologiques en Ukraine. Li Haidong, professeur à l'Institut des relations internationales de l'Université des affaires étrangères de Chine, a déclaré au Global Times qu'au cours du processus d'élaboration de la politique étrangère des États-Unis, il est courant que différents départements aient des récits différents, et une telle différence permet aux gens de connaître la vérité sur le mensonge que les États-Unis essaient de cacher. Plus les États-Unis se contredisent, plus le monde a de raisons de les remettre en question.

Les responsables et les médias américains ont accusé la Chine de pousser au complot, mais ce sont les États-Unis qui sont le premier acteur du complot. En 2020, l'administration Trump et les médias conservateurs américains ont avancé la théorie du complot selon laquelle le COVID-19 s'échapperait de l'Institut chinois de virologie de Wuhan. Le battage médiatique autour de la théorie des fuites de laboratoire fait partie intégrante de la stratégie globale de confinement de la Chine par les États-Unis. Avec la révélation que des laboratoires biologiques financés par les États-Unis en Ukraine menaient des expériences avec des échantillons de coronavirus de chauve-souris, les États-Unis doivent au monde une explication.

En ce qui concerne les laboratoires bio américains à travers le monde, de nombreuses questions restent sans réponse. La communauté internationale n'a aucune idée si les 336 laboratoires biologiques américains à l'étranger et les laboratoires sur son sol tels que Fort Detrick sont conformes à la Convention sur les armes biologiques (BWC), alors que ce qui est mené à l'intérieur de ces laboratoires biologiques implique la sécurité humaine. Pourquoi les États-Unis ont-ils été les seuls à faire obstacle à la mise en place d'un mécanisme de vérification de la BWC et à refuser la vérification de leurs installations biologiques chez eux et à l'étranger au cours des deux dernières décennies ?
N'oubliez pas que les États-Unis sont le seul pays qui possède encore des armes chimiques dans le monde et que la destruction de ces armes a été retardée à deux reprises.

Tout cela a conduit à une préoccupation plus profonde de la part de la communauté internationale. Qualifier les préoccupations internationales simplement de désinformation ne peut être considéré que comme un moyen pour les États-Unis de détourner l'attention et de se soustraire à leurs responsabilités.

Les États-Unis devraient clarifier leurs expériences biologiques à l'intérieur et à l'extérieur de leurs frontières, recevoir une vérification et détruire leurs armes chimiques stockées dès que possible.
Xuan
   Posté le 12-03-2022 à 20:43:42   

Les USA reconnaissent avoir des laboratoires biologiques militaires en Ukraine

PAR ADMIN · PUBLIÉ 10 MARS 2022 · MIS À JOUR 11 MARS 2022

https://www.entelekheia.fr/2022/03/10/les-usa-reconnaissent-avoir-des-laboratoires-biologiques-militaires-en-ukraine/?fbclid=IwAR0Lf5WL37f79j-Nu11QADhwtPP4p09-qEQ5YaWHWxrVa_Bd0tdpoxmccOQ

Le sujet des laboratoires biologiques militaires financés par les USA en Ukraine n’a pas tardé à faire des vagues et prend en ce moment de l’ampleur : la Chine, notamment, s’y intéresse de très près et a demandé des explications publiques sur ces installations. Rappelons que la Chine avait été mise en cause pour son laboratoire P4 de Wuhan, vous vous souvenez ? Parce qu’elle s’en souvient très bien. – Corinne Autey-Roussel

vidéo Zhao Lijian
(Zhao Lijian, porte-parole du ministère des affaires étrangères de Chine : « Les États-Unis ont sous leur contrôle 336 laboratoires dans 30 pays, dont 26 rien qu’en Ukraine. Ils devraient rendre compte de l’ensemble de leurs activités biologiques militaires sur leur territoire et à l’étranger et se soumettre à une vérification multilatérale. » )

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Par Karine Bechet-Golovko
Paru sur Russie Politics

L‘avancée de l’armée russe en Ukraine fait peur. Elle fait peur aux USA qui entrevoient le risque d’un déballage sur la place publique d’une partie de leurs activités en Ukraine, notamment celles assez louches concernant le déploiement de laboratoires biologiques militaires, ce que Victoria Nuland a reconnu et dont les médias main stream ne parlent pas beaucoup.
Documents à l’appui, le ministère russe de la Défense a déclaré le 6 mars, que les USA ont dépensé plus de 200 millions de dollars pour des laboratoires militaires biologiques ukrainiens :

Comme il ressort du rapport, le Pentagone et le Department of Defense Threat Reduction Administration (DTRA), ainsi que Black & Veatch (Overland Park, Kansas) et CH2M Hill (Englewood, Colorado) ont participé au programme du côté américain, et l’Institut de recherche Kievsky Gromashevsky sur l’épidémiologie et les maladies infectieuses, l’Institut de médecine vétérinaire (Kiev), le Centre de santé publique du ministère de la Santé de l’Ukraine (Kiev), l’Institut Mechnikov de microbiologie et d’immunologie (Kharkiv), le Centre ukrainien de recherche contre la peste (Odessa), Institut de recherche d’épidémiologie et d’hygiène de Lvov.

Sur la trentaine de laboratoires ukrainiens qui ont participé au programme militaire américain,11 laboratoires du Département central sanitaire épidémiologique du ministère ukrainien de la Défense participaient au monitoring de la situation biologique, de la sélection et du transfert des souches, etc. De plus, à l’occasion de ce monitoring un contrôle de l’accès aux agents pathogènes (PACS) a été instauré.
Le ministère russe de la Défense précise encore :

Il est à noter que des souches et des biomatériaux ont été collectés et transférés à l’US Army Reed Research Institute. Il s’agit d’échantillons de souches hautement pathogènes d’agents pathogènes de maladies infectieuses (peste, charbon, choléra, tularémie, brucellose, virus Crimée-Congo, hantavirus, virus de l’encéphalite à tiques et leptospirose), ainsi que de 4 000 échantillons biomédicaux provenant des membre de l’armée ukrainienne.

Plusieurs projets étaient en cours, selon le ministère russe de la Défense :

Il s’agit d’un projet d’études épidémiologiques de la distribution et de la diversité génétique des virus de Crimée-Congo, des hantavirus, du virus de l’encéphalite à tiques et de la leptospirose en Ukraine ; d’un projet sur l’évaluation environnementale et épidémiologique de la propagation des infections focales naturelles causées par les bactéries Rickettsia spp. et Coxiella burnetii dans différentes zones paysagères d’Ukraine; d’un projet d’étude de la propagation du virus Crimée-Congo et des hantavirus en Ukraine et le besoin potentiel d’un diagnostic différentiel chez les patients suspects de leptospirose ; d’un projet sur le diagnostic, la surveillance et la prévention des zoonoses et du bioterrorisme dans les forces armées ukrainiennes ; d’un projet de développement d’algorithmes cliniques pour le diagnostic des infections vectorielles graves.
Immédiatement, le ministère ukrainien de la Santé a demandé la destruction des informations concernant cette coopération avec les Etats-Unis :

Le même jour, une instruction du ministère ukrainien de la Santé sur la destruction des agents pathogènes et les actes de destruction dans les laboratoires biologiques de Poltava et de Kharkiv a été publiée. La liste comprenait la peste, l’anthrax, la tularémie, le choléra et d’autres maladies mortelles.

Très étrangement, ces projets militaires, soi-disant purement scientifiques, mettent à mal les USA. Victoria Nuland, vice Secrétaire d’Etat, a fini par reconnaître l’existence de ces laboratoires biologiques militaires secrets et est désormais inquiète que des informations puissent tomber entre les mains de la Russie, en raison de l’avancée de l’armée russe.

Mais nous sommes heureux de voir que cela ne pose strictement aucun problème pour la construction du discours global atlantiste, qui ignore simplement cette question et continue à imposer l’image assez primaire du combat contre la « méchante Russie de Poutine » .

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L'« accident » du conflit russo-ukrainien
Le laboratoire biologique ukrainien pointe l'origine de la nouvelle couronne aux États-Unis

Chine
Écrit par : Granny Smith
2022-03-12 13:02:00
Date de la dernière mise à jour :2022-03-12 13:02


Les troupes russes ont envahi l'Ukraine et ont accidentellement découvert des indices sur l'origine du nouveau coronavirus (SARS-CoV-2).

Le 10 mars 2022, le ministère russe de la Défense a publié des informations sur les programmes militaires et biologiques des États-Unis et de leurs alliés de l'OTAN en Ukraine. Parmi eux, le programme américain P-781 en Ukraine considère les chauves-souris comme vecteurs d'agents potentiels d'armes biologiques et étudie les agents pathogènes bactériens et viraux qui peuvent être transmis des chauves-souris à l'homme, tels que la peste, la leptospirose, la brucellose et le virus Filaria.

L'étude de Spoutnik sur des documents d'agences américaines a également révélé qu'un sous-traitant du département américain de la Défense avait étudié les coronavirus de chauve-souris en Chine peu de temps avant le déclenchement de la nouvelle épidémie de la couronne - jusqu'en 2019 (inclus). Le gouvernement américain a également alloué 3,7 millions de dollars pour payer ses recherches en Chine.

De nombreux observateurs pensent que le problème à l'origine déroutant de retracer l'origine de la nouvelle couronne a levé un voile. Bien sûr, pour beaucoup de ceux qui croient depuis longtemps que le nouveau coronavirus est originaire de Chine, les choses sont devenues plus confuses.

Le président russe Vladimir Poutine, au centre, assiste à une réunion annuelle avec de hauts responsables militaires au Centre de contrôle de la défense à Moscou le 24 décembre 2019. Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou (à gauche) et le chef d'état-major russe Valery Gerasimov (à droite) ont assisté à la réunion. (PA)
Après le déclenchement de la nouvelle épidémie de pneumonie de la couronne, le laboratoire biologique de Fort Derek aux États-Unis a attiré l'attention du monde extérieur. (PA)
On pense généralement que le nouveau coronavirus est homologue au coronavirus de la chauve-souris. Le premier patient diagnostiqué publiquement du nouveau coronavirus est apparu à Wuhan, dans la province du Hubei, en Chine, en 2019, et de nombreuses personnes pensent que la Chine est à l'origine du virus. Certains médias et individus occidentaux ont même vanté que le virus provenait d'un laboratoire biologique chinois. Sous la pression des milieux politiques et des médias de nombreux pays, l'Organisation mondiale de la santé a envoyé à deux reprises des équipes en Chine pour enquêter.

Cependant, sur la base des documents de recherche du laboratoire biologique américain en Ukraine, l'origine du nouveau coronavirus pointe vers les États-Unis, et cela n'exclut pas la possibilité qu'il s'agisse d'une arme biologique et chimique des États-Unis et provienne de le laboratoire biologique des États-Unis.

En fait, il existe déjà des indices sur l'origine du nouveau coronavirus en provenance des États-Unis. Dans la seconde moitié de 2019, avant l'apparition d'une nouvelle pneumonie coronarienne en Chine, en juillet de la même année, la soi-disant "pneumonie de la cigarette électronique" a éclaté dans de nombreux États des États-Unis.Les symptômes des patients décrits par les médecins n'étaient presque pas différents de ceux d'une nouvelle pneumonie coronarienne. En août 2019, le laboratoire biologique de Fort Detrick aux États-Unis a été soudainement fermé, et il a été expliqué par la suite que cela était dû à des facteurs liés à la sécurité tels que la défaillance des installations de traitement de l'eau et les écarts par rapport aux procédures d'exploitation standard.

Mais en janvier 2021, un internaute "Hill" qui prétendait être un "Indien-Américain qui a fui les États-Unis" a posté "Désolé, nous avons joué un rôle pervers dans l'apparition de la nouvelle pneumonie de la couronne", révélant qu'en 2015 lui et son patron, le professeur Baric, qui est également à la tête d'une équipe de recherche du laboratoire de Fort Detrick, a synthétisé le nouveau coronavirus à l'origine de la pandémie mondiale actuelle sur la base d'un fragment de gène trouvé en Chine ; en mai 2019, le nouveau coronavirus a été divulgué dans le accident de fuite de laboratoire et a commencé à se propager aux États-Unis avec la pandémie ; en décembre 2019, un marin infecté a accidentellement scellé le virus dans des fruits de mer et l'a transporté illégalement vers le marché des fruits de mer de Wuhan. Ce nouveau type de coronavirus a été découvert par les Chinois service de prévention des épidémies. . Presque toutes les institutions, personnages et nœuds d'événements impliqués dans la déclaration autodéclarée de Hill correspondent à la réalité.

Les États-Unis sont accusés de financer le laboratoire biologique ukrainien de Moscou : un outil pour menacer directement la Russie
La Maison Blanche déclare que les informations sur le laboratoire biologique américain en Ukraine sont fausses, la Chine exhorte les États-Unis à divulguer des informations
L'OMS conseille à l'Ukraine de détruire les agents pathogènes à haut risque stockés en laboratoire
Contrairement aux accusations contre la Chine au second semestre 2019 lorsque la nouvelle épidémie de pneumonie de la couronne (COVID-19) a éclaté pour la première fois en Chine, de nombreux médias occidentaux sont restés silencieux sur les dernières nouvelles du laboratoire américain en Ukraine que la Russie a révélées. . Un internaute avec plus de 200 000 abonnés a été immédiatement banni après avoir annoncé la nouvelle sur son Twitter (@ASBMlitary). L'attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a même lancé une contre-attaque le 9 mars, affirmant que la Russie pourrait utiliser des armes chimiques ou biologiques en Ukraine, ou créer une opération "sous fausse bannière" en utilisant ces armes). Elle a également affirmé sur Twitter qu'il s'agissait d'une "fausse déclaration" de la Russie selon laquelle les États-Unis développaient des armes chimiques en Ukraine. Cependant, comme l'a déclaré la BBC dans un rapport, Psaki "n'a fourni aucune preuve" lorsqu'il a accusé la Russie.

On ne sait pas si les différentes réponses des médias et des cercles politiques américains sur l'origine de la nouvelle épidémie de pneumonie de la couronne sont dues à leurs intérêts nationaux qui ont affecté leur attitude objective, qui peut être considérée comme faisant partie de la guerre cognitive et de la guerre de l'information contre la Chine. et la Russie.

Étonnamment, après que les informations lourdes du laboratoire biologique américain en Ukraine ont été exposées, l'Organisation mondiale de la santé a rapidement déclaré qu'elle recommandait à l'Ukraine de détruire tous les agents pathogènes à haut risque stockés dans son laboratoire médical social national.

Il va de soi que la recherche biologique des États-Unis en Ukraine est un indice important pour la traçabilité du nouveau virus de la couronne, et l'OMS a également demandé à plusieurs reprises d'enquêter sur la Chine sur ce travail épidémique. Cependant, après que la traçabilité de la nouvelle couronne ait clairement indiqué les États-Unis, elle a immédiatement exigé la destruction du virus, ce qui a fait douter le monde extérieur que les nouveaux efforts de traçabilité de la couronne de l'organisation soient dirigés et pilotés par les États-Unis.

Interrogé à ce sujet lors d'une conférence de presse le 8 mars, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a déclaré que les activités biomilitaires américaines en Ukraine ne sont que la pointe de l'iceberg. Selon les données publiées par les États-Unis eux-mêmes, les États-Unis disposent de 26 laboratoires biologiques en Ukraine et le département américain de la Défense en a le contrôle absolu. Le département américain de la Défense contrôle 336 laboratoires biologiques dans 30 pays à travers le monde. Les États-Unis ont également mené un grand nombre d'activités militaires biologiques à la base de Fort Detrick à l'intérieur de leurs frontières.

En tout cas, la nouvelle épidémie de pneumonie de la couronne sévit dans le monde depuis près de trois ans, entraînant la mort de dizaines de milliers de civils, et de nombreux laboratoires de biologie aux États-Unis qui se sont avérés mal gérés sont à risque. de fuite de virus mortels à tout moment. Le contrôle doit être renforcé pour exclure l'utilisation d'armes biochimiques dont l'objectif est. Ce n'est plus la responsabilité d'un seul pays aux États-Unis, et le public mondial a le droit de faire de telles demandes aux États-Unis.


Edité le 13-03-2022 à 00:13:32 par Xuan


Xuan
   Posté le 13-03-2022 à 00:05:21   

Ukraine, les masques de la révolution - vidéo sur les néo nazis ukrainien et l'incendie de la maison des syndicats :

https://odysee.com/@TerreFroide:a/Ukrainelesmasquesdelar%C3%A9volution:4


Edité le 13-03-2022 à 00:05:55 par Xuan


Xuan
   Posté le 13-03-2022 à 20:57:47   

Les autorités ukrainiennes lancent une chasse aux sorcières


12 mars 2022 Alexeï Albu

https://www.struggle-la-lucha.org/2022/03/12/ukrainian-authorities-unleash-witch-hunt/?fbclid=IwAR1XSn02L70YmRXZHq4JtvQ-OT0f_-WaviVJkkhcOaGJYtakAiRG-hIwJO8

10 mars - Les autorités ukrainiennes, en état de choc et craignant pour leur sort, organisent une vaste chasse aux sorcières. Chaque jour, dans les territoires contrôlés par Kiev, il y a des détentions, des enlèvements et des tortures d'activistes politiques et de civils qui ne sont pas d'accord avec les politiques du gouvernement central.

Les gens disparaissent tout simplement et seulement quelques jours plus tard, après que des parents ou des amis ont commencé à sonner l'alarme, il devient clair que quelque chose leur est arrivé. Des militants politiques et des personnalités publiques qui se sont opposés aux autorités ukrainiennes enregistrent désormais des messages vidéo inhabituels destinés aux autorités russes et à la société russe.

C'est ainsi qu'on a appris que le politologue de Kiev Dmitry Dzhangirov avait été kidnappé il y a quelques jours. Des milliers d'abonnés de Dmitry ont remarqué qu'une déclaration anti-russe a été diffusée sur les ondes de sa chaîne YouTube "Capital", ce qui nous fait tous penser que Dmitry Dzhangirov est vivant, mais retenu captif par des nationalistes ou des agents du Service de sécurité ukrainien (SBU).

Le célèbre militant politique de Kiev, Dmitry Skvortsov, a déclaré sur sa page Facebook que des agents du SBU étaient entrés par effraction dans son appartement. Il n'a plus été entendu.

Il y a quelques jours, le chef de la Ligue de la jeunesse communiste léniniste d'Ukraine, Mikhail Kononovich, et son frère jumeau , chef du syndicat antifasciste, Alexander Kononovich, ont été enlevés à Kiev.

Le 3 mars, Alexander Matyushenko, un militant de gauche de Dnipropetrovsk, a été l'un des premiers à être réprimé. Il est actuellement détenu dans un centre de détention provisoire pour trahison sans décision de justice. Le partenaire d'Alexander collecte des fonds pour payer un avocat. La plupart des avocats en Ukraine ont peur de prendre de telles affaires ou de facturer de grosses sommes d'argent pour le faire. Si vous souhaitez contribuer à sa défense, contactez SolidarityUkraineAntifa [at] gmail [dot] com.

Le 4 mars, des militants de la défense territoriale de Kiev ont arrêté un homme politique et parlementaire de l'opposition, Nestor Shufrich . Des images choquantes de l'interrogatoire illégal se sont répandues dans le monde entier, mais cela n'a pas arrêté les punisseurs.

Le 7 mars, à Odessa, des militants ukrainiens armés ont fait irruption dans l'appartement des parents du célèbre journaliste Alexander Voskoboynikov . Ils ont exigé qu'on leur ouvre la porte, sinon ils l'enfonceraient. Lorsque les parents l'ont ouvert, les nationalistes sont entrés, les armes à la main.

Nous avons tous vu des images horribles de la torture de prisonniers de guerre , dont un pilote militaire. Lorsqu'il a été blessé et capturé par les nazis ukrainiens, ils ont appelé sa femme depuis son téléphone et lui ont dit de chercher un nouveau mari, laissant entendre qu'ils allaient le tuer.

Il est impossible de regarder sans larmes la vidéo dans laquelle des urgentistes ukrainiens, au lieu de prodiguer des soins médicaux, se moquent des patients en exerçant une pression morale sur eux et en la filmant avec des caméras.

Tous ces faits flagrants témoignent de la violation généralisée et flagrante des droits humains fondamentaux. Tous ces faits témoignent de la violation de la Convention de Genève sur le traitement des prisonniers de guerre, adoptée le 12 août 1949.

Nous pensons que les peuples des États-Unis et d'Europe ont besoin de savoir qui soutient leur gouvernement. Ils devraient savoir que leurs impôts sont dépensés pour la torture et les abus, pour le maintien d'organisations néonazies, qui dans de nombreux pays, dont la Russie, sont considérées comme illégales.

Nous vous exhortons à vous rendre dans les consulats et ambassades d'Ukraine et à exiger la libération des politiciens et militants détenus illégalement. Exigez la fin de la chasse aux sorcières. Exigez le respect des droits de l'homme et des Conventions de Genève !

Ils peuvent encore être sauvés !

Alexey Albu est un coordinateur de Borotba (Lutte) et un survivant du massacre d'Odessa. Il vit en exil d'Ukraine depuis 2014.

Traduit par Greg Butterfield
Xuan
   Posté le 13-03-2022 à 21:18:12   

Les fanatiques américains envoient plus d'armes à l'Ukraine alors que la Russie, l'Ukraine et l'Europe intensifient leurs efforts diplomatiques


La Maison Blanche "veut maintenir le conflit" tandis que d'autres font des efforts diplomatiques
ParYang Shenget Fan Anqi
Publié: 13 mars 2022 22:23
https://www.globaltimes.cn/page/202203/1254758.shtml


Alors que le conflit russo-ukrainien se poursuit, la plupart des parties concernées, dont Moscou, Kiev, Paris et Berlin, ont déployé de fréquents efforts diplomatiques, notamment des pourparlers directs entre dirigeants nationaux ou la réunion entre ministres des Affaires étrangères pour trouver une issue à la crise, mais Washington continue de fournir des armes pour empêcher la fin du conflit, ont déclaré des experts.

Les analystes ont déclaré que la Russie, l'Ukraine et les États de l'UE veulent tous que le conflit se termine le plus tôt possible car ce sont eux qui sont directement touchés, donc même s'ils ont des différences, ce sont eux qui souhaitent sincèrement faire des efforts diplomatiques pour apaiser efficacement la crise.

Mais les États-Unis, qui semblent se tenir aux côtés de l'Ukraine, ne se soucient en fait pas de rétablir la paix en Ukraine car ils sont trop éloignés du conflit, et le but ultime de Washington est d'étendre le conflit et de maximiser les dommages causés à la Russie, saper l'économie de l'UE et renforcer sa présence militaire et son contrôle sur le continent européen, ont déclaré des experts.

Leonid Slutsky, un délégué russe aux pourparlers avec l'Ukraine, a été cité dimanche comme ayant déclaré qu'ils avaient fait des progrès significatifs et qu'il était possible que les délégations parviennent bientôt à une "position commune", a rapporté Reuters. Le négociateur ukrainien et conseiller présidentiel Mykhailo Podolyak a également déclaré que les pourparlers étaient devenus plus constructifs, selon les médias.

Le président russe Vladimir Poutine a eu samedi une conversation téléphonique avec le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, et les a exhortés à influencer les autorités de Kiev pour qu'elles mettent fin aux "actes criminels" des "bataillons nationalistes" ukrainiens, selon le Kremlin.

Macron et Scholz ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et à une solution diplomatique au conflit en Ukraine, a déclaré le gouvernement allemand dans un communiqué, notant que la conversation de 75 minutes faisait partie des efforts internationaux en cours pour mettre fin au conflit.

Entre les deux pays embourbés dans des conflits militaires, un canal de dialogue de haut niveau a également été établi. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, ont convenu de poursuivre les négociations sur le conflit, mais n'ont pas réussi à faire avancer la déclaration d'un cessez-le-feu lors de leur rencontre en Turquie jeudi.

« Cela montre que la Russie et l'Ukraine font preuve de bonnes intentions et essaient de trouver un terrain d'entente pendant qu'elles se parlent » , a déclaré dimanche au Global Times Cui Heng, chercheur adjoint au Centre d'études russes de l'Université normale de Chine orientale.

Cependant, cela peut ne pas sembler aussi optimiste qu'il n'y paraît, et il se peut qu'il n'y ait pas de percée majeure dans un accord sur un pacte dans un avenir proche, car les forces russes ont commencé à viser l'ouest de l'Ukraine, a-t-il déclaré. Les deux parties seraient en mesure de parvenir à des accords définitifs lorsqu'elles ne seraient pas en mesure d'obtenir davantage du champ de bataille.

Cependant, les États-Unis, la puissance clé qui a déployé de grands efforts pour dynamiser le conflit, tentent maintenant de fournir à l'Ukraine plus d'armes pour entretenir le conflit. Selon Reuters, les États-Unis ont déclaré samedi qu'ils allaient envoyer jusqu'à 200 millions de dollars supplémentaires d'armes légères, antichars et antiaériennes à l'Ukraine, alors que les responsables ukrainiens demandaient plus d'équipement pour se défendre contre les bombardements intensifs des forces russes.

Le président américain Joe Biden a autorisé samedi l'assistance supplémentaire en matière de sécurité, a déclaré la Maison Blanche, ouvrant la voie à l'envoi "immédiat" de matériel militaire neuf à l'Ukraine, a déclaré un haut responsable de l'administration, selon le rapport.

La décision de Biden porte le total de l'aide américaine à la sécurité fournie à l'Ukraine à 1,2 milliard de dollars depuis janvier 2021 et à 3,2 milliards de dollars depuis 2014, selon de hauts responsables de l'administration, a rapporté Reuters.

Cela reflète les différences fondamentales entre l'Europe et les États-Unis en termes d'intérêts et de positions, ont déclaré des analystes chinois.

"Le conflit russo-ukrainien est la première menace pour la sécurité de l'Europe. C'est une question de leur propre survie. Pour la France et l'Allemagne, ce n'est pas seulement des intérêts géopolitiques, mais des intérêts économiques et même de la sécurité alimentaire. Les prix de l'énergie ont terriblement augmenté alors que l'Europe tombe dans la panique, avec le prochain problème urgent, la nourriture. En tant que grenier à blé de l'Europe, l'Ukraine a déjà manqué son labour de printemps, ce qui signifie que l'Europe pourrait faire face à des pénuries alimentaires alors que les importations de céréales de l'Ukraine diminuent » , a déclaré Cui.

Mais pour les États-Unis, l'Ukraine est trop éloignée de sa propre sécurité intérieure, et il n'y a pas d'intérêts fondamentaux des États-Unis déployés en Ukraine car il s'agit plutôt d'un pion pour assiéger la Russie. Dès lors, cela ne pouvait pas lui faire beaucoup de mal de voir le conflit s'aggraver. Au lieu de cela, la détérioration de la situation sécuritaire en Europe pourrait être un facteur positif pour que les États-Unis renforcent leurs partenariats, et les États-Unis peuvent enfin inclure l'Europe dans leurs destinations d'exportation d'énergie, ont noté des observateurs.

Les États-Unis fournissant des armes à l'Ukraine à ce stade ne peuvent pas non plus être considérés comme ayant les mêmes intérêts que l'Ukraine, ont déclaré des experts. Bien qu'il semble que les États-Unis soient prêts à aider l'Ukraine à lutter contre la Russie, le but réel de cet acte est de nature différente.

"Un cessez-le-feu n'est pas conforme aux intérêts stratégiques des États-Unis, mais constitue un besoin pressant pour l'Ukraine. Le conflit s'est étendu à d'autres régions, et à un tel point, les États-Unis ne seront certainement pas disposés à voir la Russie et l'Ukraine parvenir à un compromis. En d'autres termes, le maintien de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine n'est pas l'objectif des États-Unis » , a déclaré Cui Hongjian, directeur du Département d'études européennes à l'Institut chinois des études internationales, au Global Times.

Les États-Unis utilisent la crise ukrainienne pour réaliser leur propre objectif stratégique, mais l'objectif lui-même est en conflit avec celui de l'Ukraine, a-t-il déclaré, ajoutant que la divergence ne deviendra de plus en plus évidente à mesure que les choses évolueront et que la Russie et l'Ukraine finiront par trouver un règlement politique. .
Xuan
   Posté le 13-03-2022 à 22:22:46   

En fait cette réhabilitation existe déjà dans les faits, confirmée à l'ONU par l'abstention de l'UE et le vote contre des USA, concernant le vote sur l'apologie du nazisme.


Les États-Unis et l'UE se dirigent vers la réhabilitation du fascisme (KPRF)


https://andresbryant.livejournal.com/112844.html?utm_source=3userpost
le 12 mars 2022

Appel du Présidium du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie
Ces jours-ci, essayant d'éviter une défaite complète, les fascistes Banderistes prennent en otage des centaines de milliers d'habitants des villes ukrainiennes. Les nazis, sous peine de mort, ne laissent pas sortir les civils de la zone de combat, les condamnant au rôle de bouclier humain. Les tactiques viles des troupes nazies sur le territoire de l'URSS se répètent, lorsque lors de l'attaque, elles poussaient des femmes et des enfants devant elles, lorsqu'elles conduisaient des gens dans des champs de mines.

En Occident, en cas de prise d'un otage par des terroristes, un bruit incroyable s'élève. En Ukraine des centaines de milliers de personnes ont été transformées en otages . Nous aimerions obtenir une réponse directe et claire des dirigeants occidentaux - Biden, Macron, Scholz et Johnson - et des libéraux russes à la question : soutiennent-ils les tactiques criminelles de prise d'otages des nazis Banderistes ou condamnent-ils ces atrocités ? Ce que font les Banderistes en Ukraine, c'est du fascisme pur et simple. Nous espérions que la défaite du nazisme allemand en 1945 par le peuple soviétique et son armée rouge victorieuse mettrait fin à ce phénomène inhumain. Mais aujourd'hui, nous assistons à nouveau avec anxiété à la croissance de cette tumeur cancéreuse au centre de l'Europe. Et encore avec l'aide des "démocraties" occidentales.

Nous n'avons pas oublié que les États-Unis et la Grande-Bretagne ont contribué économiquement et politiquement à la montée du fascisme en Allemagne. La Wehrmacht d'Hitler, qui a tué des dizaines de millions de personnes, a été créée en grande partie avec l'argent des monopoles américains et des oligarques allemands. Et aujourd'hui, l'Amérique et l'Union européenne sont directement responsables des atrocités des fasciste Banderistes qui ont pris le pouvoir en Ukraine à la suite d'un coup d'État en février 2014. Ce coup d'État a été mené avec la participation directe des pays occidentaux, ce qui renforce encore leur culpabilité dans l'effusion de sang en Ukraine.

Nous condamnons fermement la tentative des autorités allemandes, sous prétexte des événements en Ukraine, de rejeter la responsabilité des crimes du nazisme allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Cela ne marchera pas! En vain espèrent-ils à Berlin que la Russie, la Biélorussie et l'Ukraine ont oublié les atrocités monstrueuses des fascistes allemands sur les territoires occupés de l'URSS, les millions de personnes qui ont été abattues, pendues et torturées à mort dans des camps de concentration en Allemagne et la Pologne.

Et si les peuples d'Europe, dont beaucoup ont combattu contre l'URSS aux côtés d'Hitler, l'ont oublié, alors rappelons-nous que l'Allemagne en 1999, comme en 1941, a bombardé Belgrade.

La décision de Berlin de fournir des armes aux nazis et de permettre aux citoyens allemands de participer aux hostilités aux côtés des nazis signifie que l'Allemagne se dirige à nouveau vers la réhabilitation du fascisme. Les communistes ont toujours été à l'avant-garde de la lutte contre le nazisme. Et aujourd'hui, nous sommes convaincus que les forces de gauche et progressistes du monde entier nous soutiendront dans cette lutte. Nous appelons la communauté mondiale à condamner résolument les tactiques criminelles du fascisme Banderiste, qui prend en otage des citoyens civils ukrainiens. Toute autre position reviendrait à cautionner les crimes contre l'humanité.


Edité le 13-03-2022 à 22:59:26 par Xuan


Xuan
   Posté le 14-03-2022 à 11:13:07   

La Chine demande des preuves tangibles aux États-Unis pour clarifier les soupçons d’armes biologiques en Ukraine,
par Yang Sheng

14 MARS 2022

https://histoireetsociete.com/2022/03/14/la-chine-demande-des-preuves-tangibles-aux-etats-unis-pour-clarifier-les-soupcons-darmes-biologiques-en-ukrainepar-yang-sheng/

Ceux qui comme Soros tablent sur la rupture entre la Chine et la Russie n’ont pas souhaité faire état de la position défendue par la Chine lors du débat sur l’existence d’armes biologiques en Ukraine au Conseil de Sécurité. Comme en témoigne cet éditorial de Global Times sur la question comme sur bien d’autres y compris les recommandations faites à l’UE de ne pas suivre les Etats-Unis dans leur assaut contre la Russie puisqu’ils en feront les frais, tout prouve que la neutralité de la Chine s’accompagne d’une grande lucidité sur la politique réelle des USA et son caractère nocif pour toute la planète, l’impunité dont ce pays croit bénéficier (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Publié: Mar 12, 2022 06:10 PM Mis à jour: Mar 12, 2022 11:15 PM La Russie a appelé à une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter des prétendus programmes d’armes biologiques soutenus par les États-Unis en Ukraine.Photo:VCG

La Russie a appelé à une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter des programmes d’armes biologiques soutenus par les États-Unis en Ukraine. Photo:VCG

Alors que le conflit russo-ukrainien continue de se dérouler, le gouvernement russe a affirmé que ses forces avaient découvert que les États-Unis utilisaient des laboratoires en Ukraine pour développer des armes biologiques, mais les États-Unis ont nié de telles affirmations et accusé la Russie de répandre de la « désinformation » . Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur cette question vendredi, la Chine a exhorté les États-Unis à faire preuve de transparence et à fournir des preuves tangibles pour se clarifier, après que les États-Unis ont accusé la Chine de « répandre la désinformation ».

Les États-Unis ont une longue et tristement célèbre histoire d’utilisation et de développement d’armes de destruction massive (ADM), y compris des armes biologiques et chimiques dans d’autres pays, il ne serait donc pas surprenant que les États-Unis soient engagés dans une telle pratique en Ukraine, ont déclaré des experts chinois.

Si les États-Unis ne parviennent pas à se clarifier en fournissant des contre-preuves crédibles, les preuves fournies par la Russie doivent être prises au sérieux, et la Russie peut en outre prouver que ses préoccupations en matière de sécurité sont légitimes et raisonnables alors que les États-Unis déploient et développent des armes de destruction massive dans leurs pays voisins, ce qui menace gravement la sécurité de la Russie et de l’ensemble du continent européen, ont déclaré les analystes.

Selon Russia Today vendredi, la Russie a appelé à une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter des prétendus programmes d’armes biologiques soutenus par les États-Unis en Ukraine. Washington a nié posséder ou exploiter de tels biolabs dans le pays, tandis que Kiev a insisté sur le fait que les installations n’étaient engagées que dans la recherche civile.

L’envoyé adjoint de Moscou à l’ONU, Dmitry Polyanski, a annoncé cette décision tôt vendredi, citant un briefing du ministère de la Défense affirmant que les États-Unis et les alliés de l’OTAN menaient des « programmes biologiques militaires » en Ukraine.

Le briefing militaire russe a poursuivi en affirmant que l’Agence de réduction de la menace de défense du Pentagone « finance et mène des recherches biologiques militaires sur le territoire de l’Ukraine » , citant des documents qu’elle a dit avoir saisis dans plusieurs installations lors de l’opération militaire de la Russie dans le pays. Entre autres activités, le ministère a déclaré que des recherches avaient été menées dans des laboratoires à Kiev, Kharkov et Odessa pour « étudier la possibilité de propagation d’infections particulièrement dangereuses par les oiseaux migrateurs » .

Des combinaisons de protection contre la biosécurité pour la manipulation de maladies virales sont suspendues à l’extérieur d’une salle de décontamination chimique dans un centre de formation de niveau 4 de biosécurité à Fort Detrick Photo: AP

Réponse américaine sans preuve de Washington

Après cependant avoir rejeté ces accusations, les États-Unis ont accusé la Russie d’utiliser la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi pour « mentir et répandre de la désinformation » , a déclaré l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield, tout en accusant également la Chine de « répandre de la désinformation à l’appui des affirmations scandaleuses de la Russie » .

L’ambassadeur de Chine à l’ONU, Zhang Jun, a réfuté l’accusation américaine, affirmant que « la représentante américaine, dans sa déclaration, a fait des accusations sans fondement contre la Chine, que nous rejetons fermement. La communauté internationale a déjà soulevé des préoccupations au sujet des activités biologiques militaires américaines. Ils ont 336 laboratoires à travers le monde. »

« Ce chiffre provient des informations fournies par les États-Unis à la Conférence des Parties à la Convention sur les armes biologiques (BWC). Les États-Unis prétendent toujours qu’ils prônent la transparence. S’ils pensent que les informations pertinentes sont fausses, ils peuvent simplement nous fournir des données pertinentes pour clarification, afin que la communauté internationale puisse tirer une conclusion par elle-même » , a déclaré l’ambassadeur Zhang lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, selon le site Web de la mission permanente de la Chine auprès de l’ONU.

Les analystes chinois ont déclaré que les réactions des États-Unis étaient ridicules, car si l’accusation de la Russie était fausse, ils pourraient simplement fournir des preuves tangibles ou permettre aux enquêteurs internationaux d’accéder à leurs laboratoires ; mais accuser la Chine de « répandre de la désinformation pour soutenir la Russie » est un non-sens, ce qui semble confirmer que les États-Unis ont été pris de panique pour lancer de telles accusations contre la Chine.

La position de la Chine est à la fois claire et juste. M. Zhang a déclaré dans ses remarques lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU que « toute information et toute piste sur les activités biomilitaires devraient attirer l’attention de la communauté internationale. La Chine a pris note avec inquiétude des informations pertinentes publiées par la Russie. Le respect de la Convention sur les armes biologiques est une obligation pour tous les États membres. Les préoccupations soulevées par la Russie devraient être traitées de manière appropriée. »

« La Chine exhorte les parties concernées à s’acquitter efficacement de leurs obligations en vertu de la Convention, à fournir une clarification complète et à accepter une vérification multilatérale » , a déclaré M. Zhang.

La Chine demandait simplement aux États-Unis de se clarifier sans confirmer l’affirmation de la Russie, alors « pourquoi les États-Unis sont-ils si nerveux au point d’accuser la Chine de répandre la désinformation ? Qu’est-ce qui inquiète tant les diplomates américains ? Il n’est pas nécessaire d’être aussi nerveux si les diplomates américains peuvent prouver que leur pays est propre, de sorte que la réaction américaine ne fait que rendre ce pays plus suspect » , a déclaré un expert en relations internationales basé à Pékin qui a requis l’anonymat.

« Les États-Unis ont une longue histoire et un mauvais bilan en matière d’utilisation et de développement d’armes de destruction massive dans d’autres pays, comme ce qu’ils ont fait aux militaires et aux civils nord-coréens et vietnamiens pendant la guerre de Corée et la guerre du Vietnam, il ne serait donc pas surprenant que les États-Unis fassent la même chose en Ukraine. Et cette fois, il semble que les États-Unis ne fourniront aucune contre-preuve pour se justifier » , a déclaré Li Haidong, professeur à l’Institut des relations internationales de l’Université des affaires étrangères de Chine.

Song Zhongping, un commentateur militaire chinois, a déclaré au Global Times que « dans le passé, les États-Unis utilisaient de fausses questions d’armes de destruction massive pour légitimer leur guerre contre l’Irak, et cette fois c’est eux qui sont accusés. Les explications fournies par les États-Unis jusqu’à présent ne sont pas convaincantes, affirmant que les installations sont destinées à la santé publique ou à un usage commercial. Il n’y a qu’une seule façon d’avoir du crédit face à la communauté internationale : ouvrir les laboratoires aux enquêtes internationales. »

« Les États-Unis n’autoriseront aucune enquête sur leurs laboratoires dans le monde entier, et la Russie continuera à les accuser, et le fait est que les États-Unis savent qu’il n’y a personne qui peut vraiment les punir ou les forcer à faire quoi que ce soit, même s’il s’avère qu’ils ont été engagés dans un comportement désastreux comme des tests d’armes biologiques à l’étranger. » a noté Song.

L’ambassadeur de Chine à l’ONU a déclaré lors de la réunion de vendredi : « Nous avons pris note du rapport de presse selon lequel l’OMS a conseillé au gouvernement ukrainien de détruire les agents pathogènes stockés dans les laboratoires afin de prévenir la propagation des maladies. Nous attendons avec impatience de recevoir des informations plus spécifiques à ce sujet. Dans la situation actuelle et dans l’intérêt de la santé publique, il est très important d’assurer la sûreté et la sécurité des laboratoires concernés. »


Edité le 14-03-2022 à 11:13:24 par Xuan


Xuan
   Posté le 14-03-2022 à 18:43:11   

A propos des insinuations et des menaces de Sullivan


Voir La Chine fait face à des conséquences si elle aide la Russie à échapper aux sanctions, selon les États-Unis

D'une part les chinois sont opposés à toute intervention militaire à l'étranger et ils nient avoir été informés de l'intervention. D'autre part ils ont déjà rappelé qu'ils n'appliquaient aucune des sanctions qu'ils jugent inefficaces voire nocives. De fait ces sanctions nuisent aux peuples belligérants, y compris ceux de l'UE. Elles menacent l'économie mondiale et même l'écologie. Mais Sullivan et ses amis essaient de déformer la position de la Chine pour lui imposer une soumission qu'elle n'acceptera jamais.

Voir sur le Global Times le commentaire de Hu :"La Chine ne cherchera pas à apaiser les tensions avec les États-Unis en nuisant aux relations sino-russes
Par : Global Times | Publié: 14 mars 2022 20:23
Washington n'a pas le droit d'exiger de la Chine qu'elle promette de ne pas exporter d'armes vers la Russie ou d'arrêter le commerce sino-russe. La Chine ne cherchera pas à apaiser les tensions avec les États-Unis en nuisant aux relations sino-russes.
https://www.globaltimes.cn/page/202203/1254841.shtml

Mais également sur le site dnews :
"Suite à la rencontre entre des responsables chinois et américains le 14 mars, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a soulevé la question de l'Ukraine en réponse à des responsables américains affirmant que la Russie avait demandé une assistance militaire à la Chine.
Zhao Lijian a présidé une conférence de presse régulière du ministère chinois des Affaires étrangères. Un journaliste a posé une question. Le responsable américain a déclaré que la Russie avait demandé à la Chine de fournir une assistance militaire dans les opérations militaires russes contre l'Ukraine. Quelle est la réponse du porte-parole à cela ?

Zhao Lijian a déclaré que les États-Unis avaient récemment diffusé de fausses informations contre la Chine les unes après les autres sur la question ukrainienne, avec des intentions sinistres. La position de la Chine sur la question ukrainienne est cohérente et claire, et nous avons joué un rôle constructif pour persuader la paix et promouvoir les pourparlers. Il est impératif que toutes les parties fassent preuve de retenue et apaisent les tensions, et non attisent le feu. Poussez pour une solution diplomatique plutôt que d'aggraver davantage la situation.

En réponse à l'avertissement du conseiller présidentiel à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, disant que la Chine ne devrait pas aider la Russie à se soustraire aux sanctions, que les États-Unis surveillent de près l'étendue du soutien économique ou matériel de la Chine à la Russie et qu'aider la Russie à se soustraire aux sanctions entraînerait certainement des conséquences, Zhao Lijian a répondu que la Chine a toujours agi avec une attitude objective et juste, a rendu des jugements indépendants et a exprimé sa position sur la base de l'affaire elle-même. Les sanctions n'ont jamais été un moyen efficace de résoudre les problèmes. La Chine s'oppose à toute forme de sanctions unilatérales et de juridiction au bras long de la part des États-Unis, et protégera résolument les droits et intérêts légitimes des entreprises et des particuliers chinois."


Edité le 14-03-2022 à 18:46:11 par Xuan


Xuan
   Posté le 14-03-2022 à 20:43:26   

On remarquera que Trump a financé et armé ces groupes nazis plus largement encore qu'Obama. Autant dire que le soutien simultané du RN à Poutine et à Trump était une sorte de grand écart.


Affaire Trump/Zelinsky : en filigrane, quels enjeux pour l’aide militaire américaine à l’Ukraine ?

https://nemrod-ecds.com/?p=4096
Par Clémence Cassé et Xavier Marié


Mardi 24 septembre, Nancy Pelosi, chef de file des démocrates à la Chambre des Représentants dont elle assure aussi la présidence, a annoncé l’ouverture d’une enquête constituant la première étape d’une potentielle procédure de destitution du président Donald Trump. Cette décision est la conséquence de ce qui s’apparente à une nouvelle affaire politico-institutionnelle impliquant le Président américain, faisant suite à une lettre d’un donneur d’alerte issu de la communauté américaine de renseignement, portant sur l’appel téléphonique de Donald Trump à son homologue ukrainien Volodymyr Zelinsky à l’issue de la victoire de ce dernier lors de l’élection présidentielle d’avril. Au cours de cette conversation, le Président américain aurait utilisé la dépendance de Kiev aux livraisons d’équipement militaire et de sécurité américains comme levier de négociations pour obtenir la relance d’une enquête susceptible d’affaiblir son rival politique Joe Biden.
Au-delà de sa portée en termes politico-institutionnels, cette nouvelle affaire met en exergue l’importance vitale de l’aide américaine à l’Ukraine, en particulier dans le domaine militaire, alors même que la Russie durcit ses positions en Crimée et que le conflit se poursuit dans l’est du pays entre forces séparatistes plus ou moins directement soutenues par Moscou et forces loyalistes. Alors que depuis 2014, les États-Unis ont injecté près 1,5 milliard de dollars dans la défense ukrainienne, ce nouveau développement nous fournit donc l’occasion de revenir sur l’historique et surtout les enjeux de l’aide militaire livrée par les États-Unis à Kiev, en particulier depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui signe le début des livraisons de systèmes d’armes létaux.

Sous l’administration Obama et après l’invasion de la Crimée par les forces russes en 2014, les paquets d’aide américaine aux alliés de Washington en Europe de l’Est ont augmenté, mais l’aide à l’Ukraine a toujours été freinée en matière d’équipement létal de peur que cela ne conduise à une escalade et un durcissement du conflit dans l’est de l’Ukraine. Ainsi, Washington s’est concentré sur des programmes visant à aider l’armée ukrainienne à se réformer afin de lutter contre la corruption, mais surtout en vue de devenir interopérable avec l’OTAN (notons que l’Ukraine ne fait pas partie de l’Alliance atlantique). Par exemple, un programme de formation des forces ukrainiennes a été initié en 2015, en particulier à destination des officiers, afin de moderniser le fonctionnement de la chaîne de commandement dans l’armée ukrainienne, jusqu’ici marquée par une conception très verticale héritée de la période soviétique, qui fait fort peu de place à l’autonomie décisionnelle pourtant particulièrement nécessaire dans un contexte de guerre hybride. En 2016, l’Ukraine Security Assisant Initiative incluait tout de même des systèmes anti-blindage, des mortiers, des armes (collectives, telles que des lance-grenades et des armes de petit calibre), des munitions ainsi que des capacités cyber et de guerre électronique.

Les fonds alloués à l’Ukraine par le gouvernement américain pour l’aider à financer le renforcement de sa défense afin d’accroître ses capacités dans le conflit et de mieux faire face à la Russie ont augmenté sous l’administration du président Trump. De plus, le gouvernement américain a effectué un tournant stratégique dans la vente d’armes à l’Ukraine. Sous l’administration Obama, la livraison d’armes létales n’était pas autorisée, le gouvernement américain craignant qu’une livraison de systèmes d’armes autres que purement défensifs n’entraîne une escalade des tensions avec Moscou, le gouvernement russe pouvant percevoir comme une menace directe la livraison d’armes létales à Kiev et riposter par le déploiement de capacités supérieures conduisant à un durcissement du conflit. Néanmoins, dès son arrivée à la Maison-Blanche en 2017, Donald Trump rompt radicalement avec cette ligne et autorise la livraison aux forces ukrainiennes de 210 missiles antichars FGM-148 Javelin et 37 postes de tir pour une somme de 47 millions de dollars. La livraison de ces armes aurait contribué au retrait des forces blindées russes de l’est de l’Ukraine. La décision de livrer des armes offensives est un symbole fort donné par les autorités américaines, elle illustre la volonté de Washington de ne pas laisser les forces russes (en particulier leurs unités lourdes) opérer impunément en Ukraine, de réaffirmer que les États occidentaux appartenant à l’alliance atlantique, les États-Unis en tête, font front commun contre l’interventionnisme armé russe.

Au plan intérieur, depuis 2015, de nombreux élus américains demandent que les États-Unis fournissent à l’Ukraine des armes et autres équipements militaires pour se prémunir contre les séparatistes soutenus par la Russie. À la suite de la capture par les forces russes de trois navires ukrainiens dans le détroit de Kertch le 25 novembre 2018, le Congrès a réorienté l’aide militaire afin de renforcer les capacités de la marine ukrainienne et les capacités de défense aérienne. Washington a ainsi transféré deux anciens bâtiments des Garde-Côtes et envisagé de livrer des radars de surveillance côtière à Kiev et d’autres alliés de la région (Roumanie, Bulgarie et Géorgie). Les États-Unis participent également à la mise en place d’un centre d’opérations maritimes près d’Odessa et ont multiplié les déploiements de navires dans les ports ukrainiens et plus généralement en mer Noire.

Au cœur de l’affaire politico-institutionnelle en cours se trouve le nouveau paquet d’aide que Donald Trump aurait mis en suspens pendant deux mois avant de céder sous la pression du Congrès, inquiet du signal envoyé à Moscou quant au soutien américain à Kiev. Cette nouvelle tranche d’aide comprend deux volets, l’un militaire, l’autre diplomatique. Au plan militaire, en juin, le Pentagone a annoncé que 250 millions de dollars seraient alloués à l’Ukraine, des fonds de coopération destinés à renforcer les capacités militaires de l’Ukraine, en termes d’équipements, d’entraînements et de conseil. Le matériel concerné devrait inclure des armements conventionnels classiques tels que des fusils de haute précision et des lance-roquettes, mais également des capacités plus sophistiquées telles que des radars de contre-batterie, des équipements de détection de guerre électronique, des systèmes de communication sécurisées, des systèmes de vision nocturne ainsi que du matériel médical. Il convient à cet égard de souligner l’importance des radars de contre-batterie qui ont permis de fortement réduire les pertes des unités de l’armée ukrainienne qui en ont déjà été dotées. Précédemment, des systèmes de contre-sniping, des véhicules blindés légers de type Humvee ainsi que des drones tactiques ont également été fournis aux forces ukrainiennes. Le Département d’Etat, lui, devrait participer à hauteur de 141 millions de dollars. Ces fonds ont vocation à remplir une large palette de rôles, allant de l’acquisition de matériel militaire américain via le programme Foreign Military Financing au renforcement de l’interopérabilité via des modules d’apprentissage de l’anglais, des équipements médicaux ou encore des simulateurs d’engins explosifs improvisés. Ils pourraient également servir à l’achat de pièces détachées, au financement de l’entraînement et du maintien en condition opérationnelle des systèmes d’armes américains déjà livrés.

L’aide militaire américaine à Kiev revêt donc une importance vitale pour les forces ukrainiennes, ce qui en fait un levier de négociations puissant. Au-delà, elle porte plusieurs enjeux.

Un enjeu tactique et opératif tout d’abord, qui consiste à améliorer les capacités technologiques et les modes opératoires des forces ukrainiennes pour rééquilibrer le rapport de force sur le front de l’est. Il passe également par le développement de l’interopérabilité entre les forces ukrainiennes et le système OTAN, élément primordial dans l’éventualité d’une opération conjointe. Au plan industriel, il s’agit de compléter les limites de l’importante base industrielle et technologie de défense (BITD) ukrainienne, Kiev demeurant un grand exportateur d’armement.

Un enjeu symbolique et politique ensuite, qui vise à réaffirmer la détermination américaine à soutenir ses alliés d’Europe orientale face à ce qui est perçu comme le renforcement de la menace russe. Ce volontarisme, traduit par la livraison de systèmes d’armes létales, s’inscrit dans la continuité du virage stratégique impulsé par la National Defense Strategy, qui redonne la priorité aux rivalités entre grandes puissances. Il s’agit donc d’un signal fort envoyé à Moscou, qui explique le tollé bipartisan suscité par la décision initiale du président Trump de suspendre le dernier volet d’aide américaine.

Surtout, cet investissement dans la consolidation de la défense ukrainienne constitue un enjeu d’ordre stratégique, car il est un moyen pour les forces américaines de bénéficier d’un précieux retour d’expérience sur la façon dont la Russie fait la guerre, c’est-à-dire, de s’informer sur les tactiques et les équipements utilisés par les forces armées de Moscou. En effet, dans le Donbass, les forces russes ont déployé l’ensemble du spectre des capacités militaires de la guerre hybride, allant de l’utilisation de forces conventionnelles comme l’infanterie soutenue par des moyens d’artillerie et blindés, à des opérations de guerre électronique (dans laquelle Moscou est très en pointe), des cyberattaques, des assassinats ciblés ou encore des frappes d’artillerie et aériennes.

Les besoins exprimés par les forces ukrainiennes ainsi que leur retour d’expériences sur l’utilisation des matériels livrés par Washington (par exemple les radars de contre-batterie dont les forces ukrainiennes font un usage très soutenu et efficace qui leur permet de réduire significativement les pertes infligées par les frappes d’artillerie) constituent donc des sources d’information précieuses pour le Pentagone sur les modalités nouvelles de la guerre hybride que Moscou conduit dans l’est de l’Ukraine. Or, cette information permet au Pentagone d’adapter ses doctrines d’emploi des forces, ses modes opératoires, ses priorités technologiques et les modalités d’emploi de ses matériels afin d’être au plus près des réalités opérationnelles de la conflictualité hybride qui pourrait constituer l’un des nouveaux paradigmes de la guerre moderne.
Xuan
   Posté le 15-03-2022 à 14:02:24   

A propos des labos d'armes biologiques :


Séance de questions et réponses musclée lors de la conférence de presse
Un journaliste de la BBC et le porte-parole chinois échangent quelques mots.


Écrit par Nie Zhenyu
2022-03-15 13:37:00
Dernière mise à jour : 2022-03-15 13:37


Un journaliste de la BBC s'est livré à une séance de questions-réponses animée avec le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Zhao Lijian, le 14 mars, après que l'armée russe ait découvert des activités biologiques militaires américaines en Ukraine.

Selon le site officiel du ministère chinois des Affaires étrangères, le 14 mars, Zhao Lijian a présidé une conférence de presse régulière du ministère chinois des Affaires étrangères et a souligné, en réponse à une question d'un journaliste de Xinhua, que les activités militaires biologiques en Ukraine sont une préoccupation commune de la communauté internationale. Des dizaines de laboratoires biologiques en Ukraine sont exploités sous les ordres du ministère américain de la Défense, et les États-Unis ont investi plus de 200 millions de dollars dans ces activités de laboratoire. L'objectif de la recherche américaine en question est d'établir des mécanismes pour la propagation secrète d'agents pathogènes viraux mortels. Les responsables russes ont déclaré que plus de 30 laboratoires biologiques affiliés aux États-Unis avaient été découverts sur le territoire ukrainien et que les articles concernés avaient été détruits d'urgence, mais que des traces de peste, d'anthrax et d'autres agents pathogènes avaient été trouvées.

Le journaliste de la BBC a ensuite demandé : "Vous avez mentionné plus tôt que les États-Unis ont retiré de leur site web des documents relatifs aux laboratoires biologiques. Je les ai regardés et ils semblent tous être encore là. Le ministère des affaires étrangères a-t-il visité le site web de l'ambassade des États-Unis en Ukraine ? Parce que les documents semblent tous être encore là."


Zhao Lijian : Vous voulez dire que les documents n'ont pas été retirés ?

Zhao Lijian a demandé pourquoi la partie américaine n'a pas publié les détails pour se disculper. Où exactement les États-Unis ont-ils dépensé les 200 millions de dollars de financement ? Sur quels agents pathogènes les États-Unis ont-ils mené des recherches ? Que tente de cacher l'ambassade des États-Unis en Ukraine en supprimant tous les documents pertinents de son site web ? Pourquoi les États-Unis s'opposent-ils exclusivement à la mise en place d'un mécanisme de vérification multilatéral pour la CIAB depuis 20 ans ? Pourquoi ces laboratoires biologiques ne sont-ils pas ouverts aux enquêtes des experts internationaux ?

Réponse d'un journaliste de la BBC : Ce que je vois, c'est que les documents sont tous encore là sur le site web. Vous pouvez le voir vous-même. Je peux vous donner le lien vers le site web. Les documents semblent tous être encore là.

Zhao Lijian : Les informations que j'ai vues étaient différentes des vôtres.

Le journaliste de la BBC insiste : Que voulez-vous dire quand vous dites que vous avez des informations différentes ? Pouvez-vous expliquer cela ?

Zhao Lijian : Selon les informations dont je dispose, les documents relatifs à ces laboratoires biologiques ont été supprimés par l'ambassade américaine en Ukraine.

Journaliste de la BBC : Voulez-vous retourner sur le site Internet de l'ambassade des États-Unis en Ukraine et voir si les documents sont toujours là ?

Zhao Lijian : Je viens de préciser la position de la Chine.

Ensuite, Zhao Lijian a répondu aux questions d'un journaliste du British Independent Television News, d'un journaliste de Barcom News, d'un journaliste du Japanese Yomiuri News, d'un journaliste de RIA Novosti et d'un journaliste de Bloomberg.

Ensuite, le journaliste de la BBC a poursuivi la question : je peux lire une partie du contenu du document sur le site web de l'ambassade des États-Unis en Ukraine. Voici une description du côté américain : La priorité du programme de réduction des menaces biologiques en Ukraine est de collecter et de sécuriser les agents pathogènes et les toxines présentant un risque pour la sécurité et de continuer à veiller à ce que l'Ukraine soit en mesure de détecter et de signaler les foyers d'agents pathogènes dangereux avant qu'ils ne constituent une menace pour la sécurité ou la stabilité. L'ensemble du plan semble ne pas concerner les armes, mais la garantie de la sécurité des agents pathogènes dangereux. Il semble y avoir un certain malentendu sur ce qui est un programme d'armement et ce qui est un programme visant à garantir la sécurité des agents pathogènes dangereux. De nombreux pays, dont la Chine, disposent d'institutions de recherche similaires, généralement sans rapport avec les armes et la guerre. Est-il possible que ces institutions en Ukraine n'aient rien à voir avec les armes du tout ? Pouvez-vous expliquer comment le gouvernement chinois fait la distinction entre ces deux types d'institutions ?


Zhao Lijian : Ce que vous dites, c'est que la partie américaine a souligné qu'il s'agissait d'installations de recherche. Ce que je peux vous dire, c'est que la réponse de la partie américaine a été jusqu'à présent contradictoire et confuse. On ne peut s'empêcher de se demander si le côté américain a envoyé quelqu'un ou non ? Quelle est la portée exacte des activités spécifiques ? Combien d'installations coopératives y a-t-il ou non ? Quelles sont les informations sensibles dans le domaine de la santé publique qui ne peuvent être divulguées ? La partie américaine sait-elle ce que les États-Unis font en Ukraine ?

Suivi du journaliste de la BBC : Vous avez mentionné que les Etats-Unis ont 26 laboratoires en Ukraine. Mais des documents figurant sur le site web de l'ambassade des États-Unis en Ukraine montrent que ces installations de recherche sur les agents pathogènes sont des laboratoires ukrainiens et que les États-Unis ne font que fournir une assistance. Pourquoi le gouvernement chinois croit-il qu'il s'agit de laboratoires américains et non de laboratoires ukrainiens bénéficiant d'une aide américaine ?

Zhao Lijian : Je viens de vous donner beaucoup d'informations, vous ne les avez pas entendues clairement ? Je viens de dire que le ministère de la Défense des États-Unis a fourni plus de 200 millions de dollars. J'ai également cité l'accord signé entre le ministère américain de la défense et l'Ukraine en 2005, qui stipule clairement que les représentants du ministère américain de la défense ont le droit de participer à toutes les activités liées aux installations ukrainiennes et que la partie ukrainienne n'est pas autorisée à divulguer ce que la partie américaine considère comme des "informations sensibles". Ne croyez pas que je n'ai pas lu les informations sur le site de l'ambassade des États-Unis en Ukraine. Si vous la lisez attentivement, vous ne devriez pas avoir de mal à voir qu'elle indique clairement que le ministère de la défense américain finance le projet en question.

Journaliste de la BBC : Vous avez donc vu qu'il y avait des documents sur le site Internet, n'est-ce pas ?

Zhao Lijian : J'ai lu des liens pertinents sur le site web.


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Les États-Unis sont accusés de développer des armes biologiques Les forces de défense chimique de l'APL peuvent-elles s'en défendre ?

Chine
Écrit par Qing Ping
2022-03-15 07:29:02
Dernière mise à jour : 2022-03-15 16:27

Avec la découverte accidentelle par l'armée russe que les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN mènent un programme biomilitaire en Ukraine et utilisent des chauves-souris comme matériel de recherche sur des agents potentiels d'armes biologiques, la question de savoir si l'origine du nouveau coronavirus (SRAS-CoV-2) vient des États-Unis et si l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus (COVID-19) remonte à une guerre biologique menée par les États-Unis suscite de plus en plus de réflexion dans l'opinion internationale.

La Chine, l'un des pays qui a le plus souffert de l'épidémie initiale de pneumonie de la nouvelle couronne au second semestre 2019, a souffert et continue de souffrir de l'impact massif de l'épidémie, et bien que la possibilité que l'épidémie de pneumonie de la nouvelle couronne soit une guerre biologique ne puisse être complètement exclue, il existe un réel besoin de préparation militaire pour se défendre contre une éventuelle guerre biologique lancée par un autre pays.

La Russie accuse les États-Unis de développer des armes biologiques
Le projet américain P-781 en Ukraine a considéré les chauves-souris comme un vecteur d'agents potentiels d'armes biologiques et a étudié les agents pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris aux humains, tels que la peste, la leptospirose, la brucellose et les virus filariens, a révélé la Russie en mars 2022. Une étude des documents de l'agence américaine réalisée par Sputnik a par ailleurs révélé qu'un contractant du ministère américain de la Défense a étudié les coronavirus chez les chauves-souris en Chine peu avant l'apparition du nouveau coronavirus - jusqu'en 2019 inclus. Le gouvernement américain a également alloué 3,7 millions de dollars pour payer ses recherches en Chine.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, a déclaré : "Ce que le Pentagone fait dans le laboratoire biologique est scandaleux. Ils utilisent de l'argent, de l'argent américain, pour utiliser le territoire ukrainien afin d'expérimenter des agents pathogènes qui sont utilisés pour créer des armes biologiques." "Les États-Unis ont installé des laboratoires militaires biologiques autour de la Russie et de la Chine. Il est absolument impossible de le nier. Je n'ai aucune donnée sur le fait qu'ils ont utilisé cette arme. Mais il ne fait aucun doute qu'il ne s'agit pas du tout d'expériences pacifiques, mais d'expériences visant à créer des armes biologiques. De plus, il ne fait pratiquement aucun doute que (ces expériences) visent les races."

Il est bien connu que les États-Unis sont le seul pays qui possède encore des armes chimiques à ce jour. La communauté internationale a demandé à plusieurs reprises aux États-Unis d'achever la destruction de leur stock d'armes chimiques dans les plus brefs délais, mais la destruction du stock d'armes chimiques américain a deux fois plus de retard.

L'histoire des opérations de recherche biologique aux États-Unis remonte à la Seconde Guerre mondiale. En avril 1943, le ministère américain de la Guerre a établi une base de recherche sur la guerre bactériologique à Fort Detrick, dans le Maryland, qui a été baptisée "Detrick Proving Grounds" par souci d'anonymat. C'était le précurseur du laboratoire biologique de Fort Detrick.

En septembre 1947, le département d'État américain a donné des instructions à Douglas MacArthur, alors commandant suprême des États-Unis au Japon, afin d'obtenir des informations sur les expériences bactériologiques en possession de Shikuro Ishii, le chef de la tristement célèbre Unité 731 japonaise, et d'autres personnes, Ishii et ses associés ne pouvant " être tenus pour responsables de crimes de guerre" . Les États-Unis, à leur tour, ont obtenu ces données sanglantes et les ont utilisées pour la recherche sur les armes biologiques, ce qui a entraîné le développement rapide, après la guerre, de la base de Fort Detrick pour en faire ce qui est aujourd'hui le laboratoire biologique P4 de l'armée américaine.

Selon les chiffres publiés par les États-Unis, ces derniers possèdent 26 laboratoires biologiques en Ukraine, sur lesquels le ministère américain de la défense exerce un contrôle absolu. Le ministère américain de la défense contrôle 336 laboratoires biologiques dans 30 pays du monde.

Les nouvelles découvertes de la Russie en Ukraine et les conditions mises en place par les États-Unis pour s'engager dans la recherche d'armes biologiques rappellent à la Chine qu'elle doit réexaminer sous l'angle de la guerre cette nouvelle épidémie qui s'est répandue dans tout le pays à partir de Wuhan, en Chine, et qui continue d'être importée de l'extérieur.
Bien sûr, si l'on remonte plus loin dans le temps, l'épidémie causée par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV), ou SRAS, qui s'est manifestée pour la première fois à Shunde, dans la province de Guangdong, en Chine, en novembre 2002, pourrait également devoir être examinée.
En effet, il existe des spéculations non confirmées et des traces de telles preuves anecdotiques. Dans une rumeur Internet d'août 2021, censée être le texte d'un discours en ligne prononcé par le secrétaire d'État américain de l'époque, Mike Pompeo, à l'académie militaire de West Point le 13 juin 2020, intitulé " Advice to Officer Cadets" , Pompeo a affirmé que les deux virus étaient des armes biologiques américaines.
L'ancien secrétaire d'État américain Mike Pompeo a été directeur de la CIA. (AP)
Quoi qu'il en soit, les informations dont dispose le public indiquent que les deux épidémies ont débuté en Chine et ont causé d'énormes dommages à la société chinoise, notamment l'infection et la mort de dizaines de millions de personnes ordinaires, et ont eu un impact sur la situation du développement du pays.
Que ces deux épidémies soient ou non des guerres biologiques menées par d'autres pays, la coïncidence de leur localisation, la vitesse de leur propagation et la profondeur de leur impact suffisent à les qualifier de "guerre". La différence réside dans le fait qu'il s'agissait d'une guerre contre un micro-organisme viral ou d'une guerre contre un pays qui se cachait derrière lui.

La mystérieuse force de défense chimique chinoise
Pour l'armée chinoise, qui doit assurer la sécurité de la vie nationale et civile, elle doit être capable de prévenir et de gagner une guerre biologique dans le contexte des armes biologiques existant encore dans le monde. Cela est d'autant plus vrai que le pays qui a une forte probabilité de produire des armes biologiques est les États-Unis, qui considèrent déjà la Chine comme un concurrent stratégique majeur.

L'armée chinoise dispose également d'une force de défense chimique. Il est rapporté que cette unité est un service spécialisé dont l'équipement de base est l'équipement de protection nucléaire, biologique et chimique. Elle est responsable de la sécurité de la protection nucléaire, biologique et chimique, de l'appui en matière de fumée et de feu et d'autres tâches, et se compose d'unités d'observation, de reconnaissance, de décontamination, d'extinction de feu et de production de fumée.

La principale mission de la force de défense chimique chinoise est d'assurer une protection contre les armes nucléaires, biologiques et chimiques. Elle a travaillé à la protection des essais de la bombe atomique de la Chine en 1964 et a joué un rôle important dans la prévention de la propagation des produits chimiques lors d'incidents tels que l'explosion de l'usine pétrochimique PX à Zhangzhou, dans la province de Fujian, et l'explosion d'une usine chimique à Nanjing, dans la province de Jiangsu, mais on ne sait rien de ses réalisations en matière de prévention des armes biologiques.

Le laboratoire de biologie ukrainien doit sa nouvelle couronne aux États-Unis
La Russie a informé la Chine à l'avance qu'elle souhaitait que l'ONU discute immédiatement des armes biologiques américaines.
La Russie demande une réunion du Conseil de sécurité pour discuter des activités biologiques militaires américaines en Ukraine.
Par exemple, à la suite de l'épidémie de pneumonie de la Nouvelle Couronne à Wuhan, en Chine, à la fin de 2019, l'armée chinoise a envoyé trois lots de plus de 4 000 membres du personnel médical pour aider Wuhan, avec des équipes médicales provenant des universités médicales militaires de l'armée de terre, de la marine et de l'armée de l'air, et " les unités militaires ont pris la tête d'un certain nombre de projets de recherche scientifique et de recherche d'urgence pour le ministère des Sciences et des Technologies de la Chine, et ont envoyé une équipe d'experts médicaux militaires à Wuhan pour mener des recherches scientifiques et des recherches et... ". L'unité militaire a pris l'initiative d'entreprendre un certain nombre de projets de recherche scientifique d'urgence pour le ministère des sciences et de la technologie, et a envoyé une équipe d'experts médicaux militaires à Wuhan pour mener des recherches scientifiques et fournir des conseils en matière de prévention et de contrôle. L'équipe militaire n'était pas connue pour avoir utilisé des soldats de la défense chimique de l'APL. Une explication est qu'à cette époque, le niveau de défense contre les armes biologiques n'avait pas encore été relevé, de sorte qu'aucune troupe de défense chimique n'a été utilisée.

Le 29 septembre 2021, le thème de la 33e étude collective du Bureau politique du Comité central du PCC était "Renforcer la biosécurité en Chine". Le secrétaire général Xi Jinping a déclaré que la biosécurité est une partie importante de la sécurité globale du pays et une force importante pour influencer et même remodeler le paysage mondial, et qu'il est nécessaire de renforcer le système national de prévention et de contrôle des risques de biosécurité et de gouvernance pour construire efficacement une barrière nationale de biosécurité.

Aucune mention des directives militaires chinoises n'a été faite dans le discours de Xi, qui a été rendu public à l'époque. Mais compte tenu des incidents majeurs inattendus répétés en matière de biosécurité, du SRAS en 2002 à la nouvelle épidémie de couronne en 2019, des avertissements suffisants ont été donnés à la Chine. Il est urgent que les forces de défense chimique de la Chine mettent davantage l'accent sur les armes biologiques et qu'elles améliorent leurs systèmes de préparation à la défense contre la guerre biologique.

Tant les États-Unis que la Russie et la Chine devraient essayer d'éviter de s'engager dans une course aux armes biologiques. La Chine devrait, sinon mener des recherches militaires offensives, du moins s'y préparer.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)


Edité le 15-03-2022 à 17:55:42 par Xuan


Xuan
   Posté le 15-03-2022 à 21:37:07   

Quelques précisions sur les "liens pertinents" sur dnews :

"Selon Konashenkov, après que la Russie a lancé des opérations militaires en Ukraine, le département américain de la Défense était très inquiet que ces expériences biologiques secrètes soient exposées, et l’Ukraine a ordonné au laboratoire de détruire d’urgence les agents pathogènes le 24 février afin de dissimuler les informations pertinentes.
Cependant, la partie russe a toujours reçu des documents du personnel du laboratoire biologique ukrainien montrant que le personnel avait détruit d’urgence des agents pathogènes susceptibles de causer la peste, l’anthrax, la fièvre du lapin, le choléra et d’autres maladies mortelles.
Le ministère russe de la Défense a noté que ces documents prouvent que les États-Unis et l’Ukraine ont violé la Convention des Nations Unies sur les armes biologiques. À l’heure actuelle, les experts russes analysent les documents pertinents et les résultats de l’analyse devraient être publiés prochainement."
Xuan
   Posté le 15-03-2022 à 22:54:56   

Une politicienne américaine qualifiée de traître à cause de la vérité sur l'Ukraine

L'ancienne députée Gabbard a appelé à la destruction des laboratoires biologiques américains en Ukraine
RIA Novosti, 15/03/2022
https://ria.ru/20220315/gabbard-1778333070.html

MOSCOU, 15 mars - RIA Novosti. Les laboratoires biologiques américains découverts en Ukraine sont dangereux car ils contiennent des agents pathogènes mortels qui devraient être détruits, selon une vidéo Twitter publiée par l'ancien représentant américain Tulsi Gabbard du district d'Hawaï.
Après ces mots, la femme a été agressée. Ainsi, en particulier, le sénateur républicain Mitt Romney a appelé à ce que ses déclarations soient assimilées à une trahison.

Les États-Unis ont créé des dizaines de biolaboratoires en Ukraine
Gabbard est apparue plus tard sur Fox News, où elle a dû commenter sa propre déclaration. Elle a souligné qu'elle voulait seulement exprimer sa préoccupation pour la vie des citoyens américains qui risquaient de faire face à une pandémie comme le COVID-19 si des agents pathogènes des laboratoires ukrainiens éclataient.

La politicienne a également accusé les médias occidentaux de dissimuler délibérément la vérité sur l'existence en Ukraine de développements biologiques potentiellement dangereux produits avec l'argent d'investisseurs américains.
Xuan
   Posté le 17-03-2022 à 18:56:59   

A marquer d'une pierre blanche : TF1 relate la frappe ukrainienne sur le centre ville de Donetsk avec un missile à sous munitions.

https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/donetsk-les-ukrainiens-frappent-le-centre-ville-69125655.html
Xuan
   Posté le 18-03-2022 à 20:52:20   

VIDEO XI JINPING / JOE BIDEN




Xi Jinping passe un appel vidéo avec le président américain Joe Biden
http://www.qstheory.cn/yaowen/2022-03/19/c_1128483875.htm
Source : Agence de presse Xinhua 2022-03-19 00:06:23


BEIJING, 18 mars (Xinhua) -- Le président Xi Jinping a eu un appel vidéo avec le président américain Joe Biden le soir du 18 mars sur rendez-vous. Les deux chefs d'État ont eu un échange de vues franc et approfondi sur des questions d'intérêt commun, notamment les relations entre la Chine et les États-Unis et la situation en Ukraine.
M. Biden a déclaré qu'il y a 50 ans, les États-Unis et la Chine ont fait un choix important et ont publié le communiqué de Shanghai. 50 ans plus tard, les relations entre les États-Unis et la Chine se trouvent à nouveau à un moment critique, et leur évolution façonnera le paysage mondial du XXIe siècle. Je voudrais réaffirmer que les États-Unis ne cherchent pas une "nouvelle guerre froide" avec la Chine, ne cherchent pas à changer les institutions chinoises, ne cherchent pas à renforcer les alliances contre la Chine, ne soutiennent pas "l'indépendance de Taïwan" et n'ont pas l'intention de s'engager dans un conflit avec la Chine. Les États-Unis sont disposés à engager un dialogue franc avec la Chine, à renforcer la coopération, à adhérer à la politique d'une seule Chine, à gérer efficacement la concurrence et les différences, et à promouvoir le développement stable des relations entre les États-Unis et la Chine. Je suis prêt à maintenir une communication étroite avec le président Xi Jinping pour orienter les relations entre les États-Unis et la Chine.

Xi a noté que depuis notre première "réunion en nuage" en novembre dernier, la situation internationale a connu de nouveaux changements importants. Le thème de l'ère de la paix et du développement est confronté à de sérieux défis, et le monde n'est ni paisible ni tranquille. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et l'une des deux premières économies du monde, nous devons non seulement faire avancer la relation entre les États-Unis et la Chine sur la bonne voie, mais aussi assumer nos responsabilités internationales et faire des efforts pour la paix et la tranquillité dans le monde.

M. Xi a souligné que M. le Président et moi-même sommes d'accord pour dire que la Chine et les États-Unis doivent se respecter mutuellement, coexister pacifiquement et éviter la confrontation, et que les deux parties sont d'accord pour renforcer la communication et le dialogue à tous les niveaux et dans tous les domaines. Le président a également réaffirmé précédemment que les États-Unis ne cherchent pas à mener une "nouvelle guerre froide", ne cherchent pas à changer le système chinois, ne cherchent pas à s'opposer à la Chine en renforçant les alliances, ne soutiennent pas "l'indépendance de Taïwan" et n'ont pas l'intention de se heurter à la Chine. J'attache une grande importance à vos déclarations.

Xi a souligné qu'à l'heure actuelle, les relations sino-américaines ne sont pas encore sorties de la situation difficile créée par l'administration américaine précédente, mais qu'elles ont rencontré de plus en plus de défis. En particulier, certaines personnes aux États-Unis ont envoyé des signaux erronés aux forces d'"indépendance de Taïwan", ce qui est très dangereux. Si la question de Taïwan n'est pas traitée correctement, elle aura un effet déstabilisant sur les relations entre les deux pays. J'espère que la partie américaine y accordera une attention suffisante. La situation actuelle des relations sino-américaines est directement imputable à l'incapacité de certaines personnes du côté américain à mettre en œuvre l'important consensus atteint entre nous deux et à mettre en pratique les déclarations positives faites par M. le Président. La partie américaine a mal interprété et mal jugé les intentions stratégiques de la partie chinoise.

Xi a souligné que la Chine et les États-Unis ont eu et ont encore des divergences et en auront à l'avenir. La clé est de bien gérer les différences. Une relation stable et en développement entre la Chine et les États-Unis sera bénéfique pour les deux parties.
Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur la situation actuelle en Ukraine.
M. Biden a présenté la position américaine et a exprimé sa volonté de communiquer avec la partie chinoise pour éviter une escalade.

Xi a noté que la situation en Ukraine a évolué jusqu'à ce point, ce que la Chine ne veut pas voir. La Chine a toujours prôné la paix et s'est opposée à la guerre, ce qui constitue une tradition historique et culturelle de la Chine. Nous avons toujours porté des jugements indépendants sur le fond de la question elle-même, préconisé le respect du droit international et des normes fondamentales universellement acceptées des relations internationales, adhéré à la Charte des Nations unies et préconisé un concept de sécurité commun, global, coopératif et durable. Ces grands principes constituent la base de la gestion par la Chine de la crise en Ukraine.
La Chine a présenté une initiative en six points sur la situation humanitaire en Ukraine et est prête à fournir une aide humanitaire supplémentaire à l'Ukraine et aux autres pays touchés. Toutes les parties doivent travailler ensemble pour soutenir le dialogue et les négociations entre la Russie et l'Ukraine afin d'obtenir des résultats et la paix. Les États-Unis et l'OTAN devraient également engager un dialogue avec la Russie afin de démêler les nœuds de la crise ukrainienne et de résoudre les problèmes de sécurité de la Russie et de l'Ukraine.

Xi a souligné qu'il est déjà très difficile pour les pays du monde entier de faire face à la nouvelle épidémie de pneumonie couronne et de protéger en même temps leurs économies et leurs moyens de subsistance. En tant que dirigeants de grands pays, nous devons réfléchir à la bonne résolution des problèmes liés aux points chauds de la planète et, surtout, à la stabilité mondiale et à la vie productive de milliards de personnes. Si les sanctions sont imposées sur tous les fronts et sans discrimination, c'est la population qui en souffrira. Une nouvelle escalade déclencherait également une grave crise du commerce mondial, de la finance, de l'énergie, de l'alimentation et des chaînes d'approvisionnement industrielles, qui viendrait s'ajouter à une économie mondiale déjà en difficulté et causerait des dommages irréparables.

Plus la situation est compliquée, plus il est important de rester calme et rationnel. Le courage politique est nécessaire dans toute situation pour créer un espace de paix et laisser la place à une solution politique. Il y a deux vieux dictons chinois, l'un est "une tape sur la main ne fait pas sonner une cloche" et l'autre est "la cloche doit être attachée". L'essentiel est que les parties fassent preuve de volonté politique, se concentrent sur le présent et se tournent vers l'avenir pour trouver une solution adéquate, et les autres parties peuvent et doivent créer les conditions nécessaires à cet effet.
La tâche la plus urgente est de poursuivre le dialogue et les négociations, d'éviter les pertes civiles, d'empêcher l'émergence d'une crise humanitaire et de mettre fin à la guerre dans les meilleurs délais. La solution à long terme réside dans le respect mutuel entre les grandes puissances, l'abandon de la mentalité de la guerre froide, l'abstention de toute confrontation entre les camps et la construction progressive d'une architecture de sécurité mondiale et régionale équilibrée, efficace et durable. La Chine a fait de son mieux pour la paix et continuera à jouer un rôle constructif.

Les deux chefs d'État ont jugé l'appel vidéo constructif et ont chargé les équipes de travail des deux pays d'assurer un suivi en temps utile et de prendre des mesures pratiques pour œuvrer au retour à un développement stable des relations sino-américaines et de déployer leurs efforts respectifs pour résoudre correctement la crise ukrainienne.

Ding Xuexiang, Liu He et Wang Yi ont participé aux activités susmentionnées.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Xuan
   Posté le 18-03-2022 à 23:54:18   

L'OTAN est une association de criminels - Michel Collon
Xuan
   Posté le 18-03-2022 à 23:58:16   

Ukraine Russie Histoire

Roman Abramovi&#263;

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CHAPITRE3 L'Union soviétique et l'Ukraine

Après la révolution de février 1917, le gouvernement tsariste a été renversé. Pendant les quatre années suivantes, l'Ukraine a été plongée dans une période de chaos. Les troupes allemandes, austro-hongroises, du gouvernement provisoire, de l'Armée rouge soviétique et des gardes blancs de Dunnikin, les troupes alliées et polonaises sont apparues en Ukraine comme un paratonnerre. La population ukrainienne a également tenté de parvenir à l'indépendance nationale avec l'aide de forces extérieures. Mais toutes les forces extérieures voulaient contrôler les terres ukrainiennes et n'avaient aucune intention de soutenir l'Ukraine en tant qu'État souverain indépendant. Les espoirs d'indépendance nationale ont été anéantis dans la fumée de la guerre. Ce n'est que le 30 décembre 1922 que l'Ukraine est devenue une partie de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Pendant les presque 70 ans de sa vie au sein de l'Union soviétique, l'Ukraine, comme le reste de l'Union soviétique, a connu de nombreux changements et guerres majeurs. Cette histoire a laissé à la Russie et à l'Ukraine une mémoire complexe de querelles entrecroisées. Aujourd'hui encore, la Russie et l'Ukraine se disputent sur certains des événements majeurs qui ont eu lieu pendant l'Union soviétique.

La famine en Ukraine de 1932-1933 : Afin de transformer l'Union soviétique d'un État agricole arriéré en un État industriel moderne, l'Union a connu une industrialisation à grande échelle à partir de 1928 et a obtenu des résultats remarquables. Cependant, l'industrialisation de l'Union soviétique s'est faite au détriment de l'agriculture. Afin de réunir les fonds nécessaires à l'industrialisation, l'Union soviétique a exporté de grandes quantités de nourriture sur le marché international et a utilisé la force pour collectiviser l'agriculture du pays. La collectivisation de l'agriculture a fait des ravages sur la production agricole de l'Ukraine. Alors que la production céréalière était en baisse, le gouvernement central a continué à imposer à l'Ukraine des réquisitions élevées de céréales, ce qui a fini par provoquer une famine sans précédent en 1932-1933. En tant que base de la production agricole de toute l'Union soviétique, 3 à 3,5 millions de personnes sont mortes dans cette famine. Après la dissolution de l'Union soviétique, la famine en Ukraine est passée d'une question historique entre la Russie et l'Ukraine à une question politique sensible.

Après la dissolution de l'Union soviétique, la famine en Ukraine est passée d'une question historique entre la Russie et l'Ukraine à une question politique sensible. En septembre 2003, le président de l'Ukraine, Leonid Danylovych Kuchma, a demandé à la communauté internationale, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, de soutenir les activités parrainées par l'Ukraine visant à instaurer une journée de commémoration des victimes de l'Holodomor.
Le 28 novembre 2006, la Verkhovna Rada d'Ukraine a adopté une loi reconnaissant le Holodomor de 1932-1933 comme un acte de génocide contre la nation ukrainienne. En janvier 2010, la Cour d'appel d'Ukraine-Kyiv a estimé que les dirigeants de l'Union soviétique, Staline, Molotov et Kaganovitch, avaient "personnellement planifié" l'Holodomor et commis "délibérément" un génocide contre les Ukrainiens.

Les manuels d'histoire ukrainiens affirment que "l'Holodomor de 1932-1933 a été délibérément créé par Moscou afin d'étouffer le désir d'indépendance des Ukrainiens." En Ukraine, certains universitaires pensent que l'Holodomor était un acte de génocide contre les Ukrainiens. Leurs principaux arguments sont les suivants : La famine a fait plus de victimes dans l'Union des républiques socialistes soviétiques (l'Ukraine occidentale ne faisait pas encore partie de l'Union soviétique) qu'en Russie, à superficie égale ; au moment de la famine, le Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique, dirigé par Staline, exportait encore des céréales vers les marchés internationaux. L'Union soviétique a publié une série de décrets restreignant le flux des Ukrainiens des zones rurales vers les zones urbaines et autres ;

Lors du processus de réquisition des céréales, toutes les céréales ont été confisquées aux Ukrainiens. Seule une partie des céréales a été achetée aux agriculteurs russes, laissant des réserves de céréales intouchables. Les spécialistes russes ont remis en question le point de vue ci-dessus : Tout d'abord, les principales preuves que la famine était un acte de génocide contre les Ukrainiens sont les témoignages des témoins oculaires et des victimes de la famine. Les documents d'archives actuels sur la famine de 1932-1932 ne confirment pas que la politique de collectivisation de l'agriculture de Staline et les mesures connexes visaient l'extermination de la population ukrainienne ; deuxièmement, le phénomène de famine dû à l'exportation à grande échelle de céréales. Deuxièmement, le phénomène de la famine due à l'exportation à grande échelle de denrées alimentaires était déjà présent à l'époque de la Russie impériale et n'était pas propre à la période stalinienne.

Par exemple, en 1887-1891, la Russie a exporté 10 millions de tonnes de céréales en échange de devises étrangères, ce qui a entraîné une famine généralisée dans le pays en 1891-1892. Troisièmement, le génocide était la pratique des nazis contre les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Si la famine était un acte de génocide, Staline aurait dû refuser de fournir toute aide à l'Ukraine, qui a souffert de la famine. Or, des documents d'archives confirment que Staline a fourni une aide alimentaire à l'Ukraine après la famine. Quatrièmement, la confiscation des céréales des agriculteurs pour cause de non-réalisation des ventes de céréales a eu lieu tant en Ukraine qu'en Russie. Cinquièmement, bien que Staline ait émis plusieurs décrets interdisant l'exode des agriculteurs des fermes collectives et relocalisant de force certains d'entre eux. Cependant, ces décrets ont été appliqués non seulement en Ukraine mais aussi dans d'autres parties de l'Union soviétique. Le 22 janvier 1933, le Comité populaire de l'Union soviétique et le Bureau politique du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique ont émis un ordre interdisant l'exode des paysans affamés du Caucase du Nord et d'Ukraine. Cet ordre a été appliqué à partir du 16 février 1933 dans le district frontalier de la basse Volga (les régions actuelles d'Astrakhan, Volgograd et Saratov et la République kalmouke). Sixièmement, la famine a provoqué une énorme réduction de la population rurale non seulement en Ukraine, mais aussi dans d'autres parties de l'Union soviétique.

Les données de l'enquête démographique pan-soviétique de 1926 et 1937 le montrent : La famine du début des années 1930 a entraîné une diminution de 30,9 % de la population rurale du Kazakhstan et de 23 % dans le bassin de la Volga. La population du Kazakhstan a diminué de 30,9 %, celle de la vallée de la Volga de 23 %, celle de l'Ukraine de 20,5 % et celle du Caucase du Nord de 20,5 %. La population du Caucase du Nord a diminué de 20,4 %. La population du Caucase du Nord a diminué de 20,4 %.

Le gouvernement russe a vivement réagi à la détermination du parlement ukrainien selon laquelle la famine était un acte de génocide contre la nation ukrainienne. Le 19 novembre 2007, le ministère russe des Affaires étrangères a publié une déclaration : L'identification par l'Ukraine de la famine comme un acte de génocide est une "déformation de l'histoire". En juillet 2008, le président Dmitri Medvedev a déclaré dans un discours que l'Ukraine accusait la Russie comme si elle était responsable de la famine qui a tué tant de personnes en Union soviétique dans les années 1930. Il s'agit d'"une accusation totalement immorale et spéculative", car la famine était "notre catastrophe commune". Il a également refusé de se rendre en Ukraine pour le 75e anniversaire de la famine.

L'Ukraine pendant la Seconde Guerre mondiale : Après le début de la Seconde Guerre mondiale, l'Union soviétique a occupé la Russie blanche et l'Ukraine occidentale en vertu du protocole secret du pacte de non-agression germano-soviétique, qui divisait la Pologne. Après l'invasion allemande de l'Union soviétique, les nationalistes ukrainiens ont publié la Déclaration d'indépendance de l'Ukraine, exprimant leur volonté de coopérer avec les troupes allemandes dans la lutte contre l'Union soviétique. Cependant, les nazis ont pris des mesures répressives sanglantes en Ukraine, arrêtant non seulement les communistes et les Juifs, mais aussi les nationalistes ukrainiens. Dans ce contexte, certains Ukrainiens pro-soviétiques ont coopéré avec les partisans de l'Union soviétique et ont combattu les Allemands. À l'automne 1942, certains nationalistes ukrainiens, après que leurs rêves d'utiliser l'armée allemande pour obtenir l'indépendance de l'Ukraine aient été brisés, ont formé l'Association nationaliste Ukraine-Ukraine, dirigée par R. Shukhovich. À l'automne 1942, certains nationalistes ukrainiens ont formé l'Armée insurrectionnelle ukrainienne, dirigée par R. Shukhovich. Les insurgés ukrainiens font de l'Union soviétique et de l'Allemagne leur cible commune.

Après avoir renversé la vapeur lors de la bataille de Stalingrad, l'Armée rouge de l'Union soviétique a poussé le front vers l'ouest. En novembre 1944, toute l'Ukraine est libérée. L'entrée des troupes soviétiques dans l'ouest de l'Ukraine s'est heurtée à la résistance des forces nationalistes telles que l'Insurrection ukrainienne, et ce n'est qu'en 1947 que la résistance massive des nationalistes ukrainiens a cessé. Les manuels d'histoire ukrainiens commentent la Seconde Guerre mondiale et l'insurrection ukrainienne d'un point de vue complètement différent de celui de la Russie : "Pour notre pays, la Seconde Guerre mondiale a été la guerre la plus injuste. Car ni l'Union soviétique, ni l'Allemagne n'ont considéré la question de l'indépendance de l'Ukraine ....... Les Ukrainiens avisés ont compris qu'ils ne pouvaient pas compter sur l'aide des autres et qu'eux seuls pouvaient décider du sort de leur pays. C'est pourquoi, dès 1929, des Ukrainiens de l'extérieur du pays ont fondé l'Organisation des nationalistes ukrainiens.

Sous le patronage de cette organisation, le gouvernement ukrainien en exil a été établi hors du pays ....... En 1942, l'Armée insurrectionnelle d'Ukraine a été fondée. L'armée insurrectionnelle a libéré les villes et les villages des fascistes et a protégé la population pacifique. Le gouvernement de l'Union soviétique ne voulait pas que l'Ukraine ait sa propre armée. Ainsi, après que les envahisseurs nazis aient été chassés d'Ukraine en 1943, les bolcheviks ont commencé à combattre l'armée insurrectionnelle d'Ukraine. La guerre visant à anéantir le peuple ukrainien a duré jusqu'en 1953. Cette guerre coûteuse était un autre exemple de la terreur bolchevique." Ces dernières années, le nationaliste ukrainien Stepan Banjera est devenu un point central dans le débat entre la Russie et l'Ukraine. À un moment donné après le début de la Seconde Guerre mondiale, Stepan Banjera a collaboré avec l'armée allemande afin de réaliser son rêve d'un État ukrainien indépendant. Avec le soutien des Allemands, les éléments de Banjera ont créé leurs propres forces armées et ont fait de l'élimination des Polonais, des Juifs et surtout des Russes leur objectif opérationnel. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Banjera est resté en République fédérale d'Allemagne et a poursuivi la lutte contre les communistes de l'Union soviétique. Il est resté en Allemagne jusqu'en octobre 1959, date à laquelle il a été assassiné par des espions de l'Union soviétique à Munich. En l'honneur de ce nationaliste, l'Ukraine a émis en septembre 2009 une médaille commémorative pour le 100e anniversaire de la naissance de Banjera. En Ukraine occidentale, de nombreuses villes et villages ont érigé des monuments à la mémoire de Banjera et des rues ont été baptisées de son nom.

Le 22 janvier 2010, le président sortant de l'Ukraine, Viktor Iouchtchenko, a signé un décret décernant à Stepan Banjera le titre de "Héros de l'Ukraine". La décision de Viktor Iouchtchenko a suscité l'ire du public russe en raison de la collaboration présumée de Banjera avec les nazis dans le meurtre de résidents pacifiques pendant la Seconde Guerre mondiale. Selon les sondages d'opinion, 37 % des Russes considèrent Bandera comme un terroriste et un meurtrier. Yuri Vorobyev, vice-président de la Chambre haute russe, a même déclaré que les actions de Viktor Iouchtchenko "sont si honteuses que nos pères et grands-pères se retourneraient dans leur tombe s'ils en avaient connaissance." Ce n'est pas la seule chose qui a rendu les Russes furieux. Alors que le 27 juillet 1944 marquait la libération de Lviv de l'occupation nazie, l'Ukraine a déclaré que c'était "le jour où le régime centralisé de Moscou a commencé à régner sur le peuple ukrainien épris de liberté".

(…)

Les États-Unis encouragent l'Ukraine à rejoindre l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).

Pour la Russie, l'importance stratégique de l'Ukraine est évidente. "L'année de la révolution orange, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et l'Union européenne se sont étendues à l'est en même temps. Les trois États baltes sont devenus membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). L'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a déjà déployé un système antimissile en Pologne, et son déploiement militaire s'étend jusqu'à la frontière avec la Russie. Saint-Pétersbourg est à un peu plus de deux heures de route. Maintenant que l'Ukraine est bien vivante, les voisins occidentaux de la Russie, l'un au sud et l'autre au nord, risquent soudain de s'aligner sur l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Si l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) devait s'installer en Ukraine, elle menacerait directement l'arrière-pays russe à l'ouest des monts Oural. Sans parler du fait que le territoire de l'Ukraine possède une importante base navale, qui constitue l'accès de la Russie à la mer Noire. Viktor Iouchtchenko a donc été élu, bien que Vladimir Poutine soit réticent, mais il ne peut qu'essayer de s'entendre avec lui.

Mais le problème, c'est que Viktor Iouchtchenko a mis à la porte la stratégie de "l'équilibre Est-Ouest" de Leonid Danylovych Koutchma, et afin de donner un "tribut" à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), à l'Union européenne et à l'Union européenne, il a pu prendre une décision. Afin de donner à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et à l'Union européenne une "lettre de martyre", Viktor Iouchtchenko a tenté de saboter les relations ukraino-russes et de "dé-russianiser" l'Ukraine, par exemple en "réhabilitant" l'armée servante nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, en démolissant les monuments de l'Union soviétique dans le pays et en publiant un rapport de "dé-russianisation". Viktor Iouchtchenko a déclaré que la Fédération de Russie était le pays le plus important du monde. Viktor Iouchtchenko a déclaré : "Là où la langue russe s'arrête, l'influence de la Russie s'arrête." N'oubliez pas que les Russes représentent un cinquième de la population ukrainienne, qu'ils vivent en grand nombre dans le sud-est et qu'ils ne s'entendent pas du tout avec les Ukrainiens de l'ouest. Cette approche discriminatoire fait ressortir les tensions ethniques internes et constitue une gifle publique à la Russie.

Il suffit de se rappeler une image de la politique dégoûtante de Viktor Iouchtchenko. En 2008, à Paris, il s'est rendu sur la tombe de Symon Petlioura. Oui, c'est le gang de "How Steel is Made".

En 2010, Viktor Iouchtchenko a déclaré le nazi Bandera "héros national". Ce bourreau génocidaire est toujours le "chef spirituel" de la droite ukrainienne. Pour le réhabiliter, l'ambassadeur d'Ukraine à l'ONU a menacé de nier les résultats des procès de Nuremberg.
Comment les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU en sont-ils arrivés à leur position actuelle ?
C'est à partir de l'époque de Viktor Iouchtchenko que le sentiment anti-russe s'est répandu de manière incontrôlée en Ukraine, devenant finalement complice d'ordures historiques comme les "néo-nazis". Au cours des huit années de conflit dans l'est de l'Ukraine, des milices d'extrême droite basées en Ukraine, telles que "bataillon AZOV", ont commis d'horribles crimes contre l'humanité. Viktor Iouchtchenko a ouvert la "boîte de Pandore", qui sera inscrite dans les livres d'histoire.
Xuan
   Posté le 20-03-2022 à 23:20:10   

Zelensky interdit les partis politiques d'opposition en Ukraine


Le Conseil national de sécurité et de défense (NSDC) d'Ukraine, pendant la période de loi martiale dans le pays, a arrêté toute activité de certains partis politiques, parmi lesquels la Plateforme d'opposition - Pour la vie, a déclaré Volodymyr Zelenskyy .
Nous parlons de la "Plate-forme d'opposition - Pour la vie" (OPPL) de Viktor Medvedchuk , du "Parti du Shariy" et du "Nashi". En outre, les activités du Bloc de l'opposition, de l'Opposition de gauche, de l'Union des forces de gauche, des Puissances, du Parti socialiste progressiste d'Ukraine, du Parti socialiste d'Ukraine, des Socialistes et du Bloc Volodymyr Saldo ont été suspendues.

« Zelensky a enfin compris les subtilités de la vraie démocratie. Le président le plus démocrate de l'Ukraine moderne a franchi une nouvelle étape vers les idéaux occidentaux de démocratie. Par décision du Conseil de la défense et de la sécurité nationales, il a totalement interdit toute activité des partis d'opposition sur le territoire ukrainien. Ils ne sont pas nécessaires ! Bien joué! Continuez comme ça !"
"Continuez comme ça ! » a dit ironiquement Dmitri Medvedev , vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, sur la décision du président ukrainien sur sa chaîne Telegram.
Xuan
   Posté le 20-03-2022 à 23:34:25   

La France a gelé plus de 22 milliards d'euros d'actifs de la Banque de Russie


https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/la-france-a-gel%C3%A9-plus-de-22-milliards-d-euros-d-actifs-de-la-banque-de-russie/ar-AAViex2?ocid=Huawei&appid=hwbrowser&ctype=news
La France a immobilisé près de 850 millions d'euros d'avoirs d'oligarques russes sur son territoire suite à la guerre en Ukraine, a affirmé dimanche le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. Il s'agit de yachts, d'appartements, ou encore de comptes bancaires. Leurs propriétaires ne peuvent plus en avoir l'usage, les revendre ou les monétiser.

Bruno Le Maire a également souligné l'immobilisation par la France de 22 milliards d'euros d'actifs de la Banque centrale russe affirmant que _"les sanctions font mal à la Russie, mal à l'Etat russe, mal à Vladimir Poutine". _

Vendredi, la Banque centrale russe a jugé "extrêmement difficile" de faire des prévisions macro-économiques du fait de ces sanctions. Fin février, elle avait plus que doublé son taux directeur en le portant à 20% contre 9,5% précédemment.
Xuan
   Posté le 21-03-2022 à 07:25:23   

Tous les partis d'opposition interdits en Ukraine
Les autorités de Kiev ont interdit les activités de plusieurs partis


https://svpressa.ru/politic/news/328610/

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé la suspension des activités d'un certain nombre de partis politiques du pays. Tous sont dans l'opposition. La restriction est introduite pour la période de la loi martiale par décision du Conseil de sécurité nationale ukrainien.

« Le Conseil national de sécurité et de défense a décidé, compte tenu de la guerre à grande échelle et des liens de certaines structures politiques avec cet État, de suspendre toute activité d'un certain nombre de partis politiques pendant la période de la loi martiale. A savoir : « Plate-forme d'opposition – Pour la vie » ; "Parti de Charij " ; "Notre"; "Bloc d'opposition" ; "Opposition de gauche" ; « Union des forces de gauche » ; "Pouvoir"; "Parti Socialiste Progressiste d'Ukraine"; "Parti socialiste d'Ukraine" ; "Socialistes" ; "Le bloc de Vladimir Saldo", UNIAN selon Zelensky

Plus tôt, SP a écrit que les États-Unis "tenaient la main" de la délégation ukrainienne dans les négociations avec la Fédération de Russie, ne permettant pas à Kiev d'accepter même les exigences minimales avancées par Moscou.

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Plateforme d'opposition - For Life contestera la décision de suspendre ses activités

Le parti ukrainien "Opposition Platform - For Life" (OPPL) a annoncé que la décision de suspendre ses activités sera contestée

https://svpressa.ru/politic/news/328644/

Selon RIA Novosti, la déclaration du parti note que la décision du Conseil de sécurité nationale et de défense n'a aucun fondement juridique et que toutes les accusations contre la Plate-forme d'opposition pour la vie sont inventées par les autorités afin de justifier leurs actions inadéquates.
Le parti estime que la seule explication à une telle montée en puissance est un maraudage politique illégal et une lutte politique sans scrupules avec son principal adversaire.
Plus tôt , il a été rapporté que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé la suspension d'un certain nombre de partis politiques dans le pays, tous d'opposition. La restriction est introduite pour la période de la loi martiale par décision du Conseil de sécurité nationale ukrainien (NSDC).

Selon lui, le Conseil de sécurité nationale et de défense, compte tenu de la situation actuelle et des liens de certaines structures politiques avec la Russie, a décidé de suspendre toute activité d'un certain nombre de partis politiques pendant la période de la loi martiale.

Nous parlons de partis tels que "Plate-forme d'opposition - Pour la vie", " Parti de Shariy ", "Notre", "Bloc d'opposition", "Opposition de gauche", "Union des forces de gauche", "Derzhava", "Socialiste progressiste Parti d'Ukraine", "Parti socialiste d'Ukraine", "Socialistes" et "Bloc Vladimir Saldo".


Edité le 21-03-2022 à 07:40:17 par Xuan


Xuan
   Posté le 21-03-2022 à 08:08:41   

Zelensky a interdit un certain nombre de partis d’opposition en Ukraine.

DANIELLE BLEITRACH 21 MARS 2022

https://histoireetsociete.com/2022/03/21/zelensky-a-interdit-un-certain-nombre-de-partis-dopposition-en-ukraine/

Tandis que les médias français s’extasient sur le merveilleux démocrate que serait ZELENSKY et pleurent à chaudes larmes, les “experts” et autre politiciens opportunistes, flanqués sur les plateaux de télévision d’une blonde et ravissante ukrainienne qui appelle à l’intervention armée de l’OTAN et raconte n’importe quelle horreur pour inciter à la guerre, ont tous la même opinion sur la “démocratie”. Tandis que MÊME le candidat communiste proclame son amour fait de “tolérance” pour l’Otan et se balade avec une cocarde donnée sans doute par cette blonde belliciste, tout ce beau monde tait ce que subit le Donbass depuis huit ans, l’assassinat à Odessa, le fascisme étatisé, les communistes interdits et pourchassés. Le silence de toute cette classe médiatico-politique est si complice que personne ne dénonçait hier cette interdiction et relayait l’intervention de ZELENSKI à la Knesset, notons que les Israéliens sont moins enthousiastes face à ce dirigeant qui porte les insignes des divisions nazies et découvre sa judéité quand ça l’arrange pour nous inciter à la guerre contre la RUSSIE, comme au bon vieux temps, tout ça pour sauver ces grands exilés fiscaux que sont les oligarques ukrainiens qui ont réduit encore plus à la misère leur peuple que tous les autres milliardaires de la planète. Comme le signale Marianne, en Russie les partis ne sont pas interdits même quand ils sont opposés à l’intervention. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://vz.ru/news/2022/3/20/1149461.html

20 mars 2022, 04:54
Photo : Chaîne de télévision DOM/YouTube
Texte : Anton Nikitin

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé la suspension pendant la loi martiale d’un certain nombre de partis d’opposition prétendument liés à la Russie.

“Le Conseil national de sécurité de l’Ukraine a décidé, compte tenu de la guerre à grande échelle et des liens de certaines structures politiques avec cet État, de suspendre toute activité d’un certain nombre de partis politiques pendant la loi martiale. A savoir : “Plate-forme de l’opposition – Pour la vie” ; “Parti de Shariy” ; “Nashi” ; “Bloc de l’opposition” ; “Opposition de gauche” ; “Union des forces de gauche” ; “Derzhava” ; “Parti socialiste progressiste d’Ukraine” ; “Parti socialiste d’Ukraine” ; “Socialistes” ; “Bloc Vladimir Saldo”” , a déclaré TASS citant Zelensky.

Le président ukrainien a souligné que le ministère de la Justice avait reçu pour instruction de “veiller immédiatement, conformément à la procédure établie”, à ce que lesdites forces politiques cessent leurs activités.
En février, la faction ukrainienne Plate-forme d’opposition – Pour la vie avait offert à M. Zelensky “toute l’assistance nécessaire dans le processus de négociation”.
Rappelons qu’à la mi-janvier, l’ancien président ukrainien Petro Porochenko avait accusé le président ukrainien Volodymyr Zelensky d’avoir l’intention de devenir un dictateur.

Note du traducteur : En Russie, les partis politiques d’opposition ne sont pas interdits et peuvent faire connaître leurs opinions au public. Le parti Yabloko, par exemple, exprime quotidiennement son point de vue sur les événements et son opposition à la guerre dans les médias et sur Internet.
Xuan
   Posté le 22-03-2022 à 02:57:54   

La déclaration officielle :

https://www.ukrinform.fr/rubric-ato/3434976-le-csnd-interdit-les-partis-prorusses-en-ukraine.html

Le Conseil de sécurité nationale et de défense de l’Ukraine (CSND) a décidé de suspendre les activités d'un certain nombre de structures politiques liées à la Russie : la Plateforme d'opposition - Pour la vie, le Parti de Charij, Nachi, le Bloc d'opposition, l'Opposition de gauche, etc.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky l’a déclaré dans une allocution vidéo dans la nuit de samedi à dimanche.

« Je voudrais rappeler à tous les hommes politiques de tous les camps : le temps de guerre expose assez bien la misère d'ambitions personnelles de ceux qui tentent de faire passer leurs propres ambitions, leur propre parti ou leur carrière au-dessus des intérêts de l'État, des intérêts du peuple. Ceux qui se cachent à l'arrière, tout en faisant semblant d'être le seul qui se soucie de la défense. Toute activité de la part des politiciens visant à diviser (la société – ndlr) ou à collaborer (avec l'ennemi – ndlr) n’aura pas de succès et obtiendra une réponse ferme. C'est pourquoi le Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine a décidé que, compte tenu de la guerre à grande échelle menée par la Fédération de Russie et des liens que certaines organisations politiques entretiennent avec cet État, toute activité d'un certain nombre de partis politiques sera suspendue au cours de la loi martiale, à savoir : Plateforme d'opposition – Pour la vie, Parti de Charij, Nachi, Bloc d'opposition, Opposition de gauche, Union des forces de gauche, Derjava, Parti socialiste progressiste d'Ukraine, Parti socialiste d'Ukraine, Socialistes, Bloc de Volodymyr Saldo » , a fait savoir M. Zelensky.

Il a noté que le ministère de la Justice avait été chargé de prendre immédiatement des mesures globales pour interdire lesdites forces politiques.


Edité le 22-03-2022 à 03:25:13 par Xuan


Xuan
   Posté le 22-03-2022 à 07:42:52   

Un article assez documenté :

https://lepcf.fr/La-situation-militaire-en-Ukraine
Xuan
   Posté le 23-03-2022 à 18:37:23   

Voir l'article sur le blog de Danielle Bleitrach
Agression contre les Roms et les gitans en Ukraine :

https://histoireetsociete.com/2022/03/23/granma-le-danger-neo-nazi-en-ukraine/

https://cubaenresumen.org/wp-content/uploads/2022/03/WhatsApp-Video-2022-03-22-at-10.54.52-AM-1.mp4




Voir en 2018 : Ukraine : des experts de l’ONU réclament des mesures pour mettre fin à la persécution systématique des Roms


Edité le 23-03-2022 à 21:25:09 par Xuan


Xuan
   Posté le 24-03-2022 à 18:18:08   

Compte rendu svpressa du 24 mars
https://svpressa.ru/war21/article/329093/


Un mois s'est écoulé depuis le début de l'opération spéciale russe en Ukraine. Malgré une résistance obstinée, les Forces armées ukrainiennes ont cessé d'exister en tant que système contrôlé unique. La libération de Marioupol est attendue, puis le blocus et la destruction ou la reddition du groupement Donbass de l'ennemi.

Il y a un vide de pouvoir dans les territoires libérés. De nouvelles structures sont nécessaires pour que les habitants locaux croient enfin que la Russie ne partira pas. Certains signes montrent que Moscou, bien que tardivement, est toujours préoccupée par la création d'administrations militaro-civiles.

Pendant ce temps, au Conseil de sécurité de l'ONU, la résolution préparée par Moscou sur un cessez-le-feu pour l'évacuation des civils ukrainiens n'a été soutenue que par la Russie et la Chine. Les autres pays se sont abstenus. Le document n'est pas passé. Conclusion : L'Occident ne veut pas de cessez-le-feu.

***

19h00 Les autorités ukrainiennes ont raté leur principale chance d'avoir un État souverain - le ministère russe des Affaires étrangères.

18.50 Les principales sociétés russes Wildberries, Ozon et Yandex ont demandé au gouvernement de la Fédération de Russie de prendre des mesures pour soutenir le commerce en ligne national, notamment en étendant les incitations fiscales aux acteurs du marché comme pour l'industrie informatique.

18.40 A Kherson, les officiers de la Garde nationale ont arrêté plusieurs dirigeants de formations néonazies et complices du SBU.

18.35 L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté un projet de résolution occidental sur l'Ukraine exigeant une "cessation immédiate des hostilités par la Fédération de Russie".

18h30 Les États-Unis attendent avec impatience une ligne de communication directe avec la Russie pour une coopération étroite sur les questions ukrainiennes - Ambassadeur à Moscou.

18.20 WarGonzo : L'opération "Mariupol Cauldron" approche de sa phase finale. Il ne reste que quelques jours avant la libération complète de la ville des néo-nazis.

18.10 L'échange de prisonniers a eu lieu. Pour 10 soldats ukrainiens capturés, 10 militaires russes ont été renvoyés. En outre, 11 marins civils d'un navire inondé par les forces armées ukrainiennes sont rentrés chez eux en Russie. En échange, 19 membres d'équipage du Sapphire, un navire capturé remorqué jusqu'au port de Sébastopol, sont remis à Kiev.

18.05 L'OMC arrête l'examen de la demande du Bélarus d'adhérer à l'organisation en relation avec les événements en Ukraine.

18.00 Historien Aleksey Volynets : Sur la question des nouveaux mouvements de la Pologne aux frontières de l'Ukraine et de la Biélorussie. Il y a 100 ans ce jour-là, la Pologne a annexé Vilna et toute la région de Vilna. La Lituanie ne veut pas célébrer ce centenaire avec les Polonais, comment ont-ils célébré le 100e anniversaire du « miracle sur la Vistule » ? Après tout, la prise de Vilnius est une conséquence directe de ce « miracle ».

17.55 La Commission d'enquête de la Fédération de Russie procédera à une inspection dans le cadre du démantèlement d'un monument en Pologne sur le site de la mort de 620 soldats du 1er Front ukrainien de l'Armée rouge.

17 h 50 Les menaces à la sécurité des biolabs américains en Ukraine et dans d'autres pays ne peuvent être ignorées - ministère chinois de la Défense.

À 17 h 40 , à 16 h 50, les forces armées ukrainiennes ont bombardé le quartier Kirovsky de Donetsk, tirant huit obus d'un calibre de 122 mm - le bureau de représentation de la RPD au JCCC.

17h30 Un groupe de sabotage de sept soldats ukrainiens a été neutralisé près de Marioupol. Ils cherchaient des moyens de sortir de l'encerclement, deux des saboteurs ont été blessés.

17h20 Président du Parlement de Novorossiya (2014) Oleg Tsarev : Des administrations civilo-militaires seront créées. La décision est enfin prise. Cela signifie qu'il y aura de l'ordre dans les territoires libérés. Mettons-nous au travail.

17.15 En Pologne, l'intérêt des citoyens pour la formation au tir a fortement augmenté - le journal Rzeczpospolita.

17.10 L' OTAN ne déploiera pas de troupes en Ukraine pour éviter la guerre avec la Russie - Stoltenberg sur la question de la proposition de la Pologne d'introduire des casques bleus. Il a accepté de rester secrétaire général de l'alliance pour une autre année en raison de la situation en Ukraine.

17h00 Environ 60 navires ne peuvent pas quitter les ports ukrainiens en raison de l'installation de mines navales par Kiev - Maria Zakharova.

16.55 Les États-Unis ont imposé des sanctions contre 328 députés de la Douma d'État de la Fédération de Russie.

16h50 Les unités du DPR progressent avec succès et rapprochent la libération de la colonie. Marinka. Les positions abandonnées et détruites des forces armées ukrainiennes contiennent des armes fabriquées à l'étranger, ainsi que les corps abandonnés et mutilés des forces armées ukrainiennes et de mercenaires étrangers - la milice populaire de la RPD.

16h45 La Russie a commencé à verser une somme forfaitaire de 10 000 roubles aux retraités et aux employés de l'État dans les territoires libérés de l'Ukraine - EMERCOM de la Fédération de Russie.

16h40 Expert militaire, capitaine à la retraite du premier rang Konstantin Sivkov : L'assaut sur Odessa, Kiev et Nikolaev commencera après la libération de Marioupol et de Kharkov.

16h35 Kadyrov a déclaré que ses proches "sont sortis pour combattre les nationalistes" en Ukraine dans le cadre d'un autre groupe de volontaires de Tchétchénie.

16h30 Un habitant de Severodonetsk a payé 3 000 dollars aux forces de sécurité ukrainiennes pour avoir la possibilité de quitter la ville où les tirs se poursuivent - le bureau du procureur général de la LPR.

16h25 L'interview du ministre britannique de la Défense Ben Wallace avec des farceurs confirme les plans de l'OTAN pour que l'Ukraine obtienne des armes nucléaires - Ministère russe des Affaires étrangères.

16.20 Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a rendu compte de tests américains de médicaments non testés auparavant sur des soldats ukrainiens. Étant donné que de tels travaux sont interdits aux États-Unis, le Pentagone les mène à l'étranger.

16.10 Voenkor Kotenok : « Il y a des succès dans l'avancée dans la ville de Marioupol - l'anneau autour des nazis résistants se rétrécit. Nous nous sommes établis à une frontière favorable au progrès. Pas à pas. Dans un jour, si Dieu le veut, il y aura un résultat.

16h00 Depuis le début du conflit dans le Donbass, à la suite de l'agression armée de l'Ukraine sur le territoire de la RPD, 91 enfants sont morts - la commissaire aux droits de l'homme de la RPD Daria Morozova .

15h50 Ministère de la Défense de la Fédération de Russie : outre le Pentagone, l'Agence américaine pour le développement international, la Fondation Soros, le Centre de contrôle et de prévention des maladies participent à la mise en œuvre du programme de biolaboratoires en Ukraine. La tutelle scientifique est assurée notamment par le Laboratoire national de Los Alamos, qui développe des armes nucléaires dans le cadre du projet Manhattan.

15h40 La Russie peut vendre des ressources énergétiques aux "pays hostiles" contre des roubles et de l'or, et aux autres contre leurs monnaies nationales (yuan, lire, dinar) - Pavel Zavalny , chef de la commission du budget et des impôts de la Douma d'État .

15h30 Un fonds d'investissement dirigé par Hunter Biden (fils du président des États-Unis - auteur ) participe au financement de biolaboratoires en Ukraine - le ministère de la Défense de la Fédération de Russie.[voir le post suivant]

15.25 SBU a enlevé la fille de 20 ans du maire de Kupyansk (région de Kharkiv) Gennady Matsegora . Il y a trois jours, elle était détenue dans la région d'Ivano-Frankivsk, prise en otage et menacée de mort (RT).

15.20 Choïgou a tenu une réunion sur la mise en œuvre de l'ordre de défense de l'État sous sanctions.

15.10 Medinsky a suggéré de chanter le drapeau de la Russie dans les écoles - comme aux États-Unis, où les écoliers lisent quotidiennement une prière pour la gloire de l'Amérique.

15.00 La proposition de la Pologne d'envoyer un contingent occidental de maintien de la paix en Ukraine est chargée d'une troisième guerre mondiale - Loukachenko .

14.50 Quatre employés de Rosatom sont détenus à la centrale nucléaire de Rivne contrôlée par Kiev depuis le 23 février . Ils ne peuvent pas retourner en Russie. La société d'État a fait part de ses inquiétudes et de ses préoccupations à l'AIEA.

14 h 40 Le commandant du district militaire oriental de la Fédération de Russie, Alexandre Chaiko, a visité les positions avancées dans la région de Kiev, à 30 km de la capitale ukrainienne. Le commandant a noté que toutes les unités en situation de combat en Ukraine agissent correctement - le ministère de la Défense de la Fédération de Russie.

14h30 Dans les régions du sud de l'Ukraine, qui sont sous le contrôle des Forces armées de la Fédération de Russie, les gens ont commencé à utiliser des roubles, refusant d'effectuer des paiements en hryvnia - Vice-Premier ministre de Crimée Georgy Muradov . Nous parlons de la région de Kherson et des colonies de la région de Zaporizhzhya, situées dans la mer d'Azov, y compris Melitopol.

14h20 L'armée russe organise un service de commandement et assure la sécurité du mouvement des colonnes militaires dans la région de Kiev - le ministère de la Défense de la Fédération de Russie.

14.10 Choïgou a rendu compte à Poutine et aux membres du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie des progrès de l'opération spéciale en Ukraine, de l'aide humanitaire et de la restauration des infrastructures dans les territoires libérés. A discuté de la "lenteur de la partie ukrainienne" dans les négociations - Peskov.

14h00 Une fille de Marioupol et un frère et une sœur de la région de Kharkov, qui ont été blessés, ont été emmenés à Moscou pour y être soignés - TASS.

13.55 La Russie ne compte pas sur le respect par Kiev du droit international humanitaire - Lavrov .

13.45 Zelensky au sommet de l'OTAN a demandé une assistance militaire à l'Ukraine sans restrictions : un pour cent de tous les chars et avions de l'alliance.

13h30 À Melitopol, le processus éducatif dans les écoles reprend, mais il est nécessaire d'enseigner en russe - Maire Ivan Fedorov.

13.25 La Russie et l'Iran travaillent à l'unification des systèmes de messagerie financière en contournant SWIFT. L'Iran discute également avec la Fédération de Russie de la possibilité de reconnaître les cartes Mir - ambassadeur iranien à Moscou Jalali.

13h20 Livres pour enfants sur les radicaux du secteur droit* trouvés dans un village libéré de la RPD. Ils seront remis au bureau du procureur général de la RPD pour examen - un conseiller du chef du gouvernement de la république.

Le 13.10 , les forces armées ukrainiennes ont lancé une frappe d'artillerie sur l'école de la colonie libérée. Verkhnetoretskoe, qui abritait auparavant le point de stationnement des nationalistes ukrainiens - NM LNR.

13.05 Peskov n'attend aucune réaction de Poutine au départ de Chubais : il a démissionné.

13h00 L'Agence fédérale médicale et biologique de la Fédération de Russie a déployé un hôpital mobile sur le territoire libéré de la RPD sur le territoire de l'hôpital central de Starobeshevskaya.

12h55 TASS : Le Comité international de la Croix-Rouge a demandé l'ouverture d'un bureau à Rostov-sur-le-Don. La Russie soutient le travail humanitaire du CICR en Ukraine depuis huit ans, a déclaré le président de l'organisation.

12h50 Les citoyens de la RPD, de la LPR et de l'Ukraine peuvent travailler en Russie sans brevet, leurs documents, y compris un permis de conduire, seront reconnus dans toute la Russie - le ministère des Affaires intérieures de la Fédération de Russie.

A 12h45 , les Forces armées ukrainiennes ont tiré sur le puits de ventilation de la mine Skochinsky en RPD, blessant deux personnes.

12h40 La Pologne a bloqué les comptes bancaires de l'ambassade de Russie avec l'inscription "financer le terrorisme" - l'ambassadeur de Russie en Pologne.

12.35 Le dollar et l'euro continuent de chuter aux enchères de la Bourse de Moscou. Le 24 mars à midi, 96,13 roubles étaient donnés pour un dollar et 105,7 pour un euro.

12h30 Président du Parlement de Novorossia (2014) Oleg Tsarev :

"Le plus important est de dire ce qui va se passer ensuite avec l'Ukraine. Je crois que nous devrions dire que cela a toujours été et sera la terre russe, et nous rétablissons la souveraineté sur cette terre. Si nous disons cela, il sera clair avec quels drapeaux y aller, il sera clair quelle législation appliquer, et il sera clair pour les soldats russes et les volontaires russes pour quoi mourir. Et il sera clair pour l'OTAN que nous ne donnerons cette terre à personne. Et il sera clair pour les Ukrainiens que si nous venons sur cette terre, nous ne la quitterons pas. Les Russes n'ont jamais reculé ni abandonné leur territoire. Il me semble que cette chose devrait être dite dans un avenir très proche."

À 12 h 25 , les forces armées ukrainiennes ont tiré sur Makiivka, une ville satellite de Donetsk, tirant 8 obus d'un calibre de 122 mm - le bureau de représentation de la RPD au JCCC.

12h20 Washington Post : Le haut commandement du Pentagone, y compris le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin , a tenté à plusieurs reprises de contacter le ministre russe de la Défense Sergei Shoigu et le chef d'état-major général Valery Gerasimov par un canal spécial, mais la partie russe rejette toutes les tentatives de discussion.

12.10 Correspondant militaire Dmitry Seleznev : Plus les groupes d'assaut de la RPD et des troupes russes pénètrent profondément dans Marioupol, plus les habitants des quartiers libérés cherchent à utiliser le couloir humanitaire organisé par l'armée russe. Ils sortent en groupe pendant l'accalmie entre les bombardements, les remerciements et les vœux de victoire.

12.05 YouTube a débloqué les chaînes "Soviet Television. Gosteleradiofond » et « Radio soviétique. Gosteleradiofond. C'était une exigence de la Russie, sinon - restriction d'accès.

12h00 Le grand navire de débarquement russe "Orsk", qui est tombé dans la zone de chute des débris du missile ukrainien "Tochka-U" abattu à Berdiansk, a pris la mer - le commandant militaire Kotenok.

11h50 Dans l'un des quartiers centraux de Marioupol, les résidents locaux ont reçu environ un millier de colis alimentaires livrés par l'armée russe.

11 h 45 L'aviation russe a frappé 60 installations militaires ukrainiennes pendant la nuit, dont deux postes de commandement - le ministère russe de la Défense.

11h35 Readovka : Des médailles ukrainiennes «Pour la prise de la Crimée» ont été trouvées dans les bureaux d'enregistrement et d'enrôlement militaires de la région de Kherson . Apparemment, ils étaient censés être attribués à l'armée ukrainienne après l'attaque contre la Crimée et le Donbass, qui devait être menée au printemps 2022 avec le soutien des pays de l'OTAN.

11.25 Directeur du Service de renseignement extérieur Sergueï Narychkine : Le courage et la bravoure de nos militaires [en Ukraine] nous rappellent les exploits des combattants d'Alexandre Nevski, des héros miraculeux de Suvorov, des héros de Panfilov, ouvrant la voie à la Russie vers l'avenir historique .

11.20 Politique étrangère : En Arabie Saoudite, ils ont choisi Moscou plutôt que Washington, et pour cela les États-Unis devraient punir la monarchie - arrêter tous les approvisionnements en armes et annuler les contrats de réparation et d'entretien des équipements militaires de ce pays.

11.15 Gazprom fournit régulièrement du gaz pour le transit par l'Ukraine, conformément aux demandes des consommateurs du 24 mars - 104 millions de mètres cubes.

11h10 Le missile tactique APU Tochka-U est abattu au-dessus de Berdiansk. L'épave est tombée sur l'un des grands navires de débarquement de la marine russe dans le port et a provoqué un incendie - le commandant militaire Kotenok.

11h00 Le ministère russe de la Défense publie des documents montrant que le projet biologique "U-Pi-2" a été développé et approuvé par le Pentagone. L'objectif principal du projet était de mener une analyse moléculaire d'infections particulièrement dangereuses endémiques à l'Ukraine.

10h50 Aujourd'hui, c'est l'existence même de la Russie qui est en jeu - Assistant du président de la Fédération de Russie Vladimir Medinsky lors d'une réunion de la commission interministérielle sur l'enseignement de l'histoire.

10h40 Dans la nuit du 24 mars, des armes maritimes et aériennes de haute précision à longue portée ont détruit 9 lanceurs ukrainiens S-300 et quatre Buka-M1 au sud de Kiev - Konashenkov.

10 h 30 Les forces armées russes ont détruit un dépôt d'armes dans la région de Donetsk et une base temporaire du bataillon nationaliste à Lisichansk avec des armes de haute précision - le ministère de la Défense de la Fédération de Russie.

10h20 Au matin du 24 mars, des unités de l'armée russe ont complètement pris le contrôle de la ville d'Izyum dans la région de Kharkov - le ministère de la Défense de la Fédération de Russie.

10h15 Le marché boursier russe a augmenté de 10% après une pause d'un mois dans les échanges.

10.10 Le vice-ministre polonais des affaires étrangères n'a pas exclu l'expulsion de l'ambassadeur de Russie tant qu'une telle décision n'a pas été prise.

10.05 En RPD, 57 civils ont été blessés par les bombardements des forces armées ukrainiennes au cours de la journée écoulée.

10h00 En Crimée, la première station de pompage a été mise en marche pour soulever et pomper l'eau à travers la section suivante du canal nord de Crimée. Auparavant, il avait été signalé le remplissage progressif du lit du canal en Crimée par gravité jusqu'à la station de pompage de Dzhankoy.

9h50 Maria Zakharova : Madeleine Albright est l'idéologue des attentats de Belgrade. L'ancien secrétaire d'État américain est décédé le 23 mars à l'âge de 84 ans.

9 h 40 Les représentants de l'OTAN ont vérifié si les unités de la 18e division mécanisée de l'armée polonaise étaient prêtes à participer aux missions de maintien de la paix. Plus tôt, il a été signalé que l'état-major polonais avait commencé une mobilisation secrète. Varsovie insiste sur le déploiement de casques bleus de l'OTAN en Ukraine, mais de nombreux experts prédisent le déploiement de forces polonaises.

9.20 Au cours du mois de l'opération spéciale, 402 378 personnes sont entrées en Russie depuis l'Ukraine, dont 84 376 enfants - RIA Novosti.

9.10 Le ministère de la Défense a publié des images de la destruction de matériel militaire des Forces armées ukrainiennes par des bombardiers Su-34.

À 9 heures du matin , les forces armées ukrainiennes ont tiré 15 roquettes Grad et cinq mines de 120 mm sur le quartier Petrovsky de Donetsk.

08h50 L' armée russe apporte une aide humanitaire aux habitants de la banlieue de Tchernihiv : vivres, produits d'hygiène, aliments pour bébés, eau potable et médicaments. Les médecins militaires ont fourni une assistance aux personnes dans le besoin. Ceux qui voulaient partir ont été évacués.

À 8 h 40 , les troupes du génie du district militaire sud des forces armées RF ont commencé à défricher les terres agricoles de la région de Kherson. Plus de 12 000 munitions ont été neutralisées. Au cours des huit dernières années, personne n'a même pu approcher ces sites - le ministère de la Défense de la Fédération de Russie.

08h30 Les forces de la LPR évacuent les habitants de la ville libérée de Rubizhne, dont la périphérie reste sous le contrôle des Forces armées ukrainiennes. Auparavant, plus de 2 500 personnes avaient été évacuées de Rubizhne.

8h20 Président de la Douma d'Etat Viatcheslav Volodine :

Il y a exactement 23 ans, les civils yougoslaves se sont réveillés des sirènes des raids aériens. L'OTAN a bombardé Belgrade. Nous ne pouvions pas permettre le génocide de nos citoyens et compatriotes vivant dans le Donbass. La Russie est venue à la défense du monde russe. Pour que plus tard cela ne fasse pas mal et n'ait pas honte.

8h00 La Russie a prolongé la restriction des vols dans le sud et le centre du pays jusqu'au 1er avril - Rosaviatsia.

À 7 h 40 , les forces armées ukrainiennes ont tiré huit obus de calibre 122 mm à Donetsk - le bureau de représentation de la RPD au JCCC.

7.30 Plusieurs explosions ont été enregistrées la nuit dans le village de Zhuravlevka, région de Belgorod, situé près de la frontière ukrainienne, il n'y a pas eu de victimes parmi la population.

06h00 Le ministre japonais des Finances a déclaré que Tokyo ne comprend pas comment payer la Russie pour le gaz en roubles. Dans le même temps, la Moldavie, la Bulgarie et la Serbie ont déjà déclaré qu'elles ne voyaient aucun problème à se conformer aux conditions de Moscou.

5.00 Ambassadeur de Russie aux États-Unis Anatoly Antonov : le but des accusations portées contre la Russie en Ukraine par Washington est une tentative de "diaboliser notre pays aux yeux du public, d'inciter à la russophobie".

4.00 South China Morning Post : Le monde est fatigué du record battu de l'Amérique qui dénonce les pays qu'elle n'aime pas comme « voyous » et se lance ensuite
dans une tuerie au nom de la droiture et de la justice internationale.

03h00 Dans la ville libérée de Volnovakha dans la région de Donetsk, une cache de documents a été trouvée, parmi lesquelles un certificat confirmant que le militaire ukrainien Boris Kazaryan avait suivi des cours de formation de sergent junior avec la participation d'instructeurs britanniques.

1.00 La résolution sur l'Ukraine, appelant à un cessez-le-feu pour l'évacuation des civils, a été soutenue par la Russie et la Chine au Conseil de sécurité de l'ONU, les autres se sont abstenus -
le document n'a pas été adopté.

0.00 Roskomnadzor a bloqué l'accès à l'agrégateur de nouvelles Google News en Russie, car il donne accès à des publications contenant des faux sur l'opération spéciale militaire russe en Ukraine.

* Par décision de la Cour suprême de la Fédération de Russie du 17 novembre 2014, le Secteur droit a été reconnu en Russie comme une organisation extrémiste, dont les activités sont interdites sur le territoire de notre pays.
Xuan
   Posté le 24-03-2022 à 18:19:41   

A propos des armes biologiques et l'implication du rejeton Biden, sur le même site :


Le fonds d'investissement Rosemont Seneca de Hunter Biden a financé le programme biologique militaire du Pentagone en Ukraine

https://svpressa.ru/war21/news/329140/?itg=1

Le fonds d'investissement Rosemont Seneca de Hunter Biden, le fils du président américain Joe Biden , a financé le programme biologique militaire du Pentagone en Ukraine. C'est ce qu'a déclaré le chef des troupes de radioprotection, de protection chimique et biologique des Forces armées de la Fédération de Russie, le lieutenant-général Igor Kirillov.

Selon le général, les documents consultés par l'armée russe permettent de retracer le schéma d'interaction entre les agences gouvernementales américaines et les objets biologiques ukrainiens. Il a déclaré que la Fondation Rosemont Seneca entretient des relations étroites avec les principaux sous-traitants militaires américains, dont Metabiota, qui, avec Black et Veach, est le principal fournisseur d'équipements pour les biolabs du Pentagone dans le monde.

Kirillov a également noté que le fonds d'investissement de Hunter Biden dispose de ressources d'un montant d'au moins 2,4 milliards de dollars. Comme l'a souligné le général, d'autres organisations, par exemple la Fondation Soros, ont également participé au programme biologique militaire américain en Ukraine.

Le ministère de la Défense est arrivé à la conclusion que la priorité des États-Unis dans les travaux des laboratoires biologiques ukrainiens était l'étude d'un agent pathogène de l'anthrax particulièrement dangereux. Non seulement des échantillons de tissus et du sérum sanguin humain ont été exportés à l'étranger, mais aussi des agents pathogènes dangereux. Ainsi, plus de dix mille échantillons ont été envoyés au centre de Lugar en Géorgie. Les bénéficiaires comprenaient également des laboratoires de référence au Royaume-Uni et l'Institut Löffler en Allemagne.

Le général a noté que l'exportation d'agents pathogènes à l'étranger créait un risque de fuite "d'informations génétiques sensibles", ainsi qu'une menace pour la sécurité biologique non seulement pour l'Ukraine, mais également pour les régions où les échantillons ont été transférés, écrit RIA Novosti .

Plus tôt, le représentant officiel du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konashenkov , a déclaré que l'armée russe avait réussi à obtenir des preuves documentaires que les États-Unis développaient des armes biologiques en Ukraine.
Xuan
   Posté le 25-03-2022 à 22:04:39   

Le site faire vivre publie le document très important de Comaguer sur les causes de la guerre en Ukraine (cité page précédente).
A mettre en parallèle avec ce communiqué dans sv.pressa du 25 mars :


16.10 Ministère de la Défense de la Fédération de Russie:
L’armée russe a intercepté un chiffregramme avec un ordre secret du commandant de la Garde nationale de l’Ukraine Balan du 22 janvier avec un plan pour se préparer à l’offensive dans le Donbass - la préparation devait être achevée avant le 28 février, afin de commencer les missions de combat en mars.


Charte de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine Bulletin Comaguer n° 469


https://lepcf.fr/Charte-de-partenariat-strategique-entre-les-Etats-Unis-et-l-Ukraine?fbclid=IwAR2_KDQcaPYWeacCFJo6payHVr09QfGjkzmGqvIvnrZdqB7eXiJ8-VkqDL4

Mercredi 23 mars 2022

une charte OTAN Ukraine signée plusieurs semaines avant le 24 février... On comprend mieux pourquoi Biden annonçait depuis des jours que la Russie allait entrer en Ukraine. Il était bien placé pour savoir qu’elle n’avait plus le choix... Si l’Ukraine n’est pas officiellement dans l’OTAN, la coopération décrite par cette charte et décrite sur le site même de l’OTAN est engagée depuis 20 ans, fortement accélérée depuis 2014, puis fin 2021, et donnant les moyens à l’Ukraine de relancer la guerre dans le Donbass...

Cette charte signée en Novembre 2021 mérite d’être lue dans son intégralité tant elle est riche d’enseignements

Chronologie
Après avoir rencontré Poutine à Genève Biden arrête sa politique ukrainienne. En réalité il met en place sa guerre contre “l’agresseur russe” par Ukraine interposée. Le plan est présenté par Biden à Zelensky le 1er septembre, mis en forme ensuite par l’équipe Blinken-Nuland et signé le 10 Novembre par D. Kuleba le ministre des Affaires étrangères ukrainien.

La réponse de la Russie sous la forme d’un projet de traité Etats-Unis–Russie rendu public fin Décembre est bien une réponse à un plan conçu et organisé à Washington mais dont Kiev totalement vassalisé dans tous les domaines et bien chaperonné par l’armée US n’est que l’exécuteur. Washington traite la proposition par le mépris.

Moscou, lucide, a voulu traiter avec le marionnettiste pas avec la marionnette. Peine perdue. L’invasion du Donbass par les éléments les plus fascistes de l’armée ukrainienne se prépare. Les préparatifs sont visibles sur le terrain dès le mois de février 2022 et le feu vert pour l’attaque est donné à Zelensky par Kamala Harris le 19 février à Munich. La suite est connue.

Quelques commentaires
- Cette charte est la deuxième du genre puisqu’elle fait suite à celle du 19 décembre 2008 signée par Condoleeza Rice qui achève alors son mandat (Obama vient d’être élu). Comparée à celle-ci qui était un premier bilan de la Révolution orange de 2004, la nouvelle, consécutive à Maïdan (2014 second mandat Obama, Biden vice-président) montre bien une prise en mains complète de la politique de Kiev par Washington.

- Pas de temps à perdre dans les lourdes instances multilatérales OTAN et UE qui sont donc contournées. Pour la forme, il est écrit que les aspirations de l’Ukraine à rentrer dans l’OTAN seront soutenues, que l’objectif d’une “Europe entière” ( ? jusqu’à l’Oural ? jusqu’à Vladivostok comme l’a dit un certain Macron toujours bien inspiré ?) est recherché mais l’alliance contre “l’agresseur russe” prend effet immédiatement.

- Pour Washington l’ordre mondial est “fondé sur des règles” que les États-Unis établissent et modifient souverainement et pas sur la Charte des Nations Unies.

- La Russie est “l’agresseur” depuis qu’elle a accueilli en son sein la Crimée dont la population s’est prononcée à 95% par référendum pour ce rattachement.

- Au plan militaire l’adhésion future à l’OTAN n’empêche pas la confirmation d’une collaboration étroite déjà bien établie en particulier sous la forme de la fameuse “interopérabilité” qui permet à l’armée étasunienne de prendre la main sur l’armée ukrainienne.

- La lutte commune pour les droits de l’homme et contre la xénophobie se concentre sur les roms et le LGBT mais l’interdiction de la langue russe ne pose pas problème, pas plus que n’a posé problème l’interdiction du parti communiste d’Ukraine.

- Pour la partie économique l’affaire est limpide : les entreprises américaines prennent possession de l’économie ukrainienne. Européens, Chinois, Indiens, Japonais… passez votre chemin. Domaine réservé.

- Enfin les labos dont il est beaucoup question ces derniers jours sont évidemment destinés à la lutte contre le Covid même s’ils sont installés en Ukraine depuis 10 ou 15 ans.

***

Charte de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine
Le texte suivant est celui de la Charte de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine, signée par le secrétaire d’État américain Antony J. Blinken et le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba à Washington, le 10 novembre 2021 (traduction à partir du texte du Département d’Etat).


Préambule

Les États-Unis et l’Ukraine :

1. Réaffirment l’importance de notre relation en tant qu’amis et partenaires stratégiques, fondée à la fois sur nos valeurs partagées et nos intérêts communs, y compris un engagement envers une Europe entière, libre, démocratique et en paix. Réaffirmer que le partenariat stratégique existant entre nos deux nations est essentiel pour la sécurité de l’Ukraine et de l’Europe dans son ensemble.

2. Soulignent que notre partenariat est fondé sur des valeurs démocratiques communes, sur le respect des droits de l’homme et de l’État de droit, ainsi que sur l’engagement de l’Ukraine à mettre en œuvre les réformes profondes et globales nécessaires à sa pleine intégration dans les institutions européennes et euro-atlantiques, afin d’assurer la prospérité économique de son peuple.

3. Saluent les progrès significatifs réalisés par l’Ukraine pour améliorer sa démocratie ainsi que son engagement à poursuivre les réformes démocratiques, qui sont essentiels pour faire progresser la démocratie dans toute l’Europe de l’Est.

4. Soulignent l’engagement inébranlable de l’Ukraine en faveur de sa souveraineté, de son indépendance et de son intégrité territoriale à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, y compris la Crimée, et jusqu’à ses eaux territoriales, face à l’agression russe en cours, qui menace la paix et la stabilité régionales et sape l’ordre mondial fondé sur des règles.

5. Déclarons notre détermination à approfondir notre partenariat stratégique en élargissant la coopération bilatérale dans les domaines de la politique, de la sécurité, de la défense, du développement, de l’économie, de l’énergie, de la science, de l’éducation, de la culture et de l’humanitaire.

6. Affirment les engagements pris pour renforcer le partenariat stratégique Ukraine-États-Unis par les présidents Zelensky et Biden le 1er septembre 2021.

7. Ont l’intention d’utiliser la Commission de partenariat stratégique (CPS), ses groupes de travail et d’autres mécanismes bilatéraux pour maximiser le potentiel de notre coopération et relever les défis décrits dans la présente Charte.

Section I : Principes de coopération

La présente Charte est basée sur des principes et des convictions fondamentales partagés par les deux parties :

1. Le soutien de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’inviolabilité des frontières de l’autre partie constitue le fondement de nos relations bilatérales.

2. Notre amitié et nos relations stratégiques découlent de notre compréhension mutuelle fondamentale et de notre appréciation de la conviction partagée que la démocratie et l’État de droit sont les principaux garants de la sécurité, de la prospérité et de la liberté.

3. La coopération entre démocraties en matière de défense et de sécurité est essentielle pour répondre efficacement aux menaces contre la paix et la stabilité.

4. Une Ukraine forte, indépendante et démocratique, capable de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale et de promouvoir la stabilité régionale, contribue à la sécurité et à la prospérité non seulement du peuple ukrainien, mais aussi d’une Europe entière, libre, démocratique et en paix.

Section II : Sécurité et lutte contre l’agression russe

Les États-Unis et l’Ukraine partagent un intérêt national vital pour une Ukraine forte, indépendante et démocratique. Le renforcement de la capacité de l’Ukraine à se défendre contre les menaces pesant sur son intégrité territoriale et l’approfondissement de l’intégration de l’Ukraine dans les institutions euro-atlantiques sont des priorités concurrentes.

Les États-Unis reconnaissent la contribution unique de l’Ukraine à la non-prolifération et au désarmement nucléaires et réaffirment les engagements qu’ils ont pris dans le cadre du "Mémorandum sur les garanties de sécurité en liaison avec l’adhésion de l’Ukraine au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires" (le Mémorandum de Budapest) du 5 décembre 1994.

Guidés par la déclaration du sommet de Bucarest du 3 avril 2008 du Conseil de l’Atlantique Nord de l’OTAN et réaffirmés dans le communiqué du sommet de Bruxelles du 14 juin 2021 du Conseil de l’Atlantique Nord de l’OTAN, les États-Unis soutiennent le droit de l’Ukraine de décider de sa propre orientation future en matière de politique étrangère, sans ingérence extérieure, y compris en ce qui concerne les aspirations de l’Ukraine à adhérer à l’OTAN.

1. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de poursuivre une série de mesures de fond visant à prévenir une agression extérieure directe et hybride contre l’Ukraine et à tenir la Russie responsable de cette agression et des violations du droit international, y compris la saisie et la tentative d’annexion de la Crimée et le conflit armé dirigé par la Russie dans certaines parties des régions de Donetsk et de Louhansk en Ukraine, ainsi que son comportement malveillant continu. Les États-Unis ont l’intention de soutenir les efforts de l’Ukraine pour contrer l’agression armée, les perturbations économiques et énergétiques et les cyberactivités malveillantes de la Russie, notamment en maintenant les sanctions contre ou liées à la Russie et en appliquant d’autres mesures pertinentes jusqu’à la restauration de l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues.

2 Les États-Unis ne reconnaissent pas et ne reconnaîtront jamais la tentative d’annexion de la Crimée par la Russie et réaffirment leur soutien total aux efforts internationaux, y compris dans le cadre du format Normandie, visant à négocier une résolution diplomatique du conflit armé dirigé par la Russie dans les régions de Donetsk et de Louhansk en Ukraine sur la base du respect du droit international, y compris la Charte des Nations unies. Les États-Unis soutiennent les efforts de l’Ukraine pour utiliser la Plateforme Crimée afin de coordonner les efforts internationaux pour faire face aux coûts humanitaires et sécuritaires de l’occupation de la Crimée par la Russie, conformément à la Déclaration commune de la Plateforme.

3. Les États-Unis et l’Ukraine approuvent le Cadre de défense stratégique 2021 en tant que fondement d’une coopération renforcée entre l’Ukraine et les États-Unis en matière de défense et de sécurité et ont l’intention de travailler pour faire avancer les priorités partagées, y compris la mise en œuvre de réformes de la défense et de l’industrie de la défense, l’approfondissement de la coopération dans des domaines tels que la sécurité de la mer Noire, la cyberdéfense et le partage de renseignements, et la lutte contre l’agression de la Russie.

4. Les États-Unis et l’Ukraine sont des partenaires clés dans la région élargie de la mer Noire et chercheront à approfondir la coopération avec les alliés et les partenaires de la mer Noire pour garantir la liberté de navigation et contrer efficacement les menaces et les défis extérieurs dans tous les domaines.

5. Les États-Unis restent déterminés à aider l’Ukraine à mener à bien les réformes en cours en matière de défense et de sécurité et à poursuivre ses entraînements et exercices robustes. Les États-Unis soutiennent les efforts déployés par l’Ukraine pour tirer le meilleur parti de son statut de partenaire de l’OTAN offrant des possibilités accrues afin de promouvoir l’interopérabilité.

6. L’Ukraine a l’intention de continuer à renforcer le contrôle civil démocratique de l’armée, à réformer son service de sécurité et à moderniser ses processus d’acquisition de défense pour faire avancer ses aspirations euro-atlantiques.

7. Les États-Unis et l’Ukraine soulignent l’importance d’une coopération étroite au sein des institutions internationales, notamment les Nations Unies, l’OSCE et le Conseil de l’Europe, et ont l’intention de multiplier les efforts pour trouver de nouvelles approches et élaborer des actions communes afin d’empêcher des États individuels de tenter de détruire l’ordre international fondé sur des règles et de réviser par la force les frontières internationalement reconnues des États.

8. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de soutenir la responsabilisation des personnes responsables de violations des droits de l’homme dans les territoires ukrainiens temporairement occupés par la Russie, et de soutenir la libération des prisonniers politiques et des otages détenus dans ces territoires. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir les enquêtes criminelles impartiales menées par les unités chargées des crimes de guerre sous l’égide du Bureau du Procureur général.

9. Les États-Unis ont l’intention de continuer à aider l’Ukraine à fournir un soutien humanitaire aux personnes touchées ou déplacées par le conflit armé dirigé par la Russie dans les régions de Donetsk et de Louhansk, alors que le gouvernement ukrainien augmente sa fourniture d’une assistance vitale sous forme de nourriture, d’abris, d’eau potable et de protection pour les plus vulnérables, y compris les personnes âgées.

10. Les États-Unis restent déterminés à renforcer la capacité de l’Ukraine à sécuriser et à contrôler ses frontières, et à poursuivre un plus grand partage de l’information et une plus grande coopération en matière d’application de la loi pour lutter contre les activités criminelles et terroristes internationales, y compris le trafic de personnes, d’armes et de stupéfiants.

11. Les États-Unis et l’Ukraine s’engagent à lutter contre la prolifération des armes de destruction massive et à sécuriser les technologies avancées en adhérant aux normes internationales de non-prolifération, en renforçant et en appliquant efficacement les régimes de contrôle des exportations et en s’associant pour gérer les risques liés aux technologies émergentes.

12. Les États-Unis et l’Ukraine s’engagent à développer davantage leur partenariat en matière de cybersécurité, à contrer les menaces hybrides, à lutter contre la diffusion de la désinformation tout en défendant la liberté d’expression, et à renforcer l’infrastructure de cybersécurité de l’Ukraine.

Section III : Démocratie et État de droit

Les États-Unis et l’Ukraine sont liés par les valeurs universelles qui unissent les peuples libres du monde : le respect de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit. Le renforcement de l’État de droit, la promotion de la réforme du système juridique et des structures d’application de la loi, et la lutte contre la corruption sont essentiels à la prospérité de l’Ukraine et de son peuple.

1. Les États-Unis reconnaissent les progrès réalisés par l’Ukraine dans le renforcement de ses institutions démocratiques et se félicitent des mesures importantes prises par l’Ukraine pour développer un système national de justice et de lutte contre la corruption efficace. Les États-Unis et l’Ukraine reconnaissent la nécessité pour l’Ukraine de poursuivre un programme de réforme global afin de continuer à transformer le pays et d’assurer un avenir radieux à tous les habitants de l’Ukraine.

2. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir l’engagement de l’Ukraine à renforcer les efforts de lutte contre la corruption, notamment par le biais de médias et de journalisme indépendants, et à donner des moyens aux institutions qui préviennent, enquêtent, poursuivent et jugent les affaires de corruption afin de renforcer la foi dans l’État de droit, de construire une économie compétitive et d’intégrer pleinement l’Ukraine dans les structures européennes et euro-atlantiques.

3. Les États-Unis reconnaissent les progrès de l’Ukraine en matière de réformes, notamment les avancées en matière de réforme de la défense et de l’industrie de la défense, la mise en place d’institutions indépendantes de lutte contre la corruption, la réforme foncière, la gouvernance locale et la décentralisation, et la numérisation. Les États-Unis ont l’intention de continuer à soutenir la poursuite des réformes du secteur de l’application des lois et de la justice, conformément aux meilleures pratiques internationales, afin de renforcer la confiance du public dans les institutions chargées de faire respecter l’État de droit en Ukraine.

4. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de continuer à coopérer étroitement pour promouvoir le souvenir, y compris une sensibilisation accrue du public à l’Holodomor de 1932-1933 en Ukraine, et à d’autres brutalités commises à l’intérieur et à l’encontre de l’Ukraine dans le passé.

5. Les États-Unis et l’Ukraine confirment l’importance de faire progresser le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales conformément aux engagements et obligations internationaux, ainsi que de lutter contre le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et la discrimination, y compris à l’égard des Roms et des membres des communautés LGBTQI+.

6. Les États-Unis et l’Ukraine partagent le désir de renforcer nos liens entre les peuples et d’améliorer nos échanges culturels, éducatifs et professionnels qui favorisent l’innovation, la recherche scientifique, l’esprit d’entreprise et augmentent la compréhension mutuelle entre nos peuples.

Section IV : Transformation économique

Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention d’étendre leur coopération afin de soutenir la réforme économique, d’améliorer la création d’emplois, de favoriser la croissance économique, d’appuyer les efforts déployés dans le cadre du Conseil américano-ukrainien pour le commerce et l’investissement afin d’élargir l’accès au marché des biens et des services et d’améliorer l’environnement des investissements, notamment en renforçant la protection et l’application de la propriété intellectuelle. L’adoption et la mise en œuvre continues de réformes par l’Ukraine sont essentielles pour garantir que son économie profite à l’ensemble de sa population. Les États-Unis soutiennent l’ambitieux plan de transformation de l’économie ukrainienne visant à réformer et moderniser les secteurs clés et à promouvoir les investissements. Les États-Unis et l’Ukraine reconnaissent la nécessité de faire progresser la sécurité énergétique de l’Ukraine et de prendre des mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique par des solutions politiques durables, efficaces et soutenues par une réforme en cours de la gouvernance d’entreprise.

1. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de renforcer leurs liens économiques et commerciaux, de promouvoir la libéralisation des conditions commerciales et de faciliter l’accès aux marchés des biens et des services. Les États-Unis entendent soutenir les efforts de l’Ukraine pour créer un environnement d’investissement robuste, fondé sur les principes de l’État de droit, d’un système judiciaire équitable, de la transparence, du respect des droits des travailleurs, des innovations et de la numérisation, et de solides protections de la propriété intellectuelle.

2. L’Ukraine s’engage à donner la priorité aux efforts de réforme de la gouvernance d’entreprise dans ses entreprises et banques publiques, qui visent à promouvoir une croissance économique robuste et inclusive de l’économie ukrainienne et des relations économiques bilatérales américano-ukrainiennes. Les États-Unis ont l’intention de continuer à travailler avec l’Ukraine dans le cadre de ces efforts. Les États-Unis ont également l’intention d’étendre leur soutien aux initiatives de privatisation, de travailler avec l’Ukraine pour créer un environnement qui attire les investissements américains dans ces initiatives, de soutenir le développement du secteur privé et de renforcer la supervision du secteur financier.

3. Les États-Unis s’engagent à assurer la sécurité énergétique de l’Ukraine et entendent soutenir les efforts de l’Ukraine pour devenir indépendante sur le plan énergétique, décarboniser son économie, déréglementer son secteur énergétique, diversifier ses approvisionnements, s’intégrer au réseau énergétique européen, moderniser son secteur nucléaire, gérer une transition juste à partir du charbon et empêcher l’utilisation de l’énergie par le Kremlin comme arme géopolitique. Le dialogue stratégique sur l’énergie et le climat est conçu pour accélérer ces efforts.

4. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de travailler ensemble pour promouvoir le partenariat commercial entre les entreprises ukrainiennes et américaines afin d’augmenter de manière significative leur participation dans les deux économies, en particulier, les projets dans l’énergie, l’agriculture, les infrastructures, les transports, la sûreté et la sécurité, les soins de santé, et avec un accent particulier sur la numérisation.

5. Les États-Unis et l’Ukraine entendent poursuivre leur coopération dans l’exploration et l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique à des fins pacifiques, et dans la mise en œuvre d’autres initiatives mutuellement bénéfiques dans le cadre de la coopération scientifique et technologique bilatérale.

6. Les États-Unis et l’Ukraine réaffirment la nécessité de renforcer l’infrastructure sanitaire de l’Ukraine et sa capacité à réagir et à gérer les pandémies, telles que la pandémie de COVID-19. Les États-Unis ont l’intention de continuer à explorer les voies permettant de fournir à l’Ukraine une assistance pour atteindre ces objectifs.

La présente Charte remplace la Charte de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine, signée à Washington le 19 décembre 2008. Les États-Unis et l’Ukraine ont l’intention de réviser cette charte tous les dix ans ou plus tôt si les deux parties estiment que des changements sont nécessaires.


Edité le 25-03-2022 à 22:17:11 par Xuan


Xuan
   Posté le 25-03-2022 à 23:41:59   

Macron veut que la France établisse un couloir humanitaire à Marioupol


Il apparaît que la Russie est la seule à évacuer les habitants et que les nazis leur tirent dessus pour les empêcher de sortir.
Xuan
   Posté le 26-03-2022 à 17:50:31   

“La République de Donetsk a été créée en tant que partie intégrante de la Russie”.

DANIELLE BLEITRACH 26 MARS 2022

https://histoireetsociete.com/2022/03/26/la-republique-de-donetsk-a-ete-creee-en-tant-que-partie-integrante-de-la-russie/

https://vz.ru/politics/2022/3/23/1149264.html

Ce texte passionnant sur le plan historique reprend plus ou moins la thèse de Poutine, ce qui se passe en Ukraine est la faute de Lénine et des Bolcheviques qui ont voulu de force associer le Donbass et plus généralement les zones industrielles russophones à des peuples ukrainiens prêts à pactiser avec n’importe qui pour conserver leurs privilèges tribaux voire mafieux. Ce à quoi les communistes répondent l’empire russe était colonisateur et proche de l’éclatement, la seule réponse possible était de constituer des Etats multiethniques, des républiques dans lesquelles chacun coexisterait sur des bases de classe et de paix, et pas par nationalisme. C’est ce qu’ont privilégié Lénine puis Staline, associer le Donbass, industriel, russe aux zones pauvres de l’ouest, subissant sans cesse les raids polonais et autres, était la seule manière de créer des conditions d’autodétermination pacifiques Ce qui est important également dans ce texte ce sont les contours du Donbass qui en fait sont beaucoup plus étendus que l’oblast et même la région. . Le débat se poursuit y compris par rapport au devenir de l’Europe. (notede danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)


“La création de la République de Donetsk-Krivoy Rog était une réponse au projet séparatiste de l’Ukraine, engagée sur la voie de la sécession tout en essayant de récupérer des terres qui n’ont jamais fait partie de la Malorossia historique”, a déclaré l’historien et politologue Vladimir Kornilov au journal VZGLYAD.
Il y a cent ans, le Donbass et Kharkov ont déclaré leur autodétermination pour la première fois. Pourquoi la république a-t-elle pu être “refilée” à l’Ukraine ?

Il y a exactement 104 ans, dans les derniers jours de mars 1918, le maréchal-général Hermann Eichhorn – commandant des troupes allemandes avançant en Ukraine à l’invitation du Conseil central de Kiev – a reçu un ultimatum du Donbass. Le camarade Artiom, chef du Sovnarkom de la République de Krivoy Rog, a mis en garde : La DKR n’a rien à voir avec l’Ukraine et le passage de la frontière de la république dans la province de Kharkov sera considéré comme une déclaration de guerre. La signature a été “sécurisée” par 15 000 baïonnettes de l’Armée rouge de Donetsk, la seule force pro-bolchévique encore prête au combat dans le sud de la Russie.
Les interventionnistes germano-autrichiens et, plus tard, les gardes blancs et les “samostiyniki” [indépendantistes, NdT] ukrainiens ont été arrêtés par les mineurs de Krivoy Rog et de Yuzovka (aujourd’hui Donetsk) et les ouvriers de Kharkov et d’Ekaterinoslav (Dnepropetrovsk).

Mais pendant ce temps, un conflit couvait à l’arrière rouge qui déterminait le sort de la république. “ Nous ne sommes pas les séparatistes, c’est vous !”. Cette réplique, que le camarade Artiom a lancée au chef des bolcheviks de Kiev, Mykola Skrypnyk, lors du congrès fondateur des Soviets en février 1918, a amorcé la confrontation entre les Ukrainiens rouges et les partisans du Donbass comme partie intégrante de la Russie.

Mais les dirigeants de Moscou ont soutenu les partisans du projet de l’Ukraine soviétique, de la Galicie à Lougansk. Et il y a 103 ans, le 19 mars 1919, la République de Donetsk-Krivoïrog a finalement été abolie et intégrée à la République socialiste soviétique d’Ukraine.

VZGLYAD s’est entretenu avec le politologue et historien de Donetsk, Vladimir Kornilov, auteur du livre “La Republique de Donetsk-Krivoy. A Dream Fought Out”.

Vladimir Kornilov. (Photo : Nina Zotina/RIA Novosti)


VZGLYAD : Vladimir Vladimirovitch, il existe une opinion parmi les historiens selon laquelle la République de Donetsk-Krivoïrog a été incorporée à l’Ukraine soviétique en 1919 uniquement pour des raisons politiques, ou plutôt de classe – “pour renforcer l’Ukraine paysanne avec des prolétaires conscients du Donbass”. Êtes-vous d’accord avec cette interprétation ?


Vladimir Kornilov : Les bolcheviks établissaient les républiques soviétiques sur la base de la nationalité, mais pour des raisons tactiques – de parti ou idéologiques – ils ont décidé d’intégrer le Donbass dans l’Ukraine. Ainsi, une région qui n’avait rien à voir avec l’Ukraine ni avec aucune formation nationale ukrainienne s’est retrouvée dans la RSS d’Ukraine. Elle a toujours été une région multinationale – depuis le tout début du développement de l’Empire russe sur l’ancien “Dikoe pole” [mot-à-mot “champ sauvage”, un territoire quasi désert n’appartenant à personne, NdT]. Le Donbass a été colonisé par des natifs des provinces centrales, des colons slaves venus des Balkans, des Grecs… Ils ont toujours parlé et parlent encore la langue russe, se sont toujours considérés comme faisant partie intégrante de l’État russe et ne se sont jamais considérés comme distincts de la Russie.
En effet, à une époque, les bolcheviks, à partir de 1919, ont activement poursuivi la voie de l’annexion de la région russophone au projet de la République socialiste soviétique d’Ukraine. Et l’explication était la suivante : diluer l’élément paysan petit-bourgeois de la Petite Russie – Ukraine avec un élément bolchevique prolétarien conscient, concentré dans le bassin houiller de Donetsk-Krivoy Rog, et à Kharkov – des régions industrielles.
Permettez-moi de vous rappeler que cette même circonstance a été soulignée par Vladimir Poutine dans son article fondateur sur l’unité des peuples russe et ukrainien.
En fait, c’est là que tout a commencé. Tous les différends et les problèmes qui pouvaient facilement être résolus à ce moment-là, en 1919, ont été rangés dans un long tiroir et comprimés comme un ressort. En fait, nous sommes maintenant engagés dans les mêmes arguments, avec les mêmes slogans, mais maintenant, comme nous pouvons le voir, avec des méthodes plus sanglantes.


VZGLYAD : Si nous revenons un peu en arrière, comment l’idée même d’une République indépendante de Donetsk-Krivoïrog est-elle née ? Qui en a été l’initiateur ?


V. K. : Le nom complet est République soviétique de Donetsk-Krivoy Rog, un détail qui n’en est pas un. Elle a été initiée par le POSDR(b), le parti bolchevique. À l’époque d’octobre 1917, le parti avait la majorité absolue, ce qui est tout à fait compréhensible : là où il y avait un prolétariat d’usine, les bolcheviks étaient forts. Dès septembre 1917, le chef du comité régional bolchevique de Kharkov, Fiodor Sergeyev, plus connu sous le nom d’Artiom, annonce le début de la mise en place d’autorités indépendantes du gouvernement provisoire.
En février 1918, lors du IVe congrès régional des Soviets des députés ouvriers de Donetsk et de Krivoy Rog, qui s’est tenu à l’hôtel Metropol de Kharkov, la république a été proclamée.
Mais il faut dire que le congrès était multipartite, et que différentes forces politiques de Russie ont pris part aux discussions. Au début, il n’y avait pas que des bolcheviks dans les autorités, mais aussi des sociaux-révolutionnaires, plusieurs sociaux-révolutionnaires de gauche ont été inclus dans le deuxième gouvernement de la République de Donetsk-Krivoy Rog, constitué cette fois non plus à Kharkov, mais à Lougansk.
Mais c’est Artiom qui était l'”âme” des bolcheviks de Kharkov, qui est aussi devenu le moteur, le principal idéologue de la création d’une DKR indépendante. Il s’est largement battu pour que cette formation soit reconnue à Moscou, ce qui a été fait. Dans un premier temps, les dirigeants de la Russie soviétique ont pris en considération la République de Donetsk-Krivoy Rog, maintenu des contacts avec elle et l’ont reconnue.
En fait, la création de la DKR était une réponse au projet séparatiste de l’Ukraine, qui s’est alors engagée dans une voie de sécession, tout en essayant de récupérer des terres qui n’ont jamais fait partie de la Malorossia historique.
Il est amusant de lire dans les manuels scolaires ukrainiens d’aujourd’hui qu’Artiom était un séparatiste et que le projet même de la République de Donetsk était un projet séparatiste. Au contraire – lors du IVe Congrès des Soviets de Kharkov en février 1918, il a déclaré que la République de Donetsk est établie comme faisant partie de la Russie. Il ne s’agissait pas d’une formation séparatiste – elle faisait partie de la République soviétique russe, ce qui était explicitement indiqué. Il s’agissait d’un projet par lequel ils essayaient de laisser les vastes terres du sud de la Russie comme faisant partie de l’État russe.


VZGLYAD : Vous avez mentionné Kharkov, qui était la première capitale de la DKR. Ainsi la république englobait un territoire plus vaste que le Donbass tel qu’il est compris actuellement ? Quelles étaient les frontières déclarées de la République de Donetsk-Krivoy Rog ?


K. : Ses frontières ont été clairement marquées par Artiom Sergeyev dans la note d’avril 1918, à la veille de l’occupation de Kharkov par les forces d’occupation allemandes. À cette époque, Artiom a présenté au monde entier une description détaillée. Il s’agit de Kharkov et de la vaste province de Kharkov, de l’ensemble du territoire de l’actuel Donbass, ainsi que d’Ekaterinoslav (appelée plus tard Dnepropetrovsk) et de la province d’Ekaterinoslav, y compris la ville de Krivoy Rog. La DKR comprenait également Aleksandrovsk, l’actuelle ville de Zaporozhye, et en général les territoires jusqu’à Kherson.


VZGLYAD : Il s’agit donc essentiellement de tous ces territoires qui, dans l’Empire russe, sont encore appelés Novorossia ?


K. : En fait, d’autres régions étaient appelées Novorossiya, du moins à la veille de la révolution. Il s’agit de la province d’Odessa, du nord de la province de Tauride, des provinces de Nikolayev et de Kherson. Le cœur du territoire de la DKR est le Donbass et la Slobojanshchina (c’est-à-dire Kharkov et ses banlieues). Initialement, au 18e siècle, lorsque les territoires n’étaient pas encore habités, ils étaient réunis par la province de Novorossiya, mais par la suite, le toponyme “Novorossiya” a été appliqué à la partie steppique de la région de la mer Noire, d’Odessa à Aleksandrovsk-Zaporozhye. Par rapport au Donbass, la Novorossia a été peuplée d’une manière différente, elle avait un mode de vie différent. Et pendant la guerre civile, il y avait leurs propres formations plutôt éphémères – par exemple, la République soviétique d’Odessa.


VZGLYAD : Odessa, Kherson et Nikolaiev ne devaient pas non plus faire partie de l’Ukraine soviétique à l’origine ?


K. : En ce qui concerne l’Ukraine et ses frontières… Les bolcheviks se sont disputés sur ce qu’il fallait en fait appeler l’Ukraine tout au long de l’année 1917, lorsque les organes du parti soviétique ont été formés dans le sud de la Russie. Un large débat a eu lieu. Les bolcheviks de Kiev, dirigés par Nikolai Skrypnyk et les frères Leonid et Georgy Pyatakov, préconisent d’inclure davantage de territoires dans l’Ukraine rouge. Mais de Petrograd, la réponse a été quelque chose comme ça :
“Nous autorisons les bolcheviks de Kiev à utiliser le nom ‘Ukraine’. Mais nous demandons que ce nom ne soit pas étendu aux territoires du Donbass, à Kharkov et Odessa, car la situation et les conditions y sont totalement différentes”.
Si je ne me trompe pas, c’est la réponse donnée par Yakov Sverdlov, président du Comité exécutif central panrusse, à la fin de 1917.


VZGLYAD : Dans votre livre, vous écrivez que Lénine a également soutenu au départ l’initiative d’Artiom et n’a pas soulevé d’objections fondamentales à la création de la DKR. Mais Staline, qui était à l’époque le commissaire du peuple pour les nationalités de la RSFSR, s’y est opposé. Existe-t-il des preuves en faveur de ce raisonnement ?


K. : Il n’y a pas beaucoup de documents officiels. Nous ne pouvons compter que sur les souvenirs, sur les sources que constituent les mémoires. Un certain nombre de mémoires suggèrent qu’Artiom a personnellement coordonné la formation de la République de Donetsk avec Lénine. La veuve d’Artiom Sergeyev, puis certains de ses associés, ont également écrit à ce sujet. En même temps, il existe des preuves que Staline parlait de la DKR comme d’une mauvaise idée, une sorte de caprice. Mais dans l’ensemble, il convient de noter que les bolcheviks ont fini par reconnaître la République de Donetsk.
Je discute souvent (ou plutôt, je discutais autrefois) avec des collègues ukrainiens parmi ceux qui donnent plus ou moins de sens à cette période. Dans l’historiographie soviétique il y a un tel point : prétendument en mars 1918 Artiom aurait reconnu la république de Donetsk comme une partie de l’Ukraine soviétique. Mais en fait, ce n’est pas le cas.
Nous devons prêter attention à un épisode très important. Après le traité de Brest et en même temps que l’accord signé par l’Allemagne avec la Rada centrale de Kiev, les Allemands développent leur attaque. En avril 1918, Skrypnyk a dissous le Comité exécutif central du Soviet d’Ukraine, qui se trouvait déjà à Taganrog à cette époque. À ce moment-là, l’armée rouge ukrainienne battait en retraite, voire fuyait, car elle n’était pas préparée à résister aux troupes du Kaiser en marche. Ainsi, lorsque le Comité Exécutif Central d’Ukraine a été dissout, les bolcheviks de Kharkov et de la République de Donetsk ont néanmoins continué a combattre les Allemands. Il existe une grande quantité de correspondance des bolcheviks de Moscou – dirigeants du PCR(b) avec les représentants de la République de Donetsk.
Cela, je le note, après la suspension du projet de l’Ukraine soviétique. Moscou a donc reconnu l’efficacité de la République de Donetsk. Et non seulement ça. En mai 1918, à Lougansk, en battant en retraite devant les Allemands, les bolcheviks ont formé l’armée de la république de Donetsk. Après cela, elle a rejoint les rangs de l’Armée rouge et est devenue connue sous le nom de 10e Armée commandée par Klim Voroshilov.


VZGLYAD : Mais finalement, malgré toute l’efficacité de la DKR et de ses troupes dans la résistance aux interventionnistes et à l’Armée blanche, il a été décidé d'”incorporer” la république à l’Ukraine. Et puis l’ukrainisation a été lancée dans le Donbass.


K. : Oui, au début des années 1920, la politique d’ ” enracinement ” – promotion des représentants des nations titres des républiques soviétiques à des postes de direction – a été proclamée. L’ukrainisation sauvage a commencé au même moment. Malgré le fait que les dirigeants de la République de Donetsk aient reçu la promesse solennelle que personne ne toucherait à la langue russe et que l’Ukraine ne serait pas formée selon des lignes ethniques, en tant que république nationale. Cependant, cela a été oublié presque instantanément, après quoi une politique vraiment terrible a commencé avec la fermeture des écoles et des journaux russes. Cette politique a connu son apogée à la fin des années 1920 et au début des années 1930.

VZGLYAD : La politique nationale a-t-elle été corrigée d’une manière ou d’une autre par la suite, ou l’ukrainisation des territoires ethniquement non ukrainiens – comme le Donbass – a-t-elle continué ?


K. : L’ukrainisation a atteint son apogée au début des années 30 – à cette époque, dans certaines villes du Donbass russophone, il n’y avait pas une seule école russe et pratiquement tous les journaux en langue russe étaient interdits. Cette politique a été corrigée par la suite, mais pas complètement abolie. La déformation des instructions de Staline en matière de politique nationale est alors condamnée. Un certain nombre de partisans actifs de l’ukrainisation se sont suicidés, comme Skrypnyk, ou ont été réprimés.
Mais je tiens à noter que les manuels d’histoire ukrainiens parlent de la fin de l’ukrainisation. Mais en fait, cette politique n’a jamais officiellement pris fin, même si les excès ont été condamnés. Un certain nombre de campagnes d’ukrainisation se sont poursuivies avant la guerre. Il existe des procès-verbaux des réunions du comité régional de Stalino (Donetsk) du parti communiste de toute l’Union concernant les taux d’ukrainisation, qui se poursuivent quasiment jusqu’à janvier 1941. Puis il y a eu la période de l’occupation hitlérienne en 1941-1943, lorsqu’ils ont essayé d’interdire tout ce qui était russe dans le Donbass, et d’imposer la langue ukrainienne à l’instigation des idéologues de l’OUN*.
Après la guerre, le centre a périodiquement rappelé la nécessité d’ukrainiser certains organes du pouvoir. Par exemple, ils ont condamné les responsables du parti qui n’avaient aucune connaissance de la langue ukrainienne.


VZGLYAD : Ainsi, les “bombes à retardement” dans les relations interethniques n’ont jamais été désamorcées.


K. : Au début des années 2010, alors que j’écrivais un livre sur la République de Donetsk, j’ai porté mon attention sur un détail caractéristique. Toutes ces querelles qui ont eu lieu il y a près de cent ans – à propos de la langue, de l’interdiction ou de l’autorisation de la langue russe dans l’enseignement et la presse, des relations avec la Russie – continuent de se reproduire aujourd’hui. Il suffit de masquer les noms et les dates et les discussions sur les années 1918-1919 rappellent beaucoup ce dont les médias ukrainiens ont rendu compte jusqu’à récemment.
Il ne fait donc aucun doute que l’ensemble du conflit, qui a finalement culminé dans le bain de sang de 2014, a bien été renouvelé avec les mêmes slogans, les mêmes différends non résolus, les mêmes thèmes. C’est juste que les bolcheviks en 1919 ont reporté ce conflit sans le résoudre. Alors qu’ils auraient pu le résoudre.

* Organisation(s) interdite(s) dans la Fédération de Russie.


Edité le 26-03-2022 à 21:03:27 par Xuan


Xuan
   Posté le 26-03-2022 à 18:51:20   

Sur RIA. Novosti

L’OTAN a de nouvelles tâches. Pourquoi Biden a-t-il rassemblé tous ses alliés ?

MOSCOU, 26 mars — RIA Novosti, Ksenia Melnikova. Joe Biden s’est envolé pour l’Europe pour rencontrer des alliés. Les négociations se sont déroulées dans le cadre de l’OTAN, du sommet de l’UE et du Groupe des Sept. L’objectif est le même : déterminer la stratégie vis-à-vis de la Russie en raison de la crise ukrainienne. Les pays occidentaux ont imposé des sanctions sévères et ont en fait arrêté le dialogue politique avec Moscou. D’une part, Washington et Bruxelles veulent éviter un conflit à grande échelle, d’autre part, ils renforcent leur présence militaire dans l’est du continent.

À l’Europe pour l’unité et la consultation
« Biden va en Europe pour renforcer l’unité construite avec les alliés et les partenaires, et pour des consultations sur les prochaines étapes », a déclaré Washington à propos des principales tâches du voyage du dirigeant américain.
L’objectif principal est d’accroître la pression sur Moscou et l’assistance militaire à Kiev. « L’attention n’est pas seulement portée sur les nouvelles sanctions, il est nécessaire d’empêcher leur contournement par d’autres Etats », a expliqué la Maison Blanche. En outre, Biden voulait réaliser « des actions communes pour renforcer la sécurité énergétique européenne et réduire la dépendance de l’Europe au gaz russe ».


Un sommet d’urgence des dirigeants des pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord (le deuxième en un mois), une réunion dans le cadre du « Groupe des Sept » et une réunion du Conseil européen se sont tenus à Bruxelles. En conséquence, Biden a tenu une conférence de presse. Surtout, les journalistes s’intéressaient à la question de savoir si Kiev devait faire des concessions territoriales à Moscou. « C’est complètement la prérogative de l’Ukraine, il est impossible de parler de l’État sans sa participation. Je ne pense pas qu’ils auront à le faire. Mais c’est à eux de décider « , a déclaré Biden.

Il a admis que ce qui se passe en Ukraine et les sanctions anti-russes feront du mal à beaucoup et conduiront à une crise alimentaire, puisque les deux pays étaient des « greniers de l’Europe ».
Mais malgré cela, Biden aimerait exclure la Russie du G20. Même si tous les alliés ne sont pas d’accord avec cette décision. Et de nombreuses sanctions ne sont pas devenues dissuasives pour la Russie, Biden ne l’a pas nié. Pourtant, il a appelé les pays occidentaux à « maintenir un front uni ».
Renforcement sur le flanc est
La Géorgie et l’Ukraine n’ont pas été invitées au sommet cette fois-ci. Le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky s’est exprimé par liaison vidéo. Il a demandé à fournir à Kiev un pour cent de tous les avions et chars disponibles pour l’OTAN.

Comme le note la publication POLITICO, 25 pays aident l’Ukraine avec des armes, du carburant, de l’équipement ou de l’argent, la plupart d’entre eux sont membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord. L’UE a augmenté son soutien de 500 millions d’euros, un autre milliard de dollars a été alloué par Washington. S’exprimant lors du sommet, Biden a promis de fournir des équipements supplémentaires, y compris des systèmes de défense aérienne.


Cependant, la demande du président ukrainien a été ignorée. Mais la déclaration finale décrivait des plans pour créer quatre groupes multinationaux en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie – en plus des 40 000 soldats déjà stationnés là-bas. Les partenaires devront « s’adapter à une réalité stratégique plus dangereuse », ils devront donc renforcer la sécurité dans le cyberespace et mener des exercices militaires.
« Quarante mille personnes du contingent supplémentaire est une force assez importante qui restera longtemps. L’Alliance évolue vers une rivalité encore plus active avec Moscou », a déclaré Dmitry Suslov, directeur adjoint du Centre d’études européennes et internationales complètes de l’École supérieure d’économie.

La Pologne a proposé d’envoyer des troupes de maintien de la paix en Ukraine. Mais l’OTAN a abandonné cette idée. Selon le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, « il est important de ne pas laisser le conflit dégénérer en une guerre à grande échelle ».
Une attention particulière a été accordée à « l’augmentation de la préparation de l’alliance » à la lutte contre les menaces biologiques, radiologiques, nucléaires et chimiques. Biden a noté que la participation de l’OTAN au conflit ukrainien est autorisée « si la Russie y utilise des armes chimiques ». « Notre réponse dépendra de la nature de l’utilisation (de l’arme). - Commentaire. ndlr) », a ajouté le président.

Dans le même temps, le ministère russe de la Défense a clairement déclaré que les unités des forces armées russes impliquées dans l’opération spéciale n’ont pas et ne peuvent pas avoir de munitions chimiques.

Cependant, l’intensité des déclarations est telle qu’elle est évidente pour tout le monde: beaucoup craignent un conflit entre Moscou et Bruxelles. « Il est peu probable qu’il en arrive là, mais une telle possibilité ne peut pas être complètement exclue », estime Suslov. - Nous parlons d’une possible provocation avec l’utilisation d’armes chimiques. En outre, après la fin du conflit ukrainien, les États occidentaux poursuivront une guerre hybride contre Moscou.

Il n’y a pas d’unité dans l’alliance
Le directeur général du Conseil russe des affaires internationales, Andreï Kortunov, note que les pays de l’OTAN, malgré les mesures restrictives sévères à l’encontre de Moscou, adoptent une position plutôt modérée à l’égard de l’Ukraine: « Au sein de l’alliance, il y a différents points de vue, il n’y a pas d’unité de positions. En outre, ils évitent la confrontation directe avec la Russie, la participation à un conflit armé est inacceptable pour eux. »

Selon le politologue, Bruxelles adopte maintenant une nouvelle stratégie pour le développement du bloc de l’Atlantique Nord, le principal adversaire en son sein est Moscou. « La déclaration sur les tâches sur le front de l’Est pose des risques supplémentaires pour la Russie. Une augmentation des budgets militaires des pays de l’OTAN peut conduire à une course aux armements et au risque d’une escalade encore plus grande du conflit », prévient Kor

Beaucoup dans l’alliance ne veulent pas cela, dit Natalia Eremina, docteur en sciences politiques, professeur à l’Université d’État de Saint-Pétersbourg. « Les sanctions anti-russes frappent l’UE. Les Européens comportent des risques économiques. Certains sont heureux – par exemple, la Pologne et les pays baltes, souligne le politologue. - Et la Maison Blanche est loin de la ligne des affrontements militaires, ne comprend pas l’essence et les causes de ce qui se passe. Les Américains ont toujours bénéficié des guerres en vendant des armes. Ils ont fourni une aide financière, tout en faisant chanter les États qui l’utilisaient. »

De Belgique, Biden se rendra en Pologne, où il rencontrera le président Andrzej Duda et les troupes américaines qui s’occupent des questions humanitaires. Comme l’a noté le chef du Centre d’études nord-américaines de l’IMEMO RAS nommé d’après E.M Primakov Victoria Zhuravleva, le dirigeant américain tentera de calmer les autorités polonaises: de démontrer leur soutien, mais en même temps de pacifier leurs impulsions afin de ne pas provoquer la Russie et d’empêcher un conflit mondial.


Edité le 26-03-2022 à 20:59:57 par Xuan


Xuan
   Posté le 26-03-2022 à 23:40:44   

Commentaire des médias américains sur l'accord d'exportation de gaz naturel entre les États-Unis et l'UE : seulement symbolique


Écrit par : Wang Yan
2022-03-26 14:04:00


Les États-Unis et l'Union européenne ont récemment conclu un accord pour assurer la sécurité énergétique, afin d'aider l'Europe à se sevrer de la dépendance énergétique de la Russie d'ici 2027. Cependant, les médias américains ont déclaré que l'accord n'était que symbolique.

Selon un rapport de Bloomberg du 25 mars, le président américain Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sont parvenus à un accord le 25 mars pour assurer la sécurité énergétique. Selon l'accord, les États-Unis fourniront 15 milliards de mètres cubes supplémentaires de gaz naturel à l'Europe en 2022 et aideront l'Europe à se débarrasser de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie d'ici 2027.
Selon le rapport, Biden a conclu l'accord avec von der Leyen lors d'une visite en Europe. Le contenu principal de l'accord inclut également les États-Unis pour garantir que l'Europe puisse recevoir 50 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquéfié par an d'ici 2030. En conséquence, les États membres de l'UE doivent renforcer la construction d'infrastructures telles que les pipelines de transport d'énergie.
Bloomberg a fait remarquer que l'Europe tente de diversifier ses sources d'énergie pour réduire les recettes fiscales dont la Russie a besoin en temps de guerre, mais c'est une tâche ardue.
Parce que la Russie envoie chaque année environ 150 milliards de mètres cubes de gaz naturel vers l'Europe par le biais de gazoducs, et encore 14 à 18 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquéfié. L'approvisionnement américain en Europe dans le cadre de l'accord est bien en deçà des normes russes.
Le New York Times a commenté que l'accord était en grande partie « symbolique ». Parce qu'à court terme, les États-Unis n'ont tout simplement pas la capacité d'exporter plus de gaz naturel, et l'Europe n'a pas la capacité d'importer.
Les commentaires ont noté qu'un grand terminal d'importation ou d'exportation pourrait coûter plus d'un milliard de dollars à construire et qu'il faudrait des années pour planifier, obtenir des permis et terminer la construction.
À l'heure actuelle, les pays européens sont plus ou moins dépendants du gaz naturel russe. Au sein de l'UE, environ 40 % des importations de gaz naturel proviennent de Russie.
Environ la moitié des importations de gaaz naturel de l'Allemagne proviennent de Russie, et la dépendance de l'Italie vis-à-vis du gaz russe est de 46%, selon les données de l'Agence de coopération des régulateurs de l'énergie de l'Union européenne.
Selon les données d'importation des gestionnaires de réseaux de transport de gaz européens, près de 80 % du gaz naturel hongrois proviendra de Russie en 2021.
Par conséquent, lors du sommet de l'UE qui vient de se terminer, les pays de l'UE n'ont pas réussi à parvenir à un accord sur la coupure complète de l'approvisionnement énergétique de la Russie.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré qu'il ne soutenait aucune forme d'embargo énergétique contre la Russie. Le chancelier allemand Scholz a également précisé que les sanctions contre la Russie ne pouvaient pas avoir un impact plus grave sur leur propre économie.
Xuan
   Posté le 29-03-2022 à 14:33:15   

Le parlement ukrainien interdit les partis "pro-russes" et vole tous leurs actifs


Après l'interdiction de Zelensky, le parlement ukrainien interdit tous les partis- prorusses

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UN PROJET DE LOI INTERDISANT LES PARTIS POLITIQUES A ÉTÉ ENREGISTRÉ À LA VERKHOVNA RADA


https://www.rada.gov.ua/news/razom/221038.html
Bureau d'information
Publié le 29 mars 2022 à 13h13

Le 28 mars 2022, la Verkhovna Rada d'Ukraine a enregistré un projet de loi sur les amendements à certains actes législatifs de l'Ukraine sur l'interdiction des partis politiques (Reg. n°7172-1).
Le projet de loi envisage de modifier les dispositions de la loi ukrainienne « sur les partis politiques en Ukraine » et d'autres actes législatifs ukrainiens afin de réglementer l'interdiction des partis politiques se livrant à des activités anti-ukrainiennes ou promouvant le collaborationnisme comme l'un des moyens de protéger l'indépendance et la souveraineté de l'Ukraine.
Olga Sovgirya, qui est co-auteur du projet de loi, note certaines de ses principales dispositions :
Dans la loi martiale, les cas d'interdiction d'un parti politique en tant que tribunal de première instance sont soumis à la cour administrative d'appel du district d'appel, qui comprend la ville de Lviv.
La cour d'appel en cas d'interdiction du parti est la Cour suprême, composée d'au moins cinq juges de la Cour administrative de cassation. L'arrêt de la Cour suprême dans de tels cas est définitif et non susceptible de pourvoi en cassation.
Le cas administratif d'interdiction du parti est tranché par le tribunal de première instance dans un délai d'un mois après l'ouverture de la procédure.
La cour d'appel examine l'affaire dans un délai d'un mois à compter de l'ouverture de la procédure d'appel.
Dans le cas où le tribunal interdit le parti, les biens, fonds et autres actifs du parti et de ses entités structurelles deviennent la propriété de l'État, comme indiqué dans la décision du tribunal.
L'examen du projet de loi est prévu pour les prochaines réunions de la commission de politique juridique.

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L'Ukraine entend interdire les "partis pro-russes"

VERKHOVNA RADA A PRÉPARÉ UN PROJET DE LOI POUR INTERDIRE LES "PARTIS PRO-RUSSES"


https://svpressa.ru/politic/news/329608/?itg=1
La Verkhovna Rada a déposé un projet de loi impliquant l'interdiction des « partis pro-russes » dans le pays.
« BP a reçu un projet de loi élaboré conjointement avec des collègues députés et le ministère de la Justice. Il s'agit de la procédure et des conséquences de l'interdiction des partis pro-russes », a écrit Elena Shulyak, chef du parti Serviteur du peuple, sur sa chaîne Telegram.

Il est à noter que les cas d'interdiction du parti devant les tribunaux ne seront examinés que pendant un mois au maximum. La cour d'appel doit également examiner l'affaire dans un délai d'un mois. Dans le même temps, il est précisé que si le parti est interdit par le tribunal, ses biens, fonds et autres actifs et formations structurelles deviendront la propriété de l'État.

Auparavant, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé la suspension d'un certain nombre de partis politiques dans le pays. Tous sont dans l'opposition. La restriction est introduite pour la période de la loi martiale par décision du Conseil de sécurité nationale


Edité le 29-03-2022 à 14:33:41 par Xuan


Xuan
   Posté le 29-03-2022 à 18:41:40   

Opération spéciale russe en Ukraine. Diffusion en ligne. Jour 34



Principaux événements, nouvelles et déclarations 29 mars
Sergueï Aksenov
18500
https://svpressa.ru/war21/article/329644/

Il y a une avancée significative des troupes russes à Marioupol. Au-dessus de la côte d'Azov, un hélicoptère MI-8 a été abattu, probablement envoyé pour évacuer la "chaudière" des nazis VIP.

La destruction méthodique des dépôts de carburant dans toute l'Ukraine se poursuit. Les dépôts pétroliers des régions de Rivne, Jytomyr, Kharkiv, Kiev et Tchernihiv ont explosé au cours de la dernière journée.

Les preuves de mauvais traitements infligés aux prisonniers de guerre russes (coups dans les jambes, coupures au couteau) ont augmenté le degré de perception émotionnelle des événements en Ukraine. La demande de réalisation de tous les objectifs de l'opération spéciale peut devenir intransigeante en Russie.

