Sujet :

contre la destruction du régime des retraites

Xuan
   Posté le 05-10-2019 à 15:12:40   

La Suède est montrée comme un exemple de la retraite par points. Le mirage et la réalité


Y a-t-il deux fois plus de retraités pauvres en Suède qu’en France ?


https://mobile.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/y-a-t-il-deux-fois-plus-de-retraites-pauvres-en-suede-quen-france_3637085.html?fbclid=IwAR29Abtz3FtMiDtwCrEFy_x6hCpxtaOfRIs2wsWiKjB4Vm1Ow_BlFbdmXJQ

Par franceinfo, Gérald Roux – Radio France
Mis à jour le 04/10/2019

Le patron de la CGT Philippe Martinez affirme que le taux de pauvreté des Suédois de plus de 65 ans est le double de celui des seniors français.

Alors que la réforme des retraites prévoit un système par points, Philippe Martinez l’accuse d’appauvrir les séniors. Le secrétaire général de la CGT a donné l’exemple de la Suède sur France Inter jeudi 3 octobre : "Il y a un pays où il y a un système de retraites à point, la Suède. En France, 7,5% des personnes de plus de 65 ans vivent sous le seuil de pauvreté. En Suède […] c’est 15 %, le double" .

Vrai, les retraités Suédois sont plus pauvres que les retraités français
En France, le taux de pauvreté est effectivement de 7,5% dans la tranche d’âge 65-74 ans et de 7,9% pour les plus de 75 ans, selon l'Insee. Il s’agit du taux le plus bas d'Europe. Le taux de pauvreté des seniors est également le plus faible de toutes les tranches d'âges de la population française.

Pour la Suède, le taux de pauvreté était de 14,7% en 2017, selon Eurostat, pratiquement le double de la France, comme l’affirme Philippe Martinez. Ce pays est passé à la retraite par points en 1998 car son système était menacé de faillite. Un consensus politique s’était alors dégagé en faveur de cette mutation.

Des pensions plus faibles
Désormais, les Suédois vivent dans un système unifié, qui assure les mêmes droits pour tous, en fonction du temps travaillé. Il n’y a plus de régimes spéciaux. Dans ce régime, toute la carrière compte pour le calcul des pensions, et non pas les meilleures années de salaires. Conséquences, les carrières hachées ainsi que travail à temps partiel sont pénalisés. Logiquement, les pensions s’en trouvent amaigries.

D'autant que le système suédois s'autorégule grâce à un mécanisme automatique d'équilibre que l‘on peut résumer ainsi : si les cotisations ne rapportent pas assez, les pensions peuvent diminuer. C'est déjà arrivé. En 2017, l'ancien Premier ministre suédois Göran Persson avait lui-même reconnu : "Nous avons le meilleur système de retraite au monde, avec le seul petit défaut qu’il donne des pensions trop basses."
Xuan
   Posté le 06-10-2019 à 23:22:50   

La CFDT et le PS préconisaient la retraite par points dès 2010 :

Derrière les projets du Parti socialiste
Les apprentis sorciers de la retraite à points


https://www.monde-diplomatique.fr/2010/12/STERDYNIAK/19939
décembre 2010

Officiellement, l’âge de départ à la retraite va passer à 62 ans. Mais le groupe automobile Renault annonce, en France, un plan de « préretraites volontaires » à 58 ans pour les salariés occupant un poste pénible. Autrement dit, l’entreprise décide ce que la loi récuse. Le Parti socialiste et la CFDT peaufinent une « grande réforme » qui risque d’accentuer les inégalités.

par Henri Sterdyniak



Dans le récent débat sur la réforme des retraites, un thème a progressivement fait consensus : il ne faut plus de petites réformes « paramétriques », mais une grande réforme systémique. La France doit passer à un système par points ou, mieux, à un système dit « de comptes notionnels ». Ce dernier projet, porté au départ par des universitaires — Jacques Bichot, Antoine Bozio et Thomas Piketty (1) —, est aujourd’hui soutenu par un large éventail d’organisations allant de la droite à une certaine gauche : l’Institut Montaigne et son président Claude Bébéar (ancien président d’Axa), le Mouvement démocrate et le Nouveau Centre, la fondation Terra Nova… Il est bien sûr préconisé dans le dernier rapport de M. Jacques Attali. L’article 16 de la loi de réforme des retraites, voté à l’initiative du sénateur de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) Dominique Leclerc, prévoit en 2013 une réflexion nationale sur ce sujet — laquelle avait déjà été organisée au Conseil d’orientation des retraites (COR) en 2009. Le grand avantage d’un tel changement de réforme serait, dit-on, d’équilibrer automatiquement les comptes. Oubliées, les réformes périodiques ; celle du mode de calcul suffirait.

Etrangement, ce projet a été repris par le Parti socialiste (PS) et par la Confédération française démocratique du travail (CFDT). Cette dernière propose (2) de « reconstruire entièrement notre système de retraite par répartition », de « permettre à chaque salarié de construire sa retraite par son parcours professionnel » , d’ « assurer à chacun la reconnaissance de la spécificité de son parcours dans un cadre collectif et solidaire » . Elle demande « le choix du moment du départ à la retraite, sans décote et à taux plein, dès lors que le nombre de trimestres requis est atteint, sans condition d’âge » . Mais elle ne se prononce pas sur le niveau de ce taux. Elle oublie toute exigence en matière de taux de remplacement (niveau de la pension par rapport au dernier salaire). Elle accepte enfin l’augmentation de la durée de cotisation en échange d’une « possibilité de choix renforcée » , de l’instauration de la « retraite à la carte » . Mais faut-il oublier que la grande majorité des salariés n’ont guère le choix ?

De son côté, le PS préconise « un système universel et personnalisé » , sans que l’on voie très bien ce qu’il entend par là. Il propose d’ « instaurer le principe d’une retraite choisie, incitant à travailler plus longtemps ceux qui le peuvent et le souhaitent, dans le cadre d’une refonte complète de l’acquisition des droits » (3) — sans même préciser comment seraient calculés ces droits…

L’illusion de la liberté de choisir


Quelles sont donc ces réformes miracles ? Dans un système par points — que les salariés achètent avec leurs cotisations —, le montant de la retraite dépend de la valeur de ce point au moment du départ. Le taux de cotisation peut rester fixe — c’est l’exigence du Mouvement des entreprises de France (Medef). Les gestionnaires déterminent chaque année la valeur du point, de façon à ajuster le montant des prestations à celui des cotisations reçues. L’équilibre est obtenu automatiquement… par ajustement du niveau des retraites.
Les salariés, eux, n’ont aucune garantie sur le montant de leur pension. Un tel mode d’ajustement existe déjà dans les régimes complémentaires : entre 1995 et 2009, le taux de rendement affiché (le rapport entre la valeur du point et son prix d’achat) est passé de 11,5 % à 8,30 % (soit une baisse de 28 %) ; cela en raison du refus du patronat d’augmenter les cotisations, et du refus des syndicats réformistes de mobiliser contre ce choix. Sa généralisation détruirait la fiabilité du système. En 2010, le déficit du régime général devrait représenter 11 % des pensions versées : faut-il l’équilibrer par une baisse des retraites de 11 % ?

La proposition à la mode est celle de Bozio et Piketty : un système de retraite unique, fonctionnant en compte individuel notionnel, comme l’ont instauré l’Italie et la Suède, singeant un système par capitalisation. Le taux de cotisation serait fixe, à 25 % du salaire brut, les cotisations déjà versées seraient revalorisés en fonction de l’inflation et du taux de croissance du salaire réel (disons 1,5 %).

Chaque salarié choisirait « librement, entre 60 et 70 ans » , le moment de son départ. Sa retraite correspondrait à la rente viagère découlant du capital accumulé, compte tenu de l’espérance de vie de sa génération au moment de la liquidation ; le niveau de la retraite serait d’autant plus important que le salarié choisirait de partir plus tard. L’allongement de la durée de vie entraînerait automatiquement une baisse du niveau des retraites, que chacun serait libre d’éviter en travaillant plus longtemps. Le système apparaîtrait comme équitable, puisque le « placement retraite » assurerait à chaque actif une pension correspondant à ses cotisations placées à un taux d’intérêt réel de 1,5 %, taux qui assure théoriquement l’équilibre du système.

En réalité, ce projet aboutit à des taux de remplacement très faibles, qui diminuent au cours du temps. Considérons un salarié qui travaille quarante ans, dont le salaire augmente comme le salaire moyen et qui gagne 2 000 euros par mois à 60 ans. Son espérance de vie théorique étant alors de vingt-quatre ans, sa pension atteindrait 833 euros, soit un taux de remplacement net de 48 %. Mais en 2050, un salarié avec une carrière similaire aurait une espérance de vie théorique à 60 ans de vingt-huit ans. Sa retraite ne serait que de 714 euros, soit un taux de remplacement net de 41 %. Pour avoir une retraite de 833 euros, il devrait soit partir à 62,5 ans, soit cotiser tout au long de sa carrière à un taux de 29,2 %. Il est donc peu étonnant que l’équilibre du système soit assuré, puisqu’il ne fournit qu’un taux de remplacement de 48 %, bien inférieur au taux actuel, de l’ordre de 72 %, et que ce taux baisserait à 41 %. Un tel mouvement étant difficile à assumer, le projet ne peut avancer que dans le flou.

Les salariés auraient des garanties non pas sur le montant de leur retraite, mais sur les règles qui gouverneront son évolution. A ceci près que les gestionnaires ne disposent pas d’outils pour équilibrer le régime. Aussi les Suédois ont-ils introduit un « coefficient de stabilisation automatique » , qui réduit le montant des pensions si le système devient déficitaire : ils vont ainsi le diminuer de 8 % en 2010-2011. Comme dans un banal système par points, ce sont les retraites qui servent de variable d’ajustement.

Les salariés devraient choisir individuellement entre baisse de leur pension et report de l’âge de la retraite. Mais, à l’âge de 59 ans, seuls 40 % des salariés sont encore actifs. Dans un système qui n’assurerait un niveau de retraite satisfaisant qu’à ceux qui pourront travailler jusqu’à 65 ans, les autres se retrouveraient avec une faible pension. Les entreprises seraient dégagées de leurs responsabilités, puisque le choix de partir — ou non — serait individuel. La société serait dispensée d’offrir une retraite satisfaisante à tous dès 60 ans. Elle pourrait se contenter de dire : travaillez donc jusqu’à 65 ou 70 ans. Par ailleurs, que fera l’entreprise si le salarié veut rester alors qu’il n’a plus les capacités correspondant à son poste ou à son salaire ? Lui donnera-t-on le droit de baisser la rémunération des seniors, de les faire régresser dans la hiérarchie, ou celui de les licencier pour insuffisance professionnelle ?

Enfin, les salariés ne sont pas égaux en termes d’espérance de vie et de capacité à travailler après un certain âge. Les inégalités de retraites seraient accrues au profit de ceux qui ont la chance d’être en bonne condition physique et intellectuelle à 60 ans et les espérances de durée de retraite les plus longues. Certes, Bozio et Piketty évoquent la possibilité de tenir compte de cette différence, selon les catégories socioprofessionnelles (CSP). Mais l’hypothèse ressemble à un leurre : les CSP ne sont pas une catégorie légale.

Le système de comptes notionnels fait fortement dépendre la retraite de l’âge de départ. A 35 ans, un cadre peut espérer vivre sept ans de plus qu’un ouvrier ; autrement dit, un ouvrier qui prend sa retraite à 60 ans et un cadre à 67 ans ont, en fait, la même espérance de durée de retraite. Mais le cadre partirait avec un taux de rendement supérieur de 25 % à celui de l’ouvrier… Le montant de la retraite dépend exclusivement des cotisations versées. Certes, la société pourrait ajouter des mécanismes de solidarité (périodes de chômage, arrêt maladie, éducation des enfants). Mais qui garantirait leur maintien ?

Actuellement, le régime général est, en termes relatifs, plus avantageux pour les bas salaires ou les temps partiels (en raison du minimum contributif) et pour les femmes mariées (grâce à la réversion). Cela serait-il maintenu ? De plus, on n’échapperait pas au syndrome italien : mettre sur pied un régime pour les jeunes générations, nettement moins généreux que l’ancien, sans que cela apparaisse au grand jour en raison des délais de mise en œuvre. Ce projet avait été écarté par le gouvernement dans son Document d’orientation sur la réforme des retraites (2010) : « Faire reposer le retour à l’équilibre des régimes de retraite sur le changement du mode de calcul des droits, sans agir sur la durée de la vie active, aboutirait à une baisse des pensions. »

L’actuel système de retraite par répartition est un élément du contrat salarial qui garantit le maintien du niveau de vie des salariés quand les entreprises ne les emploient plus. C’est aussi un élément du contrat social : la masse salariale disponible est répartie de façon équitable entre les actifs et les retraités. La retraite n’est pas un dispositif financier soumis à des choix individuels. La société considère que chaque salarié peut travailler un nombre donné d’années, jusqu’à un âge déterminé ; elle doit lui fournir un travail jusqu’à cette limite ; ensuite, ce dernier a droit à une retraite qui lui assure une parité de niveau de vie avec les actifs. Il faut maintenir ces deux principes fondamentaux.

Quant à la montée en puissance de la retraite par capitalisation, le gouvernement l’avait d’emblée évacuée, avec de bons arguments : elle est trop sensible aux fluctuations des marchés financiers ; les actifs d’aujourd’hui devraient payer deux fois, pour assurer la retraite de leurs parents et pour se constituer un capital en vue de leur propre retraite. Ajoutons qu’il nécessiterait une hausse du taux d’épargne des ménages — malvenue en temps de crise, lorsqu’il faut au contraire soutenir la demande —, une contribution des entreprises — qui ne sont pas franchement convaincues — et de fortes incitations fiscales — peu compatibles avec la situation des finances publiques.

Cependant, les fragilités de la réforme de 2010, l’absence de garantie sur le niveau futur des pensions, permettent aux banques et aux assurances de relancer les campagnes publicitaires pour leurs plans d’épargne retraite en essayant de faire oublier la crise de 2007-2009. Les parlementaires de l’UMP ont voté des amendements pour favoriser le développement de la capitalisation, en particulier l’obligation pour les entreprises d’offrir à leurs salariés la possibilité d’un plan d’épargne pour la retraite collective (Perco). De nombreuses caisses de retraite complémentaire, pourtant cogérées avec les syndicats, veulent développer leurs offres de produits de retraite par capitalisation.

Fin programmée de la répartition


Sans hésiter, la CFDT avait réclamé dans la résolution de son congrès de Tours le développement de l’épargne retraite entreprise, tout en précisant qu’elle ne devait pas « se substituer aux régimes de retraite obligatoires par répartition » . Mais cette substitution se ferait obligatoirement : les sommes investies pour la capitalisation ne seraient pas disponibles pour la répartition. A court terme, les difficultés du système actuel se verraient aggravées ; à long terme, le développement de la capitalisation constituerait un argument pour diminuer les prestations du système par répartition. Dans les plus grandes entreprises, le patronat et les syndicats auraient la tentation de développer le système maison, au lieu de défendre la répartition. Le caractère social et solidaire de la retraite serait détruit. Peut-on défendre la répartition au niveau national et préconiser le développement de la capitalisation dans les entreprises ? Une fois de plus, la CFDT se révèle idéologiquement fragile…

La résolution affirme également : « Nous devons éviter que le poids des évolutions démographiques ne pèse sur les seules épaules des générations futures. » C’est pourtant ce qu’assure le système par répartition. Les actifs de 2050 auront la charge des retraités de 2050 ; en contrepartie, ils n’auront pas à épargner pour leur propre retraite et leur propre santé. Jusqu’à présent, toutes les générations ont été gagnantes à ce contrat social. Il est difficile de ne pas voir, derrière les appels d’une certaine gauche à une réforme structurelle « miracle », un refus de se battre clairement pour un maintien du système social de retraite.

Henri Sterdyniak

Economiste, coauteur du Manifeste d’économistes atterrés, Les Liens qui libèrent, Paris, 2010.
(1) Antoine Bozio et Thomas Piketty, Pour un nouveau système de retraite. Des comptes individuels de cotisations financés par répartition, Rue d’Ulm, Paris, 2008 ; Jacques Bichot, Réforme des retraites, Vers un big bang ?, Institut Montaigne, Paris, 2009. Lire en contrepoint Henri Sterdyniak, « Retraites : à la recherche de solutions miracles… » (PDF), Revue de l’OFCE, n° 109, Paris, avril 2009.
(2) Dans sa Résolution du congrès de Tours, 7-10 juin 2010.
(3) Parti socialiste, « La retraite choisie : un système universel et personnalisé » , 18 mai 2010.
Xuan
   Posté le 09-12-2019 à 00:00:17   

La grève du 5 décembre a marqué par son ampleur comme par la mobilisation inégalée des manifestants. On a pu constater à Paris comme en province que Macron avait fait plus fort que Sarkozy et Hollande.
Et cela malgré toutes les astuces déployées pour discréditer et surtout diviser le mouvement.
Il faut quand même saluer les incohérence et l'amateurisme des LREM, qui ont favorisé cette mobilisation.

