Sujet :

Ukraine : guerre par procuration

Xuan
   Posté le 20-05-2015 à 12:57:39   

Note de Gilbert Remond :
La pub pour ce bouquin est une pierre posée dans la lutte de reconquête que nous devons nous employer de mener pour reprendre le chemin de l'histoire, c'est a dire la marche vers le communisme.

Gilbert
...
le jeune qui est sur la photo avait dix huit ans. Il était membre des jeunesses communistes.Il avait conscience de ses responsabilités et de ses devoirs de militants. Il savait que la situation était difficile, dangereuse. Un beau matin il à salué sa mère en lui expliquant qu'il devait se joindre a ses camarades. Il s'est rendu à la manifestation organisé devant la maison des syndicats d' Odessa. Elle ne le reverra plus. Il a été assassiné par les fascistes qui ce jour là ont envahis la ville pour la mettre à sac après avoir incendier l'immeuble où les militants s'étaient réfugier.
Gilbert Remond


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Chers amis,
voici la vidéo tournée ce week-end à Avion (Pas-de-Calais) après l'intervention de Marianne Dunlop pour son livre écrit avec Danielle Bleitrach : "URSS vingt ans après. Retour de l'Ukraine en guerre".
Salutations fraternelles,
Aymeric Monville

Vidéo



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Sur le
site de Danielle Bleitrach :

Je suis avec eux… absente malheureusement mais si présente pour ce combat…




Pourquoi s’occuper de l’Ukraine alors qu’il y a tant de problèmes chez nous ? Mais parce que les conséquences de la politique des gouvernements français successifs (vassalité aux Etats-Unis par Europe interposée, soumission au patronat, choix de la guerre pour les marchands d’armes et contre les peuples, incitation à la haine raciale et au bellicisme, etc…) ne touchent pas seulement les peuples victimes, ils concernent l’ensemble des peuples européens, le peuple français au premier chef.

L’Ukraine c’est non seulement cette guerre civile qui préfigure un affrontement nucléaire avec la Russie à cause de l’expansionnisme de l’OTAN, c’est la poursuite du plus grand hold up du siècle celui imposé aux peuples de l’ex-Union soviétique, le pillage à une échelle gigantesque du bien public, l’entente entre oligarques locaux et capitalistes occidentaux pour cela, la surexploitation des travailleurs et la guerre civile menée contre les peuples… Le déferlement en France de pauvres gens qui fuient la misère et sont prêts à se vendre pour un minimum… sans syndicalisme, surveillé par les ambassades des pays de l’est et leurs nervis…

Les communistes restent leur principal ennemi… Parce qu’ils continuent à se battre, à parler de justice et de paix, la contraire de leur politique…

Ce que Monika a à dire en plus de notre livre à Marianne et moi c’est la prostitution généralisée qui a été imposée aux peuples de l’ex-Union soviétique, aux pays jadis socialistes, l’apologie de cette prostitution, avec l’idéal masculin du souteneur, de la brute prête à tout et les femmes que l’on vend, les enfants adoptés… Et l’exode massif du désespoir… Croyez vous que cela soit sans lien avec les déréglementations de la loi Macron ?

Voilà je suis avec Marianne et Monika qui se battent pour dire ce qui se passe, pour lutter contre la désinformation… Allez discuter avec elles comme vous viendrez à Marseille le 30 mai à la fête des Rouge-midi…

Danielle Bleitrach


Ukraine : Dans la nuit une main avait dit sa colère devant la décommunisation


source

20mai D. Bleitrach

Le passe droit répressif inconstitutionnel sur ce que l’on appelle la « décommunisation » et sa signature par le Président de la guerre Petro Poroshenko.a suscité la colère du peuple ukrainienLes Photos ont été faites à Kiev, Kharkov et Tchernivtsi.Les mots sont « nous sommes éternels » et l’image celle de la faucille et le marteau, les Ukrainiens semblent vouloir transmettre à la société l’idée du communisme, les idées d’égalité et de justice sociale sont éternels et se battre pour eux est toujours d’actualité.

Les citoyens de l’Ukraine se sont prononcé pour une résistance extrême mais avec une méthode complètement pacifiques , mais le citoyen en plaine résistance ignore encore ce que l’avenir peut apporter d’une junte capable de mener la guerre contre son propre peuple.
Service de presse du KPU





ET NOUS COMMUNISTES FRANCAIS QUE FAISONS-NOUS ? ET NOUS DEMOCRATES EUROPEENS TOUJOURS PRETS A MANIFESTER NOTRE INDIGNATION QUAND LES MEDIAS ATLANTISTES NOUS INBITENT A ABOYER, QU(RST CE QUE CE SILENCE ASSOURDISSANT FACE A UNE JUNTE GENOCIDAIRE?
Xuan
   Posté le 20-05-2015 à 13:47:05   

20 Mai 2015 Publié par Michel El Diablo

Lu dans « CROIX DU NORD » :

Marianne DUNLOP, une Arrageoise au pays des Soviets


Polyglotte (elle parle 10 langues), Marianne Dunlop enseigne la linguistique chinoise à l'université d'Artois
La femme de 63 ans a collecté des témoignages, de Yalta à Odessa, regroupés dans un livre : « URSS : 20 ans après, retour de l’Ukraine en guerre » aux éditions Delga.