Sur le plan économique, l'Occident n'attend rien de bon. Si l'UE refuse de payer le gaz en roubles, la Russie ne s'engagera pas dans la charité - fournir du gaz gratuitement, "avec une certitude absolue", a promis le Kremlin.

***

19h00 Chef de la RPD Pouchiline sur les résultats des négociations entre Moscou et Kiev en Turquie :

Nous avons sept ans d'expérience dans les négociations avec l'Ukraine. On ne peut pas faire confiance à l'Ukraine même lorsqu'elle a signé quelque chose. Vous ne pouvez pas le croire même lorsque les
pays garants se joignent à l'Ukraine - je parle de l'Allemagne et de la France. L'Ukraine est incapable de négocier et dépendante. Dès lors, tout ce qui se passe sur les plates-formes de négociation doit être
mis en avant sur un plan à part et être guidé par ce qui se passe dans les faits.

18h50 Le secrétaire d'État américain Blinken sur les "progrès" des négociations entre la Russie et l'Ukraine : nous suivons les actions de la Russie, pas ses déclarations.

18h40 Medinsky : la désescalade dans les directions Kiev et Tchernihiv ne signifie pas un cessez-le-feu. Dans un proche avenir, l'état-major général de la Fédération de Russie annoncera les détails spécifiques de la désescalade - TASS.

18.30 En Allemagne, l'ambassadeur d'Ukraine Andriy Melnyk a été accusé de « défendre publiquement le bataillon d'extrême droite Azov, responsable de crimes de guerre ».

18h25 Macron et Poutine ont une conversation téléphonique - France-Presse.

18.20 Le Fonds de développement industriel a accordé un prêt bonifié pour la création de la première production russe de produits de soin des plaies, avec une capacité annuelle de 80 millions d'articles.

18h10 Les troupes ukrainiennes à 17h25 ont bombardé le quartier Petrovsky de Donetsk avec des mines de 120 mm - le bureau de représentation de la RPD au JCCC.

18.00 La Russie ne veut pas exposer Kiev à un grand risque militaire - Medinsky.

17h50 Kadyrov à propos de l'opération spéciale de la Fédération de Russie en Ukraine : nous devons achever ce que nous avons commencé, ne nous arrêtons pas, nous devons aller à Kiev et le récupérer.

17h40 Les troupes ukrainiennes à 17h00 ont bombardé Yasinovataya en RPD, tirant 5 obus d'un calibre de 122 mm - un bureau de représentation au JCCC.

17.40 Un projet de loi a été soumis à la Verkhovna Rada pour interdire l'utilisation publique, la fabrication et la distribution des symboles Z, V et O comme expression de soutien à la Russie - une peine pouvant aller jusqu'à 5 ans de prison.

17h30 La commission d'enquête a ouvert une enquête sur la tentative de meurtre d'au moins huit Russes capturés par l'armée ukrainienne. Plus tôt, il a été signalé que les forces spéciales avaient capturé des nazis ukrainiens soupçonnés de ce crime.

17.20 Les militaires du district militaire sud ont organisé la livraison en toute sécurité de 138 citoyens turcs et 10 citoyens ukrainiens de la région de Kherson vers le territoire de la Russie.

17.10 Les forces de sécurité russes ont découvert une base de données sur la passeportisation des Crimés dans la région de Kherson. Il reste à vérifier s'il y a l'un des responsables russes travaillant sur la péninsule - l'ex-député de la Douma d'Etat de la région Ruslan Balbek .

17h00 Les Pays- Bas expulsent 17 diplomates russes, la Belgique - 21, l'Irlande - 4.

16h50 Le représentant spécial de la Douma d'État pour la migration et la citoyenneté, Konstantin Zatulin, a présenté des amendements à la chambre pour simplifier la procédure d'arrivée et de séjour des réfugiés
d'Ukraine, de la RPL et de la RPD dans la Fédération de Russie.

16.20 L'avocat et communiste Dmitry Agranovsky sur les résultats des négociations à Istanbul :

Les gens ont besoin d'être rassurés... L'âme de chacun souffre pour le pays, c'est pourquoi ils sont si inquiets. Il y a déjà eu un million de trahisons, à commencer par Gorbatchev. Par conséquent, les gens sont inquiets.

16.10 Le primat de l'Église orthodoxe russe des vieux croyants, le métropolite Kornily , a appelé le personnel militaire des forces armées ukrainiennes et les militants des bataillons nationalistes à revenir à la raison et à cesser de lutter contre la population civile.

15h50 Sénateur Andrei Klimov : il y a des doutes que Kiev respectera les accords et n'utilise pas les négociations comme un moyen de regrouper ses combattants et ses armes dans la zone d'opération.

15h40 La Russie est prête à toutes les options possibles pour l'approvisionnement en ressources énergétiques russes, y compris le refus de l'Europe d'eux - Matvienko.

15h30 Les forces spéciales russes ont capturé des militaires ukrainiens qui ont participé à la torture de soldats des Forces armées RF - Chamanov . Nous parlons des citoyens ukrainiens Sergey Velichko , surnommé "Chili" et Konstantin Nemichev "du groupe de supporters du club de football local" Metalist ".

15.25 Le ministère russe des Affaires étrangères a exigé que Kiev libère immédiatement les employés de Rosatom détenus à la centrale nucléaire de Rovno.

15.20 La Russie n'est pas contre l'entrée de l'Ukraine dans l'UE (proposition de Kiev) - Medinsky.

15.15 L'Ukraine renonce au désir de rendre la Crimée et le Donbass par des moyens militaires (proposition de Kiev) - Medinsky.

15.10 Medinsky :

Les pourparlers [à Istanbul] ont été constructifs. Nous avons reçu des propositions écrites de l'Ukraine confirmant son désir d'un statut neutre et non nucléaire. Ces propositions seront examinées dans un proche avenir, rapportées au Président, et notre réponse correspondante sera donnée.

15h00 La rencontre entre Poutine et Zelensky est possible simultanément avec le paraphe du traité de paix par les ministres des Affaires étrangères - Medinsky.

14 h 50 Chef adjoint du ministère de la Défense de la Fédération de Russie : La Russie réduira radicalement, parfois, l'activité militaire dans la direction de Kiev et de Tchernigov.

14.45 Pushilin a établi un paiement mensuel en espèces aux héros de la RPD - 36 410 roubles.

14h40 L'ex-maire d'Ekaterinbourg Evgueni Roizman a été condamné à une amende de 50 000 roubles en vertu du premier (des deux) protocole administratif sur le discrédit des Forces armées RF.

14 h 30 Les États-Unis se préparent à envoyer jusqu'à 400 anciens militaires de l'Armée nationale afghane armés d'armes américaines dans la zone de guerre en Ukraine - RIA Novosti.

14.25 Le dollar à la Bourse de Moscou est inférieur à 85 roubles, l'euro est inférieur à 94 roubles.

14h20 Fin des pourparlers russo-ukrainiens à Istanbul, ils ont duré environ 3 heures - médias turcs.

14.15 L'Ukraine était destinée au sort d'une colonie américaine, il est donc important de rendre la démocratie au pays - Secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie Patrushev .

14.10 Le correspondant militaire Kotenok partage des informations sur la résistance antifasciste : les forces armées ukrainiennes ont miné deux ponts sur le Dniestr près du village de Mayaki et un pont ferroviaire et automobile coulissant dans le village de Zatoka. En cas d'avancée des troupes russes ou de débarquement d'un assaut amphibie sur la côte, les communications routières et ferroviaires avec Odessa seront mises à mal, et 10 districts de la région resteront coupés.

14.05 La Russie expulse quatre employés de l'ambassade de Lituanie et trois diplomates de Lettonie et d'Estonie en réponse - le ministère russe des Affaires étrangères.

14.00 Le point de contrôle frontalier dans la région de Koursk a été tiré du côté de l'Ukraine. Il n'y a ni perte ni destruction. Le point a été supprimé par le feu de retour - Gouverneur Roman Starovoit .

13.50 Le réseau social Now développé par un ancien employé de Yandex (un analogue d'Instagram** bloqué en Fédération de Russie en raison des événements en Ukraine) a commencé les tests bêta. Au cours des premières heures de travail, plus de 10 000 utilisateurs s'y sont inscrits.

13h40 Le transit de gaz russe vers l'UE via l'Ukraine se poursuit - Commission européenne.

13h35 Président du Conseil de la Fédération Matvienko : il n'y a pas d'ordre du jour pour les négociations entre les chefs de la Russie et de l'Ukraine maintenant.

13h30 Le nettoyage de Marinka continue. Les troupes de la RPD n'ont pas encore pris le village lui-même, mais elles occupaient une partie importante de la zone fortifiée des Forces armées ukrainiennes. Les combats se déroulent dans la zone du tas de déchets, où les forces armées ukrainiennes avaient un poste d'observation à long terme.

13.25 Le taux de change du dollar lors des échanges à la Bourse de Moscou est tombé en dessous de 87 roubles, pour la première fois depuis le 28 février.

13h20 Le chef de la Crimée Aksyonov a comparé les forces armées ukrainiennes à une branche de la division SS "Dead Head".

13.15 Les insultes personnelles de Biden à Poutine affectent négativement les relations entre les deux pays, mais le dialogue entre la Fédération de Russie et les États-Unis est nécessaire dans tous les cas - Peskov.

13.10 Des négociations sont nécessaires, mais nous ne devons pas oublier ce qui est arrivé aux accords de Minsk. Les néo-nazis et ceux qui les suivent ne reconnaissent aucune obligation. Ils ne reconnaissent que la force - Sénateur Klishas.

13.00 À Nikolaev, le bâtiment de l'administration régionale a été démoli par une attaque au missile. Sous les décombres, 11 personnes (huit civils et trois militaires) sont recherchées, une centaine de personnes se sont échappées du bâtiment.

12h55 L'ambassade de Russie est attaquée à Varsovie.

12h50 Turchak : Nous devons transférer les territoires libérés de l'Ukraine aux normes d'éducation russes dès que possible. Les cheveux se dressent sur la tête d'après ce que nous avons vu. Notre histoire commune, y compris l'histoire de la Grande Guerre patriotique, a été littéralement bouleversée.

12.45 La Russie réagira de manière adéquate si les plans d'un certain nombre de pays de l'OTAN visant à fournir des avions de combat et des systèmes de défense aérienne - Shoigu - à l'Ukraine sont mis en œuvre.

12h40 La Turquie a mis les dragueurs de mines et les avions de patrouille maritime en état d'alerte maximale en raison de la menace de mines dérivantes dans la mer Noire - ministère turc de la Défense.

12.35 Moins de conscrits seront envoyés au service militaire ce printemps qu'il y a un an - 134,5 mille personnes. Les conscrits ne seront envoyés dans aucun point chaud - Shoigu.

12h30 Medinsky aux pourparlers d'Istanbul : Nous avons déposé une protestation contre la séquence vidéo d'abus contre des militaires russes. Cette protestation a été acceptée par la partie ukrainienne, ils ont promis de prendre les mesures les plus strictes.

12.25 Au cours de l'opération spéciale en Ukraine au cours des deux dernières semaines, environ 600 mercenaires étrangers ont été détruits, plus de 500 ont quitté le pays - Choïgou.

12h20 Chef du Comité de la Douma d'État sur le marché financier Anatoly Aksakov : Les consommateurs étrangers de gaz russe pourront acheter des roubles à la Bourse de Moscou au taux du marché - il n'y a aucun obstacle technique à cela, la procédure est prescrite par la loi.

12.15 Les principales tâches de la première étape de l'opération sont terminées, le potentiel de combat des forces armées ukrainiennes a été considérablement réduit, ce qui permet de concentrer les principaux efforts sur la réalisation de l'objectif principal - la libération du Donbass, de Shoigu dit .

12.10 Pushilin : le nettoyage de Mariupol continue. Les nationalistes sont principalement concentrés sur le territoire de l'usine d'Azovstal, ainsi que dans certains microdistricts. De nombreux combattants de la RPD et de la Fédération de Russie sont impliqués dans des opérations humanitaires d'évacuation de civils.

12.05 WarGonzo : Le groupe partisan des combattants de la ville libre d'Odessa dans leur prochain message vidéo a appelé à lutter contre le régime de Kiev.

12h00 Des sapeurs du ministère de la Défense de la Fédération de Russie effectuent des travaux de déminage dans la région de Tchernihiv.

11h50 Chef de la Crimée Aksyonov: une partie importante des résidents libérés lors de l'opération spéciale dans les régions de l'Ukraine se déclarent prêts à recevoir des passeports russes.

11h45 Des nationalistes de "Azov" * ont mis le feu aux jambes de l'homme et l'ont regardé "danser", a déclaré un militaire capturé du 503e régiment militaire - NM LPR.

A 11h40 , le ministère russe de la Défense a diffusé des images de la destruction d'installations d'artillerie automotrices, de chars et de camions des Forces armées ukrainiennes par des munitions à guidage de précision après reconnaissance par des drones.

11h35 Les forces de la RPD ont libéré et établi le contrôle total de 135 colonies de la république - le quartier général de la défense territoriale de la RPD.

11h30 Ramzan Kadyrov : Les négociations de la Turquie n'auront aucun sens. Je pense qu'il faut complètement finir ce qu'on a commencé : détruire Bandera, Natsiks et shaitans. Ce n'est qu'alors que vous devez décider quoi faire ensuite.

11.25 Le chef de l'AIEA est arrivé en Ukraine pour des négociations sur la fourniture d'un soutien technique par l'agence pour assurer la sûreté des installations nucléaires.

11.20 Parmi les fonctionnaires de Kiev, la propriété en Crimée appartient à Zelensky , le chef du bureau anti-corruption, la cour constitutionnelle et la Banque centrale - le chef de la péninsule Sergey Aksenov .

11.15 Les pertes des forces armées ukrainiennes sur le territoire de la RPD au cours de la journée écoulée se sont élevées à 55 personnes tuées, 14 autres militaires ukrainiens ont volontairement déposé les armes - Basurin.

11h10 Ministère russe de la Défense à propos des héros russes :

Le peloton du lieutenant Vyacheslav Vodyany était entouré de nationalistes. L'officier organisa la défense du peloton et prit le combat. Ayant donné l'ordre au peloton de battre en retraite, il reste sur la couverture de la route de retraite et assure la sortie du peloton de l'encerclement sans pertes. Vyacheslav a personnellement détruit 2 unités d'équipement militaire et jusqu'à 10 personnes de la main-d'œuvre nationaliste.

11h05 NM LPR : lors des affrontements avec les unités de la LPR, les forces des Forces armées ukrainiennes ont perdu 80 hommes, 3 chars et 10 véhicules blindés de transport de troupes au cours de la journée écoulée.

11.00 L'ajournement de l'armée sera accordé aux spécialistes en informatique des entreprises nationales de moins de 27 ans qui ont fait des études supérieures et qui travaillent dans des entreprises informatiques depuis au moins un an, ainsi qu'avec moins d'un an d'expérience s'ils sont diplômés d'une université un an avant d'être nommé au poste - le gouvernement de la Fédération de Russie.

10 h 50 La nuit dernière, des missiles de croisière lancés par air ont détruit un important dépôt de carburant près de la colonie. Klevan dans la région de Rivne, à partir de laquelle du carburant a été fourni pour l'équipement des forces armées ukrainiennes à la banlieue de Kiev - Konashenkov.

10h40 Ministère russe de la Défense : Au cours de la nuit, des avions russes ont frappé 68 installations militaires en Ukraine. Parmi eux se trouvent 3 points de contrôle, 3 Buka-M1 et 1 Osa, 5 installations MLRS, 2 dépôts de munitions, 3 dépôts de carburant et 19 zones de concentration d'équipements militaires ukrainiens et points forts.

10h30 Début des négociations entre les délégations russe et ukrainienne à Istanbul - Reuters.

10.20 Le taux de change du dollar à l'ouverture des marchés à la Bourse de Moscou est tombé en dessous de 88 roubles, le taux de change de l'euro - en dessous de 96 roubles.

10.10 Sénateur de Crimée Sergey Tsekov : Les territoires libérés de l'Ukraine seront protégés. Personne ne partira sans assurer la protection de la population vivant sur ces territoires.

10h00 Un groupe de terroristes armés a enlevé un prêtre de l'Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou pendant le service dans l'église. On suppose que l'incident s'est produit dans la ville de Smila, dans la région de Cherkasy. Bastrykin chargé d'enquêter sur l'incident.

9.50 Le Ministère de la défense a publié des images de la destruction de véhicules blindés des Forces armées ukrainiennes par des missiles guidés des hélicoptères Mi-28n et Mi-28ub des Forces aérospatiales russes. La frappe aérienne a été menée par paires à
une distance pouvant atteindre 5 km ( vidéo ).

9h40 Roman Abramovitch est à Istanbul, où auront lieu les pourparlers russo-ukrainiens. Avant de commencer, il s'est entretenu avec Erdogan au palais de Dolmabahce.

09h30 Deux personnes ont été tuées, 29 ont été blessées à la suite de bombardements d'artillerie du territoire de la RPD-Basurin par les Forces armées de l'Ukraine.

9.20 Depuis le début de l'opération spéciale, environ 490 000 personnes sont arrivées en Russie en provenance du territoire de la RPD, de la LPR et de l'Ukraine - TASS.

9.10 Le commandant du district militaire central, Alexandre Lapin , a remis des récompenses d'État à l'armée russe, qui a fait preuve d'héroïsme et de courage lors de la libération des colonies dans la région de Tchernihiv.

9h00 Aujourd'hui à 10h30, heure de Moscou, les négociations entre la Russie et l'Ukraine se poursuivront à Istanbul. La réunion des délégations aura lieu à Dolmabahçe, l'ancien palais des sultans ottomans.

A 8h20 , les forces armées ukrainiennes tirent sur Gorlovka en RPD, tirant quatre obus de 122 mm.

8.10 Dans la nouvelle stratégie de défense nationale, les États-Unis désignent la Russie comme la « menace aiguë » et la Chine comme le « rival le plus important ».

8.00 Peskov : La Russie n'a pas l'intention d'attaquer les pays de l'OTAN à moins "qu'ils nous forcent à le faire".

À 7 h 30, les forces armées ukrainiennes ont bombardé le quartier Petrovsky de Donetsk à 7 heures du matin, tirant 8 obus d'un calibre de 122 mm - le bureau de représentation de la RPD au JCCC.

4.00 Le rouble pourrait revenir aux niveaux observés avant l'opération spéciale en Ukraine en cas d'exportations de gaz contre des roubles et de refus de la Russie de stocker des réserves en dollars et en euros, Andrey Kochetkov , analyste de premier plan au département de recherche mondial d'Otkritie Investments, croit .

15h00 Financial Times : L'augmentation de la pression économique sur la Russie sous la forme de sanctions supplémentaires provoquera une grave crise économique en Europe et pourrait conduire à une scission dans l'unité de l'Occident.

2.00 L' ONU a appelé à une enquête sur les cas de torture de prisonniers de guerre en Ukraine après l'apparition de preuves vidéo. La chef de la Mission de surveillance des droits de l'homme des Nations unies en Ukraine , Matilda Bogner , a exprimé son espoir que "tous les responsables seront traduits en justice".

1.00 Publico espagnol : Les États-Unis, en bloquant les réserves de la Russie, ont entamé le processus d'autodestruction de l'hégémonie du dollar, sur laquelle repose la stabilité de l'économie américaine.

* Les images de chevrons du bataillon Azov ont été reconnues comme extrémistes par la décision du tribunal de district Frunzensky de Vladimir le 30 novembre 2015 et incluses dans la liste fédérale des matériaux extrémistes sous le point 3269.

** Les activités de Meta (réseaux sociaux Facebook et Instagram) sont interdites en Russie en tant qu'extrémistes.
Xuan
   Posté le 29-03-2022 à 18:53:01   

Le parlement ukrainien interdit tous les partis "pro-russes" c'est-à-dire toute forme d'opposition


Des témoignages et des vidéos font état d'atrocités commises par les néo nazis d'Azov.

Le comité d'enquête a ouvert une enquête sur le meurtre brutal d'une fille à Mariupol, commis par des nazis d'"Azov"
28.03.2022 14:31
La commission d'enquête de RF a ouvert une enquête sur la torture et le meurtre brutal d'un résident de Mariupo. par des militants du régiment nazi "Azov".
Comme le rapporte le site officiel de la station balnéaire, l'enquête a commencé en lien avec les instructions du président du comité Alexander Bastrykin.
« Le président de la commission d'enquête russe a chargé d'enregistrer et d'enquêter dans une affaire criminelle sur les circonstances de torture et de meurtre d'une femme à Mariupol», indique le rapport.
Selon les données, l'enquête est disponible, les nazis ukrainiens du bataillon Azov ont torturé une fille pendant longtemps - une habitante de Mariupo au Royaume-Uni, lui causant de nombreuses blessures graves.
Elle a finalement été assassinée et son corps avec des marques de torture et un crochet sculpté sur son ventre a été retrouvé dans le sous-sol de l'une des écoles municipales où se trouvait la base nazie.
« Les circonstances de l'incident et les auteurs des conseils nazis ukrainiens impliqués dans ce crime cruel seront déterminés au cours de l'enquête », a promis le comité d'enquête.

Voir : https://www.facebook.com/tony.uherek/posts/5733877203305525

Dans un camion de la Croix Rouge les Tchétchènes (qui combattent aux côtés des Russes) on découvert dans les boîtes de secours de l'argent caché https://www.facebook.com/arno.horacek/posts/508667090906870

Facebook chasse systématiquement les publications hostiles à l'OTAN, les photos montrant la nature barbare d'Azov, "propos hors standards" etc.
Plusieurs adhérents FB sont "avertis", interdits de publication, etc.

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UN PROJET DE LOI INTERDISANT LES PARTIS POLITIQUES A ÉTÉ ENREGISTRÉ À LA VERKHOVNA RADA


https://www.rada.gov.ua/news/razom/221038.html
Bureau d'information
Publié le 29 mars 2022 à 13h13
Le 28 mars 2022, la Verkhovna Rada d'Ukraine a enregistré un projet de loi sur les amendements à certains actes législatifs de l'Ukraine sur l'interdiction des partis politiques (Reg. &#8470;7172-1).
Le projet de loi envisage de modifier les dispositions de la loi ukrainienne « sur les partis politiques en Ukraine » et d'autres actes législatifs ukrainiens afin de réglementer l'interdiction des partis politiques se livrant à des activités anti-ukrainiennes ou promouvant le collaborationnisme comme l'un des moyens de protéger l'indépendance et la souveraineté de l'Ukraine.
Olga Sovgirya, qui est co-auteur du projet de loi, note certaines de ses principales dispositions :
Dans la loi martiale, les cas d'interdiction d'un parti politique en tant que tribunal de première instance sont soumis à la cour administrative d'appel du district d'appel, qui comprend la ville de Lviv.
La cour d'appel en cas d'interdiction du parti est la Cour suprême, composée d'au moins cinq juges de la Cour administrative de cassation. L'arrêt de la Cour suprême dans de tels cas est définitif et non susceptible de pourvoi en cassation.
Le cas administratif d'interdiction du parti est tranché par le tribunal de première instance dans un délai d'un mois après l'ouverture de la procédure.
La cour d'appel examine l'affaire dans un délai d'un mois à compter de l'ouverture de la procédure d'appel.
Dans le cas où le tribunal interdit le parti, les biens, fonds et autres actifs du parti et de ses entités structurelles deviennent la propriété de l'État, comme indiqué dans la décision du tribunal.
L'examen du projet de loi est prévu pour les prochaines réunions de la commission de politique juridique.

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L'Ukraine entend interdire les "partis pro-russes"
VERKHOVNA RADA A PRÉPARÉ UN PROJET DE LOI POUR INTERDIRE LES "PARTIS PRO-RUSSES"


https://svpressa.ru/politic/news/329608/?itg=1

La Verkhovna Rada a déposé un projet de loi impliquant l'interdiction des « partis pro-russes » dans le pays.
« BP a reçu un projet de loi élaboré conjointement avec des collègues députés et le ministère de la Justice. Il s'agit de la procédure et des conséquences de l'interdiction des partis pro-russes », a écrit Elena Shulyak, chef du parti Serviteur du peuple, sur sa chaîne Telegram.

Il est à noter que les cas d'interdiction du parti devant les tribunaux ne seront examinés que pendant un mois au maximum. La cour d'appel doit également examiner l'affaire dans un délai d'un mois. Dans le même temps, il est précisé que si le parti est interdit par le tribunal, ses biens, fonds et autres actifs et formations structurelles deviendront la propriété de l'État.

Auparavant, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé la suspension d'un certain nombre de partis politiques dans le pays. Tous sont dans l'opposition. La restriction est introduite pour la période de la loi martiale par décision du Conseil de sécurité nationale ukrainien.


Edité le 29-03-2022 à 18:55:15 par Xuan


Xuan
   Posté le 30-03-2022 à 21:47:30   

Sur svpressa

Pourquoi les négociations n'ont pas abouti

Kadyrov a parlé de l’erreur de Medinsky dans les négociations avec l’Ukraine
Le chef de la Tchétchénie a suggéré que dans les prochains jours, les troupes russes retireraient complètement toutes les installations principales et entreraient ensuite dans Kiev.

Assistant du Président de la Fédération de Russie et chef de la délégation aux négociations avec l’Ukraine Vladimir Medinsky a commis une erreur de formulation lors de la dernière réunion avec des représentants de Kiev. Cela a été déclaré dans sa chaîne Telegram par le chef de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov.

Selon lui, Moscou ne fera aucune concession.

« M. Medinsky a fait une petite erreur, il a mal formulé. Et donc vous n’avez pas à vous inquiéter, nous avons notre commandant, le commandant en chef, qui regarde 100 ans à l’avenir. Et vous, si vous pensez qu’il abandonnera ce qu’il a commencé tel qu’il nous est maintenant présenté, alors ce n’est jamais vrai », a-t-il déclaré.

Kadyrov a rappelé que pendant la guerre en Tchétchénie, tous les pays occidentaux « ont fait pression sur la Russie, soutenu le terrorisme », mais le président a mis fin à la guerre et restauré la république, « et nous vivons dans un État de droit ».

« Et je le souhaite au peuple ukrainien », a souligné Kadyrov.

Le chef de la Tchétchénie a suggéré que dans les prochains jours, les troupes russes retireraient complètement toutes les installations principales et entreraient ensuite dans Kiev.

« Si Kiev elle-même ne vient pas à nous, alors nous devrions venir nous rendre visite. Comme on dit, si la montagne ne va pas à Magomed, alors Magomed va à la montagne », a conclu le chef de la Tchétchénie.

Auparavant, il Ditque l’opération spéciale russe en Ukraine ne peut être arrêtée. Selon lui, l’armée russe devrait aller à Kiev et le prendre.

Le saker publie une vidéo de Kadyrov - la seconde est sous titrée en anglais :

https://thesaker.is/ramzan-kadyrov-speaking-about-the-negotiations-with-ukraine/?fbclid=IwAR3yPpZSA5QNsiNEnsGkz_sDuBD-EJfg5j1_P_e5KG-drmmvZIUE4C51TkI


Edité le 30-03-2022 à 22:52:30 par Xuan


Xuan
   Posté le 30-03-2022 à 22:00:30   

https://m.youtube.com/watch?v=dZfu4sTF7mw&feature=youtube

Michel Collon sur le "bombardement" du théâtre de Marioupol.
Xuan
   Posté le 01-04-2022 à 11:49:25   

https://svpressa.ru/politic/article/329914/
"Laissez l'Ukraine brûler à jamais" : les marchands d'armes américains font pression pour que le conflit en Ukraine se prolonge.

Comment les politiciens, le complexe militaro-industriel et les chargés de relations publiques de Washington veulent mettre la main sur la crise ukrainienne
Par Andrei Ivanov
"Laissez l'Ukraine brûler pour toujours" : les marchands d'armes américains font pression pour prolonger le conflit
Commentaire d’Andrey Volodin


Le conflit en Ukraine est délibérément prolongé par les lobbyistes des entreprises d'armement américaines. Ils mettent tout en œuvre pour que la situation dans le pays "non de gauche" reste incertaine pendant longtemps. Et la machine colossale de toute la propagande occidentale travaille pour cela.

Des journalistes américains indépendants ont récemment publié une grande enquête sur la façon dont les États-Unis et leurs alliés travaillent en Ukraine. Il s'est avéré que toute la soi-disant "propagande ukrainienne" est rigoureusement dirigée dans les groupes de réflexion occidentaux.

Plus récemment, le Washington Post a publié un article faisant l'éloge de la capacité du président ukrainien Volodymyr Zelensky à utiliser ses talents d'acteur professionnel pour convaincre les politiciens américains que l'Ukraine a besoin d'autant d'armes que possible en provenance des États-Unis.

"Le discours du dirigeant ukrainien devant le Congrès, dans lequel il est apparu mal rasé et le visage sérieux, vêtu de son T-shirt militaire caractéristique, est le dernier exemple en date de la manière dont l'ancienne star de la télévision a mené une campagne de communication extrêmement efficace qui s'est avérée cruciale pour mobiliser le soutien mondial à la lutte de l'Ukraine contre la Russie" , écrit le journal.
Seulement, comme l'ont découvert des journalistes indépendants, le discours de M. Zelensky a été rédigé par Daniel Vajdic, chargé de mission au groupe de réflexion de l'OTAN, l'Atlantic Council, et connu pour ses activités de relations publiques et de lobbying. Il a avoué au magazine Politico qu'il a exhorté les membres du Congrès américain à tenter d'empêcher le lancement du gazoduc Nord Stream 2, et il a assuré à plusieurs reprises aux politiciens américains qu'il fallait fournir davantage d'armes à l'Ukraine.

Prenez, par exemple, le discours prononcé par Serhiy Kyslytsya, représentant permanent de l'Ukraine auprès des Nations unies, devant l'Assemblée générale des Nations unies le 23 février, la veille du début de l'opération spéciale russe, lorsqu'il a demandé que la Russie soit privée de son droit de veto au Conseil de sécurité. Le discours a été rédigé par Steven Krupin, ancien rédacteur de discours pour Barack Obama et Joseph Biden, collaborateur de campagne et directeur du cabinet de lobbying SKDK à Washington.

L'avocat du Maryland Lucas Jan Kaczmarek pousse aussi activement l'idée de fournitures d'armes à l'armée ukrainienne au Congrès. Il est intéressant de noter que, selon lui, le meilleur moyen pour l'Ukraine d'acheter des armes est de s'adresser à Kel-Tec CNC Industries, basé en Floride.

Il est important de comprendre qu'aujourd'hui les intérêts des fabricants d'armes et des politiciens américains sont très similaires. "SP" a déjà rapporté comment le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, s'est adressé aux membres de la Chambre des représentants le premier jour de l'opération spéciale russe, le 24 février, où il a effectivement admis le désir de la Maison Blanche d'appliquer la tactique dite du "chaos géré" en Ukraine. Ils disent que Zelensky peut être sacrifié et que ce n'est pas grave si les troupes russes prennent le contrôle de l'ensemble du territoire de l'Ukraine, mais que les soi-disant "insurgés" deviendront vraiment le grand problème de la Russie pour les années à venir.

L'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton a récemment réitéré cette thèse sur sa page de médias sociaux, rappelant comment le financement américain de divers groupes en Syrie a permis aux militants d'entraver le rétablissement de l'ordre dans le pays pendant longtemps. " Si le gouvernement occidental peut garder les Ukrainiens, tant ses militaires que ses volontaires civils, il peut continuer à faire obstruction à la Russie ", a résumé Mme Clinton.

Et que les préparatifs de l'Ukraine pour une résistance "guérilla" à long terme étaient en cours bien avant le début de l'opération spéciale, comme l'a admis David Ignatius, chroniqueur politique au Washington Post : "Les États-Unis et les alliés de l'OTAN étaient prêts à fournir des armes et des formations pour la résistance à long terme."

Les journalistes américains ont découvert un autre détail intéressant. Il s'avère que toute la campagne d'information, tant de la part de Kiev que des médias occidentaux et des publications russes favorables à l'Ukraine, est très clairement gérée. Plus de 150 sociétés de relations publiques travaillent désormais à la propagande anti-russe dans le monde entier. Parmi les coordinateurs, on trouve le cofondateur de PR Network, Francis Ingham, un important consultant en relations publiques du gouvernement britannique. Il a récemment déclaré à Provocate Media : "Nous avons eu le privilège d'aider à coordonner les efforts visant à soutenir le gouvernement ukrainien ces derniers jours. Des agences ont proposé des équipes entières pour soutenir Kiev dans la guerre des communications."

Des documents découverts par des hackers anonymes circulent déjà sur Internet, précisant les sujets et les moyens à lancer dans le domaine de l'information. Les publications imprimées, les médias électroniques, les chaînes de télégrammes, les nombreux comptes robots sur les réseaux sociaux et même les artistes professionnels qui dessinent des affiches de propagande pour le camp ukrainien ont été rassemblés en un seul mécanisme.

Il s'avère que la crise ukrainienne est devenue une bonne mangeoire pour un grand nombre de personnes. Les fabricants d'armes américains reçoivent de nouvelles commandes lorsque les membres du Congrès américain acceptent d'envoyer un nouveau lot d'armes à l'Ukraine. Pour rendre le processus interminable, l'administration de la Maison Blanche et l'establishment du parti démocrate convainquent tout le monde que le moyen le plus efficace de combattre la Russie est une longue "insurrection" dans le pays "non aligné". Le Pentagone reçoit un budget supplémentaire pour la formation des militants. Pour que les membres du Congrès ne doutent pas du bien-fondé des dépenses, la presse crée des images d'une Ukraine "combattant courageusement" et de son "président au caractère bien trempé". Les publications, les relations publiques et les lobbyistes gagnent de l'argent grâce à la propagande.

Comme on dit, ce sont les affaires et rien de personnel. Et le sort de l'Ukraine et de son peuple dans cette situation ne concerne pratiquement personne.
Andrei Volodin, chercheur en chef à l'IMEMO de l'Académie des sciences de Russie, pense que les pays occidentaux ont vraiment intérêt à prolonger le conflit en Ukraine et que les lobbyistes y jouent un rôle majeur :

- Les Américains ne peuvent pas faire durer le conflit indéfiniment pour des raisons objectives, mais ils essaient de le faire. Et les lobbyistes, qui exécutent l'ordre des industries militaires, jouent un rôle important. Mais ils ont un problème. En Amérique même, on comprend de plus en plus que le régime actuel de Kiev a une orientation nettement nazie.
Le journaliste le plus populaire des États-Unis, Tucker Carlson, a fait toute la lumière sur cette affaire. C'est un journaliste très méticuleux qui a ses propres sources autres que les journaux et les magazines. Et il a invité le célèbre journaliste britannique Maajid Nawaz à intervenir sur Fox News. Il est connu comme un farouche opposant à la Russie. Lors de l'opération russe en Syrie, il s'est activement battu dans le domaine de l'information contre notre pays. M. Nawaz a déclaré qu'il s'était toujours prononcé contre Poutine et que personne ne pouvait l'accuser de sympathie. Mais on ne peut s'empêcher de voir que combattre Poutine avec les forces nazies revient à soutenir le Ku Klux Klan. Et cette opinion est de plus en plus répandue aux États-Unis.

" SP : - Bien sûr, les problèmes internes des États-Unis ont aussi un impact.
- Il est clair pour de nombreux Américains qu'ils essaient de détourner leur attention avec la crise ukrainienne. Tout d'abord, de la situation critique du parti démocrate lui-même. Et des élections à la Chambre des représentants et aux postes de gouverneurs dans certains États cet automne.

"SP : - Mais même le chef du Pentagone parle de retarder la guerre.
- Lloyd Austin n'est pas perçu aux États-Unis comme un chef militaire talentueux. Le général est plus connu comme un orateur qui communique la position des démocrates au public. En d'autres termes, il s'agit d'une personnalité politique qui s'exprime sur ordre de l'establishment de son parti.
Il ne faut pas oublier que la Russie dispose de services analytiques compétents qui travaillent sur les moyens de contrer les tentatives de prolonger le conflit. D'autant plus qu'il y a toujours des occasions de frapper les intérêts des États-Unis.
Si quelques coups de poignard supplémentaires sont portés aux nazis ukrainiens, cela refroidira considérablement le désir du public nationaliste à l'étranger d'aller en Ukraine.

"SP : - Il s'avère que la situation en Ukraine pourrait se normaliser sous la pression des contradictions internes américaines.
- Exactement. Et nous ne devons pas oublier que l'administration de la Maison Blanche n'est pas unie et est extrêmement faible. Cela crée des difficultés pour tout le monde. Joseph Biden lui-même ne maîtrise manifestement pas la situation. Et le sentiment est qu'il n'est pas conscient de ce qui se passe en Ukraine, autour de l'Ukraine et même aux États-Unis. Cela crée bien sûr des difficultés pour prévoir la politique américaine, même au sein de l'establishment américain. Mais elle soulève également des questions sur le succès des plans des politiciens américains visant à prolonger le conflit.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Xuan
   Posté le 03-04-2022 à 09:40:17   

On voit dans cet article détaillé comment la Chine et certains pays du Moyen Orient ou d'Asie Centrale bénéficient du retrait de l'UE dans le commerce avec la Russie.
Ensuite le commerce continue par des voies détournées, ou par pays tiers.


Commerce sous blocus. Comment les marchandises étrangères seront acheminées en Russie

Port maritime commercial de Vladivostok - RIA Novosti, 1920, 03.04.2022
© RIA Novosti / Vitaly Ankov

https://ria.ru/20220403/tovary-1781283969.html


MOSCOU, 3 avril - RIA Novosti, Dmitry Ermakov, Mikhail Katkov, Alyona Kazakova.

Les principales compagnies de transport européennes refusent d'envoyer des voitures en Russie. Les marchandises sont rechargées sur les trains, mais la capacité ferroviaire est faible. Et les avions ne prendront rien d'encombrant. Il faut des mois pour mettre en place une nouvelle logistique. RIA Novosti a enquêté pour savoir si les consommateurs se retrouveront sans importations.

File d'attente européenne

Le coût du transport des marchandises par voie maritime, terrestre et aérienne augmente chaque jour. Le conflit en Ukraine a fait grimper le prix du pétrole à 130 dollars le baril, ce qui a affecté tous les types de tarifs, à l'exception du transport ferroviaire.
Mais ce n'est pas la principale difficulté. Les conteneurs destinés à la Russie s'entassent sur les quais de l'UE. Dans le port de Rotterdam, le plus grand d'Europe, il y en a au moins des centaines, selon les expéditeurs. Les marchandises subissent une longue inspection douanière : elles ne doivent pas contenir de "marchandises sanctionnées", telles que des semi-conducteurs ou des pièces détachées d'avions.
Certains opérateurs portuaires de l'UE refusent d'accepter les navires transportant des marchandises destinées à la Russie. Parmi eux figurent MSC, Maersk, CMA CGM et Hapag-Lloyd, dont la part de marché cumulée dépasse les 50 %.

Une centaine de navires sont bloqués dans les ports ukrainiens de la mer Noire. Les propriétaires de navires doivent payer des primes supplémentaires aux assureurs - jusqu'à 5 % de la valeur du navire. La zone à haut risque comprend les eaux côtières de la Roumanie et de la Géorgie. Dans le même temps, le port de Novorossiysk, qui est tombé sous le coup des sanctions de l'UE, affirme remplir toutes ses obligations. Cependant, il exporte principalement des céréales, avec peu de conteneurs.

Les pièces détachées automobiles, les produits de l'industrie alimentaire et chimique, les appareils ménagers, les aliments pour animaux et les articles de sport arrivent en Russie exactement dans des conteneurs. Les détaillants et le secteur de la restauration notent des ruptures d'approvisionnement et des prix d'achat plus élevés.

Les produits de grande consommation seront moins touchés par la crise du transport maritime, car ils sont principalement transportés par voie terrestre et aérienne. Avant les sanctions, le commerce en ligne était en pleine expansion. Un achat sur cinq a été effectué sur des marchés étrangers. Aujourd'hui, les grandes places de marché comme Amazon sont fermées à la Russie. Mais il existe aussi d'autres boutiques en ligne.

Par exemple, en 2021, le chiffre d'affaires d'Aliexpress Russie, une coentreprise avec les Chinois, a augmenté de 46 % pour atteindre 306 milliards de roubles. Et toutes les livraisons ne proviennent pas de la RPC : la part des fabricants locaux est passée à un tiers. Et il est toujours possible de payer les commandes en ligne AliExpress avec Visa et Mastercard.
Vladivostok-2022

Entre-temps, toutes les entreprises de transport asiatiques ne sont pas disposées à travailler avec la Russie à cause des sanctions. ONE de Singapour et Yang Ming de Taïwan ont cessé leurs expéditions. Le port indien de Chennai n'accepte plus de marchandises à destination de Vladivostok. Nous devons utiliser le corridor nord-sud via l'Iran et la mer Caspienne, qui est en partie maritime et en partie terrestre. Cependant, il n'y a pas assez d'infrastructures sur place.
Le retrait des grands acteurs du marché entraînera inévitablement des pénuries non seulement de marchandises mais aussi de conteneurs eux-mêmes. Il n'y a que deux transporteurs de conteneurs en Russie, Fesco et Transcontainer.
Selon les experts du secteur, le volume du trafic de conteneurs en provenance d'Europe occidentale et de l'Atlantique à destination du port de Saint-Pétersbourg a chuté de 70 %. "C'est une baisse énorme. Le port de Vladivostok ne pourra prendre en charge qu'un cinquième du flux de marchandises réduit. C'est pourquoi la plupart des opérateurs logistiques se réorientent vers le rail", a déclaré à RIA Novosti Georgiy Vlastopulo, directeur général d'Optimal Logistics.

Néanmoins, plusieurs petites entreprises chinoises ont commencé à coopérer avec le port de Vladivostok. Les spécialistes espèrent que les transporteurs de Chine ou de Corée du Sud commenceront à accepter des cargaisons pour la Russie dans les ports européens également.
" En effet, ce ne sont même pas des centaines mais des dizaines de milliers de conteneurs qui s'y accumulent. Toutefois, si dans la première moitié du mois de mars nous avons entendu des discours non alternatifs, ils se sont maintenant adoucis", souligne M. Vlastopulo. - Les marchandises qui ne figurent pas sur la liste des sanctions sont expédiées petit à petit, des navires feeder (petits porte-conteneurs - Ndlr) arrivent à Saint-Pétersbourg. Et c'est compréhensible : sinon l'Europe risque l'effondrement des transports".

Moins d'air

Le transport aérien est notoirement cher. Ce qui peut être livré par voie maritime pour 195 USD, coûtera un millier par voie aérienne. De plus, la capacité de chargement est incomparable.
Les avions sont généralement utilisés pour transporter des produits pharmaceutiques et médicaux, des denrées périssables, des fleurs, des machines, des pièces détachées, y compris celles des avions et des navires, des bijoux, des œuvres d'art, des armes et tout simplement des colis privés.

Les sanctions ont durement touché le secteur. Le plus grand groupe de fret aérien de Volga-Dnepr, qui comprend le transporteur charter du même nom ainsi que Atran et AirBridgeCargo, a cessé de voler. L'entreprise allemande CargoLogic Germany et l'entreprise britannique CargoLogicAir, dont le bénéficiaire est le fondateur de Volga-Dnepr, Alexei Isaykin, sont également sur le terrain.

Volga-Dnepr représentait 49 % du trafic de fret aérien en Russie. La compagnie avait cinq IL-76 et 12 An-124 Ruslan. Atran dispose de neuf Boeing 737, tandis qu'AirBridgeCargo possède 17 Boeing 747 et un Boeing 777. L'un des Ruslan est bloqué au Canada, et la plupart des Boeing sont loués, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas voler à l'étranger : ils sont confisqués.
Les compagnies aériennes de transport de passagers sont également impliquées dans le transport de marchandises. L'année dernière, Aeroflot a livré 187 000 tonnes de bagages, et Sibir 77 200 tonnes.
Autre problème : plus de 70 % du trafic de fret aérien russe est long courrier. Le marché intérieur n'en a tout simplement pas besoin. Et maintenant, il n'y a rien pour occuper les avions.

Itinéraire avec correspondances

Les entreprises étrangères continuent de se rendre en Russie. En particulier, Turkish Airlines, Emirates et Etihad des EAU. Rien ne les empêche de livrer des marchandises qui ne sont pas sous sanctions.
Quant aux "marchandises sanctionnées", elles peuvent être introduites par le biais du rechargement, via des points de transbordement. Par exemple, les produits en provenance des États-Unis et du Royaume-Uni sont acheminés vers Moscou via les pays baltes et la Pologne, ceux en provenance d'Australie et de Singapour via Dubaï.

Vladislav Bekoev, directeur général de la société de transport de marchandises Netvor Logistics, note qu'il n'y a plus que quelques sociétés étrangères qui fournissent des services de transport à la Russie.
"Nous entendons par là les transporteurs des EAU, du Qatar, de la Turquie et de la Chine. Bien sûr, ce n'est pas suffisant. Tout le monde attend encore, réfléchissant à ce qu'il faut vendre et à quel tarif. D'autre part, les Chinois promettent de doubler l'offre de voitures et de pièces détachées. Les marchandises périssables sont toujours acheminées vers l'Extrême-Orient par voie aérienne", explique l'expert.

D'ailleurs, avant même les événements ukrainiens, les analystes prévoyaient une diminution du chiffre d'affaires du fret aérien en raison d'une baisse de la demande effective et d'un ralentissement du commerce mondial suite à la pandémie.
Dans cette situation, la RPC pourrait gagner à nouveau. De nombreuses compagnies aériennes étant interdites de survoler la Russie, les transporteurs européens ont été contraints d'allonger leurs itinéraires vers l'Asie de l'Est. Cela les désavantage par rapport à leurs rivaux chinois pour lesquels l'espace aérien russe est ouvert.

La terre au lieu de l'eau

Les opérations de transport terrestre sont également compliquées. La file d'attente de mille camions et demi s'étend sur 36 kilomètres à la frontière entre la Pologne et le Bélarus. Le dédouanement prend jusqu'à trois jours. Les conducteurs sont déprimés, beaucoup sont à court de nourriture et d'eau.
"Il y a également de gros problèmes à la frontière entre le Belarus et les États baltes. L'inspection des cargaisons en provenance d'Europe a été renforcée. Dans le sens inverse, c'est beaucoup plus facile. Le débit de la Lituanie représente environ 57 % de la norme, celui de la Lettonie 58 % et celui de la Pologne 44 %. Ce n'est même pas à cause des sanctions, ce tableau est observé depuis longtemps, et il n'y a pas d'explication claire", a déclaré à RIA Novosti Alexander Zhikin, expert en communication de la société de transport et de logistique TELS.
Les cargaisons en provenance de l'UEE et des pays de la CEI en général continuent d'arriver. Mais les transitaires européens boycottent les expéditions via la Russie et le Belarus. Cela a permis de réduire de 40 % le nombre de trains sur le chemin de fer Shanghai Express reliant la Chine à l'Allemagne.
Les sanctions ont limité l'utilisation des infrastructures de transport russes (en particulier, les chemins de fer russes) aux entreprises occidentales qui fabriquent, par exemple, des composants en Chine.
Les opérateurs logistiques chinois, quant à eux, encouragent le transport par les chemins de fer russes. Et ils baissent même leurs tarifs. Le trafic de fret de Shanghai vers la Russie a augmenté de 20 %.
Mais la capacité des chemins de fer est limitée. Sans une restructuration sérieuse et un financement supplémentaire de l'État, l'effet de goulot d'étranglement ne peut être évité.
Parmi les grandes entreprises de transport, seule Maersk a jusqu'à présent annoncé son retrait complet de la Russie. Les autres n'ont fait que suspendre leurs activités. Le marché mondial espère donc au moins une certaine forme de normalisation.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Xuan
   Posté le 03-04-2022 à 18:24:18   

Après le "bombardement d'une maternité" vide de bébés et d'infirmières, la Russie dénonce une mise en scène dans le "massacre de Bucha"

MOSCOU, 3 avril — RIA Novosti. La vidéo mise en scène de « crimes russes » dans la banlieue de Kiev est un exemple du travail des structures de relations publiques occidentales pour promouvoir des faux sur la situation en Ukraine, a déclaré Rodion Mirochnik, conseiller diplomatique du chef de la République populaire de Lougansk, dans un télégramme.
Il a donc commenté la vidéo qui est apparue dans les médias ukrainiens et les réseaux sociaux, prétendument filmée dans la ville de Bucha, où les corps des morts reposent sur la route. Les utilisateurs ont remarqué que les « cadavres » bougent leurs mains et enlèvent les membres pour ne pas passer sous les roues de l’équipement militaire, et dans le rétroviseur, vous pouvez voir que l’un de ces « morts » se lève dès que la voiture passe à côté de lui.
« Le tapis roulant fonctionne, mais échoue périodiquement, ce que l’Occident, cependant, ne remarque pas < ... > Ils sont impressionnés par les « crimes » eux-mêmes et la raison de crier haut et fort que les Russes sont des meurtriers. Les révélations n’intéressent plus personne, vous pouvez toujours les balayer d’un revers de main et ne pas vous intéresser aux conséquences », a écrit Mirochnik.
Il a rappelé que les enquêteurs américains eux-mêmes ont rapporté que la promotion de faux sur la situation sur le Ukraine au moins 150 structures de relations publiques et principales sociétés de médias occidentales opèrent.

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La Russie a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU en raison de la provocation des radicaux ukrainiens à Bucha


ONU, 3 avril – RIA Novosti. La Russie a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU lundi à la lumière de la « provocation flagrante des radicaux ukrainiens » dans la ville de Bucha près de Kiev, que le ministère russe de la Défense a déjà décrite comme une production. C’est ce qu’a annoncé le premier représentant permanent adjoint de la Russie auprès de l’ONU, Dmitry Polyansky.

« À la lumière de la provocation flagrante des radicaux ukrainiens à Bucha Russie a exigé la convocation d’une réunion Conseil de sécurité des Nations Unies dans l’après-midi du lundi 4 avril » , a écrit Polyansky sur sa chaîne Telegram. Selon lui, Moscou « amènera les provocateurs ukrainiens arrogants et leurs mécènes occidentaux à l’eau potable ».

L’Occident veut faire de Buci un nouveau Srebrenica, a déclaré le vétéran d’Alfa
Plus tôt, les autorités ukrainiennes et les médias ont publié une vidéo tournée prétendument à Bucha Région de Kievoù reposent les corps des morts sur la route. Les utilisateurs ont remarqué que les « cadavres » bougent leurs mains et enlèvent les membres afin de ne pas tomber sous les roues de l’équipement militaire. Toujours dans le rétroviseur de la voiture de l’opérateur, vous pouvez voir comment l’un des « morts » se lève, dès que la voiture passe.

Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a déclaré que ces documents photo et vidéo, qui témoigneraient des crimes de l’armée russe à Bucha, sont une autre provocation du régime de Kiev. Comme indiqué au département militaire russe, à l’époque où la ville était sous le contrôle des forces armées de la Fédération de Russie, pas un seul résident local n’a souffert d’actions violentes. Le ministère a noté que toutes les unités de la Fédération de Russie ont quitté Bucha le 30 mars, au lendemain des pourparlers russo-ukrainiens en Istanbul. Les sorties de la ville en direction du nord n’ont pas été bloquées, tandis que la périphérie sud, y compris les zones résidentielles, a été bombardée jour et nuit par les troupes ukrainiennes.

De plus, le 31 mars, le maire de Bucha, Anatoly Fedoruk, a confirmé dans son message vidéo qu’il n’y avait pas de soldats russes dans la ville, mais n’a mentionné aucun résident local abattu dans les rues les mains liées. Par conséquent, il n’est pas surprenant que toutes les soi-disant « preuves de crimes » à Bucha ne soient apparues que le quatrième jour, lorsque les employés sont arrivés dans la ville. SSU et des représentants de la télévision ukrainienne, notés au ministère de la Défense de la Russie.

https://ria.ru/20220403/oon-1781577032.html


Edité le 03-04-2022 à 23:30:28 par Xuan


Xuan
   Posté le 03-04-2022 à 22:53:32   

A propos du "couloir de sécurité" proposé par Macron, on peut se demander s'il s'agit simplement d'une publicité électoraliste ou d'une participation à une opération d'exfiltration :

Que cherche Macron exactement à Marioupol ?
Xuan
   Posté le 04-04-2022 à 11:31:03   

Des gouvernements complices d’un faux charnier comme à Timisoara ? Britanniques et Français…

4 AVRIL 2022

https://histoireetsociete.com/2022/04/04/des-gouvernements-complices-dun-faux-charnier-comme-a-timisoara-britanniques-et-francais/

Le ministère britannique des Affaires étrangères a repris des fausses informations sur les “atrocités” commises par l’armée russe près de Kiev ;
L’auteur de l’article pourrait ajouter à la liste des responsables politiques occidentaux qui ont repris à leur compte cette mise en scène dans une “guerre de l’information” et ceci sans le minimum de vérifications indispensables, Macron et le Drian. Peut-être ceux-ci tentent-ils de détourner leur opinion publique de la présence d’instructeurs français auprès des bataillons nazis de MARIOUPOL ? Le fait est que la manière dont le public français n’a aucune connaissance d’affaires comme les laboratoires d’armes biologiques, et la manière dont on le berce de fausse ironie sur des faits avérés est une véritable honte, on ne peut pas voter pour des gens pareils qui sont à ce point inféodés aux USA, de MACKENZY à l’OTAN. A ce titre, le public français est gorgé de justifications concernant l’existence de véritables escadrons de la mort entretenus par des oligarques. Ceux-ci, bien qu’intégrés à l’armée ukrainienne sont des néo-nazis convaincus, les symboles de la division das Reich, celle qui a accompli le massacre d’Oradour-sur-Glane, sont minimisés. Et pour créer un rideau de fumée on met en scène un faux charnier à la manière de Timisoara où des cadavres sortis de la morgue prétendaient non seulement justifier l’assassinat d’un chef d’ETAT mais faire ignorer qu’au même moment l’opération “juste cause” menée par l’aviation US au PANAMA faisait 3000 morts réels dans la population civile dont personne ne parlait. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
https://vz.ru/news/2022/4/3/1151818.html

3 avril 2022, 13:28
Photo : Ministère russe des affaires étrangères/Global Look Press
Texte : Rafael Fakhrutdinov

Les médias et les politiciens occidentaux et ukrainiens diffusent une nouvelle fausse histoire concernant le meurtre présumé de civils par l’armée russe dans la ville de Boutcha, près de Kiev. Moscou a qualifié cela de véritable guerre d’information militaire contre la Russie.

L’Occident a commencé à reproduire une nouvelle vague de faux sur de prétendues “atrocités russes” en Ukraine. Les rapports concernent en particulier la ville de Boutcha, un centre de district dans la région de Kiev.

Tôt dimanche matin, plusieurs médias étrangers, dont Reuters, le Wall Street Journal et le service russe de la BBC, ont publié de manière synchronisée des notes sur Boutcha, d’où les troupes russes se sont retirées le 30 mars, selon le canal Telegram Readovka.

Les correspondants des médias occidentaux se sont entretenus avec les habitants et ont filmé les destructions laissées après les combats entre les troupes russes et les forces armées ukrainiennes et les bataillons nationaux.

Se déplaçant le long de la rue, ils ont examiné les squelettes de véhicules blindés incendiés, des maisons endommagées et ont parlé avec les habitants de la ville. Et des cadavres gisant sur la route, et ce depuis longtemps.

“Certains sont clairement morts depuis des jours, voire des semaines. On ne sait pas pourquoi ils n’ont pas encore été enterrés », notent les auteurs de l’article.

Le maire de la ville, Anatoly Fedoruk, a déclaré aux journalistes qu ‘«ils ont été tués par centaines», et a parlé d’une fosse commune. Mais Fedoruk n’a pas mentionné qu’à Boutcha, dans des circonstances étranges, toute une colonne de véhicules blindés avait brûlé en même temps que les immeubles environnants.

Il n’a pas dit que la destruction causée par les explosions rappelle beaucoup les dégâts causés avec des munitions au phosphore, avec lesquelles les forces armées ukrainiennes ont tiré sur des colonnes russes ici et à Gostomel.

Après avoir rédigé un rapport et complété pour “l’objectivité” avec les histoires des citadins que les Russes “ont forcés à s’asseoir dans le sous-sol” pour ne pas touchés par des éclats d’obus, que les Russes “les ont forcés à porter des rubans blancs sur leur vêtements” pour ne pas être accidentellement confondus avec l’ennemi, et que certains des citadins ont entendu des coups de feu et des sifflements de balles, les correspondants sont partis.

“L’odeur des explosifs flottait encore dans l’air froid et humide, se mêlant à la puanteur de la mort”, a ajouté l’un des auteurs occidentaux à son rapport. Dans le même temps, on ne sait pas pourquoi l’odeur d’explosifs ne s’est pas dissipée en trois jours.

La presse et la télévision occidentales sont pleines de gros titres sur les “crimes de guerre de l’armée russe”: sur les civils aux mains liées dans les fosses communes, les meurtres et la torture.

Mikhail Podolyak, conseiller du chef de cabinet du président ukrainien, a également publié une photo des personnes “tuées” et a immédiatement appelé l’Occident à imposer un embargo sur les importations d’énergie en provenance de Russie, ou à fermer les ports.

“Région de Kiev. L’enfer du 21ème siècle. Corps d’hommes et de femmes exécutés, les mains liées. Les pires crimes du nazisme sont à nouveau en Europe. Cela a été délibérément fait par la Russie. Imposez un embargo sur les ressources énergétiques, fermez les ports. Arrêtez de tuer maintenant !” dit Podoliak.

La nouvelle a été reprise par la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss. « Indignée par les atrocités commises à Boutcha et dans d’autres villes d’Ukraine. Les informations faisant état de troupes russes attaquant des civils innocents sont révoltantes. Le Royaume-Uni travaille avec ses alliés pour recueillir des preuves et soutenir les enquêtes sur les crimes de guerre. Les responsables seront tenus responsables », a-t-elle tweeté .

Dans le même temps, même en prenant pour argent comptant les paroles de Truss et les reportages des médias occidentaux, nombre de ses abonnés ont critiqué l’attitude britannique face à ce qui se passe en Ukraine. Un utilisateur avec le nom d’utilisateur Leyline a fait remarquer : « Et si au lieu de collecter des preuves, vous essayiez d’empêcher que cela ne se reproduise ? Ou allons-nous simplement attendre la prochaine atrocité, recueillir à nouveau des preuves, pour tweeter plus tard ? »

Des notes sur Boutcha sont apparues dans plusieurs publications étrangères à la fois, ce qui ressemble à une campagne médiatique planifiée. De plus, étant donné que les forces armées russes ont quitté la ville le 30 mars, on ne comprend pas pourquoi ces cadres ont été rendus publics quatre jours plus tard, écrit la chaîne War on Fake Telegram.

« La vidéo avec les corps laisse perplexe : ici, à la 12e seconde, le « cadavre » de droite bouge sa main. A la 30ème seconde dans le rétroviseur, le “cadavre” s’assied. Les corps de la vidéo semblent avoir été délibérément disposés afin de créer une image plus dramatique. Ceci est clairement visible si la vidéo est lue à une vitesse de 0,25 de la normale », indique le message.

La chaîne indique qu’après le retrait des troupes russes de Boutcha, les forces armées ukrainiennes ont soumis la ville à des tirs d’artillerie. Ce qui pouvait également faire des victimes civiles.

La « fosse commune » avec les corps a été faite par les militaires des Forces armées ukrainiennes, car il y a plus d’un mois, ils ont bloqué la ville en faisant sauter un pont près d’Irpen, et le maire a confirmé que des combats de rue avaient lieu. Il y a également eu des victimes civiles à ce moment-là.

Les commentaires sous la vidéo YouTube montrent également que les utilisateurs ordinaires, y compris les anglophones, sont loin de croire à la réalité de la vidéo de propagande.

Les téléspectateurs se demandent pourquoi les Russes n’ont pas supprimé les preuves de leurs atrocités présumées ? Pourquoi les cadavres sont-ils bien rangés le long des bords de la route – échelonnés à intervalles réguliers ?

“Les Morts vivants, saison 12”, “Le quartier 95 après la kermesse”, “Pourquoi dans un pays où le président est un clown et un acteur, ils ne peuvent pas trouver des acteurs normaux. D’autant plus que tout le rôle est de jouer un homme mort », « Gloire à l’Ukraine ! Félicitations aux acteurs!” peut-on lire dans d’autres commentaires.

La chaîne Telegram “Yulia Vityazeva”, à son tour, a rappelé comment le 31 mars, le maire de Boutcha a rapporté tout joyeux que la localité avait été “libérée” de l’armée russe, et il n’a pas parlé de cadavres sur les routes ou d’horribles destructions.

Dans ce contexte, le chef du groupe de travail sur la lutte contre la propagation de fausses informations, le contrôle public et la sécurité sur Internet, Alexander Malkevich, a rappelé : l’Occident mène des attaques d’informations militaires en bonne et due forme contre la Russie.

“Nous devons comprendre que la ligne de contact n’est plus dans le Donbass, c’est à Londres et à Washington. Et c’est le résultat de la guerre de l’information menée par l’Occident contre la Russie. Une vraie guerre, qui est menée par tous les moyens disponibles et, comme on dit, sur le long terme », a noté l’expert.

Il a averti qu’après les reportages dans les médias, ainsi que les déclarations des politiciens ukrainiens et occidentaux, le travail de désinformation sera poursuivi par “des institutions internationales contrôlées par l’Occident – des pseudo-tribunaux internationaux de poche, leur propre réseau d’influence à l’Assemblée générale des Nations Unies, etc.”, a déclaré Malkevich.

La Russie a lancé une opération militaire spéciale en Ukraine le 24 février. Le dirigeant russe Vladimir Poutine a noté que les plans de Moscou n’incluent pas l’occupation des territoires de l’Ukraine, l’objectif est la dénazification et la démilitarisation du pays. En outre, un certain nombre de conditions politiques ont été posées aux autorités de Kiev – la consolidation législative du statut hors bloc de l’Ukraine avec une interdiction complète du déploiement de bases militaires de l’OTAN et de systèmes d’armes de frappe sur son territoire, le procès de criminels nazis qui ont commis des crimes contre des citoyens de l’Ukraine et du Donbass ces dernières années, la reconnaissance de la Crimée comme russe, et la RPD et la RPL comme États indépendants.

Selon le ministère russe de la Défense, les troupes ukrainiennes prévoyaient d’attaquer le Donbass en mars 2022. Le département militaire souligne que l’opération spéciale menée par l’armée russe a anticipé et perturbé l’offensive à grande échelle des groupes de frappe des troupes ukrainiennes en RPL et en RPD.
Xuan
   Posté le 04-04-2022 à 21:25:08   

Ministère russe des Affaires étrangères: Lavrov et Wang Yi ont eu une conversation très profonde
globeÉcriture:Nie Zhenyu

2022-04-04 14:54:00
Dernière mise à jour :2022-04-04 14:54

Après la visite du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en Chine, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré le 4 avril que la Chine comprenait la nature de la crise ukrainienne, qui est différente de l’Europe.

Zakharova a mentionné lors de sa participation à une émission de télévision russe que la Chine voit et comprend le cours profond de la crise ukrainienne, contrairement à l’Europe, qui ne se contente que de phénomènes superficiels, selon l’agence de presse russe par satellite rapportée le 4 avril.

Zakharova a déclaré : « [Lavrov et le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi] ont eu une conversation profonde à Tunxi, en Chine. Alors que la partie chinoise a déclaré sa position constante de déclarer publiquement qu’elle doit comprendre le processus profond, l’Europe refuse de le faire, mais ne voit que le phénomène superficiel du présent et ne veut pas vérifier si c’est faux ou une sorte de vérité. "

En particulier, Zakharova a mentionné que la Chine « voit très profondément et comprend la source de la crise », sachant que c’est le résultat des États-Unis qui attisent les flammes et violent la souveraineté d’autres pays.

Avant cela, Lavrov s’est rendu en Chine le 30 mars pour rencontrer Wang Yi, appelant à un ordre mondial multipolaire, juste et démocratique. Le ministère russe des Affaires étrangères a publié un message après les pourparlers, disant que Lavrov avait informé Wang Yi des progrès des opérations militaires spéciales de la Russie et des négociations russo-ukrainiennes pendant les pourparlers, mentionnant que la Russie était intéressée par la stabilité et le développement durable des relations russo-chinoises. « Notre camp s’intéresse au développement stable et durable des relations entre la Chine et la Chine. Les dirigeants de nos deux pays se sont entendus sur ce point. Aujourd’hui, nous examinerons des mesures concrètes pour parvenir à la mise en œuvre progressive de tous ces accords ».
Xuan
   Posté le 05-04-2022 à 17:06:25   

Intrigant de la guerre froide : Se remémorant leur « victoire » passée,
les États-Unis apportent des révolutions de couleur au 21e siècle pour maintenir leur hégémonie
Par Zhao Juecheng


Publié: 05 avril 2022 21:22
https://www.globaltimes.cn/page/202204/1257580.shtml
Note de l'éditeur :

depuis le début du conflit militaire entre la Russie et l'Ukraine, la communauté internationale est de plus en plus consciente du rôle joué par les États-Unis et l'OTAN dans la crise.

Qu'il s'agisse de lancer des révolutions colorées dans le monde entier ou de diriger l'expansion de l'OTAN vers l'Est pour encercler l'espace territorial de la Russie ; de l'imposition de sanctions aux "pays désobéissants" à la contrainte d'autres nations à choisir leur camp… les États-Unis ont agi comme un "intrigant de la guerre froide" ou un "vampire" qui crée des "ennemis" et fait fortune sur les bûchers de la guerre. Le Global Times publie une série d'histoires et de dessins animés pour dévoiler comment les États-Unis, dans leur statut de superpuissance, ont créé des problèmes dans le monde, crise après crise.

Il s'agit du quatrième volet.

Le soir du 25 décembre 1991, le drapeau du marteau et de la faucille représentant l'Union des Républiques socialistes soviétiques a été lentement abaissé au-dessus du Kremlin, et le drapeau de la Fédération de Russie en blanc, bleu et rouge a été hissé sur le même mât.
Le changement de drapeau signifiait la désintégration officielle de l'Union soviétique, qui existait depuis 74 ans, ainsi que la fin de la guerre froide de 44 ans.

Il n'y a pas eu de cérémonies à Moscou cette nuit-là, juste le son sourd des cloches de la tour Spasskaya de l'autre côté du Kremlin. Pendant ce temps, de l'autre côté du Pacifique, les Américains proclamaient internationalement comment ils avaient vaincu l'Union soviétique et remporté la victoire de la guerre froide.

Trente et un ans se sont écoulés depuis cette période de l'histoire, et plusieurs changements majeurs ont eu lieu dans l'ordre mondial et les modèles internationaux. Cependant, ceux-ci n'ont pas dissipé l'arrogance des États-Unis ravis du titre de "vainqueur de la guerre froide" et leur excès de confiance dans la conclusion "faiseur d'histoire".

Au début de la troisième décennie du 21e siècle, les gens peuvent voir comment les politiciens américains considèrent toujours chaque pays considéré comme une menace à travers le prisme de la guerre froide. Ils sont toujours désireux d'inciter à l'hostilité idéologique et de combattre leurs propres ennemis imaginaires, ce qui rend pratiquement impossible la dissipation des sombres nuages &#8203;&#8203;de la guerre froide. L'ombre de la guerre froide s'est propagée de Washington à Pékin et Moscou.

De la désintégration de l'Union soviétique à la conception pas à pas du "piège ukrainien" avec l'intention d'atteindre les objectifs stratégiques d'"éliminer" la Russie, de supprimer l'Europe, de contenir la Chine et de maintenir une hégémonie absolue, le "plan directeur stratégique" adopté par les États-Unis peut faire d'une pierre plusieurs coups pour dominer le monde.

Les États-Unis sont toujours un intrigant qui abrite une mentalité de guerre froide.

Les États-Unis jouent un "rôle central" dans la disparition politique de l'Union soviétique

"L'OTAN est une alliance défensive qui n'a jamais recherché la disparition de la Russie" , a déclaré le président américain Joe Biden, défendant l'expansion vers l'est de l'OTAN dans un discours qu'il a prononcé à Varsovie le 26 mars, mais fermant les yeux sur le "pas un pouce vers l'Est" que l'OTAN avait pris dans les années 1990. Les paroles de Biden n'étaient pas un mensonge complet, car il y a peu de possibilité d'essayer d'éliminer (ou de parvenir à la disparition) d'une puissance nucléaire mondiale avec plus de 17 millions de kilomètres carrés de terres et un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU). .

Une "disparition" physique de la Russie est presque impossible. Néanmoins, l'OTAN dirigée par les États-Unis a tenté d'"éliminer" la Russie au cours des dernières décennies sous divers aspects, notamment politiquement, économiquement, culturellement et idéologiquement, afin de continuer à diviser et à affaiblir la Russie, ont noté des observateurs. Après avoir joué un scénario similaire sur l'Union soviétique, les États-Unis attendent maintenant avec impatience une nouvelle représentation sur la Russie d'aujourd'hui.

"Le rôle américain dans la défaite politique de l'Union soviétique... était en effet central ", a souligné Zbigniew Brzezinski, un expert géopolitique américain renommé qui a été conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter de 1977 à 1981, dans son livre Second Chance : Trois présidents et la crise de la superpuissance américaine. "La défaite de l'Union soviétique a été la conséquence d'un effort bipartisan de quarante ans qui a traversé les présidences" , a-t-il écrit. "... presque tous les présidents américains ont apporté une contribution substantielle au résultat."

Un exemple frappant de cet « effort » a été l'Initiative de défense stratégique des États-Unis, également connue sous le nom de « programme Star Wars », qui a été proposée par le président américain Ronald Reagan en mars 1983. Les États-Unis ont proposé le programme pour tenter de maintenir leur puissance nucléaire. supériorité, espérant mettre l'économie de l'Union soviétique à genoux par des courses aux armements spatiaux.

Les États-Unis ont annoncé la fin du programme après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991. La publication des documents secrets de la Central Intelligence Agency (CIA) à l'époque de la guerre froide a montré que le "programme Star Wars" dont les États-Unis avaient fait la promotion n'était pas plus qu'une tromperie stratégique calculée.

Un autre « outil de la guerre froide » utilisé par les États-Unis était son système de machine de propagande étrangère, comme la Voix de l'Amérique (VOA). Fondée en 1942, VOA a commencé à servir la stratégie de guerre froide des États-Unis après la Seconde Guerre mondiale et est devenue le principal outil de promotion par le gouvernement américain auprès du peuple soviétique, non seulement du mode de vie américain, mais aussi des principes du "monde libre". "

Au 21e siècle, les États-Unis brandissent toujours leur « couteau mou » idéologique, jouant leurs intrigues de révolution de couleur sous le déguisement de « valeurs démocratiques » dans des pays comme l'Ukraine, la Géorgie et la Tunisie, qui n'ont provoqué que trois cas d'agitation politique, l'appauvrissement de masse et la guerre.

Les États-Unis sont absorbés par la création de prétendus ennemis

La fin de la guerre froide entre les États-Unis et l'Union soviétique n'a pas mis fin à la mentalité de guerre froide des États-Unis, qui continue de hanter la Maison Blanche, Capitol Hill, le Pentagone et même la CIA aujourd'hui. Les politiciens américains voient la situation internationale à travers un état d'esprit de "jeu à somme nulle" et de "compétition idéologique", et continuent de rechercher de prétendus ennemis - maintenant la Russie et la Chine.

C'est vraiment le reflet de l'ambition stratégique géopolitique des États-Unis lorsque l'ancien président américain Barack Obama a déclaré que "la Russie est une puissance régionale qui menace certains de ses voisins immédiats" ou lorsque le président sortant, Biden, a déclaré que la Russie était le pays qui " menace [le plus la] sécurité » des États-Unis alors que la Chine est le principal concurrent des États-Unis. Il existe depuis longtemps un consensus anti-russe parmi les élites politiques américaines.

Après l'effondrement de l'Union soviétique, la Russie avait fondé de grands espoirs sur l'Occident. Mais comme l'a dit l'ancien secrétaire d'État américain Mike Pompeo, "Nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé… nous avons eu des formations entières" et "Cela vous rappelle la gloire de l'expérience américaine". Cela englobe les raisons pour lesquelles on ne peut pas faire confiance à un intrigant ambitieux.

De 1999 à 2020, l'OTAN a augmenté le nombre de ses membres de 16 à 30 grâce à une expansion vers l'est, complétant l'encerclement stratégique de la Russie sur 3 000 kilomètres.

Depuis 2014, la Russie a été frappée de 5 532 sanctions, selon la base de données de surveillance des sanctions Castellum.ai, suivie de l'Iran, de la Syrie et de la Corée du Nord. Et Moscou a fait l'objet de 2 778 nouvelles sanctions en moins de deux semaines depuis que le président russe Vladimir Poutine a ordonné l'avancée des troupes en Ukraine.

Dans le même temps, les États-Unis ont tenté de saper l'autorité nationale de Poutine, ouvrant la voie à une potentielle "révolution de couleur" en Russie.

Qui a tendu le "piège ukrainien"

Pour empêcher la Russie de redevenir une menace pour l'hégémonie américaine, les États-Unis ont promu deux "révolutions de couleur" en Ukraine, d'abord en plaçant le pro-occidental Viktor Iouchtchenko à la présidence en 2005, puis en forçant le président pro-russe Viktor Ianoukovitch à démissionner. en 2014.

Dans le même temps, l'expansion continue de l'OTAN vers l'Est a poussé la Russie encore plus près du piège tendu.

Depuis août 2021, le gouvernement américain spécule sur les troupes russes le long de la frontière avec l'Ukraine et sur la possibilité d'une "invasion imminente" de l'Ukraine, ce qui a davantage provoqué la Russie.

Il est presque certain que non seulement les États-Unis veulent dissuader la Russie, mais ils veulent également que la Russie envoie des troupes en Ukraine, a déclaré Tang Shiping, professeur à l'École des relations internationales et des affaires publiques de l'Université de Fudan, ajoutant que le véritable objectif des actions des États-Unis était de forcer la Russie à utiliser la force contre l'Ukraine.

La tactique d'affaiblir l'autonomie stratégique de l'Europe en la mettant dans une situation dangereuse, tactique que les États-Unis ont toujours utilisée pendant la guerre froide, se joue à nouveau dans le conflit russo-ukrainien. Dans cette escalade progressive de la situation en Ukraine, les États-Unis continuent de fournir des fonds et des armes à l'Ukraine et d'imposer une gamme complète de sanctions à la Russie. Le sentiment de crise créé par les États-Unis a également renforcé la dépendance de l'Europe vis-à-vis des États-Unis et de l'OTAN, renforçant ainsi considérablement l'emprise des États-Unis sur l'Europe, ont noté les experts.

Les questions de sécurité complexes ne doivent pas être traitées dans une approche simpliste consistant à déterminer si "ami ou ennemi" ou "noir ou blanc", a déclaré le conseiller d'Etat chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi lors d'une réunion virtuelle avec le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères. Affaires et politique de sécurité Josep Borrell Fontelles le 29 mars 2022. "Les faits ont prouvé que la mentalité dépassée de la guerre froide et la confrontation des camps ne mènent nulle part en Europe, sans parler des actes de prise de parti et de division du monde" , a noté Wang.

Traîner la guerre froide au XXIe siècle

"Après 1991, la guerre froide n'a pas vraiment pris fin, car les États-Unis et l'OTAN n'ont cessé d'entraver stratégiquement l'intégrité territoriale de la Russie. Ces dernières années, les États-Unis ont également considéré la Chine comme son principal concurrent, essayant de façonner un environnement extérieur qui n'est pas propice au développement de la Chine par divers moyens » , a déclaré Lü Xiang, chercheur en études américaines à l'Académie chinoise des sciences sociales de Pékin, au Global Times.

Les politiciens américains ont non seulement une « mentalité de guerre froide » , mais continuent également de promouvoir une nouvelle « stratégie de guerre froide » .

Robert Gates, ancien secrétaire à la Défense, a écrit dans le Washington Post le 3 mars : « Une nouvelle stratégie américaine doit reconnaître que nous sommes confrontés à une lutte mondiale d'une durée indéterminée contre deux grandes puissances qui partagent l'autoritarisme chez elles et l'hostilité envers les États-Unis."

Les deux pays auxquels Gates fait référence sont sans aucun doute la Russie et la Chine. Les contenir et veiller à ce que personne ne puisse ébranler l'hégémonie des États-Unis est devenu le cœur de la stratégie mondiale actuelle des États-Unis.

"Les membres de l'OTAN ont démontré leur loyauté envers Washington en s'engageant à suivre ses ordres visant à contenir à terme la Russie" , a déclaré le 24 mars la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, ajoutant que Washington était à nouveau "discipliné".

En ce qui concerne la Chine, le gouvernement américain a introduit le « pivot vers l'Asie » et la « stratégie indo-pacifique », et s'est uni au Japon, à l'Inde, à l'Australie et à d'autres pays de la région pour consolider de petites cliques stratégiques telles que « QUAD " et " AUKUS ", essayant de contenir la Chine dans plusieurs directions.

Wu Xinbo, doyen de l'Institut d'études internationales de l'Université de Fudan, a résumé que la concurrence entre les États-Unis et la Chine sera globale, impliquant les gouvernements et les sociétés ; une concurrence approfondie pourrait conduire à un sérieux affaiblissement, voire à un découplage, des relations sino-américaines dans les domaines de la chaîne industrielle, de la science et de la technologie, et des échanges interpersonnels et culturels ; en termes d'intensité, la concurrence est extraordinaire.

"Depuis que le président Joe Biden est entré à la Maison Blanche il y a un an, lui et ses principaux conseillers ont insisté sur le fait qu'ils ne cherchaient pas un retour à la compétition de superpuissance entre les États-Unis et l'Union soviétique qui a dominé les affaires mondiales pendant près de cinq décennies. Pourtant, un année après le début de sa présidence, les actions de Biden ont indiqué le contraire » , a déclaré un commentaire publié sur le site Web d'intérêt national américain, ajoutant que dans tous les domaines de la politique étrangère américaine, l'administration Biden a une mentalité de style guerre froide.

"La guerre froide n'était pas une époque dorée des relations étrangères, mais plutôt une tragédie qui a coûté la vie à des millions de personnes dans le monde. Washington ne peut pas tomber dans la nostalgie de sa victoire dans la guerre froide" , a-t-il déclaré.


Edité le 05-04-2022 à 17:10:40 par Xuan


Xuan
   Posté le 05-04-2022 à 18:07:56   

L’ignoble provocation des nazis banderistes doit faire l’objet d’une enquête. Déclaration du Président du Comité Central du KPRF

5 AVRIL 2022

https://histoireetsociete.com/2022/04/05/lignoble-provocation-des-nazis-banderistes-doit-faire-lobjet-dune-enquete-declaration-du-president-du-comite-central-du-kprf/

En Occident, l’hystérie a éclaté à la suite des “atrocités” présumées de l’armée russe dans la ville de Boutcha, près de Kiev. Les victimes de ces “atrocités” auraient été découvertes après le départ de nos unités militaires. La Russie a déclaré qu’une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies était nécessaire pour exiger que l’Ukraine fournisse des preuves. Le ministère russe de la défense a déjà officiellement démenti ces accusations, affirmant que pas un seul civil n’a été blessé pendant le séjour des militaires russes dans la ville. Les photos des personnes prétendument tuées ne sont apparues que le quatrième jour après l’arrivée des militaires ukrainiens sur place. D’autres faits suggèrent que cette provocation n’est qu’une mise en scène.

https://kprf.ru/party-live/cknews/209632.html

Il est bien connu que la ligne directrice des dirigeants politiques et militaires russes est de minimiser les pertes civiles et la destruction des objets civils. Et en général, l’armée russe/soviétique est étrangère aux massacres de civils. Même après l’invasion de l’Allemagne nazie en 1944-45, après ces atrocités monstrueuses commises par les nazis en URSS, l’Armée rouge a reçu l’ordre strict de ne pas se venger sur la population civile. Et cet ordre a été strictement exécuté.

Mais les armées des États-Unis et des autres pays de l’OTAN étaient connues pour leurs atrocités. Il suffit de rappeler Hiroshima et Nagasaki – des villes pacifiques où les États-Unis ont détruit des centaines de milliers de Japonais avec des armes nucléaires. La traînée de sang court après les Américains et plus loin encore : la Corée, le Vietnam, la Yougoslavie, l’Irak, la Syrie, la Libye ne sont que quelques-uns des pays où les Américains se sont rendus coupables de massacres ou où de tels crimes ont été commis par les mains de leurs employés locaux.

Les provocations sanglantes sont une marque de fabrique de l’impérialisme américain. Il suffit de rappeler l'”incident de Racak” au Kosovo, lorsque les 34 combattants morts de l’UCK terroriste ont été présentés comme des civils tués par l’armée yougoslave. Plus tard, des experts finlandais indépendants ont fait le jour sur cette affaire. Mais le mal était fait. L’incident de Racak est devenu la justification de l’intervention de l’OTAN contre la Yougoslavie. Pendant 78 jours de bombardements incessants de villes pacifiques, des milliers de personnes ont été tuées et des milliers d’autres blessées, et les dégâts ont atteint plus de 100 milliards de dollars.

Il est clair que les déclarations sur les “atrocités” de l’armée russe font partie de la guerre de l’information que les États-Unis et leurs alliés mènent contre la Russie, leur donnant ainsi une excuse pour soutenir les néonazis. Les dirigeants actuels pro-OTAN en Ukraine sont capables de plus de provocations que cela. Le monde entier regarde avec horreur les néo-nazis en Ukraine utiliser des civils comme boucliers humains. La prise de plusieurs otages par des terroristes est toujours présentée en Occident comme un crime terrible. En Ukraine, cependant, des dizaines de villes et de villages ont été transformés en otages, dont les habitants ne sont pas autorisés à quitter le champ de bataille par les nazis locaux. Non seulement les autorités ukrainiennes officielles ne facilitent pas la création de couloirs humanitaires, mais elles empêchent par tous les moyens les citoyens de quitter les zones de combat.

Il s’agit notamment de la tragédie de Marioupol, où les combattants du régiment nazi Azov ont créé des postes de tir dans des immeubles, tout en interdisant aux habitants de ces immeubles de quitter la ville. Il ne s’agit que d’un seul exemple, bien que le pire, d’un génocide délibéré, sur lequel l’Occident “civilisé” ferme les yeux.

Le KPRF condamne fermement l’ignoble provocation conjointe des politiciens ukrainiens et occidentaux et exige une enquête complète et approfondie, non pas sur les faux montages, mais sur les nombreux crimes réels commis par les nazis banderistes, y compris la torture brutale à laquelle sont soumis les militaires russes.

Président du Comité central du KPRF

G.A. Ziouganov.
Xuan
   Posté le 05-04-2022 à 18:17:25   

A voir la vidéo de Michel Collon Boutcha : que s'est-il vraiment passé ?
Michel Collon signale très justement que l'armée russe porte un bandeau blanc comme on le voit sur plusieurs vidéos, qu'ils conseillaient de porter aux civils pour ne pas être confondus avec les banderistes, et que la plupart des cadavres civils portent ce bandeau blanc.

La défense ukrainienne tirait sur les habitants de Boutcha qui portaient des brassards blancs

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Le massacre de Boutcha !
legrandsoir.info - 4 avril 2022

La couverture médiatique nous donne l’impression que les soldats ukrainiens qui avancent dans ces villes satellites de Kiev sont confrontés à cette horreur. La plupart des photos que nous avons montrent clairement la nature publique de ces crimes. Quiconque se rendait à Boutcha allait voir la scène du crime. Rien de tout cela n’était caché.
C’est exactement ce que Rudenko avait écrit : dès que les forces russes ont commencé à se retirer de la région, des photos et des vidéos horribles ont commencé à affluer. On peut donc supposer que les forces russes ont commencé à se retirer de Boutcha en fin de soirée le samedi 2 avril et que les photos ont commencé à affluer vers Rudenko et ses collègues de The Kyiv Independent peu de temps après. Mais non, ce n’est pas ce qui s’est passé.

Les forces russes ont commencé à quitter Boutcha Irpin et l’Hostomel dans l’après-midi du mercredi 30 mars, soit trois jours avant que ces horribles vidéos et images ne commencent à "affluer" dans les médias ukrainiens.
Les militaires russes avaient entièrement quitté la ville de Boutcha à 16h31 le 1er avril, car c’est à ce moment-là qu’Anatoliy Fedoruk, le maire de Boutcha, s’est tenu devant l’hôtel de ville et a déclaré la "libération" de la ville et l’a publié sur la page Facebook officielle du conseil municipal de Boutcha.
Il va donc de soi que les survivants du massacre et les soldats ukrainiens qui arrivent auraient vu les scènes horribles dans les rues et les auraient signalées - mais non. En fait, M. Fedoruk ne dit rien des corps qui jonchent les rues dans son discours de libération en ligne. Ce n’est que vingt-quatre heures plus tard qu’un massacre est porté à l’attention de la presse. Étrange.

Il est clair que nous avons quelques heures à remplir ici. Les Russes partent dans l’après-midi du 30 mars, aucun rapport sur un massacre ne provient de la ville - pas même du maire qui est effectivement à Boutcha le 1er avril, et puis le soir du 2 avril, nous avons un massacre. Cela fait plus de soixante-douze heures que personne ne signale un massacre et que les forces ukrainiennes contrôlent la ville.

Le maire est en ville et les habitants retournent dans les rues, et personne - personne - ne parle de massacre. Il y a peut-être une ou deux vidéos, prises par des personnes traversant la ville en voiture, dans lesquelles des corps sont visibles sur la route. Mais il n’y en a peut-être que trois ou quatre, et c’est une zone de guerre active. Il est difficile d’associer ces vidéos aux images ultérieures de massacres à grande échelle.

Selon le New York Times, dont le photojournaliste Daniel Berehulak était sur le terrain, l’une des premières unités ukrainiennes à entrer dans Boutcha était le bataillon ultra-nationaliste Azov. Lors d’un déplacement avec le bataillon Azov, on peut lire le commentaire accompagnant la photo :
Des soldats ukrainiens du bataillon Azov marchent parmi les restes d’un convoi militaire russe dans la ville de Boutcha, récemment libérée, samedi, juste à l’extérieur de la capitale après le retrait des Russes. Les habitants des environs ont pris la nourriture distribuée par les soldats ukrainiens. Beaucoup n’ont pas reçu de nourriture, ni d’électricité ou de gaz pour cuisiner, depuis plus d’un mois. Des résidents plus âgés se tiennent près d’un corps abandonné sur le trottoir.

Pendant toute la matinée du 2 avril, il y avait des cadavres, mais pas assez pour suggérer qu’un massacre avait eu lieu. Le New York Times ne fait aucune mention d’un massacre de civils - et il a accès à la ville et aux habitants. La détresse est évidente et les gens, en particulier les personnes âgées et les infirmes, souffrent énormément.

Mais il n’y a aucune indication d’un massacre, avec charniers, sites d’exécution, victimes de viols, etc. Non, tout cela est absent. Nulle part dans la ville, Berehulak n’a la moindre indication d’un massacre de la population civile et, étant donné sa haine idéologique des Russes, on pourrait penser que si une telle chose était connue ou même si une rumeur circulait, les soldats du bataillon Azov n’auraient été que trop heureux de la partager.

Une chose très intéressante se produit alors le 2 avril, quelques heures avant qu’un massacre ne soit porté à l’attention des médias nationaux et internationaux. Le site en ligne de l’Institut Gorshenin, financé par les États-Unis et l’Union européenne, annonce que :
Les forces spéciales ont commencé une opération de nettoyage dans la ville de Boutcha dans la région de Kiev, qui a été libérée par les forces armées de l’Ukraine. La ville est en train d’être débarrassée des saboteurs et des complices des forces russes.

Suite et Lien vers l'article : https://www.legrandsoir.info/le-massacre-de-boutcha.html

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Egalement l'article du Huffington Post publiant une photo satellite datée du 19 mars et faisant apparaître les cadavres sur la route, démontrant que personne ne les a touchés et qu'ils sont restés en parfait état de conservation pendant deux semaines...


Edité le 05-04-2022 à 22:54:05 par Xuan


Xuan
   Posté le 05-04-2022 à 18:19:38   

Les USA plus grand pourrisseur de la situation en Ukraine, danger pour la situation européenne
Xuan
   Posté le 05-04-2022 à 18:35:37   

Il est temps d'arrêter le « moteur de guerre » américain !


Russes et Ukrainiens ont clôturé, le 29 mars en Turquie, leur cinquième cycle de négociations. Des médias sur place rapportent des avancées significatives entre les deux protagonistes. Une lueur d'espoir saluée par tous les pays épris de paix.

D'une part, l'Ukraine serait prête à renoncer à sa tentation de s'intégrer à l'OTAN, alors que son adhésion à l'Union européenne ne serait pas mal vue par la Russie qui promet de prendre des mesures concrètes dans la perspective de désamorcer le conflit qui lui oppose à sa voisine.

Les deux délégations ont également évoqué la possibilité pour les deux chefs d'Etat de se rencontrer en tête-à-tête.

Si ces avancées ont été obtenues à la suite d'âpres négociations, il en demeure pas moins vrai que les deux parties sont plus que jamais dans la logique de fin du conflit. La volonté qu'elles ont affichée est en phase avec la position de la communauté internationale dont les efforts consistant à promouvoir les pourparlers ne sont plus à démontrer.

A seulement un mois de conflit militaire, la facture est visiblement salée pour les deux parties. L'issue politique et diplomatique reste donc la seule alternative.

Rien qu'à l'annonce des avancées majeures dans les pourparlers de paix entre Russes et Ukrainiens, plusieurs places boursières, notamment en Europe et aux États-Unis, ont terminé en hausse. Signe que tous les yeux sont rivés du côté d'Istanbul où se tiennent ces négociations.

Mais si la joie était palpable sur pas mal de visages, du côté des États-Unis, initiateurs de la crise ukrainienne, l'ambiance était plutôt glaciale, voire polaire. Ce pays n'a pas digéré le rapprochement entre la Russie et l'Ukraine.

Le secrétaire adjoint au Trésor américain, Wally Adeyemo a, le jour même des avancées annoncées dans les négociations russo-ukrainiennes, jeté le froid dans les efforts diplomatiques, déclarant que les États-Unis et leurs alliés prévoyaient d'imposer de nouvelles sanctions économiques contre la Russie afin d'affaiblir « la capacité du Kremlin à faire fonctionner sa machine de guerre ». Et l'ancien secrétaire adjoint au Trésor américain, Paul Craig Roberts, n'a pas eu tort lorsqu'il disait il y a encore quelques jours que les États-Unis continueraient malgré tout à créer des ennuis à la Russie même dans l'hypothèse d'un accord de paix avec l'Ukraine.

C'est comme si les bonnes nouvelles venant d'Istanbul avaient provoqué des démangeaisons côté américain. C'était au tour de lui-même que le président Joe Biden a improvisé une réunion virtuelle avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de la France et de l'Italie, lors de laquelle il a renouvelé l'engagement de son pays de ravitailler l'Ukraine, notamment en armes et munitions de guerre.

Considérés comme tireur de ficelle dans ce conflit, les États-Unis ont le cœur lourd de voir la Russie et l'Ukraine tourner la page du conflit. Le pays de l'Oncle Sam voudrait que son rival russe s'enlise dans le conflit, une manière pour lui de renforcer son contrôle sur l'Europe.

Et au sujet de la stratégie américaine de sanctions économiques, une grande partie de l'intelligentsia européenne, qui suit de près la situation en Ukraine, n'a pas tardé à réagir. C'est le cas de European Policy Center, Royal Institute of International Affairs et de Carnegie Europe, des groupes de réflexion qui ont publié des articles condamnant le recours à des sanctions comme moyen de mettre fin à la guerre.

Bien au contraire, ces élites conseillent la prise en compte de la Russie dans toutes les discussions qui pourraient amener à la construction d'un ordre de sécurité en Europe.

Les parties russe et ukrainienne continueront à négocier sur les questions sécuritaire et territoriale qui les préoccupent. En ce moment critique, tout pays responsable devrait adopter une attitude tendant à favoriser le dialogue et la négociation, au lieu de dresser encore des obstacles.

Que les États-Unis sabotent les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine, cela démontre une fois de plus que ce pays constitue une vraie menace contre la paix et la sécurité mondiales. Et comme la nature sait parfois arranger les choses, ceux qui sont du mauvais côté de l'histoire n'échappent jamais au châtiment de l'histoire.

Le temps est venu pour arrêter le « moteur de guerre » américain !

(Source : RCI / Photo : VCG)
https://francais.cgtn.com/n/BfJIA-BAA-EA/FcfaEA/index.html
Xuan
   Posté le 07-04-2022 à 16:50:48   

La presse bourgeoise finit par relater le comportement fasciste de l'armée ukrainienne.



A noter sur Ria Novosti :
Kiev a refusé de se conformer à la Convention de Genève concernant les prisonniers de Russie

MOSCOU, 6 avril - RIA Novosti.

En Ukraine, la torture et la violence sont utilisées contre les prisonniers de guerre russes, auxquelles les organisations internationales ne prêtent pas attention, a déclaré le chef du Centre de contrôle de la défense nationale de la Fédération de Russie, le colonel-général Mikhail Mizintsev.

"Il a été établi de manière fiable que les militaires russes sont soumis à la torture, à la violence, à l'intimidation, qui, avec leur inhumanité, copient les actions des forces de répression pendant la Grande Guerre patriotique (Seconde Guerre Mondiale NDLR), et tout cela est largement diffusé sur Internet et dans les médias, " a-t-il dit. Selon lui, la communauté mondiale, y compris l'ONU, l'OSCE et le CICR, ignore les faits flagrants de mauvais traitements.

Les pays occidentaux sont non seulement conscients des violations flagrantes du droit international humanitaire commises par Kiev contre l'armée russe, mais essaient également d'aider les autorités ukrainiennes à éviter toute responsabilité, affirme Mizintsev.

"Témoignage de cela est le fait que le 1er avril de cette année, le régime de Kiev a notifié au ministère britannique des Affaires étrangères qu'il n'avait pas l'intention de se conformer à la Convention de Genève dans le traitement des prisonniers de guerre russes" , a déclaré le colonel général.

De plus, les autorités ukrainiennes exhortent l'Occident à encourager le CICR à cesser d'essayer d'avoir accès aux Russes en captivité. "De telles manipulations autour du personnel militaire russe indiquent de manière convaincante que les autorités de nombreux États occidentaux deviennent complices des crimes contre l'humanité des néo-nazis ukrainiens ", a déclaré Mizintsev.



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Des images montrent des soldats ukrainiens achevant des militaires russes

Par Mayeul Aldebert - Publié il y a 1 heure

https://www.lefigaro.fr/international/des-images-montrent-des-soldats-ukrainiens-achevant-des-militaires-russes-20220407

L'unité à laquelle appartiennent les soldats ukrainiens n'a pas encore été clairement identifiée. Ces événements sont constitutifs de crimes de guerre.
Des images mises en ligne sur Telegram en début de semaine - attention le contenu est très violent - ont beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Elles montrent des soldats ukrainiens en train d'achever des militaires russes capturés dans la région de Kiev.

https://t.me/voenacher/14106

Dans cette vidéo, traduite par le Figaro, on peut voir effectivement un groupe de soldats dont certains portent le brassard bleu des militaires ukrainiens. Devant un militaire russe allongé au sol, au milieu d'une mare de sang, on entend distinctement l'échange des militaires au brassard bleu. «Merde, il est encore vivant, tu as vu, il a le souffle coupé» , commence le premier, avant que le second ne tire deux fois sur l'homme au sol, qui continue de bouger. «Laisse-le putain de merde» , entend-on ensuite avant qu'un des soldats ukrainiens ne tire une nouvelle fois sur le Russe. «Non, je n'ai pas envie de le laisser» , ajoute-t-il. «Les voilà vos petits défenseurs de la patrie, fumiers !» . À côté, trois autres soldats, apparemment russes aussi, dont un qui a les mains attachées et une blessure à la tête, semblent morts.

Embuscade ukrainienne

Où a pu être enregistrée cette vidéo ? Le New York Times note que la scène se déroule à une centaine de mètres d'un BMD-2, un véhicule de combat d'infanterie utilisé par les unités aéroportées russes. Identifiées en sources ouvertes, les images auraient été tournées au nord du village de Dmytrivka à l'ouest de Kiev. L'agence de presse ukrainienne UNIAN précise que l'unité russe aéroportée aurait été prise en embuscade à la fin du mois de mars alors que les Russes se retiraient de la région de Kiev. Le New York Times rapporte d'ailleurs aussi que le ministère de la Défense ukrainien s'est félicité sur Twitter dans un clip vidéo de la destruction d'un convoi russe. L'embuscade est également documentée en images par le journaliste indépendant Oz Katerji. «Ce ne sont même pas des êtres humains» , affirme un soldat ukrainien dans le clip relayé par le ministère ukrainien précisant que deux lieutenants russes ont été faits prisonniers.

À quelle unité appartiennent les soldats ukrainiens de la vidéo ? Les militaires répètent à plusieurs reprises «Gloire à l'Ukraine» , mais il est difficile d'identifier précisément leur régiment. Dans une autre vidéo datée du 30 mars et relayée par UNIAN, on voit le même endroit, mais avec un angle différent. Les soldats russes au sol ont la même position. Face caméra, un soldat s'exprime. Il fait partie de la «Légion géorgienne», affirme l'agence de presse, une unité paramilitaire de volontaires géorgiens qui s'est formée pour combattre au nom de l'Ukraine en 2014.

L'unité a démenti cette information dans un communiqué sur sa page Facebook. Le commandant de la légion géorgienne Mamuka Mamulashvili avait néanmoins affirmé dans un média russe qu'il ne ferait pas de prisonniers, «comme les soldats de Kadyrov».
D'autres images ont montré la semaine dernière des soldats ukrainiens tirant dans les jambes de prisonniers russes. Ce traitement des prisonniers de guerre est clairement qualifié de crime de guerre selon le droit international humanitaire régi par les conventions de Genève. Suite à la diffusion de ces images, l'ONG Human Rights Watch avait appelé les autorités ukrainiennes jeudi 31 mars à enquêter sur de potentiels «crimes de guerre».


Edité le 07-04-2022 à 17:34:00 par Xuan


Xuan
   Posté le 07-04-2022 à 17:37:19   

« Des non-humains, pires que des terroristes. Ce qui distingue les forces de sécurité ukrainiennes


https://ria.ru/20220407/pytki-1782120777.html

MOSCOU, 7 avril - RIA Novosti, Andrey Kots. Torture, sadisme, abus psychologiques et exécutions - de plus en plus de preuves du traitement inhumain des prisonniers par les forces de sécurité ukrainiennes sont publiées sur le Web. Les militaires des Forces armées ukrainiennes et des bataillons nationaux, sans se cacher le visage, tirent et mutilent des soldats russes devant la caméra. Le Kiev officiel ne condamne ces « excès » qu'en paroles, mais en réalité, il les ignore tout simplement. En fait, les nationalistes ont reçu carte blanche pour toutes les atrocités.

Exécution près de Kiev
Sur les images d'une vidéo récente des Forces armées ukrainiennes - une route traversant une ceinture forestière dans la région de Kiev. Sur le trottoir se trouvent quatre combattants ensanglantés sous la forme des forces aéroportées russes. L'un est toujours en vie - il bouge et a une respiration sifflante. Cependant, personne n'essaie de l'aider. Au contraire, l'agent de sécurité ukrainien achève calmement les blessés de trois coups de mitrailleuse. "Les voici, les défenseurs, la voici, l'armée russe", dit joyeusement le caméraman.

"Les mains, les jambes étaient liées, ils ont commencé à battre." Soldat des Forces armées de la Fédération de Russie à propos de la captivité ukrainienne

Les Ukrainiens sont de bonne humeur : ils plaisantent, rient et se vantent de leur « victoire ». On voit qu'ils aiment le rôle de bourreaux. Le fait que des parachutistes non armés ont été exécutés, et non tués dans un combat loyal, ne fait aucun doute. Les corps gisent côte à côte, tous achevés d'une balle dans la tête, l'un a les mains liées derrière le dos. Plus tard, il s'est avéré que cette vidéo avait été tournée le 30 mars, alors que les troupes russes quittaient la région de Kiev : le BMD était tombé dans une embuscade.

"Les actions des Forces armées ukrainiennes et d'autres formations militaires ukrainiennes violent gravement la Convention de Genève sur le traitement des prisonniers de guerre", a déclaré la commission d'enquête russe. Le président du comité d'enquête a chargé d'ouvrir une affaire pénale, d'enquêter de manière approfondie sur les circonstances de l'incident, d'enregistrer les preuves des crimes des nationalistes et d'établir leur identité.

Les réseaux sociaux ont rapidement identifié certains des "héros" de cette vidéo. Ceci, vraisemblablement, est un militant de la "Légion géorgienne" Teimuraz Khizanishvili et un résident de Kiev Alexei Antonyuk. Ils ont effectué à plusieurs reprises des voyages d'affaires dans le Donbass, ils ont une expérience de combat considérable. Et, probablement, les services spéciaux russes les ont déjà pris au crayon.

"Torturer pour ne pas tirer"
La première vidéo de prisonniers torturés a été publiée en ligne le 27 mars. Les images montrent des nationalistes se moquant des soldats russes blessés. Au cours de l'interrogatoire, l'un d'eux meurt apparemment. Trois sont touchés aux jambes. Avec de telles blessures et le manque de soins médicaux, une personne saigne très rapidement. Le même jour, une vidéo encore plus terrible est apparue : un nationaliste d'une cruauté particulière tue un soldat ligoté avec un couteau.


La commission d'enquête a ouvert une enquête sur la tentative de meurtre de prisonniers de guerre par l'armée ukrainienne

Plus tard, on a appris que les prisonniers avaient été maltraités dans le village de Malaya Rogan, près de Kharkov, sur le territoire d'une laiterie locale. Selon l'enquête russe, Sergei Velichko, 28 ans, et Konstantin Nemichev, 26 ans, ont participé au massacre. Tous deux adhérents de l'idéologie d'ultra-droite, ils font partie de l'état-major de l'unité Kraken du régiment d'Azov. La commission d'enquête a ouvert une affaire pénale contre eux en vertu de l'article "Tentative de meurtre de deux personnes ou plus, commise par un groupe de personnes avec une cruauté particulière".
Les actions des sadiques ont étonné même les journalistes occidentaux, qui, en règle générale, ne remarquent pas les nazis en Ukraine. De nombreux médias ont accusé Kiev de violer les règles de la guerre. J'ai dû réagir. Le conseiller présidentiel Alexei Arestovich a reconnu un tel traitement des prisonniers de guerre comme un crime et a appelé à la punition des responsables.

Les négociateurs ukrainiens ont dit la même chose à la délégation russe lors d'une réunion à Istanbul fin mars. Néanmoins, ni Velichko ni Nemichev n'ont jamais été détenus. Kiev a tout simplement interdit la publication de telles vidéos. Encore une fois : ne torturez pas, mais rendez public. Cependant, les nationalistes ont même ignoré cette interdiction.

Captivité "publicitaire"
Récemment, le ministère russe de la Défense a publié une série d'entretiens avec des militaires revenus en échange de la captivité ukrainienne. Les combattants disent qu'ils ont été roués de coups, enfermés dans des chambres froides et qu'ils n'ont pas été nourris. Et ils ont constamment insisté psychologiquement, se sont moqués, ont discuté à haute voix de la manière dont ils seraient tués. Les pilotes ont été particulièrement touchés - ils les ont torturés toute la journée, ils ne les ont pas laissé dormir, ils ont menacé de les paralyser.

Seuls les bataillons nationaux abusent des prisonniers, selon un soldat ukrainien
Dans ce contexte, les conditions dans lesquelles sont détenus les Ukrainiens qui se sont rendus rappellent davantage un sanatorium. Ils sont soignés dans les hôpitaux et hôpitaux républicains, ils sont nourris avec des rations sèches de l'armée, ils sont autorisés à appeler leurs proches.

"Le maximum que nous nous permettons, c'est d'exiger devant la caméra d'appeler nos camarades à déposer les armes, déclare un officier de l'armée de la RPD avec l'indicatif d'appel Bereza. Nous estimons qu'il est au-dessous de notre dignité de torturer et de tirer sur des soldats ennemis. Quand les combats se terminent, ils seront échangés contre les nôtres. crimes de guerre, surtout nazis, nous jugerons. L'attitude humaine envers l'ennemi est la meilleure publicité pour notre captivité. Récemment, plus de 250 marines se sont rendus à Marioupol. Si nous avions l'enfer, ils n'auraient pas osé faire ça."

La façon dont les forces de sécurité ukrainiennes traitent le personnel militaire russe rappelle beaucoup les "traditions glorieuses" des militants de "l'État islamique"* ou des cartels de la drogue mexicains - une véritable cruauté bestiale. Les héritiers idéologiques des bourreaux de Khatyn et Babi Yar se dégradent rapidement au niveau de leurs idoles.

* Une organisation terroriste interdite en Russie.
Xuan
   Posté le 08-04-2022 à 00:05:49   

A noter la page Ukraine Crisis sur le site de Global Times.
Les articles ciblent l'hégémonisme US.
pzorba75
   Posté le 08-04-2022 à 04:55:13   

Dans le flot de positions pro occidentales, un professeur américain John Mearsheimer explique le rôle des gouvernements américains au travers l'OTAN depuis sa création en 1949 et tout particulièrement depuis le sommet de Bucarest en 2008 où Poutine a bien montré la ligne rouge à ne pas franchir, à commencer par la Georgie où Staline était né.

De nombreuses vidéos sont disponibles sur Internet, une synthèse très universitaire :
https://www.youtube.com/watch?v=JrMiSQAGOS4

Ce n'est pas révolutionnaire mais bien appuyé sur des faits publics.


Edité le 08-04-2022 à 04:57:50 par pzorba75


Xuan
   Posté le 08-04-2022 à 22:45:28   

Bombardement de la gare de Kramatorsk

MOSCOU, 8 avril - RIA Novosti. L'analyse du rayon d'impact de l'ogive et la position du corps de queue du missile Tochka-U confirment qu'il a été lancé par les forces armées ukrainiennes depuis Kramatorsk en direction du sud-ouest, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, le major général Igor Konashenkov.
Dans la matinée, les troupes ukrainiennes ont bombardé une gare ferroviaire à Kramatorsk, tuant 50 personnes, dont cinq enfants, et en blessant une centaine d'autres.
Kiev, de son côté, accuse l'armée russe d'être responsable des bombardements.

"Je tiens à souligner que la portée maximale du missile Tochka-U est de 120 kilomètres. La masse de l'ogive est de 482 kilogrammes et contient 20 ogives à fragmentation de 7,5 kilogrammes chacune, formant environ 16 000 fragments. M. Konashenkov a déclaré : "L'analyse du rayon d'impact de l'ogive ainsi que la position caractéristique de la queue du missile Tochka-U confirment clairement qu'il a été lancé depuis Kramatorsk en direction du sud-ouest.
Le général a rappelé que le système Tochka-U était utilisé uniquement par les forces armées ukrainiennes.
Il a ajouté que, selon les données de renseignement disponibles, l'une des divisions de la 19e brigade de missiles de l'AFU équipée de ces systèmes au moment de la frappe sur Kramatorsk se trouvait près de la ville de Dobropillya, à 45 kilomètres au sud-ouest de Kramatorsk.
M. Konashenkov a souligné que cette zone était toujours sous le contrôle des forces ukrainiennes dans le Donbas.

Auparavant, la DNR avait déclaré que c'était la 19e brigade de missiles de l'AFU qui avait bombardé Donetsk en mars. Ensuite, 17 personnes ont été tuées et 36 ont été blessées.
Xuan
   Posté le 09-04-2022 à 08:09:47   

Dmitri Novikov : Construire une nouvelle Ukraine est un long processus qui doit se faire en plusieurs étapes.


9 AVRIL 2022

https://histoireetsociete.com/2022/04/09/dmitri-novikov-construire-une-nouvelle-ukraine-est-un-long-processus-qui-doit-se-faire-en-plusieurs-etapes/

Nous sommes ici dans la mise en œuvre de ce que l’on pouvait effectivement attendre d’un communiste recherchant la paix et pour cela la maîtrise des leviers économiques, politiques et les arrachant au capitalistes à partir de la guerre elle-même. Ne pas ignorer les contradictions que porte celle-ci mais les résoudre en s’attaquant en priorité à ceux qui à l’extérieur comme à l’intérieur portent une politique qui engendre la guerre. Celle-ci ne se limite pas à l’opération spéciale qui est une réponse à l’encerclement hostile mais doit être considérée dans sa globalité pour prendre les mesures qui s’imposent et le KPRF constate que ses propositions sont de plus en plus entendues parce qu’il n’y a pas d’autres voies pour la paix et la souveraineté. (Note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
https://kprf.ru/party-live/cknews/209718.html

7 avril 2022
Le Vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie Dmitri Novikov a participé à l’émission « Des gars intelligents » à la radio « Ici Moscou ».
(Extraits)

Pour une réponse russe efficace à la pression occidentale, il faut adopter les recettes proposées par les communistes. La première est la nationalisation des secteurs stratégiques de l’économie et le soutien de la population.

En réponse à la question de savoir si les dirigeants russes sont désormais engagés dans une “revanche historique”, Novikov a conseillé de ne pas perdre de temps à extrapoler, car les tâches de l’opération spéciale ont été annoncées en clair. Parmi elles figurent la dénazification et la démilitarisation de l’Ukraine, la neutralisation des menaces contre la RPL et la RPD, la Crimée et la Russie dans son ensemble. La plus importante de ces menaces est l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et son inclusion dans la guerre de l’Occident contre la Russie. Il est extrêmement important de prévenir ces menaces.

Revenant à l’évaluation de la destruction de l’URSS, le dirigeant communiste a exhorté à ne pas se couvrir la tête de cendres. Au lieu de cela, selon lui, il faut tirer les bonnes conclusions de cette tragédie et entreprendre la correction des erreurs : « Une analyse correcte des erreurs aide à avancer et nous apprend à ne pas répéter les échecs antérieurs. Même un enfant, s’étant brûlé avec un fer à repasser, comprend qu’il est dangereux d’y toucher ».

Faisant référence à la réunion de la faction du Parti communiste avec le Premier ministre Mikhaïl Michoustine, Novikov a souligné que de nombreuses propositions du Parti communiste, que les autorités avaient auparavant “repoussées des pieds et des mains”, commençaient à être acceptées : “Il n’y a tout simplement pas d’autres options. De nombreux problèmes de la Russie ne peuvent être résolus qu’en utilisant des éléments du système soviétique. Avant tout, cela signifie plus de propriété publique dans les industries stratégiques et la planification de la vie économique. Le KPRF a d’autres propositions concrètes concernant le système fiscal, le soutien à la science, l’éducation et d’autres domaines”.

Dmitri Guéorguiévitch a admis que l’interprétation des propositions du KPRF a parfois un aspect particulier. Par exemple, certains responsables sont prêts à remplacer l’idée de nationaliser le secteur de l’électricité, les chemins de fer et le complexe militaro-industriel par la nationalisation de McDonald’s. “Bien sûr, ce n’est pas ce que le KPRF a présenté au public pendant tout ce temps. La nationalisation de McDonald’s n’aura pas d’incidence sur la politique tarifaire, alors que la nationalisation du secteur de l’énergie en aura. Elle permettrait également d’éliminer les “ciseaux”, c’est-à-dire le fait que les tarifs appliqués aux entreprises en zone rurale sont beaucoup plus élevés que ceux appliqués aux entreprises de l’industrie”, a déclaré M. Novikov.

Le présentateur a demandé si les récents événements signifiaient une rupture avec l’Occident et une remise en question de la voie de la Russie. En réponse, l’invité a souligné que le pays n’était pas sur la voie de l’Occident même avant, lorsque des forces extérieures détruisaient l’Union soviétique en utilisant Gorbatchev, Eltsine, Tchoubaïs, Gaïdar, Sobtchak et d’autres. “Les communistes n’ont pas besoin de repenser quoi que ce soit”, a souligné Novikov. – Dès le début, nous étions contre la voie pro-occidentale et la destruction de l’URSS, contre la Constitution Eltsine et la fusillade du Soviet suprême en 1993. Le KPRF est porteur de la ligne politique qui a été clairement exprimée par le résultat du référendum populaire de mars 1991 sur le maintien de l’Union soviétique.”

La remise en question, a précisé l’interviewer, ce sont ceux qui ont essayé de reconstruire le pays “sur les principes du marché” qui doivent s’y atteler : “Il a été démontré qu’il n’y a pas de marché libre dans le monde. C’est une révélation pour certains aujourd’hui, alors que Ziouganov l’avait déjà expliqué en 1996. Ils ont tenté d’imposer à la Russie un modèle néo-libéral, qui n’existe nulle part ailleurs que dans les fantasmes de certains économistes. Cela a conduit à ce que nous avons maintenant. Beaucoup de choses devront revenir. Sans planification étatique, il est impossible de se développer dans un pays aussi vaste que la Russie, avec ses conditions climatiques différentes et le potentiel différent des régions.

Pour ceux qui réfléchissent sérieusement à l’avenir de la Russie, Novikov a conseillé de lire et de comprendre le programme du Parti communiste “Dix étapes pour une vie digne”. Selon lui, le Parti communiste de la Fédération de Russie est prêt à répondre à toutes les questions importantes pour le pays – comment changer le système fiscal, où trouver de l’argent pour le développement de l’éducation, de la science et du système de logement et de services communaux.

Répondant à la question sur les oligarques, le vice-président du Comité central du KPRF a rappelé que nombre d’entre eux avaient fait main basse sur les biens publics, violant y compris la pitoyable législation sur la privatisation. Si les grands patrons sont prêts à travailler dans l’intérêt du pays, nous pouvons dialoguer avec eux. S’ils se moquent du pays et du peuple, le gouvernement doit prendre des mesures pour le développement de l’État et cela malgré eux. C’est exactement ce que propose le parti communiste, qui insiste sur la nationalisation des industries clés et l’abolition de l’économie offshore.

Le KPRF ne suggère pas que l’État décide du nombre de ciseaux et de prises électriques dont doit disposer un salon de coiffure. Mais il faut aider les petites et moyennes entreprises, par exemple, en leur proposant des tarifs énergétiques abordables. C’est pour cela que le secteur de l’électricité doit être public. Revenant sur l’exemple des clous, Novikov a rappelé que la production de clous, de vis et de boulons n’est pas une question privée. En fait, sans eux, toute la construction s’effondrerait. Le pays a donc besoin de l’industrie minière, de la métallurgie et du travail des métaux. Sans stratégie gouvernementale, il n’y a pas d’issue.

Revenant au sujet de l’opération en Ukraine, le présentateur a posé des questions sur l’unité du Parti communiste de la Fédération de Russie sur cette question. Dmitri Novikov a noté que le Parti communiste a constamment un dialogue animé sur divers sujets – sur les priorités, les tâches, les méthodes d’activité, et a poursuivi : « En ce qui concerne l’opération spéciale, les communistes soutiennent la position développée par le Comité central. Cela a été démontré à la fois par la réunion panrusse avec les représentants des branches régionales et par mes récents voyages à Leningrad-Saint-Pétersbourg et à Kostroma. Un vrai citoyen ne peut que soutenir les objectifs de la dénazification.

L’animateur de l’émission a proposé de commenter le retrait des troupes russes de la région de Kiev et les propos de Dmitry Peskov selon lesquels il s’agit d’un geste de bonne volonté pour poursuivre les négociations. Le vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a noté que pour la Russie, l’objectif principal des négociations était de s’entendre sur la dénazification et la démilitarisation. Les tâches connexes consistent à aider la population, à organiser des couloirs humanitaires et à prévenir les abus envers les prisonniers. Mais la délégation ukrainienne a un objectif différent : faire traîner les négociations dans l’espoir que la Russie s’essouffle ou que l’Occident puisse faire pression sur elle. Lorsqu’il n’y a pas d’approche constructive, le sens des négociations est réduit.

Dmitri Novikov a suggéré de trouver un compromis entre les points de vue extrêmes – une offensive à tout prix et des concessions au banderisme : “Il existe également une troisième approche. Il ne faut pas pousser l’armée à risquer davantage de pertes en exigeant de prendre les villes à tout prix. Mais je comprends la position de ceux qui pensent que les territoires occupés ne doivent pas être abandonnés. Cela crée des conditions propices à des provocations telles que celle qui s’est produite à Boutcha. La tâche principale est maintenant de mettre fin au groupe qui s’est retranché dans le Donbass et qui continue de bombarder Donetsk et d’autres villes.

L’animatrice a demandé à son invité de clarifier les propos de Poutine concernant la “décommunisation complète de l’Ukraine” avant le début de l’opération spéciale. De l’avis du vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, c’était un argument polémique, mais pas très réussi. L’idée était que l’État ukrainien avait créé par le gouvernement soviétique. Et donc, si vous voulez désoviétiser l’Ukraine, alors abandonnez l’héritage de Lénine consistant dans la création de l’Ukraine en tant que telle. “Si l’on veut aller au fond du sujet, il faut comprendre que dénazification et décommunisation sont des phénomènes totalement opposés”.

Lorsqu’on lui a demandé comment mener à bien les tâches de dénazification si la Russie n’occupait pas l’Ukraine, la réponse a été : « Maintenant, la première partie de l’opération est en cours. Personne n’a encore commencé la dénazification. Le renouveau de l’Ukraine ne peut se faire en un instant. Une longue période de transition est nécessaire. Il ne faut pas hésiter à parler d’une administration provisoire d’occupation. En 1945, en Allemagne, il s’agissait justement des zones d’occupation. Nous devons donner au peuple ukrainien la possibilité de se libérer de la dictature des nazis, d’adopter une nouvelle Constitution, de créer un nouveau système de partis politiques et d’élire de nouvelles autorités. Mais cela devrait être la prochaine étape. Elle viendra après la démilitarisation et la dénazification. Alors on ne parlera plus d’occupation. Tout ce travail prendra beaucoup de temps. Et cela doit passer par plusieurs étapes.

La plupart des auditeurs de la station de radio “Ici Moscou” qui ont écrit et appelé le studio ont soutenu la position de Dmitri Novikov, exprimée lors de l’émission en direct.
Xuan
   Posté le 10-04-2022 à 19:53:32   

COMMUNIQUE DE GEORGE MAVRIKOS SECRETAIRE GENERAL DE LA FSM: Honte à Zelensky d’Ukraine !

https://histoireetsociete.com/2022/04/10/communique-de-george-mavrikos-secretaire-general-de-la-fsm-honte-a-zelensky-dukraine/

10 AVRIL 2022

Hier, le gouvernement grec pro-OTAN a invité le président ukrainien à s’adresser au parlement grec.

Tous les députés partisans de l’OTAN étaient présents.

Cependant, Zelensky, qui est une marionnette des États-Unis et de l’OTAN, les a exposés : avec lui, deux nazis ukrainiens, fascistes du bataillon Azov, se sont adressés aux députés grecs.
Un gros gâchis s’en est suivi.
Des syndicats, des forces politiques et des médias ont condamné ces présences fascistes et pro-guerre.

Honte à Zelensky !

Il est aussi le principal complice de la hausse des prix des marchandises qui frappe tous les peuples d’Europe.
Les États-Unis font passer Zelenski dans les parlements comme s’il était un clown donnant des spectacles avec des nazis comme compagnons.
La condamnation de tous les syndicats amis de la paix et qui appellent à l’arrêt immédiat de la guerre, à la résolution des problèmes par la négociation et à la dissolution immédiate de l’OTAN est justifiée.

______________________


En rappelant que George Mavrikos est l'un des principaux membres du KKE, il est utile d'ajouter la position du KKE sur le conflit :

Jeudi 24 février 2022
KKE : DÉCLARATION SUR L'INVASION DE L'UKRAINE PAR LA RUSSIE



30 ans après la dissolution de l'Union soviétique et le renversement du socialisme, que beaucoup ont salué parce qu'il allait soi-disant rendre le monde plus "pacifique" et "sûr", une guerre impérialiste de plus a éclaté sur le territoire européen, après la guerre en Yougoslavie et ailleurs.

Le début officiel de la guerre est l'ignoble intervention militaire russe et l'invasion de l'Ukraine ; cependant, la région est assise sur un baril de poudre depuis de nombreuses années maintenant.
Indépendamment des prétextes utilisés par les deux parties, le conflit militaire en Ukraine est le résultat de l'aiguisement de la concurrence entre les deux camps belligérants, principalement axée sur les sphères d'influence, les parts de marché, les matières premières, les plans énergétiques et les voies de transport ; une concurrence qui ne peut plus être résolue par des moyens diplomatico-politiques et des compromis fragiles.

D'un côté, il y a les États-Unis, l'OTAN et l'UE qui soutiennent le gouvernement réactionnaire de Kiev, les mécanismes paramilitaires et les groupes fascistes en Ukraine et qui, depuis des années, promeuvent leurs positions (élargissement de l'OTAN aux pays d'Europe orientale, bouclier antimissile, etc.

D'autre part, il y a la Russie capitaliste qui promeut ses propres plans d'unification capitaliste des pays de l'ex-URSS et qui, ces dernières années, a procédé à l'annexion de la Crimée à la Fédération de Russie et à la récente reconnaissance de l'"indépendance" des soi-disant "républiques populaires" de Donetsk et de Louhansk.

C'est la confirmation que la guerre est la continuation de la même politique avec d'autres moyens, violents. C'est la preuve que la guerre impérialiste, ainsi que la mort et la destruction qu'elle provoque, découle inévitablement de la concurrence capitaliste.

La confrontation militaire a lieu entre deux pays, la Russie et l'Ukraine, dont les peuples vivaient en amitié et prospéraient en paix depuis des décennies sous le socialisme. Les deux parties tentent d'effacer cette mémoire historique des deux peuples, en utilisant l'anticommunisme et l'antisoviétisme. Cependant, l'histoire ne peut être effacée. Au contraire, il est prouvé que l'issue réside dans le conflit avec le système capitaliste, qui engendre la pauvreté et la guerre. C'est la voie alternative que ces peuples et tous les peuples doivent suivre aujourd'hui.

La confrontation militaire actuelle mène maintenant à un conflit militaire aux dimensions imprévisibles, d'autant plus qu'elle est liée à une confrontation générale (entre les États-Unis, l'UE, la Chine, la Russie, etc.) pour la suprématie dans le système impérialiste. Les peuples des pays impliqués seront une fois de plus les victimes car les répercussions économiques et géopolitiques de ce conflit affectent les peuples du monde entier.

La Grèce participe activement à cette compétition impérialiste visant à la valorisation géostratégique de la bourgeoisie grecque, ce qui n'est rien d'autre que sa participation au pillage et à la redistribution du gâteau qui s'opère par le biais de nouveaux crimes contre les peuples.

Les gouvernements grecs de ND, PASOK et SYRIZA ont soutenu toutes les décisions et les plans de l'OTAN concernant l'expansion de cette organisation meurtrière et l'encerclement de la Russie. Ils ont initié l'installation de nouvelles bases US-OTAN dans notre pays, comme celle d'Alexandroupolis, qui est devenue une plaque tournante pour le transfert et le déploiement de forces militaires en Europe de l'Est. Notre pays, ainsi, devient un auteur contre d'autres peuples, mais en même temps, il peut devenir une victime puisqu'il devient automatiquement la cible d'éventuelles représailles comme la Russie a déjà mis en garde contre Alexandroupolis et d'autres bases militaires, alors qu'il paie déjà un lourd tribut en raison des prix élevés, de la hausse des prix du carburant, de la pauvreté énergétique et des armements. Entre autres choses, cela augmente l'appétit de la bourgeoisie turque pour ses revendications inacceptables sur la mer Égée et la question chypriote.

S'allier à l'un ou l'autre pôle impérialiste ne peut être une réponse aux intérêts de notre peuple. Le dilemme n'est pas entre les Etats-Unis et la Russie ou l'OTAN et la Russie. La lutte des travailleurs et du peuple doit tracer sa propre ligne indépendante, loin de tous les plans bourgeois et impérialistes.

Face à ce nouveau crime, notre réponse ne peut être qu'une seule : A bas la guerre impérialiste. Seuls les peuples peuvent condamner les classes bourgeoises et les gouvernements de leurs pays, qui les conduisent au massacre en Ukraine, en Russie, et partout. La participation et l'implication de la Grèce doivent immédiatement cesser. Les bases militaires US-NATO dans notre pays doivent être immédiatement fermées. La lutte pour le désengagement des unions impérialistes de l'OTAN et de l'UE doit se renforcer, le peuple doit être maître sur sa terre.

inter.kke.gr
source: https://www.idcommunism.com/2022/02/kke-statement-on-russian-invasion-of.html


Edité le 10-04-2022 à 20:00:31 par Xuan


Xuan
   Posté le 10-04-2022 à 20:55:02   

L'Europe élimine la diplomatie. Comme superflu

Un trait caractéristique de la crise actuelle des relations avec l'Occident (comme, d'ailleurs, de toutes les crises majeures) est que les problèmes urgents, voire trop mûrs, sont résolus de la manière la plus brutale. Sans faire preuve d'opportunisme et sans lubrifier la question.

article de ria novosty

La diplomatie au sens étroit du terme, c'est-à-dire l'échange d'ambassades, qui traditionnellement participait activement aux tentatives de résolution des contradictions entre puissances, n'a pas fait exception. La présente initiative de l'Europe met fin à cette coutume très ancienne.

La décision d'expulser les employés des ambassades russes et de fermer les bureaux consulaires russes a été prise par :
la Pologne (45 diplomates), l'Allemagne (40), la France (35), la Slovaquie (35), l'Italie (30), l'Espagne (25), la Belgique ( 21), les Pays-Bas (17), le Danemark (15), la Bulgarie (12), la Macédoine du Nord (cinq), la Slovénie (33), l'Irlande (quatre), la Suède (trois), République tchèque (un), la Roumanie (dix) , le Monténégro (un),l'Estonie (17), la Lituanie (quatre) et la Lettonie (13).

La réaction verbale de la Russie ne s'est pas fait attendre. Le ministère russe des Affaires étrangères a promis des expulsions en représailles, ce qui est assez standard. Personne n'a annulé les règles "sur la base de la réciprocité", la loi du talion dans de tels cas est tout à fait valable.

Le Kremlin, à son tour, par la bouche de l'attaché de presse D.S. Peskov, répondant à la question de la chaîne de télévision française LCI sur la possibilité de rompre les relations diplomatiques entre Moscou et Paris , a noté que si les déportations se poursuivent, alors " il y a un risque potentiel que cela se produise ". Et cela ne s'appliquait pas qu'à la France, il a été noté que les actions des gouvernements européens dans leur ensemble sont "à courte vue", car elles "rétrécissent les possibilités de communication diplomatique et travaillent dans des conditions de crise aussi difficiles ".

Les actions ne sont pas seulement myopes, mais parfois mystérieuses. Bien sûr, tout le potentiel de l'État n'est pas déterminé par la population, il existe d'autres paramètres - et pourtant. La population de la France - 67,5 millions d'habitants, la Slovaquie - 5,5 millions, soit huit pour cent des Français. Mais Paris et Bratislava ont expulsé 35 diplomates chacun. Italiens - 59,5 millions, Slovènes - 2,1 millions, soit 3,5%. Cependant, Rome a envoyé 30 travailleurs diplomatiques et Ljubljana - 33.
Philosophez, l'esprit tournera. Nous ne parlons plus de la détermination des grandes puissances baltes.
La question se pose de savoir comment le cœur va se calmer.

Autrefois, les expulsions étaient généralement modérées. Pour les activités incompatibles avec le statut diplomatique: c'est-à-dire que les espions infiltrés ont été expulsés en petit nombre lorsqu'ils ont commencé à travailler assez grossièrement. Cela a été suivi du tac au tac, qui était la fin de l'affaire. Cela n'a pas contribué à l'harmonie dans les relations interétatiques, mais cela n'a pas non plus produit de terribles désaccords. Qu'en est-il du fait que de ce côté-ci tout le monde a compris :
"Tu peux espionner, tu ne peux pas te faire prendre. " Et certainement la routine d'espionnage n'est pas une raison pour rompre les relations diplomatiques - " Mais comment allons-nous espionner alors ? "

À l'époque moderne, il ne s'agit clairement pas d'activités incompatibles avec le statut, mais du fait que la cessation de toutes relations avec une puissance hostile, c'est-à-dire avec la Russie, devrait également se refléter dans les ambassades. "Culture d'annulation" dans tous les azimuts. Il y a un mouvement inexorable soit vers une rupture complète des relations diplomatiques, soit vers leur abaissement au rang de chargé d'affaires. Avocat plus deux ou trois techniciens.

Cela ne suffit pas pour le dialogue interétatique et pour les fonctions standard des ambassades en général, mais une circonstance doit être prise en compte. Les idées sur les lois et coutumes diplomatiques étaient basées sur la pratique des ambassades de communication entre les puissances souveraines, qui résolvaient vraiment entre elles les questions importantes et les plus importantes. Les monuments de cette époque peuvent servir d'ambassade de France dans le palais romain Farnèse ou dans le bâtiment parisien de la rue Lille , où avant la Seconde Guerre mondiale se trouvait une ambassade d'Allemagne. Mais dans l'histoire de l'Europe, cette époque est révolue depuis longtemps.

La politique étrangère non seulement de la Slovénie, de la Slovaquie, de la Bulgarie, mais aussi d'anciens géants comme l'Italie, la France, l'Allemagne est déterminée en partie par Bruxelles, en partie par Washington. Eux-mêmes décident très peu.
Bien sûr, en plus des décisions fondamentales, il y avait des domaines d'intérêt mutuel. Patronage envers ses citoyens (bien que par tradition le consul ne soit pas tout à fait un diplomate, mais quand même). Relations économiques, culturelles, scientifiques. Et même les réceptions d'ambassade, lorsque des nobles apparaissent en harnais complet et transmettent leur position autour d'un verre de vin, lancent des ballons d'essai, écoutent ce qui se passe dans l'air, puis font des rapports sur ce qu'ils ont entendu lors de conversations informelles.
Mais si désormais les partenaires russes sont déclarés toxiques, si diverses relations sont sous les auspices de l'État, s'il y a eu un échange de personnes et d'idées, et que toutes sont sorties, alors que devraient faire les ambassades au sens traditionnel ? Rien.
Pour que les anciennes fonctions d'ambassade soient pertinentes, le pays d'accueil n'a pas besoin d'être en accord cordial avec l'accrédité, mais il doit être souverain. C'est ce qu'on observe dans les relations des ambassades avec l'Inde , la Chine , l'Iran et certains pays d'Amérique du Sud . Les coutumes à l'ancienne de la vie d'ambassade y règnent.

Cependant, dans l'Europe avancée, qui a perdu sa souveraineté d'État-nation, ces coutumes ont également disparu. Et puis que font les diplomates ? Surtout lorsque les relations de transport économiques et même simples tendent vers zéro.
Hormis le passage au régime des notaires intérimaires (et c'est encore au mieux), remise et réception de notes, rien de plus grave n'est visible. Si une puissance européenne veut parler de quelque chose de sérieux, il y a Istanbul neutre avec les îles des Princes. Mais même ce désir est encore loin.
Xuan
   Posté le 11-04-2022 à 23:42:26   

Je signale la position du PCO Russie


Commission idéologique du CC du PCORussie : Cette guerre a un bon départ 08Avril 2022
Commentaire sur la résolution du Comité central du KKE "Sur la guerre impérialiste en Ukraine"


Dans ce commentaire, il faut souvent répéter le mot "Donbass", car c'est précisément dans l'appel aux événements du Donbass que réside la racine de nos différences avec les camarades grecs dans l'évaluation de cette guerre.
La résolution des communistes grecs déclare : "Le KKE a condamné dès le début l'invasion de l'Ukraine par la Russie et a exprimé sa solidarité avec le peuple ukrainien."
Je voudrais clarifier ici, mais avec le peuple du Donbass, qui jusqu'à récemment, selon toutes les estimations officielles, y compris russes, était considéré comme faisant partie du peuple ukrainien, et qui souffre des nazis depuis 8 ans, est il n'y a pas de solidarité ?
En outre, la résolution déclare que le peuple ukrainien paie pour la concurrence et la lutte entre les États-Unis, l'OTAN, l'UE et la Russie pour la division des marchés et des sphères d'influence. Droit !
Le Donbass ne fait que payer le prix, et sous la forme la plus dangereuse pour la vie des gens : la forme de terreur fasciste et de génocide. Pendant 8 ans, les nazis ont déjà tué environ 15 000 civils, dont des femmes et des enfants.
Le KKE rappelle que dans le cadre de la rivalité entre les centres impérialistes, les USA, l'OTAN et l'UE se sont engagés depuis de nombreuses années dans l'encerclement économique, politique et militaire de la Russie.
Et nous ajouterons que c'est dans un tel environnement que le régime fasciste a été établi en Ukraine en 2014, excellant de toutes les manières possibles dans la russophobie, écrasant sans pitié tous les dissidents et tuant les habitants du Donbass qui s'en sont séparés.
Parlant de cette sécession, la résolution déclare : "La Russie, à son tour, a commencé à rompre les territoires de l'Ukraine... dans son propre intérêt".
Ici, le fait est complètement ignoré que ce sont les peuples du Donbass qui ont « découpé » les territoires, qui se sont rebellés contre la dictature fasciste et ont exprimé lors de référendums la volonté du peuple de ne pas vivre sous la botte des fascistes.
Ces événements, dit la résolution, sont la preuve tragique de la régression historique après le renversement du socialisme et l'effondrement de l'URSS.
Absolument vrai ! C'est pourquoi nous parlons de l'énorme faute de la bourgeoisie russe qui, après avoir détruit l'URSS et fait de l'anticommunisme enragé son idéologie, a créé toutes les conditions pour des guerres fratricides et la renaissance du fascisme.
Mais si aujourd'hui, en raison des circonstances, la bourgeoisie russe réprime le fascisme en Ukraine, alors nous ne pouvons que soutenir cette direction de leurs efforts. La lutte contre le fascisme et les fascistes est le devoir de toute personne sensée et honnête, sans parler des communistes.
Les communistes grecs croient que la guerre ukrainienne est devenue une auto-exposition pour les centres impérialistes.
Accepter. La guerre montre le caractère réactionnaire des alliances impérialistes menant les peuples au massacre grandiose de la Troisième Guerre mondiale. Pour contrôler de nouveaux territoires et pour dissoudre dans les explosions du chauvinisme les vrais problèmes et vices du capitalisme.
Le KKE s'oppose à l'entraînement de la Grèce dans la mise en œuvre des plans de l'OTAN pour une guerre avec la Russie. De même, les communistes du RCRP s'opposeront à une éventuelle occupation de l'Ukraine afin de la transformer d'un tremplin anti-russe en un tremplin anti-OTAN.
« La véritable solidarité avec les peuples d'Ukraine et de Russie est la lutte dans chaque pays contre la guerre impérialiste… C'est la condamnation de l'opération militaire de la Russie… C'est la lutte et l'isolement des activités des groupes fascistes nationalistes qui sèment la haine, », dit la résolution du KKE.
Et comment, on se demande, est-il possible de réprimer ces groupes de nazis ukrainiens, qui depuis 8 ans tuent, et tuent encore, les habitants du Donbass ? Avec le plein soutien des États-Unis, de l'UE et de l'OTAN. Et avec la connivence du Kremlin, qui tente depuis 8 ans à travers les soi-disant accords de Minsk de repousser le Donbass dans le giron de l'Ukraine nationaliste. De manière non militaire ? Bien sûr, nous aimerions tous que la dictature fasciste de Kiev soit renversée non pas à la suite d'une opération militaire du pays capitaliste de la Fédération de Russie, mais à la suite d'un soulèvement antifasciste des travailleurs de l’Ukraine, mais les conditions pour cela ont été détruites par la même dictature fasciste.
Le véritable dilemme aujourd'hui, comme le proclame la résolution, n'est pas entre la Russie et l'OTAN, mais entre les impérialistes et les peuples. La guerre menée par l'impérialisme est une guerre injuste et barbare.
Demandons-nous, la guerre des gens du Donbass contre les fils et filles des nazis qui les tuent est-elle juste ?
En fait, on peut conclure que le KKE s'est trompé en ce qu'il n'a vu dans la défense du peuple du Donbass qu'un prétexte pour que le Kremlin déclenche une guerre impérialiste en Ukraine.
C'est vrai, si nous prenons le but impérialiste ultime de la guerre - la prise de "l'espace post-soviétique" sous le contrôle du capital russe. Mais ce n'est pas du tout un prétexte, mais une réelle nécessité du point de vue des peuples - victimes du régime fasciste de Kiev. Et le peuple ukrainien aussi.
Et donc, dans ce volet antifasciste, nous soutenons la guerre des milices du Donbass et de l'armée russe.
Nous sommes entièrement d'accord avec les communistes grecs qu'il est juste de lutter pour le renversement du pouvoir bourgeois et pour une société socialiste, comme la voie qui mettra fin aux guerres impérialistes.

C'est pourquoi nous avons avancé des mots d'ordre pour transformer la guerre impérialiste en guerre :
- pour le nouveau pouvoir soviétique des travailleurs ;
- pour la nouvelle Union soviétique ;
- pour le socialisme.
Xuan
   Posté le 13-04-2022 à 22:37:26   

Le fascisme libéral révèle ses sinistres projets. Déclaration du Président du Comité central du KPRF

13 AVRIL 2022

https://histoireetsociete.com/2022/04/13/le-fascisme-liberal-revele-ses-sinistres-projets-declaration-du-president-du-comite-central-du-kprf/

Un texte fondamental des communistes russes dont personne ne doit rater la lecture à la veille de différents votes qui nous attendent. La porte est étroite vu ce qu’est devenue “la démocratie française” dont ces élections sont un peu la grande messe, l’opium du peuple et dont la seule vraie question reste : quels moyens avons-nous de résister à cette catastrophe imminente dans laquelle nous sommes engouffrés? Le bon côté de l’affaire est qu’ils ont presque renoncé à jouer avec la peur du loup fascisme après l’avoir fait monter à 30% des votes et 30% d’abstention, et surtout savoir que les combats et les bannières de l’OTAN derrière lesquelles ils nous invitent sont celles décrites ici par ZIOUGANOV. Savoir qu’ils réprimeront les révoltes de la misère que leur politique provoque et qu’ils ont déjà choisi. Entre le libéralisme et le fascisme, ce n’est qu’un simple prolongement, celui de l’acceptation également de la guerre, le choix mortifère (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/cknews/209849.html

Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré que la confrontation entre l’Ukraine et la Russie “sera gagnée sur le champ de bataille” . Borrell est un opposant de longue date à la Russie. En mai 2019, il a qualifié notre pays de “vieil ennemi”. Mais sa déclaration actuelle a un caractère qualitativement nouveau. Borrel a annoncé publiquement les intentions des stratèges occidentaux, qu’ils avaient jusqu’à présent soigneusement dissimulées. Il ne s’agit pas d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine. C’est une guerre de l’OTAN contre la Russie dans laquelle le peuple ukrainien est utilisé comme chair à canon.

Les mots “négociations” ou “règlement politique” ont disparu du vocabulaire des politiciens occidentaux et de leurs vassaux à Kiev. À l’Ouest et à Kiev, les discours sont désormais exclusivement belliqueux. Des armes et des mercenaires sont fournis à l’Ukraine à flot continu. Une guerre de fausses informations est menée de manière extrêmement agressive.

De plus, les “démocraties” occidentales ne reculent pas devant les provocations les plus viles et les plus sanglantes. Il a déjà été prouvé que le “massacre de Boutcha” a été mis en scène et que l’attaque au missile “Totchka-U” contre la gare de Kramatorsk, qui a tué plus de 50 civils, a été menée par les Banderistes. Mais, comme l’affirmait Goebbels, le maître de la propagande hitlérienne, “plus le mensonge est effrayant, plus il est facile à croire” . Puisque l’Occident a besoin de justifier les atrocités de ses vassaux, nous pouvons nous attendre à davantage de provocations sanglantes.

Les États-Unis et leurs alliés ne se contentent pas d’ignorer le fait que le gouvernement actuel de l’Ukraine est sous le contrôle de nazis purs et simples. Ils protègent ces ordures – les héritiers des criminels fascistes et les auteurs des crimes les plus graves contre le peuple ukrainien. Preuve en est le vote le 7 décembre 2021 de la résolution de l’ONU intitulée ” Combattre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres formes de racisme, de discrimination raciale et de xénophobie “ .

Seuls deux pays, en fait, ont soutenu le fascisme en votant contre la résolution : les États-Unis et l’Ukraine. Quarante-neuf pays se sont abstenus. Parmi ceux qui ont refusé de condamner le nazisme figurent toutes les “démocraties”, dont beaucoup ont combattu aux côtés d’Hitler et fournissent aujourd’hui des armes et une couverture politique et de propagande aux Banderistes. Il s’agit du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, des Pays-Bas, de la Pologne, de l’Australie, de la Belgique, du Canada, de la Croatie, de la République tchèque, du Danemark, de l’Estonie, de la Finlande, du Japon, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Norvège, de la Roumanie, de la Slovénie, de l’Espagne, de la Suède et de la Suisse.

Même les membres du Congrès américain s’inquiètent de la transformation de l’Ukraine en un centre mondial du néonazisme. Mais le vrai pouvoir en Amérique est entre les mains de ceux qui soutiennent les néo-nazis banderistes. Les États-Unis forcent tous les alliés de l’OTAN à envoyer des armes à l’Ukraine, les obligeant à acheter de nouvelles armes américaines, augmentant ainsi les profits des “marchands de mort” aux États-Unis.

L’écran de fumée de la “lutte pour les valeurs civilisées” est levé. Josep Borrell a publiquement assimilé l’Union européenne, l’OTAN et les Banderistes. En Occident, ils ne peuvent plus cacher leur haine historique de la Russie, leur désir de la supprimer, en s’appuyant une fois de plus sur les forces les plus sinistres sous la forme du néonazisme.

Dans ces circonstances, la solidarité de toutes les forces progressistes du monde est importante. Il est nécessaire de mobiliser toutes les ressources spirituelles, intellectuelles et économiques de la Russie pour repousser le fascisme libéral. Le pays a besoin d’un nouveau cours basé sur les propositions du KPRF. La politique socio-économique de l’État russe doit subir des changements fondamentaux, non seulement pour briser les sanctions, mais aussi pour s’engager sur la voie de l’indépendance vis-à-vis des importations, pour une industrialisation accélérée, en s’appuyant sur le génie créateur du peuple, sur les énormes ressources naturelles et le potentiel de production de la Russie. Le socialisme est notre avenir

UNE VIDEO de C NEWS qui illustre bien le propos de Ziouganov : qui commande en Ukraine ?
Xuan
   Posté le 16-04-2022 à 21:08:33   

Des soldats des pays de l'OTAN parmi les prisonniers de l'armée russe


La Russie a affirmé qu'"il y a des soldats des pays de l'OTAN" parmi les prisonniers de l'armée russe. L'animateur de la télévision d'État russe a déclaré que la Russie "se bat définitivement contre l'OTAN elle-même" et que la troisième guerre mondiale a commencé.

Selon le site d'information argentin infobae du 15 avril, un journaliste de la télévision d'État russe a déclaré que l'escalade de la guerre russo-ukrainienne pouvait déjà être décrite comme un conflit mondial, ajoutant que le Kremlin "luttait définitivement contre l'OTAN elle-même".
Selon des informations, l'animatrice de la chaîne de télévision d'État russe Rossiya 1, Olga Skabeyeva (Olga Skabeyeva), a déclaré qu'après le naufrage du navire amiral russe "Moscou", la troisième guerre mondiale avait commencé. Il a également souligné que la Russie "est définitivement en guerre avec l'OTAN elle-même".

L'agence de presse satellite russe a rapporté le 15 que plus de 1 000 soldats ukrainiens qui se sont rendus sont actuellement détenus en Russie.
Le rapport citait les informations publiées par le service de presse de la commission d'enquête russe le 15 disant que sur plus de 1 000 soldats ukrainiens qui se sont rendus, cinq étaient des commandants de brigade ukrainiens qui avaient participé à des opérations de combat contre les habitants du Donbass. La commission d'enquête russe a inclus 42 commandants ukrainiens dans "l'affaire criminelle du génocide du Donbass".
Au cours de l'enquête, la Russie a obtenu des informations sur 25 pays fournissant des armes à l'Ukraine, dont 21 sont membres de l'OTAN.

Le rapport indiquait également que des instructeurs militaires étrangers étaient activement impliqués dans la formation des troupes ukrainiennes et des unités nationalistes. La commission d'enquête russe mène une enquête criminelle fondée sur le fait que "des citoyens du Royaume-Uni, des États-Unis, de la Norvège et du Canada ont rejoint les rangs des mercenaires".

Andrey Klimov, président du "Comité pour la protection de la souveraineté de l'État" du Conseil de la Fédération de Russie (la chambre haute du parlement), a déclaré le même jour que parmi les personnes capturées par l'armée russe, "il y a des soldats des pays de l'OTAN".

Klimov a déclaré que la Russie "montrerait au monde entier ce qui s'est réellement passé" lorsqu'elle l'aurait jugé.

L'OTAN n'a pas répondu à cela.

Klimov a également déclaré qu'en Ukraine, il y avait aussi des mercenaires d'Asie et d'Afrique, ainsi que des personnes associées à des groupes extrémistes, et des personnes du Royaume-Uni, des États-Unis et de nombreux autres pays. Il a souligné que les mercenaires ne sont pas des soldats et ne sont pas protégés par le droit international.

Il a également affirmé que l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine se terminerait bientôt et que la Russie n'avait pas l'intention de prolonger le délai.
Il convient de noter que le président américain Joe Biden a déclaré à plusieurs reprises qu'il n'enverrait pas de troupes directement en Ukraine, car la confrontation directe entre l'OTAN et la Russie est la troisième guerre mondiale.
"Nous n'allons pas entrer en guerre avec la Russie en Ukraine", a déclaré Biden, "un conflit direct OTAN-Russie, c'est la Troisième Guerre mondiale, quelque chose que nous devons essayer d'empêcher".

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Un haut responsable russe déclare que "l'opération militaire spéciale" en Ukraine se terminera bientôt


Selon le média d'État chinois CCTV, le 16 avril, Andrey Klimov, président du "Comité pour la sauvegarde de la souveraineté de l'État" du Conseil de la Fédération de Russie (chambre haute du parlement), a déclaré que "l'opération militaire spéciale" de la Russie en Ukraine serait très importante. C'est presque fini, la Russie n'a pas l'intention de prolonger le temps.
L'agence de presse satellite russe a cité le secrétaire de presse présidentiel russe Dmitri Peskov disant le 15 que le Kremlin n'a aucun doute que toutes les tâches de l'opération spéciale menée en Ukraine seront accomplies.
"L'important est de libérer l'Ukraine de ces nationalistes. L'opération se poursuit, les tâches actuelles sont bien connues. Ces tâches doivent être accomplies et seront accomplies. Cela ne fait aucun doute."
Il a déclaré que des bataillons nationalistes avaient pris des civils en otage et attaqué des installations sociales dans des endroits où les gens ne pouvaient pas vivre en paix chez eux.
"Dans les endroits où les bataillons nationalistes font les choses que j'ai dites, il y a beaucoup de combats en cours et tous seront anéantis là-bas", a souligné Peskov.
En outre, Klimov a également déclaré que parmi le personnel capturé par l'armée russe se trouvaient des soldats des pays de l'OTAN.
L'OTAN n'a pas répondu à cela.

source dnews

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Lire aussi : Le pape sous le feu de la "critique" ukrainienne.
Xuan
   Posté le 16-04-2022 à 21:11:07   

Boutcha: 10 questions sans réponses par Michel Collon
Xuan
   Posté le 17-04-2022 à 20:30:15   

La nouvelle aide militaire américaine crée un mauvais précédent et pousse la crise ukrainienne dans un territoire imprévisible

Par Song Zhongping Publié: 16 avril 2022 20:55

Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi une aide militaire supplémentaire de 800 millions de dollars à l'Ukraine, dont 18 obusiers de 155 mm, ainsi que 40 000 obus d'artillerie. Alors que la nouvelle du nouveau paquet d'armes a été divulguée pour la première fois, la Russie a envoyé mardi une note diplomatique officielle aux États-Unis avertissant que les expéditions des États-Unis et de l'OTAN "ajoutaient de l'huile" au conflit là-bas et pourraient avoir des "conséquences imprévisibles".

L'assistance militaire cette fois, en particulier les obusiers de 155 mm, est une amélioration sérieuse de l'artillerie à longue portée et aura un impact important sur le conflit une fois fourni à l'Ukraine. L'essentiel est que cette décision américaine créera un mauvais précédent pour que d'autres pays commencent à fournir des armes lourdes à l'Ukraine, il est donc inévitable que la Russie réponde en publiant une note diplomatique aussi stricte.

Après des pourparlers de paix à Istanbul fin mars, la partie russe avait envoyé des signaux positifs indiquant que l'activité militaire près de Kiev pourrait être réduite. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a mis en garde la Russie contre l'attaque des lignes d'approvisionnement soutenant l'Ukraine, et la Russie s'est jusqu'à présent abstenue de le faire. Cependant, le nouveau cycle d'aide militaire annoncé par l'administration Biden a peut-être conduit la Russie à reconsidérer sa décision afin d'empêcher l'armée ukrainienne d'acquérir davantage d'armes lourdes, rendant ainsi possible et augmentant probablement une escalade du conflit russo-ukrainien. Le résultat des pourparlers d'Istanbul, le cinquième cycle de négociations russo-ukrainiennes, a déjà été abandonné en raison du soutien militaire amélioré que les États-Unis ont apporté à l'Ukraine.

La fourniture imprudente par les États-Unis d'armes à l'Ukraine, en particulier d'artillerie lourde, n'aidera pas les pourparlers de paix et ne fera que perpétuer ce conflit militaire, ce qui, cependant, est exactement ce à quoi les États-Unis s'attendent. La Russie veut atteindre ses objectifs militaires déclarés par le biais d'un conflit limité et résoudre le différend par des pourparlers de paix, plutôt que de voir l'aide militaire sans fin à l'Ukraine se traduire par un conflit permanent, rendant difficile pour la Russie de s'en sortir.

Au contraire, les États-Unis et l'OTAN veulent piéger la Russie dans ce conflit et l'entraîner ainsi dans une hémorragie prolongée. Les États-Unis ne veulent pas s'arrêter et dissuader l'OTAN de fournir une assistance militaire à l'Ukraine, mandataire des États-Unis et de l'OTAN, afin de lui permettre de se tenir au front pour lutter contre la Russie. On ne peut même pas exclure que l'Occident ait envoyé des mercenaires pour combattre dans le conflit. En outre, il ne peut être exclu que le récent naufrage du croiseur russe de missiles guidés Moskva soit également lié au soutien américain, ce qui pourrait déclencher des représailles russes. Ce conflit militaire va probablement se prolonger, au détriment de la Russie.

Malgré la note diplomatique russe de mardi, le Pentagone a déclaré jeudi que l'assistance militaire à l'Ukraine se poursuivrait. Le fait que les États-Unis ignorent les avertissements de la Russie montre que les États-Unis ont l'intention d'utiliser ce conflit pour faire tomber la Russie et ne s'attendent à aucun cessez-le-feu dans un court laps de temps. Les États-Unis participeront à ce conflit de manière indirecte et active pour contenir le développement de la Russie et affaiblir ses capacités militaires.

Il est important de noter que même si la Russie choisit un jour de frapper l'approvisionnement militaire occidental en Ukraine, le principal moyen d'affaiblir l'accès de l'armée ukrainienne à l'aide militaire sera toujours de frapper les convois d'armes de l'OTAN entrant en Ukraine, et pas nécessairement de frapper de manière préventive l'OTAN. pays de la périphérie ukrainienne qui servent de points de transfert pour les approvisionnements américains, comme le suggère George Beebe, ancien directeur de l'analyse de la Russie à la CIA. Une telle décision sera considérée comme une provocation russe envers l'OTAN, activant le mécanisme de défense collective de l'article 5 de l'OTAN pour cibler conjointement la Russie, ce qui conduira à un conflit militaire entre l'OTAN et la Russie.

Cependant, cette possibilité n'est pas exclue. Alors que le conflit militaire continue de s'intensifier, il est probable que la Russie utilisera cette tactique pour avertir les pays de l'OTAN autour de l'Ukraine de ne plus fournir d'assistance en matière d'armement. Mais alors, ce conflit s'intensifiera encore et pourrait même se transformer en une guerre nucléaire. Ce serait une tragédie pour l'humanité, qu'aucun de nous ne voudrait voir.

L'auteur est un expert militaire chinois et un commentateur de télévision. opinion@globaltimes.com.cn.Démasquer la superpuissance : Là où la crise ukrainienne a commencé


Dessin animé : Xu Zihe/GTDémasquer la superpuissance : Là où la crise ukrainienne a commencé Dessin animé : Xu Zihe/GT
https://www.globaltimes.cn/page/202204/1259473.shtml
Xuan
   Posté le 18-04-2022 à 08:36:35   

Les États-Unis tirent parti de la crise ukrainienne pour élargir l'OTAN et pousser l'Europe plus loin dans le chaos


https://www.globaltimes.cn/page/202204/1259415.shtml

Par Carlos Martínez
Publié: 15 avril 2022 14:20


L'OTAN a été créée en 1949, quatre ans seulement après la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour fournir une infrastructure militaire à l'alliance de la guerre froide dirigée par les États-Unis. Son existence a permis le positionnement de troupes et d'armements américains en Europe, prêts à être déployés rapidement contre l'Union soviétique et les démocraties populaires nouvellement formées en Europe orientale et centrale.
La prétendue raison d'être de l'OTAN était de protéger ses membres de l'agression et de l'expansion soviétiques. Pourtant, lorsque l'Union soviétique s'est effondrée et que le Pacte de Varsovie a été dissous en 1991, il n'y a eu aucune discussion sérieuse sur la dissolution de l'OTAN. En fait, l'OTAN n'a fait que devenir plus agressive.
Personne ne peut sérieusement prétendre que l'OTAN a un caractère fondamentalement défensif. C'est une alliance nucléaire agressive conçue pour imposer l'hégémonie américaine.
Dans les décennies qui ont suivi l'effondrement soviétique, l'OTAN est passée de 16 pays à 30 - reniant les promesses répétées faites aux dirigeants soviétiques et russes au début des années 1990 que les frontières de l'OTAN ne se déplaceraient "pas d'un pouce" à l'est de l'Allemagne. En fait, les frontières de l'OTAN se sont déplacées jusqu'aux portes de la Russie.
Ce processus d'élargissement de l'OTAN est la cause sous-jacente de la crise actuelle en Europe. En 2014, les États-Unis ont soutenu un coup d'État en Ukraine qui a porté au pouvoir un gouvernement pro-occidental. Ce gouvernement a été dès le départ explicite sur son intention d'adhérer à l'OTAN.
Le gouvernement russe a clairement indiqué que l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN franchirait une ligne rouge en termes de préoccupations de sécurité de la Russie, étant donné que les deux pays partagent une frontière de 2 000 kilomètres.
La Russie a appelé à plusieurs reprises au dialogue avec l'Ukraine, les États-Unis et l'OTAN afin de répondre à ses préoccupations légitimes, mais ces demandes ont été repoussées. Entre-temps, l'OTAN a mené plusieurs exercices militaires conjoints avec l'armée ukrainienne.
C'est le déclencheur de l'opération militaire russe en Ukraine. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré sans ambages que la guerre actuelle "aurait pu être évitée si l'OTAN avait tenu compte des avertissements de ses propres dirigeants et responsables au fil des ans selon lesquels son expansion vers l'est conduirait à une plus grande, et non moins, instabilité dans la région".
La Chine a constamment appelé tous les protagonistes de la crise ukrainienne à reconnaître le principe de la sécurité indivisible. L'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN serait une menace pour la sécurité de la Russie, et par conséquent elle doit être retirée de la table et l'Ukraine devrait s'engager à la neutralité. Comme le dit Jeffrey Sachs, professeur à l'Université de Columbia, la neutralité ukrainienne aidera à maintenir l'OTAN et la Russie séparées - "un bien positif pour toutes les parties et pour le monde".
À l'avenir, les peuples du monde pourraient bien se demander si une paix stable est possible tant que l'OTAN continue d'exister. Comme l'a récemment noté le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin : « L'OTAN ne sert d'autre but que la guerre. Elle n'a jamais contribué à la paix et à la sécurité de notre monde et ne le fera jamais.
La crise en Ukraine est causée principalement par l'agression et l'expansion de l'OTAN. Parvenir à une paix durable signifie endiguer cette agression et cette expansion ; cependant, les États-Unis utilisent la guerre comme une publicité élaborée pour l'OTAN, promouvant une version basée sur les blocs de la sécurité collective fondée sur l'opposition à la Russie. La Suède et la Finlande ont longtemps prospéré sous une politique de non-alignement militaire, mais elles subissent maintenant des pressions pour abandonner la neutralité en faveur de l'adhésion à l'OTAN. Une telle politique fomentera l'insécurité collective et plongera davantage le continent européen dans le chaos.
La sécurité collective était le mot d'ordre mondial au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de la défaite du fascisme allemand et du militarisme japonais. Cependant, la sécurité collective ne peut pas fonctionner sur la base de la division et des blocs exclusifs, dans lesquels la sécurité d'un pays compromet la sécurité d'un autre. C'est précisément pour cette raison que l'Union soviétique a proposé d'adhérer à l'OTAN en 1954, un an avant l'établissement du Pacte de Varsovie. Ce dont l'Europe a besoin, c'est d'un mécanisme de sécurité collective qui englobe l'ensemble du continent, ait une base légitime dans le droit international et prête attention aux préoccupations légitimes de sécurité et aux droits nationaux de toutes les parties.
La condition minimale immédiate pour la paix en Europe est de garantir qu'il n'y aura plus d'élargissement de l'OTAN. À plus long terme, les blocs de la guerre froide tels que l'OTAN et l'AUKUS devraient être démantelés, afin que l'humanité puisse réaliser son rêve commun de longue date de paix mondiale.

L'auteur est un auteur britannique et un commentateur politique indépendant. opinion@globaltimes.com.cn
Xuan
   Posté le 18-04-2022 à 08:38:08   

https://histoireetsociete.com/2022/04/18/daniel-arias-que-se-passe-il-a-marioupol/
Xuan
   Posté le 19-04-2022 à 22:24:45   

Un tournant dans la guerre en Ukraine



À l’issue de son déplacement le 8 avril à Kiev et à Boutcha en compagnie de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le haut commissaire européen aux Affaires étrangères Josep Borrell a publié un tweet qui a suscité de nombreuses réactions en Russie.

“500 millions d’euros d’aide supplémentaire de l’UE sont en train d’être débloqués. Les livraisons d’armes seront adaptées aux besoins de l’Ukraine. Cette guerre doit être gagnée sur le champ de bataille”

Après avoir repris les injonctions des USA sur les sanctions économiques, et après l'expulsion de très nombreux diplomates russes le 6 avril, il s'agit d'un tournant dans la guerre en Ukraine, l'engagement militaire de l'UE contre la Russie.

Par ailleurs les USA essaient de créer un front identique face à la Chine.
La 3e guerre mondiale a commencé.

Nous devrions comprendre le lien, entre cette guerre dans laquelle nous sommes engagés et les élections françaises :
Le Pen a des sympathies pro russes, mais factuellement elle entend sortir du commandement de l'OTAN. Et les USA ne tolèreraient pas ça un instant, ils feraient plier les banquiers et les actionnaires européens par tous les moyens pour l'éviter.
Et tous les moyens signifie que Le Pen ne resterait pas une minute à l'Elysée.


Edité le 19-04-2022 à 23:50:36 par Xuan


pzorba75
   Posté le 20-04-2022 à 05:37:18   

Les américains misent sur le temps long pour se défaire de la Russie, c'est leur méthode depuis leur second débarquement en Europe au milieu de la deuxième guerre mondiale, celui de Sicile après l'invasion des pays d'Afrique du Nord. , le premier remontant à 1917 pour rafler mise en 1918 à la barbe de leurs alliés anglais et français.

Ces quinze dernières années, ils ont été aussi actifs que possible, de Sarkozy élu et jeté en 2007, trop excité, à Hollande élu en 2012 et balancé en 2017, trop mou, maintenant avec Macron en poche et tout à fait bon pour un prochain contrat d'obéissance de cinq ans.

Les Etats-Unis mènent la guerre de classes, contre tous les pays qui résistent à leur modèle d'exploitation néo libérale et impérialiste. Leur palmarès est éloquent, ne manque qu'une victoire en Russie et c'est précisément un des enjeux du conflit russo - ukrainien.

Aujourd'hui, personne ne sait la durée de la bataille en Ukraine, on peut qu'en même imaginer que la Russie, Crimée et Donbass inclus, sortira épuisée d'un conflit long et, en reconnaissant son échec, choisira des dirigeants compréhensifs et plus souples que Poutine, dirigeants qui aligneront la politique russe sur les rails américains et cessera de perturber l'ordre international. Cette victoire américaine renforcera alors les positions des pays impérialistes pour s'attaquer à la Chine, probablement dans une guerre économique.

L'histoire n'est jamais écrite d'avance, surtout si es peuples s'en mêlent un peu.
Xuan
   Posté le 20-04-2022 à 15:56:11   

Non l'histoire n'est pas écrite d'avance, si Poutine doit partir qui peut lui succéder ?
Le KPRF est le second parti de Russie.
Les communistes russes ont déposé à la Douma un projet de loi sur le retour du drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau comme drapeau de la Russie
Hier les soldats russes ont hissé le drapeau de l’Union soviétique à Kherson.
pzorba75
   Posté le 20-04-2022 à 20:00:16   

Ce serait simple si la solution des problèmes de la Russie était réglée avec un drapeau rouge comme celui de l'URSS.
Poutine a déclaré il y a longtemps : "Celui qui ne regrette pas l'URSS n'a pas de coeur, celui qui compte la refaire n'a pas de tête."
La situation démographique de la Russie et des anciennes républiques soviétiques n'est pas brillante, le déclin est engagé pour durer, et ce n'est pas le pillage des ressources naturelles et autres richesses de la Russie qui va faire adhérer les exploités à une nouvelle forme "soviétique" ou communiste. Les russes ont encore en mémoire la situation économique et sociale qui a précédé l'effondrement et le retour au capitalisme, peu probable qu'ils rêvent d'un retour des communistes au pouvoir. Sauf pour fêter le victoire le 9 mai où tous les russes sont fiers de cette épopée militaire.
Xuan
   Posté le 22-04-2022 à 17:35:21   

Le souvenir de l'URSS reste positif. C'est ce qu'indique le geste de plusieurs détachements dans le Donbass.
Xuan
   Posté le 22-04-2022 à 17:37:07   

Macron livre des armes lourdes afin de prolonger le conflit en Ukraine


"chacun prend ses responsabilités avec ses équilibres politiques, et je ne m’immisce pas dans la vie politique des uns et des autres. Nous sommes très coordonnés. J’ai parlé avant-hier au Chancelier Scholz sur ce sujet. Nous livrons quand même des équipements conséquents, des Milan aux César en passant par plusieurs types d’armements. Je pense qu’il faut continuer sur ce chemin. Avec toujours une ligne rouge, qui est de ne pas entrer dans la cobelligérance" .

Envoyer des armes lourdes en plein conflit c'est entrer en guerre, comme appliquer des sanctions.
pzorba75
   Posté le 22-04-2022 à 18:11:10   

Macron et les occidentaux ont mesuré la faiblesse de l'armée russe, Poutine va subir maintenant les effets d'une guerre longue que les pays de l'OTAN vont entretenir facilement, leurs populations bien rangées derrière leurs chefs tous anti russes et anti communistes, ce qui reste très fédérateur.
La butin de cette guerre trop longue sera mince pour la Russie, aussi bien économiquement qu'en termes diplomatiques où ses soutiens risquent de s'évanouir au fur et à mesure que les opérations militaires patineront et que de nouveaux équilibres économiques s'établiront hors de l'influence russe.
Xuan
   Posté le 22-04-2022 à 23:28:31   

Il ne faut pas affirmer les choses. Actuellement l'encerclement des troupes ukrainiennes se poursuit et il n'y a pas encore d'offensive majeure.
Par contre l'Ukraine a été incapable de lancer une offensive sérieuse, parce que son appui aérienne est largement détruite.
Xuan
   Posté le 25-04-2022 à 17:23:09   

Opération spéciale russe en Ukraine. Diffusion en ligne. Jour 61
Événements clés, actualités, déclarations 25 avril
Sergueï Aksenov

https://svpressa.ru/war21/article/332386/

À Marioupol, Azovstal a été pris dans un cercle serré, ils ont dégagé la région nord de la zone industrielle. L'artillerie continue de travailler autour de l'usine. Les "Azovites" bloqués * envoient des vidéos demandant de l'aide, mais en vain. A New York, un rassemblement a eu lieu en leur faveur.

Dans la région de Kharkov (près d'Izyum), les forces armées russes ont atteint la frontière avec la RPD, occupé le village de Kurulka. Il reste moins de cinq kilomètres au chemin de fer stratégique reliant le centre de l'Ukraine au groupe nord des troupes du groupe de Donetsk des Forces armées ukrainiennes.

Selon l'examen médico-légal des corps retrouvés à Irpen et Bucha (publié par le Guardian), la plupart des civils de Bucha sont morts à cause des bombardements d'artillerie (blessures caractéristiques avec flashettes - fléchettes).

Pendant ce temps, les pays occidentaux continuent d'augmenter la fourniture de carburant (via la Moldavie) et d'armes à l'Ukraine, y compris des armes lourdes à longue portée. La Russie a envoyé une note aux États-Unis exigeant l'arrêt des approvisionnements, a déclaré l'ambassadeur de Russie à Washington.

A Bryansk, le dépôt pétrolier de Druzhba était en feu. La cause de l'incident n'a pas encore été identifiée. Le feu est localisé.

***

18.00 Président de la Douma d'Etat Viatcheslav Volodine :

L'Ukraine a glissé sur la voie d'un État terroriste. Indépendance perdue. Le président d'un pays qui a déclenché une guerre contre son peuple ne veut pas dialoguer, a pris les armes et soutient l'idéologie nazie. Et maintenant, on le voit, cela représente un danger pour les civils, les journalistes, les ordonnant, organisant des actes terroristes. Bien sûr, la communauté mondiale doit intervenir. Tout d'abord, arrêtez de fournir des armes et des munitions là-bas.

17.50 La Turquie ne partage pas les projets américains de créer des forces de déploiement de l'OTAN en mer Noire - journal Hurriyet.

17.40 Le département de police a commencé à travailler dans la ville sous contrôle russe de Dneprorudne dans la région de Zaporozhye, a déclaré le chef du département Konstantin Lyssenko .

17h30 Poutine a exhorté à soutenir les entreprises nationales.

17h25 RIA Novosti: Vladimir Solovyov est reconnaissant aux officiers du FSB pour le fait que le chagrin ne soit pas venu chez lui aujourd'hui. Il a noté qu'il n'était pas intéressé à rencontrer les néo-nazis détenus - si nous parlons, alors avec le client. Il a également déclaré que Zelensky était directement impliqué dans les plans de son assassinat.

17h20 Readovka : deux drones ont été détruits par des tirs de défense aérienne russes dans la région de Koursk. L'un d'eux s'est avéré être un Bayraktar, le second était un bombardier drone ukrainien UJ-22 Airborne, qui n'est capable de transporter à bord que des munitions non guidées, y compris des mines de 82 mm.

17.15 Les néo-nazis détenus à Moscou, en plus de Solovyov, ont discuté de la possibilité de tuer Kiselev , Simonyan , Keosoyan , Skabeeva , Popov - vidéo du FSB.

17.10 "Casques blancs" sont déjà en Ukraine - le premier représentant adjoint de la Fédération de Russie à l'ONU.

17.05 Depuis le début de l'opération spéciale en Ukraine, environ 400 employés des missions diplomatiques russes ont été expulsés de 28 pays - ministère russe des Affaires étrangères.

17h00 Un militaire ukrainien détenu pour meurtre et violence contre des civils à Marioupol - Commission d'enquête de la Fédération de Russie.

À 16 h 55, à 16 h 20 , les forces armées ukrainiennes ont tiré sur le village de Kalinovo dans la LPR depuis Grads, tirant 20 roquettes - le bureau de représentation de la république au JCCC.

16h50 Chef du FSB Bortnikov : La préparation de cet acte terroriste [la tentative d'assassinat du journaliste de télévision Soloviev] a été menée par un groupe de citoyens russes, des Moscovites, au nombre de 6 personnes. Ils étaient dirigés du côté ukrainien par des représentants du SBU. La tâche était de déterminer le lieu de la tentative d'assassinat - tout d'abord, avec le meurtre. À la suite des événements d'aujourd'hui, tous ces citoyens ont été détenus. Ils sont liés au groupe néo-nazi.

16h40 LPR a envoyé une demande à la Fédération de Russie pour l'approbation préliminaire de la candidature de l'ambassadeur à Moscou, l'appel est à l'étude - Ministre des Affaires étrangères de la LPR Vladislav Deinego .

16h30 Le tribunal Touchinsky de Moscou a arrêté pour 15 jours Roman Sakharov, 25 ans, qui a détruit l'installation d'une grand-mère d'un village ukrainien avec la bannière de la Victoire.

16.20 Le chef du DPR, Denis Pushilin, a confirmé que les Forces armées ukrainiennes ont utilisé les données des caméras de la mission de l'OSCE pour frapper le territoire de la république. Auparavant, une liste d'objets d'infrastructure du LPR a été découverte, indiquant leur emplacement.

16.10 Six néo-nazis arrêtés pour tentative de meurtre sur Vladimir Soloviev, ils planifiaient une tentative d'assassinat en faisant exploser la voiture du journaliste - Commission d'enquête de la Fédération de Russie.

16.00 L'intégration possible avec la Russie est une question de demain, aujourd'hui il n'y a pas une telle tâche - LPR ministre des Affaires étrangères.

15h50 Chef du Syndicat des journalistes Vladimir Soloviev sur la tentative d'assassinat du présentateur de télévision de la chaîne de télévision Rossiya 1 Vladimir Soloviev : dans la situation difficile actuelle, les personnalités des médias doivent être protégées.

15.45 Le monde se dirige vers une seconde guerre froide entre démocraties et autocraties. Cela conduira à une nouvelle vague d'innovation technologique et de croissance économique - WSJ.

15h40 Le chef de la LPR Leonid Pasechnik est arrivé dans la ville libérée de Rubizhnoye. Selon lui, la république a déjà organisé l'approvisionnement en eau et l'aide humanitaire de la ville.

15h30 Les États-Unis préparent des complexes Stinger, Javelin et d'autres équipements pour expédition vers l'Ukraine - Pentagone.

15.25 L'usine d'Azovstal à Marioupol ne sera pas restaurée - maire de la ville. La ville elle-même sera restaurée avec la participation active de la Russie, comme l'ont déjà déclaré le chef de la RPD Pouchiline et le fonctionnaire de Russie unie Turchak.

15h20 Saint-Pétersbourg a dit au revoir au capitaine Alexander Zhikharev , décédé lors de l'opération militaire en Ukraine. Pour son exploit, il a été présenté au titre de Héros de la Russie.

15.15 Poutine a appelé tous les organes d'enquête de la Fédération de Russie à enregistrer en détail les crimes des nationalistes ukrainiens et à les traduire en justice.

15.10 Klitschko a annoncé la démolition de la sculpture de deux ouvriers sous l'arc de l'Amitié des Peuples, qui symbolise l'amitié des Russes et des Ukrainiens.

15.05 L'ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder devrait être expulsé du SPD pour avoir poursuivi sa coopération avec les entreprises publiques russes, a déclaré la coprésidente du parti, Saskia Esken , dans une interview à Deutschlandfunk . Selon Esken, l'homme politique aurait dû cesser de travailler dans les entreprises d'État russes après le début de l'opération spéciale en Ukraine.

15h00 Le conseiller du chef de la Tchétchénie a annoncé la libération complète de la ville de Rubizhnoye dans la LPR- Kadyrov .

14.55 Le nouveau Premier ministre pakistanais a envoyé une lettre à Poutine, dans laquelle il a déclaré le désir d'Islamabad de renforcer les relations bilatérales - RIA Novosti.

14h50 Soloviev - à propos de la tentative d'assassinat contre lui par le SBU: «Zelensky s'est plaint de moi et a demandé à être réglé avec moi. Il est offensé que je parle de lui."

14.40 Un projet de loi résumant les normes de la législation russe sur les agents étrangers a été soumis à la Douma d'État. Les autorités publiques de la Fédération de Russie, les partis politiques, les entreprises publiques et les associations religieuses ne seront pas reconnus comme agents étrangers, découle du projet de loi.

14.30 Il n'y a aucune menace pour l'approvisionnement en carburant en raison d'un incendie dans un dépôt pétrolier près de Bryansk, les principales réserves n'ont pas été touchées - le ministère de l'Énergie.

14h25 Le président Poutine a qualifié d'étrange la position des diplomates européens et américains qui veulent ouvertement résoudre le conflit en Ukraine par la victoire de Kiev sur le champ de bataille.

14.20 Poutine : Au cours de l'opération spéciale, des faits massifs de violations flagrantes des normes du droit international par des formations néo-nazies d'Ukraine et des mercenaires étrangers ont été révélés. Nous parlons des meurtres de civils, de l'utilisation de personnes, y compris des enfants, comme boucliers humains et d'autres crimes.

14.15 Président de la Fédération de Russie au Bureau du Procureur général sur les réfugiés du Donbass :

Une attention particulière doit être accordée aux personnes qui arrivent en Russie d'Ukraine, de Donetsk, des républiques populaires de Louhansk, aujourd'hui il y en a déjà environ un million, dont plus de cent mille enfants. Les personnes qui ont été contraintes de quitter leur domicile n'ont pas toujours sur elles les documents nécessaires pour recevoir une aide matérielle, un soutien médical et pour placer leurs enfants dans les écoles et les jardins d'enfants. Je demande au Parquet général de fournir aux personnes une assistance juridique, de protéger leurs droits, notamment d'examiner les recours des victimes dans les meilleurs délais. Les gens ont du mal, aidez-les.

14.10 Poutine : Nous connaissons par leur nom de famille les conservateurs des nazis ukrainiens des services occidentaux, principalement la CIA, qui donnent des conseils tels que tuer des journalistes.

Le 14 mai , Vladimir Poutine a annoncé que ce matin une tentative d'assassinat contre un journaliste de télévision russe bien connu avait été déjouée. Le FSB a arrêté un groupe de membres d'une organisation néonazie interdite en Russie. Sur les instructions du SBU, ils ont planifié le meurtre du journaliste de télévision Vladimir Soloviev . Lors des perquisitions, ils ont saisi des cocktails Molotov, des pistolets PM, un fusil à canon scié, une grenade RGD-5 et plus d'un millier de cartouches. Il y avait aussi de la drogue, de faux passeports ukrainiens, de la littérature nationaliste et des accessoires. Après le meurtre de Soloviev, les criminels avaient prévu de se cacher à l'étranger. Maintenant, ils avouent.

14.00 Filles de Lugansk parmi les épouses et épouses de militaires réunies dans le groupe musical "Sisters of Victory", elles ont déclaré qu'elles avaient décidé de soutenir leurs maris et mariés de cette manière.

13.50 La Russie dans les pourparlers avec le secrétaire général de l'ONU peut examiner les questions relatives à la situation à Marioupol et Azovstal, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères.

13h40 Un approvisionnement complet en eau à Donetsk est possible après la libération de Slaviansk - Pushilin.

13.30 La solution au conflit transnistrien doit être obtenue dans le respect de l'intégrité territoriale de la Moldavie et du statut de la région, la Fédération de Russie ne voit aucun risque d'escalade de la situation en Transnistrie - Ministère russe des Affaires étrangères.

13h20 Rosgvardeytsy et des artilleurs du ministère de la Défense de la Fédération de Russie ont détruit un groupe blindé des Forces armées ukrainiennes de huit chars, qui tentait de s'introduire dans une colonie de la région de Kharkiv.

13.10 Ministère de la Défense de la Fédération de Russie : Si des civils se trouvent toujours à l'usine métallurgique (Azovstal), nous exigeons catégoriquement que les autorités de Kiev donnent immédiatement un ordre approprié aux commandants des formations nationalistes pour leur libération.

13h00 Les États-Unis ne restitueront pas à la Russie les biens diplomatiques saisis - ambassadeur à Washington.

12.55 Le volume des achats non monétaires de devises chinoises par les clients de détail de la Sberbank a été multiplié par 10 depuis fin février (3e place après le dollar américain et l'euro).

12h50 Les formations des forces armées RF et de la RPD arrêtent les hostilités à 14h00 pour permettre aux civils qui pourraient se trouver sur Azovstal de sortir - Ministère de la Défense RF.

12h40 La Russie et la Chine renforceront leur coopération stratégique et résisteront ensemble aux tentatives d'établir leur hégémonie sur la scène internationale, a déclaré l'ambassadeur de Chine à Moscou Zhang Hanhui - TASS.

12h30 Le taux de change de l'euro lors des échanges à la Bourse de Moscou est tombé à 77 roubles pour la première fois depuis juin 2020.

12.25 Une habitante d'un village près de Kremennaya (LPR) a déclaré à RIA Novosti qu'elle avait perdu quatre enfants et petits-enfants à la suite d'une attaque à l'artillerie de l'armée ukrainienne contre un immeuble résidentiel.

12.20 Vyacheslav Volodin : La Russie mène une opération militaire spéciale sur le territoire de l'Ukraine et vise à sauver la vie de civils, si l'armée russe avait mené une guerre à grande échelle, elle serait terminée depuis longtemps.

12.15 Readovka: l'évacuation massive a commencé dans toutes les écoles de Briansk, les enfants ont été emmenés à l'extérieur, ils ne sont autorisés à rentrer chez eux qu'avec leurs parents ou leurs représentants légaux.

12.10 Au cours de la nuit, les Rocket Forces ont lancé 19 frappes, détruites: quatre postes de commandement, trois dépôts de munitions, plus de 240 personnes - le ministère de la Défense de la Fédération de Russie.

12.05 Un civil a été tué lors du bombardement des forces armées de Makeyevka avec des armes à sous-munitions dans la DPR - le bureau de représentation de la DPR au JCCC.

12h00 Le chef du Parlement ukrainien Ruslan Stefanchuk a déclaré que l'Ukraine n'amendera pas la Constitution sur la question de l'OTAN. Officiellement inscrit dans la Loi fondamentale, le cap vers l'adhésion à l'alliance est maintenu par Kiev. La déclaration a été faite immédiatement après le départ de la délégation américaine.

11h55 La réunion de Lavrov et Kuleba à Istanbul n'est pas encore en cours de préparation - Ministère russe des Affaires étrangères.

À 11 h 50 , les forces armées russes ont lancé une attaque au missile sur la sous-station de traction de Krasnoye, dans l'ouest de l'Ukraine. Les chemins de fer ukrainiens signalent des dommages à trois autres sous-stations. Les stations "Fastov", "Kazatin-2" et "Podolskaya-tupikovaya" ont été endommagées. Les armements des pays occidentaux sont acheminés vers l'Ukraine par train.

11.45 Pouchiline n'a pas exclu la possibilité de nouvelles tentatives des forces de sécurité ukrainiennes pour percer à partir d'Azovstal, mais il y a suffisamment de forces et de moyens pour y mettre un terme.

11h40 Cinq des 17 morts dans un récent incendie dans un institut de recherche militaire à Tver sont identifiés - les autorités de la région.

11h30 À Azovstal, il y a environ 400 mercenaires étrangers - le chef du DPR Denis Pushilin .

11h25 La défense aérienne russe a abattu 13 drones ukrainiens dans les zones de la colonie Mezhurino, Balakleya, Borodoyarkoye, Nevskoye dans la région de Kharkiv, ainsi que Vysokoye et Chernobaevka dans la région de Kherson. En outre, le système de missiles et de canons antiaériens Pantsir-S a abattu un missile ukrainien Tochka-U et 18 obus MLRS dans les airs au-dessus de Tchernobaevka.

11.20 Le conseil municipal de Kiev propose de démolir les monuments et les plaques commémoratives d'un natif de Kiev , Mikhaïl Boulgakov , Alexandre Pouchkine , l'écrivain Nikolai Ostrovsky , le général Vatoutine , Dmitry Karbyshev , Valery Chkalov , Sergei Witte , les héros de cinéma Gleb Zheglov et Vladimir Sharapov ( Vysotsky et Konkin ), un buste miraculeusement restant de Lénine . Il y a 60 monuments au total. Une telle proposition est contenue dans le projet de décision sur "le démantèlement des panneaux commémoratifs à Kiev appartenant à la Russie et à l'URSS".

11h15 Vladimir Poutine a félicité Macron pour sa victoire aux élections présidentielles en France - Kremlin. Macron était un interlocuteur régulier du président de la Fédération de Russie sur les événements en Ukraine.

11.10 INFORMATION : La raffinerie de pétrole de Krementchoug, qui a été attaquée par les forces armées RF, fournissait plus de 30 % de l'ensemble du marché ukrainien. Elle est contrôlée par le groupe financier Privat appartenant à Igor Kolomoisky . Des attaques sur le territoire de la raffinerie ont également été menées auparavant, mais uniquement sur des réservoirs contenant des produits pétroliers - maintenant, les installations de production de carburant ont été détruites.

11.05 Bastrykin chargé d'enquêter sur les circonstances de l'incident au dépôt pétrolier de Bryansk, où un incendie s'est déclaré et des réservoirs de carburant ont pris feu. Un groupe d'enquêteurs et de criminologues a été envoyé sur les lieux.

À 11h00 , les forces aérospatiales russes ont frappé 56 installations militaires ukrainiennes, dont une installation de stockage de carburant dans la région de Kharkiv, tuant jusqu'à 160 personnes - Konashenkov.

10.55 Au cours de l'opération spéciale en Ukraine, plus de 85 000 unités de faux contenus ont été bloquées sur des sites Internet étrangers, et Google à lui seul a été condamné à une amende de plus de 7 milliards de roubles pour ne pas avoir supprimé de contenu illégal - Roskomnadzor.

10 h 50 Ministère de la Défense de la Fédération de Russie : À Kremenchug, des installations de raffinage de pétrole, ainsi que des installations de stockage de produits pétroliers, ont été détruites par des armes à longue portée de haute précision.

10h45 Le ministère russe de la Défense a publié une vidéo de la zone fortifiée détruite des bataillons nationalistes ukrainiens dans le secteur résidentiel.

10h40 Gouverneur de la région de Koursk Roman Starovoit : Aujourd'hui à 4h15 dans le village de Borovskoye, district de Rylsky, les équipes de défense aérienne russes ont abattu deux drones ukrainiens, il n'y a eu ni victime, ni blessé, ni dommage.

10h30 Chef du Pentagone : Les États-Unis veulent que la Russie soit affaiblie afin que Moscou ne puisse pas prendre les mêmes mesures qu'en Ukraine.

À 10 h 25, à 9 h 55 , les forces armées ukrainiennes ont de nouveau bombardé le quartier Petrovsky de Donetsk, tirant 6 obus de calibre 122 mm - le bureau de représentation de la DPR au JCCC.

1020 Secrétaire Blinken : Les diplomates américains commenceront à rentrer en Ukraine à partir de la semaine prochaine. Ensuite, nous verrons comment nous pouvons ouvrir l'ambassade elle-même à Kiev.

10.10 Il est difficile pour les États-Unis de suivre ce qui se passe avec les armes transférées au chef du Pentagone ukrainien Lloyd Austin .

10h00 Le nombre de réfugiés d'Ukraine et du Donbass arrivés en Fédération de Russie a approché 1 million de personnes - TASS.

À 9 h 50 , le ministère russe de la Défense a publié des images vidéo du travail de combat des équipages des systèmes de missiles tactiques opérationnels Iskander pour détruire les hangars contenant du matériel militaire et des munitions des forces armées ukrainiennes.

9 h 40 Il n'y a aucune menace pour les bâtiments résidentiels en raison d'un incendie dans un dépôt pétrolier à Bryansk, la concentration de substances nocives dans l'atmosphère n'est pas dépassée - un représentant des services d'urgence.

9h30 Voenkor Alexander Kots :

La réponse à Bryansk devrait être des grèves massives sur les infrastructures de transport, principalement ferroviaires. Il est nécessaire de couper les possibilités inépuisables de l'Ukraine pour le renouvellement des ressources. Lorsque la communication avec l'Occident sera coupée, la marge de manœuvre de ces centres de décision sera considérablement réduite.

9.25 La Banque centrale de la Fédération de Russie a modifié la procédure de calcul des taux officiels des devises étrangères. Les taux de change officiels du dollar, de l'euro et du yuan seront fixés au taux moyen pondéré de la Bourse de Moscou de 10h00 à 15h30, heure de Moscou.

9.20 Commandant du bataillon de volontaires Pyatnashka (DPR) Akhra Avidzba :

Ces pertes qu'ils ont, elles ne sont pas reconstituées, ils ont simplement appelé les réservistes qui ont servi autrefois, et ils les envoient. C'est juste, comment dire, des moutons pour être mangés par les loups, parce qu'ils ne résistent pas, ils meurent par lots, finissent par lots dans les prisons, donc ça n'a aucun sens.

Le 9 octobre , les forces armées ukrainiennes ont ouvert le feu sur la RPD 30 fois en une journée, tiré 255 pièces de munitions, trois civils ont été blessés - le bureau de représentation de la république au JCCC.

9h00 Le transit de gaz russe via l'Ukraine le 25 avril pourrait augmenter de 29% par rapport à dimanche - données de l'opérateur GTS d'Ukraine.

8.50 Borrell : Les pays de l'UE sont actuellement incapables de parvenir à un consensus sur l'imposition d'un embargo sur les livraisons de gaz et de pétrole en provenance de Russie.

8.30 Pour éteindre l'incendie du dépôt pétrolier de Briansk, les forces du ministère des Situations d'urgence des régions de Voronezh, Kalouga, Koursk, Orel, Smolensk, Tula et Moscou ont été impliquées.

8.15 Selon les données préliminaires, il n'y a pas eu de victimes d'un incendie dans un dépôt pétrolier à Bryansk - Direction principale du Ministère des situations d'urgence.