Il est important de soutenir cette action naturellement, mais aussi de rechercher en quoi elle peut faire progresser la conscience des masses, par exemple dans ses relations avec le mouvement des gilets jaunes.
Jusqu'ici l'action syndicale paraissait dépassée et ceci coïncidait avec un courant "sans parti" et sans direction inspiré à la fois par l'antisyndicalisme et l'anticommunisme fasciste, le refus du parti centralisé de Badiou, le mouvement gazeux de Mélenchon.
Ce courant idéologique s'est fondé aussi d'une part sur l'effondrement de la gauche, ouvertement acquise au capitalisme, d'autre part sur l'échec des mouvements de grève nationaux, et enfin sur l'absence de parti révolutionnaire.

Il est donc nécessaire de critiquer l'idéologie sans parti et d'insister sur la nécessité d'un parti communiste, unir nos efforts dans ce sens, y compris avec ceux qui se battent dans le pcf contre la ligne de liquidation révisionniste, et parmi les groupes ml pour combattre l'esprit de chapelle.
Xuan
   Posté le 12-12-2019 à 12:59:39   

Echec du syndicalisme réformiste


Bien que la CFDT soit à l'origine de la retraite par points et de la méthode de division dite "clause du grand-père", la mobilisation des cheminots en particulier la contraint à s'opposer au gouvernement.
Un soutien dans ces conditions la rendrait beaucoup trop impopulaire.
Cette manœuvre ne change en rien sa nature de syndicat jaune, par contre les contradictions dans le camp du capital sont accentuées par la lutte de classe.
pzorba75
   Posté le 12-12-2019 à 15:24:23   

Les grévistes en lutte contre Macron et ses ministres qui appliquent les orientations libérales de l'Union européenne devraient se méfier des dirigeants et des militants de la CFDT. Les combines des Chérèque, Notat préfigurent celles de Berger, la proximité du Noël chrétien si cher aux membres du syndicat des évêques que la CFDT est toujours fait craindre une démobilisation sur le terrain et l'échec de la grève au nom de l'unité nationale et de la trève des fêtes de fin d'année.
L'unité syndicale est un danger majeur dans le cadre actuel, comme il l'a souvent été en faisant des unions au rabais sur les conditions du patronat ou de la démocratie chrétienne.
Le soutien principal de la CFDT provient des médias des milliardaires, parfaitement rodés aux luttes sociales qu'ils font mener par les brebis égarées dans le syndicalisme compréhensif...où la CFDT rayonne.
Xuan
   Posté le 12-12-2019 à 21:01:10   

L'unité syndicale repose en fait sur la mobilisation des masses. C'est elle qui oblige la CFDT à s'opposer à la réforme.

La réforme en question ne provient pas de l'Europe mais des monopoles capitalistes y compris français. Les encouragements de l'UE viennent soutenir le décisions du Medef et rien ne lui est imposé.
pzorba75
   Posté le 13-12-2019 à 05:28:37   

Xuan a écrit :


La réforme en question ne provient pas de l'Europe mais des monopoles capitalistes y compris français.

D'accord , l'UE est la représentation des monopoles capitalistes, et tous les pros UE, y compris dans la gauche molle, sont des soutiens avérés aux grands monopoles capitalistes. Sans exception.
Xuan
   Posté le 14-12-2019 à 16:36:30   

Le RN dans ses œuvres :




Edité le 14-12-2019 à 16:37:15 par Xuan


Xuan
   Posté le 14-12-2019 à 16:42:21   

Pour info :
Le système de retraites américain menacerait de s'effondrer


http://www.rfi.fr/ameriques/20170519-le-systeme-retraites-americain-menacerait-s-effondrer?fbclid=IwAR2ecktfLSVNonsrFVBBvoyGuyr36KolfpNmFF5tLBU4GW8trrNWgvN_IYQ
Par RFI Publié le 19-05-2017 Modifié le 19-05-2017 à 17:18

Après la crise de subprimes immobilières, les Etats-Unis vont-ils connaitre une crise des retraites des fonctionnaires ? Les fonds de pension des collectivités locales états-uniens seraient sous financées de plusieurs milliers de milliards de dollars. Une situation explosive qui pourrait provoquer une nouvelle crise économique.

C’est l'institut Hoover, un cercle de réflexion proche de l'université de Stanford, qui a tiré la sonnette d’alarme à cause de la menace qui pèse sur les retraites des fonctionnaires américains. En effet, ces retraites sont financées par des fonds de pension qui manqueraient de près de quatre mille milliards de dollars de financements.

De grandes villes comme Dallas, Philadelphie, la Nouvelle-Orléans ou Chicago n'ont plus les moyens de payer l'intégralité des retraites promises. Aucune ville, aucun Etat ne serait épargné. Certaines villes ont opté pour un versement partiel des pensions, d'autres n'honorent plus leurs factures : des solutions qui ne sont pas viables. Il manque 3 850 milliards de dollars aux fonds de pensions publics pour honorer les versements des agents territoriaux. Rien que l'an dernier, le trou dans la caisse aurait augmenté de 434 milliards de dollars. Cette situation résulte de plusieurs facteurs.

Le vieillissement de la population conjugué à l'augmentation de l'espérance de vie n'explique pas tout. En faisant le choix de la libéralisation des régimes de retraite, les collectivités locales se sont tournées vers des investissements à risques dans des proportions démesurées. Elles misaient sur une rentabilité de 7,5 % par an, mais ont récolté trois fois moins. Victime des taux d'intérêt bas, les investissements ne produisent pas suffisamment de gains. Les agences de notation sortent le carton rouge. Elles ont dégradé la note de plusieurs villes comme Chicago ou Dallas.
Xuan
   Posté le 14-12-2019 à 16:49:13   

Pour revenir au sujet,


Xuan
   Posté le 14-12-2019 à 18:51:18   

Seconds éléments de décryptage suite au discours du 1er ministre


La CGT - Note aux organisations
Montreuil, le 12 décembre 2019

Un minimum de 1000 euros vraiment ? Pour qui ?

1000 euros nets de retraite pour les carrières complètes au SMIC.
1000€ = 85 % SMIC. Cette disposition (MICO : minimum contributif) de 85% du SMIC était déjà prévue dans la loi de 2003 (FILLON) et n’a pas été appliquée depuis 17 ans. Ce montant doit être atteint en 2022.
Aujourd’hui on est en moyenne à 970 euros. Le gouvernement survend cette proposition, 1000 euros c’est 41 euros en dessous du seuil de pauvreté (référence 2017 source INSEE). Ce n’est aucunement une avancée.
Toutes les personnes n’atteignant pas l’âge pivot (64 ans) ou ayant une carrière incomplète auront beaucoup moins.
C’est un des « alibis sociaux » présenté par le gouvernement : celles et ceux qui pourront prétendre au minimum après une vie de travail seront de moins en moins nombreux et de toute façon condamnés à une retraite de misère.
Les personnes qui sont actuellement au minimum vieillesse ne sont pas concernées par cette mesure (868 euros / mois) ce minimum vieillesse concerne aujourd’hui environ 450 000 personnes dont beaucoup de personnes en situation de handicap.
Pour rappel : la CGT revendique qu’aucune pension ne soit en dessous du SMIC à 1880 euros brut.

Les femmes gagnantes pour la retraite ?

Les annonces du 1er ministre et la réforme en cours ne corrigent pas les inégalités de salaire et d’évolution professionnelle entre les femmes et les hommes.
Un système à points où le niveau de la pension est étroitement lié au salaire est par nature injuste envers les personnes qui ont de plus petits salaires, qui subissent des temps partiels ou qui connaissent des interruptions de carrière : dans chacune de ces situations, les femmes sont surreprésentées.
Actuellement l’écart de pension entre les femmes et les hommes est d’environ 22 % (40% si on enlève les dispositifs de solidarité (trimestres maternité, droits conjugaux, pension de réversion, 150h/ smic validant un trimestre entier…)

Il est sûr que l’attribution d’une bonification de 5 % par enfants, dès le 1er enfant,
ne compensera pas la suppression des 8 trimestres/enfant dans le privé ou des 2
trimestres/enfant dans le public.

D’autant si elles doivent travailler jusqu’à 64 ans pour éviter une décote et bien au delà
pour une carrière entière.

Summum de l’enfumage, alors que les 2 parents de 3 enfants et plus bénéficient
d’une majoration de 20% (10% pour chacun des 2 parents), avec la reforme cette
majoration tomberait à 17% (5% par enfants+ 2% de majoration exceptionnelle
annoncée hier par le 1er ministre).

Pour rappel : la CGT revendique l’harmonisation par le haut des trimestres par
enfant à 8 trimestres pour le public comme le privé. Elle exige le maintien de la
majoration de 10% au troisième enfant pour chacun des 2 parents.

Elle exige la mise en place immédiate de l’égalité salariale femmes/hommes en
sanctionnant les entreprises qui ne respectent pas la loi. Il n’a aucun engagement
du gouvernement ou du patronat sur cette mesure.

Pas tous concernés par la réforme ?

Les annonces du 1er ministre c’est le rapport Delevoye en pire.
Toutes les classes d’âge et toutes les professions seraient concernées


A qui s’applique l’âge pivot de 64 ans ?

Peu importe la génération, il faudrait, dès 2022, progressivement tous travailler
plus longtemps et jusqu’à l’âge de 64 ans en 2027 pour garantir un niveau de retraite
comparable (sinon 10%décote).C’est la double peine et le recul de l’âge réel de
départ à la retraite sans le dire (où est la promesse du président de la république de
ne pas toucher à l’âge légal de 62 ans ?)

Pour les carrières longues, terminé le départ à 60 ans, c’est désormais au minimum
à 62 ans, voilà l’avancée vantée par le 1er ministre !

Les personnes nées entre 1960 et 1974 sont donc directement touchées par la décote
puis toutes les générations suivantes avec un risque fort de déplacement de l’âge
« pivot » à 65 ans très rapidement.

Pour tous les jeunes nés en 2004 (entrant sur le marché du travail en 2022 à l’âge de
18 ans) application du régime universel par point

Ceux qui sont nés entre 1975 et 2003 auraient un système mixte, une usine à gaz
avec encore plus d’incertitude sur le montant final de leur pension.


Pour rappel : La CGT refuse le régime universel à point et veut l’amélioration du régime par répartition et par annuité solidaire.
La CGT revendique le départ à 60 ans à taux plein avec un taux de remplacement de 75% et aucune pension en dessous de 1800 euros brut.

Prise en compte de la pénibilité vous avez dit ?

Macron « n’adore pas le mot pénibilité » le 1er ministre non plus !

Les seules propositions gouvernementales s’appuient sur le C2P (Compte professionnel de prévention) existant sans changement et transposé dans la fonction publique et les régimes spéciaux

L’objectif est de supprimer toute retraite antérieure à 60 ans, voire 62 ans.

La CGT refuse le C2P, qui est une régression par rapport aux dispositifs de départs anticipés existants.

Preuve par l’exemple, seuls 3,5 % des salariés du privé ont ouvert un compte pénibilité sur environ 40% de salariés (soit 19 millions) exposés à au moins 1 critère de pénibilité (contraintes physiques, environnement dangereux, contraintes de travail, continuité du service public…)

La CGT revendique :

- Un départ anticipé jusqu’à 5 ans avant 60 ans, avec la prise en compte d’un trimestre en moins par année d’exposition, et jusqu’à 10 ans pour certains métiers spécifiques.
- Le calcul de la pension doit aussi être abondé d’un trimestre supplémentaire, pour permettre un véritable droit au départ anticipé avec un niveau de pension suffisant.

La CGT veut, dans la Fonction publique, le maintien et l’amélioration du « service actif » pour tous les agents exposés à la pénibilité et à la dangerosité du fait de leurs missions de service public.

La CGT veut le maintien des dispositifs de départ anticipé propres aux régimes dit « spéciaux », qui correspondent à des contraintes de service public et d’intérêt général.

La valeur du point ne peut baisser, vraiment ?

Le 1er ministre ne peut pas sérieusement promettre que la valeur du point ne baisserait pas au-delà de sa présence à Matignon grâce à l’inscription d’une « règle d’or » dans la loi.

Ce qu’une loi a fait, une autre peut la défaire.

La loi de finances sera l’occasion chaque année de pouvoir revenir sur cette valeur. Autrement dit en cas de situation budgétaire »compliquée » le gouvernement pourra imposer un gel ou une désindexation du point comme cela a été le cas en 2018 avec une revalorisation des prestations sociales à 0,3% entrainant de facto une perte de pouvoir d’achat au regard du niveau de l’inflation.

Rappel : pour la CGT la seule solution pour garantir le niveau des pensions, le rejet du régime à points.
pzorba75
   Posté le 14-12-2019 à 20:44:57   

Les syndicats qui, souvent et dans l'ensemble, ne comprennent pas les explications des classes dirigeantes, feraient bien de se méfier des intersyndicales avec des dirigeants de syndicats compréhensifs. Un fruit pourrit toujours de l'intérieur, la prudence est de virer les compréhensifs et de rester sur des posions claires de rejet total de l'usine à gaz de Macron - Delevoye.
Sans oublier de méditer "un peuple désarmé sera toujours vaincu...."
Xuan
   Posté le 22-12-2019 à 17:02:19   

Les bonzes jaunes ne trompent plus à la longue !

chant de Noël :


V iv’ la grève ! viv’ la grève ! la grève de Noël
Cette réforme cruelle mérite la poubelle ! Oh !
Pour que la vie soit belle, la retraite substantielle,
Viv’ la grève ! viv’ la grève ! viv’ la grève de Noël !

La retraite par point prend notre bien commun
C’est comme la peau d’chagrin à la fin t’as plus rien
Après une vie d’efforts de souffrances dans le corps
Faudrait trimer encore jusqu’à la retraite des morts

Oh ! viv’ la grève ! viv’ la grève ! la grève de Noël
Cette réforme cruelle mérite la poubelle ! Oh !
Pour que la vie soit belle, la retraite substantielle,
Viv’ la grève ! viv’ la grève ! viv’ la grève de Noël !

Un escroc cumulard r’met les vieux au trimard
Et pour nos pauv’ moutards ça sera encore plus tard
C’est le bourreau de Béthune qui a repris son mandat
Il lourde pour trois thunes et un pain au chocolat

Oh ! viv’ la grève ! viv’ la grève ! la grève de Noël
Cette réforme cruelle mérite la poubelle ! Oh !
Pour que la vie soit belle, la retraite substantielle,
Viv’ la grève ! viv’ la grève ! viv’ la grève de Noël !

Qui vient faire la morale c’est l’président Macron
5000 balles c’est que dalle, je peux m’passer du pognon
C’est à vous d’faire la trêve, arrêtez l’train des grèves
Si vous baissez les bras Noël vous le rendra !

Oh ! viv’ la grève ! viv’ la grève ! la grève de Noël
Cette réforme cruelle mérite la poubelle ! Oh !
Pour que la vie soit belle, la retraite substantielle,
Viv’ la grève ! viv’ la grève ! viv’ la grève de Noël !
Xuan
   Posté le 30-12-2019 à 19:01:28   

France : le premier syndicat de cheminots annonce la poursuite de la grève pour le Nouvel An


http://french.xinhuanet.com/2019-12/30/c_138667375.htm

PARIS, 30 décembre (Xinhua) -- Le secrétaire général de la CGT-Cheminots, au sein de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), a annoncé lundi sur la radio RFI que la grève serait maintenue pour le Nouvel An.

"Les salariés sont très déterminés et n'ont pas envie de lâcher (...) il n'y aura pas de trêve pour le Nouvel An ; la trêve, c'est la défaite" , a déclaré son secrétaire général, Matthieu Bolle-Reddat, estimant que "le gouvernement ne mesure pas la colère et ne prend pas en compte les revendications des grévistes" .

"Il faut retirer ce projet et commencer à ouvrir des négociations. Nous ne sommes pas contre le fait d'avoir des négociations et des discussions sur le renforcement du système existant" , a-t-il ajouté, réaffirmant la demande de la CGT d'un retrait "total" du projet de réforme du gouvernement français.

