Sujet :

L'URCF supprimée de wikipédia

SMT2
   Posté le 17-06-2013 à 07:47:51   

une déclaration de l'URCF ici :

http://www.urcf.fr/spip.php?article613
SMT2
   Posté le 17-06-2013 à 18:49:57   

Un message du PADS :

"Le Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme solidaire de l'Union des Révolutionnaires communistes de France victime d'une atteinte à la liberté d'expression de Wikipedia


La direction de "l'encyclopédie" en ligne "librement rédigé par tous" de Wikipedia a décidé de supprimer l'article de l'Union des Communistes Révolutionnaires de France (URCF).

Le Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme (PADS), le parti des communistes algériens, considère le motif invoqué par Wikipedia pour justifier cette mesure comme relevant du maccartisme. Elle a pour but d'étouffer la voix d'une organisation communiste révolutionnaire qui se bat pour en finir avec la société capitaliste et pour la construction du socialisme. Cette mesure vise également, dans le cadre des directives des organisations impérialistes de l'UE et de l'OTAN, à réécrire l'histoire en tentant d'assimiler le communisme au nazisme. On ne saurait ignorer que le fascisme a été en Allemagne un produit du capitalisme monopoliste en crise, la dictature ouverte des éléments du grand capital. On ne peut non plus ignorer que les autres puissances capitalistes du monde assoiffés de réaliser des profits qui craignaient la prise de conscience des classes ouvrières des pays d'Europe ont plus ou moins favorisé la montée du fascisme en Allemagne, en Italie, au Japon, avant de le combattre pour défendre leurs propres intérêts qu'il menaçait. On ne peut enfin ignorer que les communistes de tous les pays du monde et l'Union soviétique ont été de tous les combats pour organiser et dresser les peuples contre le fascisme dés son apparition. C'est l'armée soviétique qui a brisé l'échine du nazisme et facilité par ses immenses sacrifices et ses vingt millions de morts le débarquement américain en Europe. C'est l'armée rouge chinoise qui a annihilé le plus gros des troupes japonaises.

Solidaire de leurs camarades de l'Union des Communistes Révolutionnaires de France, les communistes algériens du PADS dénoncent cette mesure de discrimination et cette tentative de tronquer l'écriture de l'histoire. Ils protestent contre cette atteinte à la liberté d'expression. Ils demandent à Wikipedia de l'annuler et de rétablir le droit de l'URCF d'avoir un article dans son "encyclopédie".
Ils appellent tous les progressistes tous les antifascistes à se solidariser avec l'URCF pour exiger l'annulation de cette mesure honteuse."
Xuan
   Posté le 18-06-2013 à 14:50:22   

Wikipedia pratique la censure et ne tolère de "communiste" que les commentaires des trotskistes et autres antistaliniens.
SMT2
   Posté le 20-06-2013 à 08:00:35   

Sans doute mais des organisations se réclamant du marxisme léninisme y figurent quand même.
Xuan
   Posté le 21-06-2013 à 13:58:31   

Oubli ? Quoi qu'il en soit ces faits doivent être dénoncés et révélés le plus largement possible.
SMT2
   Posté le 13-07-2013 à 11:27:03   

Xuan a écrit "Oubli ? Quoi qu'il en soit ces faits doivent être dénoncés et révélés le plus largement possible. "

La discussion que les "administrateurs wiki" ont eu sur la suppression de l'urcf montre que ce n'est sans doute pas un oubli pour les autres.

Après la suppression de Wikipedia, c'est le site de l'URCF qui semble subir des attaques ...
Xuan
   Posté le 13-07-2013 à 22:51:03   

Il est toujours accessible à cette heure.Tu peux être plus précis ?
SMT2
   Posté le 13-07-2013 à 23:11:09   

pas vraiment pour moi et les camarades de ma FD, il y a des inscriptions de partout sur le site.
Xuan
   Posté le 14-07-2013 à 00:12:28   

Je parle de ce lien : http://www.urcf.fr/
Mais je ne suis pas assez averti pour y trouver des anomalies.

Il y a ce texte par exemple :

WIKIPÉDIA : UN EXEMPLE DE MACCARTHYSME À LA FRANÇAISE !


Le 8 juin 2013, la direction de Wikipédia, « l’encyclopédie en ligne », « librement rédigée par tous » (sic), a décidé de supprimer l’article « URCF » au motif que certains utilisateurs étaient en désaccord non seulement avec le contenu, mais purement et simplement avec le fait de mentionner le nom de notre organisation. Derrière l’argumentation, il apparaît que nous sommes placés face à une situation de censure de type maccarthyste, dont les racines plongent dans le rapport Lindbläd, cette plateforme néofasciste/libérale.