8.00 Rapport SIPRI : les dépenses militaires mondiales en 2021 ont dépassé 2 000 milliards de dollars pour la première fois de l'histoire. Les cinq premiers dépensiers sont les États-Unis, la Chine, l'Inde, la Grande-Bretagne et
la Russie, qui représentent 62 %.

7h00 Le secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin se sont rendus dimanche à Kiev - AFP, citant des responsables américains.

6.30 Politique étrangère : de nombreux pays à travers le monde n'ont pas imposé de sanctions contre la Russie en raison du ressentiment du passé colonial.

4.00 Édition américaine de Jacobin : Les États-Unis eux-mêmes sapent la domination mondiale du dollar en imposant des sanctions contre la Russie. De nombreux pays ont cessé de considérer les banques occidentales comme un refuge pour leurs actifs à l'étranger, et ils sont également arrivés à la conclusion que le recours au dollar comme actif de réserve ou à l'infrastructure financière dirigée par les États-Unis les rend vulnérables aux changements géopolitiques.


Edité le 25-04-2022 à 17:26:04 par Xuan


Xuan
   Posté le 26-04-2022 à 08:01:53   

LAVROV A QUALIFIE DE REELLE LA MENACE D'UNE GUERRE NUCLEAIRE

MOSCOU, 25 avril - RIA Novosti.

https://ria.ru/20220425/lavrov-1785414097.html
Les risques de guerre nucléaire sont désormais très importants, ce danger ne peut être sous-estimé, mais nombreux sont ceux qui sont prêts à gonfler artificiellement cette menace, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sur Channel One.
Il a rappelé qu'en janvier les pays du « cinq nucléaire » avaient réaffirmé la thèse de l'inadmissibilité de l'utilisation de ces armes.

"C'est notre position de principe. Nous partons de là. Et je n'aimerais vraiment pas que maintenant, alors que, comme vous l'avez dit, faisant référence à des politologues respectés, alors que les risques sont vraiment très, très importants, je n'aimerais vraiment pas ces risques artificiellement ont été gonflés, et nombreux sont ceux qui les veulent. Le danger est sérieux, il est réel, il ne peut être sous-estimé" , a déclaré le chef de la diplomatie russe.

Il a également exprimé l'espoir que les pays occidentaux n'autoriseraient pas l'envoi de leurs troupes en Ukraine.
"En aucun cas nous ne devons autoriser une troisième guerre mondiale, c'est dans ce contexte qu'ils considèrent les provocations constantes de Zelensky et de son équipe, qui exigent presque l'introduction de troupes de l'OTAN afin de protéger le gouvernement ukrainien. Et tout le monde dit toujours que nous donnerons des armes - ce qui, bien sûr, ajoute également de l'huile sur le feu - et ils veulent forcer les Ukrainiens à se battre avec la Russie jusqu'au dernier soldat avec ces livraisons d'armes, si seulement ce conflit s'éternisait, si seulement, car ils J'espère que la Russie en souffrira de plus en plus" , a déclaré Lavrov.

Dans le même temps, il a noté que tous les dirigeants des pays de l'OTAN excluent l'implication de l'alliance dans un affrontement direct avec la Russie, à l'exception des dirigeants de la Pologne.

Sur la situation en Ukraine et les négociations
Selon Lavrov, les pays occidentaux poussent Kiev à poursuivre les hostilités.
" J'insiste encore une fois : nous avons le sentiment que l'Occident veut que l'Ukraine continue à se battre, à continuer, comme ils le pensent, à épuiser, à épuiser l'armée russe et le complexe militaro-industriel russe - c'est une illusion ", a-t-il ajouté. mentionné.

A titre d'exemple, le ministre a cité les résultats des négociations en Turquie.
"A Istanbul, pour la première fois, nous avons reçu de leur part des propositions sur papier, avec les signatures du chef de leur délégation, et nous étions prêts à nous baser sur ces propositions. Elles nécessitaient une révision pour être consensuelles, mais elles ont été évalués positivement par nous. […] Ces propositions n'étaient pas sous forme de contrat, mais sous forme d'esquisses, de grandes dispositions et de thèses. Nous avons rapidement fait passer ces thèses au genre contractuel et remis ce projet à nos collègues ukrainiens. Ensuite, ils nous ont présenté leurs contre-idées, qui étaient radicalement différentes de ce qui avait été fait à Istanbul » , a déclaré Lavrov.

Il a ajouté que Kiev avait décidé de franchir une telle étape à la suggestion de Washington et de Londres, qui recommandent aux autorités ukrainiennes de durcir leur position.

Dans le même temps, le chef du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que l'Ukraine feint les négociations et que son président se contredit dans ses discours publics.
"Ce que l'Occident perçoit comme la présentation talentueuse de Zelensky de ses intérêts, ses approches sont une chose si spécifique. Si vous ne regardez pas les manifestations extérieures de ses talents, c'est un bon acteur, et en plus il y a aussi des choses amusantes dans les manifestations extérieures qui montrer comment il est parfois dans un état, mais si vous regardez attentivement et lisez l'essentiel de ce qu'il dit, vous y trouverez mille contradictions" , a déclaré le ministre.

Il a également souligné d'autres déclarations de représentants de Kiev.
"Aujourd'hui même, j'ai lu un message - le président de la Verkhovna Rada a déclaré qu'à la suite de cette crise, l'Ukraine ne supprimera pas les dispositions sur son intention d'adhérer à l'OTAN de sa constitution. Comment ça se passe? À toutes les négociations, un neutre, non-bloc le statut de l'Ukraine est discuté, couplé avec des garanties de sécurité qui s'appliqueront à un certain territoire » , a rappelé Lavrov.
Dans le même temps, il s'est dit convaincu que la confrontation en Ukraine se terminerait par la signature d'un document diplomatique.

"Mais les paramètres de ce traité seront déterminés par le stade des hostilités auquel ce traité deviendra une réalité" , a souligné le ministre des Affaires étrangères.
Le 24 février, la Russie a lancé une opération militaire pour dénazifier et démilitariser l'Ukraine. Selon le président Vladimir Poutine, son objectif est de "protéger les personnes qui ont été victimes d'abus, de génocide par le régime de Kiev pendant huit ans" .
Comme l'a déclaré le ministère de la Défense, les forces armées ne frappent que l'infrastructure militaire et les troupes ukrainiennes et ont déjà considérablement réduit le potentiel de combat de l'Ukraine. La tâche principale du département militaire russe s'appelait la libération du Donbass .
Xuan
   Posté le 26-04-2022 à 12:41:16   

L’aveu du pentagone...

En deux mots cela se nomme une bataille d’attrition. C’est à dire en langage militaire une bataille menée sans autre objectif que d’obliger l’adversaire à gaspiller un maximum de matériel et de vies humaines... on comprend donc mieux pourquoi les États Unis on si peut joué la carte diplomatique et n’ont eu de cesse d’encourager l’Ukraine à rejoindre l’OTAN, depuis 8ans....
Vladimir Poutine porte une lourde responsabilité. mais cela n’exonère pas pour autant ces dirigeants occidentaux cyniques qui mènent leur guerre avec la peau des autres...
mais alors si c’est une une bataille d’attrition cela veux dire que la vrai bataille n’est pas là ou n’a pas encore commencé...
on est peut être pas au bout de nos surprise...


09:13
Partage sur fachobook

Les Etat-Unis veulent une Russie « affaiblie » pour qu’elle ne puisse pas mener de nouvelle guerre
Les Etats-Unis qui fournissent une importante aide militaire à l’Ukraine veulent voir la Russie « affaiblie » au point de ne plus avoir les capacités de mener des offensives semblables à l’invasion de l’Ukraine, a affirmé lundi le chef du Pentagone, Lloyd Austin. « [La Russie] a déjà perdu beaucoup de capacités militaires, et beaucoup de troupes pour être franc, et nous ne voudrions pas qu’elle puisse rapidement reconstituer ces capacités » , a-t-il déclaré à des journalistes dans l’est de la Pologne, au retour d’une visite à Kiev.

Effectivement et dès le début c'est une guerre entre la Russie et les USA. Un autre aspect est que s'il s'agit d'une guerre d'agression contre l'Ukraine, elle se déroule à proximité de la Russie et loin des USA, et que le peuple russe se bat pour sa survie et l'intégrité
pzorba75
   Posté le 26-04-2022 à 17:54:21   

La situation démographique de la Russie, y compris sa partie asiatique très peu peuplée, me fait plutôt penser que les russes n'assurent plus le renouvellement de leur population et que la survie et l'intégrité de la Russie ne sont plus leur priorité. Les richesses naturelles et les grandes entreprises sont aux mains des oligarques qui ont d'autres préoccupations que la situation présente et le futur des russes.

Il probable que la guerre en Ukraine va affaiblir la Russie, d'autant plus qu'elle va durer et que le butin revenant au vainqueur sera faible, surtout si la Russie doit relever les destructions et faire avec une émigration des forces actives vers des pays occidentaux.


Edité le 27-04-2022 à 13:33:14 par Xuan


Xuan
   Posté le 27-04-2022 à 15:05:09   

C'est assez juste, mais l'Ukraine est dans une situation pire encore parce que l'espérance de vie a sévèrement diminué depuis 2014.

D'autre part la plupart des oligarques ont été mis au pas par Poutine, et ceux qui sont partis pendant la guerre ont été nationalisés.
Xuan
   Posté le 27-04-2022 à 15:23:52   

Pour info :

Transnistrie : l’Occident prépare un anschluss militaire avec la Roumanie et l’Ukraine
Xuan
   Posté le 28-04-2022 à 22:53:19   

Le ministre de la Défense admet que les États-Unis sont partie prenante dans la guerre en Ukraine

28 AVRIL 2022

https://histoireetsociete.com/2022/04/28/le-ministre-de-la-defense-admet-que-les-etats-unis-sont-partie-prenante-dans-la-guerre-en-ukraine/

L’opération bourrage des crânes sur la petite Ukraine démocratique attaquée par son puissant voisin en plein accès de mégalomanie a suffisamment réussi dans nos médias pour que les Etats-Unis puissent tomber le masque. Il y a également la nécessité d’établir un contrefeu face à ce que l’on découvre à MARIOUPOL et dans d’autres lieux, les prisonniers, l’armement et les laboratoires. Le fait est que les USA s’affirment de plus en plus partie prenante de la guerre. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Andre Damonil y a 3 heures

Dimanche, le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin se sont rendus en Ukraine, où Austin a effectivement déclaré que les États-Unis étaient partie prenante de la guerre en Ukraine.
Après avoir rencontré le président ukrainien Volodomir Zelensky, Austin a déclaré dans des remarques préparées, «notre objectif dans la réunion était de parler des choses qui nous permettraient de gagner le combat actuel et aussi de construire pour demain» .
Austin a utilisé la première personne du pluriel pour décrire les États-Unis et l’Ukraine comme engagés dans un «combat» contre la Russie. De cette manière il a effectivement admis – pour la première fois par un officiel américain – que les États-Unis sont un combattant dans cette guerre.

Cette déclaration est particulièrement frappante compte tenu de la déclaration de Biden en mars dernier, selon laquelle «une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie est une troisième guerre mondiale, que nous devons nous efforcer d’éviter.»

En combinant les déclarations d’Austin selon lesquelles «nous» sommes engagés dans un «combat» contre la Russie, et la déclaration de Biden selon laquelle une guerre entre les États-Unis et la Russie signifierait la «Troisième Guerre mondiale», il est impossible d’éviter la conclusion que la guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie au sujet de l’Ukraine menace de se transformer rapidement en une guerre mondiale.

Austin a ensuite déclaré: «Nous voulons voir la Russie affaiblie au point qu’elle ne puisse pas faire le genre de choses qu’elle a faites en envahissant l’Ukraine» .
La déclaration d’Austin fait écho à la déclaration du commandant de l’armée américaine en Europe, Ben Hodges, selon laquelle les États-Unis devraient viser à «venir à bout de la Russie» . Un récent éditorial du New York Times a également évoqué la perspective de «mettre la Russie à genoux» .

Commentant les déclarations d’Austin, David Sanger, du New York Times, a écrit:
Les commentaires de M. Austin, soutenus par les déclarations du secrétaire d’État Antony J. Blinken sur les différentes façons dont M. Poutine a «déjà perdu» dans la lutte pour l’Ukraine, reflètent une décision prise par le gouvernement Biden et ses alliés les plus proches – ont déclaré plusieurs responsables lundi – de parler plus ouvertement et avec plus d’optimisme de la possibilité d’une victoire ukrainienne dans les prochains mois.

Sanger poursuit:
Un deuxième risque existe: si M. Poutine estime que ses forces militaires conventionnelles sont étranglées, il se tournera vers une intensification des cyberattaques contre les infrastructures occidentales, vers des armes chimiques ou vers son arsenal d’armes nucléaires tactiques «de champ de bataille». C’est une possibilité qui était à peine concevable il y a huit semaines, mais qui est régulièrement évoquée aujourd’hui.

« Compte tenu du désespoir potentiel du président Poutine et des dirigeants russes, compte tenu du revers qu’ils ont essuyé jusqu’à présent sur le plan militaire, aucun d’entre nous ne peut prendre à la légère la menace que représente un recours potentiel à des armes nucléaires tactiques ou à des armes nucléaires à faible rendement» , a averti au début du mois William J. Burns, le directeur de la CIA.

En d’autres termes, le gouvernement Biden entraîne consciemment la population de l’Ukraine, de la Russie, des États-Unis et du monde entier sur une voie qui risque d’aboutir à une guerre nucléaire.

Pourtant, il n’y a pas de débat public sur les implications de ces politiques, et le gouvernement Biden n’alerte pas la population sur le vaste danger que représente l’escalade de la guerre. Au contraire, depuis des mois, il s’efforce systématiquement de chloroformer l’opinion publique sur les dangers de la guerre nucléaire. Ainsi, Biden a récemment déclaré: «Je ne pense pas qu’il [Poutine] envisage le moindrement d’utiliser des armes nucléaires.»

Les responsables russes, en revanche, ont menacé à plusieurs reprises d’utiliser des armes nucléaires et ont souligné les immenses dangers posés par le conflit actuel. Lundi, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a mis en garde contre le risque d’escalade nucléaire, déclarant que «les risques sont désormais considérables» .
Lavrov a conclu: «L’OTAN, en substance, est engagée dans une guerre avec la Russie par le biais d’un mandataire et arme ce mandataire. La guerre signifie la guerre».

Les remarques de Blinken et d’Austin ont clairement montré l’ampleur de l’engagement américain dans la guerre. « La stratégie que nous avons mise en place – un soutien massif à l’Ukraine, une pression massive contre la Russie, la solidarité avec plus de 30 pays engagés dans ces efforts – a des résultats concrets» , a déclaré Blinken.

Dimanche, Blinken et Austin ont annoncé le financement de plus de 322 millions de dollars de nouvelles armes pour l’Ukraine. Cela porte le total des livraisons d’armes américaines à 3,7 milliards de dollars depuis le début de la guerre, rapporte Reuters. Les livraisons d’armes américaines comprennent des missiles Javelin, de l’artillerie, des munitions et des drones.
Lundi, le département américain de la Défense a annoncé qu’il utilisait une déclaration d’urgence pour approuver la vente de 165 millions de dollars de munitions à l’Ukraine. Le Pentagone a déclaré que la vente comprendrait des munitions pour obusiers, chars et lance-grenades.
Reuters a rapporté que le plan «pourrait inclure des munitions d’artillerie pour obusiers, chars et lance-grenades, telles que des cartouches de 152 mm pour 2A36 Giatsint; des cartouches de 152 mm pour canons D-20; des VOG-17 pour lance-grenades automatique AGS-17; des munitions HE de 125 mm pour T-72; et des cartouches de 152 mm pour 2A65 Msta».
Cette semaine, les États-Unis accueilleront une réunion de dizaines de pays axée sur l’armement de l’Ukraine.

Aujourd’hui, deux mois après le début de la guerre, les responsables américains déclarent publiquement ce qu’ils n’admettaient auparavant qu’en secret: les États-Unis sont la force motrice d’une guerre qui vise à paralyser et à soumettre la Russie et à renverser son gouvernement.
L’admission de facto par Austin que les deux pays qui disposent des plus grands arsenaux nucléaires du monde participent tous deux au conflit militaire en Ukraine doit être vue comme un sérieux avertissement par les travailleurs du monde entier. La crise actuelle pose d’immenses dangers et soulève le besoin urgent de mobiliser la classe ouvrière internationale en opposition à la guerre.

(Article paru en anglais le 26 avril 2022)
Xuan
   Posté le 07-05-2022 à 18:34:00   

Il s'agit d'un article d'opinion, à lire sous réserves, mais il donne quelques infos intéressantes.
Cette nomination peut être considérée comme une mesure d'intimidation. Mais le contexte est la fin de la résistance d'Azovstal et la défaite des troupes ukrainiennes malgré les tonnes d'armements envoyés par l'OTAN. Les USA peuvent-ils s'en tenir là ?



Opinions / Situation internationale
6 mai 20:07

L’OTAN se prépare à une grande guerre


Pourquoi le nouveau commandant des armées de l’Alliance de l’Atlantique Nord a nommé un général ayant une excellente connaissance de la langue russe

Sergueï Plotnikov
En Occident, un changement de puissance militaire est à venir : des armées de l’OTAN, au lieu d’un général de l’US Air Force Tod Walters il y aura un nouveau commandant - un général américain d’origine italienne Christophe Cavoli. Apparemment, le général Cavoli a passé un casting spécial pour le rôle du vainqueur idéal des Russes dans la campagne d’Ukraine. C’est un scientifique polyglotte. En plus de sa connaissance du Français et de l’italien et du nom de famille patricien romain classique Scevola (Cavoli), le général a un certain nombre d’ouvrages scientifiques dans le style d’un professeur fou. En outre, Christopher Cavoli parle russe presque parfaitement.

Le service de presse de l’OTAN a rapporté que l’alliance en ce moment (dans la bataille de Carthage) attache une importance particulière à la personne du commandant en chef des forces interarmées. L’édition française des Echos, à son tour, écrit que le général Christopher Cavoli a été nommé spécifiquement « pour l’Ukraine ». L’Alliance de l’Atlantique Nord avait besoin d’une personne capable de contrôler la situation face aux tensions critiques dans la confrontation avec la Russie. La cérémonie de remise du corps expéditionnaire américain en Europe et des forces autochtones alliées du général Tod Walters au général Christopher Cavoli est prévue pour l’été 2022.

Il convient de rappeler que, bien que le commandant des forces armées interarmées de l’OTAN en Europe ne soit que l’un des deux commandants stratégiques de l’OTAN, la direction de toutes les opérations militaires sera confiée à Christopher Cavoli. À cet égard, il est intéressant d’examiner la personnalité d’un commandant italo-américain aussi important.

Comme l’empereur romain Caligula, Christoph Cavoli est né et a grandi dans une base militaire dans les terres froides allemandes au-delà du Rhin dans la ville de Würzburg. Son père était un officier américain d’origine italienne qui a servi dans la garnison d’occupation. Naturellement, Cavoli Jr. a choisi une carrière de soldat professionnel et cela s’est avéré brillant. Si bien que, selon la publication « Les Echos », Christopher Cavoli a eu le temps de faire de la recherche scientifique loin de l’armée. Ainsi, au milieu des années 1980, le futur général a obtenu un baccalauréat en biologie de l’Université de Princeton, soutenant sa thèse sur le thème « L’influence des vers de terre sur la distribution verticale des moisissures visqueuses dans le sol ».

Après Princeton, après avoir éliminé les vers, Cavoli est entré dans le Reserve Officer Training Corps (ROTC), où en 1995, il a commencé à se spécialiser dans l’analyse et la modélisation des opérations de combat dans une zone géographique spécifique - la Russie et l’Europe de l’Est. Déjà dans le cadre de sa carrière militaire, Christopher Cavoli a soutenu une maîtrise en études russes et est-européennes à l’Université de Yale, pour laquelle il a dû apprendre le russe. En 2003, Christopher Cavoli a été inclus dans le bureau du président des chefs d’état-major interarmées de l’armée américaine, au poste de chef du département pour la Russie.

Le bilan de combat du général est impressionnant. Christopher Cavoli a participé à la première guerre du Golfe, la guerre de Bosnie, et a dirigé les opérations des forces alliées de l’OTAN en Afghanistan. De janvier 2018 à octobre 2020, le général a commandé les forces d’occupation américaines en Europe. Pourquoi le général Christopher Cavoli a-t-il été nommé commandant suprême des forces alliées en Europe en cette période chaude ? Dit le politologue Evgueni Amvrosimov.

- Le général Christopher Cavoli commandait déjà l’armée américaine en Europe, mais maintenant toutes les forces alliées de l’OTAN ont été transférées sous son commandement. Pourquoi ce descendant de légionnaires romains est-il si précieux pour les Américains ?

- Lors du choix de Christopher Cavoli pour le rôle de commandant en chef de l’OTAN, un facteur a joué un rôle majeur : cet homme est engagé dans la lutte contre l’armée russe sur le champ de bataille depuis trente ans. Peut-être qu’il peut même penser en russe. Maintenant, le champ de bataille entre les États-Unis et la Russie, n'est pas un vietnam ou Cuba c'est l’Ukraine, donc Kawoli a été nommé comme un général « aiguisé » pour les spécificités de l’Europe de l’Est. C’est un grand honneur, soit dit en passant, pour les Ukrainiens d’influencer le choix du commandant en chef de l’OTAN.

Ensuite, apparemment, le général Cavoli a de l’expérience dans la direction d’opérations à grande échelle, et l’ampleur des événements change maintenant sous nos yeux. À l’automne 2021, le nombre de soldats de l’armée américaine en Europe s’élevait à 80 000 personnes, et à l’heure actuelle déjà 120 000, et le département d’État a annoncé son intention d’augmenter encore le groupement américain. Je crois que dans quelques mois, le nombre de troupes américaines en Europe sera comparable au nombre de l’armée russe.

À titre de comparaison : lors de la première étape du débarquement de Normandie en 1944, le jour J, les forces américaines ne comptaient que 73 000 personnes. Alors maintenant, en fait, nous assistons à une deuxième vague massive d’invasion américaine du continent eurasien
Xuan
   Posté le 09-05-2022 à 13:54:01   

Le voleur crie au voleur :


Dans un discours commémorant la victoire du 8 mai 1945, le président ukrainien a fait un parallèle entre la guerre actuelle contre la Russie et l'occupation nazie.

"Des décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’obscurité est revenue en Ukraine. (…) Le mal est revenu. Encore ! Dans un uniforme différent, sous des slogans différents, mais dans le même but. Une reconstruction sanglante du nazisme a été organisée en Ukraine" , a-t-il déclaré.
pzorba75
   Posté le 09-05-2022 à 16:17:27   

La dernière phrase est juste, les historiens disposent des sources pour énoncer ce constat. Reste à savoir si la dénazification sera effective et plus durable que celle de l'après 1945?
Pour ce qui concerne l'Allemagne dite fédérale, ce fut plutôt une succession de ratés, W. Hallstein, premier président de la Commission Européenne, avait une bonne expérience sous le régime hitlérien, à l'insu de son plein gré comme les cyclistes dopés pendant le Tour de France.


Edité le 09-05-2022 à 16:18:02 par pzorba75


Xuan
   Posté le 10-05-2022 à 08:45:25   

Il est probable qu'un certain nombre de néo nazis se sont déjà mis à abri en Pologne, en Allemagne, etc. et qu'ils vont nous pourrir la vie ici aussi.
Le plus grand risque n'est pas tant ces individus isolés que leur utilisation par nos propres bourgeoisies.
Xuan
   Posté le 10-05-2022 à 13:14:09   

Deux articles sur la marche à la guerre en Europe


L’inquiétude commence à gagner les plus lucides aux USA et Biden signe un dispositif repris de la guerre froide…

10 MAI 2022

https://histoireetsociete.com/2022/05/10/linquietude-commence-a-gagner-les-plus-lucides-aux-usa-et-biden-signe-un-dispositif-repris-de-la-guerre-froide/

Il n’y a pas que quelques pacifistes vieillissant et supposés suppots idiots utiles de Vladimir Poutine pour dire que ce qui se passe est extremement dangereux . Tne New york times et un éditorialiste prestigieux mettent en garde :
“La guerre en Ukraine est de plus en plus dangereuse pour les États-Unis
En se flattant d’avoir contribué à des opérations ukrainiennes contre la Russie, les Américains risquent d’être entraînés dans un conflit direct avec Moscou. Une dérive à éviter absolument”,
alerte le chroniqueur Thomas Friedman. Pourtant malgré ces voix le président Biden de plus en plus impopulaire face à son échec économique devient l’otage du système militaro-finacier qui pousse à la guerre et il vient de réactiver un dispositif de la guerre froide.

The New York Times et l’éditorialiste Thomas FRIEDMAN qui est connu pour ses sympathies israéliennes et démocrates mais également pour sa lucidité politique commence ainsi un article traduit par Courrier international:

‘Si vous avez suivi la situation en Ukraine dans les médias, vous pensez peut-être que la guerre s’est enlisée dans un long et laborieux conflit, destructeur et quelque peu ennuyeux. Mais ce n’est pas le cas. Le danger croît de jour en jour.

Plus la guerre se prolonge, plus le risque de voir l’un des protagonistes commettre une erreur d’appréciation aux conséquences désastreuses augmente – et les occasions se multiplient à la vitesse grand V. Prenez par exemple ces deux fuites qui ont fait couler beaucoup d’encre il y a quelques jours : de hauts responsables américains ont divulgué des informations sur l’implication des États-Unis dans le conflit.

Le New York Times a d’abord révélé que, “selon de hauts fonctionnaires américains, Washington avait communiqué des renseignements sur les troupes russes, qui ont permis aux Ukrainiens de tuer de nombreux généraux ennemis sur le terrain” . Puis, suite à un reportage de NBC News et toujours grâce aux informations émanant de sources proches du pouvoir, le quotidien new-yorkais a dévoilé que les États-Unis avaient “fourni des renseignements qui ont aidé les forces ukrainiennes à localiser et frapper” le Moskva, navire amiral de la flotte russe, en mer Noire. Ces informations ont “contribué à la destruction du navire”, coulé par deux missiles de croisière ukrainiens.

Le fond de l’article néanmoins tend à prouver que Biden ne veut pas parce que ce serait folie s’engager plus avant, comme le souligne également la Chine aujourd’hui en commentant ce même article :

Thomas L. Friedman a écrit que les États-Unis ne veulent pas « laisser l’Ukraine se transformer en protectorat américain à la frontière de la Russie » . Il a affirmé que les États-Unis pourraient aider l’Ukraine à expulser les forces russes autant que possible ou à négocier leur retrait chaque fois que les dirigeants ukrainiens estimeront que le moment est venu. Néanmoins, « tomber amoureux de l’Ukraine » d’une manière qui entraînera les États-Unis à s’y empêtrer pour toujours est « le comble de la folie » .

Friedman vient d’exprimer la pensée des États-Unis à l’égard de la crise ukrainienne et a exposé que les intérêts américains proviennent de la position du président américain Joe Biden. En disant que ce que fait l’équipe Biden est de garder une certaine distance entre les États-Unis et l’Ukraine, Friedman essayait d’assurer à ceux qui croient que les États-Unis seraient assez stupides pour se joindre à une guerre pour l’Ukraine: Ne gardez pas l’illusion naïve que les États-Unis verseraient du sang pour cela. Cela n’existe pas. Ce que les États-Unis veulent, c’est maximiser leurs propres intérêts lorsque la Russie et l’Ukraine saignent.

Pourtant la nouvelle qui tombe aujourd’hui est beaucoup moins prudente que ce qu’en dit FRIEDMAN :

En réponse au défilé de Moscou Biden s”engage toujours plus dans la livraison d’armes, ce qui permet de renouveler le stock pour le plus grand profit des trusts dans une économie exsangue.
Le symbole est aussi fort que le geste. Le président américain Joe Biden a adopté lundi un dispositif datant de la Seconde Guerre mondiale permettant d’étendre ses pouvoirs dans le cadre de la défense de l’Ukraine. L'”Ukraine Democracy Defense Lend-Lease Act” reprend le dispositif adopté en 1941 par Franklin D. Roosevelt pour défendre l’Europe à l’époque.

Cet engagement pourrait faciliter l’aide américaine militaire apportée à Kiev, déjà élevée, à quelque 3,8 milliards de dollars depuis le début du conflit. Dans le même temps, les combats s’intensifient ce mardi 10 mai dans le Sud et l’Est de l’Ukraine.“

L’article explique que Biden est à la manoeuvre et effectivement aujourd’hui on découvre que le dit Biden en réponse à la parade du 9 mai à MOSCOU qu’il aurait pris comme une insulte personnelle a signé une loi é une loi permettant d’accélérer l’envoi à l’Ukraine d’équipement militaire. “Les Ukrainiens se battent tous les jours pour leurs vies ”, a-t-il déclaré aux journalistes présents dans le Bureau ovale, ajoutant : “Ce combat coûte cher, mais céder face à l’agression serait encore plus coûteux.”

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a vu dans cette signature une “étape historique” : “Je suis convaincu que nous allons à nouveau gagner ensemble. Et nous allons défendre la démocratie en Ukraine. Et en Europe. Comme il y a 77 ans” , a-t-il écrit sur Twitter.

Avec à la manoeuvre ces deux individus nous ne sommes pas loin du docteur fol amour

Cette loi de “prêt-bail” est “basée sur un programme de la Seconde guerre mondiale destiné à aider l’Europe à résister à Hitler ”. Le texte “ a été soutenu par presque tous les membres du Congrès ” américain, à l’exception de 10 élus de la Chambre des représentants qui ont voté contre, a noté la Maison Blanche. “ Je suis convaincu que Poutine croyait qu’il pouvait briser l’Otan, qu’il croyait qu’il pouvait briser l’Union européenne ”, a affirmé Joe Biden, lors d’une opération de levée de fonds politique. Depuis le début de l’invasion russe le 24 février, l’administration Biden a apporté une aide militaire de quelque 3,8 milliards de dollars à Kiev.

Pressé de voir passer ce texte, qui doit aussi permettre aux Américains de regarnir leurs propres stocks d’armement, Joe Biden a fait lundi une concession politique. Dans un communiqué, il se dit “prêt à accepter” que le Congrès, que les démocrates ne contrôlent que d’un cheveu, vote “immédiatement” sur ce financement, mais ne valide que plus tard une autre enveloppe consacrée à la lutte contre le Covid-19.

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Le spectre d’une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, par Alberto NEGRI

10 MAI 2022

https://histoireetsociete.com/2022/05/10/le-spectre-dune-confrontation-directe-entre-lotan-et-la-russie-par-alberto-negri/

Ce journaliste prestigieux italien analyse la manière dont l’OTAN et les USA cachent de moins en moins leur intervention et l’escalade qui est derrière cela. On ne peut qu’appuyer une telle inquiétude et considérer qu’une intervention massive des peuples en faveur de négociations est nécessaire dans la mesure où, et c’est nous qui l’ajoutons, il est clair à l’analyse que les USA et certains pays européens font tout pour pousser à la guerre et inciter ZELENSKY à ne pas négocier. Alors que le discours de Poutine du 9 mai a ouvert des possibles, tout est fait pour les refuser et nos médias jouent la guerre (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Alberto Negri
08/05/2022


Le spectre d’une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie prend de plus en plus forme : la guerre par procuration des Ukrainiens contre l’invasion de Moscou pourrait finir par être menée sans avoir à cacher la main liée dans le dos. La recrudescence se voit en paroles et en actes : les événements suggèrent que la voie diplomatique est exclue, du moins à court terme.

Mardi, à Ramstein [base américaine en Allemagne], l’OTAN a décidé d’envoyer de nouvelles armes lourdes (y compris allemandes), et le sous-secrétaire d’État britannique aux forces armées, James Heappey, a expliqué que les alliés fournissent à l’Ukraine des armes à distance qui permettront à Kiev de frapper le territoire russe, soulignant que le Royaume-Uni considère « tout à fait légitime pour l’Ukraine de cibler l’intérieur de la Russie pour perturber sa logistique, car si elle n’était pas interrompue, elle contribuerait directement aux morts et au carnage sur le sol ukrainien. C’est proche d’une déclaration de guerre, car Heappey affirme essentiellement qu’ils arment les Ukrainiens afin de les amener à frapper la Russie sur leur sol.

La réponse de Moscou a été immédiate: Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a répondu sur Facebook que la Russie, en utilisant la même logique, pourrait également considérer qu’il était légitime d’attaquer les « lignes d’approvisionnement ukrainiennes » sur le territoire des pays qui transfèrent des armes à Kiev (dont l’une, a-t-il dit, est le Royaume-Uni). Il y a donc un risque tangible d’expansion du front de guerre. Par la suite, le ministre russe de la Défense Choïgou a apporté une précision, déclarant que même si la Russie n’attaquerait pas le territoire des pays de l’OTAN (ce qui déclencherait la clause de défense mutuelle contre l’agresseur), elle peut mener des « frappes de représailles » contre les « centres de décisio n » de Kiev, même s’il y a « des conseillers citoyens de l’un des pays occidentaux » présents là-bas. Jusqu’à présent, Moscou n’a attaqué des convois occidentaux en Ukraine qu’après leur entrée sur le territoire de Kiev.

En plus de la rhétorique, les faits pèsent également. Les Russes dénoncent de nouvelles attaques dans la région de Belgorod, où ils accusent les Ukrainiens d’avoir frappé à plusieurs reprises. En Transnistrie, deux antennes radio utilisées pour diffuser la radio russe ont été détruites. Mais le point culminant a été les images de l’incendie de l’Institut de défense aérospatiale de Tver, à environ 150 kilomètres de Moscou. Le centre a conçu les missiles Iskander et S-400, et c’est également là que les ICBM russes ont été conçus. L’origine de l’incendie reste douteuse, mais les conclusions publiées dans Air Force Magazine sont toujours valables : à savoir, que nous et les services de renseignement de l’OTAN fournissons des informations tactiques aux Ukrainiens, collectées par leurs satellites, par les avions Awacs survolant la Pologne et la Roumanie et les drones de Sigonella [base nord-américaine située en Sicile]. La cyberguerre et le « piratage » contre les installations militaires sont également sur le point de connaître une escalade majeure.

Lorsque le siège de l’aciérie de Marioupol [Azovstal] prendra fin, il est fort probable qu’il y aura plus de surprises (relatives) sur l’implication directe des contractants et des troupes de l’OTAN. Les Russes croient qu’il y a des centaines d’étrangers dans les tunnels sous l’Azovstal, y compris des combattants du bataillon Azov (fondé sur des bases néo-nazies) et des conseillers militaires britanniques, français et américains, dont la capture mettrait les puissances occidentales, qui prétendent n’avoir pas de troupes sur le sol ukrainien, en grave difficulté. Une source britannique a affirmé qu’il y avait 400 soldats SAS, les forces spéciales britanniques, opérant dans la région.

Pourquoi s’obstinent-ils dans une défense aussi énergique de cette aciérie, dans laquelle des civils sont devenus des otages ? Moscou estime que l’un des laboratoires biologiques présumés dirigés par les États-Unis en Ukraine s’y trouve. Ils soulignent l’admission de la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland au Congrès que l’Ukraine avait des « installations de recherche biologique » , sans préciser à quel type de recherche elle faisait référence.

Plus le temps passe, plus on se rend compte qu’au cours de ces années, l’Ukraine est devenue une sorte de matriochka de guerre, avec des surprises à chaque tournant.

L’escalade entre l’OTAN et la Russie est de plus en plus évidente dans les déclarations des Américains. L’objectif n’est plus seulement la défense de l’Ukraine mais un coup direct contre le pouvoir de Moscou, y compris Poutine. Le secrétaire d’État britannique à la Défense, Ben Wallace, a estimé, dans un discours aux Communes, que les Russes avaient jusqu’à présent perdu quelque 15 000 soldats et entre 20 et 30% de leurs moyens militaires. L’atmosphère est celle d’un élan vers la victoire, tandis que les Britanniques eux-mêmes admettent que les Russes avancent sur le Donbass.

Lors du sommet de Ramstein, le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, a déclaré que “la Russie mène une guerre de son propre choix pour satisfaire les ambitions d’un seul homme”, ajoutant que “nous voulons voir la Russie affaiblie au point qu’elle ne puisse pas réaliser le genre de choses qu’elle a exécutées en envahissant l’Ukraine” . Le nouveau langage plus dur d’Austin reflète la décision de l’administration Biden de parler ouvertement d’une victoire de Kiev. L’objectif est de faire comprendre à Poutine que l’aventure militaire de la Russie est sans espoir et insoutenable. Le message du chef du Pentagone vise donc à renforcer davantage les Ukrainiens en leur apportant un soutien militaire pour obtenir un avantage sur le terrain qui pourrait conduire dans les prochains mois à un cessez-le-feu avec Moscou dans des conditions favorables.

Mais comment parvenir à une trêve sans l’implication directe de l’OTAN et sans qu’un conflit plus large et plus dévastateur n’éclate reste un dilemme dramatique, surtout s’il est décidé de frapper la Russie sur son propre territoire. Les paroles d’Austin renforcent la conviction de Poutine que la guerre en Ukraine, qu’il a commencée par un acte arbitraire et sanglant, a maintenant pour but ultime de déstabiliser son régime.

Les risques sont très élevés. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov – qui a rencontré mardi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres sans aucun progrès apparent – a déclaré que l’OTAN est aujourd’hui « essentiellement en guerre avec la Russie » et que le risque d’une troisième guerre mondiale est « grave, il est réel, il ne peut pas être sous-estimé » . Les Russes parlent encore de quelque chose qui n’est rien de plus qu’une « opération spéciale » en Ukraine, mais ce terme est maintenant devenu une propagande rance.

Alberto Negri Journaliste italien prestigieux, il a été chercheur à l’Istituto per gli Studi degli Affari Internazionali et, entre 1987 et 2017, envoyé spécial et correspondant de guerre du quotidien économique Il Sole 24 Ore au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie centrale et dans les Balkans. En 2007, il a reçu le prix Maria Grazia Cutuli pour le journalisme international et en 2015 le prix Colombe per la Pace. Son dernier livre publié est « Il musulmano errante. Storia degli alauiti e dei misteri » du Moyen-Orient, récompensé par le prix Capalbio. Source : il manifesto global, 30 avril 2022 Traduction : Lucas Anton


Edité le 10-05-2022 à 13:18:18 par Xuan


Xuan
   Posté le 10-05-2022 à 21:49:27   

https://www.globaltimes.cn/page/202205/1265302.shtml

L’Ukraine risque de sombrer dans le piège de la dette en vertu de la loi américaine sur le prêt-bail
Par Global Times
Publié: Mai 10, 2022 11: 41 PM

Qui est la machine de guerre dans le monde d’aujourd’hui ? Ce que Moscou et Washington ont fait lundi pourrait offrir des indices.

Bien que la Russie soit en guerre avec l’Ukraine, le président Vladimir Poutine n’a pas mentionné « l’Ukraine » une seule fois lors de son discours lors des célébrations du Jour de la Victoire à Moscou.

Il a souligné les préoccupations de la Russie en matière de sécurité, mais a évité les remarques incendiaires qui pourraient alimenter toute escalade dangereuse de la situation. En revanche, l’administration joe biden n’a pas caché lundi son intention d’attiser les flammes et de prolonger le conflit. Il a exhorté le Congrès à approuver rapidement un projet de loi d’aide supplémentaire de 33 milliards de dollars pour l’Ukraine avant que le Pentagone ne soit à court de fonds pour envoyer des armes de ses stocks dans le pays déchiré par la guerre d’ici la troisième semaine de mai, tandis que dans le même temps, le président Biden a signé une loi de prêt-bail qui accélérera le processus d’envoi d’aide militaire à l’Ukraine.

On ne sait pas si le Congrès l’approuvera, mais les 33 milliards de dollars que Biden demande éclipsent les 22,5 milliards de dollars qu’il demande au Congrès pour la réponse à la COVID-19. Plus ridiculement, alors que les cas de COVID-19 augmentent aux États-Unis et qu’il est prévu que les États-Unis pourraient potentiellement voir 100 millions d’infections à la COVID-19 cet automne et cet hiver, Biden, dans un communiqué lundi, a appelé le Congrès à déplacer d’abord l’aide à l’Ukraine, puis à adopter des fonds supplémentaires pour lutter contre la COVID-19.

Les États-Unis ne se soucient pas de la vie des Américains, et ils ne prendront pas en compte la vie des Ukrainiens. L’administration Biden a donné la priorité à l’aide militaire à l’Ukraine parce que Washington mène une guerre par procuration contre la Russie en fournissant une aide militaire à l’Ukraine. Les États-Unis espèrent utiliser le conflit russo-ukrainien pour affaiblir la Russie. À cette fin, il a augmenté ses expéditions d’armes, de munitions, de gilets pare-balles et d’autres équipements à l’Ukraine pour prolonger le conflit.

Il n’y a pas de déjeuner gratuit dans le monde. Plus d’armes américaines ont causé plus d’Ukrainiens à mourir. Pire encore, la loi de 2022 sur le prêt-bail de défense de la démocratie ukrainienne, qui a été promulguée par Biden, entraînerait l’Ukraine dans un piège de la dette, transformant le pays déchiré par la guerre en une nouvelle colonie des États-Unis. La loi permet aux États-Unis d’utiliser le programme de prêt-bail militaire pour accélérer le transfert d’armes, d’équipements militaires, de médicaments et de nourriture vers l’Ukraine. Il est prévu que le pays bénéficiaire devra payer plus tard.

« Cela va devenir un sérieux carcan pour l’Ukraine. L’Ukraine devra payer à la fois le capital et les intérêts pour les diverses armes et équipements qu’elle recevra des États-Unis à l’avenir. Les États-Unis sont un homme d’affaires. Il ne fera pas des affaires qui lui apporteront des pertes », a commenté l’expert militaire Song Zhongping.

Le programme de prêt-bail n’est pas bon marché, et la mauvaise intention de l’Amérique est évidente. Aidez l’Ukraine à lutter jusqu’à la dernière goutte de sang ukrainien en leur fournissant une soi-disant aide militaire, puis demandez aux générations futures d’Ukrainiens de payer pour toutes les munitions, l’équipement et la nourriture que les États-Unis auront fournis.

La loi sur le prêt-bail met à jour une loi de 1941 utilisée par les États-Unis pour aider leurs alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans le cadre d’un prêt-bail, la Grande-Bretagne a reçu des armes des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. Les paiements n’ont été effectués qu’en 2006, 61 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Imaginez comment le programme de prêt-bail soumettra l’Ukraine à l’influence des États-Unis dans les décennies à venir.

« Les États-Unis sont le plus grand bénéficiaire d’une guerre prolongée en Ukraine. Le complexe militaro-industriel du pays a fait une somme d’argent considérable des conflits. Le plus grand perdant sera l’Ukraine et son peuple », a déclaré Song, soulignant que l’Ukraine deviendra plus fragmentée, entraînée dans un bourbier de pauvreté, d’arriération et de dette, les États-Unis déversant continuellement plus d’armes et contrecarrant les efforts pour une résolution pacifique. Les États-Unis sont un vampire qui gagne de l’argent avec le chaos et la guerre. Le sang des Ukrainiens sera aspiré par les États-Unis non seulement maintenant, mais aussi après la fin de la guerre.
Xuan
   Posté le 10-05-2022 à 23:25:07   

A propos du navire amiral Moskva :

Pepe Escobar : Le mystère du naufrage du croiseur lance-missiles Moskva
Préparez-vous : quelque chose d'« asymétrique » mortel est sur le point de se produire
Pépé Escobar


30 avril

https://svpressa.ru/war21/article/332976/?cba=1
Ni l'OTAN ni la Russie ne nous disent ce qui est vraiment arrivé au Moskva, le navire amiral légendaire de la flotte de la mer Noire.

OTAN - parce que, théoriquement, ils le savent. Moscou, pour sa part, a clairement fait savoir qu'elle ne dira rien tant qu'elle ne sera pas certaine de ce qui s'est passé.
Une chose est sûre. Si le ministère russe de la Défense découvre que l'OTAN a fait cela, alors Moscou lâchera tous les chiens de l'enfer sur l'OTAN - "de manière asymétrique, mortelle et rapide".

À propos de l'emplacement du "Moskva": le navire était situé à côté de l'une des 3 plates-formes de forage utilisées pour surveiller l'ensemble du secteur de la mer Noire à l'aide d'hydrophones et du radar NEVA-BS - à côté de la plus occidentale d'entre elles, BK-2 " Odessa", à environ 66 km au nord-est de l'île de Zmeiny. Tout cela a été intégré dans les systèmes de surveillance régionaux. Littéralement, tout était contrôlé : les navires, les cibles volant à basse altitude, les petits échos, même la tête branlante d'un nageur sans méfiance.

Donc, la chance que quoi que ce soit - sans parler des missiles subsoniques Neptune et des véhicules aériens sans pilote Bayraktar - puisse passer à travers ce réseau aérien était assez mince.

Alors qu'est-ce qui aurait pu se passer ?

Il aurait pu s'agir d'une sorte de drone sous-marin, soit lancé par un sous-marin rusé, soit par un équipage SBS* arrivé de la côte ouest avec une escale à Serpent Island. Ensuite, ce drone a réussi à percer la coque du Moskva par le bas - et a fait exploser ses explosifs de l'intérieur.
Ce qui suit provient d'une source hautement placée à Bruxelles - une personne sérieuse et digne de confiance avec une expérience éprouvée couvrant près de deux décennies. Cependant, il se peut qu'il répande simplement de la désinformation. Ou se vanter. Mais il peut aussi s'agir d'informations fiables.
Avant de commencer, notons que l'histoire de "Neptune" ou "Bayraktar" est difficile à croire. En fin de compte, comme nous l'avons vu, en direction d'Odessa, la flotte russe a établi une couche de surveillance et de défense à plusieurs niveaux.

"Moscou" n'était pas loin d'Odessa, plus proche de la Roumanie. Il y a un an, selon la source, un nouveau radar avec un réseau d'antennes phasées a été installé sur le navire : sa portée de couverture est de 500 km. Selon le récit ukrainien standard, Moskva a d'abord été touché par un drone, les localisateurs et les antennes ont été détruits. "Moscou" est devenu à moitié aveugle.
Ensuite, selon le récit ukrainien, ils ont lancé deux missiles de croisière Neptune depuis le rivage. Le guidage a été effectué par l'OTAN "Orion", qui pesait sur la Roumanie. Les missiles se sont approchés du navire avec leurs têtes chercheuses éteintes afin que le faisceau de rayonnement ne soit pas détecté.

Nous avons donc un ciblage d'un Orion de l'OTAN transmettant des coordonnées précises, ce qui a entraîné deux coups et la détonation subséquente de munitions (cette partie est reconnue par le ministère russe de la Défense).

grève stratégique

"Moscou" était en service de combat à 100-120 km d'Odessa, contrôlant l'espace aérien dans un rayon de 250-300 km. Ainsi, en fait, cela a assuré le chevauchement de la moitié sud de la Moldavie, de l'espace d'Izmail à Odessa et d'une partie de la Roumanie (y compris le port de Constanta).
La position du navire était aussi stratégique que possible. "Moscou" a empêché l'OTAN de transférer secrètement des avions militaires (hélicoptères et chasseurs) de la Roumanie vers l'Ukraine. Le navire était surveillé 24h/24 et 7j/7. La reconnaissance aérienne de l'OTAN était entièrement occupée par cela.

En tant que tueur de "Moscou", l'OTAN n'aurait peut-être pas choisi "Neptune", alors que la propagande ukrainienne se répand. La source pointe le missile de frappe navale NSM PKR de cinquième génération (un missile d'une portée de 185 km développé par la Norvège et les États-Unis).

La source décrit ce missile comme «capable d'atteindre une cible le long d'un itinéraire programmé grâce à un système de navigation inertielle avec réglage GPS, trouvant indépendamment une cible, volant jusqu'à une hauteur de 3 à 5 mètres. En atteignant la cible, le NSM manœuvre et crée des interférences électroniques. Un imageur thermique très sensible est utilisé comme système de guidage, qui détermine indépendamment les points les plus vulnérables du navire cible.

Conséquence directe de l'attaque contre "Moscou", l'OTAN a réussi à rouvrir le couloir aérien pour le transfert d'avions vers les aérodromes des régions de Tchernivtsi, de Transcarpathie et d'Ivano-Frankivsk.

En parallèle, après la destruction de "Moskva", la flotte de la mer Noire, selon la source, " semble ne plus disposer d'un navire équipé d'un système de missiles anti-aériens à longue portée" . Bien sûr, le système radar Sky-M à trois bandes fonctionne toujours en Crimée, capable de suivre toutes les cibles aériennes à une distance allant jusqu'à 600 km. La question se pose de savoir si cela est suffisant pour toutes les tâches russes.

Alors qu'avons-nous vraiment ici? Fantasme ou réalité ? Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir.

J'ai transmis l'information à l'inestimable Andrei Martyanov **, qui connaissait Moskva sous le nom de Glory en 1981, lorsqu'elle était stationnée dans la baie nord de Sébastopol. Martyanov a souligné qu'à ce stade, personne ne sait vraiment ce qui s'est passé. Mais il a fait quelques remarques importantes :

"Selon NSM (si nous acceptons cette version), même avec sa faible observabilité et son guidage GPS dans des conditions normales (c'est-à-dire la mer à un état de 5-6 points) et une pénétration radio normale, même l'ancien radar Moskva verrait ces missiles à des dizaines de kilomètres de distance, quelque part entre 15 et 20 km - à coup sûr. Le NSM, comme tout missile anti-navire de l'OTAN, est subsonique, avec une vitesse d'environ 300 mètres par seconde. Cela laisse, même à une distance de 15 km, 45 secondes pour détecter une trace et développer une solution de tir pour tout complexe AD « en service » ***. Il y avait plus qu'assez de temps pour réagir."

Martyanov souligne également: « Il est impossible de cacher l'impact externe d'un missile anti-navire - on saura immédiatement ce qui a frappé le navire. De plus, pour toucher et couler une cible comme le Moskva, vous devez tirer une volée, et pas seulement deux missiles ; probablement au moins 3-4. Dans ce cas, la Russie saurait qui a attaqué Moscou. L'OTAN sait? Je suis sûr que tout cet événement de l'OTAN est écrit en majuscules, si ce n'est un sabotage interne, ce qui à ce stade ne peut absolument pas être exclu. Je suis sûr que si tous les systèmes étaient en état de marche, ils auraient vu la volée.

Ce qui nous amène à l'inévitable tournant : « Si l'OTAN était impliquée, je suis sûr que nous assisterions à une sorte de représailles, après tout, comme je n'arrête pas de le répéter, les bases américaines au Moyen-Orient et ailleurs ne sont rien de plus que de gros et prestigieux objectifs ".
Alors préparez-vous : peut-être que quelque chose d'"asymétrique" mortel est sur le point d'apparaître.

Publié par Pepe Escobar - Pepe Escobar est analyste géopolitique et correspondant spécial du portail Asia Times.

Traduit par Sergueï Doukhanov .

Reproduit avec la permission de thesaker.is/the-moskva-riddle/ publisher .

* Le service de bateaux spéciaux (spéciaux) (Eng. Special Boat Service), en abrégé SBS) est une unité des forces spéciales de la Royal Navy de Grande-Bretagne.

** Blogueur américain, journaliste, chercheur, analyste, auteur de nombreux ouvrages sur le déclin des États-Unis et de l'Occident. Diplômé de la Caspian Higher Naval Red Banner School du nom de Sergei Mironovich Kirov (Faculté de navigation) en 1985,

*** Système de déni actif (ADS).
Xuan
   Posté le 12-05-2022 à 20:26:31   

LE GRAPHIQUE DU JOUR, par FRANCK MARSAL

11 MAI 2022

https://histoireetsociete.com/2022/05/11/le-graphique-du-jour-par-franck-marsal/

Cette brève illustre bien une situation où tout ne dépend pas de la guerre ouverte en Ukraine mais bien de la guerre totale que le capitalisme a choisi de livrer à l’humanité et dans laquelle nous allons être pris. Souvenez vous de la manière dont on nous a présenté la covid, l’épidémie allait s’arrêter à la porte, à notre porte. Certains se félicitaient même de l’affaiblissement de la Chine qu’une telle épidémie représentait, jusqu’au moment où nous avons tous été pris et il a fallu avancer dans l’urgence. Ce qui s’annonce avec ce régime de sanctions et de guerre par procuration est déjà à l’oeuvre alors que la classe politique est totalement dans des marchandages et des propositions qui toutes ignorent les véritables menaces qui s’accumulent derrière le bellicisme de l’OTAN et les jeux des USA pour conserver une hégémonie qui fait eau de toute part. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)



Le graphique du jour : évolution des prix de l’ammoniaque, couplé à celle des prix du gaz sur les marchés internationaux (source : eia.gov, agence américaine de l’énergie). L’ammoniaque est l’ingrédient de base des engrais azotés, indispensables à l’agriculture intensive. L’ammoniaque est généralement produit à partir du gaz naturel, d’où le couplage des prix

On constate plusieurs choses. D’abord les hausses de prix ne datent pas du tout de l’intervention militaire russe en Ukraine, mais ont démarré il y a un an. Ensuite, cette hausse est stratosphérique. On passe en un an de moins de 300 $ à plus de 1500 $. Ce ne sont pas les 7% d’inflation dont on nous parle aujourd’hui mais de l’ordre de 400% d’inflation.

On peut constater enfin que les prix du gaz sont restés très bas aux USA, alors que leur croissance est énorme en Europe (les USA sont auto-suffisants grâce aux gaz de schistes, que nous n’exploitons pas en Europe pour des raisons écologiques, mais que nous allons désormais importer massivement…). Néanmoins, cela est sans effet sur les prix de l’ammoniac pour lesquels la hausse est mondiale. C’est le principe d’une économie ouverte. Le produit circule librement, il est attiré par les prix élevés, et la pénurie se répartit … jusqu’à certaines limites.

A un certain moment, soit par des contraintes sur les capacités de transports (c’est le cas pour le gaz) soit des mesures protectionnistes (inversées : interdiction d’exporter) font que les prix se découplent. A partir du moment où cette logique se généralise, c’est le “sauve qui peut” et la guerre économique ouverte. Les pays qui se trouvent en situation de dépendance forte (vitale) sont alors placés automatiquement en situation de contrôle extérieur. Le pays qui est dominant peut exiger rapidement des mesures exceptionnelles : prix plus élevés, échanges forcés de produits, prise de contrôle de pans industriels entiers d’une économie dépendante et subordination progressive de l’état en failite.

Imaginez qu’un pays n’a plus d’énergie pour faire tourner son économie : plus d’essence pour les tracteurs, plus de gaz, pour l’industrie, c’est déjà assez grave. Plus assez de céréales pour nourrir la population, c’est aussi ce qu’on nous prépare, car c’est l’étape juste après. L’Allemagne est en train de changer son plan de gestion des pénuries de gaz : il s’agit de passer de la priorité actuelle aux ménages (on coupe les usines pour chauffer les maisons) à, demain, une priorité à l’industrie (on arrête le chauffage pour maintenir l’industrie en route). Et la promesse de Macron – Ferrand – Le Maire pour résoudre les problèmes de pouvoir d’achat ? les bons alimentaires.
Xuan
   Posté le 12-05-2022 à 21:14:21   

Si on relit certains passages de « salaire, prix et profit », on voit que la hausse des salaires n’entraîne pas une hausse généralisée des prix mais celle des produits de première nécessité. Au contraire les capitalistes doivent réduire leurs profits dans les produits de luxe.
Puis le capital s’en détourne, et son transfert vers des branches plus rémunératrices provoque un nouvel équilibre dans l’offre et la demande, et une égalisation du taux de profit à une valeur inférieure, pour l’ensemble des capitalistes.

La hausse généralisée des prix de l’énergie à laquelle nous assistons, et qui se combine aussi avec la spéculation, se distribue globalement mais inégalement à toutes les branches de l’industrie, du commerce et du tertiaire. Bien qu’il s’agisse d’un désordre différent – mais une hausse des salaires n’est pas exclue non plus – il n’affecte pas toutes les entreprises de la même façon.

On observe déjà que le mouvement en faveur des produits bio commence à s’inverser à cause des prix, au profit des produits bas de gamme.
Certaines professions ne peuvent pas répercuter la hausse des prix, dans le bâtiment les contrats déjà signés excluent une augmentation ultérieure du prix.
On a entendu récemment Michel-Edouard Leclerc se vanter de maintenir des prix bas, en écrasant les profits de ses fournisseurs. Bien entendu ses comparses n’ont pas fait autant de réclame mais leur démarche est la même. C’est-à-dire que les donneurs d’ordre, les coopératives agricoles, l’industrie alimentaire, la grande distribution exercent une pression inégalée sur leurs fournisseurs. Il en résulte une concentration monopolistique accrue, et la ruine ou l’absorption des petites entreprises.

Les contradictions peuvent s’accentuer aussi à l’échelle européenne, soit à cause de la dépendance relative au prix de l’énergie, des écarts de salaires ou de leur indexation sur les prix comme en Belgique.

La hausse différenciée des prix et les rapports de domination sur les taux de profit tendent à accentuer toutes les contradictions.
Xuan
   Posté le 12-05-2022 à 22:57:07   

Risque de guerre généralisée en Europe


12 mai 03:11
Biden prévoit de déclencher une guerre entre l’OTAN et la Russie selon un colonel américain

svpressa
Selon l’expert militaire, le dirigeant américain a l’intention de déclencher une guerre avec la Fédération de Russie avec les mains de l’OTAN.
Le colonel à la retraite, ancien conseiller du secrétaire à la Défense des États-Unis, Douglas McGregor, a déclaré que l’administration du président américain Joe Biden pourrait élaborer un plan de guerre entre l’OTAN et la Russie. La raison en sera, selon lui, l’invasion de la Pologne en Ukraine occidentale.
Face à l’échec sans équivoque de l’aide américaine au milieu d’un afflux de nouvelles armes pour sauver les forces ukrainiennes d’une mort imminente, l’administration Biden tente désespérément de renverser la vapeur et de sauver la face. Il semble que la Pologne ait offert une porte de sortie... Selon des rapports non confirmés de Varsovie,. l’état-major polonais a reçu l’ordre d’élaborer discrètement un plan pour intervenir dans le conflit et s’emparer de l’Ukraine occidentale », a écrit McGregor dans sa chronique pour le conservateur américain.
Le colonel a ajouté que Kiev donnerait même la permission pour l’invasion de la Pologne, si seulement l’OTAN pouvait entrer en bataille avec la Fédération de Russie.
« L’administration Biden peut espérer que tout affrontement entre Russes et Polonais ... entraînera la convocation du Conseil de l’OTAN, où la question de l’application de l’article 5 se posera », a déclaré le colonel.
Dans le même temps, il a ajouté qu’il est encore difficile de comprendre comment les membres de l’OTAN réagiront à une éventuelle invasion de la Pologne. Par conséquent, les États-Unis prévoient de laisser des plans spécifiques à la discrétion de chaque pays.

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Colonel chinois : les troupes de l’OTAN pourraient être près de Saint-Pétersbourg
L’entrée de la Finlande dans l’Alliance de l’Atlantique Nord menace la Fédération de Russie

svpressa
La Chine estime que les troupes de l’OTAN pourraient se trouver à proximité de Saint-Pétersbourg russe après l’adhésion de la Finlande à l’alliance. Selon l’ancien chef du Centre de coopération en matière de sécurité internationale du ministère de la Défense de la République populaire de Chine, le colonel Zhou Bo, cela mettra fin au statut de la mer Baltique exempte d’armes nucléaires.
« Si la Finlande rejoint l’OTAN, ce qui est probable, les troupes de l’alliance seront à faible distance de Saint-Pétersbourg », a déclaré Bo, cité dans le magazine The Economist.
L’observateur militaire estime que l’alliance devrait prendre plus au sérieux la position de la Fédération de Russie sur cette question. « Il est ironique que plus l’OTAN devient populaire, moins l’Europe devient sûre... Si la principale crainte de l’OTAN est le lancement d’armes nucléaires tactiques russes, alors pourquoi taquiner sans relâche Vladimir Poutine? La sécurité en Europe, qui appartient désormais au passé, ne peut être assurée qu’avec la coopération avec la Russie », indique l’article.
Auparavant, on savait que l’OTAN s’attendait à ce que la Finlande et la Suède soumettre des demandes de rejoindre l’alliance « dans les prochains jours », et ils se verront rapidement accorder l’adhésion.
Xuan
   Posté le 17-05-2022 à 00:27:36   

Une interview à mettre de côté :

https://www.lejdd.fr/International/personne-ne-peut-plus-rien-pour-nous-un-responsable-du-bataillon-azov-se-confie-a-bernard-henri-levy-4111465
Xuan
   Posté le 17-05-2022 à 00:28:10   

https://histoireetsociete.com/2022/05/16/les-etats-unis-ont-defini-les-contours-dun-cessez-le-feu-entre-moscou-et-kiev-sont-ils-acceptables-pour-la-russie/
Xuan
   Posté le 21-05-2022 à 21:05:08   

Reddition d'Azov à Azovstal : une vidéo et quelques tatouages :

https://crowdbunker.com/v/FpPd7aGu9cg


Edité le 23-08-2022 à 14:43:56 par Xuan


Xuan
   Posté le 21-05-2022 à 22:30:13   

EFFET DOMINO DE LA REDDITION DES SOLDATS UKRAINIENS À AZOVSTAL SUR LE RESTE DES TROUPES UKRAINIENNES DANS LE DONBASS

https://www.donbass-insider.com/fr/2022/05/20/effet-domino-de-la-reddition-des-soldats-ukrainiens-a-azovstal-sur-le-reste-des-troupes-ukrainiennes-dans-le-donbass/

dont trois vidéos sur la reddition des Néo Nazis
Xuan
   Posté le 21-05-2022 à 22:31:21   

Manifestation en Italie le 20 mai contre l'OTAN https://www.facebook.com/Bernard.Lanton/videos/2230768440425697

L'information est relayée par la CCTV https://www.facebook.com/NewsContent.CCTVPLUS/videos/526831885765312/


Edité le 21-05-2022 à 23:24:01 par Xuan


Xuan
   Posté le 22-05-2022 à 08:25:02   

Tatouages suite https://youtu.be/eGg07FpmcKc
Xuan
   Posté le 22-05-2022 à 08:30:29   

Implications du conflit en Ukraine sur l’Europe, guerre politico-économique, vues de l’Inde
Complément d’enquête sur l’ethno-nationalisme ukrainien


Edité le 22-05-2022 à 08:31:16 par Xuan


Xuan
   Posté le 24-05-2022 à 21:28:39   

Sur les opinions concernant la nature de la guerre en Ukraine

https://lepcf.fr/Sur-les-opinions-concernant-la-nature-de-la-guerre-en-Ukraine


Edité le 24-05-2022 à 21:34:05 par Xuan


Xuan
   Posté le 24-05-2022 à 21:33:23   

Finlande, la classe dirigeante a trahi le peuple pour la 3e fois lettre d’un communiste finlandais
Dimanche 22 mai 2022, par Robert Brun

[url]Finlande, la classe dirigeante a trahi le peuple pour la 3e fois - Faire Vivre le PCF ! https://lepcf.fr/Finlande-la-classe-dirigeante-a-trahi-le-peuple-pour-la-3e-fois[/url]


Edité le 24-05-2022 à 21:35:58 par Xuan


pzorba75
   Posté le 25-05-2022 à 05:15:13   

Xuan a écrit :

Finlande, la classe dirigeante a trahi le peuple pour la 3e fois lettre d’un communiste finlandais
Dimanche 22 mai 2022, par Robert Brun

[url]Finlande, la classe dirigeante a trahi le peuple pour la 3e fois - Faire Vivre le PCF ! https://lepcf.fr/Finlande-la-classe-dirigeante-a-trahi-le-peuple-pour-la-3e-fois[/url]


Le lien ne fonctionne pas ce matin.
Xuan
   Posté le 25-05-2022 à 18:17:01   

Les site est en rade en ce moment.
Xuan
   Posté le 25-05-2022 à 18:27:26   

Les remarques du chef du Pentagone montrent que les États-Unis n'hésiteront pas à abandonner leurs pions

Par Global Times
Publié : 24 mai 2022 22:43
https://www.globaltimes.cn/page/202205/1266473.shtml

"C'est le combat de l'Ukraine. Ce n'est pas le combat des États-Unis ." C'est ainsi que le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a répondu sur la guerre russo-ukrainienne lors d'une conférence de presse lundi. "En fin de compte, ce à quoi ressemblera l'état final sera défini par les Ukrainiens, et non par nous" , a-t-il ajouté.

Des experts ont déclaré au Global Times que l'Ukraine se trouvait dans une situation relativement passive sur le champ de bataille. Selon l'expert militaire chinois et commentateur de télévision Song Zhongping, la victoire des troupes russes à Marioupol est un tournant majeur. "Les États-Unis surveillent de près et avec anxiété le développement de la guerre, car la situation favorise la Russie ", a-t-il noté.

Les remarques d'Austin semblent respecter le droit du peuple ukrainien à « déterminer son propre destin » dans la guerre, mais ses paroles impliquent l'attitude que Washington a depuis le début du conflit militaire : il essaie d'éviter une implication directe dans la guerre comme autant que possible.

"Les États-Unis essaient de présenter le conflit comme une guerre entre la Russie et l'Ukraine afin qu'ils puissent s'en sortir le plus possible" , a déclaré Zhang Tengjun, directeur adjoint du Département des études Asie-Pacifique à l'Institut chinois des études internationales. .

"Washington n'est pas prêt à affronter Moscou de front, donc ce qu'Austin essaie de mettre en évidence, c'est d'éviter d'envoyer un mauvais signal à la Russie qui pourrait déclencher un conflit plus important entre les deux ", a ajouté Zhang.

Song a déclaré que les remarques d'Austin démontraient que les États-Unis tentaient de se renvoyer la balle. Autrement dit, si les troupes ukrainiennes perdent la guerre, cela n'a rien à voir avec les États-Unis. " Une déclaration aussi éhontée signifie que le pays peut abandonner ses alliés et partenaires à tout moment" , a-t-il ajouté.

Dans cette guerre en cours, les États-Unis ou l'OTAN utilisent l'Ukraine comme mandataire contre la Russie. Lorsque le proxy est dans un état défavorable, les États-Unis commencent à garder ses distances avec lui. Une fois qu'il ne parvient pas à atteindre ses objectifs, le proxy sera abandonné comme un morceau de papier de rebut.

En déclarant que la crise ukrainienne est l'affaire des Ukrainiens (et des Russes), l'administration Biden refuse également de reconnaître que son pays est largement à l'origine de la création de la crise.

Mais puisque les États-Unis et leurs principaux alliés occidentaux ont déjà choisi de soutenir pleinement l'Ukraine diplomatiquement et de lui fournir des armes et une aide financière, il est clair qu'ils ont déjà pris parti. S'ils veulent rester en dehors de cette affaire, ils auraient dû le faire en premier lieu. Il est tout à fait absurde pour eux d'agir comme si la guerre n'avait rien à voir avec eux.

En fait, les États-Unis et l'Occident ont définitivement une idée de ce à quoi ressemble « l'état final » : ils veulent que la Russie soit lourdement vaincue par l'Ukraine avec leur aide. Pour que cela devienne réalité, les États-Unis et l'OTAN ont placé l'Ukraine, qui n'est ni un allié des États-Unis ni un membre de l'OTAN, dans une position où elle doit continuer à se battre, même si cela signifie " combattre la Russie jusqu'au dernier Ukrainien ", même si le pays et son peuple sont déjà couverts de blessures et de cicatrices.

La déclaration d'Austin a dû porter un coup direct à ceux qui soutiennent "l'indépendance de Taiwan ", car il s'avère que si vous êtes un pion des États-Unis, vous finirez par être de la chair à canon.

Pour les États-Unis, rien ne peut l'emporter sur leurs intérêts.
Xuan
   Posté le 30-05-2022 à 23:36:10   

Biden a refusé de fournir à l'Ukraine des missiles pour frapper la Russie (sv pressa)

LE PRÉSIDENT AMÉRICAIN JOE BIDEN A DÉCLARÉ QUE WASHINGTON NE TRANSFÉRERAIT PAS DE SYSTÈMES DE MISSILES À LONGUE PORTÉE À KYIV

Le président américain Joe Biden a déclaré que Washington ne transférerait pas de systèmes de missiles à longue portée à Kiev.

Comme Biden l'a précisé, nous parlons de missiles, dont la portée permettrait à l'armée ukrainienne de frapper le territoire russe, écrit NSN .
"Nous n'enverrons pas de systèmes de missiles en Ukraine qui nous permettent de frapper le territoire russe" , a expliqué le dirigeant américain, rapporte TASS .

Les USA et l'UE n'aident pas l'Ukraine pour des raisons idéologiques, ou par simple détestation de Poutine.
Or d'un point de vue strictement financier, l'envoi d'armes lourdes, de dizaines de milliards, de canons Caesar à 5 briques pièce, tout cela impose un retour sur investissement.
Si la guerre est perdue les pays impérialistes ont le choix entre un engagement militaire direct avec les risques qu'il comporte, et un compromis avec la Russie.
Dans le premier cas il faut justifier la guerre ouverte à des populations qui veulent la paix et qui ne sont pas menacées.
Dans le second cas il faudrait trouver un bon vendeur pour expliquer le changement de stratégie commerciale sous l'angle des droits de l'homme.



L’Occident se prépare à trahir Kiev

27.05.2022
© AFP 2022 / François Walschaerts sur ria novosty [traduction automatique]

La reddition des nazis ukrainiens les plus têtus à Azovstal a, comme on pouvait s’y attendre, sapé l’esprit des forces armées ukrainiennes. Le personnel militaire se retire, désert, reddition, ceux qui n’ont pas encore été mobilisés fuient les assignations à comparaître. Il semble que quelque chose ait commencé à atteindre les Ukrainiens.
Mais encore plus visiblement, l’esprit combatif de leurs cartouches occidentales a été encore plus visible. Immédiatement après la libération Mariupol Ukraine a disparu des premières pages des principaux médias anglo-saxons. Quelque part, les rapports de bataille étaient perdus sous les titres « Le 88e jour de la guerre, le 89e jour de la guerre...
Anglais la propagande a pris le dessus litige Johnny Depp et Amberhead (« Témoin, avez-vous vu le pénis de M. Depp alors qu’il urinait dans la rue ? » – « Je pense que je me souviendrais si je voyais le pénis de M. Depp <... > » Les Américains se concentraient sur la préparation des élections de novembre.
Dans le domaine de l’information aux États-Unis, les voix du bon sens ont été entendues, d’abord timidement, puis plus fort. « La guerre en Ukraine devient de plus en plus dure, Amérique Je ne suis pas prêt pour cela » – c’est le nom de l’éditorial non seulement n’importe où, mais dans le New York Times, le principal média du Parti démocrate. Les rédacteurs conseillent Les dirigeants ukrainiens vont rapidement « prendre des décisions territoriales douloureuses qui seront nécessaires dans le processus de parvenir à un compromis ». Eh bien, en termes simples, abandonnez vos territoires a la Russie.
« Nous avons besoin d’une vraie discussion sur le conflit ukrainien » – cela change rapidement de chaussures en vol
Washington Times, « le porte-parole de l’armée américaine ». Il est étrange de lire sur ses pages des appels à regarder la situation en Ukraine de différents côtés et des arguments sur la nécessité d’empêcher une confrontation nucléaire mondiale.
Les États-Unis ont appelé l’Ukraine à céder à la Russie
Le résultat de cette révision des positions a été résumé par le poids lourd de la politique mondiale, âgé de 99 ans. Henry Kissinger. Au Forum de Davos, il n’a pas eu beaucoup de cérémonie. Conseillé Kiev se rendre dès que possible - eh bien, c’est-à-dire entamer des pourparlers de paix avec Moscou.

Développé de manière intéressante le thème « si seulement il n’y avait pas de guerre » publiciste conservateur bien connu Patrick Buchanan. Dès le début de l’opération spéciale, il a exhorté ses compatriotes à ne pas tomber dans une rage militariste et à évaluer judicieusement les risques et les avantages d’une confrontation avec la Russie. Maintenant, il ne voit aucun avantage à prolonger le conflit. Seulement le risque de guerre nucléaire et de destruction mutuelle.
Dans votre colonne Buchanan a rappelé aux lecteurs qu’au XXe siècle, les dirigeants américains ont tenté à plusieurs reprises de déclencher des conflits dans le Europe, mis en scène des guerres de l’information contre les dirigeants URSS, a amené la situation au bord de la guerre mondiale, puis s’est rapidement inversée et est allée à des négociations de paix. Les dirigeants des superpuissances, qui s’étaient grondés la veille, se sont rencontrés, serrés dans leurs bras, ont souri aux caméras, le monde a pris une respiration

Les États-Unis ont reconnu la fin des tentatives de faire de la Russie un paria
Ike (comme Buchanan appelle la familiarité du président) Dwight Eisenhowerw le (boucher de Budapest) Nikita Khrouchtchev lors d’une tournée de 12 jours aux États-Unis. Nixon a initié la décharge avec Leonid Brejnevqui en 1968 a ordonné aux troupes du Pacte de Varsovie d’écraser le Printemps de Prague... N’est-il pas temps ? ÉTATS-UNIS et la Russie pour organiser une nouvelle détente au lieu de commencer une guerre froide-2 ? »
On ne peut qu’imaginer ce que les protégés ont vécu dans ces moments de détente américano-soviétique. Washington dans Prague et Budapest. La même chose, probablement, est ce que Zelensky et Cie ressentent aujourd’hui.

Nulle part le tournant de l’agenda de l’actualité n’est ressenti aussi brusquement que dans l’attitude des médias anglo-saxons envers Zelensky. Non, les représentants du régime de Kiev sont toujours cités, mais comment le ton a changé, comment la présentation a changé.

Le bureau de Zelensky a rendu compte des appels de l’Occident à céder du territoire
Zelensky prononce un discours passionné au Forum de Davos. Mais ses remarques les plus frappantes ne sont pas citées dans les médias. Et les gros titres des journaux semblent délibérément ennuyeux et standard: « Zelensky exige des sanctions contre la Russie », « Sanctions maximales contre la Russie ». « Zelensky demande de l’aide, des investissements », encore une fois « demande de l’aide » et « demande de l’aide à la communauté mondiale ». C’était comme si un parent pauvre de la province, Lariosik de Zhitomir, et mendie quelque chose, demande, gémit sous la porte. Et expulser est embarrassant, et terriblement ennuyeux. J’aimerais m’en débarrasser, mais on ne sait pas comment le faire pour ne pas perdre la face.

Lors du même forum de Davos, seul le légendaire oligarque de 91 ans a fait campagne pour la guerre avec la Russie jusqu’à la fin victorieuse. Georges Soros. Mais il semble que lui joue simplement son rôle de pilote abattu, à qui certains clans financiers font encore confiance pour annoncer leurs plans, puis se plaignent bruyamment de leur irréalisabilité. Toutes ses diatribes ont longtemps et désespérément rompu avec la réalité. Dans le même discours, Soros a promis l’effondrement de l’économie chinoise et personnellement. Xi Jinping. Mais il le promet chaque année – et alors ?
Le succès de l’opération spéciale en Ukraine ne se reflète pas tant dans les victoires militaires que dans la compréhension de la nécessité de rejoindre la Russie, qui compte plusieurs centaines de milliers, voire des millions de personnes en même temps. Ce tournant dans la volonté du peuple est, bien sûr, un moment historique. Et à ce stade, les politiciens de Washington commencent à deviner qu’il vaut mieux s’éloigner ici. Ne vous tenez pas sous une flèche, comme on dit.
De plus, des sanctions surréalistes contre la Russie entraînent les États-Unis dans une nouvelle Grande Dépression. Et si tout cela n’est pas annulé d’urgence, alors lors des élections de novembre, le Parti démocrate n’a aucune chance. Et pour revenir en arrière, il est nécessaire de fusionner l’Ukraine. Rien de personnel, juste des affaires.
Une autre question est de savoir comment faire cela sans perdre la face? Comment l’administration de Washington va-t-elle vendre son désir de pourparlers de paix avec la Russie à son propre public ? Après tout, le Parti démocrate a déclenché une crise militariste complètement malsaine chez les Américains. Dans les commentaires à article pacifiste dans le New York Times, il y a un gémissement continu de « Biden a fuité! »
Les États-Unis ont expliqué pourquoi il est impossible d’allouer des milliards de dollars d’aide à l’Ukraine

« Comment pouvons-nous trahir l’Ukraine ? » s’indignent les lecteurs. Oui, quels dommages cela causera à l’image OTAN et les États-Unis eux-mêmes? Que penseront de nous nos satellites européens, c’est-à-dire leurs alliés de l’OTAN ?
Il est amusant que l’administration Biden, réduisant l’intensité de la confrontation avec la Russie, tente de sauver le Parti démocrate lors des prochaines élections, et les plus ardents partisans du Parti démocrate perçoivent cela comme une trahison et menacent de voter contre les démocrates s’ils abandonnent Kiev
Les faucons d’Europe de l’Est sont également assez contrariés – et comment pourrait-il en être autrement ? Tout le sens de leur existence en tant qu’avant-poste contre la Russie est perdu sous nos yeux. En tant qu’une seule personne, ils condamnent la conciliation de Kissinger, exigeant que Washington continue à pomper des armes à l’Ukraine et à lutter contre la Russie.

Mais l’Ukraine, hélas, touche à sa fin sous nos yeux. Après la Crimée, les républiques de Donetsk et de Lougansk se sont séparées, la côte d’Azov s’est éloignée, le sort de la côte de la mer Noire a été couvert de brouillard. Odessa et Nikolaev. On ne sait pas ce qu’il adviendra des territoires de l’Ouest, où M. Duda tente d’intervenir avec ses bataillons. Là, d’ailleurs, beaucoup ont depuis longtemps acquis une « carte du Polonais » et se considèrent comme faisant partie de la « communauté civilisée »
Les Ukrainiens, qui devaient se battre, touchent également à leur fin. Quel est l’intérêt pour eux d’aller au front et de mourir pour le président, qui promet trois boîtes, jette à tout moment et s’envole pour Londres?

Les partenaires occidentaux s’ennuient. L’Ukraine a une fois de plus perdu tout intérêt pour eux. Finalement, Zelensky lui-même a terminé hors sujet, offrant aux oligarques occidentaux en Davos « investir » dans la restauration des régions du pays et compter les pertes - l’âme du peuple russe est large - immédiatement d’un demi-billion de dollars. Oh, non, il n’y a pas d’argent comme ça. Oh, comme on est fatigué de tout cela. Et que se passe-t-il avec Johnny Depp et Amberhead ?

... Jusqu’à présent, les projets de traités de paix proposés à l’examen de Moscou semblent inhabituellement dénués de sens. Le même Kissinger propose que la Russie et l’Ukraine reviennent au statu quo, c’est-à-dire aux frontières le 24 février. Les dirigeants italiens ont généralement recommandé de donner à l’Ukraine et Donbass, et la Crimée — avec le statut d’autonomie. Eh bien, c’est juste « pure et simple grossièreté envers la Russie », comme il l’a dit. Dmitri Medvedev.
L’appel de Zelensky à aider à reconstruire l’Ukraine a exaspéré les Britanniques
Mais à en juger par la tendance actuelle de « si seulement il n’y avait pas de guerre », à un moment donné, nous pouvons parvenir à un compromis raisonnable. Et puis il y aura une autre impasse. Tout dommage territorial à l’Ukraine exaspérera les patriotes de ce qui restera de l’Ukraine à ce moment-là. Toute concession de Moscou scandalisera les patriotes russes. Et puis comment négocier ?

Dans l’ensemble, on dirait que c’est une très longue histoire. Ce n’est que progressivement que la prise de conscience de la nature désastreuse des conflits avec la Russie atteint les maîtres occidentaux de l’Ukraine. Eh bien, nous devrons continuer. Nous ne nous priverons pas du plaisir de citer une fois de plus Medvedev : « ... de les envoyer [les auteurs des traités de paix] dans une certaine direction. Et de travailler davantage pour atteindre les objectifs d’une opération militaire spéciale. »


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Guerre en Ukraine : l'unité de l'UE sur la Russie commence à se fissurer, selon l'Allemagne

Publié le 29/05/2022 à 20:14
Le ministre allemand de l'Economie Robert Habeck a dit dimanche redouter que l'unité affichée par l'Union européenne sur le dossier russe commence à se fissurer alors qu'un nouveau train de sanctions contre Moscou et un projet de réduction de la dépendance européenne aux hydrocarbures russes doivent être discutés lundi et mardi.
"Après l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, nous avons vu ce qui peut arriver lorsque l'Europe est unie. En vue du sommet de demain, espérons que cela continue ainsi. Mais l'union commence déjà à se désagréger et à se désagréger de nouveau", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Robert Habeck a appelé l'Allemagne à parler d'une seule voix lors du sommet et invité d'autres pays de l'Union à en faire de même. "L'Europe est toujours une immense zone économique dotée d'une puissance économique incroyable. Et lorsqu'elle est unie, elle peut utiliser cette puissance", a-t-il dit.
PAS D'ACCORD SUR L'EMBARGO
Les ambassadeurs des Etats membres de l'Union européenne (UE) ne sont pas parvenus dimanche à un accord sur un embargo sur le pétrole russe, mais poursuivront les négociations lundi matin dans l'espoir de parvenir à boucler les préparatifs à temps en vue du sommet prévu dans l'après-midi, a déclaré un responsable de l'UE.
Les pays de l'UE discutent d'une proposition qui prévoit une interdiction des livraisons de pétrole russe par voie maritime d'ici la fin de l'année. Une exemption concernant le pétrole livré via l'oléoduc Droujba, qui alimente la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque, est toutefois prévue.
MIDI LIBRE AVEC REUTER
Xuan
   Posté le 31-05-2022 à 13:52:07   

L’interview de Lavrov sur TF1

31 MAI 2022

https://histoireetsociete.com/2022/05/31/linterview-de-lavrov-sur-tf1/?fbclid=IwAR1XsgySqu4uHpY8GLoXJqgoI31EvNQqAn497xogzdk6F0rQS5ne-qw1EHk


“Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères de Vladimir Poutine, a accordé une interview exclusive à TF1 et LCI. Un entretien à retrouver en intégralité dans cet article où le bras droit du président russe revient sur les raisons de l’offensive russe, le bilan humain de ce conflit meurtrier et les relations avec la France. Plusieurs affirmations du chef de la diplomatie russe ont été passées au crible de nos Vérificateurs, en lien dans cet article”, dit la chaîne. Il a été effectivement difficile par la suite de trouver autre chose que des fragments de cet interview abondamment commentés à partir de nos propres “informations” comme les supposées maladies de Poutine. Je vous recommande en particulier les commentaires sur la “nazification” qui prétendent se référer à une pseudo complexité de l’histoire de la deuxième guerre mondiale, ils valent leur pesant de peanuts. Voici donc l’interview dans sa globalité et “les commentaires vérifications de la chaîne”. Je m’interroge en particulier sur la question des russophones, toute l’Ukraine est “russophone” mais le Donbass ne parlait pas ukrainien parce qu’il n’a jamais été “ukrainien” et quand il lui a été interdit de parler sa langue d’une manière officielle cela change la donne avec ceux qui sont bilingues. Et il est difficile de nier que pendant huit ans il a continué à être massacré par le régime de Kiev et ses régiments aux sympathies nazie en violation des accords de Minsk dont pourtant la France était garante, que l’OTAN et les USA ont accumulé armes et instructeurs dans cette zone. (note de Danielle Bleitrach)

vidéo :
https://youtu.be/pwporreSakA

C’est une interview rarissime pour un média occidental depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février. Ce dimanche 29 mai, TF1 et LCI diffusent un entretien exclusif du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, bras droit historique de Vladimir Poutine. Il y revient en longueur sur la justification de la guerre menée par Vladimir Poutine depuis trois mois, sur le bilan humain du conflit, le rapport entre la Russie et la France, mais également sur l’état de santé de Vladimir Poutine, un sujet tabou en Russie.

L’entretien d’une quinzaine de minutes, conduit par Liseron Boudoul, grand reporter pour TF1 et LCI, est retranscrit en intégralité ci-dessous. Les propos du patron de la diplomatie russe ont été passés au crible de nos Vérificateurs, dans l’article dédié en lien ci-dessous. Dans le texte, les propos en gras et en italique sont ceux que nous avons vérifiés.
LIRE AUSSI
Entretien avec Sergueï Lavrov : nous avons vérifié les arguments du ministre russe des Affaires étrangères

Par ailleurs, Liseron Boudoul est revenue pour TF1info sur les conditions dans lesquelles cet entretien a pu être réalisé.

Liseron Boudoul : Trois mois après le début de l’invasion, quel bilan faites-vous aujourd’hui de cette guerre ? Est-ce un succès ou un échec ?

Sergueï Lavrov : Vous savez, contrairement à nos collègues occidentaux, nous ne courons pas après les effets de manche. Nous ne cherchons pas une approbation ou un succès pour les actions que nous entreprenons sur la scène internationale. Nous faisons ce que nous sommes contraints de faire : nous protégeons les populations et nous protégeons la langue russe qui a été directement discriminée et agressée par les régimes successifs en Ukraine, tant sous Porochenko que sous Zelensky. Nous protégeons l’Ukraine de la nazification, qui s’y poursuit depuis de nombreuses années avec la connivence directe de l’Occident. L’Occident ne se souciait pas de ce qu’il arrivait à la langue russe, à l’éducation russe, aux médias russes qui étaient interdits par la loi. Pendant des années, nous avons frappé à différentes portes en Europe et aux États-Unis. L’Occident y est resté complétement sourd.

Notre opération militaire était inévitable
Sergueï Lavrov

Pendant des années, nous avons essayé de persuader l’Occident que l’Ukraine ne devait pas être entrainée dans l’Otan. Or l’Otan s’était déjà rapprochée à cinq reprises de la frontière russe, contrairement à toutes les promesses faites lorsque l’Union soviétique a disparu. L’hypocrisie de l’Occident s’est parfaitement illustrée par les réactions aux décisions prises par les États-Unis et l’Otan dans des situations telles que la Yougoslavie en 1999, l’Irak en 2003 et la Libye, en 2011. Toutes ces aventures militaires ont été lancées par les États-Unis sous prétexte que ces foyers de tension représentaient une menace pour eux. Et cette menace était à plus de 10.000 km des côtes américaines. Pourtant, tout le monde a suivi Washington, pour détruire d’abord la Yougoslavie, puis l’Irak, puis la Libye. Plus d’un million de civils sont morts dans ces conflits et personne n’a rien dit. Tout le monde a trouvé ça normal. Parce que le souverain du monde, les États-Unis, commandent à tous les autres pays occidentaux.

En Europe – à l’exception de la guerre en Irak où la France et l’Allemagne se sont opposées aux actions injustifiées et totalement inacceptables de Washington – dans tous les autres cas, tous les pays européens ont rapidement convenu que les États-Unis avaient le droit de déclarer une menace pour leur sécurité, n’importe où dans le monde, et de faire ce qu’ils voulaient. La Russie n’a pas déclaré une menace pour sa sécurité du jour au lendemain. Elle a, pendant de nombreuses années, exhorté l’Occident à ne pas faire de l’Ukraine un pays antirusse. En d’autres termes, la menace qui pèse directement sur nos frontières – et contre laquelle nous mettons en garde depuis de nombreuses années – a été complètement ignorée. C’est pourquoi notre opération militaire était inévitable.

Nous avons essayé d’alerter l’Occident depuis très longtemps. Et le président Macron a également parlé, à maintes reprises, de la nécessité d’une nouvelle architecture de sécurité européenne. Mais les États-Unis ne le permettent pas, et ne permettront pas de faire quoi que ce soit. Les États-Unis ont complétement assujetti l’Europe. Bien sûr, nous voyons le désir de la France de promouvoir son idée d’autonomie stratégique de sécurité européenne, le président Macron en parle régulièrement. Mais aucun autre pays ne semble très enthousiaste. Tous disent, même les Allemands, que la sécurité de l’Europe est impossible sans l’Otan.

C’est au peuple lui-même de décider
Sergueï Lavrov

L.B. : J’ai passé près de trois mois dans le Donbass. Et tous les miliciens, tous les militaires que j’ai rencontrés, m’ont dit que cette guerre allait durer, qu’elle serait sanglante. Cette bataille sur le front du Donbass est-elle la dernière ? Est-ce-que ‘l’opération militaire russe’ va s’arrêter après ?

S.L. : Certes, des gens meurent. Mais si l’opération prend autant de temps, comme nous l’observons maintenant, c’est d’abord parce que l’armée russe a reçu l’ordre d’éviter à tout prix toute attaque, toute frappe contre des infrastructures civiles. Seuls les infrastructures, les équipements et les effectifs militaires doivent être ciblés.

Nous agissons de manière complétement différente par rapport à l’armée ukrainienne et au bataillon néo-nazi ukrainien qui utilisent simplement les civils comme boucliers humains. Si vous avez été sur place, vous avez probablement vu ou entendu comment ces bataillons ukrainiens placent des armes lourdes dans les zones résidentielles, près des écoles, des hôpitaux et près des jardins d’enfants. Vous savez aussi probablement comment ils bombardent régulièrement Donetsk, les zones résidentielles de cette grande ville, comment les civils en souffrent. Notre objectif évident, c’est bien sûr de repousser l’armée ukrainienne et les bataillons ukrainiens en dehors des régions de Donetsk et de Lougansk. Pour le reste des territoires en Ukraine, où il y a des gens qui ne veulent pas rompre les liens avec la Russie, ce sera aux populations de ces régions de décider. Je ne pense pas que ces habitants seront heureux de revenir sous le pouvoir d’un régime néo-nazi qui est complétement russophobe. C’est au peuple lui-même de décider.

L.B. : Y aura-t-il, enfin, de réelles négociations de paix ? Que demandez-vous concrètement à l’Ukraine ?

S.L. : Nous ne voulons pas dire que la voie pour renouer un certain dialogue est coupée. Mais nous jugerons désormais les intentions européennes uniquement sur la base d’actions concrètes. Vous savez, nous ne demandons que ce que le président Poutine a déjà annoncé depuis le début de l’opération spéciale. À savoir que le régime de Kiev cesse de tuer des civils dans le Donbass comme il le fait depuis huit longues années, depuis le coup d’État en Ukraine en 2014. C’est pourquoi nos objectifs sont de protéger les civils du Donbass et de démilitariser l’Ukraine. C’est-à-dire qu’il ne doit plus y avoir d’armes sur son territoire qui représentent une menace pour la Fédération de Russie. Nous voulons aussi rétablir les droits de la langue russe, conforment à la Constitution de l’Ukraine, que le régime de Kiev a violé en adoptant des lois antirusses. Mais il faut aussi dénazifier l’Ukraine, parce que les idées et les actes néo-nazis font maintenant partie de la vie en Ukraine.

L.B. : Est-ce qu’il y aura d’autres batailles après celle sur le front du Donbass ?

S.L. : Notre priorité absolue, c’est la libération des régions de Donetsk et de Lougansk qui sont désormais reconnues par la Fédération de Russie comme des États indépendants.

L.B. : Donc les républiques de Donetsk et de Lougansk seront annexées par la Russie ?

S.L. : Il ne s’agit pas d’annexion. Il s’agit d’une opération militaire demandée par les États souverains que sont les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, en vertu de la Charte des Nations Unies, dont l’article 51 prévoit le droit de légitime défense individuelle et collective. Nous défendons les populations et nous les aidons à rétablir leur intégrité territoriale.

L.B. : Entre les sanctions économiques qui se renforcent chaque jour, avec les canons français qui arrivent côté ukrainien, et les expulsions de diplomates de part et d’autre, est-ce-que la France et la Russie sont encore des partenaires ?

S.L. : Vous avez parlé d’expulsions croisées de diplomates. Mais nous n’avons chassé personne. Ces sanctions sont hystériques. Je dirais même qu’elles indiquent une impuissance. La rapidité avec laquelle elles ont été imposées et leur ampleur montre certainement qu’elles n’ont pas été rédigées du jour au lendemain. Elles ont été préparées il y a longtemps, et il est peu probable qu’elles soient levées à l’avenir. Les États-Unis ne le disent pas publiquement, mais dans leurs contacts avec leurs alliés, ils disent que lorsque tout cela sera terminé, les sanctions resteront en vigueur. Donc en fait, l’Ukraine n’est qu’un outil, une pièce de rechange. Il s’agit d’étouffer le développement de la Russie. Car la Russie empêche le développement d’un monde unipolaire que Washington a proclamé, avec l’assentiment de l’Europe. Je ne sais pas ce que l’Europe a à y gagner dans cette situation sur le plan géopolitique. Tous les experts politiques le disent : le principal perdant de cette histoire, c’est l’Europe. https://5007406492d28589c885942c17908f0b.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html

La France joue un rôle actif l’Ukraine
Sergueï Lavrov

L.B. : Depuis le début, le Président Macron n’a jamais coupé le canal de communication avec le président Poutine. Souhaitez-vous qu’il continue ainsi, et pourquoi faire ?

S.L. : Vous savez, nous ne nous imposons à personne. Si quelqu’un veut nous parler, le président Poutine ne refuse jamais la demande d’un homologue qui demande un appel ou une rencontre en face-à face. Tout le monde le sait. Moi et les autres membres du gouvernement russe, nous faisons de même.

L.B. : Qu’attendez-vous précisément de la France et du président Macron ?

S.L. : Si le président Macron approche le président Poutine avec une proposition de communication, je vous garantis qu’il sera reçu. Nous ne nous imposons à personne. Nous entendons la Russie être accusée publiquement d’agressions par tous les dirigeants de l’Union européenne, sans exception, dans un langage assez belliqueux. Nous l’entendons. Donc, si derrière ce langage, il y a une volonté d’agir sur les problèmes et sur les causes de la crise actuelle de la sécurité européenne, alors nous serons toujours prêts à discuter. Si le président Macron, qui a une relation de confiance très ancienne avec le président Poutine, propose une discussion, je le réitère, elle sera acceptée.

Mais je dois dire, à mon immense regret, que malgré la visite du président Macron et les bonnes relations de confiance qui existent entre lui et le président Poutine, la France joue un rôle actif en Ukraine. Et alimente le nationalisme ukrainien et le néo-nazisme. Nous sommes tristes de le constater. La France arme activement l’Ukraine, y compris avec des armes offensives, et elle réclame une guerre jusqu’au bout pour vaincre la Russie.

L.B. : En Europe, certains disent que Poutine est malade, d’autres qu’il est inquiet, d’autres, énervé. Comment va-t-il ?

S.L. : Vous savez, le président Poutine apparaît en public tous les jours. Vous pouvez le voir sur les écrans, lire ses discours, écouter ses discours. Je ne pense pas que des personnes saines d’esprit puissent distinguer un quelconque symptôme de maladie chez cet homme.

Propos recueillis par Liseron Boudoul


Edité le 31-05-2022 à 17:34:34 par Xuan


Xuan
   Posté le 31-05-2022 à 19:01:08   

Dernier paquet de sanctions européennes : un accord compliqué

MOSCOU, 31 mai - RIA Novosti. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré que l'Europe "dansait" au bord d'une crise économique mondiale en raison des sanctions anti-russes.
"Nous avons suffisamment de problèmes, les prix de l'énergie ont monté en flèche, l'inflation est élevée et toute l' Europe danse au bord d'une crise économique mondiale à cause des sanctions" , a déclaré Orban sur la chaîne de télévision M1.
Selon lui, dans de telles circonstances, il serait insupportable " de gérer l'économie hongroise avec du pétrole plus cher, ce serait l'équivalent d'une bombe atomique, mais cela a été évité ".
Xuan
   Posté le 01-06-2022 à 21:00:35   

Un commentaire :

Parfois, on entend un son de cloche différent dans nos médias. Ici, c’est RFI : (je cite)

“Dans cette partie la plus active du front, située dans la région de Louhansk, l’armée ukrainienne est sur le recul. Et un mouvement de grogne est en train de naître parmi les soldats, qui se plaignent du manque de moyens et du manque de soutien de leur hiérarchie.”

(…)

“Surnommé « chauve-souris », le commandant d’une unité de réserve ne cache pas sa frustration, et s’en prend directement à sa hiérarchie : « On était basés à l’arrière. Mais nos supérieurs nous ont trompés, ils nous ont envoyés en première ligne sans qu’on le sache. Mes hommes n’étaient pas prêts à se battre. La moitié d’entre eux n’avaient même jamais tiré. Ils sont démoralisés. Les Russes nous tuent et c’est tout. Nous subissons des bombardements 24h sur 24, c’est sans arrêt. Nous n’avons même pas de ravitaillement en munitions. Notre hiérarchie ne nous soutient pas. Nos chefs nous ont oublié. Mon commandant a été blessé et je ne sais même pas où il est. On doit trouver nous-même des lignes de communication, du matériel et de la nourriture. Car nos supérieurs ne savent pas où nous sommes ni ce que nous faisons. »

“T-shirt et bandana couleur treillis autour du crâne, Volodymyr Kharchuk, 33 ans et membre du 20e bataillon raconte sa dernière mission dans laquelle il était chargé de protéger la retraite des troupes aéroportées: « Nous n’avions que des mitrailleuses et des AK47. Des RPG datant de 1986. Une mitrailleuse Degtyaryov de 1943. Et une mitrailleuse Maxim de 1933. Et on a aussi un missile antichar portable NLAW suédois, mais la batterie ne marchait pas. C’est tout ce qu’on avait » . Il précise qu’aucun de ses hommes n’avait reçu de lunettes à vision nocturne, ni même de jumelles. « Nous avons dû ramener de chez nous des modèles qui servent d’habitude pour la chasse » , indique Volodymyr Kharchuk.

La mission qu’il décrit s’est mal terminée. Une fois l’extraction des troupes aéroportées effectuée, les hommes de la 3e brigade se sont dirigés vers le pont enjambant la rivière, mais celui-ci a été détruit. Les soldats racontent donc avoir dû traverser à pied, luttant contre un fort courant. « Notre équipement est lourd. Donc nous avons utilisé nos cordes pour pouvoir traverser. Tout cela sous les tirs de mortier. Notre évacuation a été réussie. Mais nous sachant de l’autre côté de la rivière, le commandement nous a accusés d’être des déserteurs. Ils nous ont menacés de prison. Alors que ce sont eux qui nous avaient ordonné de quitter la ville » , explique Volodymyr Kharchuk, ajoutant que sa hiérarchie avait ensuite nié leur avoir ordonné de quitter Sievierodonestk.”

https://www.rfi.fr/fr/europe/20220531-guerre-ukraine-donbass-col%C3%A8re-soldats-ukrainiens-du-front-sievierodonestk

Il semble donc que les armes fournies par l’occident n’atteignent pas le front en grand nombre. Certaines sont détruites en chemin par l’armée russe, mais on lit ici ou là que d’autres sont directement revendues par les ukrainiens au marché noir. Il est possible aussi que l’armée ukrainienne tente de les mettre à l’abri en vue d’une future éventuelle contre-offensive… De même, il semble que les bataillons nationalistes se tiennent désormais à l’abri (en tous cas ils se font plus discrets …) et laissent les consrits servir de chair à canon pour les protéger.

Zelenski a reconnu aujourd’hui que l’armée ukrainienne perd entre 60 et 100 hommes tués et près de 500 blessés par jour. La réalité est probablement au dessus, jusqu’ici, les chiffres de pertes ukrainiennes étaient tenus secrets. C’est un bain de sang et l’encouragement hypocrite apporté par les occidentaux à ce que l’armée ukrainienne continue les combats contre toute raison est aberrant.
Xuan
   Posté le 03-06-2022 à 23:37:36   

L'Union africaine milite pour la levée des sanctions contre la Russie


Le président de l'Union Africaine rencontre Poutine :

https://www.youtube.com/watch?v=u3grHodJm8A
Xuan
   Posté le 03-06-2022 à 23:40:49   

Sur sud Radio :
Embargo du pétrole russe -"On est en train de se mettre en situation de récession »- Nicolas Meilhan

https://www.youtube.com/watch?v=lwaRXj-AlMI
Xuan
   Posté le 04-06-2022 à 00:10:07   

Le début de la 3e guerre mondiale ? - Michel Midi par Michel Collon


https://www.youtube.com/watch?v=mAZ6vBlipAU
Xuan
   Posté le 04-06-2022 à 00:28:35   

Poutine a qualifié la situation dans le monde de difficile à prévoir

Kira Latukhina

Mikhaïl Metzel/RIA Novosti

La situation dans le monde reste difficile et il est nécessaire de rechercher des approches modernes pour renforcer la sécurité de la Russie. C'est ce qu'a déclaré le président dans une allocution au personnel de l'appareil et aux membres du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie à l'occasion du 30e anniversaire du Conseil de sécurité. Les félicitations ont été publiées sur le site Internet du Kremlin .

"La situation dans le monde reste complexe et difficile à prévoir, les anciens défis et risques persistent et de nouveaux apparaissent. Dans ces conditions, il est nécessaire de rechercher et de mettre en œuvre plus activement des approches qui répondent aux réalités de l'époque et contribuent à renforcer la sécurité et la stabilité de notre État, son développement cohérent et progressif », a déclaré Vladimir Poutine.

Ainsi, le travail compétent, responsable et multiforme du Conseil de sécurité est désormais très demandé, a souligné le président. Toutes les dernières années, les questions clés de la protection de la Russie contre les menaces internes et externes, de la garantie de la souveraineté et du renforcement de l'autorité internationale de la Russie ont été au centre des préoccupations du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, a déclaré Poutine et a apprécié la contribution à l'amélioration de l'administration publique. , en élaborant des politiques socio-économiques et régionales et en jouant un rôle dans la création d'un système de planification stratégique .

Poutine a appelé la situation extraordinaire avec la sécurité de la Russie
https://rg.ru/2022/06/03/putin-nazval-situaciiu-v-mire-trudnopredskazuemoj.html?utm_source=smi2
Xuan
   Posté le 04-06-2022 à 13:31:33   

21.04.2022
Les États-Unis n'ont aucune idée de la destination de leur aide militaire ukrainienne

PAR
BRANKO MARCETIC

Revue Jacobin*
https://jacobin.com/2022/04/united-states-military-aid-ukraine-war-weapons

Les responsables américains viennent d'admettre qu'ils ne savent pas où finiront leurs livraisons d'armes à l'Ukraine et qu'elles pourraient tomber entre des mains dangereuses.

Depuis le début de la crise ukrainienne l'année dernière, une minorité de commentateurs, dont le présent auteur, ont mis en garde contre les dangers d'inonder le pays d'armes et le risque d'alimenter des groupes extrémistes qui pourraient déstabiliser le pays et provoquer un retour de bâton pour l'Occident. , comme l'a fait la politique antisoviétique des États-Unis en Afghanistan dans les années 1980. Un nouveau rapport de CNN suggère que les responsables américains sont bien conscients de ces risques.

Une suite de sources anonymes a déclaré au réseau que Washington n'avait aucun moyen de suivre les armes qu'ils envoient ou de savoir où elles aboutissent lorsqu'elles entrent en Ukraine, l'un des plus grands marchés de trafic d'armes d'Europe avant même la guerre. "Il tombe dans un grand trou noir, et vous n'en avez presque aucune idée après une courte période de temps" , a déclaré une source à CNN.

Selon le rapport, les analystes militaires et les responsables américains reconnaissent que la quantité massive d'armes fournies par plus de vingt gouvernements pourrait à long terme « se retrouver entre les mains d'autres armées et milices que les États-Unis n'avaient pas l'intention d'armer ». ” Les troupes ukrainiennes ramassent des camions chargés d'armes principalement en Pologne, indique le rapport, avant de les conduire à travers la frontière, auquel cas il appartient entièrement aux Ukrainiens de savoir comment et où ils sont distribués.

Ce n'est pas la première fois que des responsables et des analystes occidentaux le reconnaissent. En mars, un haut responsable militaire américain a déclaré à Al Jazeera que "nous pensons que le risque vaut la peine d'être pris en ce moment" . Plus tôt ce mois-ci, un expert laissait entendre à Radio-Canada que si « après la guerre, ça pouvait être un problème d'armer l'extrême droite » , cela se justifiait par les « résultats exceptionnels sur le terrain » .

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé au début de la guerre qu'il donnerait des armes à toute personne désireuse de se battre, suggérant une attitude moins que judicieuse quant à l'endroit où elles se retrouveraient – compréhensible compte tenu des circonstances - , mais non moins risquée. En outre, des membres de la suprématie blanche et d'autres groupes extrémistes d'extrême droite se sont infiltrés dans l'armée du pays et sont devenus membres de sa Garde nationale, un autre point d'accès direct potentiel aux armes. L'indice du crime organisé note que la majeure partie du trafic d'armes à l'intérieur de l'Ukraine a lieu au niveau national, mais est également liée aux marchés noirs d'armes dans les États voisins d'Europe orientale et centrale et dans les pays de l'UE.

Les ultranationalistes ukrainiens ont été les principaux moteurs de l'instabilité dans le pays au cours de la dernière décennie, renversant un gouvernement par la violence, attaquant des groupes marginalisés et des opposants politiques, et menaçant et perpétrant des violences antigouvernementales dans plusieurs administrations, y compris celle de Zelensky, souvent pour faire dérailler les efforts de paix. . Diverses voix - du Centre de lutte contre le terrorisme de West Point et du Centre antiterroriste Soufan , aux organisations de défense des droits de l'homme et à la presse grand public– a averti avant la guerre que l'extrême droite ukrainienne avait non seulement pour objectif un coup d'État, mais qu'elle se tenait au carrefour d'un mouvement international de militants d'extrême droite cherchant à prendre le pouvoir en Europe, s'organisant de manière similaire aux réseaux djihadistes .

Comme l'indiquent clairement les reportages de CNN et d'Al Jazeera, les responsables américains ont jugé que si ces risques sont bien réels, ils sont compensés par les risques qui seraient encourus si l'Ukraine ne disposait pas d'armes suffisantes pour se défendre contre l'agression russe. Mais cela soulève la question des intentions américaines. Le but des livraisons d'armes est-il de renforcer la main de l'Ukraine pour parvenir à un règlement négocié du conflit – un processus dont l'administration Biden et les gouvernements alliés se sont jusqu'à présent tenus à l'écart ? Ou s'agit-il, comme certains responsables américains et britanniques l' ont suggéré , de transformer l'Ukraine en un bourbier semblable à l'Afghanistan pour la Russie, de l'affaiblir et peut-être même de déclencher un changement de régime, tout en envoyant un message à la Chine cans ce processus?

Pendant tout ce temps, il y a eu trop peu de discussions publiques sur ces questions, ou sur les effets d'entraînement potentiels des armes se retrouvant entre de mauvaises mains - leurs victimes les plus immédiates étant probablement les Ukrainiens eux-mêmes, ainsi que les pays à proximité. Après que l'OTAN a renversé le dictateur libyen Mouammar Kadhafi en 2011, par exemple, les énormes stocks d'armes du pays ont été expulsés du pays dans le chaos qui a suivi, où ils ont rapidement alimenté la violence et les conflits armés dans divers pays d'Afrique du Nord, dont le Mali, provoquant un campagne militaire d'un an menée par la France dans le pays.

Il y a plus qu'une ressemblance passagère entre les déclarations des responsables américains aujourd'hui et les mots du conseiller de Jimmy Carter, Zbigniew Brzezinski, l'architecte de la politique de soutien américain aux moudjahidines antisoviétiques, qui a déclaré à un intervieweur dans les années 1990 : « Ce qui est le plus important pour l'histoire du monde? . . . Certains ont agité les musulmans ou la libération de l'Europe centrale et la fin de la guerre froide ? Quelques années plus tard, ces «musulmans excités» ont mené la pire attaque étrangère sur le sol américain, et les contrecarrer a donné l'impulsion à une «guerre contre le terrorisme» destructrice et incroyablement inutile qui a déstabilisé le Moyen-Orient et intensifié l'autoritarisme national.

Malheureusement, un climat politique aussi militariste que conformiste signifie qu'il n'y a presque aucune pression publique sur l'administration Biden pour faire autre chose que ce qu'elle fait déjà : engorger le pays d'armes tout en refusant de s'engager dans des négociations pour mettre fin à la guerre. Le président est sur le point d'annoncer une aide militaire supplémentaire de 800 millions de dollars pour le pays, et un porte-parole de la Maison Blanche a déclaré que "nous préparons toujours le prochain paquet d'aide à la sécurité pour entrer en Ukraine" .

Ces annonces peuvent être une bonne nouvelle pour les fabricants d'armes, qui se frottent déjà les mains sur les dépenses massives qu'impliquent les exigences politiques occidentales actuelles. Mais tout comme l'Afghanistan dans les années 1980, ces expéditions sont également un investissement dans le prochain conflit armé qu'elles déclenchent, un conflit dont le retour complet ne viendra pas avant un certain temps - et peu de gens en revendiqueront probablement le mérite.

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*"Jacobin est une voix de premier plan de la gauche américaine, offrant des perspectives socialistes sur la politique, l'économie et la culture. Le magazine imprimé est publié tous les trimestres et atteint 75 000 abonnés, en plus d'une audience Web de plus de 3 000 000 par mois."


Edité le 04-06-2022 à 15:18:02 par Xuan


Xuan
   Posté le 07-06-2022 à 20:32:40   

Henry Kissinger et la fin du conflit sur l’Ukraine

7 JUIN 2022
https://histoireetsociete.com/2022/06/07/henry-kissinger-et-la-fin-du-conflit-sur-lukraine/

Il n’y a pas qu’HENRY KISSINGER pour oser “dire”, un courant grandissant aux Etats-Unis mais aussi partout dans le monde met en cause la nécessité de s’investir dans un “perdant”(1). Démocratie ou pas, si ce conflit dure beaucoup plus longtemps, l’Ukraine court le risque imminent de devenir irrémédiablement fichue une fois qu’il prendra fin nous dit l’auteur et il pourrait ajouter comme le suggère l’article “et il n’y aura pas que l’Ukraine!” Nous analysons par ailleurs ce que ce discours “cynique” révèle mais le fait est que les prises de position en ce sens se multiplient et que le héros de l’occident Zelensky risque de très mal finir après avoir alimenté des scénarios hollywoodiens. C’est quand le chien se noie qu’il faut lui envoyer des coups sur la tête dit un proverbe chinois, c’est maintenant qu’un grand mouvement de la paix pourrait surgir partout en Europe, en FRANCE vu que Mélenchon le big chef autoproclamé de la gauche a pris la tête d’une croisade pour ZELENSKY et l’OTAN, on peut s’interroger mais les élections heureusement n’ont qu’un temps et on va peut-être pouvoir passer aux choses sérieuses. (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)

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.par Damjan Krnjevic Miškovic

La guerre n’est pas comme un film hollywoodien où le bon gars gagne toujours à la fin. La civilisation coïncide avec le conflit, pas son opposé manichéen. Dans la politique mondiale, il n’y a pas de solution apodictique au problème de la justice ou au bouleversement sempiternel. Le désordre ne peut pas être transcendé parce que la nature humaine n’est pas souple comme du caoutchouc : nous nous sommes trompés en confondant le progrès technologique incontestable de l’humanité avec l’illusion de notre progression morale. Dans les périodes de l’histoire où le sophisme est confondu avec la prudence et où la délibération est autorisée à s’atrophier en vœux pieux il peut y avoir un échec à comprendre que les enseignements de penseurs comme Thucydide et Machiavel décrivent et expliquent les voies du monde mieux que toute alternative chiliastique.

Henry Kissinger, qui a provoqué l’indignation à Kiev et dans certains milieux occidentaux pour avoir suggéré dans sa récente conversation vidéo à Davos que la résolution du conflit sur l’Ukraine pourrait impliquer des ajustements territoriaux. Plus tôt dans ses remarques, il avait exposé la base de son évaluation : « l’issue de cette guerre, tant au sens militaire que politique, affectera les relations entre les groupements de pays […]. [L’] issue de toute guerre et du règlement de paix, ainsi que la nature de ce règlement de paix, […] détermineront si les combattants restent des adversaires permanents, ou s’il est possible de les intégrer dans un cadre international. »

Cette façon de penser est cohérente avec l’affirmation de longue date de Kissinger d’une corrélation entre les périodes prolongées de stabilité et un engagement commun envers la légitimité d’un système international basé sur le maintien d’un équilibre des forces entre les grandes puissances. La caractéristique commune des périodes dans lesquelles la politique d’équilibre des forces prédomine, écrivait-il en 1994, est “l’élévation d’un fait de la vie – l’existence d’un certain nombre d’États de force sensiblement égale – au rang de principe directeur de l’ordre [international]”. En d’autres termes, un système d’équilibre des forces repose sur la reconnaissance commune d’une faiblesse relative, par laquelle chaque grande puissance admet qu’elle ne peut pas dominer les autres sans encourir de lourds coûts et conclut donc qu’il vaut mieux ne pas essayer de le faire.

Ce n’est évidemment pas la façon dont l’administration Biden et d’autres en Occident comprennent la géopolitique, et ce n’est certainement pas la façon dont ils voient le conflit avec la Russie au sujet de l’Ukraine. Pour eux et leurs compagnons de route, la guerre est une manifestation en noir et blanc d’une lutte mondiale entre les partisans de la démocratie et de l’autocratie. C’est, bien sûr, une réponse émotionnelle compréhensible, mais ce n’est guère le prisme à travers lequel la prise de décision américaine et, par extension, occidentale doit être comprise. La géopolitique ne doit en aucun cas être confondue avec l’eschatologie : défendre la suprématie au nom de l’exceptionnalisme à une époque d’unipolarité était assez orgueilleux ; tenter d’imposer un « ordre libéral international fondé sur des règles » dans des conditions de multipolarité de plus en plus acrimonieuse l’est encore plus. Comme Kissinger l’a dit dans une récente interview, « nous devons être conscients des différences d’idéologie et d’interprétation qui existent. Nous devrions utiliser cette conscience pour l’appliquer dans notre propre analyse de l’importance des questions au fur et à mesure qu’elles se posent, plutôt que d’en faire la principale question de la confrontation, à moins que nous ne soyons prêts à faire du changement de régime l’objectif principal de notre politique ».

Cela fait écho à une partie de mon argument selon lequel la conclusion logique de la rhétorique adoptée par l’administration Biden dans le contexte de l’organisation du Sommet pour la démocratie de l’année dernière est qu’elle considère les régimes russe et chinois (et certains autres qu’elle identifie comme autocratiques) comme finalement illégitimes. Cela ne signifie pas nécessairement que le changement de régime est sur le point de devenir une politique américaine réalisable, mais cela implique que, en principe, les démocraties ne devraient faire que des concessions tactiques et des accommodements avec des autocraties. Cela correspond également à l’évaluation récente du Conseil de l’Atlantique selon laquelle la stratégie occidentale dans le conflit sur l’Ukraine est d’« infliger un maximum de douleur sans engagement militaire direct ». Mais l’exécution d’une stratégie sans objectifs tactiques clairs revient à conduire sans réfléchir sur une autoroute sans destination, pour paraphraser Daniel DePetris.

Après cent jours de route, elle reste inconnue : la question fondamentale des objectifs de guerre occidentaux dans le conflit sur l’Ukraine n’est tout simplement pas répondue – pas seulement en public, ce qui est bien, mais très probablement en privé, ce qui ne l’est pas. L’objectif est-il d’engendrer un changement de régime au Kremlin ? La destruction de la capacité de la Russie à combattre et à gagner des guerres ? Un retour au niveau de vie de l’ère soviétique pour les citoyens de la Fédération de Russie ? Un tribunal pour crimes de guerre ? Un cessez-le-feu ? Un accord de paix ? Un règlement territorial ? Une nouvelle architecture de sécurité européenne ?

Cette façon de penser est cohérente avec l’affirmation de longue date de Kissinger d’une corrélation entre les périodes prolongées de stabilité et un engagement commun envers la légitimité d’un système international basé sur le maintien d’un équilibre des forces entre les grandes puissances. La caractéristique commune des périodes dans lesquelles la politique d’équilibre des forces prédomine, écrivait-il en 1994, est “l’élévation d’un fait de la vie – l’existence d’un certain nombre d’États de force sensiblement égale – au rang de principe directeur de l’ordre [international]”. En d’autres termes, un système d’équilibre des forces repose sur la reconnaissance commune d’une faiblesse relative, par laquelle chaque grande puissance admet qu’elle ne peut pas dominer les autres sans encourir de lourds coûts et conclut donc qu’il vaut mieux ne pas essayer de le faire.

En l’absence d’une réponse consensuelle à ces questions et à d’autres questions similaires, l’Occident reste uni dans un effort politique et financier sans précédent pour soutenir Kiev, ce qui est la principale raison pour laquelle Kiev résiste à l’abandon d’une stratégie maximaliste de réchauffement et de négociation. Après tout, même Achille n’avait rien de spécial sans son épée et son bouclier (et l’intérêt personnel d’Athéna).

Mais la vérité est – aussi inconfortable que cela puisse être d’accepter – que l’Ukraine était et reste un objet de relations entre grandes puissances et non un sujet d’ordre international. En effet, il serait difficile d’affirmer de manière convaincante qu’un pays qui dépend presque entièrement des armes gratuites, des munitions et de la reconnaissance fournies par les puissances étrangères est soit pleinement souverain, soit totalement indépendant, quel que soit son type de régime.

Cela semble dur? Eh bien, le soutien fourni à l’Ukraine par l’Occident prend la forme de ventes et de transferts d’armes, d’entraînement militaire, de partage de renseignements en temps réel, de subventions directes en espèces et de garanties de prêts massives, d’une politique de porte ouverte sur les réfugiés et de la menace de réutiliser des milliards de dollars américains d’actifs russes saisis pour la reconstruction, associés à la promesse de dépenser des quantités incalculables de ressources occidentales pour la même chose. Un rapport de l’Institut de Kiel pour l’économie mondiale indique qu’entre le 24 janvier et le 10 mai 2022, l’Occident (y compris la Turquie) a fourni au moins 64,6 milliards d’euros d’engagements militaires, financiers et humanitaires au pays, dont 42,9 milliards d’euros (66%) provenaient des États-Unis (plus de la moitié de la contribution américaine est destinée à l’achat de militaires et d’armes). Ces chiffres étonnamment élevés semblent être des estimations prudentes, étant donné qu’ils n’incluent pas non plus les engagements des institutions financières internationales, des philanthropes et d’autres acteurs non gouvernementaux. Et depuis la publication de ce rapport, ces quantités sans précédent ont peut-être déjà doublé.

Il devient donc de plus en plus difficile de réfuter l’affirmation du Kremlin selon laquelle le conflit sur l’Ukraine équivaut à une guerre par procuration entre l’Occident et la Russie – ou du moins qu’il en est devenu une depuis que l’Occident a réalisé que « l’opération militaire spéciale » de Moscou ne produirait pas la capitulation rapide du gouvernement de Kiev. Par conséquent, l’Occident a pu se rallier au récit de Kiev « David contre Goliath », personnifié par son jeune et télégénique président, Volodymyr Zelensky.

Si enhardis et équipés, un fil conducteur important dans la pensée stratégique des dirigeants ukrainiens a émergé: la lutte pour la victoire totale, définie comme la restitution de toutes les terres détenues par la Russie, y compris (dans certaines itérations) la Crimée. Un tel résultat maximaliste est le moins susceptible de se concrétiser sans coût énorme, car il semble suffisamment crédible que la Russie soit disposée à utiliser une arme nucléaire tactique ou deux pour l’empêcher. Après tout, le directeur de la CIA, Bill Burns, a qualifié Vladimir Poutine d’«apôtre du remboursement » dans ses mémoires de 2019.

Néanmoins, l’une ou l’autre version de cette posture maximaliste est encouragée de manière irresponsable par divers dirigeants occidentaux, comme l’illustre la jeune et télégénique Première ministre estonienne, Kaja Kallas, dont la position que le New York Times qualifie de « la Russie doit être vaincue à tout prix, et sans compromis ». D’autres membres de cette faction maximaliste occidentale comprennent certains (mais pas tous) dirigeants d’anciens États du Pacte de Varsovie (qui sont tous maintenant membres de l’OTAN, ce qui signifie qu’ils savent d’une manière quasi certaine qu’ils n’auront pas à subir les conséquences de leurs durs discours), le gouvernement britannique et certaines parties de l’administration Biden, y compris (semble-t-il parfois) le président lui-même en sont là.

Il y a quelque chose d’évidemment exaltant dans la résistance de l’Ukraine, comme le dépeignent la plupart des médias occidentaux : il serait surprenant que les dirigeants des studios hollywoodiens ne commandent pas déjà des scénarios. Pourtant, il est stupéfiant que les maximalistes occidentaux ne voient rien de mal à se rapprocher dangereusement du moment où leur propre politique étrangère soit sous-traitée à un État presque entièrement dépendant des largesses de l’Occident pour continuer à poursuivre un objectif de victoire totale, tel que défini ci-dessus. Heureusement, personne près des leviers d’une puissance occidentale sérieuse et bénéficiant d’une quelconque puissance militaire n’est disposé à entrer dans le conflit plus directement : déclarer puis appliquer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de tout ou partie de l’Ukraine a été rejeté, tout comme le déploiement manifeste de troupes de combat de l’OTAN de part et d’autre du front. Mais ces soupçons de retenue de fait ont souvent été accompagnés de déclarations publiques exagérées. Ceux-ci non seulement sapent tactiquement la poursuite d’une politique de retenue relative (ou du moins d’escalade au-delà du point de non-retour), mais ils rendront également plus difficile de plaider pour une feuille de route pour un résultat qui correspond en quelque sorte à ce que le Kremlin considérerait effectivement comme une reddition inconditionnelle.

D’autre part, un nombre croissant de dirigeants d’États européens, rejoints par des commentateurs et des analystes plus réfléchis des deux côtés de l’Atlantique, adoptent maintenant une vision plus traditionnelle – qui remonte au moins à Thucydide – qui peut se résumer de la manière suivante: l’histoire ne finit jamais, l’avenir est incertain, les amis sont toujours imparfaits, la politique de pouvoir ne disparaît jamais, et aucune cause politique n’est jamais vraiment juste.

Une dérivation de cette façon de penser est que se prémunir constamment contre la tentation de mettre de côté l’insubordination modératrice des voies du monde n’est ni du cynisme ni de l’apaisement; il s’agit plutôt d’une mise en garde sensée et saine contre la défense d’un monde comme il n’a jamais pu l’être et la promotion de l’utilisation de tous les moyens pour y parvenir. Tout à fait juste, parce que la diplomatie n’est ni un jeu de moralité ni un exercice pour dire à l’autre partie comment éviter la perdition. D’où les efforts de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et d’autres puissances européennes (sans parler de la Turquie) pour maintenir les voies diplomatiques ouvertes et servir de médiateur (ou du moins faciliter) un cessez-le-feu, sinon une paix formelle, entre Moscou et Kiev.

En fin de compte, cela produira très probablement soit un conflit gelé à peu près comme le long des lignes syro-israéliennes ou intra-coréennes, soit un accord impliquant la mise en œuvre de quelque chose qui s’apparente aux accords de Minsk, ou au plan en trois points d’Edward Luttwak. Peut-être y a-t-il une quatrième ou une cinquième option. Quoi qu’il en soit, l’objectif de cette faction occidentale a changé à juste titre. Grâce à la munificence de l’Occident, l’Ukraine a pu démontrer qu’elle peut résister (mais pas surmonter) l’agression ; maintenant, l’Occident doit être clair sur le fait que sa priorité est de s’entendre sur une sorte de règlement. Cela exigera presque certainement que Kiev accepte un compromis – un mot désagréable pour la faction ukrainienne qui doit gagner à tout prix. Cela ne doit pas être interprété comme exigeant nécessairement de l’Ukraine qu’elle signe officiellement un document juridique qui cède une partie de ses terres à perpétuité: nous savons par le conflit du Karabakh dans le Caucase du Sud qu’un renversement héroïque est possible, et nous pouvons souligner que l’affaire non résolue du Kosovo reste manifestement un point de discorde entre ceux qui défendent l’intégrité territoriale en tant que principe fondamental du droit international et ceux qui continuent à faire pression sur la Serbie, un État membre de l’ONU, pour qu’elle « accepte la réalité sur le terrain ». Le fait est que le début de tels conflits européens et leurs trajectoires ultérieures avaient moins à voir avec le respect des principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies qu’avec des flux et reflux géopolitiques couplés à des changements dans l’équilibre des pouvoirs.

Peut-être que cette faction maximaliste aurait plus de chance de convaincre ses alliés occidentaux récalcitrants, sans parler du reste du monde, de la sincérité de ses intentions si ce n’était du fait que l’Ukraine n’est guère une démocratie dans la compréhension occidentale habituelle du terme: Freedom House l’appelle un « régime partiellement libre » et « transitoire ou hybride » tandis que Transparency International le classe comme le pays le plus corrompu d’Europe.

Démocratie ou pas, si ce conflit dure beaucoup plus longtemps, l’Ukraine court le risque imminent de devenir irrémédiablement ingérable une fois qu’il aura pris fin – disons, la Bosnie de l’Europe de l’Est – et la Russie pourrait devenir la Biélorussie de la Chine ou ce que les États du Pacte de Varsovie étaient pour l’Union soviétique. Comment l’un ou l’autre de ces scénarios, sans parler des deux, pourrait-il être dans l’intérêt de l’Occident ?

C’est pourquoi il est grand temps que les États occidentaux qui comptent réellement, dirigés par les États-Unis, définissent correctement leurs objectifs de guerre et mettent tout le monde au pas. Cela devra nécessairement inclure l’Ukraine, dont le président devra peut-être être informé en termes non équivoques que le soutien occidental à la stratégie maximaliste de guerre et de négociation de Kiev touche rapidement à sa fin. Comme Kissinger l’a dit à Davos : « On espère que [les Ukrainiens] égaleront l’héroïsme dont ils ont fait preuve dans la guerre avec la sagesse pour l’équilibre en Europe et dans le monde en général. »

Damjan Krnjevic Miškovic est professeur de pratique à l’Université ADA et supervise la recherche, l’analyse et les publications politiques à son Institut pour le développement et la diplomatie (IDD), y compris l’édition des Dialogues de Bakou. Il s’agit d’un ancien haut responsable serbe et de l’ONU qui a précédemment été rédacteur en chef de The National Interest. Il est également membre du comité de rédaction d’Orbis. Les points de vue et opinions exprimés dans le présent document sont uniquement ceux de l’auteur.

(1) Hier par exemple, Martin Ehl, dans le quotidien tchèque “Hospodarske Noviny” estimait : La guerre en Ukraine est entrée dans une nouvelle phase. Selon cet analyste de renom, les pays occidentaux, confrontés à la réalité géopolitique et soucieux d’épargner la Russie, hésitent désormais à aider davantage l’Ukraine.

Le doyen de la géopolitique, Henry Kissinger, 99 ans, s’est attiré les foudres des Ukrainiens et de leurs alliés lorsqu’il a “conseillé”, il y a quelques jours, au gouvernement ukrainien d’échanger une partie de son territoire contre la paix avec la Russie. Tous ceux qui envoient de l’argent pour permettre à l’armée ukrainienne d’acheter des armes et aident les réfugiés ukrainiens dans l’espoir d’une victoire finale des soldats combattant sous le drapeau bleu et jaune ont crié leur indignation à l’évocation de cette idée. Ceux qui vivent dans la bulle de l’excellente propagande de guerre ukrainienne peuvent avoir le sentiment que la victoire de Kiev est, sinon imminente, du moins inévitable. Le praticien cynique qu’est Kissinger peut se permettre de dire tout haut ce que la grande majorité des politiciens occidentaux se disent en mode top secret. Comment expliquer aux Ukrainiens, qui souffrent, qui luttent, et qui malgré cela surfent sur la vague de la défense couronnée de succès de leur pays, qu’ils font partie d’un puzzle géopolitique plus vaste et que leurs dirigeants politiques feraient donc mieux de commencer à modérer leurs attentes quant au développement prochain de la guerre et à sa fin ?
Xuan
   Posté le 07-06-2022 à 21:49:59   

LA FRANCE TUE DEPUIS HIER DES CIVILS DANS LE DOMBASS


https://www.donbass-insider.com/fr/2022/06/07/la-france-tue-depuis-hier-des-civils-dans-le-donbass/


Edité le 07-06-2022 à 21:59:34 par Xuan


Xuan
   Posté le 10-06-2022 à 13:44:33   

Un article qui pue le trotskisme dans la caractérisation de la Russie, mais qui apprécie justement le lien entre l'exploitation des masses et le fascisme.

Sous la bannière de la «désoviétisation», le gouvernement ukrainien prépare une attaque en règle contre les droits des travailleurs


10 JUIN 2022
https://histoireetsociete.com/2022/06/10/sous-la-banniere-de-la-desovietisation-le-gouvernement-ukrainien-prepare-une-attaque-en-regle-contre-les-droits-des-travailleurs/

Ce qu’il vaut bien mesurer c’est que le gouvernement de KIEV n’a pas entretenu le nazisme et ses bataillons simplement par choix idéologique mais parce que ses oligarques se heurtaient de plus en plus à la résistance des exploités. En Ukraine, comme en France, le choix de la guerre est celui de l’exploitation sans limite des travailleurs, la remise en cause de leurs “conquis”. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)


Shannon Jones
Tandis que la guerre en Ukraine entre dans son quatrième mois, le parlement ukrainien est sur le point d’adopter une révision majeure du Code du travail du pays qui portera gravement atteinte aux droits des travailleurs.

Le parlement ukrainien menace de ramener les travailleurs à l’ère tsariste en déchirant les protections minimales existantes en matière de travail et en donnant aux entreprises un chèque en blanc pour licencier les travailleurs et imposer des conditions de travail inférieures aux normes.


Marche de 2019 à Kiev contre les lois anti-travail (Source: Comité syndical européen de l’éducation)
Selon les termes du projet de loi 5371, les travailleurs des entreprises qui emploient 250 travailleurs ou moins seraient soustraits à la protection des lois du travail existantes et placés sous contrat individuel avec la direction et susceptibles d’être licenciés pour n’importe quelle raison. Ces changements toucheraient environ 70 pour cent des travailleurs du pays.

Les partisans de la législation la justifient sous la bannière de la «désoviétisation», c’est-à-dire l’élimination de toute protection résiduelle héritée de l’ancienne URSS. Le Code du travail actuel date de 1971, lorsque l’Ukraine faisait partie de l’Union soviétique, qui est restée un État ouvrier malgré sa dégénérescence bureaucratique extrême sous le stalinisme. Les oligarques ukrainiens, qui, comme leurs homologues russes, sont nés de la privatisation des biens de l’État après la liquidation stalinienne de l’URSS en 1991, sont déterminés à se passer de la moindre protection pour les travailleurs.

L’état périlleux des droits des travailleurs en Ukraine met encore plus à nu les prétextes démocratiques utilisés par les États-Unis et les autres puissances de l’OTAN pour justifier la guerre par procuration qu’ils mènent contre la Russie en Ukraine. Grâce à l’expansion incessante de l’OTAN vers l’Est et à l’armement massif de l’Ukraine, les puissances impérialistes américaines et européennes ont forcé Poutine à mener son invasion réactionnaire, ce qui a créé des millions de réfugiés et dévasté de vastes régions d’un pays qui était le plus pauvre d’Europe avant la guerre.

En mars, peu après le début de l’invasion russe, le parlement ukrainien a adopté un décret de «suspension de l’emploi» dans le cadre de l’état actuel de la loi martiale où les travailleurs ne sont pas techniquement licenciés, mais ils ne travaillent pas et ne sont pas payés. Il a également autorisé les entreprises à suspendre les conventions collectives. Les grèves on tété interdites et les manifestations de rue peuvent être interdites sans décision des tribunaux.

En vertu du décret sur la loi martiale, le temps de travail standard peut être porté à 60 heures par semaine au lieu de 40 heures. Pour des catégories spéciales d’employés, cela peut être porté à 50 heures par semaine. Les «week-ends» peuvent être réduits à 24 heures sans travail.

En outre, on a réduit le nombre de catégories de travailleurs qui ne pouvaient travailler de nuit, et on a élargi la liste des employés qui peuvent être appelés à faire des travaux lourds, des heures supplémentaires, etc.

Parmi les employeurs qui ont «suspendu» les conventions collectives figurent Nova Poshta (Nouvelle Poste), un transporteur postal privé, et le géant mondial de l’acier ArcelorMittal. Chez Nova Poshta, la direction a révoqué 30 dispositions de la convention collective qui couvrent quelque 11.500 travailleurs. Les changements concernaient les conditions de travail et des avantages sociaux, tels que la fourniture d’uniformes et de trousses de sécurité et la garantie d’heures de travail. Quelque 1.500 travailleurs ont vu leur emploi «suspendu», c’est-à-dire qu’ils ont été licenciés.

Début mai, le Syndicat des métallurgistes et des mineurs (Trade Union of Metallurgists and Miners - TUMM) a contacté la direction de l’usine ArcelorMittal de Kryvyi Rih pour se plaindre que l’entreprise avait suspendu certaines parties de la convention collective, notamment la fourniture de prestations sociales aux travailleurs.

On a présenté les propositions de modification du Code du travail ukrainien pour la première fois en avril 2021, soit 10 mois avant le début de la guerre, mais elles sont restées bloquées au Parlement. Toutefois, des responsables ukrainiens ont profité de la guerre pour faire avancer le projet de loi 5371. Le 12 mai, 246 députés ont voté en faveur de la législation, ouvrant ainsi la voie à sa promulgation. Elle pourrait encore théoriquement faire l’objet d’un veto du président Zelensky.

Halyna Tretyakova, chef de la commission parlementaire sur la politique sociale, a déposé le projet de loi à l’origine avec le soutien de plusieurs membres du parti Serviteur du Peuple de Zelensky.

Selon openDemocracy, «le projet de loi a été élaboré par une ONG ukrainienne, le “Bureau des solutions simples et des résultats”, qui a été créée par l’ancien président géorgien Mikheil Saakashvili avec des associations d’employeurs ukrainiennes et un programme de l’USAID» .

Ceux qui appellent à un veto de la part de Zelensky font valoir que la législation violerait les normes européennes du travail et les conventions de l’Organisation internationale du travail et pourrait donc retarder l’intégration de l’Ukraine dans l’Union européenne.

Un expert cité par openDemocracy a déclaré: «C’est un retour au 19e siècle. En introduisant le droit civil dans les relations de travail, nous pouvons ouvrir la boîte de Pandore» .

En novembre 2021, openDemocracy avait rapporté que le ministère britannique des Affaires étrangères avait conseillé le ministère ukrainien de l’Économie sur la manière de faire passer des changements anti-ouvriers au droit du travail. Il a déclaré: «Un plan de communication de 2021 préparé par un cabinet de conseil en développement international et marqué du logo de l’ambassade britannique à Kiev recommande au ministère ukrainien de “souligner” que la libéralisation du droit du travail apportera des “résultats positifs” pour les travailleurs ukrainiens» .

Une déclaration du Syndicat européen des services publics sur le projet de loi 5371 a fait remarquer la poussée de l’Ukraine pour «dé-soviétiser» le droit du travail. «Mais moderniser la législation en proposant d’abroger les recommandations et conventions de l’OIT, et de violer les articles de la Charte sociale européenne et les accords d’association avec l’UE, semble indiquer que les auteurs du projet de loi préfèrent l’époque tsariste».

George Sandul, avocat de Labour Initiatives, a déclaré qu’en introduisant des contrats individuels dans les petites et moyennes entreprises, le projet de loi signifierait que «de fait, ce régime suppose que littéralement n’importe quoi peut être inscrit dans le contrat de travail d’un employé, sans référence au Code du travail ukrainien. Par exemple, des motifs supplémentaires de licenciement, la responsabilité, ou même une semaine de 100 heures».

Jusqu’en mai, le soutien parlementaire n’avait pas été suffisant pour faire avancer le projet de loi, mais la situation a changé lorsque le parti politique Trust ainsi que d’anciens membres du parti prorusse Opposition Platform/For Life ont voté pour. Ce dernier a été interdit par le Parlement le mois dernier, et ses représentants parlementaires se sont vu menacer de perdre leurs mandats, peut-être pour les intimider afin qu’ils changent leur vote en faveur de la législation. Le Parlement se prépare à une deuxième lecture du projet de loi dans le cadre d’une procédure accélérée.

Dans un partage sur le blogue «Cross Border Talks», l’auteure Malgorzata Kulbaczewska-Figat note que même sous le Code du travail existant, les conditions des travailleurs en Ukraine étaient atroces.

«Avant l’invasion russe, des millions de travailleurs ukrainiens ont migré vers les pays de l’UE (entre autres), sachant pertinemment que même les plus pauvres d’entre eux – la Bulgarie et la Roumanie – offraient à un travailleur moyen des revenus nettement supérieurs à ceux de son pays d’origine».

«Les bas salaires étranglent pratiquement notre économie», poursuit-elle. En outre, quelque 20 à 30 pour cent des travailleurs ukrainiens sont employés «officieusement».

«Même travailler dans une entreprise d’État, dans un secteur d’économie cruciale, ne garantit pas un salaire stable, permettant de vivre décemment».


Les mineurs, par exemple, faisaient face à des retards dans le paiement des salaires. «Les mineurs organisaient régulièrement des actions de protestation spontanées, y compris le mouvement le plus désespéré: une protestation souterraine. Une autre énorme action de protestation souterraine a eu lieu en 2020 à Kryvy Rih, le centre de l’extraction du fer d’importance transnationale. Un groupe de travailleurs de KZRK, une usine anciennement publique composée de quatre mines de fer et de plus d’usines associées, a passé plus d’un mois à l’intérieur des mines, réclamant une augmentation de salaire» .

Elle a cité un expert en droit du travail qui a mis en garde contre le fait que les grandes entreprises peuvent « se scinder artificiellement en entités plus petites de 250 personnes afin que les employeurs les plus grands et les plus forts puissent utiliser une flexibilité maximale».

Le fait que la guerre en Ukraine soit utilisée pour imposer une augmentation brutale de l’exploitation à la classe ouvrière déjà appauvrie du pays est une indication supplémentaire du caractère réactionnaire du conflit. Les travailleurs d’Ukraine, ainsi que leurs frères travailleurs de Russie et des pays de l’OTAN, n’ont rien à gagner de cette guerre, qui contient les germes d’une conflagration mondiale. Les travailleurs de tous les pays doivent s’unir pour s’opposer à la guerre en Ukraine, qui a été déclenchée par l’impérialisme américain et ses alliés dans le cadre de leur campagne pour l’hégémonie mondiale.

(Article paru en anglais le 8 juin 2022)

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Ci-dessous la position des syndicats ukrainiens affiliés à la CSI, et largement reproduite par la CGT.
NB : La KVPU Confédération des syndicats libres d'Ukraine est "un des rares syndicats ukrainiens reconnus par l' AFL-CIO américaine comme "indépendant et honnête dans sa représentation des intérêts des travailleurs" " [Wikipedia] :


Les syndicalistes ukrainiens en appellent à la solidarité de leurs homologues européens

PUBLIÉ LE 15 AVR 2022
Le 24 février au matin, Vladimir Poutine a ordonné l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, déclenchant une guerre qui a déjà fait plusieurs milliers de victimes civiles, enfants comme adultes cibles de guerre... Echange avec Natalya Levytskaya, vice-présidente de la KVPU
La CGT condamne sans appel cette invasion qui viole la souveraineté ukrainienne et la charte des Nations Unies, et assure la population civile et les syndicalistes ukrainiens de son soutien sans faille.
Les deux organisations syndicales ukrainiennes affiliées à la CSI, la FPU et la KPVU, ont appelé à résister à l’agression russe et ont demandé que soit renforcée la pression diplomatique et économique internationale sur la Fédération de Russie et que des sanctions efficaces soit imposées pour faire cesser la guerre.

« Nos militants se mobilisent pour aider les populations déplacées ou touchées par les destructions » indique Natalya Levytskaya, vice-présidente de la KVPU.

Les militants de la fédération de santé livrent des médicaments dans les hôpitaux de Kharkiv ;
les cheminots organisent l’évacuation de la population des zones dangereuses, l’accueil dans les gares ; dans les zones libérées autour de Kiev (Boutcha, Hostomel, Irpin…),
une fédération d’autoentrepreneurs est très active dans la distribution d’aide.
Parallèlement, et bien que de nombreux membres se sont engagés ou ont été appelés sous les drapeaux, la KVPU continue à fonctionner comme un syndicat, en faisant respecter le droit du travail dans les zones où il n’y a pas d’activité militaire.
Hommes et femmes se mobilisent pour expulser l’occupant le plus rapidement possible. « Les femmes ukrainiennes, très libres, très émancipées, très indépendantes en temps de paix, le sont tout autant en temps de guerre » précise Olessia Briazgounova, secrétaire international de la KVPU.

Beaucoup se sont engagées dans les détachements de défense territoriale. Lorsqu’elles sont victimes de viols et de violences sexuelles, les femmes trouvent le courage d’aller témoigner pour que ces crimes de guerre soient reconnus comme tels et ne restent pas impunis.

Pour que cesse rapidement la guerre, l'Ukraine a besoin du soutien urgent d'autres États et nations, et la KPVU de celui des syndicats.
Cette dernière déplore que le FNPR russe ait toujours partagé le discours de propagande orchestré par Vladimir Poutine et se prononce aujourd’hui pour la guerre, contrairement au syndicat indépendant bélarusse BKTP, qui s’en désolidarise, malgré une répression très forte.

La KPVU attend de ses homologues européens des aides matérielles, financières, politiques…

L’intersyndicale française prépare un convoi affrété par train, pour matérialiser sa solidarité avec la fourniture de produits de première nécessité et de médicaments.
Mais le soutien doit aussi être politique : « Nous vous demandons de soutenir la demande d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, et de continuer à contredire la propagande russe » martèle Natalya Levytskaya.

Le premier mai qui s’annonce aura une coloration nouvelle. Il donnera une autre vision de la solidarité internationale des travailleurs.

Après la victoire, l’Ukraine aura besoin d’une solidarité pour rebâtir le pays : . « Les syndicats pourront user de leur position nationale pour surveiller les programmes d’aides »



Edité le 10-06-2022 à 15:55:59 par Xuan


Xuan
   Posté le 10-06-2022 à 23:39:38   

L'interview de Lavrov
https://www.youtube.com/watch?v=vk7TfEmZLT0&feature=share&fbclid=IwAR3tnSalwT_ljo7iErvx5wurJhI4Wdfq3KBpKGGTbag6m9twEWO43EXWFu0
Xuan
   Posté le 12-06-2022 à 13:53:55   

POURQUOI Y AVAIT-IL DES NAZIS UKRAINIENS AU CAPITOLE DES ÉTATS-UNIS LE 6 JANVIER ?
Xuan
   Posté le 12-06-2022 à 22:00:10   

https://m.youtube.com/watch?v=WgroF4eTZVo

Vidéo : Poutine à propos de la crise alimentaire.
Xuan
   Posté le 14-06-2022 à 13:44:51   

Un article du Guardian, centre-gauche et pro US :

Les appels de l’Occident à une victoire totale en Ukraine ne peuvent mener qu’à une escalade ruineuse, par Simon Jenkins

10 JUIN 2022



Catherine Winch, “notre correspondante à Londres” a traduit pour les lecteurs d’histoire et societe cet article de Simon Jenkins, et elle nous signale qu’il s’agit de l’ancien éditeur du Times, qui ne suit pas Johnson dans le jusqu’au-boutisme.
https://histoireetsociete.com/2022/06/10/les-appels-de-loccident-a-une-victoire-totale-en-ukraine-ne-peuvent-mener-qua-une-escalade-ruineuse-par-simon-jenkins/?fbclid=IwAR0XoWrjBvxQbfRaug65f-u3YwCzjeyR3Kwp0PxCvwTpTr4AXNZbV7PEYeA

Simon Jenkins

https://www.theguardian.com/commentisfree/2022/jun/09/west-victory-in-ukraine-escalation-war?CMP=share_btn_link

Alors que la guerre en Ukraine s’éloigne des gros titres, elle atteint un point de danger maximal. Les parties peuvent-elles être amenées à un compromis et à un règlement, ou leur désespoir, associé à la fièvre de guerre des non-participants, conduira-t-il le conflit à une escalade plus large et au risque de catastrophe ?

Le gouvernement britannique a offert à Kiev ce qu’il appelle un soutien indéfectible. Boris Johnson a ainsi délégué sa politique sur l’Ukraine au président de Kiev, Volodymyr Zelenski. Celle-ci comprend l’ambition de chasser les troupes russes de tout le sol ukrainien, y compris la Crimée et le Donbass. Le poids des chiffres de la Russie rend déjà de moins en moins plausible une telle victoire totale et un retour aux frontières d’avant 2014. Cela nécessiterait également une augmentation massive de l’aide occidentale sur une longue période. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déjà qualifié cette guerre de guerre par procuration des États-Unis contre la Russie.

À ce stade de la guerre, les enjeux sont d’une autre nature. Lorsque l’Ukraine a repoussé la première avancée russe, l’aide occidentale est apparue à la fois cruciale et glorieuse. Ces derniers mois, l’équilibre de la puissance militaire s’est transformé en impasse. La France et l’Allemagne font maintenant preuve de prudence. Comme la plupart des pays de l’OTAN, elles apportent à Kiev une aide militaire et humanitaire, tout en considérant à juste titre que la guerre est celle de l’expansion russe. Elles n’utilisent pas le langage de Joe Biden et Johnson, qui parlent d’un grand conflit impliquant l’ensemble de l’Occident.

Alors que des armes “défensives” de plus en plus meurtrières sont livrées par les puissances occidentales à l’Ukraine, la plainte de la Russie qu’il s’agit d’une guerre par procuration semble de plus en plus plausible, et Vladimir Poutine va continuer à agiter son arsenal nucléaire. S’il peut raser des villes ukrainiennes entières avec des bombes, pourquoi pas avec des obusiers nucléaires ? Les faucons occidentaux ont passé leur vie à s’entraîner pour une telle confrontation. On sent qu’ils sont impatients de tester le courage de Poutine, à une distance sûre de chez eux. Les faucons doivent savoir qu’il ne se retirera pas de toute l’Ukraine. Alors pourquoi ne pas voir dans quelle mesure son bluff nucléaire peut être relevé ?

À mesure que les guerres d’aujourd’hui s’éternisent, leur effet sur l’émotion du public va et vient, tandis que les intérêts particuliers font jouer leurs muscles. Lorsque les Soviétiques ont occupé l’Europe de l’Est après la Seconde Guerre mondiale, la discipline de l’Ouest était absolue. Elle a suivi la doctrine de George Kennan, à savoir l’endiguement et non le retour en arrière. La répression soviétique de la Hongrie en 1956 et de la Tchécoslovaquie en 1968 ne furent pas contestées. Une confrontation nucléaire était considérée comme impensable. La crise des missiles de Cuba en 1962 et le moment de folie du vieillissant Andropov en 1983 (lorsque le Kremlin, alarmé par un exercice de l’OTAN, a failli lancer une attaque nucléaire) ont provoqué une excitation paralysante chez les chefs militaires. Des études récentes ont montré à quel point le monde est passé près de la catastrophe, qui n’a pu être évitée que grâce à des échanges frénétiques, des compromis secrets et des décisions prises en une fraction de seconde.

Si la guerre des Malouines de 1982 avait été réglée par la mise sous tutelle des Nations unies avant le débarquement de San Carlos – comme cela a failli être le cas après le naufrage du HMS Sheffield – des centaines de vies auraient pu être sauvées, sans parler des 60 millions de livres sterling par an encore dépensés pour la forteresse Malouines. En Afghanistan, en 2001, le secrétaire américain à la défense de l’époque, Donald Rumsfeld, a conseillé au président George W. Bush d’entrer dans le pays, de punir le régime et d’en sortir immédiatement. Il a été ignoré par les “bâtisseurs de nation”, qui ont entrepris d’imposer un vaste appareil impérial en Afghanistan et de le détruire. Ces tournants critiques sont oubliés dans les histoires de guerre.

Dès qu’un conflit devient brûlant, la fièvre de la guerre déforme la raison par l’émotion. Alimentée par les médias, elle empoisonne toute tentative de paix avec le cri “trop de gens sont morts pour permettre un compromis”. La stratégie est également déformée. Tout comme on nous a dit en 2003 que l’Irak préparait une attaque de missiles contre la Grande-Bretagne, nous devons maintenant croire que Poutine représente une menace similaire pour notre sécurité.

La doctrine de l’endiguement de la guerre froide, acceptée tacitement par Moscou et Washington, consistait à éviter scrupuleusement une confrontation est-ouest entre les grandes puissances. Tout le reste était subordonné. Nous sommes aujourd’hui à un tel tournant.

Quel que soit l’accord conclu dans l’est de l’Ukraine, il s’agira d’un compromis. Johnson et la Grande-Bretagne ont fait leur devoir d’humanité commune en aidant un État étranger, et non un allié, à résister à une odieuse agression russe. Poutine a à peine avancé sur son incursion de 2014, bien qu’il ait avancé. C’est là que doit se trouver le domaine du compromis. Si Johnson se sent incapable de plaider pour la paix, il devrait au moins cesser de crier à la guerre. Le prochain chapitre des relations entre la Russie et l’Ukraine doit être décidé par ces deux pays.


Edité le 14-06-2022 à 13:53:30 par Xuan


Xuan
   Posté le 14-06-2022 à 23:56:06   

Un dossier remarquable sur la censure concernant l'Ukraine, et les pressions sur les journalistes. Il faut noter que la presse chinoise est lue dans le monde entier et qu'elle commence à faire contrepoids aux médias mainstream en dehors de l'occident :


Global Times dénonce la propagande et la censure occidentales dans la guerre en Ukraine.


GT enquête:
Des journalistes indépendants occidentaux dénoncent la propagande de l’OTAN fomentant la crise ukrainienne et subissent des attaques impitoyables de l’Occident « civilisé »

Toile de tromperie
Par les journalistes du personnel de GT
Publié: Jun 14, 2022 11:37 PM
https://www.globaltimes.cn/page/202206/1268125.shtml

Situations d’urgence Les pompiers du ministère éteignent un incendie à la suite d’un récent bombardement dans le district de Kievsky à Donetsk, en Ukraine, le 13 juin. Photo : VCG
Récemment, des rapports sont devenus viraux sur les plateformes de médias sociaux selon lesquels un haut responsable ukrainien a été licencié en raison de plusieurs accusations, parmi lesquelles la rhétorique qu’elle a utilisée pour décrire les agressions sexuelles contre des enfants prétendument par des Russes sans preuves vérifiées. Cela a suscité la dernière série d’inquiétudes concernant la montée de la désinformation dans le conflit russo-ukrainien.
Lyudmila Denisova, commissaire aux droits de l’homme du Parlement ukrainien, a été relevée de ses fonctions le 31 mai pour avoir traité des rapports détaillant des allégations d’agression sexuelle portées contre des Russes en Ukraine, a rapporté Newsweek le 31 mai.
Selon Newsweek, cette décision a été prise après l’indignation suscitée par la formulation qu’elle a utilisée dans les rapports publics sur les agressions sexuelles présumées commises par des Russes, mais par le défaut de fournir des preuves tangibles ainsi que la diffusion présumée dans ces rapports d’informations non vérifiées.
Dans le paysage actuel de l’opinion publique sur le conflit russo-ukrainien, il n’est pas rare que les parties semant le chaos s’engagent dans la diffusion de fausses nouvelles. Alors que l’expansion imprudente de l’OTAN reste la principale cause profonde du conflit russo-ukrainien en cours, les États membres de l’OTAN, en tant que vétérans de la concoction et de la diffusion de la désinformation, et certains médias occidentaux ont discrètement fait leur part en employant des tactiques de désinformation et en attisant les flammes.
Lors de la réunion de l’ONU sur la situation en Ukraine le 6 mai, des journalistes indépendants de nombreux pays, dont la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Bulgarie et l’Irak, ont critiqué les médias occidentaux pour la propagande utilisée lors des reportages sur le conflit russo-ukrainien.

« J’ai vu la guerre, mais nous ne pouvons pas dire la vérité », a déclaré Sonja van den Ende, une journaliste d’investigation néerlandaise lors de la réunion. « Nous sommes censurés en Europe. »

Le Global Times s’est entretenu avec Sonja van den Ende, le photojournaliste italien Giorgio Bianchi qui a assisté à la réunion de formule Arria, et John Mark Dougan, un journaliste américain qui couvre toujours l’Ukraine, qui viennent tous de sociétés occidentales « démocratiques » mais ont été attaqués de toutes parts pour avoir raconté des histoires et partagé des opinions qui ne sont pas alignées sur le « politiquement correct » de diffamer la Russie en Occident sur la crise ukrainienne.
« L’Occident accuse la Russie de générer de fausses nouvelles, alors qu’ils sont eux-mêmes accros à l’utilisation de faux récits et à la tromperie comme arme », a déclaré van den Ende au Global Times.
« Le titre de 'Terre des Libres' a été retiré à l’Occident il y a longtemps », a déclaré Dougan.

Quand le « bureau de presse » de l’OTAN enveloppe l’Europe

« C’est difficile de jouer la victime tout en agissant comme un méchant. »
Après avoir conclu une conférence sur l’Ukraine boycottée par certains enseignants et élèves d’une école locale en Italie et déformée par les médias et devant endurer le barrage actuel de critiques et d’abus de la part de la « société civilisée et pacifique » dans laquelle il vit, Bianchi, qui est retourné en Italie après avoir couvert et filmé dans la région du Donbass, a fait un post passionné sur sa page Facebook.
« En ce moment en Italie, mais plus généralement dans toute l’Europe, encourager le raisonnement sur les motivations de la Russie dans ce conflit et les fautes de l’Union européenne et de l’OTAN signifie être qualifié de 'poutinisme' », a déclaré Bianchi au Global Times, notant qu’en plus de la condamnation et de la censure habituelles sur le réseau social, « les invités non alignés invités dans les émissions de télévision subissent de véritables « lynchages » médiatiques et des attaques de type escouade par des journalistes et des intellectuels ».

Parce qu’il a courageusement témoigné que les grands médias européens diffusent de la propagande sur le conflit russo-ukrainien, Bianchi a déclaré qu’il avait été la cible d’une campagne de diffamation menée par les principaux journaux italiens.
Le 5 juin 2022, le Corriere Della Sera, l’un des quotidiens italiens les plus influents, a publié une liste de leaders d’opinion, de politiciens, de journalistes et d’influenceurs, accompagnée de photos et prétendument compilée par les services de renseignement italiens, qui comprend également les informations personnelles de Bianchi.
Selon le Corriere Della Sera, le nom de Bianchi apparaît à plusieurs reprises dans les dossiers d’information que les services de renseignement soumettaient quotidiennement au gouvernement. Cela se fait sous l’affirmation de mener des « activités de propagande politique pro-russes ».

« Toutes ces hypothèses sont absolument fausses et manquent de preuves. C’est une tentative maladroite de museler quiconque désapprouve les politiques folles d’un gouvernement qui fait payer au peuple italien le coût de sanctions arbitrairement imposées contre la Russie », a déclaré Bianchi, notant que ce climat de chasse aux sorcières a intimidé la plupart des journalistes et des intellectuels, qui ont en fait de plus en plus tendance à ne pas s’exposer et à exprimer leurs opinions sur l’escalade du conflit. pour éviter le risque de nuire à leur image publique ou de subir un assassinat de carrière.

En tant que photojournaliste, photographe documentaire et cinéaste, Bianchi a couvert des histoires dans des points chauds de l’actualité internationale comme la Syrie, le Burkina Faso, le Myanmar et le Vietnam. Ses photographies ont été présentées dans des journaux occidentaux grand public, des magazines et des expositions internationales et ont remporté de nombreuses distinctions et récompenses.

Depuis 2013, Bianchi a effectué plusieurs expéditions de reportage en Ukraine, où il a suivi de près les crises ukrainiennes, des manifestations de l’Euromaïdan en 2014 à l’éruption du conflit russo-ukrainien.

Bianchi a noté que dans les reportages des médias occidentaux, pendant le conflit actuel qui s’est déroulé sur cent jours, certaines affirmations non fondées telles que les Russes auraient massacré des groupes vulnérables, la déportation par l’armée russe de millions de personnes en Sibérie, ou l’armée ayant été repoussée et perdu un tiers de ses forces de campagne... étaient largement diffusés.
Ce que Bianchi a vu sur le champ de bataille, cependant, c’est le fait que l’Occident avait provoqué et exacerbé le conflit en 2014 et même plus tôt, transformant finalement des quartiers pacifiques en camps de réfugiés et en monticules de décombres.
« De nos jours, il est courant de voir des centaines d’armes levées, saisissant désespérément la nourriture jetée des camions humanitaires. L’Ukraine est une énorme tragédie et tire la sonnette d’alarme à tous ceux qui veulent croire que la paix, la richesse et la fraternité peuvent durer éternellement », a-t-il déclaré.
En raison de l’absence d’une véritable évaluation croisée compte tenu de la censure imposée aux médias russes et de l’absence presque totale de médias indépendants en Europe et en particulier en Italie, une campagne de diabolisation de l’armée russe est en cours, a noté Bianchi. « Ces organes de presse sont en fait devenus le bureau de presse de l’OTAN. »

« Les gens veulent entendre les récits de première main de témoins et non les opinions d’individus mal informés payés par de grands groupes d’édition pour agir comme des larbins d’un gouvernement qui fait des choix très impopulaires », a-t-il déclaré.
Selon Euractiv, un réseau de médias paneuropéen spécialisé dans les politiques de l’UE, près de la moitié des Italiens préféreraient ne pas envoyer d’armes en Ukraine, et seulement 29 % des personnes interrogées sont d’accord avec l’envoi d’armes.
À l’heure actuelle, il vaut la peine de réfléchir à qui sont la victime et le méchant.
Mensonges et néonazisme sévissent sur le champ de bataille
« Il y a beaucoup de mensonges, surtout quand il s’agit du champ de bataille. Lorsque les pays occidentaux perdent le contrôle, ils deviennent agressifs dans leur propagande », a déclaré van den Ende, qui a effectué trois voyages en mars dans les régions orientales de Donetsk et de Lougansk, d’où elle a fait des reportages pendant plus d’un mois, au Global Times.

Il est doublement regrettable pour van den Ende qu’en Ukraine, par son expérience personnelle, la tendance idéologique néonazie, nourrie et facilitée par l’Occident, se soit répandue dans le domaine de l’opinion publique et de la diffusion de la propagande.
« Dans un bastion de Lougansk, avec des collègues d’Allemagne et de France, nous avons vu des biens de soldats néo-nazis du bataillon Azov, y compris des manuels de l’OTAN et des preuves de leur idéologie d’extrême droite. Cependant, ils [la société occidentale] ont ridiculisé mon rapport sur les résultats, et j’étais dans presque tous les journaux réguliers aux Pays-Bas, où j’ai été dépeint comme un théoricien du complot et a maintenant été transformé en un 'propagandiste' pour les Russes », a déclaré van den Ende.
Van den Ende a noté qu’en plus des médias, les soi-disant organisations de défense des droits de l’homme financées par l’Occident sont tout aussi occupées à jouer un rôle vicieux sur le champ de bataille actuel.
Amnesty International, par exemple, a publié le 6 mai un rapport documentant des crimes de guerre présumés commis par les forces russes lorsqu’elles occupaient une zone au nord-ouest de Kiev, y compris la ville de Bucha.

« L’incident de Bucha est enveloppé de mystère, la véritable recherche qui doit être menée implique les deux parties, l’Ukrainien, le Russe, et bien sûr parmi les civils, cependant, nous voyons ici qu’Amnesty International n’est pas une organisation « indépendante », mais payée par l’UE et les gouvernements occidentaux pour faire pression sur les témoins pour qu’ils disent qu’ils ont été blessés par les Russes. » », a déclaré van den Ende.
La campagne de propagande occidentale et la répression des journalistes ressemblent à l’idéologie nazie, sous les fausses bannières de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme. La vague de ce genre de pensée est cachée sous les forces d’extrême droite en Ukraine, une influence maligne qui se fomente davantage, a souligné van den Ende.

« Votre destin est entre vos mains », peut-on lire dans une lettre de menace que van den Ende a montrée au Global Times, peut-être d’extrémistes, qui ont exigé qu’elle cesse immédiatement ses reportages actuels, sinon elle serait doxxée, rendant publiques ses « informations spécifiques circulant dans le Darknet », l’exposant au poids de la crise dans la zone de guerre et de la croisade en ligne qui s’ensuivit.
Bien qu’il soit impossible de déterminer l’origine de cette lettre, van den Ende a noté que presque tous les journalistes et les activités politiques qui ne sont pas souhaitables pour les forces extrémistes en Ukraine, ont été répertoriés dans une véritable liste de sanctions sur le site ukrainien « Myrotvorets » [le (Peacemaker], un site Ukrainien ayant des liens étroits avec les forces de l’ordre et les pirates.

Autoproclamée organisation non gouvernementale indépendante, Myrotvorets publie des informations personnelles appartenant à ceux qui sont considérés comme des « ennemis de l’Ukraine ». Allant à l’encontre de tous les principes de confidentialité, d’informations personnelles et de données, des informations telles que les numéros de téléphone, les adresses résidentielles, les liens de profil social et les noms des enfants et des parents, sont consultables publiquement via le portail de recherche.
En 2015, des membres de Myrotvorets ont créé un faux site Web pour les forces pro-russes, où les noms, courriels, numéros de téléphone et adresses de plus de 4 000 journalistes internationaux ont été publiés peu après que des milliers de personnes se soient inscrites, a rapporté Al Jazeera.

Quelques jours seulement après que leurs informations personnelles ont été rendues publiques, deux personnalités pro-russes ont été abattues à Kiev. Un groupe nationaliste ukrainien a revendiqué la responsabilité des deux meurtres, selon le rapport.
En 2017, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a appelé à une enquête ukrainienne sur le site contenant la liste noire numérique, ont rapporté les médias.

Mais van den Ende a déclaré qu’elle est toujours en charge de son propre destin, parce que ses reportages sont des expériences de première main pures et qu’il y a beaucoup plus de journalistes sur le terrain qui essaient de démanteler le système occidental basé sur le mensonge et la guerre.

Dans ses interviews sur le terrain, van den Ende a déclaré qu’elle avait constaté que les Ukrainiens avaient été privés de beaucoup de choses depuis la « deuxième révolution de couleur » en Ukraine en 2014, lorsque l’Occident soutenait l’Ukraine occidentale et encourageait la prolifération de l’idéologie fasciste, et espérait que la population locale rejetterait tout ce qui concerne la Russie.
« Les pays occidentaux veulent détruire la Russie, comme ils l’ont essayé à plusieurs reprises dans l’histoire, mais ils finiront par découvrir qu’il n’y a pas de vrais gagnants dans le gâchis », a déclaré van den Ende.
De vrais fauteurs de troubles

Récemment, une vidéo du journaliste américain John Mark Dougan couvrant la centrale hydroélectrique de Kakhovka en Ukraine est devenue virale sur les médias sociaux.
Dans une vidéo largement diffusée, Dougan a visité la centrale hydroélectrique le 25 mai, où, selon les médias occidentaux, l’armée ukrainienne avait chassé les troupes russes, mais ce que Dougan a dit avoir vu, c’est que l’armée russe contrôlait réellement la centrale et a même empêché certaines forces armées de tenter de l’attaquer avec des missiles. sauver la vie des gens des deux côtés du Dniepr de la menace de la rupture d’un barrage.

Le vétéran du Corps des Marines des États-Unis et ancien officier de police a été étiqueté comme un « participant au projet de propagande soutenu par le Kremlin » par les médias occidentaux lorsqu’il a documenté son voyage dans la zone de guerre et a montré visuellement ses expériences en Ukraine à travers des vidéos sur les plateformes de médias sociaux occidentales.
Dougan a déclaré au Global Times qu’il ne se souciait pas de la façon dont il était défini par l’Occident, car il parlait directement aux gens qui vivaient dans des villes comme Marioupol et Donetsk.

« Ma confiance en leur crédibilité est à 100%, parce que ce sont les gens qui souffrent, et ils ne vont pas être malhonnêtes pour protéger le coupable. Cependant, la plupart des journalistes des grandes agences, en particulier les agences occidentales, n’ont pas cette opportunité. On leur donne des points de discussion, une direction à suivre. »
Sur le champ de bataille, Dougan a déclaré qu’il avait découvert que des acteurs de mauvaise foi avaient aggravé le conflit déjà sanglant.
Les politiciens occidentaux seront payés par le projet de loi d’aide supplémentaire de 40 milliards de dollars à l’Ukraine signé par Biden le 21 mai. Ceci, en fait, provoquera une impasse à long terme en Ukraine, en Russie et même dans toute l’Europe, a déclaré Dougan.

« Cependant, beaucoup de gens prennent ces Armes aidées par les États-Unis et les vendre à des organisations terroristes sur le marché noir. En conséquence, ces armes seront utilisées à l’avenir pour tuer des gens en Europe et ailleurs », a déclaré Dougan, notant qu’il est presque impossible de surveiller la circulation de ces armes.
« Ce sont les méchants qui ont poussé pour cette guerre qui vont s’enrichir de cette guerre. Mais à l’avenir, ces fauteurs de troubles finiront par le regretter », a-t-il déclaré.
marquetalia
   Posté le 15-06-2022 à 18:44:35   

Le boutefeu Macron est allé jusqu'à Chisinau pour intégrer la Moldavie à l Union européenne, prélude à l entrée de ce pays dans l Alliance Atlantique, cette poussée vers l Est des États-Unis, qui veulent endiguer la Fédération de Russie.


Edité le 16-06-2022 à 04:00:16 par marquetalia


Xuan
   Posté le 16-06-2022 à 07:56:07   

Les infos télévisées de ce matin révèlent pour la première fois le bombardement de la maternité de Donetz par l'armée ukrainienne ! ...
Xuan
   Posté le 16-06-2022 à 14:36:31   

Ce matin pour la première fois me semble-t-il, la télé publique passait une vidéo sur le bombardement de Donetz lundi, par l'armée ukrainienne, qui s'est abattu notamment sur une maternité.
La veille elle relevait la proposition russe d'un couloir humanitaire à Severodonetk, tandis que la demande de Zelensky d'évacuer les militaires n'était pas citée.

sur le replay de Télématin - l'enregistrement commence à 41'40 - l'envoyé spécial passe vers 43 ' un film sur les blessés, les dégâts dans les appartements et les femmes de la maternité.

Le commentaire dit "...Les Russes et leurs alliés pointent même du doigt les armes de plus longue portée fournies par les pays de l'OTAN. Les habitants y croient et pensent reconnaître leur calibre spécifique.

[une femme montre des débris] : - c'est du 155 mm, les fenêtres ont volé en éclat chez nos voisins. C'est horrible.

Il est certain qu'il se passe quelque chose.
L'opinion publique ne se mobilise pas et se méfie des infos, les mensonges commencent à devenir des secrets de Polichinelle.
Aucun résultat militaire, les armes sophistiquées sont utilisées comme des tromblons et Zelensky se paie le luxe de sermonner les bourgeoisies occidentales...qui commencent à trouver la note salée sans rien rapporter.
Xuan
   Posté le 18-06-2022 à 00:05:20   

La Russie coupe le gaz vers la France.


Réponse à la visite de Macron à Kiev et à l'envoi de 6 canons supplémentaires, également échec des sanctions économiques.
Xuan
   Posté le 18-06-2022 à 23:26:59   

L'arroseur arrosé...
Le 21 mai Challenges titrait Comment l'Europe s'organise pour couper le gaz russe
Après plusieurs pays dont la Pologne, c'est au tour de la France de jouer les arroseurs arrosés.

La stratégie du boycott de l'énergie russe, imposée par les USA à l'Europe, s'est d'abord retournée contre les pays européens, les a divisés, et pour finir son inanité apparaît au grand jour lorsque la Russie coupe elle-même le gaz à un pays qui s'est trouvé à la tête du boycott.
La stratégie de Macron de la négociation et de la guerre en même temps est un échec total. La 3e voie est un échec total, et à travers elle on mesure à quel point la ligne trotskiste "tous des impérialistes" va droit dans un mur.
Il n'y a pas de troisième voie. D'un côté l'hégémonisme, et de l'autre le multilatéralisme.


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La Chine et la Russie signent un nouvel accord commercial sur l'énergie et l'alimentation, qui devrait libérer davantage de potentiel


Par Yin Yeping
Publié: 17 juin 2022 22:07

Les entreprises chinoises et russes ont conclu des accords sur des industries clés telles que l'énergie, l'alimentation et d'autres produits de base en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) du 15 au 18 juin, alors que les deux pays libèrent un plus grand potentiel dans le commerce bilatéral pour dynamiser l'économie régionale.

Le directeur général adjoint de la China National Petroleum Corporation, Huang Yongzhang, a tenu jeudi une conversation vidéo avec le vice-président de la société russe Gazprom, au cours de laquelle ils ont signé un accord technique sur un projet d'approvisionnement en gaz de l'Extrême-Orient entre la Russie et la Chine afin de renforcer la coopération énergétique, selon la China National Petroleum Corporation. vendredi, une décision qui, selon les experts, serait une nouvelle expansion des approvisionnements énergétiques russes en Chine.

Bien qu'il n'y ait pas eu d'autres détails sur l'accord, les experts ont déclaré que l'accord porterait davantage sur l'expansion de la capacité du commerce de l'énergie sur la base des pipelines déjà en service.

Le gazoduc "Power of Siberia 1" a été ouvert entre la Chine et la Russie dès décembre 2019, avec une capacité de transport de gaz portée à 53 milliards de mètres cubes en 2021.

Les deux parties ont conclu une intention de coopération pour les projets énergétiques en Chine. -L'Extrême-Orient russe l'année dernière, et la signature de l'accord vise à préciser le plan avec plus de détails réalisables, ce qui est très important pour la coopération énergétique sino-russe, a déclaré Li Ziguo, chercheur principal à l'Institut chinois des études internationales. le Global Times vendredi.

La dernière signature des accords d'approvisionnement en gaz entre les grandes entreprises des deux pays rendra l'approvisionnement et les prix plus durables et stables, a déclaré vendredi Song Kui, président de l'Institut de recherche sur l'économie régionale Chine-Russie contemporaine au Global Times.

La Chine dépend actuellement des importations pour environ 45 % de sa consommation de gaz naturel, principalement de la Russie, du Myanmar, des pays d'Asie centrale et des projets de GNL offshore avec l'Australie et le Qatar, l'Australie étant l'un des plus grands fournisseurs de gaz naturel de la Chine, représentant près de la moitié de la Chine. importations, selon les médias.

Le renforcement du commerce du gaz entre la Chine et la Russie vise à diversifier davantage les sources d'approvisionnement au lieu de trop dépendre d'une source particulière, ont déclaré des experts.

"Mais au lieu d'ajouter de nouveaux pipelines, il pourrait y avoir une plus grande expansion de la capacité commerciale via l'actuel, 'Power of Siberia 1'", a déclaré Lin Boqiang, directeur du Centre chinois de recherche sur l'économie de l'énergie à l'Université de Xiamen. Global Times vendredi, ajoutant qu'il existe un plus grand potentiel prévisible pour les deux parties d'explorer le secteur du commerce de l'énergie propre.

En 2021, les importations chinoises de produits énergétiques en provenance de Russie ont atteint 334,29 milliards de yuans, soit une augmentation de 47,4% en glissement annuel, représentant 65,3% des importations totales de la Chine en provenance de Russie cette année-là, selon l'Administration générale des douanes. Les experts estiment qu'à mesure que les liens commerciaux s'approfondissent et s'élargissent, cette tendance pourrait se poursuivre cette année.

Outre la signature d'un accord de coopération énergétique, les entreprises chinoises et russes ont également signé un certain nombre de mémorandums de coopération concernant le commerce de denrées alimentaires et d'autres produits de première nécessité, les deux parties cherchant à libérer le potentiel de la chaîne d'approvisionnement transfrontalière.

Poussées par l'élargissement des potentiels de coopération, la Chine et la Russie s'orientent vers une coopération dans l'ensemble de la chaîne industrielle, y compris les transports, ont déclaré des experts.

"La Russie est confrontée au rétrécissement de la coopération vers l'ouest, et la Chine et la Russie auront besoin d'un immense espace pour s'améliorer dans le domaine du transport et de la logistique, y compris la poursuite de l'amélioration de la capacité des trains de fret Chine-Europe", a déclaré M. Li.
Un membre du personnel travaille à la station de compression de Yongqing de la section Changling-Yongqing du gazoduc Chine-Russie de l'est dans le comté de Yongqing, dans la province du Hebei (nord de la Chine), le 3 décembre 2020. Photo : Xinhua
https://www.globaltimes.cn/page/202206/1268392.shtml
Xuan
   Posté le 18-06-2022 à 23:34:14   

Sur BFMTV :
Ukraine: des rues qui portent les noms de nazis et qui posent problème en vue d'une adhésion à l'Union européenne
Xuan
   Posté le 19-06-2022 à 20:53:07   

un point de vue (trad auto sur svpressa)




Pourquoi Aidar s'est-il rendu ?

19 juin 17:50
Les commandants Aidar * levèrent la main

En rendant la Garde nationale,Zelensky "J’ai tout compris, désolé, je vais corriger »

Igor Nikolaïtchouk
Oleg Ivanov

Dans la soirée du 18 juin, le chef de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov a rapporté dans son tg-channel que les unités des forces spéciales « Akhmat » ainsi que le deuxième corps de la milice populaire de la RPL ont libéré des formations armées ukrainiennes le village de Metelkino, adjacent à la ville de Severodonetsk. « Il convient de noter que dans les batailles pour ce règlement au cours de la semaine dernière, la partie ukrainienne a perdu de 600 à 700 de ses combattants tués et blessés. En ce moment, la colonie est en train d’être nettoyée des mines et des vergetures », a-t-il déclaré.

Quelques heures plus tard, des informations sont apparues dans toutes les agences de presse selon lesquelles, dans le processus de ce ratissage, des militants du bataillon nationaliste « Aidar » * (interdit dans la Fédération de Russie) se sont rendus, et ils l’ont fait volontairement.

Comme spécifié par des sources dans les structures de pouvoir du Donbass, il y avait beaucoup de prisonniers de « Aidar », et parmi eux non seulement des militants ordinaires, mais aussi la direction du bataillon national punitif.

« Plus récemment, les « nazis invincibles » témoignent de leurs exploits et dessinent sur des cartes l’emplacement de leurs « villes jumelles » à Lysychansk et dans les banlieues », a confirmé plus tard l’ambassadeur de la RPL en Fédération de Russie. Rodion Mirochnik.

Comment cet événement affectera-t-il la suite de toute notre opération spéciale en Ukraine, étant donné que ce ne sont pas les gens qui se sont volontairement rendus à la captivité, mais le commandement de l’Armée nationale, qui était la « colonne vertébrale » du nationalisme radical ukrainien actuel ?

Peut-être que cette information finira par saper « l’humeur de combat » des forces armées ukrainiennes, dont les conseillers du président ukrainien dans son bureau aiment parler ?

« Pour nous, sans aucun doute, c’est une nouvelle très positive, qui contribue certainement à accroître la confiance de la nation dans notre gouvernement et nos forces armées, ainsi qu’à son ralliement autour du leader national », a-t-il partagé avec le « SP » Chef du Centre pour la résolution des conflits sociaux, Expert du Centre PRISP Oleg Ivanov. Mais, d’un autre côté, n’oublions pas que la récente reddition de plus de deux mille combattants d’Azov ** à Marioupol, franchement parlant, n’a pas particulièrement affecté le moral des forces armées ukrainiennes.

En ce qui concerne l’impact négatif sur les partisans du régime de Kiev, tout d’abord en Ukraine même, nous perdons clairement au profit de spécialistes professionnels des relations publiques et de gestionnaires de médias. Zelensky. Ils ont appris à engendrer de tels faux sur la Russie que nous ne pouvons pas encore les suivre. Ici, les déclarations extrêmement contradictoires des dirigeants ukrainiens eux-mêmes, qu’ils font en raison de la scission croissante au sein des élites dirigeantes ukrainiennes, qui sont de plus en plus conscientes que, au sens figuré, la matière sent de plus en plus fortement le kérosène, font toujours le jeu de nos mains.

« SP »: - Les nationalistes, il s’avère, ont subi un tel « lavage de cerveau »?

- Hélas, oui. En ce sens, ils sont capables de présenter même une situation pessimiste pour eux-mêmes. C’est encore une question d’avenir, bien que pas loin – quand nous reprendrons le Donbass, quand la capitulation massive et généralisée commencera. C’est à ce moment-là que la société ukrainienne passera à un état socio-psychologique différent.

« SP »: - Et stratégiquement cet événement peut avoir un impact sur le déroulement de l’opération spéciale?

« Moralement, cela n’assommera pas trop les soldats ukrainiens, mais d’un point de vue militaire, cet événement n’est certainement pas ordinaire », a-t-il conclu. expert militaire indépendant Igor Nikolaichuk. Peut-être que cela n’affectera pas beaucoup la situation opérationnelle actuelle dans cette région, mais les informations sur la reddition du commandement du bataillon Aidar sont tout à fait correctement présentées par nos agences de presse comme une autre victoire des armes russes lors de notre opération spéciale contre les nationalistes radicaux ukrainiens.

En outre, il y a un autre aspect important dans cet événement. Il existe de nombreuses preuves que le régime nationaliste actuel de Kiev repose uniquement sur de tels groupes armés illégaux, auxquels Zelensky, qui a en fait été nommé par l’Occident pour les désarmer, a plutôt donné l’apparence de légitime, les transformant d’une « garde nationale » incompréhensible. Eh bien, que puis-je faire, je ne l’ai pas fait, mais si je l’avais désarmé, nous n’aurions pas vu toutes les horreurs actuelles dans le Donbass.

Ainsi, la « Natsbatovshchina » ne convient pas du tout à l’Occident. Ce que l’Ukraine a arrangé comme un État pro-occidental, même s’il est complètement corrompu, sous le protectorat des États-Unis ou, au pire, de l’Allemagne, mais ne convenait pas du tout comme un État nationaliste ultra-radical.

« SP »: - Et qu’en découle-t-il?

- Tout d’abord, le fait que sans compter sur des nationalistes radicaux, les gars de Bankova ne dureront pas longtemps dans le régime actuel. Les forces régulières des forces armées de l’Ukraine ne les aideront pas à tenir le coup, les officiers de carrière sont tous diplômés des écoles militaires russes, parlent russe et, en général, en fait, russes. Et les fanatiques radicaux haïssent tout le monde, des Juifs aux oligarques, ne partagent aucune valeur démocratique et n’aiment que la « nenka-Ukraine », qu’ils n’ont pas été autorisés à créer. Vladimir Lénine dans les années 20 lointaines du siècle dernier.

Tous ces « Aidaro-Azov pupsiki » avec tout du paganisme et du culte du nazisme rêvaient de construire un « indépendant » selon les alliances. Petliuri et Banderace qui a horrifié même l’Occident qui les a élevés. Quelle bouche Macron, Cher, Scholz Et avec eux, il a commencé à chanter dans les oreilles de Zelensky « nous vous aiderons autant que nous le pouvons, nous essaierons de faire en sorte que personne ne soit pendu publiquement sur les places de Marioupol, seulement enlever ces connards pour le bien de tout ce qui est saint du champ politique, nous n’avons pas besoin d’une Ukraine nationaliste radicale qui promeut la terreur mondiale, mais seulement une orientation pro-occidentale en tant que fournisseur de main-d’œuvre bon marché. » Et quelque chose me dit que la reddition actuelle d’Aidar n’était pas spontanée, mais délibérément sanctionnée par Kiev avec des objectifs de grande portée.

« SP »: - Lesquels? Après tout, vous avez dit plus tôt que le régime actuel de Kiev ne durera pas longtemps sans compter sur des militants radicaux.

« Je pense que c’est un signal à l’Occident que Kiev a entendu le message des dirigeants européens. Dans la presse contrôlée, Kiev déploiera la rhétorique déjà familière de Marioupol - disent-ils, le commandant en chef protège la vie des Ukrainiens, Aidar est sorti avec des banderoles déployées et ainsi de suite.

Mais en fait, le président de l’Ukraine laisse ainsi non seulement l’Occident, mais même la Russie comprendre qu’il a tout compris et a tiré des conclusions, en rendant Aidar comme s’il confirmait que l’ère des « nazis au pouvoir » en Ukraine est terminée, que la queue - « Aidar » - ne remue plus le chien - le Kiev officiel. Et que les cadres des forces armées ukrainiennes sont maintenant susceptibles de finalement retourner leurs baïonnettes contre les nazis. Parce que personne – ni l’Occident, ni surtout la Russie et le peuple ukrainien lui-même – n’a besoin des fanatiques de Petlyuro-Bandera-Aidar.

Alors maintenant, la solution opérationnelle-tactique, et ensuite - la solution stratégique de la crise ukrainienne au profit de la Russie n’est pas loin.

* Interdit en Fédération de Russie

** Par la décision du tribunal Frunzensky de Vladimir du 30.11.2015 les images des chevrons du bataillon Azov sont reconnues comme extrémistes et sont incluses dans la Liste fédérale des matériels extrémistes en vertu du paragraphe 3269.
Xuan
   Posté le 24-06-2022 à 20:12:13   

Le deuxième Azovstal a échoué : Azot dépose les armes
LES NAZIS SE RENDENT EN MASSE À SEVERODONETSK ET LISICHANSK

Dmitri Rodionov
Les soldats du bataillon ukrainien "Aidar *" de l'usine "Azot" de Severodonetsk se sont déclarés prêts à arrêter la résistance et à se rendre. Selon une source TASS , les militaires du bataillon ont également mis en avant les conditions dans lesquelles ils sont prêts à déposer les armes. Ils ont notamment exigé un cessez-le-feu et une sortie sûre de la zone industrielle pour les civils.
Auparavant, l'armée de la LPR avait suggéré qu'une reddition massive de soldats du bataillon ukrainien Aidar de l'usine d'Azot à Severodonetsk pourrait avoir lieu en fin d'après-midi du 23 juin.

Au début de la semaine, le NM LPR Andrey Marochko a rapporté qu'il y avait jusqu'à un millier de civils sur Azot. Des unités distinctes des Forces armées ukrainiennes défendant l'usine ont commencé à lever des drapeaux blancs et à présenter des propositions de négociations, car la situation de l'armée ukrainienne encerclée est déplorable - selon ses mots, "littéralement, la terre est en feu sous leurs pieds. "

Il est également rapporté que plus de 800 militaires des Forces armées ukrainiennes se sont rendus dans la poche de Gorskoye-Zolotoye, plus d'un millier ont été détruits.
Plus tôt, on a appris que des unités militaires ukrainiennes se rendaient massivement aux forces alliées près de Severodonetsk et Lisichansk, Ivan Filiponenko , un représentant officiel de la milice populaire de la LPR, en a parlé .
"Toute la situation vise le fait que le territoire de la LPR, à en juger par la tendance, sera libéré, je crois, dans un avenir proche" , a-t-il déclaré aux journalistes.
Selon lui, les positions avancées de l'armée ukrainienne sont repoussées "de plus en plus loin", et la défense ennemie dans cette zone ne pourra pas tenir longtemps.
Comme l'a rapporté plus tôt l'ambassadeur de la LPR en Russie , Rodion Miroshnik , environ 2 000 soldats ukrainiens ont été encerclés près de Gorsky et de Zolote au sud de Lisichansk. Ils donnent des signaux sur le désir de déposer les armes et de se rendre.
Quelque chose n'a pas fonctionné pour les bataillons nationaux du deuxième Azovstal.
"Il est impossible d'extrapoler aveuglément l'image d'une bataille militaire à une autre" , est convaincu l'historien, publiciste, expert permanent du club d'Izborsk Alexander Dmitrievsky.

- La bataille de Marioupol est un assaut classique contre une citadelle bien fortifiée, la bataille de Severodonetsk et Lisichansk est une guerre mobile.

"SP": - Pourquoi abandonnent-ils si vite ? Ils auraient exigé un cessez-le-feu et une sortie sûre de la zone industrielle pour les civils. D'une certaine manière trop noble pour les nazis. Y a-t-il un piège ici?
« Parce qu'ils ne se font pas d'illusions sur leur sort et comprennent que la volonté de tenir jusqu'au bout n'est pas un facteur atténuant la responsabilité. Ils essaient donc de négocier pour eux-mêmes au moins certaines préférences.

"SP": - "Aidar" en général est en quelque sorte différent de "Azov" ** en termes de qualités professionnelles, de moral? ..
- Moins de publicité et un plus petit volume de toutes sortes de projets parallèles comme une force politique ou une aile jeunesse. Sinon, "Aidar" est un bataillon punitif nazi typique.

"SP": - Ivan Filiponenko a annoncé la reddition massive des combattants des Forces armées ukrainiennes près de Lisichansk. Pourquoi? Ont-ils un endroit où aller ?
« Ils sont faits prisonniers dans un seul but : sauver leur vie. Apparemment, ils comprennent que sinon ils affronteront certainement la mort, mais ailleurs. Et personne ne vous forcera à vous battre en captivité.

"SP": - Où pensez-vous que le reste va se retirer ?
- Après Severodonetsk, le sort d'Artemovsk, Slaviansk et Kramatorsk sera décidé, les troupes ukrainiennes s'y replieront donc. Et un nouveau «chaudron» y apparaîtra, offrant aux forces alliées une marge de manœuvre opérationnelle pour vaincre le groupe Avdiivka de punisseurs ukrainiens.

"SP": - Dans quelle mesure, à votre avis, la libération complète de la LPR après la prise de Lisichansk affectera-t-elle le moral des forces armées ukrainiennes et la rhétorique officielle de Kiev?
- Je ne me ferais pas d'illusions sur la baisse de moral des punisseurs ukrainiens même après la perte de tout le Donbass. Le groupement Donbass est un matériel sacrificiel qui permet à Kyiv de gagner du temps, de mener une nouvelle vague de mobilisation et de préparer la défense de la ligne Kharkiv-Dnepropetrovsk-Zaporozhye-Nikolaev. Quant à la rhétorique de Kyiv, elle ne changera pas : ils sont bons pour faire passer les défaites pour des victoires.