"La grève a servi à quelque chose car tous les jours, il y a des reculs par rapport au projet initial (...) Je déplore la grève et je déplore que le pays soit à l'arrêt. On va se retrouver avec des bulletins de paie à zéro euro mais c'est la seule arme qu'on a" , a également affirmé M. Bolle-Reddat, tandis que le mouvement de grève dans les transports entame sa 26e journée avec un trafic toujours très perturbé sur les réseaux SNCF et RATP (Régie autonome des transports parisiens).

Le secrétaire général du syndicat Force ouvrière (FO), Yves Veyrier, a pour sa part regretté la suspension des discussions avec le gouvernement pendant les fêtes. "Je n'ai pas demandé de trêve ou de pause dans la négociation (...) Dès le 23 décembre, j'étais disponible pour aller expliquer de nouveau au gouvernement pourquoi il fallait éviter cette erreur. Nous avons déposé quatre ou cinq pages de revendications au gouvernement" , a-t-il expliqué ce lundi sur Franceinfo.

Outre la forte perturbation du trafic ferroviaire national et du métro parisien lundi, plusieurs opérations ont eu lieu en France avec notamment le blocage de plusieurs voies de train par des manifestants à la gare de Caen (nord-ouest). Des dizaines de camions bloquent également depuis le début de la matinée des dépôts de carburants près de Bordeaux (sud-ouest), selon plusieurs médias locaux.
Xuan
   Posté le 30-12-2019 à 19:45:29   

Xuan
   Posté le 01-01-2020 à 19:33:49   

L'habillage du "régime unique" est tombé. Reste la retraite par points c'est-à-dire la retraite à régime variable, désindexée des cotisations et du salaire différé accumulé par les salariés, et in fine la porte ouverte aux assureurs.
Finimore
   Posté le 10-01-2020 à 10:40:25   

Communiqué Union Syndicales SOLIDAIRES 71

A Chalon sur Saône comme partout en France, les violences sont policières !

Pour la 1ère fois depuis la lutte contre le Contrat Première Embauche (CPE) en 2006, le sous-préfet M. Jean-Jacques BOYER, a donné instruction pour faire usage de la force à 2 reprises ce jeudi matin 9 janvier 2020.
Une première fois, tôt, devant l'entrée du dépôt de bus de la STAC alors que les participant-e-s à l'action de blocage (CGT FO FSU SOLIDAIRES Gilets Jaunes, non syndiqué-e-s... ) étaient pacifiques.
Après des sommations bâclées, les coups de matraques ont fusé quasi instantanément, ce qui est absolument disproportionné. Des manifestants principalement de la CGT ont essuyé cette 1ère salve violente et répressive.
Une 2ème fois devant le lycée PONTUS DE TYARD les forces dites de l'ordre ont délibérément provoqué des incidents violents devant des lycéens mineurs pour soi-disant débloquer le portail d'entrée du lycée.
L'union syndicale SUD Solidaires 71 tient à disposition une vidéo montrant que le portail n'était pas bloqué par les manifestant -e-s.

SUD Solidaires 71 condamne l'usage gratuit de la violence policière sous le commandement du commissaire et du sous-prefet ; violences ayant occasionné 2 blessés sérieux et l'intervention des secours.

Le proviseur du lycée PONTUS DE TYARD a assisté à la scène violente sans proposer une médiation
permettant de mettre à l'abri les personnes présentes matraquées et gazées. Parmi ces personnes violentées, il y avait des élèves !

L'Union syndicale SUD Solidaires 71 se réserve le droit de déposer plainte auprès des instances officielles et apporte tout son soutien aux personnes ayant été blessées suite à ces violences policières inadmissibles, dans un pays qui se prétend un état de droit.

Fait à Chalon sur Saône, le 9 janvier 2020.
Xuan
   Posté le 13-01-2020 à 07:57:14   

Comme il était prévu la CFDT et le gouvernement essaient d'enfoncer un coin dans le front syndical.
Il faut discréditer davantage la CFDT et sa ligne "réformiste" c'est-à-dire libérale. L'objectif inchangé de la CFDT c'est éviter de taper les profits capitalistes et partager la misère dans le peuple.
L'intérêt de la classe ouvrière est de s'organiser dans un seul syndicat de classe. L'existence de plusieurs syndicats n'est pas justifiée par les désaccords idéologiques, elle résulte de l'absence de démocratie et du rejet de la discipline de classe.
La tentation des chapelles perdure depuis très longtemps et elle est particulièrement visible chez les ml. Le résultat est la destruction de toute organisation.
Xuan
   Posté le 13-01-2020 à 08:25:48   

Nicole Notat, ex patronne de la CFDT, a fait un don à En Marche pour la campagne présidentielle.
Tiphaine Auziere, fille de Brigitte Macron, a fait son stage d'avocate comme conseillère juridique de la CFDT.
Marie Poissonnier, collaboratrice de Berger, en charge des discours jusqu'en 2017, travaillait en sous-mains pour la campagne d'En Marche.
Elle était membre des JAM, Jeunes Avec Macron.
Philippe Grangeon militant CFDT (ex conseiller de Nicole Notat) conseiller spécial de Macron.
pzorba75
   Posté le 13-01-2020 à 09:53:11   

Xuan a écrit :


L'intérêt de la classe ouvrière est de s'organiser dans un seul syndicat de classe. L'existence de plusieurs syndicats n'est pas justifiée par les désaccords idéologiques, elle résulte de l'absence de démocratie et du rejet de la discipline de classe.
La tentation des chapelles perdure depuis très longtemps et elle est particulièrement visible chez les ml. Le résultat est la destruction de toute organisation.


À mon humble avis, l'union n'est pas possible dans le syndicalisme de lutte, l'expérience de la CGTU et de la scission de 1947 montre qu'une organisation unifiée est beaucoup perméable aux forces de la collaboration de classes, comme c'était le cas avec les militants CGTU passés chez FO, un prix Nobel en tête de toutes les compromissions syndico-patronales et adversaire résolu des militants CGT fidèles au PCF.
Chaque syndicat doit agir dans une seule ligne et faire le ménage dans les tendances et sous tendances qui minent les luttes contre les patrons et les fonctionnaires dirigeants les entreprises publiques ou dépendant de l'état. Ce syndicat de lutte de classes doit également lutter contre les militants des autres partis et strutures souvent de collaboration de classes.
C'est l'absence de fermeté sur la ligne communiste dès 1947 qui a coulé le PCF et le syndicalisme communiste au sein de la CGT, les compromis sont des abandons aux profit des patrons que le peuple paiera tôt ou tard et souvent assez tôt.
Xuan
   Posté le 17-01-2020 à 07:55:36   

Communiqué de la CGT le 14/01 :

Le gouvernement maintient son projet en l’état et confirme l’instauration d’un âge pivot



Le gouvernement vient de confirmer aux organisations syndicales, le maintien de son projet de loi en l’état. Il renouvelle dans un courrier envoyé ce jour, ses nombreux éléments de communication qui n’ont pourtant convaincu personne depuis presque deux ans et demi. Ainsi, le premier ministre parle d’un projet « juste et simple » alors que tout le monde s’accorde sur la complexité à comprendre ce projet. Même les différents ministres ne peuvent expliquer ce qu’est une carrière complète pour prétendre percevoir les 1000 euros minimum de pension. Les annonces de mesures d’exception par profession à l’application du système « universel » se multiplient. C’est à se demander s’il n’y aura pas plus de régimes dits spéciaux avec cette loi qu’il n’en existe aujourd’hui…
On ne change rien mais on gagne du temps. L’âge pivot devenu âge d’équilibre reste l’objectif indiscutable du gouvernement.

Alors qu’on sait que le débat sur l’âge pivot n’est que de l’enfumage dans le but d’obtenir l’adhésion de certains syndicats (pour ne pas les nommer…) le gouvernement maintient le cap dans ce domaine aussi. En fixant des objectifs d’économie aux « partenaires sociaux », il refait le coup de l’assurance chômage. Au final, c’est le gouvernement qui décidera y compris par ordonnances, comme le stipule le courrier. Le gouvernement confirme donc ce jour que son projet de loi est d’abord budgétaire dans le but de faire de nouvelles économies sur le dos du monde du travail et les générations futures.

La CGT est plus que jamais déterminée à obtenir le retrait de ce texte et à améliorer le système actuel. C’est le sens des propositions concrètes qu’elle fait depuis plusieurs mois notamment pour augmenter les ressources de notre protection sociale.

Après la nouvelle mobilisation d’aujourd’hui, la CGT appelle les salariés, chômeurs, retraités et jeunes à participer massivement aux grèves et manifestations prévues dès la semaine prochaine.
Xuan
   Posté le 19-01-2020 à 08:31:42   

Les manifestations de colère contre les syndicats jaunes ont déjà eu un précédent avec Nicole Notat. Celles envers Macron lui-même sont inédites.
Jamais un président de la république bourgeoise n'a soulevé autant de rejet, de mépris ou même de haine. Ceci met en cause la fonction présidentielle c'est-à-dire le pion central des institutions de la bourgeoisie.
Mais il manque l'objectif du socialisme pour orienter cette colère.

La réaction de Benalla est une forme d'autopromotion mais elle souligne le caractère caricatural de la situation.
Il est évident que la classe dominante ne peut pas continuer à diriger le pays dans ces conditions et prendra des décisions pour assurer la dictature du capital.


Edité le 20-01-2020 à 18:17:54 par Xuan


Xuan
   Posté le 20-01-2020 à 18:21:11   

C'est la première fois aussi que des syndicalistes s'en prennent aux larbins du capital.
Cette fois l'action est signée CGT énergie.

Le courant a été coupé au siège de la CFDT avec ce commentaire :
"(Laurent) Berger négocie les couleurs et les formes de nos futures chaînes et celles de nos enfants, sans jamais avoir participé à la grève reconductible contre la retraite à points", peut-on lire dans un communiqué.

"Ce matin (...) le siège confédéral de la CFDT à Paris a perdu l'électricité et c'est la collaboration de classe qui a été plongée dans l'obscurité"
, ajoute le syndicat.
Xuan
   Posté le 22-01-2020 à 18:14:53   

Berger est aux cent coups

http://www.lefigaro.fr/social/cfdt-nouvelle-intrusion-et-coupure-d-electricite-au-siege-du-syndicat-20200120?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3&fbclid=IwAR2YQFB3HwJyN3TS-7mt2IdQIsMuK9-ZRPoZEXkCR1fuHX7a-NPsDUIanyM

Age pivot à 65 ans ... merci qui ?



Edité le 22-01-2020 à 18:16:21 par Xuan


Xuan
   Posté le 24-01-2020 à 22:50:29   

Un discours qui a du sens


La déclaration de Macron sur la dictature a fait la Une de quelques médias. Elle a peu de chance de convaincre les larges masses mais elle a le mérite de soulever quelques questions essentielles.
En affirmant que "la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues" il démontre que le peuple subit effectivement une dictature, à la mesure des actes de l'Etat.

En ajoutant ... "ceux qui représentent et portent cette voix. Parce que, précisément, on a le pouvoir de les révoquer. On a l’interdiction de la haine. Parce qu’on a le pouvoir de les changer" il nous rappelle ceci : depuis que les masses essaient de révoquer des présidents pour les remplacer, rien ne change. Tous représentent la même classe la bourgeoisie et cela quelle que soit leur étiquette.

Le lien entre la dictature et la nature de classe de l'Etat c'est qu'il n'existe pas de dictature au-dessus des classes mais qu'une dictature sert toujours les intérêts d'une classe contre une autre. Quant à la démocratie il en va de même. La démocratie sert l'expression d'une classe au détriment de l'autre. Il existe donc deux formes de dictature et deux formes de démocratie.

D'autre part dictature et démocratie coexistent. La clef du mystère est qu'elles servent toutes deux les intérêts d'une classe et non de l'ensemble de la société, qu'elles se combinent, s'équilibrent et se déséquilibrent en fonction des besoins de la classe dominante et de la lutte des classes.

Il est indispensable de comprendre ce que la bourgeoisie est capable de pratiquer - tout en affirmant le contraire - l'utilisation combinée de la démocratie et de la dictature, de la "négociation" pacifique et de la répression violente, de l'expression populaire y compris électorale et du bourrage de crâne, etc.

Il est impossible de le comprendre si on fait de la Démocratie et de la Dictature des notions abstraites vides de leur contenu de classe.
De même il faut rejeter les conceptions dogmatiques sur la violence et l'action pacifique, l'anti-électoralisme et l'électoralisme, etc.
Le seul principe qui puisse être retenu est l'intérêt supérieur des masses.
Xuan
   Posté le 31-01-2020 à 18:29:30   

Retraites : "Les agriculteurs ne sont pas les grands gagnants de cette réforme"


https://www.centrepresseaveyron.fr/2020/01/30/retraites-les-agriculteurs-ne-sont-pas-les-grands-gagnants-de-cette-reforme,8698236.php



La confédération paysanne a bloqué l'entrée à la DDCSPP.
M.ROUALDÉS /
Publié le 30/01/2020 à 15:11 / Modifié le 30/01/2020 à 15:11


"Non, les agriculteurs ne sont pas les grands gagnants de cette réforme comme on peut l'entendre". Christian Roqueirol, tout jeune retraité à un peu moins de 800€ par mois - il tient à le préciser ! -, et la Confédération paysanne ont mené une nouvelle action ce jeudi matin afin de lutter contre la réforme des retraites. Cette fois, le rendez-vous avait été donné dans les locaux de la DDCSPP (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations). Une cinquantaine de manifestants se sont réunis pour bloquer l'entrée à l'administration, obligée de fermer ses portes. Car, la Conf' a reçu le soutien de "gilets jaunes" et de plusieurs syndicats, à l'image de la CGT, lors de cette action.

"Voir des retraités vivre dans la misère, ce n'est plus possible"

"Nous, on demande la mise en place du minimum retraite de 1000€ de suite ! Car, ce n'est plus possible de voir des retraités agricoles vivre dans la misère dans un pays tel que le nôtre", appuie le porte-parole Roqueirol, avant d'être reçu par les services de la préfecture. "Ce régime à points, on n'en veut pas. Il n'y a aucune certitude sur le financement de nos retraites, arrêtons d'écouter la FNSEA (syndicat majoritaire chez les agriculteurs) qui dit que tout va bien !", poursuit Christian Roqueirol avant d'assurer de la présence de son syndicat lors des futures mobilisations.

Centre Presse Aveyron
Xuan
   Posté le 31-01-2020 à 18:36:28   

Retraites : les paysans offrent le banquet aux grévistes à Tours


Publié le 27/12/2019 à 13:55 | Mis à jour le 27/12/2019 à 15:32


Près de 300 personnes ont partagé le repas solidaire proposé vendredi 27 décembre à Tours.
© Photo NR, Julien Coquet

Les agriculteurs, jusqu'à présent discrets, ont apporté leur soutien à la lutte contre la réforme des retraites, à Tours. En proposant un repas "solidaire" boulevard Béranger, ce vendredi midi.


Derrière la soupe au potimarron offerte gracieusement, un message fort : "ne pas lacher contre la réforme des retraites".

Le banquet "solidaire" proposé ce vendredi 27 décembre midi, à Tours, a vocation à occuper le terrain de la lutte sociale durant les fêtes. Opération réussie pour la Confédération paysanne, syndicat à l'appel duquel ont répondu près de 300 personnes.

"C'est notre manière de montrer notre soutien aux grévistes", explique Romain Henry, apiculteur à Lémeré, entre Richelieu et Chinon. Les agriculteurs, que la réforme ne pénalisera pas, sont restés discrets sur le sujet jusqu'à présent.


Nous sommes souvent seuls dans nos exploitations, loin des villes. Difficile pour nous de libérer du temps pour manifester.

Thierry Bouvet, pêcheur et membre de la Confédération paysanne.


A l'issue du repas, des conférences, des concerts et des moments d'échanges doivent permettre "de nourrir notre propre réflexion", fixe l'un d'eux.
https://twitter.com/i/status/1210535875593027585


Julien COQUET
@JuCOQUET
Banquet populaire en faveur des grévistes à #Tours pour maintenir la pression contre #reformedesretraites. 300 personnes nourries par les agriculteurs de la @ConfPaysanne

Vidéo intégrée
17
13:20 - 27 déc. 2019
Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité
Xuan
   Posté le 10-02-2020 à 21:02:43   

Désinformation, mode d’emploi : le cas du fret ferroviaire dans Le Monde

par Benjamin Lagues, lundi 3 février 2020

https://www.acrimed.org/Desinformation-mode-d-emploi-le-cas-du-fret

Pour désinformer, inutile de publier des « fausses informations » ; contentez-vous, pour traiter un sujet de choisir un angle biaisé et de resserrer le cadrage. Eric Béziat, spécialiste des transports au Monde – et « journaliste militant » puisque l’étiquette est en vogue – vous montre comment faire !

