Sujet : URCF sur les Présidentielles : BOYCOTT ! | | Posté le 19-03-2012 à 00:25:59
| Ci-dessous la position de l'URCF sur les élections présidentielles (publiée à titre d'information comme pour d'autres organisations) ; notamment ses propositions n'engagent que l'URCF. Sauf erreur, toutes les organisations qui se réclament du marxisme-léninisme appellent à boycotter d'une manière ou d'une autre les élections et à rejeter l'ensemble des candidats, y compris Mélenchon. Présidentielles : BOYCOTT ! samedi 11 février 2012 Le capitalisme broie nos vies ! Ni austérité de droite, ni austérité de "gauche" : BOYCOTT ! Malheureusement, pour les travailleurs, pour tous ceux qui vivent de leur travail ou de leur retraite, pour la masse de la jeunesse, les élections présidentielles ne sont guère porteuses de perspectives même partielles Ni Sarko… Dans le pays, domine un rejet massif de Sarkozy et de sa politique. Force est de constater que ce qui provoque un tel rejet, c’est bien concrètement certaines conséquences du caractère de classe de la politique mise en place. Scandales politico-financiers, arrogance de nouveaux riches, pluie de mesures pour conforter les détenteurs de la fortune au détriment de ceux qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, soutien financier massif aux banques et au patronat, offensive permanente contre les droits des travailleurs et le pouvoir d’achat, politique étrangère alignée sur l’impérialisme américain et multipliant les interventions militaires… ; la liste serait longue des sujets de mécontentements. Même les médias de la grande bourgeoisie et de l’État prennent en compte ce rejet. Mais l’astuce consiste à le dépolitiser en utilisant le caractère quasiment monarchique et autoritaire de la Constitution gaulliste au demeurant aggravé : face au mécontentement, on joue sur une personnalité particulièrement insupportable et sur le discrédit personnel du Président sortant pour mieux dédouaner et continuer sa politique. … ni les François. Par là on se prépare, s’il le faut, à l’alternance, au changement de « personnel » que constituerait l’élection de François Hollande ou de François Bayrou. Car au fond, la politique proposée par les deux prétendants est fondamentalement la même que celle de Sarkozy : il est significatif que Hollande et le PS, d’un côté, Bayrou de l’autre, ne proposent pas même l’abrogation de l’ensemble des mesures réactionnaires adoptées pendant ce quinquennat (et les précédents) : sur les retraites, sur la politique de démantèlement de la Fonction publique, sur les réformes de la justice, de l’administration territoriale, de l’Éducation nationale. Certes des points de détail les opposent – pendant la campagne électorale tout au moins. Mais sur le fond, Hollande et le PS, comme Bayrou, partagent avec Sarkozy la même vision, la même approche de classe de la politique à mener : légitimation de la « dette » - concrètement du financement du capital financier par les travailleurs ; nécessité « d’économie » - c’est-àdire, entre autres, poursuite de la casse de la Sécurité sociale, de l’hôpital public, des retraites réelles – ; poursuite des exemptions patronales en matière de « charges salariales » - en réalité amputation des salaires indirects , tandis que les salaires directs seront bloqués au nom du coût du travail. Et Hollande comme Bayrou ont soutenu l’agression contre la Libye, soutiennent l’expédition militaire en Afghanistan, et s’apprêtent à soutenir ou à organiser, s’ils étaient élus, des agressions militaires contre la Syrie et l’Iran. S’opposer réellement à Le Pen En fait les électeurs ont à choisir entre trois candidats qui présentent un même programme politique avec des nuances à la marge pour attirer les segments du marché de l’électorat qu’ils visent, comme le font les services marketing des entreprises capitalistes. C’est le programme du capital monopoliste et de l’oligarchie financière qu’expriment les directives et les institutions de l’Union Européenne et qu’applique avec zèle l’État français. La crise du capitalisme connaît un aiguisement sans précédent depuis la seconde guerre mondiale, se traduisant, en France comme dans tous les autres pays capitalistes, par une paupérisation accrue des travailleurs, des couches moyennes et même des professions indépendantes. Le capitalisme arrive à l’épuisement de ses capacités d’adaptation à la crise systémique qu’il traverse. Dans ce contexte, Hollande comme Bayrou, en étant inféodés au FMI, à l’UE, prouvent qu’ils sont les candidats, eux aussi, du grand Capital. Non seulement ils ne constituent pas une alternative politique à Sarkozy, mais ils