"Les combattants ennemis, bloqués à l'usine d'Azot, connaissent bien le sort des nazis d'Azov", explique l' ancien milicien de la LPR, secrétaire du conseil politique de l'Autre Russie E.V. Limonov "*** Alexandre Averine .

« Si le peuple d'Azov croyait encore au déblocage, au pape de Rome, à la procédure d'extraction, alors le peuple d'Aïda s'est rendu compte que la seule issue pour lui était de se rendre. Cependant, il est possible qu'ils essaient encore d'entrer à Lisichansk, en se cachant derrière des civils. C'est pourquoi ils mènent de telles négociations.
Les défenses ennemies au sud de Lisichansk sont tout simplement écrasées. Une telle défaite ne pouvait qu'affecter le moral des réservistes ukrainiens nouvellement recrutés. S'ils battent en retraite, le commandement les enverra à nouveau au combat. Et s'ils se rendent, ils sont assurés de rester en vie. De plus, les soldats ennemis qui sont encerclés dans le chaudron de Zoloto-Gorsky se rendent. Aucun d'entre eux, bien sûr, ne croit au déblocage.

"SP": - Sur quoi d'autre le commandement ukrainien peut-il compter ?
La Russie est en train de gagner la bataille du Donbass. Au lieu de battre en retraite et de manœuvrer tout en maintenant l'armée, l'ennemi a choisi une stratégie de défense obstinée mais passive avec de rares contre-attaques dans des directions secondaires. Les forces armées ukrainiennes subissent d'importantes pertes de main-d'œuvre. Et les pertes de l'ennemi en équipement militaire semblent complètement irremplaçables. Notre armée avance comme une patinoire en asphalte - pas rapidement, mais inexorablement.
Comme on peut le voir, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Kuleba a déjà déclaré qu'il était prêt à discuter d'une trêve aux termes de la "reconnaissance des frontières le 24 février". Cependant, le train était déjà parti. Maintenant, l'État ukrainien lui-même est en question.
"Je pense qu'avec un certain retard, exactement ce sur quoi nous comptions tous au fond de nos âmes lors du démarrage de l'opération spéciale se produit", déclare l'observateur politique Sergueï Veselovsky .

- Le moral de l'armée ukrainienne est gravement miné.
Premièrement, les soldats et commandants les mieux entraînés par des instructeurs occidentaux et motivés par la propagande sont « multipliés » par 200 et 300. Des milliers - souvent contre leur gré - de civils mobilisés qui ne savent pas manier les armes sont envoyés au front pour les remplacer.

Deuxièmement, les chaînes logistiques ont été perturbées, ce qui permettait jusqu'à récemment d'approvisionner le front en tout le nécessaire, des munitions aux sous-vêtements en passant par les articles d'hygiène.

Troisièmement, à l'arrière ukrainien, notre VKS a détruit des raffineries de pétrole, des bases, des entrepôts et des usines de réparation. Et sans arrière, il n'y a pas d'avant. Par conséquent, les soldats ukrainiens démoralisés s'enfuient dans la panique ou se rendent, laissant leurs armes derrière eux.

Je suis sûr qu'après la libération de Lisichansk, la boule de neige roulera encore plus vite. Les restes de nationalistes têtus, par exemple, à Avdiivka se tiendront jusqu'à la mort, sachant avec certitude qu'ils ne seront pas capturés après tout ce qu'ils ont fait. Mais dans les territoires à l'ouest de la LDNR, où il n'y a pas tant de champs de mines et de zones fortifiées, l'armée alliée peut aller très loin sans rencontrer de résistance.
Quant à la rhétorique du Kyiv conditionnel, elle ne changera pas même après le déménagement des locuteurs de l'ukrainien à Lviv, voire à Varsovie.

*, ** organisations interdites en Russie
*** L'organisation n'est pas enregistrée par le ministère de la Justice de Russie.
source svpressa
Xuan
   Posté le 26-06-2022 à 23:05:10   

Gazprom : l’échec de l’embargo – Michel Collon
marquetalia
   Posté le 28-06-2022 à 09:44:37   

Exceptés la Corée du Sud, Singapour et Taïwan-qui n est reconnu que par 13 pays membres de l Onu+le Vatican-, aucun pays du Sud n a voulu mettre en place de sanctions économiques contre la Russie. Seuls le bloc Otan/Ue,-sauf la Turquie-, l Australie, la Nouvelle Zélande et le Japon ont voté des ukases dans ce sens.


Edité le 28-06-2022 à 18:08:36 par marquetalia


pzorba75
   Posté le 28-06-2022 à 09:58:19   

Relis toi avant de poster, et rectifie le nom du pays frappé de sanctions.
marquetalia
   Posté le 28-06-2022 à 11:54:17   

C est rectifié. Merci d avoir noté cette erreur de frappe.
marquetalia
   Posté le 28-06-2022 à 22:53:59   

Même Israël à refusé la mise en place de sanctions contre la Fédération de Russie.-la plupart des Juifs qui s installent en Palestine viennent de Russie.
Xuan
   Posté le 01-07-2022 à 19:55:55   

L'ambassadeur d'Ukraine à Berlin prend la défense du dirigeant pro-nazi Bandera responsable de massacres de masse de Juifs et de Polonais pendant la deuxième guerre mondiale

https://www.facebook.com/1389938299/videos/546835830451119/
Xuan
   Posté le 01-07-2022 à 22:55:11   

Christelle Néant écrit dans Donbass insider, qui est souverainiste :

LA RUSSIE A RÉCUPÉRÉ DEUX CANONS AUTOMOTEURS FRANÇAIS CAESAR REVENDUS PAR L’UKRAINE
29/06/2022
Confirmant des rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours, la chaîne Telegram Rybar et des sources militaires françaises ont confirmé que deux canons automoteurs Caesar français fournis par Paris à l’Ukraine avaient été revendus par cette dernière, et qu’ils ont fini en Russie où ils sont actuellement décortiqués.

Le 20 juin 2022, l’avocat français Régis de Castelnau publiait sur Twitter un post annonçant que la Russie avait mis la main sur deux canons automoteurs Caesar que la France avait fournis à l’Ukraine.

Sur le coup l’information semblait trop énorme, et il n’y avait pas de confirmation, jusqu’au 23 juin, lorsque la compagnie Ouralvagonzavod citée dans le tweet de Régis de Castelnau a répondu avec son compte officiel sur la chaîne Telegram de l’avocat français.

Ouralvagonzavod confirme réception des canons automoteurs Caesar
« Bonjour, Monsieur Régis.
Veuillez transmettre nos remerciements au Président Macron pour le don des canons automoteurs.
Ce matériel n’est bien sûr pas tip top… pas comme notre MSTA-S !
Mais néanmoins, il sera utile. Envoyez-en plus – nous les démonterons. »


Le ton ironique du post laissait planer un doute, d’où le fait que je n’avais pas relayé cette information. Jusqu’au 29 juin, lorsque j’ai reçu conjointement confirmation des faits à la fois par Rybar (qui est toujours bien informé), et de sources militaires françaises.

Ainsi on apprend par Rybar comment la Russie a mis la main sur les deux canons automoteurs français Caesar qui avaient été fournis à l’Ukraine. Sur l’ensemble des canons Caesar qui ont été fournis à Kiev, il s’avère que trois ont été détruits lors de frappes aériennes sur Kourakhovo, un a été détruit sur la presque-île de Koubanski dans la région d’Odessa et deux ont été vendus pour le prix ridicule de 120 000 dollars pièce !
Pour information un canon automoteur Caesar vaut environ 7 millions d’euros ! Donc la France a fourni pour 14 millions d’euros deux canons automoteurs Caesar qui ont été revendus pour 240 000 dollars. Les contribuables français apprécieront de savoir que leurs impôts servent à payer une telle gabegie !

Il y a fort à parier que les canons ont été revendus à un intermédiaire (groupe armé ou marchand d’armes) qui a lui même revendu les canons automoteurs à la Russie, qui peut maintenant les démonter, et les analyser. Ce qui présente un intérêt pour Moscou c’est le système de guidage et de coordination des tirs du canon automoteur Caesar.

Voilà à quoi a mené la bêtise des autorités françaises couplée à la corruption endémique en Ukraine : la Russie va pouvoir analyser et potentiellement copier les systèmes de guidage et de coordination du canon automoteur Caesar. Bravo !!!
Et cerise sur le gâteau non seulement cette fourniture de canons automoteurs a dépouillé plusieurs unités françaises de leur artillerie (certaines n’ont plus qu’un Caesar en leur possession), mais en prime, une partie de ces pièces d’artillerie étaient destinées au Maroc dans le cadre de contrats gouvernementaux, et le reste avait été retiré du service.

Voilà le niveau d’incompétence d’Emmanuel Macron ! Non seulement il a achevé de détruire les relations franco-russes en disant d’un ton méprisant à Vladimir Poutine quatre jours avant le lancement de l’opération militaire russe qu’il s’en foutait des propositions des séparatistes (violant ainsi les accords de Minsk) et qu’il ne savait pas où son juriste a appris le droit – alors que je rappelle que le Président russe est titulaire d’un diplôme en droit de l’université de Leningrad (!!!) – mais en plus il a dépouillé l’armée française pour permettre à quelques Ukrainiens de se remplir les poches et à la Russie de pouvoir faire de la rétro-ingénierie sur les canons automoteurs Caesar !!!

Eh bien heureusement que le surnom d’Emmanuel Macron c’est le « Mozart de la finance », parce que sinon je ne vous raconte pas ce qui se serait passé ! Je rappelle que la France s’est déjà rendue complice des crimes de guerre de l’Ukraine en fournissant à Kiev des canons automoteurs Caesar utilisés contre les zones résidentielles du Donbass, et maintenant grâce à son incompétence crasse, le Président français vient d’offrir sur un plateau d’argent ces mêmes canons à un pays désigné par l’OTAN comme une menace ! Bravissimo !

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir averti depuis des années, et encore plus depuis le lancement de l’opération militaire spéciale russe, sur le niveau de corruption stratosphérique en Ukraine et le fait que les armes occidentales fournies à Kiev finissent souvent revendues ! Là où les Américains avaient eu l’intelligence de mettre en place un système d’audit régulier des armes qu’ils fournissaient à l’Ukraine avant l’opération militaire spéciale russe, la France a donné ces canons automoteurs Caesar sans aucune mesure de surveillance ! Et encore heureux que c’est la Russie qui les a acquis et pas je ne sais quel groupe terroriste ! Sans cela je vous laisse imaginer ce que ça aurait pu donner ! Voilà le gouvernement d’incompétents pour lequel les Français ont voté pour cinq ans de plus…

Christelle Néant
Xuan
   Posté le 03-07-2022 à 15:25:54   

La décision de Poutine sur Sakhaline-2 provoquera une lutte acharnée pour le gaz entre le Japon et l'Europe, écrit Bloomberg.

"Si le projet Sakhaline-2, qui fournissait du combustible au Japon à des prix compétitifs, se trouve dans un tel flou, les prix spot risquent d'augmenter encore et de provoquer une panique" , prédit l'analyste de l'agence.
Cela poussera Tokyo à acheter du gaz sur d'autres marchés qui sont déjà chargés et où les Européens achètent du gaz.
Ce qui fera augmenter fortement les prix !

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30 juin (Reuters) - La Russie va créer une entreprise qui reprendra tous les droits et obligations de la Sakhalin Energy Investment Company dans le contexte des sanctions occidentales imposées à Moscou, selon un décret signé par le président Vladimir Poutine jeudi.
Le décret de cinq pages indique qu'il appartient au gouvernement de la Russie, frappée par les sanctions, de décider si les actionnaires étrangers doivent rester dans la Sakhalin Energy Investment Company, un consortium chargé de développer le projet pétrolier et gazier Sakhalin-2 dans l'extrême est de la Russie.

Ses actionnaires sont le géant gazier russe Gazprom (GAZP.MM) (50 % plus une action) et Shell (SHEL.L) (27,5 % moins une action). Les principaux négociants japonais, Mitsui & Co (8031.T) et Mitsubishi Corp (8058.T), détiennent des participations de 12,5 % et 10 % respectivement dans l'entreprise.
Gazprom conservera sa participation, mais les autres actionnaires devraient demander au gouvernement russe une participation dans la nouvelle entreprise dans un délai d'un mois, selon le décret.
Le gouvernement décidera alors si les autres actionnaires seront autorisés à conserver leur participation.

S'ils ne sont pas autorisés à conserver leur participation, le gouvernement vendra leurs parts et conservera le produit de la vente sur un compte spécial de l'actionnaire.
Le produit de ce compte peut être envoyé à l'actionnaire ou utilisé pour rembourser des dommages non spécifiés dans le cadre de l'accord de partage de la production, indique le décret.
Shell est en pourparlers avec un consortium de sociétés énergétiques indiennes pour vendre sa participation dans Sakhaline-2, ont déclaré trois sources à Reuters en mai. en savoir plus
Le Japon ne quittera pas le projet Sakhaline 2, important pour sa sécurité énergétique, même si on lui demande de le faire, a déclaré en mai le ministre japonais de l'industrie.

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La décision de Vladimir Poutine concernant le projet Sakhaline-2 va provoquer une grave concurrence entre le Japon et l'Europe pour le gaz. La décision de transférer des actifs à la propriété de la Fédération de Russie réduira la zone des marchés mondiaux des carburants pour les pays occidentaux et provoquera certainement des désaccords et une concurrence entre l'Europe et le Japon pour des sources alternatives d'importation d'énergie, rapporte une publication bien connue. "Si le projet Sakhaline-2, qui fournissait du combustible au Japon à des prix abordables, se trouve dans un tel état de suspension, les prix pourraient augmenter fortement, entraînant un mouvement de panique", a déclaré l'analyste japonais Hiroshi Hashimoto.

A noter :
La domination occidentale vient à son terme. Dans ce domaine comme dans bien d'autres
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Les pays développés ont perdu le leadership sur le marché de l'énergie nucléaire, le cédant à la Russie et à la Chine, malgré la prédominance de la capacité nucléaire jusqu'à présent, selon un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie.
"Les pays aux économies développées ont perdu le leadership du marché. Bien qu'ils représentent environ 70 % de la capacité nucléaire mondiale, leurs investissements dans le secteur sont au point mort, et les projets récents sont largement en retard sur le budget et le calendrier" , indique le rapport.
Le leadership du marché est revenu à la Fédération de Russie et à la Chine : 27 des 31 nouveaux réacteurs, dont la construction a débuté en 2017, sont de conception russe (17 réacteurs) ou chinoise (10 réacteurs), note l'AIE.
Xuan
   Posté le 10-07-2022 à 12:05:43   

Pujadas : un éclair de lucidité :
https://fb.watch/eamBQnNRu_


Edité le 10-07-2022 à 12:07:32 par Xuan


Xuan
   Posté le 15-07-2022 à 16:51:55   

Un euro-atlantiste fascisant, commissaire politique affecté à la surveillance idéologique sur fachobook, vient de censurer coup sur coup deux articles sur la page « Pour une paix durable – pour la sortie de l’OTAN ».

Les nouvelles sanctions de l'UE contre la Russie sont "en grande partie symboliques" et reflètent le déclin du leadership américain sur Global Times
Le second publié sur le blog de Danielle Bleitrach « L’Europe entreprend de soutirer du gaz aux plus faibles », par Olga Samofalova.

Le prétexte invoqué « Votre publication enfreint nos standards de la communauté » n’apporte aucun argument, ni aucune preuve ni démonstration et relève de l’arbitraire le plus total.
De surcroît l’individu à l’origine de cette censure, qui n’ose même déclarer son identité s’arroge le droit de formuler des menaces.

De toute évidence cette crapule fasciste ne digère pas la déconfiture complète de la politique atlantiste européenne, et toute allusion à ces faits le met dans un état de frénésie et de haine incontrôlée.
Ce n’est pas en censurant des articles au nom de « standards » idéologiques et politiques extrêmement ciblés que la cause impérialiste va triompher.
Au contraire cela ne peut que multiplier l’hostilité des peuples contre l’hégémonisme US, hostilité largement majoritaire dans le monde entier.

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L'article de GT :

Les nouvelles sanctions de l’UE contre la Russie « largement symboliques » reflètent le déclin du leadership des États-Unis

Par Cao Siqi
Publié: Jul 14, 2022 09:57 PM

L’Union européenne (UE) se prépare à dévoiler et à approuver un septième paquet de sanctions contre la Russie d’ici une semaine, qui devrait inclure une interdiction d’importer de l’or russe - la plus grande exportation non énergétique du pays. Mais compte tenu des effets des sanctions précédentes, en particulier des mesures prises récemment par le Canada et l’UE, les experts chinois ont déclaré que ces sanctions n’avaient pas atteint leurs objectifs à court terme et que l’UE était de plus en plus consciente du fait que l’Union subirait plus de dommages si elle continuait à suivre les États-Unis dans l’augmentation des sanctions contre la Russie.

Les préparatifs des ambassadeurs de l’UE pour le nouveau septième paquet doivent reprendre jeudi et vendredi, et devraient être approuvés par les États membres d’ici le milieu de la semaine prochaine, ont déclaré plusieurs diplomates de l’UE à EURACTIV.
Il élargira également une liste de biens à double usage interdits à l’exportation vers la Russie et inclura davantage de listes de personnes et d’entités liées au cercle plus large du président russe Vladimir Poutine, a rapporté EURACTIV, citant plusieurs diplomates de l’UE.
Certains États membres continuent de faire pression pour que davantage de mesures sur l’énergie soient ajoutées aux prochains paquets, tandis que d’autres diplomates de l’UE soulignent qu’il n’y a aucune chance pour une telle option, car un certain nombre de pays européens restent très dépendants des importations d’énergie russes, en particulier de gaz, selon les médias.

Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a déclaré mercredi à Reuters: « L’Union européenne prépare un septième paquet de sanctions contre Moscou, mais il est déjà clair qu’elle ne réduira pas les importations de gaz russe car trop d’États membres ne peuvent pas s’adapter assez rapidement » .

Cette décision a été convenue lors d’un sommet du G7 le mois dernier par les membres de l’UE, la France, l’Allemagne et l’Italie, avec leurs homologues des États-Unis, du Canada, du Japon et du Royaume-Uni. Les six premières séries de sanctions comprenaient le gel des avoirs et l’interdiction de visa pour les oligarques et les fonctionnaires russes, les contrôles à l’exportation, le gel des avoirs des banques, la suppression des banques du système de messagerie SWIFT et l’interdiction des importations de charbon et de pétrole russes.

Il est également venu dans le cadre de la visite en cours du président américain Joe Biden au Moyen-Orient, alors que les observateurs pensent que les États-Unis pourraient lancer une « OTAN au Moyen-Orient » pour contrer l’Iran et convaincre les États du Golfe d’augmenter leurs approvisionnements mondiaux en pétrole afin d’atténuer la crise énergétique causée par la crise ukrainienne et les sanctions occidentales contre la Russie.

« La soi-disant septième série de sanctions vise à imposer une pression soutenue sur la Russie. Une telle pression ne peut pas cesser, tout comme l’aide à l’Ukraine, mais peu importe le type de sanctions qu’elles sont » , a déclaré jeudi au Global Times Cui Hongjian, directeur du Département d’études européennes de l’Institut chinois d’études internationales.


Cependant, les sanctions pourraient être largement symboliques, car l’UE est divisée sur cette question, a déclaré Cui.
Certains pays qui ont réduit leur dépendance au gaz russe sont plus actifs pour le faire avancer, mais d’autres seraient plus hésitants car une telle interdiction aurait un effet énorme sur eux, a noté l’expert.
Depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien, les États-Unis tentent d’inciter les pays européens à fournir une assistance à l’Ukraine et à lancer plusieurs séries de sanctions contre la Russie. Au fur et à mesure que les sanctions s’intensifiaient, les États-Unis, qui sont moins dépendants de l’énergie et du commerce avec la Russie, ont subi moins de dommages.
Cependant, les pays européens, qui ont une relation très étroite et interdépendante avec la Russie dans l’industrie et l’énergie, ont fait face et ont connu une réaction massive sur leurs entreprises et la vie des gens.

Un article intitulé « Comment la Russie a brisé le blocus de Kaliningrad » publié jeudi par le journal russe Vzglyad a déclaré que l’Occident s’était retiré des sanctions contre la Russie pour la deuxième fois ces derniers jours, citant le plan du Canada visant à permettre la livraison d’un composant clé pour aider à livrer du gaz russe à l’Allemagne, malgré les appels de l’Ukraine à retarder le retour de l’équipement.
Pendant ce temps, l’UE a cherché à réduire les tensions avec Moscou au sujet de Kaliningrad en indiquant qu’elle ne cherchait pas à empêcher les expéditions de marchandises sanctionnées d’atteindre le territoire russe, a rapporté mercredi le Financial Times.

Après des semaines de tensions entre Moscou, la Lituanie et l’UE qui, selon Reuters, ont mis à l’épreuve la détermination de l’Europe à appliquer des sanctions à la Russie, la Lituanie a déclaré mercredi qu’elle autoriserait les marchandises russes sanctionnées à transiter par son territoire en route vers l’enclave russe de Kaliningrad, revenant sur sa politique après les nouvelles directives de la Commission européenne.
Bordée par les États de l’UE, Kaliningrad, qui dépend des chemins de fer et des routes à travers la Lituanie pour la plupart de ses marchandises, a vu une partie du transport de marchandises en provenance de Russie coupée depuis le 17 juin en raison des sanctions imposées par Bruxelles.

" Les sanctions de l’Occident contre la Russie sont maintenant insoutenables, car la nature à double tranchant des sanctions devient de plus en plus évidente. Le risque d’inflation, et même de récession économique, de stagflation, pèse désormais sur l’économie mondiale. Les pays européens ont commencé à se demander s’ils n’ont pas été trompés par les États-Unis » , a déclaré jeudi Wang Yiwei, directeur de l’Institut des affaires internationales de l’Université Renmin de Chine, au Global Times.
Diriger le monde a un prix, et la question de savoir si les États-Unis ont encore la capacité de diriger une alliance anti-russe est discutable car le pays est alourdi par ses propres problèmes intérieurs, a déclaré Wang.

M. Cui a déclaré qu’il faudra un certain temps pour que les sanctions soient mises en œuvre et que les pays de l’UE ont leurs propres calculs sur le moment de prendre des mesures concrètes.

Les analystes chinois ont déclaré que du point de vue des résultats à court terme, les sanctions n’ont pas atteint leurs objectifs. Mais la majorité des pays de l’UE attendent que l’impact total des sanctions se manifeste sur l’économie russe.
On ne sait pas encore s’ils auront une grande influence à long terme, mais les sanctions ne sont pas le bon moyen d’arrêter un conflit, ont-ils déclaré, soulignant que la crise ukrainienne ne peut être résolue que par le dialogue et la négociation.
Xuan
   Posté le 17-07-2022 à 16:52:37   

Discours de Tony Blair :

DISCOURS DE TONY BLAIR : APRÈS L'UKRAINE, QUELLES LEÇONS MAINTENANT POUR LE LEADERSHIP OCCIDENTAL ?

Parole
16 juillet 2022
TONY BLAIR
Ancien Premier ministre de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et président exécutif du Tony Blair Institute for Global Change

https://institute.global/tony-blair/tony-blairs-speech-after-ukraine-what-lessons-now-western-leadership?fbclid=IwAR1xRjbc2YM3k8gCwf5D8EqVHuucnO_bpnVx68iewHYqUU8TVNyMPQR7J-o

DISCOURS DE TONY BLAIR À LA CONFÉRENCE ANNUELLE DITCHLEY, SAMEDI 16 JUILLET 2022

Comme 1945 ou 1980, l'Occident est à un point d'inflexion. En 1945, l'Occident a dû créer de nouvelles institutions de gouvernance internationale, de défense et de coopération européenne à la place non pas d'une mais de deux guerres mondiales causées par des conflits entre nations européennes.
En 1980, après des années de prolifération nucléaire, nous avons cherché l'effondrement définitif de l'Union soviétique et le triomphe des valeurs démocratiques libérales.
Dans chaque cas, l'objectif de la politique étrangère occidentale était accompagné d'un objectif de politique intérieure.

En 1945, en Europe, au Royaume-Uni sous le gouvernement Attlee et aux États-Unis, c'était la construction d'un État-providence, d'infrastructures modernes, de services de santé et d'éducation pour mettre à la disposition de la grande masse de la population ce qui était jusque-là réservé à quelques privilégiés.
En 1980, ce fut la révolution Reagan/Thatcher en faveur des marchés et de l'entreprise privée et en réaction contre un pouvoir étatique naissant qui semblait freiner l'entreprise du peuple, et non la nourrir.

Être d'accord ou en désaccord avec l'un ou l'autre point d'inflexion n'est pas ce qui est important. Ce qui compte, c'est qu'il y ait eu un projet gouvernant, un plan, un regard sur le monde qui cherchait à lui donner un sens et à faire avancer les peuples.
Dans les deux cas, au moins dans leurs propres termes, le projet a réussi. L'Europe est devenue pacifiée. L'Union soviétique s'est effondrée. Jusqu'au début de ce siècle, les gens ont vu augmenter leur niveau de vie et leurs salaires réels. Les choses se sont améliorées. L'Occident était fort.

En 2022, on peut raisonnablement dire ce qui suit. Pour une grande partie de la population occidentale, le niveau de vie stagne, des millions de personnes sont aux prises avec les nécessités de base et l'inflation devrait faire chuter les salaires réels. Si nous prenons la Grande-Bretagne, nous serons bientôt taxés plus qu'à n'importe quel moment depuis les années 1940, dépensant plus que jamais et pourtant nos services publics grincent des articulations. Le NHS, bien qu'il représente désormais 44% des dépenses quotidiennes des services publics, est à peu près à genoux.

À des degrés divers, nous pourrions faire le tour du monde occidental et constater le même schéma.

Covid a fait des ravages. Et maintenant le conflit en Ukraine.
Suite à la crise financière, nous avons évité une dépression grâce à une politique monétaire non conventionnelle et à la recapitalisation des banques. Il n'y avait pas d'alternative réaliste, mais cette politique a faussé nos économies, récompensant ceux qui avaient des actifs, pénalisant ceux qui n'en avaient pas et s'est accompagnée d'austérité, réduisant les services dont dépendaient les plus pauvres de la société.

La conséquence politique au cours des 15 dernières années a été le populisme rampant. Les partis traditionnels ont vu une nouvelle génération de militants prendre le relais, bousculant la politique conventionnelle et rejetant la responsabilité de la condition du peuple sur les « élites ». La droite est devenue nationaliste, mettant autant l'accent sur les questions culturelles qu'économiques ; la gauche à un mélange de pouvoir d'État à l'ancienne comme réponse à l'inégalité et de politique identitaire comme nouveau radicalisme. Mais de nouveaux partis ont également vu le jour, certains verts, d'autres centristes, d'autres aux extrêmes de la gauche et de la droite.

La politique occidentale est en ébullition – plus partisane, laide, improductive ; et alimentée par les réseaux sociaux.
Cela a eu des conséquences sur la politique étrangère. Récemment, un dirigeant m'a décrit son désespoir d'essayer de trouver une cohérence à l'engagement américain dans le monde. Caractérisant les administrations Bush, Obama, Trump et maintenant Biden, il a dit : « trop ; trop petit; trop bizarre; trop faible". J'ai repoussé. Je pense que la caractérisation est vraiment injuste. Dans le cas de chaque président, il y a eu des réalisations importantes, plus récemment dans le ralliement de soutien du président Biden à l'Ukraine.
Mais ce qu'il voulait vraiment dire, je pense, c'est que ceux qui traitent avec l'Amérique aujourd'hui estiment que la politique intérieure américaine domine la politique extérieure d'une manière destructrice de la cohérence des politiques, une analyse malheureusement partagée par ceux qui ne sont pas nos amis.

L'effet de tout cela est que, pour notre propre peuple, la politique intérieure semble dysfonctionnelle ; et pour le monde extérieur, la politique étrangère semble imprévisible. Ni l'un ni l'autre n'aide la cause de la démocratie occidentale.

Après dix ans en tant que premier ministre britannique, et maintenant 15 ans d'expérience de travail avec des gouvernements du monde entier, j'ai appris une chose. Tout est question de livraison. Que ce soit en démocratie ou non. C'est ce qui soutient les dirigeants et les systèmes ou les sape.
Le défi de la démocratie est l'efficacité. Le discours politique parle souvent de transparence, d'honnêteté, d'authenticité. Ces choses sont importantes. Mais ils ne battent pas la livraison. En fin de compte, la raison pour laquelle Boris Johnson est tombé n'était pas simplement l'indignation suscitée par le «partygate», mais l'absence de plan pour l'avenir de la Grande-Bretagne. Lorsque l'authenticité s'est effondrée, il ne restait plus rien de substantiel pour se battre.

Aujourd'hui, la démocratie occidentale a besoin d'un nouveau projet. Quelque chose qui donne une direction, inspire l'espoir, est une explication crédible de la façon dont le monde change et comment nous y réussissons.

En politique intérieure, je pense qu'il s'agit avant tout d'exploiter la révolution technologique. C'est le plus grand changement dans le monde réel qui se produit. Cela va tout perturber. Cela devrait perturber le fonctionnement du gouvernement. C'est l'équivalent au XXIe siècle de la révolution industrielle du XIXe siècle. C'est la seule solution que je vois à la faible croissance et à la faible productivité et donc à l'élévation du niveau de vie ; le seul moyen d'améliorer les services tout en réduisant les coûts, par exemple dans le domaine de la santé ; la seule réponse au changement climatique si l'on veut maintenir le développement tout en réduisant les émissions.

Le problème est que la politique de droite et de gauche du XXe siècle ne correspond pas vraiment à cela ; et les politiciens, désormais habituellement plus familiers avec la politique des griefs, la trouvent trop « technocratique » et en tout cas trop difficile à comprendre.
Mais si nous recherchons le projet global de gouvernance nationale moderne, je crois comprendre la révolution technologique, accéder à ses vastes opportunités et atténuer ses risques incontestables, c'est ça.
Heureusement, dans le domaine technologique, la Grande-Bretagne est bien placée. Mais il faut que la politique la place sur le devant de la scène. Et le débat actuel à la direction des conservateurs autour des « réductions d'impôts », vraisemblablement à opposer aux travaillistes en tant que parti « taxer et dépenser », a un air déprimant des années 1980.

Pour la politique étrangère, l'Ukraine doit devenir un pivot qui ravive notre sens de la mission.
Non seulement à cause de la Russie, mais à cause de ce que cela signifie à l'égard de la Chine.
Le conflit en Ukraine, où une nation européenne pacifique et démocratique a fait l'objet d'un acte d'agression brutal et injustifié, dans le but explicite de supprimer sa liberté de choisir sa propre voie, sous le prétexte absurde qu'elle menaçait d'une manière ou d'une autre l'agresseur, dont le chef croit en une interprétation excentrique de l'histoire russe délégitimant la nationalité ukrainienne a, pour les connaisseurs occidentaux de la politique étrangère, été comme un seau d'eau très froide jeté sur la tête de quelqu'un assis dans un café lisant tranquillement son journal.
La première réaction à l'invasion de l'Ukraine est le choc : la mort et la destruction horribles et inutiles.

Mais après le choc vient la prise de conscience : c'est le bouleversement de notre croyance en la rationalité des grandes nations. Oui, les terroristes se comportent comme ça. Parfois, des nations lointaines dans des endroits lointains se combattent. Mais c'est un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. La nation avec la plus grande masse terrestre au monde. Dont le chef se mêle aux autres dirigeants des grands pays à peu près sur un pied d'égalité.
On peut citer la Crimée en 2014 ou la Géorgie en 2008 et dire qu'on a été prévenu. Mais la vérité est que cela - une guerre à grande échelle menée pour subjuguer toute une nation européenne démocratique - était inattendu parce qu'il est d'une nature que nous pensions inconcevable.

Il y a six mois, l'idée que Poutine puisse envahir les États baltes, la Suède ou la Finlande aurait été rejetée comme fantastique. Maintenant, pour une bonne raison, les dirigeants de ces pays savent qu'ils ont besoin de l'OTAN.
Au début du conflit, j'ai plaidé pour une double stratégie pour l'Ukraine : autant de soutien militaire que nous pouvions apporter à moins de rejoindre directement le combat plus les sanctions les plus sévères ; mais pour que la stratégie militaire puisse créer le levier d'une solution négociée, bien sûr à des conditions acceptables pour l'Ukraine et son peuple. Je préconise toujours cette approche.

La question est de savoir ce que signifie l'Ukraine pour la politique étrangère occidentale au sens large. Il y a quelques années, de nombreuses personnes en Occident se sont même interrogées sur la nécessité d'une chose appelée «politique occidentale». Cela sonnait pour certains provocateur, voire agressif, surtout après la chute du mur de Berlin et après le 11 septembre. L'Ukraine a largement supprimé cette requête.


Cependant, le plus grand changement géopolitique de ce siècle viendra de la Chine et non de la Russie. Nous arrivons à la fin de la domination politique et économique occidentale. Le monde va être au moins bipolaire et peut-être multipolaire.
La Chine est déjà la deuxième superpuissance mondiale. La Russie a cependant une puissance militaire importante, comme l'a révélé l'Ukraine, également une certaine faiblesse militaire. Mais son économie fait 70 % de la taille de celle de l'Italie.

La puissance de la Chine est à un tout autre niveau. Elle compte plus de 1,3 milliard d'habitants : bien plus que la population combinée de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Son économie est proche de la parité avec celle des États-Unis. Au cours des deux dernières décennies, il a poursuivi un engagement actif et fructueux avec le monde, établissant des liens à l'égard desquels, comme je peux en témoigner, il y a une profonde réticence, même de la part des alliés américains traditionnels, à céder.
Il a une civilisation ancienne, l'une des cultures prééminentes, et un peuple de plus en plus instruit et prospère.

Ainsi, la place de la Chine en tant que superpuissance est naturelle et justifiée. Ce n'est pas l'Union soviétique.
Cependant, ces derniers temps, le président Xi a rétabli le pouvoir suprême du parti communiste, n'a pas caché son mépris pour la « décadence » occidentale, ni son admiration personnelle pour le président Poutine et son genre de leadership. Il a l'intention de rester au pouvoir pendant au moins une autre décennie et son ambition claire et non dissimulée est de remettre Taiwan sous le contrôle de Pékin. Hong Kong est la preuve de ce que cela signifie. Il est donc pratiquement impossible de penser que Taïwan reviendra volontairement, d'où la crainte que la Chine n'utilise la force plutôt que la persuasion.

De plus, la Chine a maintenant rattrapé l'Amérique dans de nombreux domaines technologiques et pourrait la surpasser dans d'autres.
Ce nouveau point d'inflexion est qualitativement différent de 1945 ou 1980. C'est la première fois dans l'histoire moderne que l'Orient peut être à égalité avec l'Occident. Et aux deux autres points d'inflexion, la démocratie occidentale était essentiellement ascendante.
Ce n'est pas vrai pour 2022. Ou du moins pas clair.

L'importance de l'Ukraine, c'est qu'elle clarifie. À la suite des actions de Poutine, nous ne pouvons pas compter sur les dirigeants chinois pour qu'ils se comportent d'une manière que nous considérerions comme rationnelle.
Ne vous méprenez pas. Je ne dis pas à court terme que la Chine tenterait de prendre Taiwan par la force.
Mais nous ne pouvons fonder notre politique sur la certitude que ce ne sera pas le cas. Et même en laissant de côté Taïwan, la réalité est que la Chine sous la direction de Xi est en concurrence pour l'influence et le fait de manière agressive.

La Chine ne sera pas seule. Il aura des alliés. La Russie maintenant à coup sûr. Peut-être l'Iran. Mais dans le monde entier, il attirera les nations vers lui, comme les divisions mises en évidence au G20 sur l'Ukraine devraient nous l'enseigner. Parfois par intérêt. Parfois par aversion pour l'Occident. Parfois parce que les dirigeants partagent la propension au modèle antidémocratique. Parfois, les nations ne seront entraînées qu'en partie. Mais la Chine rivalisera non seulement pour le pouvoir, mais contre notre système, notre façon de gouverner et de vivre.
Au moins pour l'instant. Et c'est une qualification cruciale.

Je suis favorable à une politique vis-à-vis de la Chine que j'appelle « force plus engagement ». Nous devons être suffisamment forts pour faire face à tout ce que la disposition future de la Chine nous réserve, afin de maintenir notre système et ses valeurs. Mais nous ne devons pas rechercher un « découplage » complet ou fermer les lignes d'interaction ou de coopération. Nous sommes lucides mais pas hostiles.
Nous devrions montrer qu'avec des attitudes chinoises différentes envers nous, viennent des attitudes différentes de nous ; que nous acceptions le statut de la Chine en tant que puissance mondiale ; que nous respectons la culture chinoise et son peuple.

La Chine devrait toujours avoir matière à réflexion. Elle n'a pas un système politique monolithique comme la Russie. Xi obtiendra son mandat renouvelé. Mais il n'est pas invincible. Et comme sa politique Covid l'a montré, le leadership de l'homme fort comporte une faiblesse inhérente lorsque les gens craignent de contester ce qui devrait être contesté.
Nous devons être ouverts à la possibilité que la Chine change. Mais assez solide pour le supporter si ce n'est pas le cas.

Pour cela, l'Occident a besoin de stratégie. Aucun projet n'aboutit sans elle. Poursuivi avec coordination, engagement et compétence.
Le partenariat transatlantique entre l'Europe et l'Amérique est crucial. Mais il lui faut du contenu et de la vigueur. Avec nos principaux alliés parmi les pays développés comme le Japon, le Canada et l'Australie, et ceux du monde en développement, en particulier au Moyen et en Extrême-Orient, nous devons nous mettre d'accord sur nos objectifs. Et respectez-les. Les États-Unis dirigeront mais doivent impliquer des alliés dans la formulation et l'exécution de la politique.

Nous avons besoin de dirigeants politiques prêts à résister aux pressions politiques intérieures.
Il y a souvent une délimitation grossière faite entre la politique étrangère « realpolitik » – fondamentalement sans principes et la politique étrangère « axée sur les valeurs » – celle poursuivie par les honnêtes gens.

Mais les valeurs ne peuvent être protégées que si nous sommes assez forts pour vaincre ceux qui s'y opposent. La force ne vient pas d'un vœu pieux mais d'une appréciation intransigeante de la réalité.
Les gouvernements ne sont pas des ONG. Les dirigeants n'écrivent pas de commentaires; ils élaborent la politique.


Qu'est-ce que cela signifie concrètement ?

Nous devons augmenter les dépenses de défense et maintenir la supériorité militaire. Les États-Unis ont encore de loin l'armée la plus grande et la mieux équipée du monde. Mais elle, et nous, devrions être suffisamment supérieures pour faire face à toute éventualité ou type de conflit et dans tous les domaines. Les Américains rattrapent rapidement leur retard en matière de capacité de missiles hypersoniques ; mais le fait qu'ils en aient besoin devrait nous apprendre une leçon.
La cybersécurité est la nouvelle frontière de la défense. Elle exige une réponse coordonnée à l'échelle mondiale.

Deuxièmement, l'Occident a été lamentable dans l'espace du "soft power" ces dernières années, bien que, heureusement, il y ait des indications que l'administration Biden corrige sa trajectoire. Je le vois continuellement avec mon Institut travaillant dans toute l'Afrique et en Asie du Sud-Est. Non seulement la Chine, mais la Russie, la Turquie et même l'Iran ont déversé des ressources dans le monde en développement et se sont solidement enracinés dans les sphères de la défense et de la politique. Pendant ce temps, l'Occident et les institutions internationales qu'il contrôle ont été bureaucratiques, sans imagination et souvent politiquement intrusifs sans être politiquement efficaces.

Pourtant, nous avons une belle opportunité. Les pays en développement préfèrent les entreprises occidentales. Ils sont beaucoup plus sceptiques à l'égard des contrats chinois qu'il y a dix ans. Ils admirent le système occidental plus que nous ne le pensons.
Mais nous devons rendre nos institutions et nos gouvernements plus agiles, plus réactifs aux besoins réels des pays et nous coordonner. Un seul exemple : dans la région du SAHEL, attend la prochaine explosion de l'immigration et de l'extrémisme. Nous devrions nous préparer maintenant pour l'empêcher.
La population de l'Afrique doublera au cours des 30 prochaines années alors que celle de la Chine décline. Nous devrions aider la nouvelle génération de dirigeants africains à croître durablement, à réformer l'agriculture afin que les pays disposant de vastes terres arables ne soient pas en situation d'insécurité alimentaire, à transformer et à valoriser les produits qu'ils possèdent en abondance.

L'annonce par le G7 d'un « partenariat pour l'infrastructure et l'investissement mondiaux » de 600 milliards de dollars est une réponse bienvenue mais tardive à l'OBOR de la Chine.
Covid-19 a stimulé d'énormes progrès dans la science médicale. Il y aura bientôt le lancement de la campagne « One Shot » pour s'assurer que la nouvelle génération de vaccins et d'injectables pour des maladies comme le paludisme, la tuberculose, la dengue et même le VIH/sida soit mise à la disposition du monde en développement et d'ailleurs. Des millions de vies pourraient être sauvées. L'Occident devrait le diriger.
Nous ne devons pas abandonner le leadership au Moyen-Orient. Cela n'a rien à voir avec le pétrole. Ou même la sécurité au sens étroit du travail avec des alliés pour contrecarrer des actes de terreur planifiés. Le mouvement de modernisation qui balaie la région – dont le large soutien régional est amplement démontré par le sondage de mon Institut publié plus tôt dans la semaine – est extrêmement important pour notre sécurité à long terme. Les accords d'Abraham auxquels j'ai participé sont la preuve que le Moyen-Orient est en train de changer. C'est littéralement le dernier moment pour y renoncer.

L'Occident a quelques grandes institutions de soft power culturel, comme le British Council et la BBC. Nous devrions les soutenir.
Nous devons continuer à mener le débat sur le climat.
Et, comme vous vous attendez à ce que je le dise, nous devons être des leaders en matière de technologie. Le Conseil du commerce et de la technologie entre les États-Unis et l'UE pourrait devenir un mécanisme efficace d'élaboration des politiques collectives.

Nous devons veiller à ce que les préoccupations légitimes concernant la confidentialité des données et les abus technologiques n'entravent pas l'innovation ou ne nous perdent pas notre avantage concurrentiel. Une approche commune de la réglementation serait utile.
Il existe de bonnes raisons politiques pour les pays proches de la délocalisation, de la relocalisation et même de la délocalisation d'amis, pour la sécurité des chaînes d'approvisionnement. Mais si nous laissons cela se transformer en une poussée générale contre la mondialisation, en faveur du protectionnisme, cela nous fera du mal.
Nous devons faire preuve de persévérance – d'engagement – &#8203;&#8203;même lorsque c'est difficile. Même quand ce n'est pas populaire. C'est une leçon du retrait de l'Afghanistan et, dans une certaine mesure, de l'engagement réduit avec l'Irak et la Libye.
Cet engagement doit englober nos alliés. Si nous avons des désaccords sur les droits de l'homme, nous devons le dire, mais cela ne doit pas nous empêcher de les soutenir lorsqu'ils sont confrontés à des menaces qui nous sont communes à tous.
L'Inde – qui pourrait et devrait atteindre le statut de superpuissance et qui est la plus grande démocratie du monde – doit être maintenue à l'intérieur et à l'intérieur de nos priorités et de notre réflexion. L'établissement de relations solides avec des pays émergents comme l'Indonésie est essentiel.
Les gens du monde entier ont besoin de voir que nous savons ce que nous faisons. Que nous avons une stratégie. Que nous opérons selon un plan façonné non pas par le dernier fil Twitter, mais par une profonde emprise politique.
Même si nous sommes dirigés par l'Amérique, nous avons tous notre rôle à jouer. Je ne vais pas provoquer d'agonie en parlant de Brexit, mais il est urgent que le Royaume-Uni reconstruise une relation sensée avec l'Europe, qui nous permette de travailler ensemble dans notre intérêt mutuel avec les autres nations du continent auquel nous appartenons et en harmonie avec les États-Unis leadership.
C'est le projet de politique étrangère de la démocratie occidentale dans la troisième décennie du 21e siècle : protéger nos valeurs et notre mode de vie à l'ère de la Chine non pas en train de monter, mais de monter.
Comme 1945 ou 1980, on peut réussir. L'une des leçons de mon temps passé dans le monde depuis que j'ai quitté mes fonctions, c'est qu'en fin de compte, l'esprit humain veut être libre - et cet esprit est indestructible.

Après tout, c'est ce qui motive le brave peuple ukrainien à subir un tel chagrin. Ils le font parce qu'ils savent que la liberté vaut la peine d'être défendue. Leur péril devrait nous éveiller au nôtre. Les anciennes hypothèses se sont désintégrées. Le monde avance à son rythme et il ne nous attendra pas.

Ce point d'inflexion est, à certains égards, plus grave que ceux de 1945 ou 1980. Nous avons besoin d'organisation, de poids intellectuel, d'une concentration soutenue, d'un sens d'un objectif commun et d'une stratégie partagée pour y parvenir.
Mon dernier point : cela n'arrivera que si nous guérissons notre propre politique. Comment la Grande-Bretagne a-t-elle jamais atteint un point où Nigel Farage et Jeremy Corbyn sont venus pour une période courte mais conséquente pour façonner notre politique ? Ou l'Amérique à un endroit où le fait d'avoir été vacciné dénotait une allégeance politique ?

La folie de notre propre politique doit cesser. Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de nous adonner à la fantaisie. Il faut remettre la raison et la stratégie en selle. Et nous devons le faire de toute urgence.
Image principale : Getty Images
Xuan
   Posté le 18-07-2022 à 20:47:33   

Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky limoge la procureure générale et le chef de la sécurité en raison de soupçons de trahison


Iryna Venediktova a notamment dirigé l'enquête sur les atrocités commises dans la ville de Boutcha au début de l'invasion des forces russes.

Article rédigé par
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié le 18/07/2022 06:17
Mis à jour le 18/07/2022 07:46
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-volodymyr-zelensky-limoge-la-procureure-generale-et-le-chef-de-la-securite-en-raison-de-soupcons-de-trahison_5262979.html?fbclid=IwAR3KGPeI1HqVEH5OQgxBA1Aoj-bseZBTPSUpz8aN86P3dw8jW3A60nZUhBw#xtor=CS2-765-[facebook]-
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a limogé, dimanche 17 juillet, la procureure générale, Iryna Venediktova, et le chef des services de sécurité du pays, Ivan Bakanov, en raison de soupçons de trahison de certains de leurs subordonnés au profit du Kremlin. Les autorités ukrainiennes enquêtent sur plus de 650 cas de soupçons de trahison de responsables locaux, dont 60 dans les zones occupées par les forces russes et prorusses, a expliqué le chef d'Etat lors d'une conférence de presse.

La procureure générale a notamment dirigé l'enquête sur les atrocités commises à Boutcha, banlieue au nord-ouest de Kiev, au début de l'invasion russe. Ces exactions sont devenues aux yeux de l'Occident un symbole des "crimes de guerre" russes en Ukraine.

"Un si grand nombre de crimes contre les fondations de la sécurité nationale et les liens établis entre des responsables ukrainiens en charge de l'application des lois et les services spéciaux russes posent des questions très sérieuses aux dirigeants concernés" , a déclaré Volodymyr Zelensky. "Chacune de ces questions recevra une réponse" , a-t-il ajouté.

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extrait d'un commentaire :
Depuis l'élection de Zelinski, les procureurs généraux d'Ukraine sont facilement "limogés" :
Ruslan Riaboshapka (Prix international des champions de la lutte contre la corruption 2021) nommé en aout 2019 et viré en mars 2020 qui aura tenu moins d'un an (car trop attaché à la lutte contre la corruption qui touchait -entre autres- le mentor de Zelinski, le milliardaire Ihor Kolomoisky).
Après le passage éclair (10 jour en mars 2020!) de Victor, ChumakIryna Venediktova n'aura tenu que 28 mois

La loi martiale décrétée par Zelensky en février à permis :
- de réquisitionner les hommes Ukrainiens pour les envoyer au front
- d'interdire aux hommes entre 18 et 60 ans de quitter le territoire
- d'interdire onze partis politiques d'opposition, dont certains siégeaient au parlement.
- de regrouper toutes les chaines de TV en une seule chaine nationale d'information
- de faire interdire la presse d'opposition
- de dicter aux médias y compris étranger quelles images il peuvent ou pas diffuser, au risque d'une peine de 12 ans de prison
Xuan
   Posté le 21-07-2022 à 16:01:02   

Joe Biden a mangé son chapeau à Djeddah Pascal Boniface
https://www.youtube.com/watch?v=pyObnREh4AA
Xuan
   Posté le 21-07-2022 à 23:44:38   

21 juillet 18:30 sur svpressa
« Bouclier humain » : Les faits des atrocités commises par les nazis et les forces armées ukrainiennes sont connus du monde entier

L’ONU a confirmé les crimes humanitaires du régime de Kiev
Konstantin Olshansky


Dans un rapport spécial, l’ONU a confirmé que l’armée ukrainienne et les militants de Nazibat utilisent des tactiques terroristes. La population civile du Donbass est utilisée comme « boucliers humains » et les biens de caractère civil comme couverture pour les frappes militaires. Ensuite, ces faits sont déformés et largement utilisés par la propagande de Kiev, disent les experts.
Staraya Krastyanka: Des militants de Kiev ont spécialement provoqué des tirs d’artillerie sur la maison de retraite
Un rapport récent du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a confirmé que l’armée ukrainienne met délibérément en danger des civils. Les civils sont utilisés comme boucliers humains, selon le rapport, que détaille le Free Press.
Ce ne sont là que quelques exemples concrets documentés par une organisation internationale.
Immédiatement après le début de l’opération spéciale, en mars, Kiev a blâmé les troupes russes pour la mort de plus de 50 personnes âgées et handicapées vivant dans une maison de retraite dans le village de Staraya Krastyanka, à l’est de la région de Lougansk. Apparemment, en raison de frappes non ponctuelles, un incendie s’est produit, dans lequel des civils sont morts.
En fait, c'est tout le contraire qui s’est passé, a-t-il été déclaré lors d’une enquête indépendante de l’ONU. Les forces ukrainiennes ont pris position à l’intérieur de la maison de retraite dès le 7 mars, car elle revêtait une importance stratégique en raison de sa proximité avec une route importante.
La direction de l’établissement médical a appelé à plusieurs reprises les autorités locales pro-ukrainiennes à exiger l’évacuation des résidents de la maison de retraite. Mais l’armée a refusé d’évacuer en raison du fait que des saboteurs de Kiev ont miné le territoire adjacent et bloqué des routes. Ainsi, il était impossible de sortir les personnes âgées de Staraya Krastyanka.
Deux jours plus tard, le 9 mars, alors que les forces alliées s’approchaient de Staraya Krasnyanka, d’intenses escarmouches commencèrent. Et au 11 mars, 71 patients handicapés et 15 employés restaient dans l’établissement sans accès à l’électricité ou à l’eau.
Les combattants ukrainiens n’ont fait aucun effort pour évacuer les personnes âgées et les médecins. En fait, les humains ont été utilisés comme boucliers humains. Les habitants de Kiev ont délibérément appelé à des tirs d’artillerie sur le bâtiment de la maison de retraite, à la suite de quoi un incendie s’est déclaré.
Certains membres du personnel et personnes âgées qui étaient encore capables de se déplacer de manière indépendante ont réussi à s’échapper dans la forêt voisine. Ici, ils ont été accueillis par des combattants de la milice populaire de la RPD, ont fourni tous les soins médicaux nécessaires, ont aidé à l’évacuation.
22 personnes ont été secourues. Le nombre exact de morts est inconnu - la partie ukrainienne a apparemment complètement classé ces données même auprès de l’ONU.
Marioupol: « Azov » a tiré sur des civils et les a gardés comme du bétail dans des bunkers
Les experts de l’ONU s’attardent en détail sur les crimes de guerre des Kieviens pendant les batailles de Marioupol. Les principaux criminels sont des néo-nazis ukrainiens. Les civils les ont accusés à plusieurs reprises d’avoir enlevé des civils et tiré sur des voitures dans lesquelles des personnes tentaient de s’échapper de la ville assiégée.
Des civils, comme du bétail, ont été emmenés sous la menace d’une arme dans des bunkers souterrains sur le territoire de l’usine d’Azovstal. Cela a été honnêtement raconté à l’édition allemande de Der Spiegel par un ancien employé d’Azovstal Natalia Usmanova: elle, avec son mari et ses enfants, a été enfermée dans un bunker par les nazis, puis cachée derrière des civils comme un « bouclier humain ».
Une vidéo de l’interview d’Usmanova a été retirée du site de Der Spiegel...
Kiev, d’autre part, a fait preuve d’un mépris total pour les normes humanitaires. Les attaques se poursuivent contre des colonies pacifiques dans les régions de Belgorod, Koursk et Briansk.
De plus, le régime de Kiev frappe le territoire qui est encore officiellement considéré comme ukrainien. Donc, l’autre jour, le vice-Premier ministre de Kiev Irina Vereschuk ont averti les civils de la région de Kherson qu’ils... peuvent devenir victimes de bombardements ukrainiens.
Vereshchuk, sans se cacher, dit que les troupes ukrainiennes frapperont avec de l’artillerie à longue portée dans la région de Kherson. Dans le même temps, bien sûr, Kiev tentera à nouveau de rejeter la responsabilité de la mort sur la Russie. Cela s’est produit plus d’une fois...
L’OTAN étouffe les crimes de guerre de l’Ukraine et envoie de nouveaux échelons d’armes à Kiev
Il est interdit aux militaires de prendre position dans des zones résidentielles ou à proximité d’installations civiles à moins que des civils n’aient été évacués. En outre, cela est expressément interdit par l’article 28 de la Convention de Genève. L’utilisation de biens de caractère civil comme couverture pour l’équipement militaire est un crime de guerre, déclare l’ONU.
Le rapport cite de nombreux autres exemples de crimes de guerre commis par Kiev. Parmi eux, en particulier, la torture et le meurtre de prisonniers de guerre russes: plusieurs de ces faits ont été documentés dans les régions de Kiev et de Kharkiv.
Comme l’a noté l’analyste politique américain Jason Melanowski, tous les faits de violence des Kieviens contre leurs concitoyens ou les soldats russes sont soigneusement cachés.
Les morts civiles sont décrites comme le résultat de violences « aveugles » de la part des troupes russes. De tels faits sont largement couverts dans les publications occidentales, sans aucune tentative de réflexion critique, écrit Melanowski. Le but d’une telle escalade de la russophobie est de prouver que l’Ukraine devrait continuer à être alimentée avec des armes de l’OTAN.
Xuan
   Posté le 01-08-2022 à 07:40:45   

La presse bourgeoise reprend les mensonges de Zelensky, affirmant que la Russie aurait elle-même bombardé la prison où elle avait maintenu les prisonniers du bataillon Azov.
Ces derniers étaient déjà passés aux aveux et avaient dénoncé les actes néo nazis. Il s'agissait donc de témoins. Et ils encouraient également des peines de mort.




Le Pentagone a admis que Kyiv avait frappé "involontairement" un centre de détention provisoire à Yelenovka


WASHINGTON, 29 juillet –
Si Kiev a frappé le centre de détention provisoire de Yelenovka, cela a été fait "sans le vouloir", a déclaré un haut responsable du Pentagone.
"Si c'était un coup du côté ukrainien, je vous assure, ils ne voulaient pas le faire", a-t-il déclaré.
Dans le même temps, le coordinateur des communications stratégiques au Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a précédemment déclaré que les États-Unis ne disposaient pas de suffisamment de renseignements concernant cet incident.
La nuit, les forces armées ukrainiennes du MLRS américain HIMARS ont tiré sur le centre de détention où étaient détenus les prisonniers ukrainiens. L'impact a tué 53 personnes.
Le chef de la RPD, Denis Poushilin, a attribué le bombardement au fait que les radicaux d'Azov, détenus au centre de détention provisoire (des poursuites ont été engagées contre des militants individuels de cette formation en Russie), ont commencé à témoigner.
Le ministère de la Défense a qualifié le bombardement de provocation flagrante, commis "dans le but d'intimider les militaires ukrainiens et d'empêcher leur reddition".
De nombreux fragments d'un missile américain HIMARS, utilisé par les troupes ukrainiennes, ont été retrouvés sur le site de l'attaque.
Précédemment, le mercenaire britannique Aiden Aslin, qui a été condamné à mort en RPD, avait déjà déclaré que l'APU bombardait l'établissement correctionnel où il est détenu.
On avait appris plus tôt à 17h :
ELENOVKA (RPD), 29 juillet – source officielle Le bâtiment du centre de détention provisoire n ° 120 à Yelenovka a été presque entièrement détruit, les militants ukrainiens qui y étaient détenus ont été brûlés, rapporte le correspondant en RPD.
La nuit, le centre de détention a été la cible de tirs de militants ukrainiens du HIMARS MLRS. Maintenant, des médecins et des employés du ministère des Situations d'urgence y travaillent.
Comme l'a noté le correspondant, le bâtiment du SIZO a été gravement endommagé : le toit a été détruit, tout autour était couvert de cendres et de suie. Les cadavres de prisonniers de guerre ukrainiens, carbonisés, sont visibles sur place.
Selon l'état-major de la défense territoriale de la RPD, le bilan des morts dus au bombardement s'élève déjà à 53 personnes…


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Les propos évasifs du Pentagone sont d'autant plus surprenant que ce sont les USA qui donnent les coordonées des cibles à l'Ukraine, et qu'ils sont parfaitement informés de l'utilisation de leur matériel à 155 000 $ le missile, pour une marge d'erreur de 9 m.

https://www.defense.gov/News/Transcripts/Transcript/Article/3110921/senior-defense-official-and-senior-military-official-hold-a-background-briefing/fbclid/senior-defense-official-and-senior-military-official-hold-a-background-briefing/



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30.07.2022 - Ria Novosty
L’ancien ambassadeur Français en Russie doutait de la version de Kiev de la frappe sur Yelenivka
L’ancien ambassadeur Français en Russie Bermann doutait de la version de Kiev de la frappe sur Yelenivka
MOSCOU, 30 juillet
La Russie, la RPD et la RPL n’avaient aucune raison de frapper le centre de détention de Yelenivka, où étaient détenus des prisonniers de guerre ukrainiens, a déclaré l’ancienne ambassadrice Français en Russie, Sylvie Bermann, dans une interview à BFMTV.
Selon elle, les prisonniers détenus dans des centres de détention provisoire sur le territoire DNR, attendaient un procès qui aboutirait à leurs condamnations à mort, ce qui signifiait qu'« il n’était pas nécessaire de les tuer de cette façon“.
La position de Bermann a été soutenue par le Français à la retraite, le colonel Michel Goya, qui a également mis en doute la véracité de la version. Kiev sur le bombardement du centre de détention par les forces pro-russes. En analysant l’incident, il a noté qu’il ne voyait pas l’intérêt que la Russie et ses alliés « bombardent la prison qui est sous leur contrôle », étant donné qu’un procès était en préparation contre des prisonniers ukrainiens.
Le Chef de la RPD Denis Pouchiline a lié le bombardement au fait que les radicaux d’Azov détenus dans le centre de détention provisoire (contre des militants individuels de cette formation en Russie ont été intentés) ont commencé à témoigner.
Le ministère de la Défense a qualifié le bombardement de provocation flagrante commise « dans le but d’intimider les militaires ukrainiens et d’empêcher leur reddition ».


Edité le 01-08-2022 à 07:44:59 par Xuan


Xuan
   Posté le 01-08-2022 à 07:41:29   

Lire également :
http://www.communcommune.com/2022/07/ukraine-a-propos-du-bombardement-de-la-prison-d-olenivka.html?fbclid=IwAR0fD7sZnEYVB0dXrPvUA9qA7sm5q1sIpgGcIRqQgJXeaMvejs2yZrBCzsg


Edité le 01-08-2022 à 07:45:10 par Xuan


Xuan
   Posté le 01-08-2022 à 07:47:26   

UN APPEL LOURD DE MENACE SUR LE DONBASS



L'appel de Zelensky à évacuer le Donbass n'est rien d'autre que la menace d'une guerre totale avec les armes de l'OTAN, voire avec des armes non encore utilisées.
"L'Ukraine se prépare à une militarisation de son action dans le Donbass. C'est un peu comme si le gouvernement ukrainien prenait acte du fait que ce bassin du Don allait devenir un gigantesque champ de bataille."
Cyrille Bret
à franceinfo
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/entretien-ukraine-le-gouvernement-se-prepare-a-une-action-militaire-de-plus-haute-intensite-encore-d-ou-la-necessite-d-evacuer-les-civils-de-la-region-de-donetsk_5286439.html
Xuan
   Posté le 01-08-2022 à 23:05:04   

Le risque de guerre et les affaires intérieures aux USA :

https://fb.watch/eDZD8x26PV/
Xuan
   Posté le 06-08-2022 à 23:03:27   

Amnesty International répond à Zélensky et confirme sa position :

https://www.amnesty.fr/actualites/ukraine-les-tactiques-de-combats-ukrainiennes-mettent-en-danger-la-population-civile

UKRAINE : LES TACTIQUES DE COMBATS UKRAINIENNES METTENT EN DANGER LA POPULATION CIVILE

Publié le 04.08.2022
Depuis le début du conflit en Ukraine, nous enquêtons sans relâche sur les violations des droits humains et du droit international humanitaire. Nous avons publié plusieurs rapports documentant les crimes de guerre commis par les forces russes. Aujourd’hui, nous alertons sur le danger que représentent certaines tactiques de combats des forces ukrainiennes, qui se positionnent près des zones d’habitations civiles, dans des hôpitaux ou des écoles et mettent en danger la population.

À retenir
À la suite de notre rapport, des attaques suggèrent qu'Amnesty International soutient les agresseurs russes. C’est faux.

Le 1er mars 2022, nous avons dénoncé le crime d’agression commis par la Russie en envahissant l’Ukraine.

Le 8 avril 2022, le bureau d’Amnesty International en Russie a été fermé par les autorités pour avoir défendu les droits humains et dit la vérité aux autorités russes.

Depuis l’invasion russe en Ukraine, nous avons publié de multiples enquêtes sur les crimes de guerre commis par les forces russes.

L'indépendance, l'impartialité, la collecte de preuves sont les principes fondateurs de notre travail d'enquête. L'objectif principal de notre travail c’est d'établir les faits. Et le droit international humanitaire s’applique à toutes les parties à un conflit armé.

Ce que dit notre rapport :
Des bases militaires sont installées dans des zones résidentielles, notamment dans des écoles et des hôpitaux
Des attaques sont lancées depuis des secteurs habités par des civils
Ces violations ne justifient en aucun cas les attaques menées sans discrimination par les forces russes, qui ont fait de nombreux morts et blessés parmi la population civile


Les forces ukrainiennes mettent en danger la population civile en établissant des bases et en utilisant des systèmes d’armement dans des zones résidentielles habitées, notamment des écoles et des hôpitaux, lors des opérations visant à repousser l’invasion russe qui a débuté en février. Ces tactiques de combat violent le droit international humanitaire et mettent gravement en danger la population civile, car elles transforment des biens de caractère civil en cibles militaires. Les frappes russes qui en ont résulté dans des zones habitées ont tué des civils et détruit des infrastructures civiles. «Nous avons réuni des informations sur de nombreux cas où les forces ukrainiennes ont mis en danger des civils et violé les lois de la guerre en opérant dans des zones habitées» , a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.

Le fait de se trouver dans une position défensive n’exempte pas l’armée ukrainienne de l’obligation de respecter le droit international humanitaire.

Lire la suite sur le site.


Edité le 06-08-2022 à 23:04:26 par Xuan


Xuan
   Posté le 08-08-2022 à 13:43:26   

La guerre en Ukraine accélère l’unité du mouvement communiste international

Dimanche 7 août 2022, par Jean sur le site faire vivre


Une ligne hostile au KPRF et au PCC et le rejet de l’unité

Le 22/01/2022, à la suite d’une téléconférence de partis communistes et ouvriers organisée par leParti Communiste de Grèce et le Parti Communiste de Turquie, la Section des Relations internationales du CC du KKE publiait dans Aspects de la lutte idéologico-politique dans les rangs du mouvement communiste international’une attaque en règle contre le KPRF et le PCC :

L’article dénonçait « la position qui limite l’impérialisme aux États-Unis ainsi que la position selon laquelle la coexistence de nombreux « pôles » internationaux où un pôle contrôlera l’autre aboutira à un « monde pacifique », est complètement trompeuse pour les peuples. Elle occulte la réalité. Elle nourrit l’illusion qu’il peut y avoir un impérialisme « non agressif », un capitalisme soi-disant « en faveur de la paix ».

L’article ne cite aucun texte sur ces points, mais rappelons que le Parti Communiste Chinois – puisqu’il s’agit de lui– ne dit nulle part que le monde multipolaire sera pacifique, ni que l’impérialisme se réduise à celui des USA, ni encore qu’il puisse exister un impérialisme non agressif.

L’article poursuit « Aujourd’hui, l’attention se porte sur la Chine qui prétend construire « un socialisme à la chinoise. Cependant, ce qui s’y construit n’a rien à voir avec le socialisme ou les principes et les lois scientifiques de la construction socialiste. Le socialisme signifie la socialisation des moyens de production, le pouvoir ouvrier et la planification centrale. Rien de tout cela n’existe en Chine aujourd’hui, où les monopoles chinois déterminent les développements et promeuvent leurs choix à travers le PC chinois, conduisant, entre autres, à d’énormes inégalités et injustices sociales. »

Les faits récents montrent à minima que c’est le PCC qui sanctionne et bride les monopoles, combat avec succès la pauvreté et établit une planification à long terme
L’article niait l’existence d’une nouvelle « guerre froide » entre la Chine et les USA, dénonçait le soutien du PC du Canada à une directrice de Huawei, emprisonnée arbitrairement sur injonction des USA.
Et il concluait que dans les rangs du Mouvement communiste international, « il ne peut y avoir une ’unité’ artificielle avec des forces qui remettent en question et révisent les ’fondamentaux’ du marxisme-léninisme, tels que les principes de la révolution socialiste et de la construction socialiste, au nom du ’maintien de ce qui nous unit pour le moment » .

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Rejet du « nationalisme » du KPRF

Dans la déclaration commune de certains partis communistes et ouvriers, publiée le 03 mars 2022 sur le site SolidNet.org, on pouvait lire :

... « 4.La décision du gouvernement russe de reconnaître l’« indépendance » des soi-disant « Républiques populaires » dans le Donbass avant de lancer une intervention militaire russe [i]sous le prétexte d’« autodéfense » de la Russie, de « démilitarisation » et de« défascisation » de l’Ukraine n’a pas été prise dans le but de protéger le peuple de la région ou d’obtenir la paix, mais de promouvoir les intérêts des monopoles russes en territoire ukrainien dans leur compétition acharnée face aux monopoles occidentaux.

Nous exprimons notre solidarité avec les communistes et les peuples de Russie et d’Ukraine et nous tenons à leurs côtés pour renforcer la lutte contre le nationalisme, nourri des deux côtés par la bourgeoisie . Les peuples des deux pays, qui au temps de l’URSS vivaient en paix et prospéraient, de même que tous les autres peuples n’ont aucun intérêt à se rallier à l’une ou l’autre des alliances impérialistes qui servent les intérêts des monopoles.’

« 6. Nous appelons les peuples des pays dont les gouvernements sont impliqués dans les développements, principalement à travers l’action de l’OTAN et de l’UE, mais aussi le peuple russe à lutter contre la propagande des forces bourgeoises qui attire les peuples dans le hachoir à viande de la guerre impérialiste en usant de prétextes fallacieux… » [/i]

La Section Internationale du KKE écrivait encore les 23 et 24 avril, dans « à propos de la guerre impérialiste et de la position du Parti Communiste de la Fédération de Russie (KPRF) » :

« Par ses positions, le KPRF se place du côté des monopoles russes et chinois dans leur compétition avec les monopoles occidentaux qui ont tous transformé le peuple ukrainien en « punching ball ». Ce parti, depuis déjà de nombreuses années, « flirte » avec une approche nationaliste et avec des mouvements se présentant comme « patriotiques ».

Cependant à la fin de ce texte, la « déclaration commune du KKE et 40 autres partis communistes et 30 organisations de jeunesse communiste du monde entier » ne parlait plus du KPRF mais soulignait que « les événements en Ukraine, qui se déroulent sur le sol du capitalisme monopoliste, sont liés aux visées des USA, de l’OTAN, de l’UE, et à leur ingérence dans la région dans le cadre de la féroce compétition de ces forces avec la Russie capitaliste. » et appelait « à renforcer le front contre le nationalisme que cultivent toutes les bourgeoisies ».

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Le mouvement communiste international dénonce l’OTAN
Après la réunion des partis communistes de 100 pays organisée par le Parti Communiste Chinois.


Le 2 août le KKE et le TKP publiaient un nouveau communiqué, un ton en dessous, enregistrant la présence à ces deux réunions des partis d’Afrique du Sud, du Vietnam et de Cuba. Le KKE et le TKP rappelaient que dans la Réunion Internationale des partis communistes et ouvriers des 10 et 11 décembre 2021 :

’Le rôle de l’OTAN a été fortement dénoncé, ainsi que son expansion dans de nouveaux pays et le déploiement de forces militaires aux frontières avec la Russie, de la Baltique à la mer Noire et au Caucase.

[...]
De nombreux partis ont condamné la poursuite de l’impérialisme euro-atlantique pour utiliser à ses propres fins le régime nationaliste réactionnaire qui a prévalu en Ukraine, qui a persécuté les communistes et a historiquement revendiqué le rôle des fascistes locaux.’



Et entre ces deux paragraphes :

’Les plans d’une nouvelle effusion de sang en Ukraine, notamment dans la région du Donbass, dans le contexte des contradictions entre l’impérialisme euro-atlantique et la Russie, ont été dénoncés .’

Ainsi que :

Certains orateurs ont souligné que le conflit américano-chinois est un conflit pour la suprématie dans le système capitaliste international.’

Cela signifie que de nombreux intervenants ont dénoncé l’OTAN et que certains orateurs seulement ont dénoncé une prétendue « lutte inter-impérialiste ».

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Le mouvement communiste international veut l’unité contre l’hégémonisme
Il ressort à l’issue du forum organisé par le PCC que le désir d’unité contre l’hégémonisme US l’emporte très largement dans le mouvement communiste international, et que la théorie néo-trotskiste des guerres « inter-impérialistes » défendue par le KKE a échoué.

Le 3 août le premier secrétaire du Parti Communiste de Cuba a appelé à l’unité des partis communistes du monde entier. Ce dernier a salué la ligne du PCC :
« La Chine est une référence politique et économique mondiale. Ses réalisations sont une inspiration et un encouragement pour d’autres pays du monde. Ses contributions, dans une perspective marxiste et léniniste, à la construction du socialisme aux caractéristiques chinoises dans la nouvelle ère, notamment les apports de la pensée du camarade Xi Jinping, Secrétaire général du Parti communiste et président de la République populaire de Chine, sont des expériences importantes pour les pays socialistes et pour les forces communistes et de gauche à l’échelle mondiale. »

Et il a lancé un appel à l’unité des partis communistes « La réalité du monde actuel confirme qu’il est de plus en plus nécessaire et urgent pour nous, partis marxistes de nous unir afin de faire face aux grands défis qui nous attendent. Seule l’unité dans la diversité assurera la victoire »

Le Mouvement Communiste International soutient très majoritairement le KPRF et le PCC, qui sont le fer de lance du combat contre l’impérialisme.

Lors du forum mondial des partis communistes, Xi Jinping dit que « le marxisme est une théorie évolutive et ouverte. Ce n’est qu’en s’adaptant à la situation spécifique d’un pays, qu’elle peut s’enraciner dans le pays, et ce n’est qu’en vivant avec le temps, qu’elle peut être pleine de vitalité. »

Il est erroné d’échafauder des théories abstraites, aveugles aux conditions propres de chaque pays, industrialisé ou pays en développement, impérialiste ou ancienne colonie.

Il est clair que la question nationale ne peut pas être vue de la même façon à New York, à Moscou ou à Pékin, que les communistes des pays dominés défendent l’intégrité nationale de leur pays, tandis que ceux des métropoles impérialistes combattent les guerres d’agression menées par leur propre pays.

Ce qui n’a rien à voir avec la théorie du combat « inter-impérialiste » étendue à l’agressé comme à l’agresseur.

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Sur la nature de la guerre actuelle
Enfin, le 3 août également, le Parti communiste ouvrier russe, le Parti communiste palestinien, l’Organisation des travailleurs communistes de la LPR (KRO LPR), le Front ouvrier du Donbass (DPR), le Front du travail d’Ukraine, l’Organisation républicaine biélorusse du PCUS et d’autres partis rédigeaient une clarification du diagnosticreprenant la thèse d’une guerre « inter-impérialiste » mais en ajoutant :

« La guerre pour les peuples des républiques du Donbass a un caractère juste et libérateur.
Pour la Russie, bien que la guerre soit impérialiste, elle est largement de nature défensive, la protégeant d’une éventuelle menace de l’OTAN. Naturellement, l’État russe défend les intérêts de sa classe dirigeante, la grande bourgeoisie.

Des forces ouvertement fascistes opèrent en Ukraine, qui sont initiées et soutenues par l’Occident, qui est en fait déjà en guerre aux mains de l’Ukraine contre la Russie.

Aujourd’hui, les pays de l’OTAN, menés par les Etats-Unis, mènent pratiquement une politique étrangère fasciste . Ils ne se contentent pas de fournir des armes à l’Ukraine, ils fournissent des armes, encouragent et aident les vrais fascistes à tuer des gens. Autrement dit, l’Occident lui-même manifeste aujourd’hui une essence ouvertement fasciste … »


Ce qui contredit absolument le point 4 du 28 février cité plus haut, ainsi que les diatribes contre le « nationalisme » des nations agressées :

« 4.La décision du gouvernement russe de reconnaître l’« indépendance » des soi-disant « Républiques populaires » dans le Donbass avant de lancer une intervention militaire russe sous le prétexte d’« autodéfense » de la Russie, de « démilitarisation » et de « défascisation » de l’Ukraine n’a pas été prise dans le but de protéger le peuple de la région ou d’obtenir la paix, mais de promouvoir les intérêts des monopoles russes en territoire ukrainien dans leur compétition acharnée face aux monopoles occidentaux » .

Il faut retenir ici « l’essence ouvertement fasciste » de l’occident, la « politique étrangère fasciste » des pays de l’OTAN menés par les Etats-Unis.

Ceci signifie pour nous que la guerre qui oppose l’hégémonisme US et ses laquais aux peuples et aux nations du monde entier-en particulier les pays émergents avec à leur tête la Chine Populaire est une guerre de nature fasciste, et que front uni mondial qui devrait s’y opposer est de nature anti-fasciste, y compris s’il comprend les nations dominées par la classe capitaliste, voire des émirs, des roitelets et d’autres personnages tout aussi réactionnaires.


Edité le 08-08-2022 à 13:54:25 par Xuan


Xuan
   Posté le 13-08-2022 à 13:25:41   

Après avoir accusé la Russie d'avoir bombardé la centrale atomique...qui se trouve en zone occupée par elle, Kiev sort une autre version qui contredit la première.

https://www.facebook.com/watch/?v=1784030598609291&ref=sharing
Xuan
   Posté le 13-08-2022 à 17:32:27   

L’aide proposée par le DG de l’AIEA Rafael Grossi à l’Ukraine porte sur ses cinq centrales dont celle de Zaporijjia, et montre la bonne volonté unilatérale de l’AIEA, mais ne cela signifie pas pour autant acceptation en retour de Zelensky.

A la réunion du conseil de sécurité d’avant-hier 11/08, le représentant russe Vassily Nebenzia a confirmé l’accord de la Russie à une inspection de l’AIEA à Zaporijjia d’ici à la fin août.

Quant à l’Ukraine, celle-ci a rétorqué par son représentant Sergiy Kyslytsya qu’elle acceptait une visite de l’AIEA en exigeant concomitamment le départ des Russes, autrement dit que l’Ukraine est d’accord pour une inspection du site une fois les Russes partis, ce qui n’est ni réaliste ni prêt de se produire.

Ce oui conditionnel de l’ambassadeur ukrainien reste en droite ligne de la position publique suivante de l’agence nucléaire étatique Energoatom : « L'Ukraine n'a pas invité Rafael Grossi à visiter la centrale de Zaporijjia et lui a refusé par le passé d'effectuer une telle visite (sic). La visite de la centrale ne deviendra possible que quand l'Ukraine reprendra le contrôle sur le site (sic)…Le directeur général de l'AIEA Rafael Grossi ment de nouveau (sic)… Nous considérons cette déclaration comme une nouvelle tentative d'accéder à la centrale de Zaporijjia pour y légitimer la présence des occupants et approuver leurs actes (sic) » .
Xuan
   Posté le 14-08-2022 à 16:27:48   

Quel rapport entre le bombardement de la centrale de Zaporijia et Salman Rushdie ?




Sur le site de Franceinfotv, et au milieu des vociférations d’hyènes folles, on lit ce commentaire instructif :

L’aide proposée par le DG de l’AIEA Rafael Grossi à l’Ukraine porte sur ses cinq centrales dont celle de Zaporijjia, et montre la bonne volonté unilatérale de l’AIEA, mais ne cela signifie pas pour autant acceptation en retour de Zelensky.
A la réunion du conseil de sécurité d’avant-hier 11/08, le représentant russe Vassily Nebenzia a confirmé l’accord de la Russie à une inspection de l’AIEA à Zaporijjia d’ici à la fin août.
Quant à l’Ukraine, celle-ci a rétorqué par son représentant Sergiy Kyslytsya qu’elle acceptait une visite de l’AIEA en exigeant concomitamment le départ des Russes, autrement dit que l’Ukraine est d’accord pour une inspection du site une fois les Russes partis, ce qui n’est ni réaliste ni prêt de se produire.
Ce oui conditionnel de l’ambassadeur ukrainien reste en droite ligne de la position publique suivante de l’agence nucléaire étatique Energoatom : « L'Ukraine n'a pas invité Rafael Grossi à visiter la centrale de Zaporijjia et lui a refusé par le passé d'effectuer une telle visite (sic). La visite de la centrale ne deviendra possible que quand l'Ukraine reprendra le contrôle sur le site (sic)…Le directeur général de l'AIEA Rafael Grossi ment de nouveau (sic)… Nous considérons cette déclaration comme une nouvelle tentative d'accéder à la centrale de Zaporijjia pour y légitimer la présence des occupants et approuver leurs actes (sic) ».


Ce qui signifie que Zébulon entend poursuivre les bombardements.
Mais contrairement aux apparences, je ne crois pas qu’il faille se focaliser sur lui.

Dans l’industrie, on a souvent montré du doigt les ouvriers de la sous traitance, qui travaillent « avec la bite et le couteau » , sans sécurité ni compétence, en accusant leurs entreprises de voler le travail du donneur d’ordre et de vivre à ses crochets, tout en exerçant une « concurrence déloyale sur les salaires » .
La réalité est tout l’inverse : c’est le donneur d’ordre qui est le responsable de la délocalisation et de la sous traitance, et qui en tire le principal profit, lui et les banques.

Il existe un rapport de subordination comparable entre les pays impérialistes et les nations prolétaires. Et entre les USA et l’Ukraine, les rapports de créancier à débiteur sont maintenant bien établis, il suffit de rappeler cette vidéo culte du chantage exercé par Biden pour sauver la peau de son fils Hunter.

Mais revenons à Zaporijie. Il faudrait l’ingénuité d’un chérubin pour imaginer que Zébulon puisse frapper une centrale atomique à l’insu et contre la volonté des USA, qui lui fournissent toutes les données précises de géolocalisation.

Le site svpressa nous apprend que la 44e brigade d'artillerie des Forces armées ukrainiennes a frappé avec des canons de 152 mm la centrale nucléaire de Zaporozhye depuis Nikopol, pour l’empêcher de fonctionner en effrayant les techniciens ukrainiens du site :
« …Un choc pour la population locale a été l'attaque d'un drone qui a frappé la chambre des enfants dans le village de banlieue de Sosnovy Bor. Les photographies des jouets touchés par des éclats d'obus ont particulièrement frappé les habitants d'Energodar. C'est alors que beaucoup ont décidé de partir

[...] le calcul de l'équipe Zelensky est extrêmement cynique et en même temps clairement vérifié. Six réacteurs VVER-1000 à Energodar fournissent environ 20 % du bilan énergétique de l'Ukraine. Eh bien, pour être plus précis, ils fournissent de l'électricité aux géants industriels de Zaporozhye et de la région voisine de Dnipropetrovsk. C'est pour le développement de cette région industrielle qu'en 1977, le Conseil des ministres de l'URSS a décidé de construire une centrale nucléaire sur les rives de la mer de Kakhovka - la troisième plus grande au monde.
Sans la centrale nucléaire de Zaporozhye, l'existence actuelle du géant Kryvorizhstal et de tout le bassin de minerai de fer de Kryvbas est impossible. Des centaines des plus grandes entreprises métallurgiques et de construction de machines de la région de Dnipropetrovsk sont alimentées à partir d'ici. Enfin, Energodar assure le fonctionnement des fleurons industriels de Zaporozhye lui-même - des usines légendaires de Zaporizhstal et Dneprospetsstal à la célèbre association de construction d'avions Motor Sich.
Les capacités du DneproGES stalinien faisaient cruellement défaut à tous il y a un demi-siècle. La liste des consommateurs d'énergie ZNPP peut être poursuivie pendant longtemps. L'essentiel est que plus de sept millions de personnes soient derrière ces entreprises, selon les estimations les plus prudentes. Ils sont assurés d'être au chômage si le ZNPP est fermé. »…

Ce qui signifie que l’objectif n’est pas de renouveler Tchernobyl, mais d’opérer des destructions chirurgicales pour semer la terreur. Ce n’est pas de la folie mais un calcul froid.
Et il s’inscrit directement dans les objectifs définis par Washington, dans une situation où l’initiative militaire a été perdue et la défaite confirmée.

Encore une fois les causes fondamentales ne sont pas en Europe mais aux USA même. C’est l’accumulation des contradictions aux USA qui est à l’origine de leur bellicisme.
Dans un article intitulé
‘Le drame des luttes intestines partisanes montre que les États-Unis se sont dégradés en une «république bananière»’, Global Times a confirmé que la proximité des midterms est à l’origine de la perquisition chez Donald Trump :

« Il y a eu de nombreuses controverses et allégations à propos de Trump. Cependant, le calendrier des actions du FBI et du ministère américain de la Justice (DOJ) suscite en effet des soupçons. Les élections de mi-mandat sont dans moins de trois mois, ce qui fait que les observateurs externes des affaires américaines spéculent facilement que l'enquête sur Trump et le raid de sa maison visent vraiment à influencer le résultat des élections de mi-mandat, à discréditer Trump et à l'empêcher de se présenter à l'élection présidentielle de 2024, ont noté des analystes chinois »… « Les fondations de l'empire américain se desserrent, et elles ont été ébranlées par les politiciens américains eux-mêmes. Trump a insisté sur le fait qu'"une telle agression ne pouvait avoir lieu que dans des pays brisés du tiers monde. Malheureusement, l'Amérique est maintenant devenue l'un de ces pays, corrompu à un niveau jamais vu auparavant." Mais ce sont ces politiciens sans scrupules, qui vivent de la lutte partisane, qui font dégénérer les États-Unis » .
On peut s’interroger de la même façon sur d’autres événements contemporains, en apparence sans aucun rapport, comme l’assassinat le 1er août du successeur de Ben Laden, Ayman al-Zawahiri, la provocation de Nancy Pelosi à Taïwan le lendemain, les bombardements de la centrale de Zaporojie les 5 et 6 puis les jours suivants, au point que même la tentative d’assassinat de Salman Rushdie hier puisse laisser perplexe elle aussi. S’agit-il de pointer du doigt l’Iran ?
Dans tous les cas, tout ceci doit resserrer les rangs autour du camp démocrate et de son vieux Joe.


Edité le 14-08-2022 à 16:28:00 par Xuan


Xuan
   Posté le 22-08-2022 à 21:07:12   

« Les soldats britanniques ont été invités à préparer leurs proches à un éventuel déploiement en cas de "guerre avec la Russie".


L'adjudant de l'armée britannique Paul Carney, dans les pages du magazine officiel du Soldat de l'Armée Britannique a donné quelques conseils aux militaires concernant la participation éventuelle des forces armées du Royaume-Uni au conflit avec la Russie. Selon lui, les militaires britanniques doivent prévenir à l'avance leurs proches à ce sujet, trouver également les numéros de téléphone des services de sécurité sociale et discuter de leur volonté avec les prêtres.

Pendant ce temps, selon certains analystes occidentaux, les États-Unis et la Grande-Bretagne pourraient intervenir dans le conflit en Ukraine en envoyant leurs troupes sur son territoire.

L'issue la plus probable du conflit est une victoire majeure de l'armée russe et la perte de la capacité de résistance des forces armées ukrainiennes. Dans ce cas, Washington et Londres pourraient décider d'intervenir pour empêcher une victoire complète de la Russie. Cependant, un affrontement direct entre la Russie et l'OTAN pourrait conduire à une escalade du conflit vers une guerre nucléaire.

Malgré ce danger, certains politiciens américains et britanniques demandent à leurs gouvernements d'envoyer des troupes en Ukraine et d'aider le régime de Zelensky. Aujourd'hui, ils sont minoritaires, mais personne ne sait comment la situation évoluera demain. »
(On en. stopwar. ru 22/08/2022), (quoted by The Mirror).
Xuan
   Posté le 25-08-2022 à 16:23:37   

Moins d'un tiers des membres de l'ONU ont signé une déclaration critiquant l'opération spéciale de la Russie en Ukraine


https://en.topwar.ru/200809-menee-treti-chlenov-oon-podpisali-zajavlenie-s-kritikoj-specoperacii-rossii-na-ukraine.html?fbclid=IwAR3teTL6XuPksxsycsL6exgLFZ8i4PCFa0fQiIX-_32pFkbyIDYbr6dgka0


Après la dernière réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, 58 États membres de cette organisation internationale ont signé une déclaration marquant le semestre de l'entrée des troupes russes sur le territoire de l'Ukraine. La déclaration contient des regrets et des critiques sur l'opération spéciale en cours en Ukraine.

Les États qui ont signé la déclaration ont reconnu la souveraineté de l'Ukraine sur les territoires à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues. Ils ont exprimé leur attachement à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de l'État ukrainien.

Cette déclaration a été signée par presque tous les pays voisins de l'Ukraine, à l'exception de la Russie et de la Biélorussie. Ainsi, la déclaration a été signée par les représentants de la Pologne, de la Slovaquie, de la Hongrie, de la Roumanie et de la Moldavie. L'Union européenne et les États-Unis ont appuyé la déclaration.

Cependant, quelques points très intéressants peuvent être notés. Premièrement, la déclaration n'a pas été signée par des pays aussi grands que la Chine et l'Inde. Si tout est clair avec la Chine, qui entretient des relations difficiles avec les Etats-Unis, alors l'Inde est considérée à Washington comme un partenaire important dans la région Indo-Pacifique. Mais ils n'ont pas trahi leur longue amitié avec la Russie à New Delhi.

Deuxièmement, il y a actuellement 193 États dans l'ONU. Le document a été signé par seulement 58 États. Ainsi, moins d'un tiers des pays participant à l'organisation internationale ont soutenu la déclaration. C'est tout ce que vous devez savoir sur le soi-disant "isolement" de la Russie par la communauté mondiale et le soutien du monde au cours des États-Unis et de l'OTAN.

Comme le montre la pratique, la plupart des pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique du Sud, c'est-à-dire des États situés en dehors de «l'Occident collectif» et qui ne sont pas ses satellites purs et simples, restent neutres sur la question d'une opération spéciale en Ukraine ou soutiennent la Russie. Cette circonstance témoigne d'une profonde scission dans le monde moderne. Ce ne sera plus jamais comme avant, l'ère de la domination mondiale américaine est révolue et l'opération spéciale en Ukraine en est une excellente confirmation.
Xuan
   Posté le 27-08-2022 à 16:42:20   

Pourquoi soutenir la Russie?

27 AOÛT 2022

https://histoireetsociete.com/2022/08/27/pourquoi-soutenir-la-russie/#comment-6296

Excellent texte qui redouble ceux que nous publions ici… Et dont la conclusion est celle que je ne cesse de défendre ici: le combat pour la Russie n’est pas un combat du bien contre le mal tel que l’occident présente ses propres errances, c’est un combat pour le retour au réel. (note de Danielle Bleitrach)

26 Août 2022 , Rédigé par Réveil CommunistePublié dans #Russie, #Ukraine, #Qu’est-ce que la “gauche”, #lutte contre l’impérialisme, #GQ

Pourquoi soutenir la Russie?
Certains se demandent pourquoi il faudrait soutenir la Russie plutôt que l’Ukraine, ou s’il ne faudrait pas endosser une position complètement neutre dans ce conflit qui opposerait deux nationalismes d’égale nocivité.

On remarquera que cette dernière position implique au minimum de s’opposer aux livraisons d’armes à l’Ukraine qui prolongent inutilement un conflit dont l’issue en faveur de la Russie ne fait aucun doute, au moins pour ceux qui ne sont pas sous l’influence des médias mainstream. Et c’est triste à dire mais fort peu de ces militants de gauche qui renvoient les deux camps dos à dos atteignent ce minimum.

Pour les communistes, soutenir la Russie signifie aussi avaler les couleuvres que nous sert Vladimir Poutine qui ne rate pas une occasion pour manifester son aversion pour Lénine. Avec une grande ingratitude, même de son point de vue, car on peut dire que c’est grâce aux bolcheviks que l’Ukraine et la Russie sont restées liées pendant le XXème siècle, les forces séparatistes organisées de l’extérieur ayant déjà réussi pratiquement à détacher le premier pays du « monde russe « dès 1919.

A propos de « monde russe » ce concept cher à Douguine dont la fille vient d’être assassinée, sans doute par les services de l’OTAN pour provoquer une escalade justifiant l’envoi de troupes en Ukraine, ce n’est qu’une tentative de récupérer le patriotisme soviétique qui reste puissant dans l’ensemble de l’ancienne Union, comme le fait de récupérer le drapeau rouge comme « drapeau de la victoire » apolitique.

On peut soutenir la Russie dans la guerre d’Ukraine, sans pour autant souscrire aux discours idéologiques que la Russie a produit pour justifier cette guerre, production inutile d’ailleurs puisqu’elle est amplement justifiée par les provocations répétées de l’OTAN et de Kiev et par les intérêts nationaux vitaux de la Russie.

Il semble bien que la tendance à long terme de la stratégie occidentale unifiée (triade monde anglo-saxon, Europe, Japon) soit de démanteler ou de dissoudre tout ensemble géopolitique susceptible d’agir de manière autonome et de contester tout ou partie de son hégémonie, donc tous les grands États à commencer par la Chine et la Russie, comme Israël le fait à son échelle en semant le chaos dans le monde arabe depuis 75 ans. L’Empire occidental est objectivement menacé par le développement économique, social, et scientifique du Sud et cherche à conserver son hégémonie en le dissociant en entités les plus petites et les plus faibles possibles, les plus manipulables et influençables possibles, comme il a balkanisé l’Afrique au moment des indépendances vers 1960. Il cherche aussi à le conquérir de l’intérieur en modelant ses élites. La seule chose qui l’en a empêché jusqu’à présent, c’est son profond racisme suprématiste inconscient qui perce à travers son langage moralisateur et hypocrite : les bourgeoisies du Sud et de l’Est qui ne demandaient pas mieux que de s’intégrer et de participer à la fête du meilleur des monde du libéralisme technologique se sont faites renvoyées dans les orties. Cela s’est fait en général en invoquant à contre-sens l’écologie, les droits de l’homme, de la femme, et des minorités sexuelles.

Le constat est simple : les Russes ont raison de vouloir mettre fin au régime de Kiev qui est une sorte de « EI » européen, bâtard de postmodernisme ultralibéral terroriste et mafieux et de nazisme assumé. Leur guerre est une guerre défensive contre un adversaire qui a foulé aux pieds tous les principes du droit et de la diplomatie, ainsi que les plus élémentaires décence et moralité et qui très adéquatement représenté par son clown-président.

La Russie oligarchique n’est en rien équivalente à son adversaire de ce point de vue, lequel est tombé dans le caniveau depuis longtemps, depuis les massacres perpétrés à Odessa et dans le Donbass en 2014 avec les encouragements et la complicité des médias de masse occidentaux.

Mais au niveau idéologique, les élites russes tentent de présenter leur combat non seulement pour ce qu’il est c’est à dire un combat existentiel patriotique, mais comme une croisade contre un mal « globaliste » envisagé d’une manière mystique assez suspecte. Ce faisant elles singent la logique simpliste de la propagande occidentale en tentant simplement d’en inverser la direction, et récupèrent la théorie ad hoc de Samuel Huntington, dite du « choc des civilisations » (comme s’il y avait plusieurs civilisations actuellement sur la planète alors que c’est à peine s’il y en a une!).

Ces élites dont Poutine, Lavrov, Choïgu, Zakharova, Medvedev, sont les représentants intelligents (on ne peut pas en dire autant des nôtres!) sont embarrassées du fait que l’amour ou la haine de la Russie qui sont fort répandues toutes les deux dans le monde n’ont qu’une seule et même cause : le souvenir encore brûlant de la grande Révolution d’Octobre. La Russie risque bien de reperdre rapidement tout ce que les sacrifices qu’elle consent de faire aujourd’hui lui apporteront si elle persiste à renier le point central de son histoire, qui est l’événement le plus important de l’histoire de l’humanité du dernier millénaire.

Il faut aussi noter que le principal allié de la Russie, la Chine, ne montre aucun enthousiasme particulier pour la défense des « valeurs traditionnelles » invoquées contre la décadence de l’Occident.

La Russie doit gagner pour l’intérêt des peuples qui luttent contre l’impérialisme et pour l’intérêt des classes ouvrières du monde mais ces dernières ne le savent pas. Elle vivent en effet dans le monde imaginaire du spectacle occidental, dans l’univers lénifiant ou pervers des Disney, Stefen King, etc. Ce n’est pas en inventant un récit du même tonneau qui présente la Russie comme le paladin des valeurs traditionnelles dont les masses confrontées à la réalité matérielle des crises à répétition se fichent éperdument qu’on va déchirer le voile de quatre générations de propagande de guerre froide qui ont diabolisé ce grand pays.

Le combat de la Russie n’est pas une croisade du « Bien « contre le « Mal » où on aurait simplement inversé les protagonistes habituels, c’est un combat pour le retour au réel. C’est un combat contre le monde de la post-vérité. C’est un combat, que ça plaise ou non à ceux qui l’ont déclenché à contre-cœur, parce qu’ils y ont été acculés par l’impérialisme, un combat contre le capitalisme à son stade ultime de décomposition.

GQ, 26 août 2022
Xuan
   Posté le 28-08-2022 à 20:31:52   

La narration dangereusement simpliste de l'Occident sur la Russie et la Chine

24 août 2022
La peur exacerbée de la Chine et de la Russie est vendue à un public occidental par la manipulation des faits.
Par Jeffrey D. Sachs / Common Dreams

https://scheerpost.com/2022/08/24/the-wests-dangerously-simple-minded-narrative-about-russia-and-china/?fbclid=IwAR3igJoWTsP7q8OhALniy7HfFU3jF7f5x1qOqpnvablHgje0y6xCB5Tr00Y


Si le monde est au bord de la catastrophe nucléaire, c'est en grande partie à cause de l'incapacité des dirigeants politiques occidentaux à être francs sur les causes de l'escalade des conflits mondiaux. L'incessant récit occidental selon lequel l'Occident est noble alors que la Russie et la Chine sont mauvaises est simple d'esprit et extraordinairement dangereux. Il s'agit d'une tentative de manipulation de l'opinion publique, et non d'un moyen de faire face à une diplomatie très réelle et urgente.
Le récit essentiel de l'Occident est intégré à la stratégie de sécurité nationale des États-Unis. L'idée centrale des États-Unis est que la Chine et la Russie sont des ennemis implacables qui "tentent d'éroder la sécurité et la prospérité américaines". Ces pays sont, selon les États-Unis, "déterminés à rendre les économies moins libres et moins équitables, à développer leurs armées, et à contrôler les informations et les données pour réprimer leurs sociétés et étendre leur influence."
L'ironie est que depuis 1980, les États-Unis ont participé à au moins 15 guerres de choix à l'étranger (Afghanistan, Irak, Libye, Panama, Serbie, Syrie et Yémen, pour n'en citer que quelques-unes), alors que la Chine n'en a participé à aucune et la Russie à une seule (Syrie) en dehors de l'ancienne Union soviétique. Les États-Unis ont des bases militaires dans 85 pays, la Chine dans 3, et la Russie dans 1 (Syrie) au-delà de l'ancienne Union soviétique.

Le président Joe Biden a promu ce récit, déclarant que le plus grand défi de notre époque est la concurrence avec les autocraties, qui "cherchent à promouvoir leur propre pouvoir, à exporter et à étendre leur influence dans le monde, et à justifier leurs politiques et pratiques répressives comme un moyen plus efficace de relever les défis d'aujourd'hui". La stratégie de sécurité américaine n'est pas l'œuvre d'un seul président américain, mais de l'establishment de la sécurité américaine, qui est largement autonome et opère derrière un mur de secret.

La peur exacerbée de la Chine et de la Russie est vendue à un public occidental par la manipulation des faits. Une génération plus tôt, George W. Bush Jr. a vendu au public l'idée que la plus grande menace pour l'Amérique était le fondamentalisme islamique, sans mentionner que c'était la CIA, avec l'Arabie saoudite et d'autres pays, qui avait créé, financé et déployé les djihadistes en Afghanistan, en Syrie et ailleurs pour combattre les guerres américaines.

Ou considérez l'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique en 1980, qui a été décrite dans les médias occidentaux comme un acte de perfidie non provoqué. Des années plus tard, nous avons appris que l'invasion soviétique avait en fait été précédée d'une opération de la CIA destinée à la provoquer ! La même désinformation s'est produite vis-à-vis de la Syrie. La presse occidentale est remplie de récriminations contre l'assistance militaire de Poutine à Bachar el-Assad en Syrie à partir de 2015, sans mentionner que les États-Unis ont soutenu le renversement d'el-Assad à partir de 2011, la CIA finançant une opération majeure (Timber Sycamore) pour renverser Assad des années avant l'arrivée de la Russie.

Ou plus récemment, lorsque la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi s'est imprudemment envolée pour Taïwan malgré les avertissements de la Chine, aucun ministre des affaires étrangères du G7 n'a critiqué la provocation de Pelosi, alors que les ministres du G7 ont ensemble sévèrement critiqué la "réaction excessive" de la Chine au voyage de Pelosi.

Le récit occidental de la guerre en Ukraine est qu'il s'agit d'une attaque non provoquée de Poutine dans le but de recréer l'empire russe. Pourtant, la véritable histoire commence avec la promesse occidentale faite au président soviétique Mikhaïl Gorbatchev que l'OTAN ne s'élargirait pas à l'Est, suivie de quatre vagues d'agrandissement de l'OTAN : en 1999, incorporation de trois pays d'Europe centrale ; en 2004, incorporation de sept autres pays, y compris dans les États de la mer Noire et de la Baltique ; en 2008, engagement à s'élargir à l'Ukraine et à la Géorgie ; et en 2022, invitation de quatre dirigeants de l'Asie-Pacifique à l'OTAN pour viser la Chine.

Les médias occidentaux ne mentionnent pas non plus le rôle des États-Unis dans le renversement en 2014 du président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch ; l'incapacité des gouvernements français et allemand, garants de l'accord de Minsk II, à faire pression sur l'Ukraine pour qu'elle respecte ses engagements ; les vastes armements américains envoyés à l'Ukraine sous les administrations Trump et Biden à l'approche de la guerre ; ni le refus des États-Unis de négocier avec Poutine l'élargissement de l'OTAN à l'Ukraine.

Bien sûr, l'OTAN affirme qu'il s'agit d'une action purement défensive, et que Poutine n'a rien à craindre. En d'autres termes, Poutine ne doit pas tenir compte des opérations de la CIA en Afghanistan et en Syrie, du bombardement de la Serbie par l'OTAN en 1999, du renversement de Moammar Kadhafi par l'OTAN en 2011, de l'occupation de l'Afghanistan par l'OTAN pendant 15 ans, ni de la "gaffe" de Biden appelant à l'éviction de Poutine (qui, bien sûr, n'était pas une gaffe du tout), ni de la déclaration du secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, selon laquelle le but de guerre des États-Unis en Ukraine est d'affaiblir la Russie.

Au cœur de tout cela se trouve la tentative des États-Unis de rester la puissance hégémonique du monde, en multipliant les alliances militaires dans le monde entier pour contenir ou vaincre la Chine et la Russie. C'est une idée dangereuse, délirante et dépassée. Les États-Unis ne représentent que 4,2 % de la population mondiale et, aujourd'hui, seulement 16 % du PIB mondial (mesuré aux prix internationaux). En fait, le PIB combiné du G7 est désormais inférieur à celui des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), alors que la population du G7 ne représente que 6 % de la population mondiale, contre 41 % pour les BRICS.
Il n'y a qu'un seul pays dont le fantasme autoproclamé est d'être la puissance dominante du monde : les États-Unis. Il est grand temps que les États-Unis reconnaissent les véritables sources de sécurité : la cohésion sociale interne et la coopération responsable avec le reste du monde, plutôt que l'illusion de l'hégémonie. Avec une telle politique étrangère révisée, les États-Unis et leurs alliés éviteraient la guerre avec la Chine et la Russie, et permettraient au monde de faire face à sa myriade de crises environnementales, énergétiques, alimentaires et sociales.

Par-dessus tout, en cette période de danger extrême, les dirigeants européens devraient rechercher la véritable source de la sécurité européenne : non pas l'hégémonie américaine, mais des accords de sécurité européens qui respectent les intérêts de sécurité légitimes de toutes les nations européennes, y compris certainement l'Ukraine, mais aussi la Russie, qui continue de résister aux élargissements de l'OTAN en mer Noire. L'Europe devrait réfléchir au fait que le non-élargissement de l'OTAN et l'application des accords de Minsk II auraient permis d'éviter cette terrible guerre en Ukraine. À ce stade, la diplomatie, et non l'escalade militaire, est la véritable voie vers la sécurité européenne et mondiale.

Jeffrey D. Sachs est professeur d'université et directeur du Centre pour le développement durable de l'université Columbia, où il a dirigé l'Institut de la Terre de 2002 à 2016. Il est également président du Réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies et commissaire de la Commission à large bande des Nations unies pour le développement. Il a été conseiller auprès de trois secrétaires généraux des Nations unies et occupe actuellement le poste de défenseur des ODD auprès du secrétaire général Antonio Guterres. Sachs est l'auteur, tout récemment, de "A New Foreign Policy : Beyond American Exceptionalism" (2020). Parmi ses autres ouvrages figurent : "Building the New American Economy : Smart, Fair, and Sustainable" (2017) et "The Age of Sustainable Development" (2015) avec Ban Ki-moon.
pzorba75
   Posté le 29-08-2022 à 05:10:36   

Très bon résumé de la nature "impérialiste, stade suprême du capitalisme" des États-Unis d'Amérique du Nord.
Que signifie ODD dans défenseur des ODD auprès de A. Gueterres, le pâlot secrétaire des Nations Unies?
Xuan
   Posté le 29-08-2022 à 13:04:50   

C'est les Objectifs de Développement Durable.
pzorba75
   Posté le 29-08-2022 à 15:20:31   

Pas évident d'y penser, quand on voit ce secrétaire des Nations Unies en action.
Xuan
   Posté le 01-09-2022 à 17:01:02   

Du 1 au 7 septembre, 13 pays participent aux importants exercices militaires "Vostok 2022" organisés par la Russie - l'Azerbaïdjan, l'Algérie, l'Arménie, le Bélarus, la Chine, l'Inde, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Laos, la Mongolie, le Nicaragua, la Syrie et le Tadjikistan -, représentants plus de la moitié de la population mondiale.
Xuan
   Posté le 03-09-2022 à 23:34:46   

Prague, 3 septembre : manifestation de masse pour la démission du gouvernement vendu à l'OTAN


Après les slovaques, manifestant hier contre leur gouvernement pro-OTAN et exigeant par plus d'1 million de pétitions la démission du gvt., à Prague chez les Tchèques aujourd'hui a lieu une manif géante (plus de 75 000 personnes selon la police) contre leur gouvernement vendu à l'OTAN et l'UE. S'est terminée avec l'hymne de la TCHÉCOSLOVAQUIE (pas seulement Tchèque) et une représentante de la Slovaquie, où ça manifeste aussi, a pris la parole aussi

https://www.youtube.com/watch?v=SYkoILzZT4s
Xuan
   Posté le 04-09-2022 à 00:04:59   

https://histoireetsociete.com/2022/09/03/analyse-de-la-situation-en-ukraine-le-drame-de-la-guerre-mediatique/
Xuan
   Posté le 04-09-2022 à 11:25:51   

4 septembre 05:33 sur svpressa

Un obus des forces armées ukrainiennes a atterri dans l’unité de puissance de la centrale nucléaire de Zaporozhye


Les Ukronazis continuent de bombarder Enerhodar et ZNPP
L’un des obus d’artillerie tirés par les troupes ukrainiennes a touché l’unité de puissance de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya.
« L’un des coups - à travers - était dans l’unité de puissance, c’était un obus d’artillerie. J’avais une photo. L’unité de puissance ne fonctionne pas, qui n’est pas encore en état de fonctionnement » Cité TASS chef de l’administration militaro-civile (CAA) de la ville d’Alexandre Volga.

En même temps, il n’a pas précisé quand exactement le coup s’est produit. Mais il a ajouté qu’il n’y a pas d’augmentation du fond de rayonnement sur le territoire de la station.

Volga a noté que le système de sécurité des unités de puissance a une structure qui ne peut pas être violée par un seul coup. « Mais néanmoins, le fait demeure. Sur quoi vont-ils tirer maintenant ? Nous devons prendre des décisions dans le cadre de tous ces événements » , a-t-il déclaré.

Un projectile APU a touché le bloc d'alimentation de la centrale nucléaire de Zaporozhye
Les ukronazis continuent de bombarder Energodar et ZNPP

L'un des obus d'artillerie tirés par les troupes ukrainiennes a touché le bloc d'alimentation de la centrale nucléaire de Zaporozhye.

"L'un des coups - à travers - était dans l'unité de puissance, c'était un obus d'artillerie. J'avais une photo. L'unité motrice est hors service, ce qui n'est pas encore en état de marche », cite TASS Alexander Volga, chef de l'administration militaro-civile (MCA) de la ville.

Cependant, il n'a pas précisé quand exactement le coup s'est produit. Mais il a ajouté qu'il n'y avait pas d'augmentation du fond de rayonnement sur le territoire de la station.

Volga a noté que le système de sécurité des unités motrices a une structure qui ne peut pas être brisée d'un seul coup. « Néanmoins, le fait demeure. Avec quoi vont-ils tirer ensuite ? Certaines décisions doivent être prises dans le cadre de tous ces événements », a-t-il déclaré.

Plus tôt, Svobodnaya Pressa a écrit que les autorités de la région de Zaporozhye avaient nommé la cible du bombardement du ZNPP par les Ukronazis.

Opération spéciale en Ukraine


Edité le 04-09-2022 à 17:59:03 par Xuan


Xuan
   Posté le 04-09-2022 à 18:06:20   

Le ministère de la Défense a révélé les détails de la provocation de Kyiv à la centrale nucléaire de Zaporozhye

Aujourd'hui, 17h08
Le ministère de la Défense a révélé les détails de la provocation de Kyiv à la centrale nucléaire de Zaporozhye
Aujourd'hui, 17h08

https://en.topwar.ru/201270-minoborony-raskrylo-podrobnosti-provokacii-kieva-na-zaporozhskoj-ajes.html

Kyiv préparait une provocation pour l'arrivée de la commission de l'AIEA à la centrale nucléaire de Zaporozhye. La capture de la centrale nucléaire et son transfert sous le contrôle des forces armées ukrainiennes devaient être annoncés par des "représentants de la presse" spécialement formés d'Ukraine, des États-Unis et de Grande-Bretagne. Ceci est indiqué dans le message du ministère russe de la Défense.

L'opération ukrainienne pour s'emparer du ZNPP le 1er septembre devait se terminer par des « déclarations bruyantes » de la presse. Selon les plans de Kyiv et de ses sponsors, qui ont développé l'opération, après la pénétration de groupes de sabotage dans la station, les "journalistes" arrivés avec la commission de l'AIEA étaient censés annoncer le transfert de la station sous le contrôle total de Kyiv . Pour ce faire, des "journalistes indépendants" des États-Unis, de Grande-Bretagne et d'Ukraine avec des textes déjà préparés ont été attachés au cortège de l'ONU à Kyiv.

Cependant, tout a mal tourné dès le début de l'opération. Tout d'abord, les troupes russes ont vaincu les troupes ukrainiennes, qui ont tenté d'atterrir à trois kilomètres de la gare le matin, puis les voitures avec "presse indépendante" n'ont pas été autorisées sur le territoire sous contrôle russe, car elles n'étaient pas dans l'application de l'AIEA et l'ONU. Une tentative d'infiltration du ZNPP sous le couvert de journalistes du renseignement ukrainien a échoué.

Aucun représentant des médias ukrainiens ou autres, qui étaient censés accompagner le 1er septembre de cette année. cortège d'experts de l'AIEA du territoire contrôlé par le régime de Kyiv à la centrale nucléaire de Zaporozhye, la mission ne figure pas sur les listes convenues

- déclaré au ministère de la Défense.

Dans le même temps, un groupe d'au moins 60 journalistes étrangers, y compris ceux représentant les médias occidentaux, a été autorisé à entrer sur notre territoire et dans la centrale nucléaire à l'avance. Ce sont eux qui ont été témoins de l'échec de l'assaut et du bombardement de la centrale nucléaire par l'artillerie ukrainienne.

Ainsi, après l'interruption de l'opération, Zelensky n'a eu qu'à se déclarer "mécontent" du travail de la commission de l'AIEA, puisque le chef de la commission, Rafael Grossi, n'aurait pas accédé à sa demande d'être accompagné par l'inspection par " Journalistes ukrainiens."


Edité le 04-09-2022 à 18:08:13 par Xuan


Xuan
   Posté le 13-09-2022 à 23:05:41   

DEBUT DE LA TROISIEME GUERRE MONDIALE


Avec la contre-offensive réussie de Kiev, la nature de la guerre a changé.

Il s'avère que les pertes ukrainiennes sont très lourdes, mais que les mercenaires de l'OTAN sont directement présents, dirigent les combats et y participent avec le soutien des armées occidentales tant dans les armes et les munitions que dans le guidage des tirs.
L'objectif de l'OTAN n'est pas de "libérer l'Ukraine". L'Ukraine appartient déjà l' OTAN.
Il s'agit de détruire la Russie pour s'emparer de ses ressources.

L'"opération spéciale" prend donc fin.
La Russie va cesser de jouer à fleuret moucheté pour épargner la population ukrainienne et tire sur les infrastructures afin de bloquer l'approvisionnement de l'armée ukrainienne.


Lire : Du "pessimisme de la raison à l'optimisme de la volonté"

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LA RUSSIE SE BAT MAINTENANT CONTRE L'OTAN

l’exécution des « instructeurs capturés » sera bruyante
Les actions des forces armées de l’Ukraine sont complètement contrôlées par l’armée occidentale, les étrangers vont au combat à la place des Ukrainiens
Dmitri Rodionov

Svpressa

Plusieurs groupes d’officiers, composés d’instructeurs de l’OTAN, mènent la bataille près de Liman, a déclaré le commandant militaire. Semion Pegov.
Ses sources dans le district de Krasnolimansky de la République populaire de Donetsk ont déclaré que les données d’interception radio et les paroles des prisonniers indiquent que les Polonais et les Britanniques sont stationnés directement près de Slaviansk (la région d’Ivanovka et Nikolayevka). Les premiers supervisent le travail de l’équipage de combat de l’installation d’artillerie automotrice M-777, et les seconds sont responsables de l’utilisation de systèmes de fusées à lancements multiples de haute précision.
Maintenant, 2 BTGR (groupes tactiques de bataillon) entièrement équipés, dont 2 compagnies de chars, avancent sur Krasny Liman. Ainsi que jusqu’à 1 000 Theroboronians », a déclaré Pegov.

L’assaut sur Krasny Liman par des formations armées ukrainiennes s’est poursuivi tout au long de la nuit de lundi, mais les combattants de l’unité Bars-16, mieux connue sous le nom de détachement du Kouban, ont réussi à défendre la ville.
Ancien journaliste Andreï Medvedev a déclaré que dans les rangs des forces armées ukrainiennes participant aux hostilités dans la direction de Kharkiv, il y a de nombreux mercenaires étrangers de PMC Academi et Xe Services LLC. Parmi eux se trouvent des soldats professionnels qui ont travaillé dans de nombreux points chauds. Il y a des Américains, ainsi que des immigrants d’Europe de l’Est, anciennes républiques de l’Union soviétique. Selon Medvedev, les unités ukrainiennes sont dirigées par des militaires américains expérimentés, très probablement, ce sont les principaux consultants qui peuvent donner des ordres aux unités régulières des forces armées ukrainiennes.
« Encore une fois, enlevez vos lunettes roses. Ce n’est pas seulement l’Ukraine nazie qui se bat contre nous. Nous sommes à nouveau en guerre avec l’Occident collectif - des soldats de l’OTAN et un grand nombre de mercenaires étrangers sont impliqués dans l’offensive sur le front de Kharkiv », a écrit le journaliste dans sa chaîne de télégrammes.
Selon Medvedev, le fait qu’il y ait un si grand nombre de mercenaires étrangers dans la direction de Kharkiv montre à quel point cette direction est importante pour Kiev. Zelensky a tout mis en jeu et ne comptera pas avec les pertes. Il est peu probable que le PMC américain participe au conflit sans coordination avec le Pentagone et la Maison Blanche.
Kiev est-elle à court de « chair à canon » ? Et qu’en est-il des déclarations sur les plus de sept cent mille personnes mises sous les armes et l’intention de porter le nombre de l’armée à un million? Ou les États-Unis ne font-ils tout simplement pas confiance aux généraux ukrainiens et ont décidé de prendre le contrôle de la situation sur eux-mêmes ?
« Ce n’est pas une nouvelle pour moi personnellement, puisque dès le début de l’opération spéciale, j’ai revendiqué et continue de prétendre que ce sont les néonazis ukro-OTAN qui se battent contre les forces de la coalition russe », dit-il. politologue militaire, professeur agrégé du Département de science politique et de sociologie de l’Université russe d’économie Plekhanov Alexander Perendzhiev.
- Et les forces armées de l’Ukraine ne sont que l’avant-garde de l’alliance. Soit dit en passant, à Kiev, ils en ont toujours parlé directement, bien que plus dans un sens idéologique et de relations publiques.

« SP »: - L’OTAN ne fait pas confiance aux généraux ukrainiens ?
- Pas seulement cela. Tout d’abord, parce que depuis 2014, depuis le tout début de l’agression des forces armées ukrainiennes contre le Donbass, les PMC et les militaires des pays de l’OTAN ont déjà combattu dans leur composition. Et toutes les opérations spéciales précédentes de 8 ans des forces armées de l’Ukraine ont mené des opérations militaires contre les républiques alors non reconnues précisément sous la direction des généraux américains et d’autres généraux de l’OTAN. Et c’est sur leurs ordres que les cessez-le-feu et les accords de Minsk en général ont été perturbés.

« SP »: - Quelle est la profondeur, à votre avis, de la pénétration de l’armée occidentale dans le schéma de planification et de mise en œuvre des opérations militaires en Ukraine ?
- (EN) Je voudrais souligner: nous parlons de la direction de l’Alliance de l’Atlantique Nord de toutes les opérations de combat des néonazis ukro-OTAN contre les forces de la coalition russe.

« SP »: - Récemment, il y a également eu de plus en plus de données sur la croissance du nombre de mercenaires étrangers, en particulier, ils ont été la force de frappe de la percée dans la direction de Kharkiv. Kiev est-elle complètement mauvaise avec les gens, ou l’Occident a-t-il décidé que les mercenaires feraient un meilleur travail pour effectuer des tâches pratiques sur le terrain ?
- En partie, cela est vraiment dû aux grandes pertes des forces armées ukrainiennes à la suite de la mort, des blessures et de la capture de militaires ukrainiens, ainsi que de leur déclin moral et psychologique. Dans le même temps, les dirigeants de l’OTAN ont pratiquement écouté les appels et les demandes de l’équipe de Zelensky pour dénoncer les militaires de l’OTAN eux-mêmes et les employés des entreprises militaires privées occidentales contre les forces armées russes et la police de la RDP lao.
« SP »: - Il s’avère que l’OTAN se bat ouvertement contre nous ?
- Exactement. Et il y en a beaucoup parmi les officiers de haut rang capturés de l’Alliance de l’Atlantique Nord. La Russie n’a pas encore répondu à cette question de quelque manière que ce soit. Il n’est pas encore temps de présenter leurs prisonniers à l’Occident. Mais cela, bien sûr, sera une explosion d’information et politique dans la conscience publique mondiale.
Soit dit en passant, je n’exclus pas que nous ayons les premiers prisonniers occidentaux, et très probablement britanniques, depuis la libération d’Alep. Rappelez-vous quelle campagne frénétique Londres a organisée pour nous après cela sous le couvert de la soi-disant « affaire ». Skripal »
« En fait, les représentants officiels des républiques du Donbass pendant de nombreuses années, avant même l’opération spéciale, ont parlé des instructeurs de l’alliance », se souvient politologue, président du Centre d’éducation politique : Ivan Mezyukho.
- L’OTAN mène des opérations militaires aux mains des Ukrainiens. Naturellement, ils n’ont pas beaucoup confiance dans les Ukrainiens. Je ne sais pas à quel point c’est vrai, mais depuis longtemps, on dit que les mêmes installations HIMARS sont contrôlées par des Américains.

« SP »: - Récemment, il y a eu aussi de plus en plus de données sur la croissance du nombre de mercenaires étrangers, en particulier, prétendument, ils ont été la force de frappe de la percée dans la direction de Kharkiv ...
La force vivante sous forme de mercenaires est vitale pour le régime de Zelensky. Lui-même ne fait pas entièrement confiance aux forces armées ukrainiennes. Pillage, bizutage, reddition – tout tourne autour de l’armée de Zelensky.

« SP »: - De quels pays, principalement, ces instructeurs et mercenaires?
- Au tout début de l’opération spéciale, des informations ont été entendues sur les « soldats de fortune » d’Europe et d’Asie. Dans les premiers jours des hostilités, Zelensky a appelé les gens du monde entier à venir en Ukraine et à prendre les armes dans leurs mains.

« SP »: - Que se passera-t-il lorsque Kiev sera à court de stocks de « chair à canon »? Seuls les étrangers se battront-ils?
- Lorsque la « chair à canon » sera épuisée, ils commenceront à faire appel aux femmes et à tout le monde en général. Quant aux mercenaires, ils ne se battront pas jusqu’à la dernière goutte de sang. Pour eux, l’Ukraine n’est qu’un endroit pour gagner de l’argent.
« Le fait de la présence d’un grand nombre de mercenaires étrangers, ainsi que d’instructeurs de l’OTAN du côté ukrainien, ne fait aucun doute », a-t-il déclaré. éditeur «APN Nord-Ouest» Andrey Dmitriev.

– Sur un site spécialisé, où Révéler l’identité de ces personnes, il y a des données sur les mercenaires de 37 pays. La géographie est très large – de la Lettonie et de la Biélorussie à l’Argentine, la Colombie, la Corée du Sud et le Japon.
Le groupe le plus nombreux, pour autant que l’on puisse en juger, sont les Polonais. Même pendant les combats dans la soi-disant « forêt de Sherwood » près d’Izyum au début de l’été, un soldat qui y a participé m’a dit que ce sont des mercenaires polonais qui s’opposaient à eux – idéologiquement motivés à haïr les Moskals, bien armés et entraînés.

En général, je n’ouvrirai pas l’Amérique, en notant que plus nous avançons, plus nous nous battons non pas avec l’Ukraine, mais avec la « communauté mondiale ». L’ennemi est armé d’armes occidentales, financé par l’argent occidental, entraîné par des instructeurs de l’OTAN et même des rations de l’OTAN. De plus, comme le montrent les événements récents avec l’abandon de nos Balakliya, Kupyansk et Izyum, ils sont en mesure d’obtenir un succès sérieux. Et il est clair que chaque nouvelle sur les colonies cédées par les Russes provoque un regain d’enthousiasme dans ce public, ce qui signifie que de nouveaux soldats de fortune seront attirés en Ukraine.
Il ne peut y avoir qu’une seule réponse ici : nous devons commencer à nous battre de manière adulte. Les mercenaires devraient être jugés de manière démonstrative avec les peines les plus sévères possibles.
Xuan
   Posté le 15-09-2022 à 13:31:15   

Ziouganov : La victoire dans le Donbass est la condition de notre survie historique !

15 SEPTEMBRE 2022


https://histoireetsociete.com/2022/09/15/ziouganov-la-victoire-dans-le-donbass-est-la-condition-de-notre-survie-historique/

Un texte que chacun devrait méditer en particulier les belles âmes françaises, (de gauche ou qui se prétendent telles), celles qui ont porté cocarde et soutiennent par pur opportunisme, voire pire, la chère petite Ukraine… Maintenant les masques sont tombés non seulement au Parlement européen où il a été reconnu hier que nous sommes en guerre contre la Russie sans que l’opinion des peuples de nos États vassaux n’ait jamais été sollicitée, mais le Monde dans un long article a détaillé les conditions réelles de cet effort de guerre. Cela ne peut que réjouir nos marchands d’armes qui par un miraculeux hasard sont aussi les patrons de notre presse. Malheureusement, il n’existe pas en France un seul parti, un seul syndicat qui n’ait dans sa direction un complice allié de l’OTAN qui manipule des imbéciles, cela dure depuis plus de trente ans et je ne vois même pas comment redresser une telle dérive tant l’unanimisme a fait des dégâts… sans parler des groupuscules et leurs vaniteux “dirigeants” prêts à s’effondrer au premier choc… On peut raconter n’importe quoi, se donner le ridicule de se disputer sur tel ou tel point d’un programme quand on promet de raser gratis alors que l’on a tout fait pour que la guerre ruine la France, mette à genoux son peuple rien ne peut effacer ce crime, cette lâcheté des petits bourgeois capricieux et avides de confort qui partout ont pris la place de ceux qui un jour ont su affronter le nazisme. Ce discours de Ziouganov s’adresse aussi à nous communistes français s’il en reste un seul digne de recueillir l’héritage du parti des fusillés. Vous avouerais-je que comme je l’ai dit hier à Marianne j’ai parfois envie d’arrêter ce blog tant il me semble un effort inutile face à ce que ce malheureux continent européen est devenu, ces pleurnicheries, ces disputes, et cette trahison, ce “music hall des âmes nobles” qui n’a su que couvrir de ses jérémiades l’armement de l’OTAN contre notre propre classe ouvrière. La survie passe comme ici par des choix concrets dans lesquels la priorité devra être donné au travail contre le capital mais aussi à la réorganisation coopération des travailleurs et leur lutte commune pour la paix. (note de Danielle Bleitrach traduction Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/213295.html




Le 13 septembre, le président du comité central du KPRF, chef de la faction du KPRF à la Douma d’État, G. Ziouganov, a pris la parole lors de la première réunion de la session d’automne de la Douma d’État. Nous portons à votre attention le texte de son discours.

– Chers collègues !

Nous n’avons jamais ouvert les sessions de la Douma dans une situation aussi complexe et tendue. Je crois que les deux derniers mois ont fondamentalement changé la situation, y compris au front. L’opération militaire et politique contre les nazis, les banderistes et les fascistes en Ukraine s’est transformée en une véritable guerre, que les Américains, l’OTAN et l’Europe unie nous ont déclarée. Même l’Allemagne, qui a déclenché deux guerres mondiales et a perdu depuis longtemps le droit de délivrer des armes à qui que ce soit, en fournit maintenant à l’Ukraine, sans tenir compte de son histoire tragique. C’est pourquoi, lors de l’adoption des lois et des budgets, nous devons tout d’abord être guidés par la situation réelle.

La guerre et les opérations spéciales sont fondamentalement différentes. En déclarant une opération spéciale, vous pouvez l’arrêter. Mais vous ne pouvez pas arrêter une guerre, même si vous le vouliez. Il faut aller jusqu’au bout, car la guerre n’a que deux issues : la victoire ou la défaite. La victoire dans le Donbass est une question de survie historique. Par conséquent, tout le monde dans cette salle et dans tout le pays doit évaluer ce qui se passe de manière réaliste.

La guerre se déroule sur fond de sanctions sans précédent imposées à notre pays, dont le nombre atteint 12 000. Mais l’Europe perd plus que la Russie à cause des sanctions et elle le ressentira cet hiver. Bien sûr, l’Europe survivra à l’hiver et les Américains aux élections. Rien ne changera pour nous si nous ne sommes pas intelligents et déterminés. Dans ce contexte, il est crucial pour nous de comprendre que le principal outil utilisé pour détruire le pays soviétique et frapper la Russie aujourd’hui est la russophobie et l’antisoviétisme. Et la cinquième colonne n’a pas affaibli ses assauts, ce qui a été clairement démontré lors des dernières élections, qui se sont transformées dans certaines régions en une véritable opération spéciale. Dans certains endroits, les listes des partis ont été amputées, quelque part l’institution des observateurs a été abolie et ailleurs encore ceux qui essayaient de surveiller honnêtement le processus de vote ont été traînés hors des bureaux de vote par les jambes. Et j’espère que les dirigeants de la Russie réagiront à cela.

L’essentiel aujourd’hui est de comprendre que la victoire se forge sur le front intérieur. Et pour que l’arrière soit fort, nous avons besoin d’un budget fondamentalement différent. Nous avons fait tous les efforts nécessaires pour le préparer. Je vous invite donc une fois de plus à revoir le programme que notre parti et les forces patriotiques de gauche vous proposent.

La première chose que nous proposons est un budget de développement de 35-40 trillions de roubles. Il est savamment étudié, avec un ensemble de lois, le programme des vingt mesures urgentes pour la transformation de la Russie, des amendements à la Constitution, et l’expérience unique des entreprises populaires. Et j’insiste pour que vous considériez nos propositions. J’invite également le gouvernement à en discuter, et je suggère que le président de la Douma d’État tienne des consultations avec tous les principaux ministères avant d’adopter le budget, afin que leur position soit claire.

Le projet du Président aujourd’hui, dans toutes ses composantes majeures, n’a pas été accompli. Par conséquent, le budget doit être fondamentalement corrigé et de nouvelles priorités doivent y être définies. Notre pays a perdu trois millions de personnes en cinq ans, et cette année, il en perdra encore un million. Or le principal indicateur d’une politique réussie est la santé de la population, son niveau d’éducation et son espérance de vie. Tous ces indicateurs continuent de baisser plutôt que d’augmenter aujourd’hui. C’est pourquoi j’ai du mal à imaginer comment un gouverneur, qui ne travaille que depuis trois ou quatre mois, pourrait obtenir 80 % des voix. En effet, pour y parvenir, il fallait soit tricher, soit laver le cerveau des gens, soit les décourager de se rendre aux urnes.

À cet égard, j’insiste à nouveau pour que nous lisions attentivement le récent discours du président au Forum économique oriental. J’ai discuté avec lui des problèmes exposés dans cette introduction. Il a présenté quatre objectifs principaux. Et j’espère que nous les aborderons en priorité.

La première tâche consiste à développer le chemin de fer transsibérien et la ligne Baïkal-Amour. Maintenant, nous tournons notre politique économique vers l’Est, et si nous ne développons pas ces lignes, elles ne pourront pas faire face à une augmentation du trafic de marchandises de 40 millions de tonnes. Notre équipe – Melnikov, Kashin, Kolomeitsev, Kharitonov, qui a pris la parole quatre fois au Forum économique oriental – insiste depuis longtemps sur ce point.

Je vous rappelle que le Transsibérien a été construit sur l’ordre du Tsar Alexandre III. Tout son entourage l’en dissuadait. Mais il a dit : si nous ne construisons pas ce chemin de fer, nous ne garderons pas le pays uni. C’est ainsi que le Transsibérien nous a sauvés en 41. Nous l’avons utilisé pour déplacer six divisions sibériennes à Moscou, qui défendaient la capitale. Simultanément, sur la Volga, nous avons évacué dix millions de personnes et mille cinq cents entreprises qui, en trois mois, ont commencé à fabriquer des équipements de défense. Rien qu’à Novossibirsk, 27 nouvelles usines ont été construites.

La deuxième tâche est le développement de la route maritime du Nord. Mais sa solution exige une approche complètement différente de la construction navale, car il faudra construire des navires d’une classe complètement différente.

La troisième tâche est le développement des quinze plus grandes agglomérations urbaines, dont trois se trouvent en Sibérie et en Extrême-Orient.

La quatrième tâche est le développement de l’aviation. Mais sa résolution nécessitera de nouvelles approches en matière de machines-outils, d’électronique, d’instrumentation et de robotique. Nous avions quinze usines de machines-outils rien qu’à Moscou. Et maintenant c’est un vrai désert. C’est pourquoi nous devons nous attaquer fondamentalement à ce problème. Sinon, il s’agira une fois de plus de paroles en l’air.

Après-demain, à Samarkand, le président Poutine rencontrera le président chinois Xi Jinping lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai. Elle compte déjà 21 pays et 11 autres ont demandé à y adhérer. J’espère que cette réunion donnera des résultats extrêmement positifs. Le partenariat stratégique avec la Chine est une question de principe. Permettez-moi de rappeler que notre parti a signé un mémorandum sur la coopération avec le parti communiste chinois et qu’il déploie des efforts considérables dans ce sens. Et le président de la Douma, M. Volodine, a pu s’en rendre compte lui-même lors de la réunion que nous avons eue avec le président du Parlement de la RPC.

Quant aux élections, Russie Unie n’a pas entendu l’admonestation que le Président nous a faite lors de la réunion au Kremlin. Vous n’avez pas entendu les propos du Président selon lesquels le capitalisme est dans une impasse. Et dans notre pays, il n’a pas seulement abouti à une impasse, mais il a aussi causé un énorme préjudice. En fait, au cours de l’expérience capitaliste, le peuple russe a perdu à lui seul vingt millions de personnes.

Le président nous a dit sans détour que le socialisme et l’expérience soviétique comportaient de nombreuses choses bonnes et utiles. Mais certains politiciens, y compris ceux qui sont au pouvoir, continuent de critiquer l’ère soviétique au lieu d’écrire de véritables manuels d’histoire.

Le président a appelé à la cohésion sociale. Mais quel genre de cohésion peut-il y avoir, alors qu’à Krasnodar, nos observateurs ont été chassés des bureaux de vote ! Ils y ont mis un nouveau cerbère aux commandes, qui ne comprend pas que les élections sont d’abord une compétition entre les candidats, un concours de leurs programmes et un dialogue à part entière. Mais au lieu de cela, un vrai sultanat a émergé dans le sud de la Russie.

La même chose s’est produite à Primorye. Et à Omsk, dans le bureau de vote où le député de notre faction à la Douma d’État, Smoline, a voté, trois candidats portant le nom de Joukov figuraient sur la liste. C’est de la fraude pure et simple et un manque de respect pour l’électeur !

À Moscou, mon premier adjoint Melnikov a voté dans la troisième circonscription. Il y avait huit communistes sur la liste des candidats, mais seuls deux d’entre eux représentaient effectivement le K PRF. Les six autres étaient de faux communistes. Le maire de Moscou, Sobianine, a-t-il besoin de ça ? Il n’a absolument pas besoin de ça ! Tout le monde le connaît déjà comme un grand urbaniste. Tout cela est l’œuvre de bureaucrates qui ne sont occupés qu’à se remplir les poches !

Je pense que les “opérations” scandaleuses menées pendant les élections sapent complètement le système politique que le président Poutine a travaillé si dur à créer, et qui fonctionne toujours et assure le bien-être du pays.

La plus flagrante de ces “opérations” est le vote à distance. En effet, le système électronique qui est utilisé dans ce processus est contrôlé par les Américains. Et rien qu’aux États-Unis, 13 500 soldats sont désormais engagés dans des opérations spéciales, y compris dans le cyberespace. Et ils peuvent rediriger votre vote où ils veulent, en obtenant le résultat dont ils ont besoin.

Quoi, Poutine a besoin de ça ? Au bout du compte, ce système discréditerait complètement les élections et elles pourraient se terminer par des émeutes de masse !

Cela vaut également pour le vote mobile. Car dans un certain nombre de régions, le pourcentage d’électeurs qui sont censés voter à la maison atteint presque 50 %.

Il en va de même pour les campagnes électorales. À Moscou, pas une seule affiche de propagande du KPRF n’a duré plus de deux heures – elles ont été instantanément enlevées ou recouvertes de peinture à la demande de ceux qui commettent des fraudes électorales.

Je vous demande instamment d’adapter le système électoral à la réalité. De telles élections ne peuvent résoudre aucune des tâches que le Président nous a confiées !

Dans notre programme, nous avons identifié dix priorités. La plus importante d’entre elles est le budget de développement, qui doit être lancé immédiatement.

Le vice-premier ministre Silouanov a déclaré que le budget était désormais son plus gros casse-tête. Mais il a toujours alloué 1,5 % à l’agriculture et continue dans cette voie. Pour la première fois, la Russie va récolter une tonne de céréales par personne. Et le meilleur résultat sera dans ma province natale d’Oryol, qui est dirigée par le gouverneur communiste Klychkov. Là-bas, la récolte sera de sept tonnes de céréales par habitant dans la région.

Alors achetons ce grain aux moujiks ! Parce qu’il coûtait autrefois vingt mille par tonne, et aujourd’hui il en coûte neuf mille. Et le coût de production est de dix mille roubles. C’est pourquoi personne ne veut vendre de céréales. Les paysans doivent semer, réparer les machines, acheter des engrais. Et ils n’ont pas d’argent. Si les choses continuent comme ça, nous n’aurons plus de pain. Achetez donc dix millions de tonnes de céréales alimentaires et cinq millions de tonnes de céréales fourragères – et vous serez parés pour l’hiver ! En effet, 250 denrées alimentaires sont produites à partir du blé.

Un autre sujet important est la science et l’éducation. Prenons la décision de publier une série de manuels patriotiques pour toutes les matières humanitaires – de l’histoire à la littérature.

Une autre question urgente est l’abolition de la réforme des retraites. Les gens ne pardonneront jamais aux autorités une telle réforme. Ils ne pardonneront pas non plus le vote à distance lors des élections.

Quant au salaire de subsistance, il ne devrait pas être inférieur à 25 000 roubles. Sinon, les personnes à faible revenu ne survivront pas à l’hiver à ces prix. Nous devons également adopter une loi sur les produits de première nécessité et la réglementation des prix.

En conclusion, j’invite encore une fois tout le monde à visiter nos entreprises populaires et à voir comment on peut travailler même dans ces conditions difficiles. Vous en aurez le cœur content !
Xuan
   Posté le 15-09-2022 à 17:57:43   

Les politiciens européens impulsifs et myopes dans la gestion de la crise énergétique

De Fabio Massimo Parenti
Publié: 15 sept. 2022 20:25

https://www.globaltimes.cn/page/202209/1275340.shtml

Depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, l'Union européenne, pleinement alignée sur les États-Unis, a adopté sept paquets de sanctions contre Moscou dans le but déclaré d'affaiblir son économie et d'épuiser ses forces.

À ce jour, cependant, bon nombre de ces sanctions ont contribué, directement ou indirectement, à alimenter et à aggraver une crise inflationniste sans précédent en Europe, tout en causant des dommages moins importants que prévu à l'économie russe.

Si le Kremlin a souffert financièrement, en Europe, et notamment en Italie et en Allemagne, deux des pays les plus dépendants de l'approvisionnement en gaz russe, la hausse de l'indice des prix à la consommation sur les biens essentiels a principalement touché les membres les plus vulnérables de la société et la classe moyenne.

La hausse de l'inflation a déjà commencé au second semestre 2021. Le choc entre les pays occidentaux et la Russie a cependant écarté toute possibilité que la spirale inflationniste puisse se terminer naturellement dans le courant de 2022 ou 2023.

Les éventuelles mesures annoncées par les gouvernements des membres de l'UE laissent peu de place à l'imagination : rationnement de l'approvisionnement en gaz ; diminution de la fourniture d'électricité dans les espaces publics et les maisons privées entre 8h00 et 19h00 ; un plafonnement des bénéfices supplémentaires des sociétés énergétiques ; et l'imposition d'un plafonnement des prix au niveau européen (s'il sera possible de l'obtenir). Tous risquent une véritable catastrophe que la population européenne ne voudra pas accepter à la légère. Après les premières manifestations en Espagne, en République tchèque et en Allemagne, d'autres s'organisent et la rentrée européenne pourrait devenir socialement et politiquement déstabilisante.

Mettre un « plafond du prix du gaz » semble pour l'instant utopique, à la fois parce qu'un accord européen n'est pas trouvé, et parce que le président russe Poutine a déjà clairement indiqué qu'il était prêt à couper les approvisionnements, au cas où les 27 pays de l'UE accepteraient de baisser le prix établi dans les contrats avant le début de la guerre en Ukraine.

L'impulsivité avec laquelle Ursula Von der Leyen et sa Commission traitent la situation démontre un fait irréfutable : le gaz russe est irremplaçable pour le marché de l'UE. Si la diversification des fournisseurs était une stratégie clé jusqu'au début de cette année, aujourd'hui, réduire brutalement l'offre de Gazprom signifie mettre en péril des centaines de milliers d'entreprises et des millions d'emplois.

En Italie, la pire prévision vient de Confartigianato, qui table sur un véritable "massacre d'entreprises". Le 9 septembre, le président Marco Granelli a déclaré que "l'énergie chère met en danger 881 264 micro et petites entreprises avec 3 529 000 employés, soit 20,6% de l'emploi du système commercial italien", en raison de l'impact de plus en plus important des prix du gaz et de l'électricité. sur les entreprises de 43 secteurs."

D'autres organisations professionnelles ont également fourni des statistiques alarmantes, telles que Anima Confindustria, l'association qui regroupe de nombreuses entreprises mécaniques, et Confcommercio, qui rassemble plus de 700 000 entreprises italiennes et a souligné que "la ruée vers l'énergie et une inflation imminente à 8 %... met environ 120 mille entreprises, dans le secteur des services, et 370 mille emplois menacés." Ce ne sont que quelques chiffres dramatiques parmi de nombreuses prévisions ponctuelles fournies par divers représentants du monde manufacturier.

Le Plan National de Maîtrise de la Consommation de Gaz Naturel mis en place par le Ministère Italien de la Transition Ecologique (MITE) vise à « la maximisation de la production d'électricité à partir de centrales utilisant des combustibles autres que le gaz (charbon, fioul et bioliquides) ».

Elle estime que cette maximisation dans les centrales existantes (charbon et pétrole) "contribuerait, d'août 2022 à mars 2023, à une réduction de la consommation de gaz d'environ 1,8 milliard de mètres cubes". Six centrales au charbon et une au fioul seront ainsi opérationnelles dans des zones déjà très fragilisées d'un point de vue environnemental, dont certaines ont été affectées par d'anciennes querelles entre citoyens, institutions et entreprises.

Abandonnons-nous la transition énergétique et les accords internationaux ? Combien de temps dureront les erreurs stratégiques européennes pour plaire à des choix politiques contraires à nos intérêts ?

La catastrophe avait été annoncée par divers analystes et viendra s'ajouter à la situation dramatique d'un conflit sur lequel les autorités européennes n'ont pu construire aucune voie de dialogue sérieuse pour parvenir à de véritables compromis dans l'intérêt de tout le continent. Au contraire, les livraisons d'armes continuent d'être planifiées dans une logique désastreuse de confrontation directe avec la Russie.

L'auteur est professeur agrégé d'études internationales à la CFAU, Pékin, enseignant également à l'Institut international Lorenzo de' Medici, Florence. Suivez-le sur Twitter @fabiomassimos. opinion@globaltimes.com.cn
Xuan
   Posté le 15-09-2022 à 17:58:34   

Le Monde ose dire ce qu’il en est de notre entrée en guerre

15 SEPTEMBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/09/15/le-monde-ose-dire-ce-quil-en-est-de-notre-entree-en-guerre/

Hier fut un grand jour dans la tombée des masques: il y a eu le discours au Parlement européen d’Ursula Von Der Leyen, et cet article du Monde et pour que nous sachions bien où nous en sommes l’ouverture d’un foyer de guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui a promis à l’UE de livrer gaz et pétrole… Bref je résumerai la situation tandis que les marchands d’armes et autres vertueux capitalistes qui ont la main mise sur nos médias assuraient la couverture en matière de propagande, les USA et l’Otan pouvaient en toute quiétude mener la guerre qu’ils n’ont cessé de mener pour continuer à dépecer ce qui fut l’URSS, s’attaquer au gros morceau que constitue la Russie. Tout cela en faisant monter l’extrême-droite face à la trahison de TOUTE la gauche parce qu’ils en auront besoin pour imposer à TOUS les peuples leur programme de guerre et de pillage derrière des dirigeants que tous vomissent. L’Ukraine est bien le destin que nous promet un capitalisme crépusculaire. Même si quelques forces éparses, ci et là commencent à protester, tant que le niveau politique, celui du Parti communiste français restera ce qu’il est nous n’avancerons pas, parce que la seule issue est politique et elle porte un nom la bataille pour un changement d’État, de mode de production, la fin de la dictature de la bourgeoisie et le socialisme. (note de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)
Derrière la contre-offensive de l’armée ukrainienne, l’omniprésent soutien des Etats-Unis
En plus de livrer du matériel militaire et de former des soldats, les Etats-Unis partagent avec l’Ukraine leur système de renseignement. Avec les images des satellites d’observation américains, Kiev dispose ainsi d’une vue d’ensemble du théâtre d’opérations.

Par Cédric Pietralunga
Publié hier à 05h28, mis à jour hier à 11h47

« Nous n’aurions pas pu reprendre ces territoires sans l’aide des Etats-Unis. » Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, l’a reconnu lui-même, lors d’une visite du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, à Kiev, le 8 septembre : le soutien de Washington a été essentiel dans la réussite de la contre-offensive lancée par les troupes ukrainiennes dans le sud et dans le nord-est du pays. En quelques jours, l’armée de Kiev a repris 6 000 kilomètres carrés de son territoire autour de Kherson et de Kharkiv, selon le ministère de la défense ukrainien, et sa progression se poursuivait mercredi matin 14 septembre.

Sans surprise, le soutien américain est d’abord matériel. Depuis le 24 février, les Etats-Unis ont livré pour plus de 14,5 milliards de dollars (14,5 milliards d’euros) d’équipements militaires à l’Ukraine, dont 12,5 milliards de dollars ont été directement prélevés dans les stocks de l’armée américaine, affirme le Pentagone. A titre de comparaison, le budget de la défense ukrainien était d’environ 5 milliards de dollars par an avant l’invasion russe. A eux seuls, les Etats-Unis fournissent 70 % de l’aide militaire occidentale. Le deuxième contributeur est la Pologne, suivie du Royaume-Uni, selon le Kiel Institute for the World Economy, en Allemagne. La France se situe au onzième rang.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Ukraine : les Occidentaux poursuivent leur aide militaire
Hormis des chars lourds et des avions de combat, que Washington et ses alliés se montrent toujours réticents à céder par crainte d’une escalade avec Moscou, les Etats-Unis ont livré une véritable armée en kit à l’Ukraine. Des missiles antichars portatifs (plus de 40 000, dont 8 500 Javelin), des canons (126 M777 de 155 mm), des drones suicide (700 Switchblade et 700 Phoenix Ghost), des hélicoptères (vingt Mi-17), des missiles antiaériens portatifs (1 400 Stinger), des batteries de missiles sol-air (huit Nasams), des véhicules blindés (200 M113 et plusieurs centaines de Humvee)…

« Fournir aux Ukrainiens tout ce dont ils ont besoin »
Au-delà de la quantité, c’est surtout la qualité du matériel livré qui a permis aux troupes de Kiev d’arrêter l’offensive russe, puis de reprendre l’initiative. De l’avis même de l’état-major ukrainien, la livraison par Washington de seize lance-roquettes multiples Himars M142, à partir de juin (le Royaume-Uni, la Norvège et l’Allemagne ont aussi fourni neuf exemplaires de M270, un modèle équivalent), a marqué un tournant, permettant de frapper le dispositif russe (dépôts, axes logistiques, etc.) jusqu’à 80 kilomètres de distance.

La fourniture massive de munitions (800 000 obus de 155 mm, 144 000 de 105 mm, 85 000 de 120 mm…) a été également déterminante pour répondre à la puissance de feu de l’artillerie russe et soutenir un front de 2 500 kilomètres, dont 1 300 kilomètres sont considérés comme actifs. L’opérateur Starlink, propriété d’Elon Musk, dit pour sa part avoir livré 15 000 à 20 000 terminaux satellites en Ukraine, très utiles pour les militaires lorsque les réseaux de communication sont coupés. « Notre objectif, aujourd’hui, est de continuer à fournir aux Ukrainiens tout ce dont ils ont besoin », a résumé le ministère de la défense américain, dans un communiqué publié lundi 12 septembre.

PS comme le dirait notre président : ce n’est pas bien d’envahir l’Arménie, mais que va-t-il faire ? Envoyer l’armada de l’OTAN, submerger de sanctions l’Azerbadjian, occuper les plateaux de télévision avec des supporters de la petite Arménie, mais non voyons, l’opération outre qu’elle assure à BP qui est le véritable gouvernement de l’Azerbadjian des bénéfices et est faite pour forcer la Russie à imposer la paix, en protégeant l’Arménie… Les Etats vassaux sont invités à ne pas se distraire inutilement, l’OTAN et les USA ont besoin d’eux en Ukraine.
Xuan
   Posté le 16-09-2022 à 08:54:54   

Ziouganov :
pour nous, la situation dans la direction de Kharkov est une bonne leçon et une bonne école

16 SEPTEMBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/09/16/ziouganov-pour-nous-la-situation-dans-la-direction-de-kharkov-est-une-bonne-lecon-et-une-bonne-ecole/


Une excellente interview qui prolonge le discours du KPRF que nous avons publié hier. L’argumentation sur la situation, la guerre ouvertement déclarée par l’OTAN à la Russie pour maintenir à n’importe quel prix l’hégémonie des USA se joue sur le continent européen, l’Ukraine a été détruite et elle est désormais une simple colonie qui reçoit armes et mercenaires des USA, la démonstration de cette transformation est saisissante mais justement elle sera de courte durée et il annonce très clairement la tenaille d’un piège (comme pour Alexandre Nevski) se refermant sur une avancée sans base arrière. Mais si on veut réellement l’emporter sur ces mercenaires qui sacrifient leur peuple, un changement fondamental de la politique intérieure est nécessaire. La victoire se forge dans les coulisses, et les politiques du président ne peuvent être réalisées sans un changement de cap. “Nous avons toujours des oligarques qui s’engraissent alors que la moitié de la population arrive à peine à joindre les deux bouts avec 20 000 roubles par mois. J’ai été choqué par les prévisions de la Banque centrale : en 2022, selon le régulateur, les sorties de capitaux de Russie atteindront un montant record de 243 milliards de dollars. C’est une somme gigantesque ! Mais Silouanov, chef du ministère des finances, suggère à nouveau de mettre de côté une partie importante des revenus de l’État ! C’est une politique absolument déplorable pour le pays ! “. Ce qui est stupéfiant en outre dans cette situation dramatique, selon le leader communiste est que l’Europe unie se soumet complètement aux Américains, en sacrifiant son bien-être, et même sa puissance industrielle. Il faut absolument lire cet interview et ouvrir le dialogue avec nos camarades c’est ce que propose Ziouganov, le PCF en particulier se doit de répondre à l’invitation et pas au niveau d’un secteur international totalement inféodé à l’UE et à l’OTAN depuis des années, cela est nécessaire pour les peuples russes et français. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/politic/article/346020/

L’AFU est prise dans un piège que les forces armées russes vont bientôt refermer – et où elle va se faire massacrer.
Andrei Polounine

Photo : Guennadi Ziouganov, leader du KPRF, lors de la première session plénière de la Douma d’État russe de la session d’automne. (Photo : Sergey Fadeichev/TASS)

Le 13 septembre, lors de la première session d’automne de la Douma d’État, le président du comité central du KPRF, Guennadi Ziouganov, a déclaré : “La Russie a besoin d’une mobilisation maximale des forces et des ressources. L’opération militaire et politique en Ukraine a dégénéré en une véritable guerre déclarée par les États-Unis et l’OTAN à la Russie, a déclaré le dirigeant communiste russe. “La question de la victoire dans le Donbass est la question de notre survie historique. Chacun doit évaluer ce qui se passe de manière réaliste”, a-t-il souligné.

Sur ce que cela signifie en pratique et sur les conclusions que doivent tirer les dirigeants politiques du pays, Guennadi Andreevitch a accordé une interview détaillée à Svobodnaya Pressa.

– Nous vivons dans une situation extrême – au plus fort de la guerre hybride. Il s’agit d’une menace urgente”, a déclare Guennadi Ziouganov. – À mon avis, au cours des deux derniers mois, l’opération spéciale en Ukraine s’est transformée en une guerre à grande échelle déclenchée contre nous par les Américains, l’OTAN et toute l’Europe unie.

Nous devons comprendre qu’une opération spéciale est différente d’une guerre. Lors d’une opération spéciale, il est possible d’ajuster les objectifs. De plus, elle peut être arrêtée à tout moment lorsque vous le jugez nécessaire. La guerre, en revanche, ne peut être arrêtée, même si vous le voulez.

Pourquoi est-ce que je pense ainsi ? À une époque, j’ai dû travailler avec le “dossier spécial”, un document qui prévoit trois régimes de sécurité de l’État. Ce sont l’état d’urgence, la loi martiale et la guerre. “Le dossier spécial”, on pourrait dire, est écrit avec du sang. Les Russes, je vous le rappelle, ont passé près de 700 des mille ans de leur histoire les armes à la main, à défendre le droit de vivre dans cette étendue et de parler leur langue maternelle.

Il faut savoir que les mondialistes considèrent depuis longtemps la Russie comme l’ennemi numéro un, tout comme le parti communiste chinois, qui a fait de la Chine une superpuissance. Les Yankees comprennent très bien que la domination des Anglo-Saxons sur la planète touche à sa fin. Et pour la maintenir, ils doivent d’abord vaincre la Russie.

C’est pourquoi les États-Unis nous ont déclaré la guerre dans tous les domaines. Sa phase chaude se situe maintenant en Ukraine – elle a été transformée en base militaire, en tête de pont. L’idéologie nazie et banderiste y a imprégné presque toute la population. Ouvrez un manuel scolaire ukrainien de cours élémentaire – la haine de tout ce qui est russe y est déjà inculquée. Je vous rappelle qu’elle a commencé immédiatement après le coup d’État de 2014 – avec l’interdiction faite aux Russes d’Ukraine de parler leur langue maternelle. Personne ne s’est soucié du fait que 82 % des Ukrainiens ont confirmé dans un sondage que le russe était leur langue maternelle.

L’histoire nous enseigne que de telles interdictions sont un chemin direct vers la guerre. Une personne normale ne peut accepter l’interdiction de parler sa langue maternelle, car elle perd tout – son histoire et son avenir.

“SP : Comment pouvez-vous caractériser la situation autour de l’Ukraine ?

– Aujourd’hui, cette situation est devenue dramatique. Je suis stupéfait de voir que l’Europe unie se soumet complètement aux Américains, en sacrifiant son bien-être, et même sa puissance industrielle.

Je n’ai jamais pensé, par exemple, que l’Allemagne accepterait cela. Les Allemands font d’excellentes voitures, une excellente ingénierie électrique. Mais leur avantage concurrentiel reposait avant tout sur une énergie abordable et bon marché en provenance de Russie. Même à l’époque la plus morose, au plus fort de la guerre froide, la RFA a participé activement à la pose d’un gazoduc en provenance de l’URSS. À l’époque, les Américains s’y sont opposés catégoriquement et ont interdit de nous fournir des tuyaux. Alors, nous avons établi nous-mêmes leur production à Tcheliabinsk et les Allemands nous ont activement aidés à le faire.

Et que voit-on maintenant ? Dans une situation où l’ouverture de la vanne pour Nord Stream-2 suffirait à améliorer l’économie, les Européens commencent à fermer des entreprises. Selon les estimations des experts, près de la moitié des installations métallurgiques en Europe ont déjà été fermées. La prochaine victime sera la pétrochimie, puis les petites et moyennes entreprises seront au tapis. Je pense que nous devrions travailler plus activement avec la population européenne, car il y a une grande vague de protestation contre cette folie.


Un autre point dramatique est que les Américains injectent toutes sortes d’armes en Ukraine. Je remarque que les mêmes Américains ont détruit le complexe militaro-industriel ukrainien. L’Ukraine aurait pu produire de splendides missiles à Dnepropetrovsk, d’impressionnants avions Antonov, d’excellents navires de guerre à Nikolayev. L’Amérique n’avait pas besoin de tout ça. Mais aujourd’hui, elle est allée encore plus loin et se livre à un bombardement de la centrale nucléaire de Zaporojié. C’est une terrible tragédie pour l’Ukraine.

Cependant l’Europe se souvient très bien de Tchernobyl. On peut dire que l’odeur de la fumée radioactive est encore dans ses narines aujourd’hui. Pourtant, les Européens, contrairement à la logique, se livrent au pilonnage des centrales nucléaires à la suite des Américains !

“SP : – L’Ukraine a demandé des armes supplémentaires aux États-Unis et à ses alliés, notamment des systèmes de missiles à longue portée. Entre autres des missiles balistiques de classe ATACMS d’une portée de 300 km, rapporte le Wall Street Journal. Kiev les obtiendra-t-il ?

– Les États-Unis et la Grande-Bretagne augmentent régulièrement la puissance des missiles qu’ils fournissent à l’Ukraine. Des missiles d’une portée de 200 à 300 km peuvent bombarder les grandes villes russes et les installations énergétiques. Encore une fois, il y a une guerre à grande échelle entre l’Occident et la Russie. Et l’Ukraine en est un outil obéissant.

“SP : – Comment commenteriez-vous les événements tragiques qui se sont déroulés depuis le 6 septembre sur la vaste étendue du front russo-ukrainien dans la région de Kharkov, où nous avons quitté, sous les coups de l’AFU, Balakleya, Izium et Kupiansk ?


– Les forces armées ukrainiennes ont assemblé une énorme force de frappe dans la zone. Les unités ukrainiennes ont été formées en Grande-Bretagne et en Pologne, elles étaient saturées de mercenaires, et des spécialistes de l’OTAN dirigeaient l’opération. Mais nous devons comprendre qu’une percée du front ne résout pas à elle seule les problèmes fondamentaux. Même si elle s’accompagne de la prise de zones peuplées – il y a environ 50 000 habitants à Izium, environ 30 000 à Balakleya et Kupiansk – du point de vue militaire, la percée n’a de sens qu’à une seule condition : si vous avez des unités puissantes, que vous introduisez dans cette percée, infligeant un grand dommage à l’ennemi.

L’AFU a fait la percée, mais elle ne dispose pas d’unités puissantes qui pourraient frapper dans la brèche qui s’est ouverte. Ils se sont donc retrouvés dans un piège, que les forces armées russes vont bientôt, je pense, refermer – elles vont submerger les unités ukrainiennes qui se sont avancées.

Pour nous, la situation dans la direction de Kharkov est une bonne leçon et une bonne école. Et il n’est pas nécessaire de crier que tout est perdu. Comprenez que certains de nos soldats et officiers sont dans les tranchées depuis six mois – ils sont fatigués. Pendant la Grande Guerre patriotique, après deux mois passés au front, ils étaient envoyés à l’arrière – pour se réorganiser et se reposer. Et c’est absolument la bonne méthode.

” SP : – Qu’est-ce qui nous empêche de gagner ?

– En déclarant la libération et la défense du Donbass comme objectif principal de l’opération militaire et politique, nous devions avant tout assurer l’accomplissement de cette tâche. Je suis sûr que si nous avions concentré des fonds importants à temps et coupé l’approvisionnement en armes lourdes occidentales, le bombardement du Donbass aurait pris fin.

Les livraisons d’armes passent par trois lignes ferroviaires, trois ponts et deux tunnels. En outre, il existe des gares où les wagons sont convertis de bogies européens étroits en bogies de notre écartement large. Il vaudrait la peine de frapper ces stations – sans pratiquement aucune perte de vie.

Cette tâche est plus que réaliste, étant donné la domination totale de nos missiles dans l’espace aérien ukrainien. Si on coupe les lignes d’approvisionnement, l’AFU aura assez d’obus pour une semaine au plus.

Une autre tâche consiste à restaurer le système des bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires et le système d’éducation militaro-patriotique des jeunes.

Je tiens également à souligner que l’une des fonctions du Parlement russe est le contrôle. J’ai suggéré en séance plénière : examinons, lors d’une réunion à huis clos du comité de sécurité de la Douma d’État, comment sont approvisionnés nos gars qui participent à l’opération militaire. Ont-ils assez de nourriture, d’équipement de protection, tout ce dont ils ont besoin ? Hélas, Russie unie n’a pas soutenu cette initiative.

“SP : – A quoi ressemblent les tâches prioritaires de la Russie dans le domaine économique ?

– M. Poutine a exprimé ces tâches lors du 7e Forum économique oriental. Il s’agit du développement du chemin de fer transsibérien et de la ligne Baïkal-Amour. Il ne suffit pas de faire retourner le “tuyau” de l’Ouest vers l’Est – il faut aussi avoir de bonnes communications, assurer la livraison des marchandises et développer ses propres hautes technologies.

L’échelle est énorme – nous devons transférer 40 millions de tonnes de ressources énergétiques vers les marchés de l’Est. Pour cela, nous avons besoin, entre autres, de la route maritime du Nord, de navires de nouvelle classe, de systèmes de suivi et de sécurité par satellite. Tout ceci donnera un second souffle au développement de notre zone circumpolaire.

D’autres tâches importantes sont le développement des plus grandes villes de Russie, ainsi que le développement de l’aviation. Tout cela nécessite des investissements gigantesques – dans les machines-outils, l’électronique, la robotique, l’intelligence artificielle. Et tout cela constitue une nouvelle qualité du développement du pays !

“SP” : – Qu’est-ce qui est nécessaire pour résoudre les tâches énumérées ci-dessus ?

– Les fournitures d’armes occidentales ont obligé à porter l’industrie de la défense russe à un niveau qualitativement nouveau – et les Ukrainiens en font déjà l’expérience sur leur propre peau. Un changement fondamental de la politique intérieure est nécessaire. La victoire se forge dans les coulisses, et les politiques du président ne peuvent être réalisées sans un changement de cap. Nous avons toujours des oligarques qui s’engraissent alors que la moitié de la population arrive à peine à joindre les deux bouts avec 20 000 roubles par mois. J’ai été choqué par les prévisions de la Banque centrale : en 2022, selon le régulateur, les sorties de capitaux de Russie atteindront un montant record de 243 milliards de dollars. C’est une somme gigantesque ! Mais Silouanov, chef du ministère des finances, suggère à nouveau de mettre de côté une partie importante des revenus de l’État ! C’est une politique absolument déplorable pour le pays !

Le président a appelé à la cohésion, mais il n’y a pas de véritable dialogue entre les autorités et le peuple. Les élections dans un certain nombre de régions se sont déroulées sur le mode d’une opération spéciale, visant à atteindre un résultat planifié à l’avance. Krasnodar a été transformé en sultanat électoral : certains observateurs ont été traînés par les jambes hors des bureaux de vote !

La Russie a maintenant besoin de se mobiliser. Ce n’est pas une question de ressources humaines – il y en a suffisamment pour mener l’opération spéciale. Il s’agit d’arrêter les sorties de capitaux et de concentrer les ressources à l’intérieur du pays. Et Russie Unie casse le système électoral à la place !

Le pays doit se battre pour son existence, pour son avenir ! Mais Russie Unie retombe toujours dans les vieilles ornières libérales ! Dans le contexte de la guerre hybride que l’Occident mène contre nous, c’est absolument inacceptable ! Cela ne fait que miner la situation de l’intérieur !


Edité le 16-09-2022 à 08:55:16 par Xuan


Xuan
   Posté le 16-09-2022 à 20:45:28   

Cet article très bien documenté et publié sur le site fairevivre PCF provient du site dedefensa.org.
Il s'agit évidemment d'un site souverainiste. Il est notable que des milieux souverainistes en France sont liés au gouvernement russe, qui est lui-même bourgeois nationaliste.
Il en ressort qu'un mouvement anti impérialiste et anti capitaliste conséquent dans notre pays n'existe pas, et ça ne date pas d'hier.
La condition n'est pas de rester sur la touche en dénonçant une "guerre inter-impérialiste", alors qu'il s'agit de l'existence de l'hégémonisme US.
Il est nécessaire de promouvoir la politique de la Chine, que les souverainistes sont contraints de soutenir.



‘Ukrisis’ bascule : c’est l’OTAN contre la Russie


Mercredi 14 septembre 202

https://lepcf.fr/Ukrisis-bascule-c-est-l-OTAN-contre-la-Russie

Une analyse qui confirme la nature globale de la guerre en Ukraine et le choix déterminé des puissances occidentales d’aller au bout d’une guerre destructrice contre la Russie, bien au-delà de l’Ukraine.

Sans prétendre donner une vision claire des derniers événements militaires (dans la région de Kharkov), avec une défaite et un repli russe suivis d’une stabilisation dans des combats intenses, un facteur essentiel est mis à jour. Il y a désormais une intervention importante des pays de l’OTAN, USA en tête, au-delà des seuls armements. Pour le président russe Poutine, voici venu le temps de la décision : passer du stade de l’‘Opération Militaire Spéciale’ à celui de la guerre avec tous les moyens nécessaires. Sa position intérieure en dépend.

Après deux semaines de “contre-offensives” ukrainiennes, dans la région de Kherson puis, surtout, dans la région de Kharkov, les données essentielles d’‘Ukrisis’ sont bouleversées. Dans la seconde opération, les Russes ont connu des revers significatifs qui amènent évidemment à des réactions sur le terrain, à des jubilations du côté OTAN/USA, à une mobilisation du côté russe, après le constat d’un affaiblissement notable de la posture des forces ayant conduit à ce revers.


Zelenski et les ‘midterms’
Il y a du côté ukrainien, une montée évidente vers un changement de format qui fait qu’on ne peut plus parler, justement, de “côté ukrainien” mais plutôt de “côté de l’OTAN” (et si l’on veut faire-court, de “côté US”). Ce point absolument fondamental est indirectement confirmé, notamment par des déclarations sans ambiguïtés de deux personnalités impliquées dans la bataille.

La première est de Zelenski, parlant à CNN. Elle n’est pas nouvelle sur le fond mais, à la lumière de ce qui a été constaté de présence otanienne/américaniste dans la contre-offensive de Kharkov, elle prend une dimension nouvelle. Zelenski dit à nouveau que la capacité de combat et de combattre de l’Ukraine dépend de l’aide des USA, et l’on peut donc désormais conclure que ce sont les USA qui se battent contre la Russie (que ce soit le sempiternel et glorieux “jusqu’aux derniers Ukrainiens” ne change rien à la différence d’interprétation, d’autant qu’il y a désormais un nombre non négligeables d’opérateurs OTAN/US sur le terrain, y compris dans les combats).

... Et l’on n’est pas sans remarquer que Zelenski a été mis au courant : les élections midterms aux USA, le 8 novembre, joueront un rôle dans l’engagement US ; et il s’agit d’un point d’une particulière importance qui nous renvoie à l’importance que nous accordons constamment à la crise interne du système de l’américanisme.

« L’Ukraine pourrait être vaincue dans son conflit militaire avec la Russie sans l’aide financière et militaire continue des États-Unis, a déclaré son président Vladimir Zelenski à CNN. Il répondait à une question sur l’impact que la politique intérieure américaine pourrait avoir sur son pays, lors d’une interview diffusée dimanche, mais enregistrée à Kiev au cours de la semaine dernière.

» “Je suis reconnaissant au président Biden et à la Maison Blanche, ainsi qu’au soutien bipartisan”, a déclaré Zelenski à Fareed Zakaria de CNN. “Sans ce soutien, nous ne serons pas en mesure de reprendre nos terres”.

» “Je veux croire que le soutien bipartisan restera fort et inébranlable. Pour nous, c’est extrêmement important”, a ajouté M. Zelensky, répondant à l’affirmation de M. Zakaria selon laquelle une victoire des Républicains lors des élections de mi-mandat en novembre entraînerait une diminution du soutien des États-Unis à l’Ukraine. »


La seconde déclaration est du sénateur Mark Warner, un démocrate parmi les plus bellicistes de l’establishment d’un parti qui s’est toujours illustré dans l’histoire, à la fois d’être à gauche et de lancer d’innombrables guerres typiquement américanistes pour établir une paix juste-démocratique, – sauf pendant la période Bush-junior 2001-2009, où ils (les démocrates-Système) se montrèrent un peu déconfits et frustrés de n’être pas les initiateurs de l’Afghanistan, de l’Irak et du reste.

Ici, Warner s’emporte de satisfaction du soutien US apporté à l’Ukraine, s’arrêtant de justesse de donner trop de quelques-unes des précisions que l’on trouve dans le texte de ‘SouthFront.org’, repris ci-dessous.

« Le soutien actif des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN, – ainsi que le partage de renseignements entre Washington, Londres et Kiev, – ont permis aux troupes ukrainiennes de réaliser des “gains importants” lors de leur contre-offensive dans la région de Kharkov, a déclaré le sénateur Mark Warner sur CNN dimanche.

» “Ce type de collaboration montre la force de nos renseignements militaires combinés”, a déclaré M. Warner, qui est à la tête de la commission du renseignement du Sénat américain, ajoutant que les services de renseignement américains et britanniques “travaillent avec les Ukrainiens”. Le sénateur n’a toutefois fourni aucun détail sur la nature de ces “collaborations”.

» Warner a également salué ce qu’il a appelé “l’énorme soutien des États-Unis et de nos alliés de l’OTAN” qui “s’assurent” que Kiev obtienne l’équipement militaire dont les troupes ukrainiennes ont “besoin”. »


Le côté russe et ses choix nécessaires
Il y a, du côté russe, une crise réelle pour déterminer la suite des opérations, et, surtout, le ‘format’ de l’OMS (‘Opération Militaire Spéciale’), qui ne peut plus en rester au niveau d’une simple OMS justement, si la Russie veut prétendre l’emporter sur un adversaire qui se nomme désormais OTAN-Ukraine. Nous pensons que, dans la multitude d’interventions dans la presse qui compte, indépendante, et très présente dans les milieux anglo-saxons et associés, celles des vidéos du tandem Alexander Mercouris-Alex Christoforou, sur ‘The Duran.com’, peuvent être privilégiées pour cette séquence ; elles sont extrêmement bien informés, mesurées, éclairantes...

Ici, nous recommandons la vidéo du 12 septembre, sous le titre de « Upgrading the Special Military Operation ». (A noter que ces vidéos donnent en sous-titre une transcription automatique des conversations, ce qui, malgré la pseudo-orthographe, facilite la tâche d’une oreille peu habituée à la compréhension directe et sans hésitation de l’anglais parlé, malgré la superbe diction de Mercouris.)

Les points principaux du tandem sont les suivants :

• Alors que la population russe pouvait être considérée comme initialement assez hésitante à propos de l’OMS lancée le 24 février, comprenant assez peu ses buts et surtout sa cause profonde, elle a fortement évolué et considère désormais ce conflit comme “existentiel” pour la Russie.

• Le paradoxe est que ce caractère d’existentatialité fut mis en évidence par Poutine dès le début, qu’il en a donc convaincu la population, et qu’il se trouve aujourd’hui dans une position délicate, à la suite du revers de Kharkov, parce que susceptible d’être critiqué pour n’avoir pas jusqu’ici permis à l’armée russe d’utiliser plus de moyens alors qu’il s’agit d’une lutte existentielle. Pour Mercouris-Christoforou, s’il devait y avoir un second revers, par exemple vers Marioupol, ce serait la position même de Poutine à la direction russe qui serait menacée. (Bien entendu, cela correspond à l’évidence que le “monstre-Poutine”, loin d’être un extrémiste comme l’on se targue de l’avoir découvert dans nos salons-Système, est plutôt un centriste qui ne parvient pas, malgré ses affirmations, à complètement abandonner tout espoir d’arrangement, notamment avec l’Europe.)

• S’ils veulent l’emporter, ou dans tous les cas ne pas subir de défaites, les Russes doivent impérativement changer les règles de contrainte de l’OMS, faites pour radicalement épargner les dégâts collatéraux et les pertes civiles mais qui ont évidemment pour effet d’obliger l’armée russe à se battre « avec les deux mains liées derrière le dos » (Christoforou). Mercouris dit notamment ceci :

« Un point essentiel, c’est de comprendre que la Russie a tous les moyens nécessaires pour renverser complètement la tendance actuelle, elle n’a nul besoin de mobiliser son industrie, ni ses réserves, ni la population civile. Elle a tous les moyens nécessaires, elle a de prodigieuses capacités, comme celle de produire des missiles dans un nombre qui a stupéfié l’Occident. Ce qu’il faut, c’est que la Russie lève les contraintes qu’elle s’impose à elle-même, qu’elle impose à son armée... Bien entendu les Russes et Poutine particulièrement considèrent les Ukrainiens comme des Russes, et c’est la cause de ces contraintes... Mais vous comprenez... Abraham Lincoln aussi considéraient les Sudistes comme des Américains, – et ils seraient considérés à nouveau comme des Américains après la guerre, – mais en attendant il fallait gagner la guerre... »

Le facteur Kadyrov
Une autre indication importante du climat en Russie, à la fois symboliquement et opérationnellement, et même politiquement, est la position du président de la république russe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, une personnalité de poids, influente (il est écouté de Poutine) et qui participe intensément à ‘Ukrisis’, affichant aussi bien son identité russe que sa religion musulmane. Bien entendu, Kadyrov est détesté et dénoncé comme ‘fasciste’, ‘dictateur’, ‘suppôt de Poutine’, ‘terroriste et boucher’, etc., par les salons et la presseSystème, – une bonne indication de ce qu’on peut juger de lui. Les Tchétchènes sont des combattants redoutables, particulièrement aptes à l’intervention dans les “guerres hybrides”.

Kadyrov a fait dimanche un discours devant un rassemblement martial de plus de 3 000 soldats tchétchènes nouvellement formés, en uniformes de combat, avec leurs équipements de combat et de transport blindés : 3 bataillons d’un peu plus de 500 hommes chacun et un régiment de forces spéciales de 1 500 hommes. Il s’agit de nouvelles forces qui vont être immédiatement engagées en Ukraine, avec plusieurs milliers d’autres en train d’être rassemblés (Kadyrov estime qu’il peut rassembler jusqu’à 10 000 hommes pour l’Ukraine).

RT.com donne quelques extraits de l’intervention de Kadyrov, qu’on peut retrouver complète, notamment sur le site d’Erwan Castel, qui le définit selon « sa fidélité totale sans courtisanisme au président Poutine mais aussi une liberté de penser sans autosuggestion » :

« Ces derniers jours, l’armée russe s’est retirée de plusieurs positions de la région à la suite d’une offensive massive lancée par Kiev. Ses chefs ont commis quelques “erreurs”, a déclaré Kadyrov, exprimant l’espoir qu’“ils tireront les conclusions nécessaires”.

» “Le ministère de la Défense a clarifié la situation, à cause de laquelle ils ont quitté les villes d’Izyum, Kupyansk, Balakleya dans la région de Kharkov. C’était une mesure forcée d’une stratégie visant à [éviter] les pertes en vies humaines”.

» Le leader tchétchène a ensuite promis de “récupérer toutes ces villes”, ajoutant de manière énigmatique que “nos hommes, qui ont été spécialement formés pour cette tâche, sont déjà sur place”. Il a ajouté que “dans un avenir proche, nous atteindrons [la ville portuaire du sud-ouest] Odessa et vous verrez des résultats concrets”.

» Dans le même temps, il a demandé que des changements soient apportés à la “stratégie” russe dans l’opération en cours. “Si aujourd’hui ou demain aucun changement de stratégie n’est effectué, je serai obligé de parler avec la direction du ministère de la Défense et la direction du pays pour leur expliquer la véritable situation sur le terrain. C’est une situation très intéressante. Je dirais même qu’elle est stupéfiante”. »


Paysage de la bataille
Pour terminer, nous emprunterons un texte assez court mais très factuel, sur les événements opérationnels de ces derniers jours, du revers de Kharkov. Le texte est du site ‘SouthFront.org’, qui est un site clairement antiSystème et donc nettement prorusse, mais certainement avec une indépendance affirmée. On en veut pour preuve cette observation du ‘SakerUS’, par définition prorusse, que nous rapportions le 4 mars 2022 :

« Alors que je n’ai jamais eu d’illusions sur ‘CounterPunch’ ou Cockburn, les articles de SouthFront sur la guerre me laissent sans voix. Je ne sais pas s’ils adhèrent vraiment à la ‘narrative’ ou s’ils ont été mis sous pression par quelqu’un. Peut-être sont-ils sincèrement des civils désemparés qui ne comprennent pas les cartes, je ne sais pas. »

Qu’importe, l’essentiel est que, sur la durée, selon une fréquentation assez régulière, on voit que ce site se montre mesuré tout en conservant son orientation antiSystème, extrêmement bien informé, référence évidente pour une démarche éclairée (il était une référence favorite du colonel Lang sur la Syrie, du temps où Lang n’était pas devenu ce qu’il est depuis le 24 février).

Voici donc le texte de ‘SouthFront.org’, du 12 septembre ; on notera les divers détails du soutien et de la présence US/OTAN se terminant par une conclusion sans appel :

« L’opération offensive des forces armées ukrainiennes et de l’OTAN dans la région de Kharkov a été planifiée par le commandement militaire américain. Environ 200 unités de véhicules militaires lourds et jusqu’à 9 000 soldats ont participé à l’offensive. Selon les rapports, un soldat sur trois opérant sous le chevron ukrainien était un citoyen d’un État membre de l’OTAN. Ces forces étaient 4 à 5 fois supérieures aux unités de la DPR, de la LPR et de la Russie qui défendaient leurs positions dans la région.

» L’objectif principal de l’offensive ukrainienne était une attaque de flanc, l’encerclement puis la destruction du groupement russe dans la région de Balakleya, Kupyansk et Izyum.

» Le commandement russe avait prévu l’attaque par d’importantes forces de l’Ukraine et de l’OTAN dans cette direction. Il était conscient qu’il serait extrêmement difficile de contenir l’offensive de l’ennemi avec les forces dont il disposait. Il était également presque impossible de transférer en temps voulu des renforts suffisants sans affaiblir d’autres zones sur d’autres lignes de front.

» Évaluant les risques, les militaires russes ont décidé de laisser les positions faiblement fortifiées et de retirer des troupes vers de nouvelles lignes et de redresser les lignes de communication.

» Avant le début de l’offensive ukrainienne, les civils qui ont accepté de se déplacer sur le territoire de la Fédération de Russie ont été évacués des localités menacées.

» Du 6 au 11 septembre, les unités russes se sont retirées de manière organisée sous la couverture d’unités spécialement organisées. En utilisant des tactiques de défense mobile, les militaires russes ont détruit le plan de Kiev et de l’OTAN visant à encercler le groupement russe.

» Dans le même temps, les militaires russes ont commis des erreurs évidentes. La zone située devant les positions avancées n’a pas été minée. Les unités de la ligne de front n’avaient de facto pas plus de 30% du personnel militaire indiqué. Les soldats n’étaient pas correctement équipés en armes antichars. Les services de renseignement de première ligne ont également été défaillants. En conséquence, la couverture d’artillerie du retrait a été inefficace dans les premiers jours de l’offensive ukrainienne.

» Aujourd’hui, le 12 septembre, les troupes russes se sont retirées vers de nouvelles positions le long de la rive orientale de la rivière Oskol avec des pertes minimales. Pendant ce temps, les deux parties confirment que les unités ukrainiennes et de l’OTAN ont subi des pertes importantes en termes d’effectifs.

» La quasi-totalité du territoire de la région de Kharkov est passée sous le contrôle de Kiev avec des dommages minimes aux infrastructures des villes. Immédiatement après avoir pris le contrôle des localités, les militaires ukrainiens ont commencé à réprimer la population pro-russe, violant ainsi la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre. Les premiers cas d’exécutions ont déjà été signalés.

» D’importantes réserves russes sont transférées sur les champs de bataille. La localité de Krasny Liman, stratégiquement importante, n’a pas encore été prise par l’armée ukrainienne. Les combats se poursuivent.

» La nuit dernière [nuit du 11 septembre], des frappes de missiles ont touché les plus grandes installations électriques de l’est de l’Ukraine. L’effondrement du système électrique a touché les réseaux des régions de Kharkiv, Sumy, Dnipropetrovsk, Zaporozhye, Odessa, Donetsk et Kiev. Jusqu’à présent, l’alimentation électrique n’a pas encore été entièrement rétablie.

» Le conflit armé dans l’est de l’Ukraine s’est finalement transformé en un état de guerre entre la Russie et l’OTAN, avec des résultats imprévisibles pour toutes les parties au conflit. »


... Cette “conclusion sans appel” est bien ce dernier paragraphe qui est particulièrement intrigant et hollywoodien type-Rambo, bien dans leur manière, lorsqu’on sait que les plans US de départ, largement déclamés et acclamés avec des clins d’yeux malicieux, était de faire durer la guerre le plus longtemps possible (par Ukrainiens interposés) pour “épuiser la Russie” (ou “mettre la Russie à genoux”, au choix) :

« Le conflit armé dans l’est de l’Ukraine s’est finalement transformé en un état de guerre entre la Russie et l’OTAN, avec des résultats imprévisibles pour toutes les parties au conflit. »

Il semble donc que les hommes de l’Ouest n’ait pas résisté à la nécessité ni à la tentation de prendre de plus en plus les choses en mains... Avec une éclatante discrétion et une habileté qui se mesure en tonnes et en $milliards : si l’Ukraine gagne (mais oui, mais oui, c’est possible puisque BHL le dit, précisant de très-bonne source que « l’armée russe est en débandade » ), ce sera grâce à leur brio ; si elle perd, ce sera à cause des Ukrainiens, ces sous-hommes venus des steppes. Deux hypothèses pour expliquer cette accélération des délais démocratiques, qui peuvent se compléter parfaitement d’ailleurs :

• La perspective qu’au lieu de “mettre la Russie à genoux”, la guerre mette le bloc-BAO “à genoux”, grâce au festival étourdissant et brillantissime des contre-effets dans le bloc-BAO, du fait des judicieuses sanctions décidées par le bloc-BAO ;

• L’ivresse de gens si contents d’eux-mêmes, qu’ils ne résisteraient pas à la tentation de montrer leurs exceptionnelles capacités aux sous-hommes venus des steppes (des Russes, c’est-à-dire).

Vraiment, les deux se complètent, comme l’arrogance de la bêtise et la bêtise de l’arrogance, – comme Bouvard & Pécuchet.



Mis en ligne le 13 septembre 2022 à 13H55

Voir en ligne : sur le site dedefensa.org


Edité le 16-09-2022 à 21:07:58 par Xuan


Xuan
   Posté le 16-09-2022 à 21:24:51   

Les néonazis défilaient à Lviv il y a 2 ans avec le soutien de la ville. On se rappelle que l'ambassadeur d'Ukraine en Allemagne avait pris la défense du leader nazi Bandera lors d'une interview. Tout ce que les autorités ukrainiennes avaient trouvé à dire : ce sont ses opinions personnelles.

https://fr.timesofisrael.com/arno-klarsfeld-condamne-la-glorification-des-anciens-collabos-par-lukraine/?fbclid=IwAR0ysXfMDNLM9io4d1Z3OPnGI-qGkv8gnc9of0x-vRzoHLAhFOZ1Bc_ClXM

" "Arno Klarsfeld rappelle aussi qu’à Lviv, il y a encore deux ans, des centaines d’hommes ont défilé en uniforme SS de collaborateurs ukrainiens lors d’un événement approuvé par la ville. Il condamne aussi le fait que, ces dernières années, au moins trois municipalités ukrainiennes ont dévoilé des statues pour l’adjoint de Bandera, Yaroslav Stetsko, qui, pendant la Shoah, approuvait « l’extermination des Juifs ». La devise des nationalistes ukrainiens collaborateurs de nazis de Bandera affichée dans les rues de Kiev en 1941 était : « Tes ennemis sont la Russie, la Pologne et les Youpins » , indique-t-il."
Xuan
   Posté le 17-09-2022 à 16:11:33   

Qu'en est-il des nouvelles "exactions russes" ?

Une résidente di Kupyansk, partie en Russie, a raconté comment le forces armées ukrainiennes tuent ceux qui ont accepté les aides russes.

https://t.me/tutti_i_fatti/7934

"Voici à qui appartiennent les corps que l'armée ukrainienne trouve dans les "fosses communes" : communistes et antifascistes, citoyens ukrainiens d'ethnie russe, gens ordinaires qui ont accepté l'aide humanitaire des forces armées russes.

C'est une femme de Kupyansk qui a réussi à échapper à l'occupation ukrainienne en traversant la frontière et en trouvant refuge dans un camp de réfugiés de Belgorod. À Readovka, elle raconte les crimes que subissent les civils accusés de collaboration. Les représailles frappent avec meurtre, tortures et viols même ceux qui ont accepté l'aide humanitaire des Russes, accusés de collaboration.

Les Ukrainiens savent optimiser la situation à la Goebbels et maintenant ils accusent à nouveau la Russie de fosses communes dans les territoires dont ils ont perdu le contrôle.
C'est ainsi que le régime de Kiev attrape deux pigeons avec une faveur : il met en œuvre sa haine russophobe et nazie en se vengeant des opposants, puis expose leur corps pour un faux drapeau visant à incriminer Moscou.

Les nazis et l'Union européenne qui les soutient."


Edité le 17-09-2022 à 16:13:14 par Xuan


Xuan
   Posté le 18-09-2022 à 13:16:19   

Comment ils préparent un conflit généralisé

18 SEPTEMBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/09/18/comment-ils-preparent-un-conflit-generalise/

Jean-Luc Picker nous transmet un article du WSWS qu’il a traduit au sujet du récent document qui a provoqué l’ire de Medvedev sur Telegram hier et effectivement il s’agit bien d’une entrée en guerre de l’OTAN, de l’UE, de nos gouvernements qui devrait être soumis à approbation. Il y ajoute la précision suivante : Le groupe de travail présidé par Rasmussen est en fait co-présidé par Andriy Yermak, directeur du cabinet de Zelensky. Il a été mis en place à la demande et sous la direction du régime de Zelensky (avec probablement en toile de fond les directives otanesques). Il ne s’agit donc pas d’une initiative spontanée d’idéologues représentant un courant de pensée ‘non officiel’, un ballon d’essai, mais bien de la mise en application de politiques entérinées par certaines directions occidentales. Rasmussen, Rudd, Bildt, WJ Hague (et un peu plus loin, hiérarchie oblige, Fotyga, ministre des affaires étrangères de la Pologne) sont les premiers sur la liste (après Yermak !). On voit à qui on a affaire. Les USA, eux, choisissent le back seat et envoient les autres au charbon (c’est le cas de le dire ?), comme ils l’avaient fait avec Blair pour leur seconde guerre d’Irak. Je ne suis pas certain par contre de l’implication des pays du sud de l’Europe (Allemagne, France, Italie….) qui ne sont représentés que par des seconds couteaux. Il se peut qu’ils doivent avaler la pilule, contraints et forcés, comme notre Macron national, incapable de se rebeller contre l’autorité du père états-unien. (note et traduction de J.L Picker pour histoireetsociete)
illustration : D’anciens officiels de haut rang occidentaux se réunissent pour discuter de l’alliance proposée (source : bureau du président de l’Ukraine)

https://www.wsws.org/en/articles/2022/09/12/pers-s12.html

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Une clique d’anciens dirigeants politiques et conseillers occidentaux proposent de lier une alliance militaire avec l’Ukraine

Publié le 15 septembre 2022 dans Word Socialist Web Site par Andre Damon, @Andre__Damon

https://www.wsws.org/en/articles/2022/09/15/btuv-s15.html

Un groupe de travail constitué d’anciens premier ministres européens et d’anciens officiels de haut rang de pays de l’OTAN a publié mardi un document proposant de créer une alliance formelle entre l’Ukraine et les pays de l’OTAN. Sa mise en application menacerait de transformer la guerre par proxy actuelle qui se déroule en Ukraine en un conflit généralisé entre l’OTAN et la Russie.

Sous le titre de ‘Kyiv Security Compact’, ce document a été proposé mardi au président ukrainien Volodymyr Zelensky qui l’a approuvé, publié sur le site web de la présidence et réclamé sa mise en application.

Ce document demande que « les USA, le Royaume Uni, le Canada, la Pologne, l’Allemagne, la France, l’Australie, la Turquie ainsi que les pays du Nord, les pays Baltes et les pays d’Europe centrale » s’allient avec l’Ukraine dans sa guerre en cours contre la Russie au moyen « d’accords contraignants au plans légal et politique ».

Après un rappel des processus en cours visant à une intégration de l’Ukraine dans l’UE et l’OTAN qui « renforceront significativement la sécurité de l’Ukraine sur le long-terme » le document ajoute que « l’Ukraine a besoin de garanties de sécurité dès maintenant » « L’Ukraine a besoin de garanties de sécurité à toute épreuve qui seront fournies prioritairement -mais pas exclusivement- par les pays de l’OTAN »

Le document est le produit d’un ‘groupe de travail sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine’ formé de politiciens chevronnés en provenance des puissances impérialistes. Co-présidé par le Général Anders Fogh Rasmussen (ancien premier ministre du Danemark et ancien secrétaire général de l’OTAN), on trouve parmi ses principaux membres Kevin Rudd (ancien premier ministre d’Australie), Carl Bildt (ancien premier ministre de Suède), Lord William J. Hague (ancien ministre des affaires étrangères du Royaume Uni), ainsi que d’anciens ministres d’Allemagne, d’Italie, de Pologne et de France.