Le 8 janvier 2020, le journal Le Monde publie un article sur les difficultés économiques du fret ferroviaire en France. Une situation qui mérite en effet d’être documentée. Comment ? Voilà où le bât blesse ! Pour éclairer les lecteurs et lectrices, le « journal de référence » choisit en effet de désigner un coupable, et incombe la responsabilité première du « marasme » à… la mobilisation actuelle contre la réforme des retraites ! Avec un fil rouge : si le fret ferroviaire va si mal, c’est à cause des grévistes :

La cause première de ce marasme, ce sont d’abord les trente-cinq jours consécutifs de grève contre la réforme des retraites.

Une vue pour le moins dans l’air du temps, à la fois court-termiste et comptable, témoignant davantage des obsessions libérales du journaliste Eric Béziat (voir annexe) que d’une volonté d’offrir aux lecteurs une mise en perspective à même de rendre compte de la casse organisée du fret [1] !

Comment l’auteur parvient-il à une telle conclusion ? Les sources mobilisées constituent un indice, tant elles sont… univoques : la direction de l’entreprise Fret SNCF, l’Association française du rail (qui fédère les entreprises concurrentes à Fret SNCF) et le gouvernement actuel. Des sources qui ont toutes un point commun : celui de faire de la grève la « cause première » du « marasme » du fret ferroviaire français.

Dès lors, les informations portées à la connaissance du lecteur alimentent cette unique perspective, qu’elles aient trait aux pertes de l’entreprise par jour de conflit, à l’impact de la grève des aiguilleurs, au coût de l’immobilisation d’une locomotive, à la perte de clients, ou encore aux retards occasionnés dans les « projets de relance ». Le Monde appelle sans doute cela le « contradictoire ».

Les autres médias ne sont pas en reste : le 6 décembre 2019, le quotidien Les Échos publie un article intitulé « Fret SNCF, victime collatérale de la grève contre la réforme des retraites » ; le 19 décembre, Le Figaro en remet une louche : « La grève paralyse le fret ferroviaire, secteur déjà "très fragilisé" » ; et le 13 janvier, France 2, dans son JT de 20h enfonce le clou : « Grèves : le fret ferroviaire pourra-t-il s’en remettre ? » Entre autres exemples… Bref, une énième démonstration de circulation circulaire de l’information et du pluralisme à l’œuvre dans les grands médias, tout particulièrement en matière d’information économique !


***


Qu’un journaliste choisisse un angle pour un article est la base du métier. Mais que cet angle devienne un cadrage étriqué, conduisant à offrir une explication à sens unique – celle du patronat et du gouvernement – relève de la désinformation… si ce n’est d’un véritable bras d’honneur au métier. C’est pourtant de cette manière que Le Monde, France 2 et Les Échos ont choisi de traiter de la question du fret ferroviaire français. Un cas d’école : pour désinformer, inutile de publier des « fausses informations », contentez-vous de resserrer le cadrage !


Benjamin Lagues

note [1] perspective à même de rendre compte de la casse organisée du fret [1] !

Comment l’auteur parvient-il à une telle conclusion ? Les sources mobilisées constituent un indice, tant elles sont… univoques : la direction de l’entreprise Fret SNCF, l’Association française du rail (qui fédère les entreprises concurrentes à Fret SNCF) et le gouvernement actuel. Des sources qui ont toutes un point commun : celui de faire de la grève la « cause première » du « marasme » du fret ferroviaire français.

Dès lors, les informations portées à la connaissance du lecteur alimentent cette unique perspective, qu’elles aient trait aux pertes de l’entreprise par jour de conflit, à l’impact de la grève des aiguilleurs, au coût de l’immobilisation d’une locomotive, à la perte de clients, ou encore aux retards occasionnés dans les « projets de relance ». Le Monde appelle sans doute cela le « contradictoire ».

Les autres médias ne sont pas en reste : le 6 décembre 2019, le quotidien Les Échos publie un article intitulé « Fret SNCF, victime collatérale de la grève contre la réforme des retraites » ; le 19 décembre, Le Figaro en remet une louche : « La grève paralyse le fret ferroviaire, secteur déjà "très fragilisé" » ; et le 13 janvier, France 2, dans son JT de 20h enfonce le clou : « Grèves : le fret ferroviaire pourra-t-il s’en remettre ? » Entre autres exemples… Bref, une énième démonstration de circulation circulaire de l’information et du pluralisme à l’œuvre dans les grands médias, tout particulièrement en matière d’information économique !


***


Qu’un journaliste choisisse un angle pour un article est la base du métier. Mais que cet angle devienne un cadrage étriqué, conduisant à offrir une explication à sens unique – celle du patronat et du gouvernement – relève de la désinformation… si ce n’est d’un véritable bras d’honneur au métier. C’est pourtant de cette manière que Le Monde, France 2 et Les Échos ont choisi de traiter de la question du fret ferroviaire français. Un cas d’école : pour désinformer, inutile de publier des « fausses informations », contentez-vous de resserrer le cadrage !


Benjamin Lagues


Annexe : les obsessions d’Eric Béziat, « journaliste transports » au Monde


Cette « analyse » n’est pas une surprise : signée Eric Béziat, qui commet également de temps à autres quelques éditos au Monde, elle s’ajoute à la liste des partis-pris du journaliste « transports », en charge de la plupart des articles dédiés à la SNCF dans ce « grand journal ».

Nous avions signalé, par exemple, combien le journaliste avait jeté le quotidien dans la « bataille du rail » (côté privatisations) lors de la contre-réforme de la SNCF en 2018 : Eric Béziat qualifiait alors la réforme d’« historique » (7/02/18). Il appelait ensuite le rapport Spinetta une « révolution », interviewait son auteur avec une complaisance delahoussienne, et affirmait que « l’ouverture à la concurrence » était, somme toute… « inéluctable ». Le tout en une seule journée (15 février 2018) ! Deux jours plus tard, l’éditorial – anonyme – avait comme un air de déjà-lu : enjoignant – à demi-mot – au gouvernement de ne pas « reculer devant de probables mouvements sociaux » et vantant les « principes de bon sens » du projet gouvernemental. Comme souvent avec Eric Béziat, la messe patronale était dite. Petit florilège de sa production :

- « A la SNCF, le nouveau PDG doit commencer son mandat par un plan d’économies en raison de la grève », 17/01/20.

- « En Ile-de-France, les grèves affectent les comptes de la RATP et de SNCF Transilien », 7/01/20.

- « A la RATP et à la SNCF, une routine de la grève s’est installée », 28/12/19.

- « Grève contre la réforme des retraites : un manque à gagner de 400 millions d’euros pour la SNCF, selon Jean-Pierre Farandou », 24/12/19.

- « Elisabeth Borne à l’écologie, une travailleuse acharnée de la macronie monte d’un cran », 17/07/19.

- « Les grèves mettent Fret SNCF au bord du gouffre », 7/04/18.

- « Grève à la SNCF : "Les moyens qu’a l’Etat pour empêcher un tel mouvement sont limités" », 3/04/18.

- « Grève à la SNCF : mais où est passé le service minimum ? », 3/04/18.

- « Les projets radicaux d’Emmanuel Macron pour "réinventer" la SNCF », 6/09/17.

- « Les "cars Macron" ont séduit une clientèle peu voyageuse jusque-là », 29/07/19.

Mais n’y voyez pas là un quelconque « journalisme militant »…

Acrimed est une association qui tient à son indépendance. Nous ne recourons ni à la publicité ni aux subventions. Vous pouvez nous soutenir en faisant un don ou en adhérant à l’association.

[1] Sur ce sujet, on pourra se reporter au documentaire de Gilles Balbastre, « Transport de marchandises : changeons d’ère ! » ou encore aux différents articles du Monde diplomatique (juin 2016 et juin 2019), tant sur le « sabotage du train » par l’État que sur « l’acharnement des privatisations ».
Annexe : les obsessions d’Eric Béziat, « journaliste transports » au Monde

Cette « analyse » n’est pas une surprise : signée Eric Béziat, qui commet également de temps à autres quelques éditos au Monde, elle s’ajoute à la liste des partis-pris du journaliste « transports », en charge de la plupart des articles dédiés à la SNCF dans ce « grand journal ».

Nous avions signalé, par exemple, combien le journaliste avait jeté le quotidien dans la « bataille du rail » (côté privatisations) lors de la contre-réforme de la SNCF en 2018 : Eric Béziat qualifiait alors la réforme d’« historique » (7/02/18). Il appelait ensuite le rapport Spinetta une « révolution », interviewait son auteur avec une complaisance delahoussienne, et affirmait que « l’ouverture à la concurrence » était, somme toute… « inéluctable ». Le tout en une seule journée (15 février 2018) ! Deux jours plus tard, l’éditorial – anonyme – avait comme un air de déjà-lu : enjoignant – à demi-mot – au gouvernement de ne pas « reculer devant de probables mouvements sociaux » et vantant les « principes de bon sens » du projet gouvernemental. Comme souvent avec Eric Béziat, la messe patronale était dite. Petit florilège de sa production :

- « A la SNCF, le nouveau PDG doit commencer son mandat par un plan d’économies en raison de la grève », 17/01/20.

- « En Ile-de-France, les grèves affectent les comptes de la RATP et de SNCF Transilien », 7/01/20.

- « A la RATP et à la SNCF, une routine de la grève s’est installée », 28/12/19.

- « Grève contre la réforme des retraites : un manque à gagner de 400 millions d’euros pour la SNCF, selon Jean-Pierre Farandou », 24/12/19.

- « Elisabeth Borne à l’écologie, une travailleuse acharnée de la macronie monte d’un cran », 17/07/19.

- « Les grèves mettent Fret SNCF au bord du gouffre », 7/04/18.

- « Grève à la SNCF : "Les moyens qu’a l’Etat pour empêcher un tel mouvement sont limités" », 3/04/18.

- « Grève à la SNCF : mais où est passé le service minimum ? », 3/04/18.

- « Les projets radicaux d’Emmanuel Macron pour "réinventer" la SNCF », 6/09/17.

- « Les "cars Macron" ont séduit une clientèle peu voyageuse jusque-là », 29/07/19.

Mais n’y voyez pas là un quelconque « journalisme militant »…
pzorba75
   Posté le 11-02-2020 à 06:05:32   

Xuan a écrit :

Désinformation, mode d’emploi : le cas du fret ferroviaire dans Le Monde

par Benjamin Lagues, lundi 3 février 2020

https://www.acrimed.org/Desinformation-mode-d-emploi-le-cas-du-fret

Pour désinformer, inutile de publier des « fausses informations » ; contentez-vous, pour traiter un sujet de choisir un angle biaisé et de resserrer le cadrage. Eric Béziat, spécialiste des transports au Monde – et « journaliste militant » puisque l’étiquette est en vogue – vous montre comment faire !

Le 8 janvier 2020, le journal Le Monde publie un article sur les difficultés économiques du fret ferroviaire en France. Une situation qui mérite en effet d’être documentée. Comment ? Voilà où le bât blesse ! Pour éclairer les lecteurs et lectrices, le « journal de référence » choisit en effet de désigner un coupable, et incombe la responsabilité première du « marasme » à… la mobilisation actuelle contre la réforme des retraites ! Avec un fil rouge : si le fret ferroviaire va si mal, c’est à cause des grévistes :

La cause première de ce marasme, ce sont d’abord les trente-cinq jours consécutifs de grève contre la réforme des retraites.

Une vue pour le moins dans l’air du temps, à la fois court-termiste et comptable, témoignant davantage des obsessions libérales du journaliste Eric Béziat (voir annexe) que d’une volonté d’offrir aux lecteurs une mise en perspective à même de rendre compte de la casse organisée du fret [1] !

Comment l’auteur parvient-il à une telle conclusion ? Les sources mobilisées constituent un indice, tant elles sont… univoques : la direction de l’entreprise Fret SNCF, l’Association française du rail (qui fédère les entreprises concurrentes à Fret SNCF) et le gouvernement actuel. Des sources qui ont toutes un point commun : celui de faire de la grève la « cause première » du « marasme » du fret ferroviaire français.

Dès lors, les informations portées à la connaissance du lecteur alimentent cette unique perspective, qu’elles aient trait aux pertes de l’entreprise par jour de conflit, à l’impact de la grève des aiguilleurs, au coût de l’immobilisation d’une locomotive, à la perte de clients, ou encore aux retards occasionnés dans les « projets de relance ». Le Monde appelle sans doute cela le « contradictoire ».

Les autres médias ne sont pas en reste : le 6 décembre 2019, le quotidien Les Échos publie un article intitulé « Fret SNCF, victime collatérale de la grève contre la réforme des retraites » ; le 19 décembre, Le Figaro en remet une louche : « La grève paralyse le fret ferroviaire, secteur déjà "très fragilisé" » ; et le 13 janvier, France 2, dans son JT de 20h enfonce le clou : « Grèves : le fret ferroviaire pourra-t-il s’en remettre ? » Entre autres exemples… Bref, une énième démonstration de circulation circulaire de l’information et du pluralisme à l’œuvre dans les grands médias, tout particulièrement en matière d’information économique !


***


Qu’un journaliste choisisse un angle pour un article est la base du métier. Mais que cet angle devienne un cadrage étriqué, conduisant à offrir une explication à sens unique – celle du patronat et du gouvernement – relève de la désinformation… si ce n’est d’un véritable bras d’honneur au métier. C’est pourtant de cette manière que Le Monde, France 2 et Les Échos ont choisi de traiter de la question du fret ferroviaire français. Un cas d’école : pour désinformer, inutile de publier des « fausses informations », contentez-vous de resserrer le cadrage !


Benjamin Lagues

note [1] perspective à même de rendre compte de la casse organisée du fret [1] !

Comment l’auteur parvient-il à une telle conclusion ? Les sources mobilisées constituent un indice, tant elles sont… univoques : la direction de l’entreprise Fret SNCF, l’Association française du rail (qui fédère les entreprises concurrentes à Fret SNCF) et le gouvernement actuel. Des sources qui ont toutes un point commun : celui de faire de la grève la « cause première » du « marasme » du fret ferroviaire français.

Dès lors, les informations portées à la connaissance du lecteur alimentent cette unique perspective, qu’elles aient trait aux pertes de l’entreprise par jour de conflit, à l’impact de la grève des aiguilleurs, au coût de l’immobilisation d’une locomotive, à la perte de clients, ou encore aux retards occasionnés dans les « projets de relance ». Le Monde appelle sans doute cela le « contradictoire ».

Les autres médias ne sont pas en reste : le 6 décembre 2019, le quotidien Les Échos publie un article intitulé « Fret SNCF, victime collatérale de la grève contre la réforme des retraites » ; le 19 décembre, Le Figaro en remet une louche : « La grève paralyse le fret ferroviaire, secteur déjà "très fragilisé" » ; et le 13 janvier, France 2, dans son JT de 20h enfonce le clou : « Grèves : le fret ferroviaire pourra-t-il s’en remettre ? » Entre autres exemples… Bref, une énième démonstration de circulation circulaire de l’information et du pluralisme à l’œuvre dans les grands médias, tout particulièrement en matière d’information économique !


***


Qu’un journaliste choisisse un angle pour un article est la base du métier. Mais que cet angle devienne un cadrage étriqué, conduisant à offrir une explication à sens unique – celle du patronat et du gouvernement – relève de la désinformation… si ce n’est d’un véritable bras d’honneur au métier. C’est pourtant de cette manière que Le Monde, France 2 et Les Échos ont choisi de traiter de la question du fret ferroviaire français. Un cas d’école : pour désinformer, inutile de publier des « fausses informations », contentez-vous de resserrer le cadrage !


Benjamin Lagues


Annexe : les obsessions d’Eric Béziat, « journaliste transports » au Monde


Cette « analyse » n’est pas une surprise : signée Eric Béziat, qui commet également de temps à autres quelques éditos au Monde, elle s’ajoute à la liste des partis-pris du journaliste « transports », en charge de la plupart des articles dédiés à la SNCF dans ce « grand journal ».