Ce rapport, adopté par le Conseil de l’Europe, a la prétention de vouloir réécrire l’histoire en renvoyant dos à dos le nazi/fascisme et le communisme.
Il faut rappeler que le nazisme-fascisme a été l’instrument des monopoles et de l’oligarchie financière capitaliste, occupant par la force et réduisant en esclavage quasiment toutes les nations européennes, pratiquant le génocide contre des peuples entiers, pratiquant l’esclavage jusqu’à la mort dans les camps ; il visait à l’éradication des libertés démocratiques et des droits sociaux, à instaurer le racisme, et à écraser la pensée scientifique et progressiste au plan mondial. Il bénéficia pendant longtemps de la complicité des courants politiques cléricaux, libéraux et de la droite de la social-démocratie.

Le communisme est l’expression politique du courant révolutionnaire du prolétariat et du peuple, dont l’objectif est d’en finir avec l’exploitation capitaliste et de construire le socialismecommunisme ; il fut la force principale, au travers de l’Union Soviétique comme de la Résistance dans les pays occupés, de la victoire contre l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste et le militarisme japonais en 1945. Le rapport Lindbläd, profitant du renversement du socialisme en URSS et en Europe orientale, vise à créer les conditions d’une vaste farce judiciaire pour organiser un pseudo-procès de Nuremberg contre le communisme, donnant une base juridique à l’entreprise de criminalisation du communisme qui se déploie à travers l’Union Européenne, et banalisant la condamnation du nazisme. Déjà dans un certain nombre de pays comme la Lettonie, la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque, ou la Roumanie, des mesures législatives ont été prises pour interdire les symboles communistes, le mot communiste (en Hongrie), les partis qui portent ce nom (dans les Pays Baltes) ou tenter de le faire (en République Tchèque). La fausse symétrie avec le fascisme est d’ailleurs destinée à donner le change : tout comme dans les années 1920/1930, partout où les communistes sont persécutés, les fascistes relèvent la tête, se voient rendre hommage pour leur lutte anticommuniste, tandis que leurs adversaires sont vilipendés. Des campagnes de réhabilitation sont menées pour Mussolini, pour Pétain, Laval, Tiso (Slovaquie), Antonescu (Roumanie), Horthy (Hongrie), Beck (Pologne), tandis que se pressait à l’enterrement de l’empereur Hiro-Hito, le gratin des dirigeants occidentaux dont François Mitterrand.

La décision de la direction de Wikipédia s’inscrit dans ce climat et dans cette orientation. Elle crée un précédent dangereux pour la liberté d’expression, et ce au moment où, dans notre pays, la politique du gouvernement social-démocrate au service du Grand Capital cherche, pour se donner une caution « de gauche », à utiliser les nostalgiques du fascisme pour diviser la droite classique et leurrer les démocrates inquiets. Un jeune antifasciste est assassiné la même semaine, tandis que des groupes à la phrase pseudo-révolutionnaire tentent d’empêcher l’historienne communiste Annie Lacroix-Riz de tenir une conférence à Lille. Il est nécessaire que la riposte s’organise et que les tenants du rapport Lindbläd soient mis en échec : partout quand les communistes sont attaqués, ce sont les libertés démocratiques qui sont menacées ! La petite manœuvre de division de la direction de Wikipédia entre PRCF, PCOF et URCF fera long feu.

L’URCF réclame l’annulation de la décision de Wikipédia la concernant. Elle appelle les communistes, les organisations communistes, les syndicalistes de lutte de classe, tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme et l’exploitation de l’homme par l’homme, les démocrates qui refusent les escroqueries historiques du rapport Lindbläd, à élever leur protestation et à exiger l’annulation de la censure contre l’URCF.

Le Comité central de l’URCF

Paris, le 13 juin 2013
SMT2
   Posté le 14-07-2013 à 13:17:22   

tu allais sur le site page d'accueil tu verras que le site ne marchais pas jusque ce matin, les articles étaiaent accessibles mais le site subissait comme une sorte d'attaque, c'était en allant d'aller sur le site "urcf" par google ou autre pour arriver sur la page d'accueil et non un lien direct vers un article.

Là ce matin ça ne le fait plus (qqs jours seulement où des inscriptions étaient incrustées partout), c'est du passé.


Edité le 14-07-2013 à 13:20:42 par SMT2