participent du même danger de voir se développer un courant néo-fasciste, incarné par Marine Le Pen, dont la démagogie tous azimuts est destinée à capter le soutien de certains milieux sociaux désespérés par la crise en l’absence d’alternative politique. Car s’opposer à la montée « lepéniste », au fascisme, ce ne peut être se rallier à un vote d’autant plus inutile que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il ne peut que nourrir la pourriture sur laquelle fleurit le fascisme. S’attaquer au capitalisme L’alternative politique ne peut être envisagée que d’un seul point de vue : la crise est celle du capitalisme comme mode de production et comme formation économico-sociale. On ne peut donc pas en sortir sans rompre avec le système qui est en crise, à savoir le capitalisme ! Cela ne renvoie pas au « Grand Soir », mais bel et bien au rassemblement populaire autour de la classe ouvrière, qui doit se construire à partir des aspirations des masses et des luttes anti-monopolistes capables de préparer les travailleurs au combat difficile contre la bourgeoisie, pour la victoire du socialisme qui plus que jamais est à l’ordre du jour. Le Front de Gauche tourne le dos à la rupture nécessaire C’est en fonction de cela que nous ne pouvons donner caution au Front de Gauche. Car celui-ci continue de véhiculer le mythe du PS, à « gauche », ce qui sous-entend qu’il admet de gouverner avec ce parti et qu’il tourne le dos à la perspective de rupture avec le capitalisme, ce que démontre clairement son programme : confusions sur les nationalisations, propositions infantiles sur le contrôle de la BCE et le maintien de l’Euro, maintien du carcan de l’UE au nom de la mythique « Europe Sociale », l’Arlésienne de la politique ! Tout se résume à l’idée d’un partage plus équitable, qui laisse intacte la propriété capitaliste ! Quant à la politique extérieure, le Front de Gauche, après avoir soutenu dans les faits l’agression contre la Libye, appelle à des sanctions contre la Syrie et contre l’Iran, et couvre les préparatifs de guerre à condition que ce ne soit pas l’OTAN en tant que tel mais les pays européens ! Cautionner ces positions, ce serait semer de graves illusions parmi les travailleurs, illusions vite transformées en amertume, faisant là encore le lit du néo-fascisme. Le boycott doit être la réponse préparant l’avenir Dans ces conditions, l’URCF appelle les travailleurs, les démocrates, à se prononcer pour le boycott, tout en préparant les mobilisations pour s’opposer aux politiques qui s’annoncent, destinées à faire payer la crise aux masses populaires. L’ampleur du mouvement de boycott peut et doit affaiblir les gouvernements à venir, car à court terme, et dans la perspective de la construction du vaste mouvement anticapitaliste nécessaire que nous avons évoqué plus haut, l’objectif révolutionnaire immédiat, c’est un pouvoir faible, privé de légitimité populaire. AXES DE LUTTES *Abrogation de la Constitution anti-démocratique de 1958 et convocation d’une Assemblée Constituante élue à la proportionnelle, impulsant un vaste débat pour une participation populaire à la rédaction d’une nouvelle Constitution. *Retrait de l’Union européenne, de l’OMC et du FMI, récupération de la souveraineté. *Reconstitution du secteur nationalisé bradé depuis 1988, et son extension sous contrôle des travailleurs avec reconstruction du secteur productif. *Satisfaction des principales revendications populaires en matière de salaires, d’emploi, de santé, d’éducation… *Opposition à toute guerre impérialiste, retrait de l’OTAN, politique de paix, de désarmement et de solidarité et coopération avec les peuples en lutte contre l’impérialisme. L’avenir réside dans les luttes et le socialisme ! |
| | Posté le 06-05-2012 à 09:30:54
| Ci-dessous la position de l'URCF au second tour. "Virer Sarkozy" signifie voter pour Hollande qui est présenté ici comme l'équivalent. Après avoir appelé au boycott : Ni austérité de droite, ni austérité de "gauche", ce mot d'ordre - en contradiction avec le contenu - est une déculottade opportuniste envers le Front de Gauche. Aujourd’hui on dégage Sarkozy, Demain on dégagera Hollande ! L’URCF a mené campagne, par sa position de boycott au premier tour, contre la monarchie élective instituée par la Vème République. Ce système élit, en orientant l’opinion publique par les sondages, un Président de l’UMP ou du PS d’apparence toute puissante, alors qu’il est en réalité la courroie de transmission du capital financier. Le bipolarisme conduit au partage du pouvoir en alternance au gouvernement et dans les régions. Maintenant, les médias cherchent à « positionner » l’opinion publique pour le duel Sarkozy/Hollande, alors que les deux candidats ont le même positionnement en faveur du Capital, de l’Union européenne, des guerres de l’impérialisme français (Afghanistan, Libye et demain peut-être, la Syrie). Ce sont ces deux partis qui ont conduit le camp du OUI au référendum sur le TCE (Traité constitutionnel européen), les mêmes qui ont voté, au seul Parlement, le Traité de Lisbonne. Colère et mécontentement Parlons tout d’abord de la forme dévoyée et liberticide de cette colère, qui s’est exprimée à travers le vote FN. Une partie des travailleurs a considéré que la source des maux quotidiens et durables a son origine dans l’immigration et se reconnait dans la diffusion du racisme. Sarkozy comme Président porte une lourde responsabilité par son recours au chauvinisme pour capter des voix au FN. Des électeurs ont préféré l’original à la copie. La campagne montre que l’on ne fait pas reculer la réaction fascisante par les seules imprécations contre Marine Le Pen. Pour arracher les couches populaires au FN, il faut montrer que l’origine du malvivre et des difficultés se trouve dans le système capitaliste, y compris pour l’insécurité avec les divers trafics de morts : montrer que la classe ouvrière, immigrée et française, a besoin de son unité de classe pour vaincre le Capital. Le vote Front de Gauche a exprimé une colère saine contre certaines conséquences du capitalisme, mais nous regrettons que la ligne de ce mouvement se situe dans le cadre de l’aménagement du capitalisme, dans le cadre des institutions de l’Union européenne. Pour un langage de vérité Sarkozy, on connaît. Tous les travailleurs mesurent l’ampleur des mauvais coups portés à la majorité de la population. Nous nous félicitons qu’il ait été désavoué par 4 électeurs sur 5 (y compris les abstentionnistes). Mais le caractère bipolaire de l’élection présidentielle conduit à un changement d’homme et d’équipe, pas à un changement de politique de classe. Aux affaires, le PS a toujours trahi les espérances populaires : politique d’austérité dès 1982, politique néolibérale du gouvernement de « gauche plurielle » de Jospin avec le PCF et Jean-Luc Mélenchon (1997-2002). Ce gouvernement a battu le record des privatisations (210 milliards de francs), a avalisé avec Chirac la déclaration du sommet de Lisbonne sur l’aggravation de l’austérité et le recul de l’âge de départ en retraite. Voulant rassurer la City (Bourse de Londres), dernièrement durant la campagne du 1er tour, Hollande faisait la déclaration suivante : « Mitterrand a nommé des communistes au gouvernement. Aujourd’hui, il n’y a pas de communistes en France… La gauche a gouverné pendant 15 ans pendant lesquels elle a libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation. Il n’y a pas de crainte à avoir ». Devant le tollé du Front de Gauche, Hollande a dû préciser , parlant du PCF : « Avant ils représentaient 20 à 22 %, aujourd’hui, il y en a 10 %, ça a changé sensiblement ». Le message est clair, Hollande poursuivra la politique visant à satisfaire les marchés financiers et l’union impérialiste (l’UE). Comme en Grèce et l’Espagne, la crise, qui n’est pas seulement financière, mais celle du mode de production capitaliste, va se rappeler à nous après le 6 mai. Le PS constitue l’alternance dans le cadre de la gestion capitaliste à Sarkozy, nullement une alternative populaire, un véritable changement progressiste. Les luttes, seule voie pour satisfaire les revendications Quel que soit le Président élu, les travailleurs seront confrontés à une même politique d’austérité. Les rassemblements, actions politiques, grèves y compris générales, seront nécessaires pour satisfaire nos revendications (SMIC à 1 700 euros, retraite à 60 ans, hausse des salaires et pensions …). Les communistes révolutionnaires et les travailleurs doivent renouer avec une vieille tradition du mouvement ouvrier : chasser du pouvoir les gouvernements antisociaux et antipopulaires dans la perspective du renversement du capitalisme. Au nom du million de chômeurs supplémentaires, des 500 000 salariés qui ont perdu leur emploi industriel, des 8 millions de pauvres, il faut sanctionner et dégager Sarkozy aujourd’hui. Dès le 6 mai, si Hollande est élu, l’URCF sera dans l’opposition révolutionnaire et anticapitaliste au pouvoir social-démocrate dans la lutte pour la révolution socialiste, l’établissement du pouvoir ouvrier et du socialisme. Ni austérité de droite Ni austérité de gauche, Aujourd’hui on dégage Sarkozy, Demain on dégagera Hollande ! URCF le 1er mai 2012 |
| | Posté le 06-05-2012 à 13:51:40