Nous avions signalé, par exemple, combien le journaliste avait jeté le quotidien dans la « bataille du rail » (côté privatisations) lors de la contre-réforme de la SNCF en 2018 : Eric Béziat qualifiait alors la réforme d’« historique » (7/02/18). Il appelait ensuite le rapport Spinetta une « révolution », interviewait son auteur avec une complaisance delahoussienne, et affirmait que « l’ouverture à la concurrence » était, somme toute… « inéluctable ». Le tout en une seule journée (15 février 2018) ! Deux jours plus tard, l’éditorial – anonyme – avait comme un air de déjà-lu : enjoignant – à demi-mot – au gouvernement de ne pas « reculer devant de probables mouvements sociaux » et vantant les « principes de bon sens » du projet gouvernemental. Comme souvent avec Eric Béziat, la messe patronale était dite. Petit florilège de sa production :

- « A la SNCF, le nouveau PDG doit commencer son mandat par un plan d’économies en raison de la grève », 17/01/20.

- « En Ile-de-France, les grèves affectent les comptes de la RATP et de SNCF Transilien », 7/01/20.

- « A la RATP et à la SNCF, une routine de la grève s’est installée », 28/12/19.

- « Grève contre la réforme des retraites : un manque à gagner de 400 millions d’euros pour la SNCF, selon Jean-Pierre Farandou », 24/12/19.

- « Elisabeth Borne à l’écologie, une travailleuse acharnée de la macronie monte d’un cran », 17/07/19.

- « Les grèves mettent Fret SNCF au bord du gouffre », 7/04/18.

- « Grève à la SNCF : "Les moyens qu’a l’Etat pour empêcher un tel mouvement sont limités" », 3/04/18.

- « Grève à la SNCF : mais où est passé le service minimum ? », 3/04/18.

- « Les projets radicaux d’Emmanuel Macron pour "réinventer" la SNCF », 6/09/17.

- « Les "cars Macron" ont séduit une clientèle peu voyageuse jusque-là », 29/07/19.

Mais n’y voyez pas là un quelconque « journalisme militant »…

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[1] Sur ce sujet, on pourra se reporter au documentaire de Gilles Balbastre, « Transport de marchandises : changeons d’ère ! » ou encore aux différents articles du Monde diplomatique (juin 2016 et juin 2019), tant sur le « sabotage du train » par l’État que sur « l’acharnement des privatisations ».
Annexe : les obsessions d’Eric Béziat, « journaliste transports » au Monde

Cette « analyse » n’est pas une surprise : signée Eric Béziat, qui commet également de temps à autres quelques éditos au Monde, elle s’ajoute à la liste des partis-pris du journaliste « transports », en charge de la plupart des articles dédiés à la SNCF dans ce « grand journal ».

Nous avions signalé, par exemple, combien le journaliste avait jeté le quotidien dans la « bataille du rail » (côté privatisations) lors de la contre-réforme de la SNCF en 2018 : Eric Béziat qualifiait alors la réforme d’« historique » (7/02/18). Il appelait ensuite le rapport Spinetta une « révolution », interviewait son auteur avec une complaisance delahoussienne, et affirmait que « l’ouverture à la concurrence » était, somme toute… « inéluctable ». Le tout en une seule journée (15 février 2018) ! Deux jours plus tard, l’éditorial – anonyme – avait comme un air de déjà-lu : enjoignant – à demi-mot – au gouvernement de ne pas « reculer devant de probables mouvements sociaux » et vantant les « principes de bon sens » du projet gouvernemental. Comme souvent avec Eric Béziat, la messe patronale était dite. Petit florilège de sa production :

- « A la SNCF, le nouveau PDG doit commencer son mandat par un plan d’économies en raison de la grève », 17/01/20.

- « En Ile-de-France, les grèves affectent les comptes de la RATP et de SNCF Transilien », 7/01/20.

- « A la RATP et à la SNCF, une routine de la grève s’est installée », 28/12/19.

- « Grève contre la réforme des retraites : un manque à gagner de 400 millions d’euros pour la SNCF, selon Jean-Pierre Farandou », 24/12/19.

- « Elisabeth Borne à l’écologie, une travailleuse acharnée de la macronie monte d’un cran », 17/07/19.

- « Les grèves mettent Fret SNCF au bord du gouffre », 7/04/18.

- « Grève à la SNCF : "Les moyens qu’a l’Etat pour empêcher un tel mouvement sont limités" », 3/04/18.

- « Grève à la SNCF : mais où est passé le service minimum ? », 3/04/18.

- « Les projets radicaux d’Emmanuel Macron pour "réinventer" la SNCF », 6/09/17.

- « Les "cars Macron" ont séduit une clientèle peu voyageuse jusque-là », 29/07/19.

Mais n’y voyez pas là un quelconque « journalisme militant »…


Un petit ménage semble nécessaire dans cet article, au demeurant intéressant pour éviter de perdre sont temps avec le "grand journal" compréhensif, européiste et aussi patronal que le Figaro.
Xuan
   Posté le 15-02-2020 à 19:37:41   

Liquidation de la commission spéciale



https://www.humanite.fr/assemblee-nationale-la-majorite-bazarde-sa-commission-speciale-684658?fbclid=IwAR3kGLhcvEt16Db7mUhztyL14LJwAwnM3cwuD4ynSMyOZ2ZAI8HEsVR3xUE
ASSEMBLÉE NATIONALE. LA MAJORITÉ BAZARDE SA COMMISSION SPÉCIALE

L’examen du volet principal de la réforme des retraites a été stoppé mardi en commission, à cause de délais contraints.

Jeudi, 13 Février, 2020
Lola Ruscio et Aurélien Soucheyre

Certains y voient un « fiasco parlementaire», d’autres un énorme « gâchis». Mardi, les travaux de la commission spéciale retraite ont pris fin sans parvenir au terme de l’examen du projet de loi ordinaire. C’est donc la version initiale du gouvernement qui arrivera dans l’Hémicycle, le 17 février. « Tous les articles n’ont pas été examinés mais tous les thèmes ont été abordés», se contente Marie Lebec, vice-présidente du groupe LaREM à l’Assemblée, imputant aux milliers d’amendements FI la responsabilité de l’échec. Depuis mercredi, les élus planchent sur la partie organique des textes. « C’est un peu surréaliste que d’examiner cette loi organique alors que nous n’avons pas terminé la loi ordinaire», déplore le député PCF Sébastien Jumel.
L’opposition n’avait eu de cesse de dénoncer la procédure accélérée enclenchée pour examiner la réforme, fustigeant des conditions de travail « inadmissibles» et un calendrier resserré qui « relève de la démocratie expéditive». « L’obstruction, contrairement à ce que prétend la majorité, est bien de ce côté-là. Pour preuve, si chacun des 8 groupes de l’Assemblée avait déposé autant d’amendements que celui de la majorité, soit 322, il aurait fallu vingt jours pour les étudier sereinement en commission. Or ils n’en ont ouvert que 9», estime le député Fabien Roussel (PCF), quand Adrien Quatennens (FI) rappelle que « l’étude d’impact est pipée avec de faux âges de départ indiqués».
Cet examen a eu au moins une vertu : pointer les inexactitudes, le flou, les failles béantes du texte. Selon Boris Vallaud (PS), le gouvernement a « reconnu que tous les Français seront concernés par cette réforme», que l’indicateur sur le montant des pensions est « imaginaire», et que la pension minimum à 1000 euros pour les agriculteurs ne va « en réalité pas tous les concerner». Loin d’entendre ces inquiétudes, Marie Lebec considère que l’essentiel est ailleurs : « Le sujet, ce n’est pas de savoir si le travail doit être fait en commission ou en séance. Ce qui est fondamental, c’est quelle réforme nous allons présenter aux Français, et c’est un débat qui doit prendre son temps.»
Mais dans l’Hémicycle aussi les discussions seront rapides, puisque la majorité vise une adoption en première lecture avant les municipales, conformément aux souhaits du gouvernement. Les députés PCF, FI et PS prévoient d’ores et déjà le dépôt d’une motion référendaire pour conditionner le texte de loi au vote des citoyens. Et l’élu PCF Pierre Dharréville de lancer à l’Assemblée: « Ayez le courage de soumettre votre projet au peuple, puisque vous le croyez si génial et si bien ficelé, puisque vous le prétendez légitime. Ayez le courage de la démocratie.»
Lola Ruscio avec Aurélien Soucheyre


_____________________



Ce n'est pas seulement un déni de démocratie avec à la clé l'adoption du projet initial par la force. C'est sur le fond une nouvelle indication du naufrage de la démocratie parlementaire bourgeoise. Macron y a participé directement avec la notion "ni gauche ni droite" qui traduit le rejet des partis bourgeois. Sur le plan politique et institutionnel le capitalisme n'est plus gérable.


Edité le 15-02-2020 à 19:45:32 par Xuan


pzorba75
   Posté le 15-02-2020 à 19:50:39   

Xuan a écrit :

Liquidation de la commission spéciale


Et l’élu PCF Pierre Dharréville de lancer à l’Assemblée: « Ayez le courage de soumettre votre projet au peuple, puisque vous le croyez si génial et si bien ficelé, puisque vous le prétendez légitime. Ayez le courage de la démocratie.»




Comme si un référendum allait changer la politique de l'équipe conduite par Macron. Il a oublié le NON de 2005 cet élu PCF et comment les députés ont arrangé l'affaire en OUI.
Xuan
   Posté le 15-02-2020 à 23:06:47   

Je ne crois pas que quelqu'un ait oublié ce camouflet envers la bourgeoisie. Une seconde claque ne ferait pas de mal même - et surtout - si le résultat du référendum était de nouveau bafoué.
Il reste encore dans l'opinion publique assez de gens pour croire que les politiciens bourgeois seraient sensibles au raisonnement ou aux bons sentiments, le réformisme fait de ces naïvetés son fonds de commerce.

Précisément ce sont les catégories les moins brutalisées par le capitalisme qui sont les plus crédules, mais aussi une classe en voie de paupérisation voire de prolétarisation, qui s'accroche avec l'énergie du désespoir aux fantômes de la "démocratie", comme si elle garantissait l'avenir de leur propre train de vie.
Ils sont alors extrêmement sensibles à tout ce qui peut menacer l'allure de ces costumes élimés, et toute atteinte à leur propre droit d'expression et vécue comme le pire des crimes, bien plus grave que la retraite des femmes seules ou des précaires.
Xuan
   Posté le 17-02-2020 à 22:51:27   

Les dividendes versés aux actionnaires ont atteint un nouveau record en 2019


Le taux de croissance des dividendes enregistré en 2019 ressort toutefois "au plus bas depuis 2016, en raison de la complexité de l'environnement économique mondial", selon une étude de la société de gestion Janus Henderson Investors publiée lundi .

Coronavirus Covid-19 : où en est la situation en France ?

Les dividendes versés aux actionnaires ont atteint un nouveau record mondial de 1 430 milliards de dollars en 2019, mais leur croissance (+3,5%) a marqué le pas et devrait se maintenir au même niveau en 2020, d'après un rapport publié lundi 17 février.
Sur le seul quatrième trimestre, les dividendes ont progressé de 4,6%, pour atteindre le montant record de 291,8 milliards de dollars, en dépit d'un ralentissement de la croissance des bénéfices en Amérique du Nord.
Le taux de croissance enregistré en 2019 ressort toutefois "au plus bas depuis 2016, en raison de la complexité de l'environnement économique mondial" et en particulier de la solidité du dollar, précise l'étude de référence, réalisée par la société de gestion Janus Henderson Investors.

Si les marchés émergents et le Japon ont tiré la croissance des dividendes à la hausse l'an passé, l'Asie pacifique hors Japon, l'Europe et le Royaume-Uni ont en revanche été à la traîne par rapport à la moyenne mondiale, constate la société de gestion. Sur le Vieux Continent, les dividendes ont chuté de 2%, à 251,4 milliards de dollars.

Nouveau record en France
La France – principal payeur de dividendes sur le Vieux Continent – a été le seul pays à battre son record annuel (+1,3% à 63,9 milliards de dollars), grâce aux importants dividendes extraordinaires de Natixis et d'Engie.
Le Japon a de nouveau enregistré la plus forte croissance des dividendes à l'échelle mondiale (+6,3% à 85,7 milliards de dollars) alors que "dans le reste de l'Asie, le ralentissement de la croissance économique mondiale et l'impact des tensions commerciales ont eu un effet négatif" , note Janus Henderson. Par ailleurs, "le secteur pétrolier est celui qui a généré la plus forte croissance, ses dividendes augmentant d'un dixième, alors que le secteur des télécommunications a vu ses dividendes diminuer" .

Pour 2020, Janus Henderson prévoit une hausse de 3,9% des dividendes totaux, à 1 480 milliards de dollars par rapport à 2019, soit une cinquième année consécutive de record.
Xuan
   Posté le 29-02-2020 à 19:38:24   

Echec du système parlementaire bourgeois Retraites : Edouard Philippe engage la responsabilité du gouvernement sur la réforme par le 49-3

La réforme des retraites passe avec le 49.3 comme on pouvait le deviner.
De fait il n'a jamais été question d'en modifier le fond et le débat a toujours été cantonné aux questions subsidiaires. Le 49.3 n'est que le prolongement du déni de démocratie.
Parallèlement le coronavirus sert de prétexte pour interdire tout rassemblement.

On notera que du même coup le syndicalisme de cogestion prend un coup dans l'aile puisqu'il n'a pas abouti à atténuer les effets de la réforme et que la CFDT a été acculée dans ses cordes.

Il reste des questions sur la mobilisation des masses et sur la mise en oeuvre d'une grève politique de masse. Le système de la grève tournante demande une organisation et une discipline qui n'existent pas encore, et ce sont pour l'essentiel les mêmes professions qui ont porté la grève.
La division des salariés est lié à la multiplicité des syndicats. Plusieurs organisations ont agi en parallèle alors qu'un seul syndicalisme de classe est indispensable.
Le syndicat est une organisation de masse où les orientations politiques, philosophiques et religieuses peuvent coexister.
Plaristes
   Posté le 29-02-2020 à 20:43:25   

https://www.youtube.com/watch?v=Z5JDSHizYbc

https://youtu.be/DZCLz4Qs-b8

https://www.youtube.com/watch?v=4SS3MC3qxo8

Tout le monde a bossé son friot ici? Juste pour être sûr.


Edité le 01-03-2020 à 00:48:44 par Plaristes


Xuan
   Posté le 29-02-2020 à 23:31:48   

Met des liens cliquable s’il-te-plaît.

Plariste, juste pour que tu sois sûr, depuis 2010 on bat le pavé contre des réformes sur la retraite. Nous avons eu pendant ces dix ans et sur divers supports de très longues discussions à propos de Friot.
As-tu percuté la question que soulève ta 2e vidéo à 1’39’’ ?

Voir Friot : la révolution en couveuse.
Plaristes
   Posté le 01-03-2020 à 00:47:06   

Si on résonne en dialectique marxiste anglosaxonne wadge labour, oui votre cirttique marche...

Mais comme dit Finbol dans sa réponse à certain opportunistes :
[url]
https://youtu.be/1zWCcXdTygI[/url]

Le mot wage labour a une connotation très particulière chez marx il parle du salariat dans sa forme capitaliste....
Le faîte de rémunérer un travailleur par un salaire n'a rien de capitaliste en soi (sinon faudra dire que l'URSS était un capitalisme d'état blahblah et assumer votre position de gros anarcho-totskard jusqu'au bout)

Outre certains commentaires qui montrent que vous êtes complètement déconnectés des masses.

"Friot invente ici une solidarité intergénérationnelle qui n’existe que dans le credo du syndicat jaune CFDT et nullement dans les rangs des manifestants de 2010. Les pensions n’ont rien à voir avec la charité mais relèvent de la défense du salaire face au capital."

Ce qui renforce mon apriori sur le faîtes que vous soyez marxistes dogmatiques.

Mais j'aimerai conclure par l'une de vos propre citation :

"Le socialisme est une transition entre le capitalisme et le communisme.
Comme beaucoup tu te représentes le socialisme comme un paradis terrestre où tout devrait être parfait. C'est parfaitement irréaliste le communisme lui aussi ne sera pas parfait sinon l'humanité ne pourrait plus évoluer.
Comme le socialisme est apparu dans des pays moins développés que le notre, avec un niveau de vie inférieur et des traditions arriérées, ceux qui sont revenus de ce genre d'illusions ont déchiré leurs idoles et sont souvent devenus des anticommunistes acharnés."