Prenant acte du caractère provocateur de leur travail, le site web précise que les membres du groupe de travail « participent en leur nom personnel et non au titre de leurs organisations respectives »

On trouve dans le texte des propositions visant à la création d’une zone de contrôle aérien au-dessus de l’Ukraine, rappelant qu’il existe « un ensemble d’accords entre l’Ukraine et des pays producteurs de système de défense anti-aériens et anti-missiles en quantités suffisantes pour assurer une ‘verrouillage total de l’espace aérien’ interdisant toute attaque par cette voie. ».

Avec la publication de ce document, on y voit plus clair dans le calendrier des récents événements en Ukraine.

Rappelons que l’offensive ukrainienne en cours a été précédée de provocations capitales, portant la marque de Washington, qui visaient à favoriser l’escalade militaire, telles que le bombardement de bases militaires russes en Crimée et l’assassinat de Daria Dougina, fille de l’idéologue d’extrême droite et grand promoteur de la guerre Alexandre Dugine.

Dans le New York Times de mardi un article révèle que l’offensive ukrainienne récente qui a conduit à l’effondrement des troupes russes dans le nord-est de l’Ukraine a été proposée au gouvernement de Zelensky par les Etats-Unis : « Ensemble, l’Angleterre, les Etats-Unis et l’Ukraine ont étudié le nouveau plan et l’ont modélisé une fois encore. Cette fois, les responsables des trois pays se sont accordés sur les chances qu’il fonctionne – et ont donné à Mr Zelensky ce qu’il désirait le plus : une grande et claire victoire »

Il est évident pour tous que le but de cette ‘grande et claire victoire’ est de créer les conditions politiques pour une escalade massive de l’implication militaire des USA et de l’OTAN dans la guerre, et le texte du ‘groupe de travail’ joue un rôle majeur dans cette stratégie.

Au cours de sa présentation du document, l’ancien secrétaire général de l’OTAN Rasmussen a précisé que « en ce moment même, les Ukrainiens démontrent sur le front que, s’ils disposent des ressources adéquates, ils peuvent défaire militairement la Russie. Les Ukrainiens ont démontré leur volonté à se battre et le monde démocratique doit continuer à leur procurer les moyens dont ils ont besoin pour cette bataille ».

Les responsables russes ont rapidement répondu à cette publication en proférant des menaces terrifiantes tout en invitant les puissances impérialistes à revenir au bon sens. Dmitry Medvedev, Président adjoint du Conseil de Sécurité de la Fédération de Russie, a réagi sur Télégram : « La clique de Kiev propose des ‘garanties de sécurité’ qui constituent un prologue à la troisième guerre mondiale. Bien sûr, personne ne donnera quelque ‘garantie’ que ce soit aux nazis ukrainiens. Tout bien pesé, cela reviendrait à étendre l’article 5 de Traité de l’Atlantique Nord (traité de Washington) à l’Ukraine. Pour l’OTAN, c’est la même m….., vu sous un angle différent. Terrifiant ! »

Medvedev croit-il vraiment que ‘personne ne donnera quelque ‘garantie’ que ce soit’ à Kiev ? Après 8 ans que les pouvoirs impérialistes ont utilisés pour bâtir une armée ukrainienne précisément en vue de cette guerre ? Après cette déclaration d’auto-réassurance, il devient menaçant et promet aux pays de l’OTAN que : « Tout prendra feu autour d’eux aussi. Leurs populations seront dévastées. La terre brûlera, au vrai sens du terme, et le béton fondra. Nous souffrirons nous aussi énormément. Ça sera très, très mauvais pour tout le monde. N’oublions pas ce qui est dit dans les écritures ! ‘un tiers de l’humanité mourut sous l’effet de ces trois fléaux : le feu, la fumée et le souffre sortaient de leurs bouches’ (Apocalypse 9 :18) »

De son côté, Maria Zakharova, porte-parole du ministère des affaire étrangères de Russie, dans une allusion aux pénuries d’énergie qui agitent les pays de l’Union Européenne, a déclaré que « Le soutien inconditionnel au régime de Kiev serait un suicide [pour l’UE]. Et cette demande est adressée à des pays qui ne savent pas comment ils vont survivre à l’hiver ? ».

Ces réactions du gouvernement russe montrent qu’il n’a pas de vraie réponse face aux plans d’escalade de la guerre, sinon de promettre la destruction globale au cours d’un échange thermonucléaire ou d’appeler les pouvoirs impérialistes au bon sens.

La publication de ce document, coordonné aux plus hauts niveaux des états à la tête de l’OTAN, démontre que les USA et leurs alliés de l’OTAN ont décidé d’une escalade massive de la guerre, en dépit des dangers incommensurables que leurs plans font courir à l’humanité entière.
Xuan
   Posté le 20-09-2022 à 20:08:18   

Source svpressa compte rendu quotidien du 20 septembre :
https://svpressa.ru/war21/article/346466/


15.00h L’écrasante majorité des résidents des régions de la RPD, de la RPL, de Zaporozhye et de Kherson souhaiteraient que leurs territoires fassent partie de la Russie après l’achèvement de l’opération spéciale - RIA Novosti en référence à l’étude de la société INSOMAR.
On a demandé aux répondants : « Si nous parlons de votre position, aimeriez-vous personnellement que le territoire de votre région reste une partie de l’Ukraine après l’achèvement de l’opération militaire, devienne une partie de la Fédération de Russie ou devienne un État indépendant ? »
Dans la République populaire de Donetsk, 91% des personnes interrogées étaient en faveur de l’adhésion à la Fédération de Russie, 4% - estiment que la république devrait rester un État indépendant, 5% - ont eu du mal à répondre et personne n’a choisi l’option de rejoindre l’Ukraine.
Presque les mêmes données sont ressorties selon les résultats d’une enquête auprès des habitants de la République populaire de Lougansk: 90% ont soutenu l’adhésion à la Fédération de Russie, 5% - pour un État indépendant, 5% - ont eu du mal à répondre.
Dans les régions de Zaporozhye et de Kherson, 80% de tous les répondants étaient en faveur de l’adhésion à la Fédération de Russie. Pour que les régions continuent de faire partie de l’Ukraine, 2% et 4% des habitants des régions de Zaporozhye et de Kherson, respectivement, ont voté. L’option d’un État indépendant a été soutenue par 4 % et 5 %, respectivement. 14% des répondants de la région de Zaporizhzhya, 11% des répondants de la région de Kherson ont eu du mal à répondre.
14.55 Environ 80% des habitants de la région de Kherson sont prêts à venir au référendum, les citoyens qui sont partis pour les territoires contrôlés par Kiev ne pourront pas voter. Stremousov.
14.50 La RPD a programmé un référendum sur l’adhésion à la Russie aux mêmes dates que la RPL - du 23 au 27 septembre.
pzorba75
   Posté le 21-09-2022 à 05:18:14   

Macron a prévenu à la tribune de l'ONU que ces référendums ne seraient pas reconnus par la France, de quoi faire trembler les ukrainiens pro russes en guerre depuis 2014, de là à les ramener à la raison occidentale, il peut y avoir la guerre générale.
Les marchands d'armes ont des stocks, et la crise énergétique et les ruptures d'approvisionnement en composants ne semblent pas gêner les livraisons de matériels.
Maintenant que Macron a parlé, reste à attendre la réaction des dirigeants des pays qui n'ont pas soutenu la fameuse coalition internationale, ce qui représente un peu de monde sur la planète, monde souvent ignoré par les dirigeants alignés avec Macron derrière l'impérialisme américain.
Xuan
   Posté le 22-09-2022 à 13:26:01   

Quand Macron a parlé, je crois qu'on peut compter les auditeurs sur les sièges de l'ONU. C'était plus que clairsemé. Un non événement.

Voir la photo ici :
https://pbs.twimg.com/media/FdMT9TqXgAAqFas.jpg

Son discours : https://www.bfmtv.com/politique/elysee/ukraine-climat-le-discours-d-emmanuel-macron-a-l-onu-en-integralite_VN-202209200666.html


Edité le 22-09-2022 à 13:57:07 par Xuan


pzorba75
   Posté le 22-09-2022 à 14:36:11   

Et sur la poignée de présents à l'exposé de Macron, un bon nombre d'entre eux étaient collés à leur téléphone mobile.
Macron parle fort dans le vide, c'est son talent. Pendant son discours "impressionnant" à l'ONU, les allemands passent commande de 35 avions de chasse aux américains. Sans rire, le couple franco-allemand et "Notre Europe" au meilleur de leur forme.
Xuan
   Posté le 26-09-2022 à 19:53:35   

Un pantin, mais les allemands se font tondre.
Xuan
   Posté le 26-09-2022 à 19:58:51   

Dmitri Novikov sur la lutte antifasciste et le droit des peuples


https://histoireetsociete.com/2022/09/26/dmitri-novikov-sur-la-lutte-antifasciste-et-le-droit-des-peuples/

26 SEPTEMBRE 2022

https://kprf.ru/party-live/cknews/213482.html

Le 23 septembre, le vote des référendums sur leur appartenance à la Fédération de Russie a commencé dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et dans les régions de Kherson et de Zaporojié. C’était le sujet principal de l’émission en direct “Le Temps nous le dira” sur la Première chaîne. L’invité du studio était le vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, premier vice-président de la commission des affaires internationales de la Douma d’État, Dmitri Novikov.

Le programme a diffusé un fragment d’une interview de l’an passé avec Zelensky, dans lequel le président ukrainien exhortait les habitants du Donbass à quitter leur patrie. Cette interview n’est qu’un des épisodes “d’auto-dénonciation” des dirigeants de Kiev, qui ont adopté des méthodes de terreur et les ont élevées au rang de politique d’État. Cette interview est la clé pour comprendre les raisons du lancement de l’opération militaire spéciale pour protéger la population du Donbass et pour la dénazification et la démilitarisation de l’Ukraine.

Au cours de la discussion, Dmitri Novikov a caractérisé les actions terroristes des autorités de Kiev et a notamment déclaré que dans le passé “les nazis recouraient constamment à la terreur parce qu’ils n’étaient pas sûrs d’avoir raison. Cette terreur – nazie, fasciste, hitlérienne – n’était pas seulement dirigée vers l’extérieur. Et ce ne sont pas seulement les Russes, les Serbes, les Juifs et les Tziganes qui ont été emprisonnés dans les camps de concentration. La population allemande était également enfermée dans les camps, ceux qui n’étaient pas d’accord avec Hitler. Les nazis les considéraient comme une menace. Les nazis n’avaient tout simplement pas la certitude d’avoir le bon droit avec eux. A juste raison, car les idées misanthropiques ne peuvent a priori être portées que par une infime minorité.

La Russie a une politique fondamentalement différente dans le Donbass, ne recourant pas à la terreur contre les dissidents. “Il est important de comprendre pourquoi. Et la réponse est simple : lorsque vous savez que vous avez la vérité et la justice de votre côté et que votre point de vue est partagé par la majorité absolue, pourquoi avez-vous besoin de la terreur ? Si vous avez confiance dans le soutien de la majorité et que le gros de la population adhère à vos idées, alors vous n’avez pas besoin de la terreur” , a souligné Dmitri Novikov.

S’étendant sur les plans du régime de Kiev et de ses conservateurs visant à rompre le lien historique entre l’Ukraine et la Russie, le représentant du parti communiste a souligné un point important : “Ce n’est pas un hasard si la langue russe possède deux concepts très proches – la grande et la petite Patrie. Ces notions ne sont pas en conflit car la petite patrie fait partie de la grande. Une personne peut quitter sa petite patrie en raison des circonstances de la vie, mais rester dans le cadre de sa grande patrie. Par exemple, elle peut déménager dans un nouveau lieu avec sa famille afin de s’épanouir professionnellement. Une personne peut également quitter la grande patrie, mais lui rester fidèle. Ceux qui ont combattu Franco en Espagne ont été contraints de partir lorsque leur cause était perdue. Le fils de Dolores Ibarruri est connu pour être mort en combattant le fascisme sur les champs de bataille de l’Union soviétique. Il est donc resté fidèle à la fois à sa patrie et à ses convictions. Il existe une autre option. Un homme peut quitter sa patrie et ensuite agir contre elle, passer de l’autre côté, se révéler être une canaille, un traître. Il y a aussi de tels faits .

Ceux qui participent au référendum dans le Donbass, contrairement à Zelensky, n’ont pas de conflit entre les notions de grande et de petite patrie, Dmitri Novikov en est persuadé : “La grande patrie pour eux est l’Union soviétique, la Russie, et la petite patrie est l’endroit où ils vivent. Et ils ne veulent pas quitter leur petite patrie par la volonté de quelqu’un d’autre. Ils veulent simplement harmoniser ces deux notions, relier ces deux parties de la Mère Patrie. Ce sont les objectifs qu’ils poursuivent.”

Le premier jour de vote des référendums a vu un taux de participation plus élevé que prévu. Expliquant ce fait, le vice-président du comité central du KPRF a souligné : “Les gens ne veulent pas attendre (1). Ils ne veulent pas reporter leur vote à demain ou après-demain. Ils ont attendu trop longtemps une vie normale et leur retour au pays. C’est un choix important, capital, pour eux. Ils ne veulent pas attendre, même un ou deux jours ! Les gens sont pressés de voter.

Dmitri Novikov a comparé le référendum dans le Donbass à la pratique des deux ou trois jours de vote lors des élections en Russie et a souligné la différence entre les deux situations : “Le vote de trois jours en septembre a montré qu’il n’était pas nécessaire ! Il n’y a pas eu d’augmentation de la participation au cours des trois jours ! Cela signifie que, dans une situation stable, on peut l’annuler sans risque et ne plus recourir à ces méthodes. Au Donbass, cependant, le vote sur plusieurs jours a maintenant un sens. C’est lié à des questions de sécurité. Cependant, il est important de savoir que les personnes qui s’y trouvent ont envie de s’exprimer le plus tôt possible. Par conséquent, les résultats du vote sont, à mon avis, évidents.

L’autre jour, le secrétaire d’État américain, M. Blinken, a tenu une réunion avec une membre du groupe malfamé des Pussy Riot, Mme Tolokonnikova. Les médias russes ont dit que Blinken rencontrait des fous furieux. “Oui, pour la société russe, ce sont des monstres. Mais s’ils sont acceptés par des membres haut placés de l’administration américaine, cela signifie que quelqu’un en a besoin, non ? – Dmitri Novikov, paraphrasant les célèbres paroles de Vladimir Mayakovski (2). – Ils ne veulent donc pas que ces monstres restent des monstres, mais deviennent le courant dominant. Ils veulent qu’ils deviennent une tendance dominante afin que la jeunesse russe, et si possible la génération intermédiaire, s’en inspire. Et ensuite, ils veulent que les retraités se résignent. C’est ainsi que se forment certains “idéaux”, aussi ridicules et horribles qu’ils puissent paraître.

Le porte-parole du KPRF a attiré l’attention sur le fait que les contacts entre les cercles dirigeants américains et la “cinquième colonne” russe sont tout à fait logiques. Tous deux ont des idées similaires sur la morale, l’éthique et les limites de ce qui est acceptable : “Souvenez-vous du dernier scandale avec Hunter Biden, amateur des femmes “pour l’argent”… Après tout, les milliardaires sont ceux qui savent le mieux compter ! Et ils ne surpayent pas les prostituées. Et ils savent que plus il y a de prostituées, moins ils peuvent les payer. Voilà pour le monde qui se crée avec l’aide des gens comme Tolokonnikova ! Et Hunter Biden est un membre de la famille du Président des Etats-Unis ! Et il n’a jamais dit une seule fois que son fils avait tort, qu’il le condamnait. Alors peut-être que c’est OK pour Biden Sr. de faire la même chose ! Et voilà que ces gens nous parlent de l’État de droit, des droits de l’homme et même du droit international !

En Occident, ils ont l’habitude d’expliquer leurs actions par la protection de la démocratie et du droit. L’autre jour, à l’Assemblée générale des Nations unies, Vu&#269;i&#263; nous a parfaitement rappelé ce qu’est le “droit international” et comment les Serbes l’ont vécu”, a déclaré Novikov. – Ne savons-nous pas nous-mêmes à quoi ressemble ce droit ? Quoi, Gorbatchev n’était pas un chouchou de l’Occident ? Parfaitement ! Or c’est sous Gorbatchev, qui est devenu non seulement secrétaire général mais aussi président de l’URSS, qu’est apparu un organe spécial pour le respect de la Constitution. Mais lorsque Eltsine, Chouchkevitch et Kravtchouk ont signé leurs vils documents à Belovezhskaya Pushcha, quelqu’un en Occident a-t-il été horrifié ? Ont-ils pris comme base la décision de l’organe constitutionnel ? Est-ce que l’un d’entre eux a dit : “Allez, messieurs Eltsine, Kravchuk et Chouchkevitch, respectons la décision de votre organe constitutionnel ! Nous sommes pour l’état de droit et le droit international !” ?

Dmitry Novikov a également rappelé octobre 1993 : “Bientôt, nous célébrerons le prochain anniversaire des événements au cours desquels le Soviet suprême et le Congrès des députés du peuple ont été bombardés dans le centre de Moscou. Peut-être que les États-Unis et l’UE étaient alors horrifiés ? Et d’ailleurs, il y avait aussi eu une décision de la Cour constitutionnelle russe ! L’Occident aurait pu relayer cette décision de la Cour et les décisions de l’organe représentatif suprême, le Congrès des Députés des Peuples ? Non, ils ne l’ont pas fait ! Non ! Ils ont dit : ” Bravo, Eltsine ! Nous te soutenons !”. Est-ce le droit international ? C’est ridicule de les écouter ! Dans la situation telle qu’elle se présente aujourd’hui, ce sont précisément les personnes extérieures à l’OTAN qui sont favorables au droit international. C’est la Russie et la Chine. En particulier, ceux qui se sont réunis pour le sommet de l’OCS à Samarkand… Heureusement, nous sommes majoritaires. Nous devons nous assurer que cette majorité devienne également plus puissante que la minorité qui menace le monde entier !” .

La discussion dans le studio a porté sur les attaques de l’AFU contre les bâtiments résidentiels et les infrastructures civiles. La destruction de civils dans le Donbass caractérise les actions des autorités de Kiev comme un génocide pur et simple. “Ceux qui ne se rendent pas ne peuvent pas être vaincus” , a déclaré le vice-président du comité central du KPRF. – Néanmoins, il est possible de détruire ceux qui ne se rendent pas. Et le régime de Kiev avait de tels objectifs en ce qui concerne le Donbass. Le bombardement constant de quartiers pacifiques en est une preuve évidente. De plus, ils choisissent les heures où les gens sont sûrs d’être chez eux – et ils frappent alors les zones résidentielles. En pleine journée, lorsque les gens se trouvent dans des centres commerciaux ou sur des marchés, c’est là qu’ils frappent. Ainsi, on peut parfois tenter de détruire ceux qui n’abandonnent pas. Mais heureusement, ça ne marche pas comme ça chez nous ! La Russie est derrière le peuple du Donbass qui n’a pas accepté le nazisme, qui s’est rebellé et a commencé à s’installer dans la DNR et la LNR. Et elle aidera ces peuples à reconquérir leur droit légitime à vivre et à connaître un avenir meilleur.

Que se serait-il passé sinon ? Que se serait-il passé si les nazis avaient “laminé” ces gens en toute impunité, détruisant et commettant un génocide ? Qui les aurait défendus et protégés ? En posant ces questions, Dmitri Novikov suggère la réponse : “Antonio Guterres aurait probablement condamné de tels massacres. Les gens du monde entier auraient sympathisé avec le Donbass. À Hanoï, Minsk, La Havane et Managua aussi, il y aurait eu de nombreuses personnes réellement chagrinées. Beaucoup auraient pleuré à cause du sentiment d’injustice de ce qui se passait et du sentiment de leur propre impuissance. Mais heureusement, la Russie et nous tous sommes capables d’arrêter le génocide à Donbass.

Au moment où la Première chaîne diffusait ce programme, un rassemblement de masse avait lieu dans le centre de Moscou. Le président du comité central du KPRF, Guennadi Ziouganov, et des représentants d’autres forces politiques russes ont pris la parole lors du rassemblement. Ils ont exprimé l’opinion commune du peuple multinational du pays sur la nécessité de défendre le choix des participants au référendum sur la réunification historique du Donbass, de Kherson et Zaporozhye avec leur grande patrie.

(1) Cela pourrait sembler de la propagande, mais je suis convaincue que c’est la pure vérité, de même que la scène suivante, citée par un téléspectateur ayant vu la vidéo : un vieillard à béquilles descendait les quelques marches de sa maison dès qu’il entendait quelqu’un passer dans la rue. On lui a demandé pourquoi il faisait cela. “C’est que j’ai peur de manquer le passage de la commission électorale. Je suis pressé de voter ‘oui’ car je vais bientôt mourir”.

(2) “Ecoutez, si on allume les étoiles, c’est qu’elles sont à quelqu’un nécessaires!” (Maïakovski)
pzorba75
   Posté le 26-09-2022 à 20:27:22   

Xuan a écrit :

Un pantin, mais les allemands se font tondre.

Ce sont souvent les allemands qui tondent leurs partenaires commerciaux, il suffit de voir les prix de leurs produits pas souvent fabriqués en Allemagne mais vendus avec les marges allemandes et bien plus chers. Ce qui permet d'acheter américain et pas aux couples partenaires!
Xuan
   Posté le 27-09-2022 à 19:45:15   

L'Allemagne se fait tondre par les USA. La guerre en Ukraine a servi de prétexte pour venir à bout des résistances sur le nord stream II, imposer le boycott du gaz russe et la vente du gaz de schiste US.
Ensuite l'Allemagne qui était un concurrent industriel et commercial pour les USA voit son économie dégringoler.
Xuan
   Posté le 27-09-2022 à 20:10:47   

Décoloniser la Russie :
L'Occident veut-il démembrer la Fédération de Russie ?

Par Bernd Müller

https://www.heise.de/tp/features/Russland-dekolonisieren-Will-der-Westen-die-Russische-Foederation-zerstueckeln-7274966.html?seite=all&fbclid=IwAR1Zq_r6D0FC8E7R70iJ4bx3dhbAC9gFj1axkIz6lKajq72p2S4zFldJ4wU

C'est avec cette affirmation que le ministre russe des Affaires étrangères s'est présenté à l'Assemblée générale de l'ONU. Mais que signifie la "décolonisation" que l'Occident collectif souhaite pour la Russie ?
Le débat général de l'Assemblée générale de l'ONU se déroule actuellement à New York. Au cours des quatorze jours de débat, la guerre en Ukraine a été un sujet de premier plan et a donné lieu à un échange de coups entre les gouvernements.
Dans son discours, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé l'Occident collectif de vouloir diviser le monde et de vouloir détruire son pays. "Ils ne sont même plus gênés de déclarer ouvertement qu'il n'y a pas seulement l'intention d'infliger une défaite militaire à notre pays, mais de détruire la Russie, de la démembrer".
Les paroles de Lavrov sonnent comme une nouvelle tentative de présenter la guerre en Ukraine comme une forme de légitime défense, et comme une justification pour une nouvelle escalade dans ce conflit. Ils ne sont toutefois pas inventés de toutes pièces.
La guerre en Ukraine a ravivé un vieux débat et l'"Occident" se prépare déjà mentalement à l'après-défaite russe. Le débat est également marqué par des idées visant à éliminer la Russie en tant que facteur géopolitique et concurrent des Etats-Unis.
Les idées à ce sujet sont multiples, mais elles sont regroupées sous le mot-clé de "décolonisation". Affaiblir le centre politique de Moscou et répartir davantage de compétences dans les régions est sans doute l'idée la plus inoffensive. La plus extrême serait toutefois de diviser la Fédération de Russie en de nombreux petits Etats.
Plans de décolonisation
Un précurseur intellectuel de cette dernière idée remonte à la Première Guerre mondiale. En 1916, la Ligue des peuples étrangers de Russie a été fondée pour libérer les peuples prétendument opprimés par l'impérialisme russe. La Ligue était financée par l'Empire allemand, l'adversaire de la Russie pendant la guerre.
Après la fin de l'Union soviétique, l'idée a été reprise et discutée par le gouvernement américain, comme l'a décrit l'auteur américain Casey Michel dans un article publié fin mai dans le magazine de débat The Atlantic.
Afin d'éviter que la Russie ne menace à nouveau l'hégémonie américaine, l'ancien secrétaire à la Défense Dick Cheney s'est prononcé en faveur d'un démantèlement non seulement de l'Union soviétique, mais aussi de la Russie elle-même.
Le président américain de l'époque, George Bush, a eu gain de cause - et la Russie n'a pas été démembrée. Pour Casey Michel, c'était une erreur. Il a écrit : l'"Occident" doit mener à bien le projet entamé en 1991 et tenter de décoloniser complètement la Russie. Mais pour cela, il n'est pas nécessaire de démanteler complètement le pays, comme l'envisageait Cheney ; il suffit également d'établir une sorte de fédéralisme démocratique.
Et lorsque la Russie sera décolonisée, le processus devra se poursuivre en Chine. Car ce pays a lui aussi négligé de se pencher sur l'héritage du colonialisme, selon Michel.
En Russie, l'article de Michel a suscité de vives réactions - et attisé les craintes. Le juriste et général Iouri Jdanov a répondu dans le plus grand quotidien de Russie : "Il est clair que ce n'est pas seulement son opinion personnelle, mais la position des cercles dirigeants des Etats-Unis". Et son opinion a été publiée avec leur accord. La Russie se trouve donc "face à l'épreuve la plus difficile de son histoire".
Certains indices laissent penser que l'article de Michel n'est pas une déclaration isolée. Fin juin, Christoph Jehle avait attiré l'attention sur une campagne lancée par la Commission sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) à Washington DC : la décolonisation de la Russie comme impératif moral et stratégique. Et Michel a été invité par la CSCE en tant que conférencier.
Ce comité est également connu sous le nom de "U.S. Helsinki Commission" et comprend des sénateurs, des membres de la Chambre des représentants ainsi que du Département d'État américain. On peut donc supposer que son travail a une influence considérable sur la politique étrangère des États-Unis.
La guerre en Ukraine est l'occasion pour le CSCE de discuter de l'empire russe à l'intérieur. Il s'agit de trouver des solutions pour lutter contre "l'impérialisme russe" et "décoloniser" le pays.
Les résultats de la discussion n'ont pas encore été communiqués, mais l'ordre du jour devrait être clair.
Forum des peuples libres de Russie
Le Forum des peuples libres de Russie apporte une contribution importante à la "décolonisation" de la Russie. Le premier du genre a eu lieu en mai à Varsovie et pour chaque nouvelle rencontre, il se tiendra dans une autre ville européenne "qui a pour toile de fond la liberté et la lutte contre les dictatures", peut-on lire dans un rapport du magazine en ligne tchèque &#268;eské noviny.
Lors du premier forum à Varsovie, les représentants des minorités ethniques en Russie n'étaient pas les seuls à être présents. Il y avait aussi d'anciens dirigeants politiques de pays occidentaux, ce qui pourrait indiquer un soutien officieux de ces pays.
L'ancienne ministre polonaise des Affaires étrangères Anna Fotyga, qui est également considérée comme l'un des fondateurs du forum, a participé à la réunion. L'ancien secrétaire américain à la défense Christopher Miller était également présent. L'ancien ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkin, qui a également pris la parole lors du deuxième forum, compte également parmi les cofondateurs.
La deuxième rencontre a eu lieu fin juillet à Prague et la "décolonisation" de la Russie était à l'ordre du jour. Des représentants des peuples indigènes de la Fédération de Russie, des représentants de l'Ukraine et des États occidentaux étaient invités. Selon &#268;eské noviny, la prochaine rencontre se tiendra probablement à Klaip&#279;da, en Lituanie.
Sur son site Internet, le forum se veut modéré. On peut y lire : "Les objectifs du Forum sont : la reconstruction et la transformation structurelle de la Russie, le développement économique et politique des régions historiques et culturelles et des autonomies, la pleine réalisation des droits et des libertés des citoyens et le bien-être social des personnes". (Forum des peuples libres de Russie, traduit par DeepL)
Dans la discussion, en revanche, on abandonne la retenue. "Décolonisation" signifie alors en premier lieu : démantèlement de la Fédération de Russie.
Dans son rapport, la Société pour les peuples menacés (SPM) rapporte ainsi les propos du chercheur en sciences sociales Sergueï Soumlenny : il "regrettait que les experts d'Europe occidentale s'opposent à l'éclatement de la Russie". Sumlenny a dirigé la fondation Heinrich Böll à Kiev jusqu'en 2021.
Selon les participants au forum, la "décolonisation" ne se limite pas à la Russie, la Chine est également visée. Car ces deux États seraient les dernières puissances coloniales. On entend par là que les deux pays n'auraient pas assujetti des pays étrangers, mais qu'ils opprimeraient et dépouilleraient des peuples en leur sein. Ces peuples prétendument opprimés doivent être libérés en conséquence.
"Mais les peuples de Russie ont le droit à l'autodétermination, à un avenir digne pour eux-mêmes, leurs enfants et leurs petits-enfants. Ils doivent prendre leur vie en main et trouver leur place dans la communauté internationale. " (Forum des peuples libres de Russie, cité par : Société pour les peuples menacés (SPM) Tyrol du Sud.
Le forum sert principalement à mettre en réseau les différents acteurs et à articuler des objectifs communs - dans ce contexte, on ne s'offusque pas non plus de la collaboration de prétendus extrémistes.
Le leader séparatiste tchétchène Ahmed Zakaïev, qui bénéficie de l'asile politique en Grande-Bretagne, était notamment présent. Il est en revanche recherché en Russie, où on lui attribue la responsabilité de plusieurs attentats terroristes : des attentats-suicides lors d'un concert de rock et dans le métro de Moscou, des crashs d'avion et la prise d'otages sanglante au théâtre Dubrovka de Moscou.
La carte montre l'idée des entités en lesquelles la Fédération de Russie pourrait être divisée. Entre-temps, il existe également des plans de division plus étendus.
Xuan
   Posté le 28-09-2022 à 20:42:09   

Je rappelle :
http://www.defenddemocracy.press/blinken-threatens-germany/?fbclid=IwAR2EIthFgAm-FWz11-J-pTaqj1bS7nX6Fm6rPJRLuHB8TeKQqYrDCho979I
À l'OTAN, Blinken met en garde l'Allemagne contre le gazoduc Nord Stream 2
Par Robin Emmott
23 mars 2021

BRUXELLES (Reuters) – Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré mardi que la construction du gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne allait à l'encontre des intérêts de l'Union européenne et pourrait saper l'Ukraine.

L'Allemagne fait pression pour l'achèvement de l'oléoduc, malgré l'opposition soutenue des États-Unis depuis plus d'une décennie. S'exprimant lors de sa première visite à l'OTAN, Blinken a déclaré qu'il devait rencontrer son homologue allemand, Heiko Maas, pour discuter de la question.

"Le président (Joe) Biden a été très clair, il pense que le pipeline est une mauvaise idée, mauvaise pour l'Europe, mauvaise pour les États-Unis, en fin de compte, il est en contradiction avec les propres objectifs de sécurité de l'UE", a déclaré Blinken lors de sa rencontre avec le secrétaire de l'OTAN. -Général Jens Stoltenberg.

"Il a le potentiel de saper les intérêts de l'Ukraine, de la Pologne et d'un certain nombre de partenaires et alliés proches", a déclaré Blinken, affirmant qu'une loi américaine obligeait Washington à imposer des sanctions aux entreprises participant au projet Nord Stream 2.

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PAR ROBERT KISSOUS
Un nouveau gazoduc de la Baltique vient d'être ouvert en Pologne.

Le lancement du Baltic Pipe, qui transporte le gaz norvégien vers la Pologne, a eu lieu le lendemain du sabotage des deux gazoducs offshore russes.
Un pur hasard...
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La sécurité énergétique européenne fait face à de nouveaux risques avec les explosions de Nord Stream.
Par Cyril Widdershoven - Sep 27, 2022

https://oilprice.com/Geopolitics/Europe/European-Energy-Security-Faces-New-Risks-With-Nord-Stream-Explosions.html?fbclid=IwAR1noU66StKATN0Oa5aEPDqSZah5OVkSQ7h8oOrlNdhMpvACNL8bJ3-uGmM

- Les fuites et les explosions sur les pipelines Nord Stream et Nord Stream 2 font passer la crise énergétique européenne à un autre niveau.
- Les analystes craignent que les fuites et les explosions sur les deux lignes ne soient pas un incident mais liées au lancement du Baltic Pipe.
- Une interruption de l'approvisionnement énergétique de l'Union européenne ou du Royaume-Uni par la Norvège pourrait entraîner un épuisement plus rapide des installations de stockage de gaz naturel en Europe cet hiver.

L'optimisme temporaire des politiciens et des gouvernements européens quant à un marché du gaz naturel moins volatil au cours de l'hiver 2022-2023 a pris fin. Alors que les fondamentaux du marché semblaient se renforcer en raison de l'augmentation des volumes de stockage et de la baisse de la demande, de nouveaux risques apparaissent.
Tout d'abord, le gouvernement néerlandais a annoncé cette semaine que le plus grand champ gazier terrestre d'Europe, Groningen, serait mis en veilleuse, avec une production de gaz inférieure à 2 BCM, les prévisions ayant montré qu'aucun volume supplémentaire n'était plus nécessaire. La réalité, cependant, pourrait être plus difficile à prévoir. Avec une durée plus longue de la guerre en Ukraine, peut-être même avec un scénario nucléaire en jeu, et des sanctions de l'UE sur le pétrole russe à l'horizon, le marché se dirige potentiellement vers un scénario sombre.

Dans tous les scénarios existants, même ceux du gouvernement néerlandais, le gaz naturel russe continuerait à circuler dans les deux prochains mois, mais à des niveaux très bas. Dans le même temps, de nouvelles sources d'approvisionnement ont été étudiées, non seulement les importations de GNL mais aussi le potentiel du nouveau gazoduc de la Baltique qui vient d'être ouvert en Pologne. L'optimisme est cependant mauvais conseiller, comme nous pouvons le constater aujourd'hui.

Nord Stream 1 et 2 ont été touchés par des fuites et des explosions mardi. Les autorités danoises ont déjà demandé aux navires de s'éloigner de l'île de Bornholm, car une fuite de gaz a été signalée sur le gazoduc Nord Stream 2 appartenant à la Russie. Nord Stream AG, l'opérateur, a également déclaré que Nord Stream 1 avait des problèmes opérationnels, notamment une baisse de puissance sur les deux lignes. Lundi, le régulateur allemand avait déjà déclaré que la pression dans Nord Stream 2 avait chuté de 105 à 7 bars. Les deux gazoducs sont actuellement déjà vides, la Russie ayant déjà coupé l'approvisionnement en gaz auparavant.

Les analystes craignent que les fuites et les explosions sur les deux lignes ne soient pas un incident mais soient liées au lancement du Baltic Pipe, qui transporte le gaz norvégien vers la Pologne. C'est plutôt une coïncidence que les deux gazoducs offshore russes soient touchés en même temps, voire juste avant l'ouverture d'un autre gazoduc. Les développements actuels ont déjà conduit les opérateurs et les entreprises danoises à augmenter leurs niveaux de sécurité.

Kristoffer Bottzauw, directeur de l'agence danoise de l'énergie, a déclaré que le Danemark souhaite assurer une surveillance approfondie des infrastructures critiques du pays afin de renforcer sa sécurité d'approvisionnement. La Suède n'a pas encore augmenté ses niveaux de préparation mais suit tout cela de très près.

Sans aucun doute, la position géopolitique et de sécurité énergétique croissante de la Norvège pour le marché européen est suivie de près par la Russie. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, la Norvège n'a cessé d'augmenter sa part de marché et ses volumes sur le marché européen, en partie au détriment de la Russie. Il faut s'attendre à des livraisons norvégiennes supplémentaires en Europe, ce que Moscou ne prendra pas à la légère.

La Norvège est depuis des décennies dans le collimateur de la Russie (ou de l'Union soviétique), car le géant scandinave fait partie de l'OTAN. Il contrôle les voies d'accès aux principaux ports navals et commerciaux russes, en particulier pendant la saison hivernale. Après l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN, une plus grande puissance militaire est désormais concentrée à la frontière nord de la Russie, du moins c'est ainsi que Moscou le voit. L'influence énergétique croissante de la Norvège pourrait clairement devenir une cible des activités subversives russes si Moscou veut frapper l'Europe pendant l'hiver.

La semaine dernière, la Norvège a également signalé une activité accrue de drones inconnus et non identifiés à proximité d'infrastructures pétrolières et gazières offshore cruciales. L'autorité norvégienne de sécurité pétrolière (PSA) a maintenant ouvertement mis en garde contre la présence de drones non identifiés près des installations pétrolières et gazières offshore. La PSA a déclaré que les opérateurs ont signalé la présence de drones au cours des deux derniers mois, soulignant le potentiel d'"attaques délibérées". Comme le dit le PSA, "nous demandons instamment une vigilance accrue, une révision des mesures de préparation aux urgences et de réponse aux incidents, ainsi que le partage des informations."

Même si aucun lien officiel n'a été établi avec des acteurs étatiques, la situation actuelle pourrait devenir très volatile en cas de nouvelle escalade sur le front ukrainien. La sécurité de la production énergétique offshore, notamment en mer du Nord, est encore très faible. Un agresseur potentiel pourrait sans aucun doute profiter de la situation et causer des dommages importants au marché énergétique européen au cours des prochains mois. L'infrastructure pétrolière et gazière offshore de la Norvège est une cible hautement stratégique pour Moscou. Poutine pourrait, et va très probablement, exploiter d'autres faiblesses des infrastructures énergétiques cet hiver. Non seulement les autres oléoducs et gazoducs russes connaîtront des problèmes techniques inattendus ou seront victimes de sabotage, mais des tiers pourraient également devenir une cible.
Une interruption de l'approvisionnement en énergie de l'Union européenne ou du Royaume-Uni par la Norvège pourrait entraîner un épuisement plus rapide des installations de stockage de gaz naturel en Europe et ajouter au chaos qui règne déjà sur le marché de l'énergie.
European Energy Security Faces New Risks With Nord Stream Explosions | OilPrice.com


Edité le 28-09-2022 à 20:44:42 par Xuan


Xuan
   Posté le 28-09-2022 à 20:46:58   

Détruisez le Nord Stream, baisez l'UE

28/09/2022

http://www.defenddemocracy.press/destroy-the-nord-stream-fuck-the-eu/

Par Dimitris Konstantakopoulos

"Thank you USA" écrit sur son compte twitter l'ancien ministre des Affaires étrangères de Pologne, membre du comité directeur du club Bilderberg et actuel député européen Roman Sikorski. (https://news.antiwar.com/2022/09/27/explosions-cause-major-damage-to-both-nord-stream-pipelines/). Sikorsky fait référence au sabotage, selon toutes les indications, des deux gazoducs sous-marins Nord Stream capables d'acheminer du gaz naturel de la Russie vers l'Allemagne. Sikorsky se réjouit que la Russie paye le prix de l'Ukraine et voit le pipeline de vingt milliards de dollars inutile dans les profondeurs de la mer Baltique.

Les États-Unis nient bien sûr avoir un quelconque lien avec le sabotage du pipeline. Mais normalement, les soupçons pèsent sur eux, compte tenu des nombreuses déclarations d'officiels américains contre les oléoducs. En janvier dernier par exemple, le président Biden lui-même a eu le dialogue suivant avec des journalistes :

Prés. Biden : "Si la Russie envahit... alors il n'y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin."

Journaliste : "Mais comment allez-vous faire cela, exactement, puisque... le projet est sous le contrôle de l'Allemagne ?"

Biden: "Je vous promets que nous pourrons le faire." ( http://abcn.ws/3B5SScx ).

Quant à la secrétaire d'État adjointe Victoria Nuland (et l'une des protagonistes du coup d'État de Kiev en 2014) kas l'a dit en janvier dernier : « Si la Russie envahit l'Ukraine, d' une manière ou d' une autre , Nord Stream 2 ne bougera pas. en avant » (souligné par nous).

Maintenant, Zelenski s'est empressé d'accuser la Russie d'être responsable du sabotage. Cette affirmation est plutôt ridicule comme il était ridicule son autre affirmation selon laquelle les Russes bombardaient la centrale nucléaire de Zapirizhie, qu'ils occupent (ou l'accusation contre Poutine d'être responsable de l'assassinat d'un journaliste russe soutenant sa campagne ukrainienne à Moscou) .

Bien que ridicules, de telles affirmations sont utiles aux forces extrémistes et aux services secrets qui contrôlent et l'utilisent comme provocateur international du président ukrainien, afin même d'intervenir dans la vie intérieure de l'Allemagne et au nom du « parti de la guerre » international.

Dans un environnement public occidental dominé par l'hystérie anti-russe, il est presque impossible de trouver des médias qui exposent le ridicule de telles affirmations, notamment par peur d'apparaître pro-russe.

Confrontés au dilemme de croire aux moyens auxquels ils font confiance ou à leurs pensées contre eux, les citoyens sont plongés dans une confusion généralisée. C'est aussi la logique de Goebbels : dites, dites, il restera quelque chose.

Avec les deux pipelines en bon état, la Russie détient en grande partie l'approvisionnement énergétique de l'Allemagne entre ses mains. Moscou peut fournir du gaz s'il veut ou peut refuser de le fournir. Pour que les pipelines soient une arme entre ses mains, comme le soutient Bloomberg, la Russie a besoin de pipelines pour exister et pouvoir fonctionner.

Mais si les gazoducs sont en état de marche, l'Allemagne peut aussi, si elle décide de changer sa politique à l'égard de l'Ukraine, par exemple sous la pression du manque d'énergie, rétablir immédiatement le plein débit de gaz russe vers elle-même.

Au contraire, avec les deux pipelines hors service, Berlin dépend désespérément des États-Unis pour son approvisionnement en énergie, il lui sera donc beaucoup plus difficile de changer de politique à l'égard de l'Ukraine, si elle le souhaite.

En d'autres termes, ce que le sabotage des deux oléoducs accomplit, c'est qu'il prive d'une part la Russie de son « arme » et d'autre part il engage l'Allemagne et, d'une manière plus générale, l'Europe, sur le parcours de l'OTAN guerre contre la Russie. Cela prouve ainsi, une fois de plus, qu'il ne s'agit pas seulement d'une guerre contre la Russie, mais aussi d'une guerre indirecte contre l'Europe lancée par « l'Empire ».

C'est l'Europe qui fait les frais des sanctions, son économie étant désormais menacée d'effondrement total, d'autant plus que le conflit autour de l'Ukraine s'intensifie. Les États européens, leur économie, leurs forces armées et leurs services secrets deviennent plus que jamais dépendants des États-Unis. L'Europe perd toute possibilité de cultiver une quelconque relation équilibrée avec Washington et Moscou, condition préalable à toute autonomie européenne. Il se transforme en vassal total des États-Unis ( Oscar LaFontaine : « Germany is Acting as an American vassal in the Ukraine War » | Defend Democracy Press ) et de l'Empire international « super-impérialiste » (pour reprendre la terminologie de Kautsky). La finance qui gouverne « l'Ouest collectif ».

Cela ne doit pas être une surprise pour ceux qui connaissent les stratégies américaines et, en particulier, les néoconservateurs. L'une des principales idées qui sous-tendent leurs textes, comme par exemple le rapport Wolfowitz ou le Projet pour un nouveau siècle américain, est que Washington doit tout faire pour ne pas permettre à deux des petits pôles électriques du monde (par exemple l'Europe et la Russie ou la Russie et la Chine) pour développer des relations particulières entre eux, car dans ce cas, ils remettraient en cause la domination mondiale des États-Unis.

La destruction des relations euro-russes est un objectif secondaire, non déclaré mais très important de la politique ukrainienne des États-Unis depuis de nombreuses années. Une manifestation de cette politique que nous avons eue lors de la crise ukrainienne de 2014. Ensuite, les ministres des Affaires étrangères français, allemand et polonais se sont rendus à Kiev et ont négocié un accord permettant une sortie pacifique de la crise. Les auteurs du coup d'État, y compris le secteur droit et d'autres paramilitaires d'extrême droite, ont attendu que leur avion quitte Kiev et, immédiatement après, ont lancé leur provocation suivie immédiatement de leur coup d'État armé contre Ianoukovitch.

Une phrase prononcée alors par Victoria Nuland est devenue célèbre : « Fuck the EU ».

Il faut souligner maintenant le fait que trop peu d'États ont la capacité technique d'entreprendre une opération comme celle contre le Nord Stream et, aussi, une chance raisonnable de la garder secrète longtemps après. Je crois qu'on nous conseille de ne pas sauter aux conclusions quant à savoir qui était directement responsable.

Au contraire, il est presque certain que le sabotage des pipelines (alors que se déroulaient les référendums dans le Donbass et ailleurs), a été planifié et décidé par les centres de pouvoir de "l'Empire profond" et du "Parti de la guerre", contrôlant tous les " l'Ouest collectif » et même les États-Unis eux-mêmes. Nous avons vu l'action de ce parti à plusieurs reprises non seulement sur le front de la crise ukrainienne, mais aussi sur celles du Moyen-Orient et de la Chine. Maintenant, ils semblent avoir détourné, d'une certaine manière, tout l'establishment politique occidental.

Soit dit en passant, Mme Victoria Nuland est une personne clé reliant tous ces « fronts ». Elle était la conseillère du républicain Dick Cheney lorsqu'il a lancé les guerres au Moyen-Orient et elle a également été secrétaire d'État adjointe sous le président démocrate Obama, lorsque la crise ukrainienne a éclaté.

Tant que le Parti de la guerre ne fait face à aucune résistance sérieuse de la part de l'establishment politique, économique et médiatique occidental, ou des mouvements et partis de masse en Europe et en Amérique, ou des supposés "intellectuels", il peut généraliser sans limites le conflit avec la Russie. Ils ne provoqueront pas la défaite de la Russie comme ils l'espèrent, mais ils tendent à conduire « l'Occident collectif » au néo-fascisme (« néoclassique » ou « postmoderne » et à la pleine guerre mondiale.

Malheureusement, la plupart des politiciens, intellectuels, analystes ou militants européens, même supposés radicaux parmi eux, car ils ont vécu toute leur vie à une époque relativement libre et prospère, semblent être organiquement incapables de réaliser pleinement vers quel genre de précipice nous nous dirigeons et d'agir en conséquence. .
Xuan
   Posté le 29-09-2022 à 23:01:16   

Forcing américain pour supplanter les livraisons russes

Comment saboter un gazoduc

par Pierre Rimbert
Le Monde diplomatique
https://www.monde-diplomatique.fr/2021/05/RIMBERT/63053#partage

La diplomatie des tubes, c’était mieux avant. Dans les années 1970, les échanges gaziers entre l’Europe occidentale et l’Union soviétique enchantent les chancelleries : stables, durables, les gazoducs jettent un pont entre les deux blocs rivaux du Vieux Continent (1). Et, lorsque les Américains s’avisent de troubler la « détente », ils doivent déchanter : en 1982, le président Ronald Reagan sanctionne plusieurs entreprises européennes impliquées dans la construction d’un gazoduc eurosibérien qui, à ses yeux, rendra l’Europe dépendante des « rouges » (2). Mais les dix membres de la Communauté économique européenne (CEE) refusent d’appliquer l’embargo, et la France réquisitionne une entreprise pour la contraindre à livrer du matériel aux Soviétiques… Quelques mois plus tard, Washington recule.

Depuis la chute du mur de Berlin, en 1989, les infrastructures gazières sèment la discorde entre les pays membres de l’Union européenne. Elles symbolisent la dégradation des rapports avec la Russie, la divergence d’intérêts géopolitiques entre des nations théoriquement alliées, leur impuissance vis-à-vis des États-Unis. Le sort de Nord Stream 2, qui relie la Russie et l’Allemagne par la mer Baltique, illustre ce basculement.

Contourner l’Ukraine
Pratiquement achevé, l’assemblage de ce serpent d’acier long de 1 230 kilomètres, d’un coût de 9,5 milliards d’euros, a dû s’interrompre en décembre 2019, au milieu d’une tempête de critiques européennes et de sanctions américaines. Comment les derniers kilomètres d’une infrastructure comme il en existe des dizaines ont-ils pu semer la zizanie au sein de l’Union et ouvrir l’une des plus graves crises diplomatiques de l’après-guerre entre Washington et Berlin ?

Au commencement, pourtant, les nuages étaient rares à l’horizon. En partenariat avec cinq gaziers européens (l’autrichien OMV, les allemands Wintershall et Uniper, le français Engie et l’anglo-néerlandais Shell), le conglomérat russe Gazprom entreprend en avril 2018 de doubler la capacité de Nord Stream 1. Inauguré en 2012, ce premier pipeline achemine déjà 55 milliards de mètres cubes de gaz par an entre la ville de Vyborg, près de Saint-Pétersbourg, et celle de Greifswald, dans le Land allemand de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. Son tracé répond à une exigence stratégique du Kremlin : contourner l’Ukraine, par où transitent encore plus de la moitié des exportations de méthane sibérien destinées à l’Europe.

Moscou reproche à Kiev de profiter exagérément des droits de passage, de détourner une partie des flux et de ne pas honorer ses dettes. Plusieurs conflits ponctués d’interruptions de livraisons ont éclaté entre 2005 et 2009. Depuis la « révolution ukrainienne » de 2014, portée à bout de bras par l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), et plus encore depuis l’annexion de la Crimée par la Russie cette même année, la situation s’envenime. Nord Stream 1 et 2 reflètent à leur manière la dégradation des rapports russo-ukrainiens : le projet du premier démarre un an après la « révolution orange » de 2004, elle aussi soutenue par l’Occident ; l’accord sur la construction de son jumeau suit de peu la crise de 2014. L’intérêt souverain de la Russie lui commande d’affranchir les exportations gazières des soubresauts politiques de son voisin : 91 % des flux à destination de l’Europe passaient par ce pays en 1994, contre moins de 41 % en 2018. Nord Stream 2 et son équivalent du sud de l’Europe, Turkish Stream, également en construction (voir carte ci-dessous), achèveraient d’affranchir Gazprom.

Géopolitique européenne des tubes et des méthaniers

Cécile Marin
Les gazoducs ont la particularité de créer une dépendance mutuelle entre les pays qu’ils relient. Celle assumée par Berlin et Moscou irrite. D’emblée, Nord Stream 2 se heurte à une coalition d’opposants qui, tous, gravitent dans l’orbite basse de la superpuissance américaine : l’Ukraine, bien sûr, mais aussi les pays baltes et la Pologne, « opposés au projet pour des motifs idéologiques antirusses », comme le reconnaît sans ambages un rapport parlementaire français (3). Toutefois, en 2018, cet axe ne fait pas le poids face aux partisans du pipeline, emmenés par l’Allemagne et par son ancien chancelier Gerhard Schröder, reconverti en lobbyiste et bombardé par Gazprom président du conseil d’administration de la société Nord Stream 2.

Pour Berlin, premier consommateur de gaz en Europe, le nouveau gazoduc représente un enjeu d’autant plus important que la chancelière Angela Merkel a entériné la sortie du nucléaire à la fin 2022 et celle du charbon en 2038. En attendant la montée en puissance des ressources renouvelables, le « tournant énergétique » connaît des ratés : il suffit d’une vague de froid, d’un temps nuageux et sans vent pour que les centrales thermiques alimentées au lignite pulvérisent les objectifs d’émissions de gaz à effet de serre, comme en février dernier (4). D’où la nécessité d’un approvisionnement pérenne en gaz, moins polluant que le charbon, et de prix stables. Du point de vue allemand, parvenir à cet impératif en nouant un partenariat commercial avec la Russie se justifie, même si les relations entre les deux pays se détériorent depuis 2014. L’Allemagne « considère la quête de son intérêt économique comme l’indice ultime du succès de sa politique étrangère », rappelle Angela Stent, spécialiste (proaméricaine) des relations entre Washington, Berlin et Moscou (5).

La volte-face d’Emmanuel Macron
C’est cette même philosophie qui, mise en œuvre de manière chaotique par M. Donald Trump, va faire dérailler le projet. Pour Washington, cibler Nord Stream 2 présente des avantages mercantiles autant que géopolitiques : grâce au soutien de la Commission européenne, favorable au marché flexible du gaz naturel liquéfié (GNL) américain plutôt qu’aux gazoducs russes, et à l’appui des pays les plus atlantistes de l’Union (Pologne, Danemark…), Washington n’entend pas seulement contrecarrer les plans de Moscou, mais aussi et surtout imposer ses excédents de gaz de schiste liquéfiés sur le marché européen. Et, au passage, mettre sous pression l’Allemagne, avec laquelle les différends commerciaux s’accumulent (6). Toute la subtilité diplomatique des États-Unis se déploie à cet effet.

M. Trump, qui, depuis son arrivée au pouvoir, menace l’Europe de sanctions douanières, obtient en juillet 2018 la capitulation de Bruxelles : l’Union accepte de revoir de fond en comble sa politique gazière en faveur du GNL « de la liberté » (dixit M. Trump) et au détriment du gazoduc « totalitaire ». La nouvelle directive gaz, adoptée l’année suivante, empile les chicanes administratives destinées à entraver Nord Stream 2, au point que ses concepteurs doivent en repenser l’architecture juridique et commerciale.

Ce texte n’aurait pas été adopté par le Conseil européen en février 2019 sans le spectaculaire retournement du président français, dont le soutien discret assurait jusque-là aux partisans du projet (Allemagne, France, Autriche, Pays-Bas, Belgique, Grèce et Chypre) une minorité de blocage. M. Emmanuel Macron a justifié sa volte-face par la nécessité de « ne pas renforcer la dépendance à la Russie (7) » ; mais peut-être tentait-il de contraindre Berlin à considérer son projet de réforme de l’Union, accueilli outre-Rhin avec un haussement de sourcil.

Après la semonce, le canon : comme s’il coulait de source que la politique énergétique européenne se décide à Washington, les parlementaires américains des deux bords votent en décembre 2019 la loi protégeant la sécurité énergétique de l’Europe, une salve de « sanctions gelant les visas et les avoirs de toute personne étrangère qui aiderait sciemment des navires poseurs de tubes à construire des pipelines d’origine russe aboutissant en Allemagne ou en Turquie », ainsi que le résume le Congrès américain. Ces mesures extraterritoriales, dépourvues de fondements juridiques au regard du droit international, provoquent l’arrêt immédiat du chantier Nord Stream 2. Elles seront durcies et élargies aux entreprises l’année suivante. La plupart des sociétés d’assistance technique et des assureurs quittent le navire.

Décidés à anéantir financièrement toute entité prêtant son concours au projet russe, les États-Unis annoncent en juillet 2020 que Nord Stream 2 entre désormais dans le champ de la loi de 2017 baptisée « Contrer les adversaires de l’Amérique par des sanctions », qui visait initialement la Russie, l’Iran et la Corée du Nord. Cette fois, les contrevenants menacés de se voir couper l’accès au système dollar se recrutent parmi des entreprises, des citoyens et des villes d’Allemagne, pays membre de l’OTAN et plus puissant allié des États-Unis au sein de l’Union. Dans une lettre du 5 août 2020, trois parlementaires américains intiment ainsi l’ordre aux directeurs de deux ports allemands, ainsi qu’à leurs actionnaires (la ville et le Land), de cesser toute implication dans Nord Stream 2, sous peine de « détruire la viabilité financière de [leur] entreprise », de « dévaster [leur] valeur actionnariale », de geler leurs avoirs et de leur interdire de poser le pied sur le sol américain. Des mesures et une tonalité d’ordinaire réservées au Venezuela ou à Cuba…

Face à une telle humiliation, le ministre des affaires étrangères allemand, le social-démocrate Heiko Maas, observe : « Nous ne critiquons pas les États-Unis pour avoir plus que doublé leurs importations de pétrole en provenance de Russie au cours de l’année dernière. Les États-Unis exercent leur droit à une politique énergétique indépendante. Nous aussi. » Et M. Frank-Walter Steinmeier, le président de la République fédérale, soutient l’achèvement de « l’un des derniers ponts entre la Russie et l’Europe », en invoquant les « plus de vingt millions de victimes soviétiques de la seconde guerre mondiale » (8).

Mais, dans l’ensemble, les dirigeants allemands adoptent un profil bas. Si les forces politiques soutiennent majoritairement le projet, le paysage se fracture. L’Union chrétienne-démocrate (CDU) appuie toujours Nord Stream, tout comme le Parti social-démocrate (SPD), Die Linke (gauche) et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD, extrême droite). Mais les chrétiens-démocrates les plus antirusses, emmenés par M. Manfred Weber, chef de file du Parti populaire au Parlement européen, multiplient les déclarations incendiaires. Les libéraux, d’abord sensibles aux aspects économiques, ont basculé avec l’affaire de l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny et réclament désormais un moratoire. Déjà hostiles à Nord Stream 1, les Verts ne veulent pas entendre parler d’un second tube. Leur intransigeance est renforcée par une résolution contre le gazoduc votée au Parlement européen le 21 janvier dernier, par la mobilisation des associations environnementales et par l’obsession antirusse de la presse occidentale. Combinée à la puissance de l’influence américaine, la popularité du sentiment écologiste rend le dossier radioactif et pousse le gouvernement allemand à des concessions.

Dès 2019, la chancelière accordait aux États-Unis le financement de deux terminaux de regazéification destinés à accueillir du GNL sur les côtes allemandes, à condition que Washington cesse de s’acharner sur Nord Stream 2. Las, l’empoisonnement de M. Navalny à l’été 2020 puis son incarcération en janvier 2021 (9) ont fourni aux adversaires du gazoduc un argument d’autant plus percutant que Berlin s’était vigoureusement engagé en faveur de l’opposant russe : de Varsovie à Paris en passant par Bruxelles, les responsables somment la chancelière d’inclure l’arrêt du projet parmi les sanctions infligées à Moscou. L’arrivée à la Maison Blanche de M. Joseph Biden a décomplexé les libéraux angoissés à l’idée de s’aligner sur les positions de M. Trump : la nouvelle administration semble aussi décidée que l’ancienne à tuer Nord Stream 2.

La saga du serpent se poursuit néanmoins. Des navires russes ont repris la pose des tubes sur le plancher baltique ; l’Allemagne garde l’espoir d’amadouer la Maison Blanche. Et, afin de contourner les sanctions, le Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale (dirigé par le SPD) a créé une Fondation pour la protection du climat et de l’environnement qui compte parmi ses objectifs l’achèvement du gazoduc. Ironie du sort, le calendrier de la fin des travaux pourrait percuter celui des négociations pour former une coalition gouvernementale après les élections allemandes du 26 septembre prochain. Les Verts, à qui les sondages promettent un score flatteur et une position de force dans les discussions, avaleraient-ils alors la couleuvre ?

Pierre Rimbert


(1) Thane Gustafson, The Bridge : Natural Gas in a Redivided Europe, Harvard University Press, Cambridge, 2020.

(2) Lire Claude Julien, « La paix selon M. Reagan », Le Monde diplomatique, février 1983.

(3) Rapport d’information déposé par la commission des affaires européennes sur l’indépendance énergétique de l’Union européenne, Assemblée nationale, Paris, 24 juin 2020.

(4) Odile Tsan, « Nord Stream 2. Pourquoi Berlin a besoin du gazoduc de la discorde », L’Humanité, Saint-Denis, 2 mars 2021.

(5) Cité par Thane Gustafson, The Bridge, op. cit.

(6) Lire « De Varsovie à Washington, un Mai 68 à l’envers », Le Monde diplomatique, janvier 2018.

(7) Süddeutsche Zeitung, Munich, 7 février 2019.

(8) RND, Hanovre, 17 octobre 2020 ; Rheinische Post, Düsseldorf, 6 février 2020.

(9) Lire Hélène Richard, « Alexeï Navalny, prophète en son pays ? », Le Monde diplomatique, mars 2021.
Xuan
   Posté le 29-09-2022 à 23:06:40   

GAZODUCS : L’OCCIDENT ET LES DROITS DE L’HOMME-GRENOUILLE
29 SEPTEMBRE 2022RÉGIS DE CASTELNAU 8 COMMENTS
https://www.vududroit.com/2022/09/gazoducs-loccident-et-les-droits-de-lhomme-grenouille/

Le sabotage des deux gazoducs russes Nord Stream 1 et 2 qui desservent l’Allemagne est un événement de portée considérable. Nous saurons plus tard lorsque l’Histoire s’en sera emparé, ce qui s’est passé réellement. Aussi aujourd’hui se contentera-t-on de quelques observations à partir du maelstrom d’informations déversé par les médias et les réseaux.

Un événement historique.

Si l’on comprend bien, il s’est trouvé un État pour monter une opération sophistiquée nécessitant précisément des moyens étatiques. Opération sophistiquée, qui va probablement rendre inopérant deux installations décisives pour l’avenir énergétique et industriel de l’Allemagne. Cette dernière ne devrait pas s’y tromper, c’est bien une agression majeure contre elle-même et sa population. L’absence de réaction à la hauteur de l’événement de la part de l’actuelle direction du pays et de ce point de vue assez stupéfiante. Et témoigne du niveau consternant des équipes gouvernementales composées de sociaux-démocrates pusillanimes et d’écologistes aussi incompétents qu’atlantistes furieux. Les deux gazoducs sabotés sont donc affectés par des fuites importantes qu’il serait techniquement extraordinairement difficile de colmater. Par ailleurs si l’on comprend bien, si la circulation du gaz était arrêtée, ils se rempliraient d’eau de mer et seraient donc définitivement inutilisables. La dépendance énergétique de l’Allemagne vis-à-vis de la Russie la place donc dans une situation finalement assez dramatique.

Célérusses !

Les réseaux sociaux charrient le pire et le meilleur, mais sont aussi un moyen d’expression assez réjouissant de l’humour. Toute la journée du 28 les petits malins s’en sont donnés à cœur joie. La palme revenant à celui qui, pour conclure à la responsabilité russe, inscrivait sur une photo du bouillonnement du gaz s’échappant en mer Baltique la phrase : « un passeport russe a été trouvé flottant milieu des bulles ». Les médias système français quant à eux, ne se gênaient pas pour avancer immédiatement et sérieusement la même hypothèse. On reviendra un peu plus bas sur cette constance masochiste à se déconsidérer en toutes circonstances. L’hypothèse de la responsabilité russe est assez ridicule, même si bien sûr on ne peut jurer de rien. Mais effectivement on voit mal pourquoi Moscou qui tient les robinets se débarrasserait d’un moyen de pression essentiel sur le pays qui dirige effectivement l’UE. En se privant de ressources qui viennent quand même compléter celles obtenues par la diversification de ses clients. Accuser les Russes, c’est considérer que pour éteindre une gazinière, plutôt que de tourner le bouton, il vaut mieux donner un coup de hache sur le tuyau. Ce qui est d’ailleurs intéressant, c’est que lorsque l’on se tourne vers les États-Unis pour voir ce que la presse en dit, en constate que les journalistes américains n’hésitent pas à poser le problème et à interpeller, voir accuser l’administration Biden. Malheureusement chez nous cet épisode a permis de constater une fois de plus l’effondrement intellectuel et déontologique de la classe médiatique qui s’est précipitée sans aucun complexe sur l’hypothèse la moins crédible. Avançant par exemple l’argument inepte de la volonté russe de faire monter le prix du gaz ou de porter préjudice à l’Allemagne son meilleur client. Inepte parce qu’il leur suffisait de tourner le bouton. Ou celui de la volonté russe de porter préjudice à l’image des États-Unis en Occident. Ils ont pourtant fait la démonstration à plusieurs reprises qu’ils s’en moquaient complètement. Triste constat de voir que dans cette sphère occidentale les élites françaises de la communication sont, ou les plus bêtes. Ou les plus corrompues.

Rouletabille mène l’enquête

Dans le petit Cluedo de la recherche du coupable, il y a beaucoup d’indices convergents, voire quasiment des preuves qui établissent la culpabilité des États-Unis. Tout d’abord il faut les moyens d’un État pour une opération de cette envergure dans une des zones maritimes les plus surveillées du monde. Et l’on apprend que la Navy et ses alliés anglais s’étaient livrés il y a quelques semaines à des manœuvres sous-marines dans la zone…

Sans oublier nous disent ceux qui ne sont pas amnésiques, que les États-Unis ont toujours craint la dépendance allemande vis-à-vis de l’énergie soviétique puis russe. Et que si ces derniers ont toujours respecté scrupuleusement leurs contrats de fourniture, les seules perturbations ont eu pour origine des sabotages des gazoducs par la CIA. Autorisés, nous apprennent aujourd’hui des documents déclassifiés, par un décret du président Reagan !

Il y a bien sûr le fameux tweet du parlementaire polonais ancien ministre de la défense des affaires étrangères Radek Sikorski, affichant la célèbre photo du bouillonnement Baltique accompagnée de ces mots : « thank-you, USA. ». Sikorski appartient notoirement à la secte néo conservatrice de Washington, et ses liens étroits avec les services des États-Unis sont connus. Cela transforme tout simplement son tweet en aveu. L’implication polonaise est également probable, car au même moment était annoncée l’inauguration d’un gazoduc entre la Norvège et la Pologne. Offrant à celle-ci une situation de force vis-à-vis de l’Allemagne, puisqu’actuellement une partie du gaz russe transite encore par son territoire (et celui de l’Ukraine d’ailleurs). Soucieuse de conserver cette position privilégiée, la Pologne s’est toujours très vivement opposée à Nord stream 2. On ajoutera les relations « cordiales » qui existent actuellement avec l’Allemagne à qui la Pologne vient de présenter une vertigineuse facture de réparations des atrocités commises chez elle entre 1939 et 1944. Toujours astucieux nos amis allemands ont pris ça de haut et répondu avec mépris. Les Polonais qui sont limitrophes de l’Ukraine et jouent un rôle important sinon essentiel dans l’implication de l’OTAN dans le conflit, ont probablement eu quelques solides arguments vis-à-vis des États-Unis. Larry Johnson, vétéran de la CIA et du bureau de lutte contre le terrorisme du Département d’État retient cette hypothèse et conclut avec drôlerie : « Mais attendez, cela ne crée-t-il pas de vrais problèmes pour l’Allemagne ? Bien sûr, mais la Pologne « ne s’en soucie pas ». Il y a eu ce petit incident appelé Seconde Guerre mondiale et il semble que les Polonais en veuillent encore aux Allemands. Si la vengeance est un plat qui se mange froid, cette fois-ci le dîner sera congelé ».

Les motivations américaines

Si l’on retient l’hypothèse américaine, le mobile polonais pour intéressant qu’il soit, ne serait pas suffisant. Quel serait donc l’intérêt des États-Unis à mener une pareille opération sur l’origine de laquelle il est peu probable que les élites allemandes soient dupes ? C’est bien évidemment une façon de leur brûler les vaisseaux, car désormais la voie d’un compromis éventuel avec les Russes comme le souhaite Angéla Merkel est définitivement fermée. Les manifestations de rue auxquelles on assistait réclamant la réouverture de Nord stream 1 et la mise en service de Nord stream 2 pour passer l’hiver, vont maintenant résonner dans le vide. Premier avantage pour Washington, les Allemands ne vont plus pouvoir s’opposer ou être réticents à la poursuite de la guerre contre la Russie par Ukraine interposée.

Du fait de la dépendance de l’industrie allemande à l’énergie russe, la situation économique et par conséquent politique de l’Allemagne risque de tourner à la catastrophe. Deuxième avantage ainsi que l’affaiblissement drastique d’un concurrent industriel accompagné des répercussions que cela ne manquera pas d’avoir sur l’UE. Que les Américains ne tiennent pas vraiment en affection. Même si actuellement ils n’ont pas à se plaindre de la servilité.

Il ne faut probablement pas imaginer l’administration américaine comme un bloc. L’État, profond ou pas, est traversé de contradictions et si les néoconservateurs bellicistes excités sont puissants, et viennent de remporter la mise avec ce sabotage, il existe des contrepoids. Et surtout c’est un pays terriblement divisé, dans une situation qu’il n’est pas excessif de qualifier de « guerre civile culturelle », et qui va connaître le 8 novembre prochain des élections que certains voient comme les «mid-term » les plus importantes de l’histoire du pays. Les Russes méthodiques et déterminées prennent leur temps militairement en Ukraine, en attendant eux aussi cette échéance.

Les Chinois font de même et le reste du monde assiste intéressé, au spectacle de cet Occident qui se débat dans les affres tumultueux de la fin de son hégémonie.

Régis de Castelnau
Xuan
   Posté le 04-10-2022 à 06:47:56   

Discours de V. Poutine, lors de la cérémonie de signature des traités d’adhésion (Texte Complet)

3 OCTOBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/10/03/discours-de-v-poutine-lors-de-la-ceremonie-de-signature-des-traites-dadhesion-texte-complet/

Signature des traités d’adhésion des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et des régions de Zaporozhye et de Kherson à la Russie

Une cérémonie de signature des traités d’adhésion de la République populaire de Donetsk, de la République populaire de Lougansk, de la région de Zaporozhye et de la région de Kherson à la Fédération de Russie a eu lieu dans la salle Saint-Georges du palais du Grand Kremlin.

Président de la Russie Vladimir Poutine : Citoyens de Russie, citoyens des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, habitants des régions de Zaporozhye et de Kherson, députés de la Douma d’État, sénateurs de la Fédération de Russie,

Comme vous le savez, des référendums ont été organisés dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et dans les régions de Zaporozhye et de Kherson. Les bulletins de vote ont été comptés et les résultats ont été annoncés. Le peuple a fait son choix sans équivoque.

Aujourd’hui, nous allons signer les traités d’adhésion de la République populaire de Donetsk, de la République populaire de Lougansk, de la région de Zaporozhye et de la région de Kherson à la Fédération de Russie. Je ne doute pas que l’Assemblée fédérale soutiendra les lois constitutionnelles sur l’adhésion à la Russie et la création de quatre nouvelles régions, nos nouvelles entités constitutives de la Fédération de Russie, car c’est la volonté de millions de personnes. (Applaudissements.)

C’est sans aucun doute leur droit, un droit inhérent scellé dans l’article 1 de la Charte des Nations unies, qui énonce directement le principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples.

Je le répète, c’est un droit inhérent des peuples. Il est fondé sur notre affinité historique, et c’est ce droit qui a conduit à la victoire des générations de nos prédécesseurs, ceux qui ont construit et défendu la Russie pendant des siècles depuis la période de l’Ancienne Rus.

C’est ici, en Novorossiya, que [Pyotr] Rumyantsev, [Alexander] Suvorov et [Fyodor] Ushakov ont livré leurs batailles, que Catherine la Grande et [Grigory] Potyomkin ont fondé de nouvelles villes. Nos grands-pères et arrière-grands-pères ont combattu ici jusqu’au bout pendant la Grande Guerre patriotique.

Nous nous souviendrons toujours des héros du Printemps russe, de ceux qui ont refusé d’accepter le coup d’État néonazi en Ukraine en 2014, de tous ceux qui sont morts pour le droit de parler leur langue maternelle, de préserver leur culture, leurs traditions et leur religion, et pour le droit même de vivre. Nous nous souvenons des soldats du Donbass, des martyrs du ” Khatyn d’Odessa “, des victimes des attaques terroristes inhumaines menées par le régime de Kiev. Nous commémorons les volontaires et les miliciens, les civils, les enfants, les femmes, les personnes âgées, les Russes, les Ukrainiens, les personnes de diverses nationalités ; le leader populaire de Donetsk Alexandre Zakharchenko ; les commandants militaires Arsen Pavlov et Vladimir Zhoga, Olga Kochura et Alexei Mozgovoy ; le procureur de la République de Lougansk Sergei Gorenko ; le parachutiste Nurmagomed Gadzhimagomedov et tous nos soldats et officiers qui sont morts en héros pendant l’opération militaire spéciale. Ils sont des héros. (Applaudissements.) Héros de la grande Russie. Veuillez vous joindre à moi pour une minute de silence afin d’honorer leur mémoire.

(Minute de silence.)

Merci.

Derrière le choix de millions d’habitants des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Zaporozhye et de Kherson, se cache notre destin commun et notre histoire millénaire. Les gens ont transmis ce lien spirituel à leurs enfants et petits-enfants. Malgré toutes les épreuves qu’ils ont endurées, ils ont porté l’amour de la Russie à travers les années. C’est quelque chose que personne ne peut détruire. C’est pourquoi les anciennes générations et les jeunes – ceux qui sont nés après l’effondrement tragique de l’Union soviétique – ont voté pour notre unité, pour notre avenir commun.

En 1991, à Belovezhskaya Pushcha, les représentants de l’élite du parti de l’époque ont pris la décision de mettre fin à l’Union soviétique, sans demander aux citoyens ordinaires ce qu’ils voulaient, et les gens se sont soudainement retrouvés coupés de leur patrie. Cela a déchiré et démembré notre communauté nationale et a déclenché une catastrophe nationale. Tout comme le gouvernement a discrètement délimité les frontières des républiques soviétiques, agissant dans les coulisses après la révolution de 1917, les derniers dirigeants de l’Union soviétique, contrairement à l’expression directe de la volonté de la majorité du peuple lors du référendum de 1991, ont détruit notre grand pays, et ont simplement fait en sorte que les habitants des anciennes républiques considèrent cela comme un fait accompli.

Je peux admettre qu’ils ne savaient même pas ce qu’ils faisaient et quelles conséquences leurs actions auraient en fin de compte. Mais cela n’a plus d’importance maintenant. Il n’y a plus d’Union soviétique ; nous ne pouvons pas retourner dans le passé. En fait, la Russie n’en a plus besoin aujourd’hui ; ce n’est pas notre ambition. Mais il n’y a rien de plus fort que la détermination de millions de personnes qui, par leur culture, leur religion, leurs traditions et leur langue, se considèrent comme faisant partie de la Russie, dont les ancêtres ont vécu dans un seul pays pendant des siècles. Il n’y a rien de plus fort que leur détermination à retourner dans leur véritable patrie historique.

Pendant huit longues années, les habitants du Donbass ont subi un génocide, des bombardements et des blocus ; à Kherson et à Zaporozhye, une politique criminelle a été menée pour cultiver la haine de la Russie, de tout ce qui est russe. Maintenant aussi, pendant les référendums, le régime de Kiev a menacé de représailles et de mort les instituteurs, les femmes qui travaillaient dans les commissions électorales. Kiev a menacé de répression des millions de personnes venues exprimer leur volonté. Mais les habitants du Donbass, de Zaporozhye et de Kherson n’ont pas été brisés, et ils ont eu leur mot à dire.

Je veux que les autorités de Kiev et leurs véritables manipulateurs à l’Ouest m’entendent maintenant, et je veux que tout le monde se souvienne de ceci : les personnes vivant à Lougansk et Donetsk, à Kherson et Zaporozhye sont devenues nos citoyens, pour toujours. (Applaudissements.)

Nous appelons le régime de Kiev à cesser immédiatement le feu et toutes les hostilités ; à mettre fin à la guerre qu’il a déclenchée en 2014 et à revenir à la table des négociations. Nous sommes prêts pour cela, comme nous l’avons dit plus d’une fois. Mais le choix des habitants de Donetsk, Lougansk, Zaporozhye et Kherson ne sera pas discuté. La décision a été prise, et la Russie ne la trahira pas. (Applaudissements.) Les autorités actuelles de Kiev doivent respecter cette libre expression de la volonté du peuple ; il n’y a pas d’autre moyen. C’est la seule voie vers la paix.

Nous défendrons notre terre avec toutes les forces et les ressources dont nous disposons, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer la sécurité de notre peuple. C’est la grande mission libératrice de notre nation.

Nous reconstruirons définitivement les villes et les villages détruits, les bâtiments résidentiels, les écoles, les hôpitaux, les théâtres et les musées. Nous restaurerons et développerons les entreprises industrielles, les usines, les infrastructures, ainsi que les systèmes de sécurité sociale, de retraite, de santé et d’éducation.

Nous nous efforcerons certainement d’améliorer le niveau de sécurité. Ensemble, nous veillerons à ce que les citoyens des nouvelles régions puissent ressentir le soutien de tout le peuple de Russie, de toute la nation, de toutes les républiques, territoires et régions de notre vaste Patrie. (Applaudissements.)

Amis, collègues,

Aujourd’hui, je voudrais m’adresser à nos soldats et officiers qui participent à l’opération militaire spéciale, aux combattants du Donbass et de Novorossiya, à ceux qui se sont rendus dans les bureaux de recrutement militaire après avoir reçu un document d’appel en vertu du décret sur la mobilisation partielle, et à ceux qui l’ont fait volontairement, répondant à l’appel de leur cœur. Je voudrais m’adresser à leurs parents, à leurs épouses et à leurs enfants, pour leur dire pour quoi notre peuple se bat, contre quel type d’ennemi nous nous battons, et qui pousse le monde vers de nouvelles guerres et crises et tire de cette tragédie des bénéfices tachés de sang.

Nos compatriotes, nos frères et sœurs en Ukraine qui font partie de notre peuple uni ont vu de leurs propres yeux ce que la classe dirigeante du soi-disant Occident a préparé pour l’humanité dans son ensemble. Ils ont retiré leurs masques et montré de quoi ils étaient réellement faits.

Lorsque l’Union soviétique s’est effondrée, l’Occident a décidé que le monde et chacun d’entre nous se plieraient définitivement à ses diktats. En 1991, l’Occident pensait que la Russie ne se relèverait jamais après de tels chocs et s’effondrerait d’elle-même. Cela a failli se produire. Nous nous souvenons des horribles années 1990, de la faim, du froid et du désespoir. Mais la Russie est restée debout, a repris vie, s’est renforcée et a occupé la place qui lui revient dans le monde.

Pendant ce temps, l’Occident a continué et continue de chercher une nouvelle occasion de nous porter un coup, d’affaiblir et de briser la Russie, ce dont ils ont toujours rêvé, de diviser notre État et de monter nos peuples les uns contre les autres, et de les condamner à la pauvreté et à l’extinction. Ils ne peuvent pas être tranquilles en sachant qu’il existe dans le monde un si grand pays avec un si vaste territoire, avec ses richesses naturelles, ses ressources et ses habitants qui ne peuvent et ne veulent pas se plier aux exigences de quelqu’un d’autre.

L’Occident est prêt à franchir toutes les limites pour préserver le système néocolonial qui lui permet de vivre aux crochets du monde, de le piller grâce à la domination du dollar et de la technologie, de percevoir un véritable tribut de l’humanité, d’extraire sa principale source de prospérité imméritée, la rente versée à son hégémonie. La préservation de cette rente est leur motivation principale, réelle et absolument intéressée. C’est pourquoi la dé-souverainisation totale est dans leur intérêt. Cela explique leur agressivité à l’égard des États indépendants, des valeurs traditionnelles et des cultures authentiques, leurs tentatives de saper les processus internationaux et d’intégration, les nouvelles monnaies mondiales et les centres de développement technologique qu’ils ne peuvent pas contrôler. Il est d’une importance capitale pour eux de forcer tous les pays à céder leur souveraineté aux États-Unis.

Dans certains pays, les élites dirigeantes acceptent volontairement de le faire, acceptent volontairement de devenir des vassaux ; d’autres sont soudoyés ou intimidés. Et si cela ne fonctionne pas, ils détruisent des États entiers, laissant derrière eux des catastrophes humanitaires, des ravages, des ruines, des millions de vies humaines anéanties et mutilées, des enclaves terroristes, des zones de désastre social, des protectorats, des colonies et des semi-colonies. Ils s’en moquent. Tout ce qui les intéresse, c’est leur propre intérêt.

Je tiens à souligner à nouveau que leur insatiabilité et leur détermination à préserver leur domination sans entrave sont les véritables causes de la guerre hybride que l’Occident collectif mène contre la Russie. Ils ne veulent pas que nous soyons libres ; ils veulent que nous soyons une colonie. Ils ne veulent pas d’une coopération égale ; ils veulent piller. Ils ne veulent pas nous voir comme une société libre, mais comme une masse d’esclaves sans âme.

Ils voient notre pensée et notre philosophie comme une menace directe. C’est pourquoi ils ciblent nos philosophes pour les assassiner. Notre culture et notre art représentent un danger pour eux, c’est pourquoi ils tentent de les interdire. Notre développement et notre prospérité sont également une menace pour eux, car la concurrence s’accroît. Ils ne veulent pas ou n’ont pas besoin de la Russie, mais nous oui. (Applaudissements.)

Je voudrais vous rappeler que par le passé, les ambitions de domination mondiale se sont à plusieurs reprises brisées contre le courage et la résilience de notre peuple. La Russie sera toujours la Russie. Nous continuerons à défendre nos valeurs et notre Patrie.

L’Occident mise sur l’impunité, sur le fait de pouvoir s’en tirer à bon compte. En fait, c’était le cas jusqu’à récemment. Les accords stratégiques de sécurité ont été réduits à néant ; les accords conclus au plus haut niveau politique ont été déclarés farfelus ; les promesses fermes de ne pas étendre l’OTAN à l’est ont fait place à une tromperie grossière dès que nos anciens dirigeants y ont cru ; la défense antimissile, les traités sur les missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée ont été unilatéralement démantelés sous des prétextes fantaisistes.

Et tout ce que nous entendons, c’est que l’Occident insiste sur un ordre fondé sur des règles. Mais d’où cela vient-il ? Qui a déjà vu ces règles ? Qui les a acceptées ou approuvées ? Écoutez, ce ne sont que des absurdités, des tromperies, des doubles standards, voire des triples standards ! Ils doivent penser que nous sommes stupides.

La Russie est une grande puissance millénaire, une civilisation à part entière, et elle ne va pas vivre selon de telles règles improvisées et factices. (Applaudissements.)

C’est le soi-disant Occident qui a piétiné le principe de l’inviolabilité des frontières, et maintenant il décide, à sa guise, qui a le droit à l’autodétermination et qui ne l’a pas, qui en est indigne. On ne sait pas très bien sur quoi se fondent leurs décisions ni qui leur a donné le droit de décider en premier lieu. Ils l’ont simplement assumé.

C’est pourquoi le choix des habitants de Crimée, Sébastopol, Donetsk, Lougansk, Zaporozhye et Kherson les rend si furieux. L’Occident n’a aucun droit moral d’intervenir, ni même de prononcer un mot sur la liberté de la démocratie. Il ne l’a pas et ne l’a jamais eu.

Les élites occidentales ne se contentent pas de nier la souveraineté nationale et le droit international. Leur hégémonie présente des caractéristiques prononcées de totalitarisme, de despotisme et d’apartheid. Elles divisent effrontément le monde entre leurs vassaux – les pays dits civilisés – et tous les autres, qui, selon les conceptions des racistes occidentaux actuels, devraient être ajoutés à la liste des barbares et des sauvages. Les fausses étiquettes comme “pays voyou” ou “régime autoritaire” existent déjà et sont utilisées pour stigmatiser des nations et des États entiers, ce qui n’est pas nouveau. Il n’y a là rien de nouveau. Au fond, les élites occidentales sont restées les mêmes colonisateurs. Elles discriminent et divisent les peuples entre le haut du panier et les autres.

Nous n’avons jamais accepté et n’accepterons jamais un tel nationalisme politique et un tel racisme. Si ce n’est le racisme, qu’est-ce que la russophobie qui se répand dans le monde ? Qu’est-ce que, sinon le racisme, la conviction dogmatique de l’Occident que sa civilisation et sa culture néolibérale sont un modèle indiscutable que le monde entier doit suivre ? “Vous êtes soit avec nous, soit contre nous”. Cela semble même étrange.

Les élites occidentales transfèrent même la repentance de leurs propres crimes historiques sur tous les autres, en exigeant que les citoyens de leurs pays et des autres peuples avouent des choses avec lesquelles ils n’ont absolument rien à voir, par exemple, la période des conquêtes coloniales.

Il est bon de rappeler à l’Occident qu’il a commencé sa politique coloniale dès le Moyen Âge, suivie de la traite mondiale des esclaves, du génocide des tribus indiennes en Amérique, du pillage de l’Inde et de l’Afrique, des guerres de l’Angleterre et de la France contre la Chine, à la suite desquelles elle a été contrainte d’ouvrir ses ports au commerce de l’opium. Ce qu’ils ont fait, c’est rendre des nations entières dépendantes de la drogue et exterminer délibérément des groupes ethniques entiers pour s’emparer des terres et des ressources, en chassant les gens comme des animaux. Cela est contraire à la nature humaine, à la vérité, à la liberté et à la justice.

Alors que nous – nous sommes fiers qu’au XXe siècle, notre pays ait pris la tête du mouvement anticolonial, qui a ouvert à de nombreux peuples du monde entier la possibilité de progresser, de réduire la pauvreté et les inégalités, de vaincre la faim et la maladie.

Pour le souligner, l’une des raisons de la russophobie séculaire, de l’animosité non dissimulée des élites occidentales à l’égard de la Russie est précisément le fait que nous n’avons pas permis qu’ils nous volent pendant la période des conquêtes coloniales et que nous avons forcé les Européens à commercer avec nous à des conditions mutuellement avantageuses. Nous y sommes parvenus en créant un État centralisé fort en Russie, qui s’est développé et renforcé sur la base des grandes valeurs morales du christianisme orthodoxe, de l’islam, du judaïsme et du bouddhisme, ainsi que de la culture et de la parole russes, ouvertes à tous.

Les projets d’invasion de la Russie étaient nombreux. De telles tentatives ont été faites pendant la période des troubles au 17e siècle et pendant la période des épreuves après la révolution de 1917. Elles ont toutes échoué. L’Occident n’a réussi à s’emparer des richesses de la Russie qu’à la fin du XXe siècle, lorsque l’État a été détruit. Ils nous ont appelés amis et partenaires, mais ils nous ont traités comme une colonie, utilisant divers stratagèmes pour pomper des milliers de milliards de dollars hors du pays. Nous nous souvenons. Nous n’avons rien oublié.

Il y a quelques jours, les habitants de Donetsk et de Lougansk, de Kherson et de Zaporozhye ont déclaré leur soutien à la restauration de notre unité historique. Merci ! (Applaudissements.)

Les pays occidentaux disent depuis des siècles qu’ils apportent la liberté et la démocratie aux autres nations. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Au lieu d’apporter la démocratie, ils ont réprimé et exploité, et au lieu de donner la liberté, ils ont asservi et opprimé. Le monde unipolaire est intrinsèquement anti-démocratique et non-libre ; il est faux et hypocrite de bout en bout.

Les États-Unis sont le seul pays au monde à avoir utilisé des armes nucléaires à deux reprises, détruisant les villes d’Hiroshima et de Nagasaki au Japon. Et ils ont créé un précédent.

Rappelons que pendant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont réduit en ruines Dresde, Hambourg, Cologne et de nombreuses autres villes allemandes, sans la moindre nécessité militaire. Cela a été fait de manière ostentatoire et, je le répète, sans aucune nécessité militaire. Ils n’avaient qu’un seul objectif, comme pour les bombardements nucléaires des villes japonaises : intimider notre pays et le reste du monde.

Les États-Unis ont laissé une profonde cicatrice dans la mémoire des peuples de Corée et du Vietnam avec leurs tapis de bombes et l’utilisation du napalm et d’armes chimiques.

Ils continuent en fait d’occuper l’Allemagne, le Japon, la République de Corée et d’autres pays, qu’ils qualifient cyniquement d’égaux et d’alliés. Quel genre d’alliance est-ce là ? Le monde entier sait que les hauts responsables de ces pays sont espionnés et que leurs bureaux et leurs maisons sont sur écoute. C’est une honte, une honte pour ceux qui font cela et pour ceux qui, comme des esclaves, avalent en silence et docilement ce comportement arrogant.

Ils appellent “solidarité euro-atlantique” les ordres et les menaces qu’ils adressent à leurs vassaux, ainsi que la création d’armes biologiques et l’utilisation de cobayes humains, y compris en Ukraine, pour la noble recherche médicale.

Ce sont leurs politiques destructrices, leurs guerres et leurs pillages qui ont déclenché la vague massive de migrants d’aujourd’hui. Des millions de personnes endurent des privations et des humiliations ou meurent par milliers en essayant de rejoindre l’Europe.

Ils exportent maintenant des céréales depuis l’Ukraine. Où les emmènent-ils sous prétexte d’assurer la sécurité alimentaire des pays les plus pauvres ? Où vont-elles ? Ils les emmènent vers ces mêmes pays européens. Seuls cinq pour cent ont été livrés aux pays les plus pauvres. Encore plus de tricherie et de tromperie manifeste.

En fait, l’élite américaine utilise la tragédie de ces personnes pour affaiblir ses rivaux, pour détruire les États-nations. Cela vaut pour l’Europe et pour les identités de la France, de l’Italie, de l’Espagne et d’autres pays à l’histoire séculaire.

Washington exige de plus en plus de sanctions contre la Russie et la majorité des politiciens européens s’y plient docilement. Ils comprennent clairement qu’en faisant pression sur l’UE pour qu’elle renonce complètement à l’énergie et aux autres ressources russes, les États-Unis poussent pratiquement l’Europe vers la désindustrialisation dans le but de mettre la main sur l’ensemble du marché européen. Ces élites européennes comprennent tout – elles le font, mais elles préfèrent servir les intérêts d’autrui. Ce n’est plus de la servilité mais une trahison directe de leurs propres peuples. Que Dieu les bénisse, il n’en tient qu’à eux.

Mais les Anglo-Saxons estiment que les sanctions ne suffisent plus et ils se tournent désormais vers la subversion. Cela semble incroyable mais c’est un fait – en provoquant des explosions sur les gazoducs internationaux Nord Stream qui passent au fond de la mer Baltique, ils se sont en fait lancés dans la destruction de toute l’infrastructure énergétique de l’Europe. Il est clair pour tout le monde qui en profite. Ceux qui en profitent sont bien sûr responsables.

Les dictats des États-Unis sont soutenus par une force brute, celle de la loi du poing. Parfois, elle est joliment emballée, parfois il n’y a pas d’emballage du tout, mais l’essentiel est le même – la loi du poing. D’où le déploiement et le maintien de centaines de bases militaires dans tous les coins du monde, l’expansion de l’OTAN et les tentatives de créer de nouvelles alliances militaires, comme l’AUKUS et autres. Beaucoup est fait pour créer une chaîne militaro-politique Washington-Séoul-Tokyo. Tous les États qui possèdent ou aspirent à une véritable souveraineté stratégique et qui sont capables de contester l’hégémonie occidentale, sont automatiquement déclarés ennemis.

Ce sont les principes qui sous-tendent les doctrines militaires des États-Unis et de l’OTAN, qui exigent une domination totale. Les élites occidentales présentent leurs plans néocolonialistes avec la même hypocrisie, prétendant des intentions pacifiques, parlant d’une sorte de dissuasion. Ce mot évasif migre d’une stratégie à l’autre mais ne signifie en réalité qu’une seule chose : saper tous les centres de pouvoir souverains.

Nous avons déjà entendu parler de la dissuasion de la Russie, de la Chine et de l’Iran. Je pense que les prochains sur la liste sont d’autres pays d’Asie, d’Amérique latine, d’Afrique et du Moyen-Orient, ainsi que les partenaires et alliés actuels des États-Unis. Après tout, nous savons que lorsqu’ils sont mécontents, ils introduisent des sanctions contre leurs alliés également – contre telle ou telle banque ou entreprise. C’est leur pratique et ils vont l’étendre. Ils ont tout en ligne de mire, y compris nos voisins immédiats – les pays de la CEI.

Dans le même temps, l’Occident a manifestement pris ses désirs pour des réalités depuis longtemps. En lançant la blitzkrieg des sanctions contre la Russie, par exemple, ils pensaient qu’ils pourraient une fois de plus mettre le monde entier à leur service. Il s’avère toutefois qu’une perspective aussi brillante n’excite pas tout le monde – à l’exception des masochistes politiques invétérés et des admirateurs d’autres formes non conventionnelles de relations internationales. La plupart des États refusent de “claquer les talons” et choisissent plutôt la voie raisonnable de la coopération avec la Russie.

L’Occident ne s’attendait manifestement pas à une telle insubordination. Ils se sont simplement habitués à agir selon un modèle, à s’emparer de tout ce qui leur plaît, par le chantage, la corruption, l’intimidation, et se sont convaincus que ces méthodes fonctionneraient toujours, comme si elles s’étaient fossilisées dans le passé.

Une telle confiance en soi est le produit direct non seulement du fameux concept d’exceptionnalisme – bien qu’il ne cesse de surprendre – mais aussi de la véritable “faim d’information” en Occident. La vérité a été noyée dans un océan de mythes, d’illusions et de falsifications, à l’aide d’une propagande extrêmement agressive, en mentant à la manière de Goebbels. Plus le mensonge est incroyable, plus vite les gens le croiront – c’est ainsi qu’ils fonctionnent, selon ce principe.

Mais on ne peut pas nourrir les gens avec des dollars et des euros imprimés. Vous ne pouvez pas les nourrir avec ces morceaux de papier, et la capitalisation virtuelle et gonflée des entreprises occidentales de médias sociaux ne peut pas chauffer leurs maisons. Tout ce que je dis est important. Et ce que je viens de dire ne l’est pas moins : vous ne pouvez nourrir personne avec du papier – vous avez besoin de nourriture ; et vous ne pouvez chauffer la maison de personne avec ces capitalisations gonflées – vous avez besoin d’énergie.

C’est pourquoi les hommes politiques européens doivent convaincre leurs concitoyens de manger moins, de prendre moins souvent une douche et de s’habiller plus chaudement à la maison. Et ceux qui commencent à poser des questions pertinentes comme “Pourquoi cela, en fait ?” sont immédiatement déclarés ennemis, extrémistes et radicaux. Ils pointent du doigt la Russie et disent : c’est la source de tous vos problèmes. Encore des mensonges.

Je tiens à souligner que tout porte à croire que les élites occidentales ne chercheront pas de solutions constructives à la crise alimentaire et énergétique mondiale dont elles sont les seules responsables, en raison de leur politique à long terme, qui remonte bien avant notre opération militaire spéciale en Ukraine, dans le Donbass. Ils n’ont pas l’intention de résoudre les problèmes d’injustice et d’inégalité. Je crains qu’ils ne préfèrent utiliser d’autres formules avec lesquelles ils sont plus à l’aise.

Et il est important de rappeler ici que l’Occident s’est tiré d’affaire au début du 20e siècle avec la Première Guerre mondiale. Les bénéfices de la Seconde Guerre mondiale ont permis aux États-Unis de surmonter la Grande Dépression et de devenir la plus grande économie du monde, et d’imposer à la planète le pouvoir du dollar comme monnaie de réserve mondiale. Et la crise des années 1980 – les choses se sont à nouveau précipitées dans les années 1980 – l’Occident en est sorti indemne, en grande partie en s’appropriant l’héritage et les ressources de l’Union soviétique effondrée et défunte. C’est un fait.

Aujourd’hui, pour se libérer du dernier écheveau de défis, ils doivent à tout prix démanteler la Russie ainsi que les autres États qui choisissent une voie de développement souveraine, afin de pouvoir continuer à piller les richesses des autres nations et les utiliser pour boucher leurs propres trous. Si cela ne se produit pas, je ne peux exclure qu’ils essaient de déclencher l’effondrement de l’ensemble du système et de tout mettre sur le compte de cet effondrement, ou, ce qu’à Dieu ne plaise, qu’ils décident d’utiliser la vieille formule de la croissance économique par la guerre.

La Russie est consciente de sa responsabilité envers la communauté internationale et fera tout son possible pour que les esprits s’apaisent.

Le modèle néocolonial actuel est condamné à terme, c’est une évidence. Mais je répète que ses véritables maîtres s’y accrocheront jusqu’à la fin. Ils n’ont tout simplement rien à offrir au monde, si ce n’est de maintenir le même système de pillage et de racket.

Ils n’en ont rien à faire du droit naturel de milliards de personnes, la majorité de l’humanité, à la liberté et à la justice, du droit de déterminer leur propre avenir. Ils sont déjà passés à la négation radicale des valeurs morales, religieuses et familiales.

Répondons à quelques questions très simples pour nous-mêmes. Je voudrais maintenant revenir sur ce que j’ai dit et m’adresser également à tous les citoyens du pays – pas seulement aux collègues qui sont dans la salle – mais à tous les citoyens de Russie : voulons-nous avoir ici, dans notre pays, en Russie, “le parent numéro un, le parent numéro deux et le parent numéro trois” (ils ont complètement perdu la tête !) au lieu de la mère et du père ? Voulons-nous que nos écoles imposent à nos enfants, dès leurs premiers jours d’école, des perversions qui mènent à la dégradation et à l’extinction ? Voulons-nous leur enfoncer dans le crâne l’idée que certains autres genres existent à côté des femmes et des hommes et leur proposer des opérations de changement de sexe ? Est-ce cela que nous voulons pour notre pays et nos enfants ? Tout cela est inacceptable pour nous. Nous avons un autre avenir à nous.

Permettez-moi de répéter que la dictature des élites occidentales vise toutes les sociétés, y compris les citoyens des pays occidentaux eux-mêmes. C’est un défi pour tous. Ce renoncement complet à ce que signifie être humain, le renversement de la foi et des valeurs traditionnelles, et la suppression de la liberté en viennent à ressembler à une “religion à l’envers” – du satanisme pur. Exposant les faux messies, Jésus-Christ a dit dans le Sermon sur la Montagne : “C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.” Ces fruits empoisonnés sont déjà évidents pour les gens, et pas seulement dans notre pays mais aussi dans tous les pays, y compris de nombreuses personnes en Occident même.

Le monde est entré dans une période de transformation fondamentale et révolutionnaire. De nouveaux centres de pouvoir émergent. Ils représentent la majorité – la majorité ! – de la communauté internationale. Ils sont prêts non seulement à déclarer leurs intérêts mais aussi à les protéger. Ils voient dans la multipolarité une occasion de renforcer leur souveraineté, ce qui signifie obtenir une véritable liberté, des perspectives historiques, le droit à leurs propres formes de développement indépendantes, créatives et originales, à un processus harmonieux.

Comme je l’ai déjà dit, nous avons beaucoup de personnes partageant les mêmes idées en Europe et aux États-Unis, et nous sentons et voyons leur soutien. Un mouvement essentiellement émancipateur et anticolonial contre l’hégémonie unipolaire prend forme dans les pays et les sociétés les plus divers. Sa puissance ne fera que croître avec le temps. C’est cette force qui déterminera notre future réalité géopolitique.

Mes amis,

Aujourd’hui, nous nous battons pour une voie juste et libre, avant tout pour nous-mêmes, pour la Russie, afin de reléguer dans le passé la dictature et le despotisme. Je suis convaincu que les pays et les peuples comprennent qu’une politique fondée sur l’exceptionnalisme de qui que ce soit et la suppression d’autres cultures et peuples est intrinsèquement criminelle, et que nous devons clore ce chapitre honteux. L’effondrement en cours de l’hégémonie occidentale est irréversible. Et je le répète : les choses ne seront plus jamais comme avant.

Le champ de bataille auquel le destin et l’histoire nous ont appelés est un champ de bataille pour notre peuple, pour la grande Russie historique. (Applaudissements.) Pour la grande Russie historique, pour les générations futures, nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Nous devons les protéger contre l’asservissement et les expériences monstrueuses qui visent à paralyser leur esprit et leur âme.

Aujourd’hui, nous nous battons pour qu’il ne vienne à l’idée de personne que la Russie, notre peuple, notre langue ou notre culture puissent être effacés de l’histoire. Aujourd’hui, nous avons besoin d’une société consolidée, et cette consolidation ne peut être fondée que sur la souveraineté, la liberté, la création et la justice. Nos valeurs sont l’humanité, la miséricorde et la compassion.

Et je voudrais conclure avec les mots d’un vrai patriote, Ivan Ilyin : “Si je considère la Russie comme ma patrie, cela signifie que j’aime comme un Russe, que je contemple et pense, chante et parle comme un Russe ; que je crois en la force spirituelle du peuple russe. Son esprit est mon esprit ; son destin est mon destin ; sa souffrance est mon chagrin ; et sa prospérité est ma joie.”

Derrière ces mots se cache un choix spirituel glorieux, qui, pendant plus de mille ans d’existence de l’État russe, a été suivi par de nombreuses générations de nos ancêtres. Aujourd’hui, nous faisons ce choix ; les citoyens des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et les habitants des régions de Zaporozhye et de Kherson ont fait ce choix. Ils ont fait le choix d’être avec leur peuple, d’être avec leur patrie, de partager son destin et d’être victorieux avec elle.

La vérité est avec nous, et derrière nous, il y a la Russie !

(Applaudissements.)

V. Poutine
30 Septembre 2022
Xuan
   Posté le 05-10-2022 à 09:14:59   

https://histoireetsociete.com/2022/10/05/ziouganov-nous-sommes-maintenant-en-guerre-avec-le-quatrieme-reich/
Xuan
   Posté le 06-10-2022 à 14:20:09   

Nouvel appel à Blinken pour imposer des sanctions «immédiates» à l’Algérie

5 OCTOBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/10/05/nouvel-appel-a-blinken-pour-imposer-des-sanctions-immediates-a-lalgerie/?fbclid=IwAR1jl6GyxOgrZ5XAm2xGIJj8jrNaNVf11qCRMqlD1a0JsFBdBz7Nw8dURec


Tandis que hier un député “communiste” (sic) déshonore et trahit la France en réservant sa haine à la seule Russie, en ignorant comme le PCF le fait depuis dix ans et plus le rôle de l’OTAN et de la France dans le déclenchement du conflit et après cet “exploit” ose dire qu’il est pour la paix, le continent africain qui subit une pression inouïe tient bon… Étonnez-vous du mépris dont nous jouissons partout nous la France… le temps des Suret Canal, des Henri Alleg est mort… Il y a des moments où les larmes vous montent aux yeux devant tant de lâcheté collective, tant d’occasions perdues… (note de Danielle Bleitrach)
septembre 30, 2022

Par Houari A. – Vingt-cinq membres de la Chambre des représentants ont adressé une nouvelle lettre au secrétaire d’Etat Antony Blinken, lui reprochant de ne pas avoir pris des mesures coercitives contre l’Algérie pour avoir acquis des armes de dernière génération auprès de la Russie. Ces élus américains, conduits par la néoconservatrice Lisa McClain, disent s’inquiéter notamment par l’achat de l’avions furtif Sukhoï Su-57, dont les performances sont de loin supérieures à son équivalent américain, selon les experts occidentaux.

Le ton est monté d’un cran dans ce second courrier qui fait suite à celui d’un autre sénateur lobbyiste du Makhzen, qui, il y a quinze jours, lançait le même appel pressant à la mise au ban de l’Algérie. Les auteurs de la lettre lient implicitement ces demandes insistantes à la position d’Alger qui a refusé d’adhérer à la batterie de sanctions imposées contre Moscou, notamment en votant contre une résolution excluant la Russie du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.

«Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, la Russie a désespérément besoin de fonds pour poursuivre son effort de guerre. La tentative de la Russie de punir l’engagement de l’Union européenne dans le conflit en bloquant les ventes de gaz naturel aux pays européens a grevé le budget du président Vladimir Poutine. Il est probable que la Russie continuera à faire pression pour des ventes d’armes supplémentaires. Il est essentiel que le président Joe Biden et son administration se préparent à sanctionner ceux qui tentent de financer le gouvernement russe et sa machine de guerre en achetant du matériel militaire» , décrètent les signataires de la lettre, qui pressent Antony Blinken à «commencer à appliquer immédiatement des sanctions importantes contre les membres du gouvernement algérien qui ont été impliqués dans l’achat d’armes russes» .

«Les Etats-Unis doivent envoyer un message clair au monde que le soutien à Vladimir Poutine et aux efforts de guerre barbares de son régime ne sera pas toléré» , arguent les sénateurs américains, qui rappellent que la Russie « est le plus grand fournisseur d’armes militaires à l’Algérie» et font leurs les arguments du vice-président de la commission spéciale sur le renseignement, Marco Rubio, qui faisait référence à une loi promulguée en 2017 prévoyant de punir les «adversaires» des Etats-Unis et dont un alinéa ordonne au président d’imposer des sanctions aux «parties engagées dans des transactions importantes avec des représentants des secteurs de la défense ou du renseignement du gouvernement de la Fédération de Russie». «Le président a délégué ce pouvoir au secrétaire d’Etat, en consultation avec le secrétaire au Trésor», soulignait le membre du Parti républicain.

«L’Algérie, avait-il ajouté, fait partie des quatre principaux acheteurs d’armes russes dans le monde, culminant avec un accord d’armement de 7 milliards de dollars en 2021. L’afflux d’argent vers la Russie ne fera que renforcer la machine de guerre russe en Ukraine. Pourtant, les sanctions […] n’ont pas encore été utilisées» , avait-il reproché à Antony Blinken qu’il invitait à «prendre au sérieux la menace que la Russie continue de faire peser sur la stabilité mondiale et à «désigner de manière appropriée les parties dont l’achat important de matériel russe permet les actions déstabilisatrices de la Russie».

«Cet appel sera évidemment sans échos, sachant qu’une telle action se retournerait de fait contre les Etats-Unis eux-mêmes, premiers fournisseurs d’armes dans le monde et grands déstabilisateurs de nombreux pays, aucun continent n’étant épargné par l’ingérence américaine» , avaient commenté des sources informées à Alger, qui rappelaient que «l’Algérie est libre d’acheter ses armes auprès des fournisseurs de son choix» et qu’«aucune puissance, fût-elle les Etats-Unis, ne peut interférer dans ses choix souverains».

H. A.
Xuan
   Posté le 09-10-2022 à 19:19:02   

L’opération russe en Ukraine est-elle parfaitement légale selon la charte des Nations Unies ?

8 OCTOBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/10/08/loperation-russe-en-ukraine-est-elle-parfaitement-legale-selon-la-charte-des-nations-unies/?fbclid=IwAR2u6mbshwmXnO1hVoUV9R9iUb5fGdJvZtq26jX5f7merJpg6agPN7nGUyU

Poutine s’est adressé au secrétaire des Nations Unies, António Guterres pour signaler que la Charte des Nations Unies donne à la Russie en tant que successeur légal du vainqueur de la seconde guerre mondiale le droit de son intervention. En effet l’article 106 et 107 de la Charte des Nations Unies lui donnent le droit de prendre toutes les mesures y compris militaires contre l’Allemagne, la Hongrie, l’Autriche, la Roumanie, la Bulgarie, la Finlande , la Croatie, la Slovénie, la république tchèque, la Lettone, l’Estonie, la Lituanie et l’Ukraine pour des tentatives de renaissance du nazisme. Voici la démonstration :

.Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a été surpris d’apprendre de Poutine qu’un article de la Charte des Nations unies autorise une opération spéciale russe en Ukraine. LA RUSSIE A LE DROIT DE PUNIR LES NAZIS PARTOUT (selon la Charte des Nations Unies) Le tribunal de Nuremberg a condamné à la responsabilité pénale tous ceux qui ont combattu les Nations unies et commis un génocide. Le plus grand génocide a été commis contre le peuple soviétique.

Les articles 106 et 107 de la Charte des Nations unies donnent aux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, à savoir l’URSS, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine, le droit de prendre des mesures à l’encontre des pays qui les ont combattus afin d’empêcher toute action visant à réviser les résultats de la Seconde Guerre mondiale. En particulier, le recours à la force militaire contre ces pays est autorisé. Pour cela, il suffit de NOTIFIER les trois autres pays gagnants, mais pas d’obtenir leur approbation. La Russie, étant le successeur LÉGAL de l’URSS, peut également recourir à la force contre les États qui souhaitent réviser le système Yalta-Potsdam en Europe. La Russie peut mettre fin aux tentatives de renaissance du nazisme en Allemagne, en Hongrie, en Roumanie, en Autriche, en Bulgarie, en Finlande, en Croatie, en Slovénie et en République tchèque, qui, pendant la guerre, a joué le rôle de protectorat de la Bohême et de la Moravie.

“Charte des Nations Unies, chapitre XVII (17): Dispositions de sécurité transitoires

Article 106: En attendant l’entrée en vigueur des accords spéciaux visés à l’article 43* qui, de l’avis du Conseil de sécurité, lui permettent de commencer à exercer ses responsabilités en vertu de l’article 42*, les parties à la déclaration des quatre nations, signée à Moscou le 30 octobre 1943, et la France, conformément aux dispositions du paragraphe 5 de ladite déclaration, se consulteront et, selon que de besoin, avec d’autres Membres de l’Organisation des Nations Unies en vue d’une action commune au nom de l’Organisation qui pourra être nécessaire dans le but de maintenir la paix et la sécurité internationales.

Article 107: Rien dans la présente Charte n’invalide ou n’empêche une action, à l’égard d’un État qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, a été l’ennemi d’un signataire de la présente Charte, prise ou autorisée à la suite de cette guerre par les gouvernements responsables de telles actions.

*Article 41: Le Conseil de sécurité peut décider quelles mesures n’impliquant pas l’emploi de la force armée doivent être employées pour donner effet à ses décisions, et il peut demander aux Membres de l’Organisation des Nations Unies d’appliquer ces mesures. Celles-ci peuvent comprendre l’interruption totale ou partielle des relations économiques et des voies de communication ferroviaires, maritimes, aériennes, postales, télégraphiques, radio et autres, ainsi que la rupture des relations diplomatiques.

Article 42: Au cas où le Conseil de sécurité estimerait que les mesures prévues à l’article 41* seraient insuffisantes ou se sont révélées insuffisantes, il peut prendre, par des forces aériennes, maritimes ou terrestres, les actions nécessaires au maintien ou au rétablissement de la paix et de la sécurité internationales. Une telle action peut comprendre des manifestations, un blocus et d’autres opérations aériennes, maritimes ou terrestres des membres des Nations Unies.

Article 43: Tous les Membres de l’Organisation des Nations Unies, afin de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales, s’engagent à mettre à la disposition du Conseil de sécurité, sur sa demande et conformément à un ou plusieurs accords spéciaux, des forces armées, une assistance et des facilités, y compris les droits de passage, nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Cet accord ou ces accords régiront le nombre et les types de forces, leur degré de préparation et leur emplacement général, ainsi que la nature des installations et de l’assistance à fournir. L’accord ou les accords sont négociés dans les meilleurs délais à l’initiative du Conseil de sécurité. Ils sont conclus entre le Conseil de sécurité et les Membres ou entre le Conseil de sécurité et des groupes de Membres et sont soumis à ratification par les États signataires conformément à leurs règles constitutionnelles respectives.

“Sources:Chapitre 17
:
https://www.un.org/en/about-us/un-charter/chapter-17Chapitre 7:https://www.un.org/en/about-us/un-charter/chapter-7AGORA Actualités
pzorba75
   Posté le 10-10-2022 à 05:06:51   

Il y a belle lurette que les "Nations - dites - Unies" s'assoient sur les papiers signés à Yalta et à Postdam, et ni les américains ni les anglais ont quelques fois tenu compte de ce qu'ils avaient bien pu signer, pensant secrètement que leurs signatures ne valent que le temps où l'encre reste humide.
Que les russes procèdent de la même manière est une preuve supplémentaire de l'inutilité de l'ONU, autre que celui d'être la paravent des impérialismes, en commençant par le mieux doté, celui des Etats-Unis d'Amérique.
Xuan
   Posté le 11-10-2022 à 13:12:55   

Qui réussira à faire taire le clown fou : Zelensky devient un “élément toxique” pour l’Occident

10 OCTOBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/10/10/qui-reussira-a-faire-taire-le-clown-fou-zelensky-devient-un-element-toxique-pour-loccident/
https://svpressa.ru/politic/article/348264/

Le “régent” de l’Ukraine veut transformer toute l’humanité en cendres nucléaires. Les Russes depuis bien longtemps disent que Zelensky a perdu toutes limites, l’acteur en proie au personnage sous l’effet de substances délétères et la pire de toute la drogue médiatique. Il se prend à lui seul pour l’empire étasunien suspendu à ses caprices, une sorte de Néron face à l’incendie de l’Europe et du monde. En fait, il y a dans cette outrance quelque chose de pathétique qui renvoie au meilleur des cas aux tyrans en exil (1) voire à leur mort ignoble. L’occident abandonne vite ses jouets à leur triste sort et on peut penser qu’il en sera ainsi de la marionnette grotesque et effrayante ukrainienne décrite ici. Mais le pire est sans doute que nos élites politiques et médiatiques avant la chute finale collent à toutes les foucades irresponsables de ce délirant personnage, pour mieux interdire tout espace de négociation, multiplier les provocations conduisant à l’escalade puisque telle est la ligne du maître étasunien. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)
Svetlana Gomzikova

Zelensky est incontrôlable, il ne peut plus évaluer de manière critique ses propositions et leurs conséquences. C’est ainsi que Sergey Tsekov, membre du comité du Conseil de la Fédération pour les affaires internationales, a commenté l’appel du président ukrainien à l’OTAN pour lancer une frappe nucléaire préventive contre la Russie.

Le sénateur a déclaré que Zelensky “a senti non seulement le pouvoir en Ukraine mais aussi l’attention du monde entier et est arrivé à la conclusion qu’il est un homme d’un tel niveau d’influence et de dignité qu’il peut dire des choses absolument inacceptables pour la communauté internationale”.

Nous rappelons que, lors d’une conférence en ligne organisée le 6 octobre par le think tank australien Lowy Institute, le dirigeant ukrainien a suggéré que l’Alliance du Nord n’attende pas que la Russie lance une frappe nucléaire contre l’Ukraine et qu’elle lance une frappe préventive afin que les Russes, selon lui, “sachent ce qui leur arrivera s’ils utilisent des armes nucléaires” .

Le Kremlin a interprété le discours de Zelensky comme rien de moins qu’un appel au déclenchement de la troisième guerre mondiale. Dans le même temps, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a souligné que tous les pays du monde devaient prêter attention à ces propos. Mais avant tout, les États-Unis et le Royaume-Uni, qui sont en fait responsables des actions de Kiev, ce qui signifie que l’entière responsabilité des conséquences monstrueuses qu’elles peuvent entraîner leur incombe.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a été encore plus sévère. Selon la diplomate, Zelensky, “ marionnette et personnage instable” gavé d’armes occidentales, est devenu depuis longtemps “ un monstre au moyen duquel on pourrait détruire la planète ”.

Pour sa part, Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, estime que des mesures radicales sont nécessaires.

“Les psychiatres de bonne volonté devraient pratiquer une craniotomie préventive sur cet idiot. Avant qu’il ne fasse plus de mal à son peuple et au monde entier” , a fait remarquer l’homme politique sur son canal Telegram.

À propos, ce clown fou de Kiev, qui veut transformer toute l’humanité en cendres nucléaires, était l’un des principaux candidats au prix Nobel de la paix. Mais la médaille a quand même été attribuée à d’autres agents de l’Occident.

Même l’excuse hâtive de l’attaché de presse présidentiel Nikiforov n’a fait qu’embrouiller les choses : il a expliqué qu’il ne fallait pas entendre “des frappes nucléaires là où il n’y en a pas ”. Zelensky aurait parlé non pas d’aujourd’hui mais du 24 février. Et n’a laissé entendre que l’imposition de sanctions préventives pour “ empêcher la Russie de déclencher une guerre ”.

Cependant la déclaration de Zelensky est très claire, quelle que soit la façon dont son porte-parole essaie de la déformer et de mentir maintenant. Il veut provoquer l’Occident pour qu’il s’implique le plus possible dans le conflit ukrainien. En même temps, son esprit enflammé n’est apparemment plus capable d’en calculer les conséquences.

Et le résultat dans le cas d’une frappe “préventive” sur la Russie sera fatal pour tout le monde, y compris Zelensky lui-même. L’Occident, très probablement, le comprend, bien que l’instinct de conservation ne fonctionne pas toujours là aussi. Mais c’est une chose de combattre la Russie “jusqu’au dernier ukrainien” et une autre d’exposer sa petite personne à la liquidation.

En d’autres termes, Zelensky, dont la folie a longtemps été encouragée par les politiciens occidentaux, constitue aujourd’hui, en fait, une menace non seulement pour son propre pays, mais aussi pour l’ensemble du “milliard d’or”. Et toute menace, comme vous le savez, doit être éliminée à temps….

– Je ne pense pas que l’Occident va se débarrasser de Zelensky pour le moment, commente le rédacteur en chef du portail d’information-analyse “Alternative”, l’analyste politique Andrei Vadzhra. – Je ne vois pas avec qui ils pourraient le remplacer maintenant.

Quant à la rhétorique des frappes nucléaires, les raisons en sont simples et évidentes. Comme vous le savez, l’Occident promeut activement l’idée que la Russie va lancer une frappe nucléaire sur l’Ukraine avec des armes tactiques d’un jour à l’autre. Ce sujet a fait la une de la presse américaine et européenne.

Et Zelensky, naturellement, n’a pas pu s’empêcher de rattraper la balle au bond et, sans y réfléchir à deux fois, a répondu en appelant l’Occident à lancer une frappe nucléaire préventive sur la Russie. Mais le fait est que les messages promus par l’Occident concernant une éventuelle frappe nucléaire russe visent des objectifs quelque peu différents. tandis que Zelensky essaie d’utiliser ces messages dans son propre intérêt. Ce qui, naturellement, irrite l’Occident.

Et apparemment, cette irritation lui a déjà été exprimée. Parce qu’il y a déjà eu une déclaration de son porte-parole selon laquelle le “chef” a été mal compris. En fait, il n’a jamais appelé à une frappe nucléaire sur la Russie.

“SP : – Mais il y a un enregistrement synchrone, et il y a une interprétation sans ambiguïté…

– L’interprétation est sans ambiguïté. Mais nous avons vu plus d’une fois qu’ils ont réfuté une interprétation sans ambiguïté, défiant la logique et l’évidence. Apparemment, un “bonjour” est venu de l’Ouest concernant ces appels. Et ils se sont immédiatement précipités pour publier une réfutation.

Il importe peu ici qu’il l’ait dit ou non. Je ne fais que constater un fait : Zelensky a essayé d’utiliser la politique d’information de l’Occident à ses propres fins, et l’Occident a réagi assez durement. Voilà tout.

Et personne ne va changer qui que ce soit. Parce qu’en ce moment, Zelensky convient à l’Occident. Probablement plus tard, quand la situation changera radicalement. En attendant, je ne vois tout simplement pas de raison de le démettre.

“SP : – Alors comment comprendre la déclaration du New York Times selon laquelle les autorités ukrainiennes sont impliquées dans le meurtre de Daria Douguina ? En fait, les Américains ont pointé du doigt Zelensky…

– Apparemment, il y a des processus en cours que nous ne pouvons pas voir. Et ces processus se manifestent de cette manière – dans la sphère de l’information.

À mon sens, le meurtre de Dacha Douguina n’a aucun sens pour le régime ukrainien. Parce que ces actes terroristes, ils visent la sphère de l’information. Et en Ukraine, même au sujet d’Alexandre Douguine, en général, ils ne savent rien, d’autant plus au sujet de sa fille. C’est-à-dire que seul un cercle très étroit de personnes le connait.

Mais Douguine est bien connu en Occident. Bien que, à mon avis, dans un certain sens, le personnage de Douguine y soit surestimée, le qualifiant presque de principal idéologue de Poutine.

Oui, le public occidental intellectuel connaît Douguine en tant que penseur, philosophe, publiciste. C’est à cause de cela, sans doute, qu’il a été la cible d’une attaque terroriste. À mon avis, c’est Douguine qu’ils voulaient tuer, pas Dacha.

En fait tuer la fille n’a aucun sens, c’est juste une sorte de fausse cible pour l’Occident.

Je suis sûr que l’ordre est venu de l’Ouest, pas de l’Ukraine. Et maintenant, ils essaient juste de couvrir ce qu’ils ont fait en se servant de l’Ukraine.

Mais encore une fois, au cœur de tout cela, il y a l’incompréhension de l’Occident de ce qu’est la Russie. Et ce que sont les Russes, y compris ceux issus des milieux intellectuels russes.

“SP : Pensez-vous que leur protégé ukrainien comprenne quelque chose ? Zelensky a cru en sa grandeur et son impunité à tel point que son ego gonflé menace déjà le monde entier.

– Les options de Zelensky sont très limitées. Oui, il peut tuer quelqu’un, absolument. C’est-à-dire que les services spéciaux ukrainiens sont capables d’exercer une terreur individuelle – faire sauter quelqu’un, lui tirer dessus. Ils peuvent même faire exploser des infrastructures – c’est plus difficile, mais en principe ils le peuvent.

Mais cela ne représente pas quelque chose de substantiel. Dans une large mesure, cela leur procure du plaisir. Ils ont tué un homme, ça leur a plu. Ils se délectent maintenant de leur “pouvoir”, de leur capacité à prendre la vie des gens en toute impunité. C’est, vous savez, une sorte d’intoxication psychologique, dans une certaine mesure.

Et Zelensky aussi est intoxiqué par la mort et le sang. Il a toujours été égocentrique, mais cela prend maintenant des formes psychiatriques.

Mais à son niveau, il ne peut rien faire de décisif. C’est pourquoi l’Occident n’a rien à craindre. Tuer une fille russe sans défense est une option pour lui. Seulement, cela n’a aucun effet sur le cours des événements qui se déroulent actuellement.

“SP : – Si, il y a un effet. Une “noble colère”, comme le chante la célèbre chanson, commence à grandir dans notre peuple…

– Mais, encore une fois, ils ne comprennent pas la mentalité russe. Ils procèdent de ce qu’ils sont. Même les citoyens ukrainiens qui ont rejoint l’élite actuelle se sont laissés aveugler en ce qui concerne la Russie et les Russes. Ils ont inventé une certaine image d’eux-mêmes, et ils ont cru en cette image.

C’est-à-dire qu’ils ne voient pas la réalité, ils ne comprennent pas ce qu’est la Russie et qui sont les Russes. Je ne parle même pas de l’Occident, qui ne comprend rien du tout.

Vous vous souvenez de l’enthousiasme avec lequel ils ont tué les prisonniers de guerre russes devant les caméras ? C’était une campagne de propagande spéciale. Conçue pour intimider, pour briser la volonté. Mais je pense que ces vidéos n’ont fait qu’ajouter au moins quelques milliers de volontaires au front. Parce qu’il ne suscite rien d’autre que la haine et la rage dans l’âme russe.

Ils fonctionnent selon d’autres schémas. C’est leur malheur. Y compris leur soi-disant propagande.

“SP : – La fin de la carrière de Zelensky, telle que vous la voyez ?

– Il est fort probable que lorsqu’il aura épuisé son utilité pour l’Occident, il pourrait tout simplement “mourir héroïquement”. De nombreuses variations sont possibles. Les aspects techniques ne sont pas pertinents.

Zelensky a tellement perdu le sens de la réalité, il s’est tellement plongé dans toutes ces choses (à cause de son ego surdimensionné, y compris son addiction aux drogues), qu’il s’est simplement transformé en matériel consommable de la politique de quelqu’un d’autre – la politique occidentale, la politique américaine. Mais il est devenu trop toxique, trop. C’est son problème.

Je n’exclus donc pas la possibilité qu’il “meure héroïquement” quelque part lorsqu’il deviendra superflu.

(1) Cette familiarité entre les personnages dans l’ancienne aire soviétique fait songer à ce qui existe en Amérique latine où chacun sait qui est qui, comment et quand il s’est vendu. Quant à l’exil de ce type d’individu on songe au roman d’Alejo Carpentier le recours de la méthode, ou la description d’un tyran sud américain pris dans les filets occidentaux menant la belle vie à Paris et terminant misérablement dans cette ville en essayant de reconstituer un décor de son île natale dans une modeste chambre. (note de DB)
Xuan
   Posté le 11-10-2022 à 13:16:11   

Qui est le nouveau commandant de l’Opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine?

10 OCTOBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/10/10/qui-est-le-nouveau-commandant-de-loperation-militaire-speciale-de-la-russie-en-ukraine/

L’agence de presse LIVE24 a demandé à Evgueni Prigojine de commenter la nomination de Serguei Sourovikine à la tête de l’opération spéciale. Une fois de plus, dans Histoireetsociete, nous rompons avec la propagande, toutes les propagandes pour donner la parole à un personnage légitimement controversé. En 1979, Prigojine est condamné à du sursis pour vol, puis en 1981 à douze ans de prison pour « brigandage, escroquerie et incitation de mineurs à la prostitution ». Il est libéré en 1990, et comme il le décrit ici il est un soutien total du “libéralisme” et de la fin de l’URSS. D’ailleurs les troubles de la fin de l’URSS y compris sous Gorbatchev, qui détruisent son pays et vouent à la misère des millions d’être humains lui profitent. En 1990, Prigojine ouvre un fast-food qui vend des hotdogs, puis une chaîne de fast-foods grâce à laquelle il commence sa fortune, Prigojine est décrit comme un oligarque proche du président Poutine, et parfois surnommé le « cuisinier de Poutine ». C’est lui qui crée le groupe mercenaire Wagner. Ce qui nous parait fascinant chez non seulement lui mais Medvenev et d’autres c’est la manière dont ils opèrent en ce moment leur autocritique y compris comme ici sur leur propre rôle sur la destruction de l’URSS. Faut-il y croire ? Étant naturellement sceptique j’ai autant de doute sur eux que sur le pacifisme d’Elon Munk et je crois que la seule solution est d’agir avec eux comme les Chinois face à leur propres capitalistes milliardaires, ne leur laisser qu’un espace limité, celui d’investir là où un pouvoir communiste le désigne, dans l’innovation, dans la paix et dans la lutte contre la misère quitte à les briser, les emprisonner et pire s’ils outrepassent leur rôle, enfin la dictature du prolétariat nettement meilleure que celle de la bourgeoisie. Nous n’en sommes pas là, mais son opinion est intéressante à connaitre pour bien mesurer à quel point c’est toute la Russie qui désormais se sent héritière de l’URSS, un peu comme la France est ou devrait être en totalité héritière de la Révolution française mais là nous sommes dans une réflexion sur Nation et Révolution. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

QUESTION : Bonjour, Evgueni Viktorovitch !

La rédaction de LIVE24 souhaite vous poser quelques questions.

Le général d’armée Serguei Sourovikin a été nommé nouveau commandant de l’Opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine (sigle russe : SVO)

Dites-moi, le connaissez-vous ? Pouvez-vous commenter sa nomination ?

RÉPONSE : “Certainement, je le connais bien. Sourovikine est le commandant le plus compétent de l’armée russe. Mais il peut agir dans la situation existante en fonction des possibilités qui lui sont offertes et de la situation qui lui a été transmise par ses prédécesseurs, et cette transmission, pour ne pas dire plus, n’a pas été faite de la meilleure façon. Quant à ses qualités personnelles, je peux dire une chose, Sourovikine est une figure légendaire, il est né pour servir fidèlement sa patrie. Le service fidèle et véritable à la patrie n’est pas un bel uniforme ou des breloques à revêtir. Nous nous souvenons tous des événements survenus à la Maison Blanche en août 1991. Sourovikine était donc cet officier qui, sans aucune hésitation, après en avoir reçu l’ordre, est monté dans son char et s’est précipité pour sauver son pays.

À propos, j’ai également pris part à ces événements en août 1991, bien qu’à l’époque je me sois rangé du côté des manifestants libéraux. Nous étions alors dans l’illusion la plus profonde et au lieu de diriger le pays foncièrement rassemblé, appelé URSS, dans une nouvelle direction, de lui donner les idées de la propriété privée, un nouveau vecteur de développement économique et de travailler sur nos erreurs, nous l’avons détruit tous ensemble jusqu’au niveau zéro. Nous avons exécuté l’ordre des États-Unis et détruit le plus grand empire de notre temps au profit d’une bande de créatures cupides et perfides qui ont volé en douce les usines, les fabriques et les navires à vapeur.

D’ailleurs, la plupart d’entre eux sont toujours assis sur l’argent volé au peuple et se frottent les mains. Historiquement, il s’agit d’une erreur inouïe au niveau mondial. La Chine a suivi un chemin similaire, à une différence près : elle n’a rien volé et possède aujourd’hui une économie exceptionnelle. La première au monde, si on met de côté les sombres combines criminelles des États-Unis. Et nous payons encore le prix de cette erreur.

Sourovikine n’a pas eu le temps de charger un tank complet de munitions en août 1991. Mais s’il l’avait fait, nous aurions vécu dans un pays totalement différent, dix fois plus puissant.

Qu’avons-nous obtenu comme résultat ? Khodorkovsky, Berezovsky et Cie – une horde de chiens s’est jetée sur les biens de l’Union soviétique et les a dispersés dans différentes directions. Ce jour-là, je suis sorti sur la place avec les manifestants et j’ai renversé les trolleybus pour ne pas garder l’URSS. Pour quoi ? Pour un morceau de saucisse supplémentaire ou une paire de jeans. Les résultats des problèmes d’aujourd’hui ont été fixés dans cette lointaine année 1991.

À propos, ceux qui ont ruiné l’URSS sont toujours vivants, prospères, exploitent des usines et des bateaux à vapeur, ils ont le même nom – oligarques russes. Et ils n’en ont rien à f… de toute l’industrie militaire et de la lutte pour les intérêts de la Russie. Sourovikine est donc le meilleur, et tente de sauver sa patrie, mais son succès dépend, entre autres, de ses obus de char.

Note MD : la source est le compte VK d’un ami communiste de Saint-Pétersbourg (Léningrad) qui ajoute la remarque perfide suivante : “Apparemment, Prigojine est en passe de devenir l’homme le plus populaire de Russie”.

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Xuan
   Posté le 11-10-2022 à 13:18:25   

KPRF : Tout pour le front, tout pour la victoire !

11 OCTOBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/10/11/kprf-tout-pour-le-front-tout-pour-la-victoire/

Il n’y a pas à épiloguer, simplement à connaitre et à faire connaitre la position des communistes russes et bien mesurer à quel point ils ont conscience de mener une guerre pour la survie de leur patrie menacée par l’OTAN, les Etats-Unis et la fascisation qu’ils imposent à leur vassaux. Cette mobilisation passe aussi par une critique radicale de ceux qui depuis la chute de l’URSS ont pillé l’Etat, ont laissé la patrie désarmée. “Tout pour le front, tout pour la victoire” doit être le slogan de chacun d’entre nous. Mais une véritable consolidation des forces sociales ne peut être obtenue que si l’on change de cap pour adopter une orientation sociale. La justice, le collectivisme et l’entraide sont les pierres angulaires de notre société. “Au-delà de ce positionnement qui exige le socialisme comme condition de survie, interrogeons-nous sur l’ukrainisation du continent européen qui est le but recherché par l’impérialisme. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/213773.html

Déclaration de Guennadi Ziouganov, président du comité central du KPRF.

La situation dans la zone de guerre en Ukraine a récemment changé de façon spectaculaire. L’armée du régime néo-nazi a lancé une contre-offensive. Les attaques terroristes sur le gazoduc Nord Stream-2, sur le pont de Crimée et le bombardement quotidien de la centrale nucléaire de Zaporojié montrent que les mondialistes ne reculent devant rien pour déstabiliser notre pays. Il ne s’agit plus d’une opération militaire spéciale, mais d’une guerre menée par les États-Unis et leurs alliés contre la Russie aux mains des fascistes banderistes.

Les pays occidentaux fournissent au régime criminel d’Ukraine les armes les plus modernes. Ils financent et entraînent les unités de l’AFU en cours de formation. Leur quartier général planifie et contrôle les opérations de la milice néonazie et lui fournit des informations de renseignement. Ils déterminent également les cibles des frappes contre les troupes russes, les villes et les villages en Russie.

Des spécialistes de l’OTAN sont aux commandes des systèmes d’armes de précision. Des milliers de mercenaires sont directement impliqués dans les hostilités. Les États-Unis et leurs satellites assument la quasi-totalité du financement du régime de Bandera en Ukraine. Une bataille économique et de propagande est menée contre la Russie et fait partie intégrante de la guerre hybride moderne. Les dernières attaques terroristes sont sans aucun doute l’œuvre des services de renseignement américains et britanniques, qui se sont depuis longtemps spécialisés dans ce type de crimes.

L’implication non déguisée de l’OTAN dans la lutte armée contre la Russie est un phénomène fondamentalement nouveau, qui exige un changement de stratégie et de tactique de la part des dirigeants de l’État et de l’armée, et une mobilisation de l’ensemble du pays pour assurer la victoire. Avec la LNR et la DNR, ainsi que le retour des régions de Kherson et de Zaporozhye dans le giron de la Russie, nous nous battons aujourd’hui non pas en Ukraine, mais sur nos propres terres. Et c’est aussi un phénomène nouveau. Mais nous devons comprendre que la tâche de libérer le peuple ukrainien du régime néo-nazi n’est pas hors de portée.

Les forces armées russes sont confrontées à des problèmes difficiles. De nombreuses erreurs et mauvais calculs ont été commis. Il y a eu une sous-estimation des forces ennemies. Les promesses des dirigeants militaires russes de réduire considérablement la fourniture d’armes occidentales à la ligne de front ne sont toujours pas tenues. La société se pose légitimement la question : pourquoi ? D’ailleurs, même nos adversaires sont surpris par cette circonstance. Enjoliver la situation, comme cela a été fait jusqu’à présent, n’a jamais servi à rien. Les problèmes émergents ont été réduits au silence ou ignorés plutôt que traités. Cette attitude a entraîné la perte d’un temps précieux.

Il serait toutefois totalement erroné de rejeter la responsabilité de tous ces problèmes uniquement sur les dirigeants actuels des forces armées. Ils ont besoin de tout le soutien et de toute l’aide qu’ils peuvent obtenir. Mais nous sommes obligés de donner une évaluation objective et sévère à ceux qui, depuis des années, ruinent la capacité de défense de la Russie.

Je fais principalement référence à l’ancien ministre russe de la Défense, M. Serdioukov, et à son équipe. C’est sous son commandement que d’illustres unités militaires, des académies et des collèges ayant des siècles d’histoire ont été détruits. Le système de médecine et de science militaires a été amené au bord de la ruine. Le système de préparation à la mobilisation a été mis à mal par une véritable démolition des bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires. La liquidation et le pillage des réserves stratégiques ont largement laissé l’armée sans l’équipement le plus essentiel dans le feu de la bataille.

L’industrie de la défense et la science ont été gravement affaiblies. Une privatisation irréfléchie et souvent ouvertement nuisible a conduit à la liquidation de nombreuses industries d’importance stratégique. D’ailleurs, le processus de faillite délibérée de ces entreprises se poursuit encore aujourd’hui.

La solution aux nombreux problèmes d’approvisionnement de l’armée a dû être prise en charge par la société. Le mérite et les louanges reviennent aux millions de patriotes qui, aux quatre coins du pays, ont entrepris d’acheter et de livrer à l’armée active divers équipements, de la nourriture, des vêtements, des dispositifs de vision nocturne, des drones, des médicaments et du matériel médical. Cependant il s’agit d’une responsabilité directe de l’État et de ses autorités compétentes. Entre 1941 et 1945, il y a également eu un flot de colis destinées aux soldats de l’Armée rouge depuis le front intérieur. Mais tout ce dont l’armée avait besoin était entièrement fourni par l’État.

Ces dernières années, plusieurs mesures ont été prises pour reconstruire les forces armées et l’industrie de la défense. Mais les dégâts causés par les “réformateurs” libéraux et la “cinquième colonne” sont si importants qu’il faudra des années pour les surmonter. La société s’attend à ce que les auteurs des graves problèmes actuels de notre armée, qui ont traîtreusement sapé ses capacités de défense, soient sévèrement punis.

D’énormes dommages ont été causés à la préparation au combat de la Russie par ceux qui façonnent l’opinion publique. La politique de répression du patriotisme menée depuis des années, l’imposition de “valeurs” occidentales étrangères à notre peuple, ainsi que les élections frauduleuses, ne pouvaient qu’entraîner de graves conséquences sous la forme de milliers de jeunes hommes qui se soustraient à la mobilisation. Ce ne sont pas seulement eux qui sont à blâmer, mais aussi ceux qui ont délibérément fait de nos jeunes des cosmopolites sans foi ni loi.

La destruction du système de formation militaire initiale avant la conscription et la transformation de la DOSAAF en entreprise commerciale ont contribué à la réduction des capacités de défense du pays.

Dans les conditions d’une confrontation militaire avec un ennemi sournois et perfide, il devient encore plus évident à quel point les problèmes de corruption et de bas salaires sont devenus une source de danger. Y compris dans les domaines de notre sécurité. Les corrompus et les pauvres sont les meilleures cibles pour les pots-de-vin et les incitations à trahir leurs intérêts personnels. Une chose activement exploitée aujourd’hui par ceux qui nous combattent par la terreur des bandits et le sabotage.

L’escalade des hostilités et l’engagement ouvert de l’OTAN dans une guerre contre la Russie ont révélé la présence de forces qui empêchent, inconsciemment ou délibérément, le pays et l’armée de résoudre les problèmes auxquels le pays est confronté. Une partie de la bureaucratie, notamment dans les sphères économiques et financières, se comporte aussi sereinement que s’il n’y avait pas d’opération militaire spéciale, pas de transformation du SVO en une guerre de l’OTAN contre la Russie. Cela commence déjà à ressembler à du sabotage. Une loi devrait être adoptée dans les plus brefs délais pour sanctionner ces agissements, y compris l’inaction des fonctionnaires dans des situations où des décisions responsables urgentes doivent être prises.

Aujourd’hui, alors que des centaines de milliers de nos combattants sont en danger de mort sur les lignes de front, la bueaucratie des fonctionnaires sur le front intérieur signifie qu’ils aident directement ou indirectement nos ennemis. Il est grand temps que les autorités se souviennent des conséquences désastreuses des défaites de la guerre russo-japonaise et de la Première Guerre mondiale au début du XXe siècle. Nous devons éviter les erreurs du passé, remporter la victoire et sauver notre État des troubles et de la destruction.

Face à une menace militaire croissante pour le pays, l’unité de la société est vitale. Nous ne devons pas nous contenter de mobiliser les réserves militaires. La lutte contre le plus grand bloc militaire, économique et politique du monde ne peut être confiée à la seule armée. Il est nécessaire de mobiliser toutes les forces productives, spirituelles et créatives du pays pour soutenir l’armée en difficulté.

Ce n’est pas l’armée qui est en guerre, mais le pays. La devise de nos grands ancêtres : “Tout pour le front, tout pour la victoire” doit être le slogan de chacun d’entre nous. Mais une véritable consolidation des forces sociales ne peut être obtenue que si l’on change de cap pour adopter une orientation sociale. La justice, le collectivisme et l’entraide sont les pierres angulaires de notre société. Il est urgent d’introduire un barème fiscal progressif et d’abolir les décisions visant à relever l’âge de la retraite.

La bataille doit être menée non seulement contre les ennemis extérieurs, mais aussi contre les principaux ennemis intérieurs de la Russie – la crise de gouvernance, le retard économique, l’appauvrissement massif et les divisions sociales flagrantes. Contre la cupidité criminelle et l’irresponsabilité des voleurs de l’oligarchie. Contre les machinations russophobes et antisoviétiques de la “cinquième colonne” dans la sphère de la culture, de l’éducation et de la propagande. Au XXe siècle, cette bataille a été brillamment gagnée par le pouvoir soviétique, qui a mis en œuvre dans les plus brefs délais la modernisation léniniste-staliniste. Qui a mis fin à l’exploitation, à la pauvreté, au chômage et à l’analphabétisme. Qui a procédé à l’industrialisation rapide de l’économie. Les remarquables exploits pacifiques du socialisme sont devenus le fondement de notre victoire sur la peste brune d’Hitler. Il est grand temps que nous comprenions tous le sens de cette leçon historique et que nous réalisions que de nouvelles victoires ne sont possibles que si le cap est fondamentalement changé vers le socialisme, la justice, l’égalité et une véritable responsabilité du gouvernement et des citoyens pour leur pays.

Notre expérience montre la nécessité d’une concentration maximale des ressources pour un approvisionnement satisfaisant. La dernière guerre, victorieuse, a vu la création de la Stavka du commandant en chef suprême, puis du Comité d’État de la défense, qui sont devenus les principaux organes de gouvernance. Cette expérience ne doit pas être négligée. Lors de l’affrontement avec le nazisme allemand pendant la Seconde Guerre mondiale, même un pays profondément libéral comme la Grande-Bretagne a choisi de nationaliser des secteurs clés de l’économie. Dans les conditions difficiles actuelles, les sphères vitales de l’économie nationale doivent revenir au contrôle de l’État.

La nationalisation des sphères stratégiques de l’économie, le soutien maximal à son développement innovant, la diffusion de l’expérience des entreprises populaires, la protection sociale des citoyens, une médecine et une éducation gratuites et de qualité – voilà la base de nos initiatives et propositions. Il s’agit d’un programme gagnant, qui doit être adopté au niveau de l’État. Sans lui, il est impossible de donner une contre-attaque dévastatrice à ceux qui cherchent à détruire le monde russe et à anéantir l’État qui en est issu.

À l’heure où le pays se lève pour défendre sa souveraineté et son indépendance, où des centaines de milliers de jeunes sont envoyés au front, chacun doit tout mettre en œuvre pour vaincre le néonazisme et le banderisme, derrière lesquels se tiennent les États-Unis et leurs satellites de l’OTAN.

Le KPRF et les forces patriotiques de gauche en Russie sont convaincus que notre peuple vaincra le même ennemi qui s’est présenté à nous en juin 1941 – les forces unies de l’Occident agressif. À l’époque, ces forces étaient dirigées par l’Allemagne d’Hitler. Maintenant, ce sont les États-Unis, la Grande-Bretagne et leurs vassaux. Pour le succès de cette lutte, nous avons besoin d’une concentration complète de toutes nos ressources et forces spirituelles. Les dirigeants russes sont tenus de prendre des mesures exhaustives à cette fin.

Le Président du Comité central du KPRF

G. A. Ziouganov.


Edité le 11-10-2022 à 13:18:40 par Xuan


Xuan
   Posté le 18-10-2022 à 22:56:39   

Derrière la guerre, les affaires
L’Ukraine et ses faux amis


Référendum dans les régions occupées, menace de nucléarisation, mobilisation partielle : la Russie a choisi l’escalade face aux contre-offensives ukrainiennes menées avec des armes occidentales.
Cobelligérants de fait, certains États de l’Union européenne concrétisent un vieux projet : ancrer l’Ukraine à l’Ouest et en faire un laboratoire pour les délocalisations de voisinage.
par Pierre Rimbert

Le Monde Diplomatique octobre 2022
https://www.monde-diplomatique.fr/2022/10/RIMBERT/65197

À l’image du mal de dos et de la météo, la « fin de la mondialisation » compte au nombre de ces « marronniers » qui refleurissent régulièrement dans la presse. Essayistes et journalistes ont cloué le cercueil de la libéralisation planétaire après les attentats du 11 septembre 2001, puis lors de la crise financière de 2008, puis encore lors de la crise de l’euro au mitan des années 2010.
Avec le chaos mondial des chaînes d’approvisionnement dû aux politiques anti-Covid, à la montée des tensions sino-américaines, à la guerre en Ukraine et à la crise de l’énergie, l’heure d’un nouveau rapport d’autopsie a sonné. En 2022, le légiste en chef se nomme M. Larry Fink, président-directeur général du fonds d’investissement BlackRock.

« L’invasion russe a mis fin à la mondialisation que nous avons connue depuis trois décennies », écrit-il le 24 mars dernier dans sa lettre annuelle aux actionnaires. Il n’en fallait pas davantage pour provoquer une cascade internationale d’articles sur la « démondialisation », les relocalisations, le « démultilatéralisme », le retour du protectionnisme, etc., laquelle doucherait à froid les congressistes du Forum économique mondial réunis fin mai à Davos.

Comment cette fois ressusciter le sphinx et l’acclimater à un contexte géopolitique inflammable ? La mondialisation des années 2000 se voulait inclusive : ses architectes admettaient au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) la Chine (2001) et même la Russie (2012), convaincus que l’interdépendance économique civiliserait ces partenaires idéologiquement mal dégrossis. « Deux pays qui hébergent chacun un McDonald’s ne se sont jamais fait la guerre » , soutenait en 1996 l’essayiste Thomas Friedman (1). Bien tenté, mais c’est raté. On se montrera donc plus sélectif. Les délocalisations, oui, mais entre amis. Une idée aussi brillante ne pouvait s’énoncer qu’en anglais : le friendshoring, par opposition à l’offshoring, qui désigne les délocalisations classiques.

Identifié par un rapport de la Maison Blanche de juin 2021 comme un remède aux convulsions du commerce international (2), le friendshoring dispose d’influentes évangélistes. « Approfondissons l’intégration économique » , a plaidé, le 13 avril 2022, la ministre des finances américaine Janet Yellen, « mais faisons-le avec les pays sur lesquels nous savons pouvoir compter » . La Russie, a-t-elle expliqué lors d’un déplacement en Corée du Sud le 19 juillet dernier, « a instrumentalisé l’intégration économique avec efficacité » ; il faut dès lors l’isoler. En outre, « nous ne pouvons pas permettre à des pays comme la Chine d’utiliser leur position sur le marché des matières premières, des technologies ou de produits-clés pour perturber notre économie ou exercer une influence géopolitique indésirable » .

Il convient donc de « moderniser notre approche de l’intégration commerciale en tenant compte de ces nuisances (…) au lieu de se concentrer exclusivement sur les coûts » .
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Mme Christine Lagarde, s’y montre elle aussi très favorable. L’interdépendance, admettait-elle lors d’une conférence à Washington, « peut rapidement devenir une vulnérabilité lorsque la géopolitique change et que des pays ayant des objectifs stratégiques différents des nôtres deviennent des partenaires commerciaux plus risqués (3) » . Conjurer ce spectre implique, selon Mme Lagarde, de privilégier une approche plus régionalisée. Mais, vue sous cet angle, la percée conceptuelle du friendshoring apparaît plus limitée : en Europe, aux Amériques ou en Asie, les zones de libre-échange régionales pullulent depuis des décennies (4). La Communauté économique européenne n’a-t-elle pas pour fondement une union douanière en expansion perpétuelle ?

Depuis une quinzaine d’années, Bruxelles vante les mérites de la délocalisation de voisinage à un grand pays situé à ses frontières, pourvu d’une main-d’œuvre qualifiée et peu onéreuse, mais gangrené par la corruption et lesté d’une architecture juridique arriérée au regard des normes européennes : l’Ukraine.
Le friendshoring prend ici la forme d’un accord d’association politique et d’intégration économique (5) conclu par Bruxelles et Kiev en 2014, au terme de négociations entamées à la fin des années 2000. L’épisode a joué un rôle crucial dans la généalogie du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Fin 2013, les deux parties s’apprêtent à signer le texte, lorsque le président ukrainien Viktor Ianoukovitch y renonce inopinément sous la pression de Moscou. Ce refus déclenche les émeutes de la place Maïdan puis, quelques semaines plus tard, la chute du gouvernement et son remplacement en février 2014 par une équipe proeuropéenne qui, finalement, signera l’accord. S’ensuivent l’annexion de la Crimée par la Russie (février-mars) et la proclamation des « Républiques populaires » de Donetsk et de Lougansk (avril-mai).

À première vue, un accord d’association n’a rien d’inédit. Au cours des deux dernières décennies, l’Union européenne en a conclu avec de nombreux États dont ceux de l’ex-Yougoslavie, candidats à l’intégration européenne — contrairement à l’Ukraine à la fin des années 2000. Mais le document paraphé en juin 2014 par le président ukrainien d’alors, M. Petro Porochenko, est d’un type nouveau. Il s’inscrit dans le cadre du partenariat oriental, une politique d’influence européenne impulsée par la Pologne pour intensifier la coopération avec des pays de l’ex-bloc soviétique et les ancrer plus fermement au môle occidental : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, Moldavie et Ukraine. Seuls les trois derniers engageront les pourparlers avec détermination et concluront en 2014 un accord d’association. Parmi eux, l’Ukraine représente assurément le gros morceau. Sa politique extérieure et son économie reposent sur un équilibre instable entre Russie et Europe (6).

UN TRAITÉ D’ANNEXION VOLONTAIRE

Dès le lancement de ce partenariat oriental en 2009, dans un contexte de tensions gazières avec Moscou et un an après le conflit russo-géorgien, la Pologne escomptait qu’il déboucherait sur une adhésion de Kiev à l’Union : la volonté d’arracher ce pays à l’influence russe guide depuis des décennies la politique de Varsovie (7). Au point qu’avant même sa propre intégration à l’Union européenne en 2004 la Pologne plaidait déjà en faveur de celle de l’Ukraine. A contrario, Paris et Berlin se montraient plus prudents.
Accompagné d’un programme d’appui s’élevant à 11 milliards d’euros entre 2014 et 2020, l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union entre finalement en vigueur le 1er septembre 2017. Combien d’Européens ont lu ses 2 135 pages ou — à l’impossible nul n’étant tenu — franchi les ponts aux ânes introductifs sur la paix, le développement durable, la transparence, la société civile et le « dialogue interculturel » ? Gratter cette gangue, c’est découvrir ce qu’il faut bien appeler un traité d’annexion volontaire. Il se compose en premier lieu d’un « accord de libre-échange approfondi et complet » calqué sur l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) de 1994. De manière fort classique, les chapitres consacrés au commerce somment l’Ukraine de supprimer la plupart des dispositifs qui faussent la libre concurrence (subventions, normes, etc.).

Mais l’essentiel est ailleurs : afin d’instaurer des « relations fondées sur les principes de l’économie de marché libre » (article 3), l’Ukraine « met tout en œuvre (…) pour rapprocher progressivement ses politiques de celles de l’Union européenne, conformément aux principes directeurs de stabilité macroéconomique, de situation saine des finances publiques et de viabilité de la balance des paiements » (art. 343). En somme, la seule option autorisée sera l’austérité.

Kiev « procède aux réformes administratives et institutionnelles nécessaires à la mise en œuvre du présent accord » et « met en place l’appareil administratif efficace et transparent nécessaire » (art. 56). De l’étiquetage en magasin à la congélation des légumes en passant par la libéralisation des services publics, la libre circulation des capitaux, la protection du roquefort, etc., les fonctionnaires bruxellois dictent à leur « partenaire » le cadre juridique européen — jusqu’à l’obligation de légaliser le « lobbying » :
« Les parties conviennent de la nécessité de consulter en temps opportun et régulièrement les représentants du monde des affaires sur les propositions législatives »
, énonce l’article 77b.
En clair, tout l’édifice législatif ukrainien sera remodelé, alors même que la candidature de l’Ukraine à l’Union ne figure pas encore à l’ordre du jour.

Inutile d’être fin stratège pour discerner l’intention géopolitique du texte : évoquer la « convergence progressive dans le domaine de la politique étrangère et de sécurité, y compris la politique de sécurité et de défense commune » (art. 7), encourager la « coopération dans le domaine de l’énergie, y compris le nucléaire » , recommander de « diversifier les sources, les fournisseurs, les voies d’acheminement et les méthodes de transport de l’énergie » (art. 337) à un pays largement dépendant de la Russie sonne comme un défi lancé à Moscou.
D’autres articles se montrent plus offensifs encore : « L’Ukraine transpose progressivement le corpus de normes européennes (EN) en tant que normes nationales. (…) Parallèlement à cette transposition, l’Ukraine révoque toute norme nationale contraire et cesse notamment d’appliquer sur son territoire les normes inter-États (GOST) élaborées avant 1992 » (art. 56-8), soit l’ensemble des normes héritées du bloc de l’Est. Dit autrement, Bruxelles met Kiev en demeure de « dérussiser » son économie.

Le gouvernement Ianoukovitch (2010-2014), qui négocia l’accord, entendait jeter un grappin vers l’Occident pour équilibrer la dépendance à la Russie, mais sans fâcher cette dernière et encore moins rompre avec elle. Peine perdue : Moscou s’oppose vigoureusement au « partenariat occidental » et, fin 2013, oblige l’Ukraine à y renoncer pour rejoindre sa propre union douanière avec les pays d’Asie centrale, la Communauté économique eurasiatique (2000-2015). Parce qu’ils reposent sur des fondements opposés (économie de marché concurrentielle d’un côté, capitalisme oligarchique de l’autre) et supposent des normes différentes, ces deux modèles de friendshoring étaient incompatibles. Géographiquement située à l’intersection de l’Union européenne et de l’espace eurasiatique, l’Ukraine, tiraillée par les intérêts contradictoires de ses puissants voisins, ne pouvait maintenir l’équilibre. L’ultimatum de Moscou et le putsch contre le gouvernement Ianoukovitch consécutif aux manifestations de la place Maïdan trancheront le nœud gordien : l’Ukraine ira à l’Ouest.

Si les conséquences géopolitiques et militaires de ce choix n’échappent à personne, le coût social de l’accord d’association reste un sujet tabou. S’y dessine pourtant le concentré des décennies de désindustrialisation subies par la classe ouvrière européenne dans les années 1980 et 1990 : « Modernisation et restructuration de l’industrie » (art. 379), « restructuration du secteur du charbon » (art. 339) — crucial pour l’économie du Donbass —, « restructuration et modernisation du secteur ukrainien des transports » (art. 368), suppression des aides d’État « qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence » (art. 262)… Que pesaient les négociateurs ukrainiens face aux armées de juristes bruxellois surexcités à l’idée de « garantir une protection adéquate et efficace des investisseurs » (art. 383) ?
Entre une entité de vingt-sept États capitalistes avancés et une nation « considérée comme un pays en développement » (art. 43), la balance était d’emblée truquée. À la lecture des quarante-quatre annexes qui détaillent les renonciations de l’Ukraine à sa souveraineté économique, les cris d’amour européens lancés depuis l’invasion russe à ce « pays frère » qui « défend nos valeurs » apparaissent soudain un peu hypocrites. « Ces accords d’association reflètent en quelque sorte un esprit colonial », avait reconnu en 2013 un diplomate occidental en poste à Kiev (8).

De même que les nations d’Europe centrale intégrées à l’Union européenne en 2004 (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie…) avaient fourni une armée de réserve industrielle au Moloch manufacturier allemand dont les sous-traitants essaimaient dans ces pays (9), les nouveaux chômeurs ukrainiens iront s’embaucher dans les usines champignons promises à l’éclosion sur les décombres des aciéries bombardées par les Russes. Depuis la chute du mur de Berlin, Bruxelles organise les délocalisations entre amis avec un objectif toujours identique : aménager une « petite Chine » à sa porte pour alimenter ses fleurons industriels en bras et en nouveaux marchés. Avis aux travailleurs de la Vieille Europe :
« Les normes en matière de travail ne devraient pas être utilisées à des fins protectionnistes » (art. 291), avertit l’accord. En 2022, le salaire minimum mensuel ukrainien ne dépasse pas 180 euros…

L’insistance de Bruxelles à légaliser le travail détaché au milieu des années 2000 se retrouve dans la minutie avec laquelle l’accord impose à Kiev la « libéralisation progressive de la fourniture transfrontalière de services entre les parties » (chapitre 6), services manuels bientôt fournis par des réfugiés ukrainiens dans les contrées communautaires à plus fort pouvoir d’achat cependant que l’Ukraine accueillera les grandes entreprises françaises, allemandes, polonaises avides d’opérer la distribution postale et les communications électroniques, les services financiers et d’assurance désormais ouverts à la concurrence.
Un an après la signature, en mars 2015, les parties s’accordaient sur un calendrier de mise en œuvre. Dans la liste des priorités figure, à côté des réformes anticorruption, la « déréglementation » :
« Réduire le fardeau réglementaire des sociétés et en particulier des petites et moyennes entreprises. » Lors de sa dernière réunion fin janvier 2020, le Conseil d’association, organe chargé de surveiller la concrétisation des engagements ukrainiens, s’est félicité des progrès réalisés — tout en pressant Kiev de hâter le pas.

La guerre a précipité les choses : lors du Conseil européen des 23 et 24 juin derniers, l’Ukraine a obtenu le statut de candidat à l’intégration. Les vœux de la Pologne se réalisent enfin et l’avenir des délocalisations de voisinage s’annonce radieux.
« Je suis favorable à l’élargissement de l’Union européenne, pour inclure les États des Balkans occidentaux, l’Ukraine, la Moldavie et, à terme, la Géorgie » , a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz le 29 août dernier. Douze jours auparavant, le président ukrainien ratifiait une loi autorisant les petites et moyennes entreprises (jusqu’à 250 salariés, c’est-à-dire celles qui emploient 70 % des travailleurs ukrainiens) à ne plus appliquer le code du travail ; seules prévaudront désormais les règles fixées par l’employeur dans le contrat de travail.
De justesse, les syndicats ont obtenu la restauration du statu quo ante sitôt que serait levée la loi martiale. Mais le parti de M. Volodymyr Zelensky, « serviteur du peuple », qui tentait de « restructurer » la législation du travail depuis la fin de l’année 2020, ne compte pas s’en tenir là.

« L’extrême “surréglementation” de l’emploi contredit les principes de l’autorégulation du marché [et] de la gestion moderne du personnel », a expliqué Mme Hanna Lichman, députée du parti au pouvoir (10).
D’après OpenDemocracy, un média proeuropéen, un autre projet de loi « introduirait une journée de travail de douze heures maximum et permettrait aux employeurs de licencier des salariés sans justification » .
Mme Halyna Tretiakova, présidente de la commission parlementaire sur la politique sociale, a fixé le cap : « Nous devons “réinitialiser” le code du travail et le modèle social, ce qui n’a pas été fait lors de la transition du pays du socialisme à l’économie de marché. »
Député du parti présidentiel, M. Danylo Hetmantsev a justifié laconiquement ce programme :
« Cela se passe ainsi dans un État libre, européen et de marché » (Telegram, 9 juillet). Le 29 août dernier, l’ovation des patrons à M. Zelensky, invité à prononcer en ligne le discours inaugural de la Rencontre des entrepreneurs de France, ne saluait pas uniquement sa combativité face à l’envahisseur russe…

Pierre Rimbert

(1) The New York Times, 8 décembre 1996.
(2) « Building resilient supply chain, revitalizing american manufacturing, and fostering broad-based growth » (PDF), Maison Blanche, Washington, DC, juin 2021. Merci à Alexandre Leguen pour ses recherches sur le sujet.
(3) Christine Lagarde, « A new global map : European resilience in a changing world », conférence à l’Institut Peterson d’économie internationale, Washington, DC, 22 avril 2022.
(4) Shannon K. O’Neil, « The myth of the global. Why regional ties win the day », Foreign Affairs, New York, juillet-août 2022.
(5) « Accord d’association entre l’Union européenne et ses États membres, d’une part, et l’Ukraine, d’autre part », Journal officiel de l’Union européenne, L 161, Luxembourg, 29 mai 2014.
(6) Cf. Dominic Fean, « Ianoukovitch et la politique étrangère ukrainienne : retour à l’équilibre ? », Politique étrangère, Paris, juin 2010.
(7) Sarah Struk, « La diplomatie polonaise : de la doctrine “ULB” au partenariat oriental » et « Quelles suites du partenariat oriental vu de Varsovie ? », 23 et 29 août 2010.
(8) Lire Sébastien Gobert, « L’Ukraine se dérobe à l’orbite européenne », Le Monde diplomatique, décembre 2013.
(9) Lire « Le Saint Empire économique allemand », Le Monde diplomatique, février 2018.
(10) Sources de ce paragraphe : Laurent Geslin, « L’Ukraine profite de la guerre pour accélérer les réformes ultralibérales », Mediapart, 3 juillet 2022 ; Thomas Rowley Serhiy Guz, « Ukraine uses Russian invasion to pass laws wrecking workers’ rights », OpenDemocracy.net, 20 juillet 2022 ; et « Ukraine’s anti-worker law comes into effect », OpenDemocracy.net, 25 août 2022.
EN PERSPECTIVE
https://www.monde-diplomatique.fr/2022/10/RIMBERT/65197
Xuan
   Posté le 24-10-2022 à 12:29:53   

Un article qui corrobore les fils
Trump nouvel Hitler
Et Biden nouvel Hitler.

« Maintenant, vous êtes tous Azov » : une délégation ukrainienne « ouvertement néo-nazie » rencontre le Congrès et visite les États-Unis | Histoire et société https://histoireetsociete.com/2022/10/24/maintenant-vous-etes-tous-azov-une-delegation-ukrainienne-ouvertement-neo-nazie-rencontre-le-congres-et-visite-les-etats-unis/
Xuan
   Posté le 26-10-2022 à 20:19:42   

Un exposé d'Annie-Lacroix Riz qui nous en apprend encore ...

L'enjeu ukrainien à l'ère impérialiste


Edité le 26-10-2022 à 22:49:52 par Xuan


Xuan
   Posté le 27-10-2022 à 16:59:25   

La déroute idéologique des “progressistes”


27 OCTOBRE 2022
https://histoireetsociete.com/2022/10/27/la-deroute-ideologique-des-progressistes/

Dans un dernier développement, la triste déculottade des ‘Progressistes’ du parti démocrate US. Leur timide initiative pour appeler à la diplomatie n’aura donc duré moins que 72 heures… Et elle n’a d’équivalent que celle de la France insoumise qui se débrouille par la bouche de Ruffin d’appuyer l’envoi d’armes à l’Ukraine et par les parlementaires de la FI et Mélenchon qui reçoivent des “opposants” à Poutine, des petits protégés de la CIA.
Plus intéressant est la mention du sondage de Data for Progress, qui montre que le soutien à la guerre s’amenuise dans le ventre de la bête elle-même. Un courant sur lequel les républicains sous la houlette de Trump vont tenter de surfer (voir la récente déclaration de Mc Murphy) sans bien sûr chercher à nuire en quoique ce soit au ‘soutien indéfectible’ à l’Ukraine et au président Zelensky’.
L’opportunisme du courant “progressiste” en France est encore plus déconnecté du réel et témoigne de son incapacité à tenir compte du refus de la guerre encore plus majoritaire en France qu’aux USA. Au passage, nous dit Jean-luc Picker qui a traduit ce texte “on ne trouve pas dans les rangs des signataires de la lettre le nom de Bernie. Mais je pense que cela est dû au fait que le CPC semble se limiter à la chambre des représentants contrairement à ce que semble indiquer son titre ? J’ai un peu raccourci l’article pour le rendre plus lisible”.


Le Caucus des Parlementaires Progressistes retire sa timide lettre d’appel à la négociation en Ukraine



Adapté d’un article de Jake Johnson, publié le 25 octobre 2022 dans Common Dreams

https://www.commondreams.org/news/2022/10/25/congressional-progressive-caucus-withdraws-letter-tepidly-called-diplomacy-ukraine

Le Caucus des Parlementaires Progressistes (Congressional Progressive Caucus, CPC) a décidé mardi de retirer la lettre qu’il avait fait paraître lundi dans laquelle il soutenait timidement le retour à la diplomatie pour régler la guerre de la Russie contre l’Ukraine. Les 30 signataires de la ‘gauche’ démocrate se sont trouvés confrontés à un déluge de critiques hystériques de leurs collègues démocrates, des dirigeants du parti et des faiseurs d’opinion sur les réseaux sociaux.

La lettre, adressée au président Joe Biden, était signée de la présidente du CPC, Pramila Jayapal, et cosignée entre autres par Alexandria Ocasio Cortez, Ilhan Ohmar, Ro Khanna, Cori Bush et Barbara Lee.

Jayapal a déclaré que la lettre, préparée depuis plusieurs mois, avait été inopinément publiée par son équipe, les désignant ainsi comme lampistes. « En tant que présidente du Caucus, j’en accepte la responsabilité » a-t-elle déclaré, ajoutant que « malheureusement, à cause d’un hasard de calendrier, elle est parue au même moment que la déclaration du dirigeant républicain McCarthy menaçant de couper l’aide à l’Ukraine si les républicains obtenaient la majorité (ndt lors des élections de mi-mandat le mois prochain) » . Cela « donnait l’apparence que les démocrates, qui sont solidement unis autour d’un soutien sans faille à l’Ukraine – et qui ont voté toutes les mesures, militaires, stratégiques, économiques pour aider l’Ukraine – étaient en quelque sorte en ligne avec les républicains qui cherchent à couper le robinet de l’aide états-unienne en soutien au président Zelensky et aux forces armées ukrainiennes ». Elle finit : « en conséquence, cette lettre peut porter à confusion à l’instant présent et nous la retirons ».

Cette déclaration fait suite à de nombreuses attaques – dont celle d’un dirigeant démocrate à Politico qui veut garder son anonymat – accusant les signataires d’être – entre autres – des soutiens de Poutine. Un autre dirigeant à aussi déclaré à Politico, toujours sous le couvert de l’anonymat, que « Vladimir Poutine aurait signé la lettre si elle lui avait été soumise » .

Reprenant des déclarations de Zelensky en mai, Jayapal rappelle que « toute guerre finit par la diplomatie » tout en défendant « la juste défense des Ukrainiens de leur souveraineté nationale ». Les signataires se sont empressés de rappeler qu’ils avaient voté pour toutes les aides militaires à l’Ukraine au cours des derniers mois.

Toutefois, la lettre a reçu un soutien appuyé des groupements anti-guerre tels que Pour une politique étrangère juste, Gagner sans guerre, et le Comité des amis de la législation nationale (Just Foreign Policy, Win without war, Firends committee on National Legislation). Erik Sperling, le directeur exécutif de Just Foreign Policy explique : « La réponse hystérique à cette lettre pourtant plus que modérée montre que les bellicistes ont peur de débattre des différentes solutions permettant de mettre fin à l’escalade du conflit » « Comme nous l’avions déjà vu lors de la guerre d’Irak, les bellicistes… ont peur que les opinions pro-diplomatie gagnent les esprits des états-uniens moyens. Les sondages montrent déjà que l’opposition à l’intervention militaire en Ukraine grandit et les prises de position des progressistes ne peuvent que compliquer la tâche des bellicistes pour dépeindre les courant pro-diplomatie conventionnels comme des ‘extrémistes de droite’ ou des ‘pro-Poutine’ » .

Dans un tweet publié lundi pour appuyer la lettre avant qu’elle ne soit retirée, Keane Bhatt, directeur politique de CPC avait fait allusion à un sondage réalisé en septembre par Data for Progress qui montre qu’ « une majorité (57%) aux Etats-Unis est en faveur de négociations au plus vite par les US pour finir la guerre en Ukraine, même si cela signifie que l’Ukraine fasse quelques concessions à la Russie » .
Xuan
   Posté le 27-10-2022 à 17:08:36   

Vu de Chine : le retrait des progressistes dans le cadre d’une campagne électorale…

27 OCTOBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/10/27/vu-de-chine-le-retrait-des-progressistes-dans-le-cadre-dune-campagne-electorale/

La Chine note une fois de plus que la conception de la démocratie à l’américaine, celle qu’elle prétend imposer au reste du monde conduit à se conformer au pire des consensus. Certes la population américaine, comme le reste du monde souffre de plus en plus de cette politique belliciste et autodestructrice mais les manipulations électorales vouent à l’échec tout choix alternatif. “Tant que le politiquement correct anti-russe et pro-ukrainien continuera de dominer la politique américaine, et tant que les politiciens américains continueront à considérer la naïveté politique comme une liberté politique, les États-Unis n’auront pas un état d’esprit pragmatique pour les négociations diplomatiques. Lorsque les voix du pragmatisme et de la rationalité sont étouffées, il est impossible pour les États-Unis de jouer un rôle équitable dans la question russo-ukrainienne et d’assumer les responsabilités qu’ils devraient avoir.” Conclusion : les USA n’ont aucune légitimité à prétendre diriger le monde… On ne peut qu’approuver cette analyse et le positionnement chinois est incontestablement le plus soucieux de l’avenir de l’humanité et il marque la nécessité d’un nouvel ordre international. Là aussi la “diabolisation” du parti communiste chinois n’est qu’une manière d’adhérer à des politiques à courte-vue et d’un extrême-danger qui n’ont rien de “démocratique”. Surtout ignorer ce que disent les “stigmatisés” en faire d’une manière xénophobe et raciste l’origine de tous les maux. (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)

OPINION / OBSERVATEURLa campagne électorale des politiciens américains conduit à la rétractation de la « lettre ukrainienne » adressée à BidenPar Global TimesPublié: Oct 26, 2022 10: 27 PM Illustration : Liu Rui/GT



Une lettre signée par 30 membres du caucus progressiste de la Chambre des représentants des États-Unis et envoyée lundi à la Maison Blanche, qui exhortait le président Joe Biden à engager des pourparlers directs avec la Russie pour mettre fin à la crise ukrainienne, a été annulée seulement un jour plus tard.

La lettre a déclenché une vive opposition de la part de nombreux démocrates ainsi que des républicains qui croient que c’est une idée irréaliste. La lettre appelait Biden à associer le soutien économique et militaire que les États-Unis fournissent à l’Ukraine avec une « poussée diplomatique proactive, redoublant d’efforts pour rechercher un cadre réaliste pour un cessez-le-feu », ce qui implique des pourparlers directs avec la Russie. Selon le Washington Post, c’était la première fois que des membres éminents du propre parti de Biden le poussaient à changer son approche de l’Ukraine.

Résoudre le conflit russo-ukrainien par des moyens diplomatiques est une suggestion pragmatique. Alors que le conflit dure depuis plus de huit mois, les prix des denrées alimentaires, de l’énergie et d’autres produits en vrac ont grimpé en flèche, entraînant une inflation dans le monde entier. L’inflation aux États-Unis a même atteint son plus haut niveau en 40 ans. C’est une question intérieure épineuse à laquelle Biden doit s’attaquer de toute urgence, sur laquelle ses rivaux républicains l’ont durement attaqué. Par conséquent, l’amélioration de la situation en Ukraine par la diplomatie au lieu de moyens militaires cruels pour éviter que les ressources américaines ne soient davantage consommées sert les intérêts du Parti démocrate et des États-Unis.

Diao Daming, professeur agrégé à l’Université Renmin de Chine à Pékin, a déclaré au Global Times qu’au début, les progressistes au sein du Parti démocrate n’avaient pas exprimé de forte opposition au soutien de Biden à l’Ukraine, que ce soit par des soi-disant valeurs partagées, hostilité envers la Russie ou obligations envers les alliés. Mais alors que le conflit se poursuit, l’impact négatif sur l’économie américaine les a poussés à suggérer à Biden de changer de cap.

Xu Liang, professeur agrégé à l’École des relations internationales de l’Université des études internationales de Pékin, estime que la lettre signée par certains progressistes reflète le fait qu’à l’intérieur des États-Unis, il y a des gens qui ne veulent pas que les États-Unis soient traînés longtemps dans la boue de la guerre. Cependant, les critiques que la lettre avait suscitées et sa rétractation montrent qu’aux États-Unis, le « politiquement correct » domine.

Pour les États-Unis, il est politiquement correct de soutenir l’Ukraine et de sanctionner la Russie. Il n’y a pas de place pour le compromis. Depuis la crise ukrainienne, les États-Unis n’ont cessé d’inciter d’autres pays à renforcer les sanctions contre la Russie et à étendre leur assistance militaire à l’Ukraine, ce qui montre que les États-Unis n’ont aucune volonté de jouer un rôle constructif dans le conflit russo-ukrainien. En conséquence, les voix qui appelaient à une poussée diplomatique proactive ont été immédiatement étouffées. De toute évidence, au sein du Parti démocrate ou des États-Unis, il n’existe pas de « démocratie » – ils parlent tous d’une seule voix.

Les élections de mi-mandat se profilent à l’horizon. Comme les gens ont une opinion négative de Biden lui-même et de la performance de son Parti démocrate, les démocrates traditionnels peuvent penser que la publication de la lettre ne fait aucun bien au Parti démocrate parce qu’elle va à l’encontre du politiquement correct des États-Unis sur la question ukrainienne.

« Les démocrates traditionnels placent les intérêts des élections au-dessus de l’importance de résoudre correctement la crise ukrainienne », a déclaré Zhang Tengjun, directeur adjoint du Département des études Asie-Pacifique de l’Institut chinois d’Études internationales.

Tant que le politiquement correct anti-russe et pro-ukrainien continuera de dominer la politique américaine, et tant que les politiciens américains continueront à considérer la naïveté politique comme une liberté politique, les États-Unis n’auront pas un état d’esprit pragmatique pour les négociations diplomatiques. Lorsque les voix du pragmatisme et de la rationalité sont étouffées, il est impossible pour les États-Unis de jouer un rôle équitable dans la question russo-ukrainienne et d’assumer les responsabilités qu’ils devraient avoir.

Cela signifie que le conflit russo-ukrainien sera plus difficile à résoudre, car il ne s’agit pas seulement d’un conflit que la Russie a avec l’Ukraine, mais d’une flambée concentrée de conflits géopolitiques que la Russie a avec l’OTAN dirigée par les États-Unis. Les États-Unis, initiateurs du conflit, doivent faire preuve d’une certaine sincérité et faire avancer certaines mesures substantielles. S’ils ne saisissent pas l’occasion, il est difficile de prédire comment la crise se déroulera à l’avenir.
Xuan
   Posté le 27-10-2022 à 21:32:27   

L’Europe naïve de croire qu’il pourrait y avoir un front uni avec Washington
Par Global Times
Publié: Oct 27, 2022 09:44 PM
https://www.globaltimes.cn/page/202210/1278154.shtml


Un rapport du Washington Post publié mercredi, intitulé « Les alliés européens craignent que les États-Unis ne réduisent leur soutien à l’Ukraine », a déclaré que les alliés des États-Unis en Europe sont de plus en plus préoccupés par le fait que le « front uni » de l’Occident contre les opérations militaires de la Russie en Ukraine pourrait « s’effondrer rapidement si les républicains sont victorieux aux élections de mi-mandat du mois prochain ».

Selon un sondage de Morning Consult publié lundi, seulement 29% des répondants républicains disent qu’ils pensent que Washington a la responsabilité d’aider Kiev. Le chef du GOP à la Chambre, Kevin McCarthy, a averti le 18 octobre que les républicains ne signeraient pas un « chèque en blanc » pour l’Ukraine s’ils regagnaient la majorité à la Chambre.

À en juger par la situation actuelle, les démocrates perdront la majorité de la Chambre des représentants, a déclaré Lü Xiang, expert en relations internationales à l’Académie chinoise des sciences sociales, au Global Times. Lü a déclaré que si les républicains remportaient la majorité à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat du 8 novembre, il y aurait un ajustement évident de la politique de Washington envers l’Ukraine. Et après les élections de mi-mandat, l’aide américaine à l’Ukraine diminuera ou sera fortement réduite.

Le changement fréquent de la politique étrangère américaine est de plus en plus évident pour la communauté internationale. La raison fondamentale réside dans les contradictions structurelles du système politique américain. Les deux partis représentent des groupes d’intérêts différents, et chaque élection est essentiellement un changement dans le groupe d’intérêt dominant, a noté Lü. Un tel système politique peut parfois fonctionner comme un mécanisme de correction. Cependant, avec le déclin relatif des États-Unis, des contradictions profondément enracinées dans des domaines tels que l’économie, la politique et l’identité culturelle ont été exposées, et il est difficile pour les États-Unis de consacrer suffisamment de ressources pour soutenir leur hégémonie mondiale, ce qui rend difficile pour les États-Unis de maintenir une politique étrangère cohérente.

Dans le contexte des problèmes actuels, l’incertitude et les changements fréquents de la politique étrangère américaine ont entraîné d’énormes risques politiques pour tous les pays européens, car la plupart d’entre eux ont tendance à dépendre des États-Unis pour leur sécurité. Alors que la crise ukrainienne a un impact remarquable sur le cadre de sécurité de l’Europe, il est normal de voir les pays européens exprimer leur inquiétude quant à la décision potentielle des États-Unis de réduire leur soutien à l’Ukraine.

La crise ukrainienne provoquée par les États-Unis a fortement miné les pays européens, le taux d’inflation de la zone euro atteignant un niveau record et la crise énergétique s’aggravant. Alors que l’hiver approche à grands pas, de nombreux pays européens s’inquiètent maintenant du chauffage. Si les États-Unis réduisent remarquablement leur aide à l’Ukraine, l’Europe devra sans aucun doute supporter davantage.

Les États-Unis ont piégé leurs alliés ou leur ont fait subir de lourdes pertes, en particulier européennes, à plusieurs reprises. Le fossé entre les États-Unis et l’Europe et les crises de confiance américaines entre les pays européens ont déjà existé. Les divisions et les différends entre les États-Unis et l’Europe deviendront de plus en plus apparents en raison de l’incohérence de la politique américaine.

Après les élections de mi-mandat, si les États-Unis réduisent considérablement leur soutien à l’Ukraine, on pense que le fossé se creusera encore et que la crise de confiance s’aggravera davantage. L’Europe a encore besoin de maintenir son indépendance et son autonomie, et ne peut pas trop compter sur les États-Unis. Une forte dépendance politique à l’égard des États-Unis signifie un désastre pour l’Europe, et l’indépendance apportera la possibilité d’un avenir bénin pour l’Europe.


Edité le 27-10-2022 à 21:35:15 par Xuan


Xuan
   Posté le 28-10-2022 à 20:55:36   

La bourgeoisie nationale russe s'aligne sur les positions internationales chinoises concernant l'hégémonisme et un monde multipolaire.
On notera que les médias occidentaux ont soigneusement censuré une grande partie de son intervention



Poutine a donné la solution de la principale contradiction de l'époque

https://ria.ru/20221028/putin-1827389409.html
© RIA Novosti / Sergey Guneev
Accéder à la médiathèque
Le président russe Vladimir Poutine à la 19e réunion annuelle du Club de discussion international Valdai

Petr Akopov
Dans le discours d'hier de Vladimir Poutine au forum Valdai, beaucoup ont considéré son principal avertissement selon lequel " nous nous trouvons à un tournant historique, devant probablement la décennie la plus dangereuse, imprévisible et en même temps importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale" . Mais la prédiction des tests à venir n'est pas du tout nouvelle, et elle n'était pas valable en soi pour Poutine - le contexte dans lequel elle a été dite est important ici :
"La période historique de la domination sans partage de l'Occident dans les affaires mondiales touche à sa fin, le monde unipolaire devient une chose du passé... L'Occident n'est pas capable de gouverner à lui seul l'humanité, mais il essaie désespérément de le faire, et la plupart des peuples du monde ne veulent plus s'en accommoder. C'est la principale contradiction actuelle. Selon les termes des classiques, la situation est dans une certaine mesure révolutionnaire : les classes supérieures ne peuvent pas diriger, et les classes inférieures n’ont plus envie de vivre comme ça » .
Le discours de Poutine était précisément consacré aux discussions sur l'avenir de l'humanité - et il a non seulement parlé de l'impasse et de la crise du plan de mondialisation occidental, mais a également esquissé une alternative à celui-ci, décrivant les contours du monde que la Russie se propose de construire. Des offres à tout le monde - y compris même à l'Occident, qui de toute façon "devra entamer une conversation égale sur l'avenir commun pour nous, et le plus tôt sera le mieux, bien sûr" .

Mais pour l'instant, l'Occident persiste dans ses tentatives de maintenir son hégémonie condamnée et insaisissable. Cela en soi est très dangereux - et Poutine a même averti que "chaque fois, l'Occident devra payer et payer de plus en plus pour essayer de maintenir son hégémonie" .

Maintenant, l'Occident, comme d'habitude, joue pour l'escalade, a noté Poutine, mais les enjeux pour lui sont aussi élevés que possible :
"Le pouvoir sur le monde est exactement ce que le soi-disant Occident a misé dans son jeu. Mais ce jeu est certainement dangereux, sanglant et, je dirais, sale. Il nie la souveraineté des pays et des peuples, leur originalité et leur unicité, ne prend pas en compte les intérêts des autres États "
L'ordre mondial libéral à l'américaine non seulement multiplie le chaos chaque jour, il devient de plus en plus intolérant même envers les pays occidentaux eux-mêmes, envers leurs tentatives de montrer une quelconque indépendance, a déclaré Poutine.
Mais le monde est intrinsèquement divers, et les tentatives de l'Occident de conduire tout le monde sous un même modèle sont objectivement vouées à l'échec, rien n'en sortira, a déclaré le président, d'autant plus qu' "ils n'ont aucune idée de la création et du développement positif, ils n'ont tout simplement rien offrir au monde, sauf pour maintenir leur domination ».
Cependant, les forces pour maintenir cette domination ne sont plus là - et chaque année la situation de l'Occident deviendra de plus en plus difficile. Le sommet ne peut vraiment pas - et la seule question est de savoir quand le bas, c'est-à-dire le monde non occidental, pourra coordonner ses actions pour la transformation pacifique de l'ordre mondial. Précisément pacifique, c'est-à-dire ne pas donner à l'Occident la possibilité d'étendre sa domination en provoquant des conflits et des guerres.

Poutine est absolument sûr que le monde non occidental n'est pas d'accord avec la poursuite de la domination occidentale, car l'Occident revendique non seulement le leadership mondial, mais l'assujettissement de tout le monde et de tout. De plus, cette subordination dans la mise en œuvre du plan anglo-saxon de mondialisation conduirait simplement à la destruction de toute la complexité florissante des civilisations mondiales, à la réduction de toute la population de la terre au type d'un consommateur universel sans visage :
« C'est sur l'unification, sur l'accaparement financier et technologique, sur l'effacement de toutes et de toutes sortes de différences, que s'est construit le modèle occidental de mondialisation, néocolonial dans son essence, avec les ressources financières, intellectuelles, humaines et économiques de la planète entière, pour le faire sous la sauce de la soi-disant nouvelle interdépendance mondiale. »
À cet égard, Poutine a rappelé les paroles d'Alexandre Zinoviev - que pour la survie de la civilisation occidentale au niveau qu'elle a atteint, "la planète entière est nécessaire en tant qu'environnement pour l'existence, toutes les ressources de l'humanité sont nécessaires" . Le président dans son discours a également cité Dostoïevski, Soljenitsyne, Danilevski, retenant du dernier mot qu'aucune civilisation ne peut s'enorgueillir de représenter le point culminant du développement, et que le progrès ne consiste pas à aller dans le même sens pour tout le monde, mais à "produire tout le champ, qui constitue le champ de l'activité historique de l'humanité, dans toutes les directions." Autrement dit, la diversité des civilisations humaines et des modes de vie est ce sur quoi parie la Russie - sur la base de ses intérêts nationaux et des objectifs de construction d'un nouvel ordre mondial.

Poutine propose sa vision des principes sur lesquels la résistance à l'Occident (non seulement idéologiquement, mais aussi spirituellement infructueuse), le projet occidental de dépersonnalisation et d'unification de l'humanité devrait se construire :
"Je suis convaincu que la dictature ne peut être contrée que par la liberté de développement des pays et des peuples, la dégradation de l'individu - amour pour une personne en tant que créateur, simplification primitive et interdits - la complexité florissante des cultures et des traditions"

Et il décrit comment il voit le futur ordre mondial :
"Le sens du moment historique d'aujourd'hui réside précisément dans le fait que toutes les civilisations, tous les États et leurs associations d'intégration ouvrent réellement des opportunités pour leur propre voie démocratique et originale de développement. Et par-dessus tout, nous pensons que le nouvel ordre mondial doit être fondé sur la loi et la loi, être libre, indépendante et juste"
Dans le même temps, le développement original ne signifie en aucun cas l'isolement, l'autarcie, a souligné Poutine - au contraire, ils impliquent une coopération active et mutuellement bénéfique sur des principes justes et égaux.
« Si la mondialisation libérale est la dépersonnalisation, l'imposition du modèle occidental au monde entier, alors l'intégration, au contraire, est la libération du potentiel de chaque civilisation dans l'intérêt de l'ensemble, le mondialisme est imposé pour le bien commun, tout se résume à cela finalement, alors l'intégration est l'élaboration en commun de stratégies communes bénéfiques à tous » .
Les principaux bâtisseurs du nouvel ordre mondial seront les "centres de pouvoir" - les puissances-civilisations et les grandes associations régionales :
"La Russie considère qu'il est important de lancer plus activement des mécanismes de création de grands espaces construits sur l'interaction des pays voisins, dont l'économie, le système social, la base de ressources, les infrastructures se complètent. De tels grands espaces, en fait, sont à la base d'un monde multipolaire ordre - la base économique De ces dialogues et une véritable unité de l'humanité est née, beaucoup plus complexe, originale et multidimensionnelle que dans les idées simplifiées de certains idéologues occidentaux.

Dans le même temps, l'Eurasie joue un rôle particulier, que Poutine a qualifié de "complexe autosuffisant avec des ressources gigantesques de toutes sortes et d'énormes opportunités ". Cette fois, Poutine n'a pas parlé d'affrontement géopolitique, mais la façon dont il a décrit l'Eurasie est directement liée aux principaux postulats de la géopolitique : la lutte entre la terre et la mer, l'Eurasie et l'Atlantique. Les Atlantistes (c'est-à-dire les puissances insulaires américaines et britanniques) ne peuvent pas contrôler le monde à moins qu'ils ne contrôlent l'Eurasie (ou du moins ne peuvent pas jouer à diviser pour régner là-bas). Et maintenant tout se dirige vers le fait que les atlantistes ne garderont le contrôle que sur l' Europe, que Poutine a qualifiée de " pointe occidentale de l'Eurasie ", soulignant qu'elle pourrait être sa partie naturelle :
" Mais beaucoup de ses dirigeants sont gênés par la conviction que les Européens sont meilleurs que les autres, qu'il n'est pas approprié qu'ils participent à certaines entreprises sur un pied d'égalité avec les autres. Derrière une telle arrogance, ils ne s'aperçoivent en quelque sorte pas qu'eux-mêmes sont déjà devenus la périphérie de quelqu'un d'autre, se sont, en fait, tournés vers des vassaux - souvent et sans droit de vote.
Mais le discours de Poutine ne s'adressait pas aux Européens - il ne croit plus en leur capacité à se battre pour leurs intérêts, et à court terme ils n'ont tout simplement aucune chance de sortir du contrôle anglo-saxon. Si Poutine leur a rappelé que « la multipolarité est la seule chance pour l'Europe de restaurer sa subjectivité politique et économique » , il s'est adressé en premier lieu à l'ensemble du monde non occidental, les exhortant à construire un ordre mondial post-occidental véritablement démocratique :
"Je suis convaincu qu'une véritable démocratie dans un monde multipolaire, implique avant tout la possibilité pour tout peuple - je tiens à le souligner - de toute société, de toute civilisation de choisir sa propre voie, son propre système socio-politique."