Elle rêvait de se rendre à Sotchi (Russie) en février 2014. Finalement, c’est de sa télévision que Marianne Dunlop suivra la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver. Elle en conserve un souvenir ému : « Les grands écrivains, la conquête de l’espace, les symboles soviétiques… L’histoire d’un peuple passée au crible. Les Russes y ont mis les moyens. »

« Ce qui m’a le plus frappée, c’est l’attachement à l’héritage soviétique. À leurs yeux, l’URSS incarnait l’égalité. »

Maîtrisant à la perfection la langue de Tchekhov qu’elle a enseignée dans des lycées d’Avion, Lens ou Arras, elle suit avec une acuité particulière ce qui se joue sur la scène eurasienne depuis une dizaine d’années. Les « révolutions » orange en Ukraine, les troubles en Biélorussie, la guerre en Géorgie (2008), le Tibet, les JO de Pékin… Les versions données de ces événements par les médias russes qu’elles parcourent régulièrement tranchent avec les interprétations imposées par les chaînes d’informations françaises.

À défaut de Sotchi, Yalta !

« Depuis longtemps, je rêvais d’aller sur place pour me rendre compte par moi-même. Mais ça me paraissait improbable, chimérique » , souligne-t-elle. Sa rencontre avec la sociologue Danielle Bleitrach va changer le cours des choses. À partir de 2009, Marianne lui adresse des textes traduits du russe. L’intellectuelle provençale s’en sert pour alimenter le blog qu’elle dédie aux questions géopolitiques.

Quand surviennent, en décembre 2013, les événements de la place Maidan à Kiev puis le départ du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, Marianne s’inquiète : « Je ne dormais plus, me réveillant à 3 h du matin pour regarder les chaînes d’infos en continu comme Russie 24. Je pressentais la catastrophe ! » Aussi, lorsqu’en mars 2014, se produit la sécession de la Crimée démocratiquement décidée par ses habitants, la tentation est grande de se rendre sur les bords de la Mer noire. Marianne dans un rôle d’interprète et Danielle dans une posture d’enquêtrice partent, en juin, à la rencontre de la population criméene.

Sur place, elles multiplient les interviews : des ouvriers, des étudiants, des mères de familles, des musulmans, des Tatars, des communistes, des réfugiés du Donbass, des vacanciers se prêtent au jeu. Le succès était tel qu’ils « faisaient la queue comme à confesse » , sourit Marianne. Sans doute le besoin de témoigner « sur ce qui se passe vraiment ici » !

Les échanges se font en russe et non en anglais pour éviter « d’être confrontée à la minorité qui se croit partie prenante de l’élite internationale » . Ces interlocuteurs leur disent la « corruption qui régnait en Ukraine du sommet d’un État failli jusqu’à sa base, la folie nationaliste ukrainienne fondée sur l’apologie du nazisme » , la panique qui a gagné la population russophone de Crimée lorsqu’une « junte associée à l’extrême droite s’est emparée du pouvoir à Kiev à l’issue d’un coup d’État entériné par les États-Unis et l’Union européenne », la puissance d’oligarques détestés et leur propension à « l’humiliation des plus faibles » .

Leur crainte de subir le même sort que les populations du Donbass bombardées par le pouvoir central de Kiev. Et enfin cette sensation de sécurité qui règne dans la péninsule depuis qu’elle s’est placée sous la protection de la Russie dont la Crimée faisait partie intégrante jusqu’en 1954. « Ce qui m’a le plus frappée, c’est l’attachement de la population à l’héritage soviétique. À leurs yeux, l’URSS incarnait l’égalité, la solidarité et… la Paix » , poursuit Marianne. Et de rappeler qu’effectivement, « en mars 1991, la population soviétique, par référendum, s’était, à une large majorité, prononcée pour le maintien de l’URSS » .

À l’époque, ces impressions, puis les observations enregistrées en octobre-novembre 2014 lors d’un second voyage qui les a conduits de Moldavie à Odessa (Ukraine du sud), sont publiées, chaque soir, sur le blog de Danielle. Elles constituent désormais la trame d’un ouvrage passionnant sorti le 1er mai dernier. Tout un symbole !

Jacques Kmieciak



SOURCE:

Marianne Dunlop, une Arrageoise au pays des Soviets