Si au PRCF on soutient friot c'est parce-qu'il propose est réalisable dans l'immédiat. C'est en ce sens qu'il faut prendre cette leçon marxiste que tu m'a faite pour justifier certaines dérives du système d'auto-flicage chinois...

"D’une part c’est une partie du salaire des actifs « A » qui est prélevée et dont l’équivalent pondéré leur sera versée ensuite à la retraite. "

Pourquoi le salaire indirect ne serait-il pas un ajout au salaire direct? Après tout marx préconise de redistribuer le surplus produit dans des routes des hôpitaux des écoles.. Et pourquoi pas pour le financement d'une sécurité sociale et des droits fondamentaux?

Vous n'avez pas compris que quand le travailleur reçoit sa fiche de paye il y a dans la partie du salaire indirect il y a la liste de tous ses droits?

Vous pensez en tant que capitalistes..... Quand tu touche ton salaire indirect tu est payé en assurance maladie etc etc etc Et quand tu te pètes une jambe l'infirmière (désolé du cliché..) qui viens te soigner elle est payé avec ton salaire indirect ton droit à te faire soigner la jambe gratos mutualisé avec ceux de tes camardes travailleurs...

Il faudra faire des efforts pour libérer de l'idéologie et comprendre ce qu'est la mutualisation. Et surtout le travail libre....
Après je pense que le travail libre doit être accompagné d'une certaine révolution culturelle pour être efficace... Sur ce point là je me démarque de friot.


Concernant la valeur travail et la qualification. Il y a de bonnes raisons d'éviter de trop quantifier le travail (lire David Graeber La dette 5 000 ans d'histoire.).
Et l'un des pilliers phares du socialisme était de faire ce qui était bon pour la collectivité communauté nation etc etc peu importe combien ça coûte.
Ceci dit l’envie d'éviter les tensions sociales s'oppose à l'éthique de la praxis de Clouscard Narisse= Vulcain...

C'est un développant cette éthique de la praxis via une certaine esthétique, que je compte éviter les dérives fainéantes :

https://youtu.be/47qLtM-_3Bc

"Propriété privée des moyens de production et propriété lucrative"

Je vous invites à relire Marx et Proudhon quand le jeune Marx essayes de montrer que le Slogan la propriété c'est du vol ça se mort la queue, il en vient à dire "M'enfin on ne va pas collectiviser nos brosse à dent et nos femmes !!!?"

Il a toujours été question de la collectivisation des grand moyens de production principalement.

"mais c’est quand même l’Etat bourgeois qui gère les caisses."

Friot en est conscient et il vante en permanence la période où elles furent gérées par les travailleurs...

"Pas un mot sur la résistance de la classe bourgeoise, ni sur la nécessité de réprimer toute velléité de restauration par la dictature du prolétariat.
Faut-il croire que l’oukase de Robert Hue, interdisant le mot socialisme , hante encore le surmoi de Friot ?"

Il est sociologue pas devin ni magicien... C'est à nous de compléter son boulot.. Un peu comme je l'ai fait pour la partie fainéantise avec Clouscard...


Edité le 01-03-2020 à 00:48:03 par Plaristes


Xuan
   Posté le 01-03-2020 à 07:52:48   

Plaristes a écrit :

Outre certains commentaires qui montrent que vous êtes complètement déconnectés des masses.


tu passes les bornes maintenant c'est quoi ta liaison aux masses ?

Pour prendre un exemple, raconte-nous ce que tu as fait comme grèves depuis 2010 ?
Et quelle est ta position dans les rapports de production ?


Edité le 01-03-2020 à 07:55:28 par Xuan


Xuan
   Posté le 01-03-2020 à 09:24:27   

Tu es arrogant comme un jeune étudiant qui vient donner des leçons à des prolos parce qu’il a lu trois livres sans en avoir compris la moitié.

"Vous n'avez pas compris que quand le travailleur reçoit sa fiche de paye il y a dans la partie du salaire indirect il y a la liste de tous ses droits?"
Si je te faisais bouffer mes fiches de paie tu chierais du papier pendant trois semaines.

Tu n'est pas lié aux masses. Ce que tu appelles "être lié aux masses" n'est que de l’opportunisme : souffler avec le vent.
Tu te prétends ml ou pas, marxiste ou pas, révolutionnaire ou réformiste, « bonze je sonne la cloche au jour le jour » et tu reprends toute la propagande des médias bourgeois contre la Chine. Tu es communiste comme je suis curé.

Jusque -là on pourrait discuter si tu la jouais un peu plus modeste, mais tu nous prends pour des jambons :
Ta signature renvoie vers le site nazbol de la Confédération Française Nationale-Communiste
http://nazbolia.blogspot.com/p/les-drapeaux-du-mouvement-national.html
http://nation-communiste.blogspot.com/

Quand je t’ai demandé des comptes sur ton avatar tu as changé l’intitulé en « MCF » puis tu as retiré ta signature pour effacer toute trace.
Hier soir tu me racontes que ton organisation s'appelle "l'Union Internationale des travailleurs".



Pour commencer tu vas retirer sur-le-champ le drapeau nazbol de tes posts.



Edité le 01-03-2020 à 09:51:36 par Xuan


Plaristes
   Posté le 01-03-2020 à 10:58:35   

Bah ceux des deux premiers posts. J'ai enlevé le CFCN du drapeau. C'est plus nazbol c'est bon.
Maintenant c'est MCF qu'il y a d'écrit. et franchement c'est nettement plus classe que le sapin de noël sur un drapeau rose bonbon du Parti Collabo Franco-€uropéen.

Et puis dans ton lien il y a ça :

http://1.bp.blogspot.com/-l84RfDoegEk/VbUlhp0FQBI/AAAAAAAABEQ/8Td4CxBGhZk/s1600/original_90044642.jpg


Pas spécialement nazbol à moins que Tito fusse nazbol lui aussi....
Après tout Hitler se disait socialiste, tu te sens proche d'Hitler quand tu dis vive le socialisme? moi non plus.....

"l'Union Internationale des travailleurs". Oui et le drapeau est bien le drapeau rouge. Seulement voilà... Pour créer un syndicalisme efficace contre l’uberisation, il faut des syndicalisme à l'échelon national... Pour le moment le seul truque qui peut nous aider c'est le syndicalisme €uropéen... Et lui on ne lui fait pas trop confiance.

Si à l'international on discute et rediscute, de révolutionner le syndicalisme pour faire face au XIX° siècle, il est clair qu'on besoin de former des syndicats puissants à l'échelon national combinés à des partis de classe et de masse forts (comme on avait après 45), s’organisant à l'international...

Soi de l'inter-NATIONALISME bien compris.

Et c'est à ça que friot propose comme modèle de lutte des classes. C'est ça qui peut mobiliser les masses. On le voit d'ailleurs en Grèce, au Chili, en Pologne en Russie...... La réforme des retraites mobilise.

Après je suis de mauvaise langue avec vous, même si vous être l'incarnation même du marxisme dogamtique du PCF (mlm), vous valez toujours mieux que certains du PCM (Kaza Vox ermermerm) déjà par votre capacité à produire le travail intellectuel et crittique dont vous faîtes preuve en permanence (même si c'est du marxisme dogmatique....)

Moi je suis juste quelqu'un qui essaye de ne pas devenir un déchet je n'ai pas de RSA j'ai rien, j'ai emprunté pour reprendre des études et m'engager dans le social. Moniteur éducateur ou accompagnant éducatif....
Et ensuite faire une VAE pour me reconvertir dans la prévention.....

Ceci dit je suis à Nantes dans les manifs récentes et j'ai été dans les cortèges et j'ai discuté dans les cortèges avec des gens qui était très bien informé et pour eux il y a solidarité intergénérationnelle....


Et bon sur internet c'est pas mieux :

http://cgtchapelledarblayupm.unblog.fr/2019/12/25/la-rem-ils-osent-tout-aucun-respect-aucune-dignite/

"Le projet de réforme des retraites que vous portez est la déconstruction du système de retraite par répartition basé sur la solidarité nationale et intergénérationnelle. C’est une opération de nivellement des retraites par le bas et l’ouverture du système à la retraite par capitalisation."

Le responsable du syndicat de la CGT pays de la Loire à Nantes connait bien son fFiot... Mais comme montre le lien plus haut.... Pas le cas de tout le monde.

Mais que voulez-vous j'ai du temps libre pour me farcir des vidéos de ce genre :

https://youtu.be/q2BmwsQsWI4

Croiser les sources et touti-quanti.


Edité le 01-03-2020 à 11:00:04 par Plaristes


Xuan
   Posté le 01-03-2020 à 14:32:28   

Tu ne peux pas te réclamer d’une organisation, puis d’une autre, puis d’une autre encore et ainsi de suite, pour noyer le poisson. On ne peut pas nager en eaux troubles comme ça et si tu es au moins honnête il faut mettre les choses à plat au sujet de la mouvance où tu mets les pieds.


Le site vers lequel renvoyait la signature que tu as effacée s’intitule « nazbolia-nh ». Il affiche le drapeau de ton avatar.
La "Confédération Française Nationale-Communiste" en grosses lettre sur le drapeau que tu as présenté renvoie vers la page du « national-communisme ». Tu ne peux pas prétendre que c’est un scoop pour toi.
Des deux autres sites suivants, « MCF - Mouvance Communiste Française » , puis "UIT - l'Union Internationale des travailleurs" aucune déclaration de principe ni aucun lien vers leurs déclaration d’intention.

Tu as déclaré que tu étais ml, puis tu n’en es pas vraiment sûr.
Tu es partisan de l’unité avec des souverainistes bourgeois en édulcorant leur nature de classe, voire en faisant le silence sur ce point, et en utilisant des positions erronées du PRCF, mais sans tenir compte de leurs propres rectifications.
Tu nous as dit aussi que le but n’était pas la société sans classe et sans état, le communisme, en prétextant Clousclard, de telle sorte que ta position est à l’opposé du marxisme.
La quasi-totalité de tes interventions sont résumées à un poil de cul près dans la déclaration politique du national-communisme. Je la reproduis plus bas.

Voici ce qui ressort de tout cela :

Le courant nazbol affiche une multitude de drapeaux « communistes », débordant de faucilles et de marteaux, de portraits de Staline, et même des cinq têtes :


Soral lui-même a affiché un temps la faucille et le marteau sur son site.

Quand ça ne prend plus le chef change de drapeau

"Anonymous7 mars 2011 à 19:09
Vous changez ENCORE de nom et de drapeau?!"


Et pour les plus couillons ce genre d’appâts



En s’appuyant sur la confusion des idées les nazbols ressortent toutes les vieilleries du réformisme ordinaire en ouvrant grand les portes aux théories bourgeoises ( « pas un mouvement fermé dans des lignes idéologiques strictes » ), nient le marxisme ( « nous ne voulons pas atteindre la société sans Etat qui est tout simplement une utopie marxiste » ), et la nécessité d’un parti communiste.

Nous avons vu et revu cent fois ce genre d’opérations.
Il consiste à agiter des chiffons rouges, à cracher sur le capitalisme et à se parer de tous les mots en –isme qui font penser à de la révolte, fussent-il aussi ringards et contredits par l’histoire que Proudhon. Même l'ancien cagoulard Mitterrand nous l'a fait à l'envers en se déclarant "anticapitaliste".
Mais l’histoire ne compte pas pour eux puisqu’ils n’ont pas « le poids de la nostalgie à supporter » . On peut raconter n’importe quelle fadaise quand le disque dur est effacé.
Depuis que Hollande s’est fait jeter, la bourgeoisie ose à peine afficher le nom de ses partis et se déclare « ni gauche ni droite »
Que lui reste-t-il d’autre que des mesures autoritaires, des LBD et des coups de matraque ?
Sa dernière ressource idéologique consiste à se déguiser en marxiste, anti sysytème, Anti Empire, tout en faisant avaler la daube frelatée de l’Union Sacrée entre les classes, accommodée à différentes sauces, jusques et y compris à la sauce "bolchévique".
Comme tu les dis toi-même Hitler se disait bien socialiste.
C'est exactement pareil sauf que "socialiste" aujourd'hui ça fait honte. Alors on essaie communisme ou bolchévisme , ça ne mange pas de pain et ça n'engage à rien puisqu'on le vide de son contenu.


L’objectif est d’attirer des jeunes révoltés, probablement comme toi, inexpérimentés et sans repères, coupés depuis des décennies du marxisme-léninisme, à cause de la dérive révisionniste du pcf.
Puis de les embarquer volens nolens dans la mouvance rouge-brun qui est ouvertement citée dans la déclaration ci-dessous, en les arrachant à tout prix en dehors de l’organisation dans un parti communiste. « Pour cette raison nous faisons un appel sincère à tout les communistes et révolutionnaires Patriotes pour qu'ils abandonnent leurs partis et qu'ils soient intégrés avec nous dans un seul front Rouge-Brun uni » .
Aujourd'hui ce groupe se prétend anti raciste, demain on t'expliquera qu'il faut trier les immigrés parce que les accueillir pourrait faire le jeu de Le Pen.
Comme ils t'ont expliqué qu'il faut quand même dialoguer avec les souverainistes pour les "désintoxiquer". Mais c'est toi qui te fais intoxiquer.


Je te demande une nouvelle fois de retirer le drapeau nazbol


_____________________



Sur la page du national-communisme :

« 2015 est une période de recompositions, de convergences et de synthèses idéologiques nouvelles. Il n'y a ni de «gauches» ni de «droites», uniquement le Système et l'antisystème. Par conséquent, l'ennemi de notre ennemi est notre ami.
Nous cherchons l'union de tous les radicaux au sein de la nation, qu'ils soient Nationalistes ou Communistes. Si les gens qui ont une conscience révolutionnaire ne sont pas unis, la Révolution disparaît.
Nous combattons pour la construction d'une France Socialiste et d'un projet continentaliste Eurasien et souhaitons une collaboration étroite entre National-Révolutionnaires et Communistes. Nous sommes par conséquent National-Bolcheviques .
Pour cette raison nous faisons un appel sincère à tout les communistes et révolutionnaires Patriotes pour qu'ils abandonnent leurs partis et qu'ils soient intégrés avec nous dans un seul front Rouge-Brun uni, dans lequel ont placera tous les mécontentements du Système capitaliste sur le modèle du Cercle Proudhon.


Qu'est ce que le national-bolchevisme ?


Cette question est cruciale. Elle s'impose en premier lieu et y répondre de manière correcte, ce que je vais faire, dissipera toutes les fausses idées reçues propagées par des individus à l'esprit étroit.
Nous sommes donc partisans d'une symbiose entre deux mouvances : le nationalisme et le marxisme-léninisme. Par le passé, nationalistes et communistes se sont déjà alliés temporairement, comme ce fut le cas en Chine. Mais cette alliance n'était jamais durable car manque de cohésion. Le national-bolchévisme est l'alternative révolutionnaire qui fondera donc nationalisme et communisme en un seul et même courant de pensée. Nous nous opposons au grand capital, nous sommes partisans de la lutte de classe du côté de ceux qui ne sont rien mais qui seront tout ! Nous voulons également préserver la diversité culturelle, qui est une grande richesse de l'humanité au sein de ce monde, richesse qui peu à peu est ruinée par le monstre capitaliste, impérialiste, ultra-libéral, ...

Quels sont nos rapports avec les différents mouvements ? Face au capitalisme libéral, la réponse est évidente ! Nous sommes également opposés au fascisme, bien que c'est une idéologie agonisante, tout comme son cousin national-socialiste. Car tous sont des systèmes au profit du grand capital, nous ne voulons pas de la gauche bobo, des patriotes de façade, de ces extrémistes au front étroit !

Et qu'en est-il du communisme ? Nous vous avertissons, nous ne sommes pas pour ces systèmes utopistes se disant "libertaires". Mais nous avons de nombreux, très nombreux, terrains d'entente avec le marxisme-léninisme qui serait au mieux un allié précieux. Donc pourquoi ne nous réclamons nous pas du marxisme-léninisme ? Il y a deux réponses, par rapport à la nature de la pensée même et par rapport à l'état d'esprit.

Lénine proposait deux plans de révolution, l'un pour les pays "avancés" et l'autre pour les pays "arriérés". Le plan pour les pays "arriérés" prévoyait une alliance avec le nationalisme pour combattre l'impérialisme des grandes puissances, tandis que le plan pour les pays "avancés" ne contenaient aucunes traces de nationalisme. Ensuite nous ne voulons pas atteindre la société sans Etat qui est tout simplement une utopie marxiste. Il y a aussi l'état d'esprit comme je l'ai écrit plus haut, le national-bolchévisme n'est pas un mouvement fermé dans des lignes idéologiques strictes, nous sommes ouverts à la nouveauté, la création et nous n'avons pas le poids de la nostalgie à supporter.