Poutine a noté le manque d'unité en Occident
Dans le même temps, le dialogue des civilisations pour la construction d'un nouvel ordre mondial se fondera sur leurs valeurs spirituelles et morales, traditionnelles - qui, contrairement aux valeurs dites néolibérales, sont uniques et ne peuvent être imposées à personne, Poutine a noté :
"C'est notre compréhension des valeurs traditionnelles, et cette approche est partagée et acceptée par la majorité de l'humanité. C'est naturel, car ce sont les sociétés traditionnelles d'Orient, d'Amérique latine, d'Afrique, d'Eurasie qui forment la base de la civilisation mondiale. "
Et Poutine avertit l'Occident encore et encore du caractère inévitable de la transition du diktat au dialogue - et cela, après tout, est dans l'intérêt de l'Occident lui-même. Si, bien sûr, ils pensent à leur avenir là-bas :
"Le respect des particularités des peuples et des civilisations est dans l'intérêt de tous. En fait, c'est aussi dans l'intérêt du soi-disant Occident. Perdant sa supériorité, il se transforme rapidement en minorité sur la scène mondiale. Et, bien sûr, le droit de cette minorité occidentale à sa propre identité culturelle, bien sûr, je veux le souligner, il faut le garantir, il faut le traiter, bien sûr, avec respect, mais, je le souligne, sur un pied d'égalité avec les droits de tous les autres.
L'Irak réagit à l'appel de Poutine pour un changement dans la structure de l'ONU
Si les élites occidentales pensent qu'elles peuvent injecter dans l'esprit de leur peuple, de leurs sociétés, des tendances étranges, à mon avis, comme des dizaines de genres et des défilés de la fierté gay, alors qu'il en soit ainsi. Laissez-les faire ce qu'ils veulent ! Mais ce qu'ils n'ont certainement pas le droit de faire, c'est d'exiger des autres qu'ils suivent la même direction."
Le discours de Poutine est devenu une sorte de manifeste pour le futur nouvel ordre mondial post-occidental - basé non pas sur des "règles" anglo-saxonnes astucieuses, mais sur le dialogue et la coordination des intérêts entre les diverses civilisations mondiales. Poutine offre une véritable alternative au projet atlantique de mondialisation, avec son post-humanisme et sa haine de toute tradition.
Le monde entier comprend que le projet atlantique a échoué - et la Russie se rapproche de son effondrement, ou plutôt, la tentative occidentale d'annuler notre pays accélère l'effondrement de leur projet mondial. Mais la Russie ne travaille pas seulement au déclin du monde à la manière américaine - elle appelle tout le monde à accélérer les travaux sur un nouvel ordre mondial. Dans lequel nous ne prétendons pas être un nouvel hégémon - Poutine a spécifiquement noté que nous ne parlons pas de remplacer une domination par une autre, de remplacer l'Ouest par l'Est.
Non, nous proposons une approche fondamentalement différente et juste pour construire ce que Poutine a appelé « une symphonie de la civilisation humaine » . Et c'est ce que fera tout le monde non occidental dans la prochaine décennie, qui sera en effet non seulement la plus dangereuse, mais aussi la plus importante de toute la période après 1945.


Edité le 28-10-2022 à 21:18:15 par Xuan


Xuan
   Posté le 31-10-2022 à 20:15:11   

Après l’intervention de Poutine (video complète) la Russie pose les conditions d’ un éventuel dialogue entre les présidents Poutine et Biden

31 OCTOBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/10/31/apres-lintervention-de-poutine-video-complete-la-russie-pose-les-conditions-d-un-eventuel-dialogue-entre-les-presidents-poutine-et-biden/

Peskov a déclaré: « Les dirigeants russes, dirigés par le président Vladimir Poutine, sont toujours prêts à tenir des négociations sur l’Ukraine. »
Publié le 30 octobre 2022

Après l’important discours du président Russe, Vladimir Poutine en video complète ci-dessous (1), le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la partie américaine devrait écouter les propositions faites avant le début du conflit en Ukraine en particulier le refus de l’extension de l’OTAN et de l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN. Le président Poutine n’a cessé de le répéter: sur ces bases là nous sommes prêts à négocier comme nous l’avons toujours été, ce n’est pas une position de faiblesse c’est une position de force et l’occident devrait le reconnaitre pour qu’intervienne la paix (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete).

(1) Voici la video complète de cette réunion du club Valdaî. Entre nous, entre nous j’ignore si Vladimir Poutine est atteint d’un ou de multiples cancers comme le répètent nos amuseurs-experts de plateaux mais c’est une belle performance pour un agonisant puisque la video dure 3h43 minutes.
Bonne écoute
Discours de Vladimir Poutine lors du Club de discussion Valdaï le 27.10.2022

Le porte parole du Kremlin a posé les termes d’une éventuelle conversation entre les présidents Vladimir Poutine et les Etats-Unis en la personne de Jo Biden. Nul de ceux qui veulent oeuvrer pour la paix ne peut ignorer ces conditions qui ont été posées avant l’intervention et qui sont restées les mêmes.
Le gouvernement russe a conditionné dimanche une éventuelle conversation entre les présidents Vladimir Poutine et les États-Unis, Joe Biden, à une analyse claire sur la situation autour du conflit en Ukraine

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que si les États-Unis prenaient en considération les préoccupations de sécurité de la Russie, cela pourrait constituer une plate-forme de négociations entre les présidents.

Peskov a déclaré que les États-Unis devraient écouter les préoccupations de la partie russe et discuter des projets de documents soumis à Washington et à Bruxelles avant le début du conflit en Ukraine.

« Je fais référence aux projets de documents qui ont été présentés à Bruxelles et à Washington » , a déclaré Peskov dans une interview accordée à l’émission de télévision « Moscou. Le Kremlin. Poutine » de la chaîne de télévision Rossiya1 (VGTRK).

« (Je parle de) la volonté américaine de revenir à décembre-janvier et de soulever la question: ce que les Russes offrent, peut-être que tout ne nous convient pas, mais peut-être devrions-nous nous asseoir avec eux à la table des négociations après tout » , a-t-il déclaré.

Les propositions de sécurité que Moscou a présentées à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN et États-Unis) en décembre 2021 comprenaient la non-expansion de l’Alliance atlantique vers l’est, y compris le refus de l’intégration de l’Ukraine, entre autres.

« Le président dit constamment qu’il est ouvert au processus de négociation (…) Il l’a confirmé une fois de plus et l’a réaffirmé encore recemment . Qu’ils soient prêts ou non à négocier les Etats occidentaux devraient le savoir » , a déclaré le porte-parole.

Selon le porte-parole présidentiel, il est toujours préférable de réaliser des intérêts par le dialogue et malgré le fait qu’en Occident « ils voient la situation de facto » , la volonté russe de négocier n’est pas une faiblesse, mais une force.

« Précisément pour tendre la main à la paix et aux négociations, seule une personne forte peut se le permettre » , a-t-il déclaré.
Xuan
   Posté le 21-11-2022 à 06:38:41   

Iouri Afonine sur Russie 1 : notre pays doit devenir le leader du mouvement anti-impérialiste mondial


21 NOVEMBRE 2022

https://kprf.ru/party-live/cknews/214714.html
https://histoireetsociete.com/2022/11/21/iouri-afonine-sur-russie-1-notre-pays-doit-devenir-le-leader-du-mouvement-anti-imperialiste-mondial/

Le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, Youri Afonine a participé à l’émission “60 minutes” sur la chaîne de télévision Russia-1. Toujours à partir du G 20, le représentant du parti communiste conforte l’analyse que nous avons développée ici à savoir que plus s’élargissait l’opinion planétaire, plus le G7 apparaissait pour un club des Etats-Unis et de ses vassaux. Non seulement ces derniers n’ont pas obtenu l’unanimité dans la condamnation de la Russie, mais la seule unanimité celle de l’appel à la paix va d’abord a contrario des politiques du dit G7. Et surtout celle de leur créature, le régime de Zelensky et ses pareils qui serait un “chien” qui aboie plus que ses maitres et que l’on a du mal à faire rentrer à la niche comme le prouve leur dernier exploit du tir sur la centrale nucléaire. On peut ne pas être d’accord avec la position de nos camarades communistes russes mais on se demande pourquoi l’Humanité et le secteur international organisent la plus impitoyable des censures, celle voulue par l’OTAN face à ces propos. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

Le sujet de discussion était les résultats du sommet du G20 en Indonésie. Youri Afonine a souligné que le G20 n’est pas un rassemblement occidental comme le G7. Il est donc normal qu’une condamnation unanime de la Russie n’ait pu être glissée dans le communiqué final du sommet. L’Occident a dû s’accommoder du fait que le document indiquait que les États membres du G20 avaient des points de vue différents sur les actions de la Russie en Ukraine. Quant à la phrase du communiqué – “l’époque actuelle ne doit pas devenir une époque de guerre” – elle constitue un appel à toutes les nations du monde. Cette phrase devrait être entendue en premier lieu par l’Occident collectif, qui a déclenché la plupart des guerres sur la planète. Elle devrait également être entendue par les autorités de Kiev, car c’est sur leurs ordres que la guerre au Donbass a été menée pendant huit ans, et ce sont elles qui résistent aujourd’hui à la résolution pacifique du conflit. Ainsi, la tentative de donner au sommet du G20 une orientation anti-russe a échoué.

Le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a commenté le discours à distance du président ukrainien Zelensky au sommet. Il a sapé de manière flagrante toute tentative de règlement. En fait, M. Zelensky a exigé que la Russie ne renonce à rien de moins que six régions dont l’admission dans notre État est stipulée par la Constitution, dont la République de Crimée et Sébastopol. Il est clair que de telles exigences ne pourront jamais être acceptées. Kiev devient le principal obstacle à la paix.

À cet égard, Afonine a rappelé les paroles de l’homme politique français de la première moitié du 20e siècle, Edouard Herriot, qui a dit d’Hitler qu’il était “un chien qui a araché sa chaîne et a mordu ses maîtres”. Herriot faisait référence aux pays occidentaux – Grande-Bretagne, France, États-Unis – qui ont longtemps cultivé l’Allemagne hitlérienne pour la dresser contre l’URSS, mais qui ont fini par être confrontés à son agression contre eux-mêmes. Le régime nazi de Kiev est en train de devenir le genre de “chien” agressif qui n’obéit plus tout à fait à ses maîtres. En particulier, Kiev bloque les tentatives de négociations avec la Russie, sur lesquelles l’Occident a commencé à insister explicitement, et “aboie” sur tous les hommes politiques occidentaux qui prônent la paix. Bien sûr, ce n’est pas un gros “chien” comme le Reich nazi, mais l’Occident doit “tendre la laisse” afin de le maîtriser. Il est impossible que l’Ukraine puisse exister sans les tranches financières et les fournitures d’armes occidentales. Si le flux d’argent et d’armes est réduit, Kiev sera obligé de négocier. La seule question est de savoir si l’Occident est prêt à le faire.

Le premier vice-président du comité central du parti communiste a également évoqué le vote de l’Assemblée générale des Nations unies sur les “réparations” de la Russie en faveur de l’Ukraine. 94 des 193 États membres de l’ONU ont voté pour cette résolution. Youri Viatcheslavovitch a déclaré qu’en substance, le vote sur cette résolution s’est avéré être un échec des forces anti-russes. Parmi toutes les résolutions anti-russes qui ont été adoptées depuis février 2022, cette résolution a reçu le moins de voix – moins de la moitié des membres de l’ONU. Mais le tableau devient encore plus clair si l’on compte la population totale des pays qui n’ont pas soutenu la résolution sous une forme ou une autre : qui ont voté contre, se sont abstenus ou n’ont pas participé au vote. Dans ces pays habitent environ 5 milliards 800 millions de personnes, soit environ 72% de la population mondiale. Et ces 94 pays qui ont voté pour la résolution représentent moins de 30% de la population mondiale. C’est-à-dire que, malgré l’énorme pression de l’Occident, la majorité de l’humanité ne soutient pas sa position anti-russe.

Youri Afonine a déclaré : il est très significatif que la Chine, qui s’abstenait auparavant lors de tels votes, ait cette fois voté contre la résolution, c’est-à-dire qu’elle soit passée à un soutien plus explicite de la Russie.

Il a noté que la plupart des représentants de ce que l’on appelle le “sud global” étaient vraiment indignés par la résolution. Ce sont des pays qui ont souffert pendant des siècles des guerres déclenchées par l’Occident, du pillage colonial occidental. Rien qu’au cours des dernières décennies, l’impérialisme occidental a déclenché une série de guerres qui ont causé d’énormes dégâts qui n’ont jamais été remboursés. C’est pourquoi l’Occident est plutôt le premier qui devrait payer des réparations.

En conclusion, le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a déclaré : La Russie doit aujourd’hui communiquer fermement sa position à la planète entière. Y compris aux pays occidentaux qui sont nos adversaires. Et aussi et surtout au reste de l’humanité, qui a subi de nombreuses tragédies en raison des actions de l’impérialisme occidental. La Russie se trouve maintenant à la pointe de la lutte anti-impérialiste et peut en devenir le leader. Et l’avenir du monde dépendra du succès de cette lutte.
Xuan
   Posté le 04-12-2022 à 23:42:19   

Achèvement du projet clé du gazoduc Chine-Russie sur la route Est


Par Global Times
Publié : 04 décembre 2022 19:01 Mis à jour: 04 décembre 2022 18:57
https://www.globaltimes.cn/page/202212/1281057.shtml


Un projet clé de construction du gazoduc Chine-Russie sur la route est a été achevé samedi. Il permettra au gaz russe de traverser le fleuve Yangtze pour atteindre Shanghai, jetant ainsi les bases de l'achèvement complet du projet historique de coopération énergétique sino-russe.

Le tunnel sous-fluvial sur le fleuve Yangtze, un projet de contrôle clé du pipeline, a été achevé après 28 mois de construction, selon PipeChina.

Le tunnel a une longueur de 10,226 kilomètres et est conçu avec trois gazoducs d'un diamètre de 1 422 millimètres chacun, selon les médias.

En adoptant des mesures de protection de l'environnement telles qu'un bouclier équilibré boue-eau et une expédition scellée des déchets, les constructeurs du projet ont tout mis en œuvre pour protéger la zone humide le long des berges et l'écologie du fleuve Yangtze.

L'achèvement du projet se rapproche de la pleine exploitation du gazoduc de la route Est Chine-Russie et est propice à la sécurisation de l'approvisionnement énergétique de la Chine dans un contexte de hausse des prix mondiaux, a déclaré Lin Boqiang, directeur du Centre chinois de recherche sur l'économie de l'énergie à Xiamen. Université, a déclaré dimanche au Global Times.

L'ensemble du pipeline devrait fournir à la Chine 38 milliards de mètres cubes de gaz naturel russe par an à partir de 2024 dans le cadre d'un contrat de 30 ans d'une valeur de 400 milliards de dollars dans le cadre d'un accord signé entre la China National Petroleum Corp et le géant gazier russe Gazprom en mai 2014, selon l'agence de presse Xinhua.

Le tunnel du Yangtsé est la clé du gazoduc de la route est, qui devrait être achevé et mis en service en 2025, ont indiqué les médias.

Le pipeline complet s'étend sur plus de 8 000 kilomètres, avec une section de 3 000 kilomètres en Russie et une section de 5 111 kilomètres en Chine.

La section nord de Heihe, dans la province du Heilongjiang (nord-est de la Chine), à Changling dans la province du Jilin (nord-est de la Chine) a été mise en service en 2019. La section médiane de Changling à Yongqing dans la province du Hebei, dans le nord de la Chine, est devenu opérationnel en 2020.

« Le projet offre un exemple réussi de bénéfice mutuel et de coopération internationale gagnant-gagnant, et il combine les avantages des ressources abondantes de la Russie avec le vaste marché chinois », a déclaré M. Lin.

Lin a noté que dans le contexte de la crise ukrainienne et des efforts de la Chine pour optimiser la structure de consommation d'énergie du pays, il devrait y avoir de plus grandes opportunités pour la coopération sino-russe à l'avenir.

Le vice-Premier ministre chinois Han Zheng a appelé mardi à une coopération énergétique sino-russe plus approfondie lors de la cérémonie d'ouverture du quatrième Forum des affaires énergétiques Chine-Russie.

La Chine et la Russie doivent forger un partenariat de coopération énergétique plus étroit et contribuer davantage à l'amélioration du bien-être des deux peuples et à la promotion de la sécurité énergétique mondiale et du développement durable, a déclaré M. Han.Le 1er novembre 2022, des membres du personnel de PipeChina effectuent une inspection quotidienne du gazoduc de la route Est Chine-Russie à Qinhuangdao, dans la province du Hebei (nord de la Chine), dans le but de renforcer les inspections de la route et d'assurer la consommation quotidienne de gaz pour les ménages dans le Région Pékin-Hebei-Tianjin du nord de la Chine. Photo: VCGLe 1er novembre 2022, des membres du personnel de PipeChina effectuent une inspection quotidienne du gazoduc de la route Est Chine-Russie à Qinhuangdao, dans la province du Hebei (nord de la Chine), dans le but de renforcer les inspections de la route et d'assurer la consommation quotidienne de gaz pour les ménages dans le Région Pékin-Hebei-Tianjin du nord de la Chine

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GT enquête : Comment les États-Unis profitent de l'UE avec une énergie à prix élevé et la loi sur la réduction de l'inflation, dans le conflit Russie-Ukraine


https://www.globaltimes.cn/page/202212/1281088.shtml
Par les journalistes de Global Times
Publié : déc 04, 2022 09:51 PM Mis à jour : Dec 04, 2022 09:40 PM
Après avoir été entraînés dans les conflits prolongés et intenses entre la Russie et l'Ukraine, avoir subi l'inflation et la montée en flèche des coûts énergétiques... Neuf mois après le déclenchement du conflit entre la Russie et l'Ukraine en février, de plus en plus de personnes dans l'UE - des politiciens aux chefs d'entreprise - ont réalisé à quel point elles ont été prises au piège des États-Unis, ces derniers utilisant la crise de l'UE comme une occasion de s'enrichir aux dépens de l'UE.
De hauts responsables européens sont furieux contre l'administration de Joe Biden et ont accusé les États-Unis de tirer le plus grand profit de la crise ukrainienne en vendant du gaz à des prix élevés et en déchargeant davantage d'armements, rapporte Politico, notant que ces commentaires explosifs ont été soutenus en public et en privé par des responsables, des diplomates et des ministres d'autres pays.
Henry Kissinger, diplomate américain chevronné, a dit en plaisantant qu'"il peut être dangereux d'être l'ennemi de l'Amérique, mais être l'ami de l'Amérique est fatal". Selon les analystes, il est possible que de nombreuses personnes dans l'UE pensent fréquemment à cette déclaration, car c'est l'UE qui a le plus souffert du fait que les États-Unis tentent de maintenir leur hégémonie et intimident les autres, y compris leurs alliés, par des politiques unilatérales.
Un hiver plus froid sans gaz russe
Comment passer cet hiver est devenu une question pour les résidents européens mais aussi pour les politiciens, car la Russie a fortement réduit ses livraisons de gaz aux États de l'UE en réponse aux sanctions de cette dernière, ce qui a fait grimper en flèche les prix du gaz en Europe.
"Le temps est de plus en plus froid, mais nous n'avons pas les moyens de nous chauffer. Beaucoup de gens ont été obligés d'éteindre la climatisation et le chauffage, et même certaines personnes sont mortes de froid", a déclaré Hayley, une programmeuse travaillant en France, lorsqu'on lui a demandé quels étaient les plus gros problèmes de la vie quotidienne.
Elle a expliqué au Global Times que son entreprise a lutté contre la pandémie mondiale de COVID-19, et qu'elle est maintenant obligée de faire face à une nouvelle crise, et que "cela fait vraiment pitié".
Haley n'est pas la seule à être inquiète. Une femme au foyer polonaise qui s'est confiée au Global Times sous couvert d'anonymat a déclaré que l'usine de son mari a réduit les heures de travail pour réduire la consommation d'énergie et que son salaire a également été affecté.
"Les prix de l'énergie ont augmenté, ce qui rend la vie plus difficile pour une famille moyenne qui travaille", a déclaré la femme au foyer, notant que pour passer cet hiver difficile, elle et quelques amis ont apporté des couvertures électriques de Yiwu, en Chine.
Baisser les climatiseurs, faire des réserves de bois, acheter des couvertures électriques ou d'autres appareils de chauffage à Yiwu (Chine), enfiler des pulls à col roulé... les habitants des pays européens font tout leur possible pour rester au chaud en hiver. Alors que de nombreux pays européens se creusent les méninges pour tenter d'atténuer l'impact de la hausse des prix de l'énergie sur les ménages et les entreprises, par exemple en accordant une prime à l'énergie ou une prime de cherté de vie aux travailleurs, le mécontentement de la population ne cesse de croître, comme en témoignent les manifestations qui ont éclaté dans des villes de France, d'Allemagne et d'autres États de l'UE.
Par rapport à son amertume, l'allié de l'UE - les États-Unis - a tiré une grande fortune de la crise ukrainienne, l'UE payant l'essentiel du prix, selon les analystes. Alors que les approvisionnements en gaz naturel liquéfié (GNL) de la Russie s'effondrent, l'Europe achète davantage de gaz aux États-Unis malgré des prix plus élevés, ce qui permet aux fournisseurs de gaz américains de réaliser des bénéfices sans précédent, chaque transporteur de GNL vers l'Europe réalisant en moyenne plus de 200 millions de dollars de bénéfices, selon les médias.
Selon les données des sites Web industriels, il y a eu de grandes différences de prix du gaz naturel entre les marchés européen et américain, ce qui a permis aux fournisseurs américains d'engranger des bénéfices sans précédent et de stimuler l'intérêt des entreprises à investir dans le GNL. Par exemple, en Europe continentale, le prix du gaz à l'avant-mois de la facilité de transfert de titres (TTF) a clôturé à environ 39 dollars par million d'unités thermiques britanniques (MMBtu) le 23 novembre, tandis qu'aux États-Unis, le prix spot du gaz à l'avant-mois du Henry Hub était supérieur à 7 dollars/MMBtu le même jour.
En recherchant les données de l'Administration américaine d'information sur l'énergie, le Global Times a constaté que le pétrole et le gaz naturel que les États-Unis expédient vers l'UE ont continué à augmenter l'offre cette année. Reuters a également indiqué qu'en septembre, 87 cargaisons au total ont quitté les ports américains, transportant 6,3 millions de tonnes (mt) de GNL, dont près de 70 %, soit 4,37 mt, étaient destinés à l'Europe.
Les données montrent qu'en exportant de l'énergie, les États-Unis ont considérablement réduit le risque de récession économique au troisième trimestre et que l'UE a fait des sacrifices pour aider à la reprise économique des États-Unis, ont déclaré les analystes.
La vente d'énergie à prix élevé par les États-Unis à l'UE a suscité un mécontentement croissant. Ainsi, en octobre, lors d'une conférence de presse organisée à Bruxelles à l'issue d'une réunion avec d'autres dirigeants européens, le président français Emmanuel Macron a reproché aux États-Unis de créer "deux poids, deux mesures" en vendant du gaz naturel à l'Europe "à des prix records".
En réponse aux critiques de l'Europe, les États-Unis rejettent la responsabilité sur la Russie. Dans un rapport du Financial Times de novembre, Brad Crabtree, secrétaire adjoint au ministère américain de l'énergie, est cité comme ayant déclaré que ce sont les acheteurs européens qui profitent de l'arbitrage entre les prix américains et européens, et non les producteurs américains.
Alors que l'Europe s'interroge sur la manière de réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, elle risque de payer un prix plus élevé sur sa compétitivité mondiale, ont déclaré les observateurs, notant que les prix élevés ont déjà entraîné des fermetures dans les industries énergivores et que si la crise énergétique se poursuit, le déficit énergétique de l'Europe se creusera, nécessitant des réductions de consommation encore plus importantes. Les principales économies pourraient également subir une baisse du PIB.
Et rebelote avec la loi sur la réduction de l'inflation
Alors que l'Europe n'est pas satisfaite de la vente d'énergie à prix élevé par les États-Unis, elle a reçu un autre coup de ces derniers - la loi sur la réduction de l'inflation, qui a été approuvée par les législateurs américains en août et qui comprend un montant record de 369 milliards de dollars de dépenses pour les politiques climatiques et énergétiques.
Un tel paquet comprend des crédits d'impôt pour les voitures électriques fabriquées en Amérique du Nord et soutient la chaîne d'approvisionnement américaine en batteries, ce qui a suscité des inquiétudes dans l'UE.
Ce protectionnisme modifie véritablement le climat économique de l'UE au profit des États-Unis plutôt que de l'Europe, et il affectera la migration des industries et des investissements de l'UE vers les États-Unis, a déclaré au Global Times Cui Hongjian, directeur du département des études européennes à l'Institut chinois d'études internationales.
Contrairement à l'UE, qui devra faire face à la hausse des prix de l'énergie pendant longtemps, les États-Unis disposent d'une énergie plus stable et moins chère, ce qui les rend plus attrayants pour les entreprises européennes. En outre, si les États-Unis et l'UE augmentent les taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation, l'UE a moins de marge de manœuvre pour poursuivre cette pratique que les États-Unis. Si le taux de change de l'euro baisse, les coûts d'exportation des entreprises augmenteront, ce qui incitera davantage d'entreprises européennes à se délocaliser aux États-Unis, a déclaré M. Cui.
Le Financial Times a également déclaré dans un rapport publié en novembre que la crise énergétique donne aux États-Unis une chance de "courtiser les grandes entreprises européennes".
Les États-Unis se servent d'un tel acte pour inciter les entreprises industrielles à revenir aux États-Unis, ce qui risque de vider l'UE de sa substance. M. Cui a déclaré que, compte tenu de leurs politiques économiques et énergétiques actuelles, les États-Unis ont modifié le concept essentiel d'allié de l'UE et considèrent l'Europe comme un marché où ils peuvent obtenir davantage d'intérêts tant sur le plan politique qu'économique. Et si les différends ne sont pas correctement résolus, l'alliance entre les États-Unis et l'UE subira un nouveau coup dur.
L'égoïsme des États-Unis a été pleinement mis en évidence, l'Europe ayant ressenti l'inégalité des relations bilatérales. En représentant la France et l'UE, le président français Marcon a également espéré négocier avec les États-Unis lors de sa récente visite aux États-Unis, mais malheureusement, les États-Unis ont peu de chances d'ajuster leurs politiques, ont déclaré les experts.
Au milieu du conflit entre la Russie et l'Ukraine, les Etats-Unis ont fait une grande fortune en fournissant de l'énergie à l'UE, réalisant ainsi leur objectif de contenir la Russie et augmentant l'influence des Etats-Unis dans l'UE et les subventions américaines peuvent miner davantage la compétitivité de l'Europe, ont déclaré les observateurs, avertissant qu'il y aura plus de troubles dans l'UE si la crise ukrainienne continue avec le mécontentement croissant du public envers les gouvernements locaux et l'intensification des conflits entre les pays européens.
Alors que des voix rationnelles s'élèvent au sein de l'UE pour demander que le bloc maintienne son indépendance stratégique et promeuve des politiques pour ses propres intérêts, par exemple pour maintenir des relations bilatérales avec la Chine, les analystes ont également noté que les gouvernements des pays liés devraient prendre des mesures concrètes pour protéger leur propre population et leurs intérêts nationaux plutôt que de servir uniquement les intérêts géopolitiques des États-Unis.

Lire aussi https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/etats-unis-ursula-von-der-leyen-appelle-l-ue-a-reagir-face-aux-distorsions-de-concurrence-causees-par-le-plan-d-investissement-sur-le-climat-et-la-sante_5522628.html


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Le "plafonnement du prix du pétrole" ou cracher contre le vent : une hausse de l'énergie encore plus dramatique pour les peuples européens

La Russie rejette le plafonnement des prix du pétrole en Occident et envisage la suspension de l’offre

Par les journalistes du personnel de Global Times
Publié: déc 04, 2022 23:47

https://www.globaltimes.cn/page/202212/1281100.shtml
Moscou a exprimé son opposition à un plafonnement des prix du pétrole russe et a déclaré que les pays européens qui défendent le plafonnement des prix pourraient faire face à une suspension de l’approvisionnement en pétrole, ont rapporté les médias locaux ce week-end.
La position intransigeante du Kremlin fait suite à l’annonce faite vendredi par les pays du Groupe des Sept (G7) et l’Australie de se joindre à l’UE pour fixer un plafond de 60 dollars le baril sur le pétrole brut russe transporté par mer.
Le plafond des prix est révélateur des plans de l’Europe pour transformer la pratique non marchande en propagande pour montrer son politiquement correct, ont déclaré des experts, argumentant contre le battage médiatique de l’Occident autour du plafonnement censé servir de stabilisateur aux approvisionnements énergétiques mondiaux avec du pétrole russe à prix réduit.
Un scénario meurtrier à la suite du plafonnement des prix pourrait être une hausse possible des prix du pétrole qui finirait par avoir un effet boomerang sur l’UE et ajouterait aux souffrances économiques du bloc, ont-ils noté.
Lutte à l’huile
La Russie n’a guère cédé sur l’écart de prix, bien que le mouvement orchestré vise de manière flagrante les finances de la Russie.
Vendredi, le G7 et l’Australie, en tant que membres actuels de la Coalition sur le plafonnement des prix, se sont mis d’accord sur la limite des prix, conformément à une décision unanime des États membres de l’UE, selon l’annonce. Le plafonnement des prix devrait entrer en vigueur lundi ou très peu après.
La Russie donnera certainement des contre-mesures résolues au niveau diplomatique car la Russie ne veut pas perdre le pouvoir de fixation des prix des exportations d’énergie, et le pouvoir de fixation des prix est l’un des contenus essentiels de la souveraineté économique, Zhang Hong, chercheur associé à l’Institut d’études russes, d’Europe de l’Est et d’Asie centrale de l’Académie chinoise des sciences sociales (CASS), a déclaré le Global Times dimanche.
« Nous évaluons la situation. Certains préparatifs pour un tel plafond ont été faits. Nous n’accepterons pas le plafonnement des prix et nous vous informerons de la manière dont le travail sera organisé une fois l’évaluation terminée », a rapporté samedi l’agence de presse russe TASS, citant le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Samedi également, le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov, a écrit sur Telegram que « Moscou a déjà clairement indiqué qu’il ne fournirait pas de pétrole aux pays qui soutiennent un plafonnement des prix anti-marché ».
« À partir de cette année, l’Europe vivra sans pétrole russe », a-t-il affirmé, selon TASS.
Il est intéressant de noter qu’une photo qui aurait été publiée par le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, circule sur les médias sociaux sur les chaînes Telegram, avertissant sarcastiquement l’Europe des implications glaciales du plafonnement des prix, ont rapporté les médias.
Le mème est tiré du film d’horreur historique de Stanley Kubrik, The Shining, qui met en vedette le protagoniste gelé, et est accompagné d’une phrase ironique qui suggère que la décision sur le plafonnement des prix du pétrole en Russie a finalement été prise.
Le plafonnement des prix du pétrole brut fait partie des sanctions visant à réduire les revenus énergétiques de la Russie afin de rendre l’économie russe et ses opérations militaires actuelles insoutenables, ont déclaré des experts.
L’impact de la limite des prix sur le commerce direct de pétrole entre la Russie et l’UE est presque négligeable. En effet, le commerce direct entre les deux parties a presque été suspendu et l’Occident visait principalement à affecter les exportations de pétrole de la Russie et les négociations sur les prix avec des tiers, a indiqué M. Zhang.
Considérant cette décision comme une tentative de mettre en valeur le politiquement correct de l’Occident, l’expert a souligné que si le prix tombait encore aux 30 dollars précédemment demandés par certains pays de la région, la Russie pourrait réduire sa production, ce qui entraînerait une hausse des prix mondiaux du pétrole brut.
Répercussions des ecchymoses
Même avec la limite actuelle des prix, ce que l’accord pourrait finalement finir est considéré comme loin de, sinon totalement contraire, à son rôle souhaité de stabilisateur sur les marchés mondiaux de l’énergie qui ressentent déjà les sanctions sur le pétrole russe, ont déclaré des observateurs.
« Le plafonnement des prix encouragera le flux de pétrole russe à prix réduit sur les marchés mondiaux et est conçu pour aider à protéger les consommateurs et les entreprises contre les perturbations de l’approvisionnement mondial », a déclaré la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, dans un communiqué publié vendredi à la suite de l’annonce du plafonnement des prix.
L’objectif fondamental du plafonnement des prix est de limiter la capacité de la Russie à exporter du pétrole et donc son accès aux revenus d’exportation d’énergie. Cependant, il y a une prémisse selon laquelle la Russie ne peut compter que sur les marchés européens de l’énergie, a déclaré lundi au Global Times Cui Heng, chercheur adjoint au Centre d’études russes de l’Université normale de Chine orientale.
L’Europe est susceptible de souffrir beaucoup plus que la Russie car cette dernière peut rechercher des marchés alternatifs en dehors de l’Europe, a noté l’expert, ajoutant que cela ajouterait à l’inflation déjà élevée de l’Europe.
L’Europe est déjà divisée sur l’énergie, et plusieurs pays ont demandé des exemptions à l’interdiction d’importer du pétrole russe. Dans l’ensemble, le plafonnement des prix est sans aucun doute une situation perdant-perdant pour la Russie et l’Europe, et la déseuropéanisation des exportations d’énergie de la Russie est également une certitude, a fait remarquer Cui.
La Russie, bien que sous la pression des retombées de l’accord sur son économie, ne cédera probablement pas au prix réduit du mandat dans un avenir prévisible, a déclaré dimanche au Global Times Lin Boqiang, directeur du Centre chinois de recherche sur l’économie de l’énergie à l’Université de Xiamen.
Compte tenu du manque d’infrastructure de pipeline pour acheminer le pétrole brut, la Russie pourrait avoir du mal à identifier des acheteurs en dehors des juridictions de la limite de prix mais suffisamment accessibles au pétrole brut russe, a poursuivi Lin, notant que l’Europe est confrontée à un dilemme similaire.
Sans des canaux de transport de pétrole facilement disponibles, l’UE serait mise au défi d’augmenter les importations de pétrole en provenance des États-Unis et d’autres sources, a-t-il ajouté, estimant que le continent est presque destiné à être paralysé par une flambée des prix du pétrole à court terme.
Le prix mondial du pétrole dépassera probablement 100 dollars dans le cadre de la limite des prix, a rapporté TASS dans un rapport séparé samedi, citant Kirill Melnikov, chef du Centre russe de développement énergétique.
« Le niveau de plafond n’est pas pertinent en soi, car les entreprises russes ne vendront pas de pétrole en dessous de toute façon. En conséquence, les livraisons de pétrole russe via les compagnies maritimes et d’assurance européennes seront interrompues, ce qui pourrait réduire les exportations russes de 1 à 1,5 million de barils par jour en décembre et janvier. Cela conduira probablement à une hausse des prix au-dessus de 100 dollars le baril », a-t-il déclaré.
Alors qu’une hausse attendue des prix du pétrole ajouterait inévitablement aux malheurs d’une aggravation du paysage de l’inflation à travers le monde, l’UE, hantée par des niveaux de prix record depuis des décennies, sera la plus touchée, ont déclaré les analystes.
Selon Lin, au lieu d’envisager un impact apaisant sur les prix de l’énergie, le continent devrait se préparer à des factures d’énergie encore plus coûteuses et, par conséquent, à un frein insupportable sur son économie dans le contexte du cycle continu de hausses de taux aux États-Unis.
Dans le même temps, les experts ont également prédit une autre possibilité: l’alliance OPEP + dirigée par l’Arabie saoudite et la Russie pourrait parvenir à un consensus sur des réductions modérées de la production pour maintenir la stabilité des prix internationaux du pétrole.
Une telle positivité fera directement en sorte que l’accord de limitation des prix de l’Occident n’ait pas l’effet souhaité, ce ne sera qu’une propagande diplomatique, a fait remarquer Zhang à la CASS


Edité le 05-12-2022 à 00:22:56 par Xuan


Xuan
   Posté le 05-12-2022 à 13:59:28   

A noter que malgré la menace occidentale de ne plus assurer les tankers transportant le pétrole russe, l'OPEP maintient ses quotas

https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/12/04/petrole-l-opep-et-ses-allies-maintiennent-leurs-quotas-de-production-malgre-les-sanctions-visant-le-brut-russe_6152916_3234.html

Il serait possible que l'extraterritorialité judiciaire de l'Occident aboutisse à l'essor assuranciel des pays émergents, pour faire face au risque d'être sanctionné.
Xuan
   Posté le 06-12-2022 à 16:32:18   

[url]Les relations USA – Europe « sous assistance respiratoire » : von der Leyen ouvre la porte à un nouveau cadre sur les aides d’État pour sauver l’industrie européenne[/url]

https://histoireetsociete.com/2022/12/06/les-relations-usa-europe-sous-assistance-respiratoire-von-der-leyen-ouvre-la-porte-a-un-nouveau-cadre-sur-les-aides-detat-pour-sauver-lindustrie-europeenne/
Xuan
   Posté le 06-12-2022 à 18:58:25   

Les plafonds occidentaux sur les prix du pétrole russe feraient rire l'Asie plutôt que de la contrarier


https://svpressa.ru/economy/article/354451/?utm_source=finobzor.ru
5 décembre 19:27
Vous pouvez mettre fin à l'Allemagne - elle-même s'est suicidée, ayant une chance de devenir le chef de l'Europe
Youri Yentsov
Les plafonds occidentaux sur les prix du pétrole russe feraient rire l'Asie plutôt que de la contrarier
Photo : Petr Kovalev / TASS

Le 5 décembre, l'interdiction de l'UE sur le prix du marché du pétrole russe lorsqu'il est transporté par des pétroliers est entrée en vigueur. Traditionnellement, la Russie a été le principal fournisseur de pétrole de l'Europe, couvrant environ vingt pour cent des besoins du continent en matières premières. Mais en réponse au NWO en Ukraine, les pays occidentaux ont commencé à proposer des restrictions visant, entre autres, à réduire les revenus de notre pays provenant des exportations de pétrole.
En particulier, cet été, l'UE a adopté le sixième paquet de sanctions, selon lequel elle s'est mise d'accord sur l'introduction progressive d'un embargo sur les approvisionnements maritimes en pétrole brut en provenance de Russie. Pour les produits pétroliers, la période de transition durera plus longtemps, l'interdiction viendra le 5 février, écrit RIA Novosti . Mais le vice-Premier ministre Alexander Novak a déjà annoncé le développement de mécanismes pour interdire l'introduction d'un plafond sur les prix du pétrole.

Selon l'expert principal du Fonds national de sécurité énergétique, Igor Iouchkov , la Russie ignorera le plafond des prix :
- Dans le cadre des travaux préparatoires pour contrer l'embargo occidental, la Russie a déjà tenté de collecter des pétroliers, les immatriculant soit dans sa propre juridiction, soit dans la juridiction de pays amis, soit de certaines sociétés offshore. Nous devons recruter le plus de pétroliers possible, car les sanctions sont appliquées précisément au stade du transport.
Il n'est pas interdit d'acheter du pétrole russe lui-même - il n'y a pas d'amendes ou de sanctions secondaires pour son achat. Les Américains ont même prescrit séparément ces conditions, toutes les restrictions uniquement et exclusivement sur le transport. Il est interdit de transporter du pétrole russe par voie maritime si sa valeur est supérieure au prix plafond indiqué. Et il est également interdit d'assurer un tel transport si le prix du pétrole dépasse le prix plafond spécifié.

Par conséquent, la Russie, pour exporter son pétrole, doit trouver une flotte suffisante capable de transporter tout ce que nous exportions auparavant par voie maritime, et en même temps ne pas signaler aux États-Unis ou au régulateur européen le coût du pétrole qui est chargés dans des camions-citernes.
La pratique consistant à assurer les navires par des sociétés russes s'est déjà développée. De gros volumes de pétrole à destination de l'Inde étaient assurés par des compagnies russes. Donc, à cet égard, la Russie a effectué quelques préparatifs, mais personne ne sait quelle quantité de la flotte de pétroliers nous avons pu collecter.

"SP": - Suffit-il de sortir tout ce qui est nécessaire pour le transport par mer et à quoi faut-il s'attendre du tout?

— Il y aura une certaine période transitoire d'adaptation à ces sanctions. Il est nécessaire de changer la logistique du mouvement des pétroliers existants, d'en rechercher et d'en construire de nouveaux, supplémentaires. Il pourrait y avoir une réduction des exportations dans les mois à venir jusqu'à ce que les exportations normales et, en général, le transport dans le cadre des nouvelles règles soient établis. De plus, les consommateurs de notre pétrole demanderont très probablement une remise supplémentaire sur chaque baril de pétrole russe.
Cela s'est déjà produit au printemps, lors de la première vague de sanctions sur l'achat de pétrole russe par les États-Unis. Les Européens ont volontairement réduit leurs achats de pétrole russe. Cela a conduit au fait que la Russie a réduit ses exportations de pétrole, mais en même temps son prix a augmenté, de sorte que notre pays a gagné à peu près le même montant en termes monétaires. Maintenant, nous pouvons nous attendre au même scénario, mais les consommateurs asiatiques demanderont une remise plus importante. Au printemps, il y avait une remise allant jusqu'à 30 $ le baril. Ensuite, il est descendu à 20 $. Il est tout à fait possible que maintenant la remise augmente à nouveau à trente dollars le baril - pendant quelques mois ...
Désormais, l'Occident, représenté par l'Allemagne, compte sur l'Inde pour soutenir l'introduction d'un prix plafond sur les approvisionnements russes en pétrole brut. C'est ce qu'a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Burbok à The Hindu à la veille de sa visite à New Delhi. Elle a exhorté les Indiens - tout comme les "blancs" l'ont fait - à imposer des sanctions contre la Russie.
Dites, les Allemands sont conscients que de nombreux États ont diverses restrictions économiques. Mais il est très important pour l'Est et l'Ouest que "les démocraties travaillent ensemble", réduisant leur dépendance économique vis-à-vis des "régimes autoritaires". L'Europe, disent-ils, cherche à limiter les conséquences de ses sanctions pour les pays tiers. Par conséquent, la limitation du prix des approvisionnements en pétrole russe vise à éviter les pénuries d'approvisionnement et les augmentations de prix pour les États dépendant du pétrole russe.
L'Ouest et l'Est peuvent se soutenir sans se conformer formellement à l'embargo pétrolier : en achetant du pétrole même en dessous de la limite établie, a déclaré Burbock, répondant à une question sur l'augmentation des achats de pétrole de l'Inde à la Russie. Annalena espère beaucoup que l'Inde contribuera aux sanctions occidentales contre la Russie et s'en tiendra au prix plafond fixé à 60 dollars le baril pour les exportations offshore russes. Et il vaut mieux que l'Inde abandonne complètement son amitié avec la Russie.
Timofey Borisov, spécialiste de l'Allemagne , estime que la prochaine visite du ministre allemand des Affaires étrangères en Inde ne servira à rien :
- Eh bien, et si le ministre allemand de l'Économie, Robert Habek, se rendait récemment au Qatar ? Le résultat a été la conclusion d'un "contrat à long terme de quinze ans". Cela semble fort, mais en réalité ce ne sont que deux millions de tonnes de gaz, et même alors pas immédiatement, mais à partir de 2026. Est-ce une offre sérieuse ? Est-ce le résultat de "négociations sérieuses et d'un voyage bien ficelé" ? Bien sûr que non! De telles choses doivent être élaborées à l'avance à un niveau plus sérieux.

"SP": - Quoi, dans les ministères allemands - et au ministère de l'Économie de Habek, et au ministère des Affaires étrangères de Burbock - il n'y a pas de tels spécialistes qui s'occuperaient de la préparation de cette visite?

- La visite est très hâtive. Il est clair que le moment est venu précisément de s'entendre sur un prix plafond du pétrole russe au niveau de 60 dollars le baril. Et l'accord sur cette question en Europe n'était absolument pas évident. Et tout de suite, dans quelques jours, annoncer que le chef du ministère allemand des Affaires étrangères s'envole pour décider quelque chose avec l'Inde n'est tout simplement pas sérieux.
Bien qu'extérieurement, cela puisse être organisé exactement de la même manière que le voyage de Habek au Qatar - ils annonceront en fanfare que "conclu" et "réalisé". Tout le monde commence à s'embrasser et à sourire. En fait, la visite n'est absolument rien. Jusqu'à présent, l'Europe n'a pas d'alternative au pétrole et au gaz russes. Mais on ne peut pas leur interdire de voyager à travers le monde.

"SP": - Mais peut-être que les Allemands passeront par l'Inde pour que ce pays, s'il n'abandonne pas complètement le pétrole russe, l'achète encore moins cher que l'Europe. Après le ministre des Affaires étrangères Burbock, le chancelier allemand Olaf Scholz devrait arriver en Inde début 2023 . Il tentera aussi de faire pression sur les Indiens.

Pourquoi est-ce l'Inde ? Oui, ce pays ne semble pas nous soutenir dans l'opération spéciale - il adhère, bien que faiblement, mais toujours à la neutralité. Mais l'Inde ne prend pas le parti de l'Europe et des États-Unis. Elle a ses propres intérêts.
Il faut bien comprendre qu'il ne s'agit pas d'un pays européen, mais d'un pays de l'Est. Tout cela est calculé par les indologues. Mais il est calculé par des spécialistes, et ce n'est absolument pas un fait que cela a été calculé au ministère allemand des Affaires étrangères.
Maintenant, dans le gouvernement allemand, il y a des gens qui ne savent rien calculer. Ils n'ont aucune éducation. Vous comprenez, si une personne à l'école était un perdant et a grandi, alors rien ne sortira de lui de toute façon. Je ne connais aucun exemple pour tirer quelque chose de valable d'un perdant. Il n'y a plus de gens du format de Helmut Schmidt et Willy Brandt en Allemagne. La thèse d'Annalena Burbock est plagiée à 50 %. Après tout, elle a étudié à la London School of Economics (LSE), au British Institute of International and Comparative Law (BIICL) et en même temps non seulement ne parle pas anglais, mais parle aussi l'allemand avec difficulté. Que voulez-vous de telles personnes ! Vous pouvez mettre fin à l'Allemagne.
Ce pays était au sommet de son triomphe en février. Quatre chaînes du gazoduc s'étendaient jusqu'à lui, chacune avec 27 milliards de mètres cubes. L'Allemagne pourrait devenir une plaque tournante mondiale - il suffit d'ouvrir le robinet et cela pourrait dicter les prix du gaz. Elle acquerrait une puissance économique incroyable. Et au lieu de cela, ils ont eux-mêmes tout pris et l'ont détruit.
L'Allemagne ne s'est pas simplement « tiré une balle dans le pied », elle s'est tiré une balle dans la tête, elle s'est tiré une balle dans la tête. Puis ils ont fait sauter trois filets des Nord Streams. Mais avant cela, l'Allemagne les a fait exploser dans sa tête. Et ce n'est qu'alors que les Anglo-Saxons les ont détruits en réalité, après avoir calculé qu'une explosion physique des gazoducs n'entraînerait aucune réaction de la part des Allemands. Les Anglo-Saxons les ont "fabriqués", comme toute l'Europe. La visite d' Emmanuel Macron en Algérie est devenue une honte. La visite de Burbock en Inde sera la même. Elle montera sur des éléphants et dira une autre portion de bêtises en allemand. Riez d'elle et c'est tout.

"SP": - L'Inde ne va pas se suicider, comme l'a fait l'Allemagne ?

« En Inde, les gens intelligents sont au pouvoir. Pas pro-russe, mais intelligent...
En préparation de sa visite en Inde, Annalena a malheureusement laissé échapper le rôle de l'ONU dans le règlement du différend entre l'Inde et le Pakistan sur le Jammu-et-Cachemire. Sa déclaration a suscité de vives critiques de la part du ministère indien des Affaires étrangères.
L'alliance OPEP+ maintient les quotas de production de pétrole existants pour maintenir les prix du pétrole à un niveau élevé. Moscou, si nécessaire, est prête à réduire la production afin de répondre d'une manière ou d'une autre à la stratégie à long terme de l'Occident visant à affaiblir la Russie, et après elle l'économie du monde entier. Les États-Unis et l'Europe veulent l'aggravation de la vie de ceux qui ne sont pas inclus dans le "milliard doré".
Xuan
   Posté le 07-12-2022 à 17:33:07   

La Russie promet de répondre au plafonnement des prix du pétrole et supporterait des pertes « limitées »
Les mesures les plus dures ne font que diviser l’Ouest, paralyser les propres principes du marché: experts
Par les journalistes du personnel de GT
Publié: Dec 06, 2022 11:38 PM Mis à jour: Dec 06, 2022 11:25

https://www.globaltimes.cn/page/202212/1281283.shtml


Alors que la Russie a averti lundi de répondre à un plafonnement occidental des prix de son pétrole brut - une initiative menée par les États-Unis et approuvée par le Groupe des Sept et ses alliés visant à réduire les revenus de la Russie, les experts chinois ont souligné que le plafonnement des prix entraînerait des pertes pour la Russie, mais que l’ampleur serait relativement limitée. car la Russie a plusieurs plans de secours.

En fin de compte, le prix serait toujours payé par l’Europe, élargissant encore le fossé de ses propres divisions et paralysant les principes de marché sur lesquels l’Occident s’est construit, ont-ils noté.

La Russie, deuxième producteur mondial de pétrole brut, a déclaré lundi qu’un plafonnement occidental des prix de son pétrole déstabiliserait les marchés mondiaux de l’énergie, mais n’affecterait pas sa capacité à soutenir son opération militaire spéciale en Ukraine.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Sergueïevitch Peskov, a noté qu’il était « évident et incontestable que l’adoption de ces décisions est un pas vers la déstabilisation des marchés mondiaux de l’énergie », a rapporté Reuters.

L’Europe et les États-Unis sont sur le point d’appliquer deux des mesures les plus sévères visant les exportations de pétrole russe. Le premier est un plafonnement des prix auquel se sont joints les États-Unis, les pays du Groupe des Sept, l’Australie et l’UE qui fixe un prix maximal de 60 dollars le baril pour le brut russe entrant en vigueur lundi, tandis que l’autre est un embargo qui interdit aux pays de l’UE d’acheter la plupart du brut russe.

Lorsqu’on lui a demandé si la Chine envisageait de rejoindre l’accord, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré lundi lors de la conférence de presse de routine que la coopération énergétique entre la Chine et la Russie était toujours menée dans un esprit de respect mutuel et de bénéfice mutuel, et qu’assurer la sécurité de l’approvisionnement énergétique mondial était d’une importance vitale.

Les craintes que le nouveau plafonnement des prix puisse perturber l’offre mondiale dans les mois à venir se sont déjà reflétées dans une hausse des prix du pétrole. Le brut de référence mondial Brent était en hausse de 1,95% à 87,24 dollars le baril lundi, selon le rapport de Reuters.

« Moscou ressentirait un pincement car cela limiterait la capacité de la Russie à exporter du pétrole vers l’Occident, mais ce ne serait pas un impact majeur », a déclaré mardi au Global Times Cui Heng, chercheur adjoint au Centre d’études russes de l’Université normale de Chine orientale.

« Elle peut trouver des acheteurs tels que la Chine et l’Inde pour combler le vide, ou elle peut le contourner en exportant du pétrole d’abord vers les pays du Moyen-Orient, puis vers l’Europe. La Russie peut également persuader davantage de pays européens de demander des exemptions pour la nouvelle interdiction », a déclaré l’expert.

En fin de compte, le prix devra être payé par l’Europe elle-même, a noté Cui, car ils devront trouver des substituts pour le brut russe et payer des prix plus élevés pour acheter du gaz liquéfié GNL au Royaume-Uni et aux États-Unis.

Fixer un prix élevé pour le pétrole brut est une violation grave des principes du marché de l’industrie mature, et une telle intervention sapera la crédibilité du gouvernement et pèsera sur son économie en difficulté, a déclaré mardi Wang Yiwei, directeur de l’Institut des affaires internationales de l’Université Renmin de Chine, au Global Times.

Alors que certains pays européens craignent que le plafonnement des prix ne « fasse des ravages » sur les marchés de l’énergie, leurs alliés, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la Norvège, devraient tirer profit de l’interdiction.

Les différences d’intérêts à cet égard ont créé de plus grandes divergences au sein du système occidental, ont noté les observateurs, ce qui vaut pour l’Inde.

L’Inde a « vigoureusement défendu » lundi ses importations de pétrole brut en provenance de Russie alors que l’Allemagne tentait de la pousser à rejoindre l’accord, affirmant que l’Europe « ne peut pas faire de choix pour prioriser ses besoins énergétiques tout en demandant à New Delhi de faire autre chose », affirmant que ses achats ne représentaient qu’un sixième du total des achats européens au cours des neuf derniers mois. NDTV a rapporté.

L’Occident ne prend pas en compte les besoins de développement de l’Inde, mais veut la forcer à prendre parti par « politiquement correct », a noté Cui. Il est naturel pour l’Inde de rejeter cette exigence lorsqu’aucun autre plan de rémunération ne lui est offert en échange.

Alors que les mesures anti-russes entrent en vigueur, une décision distincte de 23 grands pays producteurs de pétrole connus sous le nom d’OPEP + a accepté de maintenir le cap sur sa politique de production, s’en tenant à réduire la production de pétrole de 2 millions de barils par jour, plutôt que d’envisager de nouvelles réductions de production soutenant les prix, comme certains en Occident l’avaient cru.

Cela a montré que la voix de l’OPEP + grandit sur la scène internationale et que l’organisation devient de plus en plus indépendante dans l’élaboration de ses politiques, qui est plus libre des pressions des États-Unis qu’auparavant, ont déclaré des analystes.


Edité le 07-12-2022 à 17:36:36 par Xuan


Xuan
   Posté le 09-12-2022 à 18:02:09   

Quelques rappels historiques pour comprendre ce qui se joue à travers la guerre en Ukraine : le rôle de l’Allemagne

9 DÉCEMBRE 2022


Voir les illustrations sur site
https://histoireetsociete.com/2022/12/09/quelques-rapppels-historiques-pour-comprendre-ce-qui-se-joue-a-travers-la-guerre-en-ukraine-le-role-de-lallemagne/

L’essentiel est bien sûr aujourd’hui d’avoir conscience du rôle joué dans la guerre en Ukraine de l’avancée de l’OTAN et la manière dont les USA, l’UE et l’OTAN ont fait de l’Ukraine un bastion chauvin et russophobe, en espérant encore aujourd’hui poursuivre le démantèlement de la fédération de Russie, entamée en 1991 sur l’URSS. Et sur ce point, en dehors de quelques libéraux qui comme Navalny ont déjà témoigné de leur liens étroits avec l’Occident, l’Allemagne en particulier qui partout a acheté, fait agir ses fondations, la totalité des forces politiques russes au premier rang desquels les communistes dénoncent cette volonté de l’OTAN. Le débat porte sur la manière dont la résistance nécessaire a mal été préparée. Les communistes accusent le parti du président Poutine et lui (relativement ménagé néanmoins) d’avoir perdu du temps, d’avoir cru dans l’application des accords de Minsk et de s’être fait berner par l’Allemagne, la France qui en étaient les garants et qui n’ont cherché qu’à donner du temps pour que l’OTAN forme l’armée ukrainienne, devenue armée de fait de l’OTAN. Poutine vient d’ailleurs de reprendre cette analyse et madame Merkel ancienne chancelière allemande, qui a officié entre 2005 et 2021, s’est exprimée dans le journal die Zeit concernant la guerre entre les deux pays voisins avant d’expliquer l’utilité des accords de Minsk qui selon son propre aveu ont laissé le temps nécessaire à l’Ukraine pour être formée par l’OTAN avec donc la complicité française. Les communistes russes affirment que seul le retour à l’URSS pourra protéger le pays. En fait, les références historiques sont au cœur des débats et nous allons tenter de les éclairer (1).

image de carte et texte

Il faut aussi percevoir comment se joue la mémoire historique de l’empire tsariste à l’URSS. Et il faudrait y inclure la manière dont Lénine a conçu la question nationale au sein de l’URSS (2). Sur ce plan, il faut également consulter Staline qui a produit les textes de référence. Nous avons vu dans un texte précédent le rôle joué par le dialogue russo-allemand dans le traité de Gènes et la manière dont l’URSS qui a dû faire face à la guerre civile, menée par les Russes blancs et une partie des cosaque ukrainiens, alors que l’autre se rallie au pouvoir soviétique, mais aussi toutes les puissances européennes, les vaincus allemands et austro-hongrois, mais les vainqueurs, 14 nations dont la France (de Gaulle, adjoint de Pétain est chargé de mener l’assaut depuis la Pologne) sont aux côtés des Russes blancs. Par sa diplomatie, l’URSS arrive à signer une paix séparée avec les Allemands, puis à diviser les Anglais et les Français qui avec leur occupation de la Ruhr sont les dindons de la farce.

Nous allons voir sur plusieurs jours, diverses épisodes concernant la seule URSS en sachant que les peuples de la fédération de Russie sont tout à fait familiers avec ces épisodes, l’histoire continuant aujourd’hui à jouir dans l’enseignement, dans la recherche, dans la presse d’un grand intérêt sans équivalent malheureusement chez nous en France. L’Allemagne ne renonce jamais à envahir les terres slaves sous différentes formes mais elle a aussi un dialogue singulier avec l’URSS, c’est un peu ce qu’a joué Merkel au profit de l’OTAN mais surtout des intérêts allemands, avec des contradictions secondaires entre Allemagne et USA. La bourgeoisie française après des velléités de souveraineté s’aligne, mais il a existé à partir de 1918 alors un parti communiste qui relève le drapeau de la nation sur la base de la paix et de la justice sociale, il existe des Jacques Duclos, Marcel Cachin, Ambroise Croizat et Gabriel Péri, avec enfin Maurice Thorez, ce qui manque aujourd’hui cruellement, bien qu’il y ait au plan interne des tentatives de renouer avec les couches populaires, la classe ouvrière, il reste beaucoup de séquelles, tant dans la “désorganisation” des communistes, leur absence de formation que ce qui va avec leur connaissance de l’histoire et du monde tel qu’il est en train de se transformer, et aucune autre force n’a pu le remplacer dans ces rôles. (3).

La question de savoir qui a tronqué nos mémoires se pose plus que jamais, puisqu’aujourd’hui on voit un président croate, digne héritiers des fascistes pro-allemands qui ont conduit la Croatie à toutes les collaborations comparer toute négociations de l’Europe avec la Russie aux complaisances de l’Europe avec les nazis. le livre que vient de publier Delga sur David Glantz nous donne quelques clés de cette appropriation de la deuxième guerre mondiale par une armée allemande qui n’a jamais dénazifié malgré ses proclamations.

La paix de Brest-Litovsk avec les Allemands et les austro-hongrois le 3 mars 1918

Nous avons du mal à percevoir sur quelle épaisseur historique, les peuples pensent une situation.
L’affaire ukrainienne a de multiples résonances dans la mémoire russe. Commençons par la paix de Brest-Litovsk signée séparément par le pouvoir soviétique avec les alliés allemands et austro-hongrois (3 mars 1918). C’est à elle que Poutine fait aussi référence quand il dit que c’est Lénine qui a accepté la création artificielle de l’Ukraine et il ajoute il ne pouvait pas faire autrement. Ce qui est la stricte vérité.(3)

Aux yeux de Lénine il était impossible d’assurer le gouvernement soviétique tant que la guerre ne serait pas terminée. Les soldats n’en voulaient plus, ils abandonnaient le front et rentraient chez eux. Il propose donc qu’on ouvre les négociations. Les Alliés ne répondent pas, Clemenceau se contente de dire qu’il ne reconnait pas le pouvoir ni des soviets, ni des commissaires des peuples. Le 26 novembre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie acceptent l’ouverture des négociations qui sont menées par Trotski, commissaire aux affaires étrangères. Les soviétiques tentent d’y inclure les alliés en vain, la France est particulièrement hostile.


Le 15 décembre, l’armistice est conclue pour un mois à Brest-Litovsk et les négociations commencent le 20. les Bulgares et les Turcs sont également présents. Les bolcheviques veulent négocier une paix sans annexions ni indemnités. Les Austro-hongrois en acceptent le principe mais mettent “sous leur protection la partie de la Pologne qui faisait partie de l’empire des tsars (la Courlande et la Lituanie). Les pourparlers traînent en longueur à partir du 7 janvier pour deux raisons :
1) une crise grave divise les Bolchéviques
2) les Allemands ont les yeux tournés vers l’Ukraine

1) la crise qui divise les Bolchéviques :
Trois thèses s’affrontent.
a) Lénine se prononce pour la paix: l’essentiel est de sauvegarder et de renforcer le gouvernement soviétique. “Il faut avoir les mains libres pour vaincre la bourgeoisie de son propre pays”. On ne peut pas jouer la révolution russe sur l’espoir d’une révolution allemande survenant dans le courant de quelques semaines.
b) Boukharine et les communistes dits de gauche se prononcent pour la guerre révolutionnaire.
c) Trotsky que soutiennent les socialistes-révolutionnaires de gauche adopte une position intermédiaire : ni la guerre, ni la paix et on démobilise l’armée. Ce sera un des conflits graves qui l’opposeront à Lénine avec la NEP et “le rôle des syndicats”. A la suite de cette négociation ratée, il doit abandonner le poste de commissaire aux affaires étrangères mais lui est confiée la réorganisation de l’armée avec d’autres.

2) Le problème ukrainien
Dès juin 1917, une rada (assemblée nationale ukrainienne) s’est tenue à Kiev. Composée de mencheviks et de SR, elle refuse de reconnaitre le gouvernement soviétique et fonde une république indépendante. Elle a le soutien des alliés comme des Allemands et Austro-hongrois. Mais elle n’a pas l’adhésion de l’ensemble des Ukrainiens, en particulier, un gouvernement s’est formé à Kharkov à l’est, deuxième ville du pays qui se rallie aux bolchéviks et fait appel aux troupes rouges, lesquelles pénètrent en Ukraine. Les Allemands et Austro-Hongrois signent le 9 février un traité avec la rada et lui abandonnent l’ouest, le pays de Cholm, en Pologne occupée. L’Ukraine accepte de les ravitailler. Le document n’a aucune efficacité puisque le jour même où il est signé les bolcheviks entraient dans Kiev.

C’est une phase nouvelle des négociations puisque comme Lénine l’avait prévu, les Allemands adressent un ultimatum à la délégation. Trotski le repousse et aussitôt ils attaquent les troupes bolcheviques dès le 18 février. Aucune résistance ne semble possible, la vieille armée tsariste est totalement désorganisée et la nouvelle armée n’est pas encore constituée. La crise s’aggrave entre Lénine, Trotski et Boukharine.

L’évolution des événements a donné raison à Lénine qui l’emporte au sein du Comité central, qui, à une voix de majorité, accepte d’envoyer un télégramme de paix immédiate. Les Allemands font attendre la réponse quatre jours terribles pendant lesquels les armées allemandes progressent, les Bolcheviks tentent en vain d’organiser la résistance, ils prennent contact avec la mission militaire française. Petrograd est menacée.
Il y a un sursaut le 23 février (la date n’est pas indifférente- cet anniversaire sera célébré chaque année par la fête de l’armée rouge), les premiers détachements révolutionnaires arrêtent les Allemands autour de Narva et Pskov). Ce même jour, les Allemands font connaitre leurs conditions. Elles sont encore plus dures que celles que Trotski a repoussées. Lénine demande leur acceptation ou il démissionnera.

La paix est signée à Brest-Litovsk le 3 mars 1918, les soviétiques abandonnent la Pologne, la Lituanie, la Courlande, la Livonie, l’Estonie. Leurs troupes doivent évacuer l’Ukraine et la Finlande.

Le 7 mars 1918, le VIIe congrès du parti communiste (bolchevik) de Russie se rallie aux thèses de Lénine. Le traité est dur, humiliant, mais l’essentiel est sauvé qui est le pouvoir des soviets: “Apprenez l’Art militaire, dit Lénine, disciplinez-vous; rétablissez l’ordre dans les chemins de fer, il faut créer l’ordre, il faut créer l’énergie, la puissance qui formeront tout ce qu’il y a de meilleur dans la révolution”. Il annonce que des temps nouveaux seront alors possibles, et que “peut-être nous lancerons notre armée à la rencontre des troupes ennemies quand le redressement qui murit dans l’âme du peuple sera accompli”.
Le 12 mars, le gouvernement, redoutant malgré la paix, un retour offensif des Allemands, s’installe à Moscou qui retrouve son prestige de ville capitale perdu au temps de Pierre le grand.
C’est essentiellement pour obtenir un répit que le pouvoir des Soviets avait accepté, selon Lénine, la paix de Brest-Litovsk. Il fallait désormais et sans délai mettre la trêve à profit. (Pravda du 21 février 1918 et rapport du VII congrès du PCR)

Le 29 avril, Lénine affirmera: “Nous les Bolcheviks, nous avons convaincu la Russie, nous l’avons conquise, maintenant il faut la gouverner”.

(1) Les éditions Delga viennent de faire paraître un livre qui présente les travaux de David Glantz, un écrivain militaire, qui n’a jusqu’ici jamais été traduit en français et sur lequel nous reviendrons. On découvre que la quasi totalité des sources exploitées en occident on été seulement des sources allemandes, les sources militaires russes ont été systématiquement écartées. On voit que la présentation de ce qui se passe en Ukraine par nos pseudos spécialistes des plateaux de télévision relève d’une certaine tradition. Évidemment la tendance s’est aggravée avec le ralliement du PCF à ces mêmes thèses et sources. J’ai heureusement dans ma bibliothèque quelques titres et ouvrages anciens épuisés qui appartiennent au temps où le parti communiste, ses historiens avait encore quelque crédibilité en la matière.

(2) Il faut en particulier relire la résolution sur la question nationale dans l’œuvre de Lénine (tome 24 P.305 édition française). C’est un texte fondamental et complexe, très court (2 pages) mais très dense.

(3) voir article : L’histoire sert à se repérer dans le présent, réflexions sur l’opportunisme des milieux dirigeants de la classe ouvrière, par Danielle Bleitrach | Histoire et société (histoireetsociete.com)

(3) Ce résumé dans ses grandes lignes est emprunté à l’excellente histoire de l’URSS de Jean Bruhat publiée dans la collection que sais-je en 1945.


Edité le 09-12-2022 à 18:12:58 par Xuan


Xuan
   Posté le 09-12-2022 à 18:14:20   

Ziouganov : “Nous sommes nés en URSS”.


9 DÉCEMBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/12/09/ziouganov-nous-sommes-nes-en-urss/

Comme nous l’avons signalé ici à propos de l’intervention à la Douma, le parlement russe, du vice président du KPRF, un tel discours peut être tenu en Russie alors qu’en Ukraine le parti communiste est interdit avec 13 autres partis considérés comme pro-russes, que les militants communistes y sont emprisonnés, torturés, assassinés. Si cela peut avoir lieu dans la fédération de Russie et pas en Ukraine, ce n’est pas seulement parce que le pouvoir des oligarques est plus patriote, mais parce que les communistes dans la fédération de Russie sous la conduite de Ziouganov ont tenu bon et se sont organisés dans le peuple. Aujourd’hui ils livrent comme ils l’ont fait depuis des années des convois de nourriture et d’aide à la population du Donbass et ils y organisent le parti communiste intégré au leur. Et ils demandent que la création de l’URSS devienne une date nationale, en attendant ils l’organisent et invitent tout le monde à cette célébration. Il s’agit donc de la mémoire historique mais aussi du présent et de l’avenir. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/dep/gosduma/activities/215093.html

Le 8 décembre, avant la session plénière de la Douma d’État, le président du Comité central du KPRF s’est adressé aux journalistes.

– l’Union des républiques socialistes soviétiques – notre patrie commune – a 100 ans !

Dans la grande série d’événements marquants que nous organisons à l’occasion du centenaire de la fondation de l’URSS, aujourd’hui est un jour particulier. Aujourd’hui, nous organisons une soirée de gala à Moscou, dans le Hall des Colonnes, la principale salle du pays, consacrée à cette date glorieuse. L’URSS était le pays le plus intelligent, le plus courageux, le plus cosmique et le plus victorieux. Je vous félicite tous pour ce glorieux jubilé !

Un millier d’invités viennent nous rendre visite. Parmi les personnes invitées au concert figurent les dirigeants du pays, le gouvernement et le Conseil de la Fédération. Les leaders des factions de la Douma ont été invités. De nombreux invités ont confirmé leur participation.

Il y aura un magnifique programme de concerts. L’ensemble Alexandrov, qui s’est produit pour les soldats pendant la Grande Guerre patriotique, se produira sur scène.

Toutes les républiques fraternelles seront représentées dans l’auditorium. Toutes les organisations de nos partis y seront représentées. Il y aura une diffusion en direct sur la chaîne Ligne Rouge TV.

Les partis ouvriers et communistes internationaux participeront également à cette action.

En juillet, nous avons organisé un grand festival de l’amitié au Tatarstan et en Tchouvachie. Il y avait environ 15 000 personnes venues de tout le pays. Un film consacré à cet événement est disponible sur nos sites web.

Le Grand Octobre et la modernisation de Lénine-Staline ont sauvé la souveraineté de notre État. Ceux qui ne comprennent pas cela sont des ignorants.

Le gouvernement tsariste a précipité l’empire russe dans le brasier de la première guerre mondiale. Il était inutile de s’impliquer dans cette boucherie pour l’argent des banquiers de Londres, Paris et New York. Quatre empires, dont l’empire russe, ont péri dans cette guerre.

Lénine et Staline sont parvenus à réassembler le pays déchiré en 20 morceaux sous une nouvelle forme – celle de l’URSS. Elle n’était pas fondée sur des ambitions impériales, mais sur le travail, la justice, l’amitié entre les peuples, l’humanisme, l’éducation des classes et des acquis sociaux extraordinaires. Un effort inouï de création a été accompli, qui a porté notre pays vers les sommets de la victoire en mai 1945 et les routes de l’espace ouvertes par le Russe, l’officier soviétique Youri Alekseyevich Gagarine.

Après le vol de Gagarine, les dirigeants américains ont reconnu l’URSS comme une superpuissance et ont été obligés de compter avec elle. Les Américains ne plient que devant l’intelligence et la force. Après cela, les Américains se sont assis avec nous à la table des négociations et ont accepté de réduire les armements nucléaires et les missiles.

Nous soulignons les mérites humains de l’URSS. Pour la première fois, l’appel de Lénine à un monde sans annexions ni contributions a retenti. Avant Lénine, aucun dirigeant dans l’histoire de l’humanité n’avait jamais proposé une telle paix.

Pour la première fois en URSS, chaque citoyen se voit garantir un enseignement gratuit, des soins médicaux, des congés payés, et les femmes se voient garantir un congé de maternité de trois ans avec la sécurité de l’emploi. Jamais les gens ordinaires n’ont eu de tels bénéfices et avantages.

La démocratie soviétique était le véritable pouvoir de la majorité.

Nous avons proposé que cette date historique soit officiellement reconnue au niveau de l’État et avons fait une déclaration à cet effet. Mais Russie Unie n’a même pas considéré notre demande. Je pense que c’est une grosse erreur stratégique.

Le pouvoir exécutif appelle, sur fond de guerre qui nous est déclarée par les Anglo-Saxons, à l’unification de toute la nation. Mais ils ne comprennent pas que toute mobilisation et cohésion nécessite une base idéologique appropriée. Seule une idéologie de l’amitié et du patriotisme nous mènera à la victoire.

Le gouvernement soviétique a proposé d’unir le monde russe, les idéaux soviétiques et le patriotisme socialiste, ce qui a donné notre victoire en mai 1945.

Nous devons nous rappeler que l’ensemble des fondements économiques qui alimentent aujourd’hui le gouvernement Mishustin et soutiennent le président Poutine ont été posés aux quatre cinquièmes pendant l’ère soviétique. Logements, centrales électriques, usines, sciences et tout le reste.

Notre parti perpétue la glorieuse tradition soviétique. Nous abordons cet anniversaire avec dignité. Nous avons un parti fort et une alliance gauche-patriotique. Nous remercions nos alliés, qui travaillent avec nous à la Douma. Onze mille députés à travers la Russie perpétuent la tradition soviétique.

Nous remercions les organisations de base et nos alliés de l’Union des Partis communistes de l’Union soviétique (UPC-PCUS), qui servent fidèlement l’amitié des peuples et nous aident à combattre le fascisme et le nazisme au pouvoir en Ukraine. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour la libérer de l’invasion anglo-saxonne. Nous ferons tout pour que les jeunes s’imprègnent des glorieuses traditions du Komsomol et des Pionniers. Ces dernières années, nous avons fait revivre ces organisations.

Nous avons récemment généralisé l’expérience des entreprises populaires. Elles ont été les meilleures cette année aussi. Leur expérience sera montrée à la télévision et dans de grandes expositions aujourd’hui.

Je me suis officiellement adressé au Président et au gouvernement en disant : “Vous pouvez avoir des attitudes différentes à l’égard des différentes étapes de l’histoire soviétique. Mais vous venez tous de l’URSS. Et vous devez honorer et respecter votre patrie. Tout comme on doit honorer sa mère. Nous n’avons pas d’autre patrie. Pour gagner à nouveau, nous devons nous rappeler que la victoire nécessite une base solide. Nous avons gagné en mai 1945, parce qu’avant la guerre, nous avons créé 9 000 entreprises, la meilleure science et le meilleur système éducatif.

Ce n’est pas une coïncidence si ceux qui sont montés à l’assaut pendant la Grande Guerre patriotique ont dit : “Pour la patrie soviétique ! Pour Staline !”. C’était sincère de leur part. Tous mes parents, tous mes ancêtres ont combattu pour la grande patrie soviétique.

Aujourd’hui, nous allons poursuivre ces glorieuses traditions soviétiques. Nous vous invitons à prendre part à cette magnifique célébration.

Joyeuse fête à tous ! Joyeux 100e anniversaire de l’Union soviétique !

https://youtu.be/2cI0JXv8y58
https://youtu.be/-iNk6kRbXq0
Xuan
   Posté le 14-12-2022 à 18:10:35   

signalé par Robert Kissous

L'Allemagne et les mensonges de l'empire


13 décembre 2022
https://scheerpost.com/2022/12/13/patrick-lawrence-germany-the-lies-of-empire/?fbclid=IwAR1rHRJ8TbDBeR0N87ZDlDyHNb-7JZZDpU8_pzwo5QsLlVRJIunI2RwmHyU

Avec les révélations d'Angela Merkel sur la duplicité de Berlin dans ses relations avec Moscou, la Seconde Guerre froide vient de se refroidir.

Par Patrick Lawrence / Consortium News
" L'Allemagne est Hamlet ", a écrit un jour Gordon Craig. Le grand historien de cette nation (1913-2005) était connu pour ses résumés lapidaires de ce genre, des aperçus qui jettent une lumière sur les recoins les plus secrets de la psyché allemande, sur ce qui fait tiquer son peuple.
L'Allemagne est-elle tournée vers l'ouest, vers l'Atlantique, ou vers l'est, vers la masse continentale eurasienne ? De quelle tradition s'inspire-t-elle ? Où se trouve sa loyauté ? Ce sont des questions que la géographie, une culture riche et ancienne, et une histoire longue et compliquée ont léguées aux Allemands. Je ne pense pas que Craig ait voulu suggérer que cette condition était pesante. Non, il n'y avait rien à résoudre. Dans son état ambigu - à l'Ouest mais pas entièrement à l'Ouest, à l'Est mais pas entièrement à l'Est - l'Allemagne était vraiment elle-même.
Les Allemands ont vécu ainsi, sans s'excuser, pendant longtemps. Ils pouvaient permettre aux États-Unis de stationner 200 000 soldats sur leur sol - le chiffre de la fin de la guerre froide - tout en poursuivant l'Ostpolitik de Willi Brandt, l'ouverture de la République fédérale à la République démocratique allemande et par extension à l'ensemble du bloc de l'Est. C'est l'Allemagne qui a investi avec Gazprom, le conglomérat énergétique russe, dans les gazoducs Nord Stream I et II, malgré la montée des tensions Est-Ouest.
Sur la longue route qui mène à Moscou depuis l'aéroport international Domodedovo, les grandes artères sont bordées de concessionnaires automobiles allemands, de grues de construction allemandes et d'usines d'entreprises allemandes. Les entreprises allemandes, ainsi que de nombreux citoyens allemands, ont vivement critiqué le régime de sanctions que les États-Unis ont imposé à la Russie - et, en fait, à l'Europe - après que le coup d'État orchestré par les États-Unis à Kiev, il y a huit ans, a déclenché la crise actuelle en Ukraine.
J'ai lu les deux interviews extraordinaires qu'Angela Merkel a accordées à Der Spiegel et Die Zeit la semaine dernière en regard de cette histoire, de ce bilan, de cet état d'ambiguïté ordonné. S'il est une vérité qui se détache de toutes les autres dans les révélations étonnantes de l'ancienne chancelière sur la duplicité de Berlin dans ses rapports avec Moscou, c'est que la République fédérale a abandonné son héritage - son état naturel, en fait - et donc les responsabilités considérables que le passé et la géographie lui conféraient.
L'aliénation est-ouest
Il serait difficile de surestimer l'importance de ce tournant pour nous tous. Le fossé mondial vient de s'élargir. La deuxième guerre froide est devenue plus froide. L'aliénation de l'Est et de l'Ouest est désormais considérée comme un état de fait plus ou moins permanent. Et le monde vient de perdre le seul pays capable d'atténuer ces terribles circonstances grâce à sa position spéciale, voire singulière, dans la communauté des nations.
Il est étrange de considérer le point de vue du prince Heinrich XIII, l'aristocrate allemand qui vient d'être arrêté pour avoir dirigé un complot visant à renverser le gouvernement de Berlin (un ensemble d'allégations absurdes, je dois le mentionner tout de suite, que je ne prends pas une minute au sérieux en l'absence de preuves crédibles, et je ne pense pas que nous en verrons jamais). Il semble que le prince ait longtemps soutenu que l'Allemagne n'était pas devenue une nouvelle nation après la Seconde Guerre mondiale, mais une filiale à part entière des États-Unis.
"Nous ne sommes pas des Allemands. Nous ne sommes pas dans un véritable État allemand", auraient déclaré ses prétendus partisans dans un article (très trompeur) du New York Times publié dimanche. "Nous ne sommes qu'une branche d'une GmBH", cette dernière signifiant une société à responsabilité limitée.
Comme il est étrange de lire cela la semaine même où Mme Merkel a levé tout doute sur le fait que c'est précisément la condition allemande - sans doute depuis les premières années de l'après-guerre, certainement depuis que Washington s'est engagé, avec ses alliés, dans une campagne tous azimuts pour amener l'OTAN aux portes mêmes de la Russie et, finalement, pour renverser la Fédération de Russie.
Et bien que je ne connaisse pas grand-chose à la politique du prince, il est intéressant d'entendre un citoyen allemand objecter, en fait, que la République fédérale s'est trahie et a trahi son héritage historique la semaine même où son ancien chancelier a déclaré au principal magazine d'information allemand et à l'un de ses principaux quotidiens que l'ambiguïté fructueuse du passé de la nation avait disparu au profit de la malhonnêteté manipulatrice et russophobe qui est au cœur de la guerre par procuration que les États-Unis mènent actuellement contre la Russie en Ukraine.
Comme cela a été largement rapporté et excellemment analysé - sauf dans la grande presse américaine, où les remarques de Merkel la semaine dernière ne sont pas mentionnées - l'ancienne dirigeante allemande a décrit sa trahison cynique et perfide envers Moscou pendant les négociations des deux protocoles de Minsk, le premier signé en septembre 2014 et le second en février suivant.
Berlin, Paris, le régime post-coup d'État de Kiev et Moscou étaient signataires de ces accords. Je me souviens très bien du sérieux avec lequel le président russe Vladimir Poutine s'est engagé dans les pourparlers. Nous étions nombreux à espérer que, Kiev ayant rapidement violé Minsk I, le deuxième accord produirait ce que le président russe recherchait : un règlement durable qui laisserait l'Ukraine unie et stabiliserait l'ordre de sécurité à la frontière sud-ouest de la Russie et sur le flanc est de l'Europe.
Au début de l'année, Petro Porochenko, premier président ukrainien de l'après-coup d'État, a choqué tout le monde en déclarant publiquement que Kiev n'avait jamais eu l'intention d'honorer les engagements pris lors de la signature des protocoles de Minsk : Les pourparlers dans la capitale biélorusse et toutes les promesses n'avaient pour but que de gagner du temps pendant que l'Ukraine construisait des fortifications dans les régions orientales et entraînait et armait une armée suffisamment puissante pour mener une guerre d'agression en règle contre les régions de Donetsk et de Lougansk dominées par la Russie.
La structure fédérale envisagée à Minsk II n'a jamais suscité le moindre intérêt. Il n'a jamais été question d'accorder aux régions séparatistes le degré d'autonomie que l'histoire de l'Ukraine et le mélange de ses langues, de ses cultures et de ses traditions exigeaient. S'engager à tout cela n'était qu'une ruse destinée à tromper Moscou et les républiques du Donbass, tandis que l'Ukraine réarmait et bombardait ces dernières en prévision de la guerre qui a éclaté en février.
Choquant, O.K. Mais Porochenko était un magnat de la confiserie qui dirigeait le régime irresponsable et russophobe qui avait pris le pouvoir à Kiev. Donc : Choquant, mais aussi conforme à la conduite d'une bande d'incapables corrompus jusqu'à la moelle des sourcils, sans aucune notion ni aucun égard pour l'art de gouverner ou la gouvernance responsable.
Il est tout autre, pour dire l'évidence, que Merkel tienne les mêmes propos. L'ancienne chancelière était censée mener la démarche diplomatique de l'Occident aux côtés de François Hollande, le président français de l'époque, et manifestement un partenaire junior de la personnalité politique la plus puissante d'Europe. De son propre aveu, elle utilisait la diplomatie tout comme Kiev, pour saborder l'accord qu'elle prétendait parrainer.
Pour rappel, les États-Unis ne faisaient pas partie des pourparlers de Minsk. D'une part, ils étaient carrément opposés à tout accord avec la Russie ou les régions séparatistes. D'autre part, il était inutile d'inviter les États-Unis à Minsk, car leur position était évidente et leur présence serait contre-productive. Maintenant que Merkel a abordé ces questions, la position allemande semble avoir été que l'Occident avait besoin de l'accord que personne ne voulait en Occident si l'on voulait gagner du temps pour le réarmement de l'Ukraine.
Les entretiens de Mme Merkel avec Der Spiegel et Die Zeit, que l'on peut lire ici https://www.spiegel.de/.../a-year-with-ex-chancellor... et ici https://archive.ph/OY5cG , ont pris la forme de rétrospectives tentaculaires au cours desquelles des correspondants amicaux ont lancé une série de balles molles à une chancelière habituée à regarder en arrière. Minsk et le conflit ukrainien étaient deux sujets parmi d'autres. Les documents donnent l'impression que Mme Merkel en a parlé avec désinvolture et sans retenue. Les passages accablants sont brefs mais très clairs.
Der Spiegel :
" Elle estime que... plus tard, lors des pourparlers de Minsk, elle a pu gagner le temps dont l'Ukraine avait besoin pour mieux repousser l'attaque russe. Elle dit que c'est maintenant un pays fort et bien fortifié. À l'époque, elle en est certaine, il aurait été envahi par les troupes de Poutine."
Dans Die Zeit, la deuxième des deux interviews, Merkel a décrit les pourparlers de Minsk comme "une tentative de donner à l'Ukraine le temps... de devenir plus forte", exprimant ensuite sa satisfaction que cette stratégie - un abus pur et simple du processus diplomatique - ait réussi.
Il existe plusieurs interprétations des remarques de Mme Merkel. Ils sont généralement pris pour argent comptant, comme un aveu désinvolte de sa duplicité - et par extension de celle de l'Occident - dans ses relations avec la Russie sur la question de l'Ukraine. Moon of Alabama, une publication allemande, lit les interviews comme une tentative de Merkel de protéger sa réputation politique alors que les cercles dirigeants allemands succombent au genre de russophobie courante aux États-Unis mais pas, jusqu'à présent, en République fédérale.
Je trouve ces deux interprétations plausibles. Quoi qu'il en soit, le sujet important qui nous occupe aujourd'hui est celui des dégâts causés par Merkel en 2014 et 2015 et des conséquences de ses commentaires de la semaine dernière.
Beaucoup a été écrit et dit sur le coup fatal que Merkel a porté à la confiance dans les affaires diplomatiques, et je pense que "fatal" est notre mot. Ray McGovern a été éloquent sur ce sujet, apportant l'expérience professionnelle de toute une vie sur la question, lors d'un long échange avec Glenn Diesen et Alexander Mercouris la semaine dernière.
Une certaine confiance était essentielle entre Washington et Moscou, même lors des passages les plus périlleux de la guerre froide. Si la crise des missiles de Cuba a pu être résolue, c'est parce que le président américain John F. Kennedy et le premier ministre soviétique, Nikita Khrouchtchev, ont pu se faire suffisamment confiance. Cette confiance n'existe plus, comme l'ont clairement indiqué M. Poutine et d'autres responsables russes en réaction à la publication des deux interviews allemandes.
Moscou et Pékin n'ont cessé de répéter, depuis l'entrée en fonction de Joe Biden il y a moins de deux ans, qu'il était impossible de faire confiance aux Américains. L'idée qui en découle est qu'il est inutile de négocier avec eux dans un contexte diplomatique. Pour divers responsables russes, de Poutine à la base, les révélations de Mme Merkel semblent avoir sinistrement confirmé ces conclusions.
Le fait que Moscou inclue désormais les Européens, et surtout les Allemands, dans cette évaluation constitue un tournant majeur. L'Allemagne raconte maintenant les mensonges dont est fait l'empire américain - un sujet d'inquiétude et de tristesse à la fois. Si la diplomatie de la terre brûlée est un nom approprié pour ce que l'Occident a fait dans ses relations avec la Russie depuis 2014, comme je le pense, le pont allemand entre l'Ouest et l'Est a été brûlé.
La gravité de ces conclusions, les implications alors que nous faisons face à l'avenir, sont immenses pour l'Occident et le non-Occident. Un monde rempli d'hostilités est un monde que nous connaissons tous. Un monde dépourvu de confiance et de dialogue est une autre affaire. Comme nous le voyons maintenant dans le contexte de l'Ukraine, il n'y a aucune possibilité de diplomatie, de négociation ou de dialogue d'aucune sorte sans confiance. Nous lisons quotidiennement le résultat dans les quelques publications qui rendent compte honnêtement de cette guerre.
Xuan
   Posté le 14-12-2022 à 18:32:02   

INTERVIEW DE MARIANNA VYCHEMIRSKAYA – IL N’Y A PAS EU DE FRAPPE AÉRIENNE À LA MATERNITÉ N°3 DE MARIOUPOL

03/12/2022

Voir la vidéo sur site et plusieurs liens :
https://www.donbass-insider.com/fr/2022/12/03/interview-de-marianna-vychemirskaya-il-ny-a-pas-eu-de-frappe-aerienne-a-la-maternite-n3-de-marioupol/


Marianna Vychemirskaya, la fameuse jeune femme dont la photographie a été utilisée pour illustrer une prétendue frappe aérienne russe sur la maternité n°3 de Marioupol a donné une longue interview au journaliste Johnny Miller de Press TV. Avec son autorisation j’ai traduit en français cette interview, où Marianna explique ce qui s’est réellement passé le 9 mars 2022.

Fin novembre 2022, Johnny Miller de Press TV a pu interviewer longuement Marianna Vychemirskaya, la fameuse jeune femme dont la photographie, prise par un journaliste d’Associated Press, a été utilisée pour illustrer une prétendue frappe aérienne russe sur la maternité n°3 de Marioupol le 9 mars 2022.

Johnny Miller ayant mis à disposition les fichiers vidéos originaux de l’interview, et avec son aimable autorisation, j’ai traduit en français une portion plus importante de son entrevue avec Marianna, que celle qui a été publiée par Press TV :



Cette interview est intéressante à plus d’un titre. Tout d’abord, Marianna confirme dans cette entrevue ce qu’elle a dit lors de la première interview qu’elle a accordée une fois arrivée à Donetsk, fin mars 2022, à savoir qu’il n’y a pas eu de frappe aérienne russe sur la maternité n°3 de Marioupol où elle se trouvait. Il y a eu une explosion à l’extérieur du bâtiment, qui a soufflé les vitres et les murs en placoplatre, mais aucun bruit d’avion ni avant, ni après.

Elle confirme aussi que les soldats ukrainiens s’était installés dans l’hôpital où se trouvait la maternité, transformant de fait le bâtiment en cible militaire. Son témoignage est confirmé par deux autres témoignages, celui de Nikolaï, filmé après son évacuation de la ville, et une autre jeune femme, Viktoria, interviewée à Marioupol même (voir vidéo ci-dessous).



Viktoria confirme que les soldats ukrainiens étaient dans la maternité, et que quelque chose (un obus) est tombé sur des bonbonnes qui ont explosé, ce qui expliquerait la taille du cratère. Ces trois témoignages invalident celui d’une femme interrogée par France Info, qui prétendait qu’il n’y avait pas de soldats ukrainiens dans l’hôpital et qu’il y avait bien eu une frappe aérienne.

Or, au vu des méthodes utilisées par les journalistes occidentaux dans cette affaire, et qui sont décrites par Marianna dans son interview, on peut légitimement se poser des questions sur la véracité du témoignage de cette femme interrogée par France Info.

Pour commencer, le journaliste d’Associated Press, Mstislav Tchernov, qui l’a photographiée le 9 mars 2022, alors qu’elle venait de sortir de la maternité après l’explosion, l’a fait sans son consentement ! Marianna a ouvertement dit qu’elle ne voulait pas être photographiée, souhait qui aurait dû être respecté ! Or le journaliste a fait croire qu’il ne la filmait plus tout en continuant. Rien que cela amène à se poser des questions sur la déontologie de ce journaliste. Et quand on voit qu’un autre journaliste de cette même agence a été renvoyé récemment pour avoir écrit un article accusant faussement la Russie d’avoir bombardé la Pologne, et ce qu’un troisième a fait de la première interview que Marianna a accordée le 10 mars 2022, on se dit que le problème ne se limite pas à un seul journaliste chez Associated Press.

En effet, le lendemain de la fameuse explosion, Marianna a été interviewée à la sortie de son accouchement par césarienne, par un autre journaliste d’Associated Press accompagné d’Evgueny Maloletka, un photographe de l’agence. Elle y dit clairement qu’il n’y a pas eu de frappe aérienne, juste une explosion qui a fait sauter les fenêtres et les murs en placoplatre.

Sauf qu’une fois publiée, l’interview ne contient pas la mention de l’absence de frappe aérienne. Marianna demandera plus tard des explications au journaliste, qui invente comme excuse que ce qu’elle disait n’était pas compréhensible, et qu’il l’a donc coupé. Marianna demande alors qu’il publie l’intégralité de l’interview, histoire de vérifier ce qu’il dit. Sans surprise, le journaliste d’Associated Press fera alors comme s’il n’avait pas vu sa demande.

D’autres journalistes comme ceux du New York Times ont coupé tout contact après que Marianna ai répondu à plusieurs de leurs questions. Il semble que la jeune femme ne racontait pas ce que ces journalistes voulaient entendre…

Le dernier point intéressant est le fait qu’elle a réussi à être contactée par de nombreux journalistes occidentaux auxquels elle a volontiers accordé une interview (y compris la BBC), mais que ceux de France Info prétendent ne pas avoir réussi à la joindre.

Ce qui laissent deux hypothèses : soit ces journalistes sont nuls en matière de prise de contact au point d’être incapables de trouver un moyen de contacter une blogueuse qui a non seulement un compte Instagram, mais aussi une chaîne Telegram ouverte aux commentaires (!!!), et dans ce cas il faudrait qu’ils changent de métier, soit ce que disait Marianna ne leur convenait pas (comme aux journalistes du New York Times) et ils ont préféré faire croire qu’ils n’avaient pas pu la joindre, plutôt que de se déplacer pour filmer une interview qui ne collerait pas à leur narratif.

Quoi qu’il en soit cette interview de Marianna éclaire grandement la manière dont les journalistes occidentaux ont couvert cette histoire de prétendue frappe aérienne sur la maternité n°3 de Marioupol, allant jusqu’à trafiquer une interview pour cacher le fait que la réalité ne collait pas à leur narratif.

Christelle Néant
Xuan
   Posté le 29-12-2022 à 16:37:48   

Les USA font une guerre économique à l'UE, par Russie interposée, et c'est la même chanson qu'America first avec une musique différente. Ce qui indique que l'unité occidentale n'a pas davantage d'existence que les promesses de Munich pour éviter la guerre.


Robert Kissous

> La Russie a interdit la fourniture de pétrole et de produits pétroliers russes aux pays (https://oilprice.com/Latest-Energy-News/World-News/Putin-Bans-Oil-Sales-To-Countries-That-Comply-With-G7-Oil-Price-Cap.html?fbclid=IwAR3t1cjLqD53B3MbNQ3Ag9jsY79Icj91Uk1lpHGGeJenjZgj1W7yEpUztd8) qui imposent un plafonnement des prix, ne permettant les livraisons à ces nations que sur la base d'une autorisation spéciale.

> Kremlin - " La Russie a le droit souverain de répondre au plafonnement du prix du pétrole par le G7 et elle n'a pas consulté l'OPEP+ à ce sujet" .

> L'UE et le G7 ont interdit l'expédition de pétrole brut russe vers des pays tiers si le pétrole est acheté au-dessus du plafond de prix (https://oilprice.com/Energy/Energy-General/Russia-Didnt-Consult-With-OPEC-Over-Price-Cap-Retaliation.html?fbclid=IwAR05HV6DehsPj0aLW_LRDVZgaWees_E3YxYFdJgGgxraJUIpMHpaz0lRo0M) de 60 dollars par baril, & l'UE a imposé un embargo sur les importations maritimes de pétrole russe.

> Pendant ce temps, les États-Unis ont utilisé 218 millions de barils de pétrole provenant de leurs réserves stratégiques de pétrole (SPR). Il contient maintenant (https://oilprice.com/Latest-Energy-News/World-News/Crude-Oil-Inventories-Fall-Again-Even-As-SPR-Inventory-Draws-Continue.html?fbclid=IwAR3IRC8f4qHFt58z6SdIBbyNESIAnop9UeQ2tQWo05wUWkLchIzoF4kTarI) la plus petite quantité de pétrole brut depuis décembre 1983 (375 millions de barils).

https://www.facebook.com/robert.kissous/videos/701984544736071


Edité le 29-12-2022 à 16:49:47 par Xuan


Xuan
   Posté le 29-12-2022 à 19:04:35   

https://histoireetsociete.com/2022/12/29/la-cia-et-les-criminels-de-guerre-nazis-genocide-nazisme-en-ukraine-tout-cela-prend-sens/

La CIA et les criminels de guerre nazis, génocide, nazisme en Ukraine tout cela prend sens…

29 DÉCEMBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/12/29/la-cia-et-les-criminels-de-guerre-nazis-genocide-nazisme-en-ukraine-tout-cela-prend-sens/

Il est rare que j’ai été dans ma vie d’accord avec Arno Karsfeld, je n’ai jamais, chacun le sait soutenu la politique de l’Etat d’Israël, allons plus loin, si l’on pouvait refaire l’Histoire je ne voudrais pas de la création de cet Etat. Et aujourd’hui, je considère qu’il n’y a d’issue que dans deux Etats viables c’est-à-dire entre lesquels les formes de coopération soient favorisés sans mur, ni occupation de territoire et dans l’application des résolutions de l’ONU. Mais cela étant affirmé, et à cause de ces choix m’étant trouvée en rupture y compris avec ma propre famille, je n’ai jamais supporté le moindre antisémitisme et si je suis devenue communiste c’est pour une grande partie à cause du rôle de ces communistes face au nazisme et surtout le rôle de l’Union soviétique dans la lutte contre le nazisme. A tel point qu’aujourd’hui je m’estime trahie par une bonne partie des communistes français, en particulier leur presse et leur secteur international qui comme l’exprime ici Arno klarsfeld ont choisi de se ranger à côté de l’Ukraine nazie, cela pourquoi le nier entraîne de ma part une rupture qui ne cesse de s’aggraver puisque aucune correction n’intervient et que le Congrès semble éviter cet enjeu. Donc non seulement je dis mon plein accord avec Arno Karsfeld dans cette protestation, mais je publie ici les conditions du pacte qui s’est noué entre l’OTAN, l’UE et les nazis et qui est aujourd’hui pleinement à l’oeuvre dans le conflit russo-ukrainien, dans ce qu’il faut bien désigner comme la trahison de la gauche française et d’une partie des communistes français qui ont choisi leur camp celui de l’OTAN. (note et traduction de danielle Bleitrach histoireetsociete)
L’intervention d’arno Klarsfeld à radio juive :




« Génocide » en Ukraine ? : « Les mots ont du sens » Arno Klarsfeld



Je vous ai déjà parlé du livre que viennent de sortir les éditions Delga, (David Glanz, la guerre germano soviétique) montrant que la quasi totalité des informations publiées en Occident concernant les actions militaires de la seconde guerre mondiale émanaient en fait des allemands. Ce qui avait en particulier contribué à blanchir la wechmacht des crimes nazis. Mais il y a eu pire encore puisque la CIA a directement mis à son service dans la lutte contre l’URSS les agents nazis en confiant ce travail au général Reinhard Gehlen, chef du renseignement de l’armée allemande pour le front de l’est. On comprend mieux ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine et dans les ex-pays de l’est comme en Allemagne si l’on tient compte de ces faits qui sont connus depuis 2005. La manière dont partout ces anciens nazis et leurs enfants sont encore aujourd’hui (comme en Ukraine, dans les ex-pays du pacte de Varsovie mais aussi au Canada) des dirigeants politiques promus par la CIA. Notez la présence de Helms (de la loi anti-cubaine Helms et Burton) comme “témoin de moralisation” de la CIA. L’auteur de ce texte insiste pour sa part sur le fait que cela aurait fragilisé les services secrets européens en les soumettant à l’infiltration soviétique. Il est clair que les Russes, comme lors de la dernière intervention de Lavrov sur la préparation de l’assassinat supposé de Poutine, s’amusent à introduire le doute sur la possibilité d’agents doubles et le pedigree parfois connu de certains “démocrates” faisait la joie de certains de mes amis cubains, comme la “naiveté supposée de certains communistes français en matière d’infiltration dans les institutions européennes. (note et traduction de danielle Bleitrach histoireetsociete)
24/12/2022

vidéo https://youtu.be/azzRiKTSAr8
Les archives de la sécurité nationale publient l’histoire secrète de la CIA publiée en vertu de la loi
sur la divulgation des crimes de guerre nazis Archives de la sécurité nationale Cahier d’information électronique n ° 146

Edité par Tamara Feinstein
4 février 2005

Washington D.C., le 4 février 2005 – Aujourd’hui, les Archives de la sécurité nationale ont publié l’histoire des documents secrets de la CIA sur les relations du gouvernement américain avec le général Reinhard Gehlen, chef du renseignement de l’armée allemande pour le front de l’Est pendant la Seconde Guerre mondiale. À la fin de la guerre, Gehlen a établi une relation étroite avec les États-Unis et a maintenu avec succès son réseau de renseignement (il est finalement devenu le BND ouest-allemand) dans lequel il a employé de nombreux anciens nazis et criminels de guerre connus. L’utilisation du groupe de Gehlen, selon l’histoire de la CIA, Forging an Intelligence Partnership: CIA and the Origins of the BND, 1945-49, était une « épée à double tranchant » qui « a stimulé les efforts de propagande du Pacte de Varsovie » et « a subi des pénétrations dévastatrices du KGB ». [Voir Tome 1 : Introduction, p. xxix]

L’histoire déclassifiée en deux volumes « SECRET RelGER » a été compilée par l’historien de la CIA Kevin Ruffner et présentée en 1999 par le directeur adjoint des opérations de la CIA, Jack Downing, au service de renseignement allemand (Bundesnachrichtendienst) en souvenir des « liens nouveaux et étroits » formés pendant l’Allemagne d’après-guerre pour marquer le cinquantième anniversaire de la coopération entre la CIA et l’Allemagne de l’Ouest. Cette histoire a été déclassifiée en 2002 à la suite du travail du groupe de travail inter-agences (IWG) sur les crimes de guerre nazis et les archives du gouvernement impérial japonais et contient 97 documents clés de diverses agences.

Cette publication fait suite à des griefs publics déposés par des membres de l’IWG selon lesquels la CIA ne s’est pas pleinement conformée au mandat de la loi nazie sur la divulgation des crimes de guerre et continue de retenir des centaines de milliers de pages de documentation liée à leur travail. (Remarque 1) Dans des interviews avec le New York Times, trois membres du public de l’IWG ont déclaré:

« Je pense que la CIA a défié la loi et, ce faisant, a également banalisé l’Holocauste, fait un pied de nez aux survivants de l’Holocauste et aussi aux Américains qui ont donné leur vie dans l’effort de vaincre les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. » – Elizabeth Holtzman, ancienne membre du Congrès
« Je peux seulement dire que la position adoptée par la CIA diffère de toutes les autres agences qui ont été impliquées, et ce n’est pas une position que nous pouvons accepter. » – Richard Ben-Veniste, avocat de Washington
« Trop de choses ont été secrètes pendant trop longtemps. La CIA ne s’est pas conformée à la loi. » – L’ancien procureur fédéral Thomas H. Baer
Le GTI a été créé le 11 janvier 1999 et a supervisé la déclassification d’environ huit millions de pages de documents provenant de plusieurs organismes gouvernementaux. Son mandat expire à la fin du mois de mars 2005.

La documentation mise au jour par l’IWG révèle des relations étroites entre d’anciens criminels de guerre nazis et les organisations de renseignement américaines, y compris la CIA. Par exemple, les archives actuelles montrent qu’au moins cinq associés du célèbre nazi Adolf Eichmann travaillaient pour la CIA, 23 autres nazis ont été approchés par la CIA pour le recrutement, et au moins 100 officiers au sein de l’organisation Gehlen étaient d’anciens officiers SD ou Gestapo. (Remarque 2)

L’IWG a demandé l’aide de chercheurs universitaires clés pour les consulter au cours du processus de déclassification, et ces historiens ont publié leur propre interprétation du matériel déclassifié en mai dernier (2004) dans une publication intitulée US Intelligence and the Nazis. L’introduction de ce livre met l’accent sur le dilemme de l’utilisation des anciens nazis comme atgents :

« L’idée qu’ils [la CIA, le Corps de contre-espionnage de l’armée, l’organisation Gehlen] n’ont employé que quelques pommes pourries ne résistera pas à la publication de ces nouveaux documents. Certains responsables du renseignement américain ne pouvaient pas ou ne voulaient pas voir combien de responsables du renseignement allemand, d’officiers SS, de policiers ou de collaborateurs non allemands des nazis étaient compromis ou incriminés par leur passé d’anciens nazis. Le recul nous permet de voir que l’utilisation américaine de criminels de guerre réels ou présumés a été une erreur à plusieurs égards… Il n’y avait aucune raison impérieuse de commencer l’après-guerre avec l’aide de certains de ceux qui étaient associés aux pires crimes de la guerre. Le manque d’attention à l’histoire – et, sur le plan personnel, au caractère et à la moralité – a créé un mauvais précédent, en particulier pour les nouvelles agences de renseignement. Il a également amené dans les organisations de renseignement des hommes et des femmes qui étaient incapables de faire la distinction entre leurs convictions politiques / idéologiques et la réalité. Par conséquent, ces personnes ne pouvaient pas et ne fournissaient pas de bons renseignements. Enfin, parce que leurs nouvelles « convictions démocratiques » étaient au mieux précaires et que leur passé pouvait être utilisé contre eux (certains pouvaient être soumis à un chantage), ces recrues représentaient un problème de sécurité potentiel. (Remarque 3)

L’organisation Gehlen décrite dans l’histoire de la CIA récemment publiée représente l’un des exemples les plus révélateurs de ces pièges. Timothy Naftali, professeur à l’Université de Virginie et historien consultant auprès de l’IWG qui s’est fortement investi dans l’étude des documents déclassifiés de la CIA, a souligné les problèmes posés par notre relation avec Gehlen : « Reinhard Gehlen a pu utiliser des fonds américains pour créer une grande bureaucratie du renseignement qui non seulement a sapé la critique occidentale de l’Union soviétique en protégeant et en promouvant les criminels de guerre, mais était aussi sans doute la moins efficace et la moins sûre due l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Comme beaucoup de membres du renseignement américain à la fin des années 1940 l’avaient craint, l’Organisation Gehlen s’est avérée être la porte dérobée par laquelle les Soviétiques ont pénétré l’alliance occidentale. (Remarque 4)

Les documents annexés à l’histoire de la CIA publiés aujourd’hui par les Archives font écho aux observations du professeur Naftali. Tout en blâmant en grande partie l’approche initiale du Corps de contre-espionnage de l’armée à l’égard de Gehlen, cette histoire souligne la réticence de la CIA à assumer la responsabilité de l’organisation de Gehlen, mais les documents montrent que la CIA a finalement adopté Gehlen.

Certains des faits saillants de cette histoire des documents secrets de la CIA incluent:

Un rapport du 1er mai 1952 détaillant comment Gehlen et son réseau ont été initialement approchés par les services de renseignement de l’armée américaine. (Document 6)
Deux évaluations de l’opération Gehlen des 16 et 17 octobre 1946, déconseillant le transfert de l’organisation de Gehlen aux mains de la CIG et remettant en question la valeur de l’opération dans son ensemble. (Documents 21 et 22)
Un mémorandum du 19 mars 1948 de Richard Helms, notant la pression de l’armée pour que la CIA assume le parrainage de l’organisation Gehlen, et l’inquiétude continue sur les problèmes de sécurité inhérents à l’opération. (Document 59)
Un rapport du 17 décembre 1948 décrivant les problèmes avec l’organisation Gehlen, mais recommandant finalement la prise en charge du projet par la CIA. (Document 72)
En réponse à la question « Que pouvons-nous apprendre de l’histoire? », les historiens-conseils de l’IWG ont noté : « La vraie question n’est pas de savoir si nous allons utiliser notre passé pour faire face au présent, mais plutôt dans quelle mesure nous allons le faire. Pour bien le faire, nous avons besoin de ces documents. » (Note 5)

« Cette histoire secrète de la CIA est pleine de documents que nous n’aurions jamais vus en vertu de la Loi sur la liberté de l’information, parce que le Congrès en 1984 a accordé à la CIA une exemption pour ses fichiers « opérationnels », au motif que ces fichiers étaient trop sensibles pour être jamais divulgués », a commenté Thomas Blanton, directeur des Archives de la sécurité nationale. « La loi nazie sur la divulgation des crimes de guerre a prouvé que cette hypothèse était fausse. La publication de ces fichiers n’a causé aucun dommage à la sécurité nationale, a fourni des informations d’un intérêt public énorme et d’une importance historique, et bien que tardivement, a exigé de la responsabilisation en ce qui concerne les opérations gouvernementales trop en contradiction avec les valeurs américaines dominantes.

Note: L’histoire suivante de la CIA a été divisée en fichiers PDF distincts pour chaque document ou introduction de volume, en raison de sa grande taille. Il comprend des documents pertinents de la CIA, du renseignement de l’armée et des organisations prédécesseurs de la CIA.

Forging and Intelligence Partnership: CIA and the Origins of the BND, 1945-49. Edité par Kevin C. Ruffner pour CIA History Staff, Center for the Study of Intelligence, et European Division, Directorate of Operations. 1999. Publié en mai 2002.

Volume 1 : Introduction

Volume 1 : Partie I – Témoignages de première main

DOCUMENT 1 : DÉCLARATION DE GERHARD WESSEL SUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’ORGANISATION ALLEMANDE [NON DATÉ] DOCUMENT 2 : DÉCLARATION DU GÉNÉRAL WINDER SUR L’HISTOIRE DE L’ORGANISATION [NON DATÉ] DOCUMENT 3 : DÉCLARATION DE HANS HINRICHS SUR LES DÉBUTS DE L’ORGANISATION [NON DATÉ]


DOCUMENT 4 : DÉCLARATION DE HEINZ DANKO HERRE. 8 AVRIL 1953.
DOCUMENT 5 : DÉCLARATION DU GÉNÉRAL GEHLEN SUR L’HISTOIRE DE WALTER SCHELLENBERG (RÉSISTANCE APRÈS LA DÉFAITE) [NON DATÉ]
DOCUMENT 6 : RAPPORT DES PREMIERS CONTACTS AVEC L’ORGANISATION DU GÉNÉRAL GEHLEN PAR JOHN R. BOKER, JR. 1ER MAI 1952.
DOCUMENT 7 : DÉCLARATION DU LIEUTENANT-COLONEL GERALD DUIN SUR LES PREMIERS CONTACTS AVEC L’ORGANISATION GEHLEN [NON DATÉ]
DOCUMENT 8 : RAPPORT D’ENTRETIEN AVEC LE GÉNÉRAL EDWIN L. SIBERT SUR L’ORGANISATION GEHLEN. 26 MARS 1970.
DOCUMENT 9 : COMPTE RENDU D’ERIC WALDMAN SUR LA TUTELLE DE L’ORGANISATION GEHLEN PAR L’ARMÉE AMÉRICAINE PENDANT LES ANNÉES 1945-1949. 30 SEPTEMBRE 1969.

Volume 1: Partie II – Stunde Null

DOCUMENT 10 : CENTRE D’INTERROGATOIRE DE LA SEPTIÈME ARMÉE, « NOTES SUR L’ARMÉE ROUGE – RENSEIGNEMENT ET SÉCURITÉ ». 24 JUIN 1945.
DOCUMENT 11 : QUARTIER GÉNÉRAL, CENTRE DE RENSEIGNEMENT DE LA TROISIÈME ARMÉE, RAPPORT D’INTERROGATOIRE PRÉLIMINAIRE, BAUN, HERMANN. 16 AOÛT 1945.
DOCUMENT 12 : CAPITAINE OWEN C. CAMPBELL, SECTION DE L’ÉVALUATION, AU LIEUTENANT-COLONEL PARKER, CI-JOINT LES RAPPORTS D’INTERROGATOIRE NOS 5724 ET 5725. 29 AOÛT 1945.
DOCUMENT 13 : CROSBY LEWIS, CHEF, MISSION ALLEMANDE. 25 OCTOBRE 1945.

Volume 1 : Partie III – Le rapport Vandenberg

DOCUMENT 14 : SAINT, AMZON À SAINT, WASHINGTON, « EXPERTS RUSSES DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT ALLEMANDS. » 8 JANVIER 1946.
DOCUMENT 15 : QUARTIER GÉNÉRAL, US FORCES EUROPEAN THEATER (USFET), MILITARY INTELLIGENCE SERVICE CENTER (MISC, « OPERATION OF THE BLUE HOUSE PROJECT ». 11 MAI 1946.
DOCUMENT 16 : QUARTIER GÉNÉRAL, USFET, MISC, CI CONSOLIDATED INTERROGATION REPORT (CI-CIR) NO. 16, « GERMAN METHODS OF COMBATING THE SOVIET INTELLIGENCE SERVICE ». 3 JUIN 1946.
DOCUMENT 17 : QUARTIER GÉNÉRAL, USFET, MISC, LIEUTENANT-COLONEL JOHN R. DEANE, JR. AU CHEF D’ÉTAT-MAJOR ADJOINT, G-2, USFET, « PLAN FOR THE INCLUSION OF THE BOLERO GROUP IN OPERATION RUSTY ». 2 JUILLET 1946.
DOCUMENT 18 : LEWIS AU CHEF, FOREIGN BRANCH M (FBM), « OPERATION KEYSTONE ». 9 SEPTEMBRE 1946, ENJOIGNANT LEWIS AU BRIGADIER GÉNÉRAL SIBERT, G-2, 6 SEPTEMBRE 1946.
DOCUMENT 19 : MAJ. GEN. W.A. BURRESS, G-2, AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL HOYT S. VANDENBERG, DIRECTEUR DE LA CENTRAL INTELLIGENCE, « OPERATION RUSTY – USE OF THE EASTERN BRANCH OF THE FORMER GERMAN INTELLIGENCE SERVICE ». AVEC PIÈCES JOINTES. 1ER OCTOBRE 1946.
DOCUMENT 20 : LEWIS À RICHARD HELMS, CHEF PAR INTÉRIM DE FBM, 8 OCTOBRE 1946, JOIGNANT LEWIS À DONALD H. GALLOWAY, DIRECTEUR ADJOINT DES OPÉRATIONS SPÉCIALES, 22 SEPTEMBRE 1946.
DOCUMENT 21 : ÉBAUCHE À L’ADJOINT A, « OPÉRATION RUSTY ». 16 OCTOBRE 1946.
DOCUMENT 22 : GALLOWAY À DCI, « OPERATION RUSTY », 17 OCTOBRE 1946, ENJOIGNANT LA BASE DE TERRAIN DE HEIDELBERG AU CHEF, IB, « AGENT NET OPERATING IN THE BAMBERG AREA », AVEC PIÈCE JOINTE, 17 SEPTEMBRE 1946.
DOCUMENT 23 : DCI AU MAJOR-GÉNÉRAL STEPHEN J. CHAMBERLIN, DIRECTEUR DU RENSEIGNEMENT, MINISTÈRE DE LA GUERRE, « OPERATION RUSTY-USE OF THE EASTERN BRANCH OF THE FORMER GERMAN INTELLIGENCE SERVICE », 20 NOVEMBRE 1946, ENFERMANT BURRESS À VANDENBERG, « OPERATION RUSTY-USE OF THE EASTERN BRANCH OF THE FORMER GERMAN INTELLIGENCE SERVICE », 1ER OCTOBRE 1946.
DOCUMENT 24 : LE COLONEL W.W. QUINN À GALLOWAY, « OPERATION RUSTY », 19 DÉCEMBRE 1946.
DOCUMENT 25 : HELMS, MÉMORANDUM POUR MÉMOIRE, « OPÉRATION RUSTY ». 19 DÉCEMBRE 1946.

Volume 1: Partie IV – Le rapport Bossard

DOCUMENT 26 : CÂBLE, OPÉRATIONS SPÉCIALES À [EXCISÉ]. 31 JANVIER 1947.
DOCUMENT 27 : CÂBLE, SO À [EXCISÉ]. 10 FÉVRIER 1947.
DOCUMENT 28 : LE LIEUTENANT-COLONEL DEANE AU CHEF DE L’OPÉRATION ALLEMANDE RUSTY, « ATTRIBUTION DES RESPONSABILITÉS », 25 FÉVRIER 1947.
DOCUMENT 29: CÂBLE, SO À FRANCFORT. 6 MARS 1947.
DOCUMENT 30: CÂBLE, HEIDELBERG À SO. 11 MARS 1947.
DOCUMENT 31 : RAPPORT INTITULÉ « OPÉRATION KEYSTONE ». 13 MARS 1947.
DOCUMENT 32: CÂBLE, SO À HEIDELBERG. 14 MARS 1947.
DOCUMENT 33 : SAMUEL BOSSARD À [GALLOWAY]. 17 MARS 1947.
DOCUMENT 34 : MÉMORANDUM À HELMS, « AMERICAN INTELLIGENCE NETWORK », AVEC PIÈCE JOINTE. 18 MARS 1947.
DOCUMENT 35 : BOSSARD AU CHEF DE LA MISSION ALLEMANDE. 20 MARS 1947.
DOCUMENT 36 : CABLE, HEIDELBERG À SO, 21 MARS 1947.
DOCUMENT 37 : RAPPORT, « LES RENSEIGNEMENTS AMÉRICAINS EN BAVIÈRE ». 29 MARS 1947.
DOCUMENT 38 : SC, AMZON À FBM POUR SC, WASHINGTON, « KEYSTONE : LESHCINSKY ». 31 MARS 1947.
DOCUMENT 39 : MÉMORANDUM À [GALLOWAY] ET BOSSARD, « EVALUATION OF RUSTY CI REPORTS », AVEC PIÈCES JOINTES. 1ER AVRIL 1947.
DOCUMENT 40: CÂBLE, HEIDELBERG À SO. 8 AVRIL 1947.
DOCUMENT 41 : [BOSSARD] À [GALLOWAY]. 5 MAI 1947.
DOCUMENT 42 : BOSSARD À DCI, « OPÉRATION RUSTY ». 29 MAI 1947.
DOCUMENT 43 : GALLOWAY À DCI, « OPERATION RUSTY », 3 JUIN 1947, ENFERMANT BOSSARD À DCI, « OPERATION RUSTY », AVEC ANNEXES, 29 MAI 1947.
DOCUMENT 44 : MÉMORANDUM POUR [NON SPÉCIFIÉ], « OPERATION RUSTY », AVEC PIÈCE JOINTE, [NON DATÉ]
DOCUMENT 45 : DCI TO SECRETARY OF STATE, ET AL, « OPERTATION RUSTY », [NON DATÉ], CONTENANT « MEMORANDUM ON OPERATION RUSTY », 6 JUIN 1947.
DOCUMENT 46 : CABLE, CENTRAL INTELLIGENCE GROUP TO ACS, G-2, EUROPEAN COMMAND, 5 JUIN 1947.
DOCUMENT 47 : CABLE, EUCOM À CIG, 6 JUIN 1947.
DOCUMENT 48 : GALLOWAY, BOSSARD, MEMORANDUM FOR THE RECORD, 20 JUIN 1947.
DOCUMENT 49 : BRIGADIER-GÉNÉRAL E.K. WRIGHT, MEMORANDUM FOR THE RECORD, 20 JUIN 1947.
DOCUMENT 50 : GALLOWAY, BOSSARD, HELMS, « REPORT OF MEETING AT WAR DEPARTMENT 26 JUNE 1947 ». 26 JUIN 1947.
DOCUMENT 51 : BOSSARD, « RECOMMANDATIONS ÉLABORÉES À LA DEMANDE DU GÉNÉRAL CHAMBERLIN À L’ATTENTION DU GÉNÉRAL WALSH ». 27 JUIN 1947.
DOCUMENT 52 : CÂBLE, SO À HEIDELBERG, 27 JUIN 1947.
DOCUMENT 53 : CÂBLE, SO À HEIDELBERG, 27 JUIN 1947.
DOCUMENT 54 : CABLE, HEIDELBERG À SO, 25 JUILLET 1947.
DOCUMENT 55 : CHEF DE STATION, HEIDELBERG À FBM, « RUSTY ». 1ER OCTOBRE 1947.
DOCUMENT 56 : QUARTIER GÉNÉRAL, PREMIER DISTRICT MILITAIRE, ARMÉE AMÉRICAINE, ORDRES GÉNÉRAUX NUMÉRO 54, « ORGANISATION DU 7821ST COMPOSITE GROUP ». 1ER DÉCEMBRE 1947.

Volume 2 : Introduction

Volume 2 : Partie V – Le rapport Critchfield

DOCUMENT 57 : CHEF DE STATION; HEIDELBERG AU CHEF, FBM, « RUSSIAN NEWSPAPER ATTACK ON AMERICAN INTELLIGENCE ACTIVITIES », AVEC PIÈCE JOINTE. 6 FÉVRIER 1948.
DOCUMENT 58 : MÉMORANDUM À HELMS, « OPÉRATION RUSTY », 18 MARS 1948.
DOCUMENT 59 : HELMS À ADSO, « RUSTY », 19 MARS 1948.
DOCUMENT 60 : CHEF, FOREIGN BROADCAST INFORMATION BRANCH À L’ADSO, « PRAVDA REPORT OF US SPY GROUP IN USSR ZONE OF OCCUPIED GERMANY ». 30 MARS 1948.
DOCUMENT 61 : CHEF, FBIB À ADSO, « PRAVDA REPORT OF US SPY GROUP IN USSR ZONE OF OCCUPIED GERMANY ». 31 MARS 1948.
DOCUMENT 62 : DU CHEF DE LA BASE DES OPÉRATIONS DE MUNICH AU CHEF DE STATION PAR INTÉRIM, KARLSRUHE, « RUSTY ». 7 JUILLET 1948.
DOCUMENT 63 : CHEF PAR INTÉRIM, BASE DES OPÉRATIONS DE KARLSRUHE AU CHEF, FBM, « RUSTY ». 19 AOÛT 1948.
DOCUMENT 64 : DCI À CHAMBERLIN, 31 AOÛT 1948.
DOCUMENT 65 : CHEF DE STATION, KARLSRUHE AU CHEF, FBM, « RUSTY ». 15 OCTOBRE 1948.
DOCUMENT 66 : TÉLÉGRAMME, SO À KARLSRUHE, 27 OCTOBRE 1948.
DOCUMENT 67 : [HELMS] À COS, KARLSRUHE, « RUSTY ». 2 NOVEMBRE 1948.
DOCUMENT 68: [EXCISÉ] À COS, KARLSRUHE, « RUSTY. » 18 NOVEMBRE 1948.
DOCUMENT 69 : CHIEF, MOB [CRITCHFIELD] TO CHIEF, FBM, « BI-WEEKLY LETTER » (EXTRAITS), 4 DÉCEMBRE 1948.
DOCUMENT 70: CABLE, SO À KARLSRUHE, 14 DÉCEMBRE 1948.
DOCUMENT 71 : CABLE, KARLSRUHE À SO, 17 DÉCEMBRE 1948.
DOCUMENT 72 : CHIEF, MOB [CRITCHFIELD] TO CHIEF, OSO, « REPORT OF INVESTIGATION-RUSTY », AVEC ANNEXES, (EXTRAITS), 17 DÉCEMBRE 1948.
DOCUMENT 73 : GALLOWAY À DCI, « RECOMMENDATIONS IN RE OPERATION RUSTY ». 21 DÉCEMBRE 1948.
DOCUMENT 74: CÂBLE, SO À MUNICH, KARLSRUHE. 22 DÉCEMBRE 1948.
DOCUMENT 75 : CHEF, FBM AU COS, KARLSRUHE, « OPERATION RUSTY ». 24 DÉCEMBRE 1948.
DOCUMENT 76 : CHIEF, FBM TO COS, KARLSRUHE, « OPERATION RUSTY », 28 DÉCEMBRE 1948, ENJOIGNANT DCI AU MAJOR-GÉNÉRAL WILLIAM E. HALL, USAF, « OPERATION RUSTY ». 22 DÉCEMBRE 1948.

Volume 2 : Partie VI – Une année de décisions

DOCUMENT 77 : LE MAJOR-GÉNÉRAL S. LEROY IRWIN AU DCI, « OPERATION ‘RUSTY’ ». 19 JANVIER 1949.
DOCUMENT 78 : HELMS, MÉMORANDUM POUR LES DOSSIERS, « OPERATION RUSTY ». 1ER FÉVRIER 1949.
DOCUMENT 79 : CHEF, FBM À COS, KARLSRUHE, « [GEHLEN ORGANIZATION] », 2 FÉVRIER 1949.
DOCUMENT 80: CÂBLE, SO À KARLSRUHE. 8 FÉVRIER 1949.
DOCUMENT 81: CÂBLE, SO À KARLSRUHE. 9 FÉVRIER 1949.
DOCUMENT 82 : CHEF, FBM À COS, KARLSRUHE, « [GEHLEN ORGANIZATION] », 9 FÉVRIER 1949.
DOCUMENT 83 : CHIEF, FBM TO COS, KARLSRUHE, [SANS TITRE], 10 FÉVRIER 1949, ENJOIGNANT ALAN R MCCRACKEN, ADSO, À IRWIN, « OPERATION RUSTY ». 9 FÉVRIER 1949.
DOCUMENT 84 : [CRITCHFIELD] AU CHEF, FBM, « LETTRE AU GÉNÉRAL HALL », AVEC PIÈCES JOINTES, 10 FÉVRIER 1949.
DOCUMENT 85 : [CRITCHFIELD] AU CHEF, FBM, « [GEHLEN ORGANIZATION] : PROCEDURE FOR HANDLING FUNDS. 14 MARS 1949.
DOCUMENT 86: CABLE, SO À KARLSRUHE, 16 MARS 1949.
DOCUMENT 87 : [CRITCHFIELD] AU CHEF, FBM, « [GEHLEN ORGANIZATION]: CURRENT FINANCIAL SITUATION ». 21 MARS 1949.
DOCUMENT 88 : DIRECTEUR EXÉCUTIF DU CHEF DES OPÉRATIONS ET CHEF DE LA FBM, « [GEHLEN ORGANIZATION] », 1ER AVRIL 1949.
DOCUMENT 89 : [CRITCHFIELD] AU CHEF, FBM, « [GEHLEN ORGANIZATION]: CURRENT SITUATION ». 18 AVRIL 1949.
DOCUMENT 90 : ROBERT A. SCHOW, ADSO AU DIRECTEUR, CIA, « EUCOM SUPPORT FOR THE 7821 COMPOSITE GROUP (OPERATION RUSTY) », 21 AVRIL 1949.
DOCUMENT 91 : [CRITCHFIELD] AU COS, KARLSRUHE, « ORGANIZATION AND INDIVIDUAL SECURITY PROBLEMS [GEHLEN ORGANIZATION] STAFF », 4 MAI 1949.
DOCUMENT 92 : QUARTIER GÉNÉRAL, EUCOM AU CHEF D’ÉTAT-MAJOR, DIRECTEUR DU RENSEIGNEMENT DE L’ARMÉE AMÉRICAINE, 6 JUIN 1949.
DOCUMENT 93 : [CRITCHFIELD] AU CHEF, FBM, « BASIC AGREEMENT WITH [GEHLEN ORGANIZATION] », 13 JUIN 1949.
DOCUMENT 94 : [CRITCHFIELD] AU CHEF, FBM, « [GEHLEN ORGANIZATION] GENERAL POLICY », AVEC PIÈCES JOINTES, 7 JUILLET 1949.
DOCUMENT 95 : [CRITCHFIELD] AU CHEF, FBM, « BASIC CONSIDERATIONS IN REVIEW THE CONCEPT AND MISSION OF [GEHLEN ORGANIZATION] », 21 SEPTEMBRE 1949.
DOCUMENT 96 : [CRITCHFIELD] AU CHEF, FBM, « [GEHLEN ORGANIZATION] – SCHNEIDER’S NEGOTIATIONS WITH THIRD PARTIES », 22 SEPTEMBRE 1949, JOINT [CRITCHFIELD] AU DR SCHNEIDER, « THE COORDINATION AND CONTROL OF NEGOTIATIONS WITH GERMAN POLITICAL AND ECONOMIC CIRCLES AND REPRESENTATIVES OF WESTERN EUROPEAN INTELLIGENCE SERVICES », 20 SEPTEMBRE 1949.
DOCUMENT 97 : [CRITCHFIELD] AU CHEF, FBM, « DR. SCHNEIDER’S REPLY TO RECENT POLICY GUIDANCE LETTERS », AVEC PIÈCES JOINTES, 12 OCTOBRE 1949.

Notes

1. Douglas Jehl, « CIA Said to Rebuff Congress on Nazi Files », New York Times, 30 janvier 2005.
2. Richard Breitman, Norman, Timothy Naftali et Robert Wolfe, U.S. Intelligence and the Nazis, Washington, DC : National Archive Trust Fund Board, 2004, p. 377.
3.Ibid., p. 8-9.
4. Ibid, p. 406.
5. Ibid, p. 8.
Xuan
   Posté le 29-12-2022 à 23:55:35   

La Russie ne pouvait pas laisser l’ennemi choisir le moment de l’offensive, par Igor Karaoulov

29 DÉCEMBRE 2022

https://histoireetsociete.com/2022/12/29/la-russie-ne-pouvait-pas-laisser-lennemi-choisir-le-moment-de-loffensive-par-igor-karaoulov/

Si peu de gens de gauche de bonne foi peuvent nier désormais le fait que depuis des années l’OTAN a préparé la guerre contre la Russie, a adopté une stratégie de démantèlement sur le modèle de l’URSS et accumulé à ses frontières un arsenal y compris nucléaire, la question de l’opportunité de l’intervention russe en Ukraine fait débat. Alors que l’on découvre que les Etats-Unis mènent une guerre par procuration dont l’Europe fait les frais et à quel point Hollande et Merkel ont accepté de jouer ce jeu-là, la manière dont ils ont abusé de la bonne foi russe dans l’application des accords de Minsk, continuer à dénoncer “l’agression” russe est une manière de continuer à renvoyer dos à dos l’OTAN et ses victimes, attitude dans laquelle les pires vendus à l’OTAN excellent. Voici donc les arguments russes face à de telles allégations (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
https://vz.ru/opinions/2022/12/27/1192699.html

Igor Karaoulov
poète, essayiste
27 décembre 2022, 09:12

En 2022, nous nous trouvons dans une réalité entièrement nouvelle. Aujourd’hui, alors que l’année touche à sa fin, nous pouvons déjà apprécier à une certaine distance historique l’événement qui a défini cette réalité – le début de l’opération militaire spéciale en Ukraine le 24 février.

L’histoire, nous assure-t-on, ne s’écrit pas au conditionnel, mais nous voulons quand même tous comprendre : cette décision était-elle inévitable et sans alternative ? Était-il possible de ne rien faire et de vivre comme avant ? Si seulement c’eût été possible ! Des milliers de vies auraient été sauvées, des dizaines de milliers de personnes seraient restées dans le pays, les liens internationaux et entre les peuples ne se seraient pas effondrés…

Pour répondre à cette question, il faut revenir un peu en arrière, à ces huit années qui, sous nos yeux, sont devenues neuf. Les événements de cette époque comportent un certain nombre de tournants, mais nous nous intéresserons avant tout à une journée – le 21 février 2014.

Ce jour-là, un “accord sur le règlement de la crise politique en Ukraine” a été signé entre les dirigeants de l’Euromaïdan et le président Viktor Ianoukovitch, qui prévoyait notamment des élections présidentielles anticipées au plus tard à la fin de l’année. L’accord permettait de démêler pacifiquement le nœud du conflit civil, d’assurer un transfert de pouvoir sans heurts (très probablement au même Petro Porochenko), de développer tranquillement des mécanismes de protection des droits de la population et de maintenir la légitimité de l’État. Dans le même temps, la Crimée et le Donbass seraient restés, sans aucun doute, entre les mains de l’Ukraine.

L’accord n’a duré que quelques heures. Le soir même, l’opposition a organisé un coup d’État, M. Ianoukovitch a pris la fuite et la Verkhovna Rada “révolutionnaire” a d’abord abrogé la loi sur la langue, qui accordait certains droits à la langue russe.

Les garants de l’accord du 21 février étaient les ambassadeurs allemand et polonais et un haut représentant français. Après le coup d’État, les pays garants n’ont même pas essayé de faire respecter l’accord. Ils n’en avaient pas besoin. Pour une raison ou une autre, ils étaient intéressés par la manière la plus traumatisante de sortir du conflit, en brisant la légitimité. De plus, ils avaient un intérêt direct dans un conflit territorial entre la Russie et l’Ukraine. Ils voulaient à tout prix creuser un fossé entre les nations fraternelles.

L’Ukraine a simultanément 1) perdu sa légitimité et 2) s’est déclarée comme étant une ethnocratie anti-russe. Dans ces conditions, les régions ukrainiennes qui se sentaient attirées vers la Russie, ne pouvaient que s’indigner et la Russie ne pouvait que réagir. Un échec dans la protection des Russes en Ukraine aurait inévitablement conduit à une chute de l’autorité du gouvernement russe, voire à la désintégration de l’État. La Russie se serait montrée non pas comme une puissance mais comme un “territoire” qui n’a aucune base interne pour son existence et qui ne survit donc que tant que certaines de ses terres ne sont pas nécessaires à la communauté occidentale dirigée par les États-Unis. La Russie devait agir, et force est de constater qu’en 2014, elle a agi dans la mesure minimale nécessaire à son auto-préservation.

Nous avons vu ce que valaient les garanties des États occidentaux à l’époque, le 21 février 2014. Il y a eu le référendum de Crimée, qui a corrigé l’erreur de Khrouchtchev, et la guerre pour l’indépendance de la DNR et de la LNR, au cours de laquelle la conscience nationale des habitants du Donbass a radicalement changé en quelques mois : ancienne région ukrainienne, bien qu’ayant ses propres caractéristiques, le Donbass a non seulement lié son destin à la Russie, mais s’est également senti le cœur spirituel de la Russie. Puis il y a eu les accords de Minsk, dont la non-application chronique a été l’une des raisons du lancement de l’Opération spéciale [SVO selon le sigle russe, NdT].

Maintenant, après la révélation d’Angela Merkel que personne n’avait l’intention de mettre en œuvre les accords de Minsk et qu’ils n’étaient nécessaires que pour bourrer l’Ukraine d’armes et renforcer son armée, on comprend mieux le comportement des puissances européennes au moment du coup d’État à Kiev. L’objectif était clair : l’Ukraine devait devenir le pire ennemi de la Russie. Premièrement, afin d’entraîner tôt ou tard l’Ukraine dans l’OTAN, de placer les missiles de l’OTAN à quelques centaines de kilomètres de Moscou. Deuxièmement, pour combattre la Russie avec les Ukrainiens en cas de besoin : on n’allait pas sacrifier de précieuses vies européennes sur le nouveau front oriental. Pour les mêmes raisons, apparemment, l’Occident n’était pas intéressé par le développement de l’économie ukrainienne : une population pauvre est plus disposée à devenir de la chair à canon.

La question est la suivante : les Russes n’ont-ils pas compris que les accords de Minsk étaient une fiction que l’autre partie n’allait pas appliquer ? Si, probablement, mais pendant huit longues années, ils ont retardé et préparé la nouvelle réalité dans laquelle nous vivons maintenant. Et même avant la SVO, l’Ukraine s’est vue offrir une porte de sortie pacifique et indolore. Premièrement, vous vous engagez à ne pas adhérer à l’OTAN et l’OTAN s’engage à ne pas vous accepter comme membre (bien que nous sachions très bien ce que valent vos engagements). Deuxièmement, vous commencez – au minimum – à mettre en œuvre les accords de Minsk.

Mais nous pouvons constater que ces deux demandes les plus humbles s’opposaient précisément aux deux aspects du “plan occidental pour l’Ukraine” mentionnés ci-dessus. Si ce n’avait pas été le cas, le conflit de février 2022 aurait pu être résolu aussi facilement que celui de février 2014.

L’Occident préparait l’Ukraine à un assaut militaire, et nous étions bien conscients que le statu quo ne serait pas maintenu éternellement. La deuxième guerre du Karabakh l’a très bien montré, qui a donné un tel encouragement aux autorités de Kiev qu’elles ont commencé à acheter intensivement des “Bayraktars” turcs. Un grand nombre d’autres équipements militaires étaient arrivés en Ukraine avant même le début de la guerre. Tôt ou tard, l’Ukraine devait envahir le Donbass, puis la Crimée. Cela aurait pu se produire un mois après le 24 février, un an plus tard, ou cinq ans plus tard. Il fallait que cela se produise au moment où l’Occident et le régime de Kiev y étaient le mieux préparés.

C’est là le point essentiel : en maintenant le statu quo, la Russie aurait donné à l’ennemi la possibilité de choisir le moment de l’offensive. C’était un luxe que le pays ne pouvait pas se permettre. En reportant les mesures immédiates, le président de la Russie aurait mis les futurs dirigeants du pays dans une position beaucoup plus difficile. Vladimir Poutine a assumé la lourde responsabilité d’agir alors que l’économie russe avait acquis la marge de sécurité nécessaire et que ses forces armées avaient pris l’avantage dans toute une série d’armes, notamment stratégiques.

Oui, la SVO a également révélé un certain nombre de lacunes, tant dans l’approvisionnement de l’armée que dans la gestion interne. Mais encore une fois, il est bon que ces lacunes aient été identifiées maintenant, lorsqu’il est possible de les corriger. L’année prochaine, nous serons certainement capables de nous rassembler, de nous concentrer et de gagner. Le pays n’a pas d’autre option.
Xuan
   Posté le 30-12-2022 à 23:39:08   

UNE FRACTION DE LA BOURGEOISIE S'OPPOSE A L'OTAN


signalé par Robert Kissous
[url]/www.youtube.com/watch?v=uGrHroCCFB0[/url]
26 déc. 2022
Entretien exceptionnel avec Pierre De Gaulle, conseiller en stratégie et finance d'entreprises, petit fils du Général Da Gaulle
____________________________________

Egalement une table ronde organisée par le souverainiste Asselineau, avec notamment Irina Dubois, Responsable de l’Association Dialogue Franco-Russe, et Loïc Le Floch-Prigent.
https://www.youtube.com/watch?v=54aS-a0oYc8
Université d'automne 2022 de l'UPR - Table ronde n°2, va-t-on vers la 3e guerre mondiale ?
marquetalia
   Posté le 31-12-2022 à 07:10:51   

Macron veut désormais arrimer la Moldavie a l Otan....l armée moldave a commencé des manœuvres militaires avec la France et la Roumanie, pays qui lorgne sur la Moldavie, avec un grand risque de guerre avec les Russes, qui defendront la République du Dniestr,bec et ongles.


Edité le 01-01-2023 à 04:06:38 par marquetalia


Xuan
   Posté le 01-01-2023 à 20:48:33   

L’ancien ordre mondial est mort, par Timofei Bordachev


1 JANVIER 2023

https://histoireetsociete.com/2023/01/01/lancien-ordre-mondial-est-mort-par-timofei-bordachev/?fbclid=IwAR2VP0dbAA2TFaG8rZKZ49Sb6fSw8mV8Pj41zGV9ympGc-NB96eT8Lf48Io

En lisant ce texte qui dit bien ce que nous ressentons tous à savoir que l’ordre ancien, celui vécu au moins durant 200 ans est mort et qu’un nouveau commence à poindre, je ne puis m’empêcher de penser que cela coïncide avec cette période de l’année, celle du solstice d’hiver, le moment où la nature parait endormie et où les nuits sont les plus longues mais où la lumière va croître et chaque feu, chaque étincelle en est la promesse. Jadis, nous avions l’habitude avec mon compagnon d’aller dans la campagne faire un feu dans lequel nous brulions le malheur des jours anciens et appelions le jour et la lumière. Voici donc ce premier jour de 2023 dont nous avons souhaité pour tous qu’il dise ce qui va naître et auquel nous sommes invités à participer. (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/opinions/2022/12/29/1193164.html

Timofei Bordachev
Directeur de programme, Valdai Club
29 décembre 2022, 18:30

Une contradiction importante à laquelle la Russie a dû faire face sur la scène internationale en 2022 était la combinaison d’un contexte mondial qui nous était entièrement favorable et d’énormes obstacles à la réalisation d’objectifs spécifiques de politique étrangère.

D’une part, l’année sortante a été la dernière année de plusieurs siècles de domination occidentale, qui maintenant ne mène plus que des combats défensifs. D’autre part, les adversaires de la Russie disposent d’énormes ressources pour se battre. Il ne fait aucun doute que la nécessité d’aborder ces sujets d’une manière ou d’une autre restera présente en 2023. Et mieux nous serons préparés à cela, plus la Russie aura de succès dans le nouvel ordre international qui se forme sous nos yeux.

L’ancien ordre mondial est mort. Les dernières tentatives pour le faire revivre – les États-Unis organisant un soi-disant sommet des démocraties en 2021 – n’étaient pas seulement dénuées de sens, mais même dépourvues de l’effet informatif escompté. Ce n’est pas une coïncidence s’il n’a fait l’objet d’aucun suivi visible. L’ordre occidental est mort parce que ses dirigeants, les pays les plus avancés économiquement et les plus armés du monde, ont perdu la capacité de déterminer la vie des autres. Leurs énormes capacités de puissance se sont révélées inutiles pour prévenir les protestations et refus de suivre les directives de Washington et des capitales européennes.

Le seul outil qui reste aux États-Unis et à l’Europe en 2022 est la coercition et l’intimidation. Convenons que c’est une base faible pour un engagement international, même relativement stable.

Lorsque nous disons qu’un pays ou ses entreprises “se conforment aux sanctions contre la Russie” , cela signifie que ces chiffres font l’objet d’une menace directe et immédiate pour leur sécurité ou leur bien-être économique relatif. Dans ce mode, l’Occident peut se battre avec la Russie ou la Chine, mais il est impossible de créer quoi que ce soit de nouveau de cette manière – la réduction de la dépendance et la création de moyens de communication alternatifs deviennent monnaie courante.

Le résultat des innombrables votes à l’Assemblée générale des Nations unies en est un parfait exemple. De plus en plus de pays dans le monde, même lorsqu’il existe des motifs formels de condamner les actions de la Russie, rechignent à le faire. Ils sont bien conscients qu’ils pourraient être les prochaines cibles de la pression.

Mais surtout, la réduction de la dépendance à l’égard de l’Occident devient une condition de développement importante pour de nombreux États d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique latine. Les États-Unis et leurs alliés ne savent pas encore comment répondre à ce défi. C’est pourquoi ils choisissent la voie la plus facile, en convainquant leurs citoyens de leur propre infaillibilité, et en n’offrant que la violence aux autres.

Aujourd’hui, les pays occidentaux – les États-Unis, l’Europe et leurs rares alliés – se transforment en un camp militaire et affrontent le reste de l’humanité. Ils avaient déjà cette expérience – les empires coloniaux européens n’ont été créés que par la coercition brute et la guerre. Mais le monde n’était pas alors un monde d’États souverains, dont la plupart avaient atteint un niveau de développement qui leur permettait de faire des choix indépendants. Il n’y avait pas de Chine capable d’offrir des ressources alternatives à l’époque, et la Russie faisait partie du monde impérial, elle n’était pas son adversaire. Par conséquent, la question de savoir si le camp militaire occidental est capable de regagner au moins une partie de sa position devient une question de foi, et non de savoir. Mais on ne peut nier qu’il existe encore de nombreux croyants en la toute-puissance occidentale, y compris en Russie.

D’autant plus que les ressources des États-Unis et de l’Europe sont vraiment colossales. Jusqu’à présent, ils sont capables d’avoir un impact dévastateur sur l’infrastructure la plus importante du monde moderne – le commerce et les finances internationales. Le plus grand avantage de l’Occident est sa structure autoritaire et verticalement intégrée. Là où la communauté mondiale hésite à penser aux intérêts de ses citoyens et à leur sécurité, les gouvernements occidentaux ne s’inquiètent pas des conséquences pour les Américains ou les Européens ordinaires. D’autant plus lorsque les électeurs sont prêts à subir des épreuves, espérant retrouver une existence sereine aux dépens du reste du monde à la fin des hostilités. Cependant, l’histoire montre que les systèmes autoritaires ne peuvent réussir que tactiquement – stratégiquement, ils perdent toujours.

Le camp militaire occidental a ses propres fantassins qui sont envoyés à l’abattoir. Il s’agit des populations de l’ancienne Ukraine, d’une partie des pays d’Europe de l’Est, y compris une Finlande devenue hargneuse en l’espace de quelques mois, peut-être Taïwan. Le cas de l’Ukraine est particulièrement dramatique jusqu’à présent. Une fois que tout le monde a été convaincu de l’incapacité de la population de ce territoire à créer un État également amical pour tous ses voisins, elle est devenue ni plus ni moins un instrument de guerre. D’autant plus que la culture de l’inimitié et de la violence y est ancrée. En 2022, le territoire de l’Ukraine a retrouvé son état historique de “champ sauvage” [dikoe pole, une réalité qui remonte au Moyen-Age, espèce de no man’s land parcouru par des bandes de pillards, NdT] à la frontière russo-européenne. Pour l’instant, la majeure partie de cette ressource demeure entre les mains des États-Unis et de l’Europe, et les événements militaires montrent que la lutte pour redresser les esprits en Ukraine se poursuivra pendant longtemps.

À l’échelle mondiale, la Russie n’a pas besoin de se battre pour s’attirer la sympathie des peuples et des gouvernements des pays qui représentent 85 % de la population mondiale – c’est ainsi que de nombreux États n’ont pas imposé les soi-disant sanctions à notre encontre. Ces sympathies sont déjà du côté de la Russie. Elle est en partie due à nos mérites, mais surtout à l’intérêt personnel d’une multitude d’États indépendants. La raison en est le simple désir, déjà mentionné, de liberté pour déterminer comment se développer et ne pas chercher sa place dans la “chaîne alimentaire” dirigée par les États-Unis. C’est sur cette base qu’est apparu en 2022 le nouveau phénomène de la Majorité Mondiale – un ensemble de pays poursuivant leurs propres objectifs, mais cherchant à se débarrasser du contrôle total de l’Occident. La Majorité Mondiale est le facteur le plus important qui façonne le contexte du changement international favorable à la Russie.

Mais le contexte seul ne peut pas résoudre les défis actuels de la politique étrangère. La sympathie et le soutien, la volonté de coopération et son contenu pratique ne signifient pas que les amis de la Russie subordonnent leurs intérêts à ceux de la Russie. Il serait illusoire d’imaginer que quiconque dans le monde se sacrifierait pour résoudre notre problème ukrainien. Changer l’ordre international est un processus long et coûteux pour tous, et chacun doit économiser son énergie. Jusqu’à présent, en Russie, beaucoup de gens ont du mal à comprendre et à accepter les motivations des autres. De nombreux observateurs ici sont habitués, comme l’Occident, à penser selon les catégories du passé.

Mais nous avons de notre côté une reconnaissance fondamentale de l’autonomie de nos partenaires. Dans ces conditions, le plus important dans le comportement de la majorité mondiale n’est pas ce que ses pays font subjectivement pour la Russie, mais les conséquences de leur aspiration objective à leur propre indépendance vis-à-vis de nos adversaires. Bien que beaucoup de choses se fassent déjà. Un indicateur est le taux de croissance du commerce, y compris des produits de haute technologie importants pour la Russie, avec des pays comme la Chine, la Turquie et bien d’autres. Y compris nos voisins de l’ex-Union soviétique, auxquels nous adressons parfois des réprimandes malvenues. Il ne faut pas non plus oublier l’importance des valeurs – une grande partie du monde est aujourd’hui du côté de la Russie parce qu’elle est rebutée par le nationalisme et la destruction des valeurs traditionnelles promues par les États-Unis et l’Europe occidentale.

En d’autres termes, l’événement le plus important de 2022 n’est même pas l’effondrement de l’ordre mondial précédent, mais le début de la formation d’un nouvel ordre. La base du pouvoir de cet ordre est la Majorité Mondiale. Chacun de ses membres évolue de manière autonome vers l’indépendance pour lui-même et, par conséquent, vers une plus grande liberté pour tous. La base du pouvoir de l’ordre ancien – le bloc militaro-économique de l’Occident – défend activement ses positions, faisant preuve de ténacité et de capacité à utiliser ses ressources. Dans cette configuration déterminante de 2023, la Russie est l’un des acteurs les plus importants dont les relations avec l’Occident ont franchi la ligne de la confrontation militaro-politique. Le fait que cela se soit produit est notre problème personnel, un produit des circonstances uniques entourant les conséquences de l’effondrement de l’URSS il y a 30 ans. Ce qui nous aide à résister à 2023 et à gagner à l’avenir, c’est notre position internationale très favorable et, plus important encore, notre propre résilience économique et le moral de la population.
Xuan
   Posté le 05-01-2023 à 21:39:21   

Kiev recevra des blindés français des années 1980 au lieu d’Abrams américains

Si l’Occident approvisionne Kiev en obusiers et en systèmes de lance-roquettes multiples, il était jusqu’à présent réticent quant au transfert à l’Ukraine de chars. Cependant, mercredi 4 janvier, Emmanuel Macron a annoncé la livraison à Kiev de «chars de combat légers AMX-10 RC».

«C'est la première fois que des chars de conception occidentale sont fournis aux forces armées ukrainiennes», s'est félicité l’Élysée sans préciser le nombre ni les délais de livraison.

Il s’agit de véhicules utilisés dans l’Armée de Terre depuis les années 1980. Ils pèsent près de 25 tonnes et sont dotés de canons de 105 mm. Ils sont «très mobiles», «certes anciens, mais performants», assure un conseiller de la présidence française auprès de l’AFP.

Dans le même temps, les États-Unis tardent à donner à Kiev des chars lourds Abrams. Le Washington Post laisse entendre que les forces ukrainiennes auront du mal à manier ces blindés, car ils pèsent 55 tonnes, utilisent un moteur à turbine qui consomme beaucoup de carburant et sont également «sujets à des pannes, nécessitant une grande expertise en matière de maintenance».

Cependant, l’administration Biden pourrait inclure dans un nouveau paquet d’aide militaire des véhicules militaires blindés Bradley. D’après le quotidien, ces véhicules pèsent environ 28 tonnes et se déplacent sur des chenilles semblables à celles des chars. Ils sont capables de transporter un équipage de trois personnes et peuvent prendre à bord jusqu’à six soldats supplémentaires. Les États-Unis possèdent des milliers de véhicules, et l'envoi d'un nombre indéterminé en Ukraine ne réduirait pas les stocks américains, a précisé le Washington Post.

Telegram@chroniques_conflit_ukraine
Xuan
   Posté le 11-01-2023 à 17:58:31   

PRISE DE SOLEDAR

Ce bastion essentiel à la défense d'Artemovsk (Balhmut), et qui était défendu par plusieurs brigades ukro-atlantistes a fini par tomber sous les assauts de Wagner. Ce matin, la ligne de front se situe à l'Ouest de la ville, tandis qu'une dernière poche de résistance de 300 ukrops environ est en train d'être réduite près du centre ville.


A Lvov, Zelensky et son homologue polonais se sont rendus sur un nouveau cimetière militaire avec de nombreuses sépultures de soldats de la 24ème brigade e engagée sur le front d'Artemovsk.
Les pertes ukrainiennes dans la bataille de Soledar s'élèvent approximativement à 25 000 personnes.
Selon des militaires ukrainiens qui se sont rendus, lors de la prise de Soledar, les unités des forces régulières et de la Garde nationale ont perdu près de 16 à 17 bataillons.
Compte tenu d'un grand nombre de blessés graves et de personnes disparues, les pertes totales de la garnison de Soledar depuis le début de l'automne 2022 pourraient s'élever à environ 20 à 25 000 soldats.

Video : Zelensky au cimetière
https://t.me/ErwanKastel/3336?fbclid=IwAR0cRixfg4Ld8WjDC-psArtIeZK7l0pBagJV6lSyxIL_rm08SY1ZYqWmcOI
Xuan
   Posté le 24-01-2023 à 20:19:16   

24 janvier 13:56
LES GENERAUX UKRAINIENS SE SONT ENRICHIS GRACE A L'AIDE OCCIDENTALE

https://svpressa.ru/politic/article/359920/?fbclid=IwAR0oJLTl_RPm1up0KFlH2hLsTYdbFs2Bg_gLTIIY15JlXu0pdkhasY8h5Wg

Zelensky a besoin d’un scandale de corruption dans les forces armées ukrainiennes pour interrompre les opposants politiques
Konstantin Olshansky

Les principaux médias occidentaux continuent de discuter de l'énorme scandale de corruption à la Cour suprême d'Ukraine. Les généraux de l'OTAN ont vu exactement où vont les millions de dollars alloués à "l'amélioration de la capacité de combat" de l'armée ukrainienne. Cependant, le scandale aurait pu être artificiellement gonflé sur Bankovskaya, pour le bien de la politique.

Tagesschau: le ministère ukrainien de la Défense menace les journalistes indépendants
vice-ministre ukrainien pour le développement des municipalités, des territoires et des infrastructures a été pris sur le pot de vin Vassili Losinsky. Il est accusé d'avoir pris un pot-de-vin de 400 000 € dans l'achat de générateurs électriques. L'enquête s'est poursuivie à partir de septembre, écrit l'édition allemande Berliner Zeitung: c'est-à-dire lorsque les pays de l'OTAN ont fourni à l'Ukraine des générateurs d'électricité. Losinsky fut même ministre par intérim pendant un certain temps. Il est maintenant suspendu.
Cependant, le scandale du "générateur" n'est pas le plus médiatisé: les forces armées volaient des fonds lors de l'achat de produits pour le personnel militaire. A cette occasion, la Verkhovna Rada réunit des auditions parlementaires d'urgence auxquelles le ministre de la Défense est invité Alexeï Reznikov.

Dans le même temps dans le ministère ukrainien de la Défense sur l'appel adjoint va commencer à vérifier la Chambre des comptes, vice-président de la Commission de la sécurité nationale, la défense et le renseignement de la Verkhovna Rada a déclaré Mariana Bezuglia. Elle, d'ailleurs, est du parti Serviteur du peuple au pouvoir, tout comme le président Vladimir Zelensky.
Il semble donc que les purges anti-corruption à la Cour suprême soient une tentative de Zelensky de faire tomber les rivaux politiques en la personne des généraux.
Berliner Zeitung écrit que le ministère de la Défense achetait la nourriture trois fois plus cher que dans les magasins de détail. Nous parlons de contrats pour 13 milliards de hryvnias (près de 300 millions de dollars). En outre, les termes du contrat prévoyait les repas des militaires à l'arrière, et pas du tout au front - ce qui pourrait expliquer en quelque sorte les prix élevés dus à la logistique complexe. écrit l'édition allemande de Tagesschau.

En outre, le ministère ukrainien de la Défense persiste à nier toutes les accusations: il a même publié un communiqué de presse, qui dit, Comme si les rations alimentaires pour les militaires étaient achetées dans un «ordre établi par la législation», les militaires menaçaient même d'«enquêter» contre les médias qui diffusaient de «fausses informations».

Berliner Zeitung: le scandale de corruption à la Cour suprême va ralentir l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne

Le scandale au ministère de la Défense est un coup porté aux ambitions de l'Ukraine, qui a reçu en juin le statut de candidat à l'Union européenne, écrit Berliner Zeitung. Les conditions d'adhésion à l'UE comprennent l'État de droit et les progrès dans la lutte contre la corruption. Cependant, en termes de corruption, l'Ukraine, malgré les nombreux efforts déployés ces dernières années, se classe toujours parmi les plus faibles au monde. Dans le classement des pays de Transparency International l'Ukraine a pris la 122ème place.

Zelenskyy et son Serviteur du peuple se sont rendus aux élections en 2019, y compris sous des slogans anti-corruption. Donc maintenant l'arrestation de Losinsky et le scandale dans les forces armées le président a rapidement tourné en sa faveur, écrit le journal Die Tageszeitung: dans un discours du soir, il a qualifié les purges anti-corruption de "signal". Et a promis des décisions de personnel de haut niveau dans le gouvernement. Le Cabinet des ministres est non partisan Ancien membre du parti d'opposition "Contrôle du peuple".

Il est intéressant de noter que dans ce message vidéo, Zelensky n'a pas mentionné les événements actuels sur le champ de bataille, ni les demandes faites à l'Ouest, où il y avait un débat acharné sur la fourniture de chars aux forces armées. La chaîne de télévision allemande Zweites Deutsches Fernsehen attire l'attention sur ce point.
La tentative de Zelensky de jouer sur les questions anti-corruption s'explique également par le fait qu'en décembre, le parti au pouvoir Serviteur du peuple a lui-même été victime d'un scandale. Il s'est avéré que le vice-président de la faction. Au plus fort des combats, il a acheté un manoir d'élite dans le centre de Kiev pour 10 millions de hryvnias (près de 300 000 $), dit l'édition allemande. Halimon a loué un logement pour une fille, et il y a vécu lui-même.

De tels scandales ne font que renforcer l'opinion publique selon laquelle l'argent occidental est dépensé de manière totalement opaque, dans les poches des élitistes. De nombreux Ukrainiens pensent que la direction du pays est enrichie par l'aide humanitaire de l'OTAN, rapporte la radio autrichienne Österreichischer Rundfunk.
Esslinger Zeitung: Zelenskyy construit une dictature en Ukraine
Zelenskyy loi martiale imposée en Ukraine, du point de vue politique, écrit Esslinger Zeitung. Cela permet de restreindre les droits et libertés civils : liberté de circulation, liberté de réunion, liberté d'expression, droit de propriété, inviolabilité du domicile, confidentialité de la correspondance et du téléphone, droit de grève.

Les élections et les référendums sont également interdits. Si la loi martiale entre en vigueur en 2024, Zelensky se déchargera de la nécessité de la réélection - il restera automatiquement président. Ainsi que la Verkhovna Rada, qui est contrôlée par le parti du Serviteur du peuple du président, rappelle Esslinger Zeitung.
Zelensky félicite les journalistes pour leur aide à lutter contre la corruption. Cependant, ces mêmes journalistes le prennent maintenant pour cible en raison de la nouvelle loi sur les médias. Le Syndicat des journalistes ukrainiens estime que la nouvelle loi jette l'ombre d'un dictateur sur Zelensky.

La nouvelle loi sur les médias a en fait été conçue pour limiter l'influence des oligarques et ainsi les rapprocher des normes de l'UE. En fait, le gouvernement ukrainien est maintenant en mesure de contrôler directement les médias par le biais du nouveau Conseil de la radiodiffusion.

Et ce n'est pas tout. Plus récemment, Zelensky nationalisé plusieurs grandes entreprises, y compris le fabricant de moteurs d'avion Motor Sich et le fabricant de camions AvtoKrAZ. Prétendument, pour les besoins de l'armée. En fait, les corporations nationalisées sont étroitement liées aux oligarques dont Zelensky a longtemps essayé de s'emparer du pouvoir.


Edité le 24-01-2023 à 21:11:25 par Xuan


Xuan
   Posté le 24-01-2023 à 21:25:43   

https://www.initiative-communiste.fr/articles/bandera-et-le-nazisme-ukrainien-champions-de-l-occident-par-annie-lacroix-riz-historienne/
Xuan
   Posté le 26-01-2023 à 19:33:36   

https://histoireetsociete.com/2023/01/26/jusquou-ira-lotan-cest-de-plus-en-plus-evident/

https://histoireetsociete.com/2023/01/26/est-ce-que-quelquun-ne-serait-pas-en-train-de-manipuler-biden-pour-quil-envoie-la-troupe-en-ukraine/

https://histoireetsociete.com/2023/01/25/le-jour-ou-les-medias-francais-ont-atteint-les-limites-de-la-propagande-a-propos-de-zelensky/?fbclid=IwAR2G0l8wqU5bBQsrCLDuHPqIiZSTFoCJdO5-J-h6W639ZoPXXYZchMZjipQ
Xuan
   Posté le 26-01-2023 à 22:58:40   

L'aide des chars des États-Unis et des alliés occidentaux pour "entraîner davantage la Russie et l'Ukraine dans le bourbier, repousser la fin du conflit plus loin"

Par les journalistes du personnel de GT
Publié: 26 janv. 2023 19:45
https://www.globaltimes.cn/page/202301/1284257.shtml

Bien qu'on ne sache pas si cela aidera l'armée ukrainienne à améliorer ses capacités de combat, l'annonce par les États-Unis et l'Allemagne qu'ils fourniront à l'Ukraine des chars offensifs entraînera sans aucun doute la Russie et l'Ukraine dans un bourbier, repoussant plus loin la fin de ce conflit.

Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi que son administration fournirait à l'Ukraine 31 chars M1 Abrams de fabrication américaine, qui, selon la Russie, seraient sa cible s'ils devaient être utilisés dans le conflit en cours entre Moscou et Kiev.

Pendant ce temps, le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé la décision de son gouvernement de fournir des chars allemands Leopard 2 dans le cadre de ses efforts pour renforcer le soutien militaire allemand à l'Ukraine.

Après les États-Unis et l'Allemagne, d'autres alliés devraient se joindre. La Pologne, les Pays-Bas, la Norvège, l'Espagne et la Finlande figurent sur la liste. Au total, les alliés européens de l'Ukraine enverraient environ 80 véhicules-citernes sur la ligne de front, a rapporté Politico mercredi soir.

Cette décision a aggravé la situation déjà complexe du conflit entre la Russie et l'Ukraine.

Lors d'un point de presse à Moscou mercredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a accusé les pays occidentaux d'envoyer des chars en Ukraine, affirmant qu'il n'y avait aucune perspective de reprise des pourparlers de paix russo-ukrainiens. Peskov a noté que si les chars Abrams sont livrés à l'Ukraine, ils "brûleront comme tous les autres chars", mais comme ils sont chers, les contribuables européens en supporteront le fardeau financier tandis que "les Américains, comme toujours, resteront au moins avec les leurs, et très probablement - avec de bons profits."

Les analystes chinois ont noté que même s'il n'est pas sûr que les troupes ukrainiennes puissent gérer les armes agressives avancées fournies par ses alliés occidentaux, la situation actuelle n'est "pas positive".

Les analystes préviennent que les actions des pays occidentaux qui interfèrent davantage dans le conflit vont s'intensifier et même conduire l'actuel conflit russo-ukrainien à atteindre un "niveau de confrontation inimaginable".

Un geste délicat

Des armes défensives aux chars agressifs, l'Occident a progressivement augmenté son assistance militaire à l'Ukraine. Cependant, des questions subsistent sur la manière dont les chars aideront les troupes ukrainiennes et influenceront le cours du conflit russo-ukrainien, ont noté des analystes.

"Maintenant, le conflit entre l'Ukraine et la Russie se déroule principalement sur terre, donc la principale performance sur le champ de bataille dépend principalement de la qualité et de la capacité des armes et des soldats. À l'heure actuelle, l'Ukraine joue évidemment un rôle passif ", a déclaré Li Haidong, professeur à l'Institut des relations internationales de l'Université des affaires étrangères de Chine, a déclaré jeudi au Global Times.

"La Russie a de fortes capacités de combat terrestre, tandis que les États-Unis et l'Allemagne veulent améliorer les capacités militaires de l'Ukraine en fournissant des chars de combat principaux à l'Ukraine ", a-t-il déclaré. "Ces armes de guerre terrestre renforceront sans aucun doute la force militaire de l'Ukraine, mais sur le champ de bataille, de nombreux facteurs joueront un rôle, notamment le déploiement stratégique militaire et la qualité des soldats. "

Une source militaire anonyme a observé que "l'Ukraine utilise des armes et des équipements temporairement soutenus par divers pays et pourrait être confrontée à des problèmes de formation insuffisante du personnel et de soutien logistique insuffisant" .

Les " composants électroniques complexes du M1 Abrams et en particulier leurs systèmes de propulsion à turbine à gaz" pourraient les rendre particulièrement difficiles à exploiter et à entretenir, selon The Warzone, un site Web d'analyse de la défense. " En d'autres termes, les États-Unis ne peuvent pas simplement envoyer leurs M1 en Ukraine" , indique le site Internet.

De plus, les chars fournis par les États-Unis et l'Allemagne sont tous des chars de combat principaux lourds, qui fonctionnent bien en hiver. Mais au printemps et en été, lorsque les routes deviennent boueuses, les performances des chars seraient affectées, a déclaré l'analyste militaire. " En revanche, les chars russes T72 et T90, qui sont plus légers, ont une plus grande mobilité."

" A ce stade, la fourniture d'armes (systèmes de défense aérienne, chars lourds, missiles de petite et moyenne portée) aidera l'armée ukrainienne à tenir le front et à prolonger le conflit, augmentant les pertes des deux côtés" , a déclaré Sergey Biryukov, un professeur à l'Institut sibérien de gestion de Novossibirsk en Russie, a déclaré jeudi au Global Times.

Cependant, Biryukov pensait que les chars fournis par les États-Unis et les pays de l'OTAN sont "toujours insuffisants pour l'offensive de printemps" pour l'Ukraine.

Dans le même temps, la fourniture à l'Ukraine de missiles à longue portée et d'avions de combat fabriqués par les pays de l'OTAN pourrait contribuer à une aggravation significative de la situation ; Néanmoins, je pense qu'une telle livraison est peu susceptible d'avoir lieu dans un avenir proche, a déclaré Biryukov.


Ajouter de l'huile sur le feu

Les résultats financiers de la Russie sont constamment enfreints. Il y a quelque chose de terrifiant à acculer une puissance nucléaire, notent les analystes.

Après l'annonce de Biden et Scholz, les réponses de la Russie et les analyses des experts militaires et des relations internationales ont suggéré que les chars conduiraient à une nouvelle contre-attaque contre la Russie, rendant la fin du conflit plus imprévisible.

L'ambassadeur de Russie en Allemagne, Sergueï Nechaev, a condamné la décision de l'Allemagne d'envoyer des chars pour soutenir les défenses ukrainiennes, affirmant qu'elle est "extrêmement dangereuse" et poussera la guerre à un "nouveau niveau de confrontation".

L'ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov, a déclaré mercredi que toute livraison de chars américains à l'Ukraine serait considérée comme "une nouvelle flagrante provocation" de l'Ouest.

"Si les États-Unis décident de fournir des chars, il sera impossible de justifier une telle mesure en utilisant des arguments sur les" armes défensives "" , a déclaré l'envoyé. "Ce serait une autre provocation flagrante contre la Fédération de Russie."

Jeudi, la Russie a tiré des dizaines de missiles vers l'Ukraine. Le porte-parole de l'armée ukrainienne Yuriy Ignat a déclaré que "nous attendons plus de 30 missiles, qui ont déjà commencé à apparaître dans divers territoires. Les systèmes de défense aérienne sont opérationnels ", a rapporté l'AFP.

"L'escalade du conflit peut être assurée par la fourniture par l'Occident de missiles à longue portée et d'avions de combat en quantité importante à l'Ukraine, ainsi que par le déploiement d'infrastructures militaires de l'OTAN en Ukraine sans l'implication officielle de l'Alliance de l'Atlantique Nord dans le conflit, ", a déclaré le professeur Biryukov, ajoutant que la Pologne ou la Roumanie, en tant que "juniors" de l'OTAN, rejoignant officiellement le conflit pourraient également déclencher l'escalade.

Dans le même temps, il faut reconnaître que la frontière entre l'escalade et le cours "normal" du conflit militaire en Ukraine est assez mince et conditionnelle, a-t-il déclaré.

Biryukov estime que seul un conflit militaire grave dans une autre région du monde, une forte augmentation de la crise économique dans les pays occidentaux ou la déstabilisation à grande échelle du régime politique existant en Ukraine en raison de facteurs internes peuvent distraire les États-Unis et l'OTAN. du conflit russo-ukrainien et apaiser les tensions actuelles.

" Parvenir à un accord stratégique entre la Russie et les pays occidentaux sur la désescalade et la fin du conflit semble peu probable aujourd'hui ", a-t-il noté.

Li Haidong a déclaré que « dans l'ensemble, les États-Unis avaient l'intention d'utiliser l'Ukraine pour consommer la Russie, et enfin atteindre l'objectif d'isoler définitivement la Russie de l'Europe. » Bien que cet objectif soit difficile à atteindre, les États-Unis et leurs alliés occidentaux sacrifieront l'Ukraine, mais jamais aux dépens des leurs intérêts."
Xuan
   Posté le 04-02-2023 à 20:24:59   

La guerre se joue sur le terrain économique :

Concernant le départ des entreprises occidentales, qu’est-ce qui pourrait expliquer de tels sacrifices ?
Il s’agit ici de sacrifices matériels de grands capitalistes européens, et non de justifications idéologiques ou pseudo humanitaires. La crainte de sanctions encore plus onéreuses des USA ou bien l’espoir de coloniser davantage l’Europe centrale et au-delà la Russie ?
Aux échecs on n’abandonne pas ainsi des pièces gratuitement.
S’il s’agit d’un « investissement » à long terme, d’une part une guerre atomique n’a aucun sens, d’autre part c’est prendre un très grand risque. Faut-il penser que la fin des néo colonies africaines pousse l’impérialisme français à tenter le tout pour le tout ?
S’agit-il d’instaurer la terreur blanche et d’envoyer sous les drapeaux tous les miséreux d’Europe ? Il faut croire que la situation de l’UE est extrêmement grave.
C’est ce qu’on avait anticipé après la crise de 2008, suivie par celle de l’euro, particulièrement grave en Grèce. Il s’était dit alors que les gouvernements avaient sauvé les banques, mais qu’ensuite il n’existait plus aucun recours.


Quelques données économiques (Robert Kissous)

67 % des entreprises russes ont remplacé les équipements occidentaux par des équipements chinois
Après le départ des fabricants occidentaux en 2022, 67% des entreprises russes ont remplacé les équipements occidentaux par des équipements chinois, tandis que 39% se sont tournés vers des composants provenant de Russie, selon une enquête de l'Institut de politique économique Gaidar.
En outre, 23 % des personnes interrogées ont déclaré utiliser des analogues d'autres pays, tandis que 15 % continuent d'acheter des équipements sanctionnés.
L'étude a également révélé que la substitution des importations s'est avérée la plus efficace dans la catégorie des composants, 54 % des entreprises russes ayant choisi des fabricants nationaux.
Sur la base de ces résultats, les experts ont conclu que, de manière générale, le remplacement des importations s'est avéré assez efficace.
La Russie et la Chine intéressées par l'achat d'usines de LG, Bosch et Samsung
Les fabricants d'appareils électroménagers de Russie et de Chine cherchent à acheter ou à louer des installations de production de LG, Bosch et Samsung, qui ont quitté la Russie.
Les sociétés russes Kuppersberg et Schaub Lorenz, ainsi que le fabricant chinois d'appareils électroménagers Hisense figurent parmi les personnes intéressées par les usines abandonnées.
Le ministère russe de l'industrie et du commerce n'aurait pas donné son accord pour l'instant, mais ce n'est qu'une question de temps car le ministère a déclaré à plusieurs reprises qu'il soutenait la localisation des productions de haute technologie.

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L'énergie allemande sursis trop peu, trop tard pour sauver les emplois d'usine

https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-02-04/german-energy-reprieve-too-little-too-late-to-save-factory-jobs?fbclid=IwAR2x-PhLgK2ds2d4iH9zt5JzUY4zcYdM7NmWmH1mL4V7j-XYeAeEqDfbU9I


La récente baisse des prix de l'énergie a permis d'éviter le rationnement et les pannes d'électricité
Près de la moitié des entreprises chimiques prévoient de réduire leurs investissements en Allemagne
Avec des prix du gaz en baisse par rapport à des niveaux record, l'Allemagne a connu une vague d'optimisme que le pire de la crise énergétique est passé. Mais pour les plus grands producteurs industriels du pays, la situation à long terme reste sombre.

Des entreprises telles que BASF SE , Dow Inc. et Lanxess AG sont sur le point de supprimer des milliers d'emplois et de transférer des investissements hors d'Allemagne, car elles ne s'attendent pas à ce que Berlin fournisse de manière fiable l'énergie dont elles ont besoin à des prix proches de ceux qu'elles payaient autrefois pour le gazoduc russe. .

"Nous ne sommes plus compétitifs en Allemagne", a déclaré le PDG de Lanxess, Matthias Zachert, lors d'une récente conférence organisée par le journal Die Welt. Le fabricant de produits chimiques basé à Cologne prévoit de maintenir ses sites de production en Rhénanie du Nord-Westphalie, "mais nos investissements pour continuer à croître iront à des endroits plus compétitifs comme les États-Unis".

L'Allemagne fait tout son possible pour obtenir suffisamment d'énergie abordable pour empêcher sa base industrielle de se rétrécir. La confiance des entreprises a augmenté ces dernières semaines après une période de temps exceptionnellement chaud et l'achèvement précoce d'un terminal de gaz naturel liquéfié a contribué à faire baisser les prix et à éviter d'éventuels rationnements et pannes d'électricité.

Le sursis pousse certains constructeurs à pousser un soupir de soulagement : les géants de l'automobile Mercedes-Benz AG et Volkswagen AG craignaient principalement que le rationnement du carburant ne porte un coup aux chaînes d'approvisionnement finement calibrées.

Mais l'Allemagne n'a pas reçu d'importations directes de gaz russe depuis septembre – un changement radical étant donné que Moscou représentait plus de la moitié des importations de gaz allemand avant l'invasion de l'Ukraine. Avec pratiquement aucune perspective de reprise de ces importations, les perspectives des entreprises allemandes de la chimie, du verre et des matériaux de construction, où le gaz et l'électricité peuvent représenter un tiers des coûts, restent sombres.

Même après les récentes baisses, les prix de l'énergie en Allemagne restent sensiblement plus élevés que dans les zones de fabrication rivales aux États-Unis et en Asie.

Les usines chimiques allemandes paient beaucoup plus pour le gaz
Les prix du gaz européen sont nettement plus élevés que leurs équivalents américains

Source : Bloomberg

Remarque: le graphique montre les prix Henry Hub vs Amsterdam TTF en dollars

BASF a annoncé en octobre qu'elle réaliserait 500 millions d'euros (541 millions de dollars) d'économies en s'ajustant à la hausse permanente des prix de l'énergie en Allemagne. Les prix du gaz ont chuté de 40% depuis lors, mais le conseil d'administration de BASF s'en tient aux coupes et veut arrêter de produire les produits les plus gourmands en gaz dans son usine de Ludwigshafen, a indiqué la société.

Le groupe industriel Aluminium Deutschland a déclaré qu'une récente enquête auprès des producteurs de métaux a montré que les deux tiers ont confirmé une légère amélioration des prix de l'énergie au cours des derniers mois, tandis que 86% des entreprises ont décrit la perspective d'un approvisionnement à long terme en gaz et en électricité en Allemagne comme "pas bonne". .”

"Malheureusement, nous ne pouvons pas encore dire que le pire est derrière nous", a déclaré le président de l'AD, Rob van Gils.

L'industrie chimique et pharmaceutique allemande emploie environ 466 500 personnes et réalise un chiffre d'affaires annuel de plus de 200 milliards d'euros, selon le ministère allemand de l'Economie. C'est une partie intégrante de l'automobile et d'autres chaînes d'approvisionnement.

Une enquête de l'association chimique allemande VCI fin janvier a révélé que près de la moitié des entreprises chimiques prévoient de réduire leurs investissements en Allemagne cette année en raison des coûts énergétiques.
La production de produits chimiques a tendance à baisser alors que les entreprises réduisent leur production
La baisse de la demande des entreprises a contribué à la baisse des prix de l'essence
Dans le même temps, les entreprises industrielles constatent une baisse de la demande dans un contexte de ralentissement économique mondial. Il est donc de plus en plus difficile d'augmenter les prix en fonction des coûts élevés.

Certaines entreprises envisagent des fermetures pures et simples. Trinseo Plc , l'un des plus grands fabricants mondiaux de polystyrne, un polymère utilisé pour l'isolation dans des produits allant des pièces automobiles aux dispositifs médicaux, a ouvert des pourparlers avec le syndicat au sujet de la fermeture de son site de production à Boehlen, en Allemagne, qui emploie environ 400 personnes .

"La position des coûts de l'installation de Boehlen est remise en question en raison de l'environnement actuel des coûts énergétiques en Europe ainsi que de la plus petite échelle de l'installation", a déclaré le directeur général Frank Bozich dans un communiqué . "Il est difficile d'envisager une amélioration significative des bénéfices sur le site à court ou moyen terme."

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Le FMI prévoit une croissance de l'économie russe en 2023
l'effondrement prévu par M. Bruno continue, dans ses rêves.
Selon les Perspectives de l'économie mondiale de janvier 2022 https://www.imf.org/en/Publications/WEO/Issues/2023/01/31/world-economic-outlook-update-january-2023 le Fonds monétaire international a amélioré ses prévisions pour l'économie russe, dépassant celles du ministère russe du Développement économique et de la Banque mondiale.
Selon le FMI, le PIB de la Russie s'est contracté de 2,2 % l'année dernière (contre 3,4 % attendus). Cette année, le fonds s'attend à ce que le PIB de la Russie augmente de 0,3 % (contre une baisse de 2,3 % attendue dans les prévisions d'octobre), et de 2,1 % en 2024.
La croissance économique des États-Unis devrait ralentir de 2 % en 2022 à 1,4 % en 2023, puis à 1 % en 2024.
La croissance de la Chine était de 3% en 2022, cette année elle devrait atteindre 5,2% et 4,5% en 2023.
L'économie de l'Inde a connu une croissance de 6,8 % l'année dernière, un léger ralentissement à 6,1 % est attendu cette année, et en 2024, la croissance reviendra au niveau de 2022.
La croissance mondiale devrait baisser de 3,4 % en 2022 à 2,9 % en 2023, puis remonter à 3,1 % en 2024. Par rapport aux prévisions d'octobre, les résultats pour 2022 sont plus optimistes de 0,2 %.

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Les USA ne savent rien faire d'autre que menacer. Mais ça marche de moins en moins
>Les raffineurs indiens https://www.youtube.com/watch?v=0HsX8KlQLls ont commencé à payer la plupart https://archive.ph/bP4Yu de leur pétrole russe acheté par l'intermédiaire de négociants basés à Dubaï en dirhams des EAU au lieu de dollars. Les raffineurs et négociants indiens craignent de ne pas pouvoir continuer à régler leurs transactions en dollars, surtout si le prix du brut russe dépasse le plafond imposé par le G-7 et l'UE. La State Bank of India, compense désormais ces paiements en dirhams après de précédents échecs.
> Oman et les EAU , accusés d'importer du pétrole russe et de le mélanger pour le revendre en Europe.
> Les États-Unis avertissent Oman, les EAU et la Turquie d'un possible embargo s'ils continuent à échapper aux sanctions américaines contre la Russie.
> L'Inde et les EAU discutent du commerce non pétrolier en roupies.
> La Banque de Russie commence à fixer les taux officiels du rouble par rapport au dirham émirati.
> L'Inde achète trente-trois (33) fois plus de pétrole russe qu'un an auparavant.
> La Russie transporte désormais davantage de son propre brut sur ses propres pétroliers .

https://archive.ph/bP4Yu
Exclusive: Indian refiners pay traders in dirhams for Russian oil | R…
ARCHIVE.PH
Exclusive: Indian refiners pay traders in dirhams for Russian oil | R…
Exploration & ProductionFuel Oil3 minute read · February 3, 2023 9:12 PM UTC · Last Updated 2 hours ago0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

NEW DELHI, Feb 3 (Reuters) - Indian refiners have begun paying for most of their Russian oil purchased via Dubai-based traders in United Arab Emirates dirhams instead of U.S. dollars, four sources with knowledge of the matter said.
While Western sanctions against Moscow are not recognised by India, and purchases of Russian oil may in any case not violate them, banks and financial institutions are cautious about clearing payments so as not to unwittingly fall foul of the many measures imposed against Russia following its invasion of Ukraine.

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La présidente Giorgia Meloni, en visite officielle à Tripoli, a engagé l’Italie dans une « coopération à 360° avec la Libye ». Mais avec quelle Libye ? Le « Gouvernement d’Unité nationale » libyen, « internationalement reconnu », présidé par Abdul Hamid Dbeibah. Il a été « élu » en 2021 à Genève par un Forum de 73 « représentants libyens » choisis et dirigés par la représentante ONU Stephanie Wiliams, fonctionnaire du département d’État US.

La rencontre de Meloni avec son homologue Abdel Hamid Dbeibah a été scellée par un accord de 8 milliards de dollars entre ENI (Société Nationale des Hydrocarbures italienne) et la National Oil Corporation libyenne pour l’exploitation d’un gisement de gaz offshore au large des côtes de Tripoli. Cet accord a été cependant immédiatement dénoncé par le ministre du Gaz et du Pétrole du même gouvernement Dbeibah, qui l’a déclaré « illégal ». En même temps, en Tripolitaine, des manifestants ont occupé la salle de contrôle du gazoduc Grenstream en demandant d’arrêter de pomper du gaz vers l’Italie.

Ceci est le résultat du fait que l’Italie ne reconnaît pas le vrai gouvernement libyen : celui du Premier ministre Fathi Bashagha, nommé par le Parlement régulièrement élu, qui opère de façon provisoire depuis les villes de Syrte et Benghazi étant donné que le milices du « gouvernement Dbeibah » l’empêchent d’entrer à Tripoli. Le Gouvernement Bashagha, qui contrôle la majeure partie du territoire et des ressources énergétiques de la Libye, offre à l’Italie du pétrole et du gaz à un coût très bas : comme l’a montré Michelangelo Severgnini dans son reportage sur Byoblu, à Benghazi l’essence coûte à la pompe 3 centimes d’euro le litre. Obséquieuse à l’égard des directives de l’Otan et de l’Union européenne, l’Italie refuse cette possibilité. Les importations italiennes de gaz libyen sont tombées de 8 milliards environ de mètres cubes annuels avant la guerre de 2011 à environ 2,5 milliards en 2022. Même si l’accord conclu à Tripoli devenait opératif, les importations de gaz libyen ne pourraient pas remonter aux niveaux précédents. L’Italie reste ainsi prise dans la tenaille de la « crise énergétique », volontairement provoquée par les USA et l’UE avec le blocus des fournitures de gaz russe à l’Europe, payée de plus en plus lourdement par les citoyens italiens et européens.

Bref résumé de la (84ème) revue de presse internationale Grandangolo Pangea du vendredi 3 février 2023 à 20h30 sur la chaîne TV italienne Byoblu

Manlio Dinucci sur Voltairenet


Edité le 04-02-2023 à 22:25:06 par Xuan


Xuan
   Posté le 05-02-2023 à 20:14:16   

Les stocks aux États-Unis chutent, les prix du pétrole chutent alors que le rapport sur l'emploi aux États-Unis suscite des inquiétudes sur les taux


(Xinhua) 11:22, 05 février 2023
http://en.people.cn/n3/2023/0205/c90000-10203382.html

NEW YORK, 3 février (Xinhua) -- Un rapport sur la situation de l'emploi aux États-Unis plus fort que prévu a pesé sur les marchés vendredi, entraînant à la fois les actions américaines et les prix du pétrole à la fin sensiblement plus bas.
Le Dow Jones Industrial Average a chuté de 127.93 points, ou 0.38 pour cent, à 33,926.01. Le S & P 500 a coulé 43.28 points, ou 1.04 pour cent, à 4,136.48. L'indice composé du Nasdaq a perdu 193,86 points, ou 1,59 pour cent, à 12 006,95.
Tous les 11 secteurs primaires du S&P 500 ont terminé en rouge, avec les services discrétionnaires aux consommateurs et les services de communication en baisse de 3,11 pour cent et 2,22 pour cent, respectivement, en tête de la tendance.
Le sentiment sur le marché du pétrole a également été affaibli, les indices de référence du brut aux États-Unis et dans le monde tombant à leur plus bas niveau de plusieurs semaines.

Le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars a chuté de 2,49 dollars américains, ou 3,28 pour cent, pour s'établir à 73,39 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange, la plus basse fin depuis le 4 janvier.
Le Brent brut pour la livraison d'avril a perdu 2,23 dollars, soit 2,71 pour cent, pour clôturer à 79,94 dollars le baril sur le London ICE Futures Exchange. C'était le plus bas accord depuis le 9 janvier.

Les réactions des marchés susmentionnées sont survenues alors qu'un solide rapport sur l'emploi aux États-Unis en janvier a suscité des inquiétudes au sujet des taux plus élevés.

Les employeurs américains ont ajouté des emplois 517,000 en Janvier, écrasant les estimations, le département du Travail a rapporté vendredi. L'énorme croissance de l'emploi a été aggravée par un nouveau creux du taux de chômage, qui est passé de 3,5% à 3,4%, un nouveau creux en 54 ans.
Ni les marchés ni la Réserve fédérale n'avaient anticipé de telles données sur l'emploi, Chris Low, économiste en chef de FHN Financial, a déclaré dans une note vendredi. Du côté de la Fed, "Un marché du travail super-tendu est la raison la plus convaincante pour continuer à augmenter les taux", a-t-il déclaré.

La Fed a relevé mercredi les taux d'intérêt de 25 points de base, augmentant la fourchette cible pour le taux des fonds fédéraux à 4,5-4,75 pour cent, alors qu'elle poursuivait sa lutte contre l'inflation.
Le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré que la Fed reconnaît que le rythme de l'inflation s'est atténué, mais « il serait très prématuré de crier victoire ».
Powell a déclaré qu'avec le marché du travail toujours serré, il s'attend à des augmentations "en cours" pour obtenir la politique monétaire "suffisamment restrictive" pour concevoir un marché du travail plus équilibré et réduire une inflation trop élevée.
Il a évoqué un "couple plus" de hausses de taux, donnant l'impression que le cycle se rapproche de la fin.

"Les marchés interprètent la réunion du FOMC (Federal Open Market Committee) de mercredi dans une lumière délirante", mais "les commentaires de la Fed contiennent également beaucoup d'éléments plus faucon", ont déclaré les analystes d'UBS vendredi.
La Fed demeure préoccupée par le risque d'en faire trop peu, ont-ils noté, ajoutant que . "nous continuons de croire que les marchés ont avancé trop loin et trop vite dans la fixation des prix, un pivot dovish dans la politique de la Fed."
Pour la semaine, le Dow Jones a glissé de près de 0,2 pour cent, le S&P 500 a gagné 1,6 pour cent et le Nasdaq a augmenté de 3,3 pour cent.

Pour le pétrole, le WTI a enregistré une baisse hebdomadaire de 7,9 pour cent, tandis que le Brent a reculé de 7,5 pour cent pour la semaine, sur la base des contrats du premier mois.
(Rédacteur web: Zhang Wenjie, Wu Chaolan)
Xuan
   Posté le 18-02-2023 à 20:57:31   

UNE INTERVIEW IMPORTANTE DE NOVIKOV SUR LE CONFLIT EN COURS EN UKRAINE ET SES DEVELOPPEMENTS
EGALEMENT UNE IMPORTANTE REFLEXION SUR LE MONDE MULTIPOLAIRE A VENIR

"...Peut-être le monde ne se débarrasse-t-il pas des tendances néocoloniales aussi rapidement que nous le souhaiterions. Mais c'est la tendance principale..."
[...]
"Les camarades chinois, a poursuivi le parlementaire communiste, ont raison de dire que la Russie a accompli beaucoup de choses. Tout d'abord, elle a mobilisé le monde pour parvenir à un ordre mondial multipolaire comme étape intermédiaire. « Je ne crois pas qu’un monde multipolaire soit un objectif. C’est plutôt une étape sur la route où, suivant les préceptes d’un empire, nous devons construire non seulement un monde multipolaire, mais juste. Un monde où les intérêts de tous les peuples seront respectés sera fondé sur des relations équitables et justes. C’est ce que les Chinois appellent le destin mondial de l’humanité » , a souligné le représentant de la FCRR".