| l'URCF a écrit: Les communistes révolutionnaires et les travailleurs doivent renouer avec une vieille tradition du mouvement ouvrier : chasser du pouvoir les gouvernements antisociaux et antipopulaires dans la perspective du renversement du capitalisme. Au nom du million de chômeurs supplémentaires, des 500 000 salariés qui ont perdu leur emploi industriel, des 8 millions de pauvres, il faut sanctionner et dégager Sarkozy aujourd’hui . Dès le 6 mai, si Hollande est élu, l’URCF sera dans l’opposition révolutionnaire et anticapitaliste au pouvoir social-démocrate dans la lutte pour la révolution socialiste, l’établissement du pouvoir ouvrier et du socialisme. Jolie la pirouette parce que si tu ne t’embarrasses pas trop du verbiage pseudo révolutionnaire cela donne: chasser du pouvoir les gouvernements antisociaux et antipopulaires dans la perspective du renversement du capitalisme.il faut sanctionner et dégager Sarkozy et pour dégager sarkosy il faut??? voter françois hollande aujourd'hui... pour le virer en 2017. Comprenne qui voudra
Edité le 06-05-2012 à 13:55:03 par gorki |
| | Posté le 06-05-2012 à 18:59:49
| 19h00 : les traiteurs sont décommandés place de la Concorde, Hollande téléphone à Bayrou et le Front de Gauche qui a déjà avalé sa grosse couleuvre prépare les législatives. La course à l'échalote est repartie... |
| | Posté le 06-05-2012 à 23:58:04
| c'est le retour du "une pelle de plus camarade" faut redresser la France!" Et comme en France tout paraît-il doit finir par des chansons spéciale dédicace a tout le personnel politique qui se soir défile sur les plateaux de télé cliquez ici
Edité le 06-05-2012 à 23:59:56 par gorki |
| | Posté le 04-06-2012 à 00:15:53
| A l'attention des camarades que sa tactique aurait laissés perplexes, L'URCF s’est fendue d’un petit mode d’emploi, dont un célèbre constructeur de meubles suédois n’aurait pas rougi. Afin de désamorcer toute raillerie déplacée, l’URCF nous prévient que le second tour constituait « un piège y compris pour les communistes » … Quant à la question d’avoir raison ou bien de convaincre la classe ouvrière, il semble que l’URCF ait choisi d’avoir tort et de convaincre la classe ouvrière de conserver ses illusions. On ne voit pas bien comment ce genre de conviction pourra « accélérer la construction d’un véritable Parti communiste de France œuvrant à la révolution anticapitaliste, au pouvoir ouvrier et au socialisme. » Il nous paraît que cette construction ne peut pas s’envisager sans la destruction du parti révisionniste, c’est-à-dire sans un combat politique contre les illusions qu’il répand.
_______________ La déclaration de l'URCF : Après l’élection du social-démocrate Hollande... le combat des communistes Une fois de plus le piège institutionnel a fonctionné et au second tour, en raison du rôle idéologique joué par l’appareil d’Etat, on a retrouvé le candidat libéral et le social-démocrate. Ce second tour constitue un piège y compris pour les communistes. La position de principe aurait été d’appeler au refus des deux candidats bourgeois. L’un et l’autre sont favorables à la même politique de classe anti-populaire. Cela avait été notre mot d’ordre aux élections précédentes. Toutefois, nous connaissons le principe tactique léniniste « avoir raison est une chose, en convaincre la classe est autre chose » . Sarkozy a conduit la politique la plus réactionnaire en France depuis Pétain : cadeaux fiscaux à l’oligarchie financière, recherche systématique de l’extorsion de plus-value absolue, paupérisation aggravée avec un bilan terrible : un million de chômeurs supplémentaires, 500 000 emplois industriels supprimés, 160 000 postes de fonctionnaires dont 80 000 postes d’enseignants supprimés. Dans ces conditions, il était clair que la majorité de la classe ouvrière et des travailleurs voulait sanctionner Sarkozy tout en gardant des illusions encore sur le candidat social-démocrate ; nous risquions de nous couper des masses fondamentales, car le mot d’ordre d’abstention aurait été vu comme un soutien implicite à Sarkozy, surtout si ce dernier l’avait emporté. Dans le même temps, nous ne pouvions être d’accord avec les mots d’ordre unilatéraux : « battre Sarkozy », « utiliser le bulletin de vote Hollande », « référendum anti Sarkozy » . La juste ligne communiste était de cibler les deux candidats du capital avec un mot d’ordre qui d’ailleurs a eu à la fois du succès dans les manifestations du 1er mai et provoqué la fureur du Parti socialiste : « Aujourd’hui on dégage Sarkozy, demain on dégagera Hollande ! ». Dans notre appel, nous rappelions les propos de Hollande dans la presse britannique pour rassurer la finance : « la gauche a gouverné pendant 15 ans pendant lesquels elle a libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation. Il n’y a pas de crainte à avoir » . C’est pourquoi nous rejetons les mots d’ordre de « soutien critique », « vigilance », « autonomie constructive » qui ignorent le caractère de classe de la social-démocratie, sous couvert « d’appartenance à la gauche » et constituent un soutien réel à ce parti du capital. L’URCF, disions-nous dans cet appel se situe dans l’opposition révolutionnaire et anticapitaliste au pouvoir social-démocrate et à l’Etat des monopoles. A l’avenir, si le mécontentement grandit, comme cela est prévisible , la bourgeoisie a œuvré dans cette campagne à préparer une double relève avec d’un côté, le parti néo-fasciste qui serait à l’origine d’une recomposition des forces de droite autour de ses thèses les plus réactionnaires et son créneau de division du prolétariat selon les origines religieuses ou nationales et à l’autre bord le Front de Gauche qui incarne la relève possible de la social-démocratie traditionnelle. Mélenchon, le leader du Front de Gauche est un orateur remarquable, doté de charisme ; il sait utiliser les références aux traditions révolutionnaires « insurrection citoyenne » (c’est-à-dire victoire électorale) mais le contenu politique de son programme relève du social-démocratisme. Son duel très médiatisé avec la dirigeante fasciste Marine Le Pen détourne l’attention de cette réalité : la contradiction principale n’est pas aujourd’hui en France entre fascisme et République mais entre capital et travail. On combattra le libéralisme, la social-démocratie, le néofascisme en faisant grandir à partir des besoins matériels et culturels de la classe ouvrière et des autres catégories de travailleurs, l’aspiration au socialisme. Très vite, les travailleurs vont être confrontés aux mesures d’austérité dictées par l’UE et le gouvernement social-démocrate de Hollande ; ce qui sera décisif, ce ne sont pas les tractations politiciennes entre le PCF et la social-démocratie pour avoir des députés et soi-disant « peser » (contre celui qui vous permet d’être élus !), mais les luttes extraparlementaires pour imposer des reculs au Capital en refusant de payer la dette des oligarques et en leur faisant payer la crise de leur système. Notre tâche la plus urgente est, à partir du travail opéré dans le prolétariat, d’accélérer la construction d’un véritable Parti communiste de France œuvrant à la révolution anticapitaliste, au pouvoir ouvrier et au socialisme. Cette campagne a montré nos avancées, à l’URCF de les concrétiser ! Source : http://www.urcf.net/ |
| | Posté le 04-06-2012 à 09:17:42
| xuan a écrit :
A l'attention des camarades que sa tactique aurait laissés perplexes, L'URCF s’est fendue d’un petit mode d’emploi, dont un célèbre constructeur de meubles suédois n’aurait pas rougi |
L’urcf a écrit :
« Très vite, les travailleurs vont être confrontés aux mesures d’austérité dictées par l’UE et le gouvernement social-démocrate de Hollande... |
L’urcf précédemment a écrit :
« Les communistes révolutionnaires et les travailleurs doivent renouer avec une vieille tradition du mouvement ouvrier : chasser du pouvoir les gouvernements antisociaux et antipopulaires dans la perspective du renversement du capitalisme il faut sanctionner et dégager Sarkozy» |
Bon bien ! comme ont change pas une formule qui gagne malgré sa complexité, par anticipation nous allons les aider pour la rédaction leur communiquer du second tour de 2017 « Les communistes révolutionnaires et les travailleurs doivent renouer avec une vieille tradition du mouvement ouvrier : chasser du pouvoir les gouvernements antisociaux et antipopulaires dans la perspective du renversement du capitalisme. Seulement face au danger que fait peser la présence, sortie renforcée de la politiques antipopulaire suivie par le président social démocrate François Hollande, et parce que fidèle a une autre vieille tradition du mouvement ouvrier de ne pas diviser les forces progressistes face à la menace du fascisme et en raison aussi de ce qu'entre deux maux il faut choisir le moindre, l’urcf appel les travailleurs à repousser l’avancé de la réaction en votant pour le candidat de gauche, tout en pesant dans les luttes au quotidien pour que les choses changent véritablement... Trêve de rigolades : à l’heure ou les plans de licenciements se multiplient au moment ou l’on sent monter un véritable désarroi dans les masses face drame du chômage notre forum lance le débat sur quelle issue à porter à nos luttes pour l'emploi cliquez ici
Edité le 04-06-2012 à 09:22:18 par gorki |
|
|
|