Quel type de nationalisme prônons-nous ? nous sommes nationalistes de type ethno-pluraliste. Nous attachons de l'importance aux différences culturelles car un Homme sans racine est un Homme perdu. Nous n'accepterons pas un monde semblable à la poudrière balkanique ! Nous rejetons toutes formes de nationalismes agressifs (impérialistes donc). La paix entre les peuples importe plus que tout ! »

Allan SEVICEVIC



Edité le 01-03-2020 à 14:43:50 par Xuan


Finimore
   Posté le 01-03-2020 à 16:18:31   

Bien ça fait plusieurs jours que je lis (quelquefois difficilement) les messages plus ou moins confus, plus ou moins agressifs de Plaristes.
Je ne suis pas du tout persuadé que son but sur le forum soi de discuter, même si dans certains de ses posts des thématiques et des questions intéressantes peuvent apparaitre.
Plaristes change au fur et à mesure des posts. Le problème c'est pas l'évolution ou le changement, c'est sa rapidité qui confine à l'opportunisme.
Derrière un discours apparemment 'savant' et 'radical', Plaristes nous sert de vieux plats réformistes comme celui de Friot.
Concernant le drapeau nazbol comme avatar, le mieux serait de trouver autrechose, car nous ne sommes pas là pour faire de la pub pour ce genre d'orgas.
J'aimerai cependant que Plaristes, nous disent ce qu'il pense de l'impérialisme français, de la question de la violence révolutionnaire et du phénomène Black Bloc par exemple. Ceci dit, je le dis à son intention, essaie d'utiliser des arguments.
Plaristes
   Posté le 01-03-2020 à 19:10:23   

On va dire que comme martequila j'ai mes problèmes...

Mais vous avez les votre le simple fait que de feirs prolétaire par aveuglement dogamtique soit plus déconencté des masses qu'un trouffion de feignasse de mon genre prouve que quelque part mes maître à penser ont raison.


J'adhère à l'idée de Penn Jillette, que la tolérance serait condescendante... Pour former la coalition qu'est un parti de classe et de masse chaque orga devra faire une auto critique sans concession.. On devra aussi vulgariser certains concepts.
(Pour ça que je fais des raccourcis en permanence la vulgarisation est loin d'être un science exacte, mais m'intéressant à la nécessité du détour esthétique pour instaurer l'éthique de la praxis, je suis capable de philo de haut vol : l'objectivité artistique étant nettement plus dure
à atteindre que l'objectivité politique, cela se comprend...)

Pour moi comme pour d'autre le mouvement Mlm n'a pas de raison d'exister il a auatant de raison d'exister que le Marxisme Léninisme Staliniste, au meilleur on obtient le génie du marxisme léninisme avec un balai dogmatique dans le cul, au pire obtient, avec les meilleurs intention du monde, des saloperies du style naxa ou sentier lumineux.... Il n'y a qu'aux Philippines où ça n'a pas encore dégénéré...

Pour moi mao a dit des choses admirables mais il a produit des concepts à vomir, sa conception du libéralisme est une horreur absolue, il n'y a aucun bond qualitatif dans sa dialectique comme il y a pu il avoir de Marx à Lénine...

"Le problème c'est pas l'évolution ou le changement, c'est sa rapidité qui confine à l'opportunisme. "
Le problème avec des marxiste dogmatiques n'est pas de montrer qui a la plus longue, mais de restaurer la dimension dialectique subversive du marxisme léninisme.

Face à des gauchistes moins discipliné je m'étale et essaye de faire preuve de plus de discipline.

"Plaristes nous sert de vieux plats réformistes comme celui de Friot."

Il m'a fallu du temps pour comprends que le vieux réformiste était peut-être plus radical qu'on ne le croit. J'ai du apprendre à faire la différence entre radicalité et extrémisme...
Socrates en buvant la cigüe plutôt que de fuir la cité commet un acte radical.
Ceci en cas de scénario de révolution violente je sais comment se procurer des armes. Mais je ne parlerait pas de ces plans sur ce serveur.


Ma position sur l’impérialisme Français, je pense que la Francophonie indépendamment de l’impérialisme Français peut faire office de lingua franca tout en évitant la pénétration culturelle anglo-saxonne. Je m'en réferre aux argument de thomas sankara quand il a renoncé à l'éradication du Français...
Évidement je condamne l'impérialisme Français qui non seulement nuit aux néocolonies, empêchant leur développement, faisant des ravages sans nom créant artificiellement des conflits Alimentant le djihadisme via la partie Qatari du cac 40...
Mais aussi aux prolétaires français qui sont mis en concurrence avec de la main d’œuvre précarisé, voir à la nation Française presque tout entière qui croule sous le poids d'un immigration organisée par une mafia capitaliste seule grande gagnante du lot, qui va ensuite financer la presse xénophobe et l'antiracisme bidon derrière (Tout le monde sait qu'S.O.S racisme fait p tout pour protéger le racisme..), certes les migrants travaillent et produisent mais ils permettent au patronat d'acroître les armés de réserve et de briser les salaires...
La solution est toujours la même solidarité avec les migrants mais la tâche devient de plus en plus ardue.

Ceci dit je ne reste pas aveugle sur les autres impérialismes, jaloux de l’impérialisme français... Je crains les révolutions de palais qui peuvent user les prolétaires.... Pour moi combattre l'impérialisme français au profit de l’impérialisme anglo-saxon, c'est presque aussi stupide de soutenir les manifestant à Hong-Kong...

Les guerres inter-impérialistes font des morts ne l'oublions pas.

Concernant la violence révolutionnaire, j'aurai du mal à qualifier la violence des BB de révolutionnaire, il sont tout aussi révolutionnaire que ces anarcho syndicalistes étudiant au burkina faso qui ont forcé des camarades à s'agenouiller lors de la visite du président macron...

Je suis le gauchisme et le que faire de Lénine comme un guide et j'essaye d'être indulgent et d'apporter un soutiens crittiques aux orgas...

Je peux tolérer la CNT, plateformiste mais l'AL ou l'ULC ils peuvent aller ************* ce qui n'empêche pas le dialogue avec certains de leur membres...

Pour le moment ma ligne c'est de rester sur de l'auto défense dans la mesure du rapport de force, rester sage et au pire s'adonner à la provocation verbale réfléchie...
et essayer des manifestations nocturnes avec des torches pour obligé la préfecture à ne pas foutre la merde...

Et en même temps se préparer chez soi art martiaux, maîtrise et connaissance des armes.... Moi je révise les stratégies de combat urbain, comment se procurer des armes sur le territoire (avec des stratégie employées par la résistance Française que je ne mentionnerai pas, mais d'autres plans plus élaborés pour voler des AMX-30 et les déployer sur le lieu d'intervention à moindre frai), comment importer des armes à moindre frai (en me basant sur d'autre orga communistes à l'étranger peu surveillées et en montant des sous organisation qui ne seront pas répertoriées dans les fichiers de la police)
Et maintenir les lignes logistique pour les munitions.

Si on arrive à établir ce genre de rapport de force alors là oui les p'tite têtes de con imberbe de la BAC et des bravs vont payer pour les autres.

Je n'aurai pas besoin d'argument cette position pendant très longtemps elle obéit juste à un principe très simple que vous connaissez déjà vous fiers prolétaires vétérans : Ni Farce ni tragédie.


La plus part des orga gauchiste trop proche du bas prolétariat courent à la tragédie toutes les autres orgas proche de la petite bourgeoisie intellectuelles courent à la Farce, seules les orgas formé du couple ouvrier employé ont instinctivement compris la leçon sans jamais ouvrir un bouquin de Marx...


Je ne suis pas contre les assassinats et prises d'otages.... Mais il faut apprendre des leçons d'action direct et ciblé surtout l'appareil idéologique.
Raison très simple : regardez une photo de famille chez les wendels... Ça fait trop de FDP. Le but premier de ces actions est de motiver et mobiliser le prolétariat avant même de faire de la guérilla à outrance...


Je ne soutiens pas une guerre populaire prolongée qui durent 70 ans comme aux Philippines...
Xuan
   Posté le 01-03-2020 à 20:30:25   

A propos de Mao et du libéralisme, on lit dans Contre le libéralisme

" Nous sommes pour la lutte idéologique positive, car elle est l’arme qui assure l’unité à l’intérieur du Parti et des groupements révolutionnaires dans l’intérêt de notre combat. Tout communiste et révolutionnaire doit prendre cette arme en main.
Le libéralisme, lui, rejette la lutte idéologique et préconise une entente sans principes ; il en résulte un style de travail décadent et philistin qui, dans le Parti et les groupements révolutionnaires, conduit certaines organisations et certains membres à la dégénérescence politique.
Le libéralisme se manifeste sous diverses formes.
On sait très bien que quelqu’un est dans son tort, mais comme c’est une vieille connaissance, un compatriote, un camarade d’école, un ami intime, une personne aimée, un ancien collègue ou subordonné, on n’engage pas avec lui une discussion sur les principes et on laisse aller les choses par souci de maintenir la bonne entente et l’amitié.
Ou bien, on ne fait qu’effleurer la question au lieu de la trancher, afin de rester en bons termes avec l’intéressé. Il en résulte qu’on fait du tort à la collectivité comme à celui-ci. C’est une première forme de libéralisme".... [Mao Tsé-toung - 7/09/1937]


_____________________


J'avoue que la réalité dépasse la fiction, alors que je subodorais "Aujourd'hui ce groupe se prétend anti raciste, demain on t'expliquera qu'il faut trier les immigrés parce que les accueillir pourrait faire le jeu de Le Pen" ...
On se retrouve avec
"la nation Française presque tout entière qui croule sous le poids d'un immigration organisée par une mafia capitaliste seule grande gagnante du lot, qui va ensuite financer la presse xénophobe et l'antiracisme bidon derrière"

_____________________


La mouvance nazbol récupère chez les communistes tout ce qui peut prêter à interprétation, confusion ou déviation pour les entraîner dans les bras du nationalisme bourgeois et de l'Union Sacrée.
Du haut de sa grandeur Plariste "essaye d'être indulgent et d'apporter un soutiens crittiques aux orga (sic)" .
C'est bien aimable de ta part mais nous n'avons besoin ni de ton soutien ni de ta critique parce que ton intrigue est éventée.

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Pour détendre l'atmosphère, un extrait du récit Wu Cheng'en ou "le singe pélerin ", repris dans " Le Roi des singes et la sorcière au squelette" [Adaptation : Wang Sin-pei - Dessins : Tchao Hong-pen et Tsien Siao-tai - éditions en langues étrangères Pékin 1975]

[note : le maître est le moine bouddhiste Santsang, qui chemine vers l'Ouest à la recherche des livres sacrés boudhiques avec ses trois disciples Souen Wou-kong, Tchou Pa-kié et Cha Ho-chang.
En l'absence de Souen Wou-kong le Roi des Singes, une jeune villageoise vient à leur rencontre]

... "Maître vénéré, dit la jeune fille en souriant, le Temple des Dévas est tout près d'ici,. Voulez-vous que je vous y mène ?"

A peine les trois pélerins et la jeune fille se mettent-ils en route que Souen Wou-kong rentre de son inspection. Il pousse un cri et barre le chemin à la jeune fille.
Il aperçoit le maître parlant avec une femme et reconnaît en elle une incarnation de la Sorcière au Squelette. D'en haut, son cri retentit : "Effronté démon" ! Il arrive comme une flèche, lève son bâton magique et lui assène un coup mortel.
"Pan!" La jeune fille tombe raide morte, mais malheureusement, pas la Sorcière qui , grâce à son art de métamorphoses, devient nuage et fuit....



Edité le 01-03-2020 à 20:32:50 par Xuan


Plaristes
   Posté le 01-03-2020 à 21:30:34   

Oui ce que mao dit est anti dialectique, c'est tout à fait stalinien dans le sens où il renit la négation de la négation d'Hegel.
Le concept de libéralisme de Mao va jusqu'à nier la possession d'une individualité au nom de la discipline.

Certes il faut de la discipline mais :

"Staline n’a pas compris que le problème politique n’est pas seulement de changer le monde en soi mais de permettre aussi, à chaque subjectivité, de changer le monde pour soi. Sartre n’a pas compris que la problématique subjective n’est pas seulement de reconnaître pour soi la liberté mais de l’investir en un processus institutionnel, un contrat social, qui permet alors la reconnaissance intersubjective.

Le constat par l’absurde, et quel absurde!, de l’histoire récente est que l’existence même de la subjectivité et du socialisme sont en jeu. Le problème immédiat du politique et du philosophique n’est plus celui de leur réalisation locale mais d’éviter leur anéantissement réciproque. Quelle diabolique contre-révolution, d’en être arrivé à cette lutte à mort d’un matérialisme dialectique et historique récupéré par la bureaucratie stalinienne et d’une subjectivité récupérée par le libéralisme libertaire ! Ce qui vient d’être vérifié, par l’absurde, c’est que subjectivité et socialisme ne peuvent exister que par leur reconnaissance mutuelle. Pour accéder à la transparence, vaincre le mondain et maîtriser la nature, l’intersubjectivité doit fonder le socialisme comme celui-­ci doit permettre les meilleures conditions de la reconnaissance intersubjective."


Le concept de libéralisme amalgame cette subjectivité au libéralisme.


"J'avoue que la réalité dépasse la fiction, alors que je subodorais "Aujourd'hui ce groupe se prétend anti raciste, demain on t'expliquera qu'il faut trier les immigrés parce que les accueillir pourrait faire le jeu de Le Pen" ...
On se retrouve avec
"la nation Française presque tout entière qui croule sous le poids d'un immigration organisée par une mafia capitaliste seule grande gagnante du lot, qui va ensuite financer la presse xénophobe et l'antiracisme bidon derrière" "

Vous pouvez criez au nazbol, et m’amalgamer avec le Pen si vous voulez...
Mais le faîtes que les capitalistes Français organisent l'immigration et financent la presse xénophobe derrière est connu depuis 1880 et c'est expliqué par annie lacroix riz.
Pour SOS racisme ai-je besoin de commentaire.
Ma position est de faire la chasse aux mafias de passeurs, de changer la politique international en finissant avec l'impérialisme et en aidant les pays en vois de développement à se développer, plutôt que de se reposer sur de la chasse au sorcière, bien sûr que le contrôle aux frontières sera rétablit.

Ça évitera des saloperies de ce genre :

France, terre d’asile pour les “Loups gris”?
https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/france-terre-dasile-pour-les-loups-gris/

Cessez la chasse aux sorcières
Certes l’origine du qui proquo est de ma faute. et vient de ma négligence... Mais martequila avait pris des position franchement nazbol et assez répugnante sur ce forum un fois il me semble... (Bon c'est aps une référence non plus fin bref)

"La mouvance nazbol récupère chez les communistes tout ce qui peut prêter à interprétation, confusion ou déviation pour les entraîner dans les bras du nationalisme bourgeois et de l'Union Sacrée. "

Oui, mais chez moi pas d'union sacré, la refondation d'un parti de classe et de masse doit se faire dans l'honnêteté et la Franchise, il ne s'agit pas d'une bête union tactique où l'ont met nos différents de côté, mais on doit confronter nos différents et chacun faire une auto crittique.

Les nazbols et les fachos arriveront toujours à semer la confusion, mais au lieu de prendre des positions capitularde en leur concédant certains rhétorique et position politiques pur éviter la position nous devrions les contester et mieux former nos militants.

Certains camarades le font timidement en utilisant le mot patriote pour ne pas dire nationaliste. Nationaliste pour ne pas dire chauvin. Et viennent nous parler d'inter-NATIONALISME bien compris après.

Moi j'adopte une position assumant le nationalisme au sens Jaccobin du terme. En défendant les échelons commune département Nation :

https://youtu.be/Sdhn7dJqZ7g

Qui est un élément à préserver pour pouvoir résister au MEDEF et à la bourgeoisie locale (sachant que black rock ça compte comme bourgeoisie locale..)


Pour ça que j'ai pris le drapeau sans trop vérifier, l'esthétique correspondait à mes positions.


Ceci dit sans êtes trotskard vous avez des positions plutôt Stalinienne.... Jusqu'au lieu d'être centré sur le Komintern c'est centré sur le PCC...

J'agis peut-être comme un gros guignol mais c’est peu être vous à l'instar du héros de la journée vers l'ouest qui raterez votre cible. Non pas par maladresse mais juste parce-que vous êtes un peu borgne.