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Dmitry Novikov sur la chaîne de télévision "Zvezda": "LES GENS ONT BESOIN NON SEULEMENT D'UN MONDE MULTIPOLAIRE, MAIS D'UN MONDE JUSTE"



En exigeant une offensive du régime ukrainien et en retenant immédiatement des livraisons d’armes, l’Occident prolonge délibérément le conflit. C'est ce qu'a déclaré le vice-président du Comité central du PCRF D.G. Novikov dans l'émission "Entre thèmes" sur la chaîne de télévision "Zvezda".

https://kprf.ru/party-live/cknews/216799.html?fbclid=IwAR0XksP_GgzAaMlV9psmXBKy3h4wJ85KRovoxh-RwAs7HlUyD2KojDn8ePk

Novikov Dmitry Georgievitch
Vice-président du Comité central du FCRR
Au début de la conversation, la présentatrice de l'émission Natalia Metlina a félicité l'invité pour le 30e anniversaire de la restauration du Parti Communiste. Dmitry Georgievich a remercié l'interlocuteur, après quoi la conversation a abordé des sujets d'actualité de la politique internationale. Le présentateur a demandé une évaluation de la prochaine visite de Joe Biden à Varsovie.
Selon le vice-président du Comité central du PCRF, il y a plusieurs raisons pour lesquelles la visite de Biden aura lieu maintenant. Premièrement, a-t-il rappelé, la politique étrangère américaine est subordonnée à la politique intérieure. Et selon certains sondages d'opinion, jusqu'à 47% des Américains sont contre l'augmentation de l'aide à Kiev. Par conséquent, les électeurs doivent montrer que les États-Unis ne vont pas supporter tout le fardeau de soutenir Zelensky, mais encourager leurs alliés en Europe à le faire autant que possible.
La deuxième raison invoquée par Novikov était la volonté de Washington de faire preuve de solidarité euro-atlantique dans la lutte contre la Russie. La visite de Biden, a-t-il expliqué, servira à attiser le sentiment anti-russe, qui est considéré comme très important pour le contexte de l'information en Occident.
Troisièmement, a fait remarquer le député communiste, Biden ne viendra pas seulement en Pologne, mais y rencontrera également les chefs de neuf États d'Europe de l'Est : « C'est un signal de la France et de l'Allemagne. S'ils ne coopèrent pas, Washington misera finalement sur les satellites d'Europe de l'Est. Ces derniers sont prêts à jouer le rôle d'avant-garde anti-russe et à exprimer encore plus d'idées maléfiques que Washington lui-même. »

Il y a, selon Dmitri Novikov, et une quatrième circonstance. La visite de Biden à Varsovie aura lieu en même temps que le discours du Président à l'Assemblée fédérale sera prononcé à Moscou. Le calendrier de deux événements notables dans la politique mondiale n'est pas un hasard. Cela fait partie d'une guerre mondiale de l'information.
Natalia Metlyna a demandé si Volodymyr Zelenskyy devrait arriver à Varsovie, et quel pourrait être son comportement après les déclarations de prêt pour les négociations seulement si l'Ukraine revient aux frontières de 2014. Le vice-président du Comité central du PCRF a suggéré que la question du voyage était en cours d'élaboration. Mais, a-t-il dit, la volonté de Zelensky d'adopter la position la plus radicale peut le servir: "A mon avis, Biden ne voudra pas éclipser sa visite avec les déclarations trop belliqueuses de Zelensky. Bien sûr, l'Occident montre le désir de continuer à aider Kiev. Cependant, comme l'a montré la prochaine réunion à Ramstein, cela se transforme souvent en un "pshik". Et personne ne va donner à Zelensky l'occasion de solo à Varsovie. Biden sera en charge ici."

La neuvième réunion du soi-disant groupe de contact à Ramstein a vraiment montré l'ambivalence de l'Occident à l'égard de Kiev. Au cours de "Between", l'émission comportait un discours de Mark Milley, président de l'état-major interarmées des États-Unis. Il a déclaré que l’Occident était plus que jamais uni dans son soutien à l’Ukraine, et que la Russie avait perdu et était devenue un paria international.
Dmitri Novikov a donné une évaluation courte et définitive: "Tout se passe alors que Washington doit refuser à Zelensky la fourniture d'avions F-16 et d'autres armes meurtrières. Ils doivent compenser cette situation par des déclarations bruyantes. C'est ce que Millie a fait."

Le représentant du Parti communiste a souligné plusieurs résultats de la réunion de Ramstein. Selon lui, d'anciens accords ont été confirmés, mais aucun nouveau n'a été conclu. Un certain nombre de pays ont fait marche arrière, comme le Danemark et les Pays-Bas, qui ont déclaré qu'ils n'étaient pas encore en mesure de respecter leurs engagements en matière de transferts d'armes.

Dans le même temps, la spirale de la rhétorique anti-russe grâce à la nouvelle réunion de Ramstein a été une fois de plus élevée. En Occident, cela est considéré comme une tâche politique importante.

Le point suivant: les dirigeants des agences de défense des pays de l'OTAN ont précisé que leur aide ne permettra à Kiev de gagner qu'à un certain moment dans le futur. "Personne ne croit au succès proche du régime ukrainien", a conclu Dmitri Novikov. - De telles déclarations révèlent une fois de plus l'objectif de l'Occident - non pas la victoire, mais le conflit le plus long possible dans le centre de l'Europe. Cela est fait pour trois raisons: la transformation de l'Ukraine d'une semi-colonie en une colonie complète, l'affaiblissement économique de l'Europe, et l'affaiblissement de la Russie dans toutes les directions."

Le vice-président du Comité central de la FCRR a parlé de la publication par Bloomberg de la fuite, selon laquelle une nouvelle base d'instructions pour les activités de l'OTAN est en cours de formation. Il s'agit d'un projet de document intitulé "Lignes directrices pour les Etats membres de l'Alliance" , qui prévoit la participation de l'OTAN aux conflits en dehors de sa zone d'intérêts directs. Cela signifie que la fameuse 5ème clause de la charte de l'alliance peut être révisée. Comme l'a noté Novikov, c'est un appel très sérieux, mais pas le premier.

L'animateur de l'émission a demandé si ces changements étaient liés à la déclaration du chef du Pentagone, Lloyd Austin, au sujet de l'offensive du printemps en Ukraine. Elle demande également pourquoi les pays occidentaux se plaignent simultanément de l'épuisement de leurs arsenaux.

Selon le vice-président du Comité central du PCRF, c'est la preuve de plusieurs mouvements à la fois : « S'il est décidé que Zelensky doit refuser d'augmenter l'aide, il faut une motivation claire. Les bases en ont déjà été jetées. Dites, si vous n'avez pas été en mesure d'assurer l'offensive, ne comptez pas sur plus d'aide, déterminez la limite de confiance qui vous a été donnée jusqu'à présent."

Dans le studio a été annoncé des informations que Kiev a demandé à l’Italie des moyens de protection contre les armes nucléaires, chimiques et bactériologiques. Selon Dmitriy Novikov, ainsi les autorités ukrainiennes pourraient parler de plans à long terme. Selon lui, même en Occident comprend que la capacité des forces armées à résister est maigre. Cela signifie qu'il sera peut-être bientôt nécessaire de discuter non pas de l'offensive de Zelensky, mais de sa retraite à grande échelle due aux actions plus actives de l'armée russe. Dans le même temps, de nombreux représentants du régime de Kiev sont trop embourbés dans des crimes et n'accepteront pas de déposer les armes.
«Ces gens, - a suggéré l'invité du studio, - deviendra l'armée, qui sera assigné des tâches dans les nouvelles conditions. Ce serait une activité terroriste souterraine. C’est exactement ce qui s’est passé après la fin de la Seconde Guerre mondiale – les atrocités des Bandera, Ounov et autres shwali dans les territoires libérés par l’armée soviétique de la RSS d’Ukraine. La simulation d'"attaques russes" à l'aide d'armes chimiques et bactériologiques pourrait faire partie des différents plans des provocateurs."

Natalia Metlyna a demandé combien de temps le bloc de l'OTAN a l'intention de soutenir l'Ukraine, et pourquoi a été donné un « recul » dans la fourniture d'avions de chasse et de chars. Dmitri Novikov s’est dit convaincu que l’Occident soutiendra l’Ukraine comme contrepoids à la Russie pendant très longtemps – tant que le régime Bandera actuel existera. Mais, a-t-il ajouté, il vaut la peine d'examiner de plus près les actions concrètes de l'Occident.

Parlant des chars destinés à l'Ukraine, le représentant de la FCRR a rappelé que leurs livraisons ne peuvent pas avoir lieu dans un court laps de temps. Tout d'abord, il croit qu'il faut du temps pour les réparer, les moderniser et les mettre en état de préparation au combat. Deuxièmement, il est nécessaire de résoudre les problèmes de logistique et de mettre les machines en première ligne, ce qui prend également du temps. Troisièmement, Moscou n'a pas promis que les machines ne seraient pas détruites au cours de la livraison. Ils n'arriveront peut-être pas à tirer sur les Russes. C'est pourquoi les discussions se poursuivent en Occident, et il n'y a pas d'urgence à fournir un certain nombre d'armes. Avec tout leur comportement, l’OTAN ne fait que confirmer la conclusion : la tâche qui leur incombe n’est pas d’assurer la victoire de Kiev, mais d’entraîner l’Ukraine dans le conflit le plus long possible.

Dmitri Novikov a souligné: "L'Occident fait des déclarations politiques pour expliquer ses actions demain et après-demain. Ils ont élevé le niveau de sentiment anti-russe très haut, et un jour une partie de la population qu'ils ont traitée demandera: où sont les actions concrètes? Le Pentagone aura déjà une réponse : Zelensky ne remplit pas ses obligations. Et comme c'est un partenaire peu fiable, les cargaisons sont gelées. Il est possible de poursuivre ces conclusions : comme de Zelensky n'est pas un partenaire fiable, nous le changeons pour d'autres chiffres."

La question suivante portait sur le désir de l'Occident de poursuivre le conflit. Dmitri Georgievitch a noté que la majorité des Européens pensants soupireront de soulagement si cela s'arrête, parce qu'ils comprennent où ils ont été traînés: "Nous grondons à juste titre à la fois Scholz et Macron parce qu'ils ne poursuivent pas leurs propres intérêts nationaux, mais se tissent dans la queue de la politique de Washington. Mais c'est de notre point de vue. Et du point de vue des États-Unis, leurs homologues européens ne sont pas assez actifs. Et le voyage de Biden à Varsovie le montre une fois de plus. Bien que les Européens souhaitent un soulagement, ils ne l'attendront pas. C'est parce que les États-Unis ont d'autres tâches. »

Natalia Metlina a cité cette publication dans l'édition chinoise du Global Times. Il a déclaré que la Russie a atteint ses objectifs en Ukraine dans son ensemble. Elle a occupé un front stable sur la rive droite du Dniepr et peut résister à un long conflit, tandis que Kiev a perdu sa capacité défensive et dépend entièrement de l'aide de ses partenaires occidentaux.

Dmitri Gueorguievitch, d'accord avec cette évaluation, a rappelé les déclarations de l'entourage de Zelensky selon lesquelles la Russie doit être "démontée", sinon le monde se sentira toujours menacé: "Mais quel monde se sent menacé par la Russie? La Chine, l'Inde ? Le Vietnam, l'Iran ? Moyen-Orient et Amérique latine ? La substitution constante de concepts et la tentative de présenter les intérêts de l'OTAN comme ceux du monde n'ont rien à voir avec la réalité. Ils essaient de nous faire reculer 80 ans en arrière quand il y avait des empires coloniaux et que la politique mondiale était essentiellement une politique européenne. Peut-être le monde ne se débarrasse-t-il pas des tendances néocoloniales aussi rapidement que nous le souhaiterions. Mais c'est la tendance principale. Et cela devrait être connu de tous ceux qui voudraient naviguer dans le monde moderne avec précision et prendre les bonnes décisions. ".

Les camarades chinois, a poursuivi le parlementaire communiste, ont raison de dire que la Russie a accompli beaucoup de choses. Tout d'abord, il a mobilisé le monde pour parvenir à un ordre mondial multipolaire comme étape intermédiaire. « Je ne crois pas qu’un monde multipolaire soit un objectif. C’est plutôt une étape sur la route où, suivant les préceptes d’un empire, nous devons construire non seulement un monde multipolaire, mais juste. Un monde où les intérêts de tous les peuples seront respectés sera fondé sur des relations équitables et justes. C’est ce que les Chinois appellent le destin mondial de l’humanité » , a souligné le représentant de la FCRR.

Le présentateur a noté que même après 100 ans les communistes restent romantiques. Cela, comme l'a souligné Dmitri Novikov en réponse, a permis aux communistes de ne pas disparaître de l'arène historique : "Au contraire, le cours des événements nous permet d'envisager l'avenir avec confiance. "


Edité le 18-02-2023 à 20:57:57 par Xuan


Xuan
   Posté le 18-02-2023 à 22:43:27   

Van Den Leyen :

"La version sur l'implication des États-Unis dans le sabotage des gazoducs nous semble absurde. Au cours de toutes les années d'existence de l'Amérique, pas un seul fait de violation du droit international ou d'actions hors du cadre du droit international n'a été établi et confirmé. La réputation irréprochable de l'État américain nous permet de ne pas envisager cette version" .
pzorba75
   Posté le 19-02-2023 à 05:00:05   

Xuan a écrit :

Van Den Leyen :

"La version sur l'implication des États-Unis dans le sabotage des gazoducs nous semble absurde. Au cours de toutes les années d'existence de l'Amérique, pas un seul fait de violation du droit international ou d'actions hors du cadre du droit international n'a été établi et confirmé. La réputation irréprochable de l'État américain nous permet de ne pas envisager cette version" .


Tous les records sont battus. Aux caniches européens de rappeler à Isabelle Van Den Leyen Pfizer les bombardements en Yougoslavie et l'invasion de l'Irak en 2003, tous américains et dans le respect du droit international des nations souveraines membres de l'ORrganisation des Nations Unies.
Xuan
   Posté le 19-02-2023 à 21:01:58   

Tous les records battus ? Je ne suis pas sûr.
On n'a pas encore touché le fond.
Il faut jeter un oeil sur cet article dans le blog de Danielle Bleitrach, qui répertorie les coups tordus d'Ursula Von Demonculposesurlacommode, et quelques notes édifiantes sur sa bio et ses géniteurs...

https://histoireetsociete.com/2023/02/19/covid-19-le-new-york-times-saisit-la-justice-a-propos-de-sms-echanges-entre-pfizer-et-von-der-leyen/
pzorba75
   Posté le 20-02-2023 à 05:04:43   

Pour ce qui concerne UE et les organes européens, on creuse encore et souvent à ciel ouvert pour aller plus profond plus rapidement.
Dès le départ, sous la houlette des nazis allemands recyclés par les américains, le trou était béant, rappelons que le professeur de droit nazi W. Hallstein fut 10 ans durant le premier président de la commission européenne, le lieu de pouvoir par excellence en Europe, y compris pour préparer la guerre contre l'URSS.
Xuan
   Posté le 21-02-2023 à 06:43:55   

La corruption à la tête de l'UE et les rêves de Rivasi


Interview de Michèle Rivasi par l'Humanité

https://www.youtube.com/watch?v=IOfQKUuvC-s


Edité le 21-02-2023 à 06:45:00 par Xuan


Xuan
   Posté le 23-02-2023 à 13:26:16   

En attente du plan de paix de la Chine pour l’Ukraine


23 FÉVRIER 2023
https://histoireetsociete.com/2023/02/23/en-attente-du-plan-de-paix-de-la-chine-pour-lukraine/


Voici émanant d’un avocat international des Etats-Unis installé à Paris, ce que pourrait être le plan de paix chinois. La publication de ce plan coïnciderait avec une proposition de vote à l’assemblée générale des Etats-Unis.
Il est clair que la manière dont Biden et l’occident viennent de tomber le masque à Munich, puis à Kiev et Varsovie, les ont isolés, les ont fait se compter sur le plus petit commun dénominateur.
S’il y avait en France un mouvement de la paix en phase avec la volonté de paix de la majorité des peuples du monde, un grand nombre de questions pourraient être résolues. Nous avons publié hier le projet de nouvelles relations internationales de la Chine, c’est un grand espoir.
La Chine fait la preuve qu’elle est capable de penser le monde non dans un antagonisme à deux termes comme les Etats-Unis, mais en combinant quatre termes qui substituent à la guerre la négociation. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)


PAR JOHN WHITBECKFacebook (en anglais)twitter


En attente du plan de paix de la Chine pour l’Ukraine

Lors de la Conférence de Munich sur la sécurité qui vient de s’achever, Wang Yi, le plus haut diplomate chinois, a perturbé la fête, interrompant les encouragements occidentaux pour de plus en plus de guerre « aussi longtemps qu’il le faudra » en annonçant que le 24 février, premier anniversaire de l’invasion russe, la Chine annoncera un plan de paix pour l’Ukraine qui soulignera la nécessité de respecter les principes de souveraineté, l’intégrité territoriale et la charte des Nations unies, tout en respectant les intérêts légitimes de la Russie en matière de sécurité.

Un plan de paix fondé sur ces principes annoncés pourrait comprendre tous ou la plupart des éléments suivants :

1. Un cessez-le-feu immédiat et un gel de l’introduction de nouvelles armes dans la zone de guerre par l’une ou l’autre partie.

2. L’acceptation par l’Ukraine d’un statut de neutralité militaire permanente.

3. Un engagement de l’Union européenne en faveur d’un processus accéléré conduisant à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE.

4. Un retrait rapide de toutes les forces russes et alliées de la Russie de tout le territoire ukrainien en dehors du territoire des quatre oblasts/régions de l’est et du sud qui, depuis les référendums et les annexions de septembre 2022, sont considérés comme un territoire russe par la Russie, mais que l’Ukraine considère toujours comme un territoire ukrainien (les « régions contestées »).

5. Une renonciation formelle par la Russie à toute revendication territoriale ou ambition concernant le territoire ukrainien internationalement reconnu autre que la Crimée et les régions contestées.

6. L’Ukraine accepte que la Crimée reste une partie de la Russie..

7. De nouveaux référendums, organisés et supervisés par l’ONU ou une autre organisation internationale agréée, pour permettre aux habitants des quatre régions contestées de choisir librement et avec suffisamment de temps pour réfléchir s’ils préfèrent faire partie de l’Ukraine ou de la Russie, ces référendums devant être organisés suffisamment loin dans l’avenir après l’acceptation des conditions de paix négociées pour permettre à tous ceux qui ont quitté les régions contestées depuis le 24 février 2022, et souhaitent revenir et voter lors des nouveaux référendums pour le faire – une tentative fondée sur la réalité de concilier les principes difficiles à concilier du droit international de l’intégrité territoriale des États et de l’autodétermination des peuples.

8. Engagements de l’Ukraine et de la Russie à accepter les résultats des nouveaux référendums organisés au niveau international.




Un plan de paix en ce sens, s’il était proposé par un artisan de paix potentiel, serait chaleureusement accueilli par les pays du Sud, qui ont résolument résisté au récit en noir et blanc concernant la guerre actuelle que l’Occident a cherché, sans succès, à lui imposer.

Étant donné qu’il est peu probable que la Chine propose un plan de paix dont elle sait qu’il serait rejeté par la Russie, il est probable que tout plan de paix proposé par la Chine sera accepté par la Russie sous réserve de quelques réserves et ajouts négociables.

Si la Russie devait le faire, les États-Unis/l’OTAN et l’Ukraine refuseraient-ils de s’engager dans des négociations de paix sérieuses, comme ils ont refusé de le faire lorsque la Russie a proposé ses deux traités de sécurité mutuelle fin 2021, et continueraient-ils à insister pour perpétuer « aussi longtemps qu’il le faudra » les morts et les destructions en Ukraine et les dommages collatéraux importants infligés au reste du monde et en particulier aux peuples du Sud ?

Pour citer l’ancienne malédiction chinoise, nous vivons une époque intéressante. Cependant, la promesse d’un plan de paix sérieux proposé par une grande puissance offre une lueur d’espoir bienvenue.

John V. Whitbeck est un avocat international basé à Paris.


Edité le 23-02-2023 à 22:31:12 par Xuan


pzorba75
   Posté le 23-02-2023 à 13:52:48   

Aux diplomates russes d'accepter une Ukraine disposant d'un accès à la Mer Noire à partir d'Odessa, ville historiquement russe, et membre de l'Union européenne. Une pilule à avaler ?
Xuan
   Posté le 23-02-2023 à 22:34:01   

Je ne sais pas. Le point le plus critique c'est l'agression des russophones par l'Ukraine et la menace existentielle que subit la Russie. Mais c'est cher payé, surtout si la Russie avance encore, au delà du Donbass.


Edité le 23-02-2023 à 22:35:06 par Xuan


Xuan
   Posté le 24-02-2023 à 23:05:13   

Deux articles de ria novosty :

MOSCOU, 24 février - RIA Novosti. Moscou apprécie hautement le désir sincère des amis chinois de contribuer au règlement pacifique du conflit en Ukraine, selon le site Internet du ministère russe des Affaires étrangères.


"Nous partageons les vues de Pékin. Nous sommes attachés aux principes de respect de la Charte des Nations unies , aux normes du droit international, y compris le droit humanitaire, à l'indivisibilité de la sécurité, selon lesquelles la sécurité d'un pays ne doit pas être renforcée au détriment de la sécurité d'un autre, qui s'applique également à la sécurité de certains groupes de pays » , indique le communiqué. .
Comme indiqué par le ministère, la Russie soutient la position de la Chine et considère comme illégales toute mesure restrictive non autorisée par le Conseil de sécurité de l'ONU.

"Il s'agit d'un instrument grossier de concurrence déloyale et de guerre économique" , a souligné le ministère des Affaires étrangères.
Le département a déclaré que Moscou était disposée à atteindre tous les objectifs de l'opération spéciale par la diplomatie. Dans le même temps, il est indiqué que les pays occidentaux devraient cesser de fournir des armes et d'envoyer des mercenaires à l'Ukraine.
En outre, les autorités de Kiev doivent accepter de revenir au statut hors bloc du pays et reconnaître les nouvelles réalités territoriales.

"Établi à la suite de la réalisation du droit des peuples à l'autodétermination, de la démilitarisation et de la dénazification de l'Ukraine, ainsi que de l'élimination de toutes les menaces émanant de son territoire" , a déclaré le ministère.
En outre, la Russie appelle à garantir aux citoyens ukrainiens, y compris la population russophone et les représentants des minorités nationales, tous les droits inaliénables, y compris parler et étudier dans leur langue maternelle.

Comme l'a souligné le ministère des Affaires étrangères, le principal obstacle à la paix actuelle est le rejet des "négociations avec Vladimir Poutine " légalement consacrées par le régime de Kiev. Le ministère a également rappelé qu'en avril de l'année dernière, l'Ukraine elle-même avait arrêté le dialogue de paix qu'elle avait engagé.

Le plan, publié ce matin sur le site du ministère chinois des Affaires étrangères, compte 12 points. Parmi eux figurent les appels à la cessation des hostilités, à la reprise des négociations, à l'abandon de la mentalité de guerre froide, à la réduction des risques stratégiques et au respect de la souveraineté de tous les pays.

En dehors de cela, il est question de surmonter la crise humanitaire, de mettre en œuvre l'accord sur les céréales, de restaurer l'Ukraine et d'assurer la sécurité des centrales nucléaires. La Chine elle-même a exprimé sa volonté de travailler avec la communauté internationale et de jouer un rôle constructif dans la résolution du conflit.

Les pays occidentaux parlent constamment du fait que l'Ukraine doit vaincre la Russie sur le champ de bataille et augmenter l'approvisionnement en armes et en équipements militaires. Le Kremlin a répondu que l'assistance militaire ne résoudrait fondamentalement rien, mais ne ferait que prolonger les souffrances du peuple ukrainien.

https://ria.ru/20230224/diplomatiya-1854177066.html


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Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a déclaré qu'il ne considérait pas la proposition en 12 points de la Chine sur l'Ukraine comme un plan de paix, notant qu'il s'agissait davantage d'un document de position.

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, commentant le plan de paix chinois, a déclaré qu'"il n'y a pas beaucoup de confiance en Pékin".
"Selon les propositions de la Chine : il n'y a pas beaucoup de confiance en la Chine, puisqu'elle n'a pas condamné l'invasion illégale de l'Ukraine par la Russie . Et ils ont signé un accord de partenariat sans frontières avec la Russie quelques jours avant l'invasion", a déclaré le secrétaire général lors d'une conférence de presse. lors d'une visite en Estonie .

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La Chine propose d'écarter l'Amérique du chemin


https://ria.ru/20230222/kitay-1853547017.html?in=t

Hier, la Chine a publié le Concept de l'Initiative de sécurité mondiale et le chef de la diplomatie du pays, Wang Yi, est arrivé à Moscou. Le document porte sur les principes généraux du futur ordre mondial et sur ce qui a mal tourné dans l'arrangement actuel. L'histoire ukrainienne n'y est presque pas évoquée : on parle de principes, dont l'égale sécurité pour tous et l'inadmissibilité de l'abus des sanctions.

Ce que tout cela signifie : Nous devons regarder ce qui s'est passé à la fin de la semaine lors de la conférence de Munich sur la sécurité . Pensez-vous que cela a été vain, puisque l'Occident n'a fait aucune tentative pour avoir une conversation normale sur la résolution de la crise ukrainienne mondiale ? Mais une telle tentative a été faite par la Chine, et cela s'est avéré intéressant.

La Chine a appelé les États-Unis à cesser d'alimenter le feu sur la situation en Ukraine
Wang Yi (maintenant, en tant que membre du Politburo, jouant effectivement le rôle de patron et de mentor du ministre des Affaires étrangères Qin Gang ) a prononcé un discours lors de la conférence elle-même. Puis il a répondu aux questions. Avant cela, lors d'un voyage en Europe , il a rencontré de nombreux dirigeants, dont le ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine Dmitry Kuleba . Maintenant, il est ici. Le résultat de tout est le même concept de surmonter la crise.

Aimons-nous ce document dont, bien sûr, Moscou était au courant à l'avance ? Bien sûr, car il ne s'agit pas du tout de savoir où doit passer la frontière avec l'Ukraine de demain. Le sens est plus large.
La situation est décrite par le Financial Times britannique : « Les dirigeants occidentaux ont profité de la réunion de l'élite mondiale à Munich pour prouver que l'invasion de l'Ukraine par la Russie est une menace... pour le monde entier. Il y a peu de preuves que ce message ait été entendu. "

Qui ne l'a pas entendu ? Le fait est qu'au cours de l'été-automne de l'année dernière, il est devenu clair que les États-Unis , après avoir organisé la crise actuelle, sinon uni l'Occident, l'ont ensuite assujetti à eux-mêmes. Mais le monde a perdu, c'est-à-dire ces 80 % de la population mondiale, qui donc votent à l' ONU et parlent bas ou durement : ne faites pas de vos chamailleries, sanctions et autres jeux un problème pour nous.
Il fallait faire quelque chose à propos de cette perte. Mais quoi exactement - pour persuader tout le monde à nouveau?
Et ici, à Munich, le monde, mécontent de l'Occident, a finalement révélé son chef - la Chine. Autrement dit, le fait n'est pas seulement que les États-Unis, à cause de la guerre hybride qu'ils ont déclenchée, perdent ou ont perdu le leadership mondial, mais aussi que ce leadership passe à Pékin. Ou du moins Pékin le rapproche doucement de lui. En conséquence, la principale question de la politique mondiale pour la période prévisible est de savoir comment les États-Unis essaieront d'empêcher cette transition.

Wang Yi a appelé les parties au conflit en Ukraine à négocier
Bien sûr qu'ils le feront. Ne serait-ce que parce que l'idée maîtresse exprimée par Wang Yi est celle-ci : les hostilités ont commencé lorsque « quelqu'un » a rejeté le principe de la sécurité commune et indivisible pour tous. C'est d'ailleurs le même principe que Moscou a mis en avant fin 2021, proposant des négociations au lieu d'une guerre manifestement imminente.

La réponse à l'incursion de Wang Yi à Munich et en Europe dans son ensemble ne laisse aucun doute sur le fait que tout le monde comprenait ce qui se passait.
Titre de Politico : "La Chine à Munich parle de 'paix' (remarquez ces citations vicieuses), amadoue l'Europe et fait exploser Biden." Le New York Times a rapporté que Wang Yi a qualifié la réponse américaine à l'incident du ballon "d'hystérique" et a déclaré que la guerre en Ukraine ne devrait pas continuer.

La conférence avait un objectif clair. Voici comment l'équipe organisatrice en a défini le sens (dans le document qui a donné le ton à tout l'événement) : de nombreux pays du « Sud global » ont été mis dans la position de devoir accepter les règles élaborées par quelqu'un d'autre. Ils n'aiment pas ça. Nous devons les écouter. Mais en plus, il s'est avéré que la Chine a la meilleure audience.

Le plan de paix de Pékin, répétons-le, n'est pas un "Minsk-3" ou un "Minsk-4" local d'assemblée chinoise, avec des lignes nouvelles ou anciennes tracées sur la carte européenne. Nous avons devant nous la preuve que le monde est sérieusement engagé dans une longue recherche de nouveaux mécanismes pour sortir de telles situations, ou plutôt, pour les prévenir, et les leaders de cette recherche seront désormais différents.


Edité le 24-02-2023 à 23:11:58 par Xuan


Xuan
   Posté le 26-02-2023 à 11:06:44   

CONFERENCE DE PRESSE DU 24 FEVRIER 2023 TENUE PAR LE PORTE-PAROLE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES WANG WENBIN

http://fr.china-embassy.gov.cn/fra/fyrth/202302/t20230226_11031659.htm

AFP : La Chine a publié le document « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne ». Pourquoi la Chine n’a-t-elle pas demandé à la Russie de retirer ses troupes dans ce document de position ?

Wang Wenbin : Concernant le document « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise en Ukraine » publié aujourd’hui, je tiens à vous le présenter. Le président Xi Jinping a mis en avant « quatre nécessités », « quatre points communs » et « trois points de réflexion », qui définissent l’approche fondamentale de la Chine sur la question ukrainienne. Nous adoptons toujours une position objective et juste sur la question ukrainienne, travaillons activement à la promotion des pourparlers de paix et jouons un rôle constructif pour promouvoir la résolution de la crise.

Alors que le premier anniversaire de l’escalade complète de la crise ukrainienne approche, nous avons formulé et publié la position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne afin de présenter de manière exhaustive et systématique la position et les propositions fondamentales de la Chine. Le document couvre 12 aspects, à savoir le respect de la souveraineté de tous les pays, l’abandon de la mentalité de guerre froide, le cessez-le-feu, la reprise des pourparlers de paix, la résolution de la crise humanitaire, la protection des civils et des prisonniers de guerre, la sécurité des centrales nucléaires, la réduction des risques stratégiques, la facilitation des exportations de céréales, l’arrêt des sanctions unilatérales, la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement et la promotion de la reconstruction d’après-guerre.
En ce qui concerne votre question, la question ukrainienne s’inscrit dans un contexte historique complexe. Sur cette question, la Chine a toujours défendu une position objective et juste, encouragé activement les pourparlers de paix et déterminé notre position sur le fond de la question elle-même. Nous nous tenons fermement du côté de la paix et du dialogue, c’est-à-dire du bon côté de l’histoire.
Conformément au document « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise en Ukraine », la Chine est prête à travailler avec la communauté internationale et à continuer à apporter sa propre contribution à la promotion d’un règlement politique de la crise en Ukraine.

RIA Novosti : Aujourd’hui, le ministère chinois des Affaires étrangères a publié la « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne ». Le document indique que la communauté internationale doit créer les conditions et fournir une plateforme pour la reprise des négociations. La Chine est-elle prête à fournir une plateforme de négociations entre la Russie et l’Ukraine ?

Wang Wenbin : Nous avons toujours maintenu que tous les efforts en faveur d’un règlement pacifique de la crise doivent être encouragés et soutenus. La Chine espère s’appuyer sur le document de la position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne, travailler avec la communauté internationale et jouer un rôle constructif dans le règlement politique de la crise ukrainienne.

Bloomberg : Vous venez de dire que la Chine souhaite collaborer avec la communauté internationale par le biais du document « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne », alors quelles mesures la Chine prendra-t-elle ? Par ailleurs, les diplomates et certains experts que nous avons interviewés ont rejeté le document de la position. Quelle est votre réponse à ce sujet ?

Wang Wenbin : Comme je l’ai présenté, la Chine espère s’appuyer sur le document de la position, travailler avec la communauté internationale et apporter notre contribution au règlement politique de la crise ukrainienne.

Quant aux commentaires que vous avez mentionnés, je pense que les faits donneront la réponse. Après l’éclatement de la crise ukrainienne, le président Xi Jinping a mis en avant « quatre nécessités », « quatre points communs », « trois points de réflexion », qui indiquent la bonne voie à suivre pour promouvoir le règlement politique de la crise ukrainienne. La Chine a également proposé une initiative en six points sur la situation humanitaire en Ukraine. Aujourd’hui, nous avons publié le document de la position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne. Tout cela témoigne de l’engagement de la Chine à promouvoir les pourparlers de paix. Il est important que les personnes concernées réfléchissent à ce qu’elles ont fait pour le règlement politique de la crise ukrainienne au lieu de faire des commentaires infondés. Qui exactement s’est engagé à rechercher la paix ? Qui a créé et aggravé les tensions et les conflits ?

CGTN : Jeffrey Sachs, professeur à l’Université de Columbia, a récemment envoyé une lettre à certains membres du Conseil de sécurité des Nations Unies au sujet des enquêtes sur l’explosion des gazoducs Nord Stream. Il a souligné que la complexité de la destruction suggère que de multiples parties pourraient avoir participé au sabotage pour atteindre un dessein inavouable. La question essentielle est de découvrir la vérité. Le Danemark, l’Allemagne et la Suède ont mené des enquêtes nationales, qui sont utiles mais pas encore suffisantes. Une enquête mandatée par le Conseil de sécurité permettra de s’assurer que les conclusions sont impartiales, objectives et crédibles. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Les gazoducs Nord Stream sont des infrastructures transfrontalières majeures et des artères de transport d’énergie. Les explosions ont eu un impact négatif majeur sur le marché mondial de l’énergie et l’environnement écologique. Une enquête objective, impartiale et professionnelle sur les explosions est pressante et les responsables doivent être tenus de rendre des comptes.

Des enquêtes nationales sont en cours au Danemark et en Allemagne, deux pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), et en Suède, qui cherche à adhérer à l’OTAN. Et pourtant, comme l’a fait remarquer le professeur Sachs, la destruction peut avoir été effectuée par un ou plusieurs membres de l’OTAN. Certains commentaires ont indiqué que les soi-disant enquêtes nationales menées par les pays de l’OTAN ne sont pas différentes de l’enquête menée par soi-même, ce qui serait naturellement peu crédible pour le monde entier.

La Chine soutient les Nations Unies en tant qu’organisation internationale la plus autorisée et la plus représentative, dans son rôle actif et constructif pour mener une enquête internationale et assurer la sécurité des infrastructures transfrontalières. Nous soutenons le Conseil de sécurité dans ses discussions à ce sujet. Nous demandons instamment aux États-Unis de donner des explications crédibles dès que possible sur la révélation selon laquelle les États-Unis étaient les auteurs de l’explosion des gazoducs Nord Stream, et de répondre de manière crédible aux questions et aux préoccupations de la communauté internationale.

Global Times : L’ambassadeur américain en Chine Nicholas Burns a déclaré sur Twitter qu’un rapport sur les États-Unis publié par la partie chinoise est une propagande grossière et indigne d’une grande puissance. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Le rapport publié par l’Agence de Presse Xinhua ne contient que des faits évidents sur l’hégémonisme américain. Au vu du tweet de l’ambassadeur Burns, il semble que les États-Unis ne soient pas habitués à entendre la vérité et qu’ils soient réticents à reconnaître leurs problèmes, au point de rejeter toute critique comme de la propagande. Nous aimerions dire à l’ambassadeur américain que la diplomatie hégémonique et coercitive est vraiment indigne d’une grande puissance. Le travail d’un ambassadeur américain consiste à rapporter la vérité et les faits à Washington D.C.. Ce que les États-Unis doivent faire, c’est renoncer à leur hégémonie et rechercher une coexistence pacifique et une coopération gagnant-gagnant avec les autres pays sur la base du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale.

CCTV : Nous avons noté que les autorités américaines compétentes mènent une analyse et une enquête sur le dirigeable sans pilote en provenance de Chine. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Nous avons clairement indiqué à plusieurs reprises que le dirigeable civil chinois sans pilote qui a dérivé au-dessus des États-Unis était un événement purement inattendu et involontaire causé par un cas de force majeure. Sans aucune preuve, les États-Unis ont qualifié à tort le dirigeable de « ballon espion » et l’ont abattu par un recours abusif à la force. Il s’agit d’une violation flagrante de la Convention de Chicago et de multiples principes fondamentaux du droit international.

La collecte et l’analyse des débris du dirigeable abattu ont totalement été effectuées par les États-Unis à huis clos. La partie chinoise a explicitement demandé à la partie américaine, par le biais du canal de la protection consulaire, de tenir la Chine informée de l’évolution de la situation. Pourtant, les États-Unis ont refusé de donner leur réponse. Comme beaucoup d’autres, la Chine ne peut que s’interroger sérieusement sur l’indépendance, l’ouverture et la transparence de cette soi-disant enquête. Existe-t-il de la crédibilité dans une telle enquête ?

La position américaine sur le dirigeable était déjà prédéterminée. La façon dont ils gèrent l’incident a été entièrement prise en otage par la politique intérieure et conçue pour servir la stratégie visant à contenir et à réprimer la Chine. Tout comme le président Joe Biden a ordonné d’abattre le dirigeable par la force le 1er février, on se demande si les conclusions de la soi-disant enquête n’ont pas été aussi préétablies. Il est fort probable que les conclusions n’iront pas au-delà de la désinformation et des allégations infondées émanant des États-Unis depuis plusieurs semaines. Quelle valeur peut avoir un tel rapport, sinon celle d’être utilisé pour des attaques calomnieuses contre la Chine ?

CCTV : L’animateur radio américain Garland Nixon a tweeté la semaine dernière que le président Joe Biden avait averti que les États-Unis avaient un « plan pour détruire Taïwan ». Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Je suis également curieux de savoir quel est le plan de destruction de Taïwan des États-Unis. Les États-Unis doivent fournir une explication claire.
Taïwan fait partie de la Chine. Nous défendrons fermement la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine

AFP : Nous avons noté que le document de la « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne » n’identifiait pas l’agresseur dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Considérant que la Chine a toujours déclaré adopter une attitude et une position objectives, quel camp pense-t-elle avoir déclenché et maintenu la guerre ?

Wang Wenbin : Nous avons répondu à des questions similaires à de nombreuses reprises. En fait, j’ai réitéré la position de la Chine au début de la conférence de presse d’aujourd’hui. Notre position est claire. Nous sommes du côté de la paix et du dialogue, et du bon côté de l’histoire. Nous nous sommes engagés à promouvoir les pourparlers de paix et à apporter notre contribution à la recherche d’un règlement politique de la crise ukrainienne.

China Daily : Selon les rapports, le tribunal de district américain du district sud de New York a rejeté la tentative des familles des victimes du 11 septembre de retirer l’argent des fonds gelés de la banque centrale afghane. Le gouvernement intérimaire afghan s’est félicité de cette décision et a demandé aux États-Unis de restituer sans condition les actifs de la banque centrale afghane. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Nous avons pris note des rapports concernés. La décision de la cour américaine a une fois de plus mis en évidence le caractère déraisonnable et grotesque du gel des avoirs des banques centrales d’autres pays. C’est un acte illégal qui s’apparente à du banditisme. Nous parlons ici de l’argent qui sauve la vie des Afghans, qui devrait être utilisé de manière indépendante par l’Afghanistan et pour l’amélioration des moyens de subsistance de la population, la paix et la reconstruction dès que possible. Plus longtemps l’Afghanistan se verra refuser l’accès à cet argent, plus longtemps les États-Unis seront interrogés sur leur moralité et leur conscience. Les gens continueront à demander pourquoi les États-Unis s’opposent au peuple afghan.

Nous demandons aux États-Unis de réfléchir à leur action, de restituer immédiatement les avoirs de la banque centrale afghane et de lever les sanctions unilatérales contre l’Afghanistan. Ils doivent s’acquitter de sa responsabilité première en matière de reconstruction pacifique de l’Afghanistan par des actions concrètes et rendre compte au monde de manière responsable.

Reuters : Lors d’un briefing tenu plus tôt dans la journée, un diplomate de l’ambassade d’Ukraine en Chine a déclaré qu’il était regrettable qu’à ce jour de ne pas avoir vu aucun signe indiquant que la Chine soit prête à organiser des entretiens entre le président Volodymyr Zelensky et le président Xi Jinping. La Chine est-elle prête à organiser un appel ou une rencontre entre les présidents chinois et ukrainien cette année ?

Wang Wenbin : Nous avons maintenu une communication fluide avec toutes les parties concernées, y compris l’Ukraine.

The Paper : Cette année marque le 10e anniversaire de la proposition de l’Initiative « la Ceinture et la Route » (BRI). Nous avons noté que la Chine a souligné l’importance de construire une route de la soie verte et a obtenu des résultats notables à cet égard. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Wang Wenbin : « La Ceinture et la Route » ouvre la voie non seulement à la prospérité économique mais aussi au développement vert. Cette année marque le 10e anniversaire de l’Initiative « La Ceinture et la Route » mise en avant par le président Xi Jinping. Au cours de la dernière décennie, la Chine a pris des mesures concrètes pour partager sa sagesse, sa technologie et ses propositions dans le domaine du développement vert. Grâce à ces efforts, l’écologie est devenue une caractéristique plus notable de la construction conjointe de haute qualité de « la Ceinture et la Route », et les pays partenaires de la coopération de « la Ceinture et la Route » ainsi que leurs habitants partagent les résultats du développement écologique.

En tant que grand pays responsable, la Chine a toujours adhéré au concept du développement vert. La Chine a travaillé avec toutes les parties pour améliorer le mécanisme de coopération de « la Ceinture et la Route » en matière de développement vert. Nous avons signé plus de 50 documents de coopération sur l’écologie et la protection de l’environnement avec les pays et les organisations internationales concernés, et nous avons lancé le partenariat de « la Ceinture et la Route » sur le développement vert avec 28 pays partenaires. Un grand nombre de projets de coopération verte et pratique ont été lancés dans les pays partenaires de « la Ceinture et la Route ». Des éoliennes dans les Zhanatas du Kazakhstan au chemin de fer Mombasa-Nairobi sur le plateau d’Afrique de l’Est, les infrastructures construites selon le concept respectueux de l’environnement ont apporté des avantages écologiques aux pays situés le long de « la Ceinture et la Route ». Nous avons formé 3 000 personnes de plus de 120 pays dans le cadre du programme des envoyés de la Route de la soie verte.
Nous continuerons à jouer un rôle majeur dans la construction de la Route de la Soie verte, et nous sommes prêts à travailler avec la communauté internationale pour construire une planète où règne l’harmonie entre l’homme et la nature et celle entre l’économie et l’environnement, et où tous les pays peuvent se développer et prospérer ensemble.

China News Service : Nous avons noté que l’utilisation effective des capitaux étrangers en Chine a atteint 127,69 milliards de yuans en janvier 2023, soit une hausse de 14,5 % en glissement annuel. En plus de la croissance régulière du volume, la structure des investissements étrangers ne cesse de s’améliorer. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Wang Wenbin : Ces chiffres marquent un bon départ pour les investissements étrangers en Chine cette année. Les chiffres montrent que la Chine reste un marché prometteur pour les entreprises étrangères et une référence économique pour le monde.
La Chine dispose depuis longtemps d’une force, tant du côté de la demande que de l’offre, générée par son méga-marché et son système industriel complet, ce qui constitue un grand attrait pour les investisseurs étrangers. Depuis que la réponse de la Chine à l’épidémie de COVID-19 est entrée dans une nouvelle phase, la vie et le travail en Chine sont revenus à la normale à un rythme plus rapide, et la dynamique interne de croissance économique s’est renforcée. Des organisations internationales comme le Fonds monétaire international (FMI) et des agences d’investissement ont haussé leurs prévisions de croissance économique pour la Chine. Nous sommes convaincus qu’avec la reprise de l’économie chinoise, les entreprises étrangères bénéficieront d’un environnement encore plus favorable aux investissements et aux activités. Lors de la Conférence centrale sur l’économie qui s’est tenue récemment, la Chine s’est engagée à renforcer des efforts pour attirer et utiliser les capitaux étrangers comme étant l’une des cinq tâches prioritaires en 2023, à promouvoir une ouverture de haut niveau et à améliorer la qualité et le niveau de la coopération en matière de commerce et d’investissement. Cela a envoyé un signal positif aux investisseurs étrangers. En 2023, l’édition 2022 du Catalogue des industries encouragées pour les investissements étrangers est entrée en vigueur. L’investissement étranger sera encouragé dans davantage de domaines, le seuil de l’investissement étranger sera de plus en plus baissé, et l’environnement de développement ne fera que s’améliorer. Selon les dernières données du Conseil chinois pour la promotion du commerce international, 98,2% des entreprises à capitaux étrangers et des associations commerciales étrangères interrogées ont exprimé leur confiance dans les perspectives économiques de la Chine cette année et leur volonté de continuer à investir en Chine et à partager les dividendes du développement de la Chine. Cela montre bien que le marché chinois et les entreprises étrangères continueront d’être attirés l’un par l’autre.

À l’avenir, la modernisation de la Chine créera davantage de possibilités de développement, notre engagement en faveur de l’ouverture se traduira par des politiques plus favorables et l’amélioration de l’économie revigorera le marché. Ces perspectives signifient que les entreprises étrangères peuvent obtenir davantage de bons résultats en Chine. Nous souhaitons la bienvenue à davantage d’investisseurs étrangers sur le marché chinois pour qu’ils partagent les dividendes de l’économie chinoise et contribuent encore davantage à la reprise économique mondiale.

Phoenix TV : Aujourd’hui marque le premier anniversaire du déclenchement de la crise ukrainienne. Quel est votre commentaire à ce sujet ? Pouvez-vous nous donner plus de détails sur la position de la Chine sur la question ukrainienne ?

Wang Wenbin : La crise ukrainienne s’est produite en Europe, mais son impact s’est répandu dans le monde entier. Le président Xi Jinping a mis en avant « quatre nécessités », « quatre points communs » et « trois points de réflexion ». Il a noté avec perspicacité que les conflits et les guerres ne font pas de gagnant, qu’il n’y a pas de solution simple à un problème complexe et que la confrontation entre les grands pays doit être évitée. Cela indique la bonne voie à suivre pour la désescalade des tensions et le règlement politique de la crise. La partie chinoise a publié aujourd’hui le document de la position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne, qui explique la position fondamentale de la Chine de manière complète et systématique.

Cette crise, la plus importante en Europe suite à la Seconde Guerre mondiale, nous a permis de tirer de nombreuses leçons :

S’accrocher à la mentalité de la guerre froide conduit à l’antagonisme et à la confrontation. La fin de la guerre froide, il y a plus de trois décennies, ne signifie pas la fin de la pensée à somme nulle et de la mentalité de la guerre froide. Le mur de Berlin a été détruit, mais la barrière de l’idéologie et les préjugés fondés sur les valeurs sont toujours là. Si cette mentalité de guerre froide perdure et n’est pas abandonnée, elle conduira inévitablement aux confrontations et aux crises.

Attiser la confrontation entre les blocs conduit au conflit et à la guerre. En tant que produit de la guerre froide, l’OTAN continue d’exister malgré la fin de la guerre froide, et cherche même constamment à dépasser sa zone de défense traditionnelle et son champ d’action pour attiser les tensions et créer des troubles en Asie-Pacifique. Ayant semé des troubles en Europe, L’OTAN doit réfléchir sur elle-même et ne doit pas chercher à semer le chaos en Asie-Pacifique ou dans le monde.

L’application du principe du « deux poids, deux mesures » entraînera certainement ses propres conséquences. Les États-Unis soulignent la nécessité de respecter la souveraineté de l’Ukraine, mais ce sont précisément eux qui ont violé de manière flagrante la souveraineté d’autres pays, qui ont fait du battage sur la question de Taïwan et qui se sont ingérés de manière flagrante dans les affaires intérieures de la Chine. Cette politique de deux poids deux mesures a été généralement rejetée et combattue par la communauté internationale.

La Chine se tient fermement du côté de la paix, du dialogue et du bon côté de l’histoire. Nous resterons engagés dans la promotion des pourparlers de paix et travaillerons avec la communauté internationale pour jouer un rôle constructif et apporter notre propre contribution au règlement politique de la crise ukrainienne.

Reuters : La Chine participera-t-elle en distanciel à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Bangalore, en Inde ?
Wang Wenbin : Nous publierons des informations concernées en temps voulu. Veuillez les suivre.

Agence de Presse Xinhua : Nous avons noté que la modernisation de la Chine a attiré l’attention de la communauté internationale. Récemment, le chef du bureau de Washington de l’Executive Intelligence Review William Jones a noté qu’il est bien mieux pour les pays en développement de s’inspirer de la modernisation chinoise que de copier la modernisation de l’Occident. Certains érudits occidentaux ont qualifié la modernisation chinoise de version 3.0. Quel est votre commentaire à ce sujet ? Quelle est la signification de la modernisation chinoise pour le développement mondial ?

Wang Wenbin : Depuis la fondation de la République populaire de Chine, et en particulier depuis que la Chine a entamé la réforme et l’ouverture, nous avons accompli en quelques décennies l’industrialisation qui a pris plusieurs siècles aux pays développés occidentaux. La Chine a réalisé le double miracle d’un développement économique rapide et d’une stabilité sociale à long terme, ce qui a stimulé le mouvement de modernisation mondiale. La modernisation chinoise contient des éléments communs traduits dans le processus de modernisation de tous les pays, mais elle se caractérise davantage par des traits propres à l’excellente culture traditionnelle chinoise et à la situation chinoise. Il s’agit de la modernisation d’une population immense, de la modernisation de la prospérité commune pour tous, de la modernisation de l’avancement matériel et culturel-éthique, de la modernisation de l’harmonie entre l’humanité et la nature et de la modernisation du développement pacifique. La modernisation chinoise offre une nouvelle vision différente de la modernisation occidentale et crée une nouvelle forme de civilisation humaine.

La modernisation de la Chine stimule non seulement le développement du pays, mais contribue également à la prospérité mondiale. Jusqu’à présent, pas plus de 30 pays, dont la population totale est inférieure à un milliard d’habitants, ont atteint l’industrialisation. Dans ce contexte, la modernisation de la Chine, un pays qui compte plus de 1,4 milliard d’habitants, changera la situation de la modernisation mondiale. La vision du monde, les valeurs et les perspectives uniques sur l’histoire, la civilisation, la démocratie et l’écologie dans la modernisation chinoise et cette grande pratique elle-même constituent une innovation théorique et pratique majeure dans la modernisation du monde. La modernisation chinoise brise le mythe selon lequel la modernisation est synonyme d’occidentalisation et offre à l’humanité un nouveau choix pour parvenir à la modernisation. Elle montre au monde que les pays sont capables d’explorer indépendamment les voies de la modernisation conforme à leurs conditions nationales et de réaliser un développement par bonds. La modernisation de la Chine a attiré l’attention de la communauté internationale. Des experts et des érudits de nombreux pays ont noté que la modernisation chinoise est une entreprise pionnière dans le développement de la société humaine et un véritable miracle dans l’histoire du développement humain. Ils ont apprécié les réalisations de la Chine en matière de modernisation et le soutien qu’elle apporte aux autres pays en développement dans leur modernisation en partageant l’expérience chinoise.

La modernisation chinoise est un bien commun à tous. Nous n’exportons pas et ne demandons pas aux autres pays de copier le mode de fonctionnement chinois. En attendant, nous sommes prêts à partager notre expérience de développement. Nous sommes convaincus que le succès de la voie chinoise vers la modernisation apportera davantage de perspectives pour relever les défis mondiaux auxquels l’humanité est confrontée et offrira de nouveaux choix et de nouvelles opportunités aux pays du monde pour réaliser la modernisation.
Xuan
   Posté le 26-02-2023 à 11:42:04   

Chine : toute l’absurdité derrière les guerres ou comment les USA mentent pour manipuler l’opinion, par Guan Guoping

26 FÉVRIER 2023


https://histoireetsociete.com/2023/02/26/chine-toute-labsurdite-derriere-les-guerres-ou-comment-les-usa-mentent-pour-manipuler-lopinion-par-guan-guoping/#comment-8576

Article à surtout ne pas rater… L’auteur, un responsable chinois décrit d’une manière argumentée et rationnelle l’absurdité derrière les guerres impitoyables, et invite “la société humaine” a adopter d’autres perspectives politiques correspondant aux traditions et intérêt de chacun pour la paix et le développement de tous. Il met à jour les contradictions de l’hégémonie des Etats-Unis, la distance entre les FAITS et leur narration, la manière d’attiser peurs et guerres pour le seul profit d’une poignée. La Chine qui veut passionnément la paix, et le développement planétaire, avec raison s’étonne que l’on ne voit pas qui a œuvré pour faire du conflit russo-ukrainien une escalade permanente nuisible au monde entier. Cette cécité est d’autant plus étrange qu’il s’agit d’une ultime reproduction des scénarios d’entrée en guerre, de sanctions, avec laquelle les Etats-Unis entretiennent leur domination, le pillage, la guerre et l’insécurité permanente sur la planète y compris depuis la guerre froide. Ce phénomène d’autodestruction planétaire ne cesse de prendre de l’ampleur et de prétendre attirer dans son piège de nouvelles victimes. Une analyse implacable. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société Publié: Feb 25, 2023 02:23 PM


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Le conflit russo-ukrainien dure depuis un an après qu’il ait éclaté le 24 février 2022, ce qui a eu un impact profond à l’échelle mondiale.

Le conflit s’étend et les négociations de paix sont encore loin. Les chars, missiles et autres armes plus sophistiquées fournis par les États-Unis et l’OTAN continuent d’atterrir sur le champ de bataille, tandis que la Russie mobilise davantage de personnes pour participer aux « opérations militaires spéciales » .

Il n’y a pas de fin en vue au conflit « qui utilise l’argent de l’Europe, coûte la vie des Ukrainiens, apporte de la richesse aux États-Unis mais fait souffrir le monde entier » .

Depuis un an, les peuples d’Ukraine et d’Europe souffrent, mais les appels croissants à un cessez-le-feu n’ont pas dissuadé les États-Unis d’insister pour « se battre jusqu’au dernier Ukrainien » . La dure réalité de l’année écoulée a donné au monde une compréhension plus claire du récit hégémonique des États-Unis.

La mentalité de guerre froide, qui n’a pas reculé depuis la fin de celle-ci, combinée à l’hégémonie, a conduit à l’expansion continue de l’OTAN, qui aurait dû mettre fin à sa mission, car elle va à l’encontre de l’intérêt public mondial. Au cours des 30 dernières années, le phénomène de la captation grotesque de la sécurité mondiale avec des mensonges et la poursuite d’une confrontation de type guerre froide a émergé sans fin au cœur de l’hégémonie américaine.

Absurdité n°1 : kidnapper la guerre avec des histoires

Pendant un an, les États-Unis ont défini le conflit entre la Russie et l’Ukraine par « la guerre entre la démocratie et le despotisme » , qui a dominé les États-Unis et la société occidentale. Immergés dans un récit soigneusement chorégraphié, beaucoup de gens en Occident ne savent pas que c’est l’OTAN, dirigée par les États-Unis, qui a progressivement attiré la Russie dans un conflit avec l’Ukraine au cours des dernières décennies.

Après le « conflit par procuration » , les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont fait de l’agit-prop, en « faisant du bruit » et en « distribuant des armes » avec d’énormes quantités d’aide militaire, et ils utilisent la poursuite du conflit pour stimuler la « relance » de l’OTAN et maintenir l’hégémonie.

Les analystes militaires américains croient depuis longtemps que l’issue de la guerre moderne dépend non seulement de l’armée qui gagne, mais aussi de « l’histoire qui gagne » .

Selon les mots de l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo, « nous avons triché » . De l’histoire de « l’incubateur de bébés » fabriquée par les États-Unis avant l’utilisation de la force contre l’Irak en 1990, à une vidéo mise en scène des « Casques blancs » citée comme preuve pour mener des guerres en Syrie, il existe de nombreux cas d’enlèvement de l’opinion publique par les États-Unis avec des mensonges, qui sont étroitement associés à la stratégie étrangère des États-Unis.

C’est la même histoire que l’on retrouve dans le conflit russo-ukrainien. Les États-Unis et l’Occident ont inventé un certain nombre d’ « histoires frappantes et provocatrices pour diffamer la Russie » . Par exemple, la vidéo d’une frappe de drone turc sur l’armée syrienne a été décrite comme un char russe détruit sur un champ de bataille ukrainien. La vidéo d’un exercice militaire russe en avril 2021 a été utilisée pour faire croire que la Russie bombardait des villes ukrainiennes. Les images d’enfants blessés lors de frappes aériennes syriennes en 2018 ont été fabriquées comme des « enfants ukrainiens en souffrance » .

Absurdité n°2 : utiliser la « théorie de la stabilité hégémonique » pour créer des troubles mondiaux


Le discours politique international occidental a créé des concepts tels que « dilemme sécuritaire », « piège de Thucydide » . et « piège de Kindleberger » ressassés pendant des décennies, qui ont tous servi le même but – assurer la stabilité continue de l’hégémonie.

Cependant, il y a un énorme fossé entre le concept et la réalité. Le récit de la « paix » et du «développement» engendré par la domination américaine a toujours été au centre de la narration américaine, mais il est de plus en plus apparu comme une illusion dans la poursuite de l’hégémonie par les États-Unis, et même un outil pour promouvoir l’hégémonie. Si l’on jette un regard en arrière sur les 30 années qui se sont écoulées depuis la fin de la guerre froide, le monde aurait pu jouir d’une « paix à long terme » prometteuse, mais l’humanité n’a pas connu une paix et une tranquillité réelles et connaît toujours des conflits et des crises en cours.

Après le début du conflit russo-ukrainien, les États-Unis et l’Europe ont fourni une aide militaire à l’Ukraine et ont utilisé leur hégémonie financière pour imposer les sanctions économiques et financières les plus sévères de l’histoire à la Russie, notamment en gelant des centaines de milliards de dollars de réserves de change russes et en expulsant la Russie de SWIFT. Ces mesures n’ont pas mis la Russie à genoux, mais ont déclenché des fluctuations drastiques sur les marchés internationaux de l’énergie et de la finance.

Le dollar est la monnaie de réserve dominante dans le monde. Cependant, les États-Unis ont longtemps abusé de cette position pour s’emparer de la richesse d’autres pays. En seulement un an et demi depuis l’apparition de la COVID-19, les États-Unis ont imprimé près de la moitié de tous les dollars en circulation au cours de leurs plus de 200 ans d’histoire, ce qui a conduit le monde à subir des pressions causées par l’inflation, les turbulences et les bulles qu’il n’aurait pas dû subir.

Les États-Unis ont privatisé et armé le bien public – le système financier mondial dans les conflits géopolitiques pour traiter avec des pays hostiles et des acteurs sous-étatiques. C’est pire que la Grande-Bretagne, qui était « la puissance hégémonique » incapable de fournir des biens publics internationaux entre les deux guerres mondiales.

Absurdité n° 3 : utiliser « l’ordre international » pour embellir « le droit unilatéral et les règles des petites cliques »

L’ordre international de l’après-Seconde Guerre mondiale est souvent décrit comme un produit de la puissance américaine. Les nations victorieuses, les États-Unis et leurs alliés, imposent leur volonté au reste du monde, en formulant des institutions et des normes qui servent leurs intérêts et assurent leur suprématie.

Les États-Unis et l’Occident se considèrent comme des « porte-parole de la communauté internationale » et ont l’habitude d’étiqueter certains pays avec des étiquettes discriminatoires telles que « Empire du Mal », « Axe du Mal », « État voyou » et « État défaillant » afin de distinguer le soi-disant « moi civilisé » des « autres sauvages ». Tout en diabolisant les autres pays, ils se considèrent comme l’arbitre moral du monde. Sur scène, il s’agit de « liberté et de démocratie », mais dans les coulisses se trouve l’ambition d’une hégémonie sans fin.

Le conflit russo-ukrainien, qui a éclaté sous l’endiguement à long terme et la forte pression des États-Unis et de l’OTAN, a été décrit par certains politiciens occidentaux comme une « épopée » de la « démocratie contre l'autocratie » . il ne s’agit pas que de cela, l’OTAN a également utilisé le mot « défi » pour décrire la Chine pour la première fois, affirmant faussement que la Chine défiait les intérêts, la sécurité et les valeurs de l’OTAN et unissait ses forces à la Russie pour « s aper l’ordre international fondé sur des règles ».

Absurdité n°4 : réprimer « l’anxiété hégémonique » en vendant de la « peur »

De James Monroe qui est connu pour sa doctrine Monroe, Pour Theodore Roosevelt qui affirmait que « toute expansion de la civilisation engendre la paix », et pour Joe Biden qui vante aujourd’hui la « démocratie » et la « liberté », les élites américaines vendent sans relâche, génération après génération, le phare de la liberté alors qu’elles étendent leur territoire et imposent leur hégémonie, mais en même temps, pour cela il leur faut créer de toutes pièces toutes sortes de peurs.

De la « peur du barbare » pendant le massacre des Indiens à la « peur islamique » pendant la guerre contre le terrorisme, de la « peur du communiste » pendant la guerre froide à la « peur » du « défi de la Chine aux règles et à l’ordre » aujourd’hui, tout ce que les États-Unis veulent, c’est soutirer du profit économiquement et maintenir leur hégémonie au milieu de la peur et du chaos.

L’exagération de la « peur » reflète l’anxiété des États-Unis en tant qu’hégémon. Dans une culture stratégique qui est désireuse de « trouver l’ennemi », la loi de la jungle, la mentalité de la guerre froide et le jeu à somme nulle persistent toujours dans l’esprit des politiciens américains, et leur sentiment d’insécurité sur le fait que l’hégémonie américaine soit remplacée et menacée persiste toujours.

Récemment, un dirigeable civil chinois s’est égaré dans l’espace aérien américain en raison d’un cas de force majeure. Bien que de nombreux responsables américains aient déclaré que le ballon chinois ne constituait pas une menace pour le personnel et la sécurité des États-Unis, cet incident a été exploité. Les États-Unis ont envoyé des avions de combat avancés et ont même profité de cette occasion pour se livrer à une manipulation politique, salir et attaquer la Chine, inciter à une atmosphère anti-Chine et organiser un hystérique « spectacle politique de ballons ».

En se tenant du côté du dialogue pacifique, la société humaine ne doit pas revenir à l’ancienne voie de la confrontation et de la division des camps, et ne doit pas tomber dans le piège des jeux à somme nulle et des conflits de guerre. C’est le désir fort des peuples de tous les pays, c’est la responsabilité commune de tous les pays du monde et la bonne direction du développement des temps à venir.

Les grandes puissances peuvent se livrer à la concurrence, mais devraient le faire de manière pacifique. Le chancelier allemand Olaf Scholz a dit un jour dans un article que la question centrale pour les Européens et pour l’Union européenne est de savoir comment ils peuvent rester des acteurs indépendants dans un monde de plus en plus multipolaire, que la montée en puissance de la Chine ne justifie pas d’isoler Pékin ou de freiner la coopération, et que nous devons également éviter la tentation de diviser à nouveau le monde en blocs.

Face aux grands changements de l’histoire, tous les pays du monde sont confrontés à des défis. Ce n’est qu’en adhérant au récit juste qui suit le rythme de l’histoire et partage le destin de l’époque, en agissant ensemble, que nous pourrons gagner un avenir brillant.


Edité le 26-02-2023 à 12:49:07 par Xuan


Xuan
   Posté le 26-02-2023 à 12:59:27   

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko en visite en Chine ; voyage pour « renforcer la coopération, l'amitié »

Par les journalistes du personnel de GT
Publié: 25 févr. 2023 14:10 Mis à jour: 25 févr. 2023 19:25

https://www.globaltimes.cn/page/202302/1286197.shtml


A l'invitation du président chinois Xi Jinping, le président biélorusse Alexandre Loukachenko effectuera une visite d'Etat en Chine du 28 février au 2 mars, a annoncé samedi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying.

La coopération axée sur la reprise économique post-pandémique et le conflit russo-ukrainien pourraient être des sujets clés lors de sa visite, ont déclaré des experts.

Hua n'a donné aucun détail sur la visite à venir.

Cette visite intervient à un moment très spécial alors que la Chine promeut de manière globale la reprise économique suite à l'optimisation de sa politique COVID-19 et célèbre le 10e anniversaire de l'initiative "la Ceinture et la Route" (BRI).

Cui Heng, chercheur adjoint au Centre d'études russes de l'Université normale de Chine orientale, a déclaré samedi au Global Times que la visite se concentrera sur la reprise économique et l'amélioration de la coopération sino-biélorusse qui avait été affectée par la pandémie de COVID-19 au cours de au cours des trois dernières années, qui comprend le parc industriel Chine-Biélorussie et la coopération des deux parties sur la construction de camions lourds.

Le conflit militaire persistant entre la Russie et l'Ukraine sera également discuté car il a conduit à une relation de plus en plus tendue entre l'Occident et la Russie ainsi qu'entre l'Occident et la Biélorussie, a prédit Cui, notant que, compte tenu de la situation, la coopération pratique avec la Chine signifie beaucoup pour Biélorussie.

Dans une récente interview avec l'agence de presse Xinhua, Loukachenko a déclaré qu'aucun problème dans le monde ne peut être résolu sans la Chine de nos jours, selon l'agence de presse biélorusse BelTA.

Vendredi, la Chine a publié un document de position en 12 points sur le conflit russo-ukrainien et a appelé à la cessation des hostilités et à la reprise des pourparlers de paix, ainsi qu'à la fin des sanctions unilatérales et de la mentalité de guerre froide.

Si le monde n'écoute pas la position de la Chine de cette manière, cela aura de graves conséquences, aurait déclaré Loukachenko lors de son entretien avec les médias chinois.

La Biélorussie a été parmi les premiers pays à soutenir et à participer à l'initiative "la Ceinture et la Route" lancée par la Chine. Le parc industriel Chine-Biélorussie, étant un projet majeur réussi et pragmatique, a souvent été qualifié de « perle de la ceinture économique de la route de la soie ».

La Chine et la Biélorussie ont convenu de transformer leurs relations bilatérales en partenariat stratégique global par tous les temps, à la suite d'une rencontre entre le président chinois Xi Jinping et Loukachenko en marge de la 22e réunion du Conseil des chefs d'État de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Samarcande , Ouzbékistan, en septembre 2022.

Cette décision a fait de la Biélorussie le deuxième partenaire stratégique tout temps de la Chine, après le Pakistan, qui est un partenaire de coopération stratégique tout temps de la Chine depuis 2015.

La Biélorussie en est également au dernier kilomètre du processus pour devenir membre officiel de l'OCS.

La Biélorussie est située à la jonction de l'Europe et de la Russie, par laquelle doivent passer la plupart des pipelines et des lignes ferroviaires reliant la Russie à l'Europe. Le pays sert de plaque tournante reliant l'Asie et l'Europe.
Xuan
   Posté le 27-02-2023 à 20:30:29   

DU CÔTÉ DE LA TRANSNISTRIE

La situation autour de la République de Pridnestrovie continue de s'aggraver.
Côté ukrainien, on observe le déploiement de plusieurs brigades de combat le long de la frontière orientale.
Côté moldave, le gouvernement pro OTAN multiplie ses menaces et discours russophobes.
À partir du 14 mars 2023, la compagnie Wizz Air suspend ses vols vers la capitale moldave Chisinau en raison de "risques élevés". Les vols de Chisinau vers Budapest et Prague seront suspendus sans alternative pour les remplacer.
Nous avons déjà observé quelque chose de similaire en Ukraine avant le 24 février 2022.
Une situation dangereuse à suivre attentivement pendant les prochaines semaines.
https://t.me/ErwanKastel/5083
Erwan Castel


Edité le 27-02-2023 à 20:34:21 par Xuan


Xuan
   Posté le 01-03-2023 à 18:44:29   

Guerre en Ukraine : «Nous ne sommes pas le camp du bien», prévient Henri Guaino

28 FÉVRIER 2023

https://histoireetsociete.com/2023/02/28/guerre-en-ukraine-nous-ne-sommes-pas-le-camp-du-bien-previent-henri-guaino/

Nous avons là ce qui devrait être le consensus républicain en matière de relations internationales. Il faudra bien un jour revenir sur ce que la Révolution française doit à Kant et sa réflexion sur la condition de la paix par le respect de la souveraineté des nations. Il s’agit de refuser l’esprit de croisade au profit de l’égalité des pays souverains, des “républiques” c’est-dire des pays qui ont une Constitution posant les bases de la citoyenneté, chacun construisant ses propres bases. On retrouve beaucoup de cela (à partir de Confucius) dans le point de vue chinois assorti de l’apport des Bolcheviques qui pour la première fois ne font plus de la guerre le but et le moyen des relations internationales mais inscrivent la paix et l’égalité réelle au cœur de leur pratique. Avant eux les relations internationales, la diplomatie étaient affaire de guerres entre princes et de mariages, en partant de l’exigence des prolétaires, les communistes avec les Etats socialistes donnent la paix pour but et moyen. Cela poursuit Kant et le concrétise, la charte des Nations Unies s’inspire de cette double influence. Guaino, comme souvent, pose le principe kantien républicain, c’est le fondement français et son respect qui crée les conditions du dialogue politique au niveau de la représentation nationale. La pétaudière partisane qui emprunte aux Etats-Unis l’esprit de croisade puritain qui se prend pour le “bien”, assorti de néo-colonialisme à la française, ce qui est un désastre. Les communistes en tant que représentants du peuple sont à la fois liés à leur parti mais aussi élus sur cette base nationale, et le parti communiste a une autre mission qui relève elle aussi de l’intérêt majoritaire, ses militants font avancer l’idée de l’intervention populaire en faveur de la paix. Toutes ces nuances ont été balayées par plus de vingt ans de soutien de fait aux expéditions otanesques (Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)



Henri Guaino était l'invité du Grand Rendez-vous.
EUROPE 1 10h33, le 26 février 2023, modifié à 11h49, le 26 février 2023 L’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy Henri Guaino était l’invité du Grand Rendez-vous Europe 1 /Cnews /”Les Echos”. Au micro de Dimitri Pavlenko, l’ancien député est revenu sur le conflit ukrainien, appelant à de la nuance et engager rapidement un cessez-le-feu pour mettre fin à la guerre.

Le 24 février 2022, Vladimir Poutine lance une “opération spéciale” en Ukraine. Un an après, ce qui devait être un conflit rapide s’enlise face à la résistance ukrainienne. Des Ukrainiens bien aidés par les Occidentaux, qui se mobilisent pour fournir du matériel, des armes et multiplient les sanctions contre Moscou.

“La responsabilité de déclencher le conflit revient à la Russie. Mais nous ne sommes pas arrivés là par hasard” , note sur le plateau d’Europe 1/ CNews/ Les Echos. “Il n’y a jamais qu’un seul responsable” dans un conflit, poursuit-il. “Prenez l’exemple de la guerre de 1914. On est arrivé à cette situation parce que tous les Européens ont mis en place une machine infernale qui a conduit à ce conflit. La guerre de 40, ce n’est pas qu’Hitler également. Il faut remonter beaucoup plus loin pour en voir les origines, aux traités après la Première Guerre mondiale, etc” , explique l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.

“Vous imaginez où nous allons”

“C’est important de rappeler que tout le monde a sa part de responsabilité, c’est très important de s’en rappeler” , poursuit-il. Et d’ajouter : “Il faut s’en rappeler pour au moins se souvenir que nous ne sommes pas le camp du bien. Et ça, c’est très important parce que si on pense que nous sommes le camp du bien, nous pouvons tout nous permettre. Le bien peut tout se permettre et si l’autre en face fait la même chose, vous imaginez où nous allons.”

Face à l’enlisement du conflit ukrainien, Henri Guaino appelle de ses vœux à trouver un accord diplomatique, en se demandant que se passera-t-il “ s’il on va trop loin, c’est-à-dire, si la guerre nous échappe ?” Et d’ajouter : “Car, au pied du mur de l’engrenage, de la guerre totale, qui vous dit que les Américains, qui vous dit que les Européens seront ce jour-là du côté des Ukrainiens ?”.
Xuan
   Posté le 01-03-2023 à 21:05:35   

Biden annonçait qu'il mettrait fin au nord stream II

https://www.youtube.com/watch?v=k93WTecbbks
Xuan
   Posté le 08-03-2023 à 12:45:11   

https://histoireetsociete.com/2023/03/08/revelations-sur-nord-stream-limogeage-dans-le-haut-commandement-militaire-et-maintien-de-larmee-ukrainienne-a-bakhmout-quest-ce-que-cela-signifie/
https://histoireetsociete.com/2023/03/07/le-monde-apres-la-chute-de-taiwan-vu-de-la-cia/

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Video Emmanuel Todd "Pour la Russie il s'agit d'abattre l'OTAN"
https://youtu.be/ZXDjbpIWBms
pzorba75
   Posté le 08-03-2023 à 13:48:43   

E. Todd en bon commercial assurant la promotion de ses ouvrages dit quelques vérités. Je retiens surtout le "déclin du Royaume Uni" confirmé après la première guerre mondiale, ce qui valide les propos de H. Kissinger (au nom bien germanique mais américain) :
"To be American enemy is dangerous; but to be American friend is fatal."
Xuan
   Posté le 02-04-2023 à 13:30:29   

La sagesse chinoise et l’Europe qui sur le fond a besoin de la Chine…

2 AVRIL 2023

https://histoireetsociete.com/2023/04/02/la-sagesse-chinoise-et-leurope-qui-sur-le-fond-a-besoin-de-la-chine/

Les relations sino-européennes pourraient prospérer si l’on évite un état d’esprit qui voit tout soit en noir soit en blanc, selon un éditorial du Global Times. Partout là où les Etats-Unis cherchent à créer des camps, des coalitions bellicistes, la Chine fait exactement le contraire, elle cherche les intérêts réciproques. Et dans les discours des dirigeants européens elle voit à quel point la politique des Etats-Unis engendre des contradictions, L’Europe juge-t-elle est en plein débat, et sur le fond elle ne peut pas se passer du facteur de stabilité que représente la Chine. Il faut partir de là, partout provoquer face à l’impérialisme étatunien une attitude non hostile mais qui dit “nous avons d’autres problèmes à régler”. Et elle va jouer sur ces contradictions. L’appréciation des propos de Ursula Von der Leyen qu’elle prend pour ce qu’elle est : la représentante des capitalistes allemands à la fois atlantistes et en train de faire leur compte ; savoureux. Par Global Times Publié: 01 avril 2023 12:38 Relations Chine-UE

Relations Chine-UE

Depuis les visites du chancelier allemand Olaf Scholz en novembre dernier et du président du Conseil européen Charles Michel en Chine en décembre dernier, les relations sino-européennes ont montré des signes de reprise, avec une vague d’interactions intensives récentes. Pedro Sanchez, Premier ministre espagnol, a débuté mercredi sa visite en Chine. Le président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont tous deux déclaré qu’ils se rendraient en Chine la semaine prochaine. Selon les médias allemands, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, envisage également de se rendre en Chine à la mi-avril. Cette ruée diplomatique contribuera-t-elle à pousser les relations sino-européennes à rebondir et même à inaugurer une ère de relations florissantes ?

Dans ce contexte, le discours de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur les perspectives des relations sino-européennes, prononcé lors d’une discussion organisée par deux grands think tanks, l’European Policy Centre et le Mercator Institute for China Studies, a attiré l’attention de tous les secteurs. Ce discours est non seulement considéré comme sa première déclaration complète sur les relations sino-européennes en tant que chef de la Commission européenne, mais aussi comme donnant le ton à sa prochaine visite en Chine.

Von der Leyen a commencé son discours par la phrase « Notre relation avec la Chine est l’une des plus complexes et des plus importantes au monde » et l’a terminé par « La Chine est un mélange fascinant et complexe d’histoire, de progrès et de défis » , donnant des signaux à la fois nouveaux et anciens, clairs et contradictoires. Elle a réitéré que les actions de la Chine dans la crise russo-ukrainienne « seront un facteur déterminant pour les relations UE-Chine à l’avenir » , faisant écho au discours de Washington selon lequel la Chine cherche à « changer l’ordre international en plaçant la Chine en son centre » .
Mais elle a également souligné que les relations sino-européennes ne sont pas noires ou blanches, et que leur histoire avec la Chine n’a pas besoin d’être défensive. Elle a précisé que le découplage de la Chine n’est ni viable ni dans l’intérêt de l’Europe, mais elle a également mis l’accent sur une stratégie dite de « réduction des risques économiques » qui implique de nombreux éléments protectionnistes.

À en juger par ce discours, nous pouvons y voir le reflet de divers débats sur la politique chinoise de l’Europe au cours de la période écoulée, y compris « des vues naïves sur la Chine », « la réduction de la dépendance à l’égard de la Chine », « la responsabilité particulière de la Chine dans le conflit russo-ukrainien » et « l’accent sur les différences idéologiques entre la Chine et l’Europe » , ce qui reflète le fait que la politique chinoise de l’Europe est toujours au centre d’un débat. Cependant, au lieu de chercher une liste de différences ou de contradictions entre la Chine et l’Europe et de l’utiliser pour établir un diagnostic sur les relations sino-européennes, il vaut mieux chercher un consensus qui est incontournable et qui a trouvé sa traduction dans le discours d’Ursula von der Leyen : l’Europe « ne peut pas perdre la Chine » et doit continuer à maintenir le contact avec la Chine.

Il faut voir qu’il s’agit du dernier effort des dirigeants de l’UE pour trouver une position pour l’UE dans le contexte de la dynamique changeante des relations entre les grandes puissances, après que Michel ait souligné l’autonomie stratégique de l’Europe, suggérant que l’Europe ne peut pas se tenir aveuglément aux côtés des États-Unis, et le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, ait déclaré que l’UE ne suivrait pas les politiques les plus dures des États-Unis à l’égard de la Chine. Il va sans dire que la politique de l’UE à l’égard de la Chine est actuellement confrontée à des contradictions et à des dilemmes, mais il ne fait aucun doute que divers secteurs espèrent maintenir la possibilité d’une coopération avec la Chine indépendamment des États-Unis.

Cela crée une base certaine pour le retour d’une attitude rationnelle et pragmatique à l’égard de la politique européenne à l’égard de la Chine. En fait, indépendamment des hauts et des bas des relations politiques et diplomatiques entre la Chine et l’Europe ces dernières années, le rôle de la Chine dans les perspectives de prospérité et de croissance poursuivies par l’UE n’a fait que croître depuis que la Chine a été le premier partenaire commercial de l’UE pendant deux années consécutives en 2020 et 2021, sans parler du fait que les échanges commerciaux entre la Chine et l’Europe ont continué de croître régulièrement ces dernières années, avec une valeur quotidienne d’importation et d’exportation de plus de 2 milliards d’euros en moyenne. À la lumière de l’impact de la crise bancaire de la Silicon Valley qui pèse sur la stabilité financière en Europe et au vu de la quantité importante de produits manufacturés confisqués à l’Europe par les États-Unis depuis le conflit russo-ukrainien, l’UE devrait être encore plus consciente de ce fait.

Le célèbre universitaire Kishore Mahbubani a un jour fait une suggestion à l’Europe, espérant qu’elle pourrait apprendre de l’Asie du Sud-Est et il a rappelé à plusieurs reprises aux États-Unis : ne nous forcez pas à prendre parti, nous avons des problèmes plus importants à résoudre. En fait, ayant compris où se situent leurs propres intérêts et quelles sont les questions les plus importantes, il ne devrait pas être difficile pour eux de répondre à la question de savoir comment coopérer avec la Chine. Il n’y a pas de conflits d’intérêts fondamentaux entre la Chine et l’Europe, et leurs intérêts communs l’emportent de loin sur les divergences. Cet aspect fondamental doit être reconnu dans « l’autonomie stratégique » de l’Europe.

L’amitié est le ton principal et la coopération est l’objectif global de la politique de la Chine envers l’Europe. La Chine a déjà exprimé cette attitude à la partie européenne à de nombreuses reprises. La partie chinoise accueille les dirigeants européens à bras ouverts et est disposée à engager un dialogue et une communication pratiques. Cependant, l’épanouissement des relations sino-européennes exige que les deux parties se rencontrent à mi-chemin.

PS. Nous nous faisons un plaisir d’ajouter à ce chef d’œuvre de diplomatie cette illustration concernant “l’ouverture” de cette ruée diplomatique européenne par le premier ministre espagnol : pour ceux qui ont du mal à traduire : je vous demande de ne pas envoyer d’armes à la Russie dit le premier ministre espagnol, ce à quoi le président chinois répond : comment comme celles que vous envoyez en Ukraine ? et le premier ministre de protester: Eh! AH! Euh! excusez-moi pas parler mandarin!
Xuan
   Posté le 02-04-2023 à 13:32:26   

Mon commentaire :

La discussion risque d’être animée, mais que l’UE ne puisse envisager le découplage est déjà une gifle pour Joe Biden.

La “complexité” de ces rapports est illustrée par l’opportunisme débridé de Total, qui avait renoncé au gaz russe pour se fournir en gaz de schiste US :

Vers le 20 mars, “le géant énergétique national chinois CNOOC et le français TotalEnergies ont conclu leur premier contrat de gaz naturel liquéfié (GNL) réglé en yuans par l’intermédiaire de la Bourse du pétrole et du gaz naturel de Shanghai.” (cit.RK34)

Cette rencontre pourrait constituer un tournant, dans la foulée de la visite de Xi en Russie.
Xuan
   Posté le 03-04-2023 à 20:56:28   

Les inquiétudes de msn, Slate et de quelques autres ...

Les États-Unis font-ils une erreur stratégique en soutenant l'Ukraine à tout prix?


Article de Lina Kennouche • Il y a 7 h


La récente normalisation entre l'Arabie saoudite et l'Iran, succès de la diplomatie chinoise, est une nouvelle illustration de la transformation des rapports de force internationaux que révèle et accélère la guerre en Ukraine. Si les négociations entre Riyad et Téhéran avaient démarré avant le déclenchement de ce conflit, le contexte de la guerre a augmenté la marge de manœuvre stratégique de l'Arabie saoudite (mais aussi des Émirats arabes unis), dont le refus de souscrire aux demandes américaines s'agissant des mesures coercitives à l'égard de Moscou constitue une manifestation criante. Cette nouvelle donne, qui confirme la fin de l'adhésion des partenaires traditionnels des États-Unis à l'agenda global de ceux-ci, a une incidence sur le débat stratégique en cours à Washington sur la guerre en Ukraine.

Ce débat est marqué par deux points de vue opposés. Le discours dominant au sein de l'administration Biden prône un appui maximal à Kiev jusqu'à la défaite indiscutable de la Russie, considérant que l'issue de la guerre aura un impact décisif sur la reconfiguration des rapports de force internationaux. L'autre point de vue, moins fréquent mais défendu par une partie des militaires américains, souligne qu'une issue militaire à la crise semble difficile et que seules des négociations qui aboutiront à un compromis permettront de mettre fin au conflit. Ce camp estime que l'intérêt des États-Unis est de ne pas s'enliser dans un soutien constant à Kiev dans le cadre d'une guerre longue qui exigerait toujours plus de moyens et détournerait Washington de son principal objectif stratégique, à savoir la confrontation avec la Chine.

La ligne dure de l'administration Biden

Les déclarations incendiaires vis-à-vis de Moscou se sont multipliées au cours des dernières semaines. Exemple parmi d'autres: le 18 février dernier, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, la vice-présidente Kamala Harris a accusé la Russie d'être responsable non plus seulement de «crimes de guerre» mais aussi de «crimes contre l'humanité», déclarant que «les auteurs et leurs supérieurs seront tenus de rendre des comptes». Des propos soutenus par le secrétaire d'État Antony Blinken.

Cette accusation portée par les plus hautes instances américaines traduit la détermination du courant politique dominant à poursuivre la guerre, reprenant la position de l'Ukraine, qui considère qu'il faut rétablir l'unité territoriale totale du pays (Crimée comprise) et qu'aucun dialogue n'est possible avec Poutine avant que cet objectif n'ait été atteint.
Pour autant, cette position ne fait pas l'unanimité dans le camp des dirigeants occidentaux. Dans un entretien accordé au Figaro au retour de la Conférence de Munich, Emmanuel Macron avait exprimé son souhait de voir la défaite de la Russie, mais non son «écrasement».
Ces propos illustrent le fait que parmi les élites politiques, il existe une divergence de perception des risques et de la vulnérabilité des pays occidentaux face à la guerre en Ukraine. Au-delà des discours médiatisés des décideurs politiques, cette approche de la configuration géopolitique induite par la guerre en Ukraine est également partagée par un certain nombre de militaires américains.

La Rand Corporation tire le signal d'alarme

Le chef d'état-major américain, le général Milley, a rappelé à plusieurs reprises que seules les négociations pourraient mettre fin à la guerre.
Plus récemment, une étude de la Rand Corporation –connue pour être le think tank le plus proche du Pentagone et dont les analyses reflètent les débats au sein de l'institution militaire américaine– intitulée «Avoiding a Long War. US Policy and the Trajectory of the Russia-Ukraine Conflict» ( «Éviter une longue guerre. La politique américaine et la trajectoire du conflit entre la Russie et l'Ukraine» , en français) souligne les risques encourus pour les États-Unis en cas de guerre longue avec la Russie.

Elle rappelle qu'un engagement dans un conflit de longue durée génère le risque d'une guerre entre l'OTAN et la Russie qu'il «serait extrêmement difficile de maintenir en deçà du seuil nucléaire» .
Un conflit de longue durée aurait également des conséquences économiques majeures: «Pour les États-Unis et l'Union européenne, les coûts liés au maintien de la solvabilité économique de l'État ukrainien se multiplieront au fil du temps.»

Toutefois, le point qui cristallise les préoccupations est davantage «la capacité des États-Unis à se concentrer sur leurs autres priorités mondiales –en particulier la concurrence avec la Chine» qui reste «limitée tant que la guerre absorbera le temps des hauts responsables politiques et les ressources militaires américaines» . Le rapport insiste notamment sur le fait qu'une «guerre plus longue qui accroît la dépendance de la Russie pourrait donner à la Chine des avantages dans sa compétition avec les États-Unis» .

Les limites de la stratégie de l'endiguement

Pékin semble d'ores et déjà avoir rehaussé son engagement auprès de Moscou dans cette guerre, au point qu'Antony Blinken mette en garde contre une participation de la Chine à l'effort de guerre du Kremlin, qui constituerait un «grave problème».

L'endiguement de Pékin ne peut être conçu comme une répétition mécanique de la stratégie appliquée contre l'URSS pendant la Guerre froide. Le déploiement militaire ou la volonté d'imposer une course aux armements ne suffisent plus à contenir l'affirmation d'une puissance économique, commerciale, technologique et scientifique disposant de capacités militaires et d'une influence politique croissante.

Une stratégie efficace implique de freiner l'essor des relations commerciales et économiques de Pékin –qui a plus de partenaires commerciaux que les États-Unis– ainsi que sa coopération scientifique et technologique avec les autres pays du monde, à commencer par les pays du Sud, en particulier dans des domaines «sensibles» tels que les technologies de l'information.

Du point de vue de la Chine, l'intégration réussie des pays du Moyen-Orient dans le projet «One Road, One Belt» revêt donc une importance cardinale pour tenir en échec la stratégie de l'endiguement. Pour y parvenir, Pékin a non seulement besoin de développer des relations économiques et commerciales vitales avec les États de la région, en particulier dans le domaine de l'énergie, mais également de s'imposer comme médiateur pour arbitrer les contradictions afin de maintenir un climat de stabilité et préserver les intérêts de l'ensemble des parties.

Les dissonances qui existent et l'absence de consensus aux États-Unis sur l'évolution de la stratégie et de la guerre dans un contexte de transformation accélérée des rapports de forces internationaux sont en partie dus à une erreur d'appréciation que commettent plus souvent les politiques que les militaires, et qui est relevée par l'ancien ambassadeur américain en Syrie et en Algérie, Robert Ford.

Dans un article paru le 12 février dernier dans le quotidien arabophone Asharq al-Awsat intitulé «Le durcissement des États-Unis face à leurs adversaires» , le diplomate explique qu'après l'expérience de 2003 en Irak, «Washington a souvent tendance à surestimer ses capacités» et à considérer «ses ennemis comme faibles» . Bien que la prégnance de cette perception n'en fait pas une réalité, elle pourrait toutefois conduire les États-Unis à franchir «sans le vouloir une ligne rouge qui provoquera une réaction violente de la part de leurs adversaires» .

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l'article original.

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/les-%C3%A9tats-unis-font-ils-une-erreur-strat%C3%A9gique-en-soutenant-l-ukraine-%C3%A0-tout-prix/ar-AA19pwZN?ocid=Huawei&cvid=86a9cd1ae37044488284b978502f9d25&ei=19&fbclid=IwAR2y9CRjU82X-uwOviSAM7bTcZjN9jU5JNrvXlGIjHTfnUofIuxDz4-t_-Q

https://theconversation.com/
marquetalia
   Posté le 03-04-2023 à 23:45:28   

La Finlande va entrer dans l Otan dans moins d une demi heure ;revendiquera t elle la Carelie ?
Xuan
   Posté le 04-04-2023 à 20:51:42   

peut-être un peu prématuré
Xuan
   Posté le 04-04-2023 à 20:56:14   

La France a une occasion de se dégager de l'emprise US en tissant quelques liens économiques avec la Chine.
A la veille de cette visite les USA "assurent que le ballon chinois abattu était bien un ballon espion".
On sent bien que la confiance règne. Initialement les USA veulent que l'UE coupe les ponts avec la Chine et découple ses relations économiques. Apparemment c'est raté parce que des entreprises françaises seront là.



Macron et Von der Leyen se rendront en Chine dans le cadre d'interactions Chine-UE intensives


Les deux parties doivent surmonter l'ingérence américaine et se concentrer sur la coopération
Par Zhang Han,Liu Caiyu,Chen QingqingetLi Xuanmin
Publié: 03 avril 2023 23:48
https://www.globaltimes.cn/page/202304/1288516.shtml


Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'un sommet de l'UE à Bruxelles le 15 décembre 2022, où les dirigeants ont discuté de questions telles que la réponse à la loi américaine sur la réduction de l'inflation. L'UE devrait agir plus rapidement pour écarter la menace que représentent pour son industrie les subventions américaines prévues, a déclaré Macron. Photo: VCG
Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'un sommet européen à Bruxelles le 15 décembre 2022. Photo : VCG


Dans la foulée du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, le président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se rendront en Chine du 5 au 7 avril, et ils devraient être suivis par la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock à la mi-avril, alors que L'agenda diplomatique chargé de la Chine se poursuit.

Les intenses interactions Chine-UE ont mis en évidence un consensus partagé par la Chine et l'UE selon lequel les deux parties devraient renforcer la communication et les échanges en personne afin de promouvoir la compréhension mutuelle dans un contexte de vastes changements dans le paysage international, selon des observateurs.

Il est urgent pour la Chine et l'UE de surmonter les interférences externes et certains bruits internes, de se concentrer sur des domaines pragmatiques dans les relations bilatérales et de rechercher conjointement un développement stable et sain de la relation, en injectant de la positivité et de la certitude dans un monde turbulent, ont déclaré des observateurs.

Comme la Chine a proposé un plan de paix en 12 points pour résoudre la crise ukrainienne, l'UE devrait être encouragée à exercer son autonomie diplomatique, et au lieu de faire pression sur la Chine et d'être détournée par les États-Unis, elle devrait prendre le contrôle de son propre destin pour agir en une voie propice à la fin des hostilités et à la promotion du cessez-le-feu pour la paix et la sécurité durables de l'Europe, ont-ils noté.

Améliorer la compréhension

A l'invitation du président chinois Xi Jinping, Macron effectuera une visite d'Etat en Chine du 5 au 7 avril, a annoncé lundi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hua Chunying.

Au cours de la visite, Macron rencontrera Xi ainsi que le Premier ministre Li Qiang et le haut législateur Zhao Leji. Il se rendra également à Guangzhou, dans la province chinoise du Guangdong (sud), a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, lors d'un point de presse de routine lundi.

Au cours de la réunion, Xi et Macron définiront conjointement le développement futur des relations bilatérales, approfondiront la coopération Chine-France et Chine-UE dans divers domaines, et auront un échange de vues approfondi sur les principaux problèmes internationaux et régionaux brûlants, a déclaré Mao. .

Ces dernières années, sous la direction stratégique des deux chefs d'Etat, les relations sino-françaises ont maintenu un développement solide, bénéficiant d'une communication stratégique efficace, d'une coopération pratique fructueuse et d'une communication et d'une coordination solides dans les affaires internationales et régionales, a indiqué le porte-parole.

La Chine est prête à travailler avec la France pour saisir cette visite comme une opportunité de produire de nouveaux résultats dans le partenariat stratégique global étroit et durable entre les deux pays, de promouvoir le développement sain des relations Chine-UE et de contribuer à la paix, à la stabilité et au développement dans le monde. , dit Mao.

Mao a également annoncé lundi : "Comme convenu entre la Chine et l'Union européenne, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se rendra en Chine du 5 au 7 avril".

Cette année marque le 20e anniversaire du partenariat stratégique global Chine-UE. Le développement sain et stable des relations Chine-UE est dans l'intérêt des intérêts communs des deux parties et propice à la paix et à la stabilité mondiales, a déclaré Mao.

Au milieu d'une situation internationale turbulente, de défis sécuritaires mondiaux croissants et d'une reprise économique lente, la Chine et l'UE doivent « maintenir l'esprit de respect mutuel et de coopération gagnant-gagnant, surmonter les perturbations et les difficultés, et se concentrer sur le consensus et la coopération », a noté Mao.

Les analystes ont souligné les vastes changements géopolitiques, l'emprise plus étroite des États-Unis sur l'Europe dans sa rivalité avec la Chine et la rareté des échanges Chine-UE à différents niveaux comme facteurs conduisant à une baisse de la confiance politique entre la Chine et l'UE.

Fu Cong, chef de la mission chinoise auprès de l'UE, a déclaré lundi au Global Times que « ces visites importantes, tout d'abord, démontrent la grande importance que les pays européens et les institutions de l'UE attachent à leurs relations avec la Chine, car ils considèrent la Chine comme un acteur important sur les enjeux mondiaux."

"Dans le même temps, alors que l'économie chinoise connaît un rebond robuste, ils viennent également explorer des opportunités commerciales sur un marché aussi énorme et florissant. J'espère également que les dirigeants européens saisiront ces opportunités pour avoir une bonne compréhension du marché intérieur et politiques étrangères », a déclaré Fu.

"Je pense que ces interactions donneront une forte impulsion aux relations sino-européennes et fourniront des orientations claires pour notre future coopération", a noté M. Fu.

Cui Hongjian, directeur du département des études européennes de l'Institut chinois des études internationales, a déclaré lundi au Global Times que les visites intensives des dirigeants européens ont mis en évidence un consensus bilatéral selon lequel la Chine et l'UE devraient maintenir des canaux de communication fluides et tenir des échanges substantiels, donc afin de surmonter les lacunes de reconnaissance mutuelle et de supprimer les déficits de confiance, en mettant en œuvre le consensus des dirigeants dans des actions pragmatiques.

Même si certaines différences ne peuvent être résolues, la communication elle-même est un processus de renforcement de la confiance, ont déclaré des analystes, soulignant que la Chine et l'UE, en tant que deux piliers du paysage mondial, "devraient et pourraient" travailler l'une avec l'autre de manière positive et constructive. alors que le monde est confronté à des conflits armés et à des risques de récession.

Zhao Junjie, chercheur à l'Institut d'études européennes de l'Académie chinoise des sciences sociales, a noté que la clé réside dans l'évaluation pragmatique et réaliste de l'Europe de la résilience de la Chine face à l'ingérence des États-Unis et aux tentatives de semer la discorde.

Le conflit russo-ukrainien a lié plus étroitement l'UE au char de Washington, mais l'UE devrait évaluer attentivement la crédibilité des États-Unis en matière de sécurité et revoir son bilan d'abandon d'alliés quand elle en avait besoin, ont déclaré des analystes.

On ne peut nier que l'UE est facilement influencée par les États-Unis dans sa politique chinoise en raison de sa similitude idéologique et de son alliance militaire, mais "si l'UE veut renforcer son autonomie et maximiser ses propres intérêts grâce à un véritable équilibre entre la Chine et les États-Unis, il devrait penser davantage à des intérêts pragmatiques dans la coopération avec la Chine plutôt que de laisser l'idéologie, les valeurs abstraites ou une autre grande puissance dominer l'ordre du jour, a déclaré Zhao.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, prend la parole lors d'un débat sur les résultats du conflit russo-ukrainien, dans le cadre d'une session plénière au Parlement européen à Strasbourg, France, le 15 février 2023. L'UE est sur le point de forcer les banques à rapportent des informations sur les actifs de la Banque centrale russe dans le cadre du dernier train de sanctions du bloc visant Moscou. Photo: VCG
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen (à gauche), s'exprime lors d'un débat sur les résultats du conflit russo-ukrainien, dans le cadre d'une session plénière au Parlement européen à Strasbourg, France, le 15 février 2023. Photo : VCG


Étendre un terrain d'entente

Malgré leurs différences, la Chine et l'UE s'accordent sur l'importance des relations Chine-UE, partagent un consensus pour parler et doivent coopérer dans un large éventail de domaines, a déclaré M. Cui.

L'un des sujets au centre de la couverture médiatique européenne et américaine de la visite de Macron et Von der Leyen est la crise russo-ukrainienne.

Citant des responsables anonymes, Reuters a rapporté que Macron mettrait en avant la position de l'UE pour influencer la Chine sur la question, et la décision de la Russie de stationner des armes nucléaires en Biélorussie pourrait donner à l'UE une monnaie d'échange.

La Chine a publié un document de position en 12 pointsà l'occasion de l'anniversaire de la crise ukrainienne pour plaider en faveur d'un règlement politique, montrant sa sincérité et ses efforts pour promouvoir la fin des hostilités et les négociations entre les parties concernées.

Bien que la Chine et l'UE aient une large divergence de vues sur la crise, l'UE a une attitude et des attentes positives quant à la capacité et la volonté de la Chine de jouer un rôle plus important dans la médiation et la gouvernance de la sécurité mondiale, a déclaré M. Cui.

Les conditions ne sont peut-être pas mûres pour des pourparlers de paix pour le moment, mais la visite peut identifier les points communs Chine-UE et jeter les bases de futures actions conjointes propices à la réalisation de la paix et d'une meilleure architecture de sécurité en Europe, a déclaré l'expert.

Le commerce figurera également parmi les priorités de Macron, car il amène avec lui une importante délégation de chefs d'entreprise comprenant des représentants d'EDF, d'Alstom, de Veolia et du géant aérospatial Airbus, a rapporté Politico. Le niveau de délégation est considéré comme reflétant le voyage du chancelier allemand Olaf Scholz à Pékin fin 2022.

Alors que des voix prônant le "découplage avec la Chine" montent au sein du bloc, le chef d'un grand pays européen à la tête d'une multitude de dirigeants montre comment la Chine et l'UE sont étroitement liés économiquement et que l'approche de découplage ne serait ni faisable ni bénéfique, ont déclaré les analystes.

Notamment, l'UE est dans une lutte difficile car elle subit une forte pression de la part des États-Unis pour ajuster ses relations économiques avec la Chine. La décision des Pays-Bas de restreindre les exportations de puces est l'un des derniers exemples où l'Europe cède à la coercition des États-Unis.

Avec un volume d'échanges de 847,3 milliards de dollars en 2022, le découplage entre la Chine et l'UE ne servira que les intérêts américains, mais fera souffrir la Chine et l'Europe. Les États-Unis ne compenseront pas les pertes de ce qu'ils appellent leurs "alliés transatlantiques", ont déclaré des analystes. Un choix plus judicieux pour l'Europe serait de profiter de l'ouverture de haute qualité de la Chine et de saisir les opportunités de la poursuite constante de la modernisation de la Chine.

La Chambre de commerce de l'Union européenne en Chine a déclaré dans un communiqué au Global Times que la Chine et l'Europe entretiennent de solides relations commerciales et que de nombreuses entreprises européennes recherchent des signaux positifs de réforme et d'ouverture de la part de la Chine. Les domaines spécifiques d'intérêt mutuel pour une coopération plus large comprennent le changement climatique, la biodiversité, la réforme de l'OMC, l'établissement de normes internationales et l'alignement sur la numérisation, selon le communiqué.

Les observateurs chinois ont exprimé l'espoir et la nécessité que la Chine et l'UE assument leurs responsabilités mondiales, minimisent les différences et contribuent conjointement à la paix, à la stabilité et à la prospérité mondiales dans un monde qui a un besoin urgent de certitude.
Xuan
   Posté le 04-04-2023 à 21:46:39   

L’armée américaine réclame la paix car les militaires mesurent la situation réelle…
4 AVRIL 2023

https://histoireetsociete.com/2023/04/04/larmee-americaine-reclame-la-paix-car-les-militaires-mesurent-la-situation-reelle/

L’armée américaine devient une colombe, car les soldats de carrière connaissent les capacités américaines réelles, explique cet éditorial. Il a le mérite de faire le point dans le calme. Personnellement je crois qu’il faut voir 1) l’Amérique garde une puissance très forte tant sur le plan du dollar que sur celle des armes, 2) mais dans les deux cas elle n’est déjà plus en état de s’attaquer A LA FOIS à la Chine et à la Russie et à la “neutralité” de la majorité du monde. 3) Le coût de l’affrontement réel est terrible et la stratégie sino-russe est de l’éviter en stabilisant la situation. Si les militaires américains sont en train de freiner c’est parce qu’ils savent cela. Le trust militaro financier qui pèse très lourdement en profite pour provoquer le surarmement partout y compris en France et on en voit les conséquences sur Macron. Donc il faut se calmer mais bien réaliser que le jeu est à somme nulle et nous en sommes là et ne pas donner dans aucun délire.
Simplement il en est de là comme de la situation ukrainienne, le front est figé et on attend que chacun réalise les potentialités et les dangers pour négocier. Une négociation qui existe, le rôle de Lula est très actif et il développe déjà les conditions d’une médiation très proche des Brics.
S’il y avait une gauche et un vrai PCF et pas une bande de tarés stupides des groupuscules plein de haine et une direction inculte qui refuse de considérer le contexte et ne pense qu’à se faire la peau entre eux nous aurions un rôle de paix et de détente pas celui de diffuser des rumeurs. En fait toute la perception des occidentaux y compris ces abrutis dits de gauche ou communistes c’est qu’ils sont intoxiqués par la propagande occidentale et ils ont dans la tête malgré tout que les agresseurs sont les Russes, les Chinois et pourquoi pas les Cubains, donc même quand ils se croient en faveur de l’anti-impérialisme ils le font en soutenant une pseudo offensive qui n’existe que dans leur tête alors qu’il s’agit d’empêcher le chien enragé de mordre.

Par Global Times Publié: Apr 03, 2023 (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)Le chef d’état-major interarmées des États-Unis, le général Mark Milley, Photo : AFP

Le chef d’état-major interarmées des États-Unis, le général Mark Milley, Photo : AFP


Alors que les politiciens et les analystes américains font du battage médiatique sur une guerre possible, les vrais guerriers américains appellent à la paix. Tout le monde doit se calmer en ce qui concerne la guerre avec la Chine, a déclaré vendredi le général américain Mark Milley dans une interview accordée à Defense One. Lundi, Taipei Times a publié un article en première page présentant la rhétorique de Milley.

Selon Defense One, la vindicte chinoise est allumée après la saga des ballons chinois de cette année. Au cours des dernières semaines, les membres du Congrès lors d’audiences ont adressé une liste de préoccupations concernant la Chine – des armes nucléaires aux puces informatiques, en passant par « l’invasion » de Taïwan et l’alliance avec la Russie – à Milley et au secrétaire à la Défense Lloyd Austin. Milley a pris l’habitude de dire aux législateurs que la guerre avec la Chine – et la Russie – n’est ni imminente ni inévitable. Cela fait partie d’un effort pour réduire la tension», a rapporté Defense One, citant Milley et ajoutant que Milley a souligné qu’une approche plus réaliste et moins émotionnelle était nécessaire dans le traitement des relations sino-américaines.

Milley reconnaît clairement la situation difficile à laquelle les États-Unis sont confrontés au milieu du battage médiatique excessif des politiciens et des médias américains sur les tensions avec la Chine. Dans une certaine mesure, il dit que quelque chose avait mal tourné dans la politique chinoise des États-Unis, et que le problème se situait principalement du côté des États-Unis.

En tant que soldat de carrière, Milley se rend compte que lorsque les États-Unis affichent une hostilité trop belliciste contre la Chine, ce genre de chose va bien au-delà des besoins réels des intérêts nationaux américains. Ainsi, il a fait valoir son point de vue – l’armée américaine ne devrait pas être entraînée dans une guerre avec la Chine pour des raisons hystériques, en d’autres termes, pour le battage médiatique constant de tensions déraisonnables, a déclaré Shen Yi, professeur à l’Université Fudan, au Global Times.

La dirigeante régionale de Taïwan, Tsai Ing-wen, est en visite en Amérique centrale avec une escale prévue en Californie et une réunion prévue avec le président républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy. Les officiers américains, les groupes de réflexion et les médias n’ont ménagé aucun effort pour semer le trouble sur la question de Taiwan bien avant le voyage. Soit ils spéculent constamment sur le calendrier d’une éventuelle guerre à travers le détroit, soit ils simulent des jeux de guerre sur le coût américain possible d’un tel conflit.

Lorsque les élites américaines qui n’ont jamais combattu dans une guerre se montrent litteralement obsédées par le fait de parler à haute voix d’une confrontation militaire, Milley reste sobre. Il est bien conscient que ce ne sont pas les journalistes ni les politiciens qui devront se battre en première ligne. Et il sait qu’il n’est pas dans l’intérêt des États-Unis de mener une guerre contre la Chine. Pour un militaire de carrière, il est plus important de renforcer la dissuasion que de rejoindre une guerre ouverte.

Plus important encore, il est totalement irréaliste pour les États-Unis d’affronter la Chine et la Russie militairement simultanément. Milley est conscient de la force de la puissance militaire américaine; ainsi, il sait que Washington ne devrait pas provoquer Pékin et Moscou en même temps. Sinon, les États-Unis détruiront simplement leur capacité à rechercher une hégémonie militaire absolue dans le monde entier, a déclaré Song Zhongping, expert militaire chinois et commentateur de télévision, au Global Times.

L’argument de Milley est objectif et voit loin. Après avoir appelé à un apaisement des tensions, il a déclaré qu’il préférait la tactique « parler doucement, porter un gros bâton » – réduire un peu la rhétorique tout en s’assurant que les États-Unis disposent d’une armée incroyablement puissante et capable. Et il est d’accord avec les appels aux États-Unis pour qu’ils envoient des armes sur l’île de Taïwan le plus rapidement possible.

Cela signifie que malgré le fait que les États-Unis ont toujours un avantage militaire clair, un tel avantage n’est plus écrasant. Par conséquent, Milley croit qu’un moyen militaire n’est pas une option avant d’avoir un avantage suffisant dans les forces armées.

C’est la raison des ventes incessantes d’armes américaines à l’île de Taïwan – les États-Unis ne se préparent pas à combattre la Chine ; il prépare l’île de Taïwan à combattre la partie continentale de la Chine. Les États-Unis ne se sacrifieront pas volontairement pour aider les forces sécessionnistes taïwanaises, mais ils sont prêts à mener une guerre par procuration, en utilisant l’île de Taïwan comme une marionnette ou un pion.

Les États-Unis restent toujours le pays le plus puissant du monde, mais leur environnement politique toxique érode leur force depuis la fin de la guerre froide. L’environnement toxique est ce qui motive les préoccupations de Milley quant à savoir si la puissance des États-Unis peut être durable.

Le développement de la Chine et le déclin des États-Unis ne sont pas directement liés. Et l’ère actuelle n’est plus celle où un pays peut jouer un rôle dominant avec une puissance purement militaire. Une concurrence bénigne peut aider à la fois la Chine et les États-Unis à se développer. Si la Chine devient assez forte un jour, elle sera reconnaissante à la fois à ses amis et à ses concurrents forts, y compris les Etats-Unis, a déclaré M. Song.

Les États-Unis sont trop anxieux et hystériques, parce qu’ils se sont égarés et sont sur la mauvaise voie.


Edité le 04-04-2023 à 22:01:17 par Xuan


Xuan
   Posté le 04-04-2023 à 21:58:33   

Le site suisse zonebourse explique (en s’appuyant sur cinq sources convergentes) que les polices d’assurance des gazoducs NordStream ont été récemment renouvelées. Il semble que le réalisme pousse l’Allemagne à considérer qu’il faudra bien un jour trouver le moyen de relancer ces gazoducs.

https://www.zonebourse.com/cours/action/ALLIANZ-SE-436843/actualite/Exclusif-Les-assureurs-allemands-renouvellent-leur-couverture-pour-la-liaison-gaziere-Nord-Stream-43420179/
Xuan
   Posté le 04-04-2023 à 22:14:14   

UN ARTICLE TRES IMPORTANT : NOUS SOMMES ENTRES DANS LA NOUVELLE ERE



Chine-Russie : le partenariat stratégique global de coordination dans la nouvelle ère

4 AVRIL 2023

https://histoireetsociete.com/2023/04/04/chine-russie-le-partenariat-strategique-global-de-coordination-dans-la-nouvelle-ere/

Alberto Cruz avec sa finesse d’analyse habituelle remonte aux accords signés par la Russie et la Chine y compris avant “l’opération spéciale” et l’entente poursuivie entre ces deux pays sur l’instauration d’un nouvel ordre international, basé à la fois sur le multipolaire et sur la Charte des Nations Unis que l’occident ne respecte que quand cela lui convient. L’occident collectif a perçu trop tard le déploiement des pièces du jeu d’échec et il l’a découvert lors de la visite de Xi à Moscou, déjà la “reine” est tombée et l’assaut de l’échec et mat est en train d’être mené d’une manière irréversible. Cet article devrait permettre à ceux qui n’ont pas encore perçu dans quelle ère le monde est en train de rentrer de mesurer la vanité de certaines gesticulations politiciennes françaises. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société )
lundi 3 avril 2023 par CEPRID

Alberto Cruz

Le CEPRID

Le 4 février 2022, la Chine et la Russie, la Russie et la Chine, ont signé un document (1) qui a non seulement été un signal d’alarme très sérieux pour l’Occident, mais qui a changé la donne : la déclaration commune a apporté un soutien total à la Russie, a soutenu sa demande de garanties de sécurité et s’est opposée à l’expansion de l’OTAN. Il aurait dû être lu attentivement parce que, entre autres choses, il a été question de coordination au Conseil de sécurité de l’ONU, dans la défense du droit international et le rejet de « l’ordre fondé sur des règles » que les États-Unis veulent imposer. C’est-à-dire qu’il y avait un réel engagement de la Chine à atténuer et/ou à aider la Russie face aux sanctions menacées, même alors, par l’Occident collectif. Des sanctions qui, selon le droit international, sont illégales (2).

Le document incluait, avec moins d’emphase que le précédent, le renforcement des liens non seulement politiques, mais aussi économiques, en particulier le pétrole et le gaz par la Russie et la construction d’un nouveau gazoduc, le « Siberian Power 2 » dans les trois ans.

Avec le soutien de la Chine, la Russie annonçait déjà qu’elle n’allait pas reculer du tout et qu’elle n’allait pas se laisser intimider. Il y a un point à noter dans le document : la Chine a évité de parler de l’Ukraine («l’opération spéciale » russe n’avait pas encore commencé ), et a évité même de parler de la Crimée, tandis que la Russie a parlé de Taïwan. Une concession russe claire qui a permis à la Chine de continuer à maintenir sa stratégie de ne pas s’impliquer dans les affaires intérieures.

Par conséquent, et dans le pire des cas, la Chine n’allait pas critiquer ce que la Russie a fait face aux provocations des États-Unis et de l’OTAN. Il était clair déjà à l’époque que les États-Unis voyaient et voulaient empêcher la consolidation de l’Eurasie comme l’axe sur lequel le XXIe siècle pivote. C’est ainsi que nous devons interpréter ce qui s’est passé en Afghanistan, en Iran, au Kazakhstan et même en Corée du Nord. Que ce dernier pays teste des armes l’une après l’autre ne se comprend pas si l’on ne le voit pas dans cette perspective et, surtout, le fait que la Russie et la Chine repoussent à l’ONU une nouvelle tentative de sanctions face à cela. La Corée du Nord a, par action et par omission, le soutien de la Russie et de la Chine à cet égard parce que, en autres, c’est une façon d’avertir les États-Unis qu’ils ont de nombreuses fissures. Parce que si les États-Unis s’emmêlent avec l’Ukraine ou Taïwan, des points sensibles pour la Russie et à la Chine, ces deux pays pourraient, et peuvent, faire de même en Corée du Sud ou au Japon, pour faire avancer deux cas, qui sont sensibles pour les États-Unis.

Le fait que ce document ait opté pour le droit international était déjà un signal fort pour l’Occident, qui méprise le dit droit international si cela ne lui convient pas. C’était le signal définitif d’un nouvel ordre multilatéral dans lequel l’Occident cesserait d’avoir du pouvoir et de l’influence. Les deux pays cherchent à protéger l’architecture internationale pilotée par les Nations Unies et l’ordre mondial fondé sur le droit international, ils recherchent une véritable multipolarité avec les Nations Unies et son Conseil de sécurité jouant un rôle central et de coordination. C’est-à-dire qu’ils disent à l’Occident que leurs aventures extra-onusiennes (Yougoslavie, Irak, Libye, Kosovo, Syrie) sont terminées et qu’ils sont fermement engagés dans la « démocratisation des relations internationales ». Cette déclaration commune le disait très clairement et précisément : « les relations internationales entrent dans une nouvelle ère ».

Visite de M. Xi

L’Occident, dans son arrogance pathologique, n’y a pas prêté attention parce que, s’il l’avait fait, cela aurait signifié qu’il était prêt à se joindre au processus de transformation du monde dans lequel il n’a plus d’hégémonie.

Un an plus tard – et une guerre qui n’est pas officiellement une guerre parce que ni la Russie ne l’a déclarée, ni l’Ukraine n’a fait de même, et avec une proposition de paix avancée par la Chine qui a été rejetée catégoriquement par l’Occident collectif – cette alliance entre la Chine et la Russie, la Russie et la Chine, a été renforcée et a beaucoup avancé. Voilà la raison de cette grande inquiétude pour l’Occident, qui est entré dans un état de panique et d’hystérie à partir de ce qui est déjà mis en œuvre : ce qui il y a un an était prétendu être une « association sans limites », est maintenant renforcé et confirmé. Il n’y a pas de retour en arrière.

L’Occident l’a vu tard et a cherché à arrêter ce processus, qui a culminé avec la visite historique de Xi Jinping en Russie (et non l’inverse, ce qui est déjà indicatif) en mars dernier, avec la bouffonnerie de la Cour pénale internationale accusant Poutine d’être un criminel de guerre. Raté. Une tentative a été faite encore pour tenter de bloquer avec des menaces à la Chine au sujet des livraisons d’armes. Cela a également échoué, non pas parce que la Chine en a envoyés, mais parce que la Chine est sur une autre longueur d’onde, comme les pays non occidentaux l’ont vu et remarqué. La Chine représente la paix, l’Occident représente la guerre. C’est la réalité inconfortable pour l’Occident collectif et ses fameuses « valeurs ». Les « autocrates » (nouvelle novlangue occidentale) sont pour la paix, les « démocrates » sont pour la guerre.

L’Occident est aujourd’hui acculé par la proposition chinoise, qu’il a rejetée et face à laquelle il a fait tout son possible pour la discréditer. Mais il ne peut pas. Il a déjà perdu tellement de terrain que c’est impossible. Mais l’Occident, dans son aveuglement, continue et persiste à nier la réalité. C’est comme les enfants quand ils se cachent les yeux, qui croient que s’ils ne voient pas, vous ne les voyez pas non plus. Et nous voyons donc comment, de l’Occident, il a été répété qu’avec cette visite « la Russie s’est rendue à la Chine parce que, comme elle est isolée internationalement, elle n’a pas d’autre choix ». Bien sûr, ne laissez pas la réalité gâcher une bonne histoire ou une bonne hystérie.

La réalité est très différente. Cette visite s’est achevée par la signature d’une nouvelle déclaration commune (23 mars) qui porte le nom de « Approfondir le partenariat stratégique global de coordination dans la nouvelle ère » (3) et qui dit déjà tout : « partenariat stratégique global » (le « illimité » de celui signé il y a un an) et « coordination dans la nouvelle ère » (tenant déjà pour acquis le monde multipolaire et la fin de l’hégémonie occidentale).

Certains aspects méritent d’être soulignés, tels que la mention expresse des États-Unis et la non-existence de l’Europe, auxquels ils ne font pas référence une seule fois. Pour la Chine et la Russie, l’Europe n’est pas pertinente au niveau géopolitique et tout au plus – dans le cas de la Chine – un partenaire économique.

L’appel à se conformer au droit international est répété contre le mantra occidental de « l’ordre fondé sur des règles » ; de succulents accords commerciaux ont été signés, tels que l’accélération de la construction du gazoduc Siberian Power 2 à travers la Mongolie ; il a été confirmé que déjà 65% du commerce bilatéral entre la Russie et la Chine se fait dans leurs propres monnaies… et la bombe larguée par la Russie : « La Russie a l’intention de créer son propre système d’approvisionnement en énergie alternative, qui sera bénéfique pour presque toute la population du monde. C’est une grande opportunité pour sept des huit milliards d’habitants de la planète. » Notez que le fameux « milliard d’or », c’est-à-dire la population de l’Occident, est expressément laissé de côté. Si ce dernier point est sérieux, c’est la fin définitive de l’hégémonie occidentale.

La réciprocité, ce que l’Occident ne comprend pas

Il a également été dit en Occident que la visite de Xi souligne que la Russie a été absorbée par la Chine. Ce n’est pas ce que disent les données économiques, favorable à la Russie, et si ce n’est pas le cas en termes économiques, du moins pour l’instant, ça ne l’est pas non plus en termes géopolitiques et militaires.

En pariculier : on a atteint un point où il est assez difficile pour la Chine de protéger non seulement ses intérêts dans le monde, mais aussi sa sécurité, sans le soutien de la Russie.

La Russie gagne un temps précieux pour la Chine dans le pays 404, anciennement connu sous le nom d’Ukraine. Plus l’Occident s’empêtre ici, moins il peut s’enchevêtrer avec Taïwan. C’est tellement évident que c’est l’une des raisons pour lesquelles l’Occident fait pression sur le pays 404, anciennement connu sous le nom d’Ukraine, pour sa célèbre contre-offensive.

Il y a plus: la Chine a besoin de la Russie dans le cadre de sa nouvelle politique mondiale, alors que les deux conviennent de pousser un nouvel ordre multipolaire hors de l’hégémonie occidentale. Ici, la Chine a changé, et elle l’a fait grâce à Xi Jinping. Jusqu’à présent, elle est restée en position de superpuissance économique tout en maintenant un profil bas en matière de politique étrangère, mais elle s’est rendu compte que cela n’est pas efficace si elle ne participe pas, avec force, à la question politique mondiale. C’est pourquoi la Chine a renversé sa politique traditionnelle et renforcé sa présence diplomatique dans le monde. Son avant-dernier succès a été la reprise des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran, deux pays ayant de bonnes relations avec la Russie, d’autre part.

En tant que plaque tournante mondiale de la fabrication, la Chine a besoin de ressources énergétiques, et c’est la Russie, principal fournisseur de pétrole et de gaz de la Chine. Deux choses importantes : elles sont bon marché et sans tracas en termes de sécurité d’approvisionnement parce que les deux pays ont des frontières terrestres. Ceci est particulièrement important après l’attaque de l’occident sur le gazoduc North Stream 2.

Et quelque chose d’aussi important que ce qui précède : la technologie militaire. La Chine estime qu’elle n’atteindra la parité militaire stratégique avec les États-Unis qu’en 2027, mais les menaces américaines sur Taïwan, affirmant qu’elle fera la guerre dans quelques années, etc., indiquent que pour les États-Unis (et pour l’Occident), le temps presse, de sorte que les délais doivent être accélérés. Et pour cela, la Chine a besoin d’une aide qu’elle ne peut obtenir que de Russie, en particulier dans l’aviation (les moteurs sont toujours russes) et dans les missiles hypersoniques à longue portée. En outre, la Chine est le seul pays à disposer du système de défense antimissile russe S-500.


La dynamique des BRICS, de l’OCS et de la dé-dollarisation

Dans cette « coordination dans la nouvelle ère », les BRICS et l’importance que les Chinois et les Russes accordent à cette structure, ainsi qu’à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), jouent un rôle. De nouvelles structures internationales sont clairement créées (BRICS vs G7) et une dédollarisation à grande échelle est poussée.

L’une des données qui le renforce est que les BRICS dépassent le G-7 fantasmagorique en termes de produit intérieur brut. Quand on parle des « pays les plus riches du monde », en parlant du G-7, ce n’est pas vrai. Le PIB des BRICS, 31,5% du total mondial, dépasse celui du G7 (30,7%) sur la base de la parité de pouvoir d’achat.

D’une part, l’Égypte a été officiellement acceptée comme nouveau membre de la banque des BRICS, la Nouvelle banque de développement, et le sommet de cet été abordera l’adhésion, avec des échéances, de l’Argentine, de l’Iran et de l’Algérie. Il est plus que probable qu’avant l’adhésion officielle de ces pays, il y aura une période de transition dans ce que l’on appelle déjà BRICS +, des pays qui, sans en faire officiellement partie, le font de manière informelle et coordonnent leurs politiques à la manière de ce qui se passe avec l’OPEP +.

En parallèle, l’Arabie saoudite a approuvé la dernière semaine de mars le protocole d’accord pour être admis en tant que partenaire de dialogue de l’OCS, une décision qui la rapproche beaucoup plus de la Russie et de la Chine, en particulier de ce dernier pays, car après la visite de Xi Jinping à Riyad en décembre de l’année dernière, un mouvement tectonique saoudien a été observé, admettant qu’elle étudiera le commerce du pétrole dans des devises autres que le dollar et signant un accord entre la Banque nationale d’Arabie et la Banque d’import-export de Chine pour l’utilisation du renminbi dans les prêts et le commerce. C’est, sans le moindre doute, le premier pas vers le remboursement en renminbi du pétrole saoudien. Il y a déjà des pas dans cette direction, comme la première transaction d’une expédition de gaz vers la Chine payée en renminbis, le tout négocié par l’intermédiaire de la Bourse de Shanghai et suivant les prix de cette bourse, pas ceux de l’Occident.

Dans le même temps, le Brésil vient de rejoindre le China Interbank Payments System (CIPS), l’alternative chinoise à l’ouest SWIFT. Cela signifie que le Brésil et la Chine commerceront dans leurs propres monnaies, renforçant ainsi l’internationalisation du yuan et abandonnant le dollar dans leurs relations commerciales.

Gramsci a dit que la crise se produit lorsque le nouveau ne finit pas de naître et que l’ancien ne finit pas de mourir, et que dans cet interrègne des monstres sont produits. Le monstre est l’Occident, qui s’effondre et le fait en détruisant, le nouveau est déjà né bien qu’il soit encore dans l’enfance, et après l’association entre la Chine et la Russie, la Russie et la Chine, on peut dire qu’il entre dans l’adolescence.

Notes

(1) http://en.kremlin.ru/supplement/5770

(2) Les seules sanctions légales, en vertu du droit international, sont celles imposées par le Conseil de sécurité des Nations unies. Les autres sont considérés comme des sanctions unilatérales et donc contraires au droit international.

(3) https://www.mct.gov.cn/whzx/szyw/202303/t20230323_940847.htm

Alberto Cruz est journaliste, politologue et écrivain. Son nouveau livre s’intitule « Les sorcières de la nuit ». Le 46e régiment « Taman » des aviateurs soviétiques dans la Seconde Guerre mondiale », édité par La Caída avec la collaboration du CEPRID et qui en est à sa troisième édition. Les commandes peuvent être passées à libros.lacaida@gmail.com ou ceprid@nodo50.org Il peut également être trouvé dans les librairies.

albercruz@eresmas.com


Edité le 04-04-2023 à 22:45:38 par Xuan


Xuan
   Posté le 27-04-2023 à 21:08:03   

Les Européens laissent le blé de mauvaise qualité aux pays africains, selon un analyste français

En Europe de l’Est, la grogne monte face à l’afflux de blé ukrainien qui fait baisser les cours.

La Pologne, la Hongrie et la Slovaquie ont interdit les importations de ces céréales et des pays voisins envisagent d’en faire de même.

L’analyste français Bertrand Scholler dévoile les dessous de cette bataille céréalière.
"L'essentiel des terres agricoles en Ukraine n'appartient plus aux Ukrainiens. Donc les productions céréalières intéressent en premier plan les grands conglomérats mondiaux, les grands fonds d'investissements mondiaux.
Donc, quand il y a une discussion sur les récoltes ukrainiennes, ce n'est pas un petit paysan, comme on imaginerait un Ukrainien pauvre et malheureux, qui discute. Ce sont de grands groupes qui sont hyper influents, au niveau – évidemment - de la Commission européenne"
, déclare M.Scholler.

Interrogé sur le non-respect de l’accord céréalier par les Occidentaux, M.Scholler fait un constat implacable:

"Ils récupèrent l'essentiel du blé de bonne qualité russe, alors qu'il était destiné à l'Afrique, et celui qui était destiné à l'Europe et venait d'Ukraine et qui, comme je l'ai souligné, n'est pas de bonne qualité, est envoyé vers l'Afrique.
C'est-à-dire que c'est une espèce de jeu de chaises musicales qui est effrayant pour l'Afrique et qui montre tout le cynisme dont on fait preuve et qui, moi, me fait beaucoup de peine."


Anthony Lefebvre
Xuan
   Posté le 27-04-2023 à 21:11:29   

ZELENSKY APPELLE XI JINPING


Je signale ce coup de fil qui me paraît d'autant plus important que la télé publique a évité d'en parler et que Libé et Médiapart ont prétendu que c'était Xi qui aurait appelé Zébulon.

Depuis le début du conflit la Chine n'a pas joint l'Ukraine sur ce sujet, bien que des liens commerciaux existent.
Par contre un plan de paix en 12 points avait été annoncé par Pékin, aussitôt rejeté par les USA et leurs larbins.

Vendredi 21 sur LCI, dans une interview particulièrement crapuleuse et provocatrice de Darius Rochebin, Lu Shaye avait quelque peu mis en cause la légitimité des états annexés par l'OTAN après leur abandon par Khrouchtchev, ce qui avait enflammé les politiciens bourgeois

Certains avaient, y compris en Allemagne, appelé à virer l'ambassadeur, et naturellement Kiev était en furie :
"Tous les pays de l'ex-URSS ont un statut souverain clair inscrit dans le droit international" , a notamment lâché Mykhaïlo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne. Il a aussi accusé le diplomate de " répéter comme un perroquet la propagande des Russes" , en livrant " une version absurde" au sujet de la Crimée. Les États baltes ont également réagi, en dénonçant des remarques "complètement inacceptables" et "fausses" , tandis que Paris a déclaré en avoir "pris connaissance avec consternation" .

"23 avril, 22:26 sur svpressa
Environ 80 parlementaires européens ont appelé à déclarer l'ambassadeur de Chine à Paris "persona non grata"
Environ 80 parlementaires européens ont adressé une lettre collective au ministère français des Affaires étrangères demandant que l'ambassadeur de Chine à Paris soit déclaré persona non grata.
La lettre indique que l'Ambassadeur Lu Shaye a déclaré publiquement que les anciennes républiques soviétiques n'avaient pas de statut valable en droit international, notant qu'il n'existait pas d'accords internationaux permettant de préciser leur statut, selon RIA Novosti.
Selon un document publié par le journal le Monde, de tels propos dépassent le discours diplomatique acceptable. Les auteurs de l'appel estiment que les propos du diplomate chinois violent le droit international et constituent une menace pour la sécurité des pays européens."

La Chine avait temporisé en parlant d'une point de vue "personnel" de Lu Shaye.


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Ci-après le commentaire de Global Times :
Un battage médiatique mal intentionné sur les propos de l'émissaire chinois en France ne créera pas de 'grandes vagues' pour les relations entre la Chine et l'UE, selon les experts
Par Chen Qingqing
Publié: 25 Avr 2023 23:27 sur Global Times.

Un débat est en cours en Europe sur la manière de traiter avec la Chine et de trouver un équilibre entre les relations entre l'UE et la Chine et le partenariat entre l'UE et les États-Unis, avant la réunion du Conseil européen de juin, où les dirigeants européens mettront la politique de l'UE en Chine à l'ordre du jour.

Des responsables européens et des médias occidentaux hostiles à l'amitié s'amusent à lancer les dernières remarques de l'émissaire chinois en France, dans le but d'ajouter de l'argent dans le débat. Cependant, les experts pensent que ces hypes ne vont pas "faire de grandes vagues" dans les relations Chine-UE alors que le ministère chinois des Affaires étrangères a souligné que la position de la Chine sur un éventail de questions, y compris sur la crise en Ukraine et le statut des anciens États soviétiques, reste cohérente ; et ceux qui dénaturent la position de la Chine et tentent de semer la discorde entre la Chine et d'autres pays n'y parviendront pas.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré lundi que la Chine respecte le statut des anciennes républiques soviétiques en tant que pays souverains après la dissolution de l'Union soviétique. En ce qui concerne la question de l'Ukraine, la position de la Chine est claire et cohérente. La Chine continuera à travailler avec la communauté internationale pour apporter sa propre contribution à la facilitation d'un règlement politique de la crise ukrainienne, a déclaré le ministère.

L'ambassade de Chine en France a également publié un communiqué tard lundi soir disant que les commentaires de l'émissaire . " n'étaient pas une manifestation des politiques, mais l'expression d'opinions personnelles au cours d'un débat télévisé, qui ne devrait pas faire l'objet d'une surinterprétation." La position de la Chine sur les questions pertinentes n'a pas changé, a déclaré l'ambassade.
"Les pays européens devraient comprendre la position de la Chine, mais nous ne pouvons pas exclure la possibilité que certains continuent à l'utiliser pour saboter les relations entre la Chine et l'UE" , a déclaré mardi au Global Times Sun Keqin, chercheur à l'Institut chinois des relations internationales contemporaines.
L'Europe est dans un débat sur ses relations avec la Chine alors que l'appel du président français Emmanuel Macron à une autonomie stratégique et l'insistance pour que la région ne devienne pas un "vassal" des États-Unis sur la question de Taïwan a entraîné de nombreuses répercussions non seulement dans la région mais aussi à travers le monde. Ce qui a rendu très nerveuses certaines forces pro-américaines atlantistes et anti-chinoises, ont noté les experts.
Au milieu d'un sentiment de plus en plus complexe, certains responsables et législateurs européens ont adopté une rhétorique beaucoup plus sévère à l'égard de sujets liés à la Chine, faisant de "certaines petites choses" un gros problème et déformant la position de la Chine sur des sujets tels que la crise en Ukraine, indépendamment de la position officielle de la Chine, ont-ils dit.

Pourtant, tous les pays et fonctionnaires européens n'ont pas réagi de la même manière. "Certains pays comme la Lituanie qui ont déjà des frictions avec la Chine pourraient réagir beaucoup plus fortement alors que les décideurs politiques de l'UE restent mesurés" , a déclaré mardi au Global Times Cui Hongjian, directeur du département d'études européennes de l'Institut chinois d'études internationales
"Cela indique également une caractéristique majeure des relations Chine-UE : malgré quelques bruits et des facteurs négatifs, l'UE, au niveau de l'élaboration des politiques, est enclin à stabiliser les liens avec la Chine, comme pour les grands pays et institutions européens, les relations avec la Chine sont très importantes et elle devrait rester prudente sur d'éventuels changements," a dit Cui.

La politique de l'UE en Chine en ligne de mire
Les dirigeants européens vont se réunir et poursuivre les discussions sur la Chine lors de la prochaine réunion Gymnich en mai à Stockholm et préparent un document de position actualisant et recalibrant la stratégie de l'UE à l'égard de la Chine telle qu'elle a été définie en 2019, a déclaré le chef de la politique étrangère de l'UE Josep Borrell, après la réunion du Conseil des Affaires étrangères lundi.
Le président du Conseil européen Charles Michel a également déclaré lundi dans un tweet que . " La politique UE-Chine sera à l'ordre du jour de notre Conseil européen en juin."
La manière d'envisager les relations sino-européennes et les relations UE-États-Unis domine dans un large débat déclenché par les commentaires d'Emmanuel Macron, selon certains experts.
"L'Europe est maintenant engloutie dans la crise ukrainienne et elle doit compter sur les États-Unis sur les questions de sécurité, mais de nombreux pays européens comprennent que l'alliance des États-Unis ne sert que leurs propres intérêts et leur hégémonie" , a déclaré Sun.
Les pays d'Europe centrale et orientale, en dehors de la Russophobie pour des raisons historiques, adoptent activement une position pro-USA. Cependant, de nombreux Européens comprennent que la politique d'alliance des États-Unis sert principalement ses propres intérêts, et que l'Europe doit rechercher une autonomie stratégique tout en coopérant avec les États-Unis, a déclaré Sun.
Alors que certains médias occidentaux voient la division de l'UE sur la Chine s'approfondir, certains experts chinois estiment que le prochain document de position donnera le ton principal au développement des relations UE-Chine tout en cherchant un équilibre entre les sujets de préoccupation.
Lors d'un débat du Conseil des Affaires étrangères sur la Chine en octobre 2022, les dirigeants européens ont considéré la Chine comme . "un partenaire avec lequel l'UE doit s'engager, un concurrent difficile et un rival systémique. " Et les États membres de l'UE soutiennent pleinement la poursuite de l'engagement sur les questions intéressant l'UE tout en évitant de transformer la dépendance en vulnérabilité.
Lundi, Borrell a souligné que les défis mondiaux ne peuvent être résolus sans la Chine, affirmant que l'UE voulait travailler avec la Chine pour lutter contre le changement climatique.
"Différent du débat précédent, le débat actuel se produit lorsqu'il y a eu une série d'interactions de haut niveau entre la Chine et l'Europe, ce qui aidera l'Europe à façonner une approche plus équilibrée vis-à-vis de la Chine, par exemple, en excluant la rhétorique du 'découplage'." a dit Cui.
Certains sujets influencent le débat, notamment la position de la Chine sur la crise ukrainienne, la question de Taiwan et les relations sino-américaines, a noté l'expert.
Les appels de Borrell à faire patrouiller les marines européennes dans le détroit de Taïwan ont provoqué une énorme controverse, certains experts chinois considérant ces commentaires comme "extrêmement dangereux" et une "provocation".
"En termes de politique chinoise, bien que les atlantistes et les partisans de la ligne dure de la Chine préconisent une position plus dure envers la Chine, les Européens comprennent clairement que s'ils affrontent complètement la Chine, ils perdront l'autonomie et deviendront un véritable vassal des Etats-Unis." a déclaré Sun au Global Times, notant que la recherche d'un équilibre entre les relations UE-Chine et les relations UE-États-Unis devrait être leur principale considération.


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Très curieusement cinq jours plus tard Zelensky appelle Xi Jinping.

Ceci mérite quelques informations.
D'une part l'OTAN déclare que toutes les armes ont été livrées à Kiev.
D'autre part la "contre-attaque" est repoussée au mois de mai.
L'armée ukrainienne subit réellement de très lourdes pertes
Suivant le site InfoDefense :
L'Ukraine va allouer 100 hectares de terrain à Kiev pour la création d'un cimetière militaire
"Le conseil municipal de Kiev a attribué aujourd'hui un terrain et entamé la procédure de création du cimetière militaire national de Bykivka. La superficie totale du cimetière militaire national sera de près de 100 hectares" , a déclaré le maire de Kiev, M. Klitschko.

100 hectares c'est un million de mètres carrés. Si on compte 2m^2 par tombe et un tiers de surface inutilisée, ça fait plus de 300 000 tombes...
Sans compter ceux qui sont déjà enterrés, ou pas du tout.
En résumé la contre-offensive se présente mal et les USA le savent - voir cet article sur le Saker
Il ressort que l'appel de Zelensky signifie qu'il n'a pas trop de choix.


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par Alexeï Nikolski
PÉKIN, 26 avril - RIA Novosti. Le président chinois Xi Jinping s'est entretenu par téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a rapporté la Télévision centrale de Chine.
"Xi Jinping et le président ukrainien ont eu une conversation téléphonique", indique la publication.
Selon la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères , Hua Chunnying, c'est Kiev qui a pris l'initiative .
Dans son communiqué, la partie chinoise a noté que Pékin a « toujours été du côté de la paix » dans la crise ukrainienne et mettra tout en œuvre pour mettre fin au conflit dans les meilleurs délais. Il est également indiqué que la RPC enverra son représentant spécial en Ukraine et dans d'autres pays pour des consultations sur un règlement politique.

"Le désir de la Chine de développer des relations avec l'Ukraine est constant et clair. Indépendamment de l'évolution de la situation internationale, la Chine est prête à travailler avec l'Ukraine pour promouvoir une coopération bilatérale mutuellement bénéfique" , a déclaré M. Xi.

Le bureau de Zelensky a qualifié la conversation de "longue et significative". Kiev a également annoncé la nomination d'un ambassadeur, mais n'a pas précisé l'identité du diplomate. L'Ukraine n'a pas eu d'ambassadeur en Chine depuis le décès du précédent représentant, Sergei Kamyshev, en février 2021.

Le ministère russe des Affaires étrangères a, à son tour, noté la volonté de Pékin de faciliter les négociations, mais le problème, comme l'a déclaré la représentante du département, Maria Zakharova , "n'est pas un manque de bons plans".

"Jusqu'à présent, le régime de Kiev manifeste son rejet de toute initiative sensée visant à un règlement politique et diplomatique de la crise ukrainienne, et l'accord éventuel aux négociations est conditionné par des ultimatums aux exigences manifestement irréalistes" , a-t-elle déclaré dans un commentaire publié sur le site. le site internet de l'agence.

La RPC a proposé son plan de paix en février. Il comprend 12 points, dont des appels au cessez-le-feu, au respect des intérêts légitimes de tous les pays dans le domaine de la sécurité et au règlement de la crise humanitaire en Ukraine. Selon le président russe Vladimir Poutine, une grande partie de cette initiative peut être considérée comme la base d'un règlement "lorsque l'Occident et Kiev y seront prêts".

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Ambassade de Chine en France


Sur l'entretien Xi - Zelensky :
Ce qu’il faut retenir de l’entretien téléphonique entre le Président XI Jinping et le Président ukrainien Volodymyr Zelensky :

Le Président Xi Jinping :
- Après 31 ans de développement, les relations sino-ukrainiennes ont atteint le niveau de partenariat stratégique.
- Le respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale constitue le fondement politique des relations sino-ukrainiennes. La volonté de la Chine de développer ses relations avec l’Ukraine est constante et claire quels que soient les aléas internationaux.
- La Chine se tient toujours du côté de la paix sur la question ukrainienne, et sa position essentielle est de favoriser les pourparlers de paix.
- La Chine n’est pas à l’origine de la crise ukrainienne, ni n’est partie à la crise. Elle ne reste pas les bras croisés ni ne jette de l’huile sur le feu, et encore moins en tire profit pour ses propres intérêts. Ce qu’elle fait est désintéressé et impartial.
- La guerre nucléaire ne fait pas de gagnant.
- La Chine enverra le Représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires d’Europe et d’Asie centrale en visite en Ukraine et dans d’autres pays pour mener des échanges approfondis avec différentes parties sur le règlement politique de la crise ukrainienne.

Le Président Volodymyr Zelensky :
- La Chine observe les buts et principes de la Charte des Nations Unies dans les affaires internationales.
- L’Ukraine remercie la partie chinoise pour les aides humanitaires qu’elle lui a fournies, et salue le rôle important joué par la Chine pour le retour de la paix et le règlement de la crise par des moyens diplomatiques.
- La partie ukrainienne reste fidèle à la politique d’une seule Chine.

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La Chine respecte la souveraineté des anciennes républiques soviétiques (MF)
Les relations Chine-UE ne doivent pas être liées à la crise ukrainienne (expert)
Publié: 24 avril 2023 21:49
Par Chen Qingqing

https://www.globaltimes.cn/page/202304/1289718.shtml?fbclid=IwAR1WMVGKrRDWzlvqhQjakYMLoq0TnvQe-qr_anjWuMxBMVveHztdFRxAbkU

Les ministres européens des affaires étrangères sont arrivés lundi à Luxembourg pour la réunion du Conseil des affaires étrangères afin de discuter de plusieurs sujets, dont la Chine. Cependant, il y a eu des divisions croissantes et une désunion croissante sur la manière de traiter avec la Chine au sein du bloc, en particulier après que l'appel du président français Emmanuel Macron à "l'autonomie stratégique" et les récentes remarques de l'envoyé chinois en France ont attiré beaucoup d'attention.

Certains experts chinois estiment que le débat en cours sur la politique chinoise de l'UE reflète les positions contradictoires des institutions de l'UE, et le récent voyage de Macron ne peut qu'accélérer l'amélioration des relations entre la "vieille Europe" et la Chine, alors que certains pays européens à dominante politique anti-chinoise les forces profiteront de toute occasion pour traiter la Chine avec des préjugés idéologiques, la salissant et créant davantage de divisions en utilisant des excuses telles que la médiatisation des propos tenus par l'ambassadeur de Chine en France Lu Shaye.

Les pays baltes, dont l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie, ont "exprimé leur fureur" face aux récents commentaires de Lu dans une interview télévisée avec la chaîne de télévision française LCI, certains médias, dont CNN, affirmant que les commentaires "ont suscité l'indignation européenne". Certains ministres des affaires étrangères ont abordé le sujet lors de leur arrivée à la réunion du conseil à Luxembourg lundi.

Les relations Chine-UE ont été mises sous les projecteurs ces derniers jours alors qu'un débat a été déclenché par le président français Macron, qui a appelé l'UE à avoir une autonomie stratégique et a déclaré qu'elle devait résister à la pression pour devenir "les partisans de l'Amérique" et éviter d'être entraînée dans le Affrontement américano-chinois sur la question de Taiwan, qui a également provoqué un « contrecoup » parmi certains responsables européens.

UE'a appelé les marines européennes à patrouiller dans le détroit de Taiwan, soulignant un sentiment opposé aux appels de Macron.

En réponse aux remarques de Lu concernant le statut souverain des anciens États soviétiques, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré lundi que la Chine respectait le statut des anciennes républiques soviétiques en tant que pays souverains après la dissolution de l'Union soviétique.

L'Union soviétique était un État fédéral et, dans son ensemble, était un sujet de droit international dans les relations internationales. Cela ne nie pas le statut des républiques en tant que pays souverains après la dissolution de l'Union soviétique, a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère.

"Dans une certaine mesure, le ministère chinois des Affaires étrangères a apporté une clarification sur l'interview, qui a été surinterprétée et médiatisée avec des arrière-pensées par certains médias occidentaux", a déclaré Zhang Hong, chercheur associé à l'Institut des sciences russes, d'Europe orientale et centrale. études asiatiques de l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré lundi au Global Times.

Le ton principal de la coopération entre la Chine et l'Europe ne changera pas, et sur la base du droit international, du soutien à la mondialisation et du consensus sur la sauvegarde du multilatéralisme, les relations Chine-UE ne connaîtront pas beaucoup de changements, mais en raison de la coercition des crises géopolitiques, il peut-être des difficultés, a déclaré Zhang.

La crise ukrainienne étant le problème le plus pressant pour les pays européens, elle est également devenue la « toile de fond »

Fu Cong, chef de la mission chinoise auprès de l'UE, a déclaré au média chinois The Paper dans une récente interview que les relations Chine-UE ne visaient, ne dépendaient ou ne dépendaient d'aucune tierce partie. La relation entre l'Europe et la Chine ne doit pas être liée à la question ukrainienne.

L'UE ne devrait pas voir les relations Chine-UE à travers le "prisme" de la crise ukrainienne et ne devrait pas sacrifier ces relations et les intérêts de la Chine comme le coût du développement de ses relations avec les Etats-Unis, a déclaré M. Fu.

Le voyage de Macron a contribué à améliorer les relations Chine-UE, principalement entre la Chine et les pays de la "vieille Europe" comme la France et l'Allemagne, qui doivent améliorer la coopération en tenant compte de leurs intérêts réels, Cui Heng, chercheur assistant au Centre d'études russes de l'East China Normal University, a déclaré lundi au Global Times.

Il a ajouté que cela ne signifie pas nécessairement une amélioration globale des relations entre la Chine et le continent européen, surtout lorsque la région a été prise en otage idéologiquement dans le cadre du partenariat transatlantique.

"Il n'y a pas nécessairement de lien entre la question ukrainienne et les relations Chine-UE. Certains politiciens anti-chinois en Europe utilisent la question comme sujet pour attaquer et salir la Chine", a déclaré Cui. "Sans la crise ukrainienne, les responsables de pays comme la Lituanie traitent toujours la Chine avec un parti pris idéologique."
Chine

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En résumé l'Ukraine envoie un ambassadeur en Chine, la Chine enverra un émissaire dans les nations concernées et favorisera la paix.
Mais jamais une paix n'est signée indépendamment de la situation militaire.


Edité le 27-04-2023 à 23:52:05 par Xuan


Xuan
   Posté le 09-05-2023 à 23:07:02   

Voir l'interview très détaillée de Jacques Baud https://www.youtube.com/watch?v=25m4QwRiWj0&fbclid=IwAR16zMaJwEl-g2I2dQYZoeT1NdXBSo8oSA7s9S3-XoieNTl2VIX9OnJuD1U
Xuan
   Posté le 13-05-2023 à 23:11:23   

Le récit de la «guerre non provoquée» en Ukraine s’effondre. REVELATIONS

13 MAI 2023

https://histoireetsociete.com/2023/05/13/le-recit-de-la-guerre-non-provoquee-en-ukraine-seffondre-revelations/


Il devrait être de plus en plus difficile pour la classe politique française, la gauche en particulier de se conformer au narratif de la propagande officielle en faveur de la guerre, mais comme celle-ci reçoit le puissant soutien des “élites médiatico-politiques”, toutes sans exception, le camp militaro-financier peut impunément faire comme s’il n’y avait aucune relation entre la politique de destruction des service publics, de pression sur les salaires sur l’emploi et la guerre. Pourtant il suffit de lire les déclarations de Jens Stoltenberg, au Whashington post ci-dessous pour savoir ce qu’il en est de la manière dont on nous vend cette guerre. L’Humanité devrait publier ce genre de chose et titrer en une, enfin l’humanité d’un autre parti communiste que celui qui promeut Vincent Boulet et les siens, même pas des trotskistes anti-impérialistes comme ceux qui écrivent cette dénonciation, non le courant trotskiste comme celui qui reçut jadis le titre d’hitlero-trotskiste et chez qui la haine du communisme et de l’URSS l’emporta sur tout, des alliés de Glucksman.
Andre Damonil y a 10 heures

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, rencontre des troupes de l’OTAN sur une base aérienne à Tallinn, le mardi 1er mars 2022. [AP Photo/Leon Neal]
Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, la Maison-Blanche et l’ensemble des médias américains clament que le conflit est une “guerre non provoquée”, déclenché le 24 février 2022 par un seul homme, Vladimir Poutine.

L’expression «non provoquée» est devenue omniprésente dans la description de la guerre par les médias américains. Le Washington Post, le New York Times et les journaux télévisés l’ont utilisée des centaines de fois.

Dans une tribune publiée mercredi, Thomas Friedman, transcripteur en chef des notes de renseignement de la CIA pour le Times, écrit: « Depuis le début de cette guerre, il n’y a qu’un seul endroit où l’on puisse être pour comprendre son calendrier et sa direction – et c’est dans la tête de Vladimir Poutine… Cette guerre est sortie entièrement de là ».

Le mantra de la “guerre non provoquée” est devenu pour l’Ukraine ce que les “armes de destruction massive” ont été pour la guerre d’Irak, ou “Souvenez-vous du Maine” pour la guerre hispano-américaine.

L’idée qui sous-tend cette répétition sans fin est la théorie que “plus le mensonge est gros, plus il est facilement cru”. Le public est censé accepter qu’il s’agit de la première guerre de l’histoire sans antécédents historiques ni motifs économiques, la première guerre entièrement basée sur la psychologie d’un seul homme.

Mais mardi, le Washington Post a publié une interview du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui a déclaré que la guerre en Ukraine « n’a pas commencé en 2022. La guerre a commencé en 2014 ».

Stoltenberg a poursuivi: « Et depuis, l’OTAN a mis en œuvre le plus grand renforcement de notre défense collective depuis la fin de la guerre froide… Jusqu’en 2014, les alliés de l’OTAN réduisaient leurs budgets de défense. Depuis 2014, tous les alliés européens et le Canada ont considérablement augmenté leurs dépenses de défense… C’est là une énorme transformation de l’OTAN qui a commencé en 2014 ».

Ainsi, selon Stoltenberg, la guerre n’a pas commencé en février 2022, avec l’invasion russe de l’Ukraine, mais en 2014, huit ans plus tôt.

Cet aveu confirme deux choses que le World Socialist Web Site n’a cessé de souligner depuis le début de la guerre. Premièrement, le conflit a un arrière-plan historique. Deuxièmement, l’invasion de 2022 était une réponse désespérée aux efforts croissants de l’OTAN pour placer l’Ukraine dans son orbite.

Quel est l'avenir de la guerre en Ukraine ? Le chef de l'OTAN offre un aperçu.

Par le comité de rédaction

9 mai 2023 à 9 h 12 HAE

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, devant la Maison Blanche, le 2 juin 2022. (Demetrius Freeman/The Washington Post) (The Washington Post)

Jens Stoltenberg est le 13e secrétaire général de l'OTAN, poste qu'il occupe depuis 2014. Auparavant, il a été Premier ministre de la Norvège à deux reprises, pendant neuf ans au total. Le comité de rédaction du Post l'a interrogé sur la guerre en Ukraine et sur d'autres questions cruciales pour l'alliance. L'interview, qui a eu lieu la semaine dernière au siège de l'OTAN à Bruxelles, a été modifiée pour plus de longueur et de clarté.

Lee Hockstader, comité de rédaction du Washington Post : Comment la guerre a-t-elle conduit l'OTAN à recalibrer sa posture et sa doctrine de défense ?

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg : La guerre en Ukraine a fondamentalement changé l'OTAN, mais il ne faut pas oublier que la guerre n'a pas commencé en 2022. La guerre a commencé en 2014. Et depuis lors, l'OTAN a mis en œuvre le plus grand renforcement de notre défense collective. depuis la fin de la guerre froide.

Pour la première fois de notre histoire, nous avons des troupes prêtes au combat dans la partie orientale de l'alliance, les groupements tactiques en Pologne, en Lituanie, dans les pays baltes, en fait les huit groupements tactiques de la mer Baltique à la mer Noire. Meilleure préparation de nos forces. Et l'augmentation des dépenses de défense. Jusqu'en 2014, les alliés de l'OTAN réduisaient leurs budgets de défense. Depuis 2014, tous les alliés à travers l'Europe et le Canada ont considérablement augmenté leurs dépenses de défense. Et nous avons modernisé notre structure de commandement, nous avons plus d'exercices, nous avons établi de nouveaux domaines militaires comme le cyber. Donc, dans l'ensemble, c'est une énorme transformation de l'OTAN qui a commencé en 2014.

Hockstader : Malgré cela, seuls sept membres de l'OTAN ont atteint l'objectif de l'alliance de consacrer 2 % du PIB à la défense.

Stoltenberg : Tout d'abord, par rapport à où nous étions en 2014, il y a une énorme différence. Parce que jusqu'en 2014, on descendait. Maintenant, nous montons.

Deuxièmement, les alliés de l'OTAN au total, à travers l'Europe et le Canada, ont ajouté 350 milliards de dollars aux dépenses de défense depuis 2014, ce qui est important. De plus en plus d'alliés atteignent l'objectif de 2%, et presque tous les alliés ont des plans en place pour y être d'ici quelques années. Et, bien sûr, la guerre en Ukraine a démontré l'importance d'investir.

Hockstader : À quoi ressemble une voie plausible vers l'adhésion éventuelle de l'Ukraine à l'OTAN ?

Stoltenberg : Tout d'abord, tous les alliés de l'OTAN sont d'accord pour que l'Ukraine devienne membre de l'alliance. Tous les alliés conviennent que l'Ukraine a le droit de choisir sa propre voie, que ce n'est pas à Moscou, mais à Kiev, de décider. Et troisièmement, tous les alliés conviennent que la porte de l'OTAN reste ouverte. Ensuite, la question est de savoir quand, et je ne peux pas vous donner de calendrier à ce sujet.

Ce que je peux dire, c'est que nous travaillons maintenant avec eux, pour les aider à passer de l'équipement, des doctrines et des normes de l'ère soviétique aux doctrines et normes de l'OTAN, pour rendre leurs forces armées interopérables avec les forces de l'OTAN, et pour les aider à réformer et moderniser leurs institutions de défense et de sécurité.

La tâche urgente est maintenant de s'assurer que l'Ukraine l'emporte en tant que nation souveraine et indépendante, car si l'Ukraine ne l'emporte pas, alors il n'y a pas de question à discuter du tout.

Hockstader : Nous n'avons vu aucun mouvement réel vers le déploiement nucléaire de la part du président russe Vladimir Poutine. En fait, la Chine a mis en garde contre cela, ce qui devrait avoir un certain poids à Moscou. Le monde doit-il encore considérer ces menaces nucléaires comme crédibles ?

Stoltenberg : L'OTAN a fondamentalement deux tâches dans la guerre. La première consiste à soutenir l'Ukraine, comme nous le faisons. L'autre est d'empêcher l'escalade. Et nous empêchons l'escalade en indiquant clairement que nous ne sommes pas partie au conflit et en augmentant la présence militaire dans la partie orientale de l'alliance comme nous l'avons fait - avec 40 000 soldats sous le commandement de l'OTAN soutenus par d'importantes forces navales et aériennes.

Il y a une discussion constante sur les types d'armes supplémentaires que nous devrions fournir, et il y a des consultations en cours entre alliés, également sur la question des avions de chasse. Aussi important que soit la discussion de nouveaux systèmes, il est également extrêmement important de se concentrer sur le maintien de tous les systèmes que nous avons déjà livrés - munitions, pièces de rechange, maintenance.

Hockstader : Dans les fuites de Discord, nous avons vu que les renseignements américains évaluent une faible probabilité de changements territoriaux majeurs résultant de la prochaine offensive ukrainienne. Partagez-vous cette évaluation?

Stoltenberg : Donc, premièrement, je ne confirmerai pas les informations contenues dans ces fuites, et nous savons qu'au moins certaines d'entre elles sont manipulées et incorrectes.

Deuxièmement, les Ukrainiens ont prouvé qu'ils étaient capables de reprendre du territoire.

Troisièmement, depuis l'hiver, lorsque ces prétendues fuites ont eu lieu, il y a eu un approvisionnement énorme et sans précédent d'armes et de munitions neuves, de pièces de rechange et de formation. Ainsi, les alliés et partenaires de l'OTAN ont formé cet hiver plus de neuf brigades, qui sont maintenant entièrement équipées, entièrement dotées en personnel et bien entraînées. Et c'est une puissance de combat importante, dont 230 chars de combat, blindés lourds. Et beaucoup de systèmes d'armes modernes.

Hockstader : Est-il plausible que la Chine puisse jouer un rôle diplomatique dans la négociation de la fin de la guerre ?

Stoltenberg : Jusqu'à présent, ils n'ont pas été en mesure de condamner l'invasion illégale de l'Ukraine, mais je salue cette conversation entre le président Volodymyr Zelensky et le président Xi Jinping.

Ce qui se passe en Europe compte pour l'Asie, et ce qui se passe en Asie compte pour l'Europe. Parce que si le président Poutine gagne en Ukraine, c'est une tragédie pour les Ukrainiens. Mais c'est aussi dangereux pour nous tous. Parce que cela enverra un message au président Poutine, mais aussi au président Xi, que lorsqu'ils utilisent la force militaire, ils obtiennent ce qu'ils veulent. Et cela nous rendra plus vulnérables.

Hockstader : Évidemment, l'OTAN concerne l'Atlantique Nord, pas le Pacifique, et pourtant, dans une guerre pour Taïwan, les bases militaires américaines dans le Pacifique pourraient facilement être des cibles. Pouvez-vous imaginer un scénario dans lequel l'OTAN serait impliquée dans un conflit avec la Chine ?

Stoltenberg : Oui, l'OTAN restera une alliance de l'Amérique du Nord et de l'Europe, elle ne deviendra pas une alliance mondiale avec des membres d'Asie, et notre garantie de sécurité collective s'applique au territoire de l'OTAN. Deuxièmement, tout conflit à Taïwan et dans ses environs aura de profondes conséquences pour nous tous. Commerce, 50% du fret conteneurisé, les navires passent par le détroit de Taiwan. Une quantité importante de tous les semi-conducteurs du monde est produite à Taiwan. Ainsi, les conséquences économiques et commerciales du conflit à Taiwan seront immédiatement énormes. Et puis, bien sûr, les conflits militaires auront également de l'importance pour l'OTAN et ses alliés.

Hockstader : Dites-moi, s'il vous plaît, votre évaluation des ambitions du président français Emmanuel Macron pour l'autonomie stratégique européenne.

Stoltenberg : Nous saluons les efforts de l'Union européenne en matière de défense. Ce que nous devons éviter, ce sont les doubles emplois et la concurrence, en partie parce que l'UE ne peut pas défendre l'Europe. Quatre-vingt pour cent des dépenses de défense de l'OTAN proviennent d'alliés non membres de l'UE. C'est aussi une question de géographie. Si vous regardez la carte de l'OTAN, la Norvège au nord et la Turquie au sud, mais aussi bien sûr les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni, ils sont essentiels pour la défense de l'Europe.

Et puis politiquement, toute tentative d'affaiblir le lien entre l'Amérique du Nord et l'Europe ne divisera pas seulement l'OTAN ; il divisera l'Europe. S'il y a quelque chose que nous avons appris de la guerre en Ukraine, c'est que l'Amérique du Nord et l'Europe doivent faire front commun. Les alliés de l'OTAN non membres de l'UE comme les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni ont formé les forces ukrainiennes depuis 2014. Et, bien sûr, ils fournissent une part substantielle - 78 % du soutien à l'Ukraine provient d'alliés de l'OTAN non membres de l'UE.

Hockstader : Que signifierait une deuxième administration Trump pour le leadership américain ou l'OTAN ?

Stoltenberg : J'étais secrétaire général à l'époque où Donald Trump était président des États-Unis. Bien sûr, il y avait des désaccords entre les alliés de l'OTAN sur différentes questions, allant du changement climatique à l'accord sur le nucléaire iranien. Mais la réalité est que sur les questions de l'OTAN, nous avons pu faire plus ensemble. Et encore une fois, cela démontre la force de l'OTAN, que nous avons toujours su fédérer autour de valeurs fondamentales.

Hockstader : Les sondages montrent une érosion du soutien à l'Ukraine, en particulier parmi les républicains.

Stoltenberg : Je suis absolument convaincu que le fort soutien bipartisan américain à l'Ukraine restera, notamment parce que c'est dans l'intérêt de la sécurité des États-Unis. Une OTAN forte est bonne pour l'Europe, et le soutien à l'Ukraine est également bon pour les États-Unis, surtout quand on voit les défis sécuritaires posés par la Chine.

Aucune autre grande puissance n'a 30 amis et alliés comme les États-Unis en ont au sein de l'OTAN. Ni la Russie ni la Chine n'ont rien de semblable. Et ensemble, les alliés de l'OTAN représentent 50 % de la puissance militaire mondiale et 50 % de la puissance économique mondiale. Ainsi, même les États-Unis, qui sont bien sûr de loin le plus grand allié, ont besoin d'amis. Si le président Poutine gagne, c'est une tragédie pour les Ukrainiens et dangereux pour nous tous, y compris les États-Unis.

Hockstader : Une attaque russe contre des infrastructures critiques telles que des câbles sous-marins appartenant à des membres ou à des entreprises de l'OTAN entraînerait-elle l'invocation de l'article 5 de l'OTAN ?

Stoltenberg : C'est à l'OTAN de décider. Nous examinons maintenant comment pouvons-nous faire plus en matière de partage de renseignements, y compris avec le secteur privé, pour détecter toute menace potentielle. C'est une chose. L'autre est la présence, la présence militaire, comme moyen de dissuasion mais aussi de contrôle.

Nous ne pouvons pas protéger chaque centimètre de chaque câble Internet, mais la présence aide à réduire les risques et à réduire la possibilité de déni russe. Nous avons vu au cours des dernières années que la Russie ne cherche pas une confrontation à part entière avec l'OTAN, déclenchant l'article 5, mais qu'elle essaie d'opérer en dessous du seuil de l'article 5. C'est-à-dire avec des actions hybrides, cyber, secrètes. Et, bien sûr, les attaques contre les infrastructures sous-marines - c'est facile à nier car c'est difficile à surveiller.

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Les éditoriaux représentent les opinions de The Post en tant qu'institution, telles que déterminées par un débat entre les membres du comité de rédaction , basé dans la section Opinions et séparé de la salle de rédaction.

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marquetalia
   Posté le 01-06-2023 à 19:06:09   

Les heritiers de Vlassov, dont ils ont repris le nom "armée russe de libération", menent des incursion s en Russie dans le but d y instaurer un régime fasciste, de Beogrod à Vladivostok,pour l instant, Washington ne soutient pas ces milices factieuses.


Edité le 01-06-2023 à 19:12:50 par marquetalia


Xuan
   Posté le 09-06-2023 à 23:10:15   

Leur sigle est le triple triangle imbriqué, hérité des nazis.
Xuan
   Posté le 09-06-2023 à 23:11:44   

Une importante étude historique : traditions du nationalisme ukrainien :

https://histoireetsociete.com/2023/06/06/traditions-du-nationalisme-ukrainien-i/
https://histoireetsociete.com/2023/06/08/traditions-du-nationalisme-ukrainien-ii/
Xuan
   Posté le 09-06-2023 à 23:22:37   

Vu d’Italie : Paris, la gauche impérialiste se relance et Melenchon mène la danse…


9 JUIN 2023


Si l’on en croit ce site italien , la “fausse gauche radicale” se démasque Syriza bien sur mais aussi ses avatars Podemos, la FI, je suis d’accord mais nous n’en tirons pas assez les conséquences et en particulier le fait que nous serions entrés dans une nouvelle ère que dans celle où ils ont pu faire illusion. Mais la dérive peut encore s’accentuer de leur part parce que le carrièrisme individuel l’emporte sur toute prudence dans cette situation. J’ai déjà parlé ici du rôle d’un séide enthousiaste de Melenchon au plan international Boris Kagarlitski (1) , mais voici que les Italiens, nous expliquent la manière dont le dit Melenchon est en train d’aider à l’organisation de cette ciquième colonne à Paris, avec des FAITS. Est-ce que ces rencontres ont bien eu lieu ? . Nous disons souvent les fils à la patte au sein du PCF, mais est-ce un hasard s’ils viennent d’un courant lui-même soumis à la social démocratie qu’elle soit traditionnelle à la Glucksman, ou “radicale” avec liens avec les “verts” comme ici Melenchon. C’est pouquoi je pense qu’ au lieu de ne chercher des poux qu’à Roussel, il serait peut-être intéressant de voir qui à gauche oeuvre de fait pour la guerre alors que le PCF au moins est résolument contre la guerre mais a du mal dans un tel contexte, celui de la gauche et ses propres compromissions à mener ce combat mais il ne faut pas détruire l’outil, il faut le perfectionner c’est le seul. .(note de danielle Bleitrach

L’implication américano-atlantique de plus en plus claire dans la guerre en Ukraine, fait que l’argument comme quoi le pauvre Zelensky est victime d’agression, ne tient plus la route et que c’est l’OTAN qui est responsable que la situation est arrivée au point de rupture et à la guerre avec la Russie. Malgré cela, la gauche impérialiste européenne, et plus exactement celle qui va de Podemos en Espagne, à la Linke en Allemagne, à la France insoumise, jusqu’à l’émule italien de Mélenchon Unione popolare, tenue en réserve utile pour les moments où l’Occident capitaliste a besoin de légitimer ses opérations de guerre et les rendre «humainement» acceptables.

Dans une conjoncture comme celle-ci, où le niveau de confrontation militaire devient de plus en plus élevé, la propagande des États-Unis et de l’OTAN doit déployer le maximum d’efforts pour impliquer dans le soutien de ses projets des secteurs de l’opinion publique qui pourraient échapper à son contrôle. Et dans le collimateur, il y a non seulement l’opinion publique occidentale, mais aussi celle des pays «ennemis» qu’elle tente de déstabiliser avec l’arme de sa prétendue «démocratie».

C’est une histoire que nous connaissons bien parce qu’elle a été reproduite à chaque fois que l’empire étasunien a eu besoin d’aide, pas tant militaire que politique. En fait, nous avons vu ce qui se passait et se passe encore aujourd’hui avec les positions de «gauche» en Europe à l’égard de l’Afghanistan, de la Yougoslavie de Milosevic, de l’Irak, de la Syrie, de la Libye. Lorsque les Étasuniens et leurs partenaires de l’OTAN décidaient d’attaquer les pays qui échappaient à leur contrôle, cette «gauche» a toujours était là pour justifier les agresseurs contre les victimes gouvernées par des systèmes décrits comme dictatoriaux.

Les résultats des interventions militaires des États-Unis et de l’OTAN dans le monde sont désormais visibles pour tous, et le caractère de certaines prises de distance, par rapport à l’interprétation de la nature impérialiste des attaques, peut également être bien évalué. Le rôle de la «gauche impérialiste» n’a pas faibli. L’affrontement se poursuit, et la diabolisation impérialiste des pays sanctionnés vise désormais des pays tels que la Syrie, la Turquie, l’Iran, et bien sûr, la Biélorussie, Hongkong….

Il est donc bon qu’en plus d’indiquer clairement qui a provoqué la guerre en Ukraine, le mouvement antiimpérialiste prenne également en compte la nécessité de lutter contre la stratégie É-U/OTAN appuyée par les bombes et la propagande en faveur de sa «démocratie».

En fait, la campagne visant à déstabiliser le front intérieur de la Russie a repris ces jours-ci, dans l’espoir d’affaiblir Poutine et de provoquer une crise politique. À la tête de cette campagne en France se situe Mélenchon, déjà distingué dans le passé par sa dénonciation de l’«agression» russe contre l’Ukraine. Il a poursuivi cette campagne lorsqu’il est venu en Italie soutenir la candidature électorale de De Magistris et de son Unione popolare.

Cette fois-ci, Mélenchon a vu les choses en grand. Le 17 mai, il a invité à l’Assemblée nationale six gauchistes russes expatriés, que le quotidien Fatto quotidiano décrit comme de rares voix de ceux qui s’opposent à l’agression «criminelle» de Poutine. Ils ont également été entendus «grâce au ministère des Affaires étrangères et à l’Élysée» qui ont permis cette rencontre dans un lieu institutionnel.

Qui étaient donc les invités de Mélenchon? Les chroniques nous apprennent qu’il s’agit de:

Alexey Sakhnine membre des «Socialistes contre la guerre» qui est allé jusqu’à déclarer qu’il n’est pas possible de connaître l’opinion de ses compatriotes car «la peur traverse désormais toutes les couches de la société et donc les personnes qui acceptent de répondre aux sondages sont moins de 10%». Paradoxalement, il ajoute que les gens «pensent qu’il serait pire que la Russie sorte vaincue de ce conflit, car les conséquences seraient désastreuses pour la population».

Liza Smirnova, également membre de la coalition Socialistes contre la guerre, est optimiste quant au renversement de Poutine car la résistance est forte (pas celle contre l’OTAN bien entendu) et selon elle, il y a eu 20.000 arrestations et 6.500 mesures administratives contre les opposants.

Serghei Tsukasov, partisan de Navalny, arrêté lors d’une manifestation contre la reconnaissance des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, avant même le début de l’Opération spéciale en Ukraine. Un vrai patriote!

Irina Shumilova, une autre sympathisante de Navalny, qui a fui à l’Ouest avec l’aide de la France insoumise de Mélenchon.

Elmar Kustamov, membre du groupe Russie ouvrière, qui en bon prolétaire déclare que «même si le Parti communiste de la Fédération de Russie soutient officiellement l’invasion, l’opposition interne est très forte».

Maria Menshikova, activiste d’un groupe soutient Azat Miftakov, un mathématicien qui, selon elle, est en prison parce qu’il appartient à un réseau anarcho-terroriste. Kostamov. Elle se déclare «optimiste, car les médias occidentaux s’intéressent de plus en plus aux actions anti-guerre radicales, les seules possibles en Russie aujourd’hui». Bien entendu, les actions anti-guerre ne sont pas dirigées contre les États-Unis et l’OTAN, mais contre Poutine.

À l’heure où la bataille devient décisive, il faut toujours prendre en compte le rôle que peut jouer la cinquième colonne sur le front anti-impérialiste. C’est pourquoi, face à une initiative comme celle organisée à Paris par Mélenchon, qui sort par ailleurs d’une campagne internationale contre l’Iran, il ne faut pas baisser la garde, mais savoir distinguer qui est du bon côté et qui couvre les responsabilités de nos ennemis.

Aginform (Italie)
https://histoireetsociete.com/2023/06/09/vu-ditalie-paris-la-gauche-imperialiste-se-relance-et-melenchon-mene-la-danse/?fbclid=IwAR2zbjTJqUtwYwcUWWa8N1sW88kQ60Za4Ybc2i_maEtnsgOjMQeP7mO_s5A
Aginform en ligne – première page

7 juin 2023
Xuan
   Posté le 09-06-2023 à 23:24:16   

marquetalia a écrit :

Les heritiers de Vlassov, dont ils ont repris le nom "armée russe de libération", menent des incursion s en Russie dans le but d y instaurer un régime fasciste, de Beogrod à Vladivostok,pour l instant, Washington ne soutient pas ces milices factieuses.




Terrorisme d’État ? Et chez nous ?

9 JUIN 2023

Avec son attaque terroriste contre les régions internationalement reconnues de Briansk, Kiev a ouvert un nouveau chapitre dans l’escalade de la guerre en Ukraine. Par rapport aux actions diversifiées précédentes, l’Ukraine elle-même est devenue en partie l’agresseur. Il est vrai que Kiev tente de se soustraire à ses responsabilités en se cachant derrière l’apparence de « partisans russes », mais personne ne le croit. À plus long terme, en plus de la réponse russe attendue, il n’est pas exclu que de telles actions puissent même conduire à une diminution du soutien occidental de Kiev nous dit l’auteur de l’article un jeune spécialiste hongrois des relations internationales. Cela m’étonnerait, tant nos gouvernants, nos médias sont “ukrainisés” : je signale que ce mardi 6 juin 2023 après-midi, plusieurs policiers arborant des « valknut » tatoués sur les avant-bras ont été photographiés dans les rues de Lille (Nord), en marge des manifestations contre la réforme des retraites. Ces images, qui ont pu être authentifiées par Le Parisien, ont été largement relayées et sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Et ont suscité l’indignation. Le « valknut » est un symbole issu de la culture nordique et de la mythologie scandinave, souvent associé aux Celtes et aux Vikings, représenté par trois triangles qui s’entremêlent. Au XXe siècle, il est repris par le mouvement « völkisch », courant intellectuel apparu en Allemagne aux vocations et idéologies suprémacistes, racistes et antisémites. « Le valknut fait partie du logo de l’UNIP (Unité des Nationalistes, Identitaires et Patriotes) mouvement néonazi créé en 2016, et qui n’existe plus », rapporte IndexTrême. On sent comme qui dirait quelque chose qui “tolère” ces charmants individus et pas seulement en Ukraine. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

« Les événements de Briansk ne peuvent pas être décrits comme autre chose qu’une opération terroriste parrainée par l’État, qui n’est pratiquement que très peu différente du drame des otages de Beslan en 2004 », a-t-#moszkvater
« Les événements de Briansk ne peuvent être décrits comme autre chose qu’une opération terroriste parrainée par l’État, qui n’est pratiquement que très peu différente du drame des otages de 2004 à Beslan. »
Photo: EUROPRESS/Dimitar DILKOFF/AFP
Jeudi a ouvert un autre chapitre dans l’histoire des processus d’escalade dans la guerre en Ukraine. Au cours de la matinée, des troupes diversifiées appartenant à l’armée ukrainienne – mais ethniquement russes – ont pénétré dans deux localités de l’oblast de Briansk, qui sont internationalement reconnues comme faisant partie de la Russie. Les troupes comptant entre 40 et 50 hommes – selon certains rapports 80 – ont temporairement occupé deux petites localités, les villages de Lyubchane et Susani, après avoir fermé les installations de service du réseau local d’électricité et de gaz.

« Pendant les heures d’occupation, le groupe diversifié a diffusé plusieurs images de propagande de bâtiments locaux occupés, tels que la clinique du district, et des échanges de tirs avec les forces de sécurité. »

Dans l’après-midi, après avoir miné la voie d’évacuation, des groupes diversifiés ont quitté le territoire des villages en direction de Tchernigov. Bien que des informations aient depuis émergé selon lesquelles plusieurs résidents locaux ont été pris en otage en même temps que l’occupation, cette dernière n’a pas été officiellement confirmée.

« Malheureusement, deux civils locaux ont été tués lorsque les troupes d’invasion ukrainiennes ont ouvert le feu sur deux véhicules transportant des enfants à la périphérie des localités. »

Les victimes étaient des conducteurs de véhicules censés transporter ces enfants à un arrêt d’autobus scolaire local. Un garçon de 11 ans de la région a également été blessé dans l’attaque – il a reçu une balle dans la poitrine – mais a heureusement survécu et a même aidé ses compagnons à se mettre en sécurité alors qu’ils étaient blessés. En outre, des tirs d’artillerie ont touché des localités frontalières dans les oblasts voisins de Koursk et de Belgorod, endommageant plusieurs éléments du réseau électrique et gazier et tuant un civil à Tyotkino.

L’emplacement des villages russes attaqués à la frontière des oblasts de Briansk et de Tchernigov #moszkvater
Localisation des villages russes attaqués à la frontière des oblasts de Briansk et de Tchernigov Source: Rybar
« Bien sûr, l’attaque n’a pas été officiellement revendiquée par Kiev. »

Au lieu de cela, selon le récit ukrainien, l’action n’était qu’un « soulèvement de groupes de partisans russes » contre le pouvoir en place. Tout comme l’explosion du pont de Crimée, Kiev tente de se dérober à sa responsabilité dans le cas de l’invasion du territoire russe. Le problème est que la formation connue sous le nom de « Corps des volontaires russes » – &#1056;&#1091;&#1089;&#1089;&#1082;&#1080;&#1081; &#1044;&#1086;&#1073;&#1088;&#1086;&#1074;&#1086;&#1083;&#1100;&#1095;&#1077;&#1089;&#1082;&#1080;&#1081; &#1050;&#1086;&#1088;&#1087;&#1091;&#1089; – opère en fait dans le cadre de la Légion étrangère ukrainienne, qui fait partie des forces de défense territoriale.

De plus, bien que Kiev qualifie l’unité de formation russe, cette dernière est étroitement liée au Commandement suprême du renseignement militaire ukrainien – GUR – et à son chef, Kirilo Budanov.

« Mais qui étaient les assaillants et qu’est-ce que le <Corps des volontaires russes> ? »

Dans ce dernier cas, nous pouvons pratiquement parler de l’équivalent ethnique russe du bataillon Azov, avec des tendances nationales-socialistes encore plus fortes par rapport à son homologue ukrainien. Bien que le Corps des volontaires russes puisse sembler être l’un des nombreux bataillons ukrainiens de citoyens russes, ses membres sont presque exclusivement composés d’exilés d’extrême droite.

En plus de leur statut d’exilés, les membres du corps sont généralement liés par leur passé carcéral et leur opposition aux dirigeants russes actuels, car ils cherchent à créer un État-nation russe exclusif contrairement aux politiques multiethniques du Kremlin. Dans presque tous les cas, leurs membres ont déménagé en Ukraine dans les années précédant le début de la guerre, rejoignant la vague de mouvements d’extrême droite qui a rebondi dans le pays après 2014.

« En effet, le <Corps des volontaires russes> équivalent moderne de la Légion Vlasov combattant aux côtés de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale renaît, cette fois sous une forme pro-ukrainienne. »

À propos, les divisions de l’extrême droite russe sur l’Ukraine ne sont pas nouvelles, car certains groupes ont combattu aux côtés de Kiev pendant le Maïdan en 2014 et la guerre civile qui a suivi dans l’est. Du point de vue de la propagande, l’Ukraine en profite pleinement, bien qu’ignorant gracieusement les motifs néonazis, les qualifiant de simples volontaires russes.

Vidéo prise sur place par le Corps des volontaires russes

D’autre part, ces individus ne sont pas considérés comme représentatifs non seulement parmi l’extrême droite russe ou même parmi les nationalistes russes, de sorte que Kiev a peu de chances d’atteindre son objectif dans ce domaine. Cependant, l’Ukraine peut utiliser les troupes russes pour se laver les mains des accusations terroristes, coupant ainsi les liens possibles entre elle et les actions.

« Les événements de Briansk, d’autre part, ne peuvent pas être décrits comme autre chose qu’une opération terroriste parrainée par l’État, qui n’est pratiquement que très peu différente du drame des otages de 2004 à Beslan. »

On peut dire avec presque certitude que cette attaque pré-planifiée et préparée sur le territoire russe a été menée, autorisée par les plus hauts dirigeants militaires / politiques ukrainiens. Le rôle de victime de l’Ukraine, comme le pont de Crimée, n’autorise pas l’Ukraine à lancer des attaques contre des villages agricoles et leurs habitants, qui sont considérés comme complètement civils et qui n’ont aucune signification militaire ou stratégique.

Comme il semble, en plus de tirer des véhicules civils, les assaillants ont également posé une mine de fil de fer d’ébriété DM31 de fabrication allemande le long de la route, au cours du désamorçage de laquelle plusieurs membres du personnel d’artillerie ont été blessés #moszkvater
Comme il semble, en plus de tirer des véhicules civils, les assaillants ont également installé une mine de fil de fer de fabrication allemande DM31 le long de la route, au cours du désamorçage de laquelle plusieurs membres du personnel d’artillerie ont été blessés
Source: Telegram
« De plus, les similitudes avec Beslan ne s’arrêtent pas là »

Parce que le rôle des fondamentalistes tchétchènes de l’époque – ou même de l’État islamique ultérieur – est maintenant représenté par des néo-nazis « transférés » de la Russie à l’Ukraine. Dans les images publiées par le site ukrainien, un total de quatre personnes d’origine russe d’origine néo-nazie peuvent être identifiées. Parmi eux, Ilya Bogdanov, qui a émigré en Ukraine en 2014, a déjà servi comme garde-frontière dans le FSB, tandis que Denis Kapustin – nom de code Nikitin – est revenu d’Allemagne avec sa marque de vêtements « White Rex ».

« Mais quel aurait pu être le but de l’Ukraine dans les attaques ? »

En ce qui concerne ce dernier point, on peut clairement affirmer que les actions avaient une orientation clairement psychologique plutôt que tactique et que leur but principal était de créer une confusion dans l’information. Lyubechany et Susani n’étaient pas le premier cas où des troupes ukrainiennes envahissaient un territoire russe internationalement reconnu. Alors que les attaques précédentes visaient des installations énergétiques, des lignes de chemin de fer ou des stations de compression qui faisaient partie d’infrastructures stratégiques, de simples villages agricoles ont été attaqués, comme décrit ci-dessus.

« Le but de l’attaque est double. Cela détourne simultanément l’attention de la fermeture de l’anneau de siège autour de Bakhmut / Artiomovsk et crée la panique dans l’arrière-pays russe.

Inutile de dire que Bakhmut, une ville précédemment déclarée d’importance stratégique en relation avec la défense du Donbass, prépare déjà activement le retrait au moment de la rédaction du présent rapport. Mais cela doit en quelque sorte être vendu non seulement à la population ukrainienne, mais aussi aux partisans de l’Ukraine, pour lesquels les attaques contre les villages russes peuvent servir d’excellente diversion.

D’autre part, de telles actions, bien que susceptibles de créer des troubles dans l’arrière-pays russe, sont peu susceptibles d’affecter l’attitude de la population à l’égard de la guerre. Il est vrai que le 72e département d’information psychologique – CIPSzO – des forces spéciales ukrainiennes – a commencé à créer la panique parmi les habitants des régions frontalières russes dès les premiers instants. Dans ce cadre, les comptes et les robots liés au CIPSzO ont placé environ 35 200 commentaires sur les médias sociaux locaux, les groupes et les canaux Telegram. Bien qu’il ait été facile d’identifier ces derniers en fonction de la nature des profils et des fautes d’orthographe spécifiques dans les commentaires, ces comptes ont joué un rôle important dans l’augmentation de la panique.

Un exemple de messages de désinformation ukrainiens soudains dans des groupes locaux #moszkvater
Exemple de messages de désinformation ukrainiens apparaissant soudainement dans des groupes locauxSource: Telegram
« Comment la Russie peut-elle se défendre contre de telles attaques à l’avenir ? »

Tout d’abord, il convient de noter qu’une solution permanente au problème ne serait qu’une invasion des régions de Soumy, Tchernigov et Kharkiv, mais ce n’est pas encore un scénario réaliste. Si la Russie avait maintenu quelques voies de sécurité de 10 kilomètres le long de ses frontières pendant le retrait de Kharkiv et autour de Kiev, des actions diversifiées comme celle actuelle seraient beaucoup moins probables.

Dans le cas d’une ligne frontalière et frontale de plusieurs milliers de kilomètres, il est impossible de déployer un détachement de gardes-frontières ou du matériel de surveillance dans chaque section de celle-ci. Même avec la meilleure protection des frontières, il est possible que des troupes ukrainiennes diversifiées s’infiltrent en exploitant les lacunes ou le terrain possibles.

« D’autre part, il est absolument nécessaire que les autorités locales développent un certain niveau de système de protection territoriale »

Quel que soit le nom – qu’il s’agisse d’une milice populaire ou d’une milice – la défense territoriale serait responsable de la protection de la frontière et des objets stratégiques en coopération avec les gardes-frontières et les forces armées. Cela ne nécessite pas de formation militaire complète, mais ces formations peuvent facilement être formées à partir de la population locale. De plus, comme le montre l’exemple de Belgorod, la formation peut être considérablement accélérée par l’intervention de la société militaire privée Wagner.https://www.youtube.com/embed/HXt9eusE4tU?&enablejsapi=1&origin=https://moszkvater.com

Formation de défenseurs territoriaux avec l’aide de Wagner dans les oblasts de Belgorod et de Koursk

Étrangement, cependant, dans le passé, c’était le gouverneur de Briansk, Alexander Bogomaz, qui, contrairement à Koursk et Belgorod voisins, ne jugeait pas nécessaire d’organiser la défense territoriale.

« Alors que les attaques de drones ukrainiens sur le territoire russe s’intensifient, des actions comme celle de Briansk sont susceptibles de se poursuivre. »

Bien qu’il soit peu probable que de telles opérations obtiennent des résultats significatifs au niveau stratégique ou en termes d’état de la guerre, elles peuvent toujours trouver un écho auprès de Kiev en termes de propagande. Bien qu’il n’existe pas de protection parfaite des frontières, des attaques diversifiées pourraient diminuer le sentiment de sécurité de l’arrière-pays russe, incitant le Kremlin à prendre des mesures qui détournent les ressources des troupes combattant sur le front.

Mais l’arme est à double tranchant et les attaques en cours sur le territoire russe pourraient renforcer le leadership de Moscou dans ses plans à long terme. Ou le simple fait d’occuper le Donbass peut difficilement suffire, et au moins occuper – et potentiellement annexer – les régions frontalières ukrainiennes peut devenir nécessaire pour sécuriser l’arrière-pays. Mais, contrairement à certaines rumeurs, la requalification de l’opération militaire spéciale en guerre n’est toujours pas attendue.
Xuan
   Posté le 09-06-2023 à 23:38:53   

INTRETIEN DE LU SHAYE AVEC REGIS DE CASTELNEAU

https://www.youtube.com/watch?v=3_MNl987Ex0&fbclid=IwAR04lla6-t39hqpQ-e8hMKCgwknu0d0jusASkKyadKkxKUj70KpI5TKlVkA

A noter les indications de Lu Shaye sur le statut de l'Ukraine à partir d'ici :
https://youtu.be/3_MNl987Ex0?t=2292
marquetalia
   Posté le 11-06-2023 à 10:42:19   

Les symboles vikings existaient bien avant le fascisme.
Xuan
   Posté le 11-06-2023 à 20:55:50   

https://histoireetsociete.com/2023/06/11/ziouganov-il-est-inquietant-que-le-parti-au-pouvoir-ne-se-batte-pas-resolument-pour-la-victoire/

"Ziouganov : il est inquiétant que le parti au pouvoir ne se batte pas résolument pour la victoire
11 JUIN 2023

Dans le fond la guerre c’est la politique à un autre stade, mais où que ce soit il ne saurait y avoir de combat victorieux si l’on n’a pas de stratégie.
L’absence de stratégie, des simples intérêts à court terme déchaînés n’engendrent que les défaites. L’impérialisme a lui au moins une constante, l’accumulation des profits de sa classe (aujourd’hui il a beaucoup de mal à les assurer), mais ceux qui sont sensés lutter contre son agression permanente s’ils n’ont ni but, ni méthode, pas d’idéologie commune sont foutus.

C’est tout le problème du camp socialiste et des exploités du monde face à la chute de l’URSS. Non seulement dans l’eurocommunisme, ils ont perdu le sens de l’adversaire, ils cherchent à se faire accepter, ils se vivent comme des roues de secours de coalitions bourgeoise un peu moins mauvaise que l’autre, mais ils se jouent à chaque élection et se réduisent comme peau de chagrin.
Dans l’ex-URSS, il est impossible de leur raconter les fables dont on nous abreuve, alors comme Poutine on les accuse à la fois d’avoir détruit l’empire tsariste en créant des entités artificielles comme l’Ukraine, ou d’avoir eux-mêmes comme Gorbatchev détruit l’URSS.

Mais les faits sont têtus, non seulement en Russie les communistes sont une très grande force, mais quand il s’agit de défendre la patrie, on retrouve spontanément le drapeau de l’URSS, y compris dans les combats (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop). "...


https://svpressa.ru/war21/article/375876/

Cinq victoires de 1943 à méditer aujourd’hui

9 juin 08:06, Andreï Polounine

Photo : Guennadi Ziouganov, leader du KPRF. (Photo : Vladimir Gerdo/TASS)

La guerre en Ukraine dure depuis 15 mois et la confrontation s’intensifie. L’autre jour, le président russe Vladimir Poutine, lors d’une conversation avec le dirigeant turc Recep Erdogan, a noté que Kiev, à l’instigation des manipulateurs occidentaux, parie sur l’escalade des hostilités et commet des crimes de guerre en recourant à des méthodes terroristes. Le président russe a également qualifié la destruction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka d’acte barbare.

Mais l’Occident a pris le mors aux dents. Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré que les pays occidentaux devaient être prêts à aider l’Ukraine pendant longtemps. La réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Ukraine a montré que l’Europe soutient les crimes des nationalistes ukrainiens qui agissent selon les instructions de Washington.

Dans une interview accordée à SP, le chef du parti communiste de la Fédération de Russie, Guennadi Ziouganov, a expliqué ce que l’Occident cherche réellement et comment la Russie devrait agir dans la situation actuelle.

L’Occident a tout fait pour transformer le conflit en Ukraine en une guerre visant à détruire le monde russe”, déclare Guennadi Ziouganov. – Les Anglo-Saxons et l’OTAN ont officialisé ce fait et mènent une guerre sans merci.

Hitler misait sur l’extermination de la population, tandis que les Anglo-Saxons détruisent le monde russe – la grande culture, l’État et l’expérience soviétique unique. Il est typique qu’en Ukraine, ils brûlent des livres russes – ils ont déjà détruit plus de 10 millions d’exemplaires. Dans ce domaine, ils ont même dépassé les fascistes.

Il s’agit essentiellement d’une guerre du capital mondial contre la Russie. Et cela doit être pris très au sérieux. Ce n’est pas une coïncidence si Poutine a déclaré le 9 mai qu’une véritable guerre était en cours contre nous. Mais le lendemain, son attaché de presse Peskov a précisé : il n’y a pas de guerre – nous menons une opération spéciale.

“SP : – Quels sont les résultats de la SVO en 15 mois ?

– Nous devons saluer notre armée, remercier nos hommes, nos spécialistes militaires. Pendant cette période, les forces armées russes ont abattu près de 670 avions et hélicoptères ennemis, ce qui constitue la plus grande armée de l’air. Nous avons détruit environ 5 000 systèmes d’artillerie et de mortier, soit quatre armées. Les chars et les véhicules blindés ont été détruits à près de 9,5 milliers d’exemplaires, soit deux armées de chars et cinq armées mixtes. Enfin, plus de 10 000 véhicules blindés ont été détruits.

Si l’on considère le total, il s’agit de l’ensemble du groupement moderne des pays de l’OTAN en Europe. Nous devons donc remercier notre armée : c’est un résultat très important. En même temps, nous devons comprendre que malgré toutes les actions réussies, la tâche principale de la SVO – la dénazification et la démilitarisation de l’Ukraine – n’a pas été accomplie.

“SP : – Pourquoi cela ?

– La solution passe par la mobilisation totale de toutes les forces, de toutes les ressources. Et une compréhension profonde de ce qui se passe réellement. Malheureusement, les autorités ne comprennent pas que nous luttons contre un mal absolu en Ukraine. Et comme il n’y a pas de compréhension, pas de stratégie claire, pas de gestion efficace, il sera de plus en plus difficile de résoudre le problème chaque jour qui passe.

Nous devons comprendre que le régime nazi sanguinaire formé à Kiev est prêt à faire n’importe quoi de monstrueux et de révoltant. La preuve sans équivoque en est la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka, qui a inondé de vastes zones. Nous devons être prêts à toute provocation, car nos adversaires ont emprunté la voie du terrorisme pur et simple.

Zelensky, ce minable cocaïnomane, et son entourage sont les ennemis de tout ce qui est humain. Y compris le peuple ukrainien qui est pris dans leurs griffesr. C’est pourquoi tout doit être fait pour résoudre trois tâches essentielles.

“SP : – Quelles sont ces tâches ?

– Il s’agit de mobiliser les forces et les ressources, de préserver le peuple et d’unir la société autant que possible. Tout cela est nécessaire pour assurer notre souveraineté.

Notre parti a beaucoup travaillé dans ce sens et nous continuons à le faire. L’essentiel de ce travail a été, tout d’abord, de ne pas laisser le complexe militaro-industriel, le secteur des fusées et de l’espace s’effondrer définitivement.

Nous avons tout fait pour tendre la main au peuple ukrainien fraternel. Dès le premier jour, nous avons appelé à la reconnaissance des républiques de Donetsk et de Lougansk. Et dès le premier jour, nous leur avons fourni de l’aide – nous avons déjà envoyé 110 convois humanitaires dans le Donbass, soit 18 000 tonnes de nourriture et de médicaments. Nous avons emmené 13 000 enfants des républiques populaires en vacances.

Et nous poursuivons, je le répète, ce travail. Je tiens à remercier toutes les forces patriotiques de gauche, toutes les régions qui sont activement impliquées. Le gouverneur d’Orel, Klychkov, le chef de Khakassie, Konovalov, le gouverneur de la région d’Oulianovsk, Russkikh, et le maire de Novossibirsk, Lokot’, ont tous été sur les lignes de front et sont tous passés par les républiques de Donetsk et de Lougansk. Ils envoient des convois humanitaires chaque semaine pour soutenir les hommes qui combattent vaillamment les fascistes ukrainiens.

Les gars, d’ailleurs, demandent régulièrement nos drapeaux rouges de la Victoire, des écussons représentant drapeau de l’URSS. Chacun d’entre eux a le cœur et l’âme remplis de fierté pour l’exploit de leurs pères et grands-pères qui ont vaincu le fascisme.

Je tiens à souligner que dans l’histoire, seuls les communistes ont remporté des victoires sur les nazis. Et nous continuons à montrer l’exemple de cette lutte. Permettez-moi de vous rappeler que lorsque les soldats de l’Armée rouge ont pris Berlin d’assaut, un sur deux était membre du Komsomol ou communiste. Et aujourd’hui, c’est un exemple inspirant pour nos hommes dans la lutte contre le nazisme au 21ème siècle.

“SP : – Qu’est-ce qui vous inquiète le plus dans la situation actuelle ?

– Ce qui m’inquiète, c’est que le parti au pouvoir ne se bat pas de manière décisive pour la victoire. Nous avons proposé un programme de mobilisation des ressources. Il devrait être basé sur une loi de nationalisation des biens stratégiques, sans laquelle il est impossible de gagner. Mais le parti Russie Unie n’a pas voulu nous soutenir.

Nous avons proposé d’arrêter la fuite des capitaux – elle se poursuit, rien que l’année dernière 261 milliards de dollars sont déjà partis à l’étranger. Nos oligarques sont les seuls à s’être autant enrichis l’année dernière. Au début de l’année 2022, leur fortune globale s’élevait à 350 milliards de dollars, et elle atteint aujourd’hui 500 milliards. Ils continuent à s’enrichir, à commercer de l’autre côté de la ligne de front, ce qui suscite l’indignation légitime de la population.

Nous avons proposé un barème d’imposition progressif – les opposants du parti au pouvoir l’ont refusé. Nous avons proposé un monopole d’État sur les produits de distillerie – ils ont à nouveau refusé !

Nous avons insisté sur la généralisation de l’expérience des entreprises populaires – et ils ne veulent pas diffuser cette expérience !

Nous avons insisté sur le fait que le peuple devait être uni, nous avons proposé que l’État réglemente les produits de première nécessité, les médicaments, les logements et les services communaux – ils ont rejeté cela aussi !

Nous avons proposé d’accorder des pensions normales aux enfants de la guerre, de soutenir les familles nombreuses – et ils n’en veulent pas, alors que le pays est en train de mourir ! Le salaire minimum vital doit être doublé – la moitié du pays vit avec moins de 20 000 roubles par mois, certaines personnes meurent de faim ! Il faut annuler la réforme cannibale des retraites ! Les citoyens devraient être aidés dans ce domaine, mais pour une raison quelconque, la Russie unie ne le veut pas.

Nous avons insisté sur des élections dignes de ce nom – avec un dialogue civilisé, une discussion honnête sur les problèmes clés. Au lieu de cela, le parti Russie Unie a introduit 17 lois supplémentaires qui ont complètement défiguré le système électoral. Il est remis entre les mains d’oligarques, de prédateurs et de provocateurs, qui veulent recourir à l’arbitraire administratif, au vote sur trois jours et à distance pour obtenir les résultats qu’ils souhaitent, et commettent l’arbitraire le plus total en expulsant les observateurs des bureaux de vote.

Je considère qu’il s’agit d’une politique provocatrice. Nous pourrions répondre aux attentes de la société – fermer le “Centre Eltsine” et redonner à Stalingrad son vrai nom. Nous aurions pu adopter la loi “Éducation pour tous”, préparée par nos meilleurs spécialistes, mais rien de tout cela ne s’est produit !

SP : – Qu’attend-on des autorités russes aujourd’hui ?

– Un changement de cap s’impose. La chose la plus dangereuse est de répéter l’absence de volonté de Nicolas II, l’inconscience de Khrouchtchev, la complaisance de Gorbatchev et d’Eltsine.

Il faut maintenant faire preuve de volonté et de caractère, créer toutes les conditions nécessaires à une cohésion sociale maximale et assurer par tous les moyens la victoire ! Les vainqueurs sont respectés. La nouvelle génération souhaite suivre la voie des pères et des grands-pères victorieux, et non celle des voleurs, des escrocs et des oligarques qui trahissent les intérêts du pays !

La Russie n’a plus qu’une voie à suivre : celle de la victoire ! Et à cet égard, nous devons nous inspirer de l’expérience unique et inégalée de la Grande Guerre patriotique. Permettez-moi de vous rappeler que cette année marque le 80e anniversaire de cinq célèbres victoires de 1943.

En janvier 1943, nous avons repris la petite parcelle située sur la rive sud du Ladoga, en 14 jours nous avons construit une voie ferrée et recommencé à alimenter Leningrad. C’était une victoire exceptionnelle ! La même année, nous avons vaincu les fascistes à Stalingrad, capturé près de 100 000 soldats et officiers de l’ennemi – et ce fut un grand tournant !

Nous avons réussi à vaincre les forces principales des hitlériens et à briser les reins de la bête fasciste en 50 jours lors de l’avancée d’Orel-Koursk. Nous avons pu mener la grande opération de Donetsk pendant 40 jours !

Nous devons apprendre de nos pères et de nos grands-pères. Ce sera un bon apprentissage pour les soldats et les officiers, pour l’état-major général et pour tous les patriotes ! Nous devons nous rappeler que les grandes victoires sont avant tout des victoires de l’esprit. Ce n’est pas un hasard si Staline a organisé un défilé le 7 novembre 1941 – cela a inspiré nos troupes. Ce n’est pas une coïncidence si, au moment où les dirigeants soviétiques ont compris que de nouvelles pertes territoriales conduiraient à la défaite, l’ordre historique 227 de Staline “Pas un pas en arrière” a été donné. La raison pour laquelle une salve en l’honneur d’Orel et Belgorod a retenti est évidente : elle couronnait la grande bataille d’Orel-Koursk.

Ce n’est pas un hasard si le 8 novembre 1943, l’Ordre de la Victoire et l’Ordre de la Gloire ont été institués, signe que la victoire était proche.

Enfin, en 1943, s’est tenue la célèbre conférence de Téhéran, au cours de laquelle Staline, Roosevelt et Churchill se sont mis d’accord pour ouvrir un second front.

Autant d’actions morales et politiques qui ont assuré à notre puissance un triomphe bien mérité. C’est ce que nous devons apprendre aujourd’hui pour remporter de nouvelles victoires !


Edité le 11-06-2023 à 21:06:34 par Xuan


Xuan
   Posté le 18-06-2023 à 22:41:08   

Nouveau refus de Zelensky.
Lire aussi https://reseauinternational.net/ukraine-volodymyr-zelensky-rejette-la-mediation-africaine/?fbclid=IwAR37B2lgP_8joWzVAehd-oWeRfzzLohntWHmLg85ee2jC-NsvWW8g83Du7w

Les dirigeants africains cherchant à négocier la paix rencontrent Poutine après des entretiens avec Zelensky ; proposition difficile à accepter compte tenu de la situation complexe : analystes
ParDeng Xiaoci
Publié: 18 juin 2023 20:40
https://www.globaltimes.cn/page/202306/1292795.shtml?fbclid=IwAR0_li833zntI0kgsbXOs3tLPRdL6RZftxBUigEIc1j_d7mMT_Jip5KsvgU

Une délégation de dirigeants africains en quête "d'un chemin vers la paix" a rencontré samedi à Saint-Pétersbourg le président russe Vladimir Poutine, au lendemain d'entretiens avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev. Les analystes chinois ont salué dimanche les efforts concertés déployés par le continent africain sur la scène mondiale, même s'ils ont souligné qu'il y avait très peu de chances que l'une ou l'autre des parties accepte les propositions de la délégation africaine, compte tenu de la complexité des situations actuelles du conflit. .

La mission africaine était composée de dirigeants de sept pays africains, dont le président sud-africain Cyril Ramaphosa, le président sénégalais Macky Sall, le président zambien Hakainde Hichilema et le président comorien Azali Assoumani, qui dirige également actuellement l'Union africaine.

Des dirigeants et des représentants de l'Égypte, de la République du Congo et de l'Ouganda font également partie du groupe de visiteurs.

La délégation "cherchait une voie vers la paix dans le conflit de 16 mois entre l'Ukraine et la Russie qui a ainsi causé un impact économique dévastateur, des pertes en vies humaines et une instabilité mondiale", lit-on dans un communiqué publié par le bureau de Ramaphosa confirmant son arrivée à Saint-Pétersbourg. .

Le président russe Vladimir Poutine (à gauche) assiste à une réunion avec des délégations de dirigeants africains au palais Konstantinovsky, à l'extérieur de Saint-Pétersbourg, le 17 juin 2023. Poutine a déclaré qu'il se félicitait de ce qu'il a appelé
Le président russe Vladimir Poutine (à gauche) assiste à une réunion avec des délégations de dirigeants africains au palais Konstantinovsky, à l'extérieur de Saint-Pétersbourg, le 17 juin 2023. Poutine a déclaré qu'il se félicitait de ce qu'il a appelé "une position équilibrée" sur le conflit en Ukraine prise par le membres de la délégation. Photo : AFP

Ramaphosa a présenté les 10 points de l'initiative de paix africaine qui cherche à s'entendre sur une série de "mesures de confiance". Les

détails des mesures proposées n'ont pas été divulgués au moment de mettre sous presse.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré après la réunion de trois heures que le plan de paix des Africains se composait de 10 éléments, mais "n'était pas formulé sur papier".

"L'initiative de paix proposée par les pays africains est très difficile à mettre en œuvre, difficile de comparer les positions", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Mais "le président Poutine s'est montré intéressé à y réfléchir".

"Il a parlé de notre position. Toutes les dispositions ne peuvent pas être corrélées avec les principaux éléments de notre position, mais cela ne signifie pas que nous n'avons pas besoin de continuer à travailler,

Poutine a déclaré samedi qu'il saluait ce qu'il a appelé "une position équilibrée" sur le conflit en Ukraine prise par les membres de la délégation, après leurs entretiens au palais Konstantinovsky. Poutine a également déclaré que Moscou était "ouverte à un dialogue constructif avec tous ceux qui veulent une paix basée sur les principes de justice et la prise en compte des intérêts légitimes des parties".

Zelensky, lors de sa rencontre avec la délégation vendredi, a repoussé les efforts visant à amener Kiev à la table des négociations de manière imminente et a exclu toute négociation de paix avec la Russie jusqu'à ce que les troupes de Moscou se retirent d'Ukraine.

Selon Reuters dans son rapport exclusif du 15 juin sur un projet de document-cadre, ces mesures de confiance pourraient inclure un retrait des troupes russes, le retrait des armes nucléaires tactiques du Bélarus, la suspension de l'exécution d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale visant Poutine et l'allégement des sanctions. Un accord de cessation des hostilités pourrait suivre et devrait être accompagné de négociations entre la Russie et l'Occident, indique le projet de document consulté par Reuters.

Le bureau de Ramaphosa avait précédemment décrit l'initiative de paix comme "la première fois que l'Afrique est unie derrière la résolution d'un conflit en dehors de notre continent, et où vous avez un groupe de chefs d'État et de gouvernement africains voyageant ensemble pour tenter de trouver une voie à la paix dans ce conflit."

Poutine, lors de la réunion de samedi, a également montré le projet d'accord initié avec l'Ukraine, élaboré en mars 2022 à Istanbul et signé par le chef de l'équipe de négociation de Kiev, à la délégation africaine en visite samedi, a rapporté samedi l'agence de presse russe TASS

. était appelé traité de neutralité permanente et de garanties de sécurité de l'Ukraine", a déclaré Poutine, ajoutant que le document comprenait 18 articles relatifs à la sécurité de l'Ukraine. "Eh bien, après que nous - comme promis - avons retiré les troupes de Kiev, les autorités de Kiev… ont tout jeté", a déclaré le président russe.

"Mes chers amis, pas nous, mais les dirigeants de l'Ukraine, ont annoncé qu'ils ne mèneraient aucune négociation. De plus, le président de l'Ukraine a signé un décret interdisant ces négociations",

"Dans un monde qui est habitué à la domination des puissances tout en ignorant les voix des moins puissants comme les pays africains, les efforts concertés de la délégation appelant à la paix sont sans aucun doute historiques", a déclaré Liu Haifang, directeur du Centre d'études africaines de l'Université de Pékin. , a déclaré dimanche au Global Times.

Selon Liu, qui mène actuellement des enquêtes sur le terrain dans les pays africains, les impacts du conflit pourraient être facilement visibles là-bas, avec une flambée des prix des céréales et de l'énergie, une inflation croissante ainsi qu'une grave pénurie d'engrais.

Il est irréaliste de s'attendre à ce que les propositions soulevées par la délégation africaine soient instantanément acceptées par les parties en conflit, et ce serait une sous-estimation pour la situation complexe actuelle, a déclaré He Wenping, directeur de la section des études africaines à l'Institut des sciences de l'Asie occidentale et africaine. Des études dans le cadre de l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré dimanche le Global Times.

Mais la délégation représentait la voix de tout le continent africain, ce qui ne doit pas être pris à la légère, a-t-il déclaré, notant que le dirigeant sud-africain qui doit accueillir le prochain sommet des BRICS en août 2023, pourrait également se préparer en proposant probablement d'annuler le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale visant Poutine dans le cadre du processus de négociation de la paix afin que Poutine puisse s'y rendre.

Lavrov a déclaré aux journalistes après la réunion que [les États africains] ont souligné les 12 points bien connus de la position chinoise, qui a été présentée plusieurs mois plus tôt, et ils ont souligné les parties qui leur sont proches et qui stipulent qu'il doit y avoir pas de doubles standards, que tous les principes de la Charte des Nations Unies sont respectés et mis en œuvre, qu'aucune sanction unilatérale n'a lieu, que personne ne doit essayer d'assurer sa propre sécurité au détriment de la sécurité des autres, que la sécurité reste indivisible à l'échelle mondiale », Soulignant que la Russie soutient ces approches principales,

He Wenping a souligné que bien qu'il semble qu'il y ait encore un long chemin à parcourir, les espoirs de mettre fin au conflit par voie diplomatique reposent sur les efforts des parties ayant une position neutre, telles que les membres de la délégation africaine et la Chine.

La plus grande difficulté pour engager des pourparlers de paix réside dans le fait que Zelensky insiste uniquement sur son plan de paix en 10 points, qui est le seul plan acceptable pour l'Occident dirigé par les États-Unis qui sert ses objectifs d'affaiblissement de la Russie. Une hésitation à ce sujet coûterait à Zelensky son soutien des États-Unis et Zelensky doit gagner sa réélection à la tête de l'État en septembre 2024, a déclaré Song Zhongping, expert militaire et commentateur de télévision, au Global Times.


Edité le 18-06-2023 à 22:47:05 par Xuan


Xuan
   Posté le 27-06-2023 à 23:09:28   

A PROPOS DE LA MUTINERIE DE PRIGOJINE


Le discours ambiant y compris dans l'Humanité assène la "fragilisation de Poutine". C'est prendre ses désirs pour des réalités.
Aucun chef d'Etat "fragilisé" ne peut réduire une mutinerie de 30 000 soldats et 1000 chars en 24 h et avec autant de facilité : Prigojine est exilé, Wagner est démantelé, son armement lourd rendu à l'armée régulière, et ses soldats peuvent la rejoindre.
J'invite à lire une série d'articles parus sur le site de D. Bleitrach :


Voir la vidéo d'Emmanuel Todd https://youtu.be/5Pwpce5x7kw

Guennadi Ziouganov a exhorté Prigojine à mettre de côté ses ambitions personnelles et à défendre la patrie.
La mutinerie de Prigojine – une chronique de la provocation. Diffusion en ligne (mise à jour)
La Chine soutient la Russie et croit au maintien de sa stabilité nationale
Intervention de Vladimir Poutine
Coup d’État raté en Russie : causes et conséquences
Comment le FSB a doublé la CIA, par M.K. Bhadrakumar
Xuan
   Posté le 28-06-2023 à 10:45:24   

ce qui ne s'est pas passé en Russie
Xuan
   Posté le 28-06-2023 à 10:47:03   

Poutine remercie la nation pour son unité, évite de mentionner le nom du leader de Wagner dans son dernier discours, "visant à éviter l'escalade"
Par les journalistes du personnel de GT
Publié: 27 juin 2023 23:47

https://www.globaltimes.cn/page/202306/1293300.shtml


Dans son premier discours télévisé après l'annulation de l'éphémère mutinerie de Wagner, le président russe Vladimir Poutine a remercié lundi son peuple pour son unité au milieu de la crise, promettant que les promesses faites aux combattants de Wagner, qui, selon lui, sont pour la plupart des patriotes dévoués au pays, sera remplie.

Notamment, Poutine a condamné les dirigeants du groupe de mercenaires Wagner comme traîtres à la Russie dans le discours de fin de soirée sans mentionner personne par son nom. Cela montre que le discours vise à parvenir à une résolution pacifique de l'épisode et à empêcher une controverse politique plus large, selon les experts.

Les sentiments patriotiques des Russes et la consolidation de l'ensemble de la société ont été cruciaux pour mettre fin à la mutinerie, a déclaré Poutine.

"Cette solidarité civique a clairement montré que tout chantage et toute tentative de créer des troubles internes étaient voués à l'échec", a-t- il déclaré, selon TASS. https://tass.com/politics/1638871 policiers et a exprimé sa gratitude au président biélorusse Alexandre Loukachenko pour ses efforts dans la résolution de la mutinerie.

Quant au règlement de la question des combattants Wagnar, Poutine a souligné qu'ils pouvaient soit choisir de continuer leur service en concluant un contrat avec le ministère russe de la Défense, soit se rendre en Biélorussie.

"Tout au long de ses remarques, Poutine a évité de mentionner Yevgeny Prigozhin, le chef de Wagner. Cela implique qu'il veut préserver la réputation de Prigozhin et maintenir une certaine flexibilité, en veillant à ce que le problème ne dégénère pas davantage. L'approche mesurée envers les soldats de Wagner est de s'assurer ils ne se sentent pas sous pression », a déclaré mardi au Global Times Cui Heng, chargé de cours dans une base de formation de l'Organisation de coopération de Chine et de Shanghai pour les échanges et la coopération judiciaires internationaux.

De plus, a déclaré Cui, Poutine ne veut pas démanteler complètement l'organisation militaire de Wagner car il s'agit d'un représentant majeur des armées privées du pays. Outre Wagner, il existe des dizaines d'entrepreneurs militaires privés en Russie. Il ne serait pas souhaitable de provoquer le désarroi complet de ces groupes, ce qui entraînerait à son tour une perte importante de puissance militaire sur le champ de bataille.

Pour la prochaine étape, les observateurs estiment que si les armées privées continueront d'exister en Russie, l'administration Poutine veillera à ce que ceux qui dirigent ces armées soient "plus contrôlables".

Le ministère russe de la Défense a confirmé mardi que des préparatifs étaient en cours pour que le groupe Wagner remette du matériel militaire lourd aux forces armées russes.

Pendant ce temps, le Service fédéral de sécurité de Russie a annoncé qu'il abandonnait l'enquête sur la rébellion et a officiellement rejeté les accusations criminelles contre Prigozhin.

Selon TASS, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que les services de renseignement enquêtent pour savoir si les agences d'espionnage occidentales "ont joué un rôle" dans la mutinerie avortée des combattants mercenaires de Wagner.

Rompant une longue période de silence depuis le soulèvement soudain, le président américain Joe Biden a cherché lundi à éloigner les États-Unis de la rébellion en Russie, insistant sur le fait que l'Occident "n'avait rien à voir avec la mutinerie" et qu'elle faisait partie d'une lutte dans le système russe, a rapporté CNN.

Les déclarations relativement modérées de Biden et de ses alliés indiquent qu'ils ne veulent pas aggraver davantage une situation déjà chaotique et éviter de l'aggraver en une crise plus grave, comme l'utilisation d'arsenaux nucléaires, ont noté des observateurs.
Xuan
   Posté le 01-07-2023 à 20:24:02   

Ziouganov : les principales leçons de la mutinerie Wagner
1 JUILLET 2023

https://histoireetsociete.com/2023/07/01/ziouganov-les-principales-lecons-de-la-mutinerie-wagner/?fbclid=IwAR2Y-gFKX_D7CA1JH8ooqijPvQ5jFqSYM0ETpmuoDbTHq1qpZS9YhRS_Oig


Voici dans le même esprit que l’intervention de Ziouganov que grâce à Marianne nous avons publiée dans une traduction précise (1) une intervention encore plus complète toujours grâce à Marianne. Un texte fondamental, une pièce historique.

(1) Il y a certains individus qui viennent sur ce site, reprennent les traductions de Marianne parce qu’elles évitent les contresens et faux sens qui abondent avec les traductions deepl, ce qui est très bien mais ils prennent soin de ne pas citer le site (ce qui est déjà mesquin, mais passons) surtout en ne citant pas le travail de traduction et en se contentant d’établir un lien avec l’original que Marianne met toujours. franchement ces mœurs témoignent du mépris du travail autant que de l’esprit de concurrence ce ceux qui agissent ainsi. Nous n’irons pas très loin en agissant ainsi.

https://svpressa.ru/politic/article/378285/

La marche sur Moscou était de nature criminelle et traîtresse

Andrei Polounine

Le conflit avec la SMP Wagner et son fondateur Evgeni Prigojine, qui a failli se terminer dans un bain de sang à grande échelle, est enfin terminé. Pour rappel, le président Vladimir Poutine avait qualifié ces événements de “rébellion armée”, de “trahison” et de “coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple”. Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a joué un rôle clé dans le règlement.

Selon le dirigeant de la république, Prigojine a renoncé à ses exigences initiales lors des entretiens qu’il a eus avec lui le 24 juin. Parmi celles-ci figurait la livraison à Wagner du ministre de la défense Sergei Choïgou et du chef de l’état-major général Valery Gerassimov. A la deuxième ou la troisième fois (selon le président du Belarus, il a eu au total “six ou sept” séries d’entretiens avec Prigojine), il a mis en garde le fondateur de la PMC contre l’inacceptabilité d’une effusion de sang.

Loukachenko a déclaré qu’il garantissait au fondateur de la SMP qu’il ne serait pas “buté” lorsque les Wagnériens retourneraient dans les camps de campagne de la région de Lougansk. Le président biélorusse a réglé cette question avec le directeur du FSB, Alexandre Bortnikov.

Dans son discours de lundi, M. Poutine a remercié séparément M. Loukachenko “pour ses efforts et sa contribution à la résolution pacifique de la situation”.

Le chef du parti communiste, Guennadi Ziouganov, s’interroge sur les leçons à tirer de la mutinerie de Prigojine et de sa SMP.

– Au cours du week-end, la Russie a de nouveau été soumise à un stress énorme”, déclare Guennadi Ziouganov. – Tout le monde a soudain réalisé à quel point une vie calme et normale peut être rapidement interrompue. Nous avons eu le sentiment que le chaos et l’agitation pouvaient faire irruption dans nos foyers.

La mutinerie, soulevée par des personnes irresponsables affirmant leurs ambitions, a réellement mis en jeu la sécurité du pays tout entier. Le tout dans le contexte d’une guerre d’extermination totale déclarée au monde russe par les Anglo-Saxons et l’OTAN. Avec en toile de fond le conflit sanglant qu’ils ont provoqué en Ukraine, la condamnant ainsi à la destruction.

Je tiens à souligner qu’à l’époque soviétique, l’Ukraine était la république la plus florissante – la plus prospère, la plus avancée sur le plan technologique, la plus agréable à vivre. Aujourd’hui, elle s’est transformée en une plaie saignante.

C’est également ce que les organisateurs de la soi-disant marche sur Moscou tentaient de réaliser, mais cette fois sur le territoire russe.

C’est évident : dans une telle situation, le résultat dépend de l’unité des citoyens, de la détermination du président, de tous les dirigeants politiques, des gouverneurs, de ceux qui influencent l’opinion publique.

Ce n’est pas une coïncidence si, lorsque je me suis adressé à la Douma d’État le 27 juin, j’ai remercié les présidents Poutine et Loukachenko, Sa Sainteté le patriarche Kirill, tous les gouverneurs et les collègues des partis. Je leur suis reconnaissant d’avoir agi ensemble dans un moment aussi formidable et responsable. Ils ont fait preuve de volonté et d’unité d’action, ce qui a permis d’éviter une tournure tragique des événements.

J’étais conscient des conséquences de cette mutinerie. Dans des moments semblables à celui-ci, j’ai déjà dû prendre des décisions exceptionnellement difficiles et responsables. Elles visaient toutes à éviter une guerre civile, à créer un environnement pacifique et favorable au développement du pays, à mettre en place un système politique digne de ce nom.

Dans ce cas, mon expérience et mon vécu m’ont poussé à réagir immédiatement. Dans la nuit du 24 juin, j’ai reçu un appel téléphonique m’informant que les Wagnériens avaient pris possession d’un certain nombre de sites à Rostov-sur-le-Don. Il m’est apparu clairement qu’il fallait agir de toute urgence.

Après le discours de Poutine du 24 juin, très convaincant et opportun, j’ai demandé au président de la Douma, aux chefs de groupes parlementaires et aux représentants des agences de sécurité de se réunir. C’était nécessaire pour assurer notre défense commune et soutenir la position du président.

“SP : Vous parlez de décisions difficiles et responsables que vous avez dû prendre. Quel genre de décisions ?

– En 1990, j’ai été amené à créer le Parti communiste de la RSFSR avec mes amis. À cette époque, il était devenu évident que Gorbatchev, Yakovlev, Chevardnadze et Eltsine trahissaient les idéaux socialistes, notre sécurité et notre pays. Et qu’ils avaient transformé le PCUS en otage de leur politique de trahison. Si nous avions créé notre propre organisation un an plus tôt, nous aurions pu empêcher l’effondrement du pays soviétique.

En 1991, j’ai créé l’Union des forces patriotiques, qui s’adressait à l’opposition gauche-droite. Notre objectif était d’arrêter la folie que la trajectoire traîtresse de Gorbatchev et la politique de l’ivrogne et traître Eltsine étaient en train de faire subir au pays.

En mai 1991, j’ai préparé et publié dans le journal Sovetskaya Rossiya une lettre ouverte à un ancien membre du Politburo, secrétaire du comité central du PCUS et conseiller principal du président de l’URSS, Yakovlev, intitulée “L’architecte devant les ruines”. Puis, en juillet, l’appel “Message au peuple”, adressé principalement à l’armée. Il est signé par 12 personnes. Parmi elles, le général Varennikov, qui commandait les forces terrestres soviétiques, et le général Gromov, qui commandait les forces intérieures. Tchikine, rédacteur en chef de Sovetskaya Rossiya, et Prokhanov, rédacteur en chef du journal Zavtra, ont signé cet appel. Les écrivains Bondarev et Raspoutine, la chanteuse Lioudmila Zykina, les dirigeants des syndicats industriels et agricoles – Tizyakov et Starodubtsev – nous ont activement soutenus.

Je me disais que les citoyens entendraient notre voix, se soulèveraient et chasseraient la bande de traîtres qui avait pris les rênes du pays. Malheureusement, c’était l’été – certains passaient des examens, d’autres se prélassaient sur la plage, d’autres encore travaillaient dans leur jardin. Et lorsque nous avons repris nos esprits, le soi-disant coup d’État du GKChP avait déjà été organisé sous la houlette de la CIA, ce qui a abouti à l’éclatement de l’Union soviétique.

Des décisions non moins importantes ont dû être prises en 1993, après que Eltsine a publié le décret 1400 sur la réforme constitutionnelle. Ce décret a suspendu, puis interdit l’activité du Soviet suprême et du Congrès des députés du peuple, l’organe suprême du pouvoir d’État.

Une question très difficile se posait alors : fallait-il aller voter après le coup d’État anticonstitutionnel de facto d’Eltsine et de son entourage ? Beaucoup se sont écriés : “C’est une élection sur le sang ! A quoi ça va servir ?” J’ai répondu : c’est le seul moyen pour nous de faire éclater la vérité. De révéler qui a donné l’ordre d’exécuter le Soviet suprême. Ce sont des membres de l’OTAN, qui sont venus à Moscou, qui étaient derrière tout cela. Il est évident que CNN avait placé ses caméras à l’avance pour filmer dans les meilleurs endroits. Et la chaîne a diffusé la fusillade en direct de manière exemplaire.

Il fallait faire preuve de résolution et de courage à ce moment-là. J’ai lancé un appel télévisé pour mettre fin à l’anarchie. 62 gouverneurs étaient prêts à venir à Moscou pour négocier. Nous devions nous rencontrer au monastère Saint-Danilov. Des chefs régionaux de l’époque ont apporté leur aide : Gustov, chef de la région de Leningrad ; Korolev, chef de la région de Lipetsk ; Aushev, chef par intérim de la République d’Ingouchie ; et Ilyumzhinov, président de la Kalmoukie. Le patriarche Alexis II a accepté de jouer le rôle de médiateur dans ces négociations. Tous ont cherché des solutions pour résoudre la situation pacifiquement, suggérant des élections présidentielles et parlementaires anticipées en décembre.

Mais les provocateurs ont rompu tous les accords et ont organisé un massacre près de la Maison des Soviets et près d’Ostankino. Lors de la destitution d’Eltsine, nous avons enquêté sur ce crime. Et nous avons prouvé qu’aucune personne n’avait été tuée par les armes présentes au siège du gouvernement. Toutes ont été abattues par les sbires d’Eltsine et les forces spéciales de l’OTAN qui ont participé à ce massacre, renversant ainsi le pouvoir soviétique.

Tout ne tenait alors qu’à un fil et aurait pu se transformer en guerre civile. Mais le courage des patriotes a permis de maîtriser la tourmente et de déplacer le conflit sur le terrain du dialogue avec le gouvernement, même s’il était imparfait.

En 1996, après les élections présidentielles, Eltsine a de nouveau pris une mesure criminelle. Le 15 mars, la Douma d’État a adopté une résolution invalidant une partie des accords de Belovezh sur la dissolution de l’URSS. En réponse, le lendemain, 16 mars, les siloviki se sont emparés de la Douma sur ordre d’Eltsine. Le soir, l’un des commandants militaires m’a appelé et m’a averti : faites ce que vous voulez, sinon ce sera pire qu’en octobre 1993 !

Grâce à mes contacts personnels avec les principaux responsables des forces de l’ordre, j’ai pu mettre un terme à cette trahison et retirer les troupes du parlement en l’espace d’une journée.

Lors des élections de 1996, le pays était totalement divisé. Les gens du Don paisible à l’Océan Pacifique ont voté pour moi, tandis que ceux qui ont voté pour Eltsine venaient de villes et de centres industriels de plusieurs millions d’habitants, du Nord et de l’Extrême-Orient. Le risque existait d’une guerre entre le Nord et le Sud et de perdre définitivement le pays. Mais je ne me suis pas engagé dans cette voie.

“SP : La situation avec la mutinerie wagnérienne était-elle du même ordre ?

– Oui. Là aussi, nous devions prendre des mesures urgentes. Sur la base de ma propre expérience, j’ai compris que seule une action concertée, indépendamment des différences politiques, pouvait arrêter une attaque contre Moscou qui était de nature criminelle et traîtresse.

Il est très important que le président Poutine ait contacté tous les principaux dirigeants et responsables politiques, y compris le “Bat’ka” [“petit père”, NdT] Loukachenko. Le président a rapidement entendu les rapports des forces de sécurité sur la situation en première ligne et a pris des décisions correctes et précises.

Le Conseil de la Douma d’État a travaillé pendant deux jours presque sans interruption – soutenant, aidant le chef de l’État, surveillant ce qui se passait. Mes camarades ont suivi la situation à Rostov et le long de la route des Wagnériens.

Dans les zones que traversaient les combattants de la SMP, nous avons nos propres organisations, il y a des liens opérationnels. Nous pouvions donc voir en temps réel comment la colonne avançait, ce qui s’y passait. Et nous avons pris des mesures d’information et de propagande. En effet, beaucoup d’hommes qui avaient combattu courageusement au front étaient désorientés. Et lorsqu’à Rostov on leur a montré un discours direct de Poutine et de tous les chefs de parti, ils ont été surpris : nous ne savions pas cela, on nous avait dit qu’il y aurait des négociations ! Après cela, certaines unités de Wagner sont retournées sur leurs lieux de déploiement.

Il y a eu un affrontement avec les SMP près de Voronej, où les Wagnériens ont abattu un avion et un hélicoptère, et la situation a continué à s’envenimer. Nous devons rendre hommage à Loukachenko. Il a lui-même subi la tentative d’étranglement par une “révolution de couleur”, il s’est promené avec une mitrailleuse avec son fils et ses amis, défendant la Biélorussie fraternelle. C’est pourquoi il a compris la situation mieux que d’autres.

Il a entamé des négociations avec Prigojine. Les accords conclus ont permis de ramener les Wagnériens sur leurs lieux de dislocation et de prendre des mesures qui ont sauvé le pays d’une guerre civile.

“SP : Quelles conclusions tirer de la situation avec Prigojine et Wagner ?

– La leçon principale, la plus fondamentale, est qu’il est très important de dire la vérité à la société et de l’unir autant que possible afin de remporter la victoire dans L4opération militaire spéciale. Pour vaincre les nazis et les fascistes qui ont décidé de détruire le monde russe. Plus l’information est véridique et rapide, plus les rangs de l’opposition patriotique seront unis. Plus souvent et plus énergiquement le président, le ministère de la défense et les chefs de partis seront informés de la situation dans le pays, plus vite nous remporterons une victoire extrêmement importante et la seule qui puisse nous sauver.

Nous avons un État d’Union [de la Russie et de la Biélorussie, NdT] – et Poutine et Loukachenko, qui sont en contact permanent, ont ainsi fait preuve d’esprit d’État. Cette approche permet de prendre les décisions les plus justes. Par exemple, le déploiement d’armes nucléaires tactiques en Biélorussie a instantanément dégrisé les fous polonais qui planifiaient de rejoindre les hostilités contre notre armée.

Nous devons renforcer cette alliance, cette fraternité. Et nous devons mettre en œuvre d’urgence toute une série de mesures pour endiguer les nazis et les otanistes sur les étendues de l’Ukraine.

Nous devons fondamentalement renverser la situation dans les quatre ou cinq prochains mois. Sinon, les voyous de l’OTAN envahiront directement l’Ukraine – sous la forme de la Pologne ou d’un autre pays. Le conflit deviendra alors plus sanglant et plus menaçant.

..

Il est essentiel que nous nous souvenions que cette année marque le 30e anniversaire du bombardement criminel de la Maison Blanche [le bâtiment du Soviet suprême, NdT]. Nous devons nous rappeler comment le sous-fifre d’Eltsine, le général Kobets, a fait le tour des unités militaires avec une énorme valise d’argent et a acheté des équipages de chars pour tirer sur les Soviétiques à bout portant. Ils se sont déshonorés et ont déshonoré leurs rangs militaires. Mais Dieu voit la vérité : aucun d’entre eux n’est plus en vie, ils sont tous morts pendant la guerre de Tchétchénie.

Lorsque nous évoquons ces événements tragiques, nous devons dire toute la vérité et ne pas passer sous silence la fusillade du parlement à la télévision. Et ne pas transformer cette tragédie en un autre tableau dénigrant le gouvernement soviétique et les forces patriotiques. Tout le monde doit connaître la vérité afin que les erreurs fatales ne se répètent pas.

L’une des leçons les plus importantes de la situation actuelle est la nécessité d’un changement de cap. Les menaces qui pèsent aujourd’hui sur chaque citoyen restent inchangées. Il s’agit des menaces d’extinction [démographique, NdT] du pays, des divisions de propriété croissantes dans la société, du retard technologique et de la dégradation professionnelle des ressources humaines. Enfin, les menaces posées par l’OTAN n’ont pas disparu.

Tout cela nécessite la mobilisation de ressources, la cohésion sociale et l’utilisation des technologies les plus récentes.

Nous avons proposé un programme qui répond pleinement à ces défis. Le 30 juillet, le Forum économique international se tiendra à Orel, où notre programme actualisé sera présenté. Parmi les participants au forum figurent l’académicien Kachine et notre gouverneur Klytchkov, qui se présente à une nouvelle élection dans la région d’Orel. Il a été activement soutenu par le président Poutine.

Il est essentiel pour nous de résoudre le problème de la qualité de l’éducation, du développement de la science et de la sphère sociale. Nous devons parvenir à l’adoption de la loi “Éducation pour tous”, à la mise en œuvre de nos demandes de soutien aux enfants de la guerre et à l’élimination du système de Bologne et de l’examen d’État unifié [un examen de fin d’études secondaires dont le principal défaut est qu’il est constitué presque entièrement de QCM, NdT].

Enfin, nous avons pour principe que l’armée est notre principal défenseur. Mais les armées vivent lorsqu’il y a un commandement unique. Lorsque le commandant en chef, le ministre de la défense, l’état-major général et le conseil de sécurité ont l’entière responsabilité du système de sécurité. Et les citoyens respectent strictement les lois, que tout le monde est tenu de respecter en temps de guerre.

Il convient de rappeler fermement que tout ce qui précède doit être mis à l’épreuve par des élections équitables et dignes. Des élections locales et présidentielles nous attendent. Malheureusement, Russie unie a adopté 17 lois qui ont paralysé, voire menacé, le système électoral.

Au lieu de présenter son programme et de se livrer à une concurrence loyale, le parti Russie Unie met en place une votation sur trois jours, développe le vote à distance et retire les observateurs des bureaux de vote. C’est une véritable honte et cela conduit à une confrontation directe à l’intérieur du pays. Des élections malhonnêtes et la méfiance qu’elles suscitent ne feront que compliquer la situation à l’intérieur de la Russie.

Dimanche dernier, j’ai longuement discuté de cette situation avec le président Poutine. J’ai proposé de rencontrer les chefs des factions parlementaires, d’examiner la situation militaro-politique et économique actuelle et la nature des prochaines élections. Elles doivent être ouvertes, équitables et dignes. Elles ne doivent pas exacerber la situation, mais au contraire contribuer à résoudre les problèmes urgents. Elles doivent assurer la stabilité de la société, la sécurité de chaque citoyen, de chaque famille.

J’en suis absolument convaincu.
Xuan
   Posté le 07-07-2023 à 09:41:43   

Le KKE manifeste devant l’Ambassade d’Ukraine pour les frères Kononovich pendant que le PCF fait le choix de Syriza dans la campagne des Européennes.


Edité le 07-07-2023 à 09:43:17 par Xuan


Xuan
   Posté le 11-07-2023 à 14:57:29   

Coup de théâtre à Bruxelles : Zelensky éjecté du sommet UE-CELAC suite à l’opposition de l’Amérique latine


10 JUILLET 2023
https://histoireetsociete.com/2023/07/10/coup-de-theatre-a-bruxelles-zelensky-ejecte-du-sommet-ue-celac-suite-a-lopposition-de-lamerique-latine/?fbclid=IwAR0hWP6Pw8CSodgNgVECVTlY9E0KpO0-puEKLPzQi1jocCrdKd_7_fj9mlw

Tandis que le boulet que le PCF traîne s’ingénie à tenter de nous faire croire que Lula, la Chine et l’Amérique latine participent de ses délires russophobes et pro-otanesques voici la réalité de l’attitude de l’Amérique latine. La question est de savoir pourquoi et comment non seulement la population française mais les communistes l’ignorent et peuvent de ce fait être convaincus que “la communauté internationale” condamne la Russie, lui imputent les torts par rapport à l’OTAN et aux USA. Tout cela pour justifier “l’effort de guerre” qui nous ruine au seul profit des Etats-Unis. Jusqu’à quand les communistes accepteront-ils d’avoir l’Humanité et leur secteur international dirigé par l’équivalent des agents de la CIA ? Parce que celui qui à ce stade de la réalité géopolitique continue à participer d’un consensus criminel qui interdit la paix est sciemment ou par incurie suspect d’être un agent de la CIA et doit rendre des comptes. Des camarades me disent que j’ai raison et ils découvrent en nous lisant l’étendue du mal mais ils me conseillent d’être plus “diplomate”, de ménager ceux qui sont encore dans le brouillard, voilà une vraie question, jusqu’à quand faut-il ménager et laisser le terrain libre à ceux qui ont déjà perdu et tentent de s’accrocher en entretenant la confusion comme seule position de survie ? (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Publié le 8 juillet 2023Société

mise à jour le 09/07/23


Selon des sources diplomatiques anonymes citées par le portail d’informations basé à Bruxelles, EURACTIV, un scandale retentissant secoue actuellement les plus hautes sphères de la politique internationale. Les dirigeants de 33 pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont contraint l’Union européenne d’annuler l’invitation du président ukrainien Volodymyr Zelensky au sommet UE-CELAC qui se tiendra à Bruxelles les 17 et 18 juillet.

Les tensions entre Zelensky et les pays d’Amérique latine sont exacerbées par l’attitude du président ukrainien et sa proximité avec les États-Unis. L’Amérique latine affiche ouvertement son soutien au président russe Vladimir Poutine, mettant ainsi en évidence sa position influente et affirmée.

C’est une énième défaite pour le président ukrainien puisque les dirigeants de 33 pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont insisté pour supprimer tous les paragraphes sur le soutien à l’Ukraine du projet de déclaration finale de l’événement. La CELAC (Communauté d’États latino-américains et caraïbes) a soumis une contre-proposition au projet de texte qui lui a été transmis par Bruxelles, supprimant tous les éléments concernant l’Ukraine.

Cette décision fracassante a mis l’Espagne — qui occupe actuellement la présidence du Conseil de l’Union européenne — dans une position des plus embarrassantes, étant donné que c’est elle qui avait initialement adressé l’invitation à Zelensky. Toutefois, face à l’opposition farouche des dirigeants latino-américains, l’Espagne n’a eu d’autre choix que de se plier à leur volonté et d’annuler l’invitation de manière définitive et sans appel.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’était engagée à travailler avec chaque pays du monde pour exiger qu’ils expriment clairement leur position concernant l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine… elle ne s’attendait pas à un tel revers.

Le Média en 4-4-2.Posté dans Actualités internationales, Société

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Déclaration de dénonciation publique du Ministre des affaires étrangères de Cuba sur les préparatifs du IIIe Sommet CELAC-UE

11 JUILLET 2023

https://histoireetsociete.com/2023/07/11/declaration-de-denonciation-publique-du-ministre-des-affaires-etrangeres-de-cuba-sur-les-preparatifs-du-iiie-sommet-celac-ue/
Cette déclaration de Cuba prolonge ce que nous avons publié hier sur le refus de la CELAC (33 pays d’Amérique latine) d’être enrôlée par des manœuvres de l’Union européenne soumise à l’OTAN dans des guerres par procuration. L’UE au titre de ces manœuvres empêche la publication des débats pour tenter de diviser. Encore une fois il faut considérer à quel point le silence de l’Humanité, celui du secteur international du PCF va dans le sens des manœuvres de l’UE. Comme d’ailleurs l’analyse du secteur international présenté au CN, qui feint d’opposer la Chine, le Brésil à la Russie, considérée comme la seule responsable de la guerre en Ukraine. En fait tout le discours sur le fond revient à accuser la Russie de la totalité de la responsabilité de la situation et la seule raison de faire la paix serait que la Russie veut envoyer une bombe nucléaire. Avec de tels arguments le moindre individu sensé ne souhaite qu’une chose le renforcement de l’OTAN qui nous protège. Qu’il s’agisse des causes de la guerre ou de l’état réel du front, tout le discours ne s’éloigne pas du narratif de ceux qui veulent abattre le danger que représenterait la Russie. Nous sommes loin de la réalité telle que la décrit ici le ministre des affaires étrangères cubaines mais très près des exigences des dirigeants européens et de celles de l’OTAN. Peut-on réellement dans un tel contexte, avec de tels responsables mener une campagne européenne qui ira dans le sens de la paix? IL est évident que non… (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Brp


Ministère des affaires étrangères de Cuba

Le IIIe Sommet des chefs d’État et de gouvernement CELAC – Union européenne se tiendra à Bruxelles, en Belgique, les 17 et 18 juillet.

Les dirigeants des deux régions se rencontreront pour la première fois depuis 8 ans, dans un contexte international très compliqué.
La réalité est que, au-delà des discours et des déclarations, aucun progrès n’a été fait dans les relations birégionales et, dans la dernière période, il y a même eu une régression.
Le Sommet peut être l’occasion de commencer à changer ce scénario. Mais il y a lieu de s’inquiéter.
Le manque de transparence et le comportement manipulateur de l’Union européenne dans la préparation du sommet compromettent gravement le succès de la réunion.
On tente d’imposer des formats restrictifs et conflictuels qui rendent impossibles des discussions directes et transparentes, et il est tenté de cacher le contenu des débats à la presse et à l’opinion publique.
Des forums parallèles au Sommet sont organisés unilatéralement. La partie européenne décide elle-même, qui sera le représentant de notre région dans ces événements.
Une telle procédure, en plus d’être irrespectueuse, crée les conditions pour que ces forums deviennent des scénarios d’attaques et de division contre les pays membres de la CELAC.
Le comportement de l’Union européenne compromet la possibilité de parvenir à des accords définitifs lors du sommet.
Notre région a changé. La CELAC est la voix solide et unitaire de l’Amérique latine et des Caraïbes et doit être respectée.
Ceux qui tentent d’imposer une vision biaisée et pro-européenne de la relation birégionale, feignant d’ignorer les priorités et les intérêts de notre région, n’auront aucune chance de succès à Bruxelles.
Il reste peu de temps, mais il n’est pas encore trop tard pour éviter l’échec.
Le Sommet peut et doit être un espace de dialogue sérieux, participatif et pluriel, qui identifie des solutions pour faire face collectivement, malgré nos différences, aux multiples défis mondiaux qui nous affectent.

Nous aspirons à un sommet qui élargira la coopération inclusive et mutuellement avantageuse dans des domaines hautement prioritaires, tels que le financement du développement, la lutte contre le changement climatique, la sécurité alimentaire et les énergies renouvelables, entre autres.
Nous aspirons à une nomination qui réaffirme le strict respect de la Charte des Nations Unies, du droit international et des postulats de la « Proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes comme zone de paix ».

Cuba se rendra au Sommet de Bruxelles dans un esprit constructif et contribuera autant que possible au renforcement, sur la base de l’égalité et du respect mutuel, du dialogue et de la coopération entre la CELAC et l’Union européenne, dans l’intérêt de nos peuples, des deux régions et du monde.

(Cubaminrex)


Edité le 11-07-2023 à 15:06:51 par Xuan


Xuan
   Posté le 24-07-2023 à 22:55:11   

Pourquoi le conflit ukrainien signera la fin de l’OTAN… et de Biden


https://www.investigaction.net/fr/pourquoi-le-conflit-ukrainien-signera-la-fin-de-lotan-et-de-biden/
20 Juil 2023 RADHIKA DESAI



« Keep the Russians out, the Americans in, and the Germans down”. Les Russes dehors, les Américains dedans et l’Allemagne sous tutelle. Son premier secrétaire général, Lord Ismay, avait révélé toute l’utilité de l’OTAN lors de sa création. Un instrument de domination de Washington sur l’Europe. Mais les rivalités interimpérialistes sont restées. Et le déclin économique ainsi que les échecs militaires des États-Unis ont fissuré l’alliance atlantique. Avec sa guerre par procuration contre la Russie sur le sol ukrainien, Biden espérait revenir aux fondamentaux avant d’embarquer l’Europe vers le plat de résistance : la Chine. La stratégie ne s’est pas avérée payante. Le dernier sommet de l’OTAN à Vilnius témoigne de cet échec. Analyse. (I’A)
La guerre par procuration contre la Russie est la pièce maîtresse de la politique étrangère de Joe Biden. Cette politique consiste à unir les « démocraties » du monde contre les « autocraties », en particulier la Chine et la Russie. Il ne cesse de se vanter d’avoir uni les alliés des États-Unis, la plupart au sein de l’OTAN, comme jamais auparavant. Même si l’unité réelle est tout au plus ponctuelle, la rhétorique semblait fonctionner, jusqu’à récemment. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Lors du récent sommet de Vilnius, la désunion de l’OTAN a éclaté au grand jour, mais pas pour les raisons les plus souvent évoquées dans la presse. Les vraies raisons sont enracinées dans des développements qui menacent de dissoudre non seulement la stratégie de Biden, mais aussi l’OTAN.

Les tensions discordantes ont été amplement discutées au cours de la période précédant le sommet. Tout d’abord, les membres n’ont pas pu se mettre d’accord sur un successeur à Jens Stoltenberg. Ensuite, les dirigeants de l’Australie, du Japon, de la Nouvelle-Zélande et de la Corée du Sud assistaient au sommet pour la deuxième année consécutive. Et le communiqué final réitérait les préoccupations de l’OTAN concernant « les défis systémiques posés par la Chine à la sécurité euro-atlantique » et son engagement à « renforcer […] la prise de conscience commune, à améliorer la résilience et la préparation, à se protéger des tactiques coercitives de la RPC et des efforts visant à diviser l’Alliance. » Mais le président Macron a pris la tête d’une opposition (non négligeable) à un bureau à Tokyo et à une présence permanente de l’OTAN dans la région de l’Asie de l’Est. De plus, bien que l’adhésion de la Finlande ait été approuvée, le président Erdo&#287;an s’est opposé à l’adhésion de la Suède jusqu’à ce que Biden lui propose non seulement des F-16, mais aussi un prêt du FMI octroyé depuis l’Air Force One.

Plus spectaculaire encore, alors que les membres ont une nouvelle fois promis d’augmenter les dépenses et la production en matière de défense et que l’alliance s’est engagée à soutenir l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie, non seulement la demande d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN a échoué, mais l’OTAN s’est même montrée réticente à s’engager sur un calendrier pour l’entrée de l’Ukraine. Le président Zelensky a qualifié cette situation d' »absurde » et l’administration US l’a en retour traité d’ingrat.

Cette querelle ostensible s’est finalement terminée par une attitude plus reconnaissante de Zelensky. Mais le sentiment d’inquiétude est bien présent. Les commentateurs atlantistes redoutent toujours la perspective d’un désengagement entre les États-Unis et l’Europe en cas de victoire de Trump ou de désaccords sur la Chine. Cependant, même ces inquiétudes ne permettent pas de soupçonner à quel point un tel désengagement est proche aujourd’hui, ni la raison de ce désengagement : Biden est sur le point de perdre son pari militaire en Ukraine. Cela mettra forcément fin au projet de Biden d’unir les alliés des États-Unis, ce qui constitue sans doute le cœur de la doctrine Biden.

L’unité de l’OTAN, qui a toujours été un chantier en construction, est devenue plus difficile à mesure que la puissance US déclinait. Au cours des dernières décennies, son principal ciment a été la puissance militaire US. Si elle aussi cesse d’être un lien – comme le montre clairement la série d’échecs militaires qui a culminé avec la sortie humiliante de l’Afghanistan – alors l’abnégation que Biden a exigée – et obtenue dans une certaine mesure – des Européens sur l’Ukraine est la pièce maîtresse sur laquelle reposera l’avenir du leadership US sur ce qu’il reste de ses alliés et de son principal instrument, l’OTAN.

Les liens faibles qui unissent l’OTAN
Pour comprendre l’imminence d’un tel changement fondamental, il faut revenir aux principes fondamentaux qui se cachent derrière l’apparente unité de l’OTAN.

L’article 5, qui a fait couler beaucoup d’encre, stipule que « toute attaque armée contre l’un des membres … sera considérée comme une attaque contre … tous ». Cependant, si vous pensez que cela oblige tous les membres à se précipiter à la défense des alliés attaqués avec tout ce qu’ils ont, détrompez-vous. L’article précise en outre que chaque allié « apportera son concours […] en prenant immédiatement […] les mesures qu’il jugera nécessaires [c’est nous qui soulignons] ». Ainsi, la solidarité alliée s’avère être un festin à la carte, en fonction de ce que chaque pays membre « juge nécessaire ».

D’ailleurs, au début de la guerre froide, les États-Unis s’étaient engagés à défendre l’Europe occidentale de la grande méchante Union soviétique. L’OTAN est censée incarner avec force cet engagement. Mais dans la pratique, cet engagement se résumait surtout à des projets « toujours farfelus et reconnus comme tels« .

Ca vous titille ? Considérez ceci : les États-Unis ont « aidé » l’Europe pendant les deux guerres mondiales sur une base plus ou moins commerciale, augmentant considérablement leur poids économique et financier aux dépens des « alliés ». Ainsi, après la Première Guerre mondiale, les États-Unis ont exigé le remboursement de leurs prêts de guerre. Et après la Seconde, ils ont exigé en retour un alignement politique de leurs « alliés ».

L’Europe peut remercier son étoile que l’aide cruciale et les immenses sacrifices des forces soviétiques et chinoises aient assuré la victoire lors de la Seconde Guerre mondiale, et que la prétendue menace d’une attaque soviétique imminente contre l’Europe occidentale n’ait été qu’une invention de l’imagination hystérique des États-Unis. Une invention qui a tout de même permis à leur complexe militaro-industriel de se maintenir en si bon état au fil des décennies.

Ce que les États-Unis attendent de l’OTAN
Certains affirment que l’OTAN était principalement dirigée contre « l’ennemi intérieur« , les forces de gauche et populaires. De fait, l’OTAN affiche un bilan peu élogieux à cet égard. Mais cela ne tient pas compte de la dimension internationale.

Si les dirigeants US ont longtemps souhaité dominer le monde capitaliste, l’histoire leur a malheureusement donné l’occasion de le faire au moment où cette domination était devenue impossible : avec la montée en puissance de l’Allemagne, des États-Unis eux-mêmes et du Japon, le monde capitaliste était déjà devenu multipolaire au début du vingtième siècle. Aucune puissance ne pouvait le dominer à elle seule. Pire encore, la révolution russe, bientôt suivie par la révolution chinoise, avait fait sortir de vastes pans de la planète du monde capitaliste.

Sans se décourager, les États-Unis ont persisté, utilisant l’OTAN pour tenter de dominer l’Europe. Selon les mots apocryphes de son premier secrétaire général, Lord Ismay, l’objectif était de « garder les Américains en Europe, les Allemands sous tutelle et les Russes en dehors ».

Au cours de la guerre froide, les États-Unis ont assez bien réussi. Mais pour les Européens, cela ne s’est pas fait sans heurts : les Européens ont ainsi exigé de l’or plutôt que des dollars tout au long des années 1960, obligeant finalement les États-Unis à rompre le lien entre le dollar et l’or en 1971 ; De Gaulle a retiré la France du commandement intégré de l’OTAN en 1966 ; et Brandt s’est engagé dans son Ostpolitik visant à améliorer les relations avec le bloc de l’Est. Bien que beaucoup pensent que la rivalité interimpérialiste est morte après la Seconde Guerre mondiale, il semble qu’elle ait été toujours présente à travers le comportement européen.

La guerre froide ne s’est pas terminée par une unipolarité ni par des « dividendes de la paix ». Le déclin économique des États-Unis est devenu visible peu après et les États-Unis ont cherché à compenser ce déclin économique par une agression militaire. Dans ces circonstances, l’Europe s’est montrée de plus en plus ouverte à la création de structures de sécurité autonomes qui, inévitablement, impliquaient une amélioration des relations économiques et sécuritaires avec la Russie.

Les États-Unis, dont les objectifs restaient inchangés alors que leurs capacités diminuaient, devaient contrecarrer ces impulsions européennes. Ils y sont parvenus avec leur intervention militaire en Yougoslavie, notamment en démontrant l’efficacité de leur puissance aérienne supérieure. Et ce succès a permis de garantir que, dorénavant, l’expansion de l’UE vers l’est s’accompagnerait logiquement d’une expansion de l’OTAN.

Pourquoi les États-Unis ne comprennent pas
Loin d’être une simple affirmation « réaliste », l’élan européen vers l’autonomie découle des différences historiques entre les économies de l’Europe continentale et celles des pays anglo-américains : l’une est orientée vers la production plutôt que vers les finances, l’autre est orientée vers les finances et le commerce plutôt que vers la production. Après quatre décennies de néolibéralisme, l’économie anglo-américaine s’est trouvée affaiblie sur le plan productif et plus dépendante que jamais de la finance prédatrice et spéculative.

Ces différences avaient déjà rendu l’unité de l’OTAN difficile à concevoir et le déclin économique des États-Unis n’a fait que l’accentuer. Alors que l’Europe perdait de son attrait économique (tandis que, par ailleurs, la Chine et la Russie en gagnaient), que les États-Unis s’appuyaient sur la projection militaire pour échouer de manière de plus en plus spectaculaire, les impulsions européennes en faveur de l’autonomie refaisaient surface, le président Macron qualifiant même l’OTAN en état de mort cérébrale lors du sommet de l’alliance en 2019.

C’est dans ce contexte que Joe Biden a parié sur la victoire de la guerre par procuration en Ukraine comme prélude à la guerre contre la Chine. Sachant que l’Europe, déjà réticente à entrer en guerre avec la Russie, serait encore plus réticente (pour de bonnes raisons économiques) à se joindre à toute entreprise anti-chinoise, Biden a cherché si résolument et si complètement à séparer l’Europe de la Russie et à la lier aux États-Unis par le biais de la guerre en Ukraine qu’elle n’aurait d’autre choix que de suivre les États-Unis contre la Chine par la suite.

Toutefois, cette entreprise a connu un début peu prometteur. Et elle est maintenant en train de s’effondrer.

Il a été difficile d’obtenir l’unité, même contre la Russie, car cela a entraîné une grande souffrance économique pour l’Europe. Le gouvernement Biden avait pourtant la chance historique de pouvoir compter sur des dirigeants étonnamment dociles dans de nombreuses capitales, en particulier à Berlin. Mais l’unité de l’OTAN sur le conflit ukrainien a relevé plus du spectacle que de la réalité, avec un minimum de conformité réelle et un maximum de conformité de façade. Les sanctions ont généralement été limitées à celles qui font le moins mal, ce qui fait que de nombreuses entreprises occidentales continuent d’opérer en Russie, à tel point que l’on peut se demander ce qui se passe. Les livraisons d’armes se sont concentrées sur celles qui étaient les plus faciles à remplacer, souvent obsolètes, laissant l’Ukraine avec un « grand zoo d’équipements de l’OTAN » difficile à déployer ou à réparer de manière efficace.

Pourquoi la défaite en Ukraine va démembrer l’OTAN et Biden
On le voit bien aujourd’hui, les deux volets de la stratégie de Joe Biden – les sanctions et l’action militaire par procuration – étaient illusoires. Le premier, qui espérait plonger le rouble en eaux troubles et ramener l’économie russe « à l’âge de pierre », s’est avéré un échec manifeste dès la fin de 2022, voire plus tôt. Quant au second volet, malgré les milliards d’aide militaire, malgré l’épuisement des stocks d’armes occidentaux, malgré la découverte des limites quantitatives et qualitatives des capacités de production d’armes occidentales, malgré des complexes militaro-industriels au coût astronomique, malgré des armes de plus en plus meurtrières comprenant désormais des bombes à fragmentation, malgré le recours à des bataillons néonazis, malgré la volonté des États-Unis et de l’Ukraine de sacrifier les Ukrainiens et les mercenaires jusqu’à des niveaux macabres, il est clair depuis un certain temps que l’Ukraine est en train de perdre et qu’elle n’a aucune chance de l’emporter.

Le président Biden l’a reconnu en faisant volte-face sur la proposition d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, refusant même de dévoiler un calendrier pour cette adhésion. Il a non seulement insisté sur le fait qu’il ne faut pas faciliter l’adhésion de l’Ukraine, qu’elle doit faire des progrès sur les réformes requises, mais qu’elle doit aussi conclure un traité de paix avec la Russie avant de pouvoir adhérer à l’OTAN. Un point répété plus d’une fois par Jens Stoltenberg à Vilnius.

C’est la porte de sortie du conflit ukrainien pour le gouvernement Biden. Une porte dont il a également besoin en raison de l’impopularité de la guerre dans son pays, alors que la campagne électorale est sur le point de battre son plein.

Face à cette défaite militaire, aucun autre différend au sein de l’OTAN n’aura d’importance. Les États-Unis n’ont que la puissance militaire à offrir à leurs alliés. L’échec militaire imminent de Biden en Ukraine risque donc de sonner le glas de l’OTAN. Si les États-Unis ne peuvent garantir une victoire militaire, leur utilité pour l’Europe ne peut être que limitée. Et si la stratégie de Biden a échoué à ce stade intermédiaire de la Russie, elle peut difficilement passer au stade final, celui de la Chine.



Radhika Desai est une politologue indienne. Elle est professeure et directrice du Groupe de recherche en économie géopolitique à l’Université canadienne du Manitoba .



Source originale: Counterpunch

Traduit de l’anglais par GL pour Investig’Action
marquetalia
   Posté le 25-07-2023 à 16:03:24   

Je me demande ce que Poutine bricoler, un jour, il reçoit de éminences grises de l extrême droite française, nostalgiques de l'Algérie française, puis se rend.. . en Algérie pour signer des contrats avec Tebboune !


Edité le 25-07-2023 à 18:48:08 par marquetalia


pzorba75
   Posté le 25-07-2023 à 17:14:02   

Le Président algérien a fait un voyage officiel en Chine où il a été reçu avec tous les honneurs dus à son rang, avant de signe des contrats économiques avec la Chine. Pour la Russie, patience attendre le sommet Russie - Afrique de St-Petersburg pour analyser son impact.
Xuan
   Posté le 30-07-2023 à 20:21:26   

L'impact a été violent si on prend en compte le coup d'état au Niger.
Je signale l'article publié par D. Bleitrach et les commentaires qui l'accompagnent.
J'y ai cité l'intervention d'Ibrahim Traoré pour le Burkina Faso.
Macky Sall qui s'est senti visé a refusé de poser pour la photo de famille

Les articles de l'Humanité sont complètement à la botte de l'impérialisme, décrivant "quelques centaines de Nigériens se sont rassemblés pour soutenir le coup d’État" .
Les actualités montrent que les masses rejettent là aussi la présence française.
Rappelons que la demande de Macron de participer à la dernière réunion des BRICS avait été rejetée.

https://histoireetsociete.com/2023/07/29/le-president-du-niger-pris-en-otage-en-raison-de-son-boycott-de-la-russie/#comment-10422


Edité le 30-07-2023 à 20:35:36 par Xuan


Xuan
   Posté le 30-07-2023 à 20:33:01   

marquetalia a écrit :

Je me demande ce que Poutine bricoler, un jour, il reçoit de éminences grises de l extrême droite française, nostalgiques de l'Algérie française, puis se rend.. . en Algérie pour signer des contrats avec Tebboune !


L'extrême droite française peut bien être nostalgique de l'Algérie française, elle ne va pas recoloniser l'Algérie.
Ensuite Poutine se moque bien que ce soit l'extrême droite puisque lui-même est anti communiste. En faisant une réserve sur le néo nazisme, dont les organisations sont interdites en Russie.

Nous devrions être plus critiques sur les catégories parlementaires qui ne définissent pas la réalité de la lutte des classes et de la lutte contre l'hégémonisme US.
Ensuite, distinguer les contradictions à l'échelle mondiale, y compris entre les pays impérialistes (même s'ils paraissent unis dans l'OTAN), et les contradictions dans notre pays, entre la bourgeoisie monopoliste et les masses populaires.
N'oublions pas non plus que le rejet des socialos a précipité beaucoup de victimes du capital dans les bras de l'extrême droite.

Il est important que les communistes ne laissent pas la lutte contre l'hégémonie US aux mains des souverainistes. Que des souverainistes s'opposent à la bourgeoisie sur ce terrain-là ne pose pas de problème, ce qui en pose c'est que les communistes ne soient pas à la tête de la lutte anti impérialiste.
Ensuite sur ces sujets nous soutenons d'abord les communistes russes et la Chine Populaire. Ce sont eux qui sont à l'avant-garde.
Xuan
   Posté le 30-07-2023 à 21:30:42   

Sommet Afrique-Russie : Les participants plaident pour un «monde multipolaire plus juste»
30/07/2023 mis à jour: 20:24
Mokrane Aït Ouarabi
https://elwatan-dz.com/sommet-afrique-russie-les-participants-plaident-pour-un-monde-multipolaire-plus-juste

Dix-sept chefs d'Etat ont participé au Sommet Afrique-Russie
Les participants au deuxième sommet Russie-Afrique qui s’est achevé vendredi à Saint-Pétersbourg ont plaidé pour un «ordre mondial multipolaire plus juste». Dans la déclaration finale adoptée à l’issue de ce sommet, la Russie et les pays africains ont fait part de leur vision du monde et exprimé leur rejet de toute forme de «nationalisme agressif».

Ils se sont également engagés à combattre toute forme de «néonazisme», de «néofascisme», de «l’afrophobie», de «russophobie», de «xénophobie» ou de «racisme et discrimination raciale», qu’elle soit fondée sur «la religion, les convictions ou l’origine». Les participants au sommet de Saint-Pétersbourg ont souligné l’importance de consacrer «le principe de l’égalité souveraine des États» afin d’«assurer la stabilité des relations internationales».

Pour ce faire, les signataires de cette déclaration ont décidé de faire du «Forum de partenariat Russie-Afrique» un «élément central» de la coopération multilatérale russo-africaine.

Aussi, c’est à travers ce Forum que la coopération «mutuellement bénéfique» ,mise en avant lors de ce sommet, sera «approfondie» dans le but de baliser le terrain pour l’avènement d’un «ordre mondial multipolaire plus juste, équilibré et durable».

Sécurité alimentaire et terrorisme

Les participants à ce sommet ont insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts afin de pouvoir relever les défis dans tous les domaines, à savoir sécuritaire, alimentaire ou énergétique. Ils ont appelé à la mise en place une stratégie commune pour «assurer la sécurité alimentaire et énergétique à long terme du continent africain».

La Russie et les pays africains ont convenu dans ce sens de «renforcer le dialogue, le partenariat et la coopération» en contribuant par des politiques efficaces «au renforcement de l’investissement» mais aussi de «la coopération commerciale, économique».

Le décollage économique, comme relevé dans la déclaration finale, ne pourrait être concrétisée que par des politiques souveraines préservant les intérêts de chaque Etat. Ainsi, l’emploi des monnaies nationales dans échanges commerciaux entre l’Afrique et la Russie constitue un des axes de travail auquel a abouti ce sommet dont les participants ont exprimé leur refus de voir le continent africain se transformer en un terrain de «confrontation internationale» entre les grandes puissances.

Lors de ce sommet, une feuille de route, appelée «Plan d’action du Forum de partenariat Russie-Afrique pour 2023-2026» a été approuvée. Ce plan se décline en 180 points regroupés dans quatre grands axes : «politique et sécurité», «finance et agriculture», «énergie» «science et culture». Selon ce document publié par le Kremlin, la Russie et l’Afrique comptent bien «accroître la coopération aux plus hauts niveaux politiques et poursuivre un dialogue constructif dans le cadre de mécanismes internationaux, régionaux, multilatéraux et bilatéraux».

Coopération avec les organisations régionales

Ainsi, la Russie a annoncé son intention d’élargir son cadre de la coopération à l’ensemble des organisations régionales africaines, à l’instar de l’Union du Maghreb arabe (UMA), la Communauté de développement de l’Afrique australe (CDAA), de la Communauté d'Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l'Ouest (Cédéao). Une grande attention a été également accordée aux questions sécuritaires et en premier lieu la lutte contre le terrorisme qui affecte plusieurs pays africains et qui plonge une grande partie du continent dans une instabilité chronique.

En Economie, le document a insisté sur l’accès aux «services financiers» et sur «les règlements mutuels en monnaies nationales». Il a également placé «les questions de sécurité alimentaire mondiale en tête de l’agenda multilatéral» afin de «s’attaquer aux causes profondes de la sécurité alimentaire».

Sur la question énergétique, la Russie et les pays africains ont convenu d’axer leur coopération sur la promotion «des sources d’énergie durables à faible émission de carbone». Le plan d’action accorde également une grande importance aux «échanges culturels, scientifiques et éducatifs».

La Russie envisage d’ailleurs «l’ouverture de succursales d’organisations éducatives russes dans les pays africains». Aussi, les participants au sommet évoquent «la possibilité d’organiser l’Année de la culture africaine en Russie et l’Année de la culture russe en Afrique».

Il s’agit donc d’un partenariat global qui touche à divers domaines. Lors de son discours prononcé à l’ouverture du sommet, le président russe, Vladimir Poutine, a affirmé que «le continent africain est devenu le nouveau centre de pouvoir et chacun devra tenir compte de cette réalité objective».

Il s’est félicité du fait que «les représentants des Etats africains ont fait preuve de volonté politique et de leur réel intérêt à développer la coopération avec notre pays», estimant qu’ils «ont démontré leur indépendance». Il faut souligner que ce sommet s’est tenu dans un contexte international tendu à cause du conflit russo-ukrainien.
marquetalia
   Posté le 31-07-2023 à 13:05:33   

@ Xuan, je ne suis pas idiot au point de croire que la France va recoloniser l Algérie ! Il n empêche que l extrême droite française se fout bien des victimes du Fis à l epoque, ou d Al Qaeda maintenant, , quand on leur parle des moines trappistes de Thiberine assassinés par le Gia, ils répondent que 'tous les moines sont tous des gros pedes", et pour l élimination des chrétiens de Somalie et du reste de la Corne de l Afrique, ils rétorquent "on s en fout, c est un noir". Et, pourtant, ils ne sont pas-encore,au pouvoir.


Edité le 31-07-2023 à 18:31:12 par marquetalia


Xuan
   Posté le 31-07-2023 à 17:00:16   

Ce qu'ils racontent ne pèse rien. L'extrême droite française peut présenter un danger à partir du moment où des monopoles comme Bolloré s'intéressent à eux.

Ensuite la situation a changé depuis les années 60. Alors le tiers monde commençait à se soulever et l'Afrique a arraché son indépendance politique.
Puis l'impérialisme a déclenché une contre-offensive durant toute la période suivante et entravé le développement économique et technologique ou détruit certains pays.
Maintenant s'ouvre une deuxième ère de libération des peuples.
Par milliards ils s'opposent à l'impérialisme en Afrique, en Asie et en Amérique du sud.
Non seulement l'extrême droite est incapable de s'y opposer mais elle crée en Europe même, avec la guerre et la crise économique, les conditions de la disparition de l'impérialisme.
marquetalia
   Posté le 31-07-2023 à 18:34:34   

Lrs peuples d Amérique latine se sont libérés du colonialisme il y a deux cents ans, au début du XIX ème siècle d ailleurs ils sony en train de célébrer leur indépendance.
marquetalia
   Posté le 31-07-2023 à 18:38:29   

L extrême droite peut toujours comettre des mefaits locaux, comme dans le rixe dans les années 90 en Moselle, à Audin le Tiche, où des membres du Pnfe ont passé à tabac des jeunes f extrême gauche.
pzorba75
   Posté le 31-07-2023 à 20:25:19   

marquetalia a écrit :

Lrs peuples d Amérique latine se sont libérés du colonialisme il y a deux cents ans, au début du XIX ème siècle d ailleurs ils sony en train de célébrer leur indépendance.

Colonialismes espagnol ou portugais remplacés par l'impérialisme américain, voir la doctrine Monroe.
marquetalia
   Posté le 31-07-2023 à 22:04:49   

@ Xuan, ne t inquiète pas, je connais la mise sous tutalle de l Amérique latine par les Usa, c est d ailleurs pour ça que j ai commencé à m inteteresserr à l ideologie communiste.


Edité le 01-08-2023 à 11:01:30 par marquetalia


Xuan
   Posté le 07-08-2023 à 20:54:22   

La Russie est-elle un pays impérialiste ?

LA RUSSIE EST-ELLE UN PAYS IMPÉRIALISTE ET QU’EST CE QUE CA CHANGE ?
7 AOÛT 2023

Savoir si la Russie de Poutine est impérialiste ou non m’est toujours apparu relativement secondaire à partir du moment où la désignation de l’ennemi principal : l’impérialisme des USA et de ses alliés vassaux occidentaux et asiatiques ne faisaient pas de doute. A l’image de la majorité de l’ONU condamnant ou s’abstenant face à l’intervention russe en Ukraine, mais refusant toute sanction et envoi d’armes en posant comme le fait la Chine, le fait que la guerre en Ukraine est pour la Russie une question de sécurité face aux menées des USA et de l’OTAN et ceci après la guerre froide et la dissolution du pacte de Varsovie, encore aggravé par le coup d’Etat de 2014 et la transformation de l’Ukraine en bastion armée et russophobe avec la non application des accords de Minsk.
Donc la politique en faveur de la paix doit s’entendre la-dessus et le débat sur la nature de la Russie important sur le plan théorique ne doit pas entraver un mouvement de la paix qui en particulier en occident ne doit pas se tromper d’adversaire.
En revanche, cette question de “l’impérialisme” russe ou non, joue un rôle important dans le positionnement face à un monde multipolaire travaillé à la fois par l’exigence des souverainetés nationales sur les ressources et sur la lutte des classes pour qui en bénéficie et qui protège la planète, c’est à dire qu’il joue sur une “perspective politique”. L’apport récent fondamental de Jean-Claude Delaunay renvoie à une évolution depuis Lénine dont les concepts sont rappelés ici. (note et traduction avec deepl de Danielle Bleitrach)

________________________


‘Qu’est ce qu’un pouvoir impérialiste ? par le cercle de paix hongrois


Pour une analyse correcte, nous devrions adhérer à l’approche selon laquelle un État ne peut être classé comme pouvoir impérialiste que s’il ne satisfait vraiment pas seulement à quelques-uns, mais _toutes_ les conditions établies par le créateur du concept, Vladimir Iljics Lénine, lors de la définition de “l’impérialisme”.

Il ne suffit pas qu’un État capitaliste devienne une puissance impérialiste pour participer au commerce international et/ou avoir une capacité militaire considérable.
La caractéristique déterminante du pouvoir impérialiste n’est pas le profit tiré du commerce mondial, mais une forme spéciale de celui-ci.

La nature impérialiste d’un pouvoir capitaliste est démontrée principalement par la _reliance_ résultant de l’investissement de capitaux étrangers par les institutions financières gérées par les monopoles privés qui la contrôlent. De cette particularité il montre que la _structure économique_ du pouvoir donné monte du niveau inférieur du capitalisme au capitaliste monopole supérieur, c’est-à-dire le niveau _impérialiste_.L’existence de compétences avancées armées militaires ne contient pas encore l’essence de l’impérialisme, car elle est le résultat de la façon_ d’utiliser les compétences militaires.

Pour qu’un pays soit considéré comme impérialiste (monopole capitaliste), il doit répondre aux cinq critères suivants :

La concentration de la production et du capital s’est tellement développée qu’elle a créé des monopoles, qui jouent un rôle décisif dans l’économie mondiale.*[Où sont les monopoles de la capitale russe qui définissent nos habitudes de consommation et contrôlent notre mode de vie aujourd’hui ? ]

Basée sur la fusion du capital bancaire avec le capital industriel et le capital financier généré (« capital financier »), une oligarchie financière qui influence décisivement le fonctionnement de l’État tout entier.
*[Les actifs les plus riches de la Russie sont principalement dans l’industrie et non dans la finance, alors que sur les 100 plus grandes banques du monde il n’y a qu’une seul russe : la _Sberbank appartenant à l’État] ;

La valeur et l’importance de l’exportation de capital dépassent l’exportation de biens et revêtent une importance exceptionnelle.
*[L’exportation de la Russie est exportée presque exclusivement par des transporteurs d’énergie et d’autres matières premières et non par des exportations de capitaux. Où sont les trusts mondiaux et les monopoles financiers centrés sur la Russie qui exploitent le travail mondial par des activités d’investissement, puis expédient les bénéfices générés chez eux et les accumulent en Russie ? ];

La condition préalable à la phase impérialiste du capitalisme est la création d’associations capitalistes monopolistiques internationales, qui divisent le marché mondial entre elles avec des opérations de type cartel.
*[Compte tenu de la structure de l’économie mondiale, ces sociétés de capital existent clairement, mais elles _n’incluent pas_ les monopoles industriels-financiers russes] ;

La dernière condition nécessaire à la phase impérialiste du capitalisme est la division sectorielle et territoriale de l’ensemble du marché mondial, qui se déroule par et _entre_ les plus grandes puissances capitalistes.

*[Le marché mondial était en effet divisé, mais la Russie a été exclue de cette division, du moins dans le sens où elle a été traitée comme un territoire à diviser. Ainsi, la classe capitale de la Russie, compte tenu de la position économique mondiale actuelle de l’État, n’a pas accès au corridor impérialiste. En raison de la détermination des forces mondiales, ses opérations militaires apparaissent comme un comportement défensif (protecteur). Ses interventions neutralisent les attaques _réelles_ du centre du système mondial dans les zones périphériques (par exemple, la Syrie et l’Ukraine orientale). Ces interventions armées semblent faire partie d’une stratégie conçue pour préserver la population, le territoire et les ressources naturelles de la Russie contre d’autres gains du capitalisme centriste, qui règne uniquement sur le position impérialiste. ]


Edité le 07-08-2023 à 22:17:49 par Xuan


Xuan
   Posté le 19-08-2023 à 23:04:30   

A moment où la Pologne menace la Biélorussie :

LE MINISTRE CHINOIS DE LA DEFENSE SE REND EN BIELORUSSIE POUR RENFORCER LES LIENS

Des "liens fraternels" renforcés pour compenser le déséquilibre stratégique auquel le monde est confronté

Publié: 17 août 2023 22:17Par
Denng Xiaoci
https://www.globaltimes.cn/page/202308/1296494.shtml
La Chine et la Biélorussie partagent la même vision de l'ordre mondial, et la coopération militaire entre la Biélorussie et la Chine ne vise aucun pays tiers, a déclaré le président biélorusse Alexandre Loukachenko lors de sa rencontre avec le conseiller d'État chinois et ministre de la Défense nationale Li Shangfu à Minsk. jeudi.

Les observateurs chinois ont salué la visite de Li en Biélorussie comme une visite qui contribuerait à renforcer davantage les liens de défense et les relations globales entre les deux pays, ce qui revêt une grande valeur stratégique pour compenser le défi de la perte d'équilibre stratégique du monde, alors que l'Occident dirigé par les États-Unis tente de plus en plus de parvenir à un modèle stratégique déséquilibré qui ne profite qu'à lui-même.
Li est arrivé mercredi à Minsk en provenance de Russie où il a participé à la 11e Conférence de Moscou sur la sécurité internationale qui s'est tenue au Patriot Park près de la capitale russe. Il s'agit de la première visite de haut niveau de la coopération militaire sino-biélorusse au cours des cinq dernières années. Les responsables de la défense des deux pays devraient définir les domaines de coopération dans un proche avenir et échanger leurs points de vue sur la situation actuelle en matière de sécurité internationale et régionale, a rapporté TASS.

"Nous sommes des partisans absolus d'un monde multipolaire, de l'intégrité territoriale et de l'unité des frontières et des territoires formés après la Seconde Guerre mondiale. Nous restons attachés à la non-ingérence dans les affaires intérieures des États. En bref, toute la palette sur laquelle repose la politique étrangère de la Chine Sa base est similaire à la nôtre. Sachez que depuis plus de 30 ans, nous avons toujours soutenu la Chine dans toutes ses aspirations, car nous considérons la politique intérieure et étrangère de la République populaire de Chine comme absolument juste, visant à la résolution pacifique de tout différend. et les conflits » , a souligné le dirigeant biélorusse, selon l'agence de presse d'État biélorusse, l'Agence télégraphique biélorusse (BelTA) jeudi.

Li Shangfu a salué les grands succès de la Biélorussie dans son développement et le rôle du chef de l'État biélorusse dans cette réalisation. "Permettez-moi d'exprimer mon respect sincère et profond pour votre grande contribution à la paix et au développement dans le monde" , a déclaré le ministre chinois de la Défense.

"Le but de ma visite en Biélorussie est la mise en œuvre d'importants accords au niveau des chefs d'Etat et le renforcement de la coopération militaire bilatérale" , a déclaré Li.
Selon un communiqué officiel du ministère chinois de la Défense nationale, Li a transmis les chaleureuses salutations du président Xi Jinping à Loukachenko.
Li a déclaré que sous la direction stratégique des deux chefs d'Etat, les relations sino-biélorusses ont été élevées au rang de partenariat stratégique global de coopération par tous les temps.
La Chine est disposée à travailler avec la Biélorussie pour approfondir et consolider en permanence une coopération mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant, et mieux profiter aux peuples des deux pays. La coopération militaire entre la Chine et la Biélorussie s'est régulièrement développée, obtenant des résultats fructueux en matière de communication stratégique, d'entraînement conjoint et d'exercices conjoints. Les deux parties feront des efforts conjoints sous la direction des deux chefs d'Etat pour faire progresser continuellement les relations militaires, a déclaré le ministre chinois de la Défense.

« Ces dernières années, sous la direction d'Alexandre Loukachenko et de Xi Jinping, les relations entre la Biélorussie et la Chine n'ont cessé de se renforcer, de se développer et d'avancer régulièrement. partenariat stratégique" , a déclaré Li mercredi lors de sa rencontre avec le ministre biélorusse de la Défense Viktor Khrenin à Minsk mercredi, a rapporté BelTA.
Cela montre que nous avons maintenant des relations véritablement fraternelles, a noté Li.

Selon le ministre chinois de la Défense nationale, la Chine est actuellement le deuxième partenaire du Bélarus en termes de commerce bilatéral. « L'année dernière, le commerce mutuel a augmenté de plus de 30 %. En janvier-mai 2023, le commerce entre la Biélorussie et la Chine a également affiché une très bonne croissance » , a ajouté M. Li.

La Biélorussie a déclaré mercredi que les relations diplomatiques avec la Chine avaient atteint un " niveau de coopération sans précédent" .

Khrenin a déclaré qu'" en 31 ans de relations diplomatiques, grâce à l'amitié traditionnelle et au respect mutuel, nos pays sont parvenus à un partenariat stratégique global" .

Khrenin a ajouté que les relations amicales entre la Biélorussie et la Chine avaient formé une base pour développer la coopération entre les deux pays.

"Malgré des facteurs externes, nos relations profondes et privilégiées nous permettent d'avancer vers la création d'une communauté d'intérêts communs et d'un destin commun" , a-t-il déclaré.
Le ministre biélorusse de la Défense a ajouté que la visite de son homologue chinois contribuerait à renforcer les relations militaires et la compréhension entre les forces armées des deux pays et offrirait " d'excellentes perspectives pour le développement des relations dans les domaines commercial, économique, scientifique et technique ".

Li a rencontré pour la dernière fois son homologue biélorusse lors de la réunion des ministres de la Défense de l'Organisation de coopération de Shanghai en avril.
Les échanges militaires sont un indicateur d'une relation entre deux pays. Les échanges militaires reposent sur un haut niveau de confiance mutuelle, et ce n'est que lorsque les deux pays se perçoivent comme dignes de confiance qu'ils peuvent baisser leur garde et s'engager dans des échanges militaires approfondis, a déclaré Cui Heng, chercheur adjoint au Centre d'études russes de l'Est. China Normal University, a déclaré jeudi au Global Times.

"Actuellement, l'Europe dans son ensemble est stratégiquement déséquilibrée, et l'Occident dirigé par les États-Unis tente de parvenir à un modèle stratégique déséquilibré qui ne profite qu'à lui-même. Dans ce contexte, il est assez urgent et nécessaire que les pays non occidentaux renforcent leurs liens et coopération au niveau stratégique, garantissant la stabilité et l'équilibre stratégiques mondiaux pour garantir que les différentes civilisations, systèmes politiques et sociaux du monde entier puissent poursuivre leur objectif commun de développement » , a déclaré Li Haidong, professeur à l'Université des affaires étrangères de Chine.

Les analystes chinois ont également souligné l'urgence de renforcer la coopération militaire entre la Chine et la Biélorussie, compte tenu de l'incertitude des perspectives de sécurité mondiale et européenne en raison du conflit russo-ukrainien ainsi que de la pénitence d'une nouvelle détérioration des relations entre les grandes puissances.

Le renforcement de la coopération militaire entre la Chine et la Biélorussie aiderait à résoudre les crises non seulement en Europe et en Eurasie, mais aussi dans les régions du Pacifique et de l'Atlantique de manière constructive lorsqu'elles surviennent, en offrant d'autres moyens de les résoudre que d'une manière biaisée et coercitive qui discrimine et les pressions sur les pays non occidentaux, a expliqué jeudi Li Haidong au Global Times.
La coopération militaire entre la Chine et la Biélorussie sert également de démonstration pour les autres parties et joue un rôle dans la dissuasion stratégique, a noté Cui. " La coopération militaire et la coopération dans le domaine de la sécurité entre la Chine et la Biélorussie ne visent aucune tierce partie, mais visent à sauvegarder leurs propres intérêts nationaux."

Le contexte de la rencontre entre le ministre chinois de la Défense nationale et son homologue biélorusse est le possible débordement du conflit russo-ukrainien sur la Biélorussie. La Biélorussie subit d'importantes pressions internes et externes, en particulier depuis les élections de 2020. La visite du ministre chinois de la Défense nationale exprime également un soutien politique à la Biélorussie, a déclaré Cui.
Après une interruption de cinq ans, la coopération militaire et les échanges entre la Chine et la Biélorussie sont sûrs d'être encore renforcés et développés sous la promotion et l'impulsion de responsables militaires de haut niveau, a déclaré Song Zhongping, expert militaire et commentateur de télévision, au Global Times. Jeudi.
La Chine et la Biélorussie sont des pays épris de paix et espèrent maintenir la paix et la stabilité régionales et sauvegarder un véritable multilatéralisme, a déclaré M. Song. " En ce qui concerne la crise russo-ukrainienne, les deux pays jouent un rôle important dans la promotion des pourparlers de paix. "

La coopération entre la Chine et la Biélorussie est multiforme et la portée de la coopération est très large. La coopération militaire entre les deux parties impliquera probablement des échanges de personnel militaire, des échanges mutuels d'armes et éventuellement un apprentissage mutuel des doctrines militaires et une compréhension des théories stratégiques, a déclaré Li Haidong.
Lorsqu'on lui a demandé où se situait la coopération entre la Chine et la Biélorussie, Song a répondu que la Biélorussie pourrait importer davantage d'armes et d'équipements défensifs de Chine, élargissant la coopération précédente en matière d'équipement militaire.
En outre, il est nécessaire de renforcer les échanges et les exercices militaires entre la Chine, la Biélorussie et la Russie. Dans le même temps, il est également possible d'envisager d'intégrer la Biélorussie dans diverses organisations internationales régionales établies par la Chine et la Russie, a-t-il ajouté.

La Biélorussie aspire à devenir membre de l'Organisation de coopération de Shanghai et du mécanisme BRICS, ce qui indique sa volonté de renforcer la coopération avec des pays partageant les mêmes idées. Ceci est particulièrement important pour le maintien du système multilatéral et d'un monde multipolaire, ont souligné les analystes


Edité le 19-08-2023 à 23:05:59 par Xuan


marquetalia
   Posté le 29-09-2023 à 23:28:59   

Les Bielorusses installés en Lituanie sont mal vus, et risquent d etre ostracisés.
marquetalia
   Posté le 29-09-2023 à 23:34:12   

Des divisions se creusent entre les pays du bloc imperialiste, d une part entre le Canada et l Inde, accusée d aviir commandité l assassinat d un dirigeant sikh en exil sur le sol canadien,et d autre part entre la Pologne et l Ukraine. Varsovie ne veut plus livrer d armes à Kiev du fait de la crise des céréales
Xuan
   Posté le 06-03-2024 à 13:06:35   

A propos du débat sur la déclaration du 4 mars de Macron


Débat en ligne sur https://www.youtube.com/live/TM-VDcJNJsk?si=exKisP3wQ2BWdRs7

Voir l'article et les commentaires sur
https://histoireetsociete.com/2024/03/04/la-prise-de-conscience-de-la-realite-risque-daller-vite-tres-vite/#comment-14684


commentaire Xuan :

5 MARS 2024 AT 20 H 59 MIN
Merci pour ce débat sur le fond, la position de Deffontaines a le mérite de défendre la paix et c’est ce que je retiens moi aussi.
Je relève entre autres deux commentaires indiquant que la déclaration de Macron et la « fuite » allemande ne sont pas des anecdotes, et je crois qu’il faut gratter le sable des discours pour chercher les intérêts matériels :

> Michel BEYER « Si j’ai bien écouté Isabelle Lasserre, l’intervention de Macron n’était pas spontanée, mais mûrement réfléchie Il n’en est que plus critiquable. Dans quels buts a-t-il fait cette opération? Par mégalomanie vraisemblablement, mais il a voulu aussi s’affirmer comme le chef de file de l’UE. Comment va-t-il entrer en guerre sans faire la guerre? Je doute qu’il trouve la quadrature du cercle. D’autant que la France n’a pas les moyens de sa déclaration. »

> Daniel Arias « S’il y a eut fuite, celle-ci est volontaire, tant pour intoxiquer l’adversaire ou préparer l’opinion publique au futur ».

Qu’est-ce qui distingue la France et l’Allemagne sur le fond ?
L’une et l’autre sont les deux piliers de l’Europe qui se disputent sa tête et qui donnent le ton, cela s’est déjà produit dans le passé par exemple lors de la crise de l’Euro et du grexit, même si l’UE est bien divisée sur plusieurs dossiers.
Entre la « fuite » et la déclaration de Macron il n’y a pas de différence de nature, elles reflètent toutes deux la peur panique des monopoles industriels, commerciaux et financiers de voir s’évaporer les milliards « investis » en Ukraine et avec eux des perspectives de profit immenses. Et cela quel qu’en soit le coût pour les agriculteurs européens d’ailleurs.
A partir de là, « Une victoire russe, c’est la fin de la sécurité européenne » se comprend comme « c’est la fin de l’impérialisme français » , et cela vaut pour l’impérialisme allemand.
Et le danger sécuritaire est d’autant plus grand que derrière la Russie c’est l’Eurasie
Je veux dire par là que pour ces capitalistes la motivation fondamentale c’est la guerre pour les profits, qu’ils y sacrifient déjà les retraites et la santé du peuple et qu’ils iront plus loin. Soit sous l’aile des USA, soit avec une OTAN décervelée, mais par tous les moyens y compris la sueur et le sang du peuple, et jusqu’au bout comme Zelensky.

En second lieu se trouvent les particularités nationales, c’est-à-dire l’aspect usage interne des déclarations de Macron.
Une particularité de notre pays et son actualité, c’est le scenario électoral du repoussoir fasciste inauguré sous Mitterrand et reconduit depuis à l’identique, pour faire réélire le candidat social-démocrate-libéral même avec un fort taux d’abstention.
On constate que cette fois, le discrédit de l’équipe Macron est tel qu’il faut mettre en œuvre tous les moyens qui ne coûtent rien ou presque : campagne sur le harcèlement scolaire, chasse à l’agression sexuelle dans le spectacle, avortement constitutionnalisé, débauche de films sur le fascisme, Manouchian au Panthéon, et j’en passe.
Il s’agit d’inverser la tendance des intentions de vote RN, en opposant le chevalier blanc “antifasciste” et ses mains propres à « Poutine et ses alliés du RN ».
Simultanément réaliser l’Union Sacrée même avec le RN, en l’obligeant à lâcher Poutine comme il a lâché le frexit.
Après tout, la violente dispute aux USA entre Biden et Trump n’a pas changé la nature de l’hégémonisme, ni réglé l’abcès ukrainien ni interrompu la guerre avec la Chine, et ici le RN avait soutenu Trump contre la Chine, Bardella applaudit Zelensky au Parlement européen…
Xuan
   Posté le 06-03-2024 à 13:08:11   

https://histoireetsociete.com/2024/02/29/lotan-est-elle-vraiment-prete-a-entrer-en-guerre-avec-la-russie/?fbclid=IwAR0d5XTShehwKHCCMIOuJ4MEoo5BVkoDjHcSrdODcKUIgGYpnriyA0MgusE
Xuan
   Posté le 10-03-2024 à 13:00:41   

https://histoireetsociete.com/2024/03/10/remarquable-lecon-de-geopolitique-de-jacques-sapir/?unapproved=14804&moderation-hash=d2f3f8ef906a455703bbc36f84fd9e52#comment-14804

Une intéressante interview de Jacques Sapir.

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-le-pape-francois-appelle-a-avoir-le-courage-de-negocier_6414337.html

Le pape François a appelé à "avoir le courage de hisser un drapeau blanc et à négocier" pour mettre un terme à la guerre en Ukraine "avant que les choses ne s'aggravent" , dans une interview à la télévision publique suisse RTS, diffusée samedi 9 mars.
Xuan
   Posté le 10-03-2024 à 20:43:54   

Poutine pour un cessez-le-feu ?

https://www.youtube.com/watch?v=4jcQBYM1PVI
Xuan
   Posté le 13-03-2024 à 17:41:05   

Afonine sur “Russia-1” : le KPRF et Guennadi Ziouganov ont convaincu la majorité des partis communistes du monde de soutenir notre pays
13 MARS 2024
D Bleitrach

https://histoireetsociete.com/2024/03/13/afonine-sur-russia-1-le-kprf-et-guennadi-ziouganov-ont-convaincu-la-majorite-des-partis-communistes-du-monde-de-soutenir-notre-pays/


Un excellent article, alors qu’est posée la conviction d’Orban que Trump fera la paix, le communiste lui répond : aux Etats-Unis comme en France d’ailleurs, il ne faut pas se fier à ce que disent les candidats pour plaire à leurs électeurs, pour mener des manœuvres politiciennes, ce qui dirige la politique ce sont les capitalistes et l’extrême-droite ne leur manquera pas : L’initiative explosive du président français Macron, dont toute la planète discute actuellement – envoyer des troupes de l’OTAN en Ukraine – reflète également cette crainte de l’Occident de perdre sa marionnette ukrainienne. Il s’agit d’une tentative d’envoyer un signal aux dirigeants russes : n’allez pas plus loin que les régions qui font constitutionnellement déjà partie de la Russie. Les troupes de l’OTAN seront à proximité. Qu’importe à ces gens-là si cette provocation porte la guerre mondiale… Non il faut tabler sur les forces de progrès, sur les communistes qui partout portent les intérêts du peuple qui lui n’a aucun intérêt à la guerre. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/224984.html

Iouri Afonine, premier vice-président du comité central du kPRF, a participé à l’émission “60 minutes” sur la chaîne de télévision Rossiya-1.

Le premier sujet de discussion a été la déclaration du Premier ministre hongrois Orban selon laquelle Trump a l’intention de cesser de financer l’Ukraine s’il est élu président. Viktor Orban a rencontré Donald Trump au domaine de Mar-a-Lago, dans l’État de Floride. Selon Orban, Trump a un plan pour mettre fin au conflit russo-ukrainien.

Le premier vice-président du comité central du KPRF a déclaré que l’élection présidentielle américaine nous offre un grand spectacle politique. Dans ce spectacle, Trump dit ce que ses électeurs veulent entendre. Et ses électeurs veulent entendre que l’argent de l’Amérique, c’est-à-dire leur argent en tant que contribuables, cessera d’être gaspillé à gauche et à droite. Mais Trump tiendra-t-il ses promesses ?

Iouri Afonine a rappelé que lorsque Trump était président, des sanctions anti-russes ont été imposées, ce qui a en fait bloqué le lancement du gazoduc Nord Stream-2. C’est également sous Trump que les États-Unis se sont retirés du traité RSMD (traité interdisant les missiles de portée intermédiaire et de plus courte portée), ce qui a créé de nouvelles menaces pour la sécurité de la Russie. Sous Trump, les États-Unis ont mené trois guerres simultanées : en Afghanistan, en Syrie et au Yémen. Enfin, c’est Trump qui a porté un coup à notre allié Cuba en renforçant fortement les sanctions contre l’île de la Liberté.

Mais il est caractéristique, a déclaré Iouri Viatcheslavovitch, que le thème de la fin du conflit ukrainien soit de plus en plus entendu dans les déclarations de divers hommes politiques occidentaux. Il est évident que ces sentiments sont une réaction aux succès de nos troupes sur le front. Mais le fait est que l’Occident veut manifestement préserver le régime nazi de Kiev à tout prix pour mettre fin au conflit.

L’initiative explosive du président français Macron, dont toute la planète discute actuellement – envoyer des troupes de l’OTAN en Ukraine – reflète également cette crainte de l’Occident de perdre sa marionnette ukrainienne. Il s’agit d’une tentative d’envoyer un signal aux dirigeants russes : n’allez pas plus loin que les régions qui font constitutionnellement déjà partie de la Russie. Les troupes de l’OTAN seront à proximité.

Toutefois, une telle tentative de pression sur la Russie est porteuse d’un conflit mondial. En outre, selon Iouri Afonine, l’introduction des troupes de l’OTAN serait en fait une véritable intervention, et ce dans des endroits où les interventionnistes occidentaux, tels que les Français, ont déjà fait des dégâts. Le scénario de l’entrée des troupes de l’OTAN en Ukraine est de plus en plus souvent comparé aux événements de 1918-1919, lorsque les troupes de l’Entente sont apparues dans différents territoires de notre pays. Et en Ukraine, ce sont surtout les Français qui étaient à l’œuvre. Les interventionnistes se tenaient dans le dos des armées blanches, tout comme l’OTAN veut aujourd’hui se tenir dans le dos des forces armées ukrainiennes. Mais lorsque l’Armée rouge a commencé à battre avec succès les gardes blancs, les troupes interventionnistes ont commencé à évacuer, en essayant dans la plupart des cas d’éviter une confrontation directe avec l’Armée rouge. Dès que le front blanc se mettait à craquer, les interventionnistes à l’arrière commençaient à embarquer sur des bateaux et à fuir. Une situation similaire pourrait se reproduire au XXIe siècle.

Iouri Viatcheslavovitch a attiré l’attention sur les déclarations faites après la rencontre avec Macron par les dirigeants des partis politiques français de gauche – Jean-Luc Mélenchon (“La France insoumise”) et Fabien Roussel (Parti communiste français). Lors de cette rencontre, Macron a parlé de son intention de créer une coalition pour envoyer des troupes en Ukraine. De manière caractéristique, Mélenchon et Roussel ont tous deux considéré cette idée comme extrêmement dangereuse et s’y sont fermement opposés. Et ce, bien que la gauche européenne, y compris française, soient massivement tombée sous l’influence de la propagande de leurs régimes bourgeois et aient adopté une position de “condamnation de l’agression russe”. Cependant, ils refusent catégoriquement de soutenir un affrontement direct entre les pays occidentaux et la Russie. Quant aux partis communistes et ouvriers des autres régions de la planète, ils soutiennent aujourd’hui principalement la Russie dans sa confrontation avec l’impérialisme occidental. Cela est dû en grande partie au fait que le KPRF et personnellement Guennadi Andreïevitch Ziouganov, qui jouit d’une grande autorité dans le mouvement progressiste international, ont accompli un énorme travail d’explication. Les communistes russes ont clairement montré à leurs camarades étrangers que la lutte actuelle de la Russie est en fait anti-impérialiste et de libération nationale.

Un autre sujet de discussion a été la déclaration retentissante du pape François sur le conflit ukrainien. Il a déclaré que l’Ukraine devrait avoir le “courage de hisser le drapeau blanc” et d’entamer des négociations avec la Russie. Selon lui, lorsqu’un pays voit qu’il “subit une défaite”, il devrait “avoir le courage” d’entamer des négociations.

Iouri Afonine a noté qu’au cours des dernières décennies, des papes d’orientations politiques très différentes se sont succédés sur le trône papal. Il y a eu Jean-Paul II, un Polonais, marqué par une position farouchement anticommuniste, et a en fait joué un rôle majeur dans les actions subversives de l’impérialisme occidental contre l’URSS et les pays socialistes d’Europe de l’Est.

Mais l’actuel pape François, latino-américain de naissance, est considéré comme étant quasiment de gauche dans ses opinions politiques. C’est peut-être la raison pour laquelle il a une vision plutôt sobre des événements en Ukraine.

Bien sûr, le pape François n’est pas du tout communiste. Mais il reste très loyal envers à la gauche politique. Il a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’était pas honteux pour un croyant d’avoir des opinions politiques de gauche et que “la bannière des pauvres est la bannière chrétienne”. Il a également déclaré qu’il ne s’offusquait pas d’être traité de “marxiste” dans la presse. Il était impossible d’imaginer une telle déclaration dans la bouche de Jean-Paul II. Ni dans la bouche du prédécesseur immédiat de François sur le trône papal, Benoît XVI, qui fut dans sa jeunesse membre des Jeunesses hitlériennes.

Résumant les efforts déployés par les personnalités occidentales pour ouvrir la voie à la fin du conflit en Ukraine, Iouri Afonine a déclaré : l’Occident est prêt à menacer de faire intervenir ses troupes et à exprimer, par l’intermédiaire de Trump ou du pape, des propositions de négociations et de règlement pacifique, simplement pour maintenir, d’une manière ou d’une autre, le régime actuel de Kiev au pouvoir. Mais pour la Russie, le maintien du régime nazi en Ukraine signifierait le maintien d’une menace extrêmement dangereuse pour la sécurité de notre pays. En fait, une paix obtenue de cette manière ne durerait pas. Seules la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine permettront d’assurer une paix véritablement durable. Par conséquent, la principale chose dont nous avons besoin aujourd’hui est le succès de notre armée au front et le travail ininterrompu de notre complexe de défense à l’arrière. C’est ce qui apportera le type de paix dont la Russie a besoin.


Edité le 13-03-2024 à 17:43:12 par Xuan


Xuan
   Posté le 14-03-2024 à 20:02:20   

L’opération spéciale a déclenché une fracture géopolitique au centre de l’Europe, par Kirill Averianov
14 MARS 2024

https://histoireetsociete.com/2024/03/14/loperation-speciale-a-declenche-une-fracture-geopolitique-au-centre-de-leurope-par-kirill-averianov/?unapproved=14894&moderation-hash=3d9392354dc7c6256db762f050f96682#comment-14894

Cette description des fractures géopolitiques entre les capitales officielles – ici la Tchéquie et la Slovaquie – mériterait d’être complétée par les fractures (parfois liées à des régions entières comme en Moldavie) entre le gouvernement du pays et une large partie de son opinion publique. Même la Pologne de Donald Tusk est loin d’être unanime derrière le très interventionniste Donald Tusk. Que dire des Balkans, de l’ex-Yougoslavie ou de la Bulgarie ? La situation française et le vote du Parlement (grâce à l’abstention du RN qui veut ratisser large mais cherche des financements du grand patronat comme toutes les extrêmes-doites) et la pseudo majorité dont Macron feint de bénéficier est assez caractéristique du fait que ce ne sont pas seulement les anciens pays du pacte de Varsovie qui sont “fracturés”, nous assistons bien à un séisme qui porte sur une UE de plus en plus confondue avec l’OTAN et nous n’en sommes qu’aux prémisses. On ne peut que se féliciter de la manière dont les communistes français ont su prendre date. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/world/2024/3/12/1257610.html

L’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine a provoqué des changements tectoniques dans la politique internationale, et des lignes de fracture géopolitiques apparaissent maintenant dans les endroits les plus inattendus. Fin février, lors d’une réunion des premiers ministres des pays du groupe de Visegrad, il est apparu clairement que l’existence de cette alliance très importante pour l’Europe centrale et orientale était compromise. En effet, la Hongrie et la Slovaquie n’ont pas accepté l’intention des deux autres membres de l’alliance – la République tchèque et la Pologne – de fournir une aide militaire à l’Ukraine.

Le premier ministre polonais Donald Tusk a exprimé sa perplexité à ce sujet : “Il est paradoxal que Budapest et Bratislava nous envoient aujourd’hui des signaux aussi contradictoires à l’égard de Poutine et de la Russie. Après tout, nous avons vécu la même expérience avec l’Union soviétique. Leurs chars étaient à Budapest, Varsovie et Bratislava. Je ne vois pas pourquoi les pays de la région ne pourraient pas être extrêmement unis pour résister et soutenir ceux qui luttent contre un régime qui n’accepte pas nos valeurs communes”.

Les dirigeants tchèques ont également fait semblant de ne pas comprendre comment on pouvait ne pas soutenir l’Ukraine. Début mars, Prague a annulé une réunion conjointe régulière des cabinets tchèque et slovaque en raison des démarches amicales de la diplomatie slovaque à l’égard de la Russie.

Les Tchèques ont notamment été irrités par la rencontre du ministre slovaque des affaires étrangères, Juraj Blanar, avec le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, en marge d’un sommet diplomatique à Antalya. “Il est impossible de cacher qu’il existe des désaccords importants sur certains sujets clés de la politique étrangère”, a déclaré le Premier ministre tchèque, Petr Fiala, pour expliquer l’annulation des consultations intergouvernementales avec le cabinet du pays voisin.

Les Slovaques n’ont pas tardé à réagir. Le Premier ministre slovaque Robert Fico a critiqué la décision de Prague dans une vidéo publiée sur son compte de médias sociaux. “Le gouvernement tchèque a décidé de nous menacer uniquement parce qu’il souhaite soutenir la guerre en Ukraine, alors que le gouvernement slovaque souhaite parler ouvertement de paix”, a déclaré M. Fitzo.

Auparavant, M. Fitzo avait déclaré que le conflit armé en Ukraine avait commencé en 2014 avec les agissements des “néonazis ukrainiens”.

Selon lui, il n’y a pas de solution militaire à ce conflit et il est nécessaire de chercher des moyens de résoudre pacifiquement la situation, car la poursuite de la confrontation est un chemin direct vers la Troisième Guerre mondiale.

La Prague officielle, au contraire, fait tout ce qui est en son pouvoir pour intensifier le conflit. La République tchèque a été le premier pays à fournir des chars à l’Ukraine, avant même la Grande-Bretagne et la Pologne. Le Premier ministre tchèque, Petr Fiala, a initié l’achat urgent de 800 000 obus pour Kiev auprès de sources extérieures à l’Union européenne, et ce plan a déjà commencé à être mis en œuvre.

Comme nous pouvons le constater, les gouvernements tchèque et slovaque ont des positions diamétralement opposées sur la confrontation russo-ukrainienne, ce qui devait tôt ou tard conduire à une crise dans les relations entre les anciennes parties de la Tchécoslovaquie. Cependant, l’aggravation actuelle, avec un haut degré de probabilité, est liée à l’élection présidentielle slovaque, dont le premier tour aura lieu le 23 mars. À ce jour, selon les sondages d’opinion, le collègue de la coalition gouvernementale de M. Fitzo, Peter Pellegrini, et le politicien libéral Ivan Korchok sont au coude à coude.

Les journalistes tchèques se demandent maintenant si le gouvernement libéral tchèque n’est pas en train soutenir la candidature de M. Korczok. C’est une hypothèse raisonnable, étant donné que les relations entre Prague et Bratislava se sont détériorées depuis que le gouvernement slovaque est dirigé par Robert Fitzo.

Si un collaborateur de l’actuel premier ministre accède à la présidence slovaque, la crise des relations tchéco-slovaques s’aggravera encore. En tant que “grand frère”, Prague envoie un message aux électeurs du pays voisin : si les Slovaques veulent une amitié avec les Tchèques, ils doivent voter pour un candidat que Kiev qualifie de “pro-ukrainien”.

La présidente slovaque sortante, Zuzana Chaputova, qui a soutenu M. Korczok lors de l’élection, a “renvoyé l’ascenseur” à ses collègues tchèques en écrivant sur les médias sociaux : “Lorsque nous affaiblissons les valeurs de la politique étrangère, nous perdons des amis. Je serais désolée que cela se produise. À mon poste, je continuerai à essayer de renforcer les relations entre la Slovaquie et la République tchèque.” Mme Chaputova a ensuite développé son offensive contre M. Fico, affirmant que les réformes proposées par le premier ministre mettaient la démocratie à rude épreuve et faisaient courir le risque à la Slovaquie de perdre ses subventions européennes.

La position de Prague aura-t-elle un impact sur la volonté des Slovaques ? On peut en douter.

Tout d’abord, il existe de sérieuses différences mentales entre les citoyens tchèques et slovaques : la société slovaque est historiquement plus russophile que la société tchèque.

Ce n’est pas un hasard si, après la Seconde Guerre mondiale, le dirigeant communiste slovaque Gustav Husak a suggéré à Joseph Staline que la Slovaquie rejoigne l’Union soviétique. Le soutien à la Russie dans le conflit avec l’Ukraine est principalement dû aux sympathies profondément ancrées des Slovaques pour Moscou.

Deuxièmement, les libéraux slovaques, qui étaient au pouvoir avant le retour de Robert Fitzo au poste de premier ministre, se sont discrédités aux yeux d’une grande partie des citoyens par des mesures économiques et politiques impopulaires. Le social-démocrate Pellegrini a donc de meilleures chances de l’emporter.

Enfin, troisièmement, la pression exercée par Prague peut aboutir au résultat inverse, à savoir une augmentation du soutien au candidat qui ne danse pas au son des tambours tchèques. Bien que les Tchèques et les Slovaques ne soient pas aussi antagonistes que, par exemple, les Serbes et les Croates, personne n’aime qu’un voisin joue le rôle de “grand frère”.


Edité le 14-03-2024 à 20:02:37 par Xuan


Xuan
   Posté le 14-03-2024 à 20:03:30   

Il faut essayer de se figurer de manière dialectique la nature de l’hégémonisme.

Evidemment c’est une domination mondiale d’une part, et de l’autre une soumission. Mais il serait erroné de considérer cette situation comme le fruit d’une communauté de vues et d’idéologies. Ou bien comme l’illustration d’une « finance mondialisée », résurgence de la « finance cosmopolite et enjuivée » mais dans un langage plus policé.

Lors du boycott du gaz russe, les conséquences ont été désastreuses pour le peuple et pour nombre d’entreprises, qui ont vu leur facture d’énergie crever le plafond. Mais Total a importé du gaz de schiste et fait trois fois la culbute avec ce trafic.
Où l’on voit que la domination n’est jamais philanthropique mais que certains monopoles peuvent s’en accommoder et en tirer profit.

En 2019, 39 % de l’énergie utilisée dans l’UE était produite par elle-même et les 61 % restants étaient importés par des pays tiers. La structure énergétique est principalement composée de cinq sources, dont 36 % de produits pétroliers (dont l’essence, le diesel, fioul, etc.), 22 % de gaz naturel, 15 % d’énergies renouvelables, 13 % d’énergie nucléaire et 13 % d’énergies fossiles solides.
Les produits pétroliers représentent les deux tiers des importations énergétiques de l’UE, suivis du gaz naturel à 27 % et des combustibles fossiles solides à 6 %. La Russie est le plus grand fournisseur de ces trois sources d’énergie. En prenant les données de 2019 comme exemple, le pétrole brut représentait 27 %, le gaz naturel 41 % et les combustibles fossiles solides (principalement le charbon) 47 %. Vient ensuite le pétrole brut et le gaz naturel norvégiens.
En 2020, pas moins de 65 % des importations de gaz naturel de l’Allemagne provenaient de Russie, et le reste provenait principalement de Norvège (20,5 %) et des Pays-Bas (12,7 %). (eurostat)

A l’échelle de l’Europe, la destruction du gazoduc avait pénalisé l’Allemagne, qui avait refusé des années durant d’y renoncer.
Il en résulte que l’hégémonisme, loin de rassembler l’ensemble du monde impérialiste le divise. C’est une conséquence du développement inégal du capitalisme
Il divise les nations impérialistes entre elles, et au sein de chacune d’entre elles il accentue les contradictions de classe.

Sur le plan financier, les sanctions contre la Russie ont créé un marché commercial et financier parallèle au dollar, c’est-à-dire une division du marché financier.

Dans « l’impérialisme stade suprême du capitalisme », Lénine écrivait « Les propos absolument vides de Kautsky sur l’ultra-impérialisme encouragent, notamment, cette idée profondément erronée et qui porte de l’eau au moulin des apologistes de l’impérialisme, suivant laquelle la domination du capital financier atténuerait les inégalités et les contradictions de l’économie mondiale, alors qu’en réalité elle les renforce »

La conscience du double aspect de l’hégémonisme US, de l’unité et de la confrontation en son sein, nous permet de comprendre les multiples contradictions apparues en Europe lors de chaque épreuve rencontrée, lors de la crise de l’euro, du covid, de la guerre en Ukraine, etc.
La dialectique de l’hégémonisme et de l’impérialisme aboutit à l’autodestruction de l’un et de l’autre.
Xuan
   Posté le 15-03-2024 à 10:57:38   

Discours du Président du Comité Central de la FCRR G.A. Ziouganov aux citoyens du pays
Nous publions l'Adresse du Président du Comité Central du Parti Communiste G.A. Ziouganov aux citoyens du pays.
Discours du Président du Comité Central de la FCRR G.A. Ziouganov aux citoyens du pays
Nous publions l'Adresse du Président du Comité Central du Parti Communiste G.A. Ziouganov aux citoyens du pays.


https://kprf.ru/party-live/cknews/224995.html


Service de presse du Comité central du FCRR
2024-03-12 18:03 (mise à jour: 2024-03-13 15:41)
G.A. Ziouganov:

- Chers camarades, chers amis !

Le vote panrusse aura lieu pour la première fois dans le contexte de la guerre déclenchée contre nous par l'OTAN. L'Occident a décidé que la chance était venue de mettre fin à la Russie. Il se venge contre un peuple qui n'a pas réussi à intimider ou à soudoyer avec des prostituées. Nous continuons tous à honorer les actes de nos ancêtres. Les défenseurs de la patrie luttent vaillamment contre un ennemi armé. La force de la grande économie soviétique nous a permis de rester debout. Le pays avait l'espoir d'un nouveau renouveau.

L'élection présidentielle est un événement spécial. Chacun a la possibilité de montrer avec le bulletin quel chemin il défend pour la Russie. Et la Russie, c'est nous. Et il s'agit du destin de chacun de nous. Quand la question est ainsi posée, il est dangereux de supposer que rien ne dépend de notre vote.

Oui, les autorités se sont entourées de pressions administratives et d'information, de votes sur trois jours et électroniques. Cependant, ce mur n'est imprenable qu'à première vue. Ce n'est pas en vain la sagesse populaire qui dit: "La bonne fraternité a plus de valeur que la richesse." L'histoire l'a prouvé: unis, les gens font des miracles.

Plus d'une fois, notre Patrie a été au bord d'un précipice. Le superstatus de l'extérieur et le traître de l'intérieur l'ont déchiré. Mais la Russie renaît de ses cendres et renaît. Et ce ne sont pas des héros individuels qui l'ont sauvée, mais la dignité et le courage de toute la nation. Ce sont nos ancêtres qui ont chassé Mamay de Kulikov Field. Ce sont eux qui allèrent avec Minine et Pozharsky libérer Moscou des Polonais et de la trahison des Boyards. C'est leur club qui a battu l'"invincible" armée napoléonienne. Ce sont les travailleurs qui ont mené la révolution socialiste et défendu la Patrie contre les interventionnistes cupides et la trahison des gardes blanches. Sous la direction des communistes, le peuple soviétique a également écrasé le désordre fasciste.

Aujourd'hui encore, la Russie s'accroche aux masses ouvrières. Même la trahison la plus maléfique des années 90 n'a pas réussi à briser notre nation. Il a remporté une grande victoire morale sur le mensonge universel et la trahison. Redressant les épaules, il montra à tous qu'il était vivant et prêt à conduire les « humiliés et les insultés » au rempart de l'injustice.

Il y a beaucoup de travail à faire. Les autorités sont encore pleines de ceux qui interfèrent avec le renouveau de la Patrie et soupirent secrètement sur les stations balnéaires de Courchevel. De nombreux problèmes exigent des solutions urgentes. Le Parti communiste les a toujours déclarés honnêtement et avec attention. Nous avons exposé le caractère vicieux du cours libéral, insisté sur un changement complet des approches du développement de l'économie et de la société.

Nous avons exigé et exigé un soutien à la science et à l'introduction de nouvelles technologies. Nous célébrons pour les enseignants et les médecins, les retraités et les familles nombreuses. Nous prenons soin de la jeune génération. Nous aidons Donbass. Nous soutenons l'armée et la marine. Combattre la falsification de l'histoire. Nous montons la garde pour notre grande spiritualité et culture.

Les autorités empruntent déjà les idées et les approches du PCRF, mais elles le font timidement et au hasard. Des changements importants sont manifestement en retard.

Le gouvernement risque de moins en moins de protéger le patrimoine pourri d'Eltsine. Toutefois, l'amertume de cette époque entrave encore le progrès. Le Parti de la revanche libérale espère torpiller un virage à gauche attendu depuis longtemps.

Il est inacceptable de voir les pauvres continuer d'être pauvres, les riches continuer d'être riches et le pays mourir. Quand l'argent est pompé hors de Russie. Quand la cinquième colonne continue à tisser sa toile. Quand le "centre Eltsine" est partout, et les monuments du traître Krasnov sont ruinés par la terre russe.

Tout le monde devrait savoir qu'on ne peut pas s'en sortir avec des demi-mesures. Pour survivre à la guerre avec l'Occident et gagner, le pays a besoin d'un rétablissement complet. Le changement est nécessaire sur des bases solides. Il est créé par le Programme de la Victoire du CPRF, le programme de Nikolay Kharitonov.

Ignorer la nécessité d'un virage à gauche est déjà extrêmement dangereux. Par conséquent, l'élection du président n'est pas une simple marque sur le bulletin de vote. C'est l'occasion de dire oui à un avenir meilleur et plus juste.

Nikolay Kharitonov n'a jamais eu peur de parler des problèmes et a offert la clé de leur solution. Et pour que la Russie surmonte toute menace, il est nécessaire de travailler dur, intelligent et honnête.

Nikolay Mikhailovich est une figure intégrale d'un travailleur, lutteur, patriote. Elle est forgée par l'esprit créatif de l'époque soviétique. Un représentant de la génération d'après-guerre - il est fidèle à l'exploit des pères-vainqueurs du fascisme. Originaire d'un village sibérien, il franchit toutes les étapes de l'échelle du travail, ne travaille pas par peur, mais par conscience.

Dans les années difficiles, Nikolaï Kharitonov devint la voix des paysans et des ouvriers, ceux qui avaient été volés par la contre-révolution antisoviétique. Les gens du travail ont perdu beaucoup, mais ils ont conservé leur honneur et les idéaux les plus brillants. C'est leur conscience et leurs principes qui forment la base de la renaissance de la Patrie.

Nikolai Mikhailovich jamais "collé à une chaise", il est resté un homme du peuple. Depuis le podium de la Douma d'Etat et dans les rencontres avec les gens, il dit la vérité, dit la parole du CPRF, propose des solutions. Aujourd'hui, il est à nouveau sur le bord de la lutte. Avec les forces patriotiques du peuple, notre candidat propose de rendre les richesses du pays au peuple, d'assurer une percée dans l'économie, de parvenir à la justice.

Le temps a prouvé que les communistes avaient raison. Le capitalisme est en faillite. Il sent la guerre et le fascisme. L'avenir est avec le socialisme.

Ce n'est qu'en résolvant des problèmes stratégiques que nous pourrons aller de l'avant avec confiance, notamment :

– changement fondamental de cap;

– la nationalisation des industries stratégiques;

– la planification socio-économique à long terme;

– une croissance décisive des investissements dans les hautes technologies, la science et l’éducation;

– la fin du retrait des capitaux à l’étranger;

– un soutien global des entreprises nationales et collectives;

– le renforcement de la protection sociale des jeunes familles, des retraités, des « enfants de la guerre ».

– l’amélioration de la qualité de vie dans le pays.

Chers concitoyens! Le programme de Kharitonov et de la FCRP est un programme de création et de développement, de paix et de justice! Plus il y aura de gens qui nous soutiennent, plus tôt nous changerons nos vies pour le mieux.

Je vous appelle à voter pour un ouvrier, un patriote, un combattant, un communiste.

Jouons au capitalisme et arrêtons-le !

Un vote pour Kharitonov, c'est un vote pour la Russie, pour l'avenir, pour le socialisme!

Le socialisme va gagner ! est un événement spécial. Chacun a la possibilité de montrer avec le bulletin quel chemin il défend pour la Russie. Et la Russie, c'est nous. Et il s'agit du destin de chacun de nous. Quand la question est ainsi posée, il est dangereux de supposer que rien ne dépend de notre vote.

Oui, les autorités se sont entourées de pressions administratives et d'information, de votes sur trois jours et électroniques. Cependant, ce mur n'est imprenable qu'à première vue. Ce n'est pas en vain la sagesse populaire qui dit: "La bonne fraternité a plus de valeur que la richesse." L'histoire l'a prouvé: unis, les gens font des miracles.

Plus d'une fois, notre Patrie a été au bord d'un précipice. Le superstatus de l'extérieur et le traître de l'intérieur l'ont déchiré. Mais la Russie renaît de ses cendres et renaît. Et ce ne sont pas des héros individuels qui l'ont sauvée, mais la dignité et le courage de toute la nation. Ce sont nos ancêtres qui ont chassé Mamay de Kulikov Field. Ce sont eux qui allèrent avec Minine et Pozharsky libérer Moscou des Polonais et de la trahison des Boyards. C'est leur club qui a battu l'"invincible" armée napoléonienne. Ce sont les travailleurs qui ont mené la révolution socialiste et défendu la Patrie contre les interventionnistes cupides et la trahison des gardes blanches. Sous la direction des communistes, le peuple soviétique a également écrasé le désordre fasciste.

Aujourd'hui encore, la Russie s'accroche aux masses ouvrières. Même la trahison la plus maléfique des années 90 n'a pas réussi à briser notre nation. Il a remporté une grande victoire morale sur le mensonge universel et la trahison. Redressant les épaules, il montra à tous qu'il était vivant et prêt à conduire les « humiliés et les insultés » au rempart de l'injustice.

Il y a beaucoup de travail à faire. Les autorités sont encore pleines de ceux qui interfèrent avec le renouveau de la Patrie et soupirent secrètement sur les stations balnéaires de Courchevel. De nombreux problèmes exigent des solutions urgentes. Le Parti communiste les a toujours déclarés honnêtement et avec attention. Nous avons exposé le caractère vicieux du cours libéral, insisté sur un changement complet des approches du développement de l'économie et de la société.

Nous avons exigé et exigé un soutien à la science et à l'introduction de nouvelles technologies. Nous célébrons pour les enseignants et les médecins, les retraités et les familles nombreuses. Nous prenons soin de la jeune génération. Nous aidons Donbass. Nous soutenons l'armée et la marine. Combattre la falsification de l'histoire. Nous montons la garde pour notre grande spiritualité et culture.

Les autorités empruntent déjà les idées et les approches du PCRF, mais elles le font timidement et au hasard. Des changements importants sont manifestement en retard.

Le gouvernement risque de moins en moins de protéger le patrimoine pourri d'Eltsine. Toutefois, l'amertume de cette époque entrave encore le progrès. Le Parti de la revanche libérale espère torpiller un virage à gauche attendu depuis longtemps.

Il est inacceptable de voir les pauvres continuer d'être pauvres, les riches continuer d'être riches et le pays mourir. Quand l'argent est pompé hors de Russie. Quand la cinquième colonne continue à tisser sa toile. Quand le "centre Eltsine" est partout, et les monuments du traître Krasnov sont ruinés par la terre russe.

Tout le monde devrait savoir qu'on ne peut pas s'en sortir avec des demi-mesures. Pour survivre à la guerre avec l'Occident et gagner, le pays a besoin d'un rétablissement complet. Le changement est nécessaire sur des bases solides. Il est créé par le Programme de la Victoire du CPRF, le programme de Nikolay Kharitonov.

Ignorer la nécessité d'un virage à gauche est déjà extrêmement dangereux. Par conséquent, l'élection du président n'est pas une simple marque sur le bulletin de vote. C'est l'occasion de dire oui à un avenir meilleur et plus juste.

Nikolay Kharitonov n'a jamais eu peur de parler des problèmes et a offert la clé de leur solution. Et pour que la Russie surmonte toute menace, il est nécessaire de travailler dur, intelligent et honnête.

Nikolay Mikhailovich est une figure intégrale d'un travailleur, lutteur, patriote. Elle est forgée par l'esprit créatif de l'époque soviétique. Un représentant de la génération d'après-guerre - il est fidèle à l'exploit des pères-vainqueurs du fascisme. Originaire d'un village sibérien, il franchit toutes les étapes de l'échelle du travail, ne travaille pas par peur, mais par conscience.

Dans les années difficiles, Nikolaï Kharitonov devint la voix des paysans et des ouvriers, ceux qui avaient été volés par la contre-révolution antisoviétique. Les gens du travail ont perdu beaucoup, mais ils ont conservé leur honneur et les idéaux les plus brillants. C'est leur conscience et leurs principes qui forment la base de la renaissance de la Patrie.

Nikolai Mikhailovich jamais "collé à une chaise", il est resté un homme du peuple. Depuis le podium de la Douma d'Etat et dans les rencontres avec les gens, il dit la vérité, dit la parole du CPRF, propose des solutions. Aujourd'hui, il est à nouveau sur le bord de la lutte. Avec les forces patriotiques du peuple, notre candidat propose de rendre les richesses du pays au peuple, d'assurer une percée dans l'économie, de parvenir à la justice.

Le temps a prouvé que les communistes avaient raison. Le capitalisme est en faillite. Il sent la guerre et le fascisme. L'avenir est avec le socialisme.

Ce n'est qu'en résolvant des problèmes stratégiques que nous pourrons aller de l'avant avec confiance, notamment :

– changement fondamental de cap;

– la nationalisation des industries stratégiques;

– la planification socio-économique à long terme;

– une croissance décisive des investissements dans les hautes technologies, la science et l’éducation;

– la fin du retrait des capitaux à l’étranger;

– un soutien global des entreprises nationales et collectives;

– le renforcement de la protection sociale des jeunes familles, des retraités, des « enfants de la guerre ».

– l’amélioration de la qualité de vie dans le pays.

Chers concitoyens! Le programme de Kharitonov et de la FCRP est un programme de création et de développement, de paix et de justice! Plus il y aura de gens qui nous soutiennent, plus tôt nous changerons nos vies pour le mieux.

Je vous appelle à voter pour un ouvrier, un patriote, un combattant, un communiste.

Jouons au capitalisme et arrêtons-le !

Un vote pour Kharitonov, c'est un vote pour la Russie, pour l'avenir, pour le socialisme!

Le socialisme va gagner !


Edité le 15-03-2024 à 11:01:49 par Xuan


Xuan
   Posté le 24-03-2024 à 14:07:27   

Déclaration de Ziouganov: Mémoire éternelle aux morts, châtiment aux criminels !

24 MARS 2024

https://histoireetsociete.com/

Face à une telle analyse, que nous sommes nombreux à partager, mais qui ne trouvera ni publication, ni écho dans ce malheureux pays qu’est la France “atlantisée”, vassalisée, militarisée, il m’apparait totalement dérisoire désormais de continuer à déplorer la lâcheté de la gauche et du PCF, la complicité manifestée avec Macron. Une conclusion s’impose : j’ai fait un pari, celui de croire qu’il y avait un possible, je l’ai perdu, il probable que ce qui naitra est encore inconnu. Pour le moment, il n’y a plus rien à dire et je m’y tiendrai, plus rien à regretter, il n’y a que le silence celui qui dit sa dernière honte aux camarades russes… je n’interviendrai plus sur “le communisme” français, le contrat est totalement rompu, nous n’avons plus de langage commun. Ils font leur choix, ce n’est pas le mien, le leur reprocher est du temps perdu et il m’en reste peu pour tout ce qui est à connaitre dans un monde qui nait, même si comme disait Lénine le cadavre de l’ancien pourrit au milieu. Je parle en mon seul nom et de ce qui sera désormais à la base de mes contributions dans ce site, c’est une décision qui n’appelle aucun commentaire et s’il y en a ils ne seront pas publiés. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Déclaration du Présidium du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie
Une terrible tragédie s’est produite en Russie. Cela a choqué notre pays et tous les habitants consciencieux de la planète. Le monde regarde ce qui se passe avec anxiété et tension, s’inquiétant avec nous, pleurant les morts.
Service de presse du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie


https://kprf.ru/party-live/cknews/225209.html

Ziouganov Gennady Andreïevitch
Président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, chef de la faction du Parti communiste à la Douma d’État de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie

Les victimes de l’attaque terroriste contre la salle de spectacle Crocus à Krasnogorsk, près de Moscou, n’étaient ni des militaires ni des agents des forces de l’ordre. C’étaient des citoyens pacifiques venus au concert la veille du week-end. Parmi eux se trouvent des femmes et des enfants. Dans le cadre de cette tragédie sanglante, nous exprimons nos sincères condoléances aux familles des victimes et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés.

Rien ne peut justifier cette attaque lâche et impitoyable. Seuls des monstres ayant perdu toute notion de miséricorde peuvent cyniquement tirer sur des personnes non armées. Nous sommes tous unis par une profonde indignation, le désir de comprendre ce qui s’est passé, de punir les responsables et d’empêcher que cela ne se reproduise à l’avenir.

Il ne fait aucun doute que l’attaque a été soigneusement préparée. Il s’agit de la plus grande attaque terroriste perpétrée en Russie depuis vingt ans, depuis la tragédie de Beslan. L’objectif de ceux qui ont ordonné ce crime ignoble est de semer la peur et la confusion parmi les citoyens du pays et de forcer les autorités à faire des concessions sur les questions internationales.

Les détails de l’organisation de cette ignoble attaque restent à clarifier par l’enquête. Cependant, il est déjà clair qu’elle est le résultat de ces formidables processus dans lesquels l’humanité est plongée. La période de développement relativement paisible touche à sa fin. Le rictus de l’impérialisme devient de plus en plus vicieux et ses actions de plus en plus cruelles. Nous, communistes, savons bien que le principal sponsor du terrorisme est le capital oligarchique. Telles sont ses méthodes : tuer et intimider, raser la population civile avec des bombardements massifs, bombarder les villes avec des bombes au phosphore et à l’uranium.

Voulant conserver le pouvoir et la richesse entre leurs griffes, les forces de l’impérialisme incitent de plus en plus à des conflits sanglants, dressant les peuples les uns contre les autres, et ne dédaignent pas les méthodes les plus viles. L’Ukraine et la Russie constituent l’un des plats les plus savoureux pour ces milieux brutaux.

Ces derniers mois, le glissement du régime de Bandera vers des tactiques terroristes est devenu de plus en plus évident. Incapable de gagner sur le champ de bataille, la junte retranchée à Kiev recourt de plus en plus au sabotage dans l’espoir d’intimider nos citoyens. Plus d’une fois, les forces armées ukrainiennes ont tenté d’attaquer les colonies frontalières de la Russie afin de se moquer des civils et d’exprimer leur colère contre tous ceux qui parlent fièrement russe.

Pour atteindre leurs objectifs, les néo-nazis utilisent de plus en plus leur « loup-garou » et forment des agents munis de passeports russes. On a appris que des membres d’une organisation terroriste qui poursuivaient le travail des traîtres de Vlasov étaient arrêtés à Moscou. Leurs armes, l’attirail nazi et les moyens de communication avec les conservateurs de Kiev ont été confisqués. Les jeunes gens se préparaient à attaquer nos concitoyens. Le criminel Boudanov avait déjà parlé ouvertement des projets du SBU d’organiser de telles atrocités.

Ce qui a été commis dans la soirée du 22 mars à la frontière de Moscou et de la région de Moscou est un crime monstrueux. Les terroristes ont soigneusement chronométré le carnage. Ils ont fait irruption dans le bâtiment de Crocus et ouvert le feu sur les gens. Ensuite, ces monstres ont mis le feu à l’auditorium et ont déclenché un incendie à grande échelle dans le bâtiment.

Nous considérons le crime commis comme un crime grave et sans prescription. Ses auteurs, organisateurs et inspirateurs doivent subir un châtiment mérité. C’est ce qu’attendent les parents et amis des personnes tuées dans l’attentat terroriste. Des millions de victimes des bombardements dans les régions du Donbass, de Zaporozhye et de Kherson le crient. Cela est requis par la justice élémentaire et par la nécessité de protéger notre peuple contre de tels crimes. La tâche des autorités est de prendre les mesures les plus énergiques pour empêcher que ce qui s’est passé ne se reproduise.

La Russie est une cible de l’agression de l’OTAN qui veut la détruire. Dans ces conditions, une politique pleinement adaptée à la situation actuelle est extrêmement importante. Il faut éviter toute agitation, peser chaque étape et agir le plus énergiquement possible lorsque les décisions ont mûri et sont devenues absolument nécessaires.

Une guerre de destruction a été déclenchée contre nous. Et il est impossible de ne pas participer à la guerre. Il est impossible d’y gagner en combattant sans enthousiasme. La prise de conscience de l’ampleur des menaces devrait devenir la base pour faire passer le pays sur la voie de la mobilisation avec un refus total de l’État de suivre les principes des « fringantes années 90 ». Le caractère destructeur de la politique libérale est évident dans tous les domaines – depuis la fuite incessante des finances russes à l’étranger jusqu’à l’état d’esprit et d’âme empoisonné par l’antisoviétisme et la russophobie.

Le fascisme engendre toujours la guerre, la haine et la terreur. Ce n’est qu’en résolvant les problèmes de l’opération militaire spéciale visant à dénazifier l’Ukraine et en améliorant la vie de la société russe elle-même que nous garantirons à notre pays une vie paisible et un avenir décent !

Les peuples de Russie ne peuvent pas être intimidés ! Nous relèverons tous les défis. La réponse à la haine des terroristes et de leurs protecteurs sera l’unité du peuple dans la lutte pour l’indépendance de la Russie et pour un monde juste !

Gueorgui Ziouganov,

Président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie.


Edité le 13-04-2024 à 23:40:24 par Xuan


Xuan
   Posté le 25-03-2024 à 16:57:01   

Ziouganov : l’attentat terroriste à Crocus est une vengeance pour nos succès sur le front
25 MARS 2024

[url]https://histoireetsociete.com/2024/03/25/ziouganov-lattentat-terroriste-a-crocus-est-une-vengeance-pour-nos-succes-sur-le-front[//url]

Voilà un de ces textes fondamentaux que grâce à Marianne vous avez la chance de pouvoir lire… Marianne qui doit faire des examens de santé et qui a un besoin urgent de repos ne peut s’empêcher de tenter de rompre le blocus de propagande et de censure que l’atlantisme de toutes nos élites politico-médiatiques a construit en France… Alors lisez et diffusez, si vous ne pouvez faire que cela faites-le… C’est l’ultime liberté qu’il nous reste face à l’immonde complicité qui s’est créée derrière Macron et qui est prête à cautionner la problable implication de nos services secrets dans le meurtre de masse perpétré à Moscou… Passez, iln’y a rien à voir ce ne sont que des civils russes, la mort d’un Russe ne peut que réjouir un bon français, un pétainiste, ou un glucksmanien, Hollandiste, sarkozien et les autres suivent les fesses serrées à l’idée de perdre 1% sans mesurer à quel pont ils écoeurent ceux qui ne cèdent pas à une propagande digne de Goebbels, c’est vai que cela vient de loin et même ma propre censure vent de ma position face à ce qui se passait en Yougoslavie la liste “bouge l’Europe”‘, Ziouganov a raison, il n’y a pas eu la moindre faille dans le dispositif atlantiste, après cette approbation de l’infamie et ça continue … Alors il ne reste plus qu’à interdire les communistes russes partout pour justifier ce que l’on prétend faire du peuple français… Logique… un filet d’information auquel s’abreuver serait encore trop… voyez comme les choses sont bien faites, si Ziouganov est interdit on a droit désormais à l’interprétation de l’ancien journaliste de la pravda passé à l’OTAN Andrei Dutslev qui n’a pas réussi à convaincre junge welt mais qui abreuve des blogs comme celui de Nicolas Maury, et la CGT SNCF, bien sur les parisiens de la mairie de Paris, etc, d’autres sur ce que sont censés penser les communistes russes, sa propagande relayéée par son complice Kamenka pourrit ce qui pourrait réister, mais les communisstes du KPRF sont toujours censurés bien sur sauf sur ce blog, il suffit de lire .. . (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/225206.html

Le dirigeant du KPRF – sur les ondes de Radio “KP” – avec l’observateur politique de KP.RU Alexander Gamov

…- Ce qui s’est passé à Crocus vendredi dernier est une immense tragédie, une immense douleur pour tout le pays”, a déclaré le président du KPRF sur les ondes de Radio KP le samedi 23 mars. – Je tiens à exprimer mes condoléances aux parents, aux amis des victimes et à tous les citoyens de notre grande patrie, contre laquelle les Anglo-Saxons mènent une guerre d’anéantissement.

Il faut en prendre conscience et comprendre que cet attentat terroriste sauvage, impitoyable, cynique, s’inscrit dans cette lignée criminelle.

Oui, ce n’est pas la première fois que la Russie connaît un tel malheur…..

“J’ai emmené exprès des Allemands à Khatyn.”

– Vous parlez de parallèles historiques.

– Oui, de telles choses se sont déjà produites dans notre histoire. Nous avons survécu à l’Entente pendant la guerre civile, au raid nazi de 1941 et à la Grande Guerre patriotique. Et dans notre histoire récente, il y a eu Beslan, Budennovsk, Nord-Ost… Mais nous devons comprendre que dans les circonstances actuelles, cet attentat terroriste occupe, je dirais, une place à part.

– C’est – si vous regardez l’ensemble…

– Et si vous regardez la date, elle n’a peut-être pas été choisie par hasard.

C’est le 25e anniversaire de l’attaque agressive des États-Unis contre la Yougoslavie. Pour la première fois après la Grande Guerre Patriotique, l’OTAN a attaqué notre pays frère, un millier d’avions l’ont bombardée, huit jours durant, ils ont tué des gens et des terres uniquement pour des raisons de désobéissance et de solidarité avec nous.

Si vous creusez l’histoire, Sacha, cela coïncide avec l’anniversaire de Khatyn, où des gens ont été brûlés. L’année dernière, j’ai organisé un forum antifasciste à Minsk…

– Je me souviens – c’était à grande échelle

– 50 délégations sont venues à l’époque. L’Europe a bien participé, activement – Allemands, Italiens, Portugais, Hongrois….

Je les ai emmenés spécialement à Khatyn. Ils ont été choqués d’apprendre qu’au Belarus, ces occupants nazis-fascistes avaient brûlé un village sur trois ou sur quatre.

Et, soit dit en passant, les participants de notre forum ont alors, par solidarité, condamné ce phénomène criminel et hideux. Et tous ont exprimé la même idée que le plus grand mal est le nazisme, le fascisme.

Ce n’est pas un hasard si le président Vladimir Poutine vient de tenir (vendredi 22 mars – A.G.) un Conseil de sécurité sur la lutte contre le néo-fascisme.

“C’est une vengeance pour nos succès sur la ligne de front”.

– Revenons sur les événements de vendredi soir…..

– À mon avis, ceux qui ont participé à cette attaque terroriste, qui l’ont préparée, ont impitoyablement pensé à tous les détails.

Les terroristes étaient bien préparés, bien équipés et ont cyniquement tiré sur les gens – tant dans l’auditorium que dans la cage d’escalier.

Ils ont apporté avec eux tout ce dont ils avaient besoin pour mettre le feu au bâtiment. Ce sont des voyous à 100 %, bien entraînés.

(Samedi, il a été rapporté que les organisateurs et les auteurs de l’attaque terroriste ont été arrêtés. – A.G.)

Il y a une autre explication à ce qui s’est passé.

Il faut comprendre que l’OTAN, les Américains, après avoir subi une défaite sur le front de l’Ukraine et se rendant compte qu’ils ne pourront jamais prendre le dessus ou remporter la victoire là-bas, et se rendant compte que le peuple russe s’est mobilisé autant que possible pendant la campagne électorale, en soutenant le président et commandant en chef suprême Vladimir Poutine….

Quoi qu’il en soit, les voilà qui ont décidé de se venger de nous de cette manière.

Nous devons tripler notre sécurité. Les Anglo-Saxons ne nous pardonneront jamais nos succès, nos victoires, notre cohésion interne.

J’ai toujours cru et je crois toujours que les Anglo-Saxons sont les terroristes et les provocateurs les plus sophistiqués de la planète. J’écrivais un article sur “200 ans de rêve américain” et j’étais stupéfait. Tout a changé, y compris le climat, mais leurs actions d’expansion et de provocation n’ont jamais cessé.

Et maintenant, attention, ils ont averti les citoyens américains – dès le début du mois de mars – de ne pas se rendre dans les endroits bondés – centres commerciaux, salles de concert.

Autre chose : lorsque l’attaque terroriste a éclaté, une demi-heure plus tard déjà, les responsables américains ont présenté leurs condoléances.

Je ne crois à aucune de leurs sincères condoléances. Ils fournissent une mer d’armes pour tuer des gens dans l’Ukraine fraternelle. Ce sont des larmes de crocodile.

À mon avis, ils veulent poursuivre, y compris l’enquête, sur cette fausse piste une nouvelle fois.

Des personnes présentes dans la salle m’ont dit que ceux qui couraient avec des mitrailleuses portaient des fausses barbes.

– Avez-vous eu des contacts avec des personnes présentes dans la salle ?

Bien sûr. Écoutez, je vis dans ce monde, j’ai vu, j’ai entendu parler de l’attaque terroriste quelques minutes après qu’elle se soit produite. J’ai, disons, des informations supplémentaires.

J’ai moi-même fait partie des agences de sécurité, j’ai participé à cinq guerres dans le Caucase, j’ai vu comment cette discorde nationale est enflammée, fomentée, comment elle se transforme en violence…

“Ils veulent semer la panique parmi nous ? Cela ne marchera pas !”

– Lorsque, immédiatement après les élections, les dirigeants des factions de la Douma ont rencontré le président, ces questions ont certainement été discutées là aussi.

– Pas seulement discutées. Le président est un homme très expérimenté, il comprend parfaitement tout, il suit la situation en première ligne, partout. Poutine a lui-même dirigé ces services, il le ressent et le réalise mieux que quiconque.

Mais malheureusement, nous avons une nouvelle génération qui n’a connu ni l’Afghanistan ni la situation dans le Caucase. Il faut donc “peaufiner” tout ce qui concerne l’ordre et la discipline, et en même temps placer des gens capables de résoudre ces problèmes.

Et quand, alors qu’il y a la guerre, dans nos universités certains dirigeants n’informent même pas les étudiants de ce qui se passe, on peut s’attendre à tout. Parce que les gars passent leur temps sur les réseaux étrangers, regardant toutes sortes d’absurdités qui sont dirigées contre nous.

Vous voyez, la guerre est une guerre hybride, et elle est différente en ce sens que, tout d’abord, les cerveaux du peuple ukrainien et des jeunes ont été empoisonnés, puis ils ont déclenché ce combat et ce massacre. Et de nombreuses personnes n’ont jamais réalisé qu’elles avaient été prises en charge par des nazis, des Banderistes et la CIA. Ils n’ont pas besoin de l’Ukraine, ils la détruisent tout simplement, ils n’ont pas besoin des Slaves.

Et le président le comprend parfaitement.

Ils veulent semer la panique, le découragement. Nous sommes un peuple brave, courageux et honorable, nous savons comment résister à cela. Mais la méchanceté et le cynisme de ces crapules sont tout simplement choquants et surprenants. Mais espérer qu’il soit possible de s’entendre avec les terroristes ou de passer un accord avec les nazis et les fascistes est plus que de la naïveté.

Une guerre a été déclenchée contre nous.

C’est évident, et tout le monde devrait le comprendre. Et dans une guerre, la mobilisation interne doit être tout à fait différente.

Mais en même temps, nous devons comprendre que sans cohésion, sans maîtrise des nouvelles technologies, sans le soutien de l’armée, de nos gars qui se battent courageusement contre le nazisme sur le front, sans vigilance à l’intérieur du pays, il est impossible de vaincre un mal aussi grand que le terrorisme. –


Edité le 25-03-2024 à 16:58:41 par Xuan


Xuan
   Posté le 06-04-2024 à 18:28:16   

C’est l’heure du pouvoir ! L’heure de la force a sonné…6 AVRIL 2024
6 avril 2024

https://histoireetsociete.com/2024/04/06/cest-lheure-du-pouvoir/


C’est l’heure du pouvoir !
Vers la Troisième Guerre mondiale

Voici un texte du KPRF (par un journaliste croate) qui décrit d’une manière précise et qui fait froid dans le dos l’engrenage vers la guerre mondiale ou du moins européenne dans laquelle sur ordre des Etats-Unis Macron joue un rôle central,: les troupes françaises sont déjà là et des réserves sont en Roumanie (ce que confirme un autre article d’un expert américain publié aujourd’hui sur la Moldavie). Le silence assourdissant du monde politico-médiatique sur cette implication française est une forfaiture face au peuple français. En revanche, il semble que les Russes, dont on dit qu’ils sont “lents à sceller les chevaux mais qu’après on ne les tient plus”, sont en train de nous la rejouer sur le mode du chef d’oeuvre “guerre et paix” et le descendant du grand Tolstoï qui parle un excellent français nous menace de la Berezina. Ce “destin” français est pour un Russe plutôt sympathique vu leur souvenir positif de l’affaire et il y a l’âme russe dont ont hérité les soviétiques : “On frappe l’agresseur avec colère jusqu’à ce que la pitié pour lui l’emporte au point de fraterniser”… Dites à un Russe “Normandie Niemen” et il vous tombe dans les bras. Trève de plaisanteries, si la France était moins “atlantisée”, elle aurait effectivement un rôle à jouer dans le dialogue indispensable, peut-être que l’on ressortira Villepin ou Sarkozy, la gauche ayant perdu toute crédibilité… Alors qu’il existe des communistes russes et que le drapeau planté sur le Reichtag reste celui de la Russie même si leur stratégie est parfois un peu énigmatique, la question reste: auront-ils la force de revivre tous les combats, n’est-il pas plus confortable d’avancer derrière la prudente Chine? . (note de Danielle Bleitrach traduction d’André Freitas)
cet article nous dit marianne a provoqué beaucoup de débats au sein même des communistes, les voici :

Pour info : réactions à l’article de Sovetskaia Rossija&#8204;
Commentaires sous l’article du journaliste croate :
yurij POLITIQUE “L’heure de la force a sonné”. Un article provocateur et militariste écrit par un étranger. Nous avons toujours eu pour principe de garder la poudre sèche et de rester vigilants, sans oublier la préparation au combat de notre pays, de notre armée et de notre société. Il y a eu la coexistence pacifique, le commerce sans le diktat de l’OMC, même le troc entre l’Allemagne et l’URSS pour le gaz et les pipe-lines, Helsinki-75, le pacte de Varsovie, l’armée de conscription et le service militaire universel, le complexe militaro-industriel avec une majuscule, mais il n’y avait pas de “il suffit d’avoir les forces” ; une balance commerciale positive, beaucoup d’amis dans le monde entier, le PCUS et le mouvement de non-alignement, et tout simplement le socialisme ! Et aujourd’hui nous commerçons avec l’ennemi, et même à perte, le complexe militaro-industriel pourri et cela sur les débris du passé…, et le secteur privé n’est pas encore devenu patriote et s’entête, et les autorités ne font que persuader…et nous sommes suspicieusement souvent trompés !!!!
****

Si un journaliste est étranger, cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas dire des bêtises, même si (comme dans ce cas) il se cache sous un pseudonyme….

Ignat

il y a 2 jours

Le temps de la force n’a jamais disparu !

Ce n’est pas un hasard si la première chose que j’allais dire se trouve déjà dans le premier commentaire. J’ai seulement remplacé le point par un point d’exclamation.

La question est différente : le point de non-retour est-il derrière nous ?

Les discours du camarade Zyuganov sont magnifiques, convaincants et tonitruants.

ET APRES ?

Le parcours actuel du KPRF est mystérieux.

Pour autant que nous puissions le comprendre, sous l’influence des discours prononcés du haut de la tribune de la Douma, nous devrions nous attendre à une “transition de la quantité à la qualité” dans le cerveau et le comportement des représentants de Russie Unie.

Et une transition pacifique du capitalisme au socialisme s’effectuera en douceur.

C’est juste une question de temps et de prix …

malyshiev

il y a 2 jours

Le temps de la force n’a jamais disparu. C’est seulement à la fin de l’ère soviétique que les citoyens ont décidé qu’ils devaient abandonner le socialisme et faire partie du monde occidental, et qu’alors tout serait en chocolat, qu’ils vivraient comme de vrais bourgeois. Mais tout s’est avéré faux. Pour l’Occident, la Russie et le reste des anciennes républiques soviétiques ne sont que des aliments sains et savoureux, et non des partenaires égaux. Aujourd’hui, pour survivre, la Russie doit entrer en guerre avec l’Occident, devenir forte, renforcer ses muscles militaires. Il n’y a rien à faire : dans le monde du capitalisme, il est impossible de vivre autrement.

D’après des publications sur le site du journal « Sovetskaya Rossiya »

Les représailles russes et les espoirs ukrainiens pour l’Occident

La semaine dernière, une réunion des pays parrains de l’Ukraine a eu lieu sur la base américaine de Ramstein, en Allemagne. Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a déclaré que la Russie avait des succès militaires, mais que les Ukrainiens étaient prêts à poursuivre la résistance et à s’assurer qu’ils étaient en mesure d’empêcher toute nouvelle avancée russe, c’est-à-dire qu’ils pouvaient tenir la ligne de défense actuelle. Mais pour ce faire, l’Occident doit leur envoyer encore plus d’armes et de munitions, comme l’a dit Lloyd Austin. Il n’est pas encore nécessaire d’attendre l’aide américaine d’un montant de 60 milliards de dollars en raison du désaccord de la Chambre des représentants du Congrès. Mais même s’ils sont débloqués, selon de nombreux analystes, l’Ukraine recevra toujours beaucoup moins, et Washington transfère désormais le principal fardeau de l’aide à l’Union européenne. La raison n’est pas du tout dans les circonstances actuelles (le fossé entre Biden et le Congrès est à nouveau lié aux prochaines élections présidentielles aux États-Unis), mais dans la décision stratégique des États-Unis d’Amérique de déplacer leur attention vers la région indo-pacifique afin de contenir la Chine. L’Union européenne devra désormais faire les frais du conflit armé ukrainien, et tout le monde n’en est pas content, même s’ils n’en parlent pas à voix haute. Après tout, l’Europe a déjà suffisamment de problèmes économiques et d’incertitudes quant à l’avenir.

En général, après l’échec d’une contre-offensive ukrainienne majeure l’année dernière, les experts militaires occidentaux ont préparé une nouvelle stratégie pour Kiev, basée sur le renforcement des lignes de défense existantes et la livraison de frappes aériennes sur le territoire russe avec des armes à longue portée, y compris la Crimée et la flotte de la mer Noire. Par exemple, le British Times a écrit le 16 mars sur la visite du secrétaire britannique à la Défense Grant Shapps et du commandant britannique Tony Radakin à Kiev. Ce dernier a informé le président Zelensky de la nécessité de construire des lignes de défense solides et a rappelé les frappes réussies sur la Crimée. « Tony Radakin est convaincu que c’est là que l’Ukraine réussira en 2024, car les frappes sur la Crimée et la destruction des navires de guerre et des sous-marins russes sont les plus coûteuses pour la Russie. »

Ces frappes sur les arrières russes profonds sont déjà en cours, principalement sur des raffineries de pétrole. Au moment de la rédaction de cet article, cinq raffineries russes ont déjà été endommagées, ce qui constitue un coup dur pour le secteur énergétique russe et réduit les exportations de pétrole russe de près de cinq pour cent. Certains dans le monde sont mécontents de cela, car des perturbations de l’approvisionnement et une augmentation du prix de « l’or noir » sont possibles si ces coups se poursuivent. Washington dit ne pas soutenir ces frappes ukrainiennes. En outre, les États-Unis ont appelé Kiev à les arrêter non seulement en raison de la hausse des prix, ce qui est dangereux pour Joe Biden en cette année électorale, mais aussi en raison de la crainte de représailles de la Russie. Moscou est franc à ce sujet, ce que j’écrirai plus loin dans l’article.

Frappes ukrainiennes sur Belgorod

Si Washington n’est pas derrière les frappes sur les raffineries russes, il est difficile de croire que Kiev ait décidé indépendamment la semaine dernière de frapper la région russe de Belgorod juste avant les élections. Les frappes ont été menées non seulement par des drones, comme sur des raffineries, mais aussi au cours d’opérations terrestres bien organisées, auxquelles ont participé près de trois mille combattants à l’aide de chars et de véhicules de combat d’infanterie.

Selon Moscou, la plupart de ces forces ont été vaincues en quelques jours seulement, et elles n’ont pas réussi à pénétrer au-delà de quelques villages frontaliers. Mais le fait même que l’attaque ait eu lieu (les hostilités ne s’arrêtaient pas au moment où j’écris ces lignes) ne peut qu’inquiéter Moscou. En menant de telles opérations, Kiev veut étendre la zone de combat aux dépens des régions russes et forcer le commandement militaire russe à transférer certaines unités du front ukrainien vers la Russie. Cela permettra d’alléger la pression sur les troupes ukrainiennes épuisées, qui sont sur la défensive depuis le début de l’année et après avoir officiellement admis l’échec de leur contre-offensive estivale. Le meilleur exemple est la chute le mois dernier d’Avdiivka, qui était considérée comme le bastion ukrainien le plus défendu dans le sud-est du pays.

Kiev, bien sûr, n’a pas préparé l’opération à Belgorod seule, et pas seulement parce qu’elle avait besoin de renseignements en temps réel, ce que seuls les Américains pouvaient faire. Il s’agit également du grand nombre de combattants impliqués dans cette opération, y compris… Étrangers. Par exemple, de Roumanie.

Par conséquent, le ministère russe des Affaires étrangères a protesté auprès de Bucarest et l’a averti de ne pas « jouer avec le feu ». À son tour, le président roumain a déclaré que des volontaires roumains avaient participé aux attaques de leur propre initiative.

Quoi qu’il en soit, la semaine dernière, Bucarest a décidé d’agrandir la base américaine existante près de Constanta, qui deviendra l’une des plus grandes bases américaines non seulement en Europe, mais aussi dans le monde. La construction durera plusieurs années et durera sans doute plus longtemps que le conflit armé ukrainien. Cependant, cela n’a pas empêché Moscou de déclarer que Bucarest ne pense pas aux citoyens roumains, car de telles installations seront les premières cibles des frappes russes en cas de guerre avec l’OTAN. Et, bien sûr, nous parlons de frappes nucléaires.

La situation menace plus que jamais d’une escalade dangereuse.

Les frappes mentionnées sur les raffineries et les régions frontalières de la Russie doivent être considérées dans le contexte des déclarations d’Emmanuel Macron sur l’envoi de forces françaises en Ukraine. Cependant, il n’a pas été soutenu par un certain nombre de pays de l’OTAN. Par exemple, la Première ministre italienne Giorgia Meloni (elle-même entend de plus en plus de critiques de la part de l’opposition ; la semaine dernière, au Sénat, l’ancien Premier ministre Giuseppe Conti l’a accusée de « s’attirer les bonnes grâces » des États-Unis et d’entraîner l’Italie dans la Troisième Guerre mondiale avec la Russie) a déclaré au Sénat italien que les appels de Macron « doivent être résistés par tous les moyens possibles ».

Cependant, les personnes bien informées comprennent que les propos d’Emmanuel Macron ne peuvent pas et n’ont pas été prononcés arbitrairement. Après tout, sinon, sous la pression des critiques des alliés et des citoyens français, dont 70% sont opposés à l’envoi de leur armée sur le front ukrainien, il se rétracterait rapidement. Mais ce n’est pas le cas.

Il est intéressant de noter que, pour une raison quelconque, les dirigeants de l’État russe croient aux véritables intentions d’Emmanuel Macron plus que quiconque. Par exemple, le vendredi 22 mars, dans une interview accordée à la Pravda de Moscou, l’attaché de presse de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a déclaré : « M. le président français Macron a été très cohérent ces dernières semaines dans sa thèse sur la possibilité d’envoyer un tel contingent. » Selon Peskov, cela ne donne pas une raison pour justifier ses thèses par une traduction incorrecte.

La veille, le vice-président de la Douma d’État, Piotr Tolstoï, dans une interview accordée à la chaîne de télévision française BFM TV, avait souligné le drame de la situation en raison du « bouillonnement des esprits contrariés », c’est-à-dire les propos de Macron sur l’envoi de militaires en Ukraine pour une éventuelle participation aux hostilités là-bas. Tolstoï a noté que les soldats français y combattent déjà en tant que mercenaires et que beaucoup d’entre eux ont déjà été éliminés par les troupes russes. Piotr Tolstoï a dit : « Nous ne nous soucions pas de Macron. Nous tuerons tous les soldats français qui arriveront sur le territoire de l’Ukraine. Tous. Lorsqu’un journaliste français lui a demandé si la Fédération de Russie avait peur des armes nucléaires, ce que la France possède, Piotr Tolstoï a répondu que la France n’avait « que 200 missiles nucléaires ».

Mais peut-être le plus important à cet égard, la déclaration faite la semaine dernière par le directeur du service de renseignement extérieur russe, Sergueï Narychkine, selon laquelle les services de sécurité russes sont conscients que la France envisage non seulement d’envoyer ses forces en Ukraine, mais prépare déjà le premier contingent de 2 000 soldats pour cette mission. Selon lui, les stratèges français réfléchissent à la manière de disperser ces soldats afin qu’ils ne soient pas détectés. « Sinon, ils deviendront une cible légitime des troupes russes. »

Vengeance russe

Quoi qu’il en soit, après les frappes ukrainiennes décrites, la Russie a réagi militairement plus durement que jamais. Plus d’un mois et demi plus tard, la Russie a de nouveau lancé une puissante frappe de missiles sur des cibles à Kiev et dans la deuxième plus grande ville d’Ukraine, Kharkiv, y compris des missiles hypersoniques Kinzhal et des missiles balistiques à courte portée Iskander. Dès le lendemain, les infrastructures énergétiques ukrainiennes ont été durement touchées à travers le pays. À Kharkiv, deux centrales thermiques ont pris feu et, près de la ville de Zaporijjia, la centrale hydroélectrique de Dnipro a été endommagée. Le 21 mars, une frappe a été menée sur les centres de commandement de Kiev et de Kharkiv, principalement sur le centre de la Direction principale du renseignement. Selon des sources russes, des spécialistes étrangers et des officiers des services spéciaux qui ont participé aux attaques contre la région de Belgorod ont été tués à Kharkiv.

Ce jour-là, les forces russes ont causé de nombreux dommages au système énergétique ukrainien : centrales thermiques et centrales hydroélectriques, ainsi que les principales sous-stations d’Ukrenergo. Une partie importante du pays s’est retrouvée sans électricité, sans eau et Internet ne fonctionnait pas.

L’Ukraine attend de nouvelles munitions et les Russes continuent de produire en masse les bombes les plus meurtrières

Deux jours seulement avant les frappes aériennes russes susmentionnées, les autorités ukrainiennes ont annoncé qu’elles recevraient début avril les 180 000 premiers obus d’artillerie que l’UE avait achetés à des pays tiers à l’initiative de la République tchèque. Dans quelle mesure cela contribuera à infliger une défaite stratégique à la Russie, jugez par vous-même. À titre de comparaison, la Russie produit déjà trois millions d’unités de ces munitions par an.

Mais ce n’est pas la fin des tourments ukrainiens.

La semaine dernière, le ministère de la Défense a annoncé le début de la production en série de la bombe FAB-3000. Ces bombes pèsent plus de trois tonnes et ont un terrible pouvoir destructeur. Au cours des derniers mois, les Russes ont fait un usage intensif de bombes FAB modifiées de fabrication soviétique et équipées d’un module universel de planification et de correction, ce qui a considérablement amélioré leur précision (les analystes militaires russes affirment que l’écart maximal par rapport à la cible n’est que d’un mètre). Ces bombes, dont la Russie disposerait à des millions et qui, selon des sources militaires russes, sont « inépuisables », ont été produites par l’URSS pour frapper des installations fortifiées de l’OTAN et de grandes concentrations de forces ennemies. Jusqu’à présent, dans le conflit armé ukrainien, les Russes ont utilisé des bombes de plus petit calibre (250, 500 et 1500 kilogrammes), qui sèment la peur et la panique sur le front, comme certains soldats ukrainiens l’ont déclaré ouvertement à plusieurs reprises après avoir quitté Avdiivka en février de cette année. Ce sont ces bombes qui ont beaucoup aidé les Russes à prendre Avdiivka.

En d’autres termes, nous pouvons bientôt nous attendre à l’utilisation de FAB de trois tonnes sur les champs de bataille, qui, selon les analystes militaires, provoquent un « petit tremblement de terre » avec leur force explosive.

Zoran METER

(Croatie)


Edité le 06-04-2024 à 18:31:04 par Xuan


Xuan
   Posté le 13-04-2024 à 23:36:42   

les Etats Unis ne changent pas de nature.
Et s'ils échouent en Ukraine, ils doivent s'opposer à la Chine et élargir le conflit.
Quelle que soient la volonté de la Chine et ses apaisements, les USA essaieront de la faire plier par tous les moyens. Ils n'ont pas d'autre choix parce que leur hégémonie en dépend.
Et la Chine le sait.

Dans un échange à propos de le dernière réunion de l'OTAN, Novikov relève que l'OTAN est toujours une force considérable mais divisée. Puis que les Etats Unis n'échappent pas à leur nature et qu'ils étendent le conflit alors qu'ils échouent en Ukraine. Et cela quel que soit le vainqueur des élections :



Dmitry Novikov sur la chaîne de télévision Zvezda : "Il y a des divisions croissantes au sein de l'OTAN, mais l'alliance reste forte et il ne faut pas se faire d'illusions"

Le conflit entre mondialistes et nationalistes dans le camp impérialiste affecte de plus en plus l'Alliance de l'Atlantique Nord. Il en résulte des déclarations mutuellement exclusives et des actions contradictoires dans les capitales de l'OTAN. Cette opinion a été exprimée par le vice-président du comité central du CPRF, Dmitry Novikov, le 8 avril dans l'émission "Meanwhile".

Source
https://kprf.ru/party-live/cknews/225501.html?fbclid=IwAR1WUnODX5fIXuQd2C5nVEjL37D4EzD4WllcpAbquYPey1wWKgrWrob_8Uo_aem_ATDV0mwScJPUhpP5D-IGADyPxCegicGkquU5mNFQWJMtpOwLc9t9ReTYg5yG463KD-a4t0ga1G5cyQ7u-NNQxhqm

Vidéo
https://youtu.be/kT9sLNZH6gY

10/04/2024
Dmitry Georgievich Novikov
Vice-président du Comité central du CPRF

La récente réunion des ministres des affaires étrangères des pays membres de l'OTAN a donné l'occasion d'une conversation dans le studio de la chaîne de télévision "Zvezda". Cette réunion coïncidait avec le 75e anniversaire de l'organisation. Selon son secrétaire général, Jens Stoltenberg, l'OTAN est l'alliance militaro-politique la plus puissante, la plus réussie et la plus résistante de l'histoire.

Dmitry Novikov a reconnu qu'à ce stade de l'histoire, l'OTAN peut être considérée comme un bloc militaire assez performant et fort. C'est pourquoi elle est extrêmement dangereuse et porteuse de graves menaces pour le monde moderne. Plus vite l'alliance quittera la scène historique et sera privée de l'opportunité de célébrer ses prochains anniversaires, mieux chacun se portera sur cette planète, a déclaré le vice-président du comité central du CPRF.
Selon Dmitry Georgievich, l'OTAN célèbre son 75e anniversaire dans un contexte de contradictions croissantes. De nombreux pays aux intérêts divergents ont rejoint l'alliance. Dans ses États, les partisans du mondialisme et du nationalisme accèdent au pouvoir. Leur conflit acharné se déroule aujourd'hui également à l'intérieur des États-Unis, la citadelle de l'OTAN. "Il s'agit d'un conflit fondamental. Et plus les nationalistes gagneront, plus ils insisteront sur les intérêts souverains de leurs pays, plus le bloc se fissurera", souligne le représentant de la CPRF.

L'animatrice de l'émission, Natalia Metlina, a abordé la question du prochain changement à la tête de l'OTAN. Le candidat le plus probable au poste de secrétaire général de l'organisation est le chef du gouvernement néerlandais Mark Rutte. Dans ce contexte, la question s’est posée de savoir si la politique de l'Union européenne allait changer avec lui.

Dmitry Novikov a attiré l'attention sur le fait que les ministres des affaires étrangères s'étaient réunis pour préparer le "grand" sommet de l'OTAN qui se tiendra cet été. L'une des questions à l'ordre du jour concerne le personnel de haut niveau. Cependant, pour la Russie, l'éventuel changement à la tête de l'alliance n'a que peu d'importance, car le chef du bloc ne peut être que quelqu'un qui se situe dans le cadre de l'OTAN : "Rutte dirige les mêmes idées qui ont été promues en son temps par Margaret Thatcher. C'est un partisan absolu du néolibéralisme. Mais son rival, le président roumain Klaus Iohannis, a aussi une position très dure sur la question russo-ukrainienne. En tout état de cause, nous ne devons pas nous attendre à un revirement de la politique de l'OTAN avec le changement de secrétaire général" , a déclaré M. Novikov.
Dans ce contexte, les États-Unis ont déclassifié la transcription d'une conversation entre le secrétaire général de l'OTAN, Manfred Wörner, et le président du Soviet suprême de la Fédération de Russie, Ruslan Khasbulatov, en 1992. Le chef de l'alliance de l'époque a garanti que l'OTAN ne s'immiscerait pas dans les affaires intérieures de la Russie et des autres pays de la CEI. Natalia Metlina a demandé à son interlocuteur pourquoi la transcription était rendue publique à ce moment-là.

Comme le note Dmitry Novikov, le dialogue entre Wörner et Khasbulatov réfute les affirmations selon lesquelles l'Occident n'a rien promis à personne et qu'il n'est prétendument enregistré nulle part : "Il s'avère qu'il est enregistré et devient la propriété du discours sociopolitique moderne. Nous retrouvons ici le conflit entre nationalistes et mondialistes. Les premiers estiment qu'il y a suffisamment de problèmes à l'intérieur des États-Unis et que s'ils ne sont pas résolus, cela créera une situation explosive. Ils veulent maintenant se concentrer sur leurs propres affaires sans abandonner les futures prétentions hégémoniques sur la scène mondiale. À ce stade, ils jugent bon d'oublier les projets les plus agressifs à l'étranger. Une histoire concrète vient à l'appui de ces propos : il s'avère qu'il est possible de ne pas entrer en guerre avec la Russie, parce que nous pouvons lui promettre quelque chose qui mettre sa vigilance en veilleuse » .

L'une des déclarations faites lors du dernier forum de l'OTAN concernait la création d'un fonds de soutien à l'Ukraine destiné à financer les livraisons militaires à Kiev. Dmitry Novikov a estimé qu'il serait difficile d'atteindre cet objectif. Il y a des désaccords au sein de l'OTAN et plusieurs pays sont prêts à bloquer l'initiative. D'autre part, les États-Unis ne veulent pas porter le fardeau principal, mais veulent forcer les autres membres du bloc à dépenser les fameux 2 % du PIB pour les activités de l'alliance. Ce point apparaît de plus en plus souvent dans les discussions. La volonté annoncée de créer un fonds de soutien à l'Ukraine est une étape à laquelle Washington et ses partisans tenteront d'habituer tous les autres à l'idée qu’ils doivent y contribuer davantage.
Pour les mêmes raisons, un certain nombre de membres de l'OTAN craignent le retour de Trump à la Maison Blanche. Pendant son mandat, il a insisté très fermement sur la nécessité d'augmenter les contributions financières des pays européens aux caisses de l'OTAN.

Entre-temps, plusieurs forces politiques allemandes ont entamé une discussion autour de la Charte de l'OTAN en ce qui concerne l'application de l'article 5, qui prévoit une défense mutuelle en cas de menace pour l'un des membres de l'alliance. Ce débat s'inscrit dans un contexte de manifestations de rue massives des Allemands contre la participation aux aventures de Bruxelles. La question suivante a été posée à Dmitry Novikov : cela signifie-t-il que Berlin va quitter l'Union ?

L'invité du studio a fait remarquer qu'il y a une dure lutte politique interne en Allemagne et qu'il y a une tendance de masse à minimiser la participation à l'OTAN : "Le fait même que la question soit débattue au Bundestag signifie qu'il y a des forces saines en son sein. Cependant, l'élite politique qui a le pouvoir de prendre les vraies décisions est étroitement liée aux États-Unis et à l'OTAN. Olaf Scholz tente de trouver un équilibre. En ce qui concerne la Russie, il fait des déclarations agressives ou plus modérées. Le fait que le Parlement ait entamé la procédure d'examen de l'article 5 confirme l'existence d'une discussion pangermanique animée. C'est une bonne nouvelle pour nous, mais il ne faut pas nous faire d’illusions » .

Pour étayer sa thèse, Dmitri Novikov a cité un article des ministres des Affaires étrangères d'Allemagne, de France et de Pologne publié dans Politico le 3 avril. Cet article affirme que l'article 5 de la charte de l'OTAN n'est pas susceptible d'être révisé. D'autres déclarations ont également été faites. Par exemple, sur la lutte commune contre "l'impérialisme russe", sur l'inadmissibilité d'une politique de concessions à l'égard de Moscou, ainsi que sur le fait que tous les pays de l'OTAN devraient ramener les budgets militaires à 2 % du PIB.
Une autre déclaration commune a été publiée, cette fois par les ministres français et britannique des affaires étrangères, sur la nécessité de soutenir Kiev. « Si l'Ukraine perd, nous perdons tous et Poutine aura les mains libres » .
Ainsi, a conclu le député communiste, le front antirusse ne s'affaiblit pas au plus haut niveau, bien que l'humeur des masses en Europe soit diamétralement opposée.

La discussion a ensuite porté sur la position du président français Emmanuel Macron, qui spécule de plus en plus sur la question ukrainienne. Dmitry Novikov a suggéré de réfléchir à la position actuelle de Macron. Au début de son mandat présidentiel, cet homme politique a tenté d'acquérir un grand prestige en France et dans toute l'Europe. Pour ce faire, il a par exemple fait des déclarations fracassantes sur la "mort cérébrale de l'OTAN " et a proposé de créer une armée paneuropéenne. Mais, souligne le porte-parole de la CPRF, ce temps est révolu. Les pouvoirs de Macron arrivent à leur terme et il cherche une nouvelle place dans les organisations mondialistes : " Et il ne peut pas se passer du soutien de Washington. C'est pourquoi il devient aujourd'hui un homme politique non pas pro-européen mais pro-américain, donc aussi anti-russe que possible. D'où ses déclarations selon lesquelles des soldats français pourraient se retrouver en Ukraine".

M. Novikov a qualifié d'extrêmement symptomatique un autre sujet abordé lors de la dernière réunion de l'OTAN. Il s'agit de la région Asie-Pacifique.
Les dirigeants du bloc appellent ouvertement à l'unité contre "l'alliance des pays autoritaires" : la Russie, la Chine, l'Iran et la Corée du Nord. Dmitry Georgievich a réitéré sa remarque selon laquelle la réunion actuelle de l'OTAN était de nature préparatoire au sommet de Washington : "Un ordre du jour est en train d'être préparé. Et ce sujet est en train de devenir l'un des principaux de l'OTAN. Il a été dit précédemment que l'OTAN n'est plus tout à fait un bloc euro-atlantique avec des intérêts locaux. Aujourd'hui, ils affirment que la zone de leurs intérêts est le monde entier. C'est pourquoi les liens avec le Japon, la Corée du Sud et l'Australie se renforcent" .

Dmitry Novikov a suggéré que les tentatives d'extension de la zone de responsabilité de l'OTAN devraient également être considérées comme une manifestation de la faiblesse collective de l'Occident. Du point de vue de l'homme politique, " en qualifiant la Russie, la Chine, la Corée du Nord et l'Iran de force puissante qui les menace tous en même temps, l'OTAN reconnaît sa vulnérabilité économique et politique ".

S'exprimant à la fin du programme sur l'avenir de l'Alliance de l'Atlantique Nord, le vice-président du comité central du CPRF a attiré l'attention sur le fait que la controverse autour de l'augmentation des dépenses de l'OTAN ne concerne pas seulement les calculs financiers et militaires des pays individuels. Pour un certain nombre de pays européens, leur désaccord sur les questions budgétaires est aussi une façon d'exprimer leur position politique.


Edité le 13-04-2024 à 23:39:36 par Xuan


Xuan
   Posté le 28-04-2024 à 18:43:52   

Dmitri Novikov sur sur le plateau de Canal 1 : la nouvelle phase de la guerre de l’Occident contre la Russie et la réticence de l’Europe à se soustraire à l’influence des États-Unis.
28 AVRIL 2024

https://histoireetsociete.com/2024/04/28/dmitri-novikov-sur-sur-le-plateau-de-canal-1-la-nouvelle-phase-de-la-guerre-de-loccident-contre-la-russie-et-la-reticence-de-leurope-a-se-soustraire-a-linfluence-des-etats-unis/


Il faudra bien qu’un jour nous arrêtions de nous bercer d’illusions sur les choix qui sont devant nous et qu’il devient de plus en plus impossible d’éluder. Nous vous avons expliqué avec Marianne sur la présentation journalière des articles de ce blog. Si je devais résumer ce que nous tentons d’exposer aujourd’hui, cela tourne autour de l’horreur de la guerre, il faut être anesthésié pour ne pas mesurer à quel point cela est intolérable… ceux qui ont été confrontés comme moi ne serait-ce qu’à la périphérie de conflits de haute intensité, ou de la violence que génère une armée qui se croit tout permis ne peuvent admettre que l’on entretienne ces brasiers. Et c’est là que ceux qui sont allés sur le terrain, savent à quel point ce que dit Novikov ici est parfaitement exact : nous citoyens européens sommes les larbins des larbins non pas des USA, mais d’un système qui dévore les USA eux-mêmes, comme il nous dévore… Il faudra avoir le courage de le dire et d’affirmer que ce système doit être vaincu, que l’impunité dont il a joui depuis des décennies voire quelques centaines d’années ne peut pas continuer pour la survie de l’humanité… Nous pouvons nous tromper, mais il est urgent d’en parler si on veut la paix… (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/225965.html

Les élites européennes ressemblent à un esclave qui, comme l’a dit Lénine, savoure sa condition d’esclave et se transforme ainsi en larbin. Cette remarque a été faite par Dmitry Novikov, vice-président du comité central du KPRF, dans l’émission “Vremya Pokazhet”. Elle a été diffusée sur la Première chaîne le 26 avril.

Après l’approbation par le Congrès américain du programme d’aide à l’Ukraine, la rhétorique des politiciens occidentaux s’est durcie. Ils ont ouvertement déclaré que les armes fournies à Kiev pourraient être utilisées pour des frappes contre la Russie, alors qu’ils avaient auparavant nié cette possibilité. Selon Dmitri Novikov, le contexte général de ces déclarations peut être considéré comme un rejet de la tentative de traiter les événements actuels uniquement comme une guerre défensive juste. Jusqu’à récemment, rappelle-t-il, l’Occident soutenait que l’Ukraine avait été victime d’une agression russe et que la tâche de l’OTAN consistait à protéger la partie lésée.

Aujourd’hui, la situation a changé. Après avoir chauffé la situation pendant des mois, les politiciens occidentaux pensent apparemment que le citoyen moyen est suffisamment préparé pour considérer la Russie comme un mal en principe. “Et si elle est mauvaise, il n’est pas nécessaire de justifier la lutte contre elle par le fait qu’elle a offensé quelqu’un, en l’occurrence Kiev. Si c’est le mal, toute guerre avec la Russie peut être qualifiée de juste et nécessaire, et des frappes peuvent être menées sur n’importe quelle partie de la Fédération de Russie, y compris celles qui sont très éloignées de la zone de SVO. Bien entendu, la décision de passer d’une guerre hybride à une guerre “chaude” avec la Russie n’a pas été prise, c’est évident. D’où les déclarations contradictoires de divers responsables politiques occidentaux. Mais le fait que l’Occident crée une situation de mains déliées, y compris pour un conflit chaud en direction de la Russie, est tout à fait évident”, a déclaré le vice-président du comité central du KPRF.

Dans ce contexte, un certain nombre d’hommes politiques européens ont fait des déclarations très remarquées. Le ministre polonais des affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, a annoncé que M. Poutine devrait craindre une guerre avec l’OTAN, car elle se solderait par la défaite de la Russie. Le président français Emmanuel Macron a quant à lui déclaré que l’Europe devait cesser d’être un vassal des États-Unis. La présentatrice Olesya Loseva a demandé à Dmitri Novikov si cela n’était pas en contradiction avec le rôle choisi par les dirigeants européens en tant que “valet” de Washington.

Le représentant du KPRF a regretté que cette qualification – de “valet” – ne soit pas considérée comme une insulte. Hélas, c’est exactement le cas. “Si Macron lui-même dit que l’Europe doit cesser d’être un vassal des États-Unis, il le dit au futur, souligne Dmitri Georgievich. – La position de l’Europe est donc aujourd’hui absolument vassale. C’est le drame de l’Europe d’aujourd’hui, et il pourrait se transformer en tragédie. Et là, Macron a certainement raison de s’inquiéter”.

Poursuivant l’exposé de sa position, le représentant du KPRF a expliqué : “Il me vient à l’esprit les mots de Lénine selon lesquels un esclave qui ne se rend pas compte de sa position d’esclave n’est qu’un esclave. Et celui qui savoure sa position et décrit les délices de son maître est un larbin. Sikorski et de nombreux autres dirigeants européens jouent ce rôle aujourd’hui. Ils ne défendent ni les intérêts nationaux de leurs pays, ni les intérêts européens communs”.

Poursuivant son analyse des déclarations de M. Macron, M. Novikov a admis qu’il avait des ambitions personnelles évidentes. La constitution française lui interdit de se présenter une troisième fois à l’élection présidentielle. C’est pourquoi Macron essaie de nouveaux uniformes et parle d’intérêts paneuropéens : “Mais c’est aussi un élément de la politique servile de gens qui pensent qu’une période difficile s’ouvre pour eux dans leurs relations avec leur maître – Washington. Il faudra l’endurer et attendre. Le probable chef de la Maison Blanche, Trump, est connu pour son attitude particulière à l’égard de l’OTAN. Il n’est pas favorable à la rupture de l’alliance, mais à l’idée de tirer le maximum des Européens dans l’intérêt des États-Unis. Mais les Trump vont et viennent, selon les politiciens européens. Et lorsque d’autres viendront à l’avenir, ils veulent être utiles. Pour cela, ils ont besoin d’une structure, y compris militaire, qui intéressera le Washington de demain. Et alors ces esclaves seront utiles pour servir l’Oncle Sam”.

Revenant sur la politique anti-russe de l’Occident, Dmitri Novikov a noté que chaque guerre a sa propre logique. La propagande occidentale a fait son travail et la Russie a été diabolisée. Le but n’est pas d’écrire des notes calomnieuses dans les journaux ou de créer des romans anti-russes par des écrivains européens. Il est important pour eux d’empêcher la Russie de se relever. C’est la ligne commune de l’Occident, qu’il s’agisse de politiciens modérés ou radicaux en Europe et aux États-Unis. Jusqu’à présent, le terrain d’entente pour eux est que l’Ukraine doit se battre aussi longtemps que possible, et qu’ils doivent se contenter d’un soutien financier, d’autant plus qu’il peut être “siphoné” avec succès, ainsi que d’une assistance militaire et politico-diplomatique.

Toutefois, comme l’a conclu D.G. Novikov, lorsque cette perspective s’éloignera, ils devront utiliser de nouveaux leviers et de nouvelles opportunités. Cela signifie que de nouveaux fronts pourraient s’ouvrir contre la Russie.


Edité le 28-04-2024 à 18:48:42 par Xuan