Edité le 01-03-2020 à 21:32:33 par Plaristes


Xuan
   Posté le 02-03-2020 à 00:02:25   

« chez moi pas d'union sacré, la refondation d'un parti de classe et de masse doit se faire dans l'honnêteté et la Franchise »
Tu n’agis pas dans la franchise. Tu as supprimé le lien vers les nazbols dans ta signature.
Tu fais de la réclame pour République Souveraine de Djordje Kuzmanovic, tout en sachant que ce beau monde se rassemble avec François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan, Dominique Jamet, Florian Philippot, Jean-Frédéric Poisson, Pierre Levy, Gilles Casonava, Philippe Pascot, Martine Fumey et Jacques Cheminade.

Et tu dis « pas d’Union Sacrée » ?
Mais l’Union Sacrée transpire de tous tes post Plaristes, puisqu' "il faut faire avec les mouvement politique réels" comme tu dis.
A quoi rime tout ce tapage sur la "bourgeoisie nationale" ? Sinon à cirer les pompes de tout ce beau monde, avec pour finalité la fusion cette fois du prolétariat et de la "bourgeoisie nationale" contre l'ennemi de l'étranger .
Plaristes
   Posté le 02-03-2020 à 02:24:54   

"Tu n’agis pas dans la franchise. Tu as supprimé le lien vers les nazbols dans ta signature. "

Parce-que tu l'a demandé.

"Tu fais de la réclame pour République Souveraine de Djordje Kuzmanovic, tout en sachant que ce beau monde se rassemble avec François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan, Dominique Jamet, Florian Philippot, Jean-Frédéric Poisson, Pierre Levy, Gilles Casonava, Philippe Pascot, Martine Fumey et Jacques Cheminade."

Je prends des articles de mediatarte quand ils sont bien faits. Il se trouvait que république souveraine allait dans mon sens sur ce coup là.

"Mais l’Union Sacrée transpire de tous tes post Plaristes, puisqu' "il faut faire avec les mouvement politique réels" comme tu dis. "

Non, il y a une différence entre se défaire du sectarisme dogamtique qui pourrit en ce moment la grande majorité organisation léninistes, et faire une union contradictoire pou on ne sait quel but...

Critiquer la RS pour encore espérer quelque chose de l'UPR, mais pour moi il n'y a aucun mal à occuper le terrain devant l'électorat d'asselineau qui vacille avec le frexit..

La RS est proche des position que le situationnisme exige des léninistes contemporains..

"A quoi rime tout ce tapage sur la "bourgeoisie nationale" ? Sinon à cirer les pompes de tout ce beau monde, avec pour finalité la fusion cette fois du prolétariat et de la "bourgeoisie nationale" contre l'ennemi de l'étranger ."

Ha vous décrotter du dogmatisme, et apporter la contradictions qui manque à des organisation où l'ont tract dans le consensus le plus total. et non faire d'union avec une classe insignifiante qui ,n'a rien à nous apporter.

Il est clair que le mouvement principal réside surtout dans la FI, qui a réussi une petite O.P.A avec un succès partiel sur les gilet jaunes.... Si la reformation du parti de classe et de masse doit venir du ba et du spontanéisme, sa structuration doit se faire par des organisation portant l'héritage révolutionnaire....
Or les orgas léninistes, où étant adapté de par leur position à la situation actuelle, sont toutes atomisées.
Si l'effondrement de l’impérialisme nous garanti une révolution proche, nous n'avons aucune garantie de part le manque d'organisation et de coopérations de ces orgas permette le succès de révolution sur le long ou court terme...

Alors oui lutter et crier contre ce qui s’est apssé ce 09/09/2019 ça permet de tisser des liens, mais il y a des problèmes de fond fondamentaux, qu'on arrive pas à régler.

Je vous rappelle que Lénine avait un esprit d'ouverture envers les sociaux démocrates jusqu'au bout, malgré des bourdes massives....

Il y a des moment où il faut savoir être inclusive et d’autre exclusif...


Et voilà l'échec du marxisme dogamtique sectaire... Si même un gignol de mon espèce peut comprendre ça et pas vous... C'est vraiment la marque d'un échec qui demande autocritique.

Lénine recommandait de lire Hegel et mon prof de philo recommandait de lire Hegel avant le Das Kapital.. Au lieu de lire Mao ces instruction devraient être suivie à la lettre.


"contre l'ennemi de l'étranger ."

Pas remarqué à quel point votre paranoïa est des plus vile.... Le migrant n'est pas un ennemis, mais voilà ne croyez pas que le socialisme va conquérir le monde en 30s... Il y aura toujours des forces impérialistes malveillantes à l'étrangers, souvenez vous de la révolution Russe 14 pays coalisés contre la Russie.
La France révolutionnaire 6 coalitions contre la France. N'allez pas me faire croire que penser la défense du territoire national face à une potentielle réaction impérialiste c'est du crime pensé?

Et vu votre soutient inconditionnel au PCC qui ne prends pas des demis mesure contre l’ennemi de l'étranger de me faire la reproche.
Xuan
   Posté le 02-03-2020 à 09:58:19   

C'est ton avatar que je t'ai demandé de retirer.

J'ai bien noté que pour toi "La République Souveraine est proche des position que le situationnisme exige des léninistes contemporains.."
On aura l'occasion d'en reparler.
Finimore
   Posté le 02-03-2020 à 16:17:50   

Plaristes a écrit :

Concernant la violence révolutionnaire, j'aurai du mal à qualifier la violence des BB de révolutionnaire, il sont tout aussi révolutionnaire que ces anarcho syndicalistes étudiant au burkina faso qui ont forcé des camarades à s'agenouiller lors de la visite du président macron...


Visiblement tu parts dans tous les sens et c'est assez difficile pour te suivre.

Dans ma question je n'ai pas dis que la violence des BB était révolutionnaire.
Mais pour ma part, bien qu'il faudrait plutôt parler d'un cortège BB (qui est un moment et une façon de manifester) car BB c'set pas une orga.
La question qui faut se poser, c'est pourquoi le BB séduit ? N'est-ce pas aussi le résultat d'années er d'années de parlementarisme des partis de gauche ? de la multiplication de slogans débiles et de manifs traines-savates des directions syndicales ?
Le positif, c'est que les BB posent la question de la violence de l'Etat et d'une contre-violence (défensive-offensive). Maintenant, le moment BB dans une manif c'est aussi celui de sa composition à un moment donner.
Certains BB sont plutôt anars, d'autres trotsks ou staliniens…
Le problème d'une partie des Gilets Jaunes c'est d'avoir déléguer et sous-traiter le sujet de la violence par les BB, pour éviter d'avoir eux-mêmes à se positionner et à assumer cette question.
Plaristes
   Posté le 02-03-2020 à 16:55:44   

Oui les BB sont un mouvement groupant plusieurs orgas, allant de l'AL qui un jouet de la NED depuis 2009 à la CNT.

"La question qui faut se poser, c'est pourquoi le BB séduit ? N'est-ce pas aussi le résultat d'années er d'années de parlementarisme des partis de gauche ? de la multiplication de slogans débiles et de manifs traines-savates des directions syndicales ?"

Il y a le côté orange mécanique dont j'ai parlé lors de la fascisation de la France, la racaille et la flicaille fait des ravages dans les milieux populaire et les plus précarisés, la police étant souvent plus une menace qu'une protection le self-défense a repris en gain de popularité.

Et il y a un côté défouloir dans les BB, à l'instar des unités de BAC et de BRAV rcaille qui comme elles sont du bon côté de la loi donnent libre court à leur pulsion violente "comme une bouffe à la récrée".
Certains BB s'adonnent à ce genre de violence.
D'autre manipulés par la NED pourrissent volontairement et sciemment le mouvement.
D'autre font pareil en croyant bien faire, d'autres assurent la protection du mouvement.
J’ai vu les 4 à Nantes.

"ou staliniens… " Oui enfin c'est pas aprceque Kaza cite Mao et Staline que c'est pas juste un sal anar gauchiste complètement totoï....

De toute façon l'utilisation de la violence est utilisé pour justifier l'escalade des violence policière, et on a pas assez d'arme pour tenir la préfecture donc on se fera balayé par l'armé si jamais on y arrive.... Tabasser du flic ne fait pas progresser le mouvement pour un sou.

Donc c'est mieux de s'en remettre aux marche nocturne avec des torches par exemple.... Là on peut discuter et faire progresser le mouvement par le détour théorique.
Ce qui n'interdit pas de se préparer à l'usage de la violence révolutionnaire.
Finimore
   Posté le 02-03-2020 à 16:57:55   

Voilà je place ces liens ici, mais ça peut aussi être dans le sujet Gilets Jaunes.
Mais ça donne des éléments sur la question des BB et de la violence.

BLACK BLOCS - COLÈRE NOIRE
https://www.youtube.com/watch?v=TC4Kty-kRD0

Francis Dupuis-Déri : Black Blocs, Non-Violence, Révolutions
https://www.youtube.com/watch?v=boMfMs4Jdt0

Civicio dans la tête d’un Bloqueux interview avec un membre des Black Blocs
https://www.youtube.com/watch?v=qYUea0M07dE
Xuan
   Posté le 28-06-2021 à 20:02:28   

Macron veut passer la retraite à 64 ans


Passé le fouillis des disgressions de Plaristes, tantôt rouge-brun tantôt hoxhaïste, tantôt hégélien, etc. revenons à des sujets plus terre-à-terre, ceux qui sont la cause des révolutions précisément.

La bourgeoisie veut utiliser la léthargie entraînée par plusieurs confinements et la victoire des LR aux dernières élections pour fourguer la suite du programme sur les retraites ;
ça tombe bien quand bon nombre de salariés sont restés au chômage technique pendant des mois. Simultanément le gaz augmente de 10 % au 1er juillet, les fruits qui ont souffert du gel augmentent aussi évidemment et l'électricité a vu une hausse de 2,4% en février 2020. La liste est à peine ébauchée.

https://www.franceinter.fr/economie/reforme-des-retraites-un-report-de-l-age-de-depart-est-envisage-dans-l-entourage-d-emmanuel-macron

La loi pourrait être lancée en octobre et appliquée sous le prochain président.
Après la déculottée des dernières élections, Macron n'a plus rien à perdre à lancer une loi anti populaire et refiler le bâton merdeux à son successeur.

https://www.letelegramme.fr/france/la-reforme-des-retraites-votee-en-octobre-28-06-2021-12778482.php
Instaurer la retraite à 64 ans dès le mois d’octobre pour une mise en application après l’élection présidentielle, telle semble être la volonté de plusieurs personnes dans l’entourage d’Emmanuel Macron, annoncent Les Échos, ce lundi : « Selon des sources concordantes, les pro-réformes poussent à frapper un grand coup en repoussant l’âge de la retraite à 64 ans dans un délai très bref, même si la mesure n’entrerait en vigueur qu’après la présidentielle. Alexis Kohler, Bruno Le Maire et Sébastien Lecornu sont parmi eux, tandis que Jean Castex est plus prudent, et a fortiori Richard Ferrand » .


Edité le 28-06-2021 à 20:23:40 par Xuan


pzorba75
   Posté le 29-06-2021 à 06:08:15   

Le retour du franco-espagnol Manuelo Valls va peut-être aider Macron et les libéraux dans la "réforme" des retraites, avec le concours bienveillant des syndicats compréhensifs, pas ceux issus de la gauche irréconciliable. Le syndicat des évêques va se tenir prêt pour la manoeuvre.
Xuan
   Posté le 13-07-2021 à 19:43:40   

Après la retraite à 64 ans, la diminution des retraites :


NB : il s'agit de sous-indexer les retraites complémentaires. Or l'inflation s'accroît de plus belle. Par conséquent il s'agit bien d'une diminution des retraites.




Retraite complémentaire Agirc-Arrco : vers une sous-indexation des pensions en novembre ?
https://www.capital.fr/votre-retraite/retraite-complementaire-agirc-arrco-vers-une-sous-indexation-des-pensions-en-novembre-1409314

Nouveau round de discussions entre les partenaires sociaux gérant l’Agirc-Arrco. Après une première rencontre le 21 juin dernier, syndicats et patronats se sont retrouvés ce mardi 13 juillet pour discuter des mesures à prendre pour redresser la situation financière du régime. Le fonctionnement du régime est très encadré. Un accord national interprofessionnel (ANI), signé en 2019 et valable pour 4 ans, fixe en effet la trajectoire financière à respecter. Parmi les principaux critères, le maintien des réserves à un niveau équivalent au versement de 6 mois de pension. Si aujourd'hui c’est bien le cas, la situation pourrait se dégrader dans les prochaines années. Or l’ANI prévoit qu’en cas de “dérapage”, des mesures soient prises en conséquence. C’est ce sur quoi planchent les partenaires sociaux actuellement.

Le patronat, Medef en tête, est favorable à une sous-indexation des retraites complémentaires en novembre prochain . Si l’on suit l’accord de 2019, les pensions sont revalorisées chaque année selon l’inflation hors tabac, d’après les prévisions de juin publiées par l’Insee. Selon l’institut, elle serait de 1,4%. L’accord prévoit toutefois une petite marge de manœuvre de 0,2 point à la hausse comme à la baisse. Traduction, pour 2021, la hausse des pensions pourrait être comprise entre 1,2% et 1,6%.

La proposition du patronat est de sous-indexer les pensions au-delà de ces 0,2 point. Il suggère une baisse qui pourrait être de 0,7 point cette année et de 0,3 point l'année suivante ou d'un point dès cette année. Ce qui reviendrait à revaloriser les pensions dans une fourchette comprise entre 0,4 et 0,7% en novembre prochain.
Côté syndicats, les avis sont partagés. La CFTC , après avoir demandé des chiffrages aux services techniques de l'Agirc-Arrco, est favorable à une sous revalorisation de 0,5 point pendant deux ans. Une position partagée par la CFDT qui souhaite faire évoluer le texte de l’accord de 2019 et, au lieu d’avoir une marge de manœuvre de 0,2 point, la monter à 0,5 point.
“Actuellement, la situation est très sensible aux hypothèses démographiques mais aussi à la possibilité d’une 4e vague de l’épidémie, rappelle Frédéric Sève de la CFDT. La solution que nous proposons permettrait au conseil d'administration, qui doit décider du niveau de revalorisation en octobre prochain, d’ajuster son choix en fonction de la situation” , argumente-t-il.


Un avis qui n’est pas partagé par les autres organisations syndicales. FO, la CGT et la CFE-CGC sont défavorables à une sous-indexation des pensions et plaident plutôt pour une souplesse dans la règle du minimum de réserves. “On va impacter les pensions des retraités et des futurs retraités pour reconstruire des réserves qui sont justement des précautions pour passer les crises comme celle que nous vivons actuellement” , dénonce Sandrine Mourey de la CGT. Pour ces organisations, il n’y a aucune urgence et le régime de retraite complémentaire n’est pas en danger.
“Nous avons les moyens d’attendre avant de prendre de telles mesures qui feraient perdre du pouvoir d’achat aux retraités, regrette Pierre Roger de la CFE-CGC. Le patronat ne prend pas en compte le fait qu’il y aura certainement dans les prochaines années une réforme des retraites qui va augmenter la durée de cotisation” , ajoute-t-il.
Une position que ne partage pas la CFTC. “Nous voulons pas nous dire dans quelques années que nous avons mis le régime en difficulté en piochant dans les réserves” , juge Pascale Coton de la CFTC.


En compensation de cette mesure, la CFTC propose de mettre l’accent sur l’action sociale pour les retraités les plus modestes. “L'augmentation proposée serait de 4% en 2022, soit 13 millions d'euros” , détaille Pascale Coton. Ces dispositifs déjà existants permettent notamment de bénéficier d’un service d’aide à domicile, d’un aménagement de son logement en fonction de sa perte d’autonomie ou d'un coup de pouce financier si vous avez besoin en urgence d'acheter de l'électroménager. Une mesure approuvée par le patronat mais pas par tous les syndicats. “Pour nous, ce n’est pas acceptable car ce sont les techniciens, les cadres moyens et supérieurs sur lesquels on va faire peser l’effort” , déplore Pierre Roger.

La prochaine discussion sur le sujet est prévue le 22 juillet. Plusieurs organisations demandent qu’elles se prolongent ensuite. “Nous ne voulons pas d’un accord hâtif pendant les vacances, il doit y avoir de nouvelles négociations à la rentrée” , estime Sandrine Mourey. Elles pourraient alors se dérouler en parallèle de celle annoncée par Emmanuel Macron, lors de son allocution du mardi 12 juillet.