Sujet :

Trump veut détruire la Palestine

Xuan
   Posté le 26-08-2018 à 23:04:13   

Washington supprime 200 millions de dollars d'aide aux Palestiniens

http://www.france24.com/fr/20180825-etas-unis-annule-200-millions-dollars-aide-palestiniens-trump-ambassade
Dernière modification : 25/08/2018

"À la demande" du président Trump, le département d'État américain a annulé l'enveloppe de plus de 200 millions de dollars initialement prévue pour des programmes d'aide dans les territoires palestiniens.
Les États-Unis ont annoncé l'annulation de plus de 200 millions de dollars d'aide aux Palestiniens, "à la demande" du président Donald Trump. Cette décision aggrave un peu plus encore la crise diplomatique déclenchée par la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël.

L'administration américaine va "rediriger plus de 200 millions de dollars initialement prévus pour des programmes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza" , a déclaré à la presse un haut responsable du département d'État, vendredi 24 août. "Ces fonds iront désormais à des programmes hautement prioritaires ailleurs" , a-t-il ajouté, sans plus de précisions.

Cette décision intervient à la suite d'une "analyse de l'assistance américaine à l'Autorité palestinienne et en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, pour faire en sorte que les fonds soient dépensés conformément aux intérêts nationaux américains", a-t-il souligné.

L'envoyé de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington, Husam Zomlot, a dénoncé cette annulation comme étant "anti-paix". "Cette administration est en train de démanteler des décennies de vision et d'engagement américains en Palestine. Après Jérusalem et l'UNRWA [l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, NDLR], ceci ne fait que confirmer l'abandon de la solution à deux États et l'adhésion complète à l'agenda anti-paix du [Premier ministre israélien Benjamin] Netanyahou" , a-t-il affirmé dans un communiqué.

Contact rompu

Les relations sont gelées entre Washington et l'Autorité palestinienne depuis l'annonce par Donald Trump, fin 2017, de sa reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d'Israël. Les Palestiniens refusent depuis tout contact avec l'administration américaine et lui dénient tout rôle de médiateur dans le processus de paix avec Israël.

En réponse, Donald Trump avait annoncé fin janvier qu'il allait conditionner le versement de l'aide aux Palestiniens à leur retour à la table des négociations, bloquant alors les 215 millions de dollars que l'administration américaine devait investir en 2018 à Gaza et en Cisjordanie occupée pour l'aide humanitaire et au développement. Les États-Unis avaient aussi déjà drastiquement coupé en janvier leur contribution à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), obligée depuis de licencier plus de 250 employés.

Le département d'État assure avoir "pris en compte les défis auxquels est confrontée la communauté internationale pour fournir son assistance à Gaza, où le contrôle du Hamas met en danger la vie des Gazaouis et aggrave une situation humanitaire et économique déjà désastreuse" .

Promesse d'un "accord ultime"

La Maison Blanche, sous la houlette d'une petite équipe dirigée par le gendre du président, Jared Kushner, et l'émissaire spécial Jason Greenblatt, travaille depuis des mois à un plan de paix pour le Proche-Orient aux contours flous et dont l'annonce est régulièrement présentée comme imminente.

Donald Trump, qui avait clamé, avant sa décision très controversée sur Jérusalem, vouloir aboutir à un "accord ultime" pour régler le vieux conflit israélo-palestinien, a plusieurs fois vanté les mérites de la future proposition américaine.

Plusieurs observateurs voient dans ces décisions financières une manière de tordre le bras à l'Autorité palestinienne, afin qu'elle finisse par accepter l'offre de paix de Washington.
Jusqu'ici sans succès : les responsables palestiniens ont balayé cette semaine une apparente ouverture de Donald Trump, qui leur a promis "quelque chose de très bien" en compensation de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël.

Dans un entretien accordé en juin au journal palestinien Al-Qods, Jared Kushner avait réaffirmé la volonté des États-Unis de relancer le processus de paix tout en s'interrogeant ouvertement sur la capacité, mais aussi la volonté, du président palestinien Mahmoud Abbas de parvenir à un accord. "Les deux parties devront faire un pas en avant et se retrouver à mi-chemin (...) Je ne suis pas sûr que le président Abbas soit en mesure de faire cela" , avait-il déclaré.

Pour le sénateur démocrate Patrick Leahy, "le président Trump doit encore annoncer quelque chose qui ressemble ne serait-ce que vaguement à une politique cohérente pour régler le conflit israélo-palestinien" .
"Au lieu de cela, la Maison Blanche a pris une série de mesures provocatrices et nuisibles qui ont exacerbé les tensions" , a-t-il ajouté dans un communiqué, déplorant que la population palestinienne "paye directement les conséquences" de ces décisions financières.

Avec AFP

Première publication : 25/0
Xuan
   Posté le 25-03-2019 à 20:45:48   

Donald Trump a signé le décret reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le Golan



https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/25/donald-trump-a-signe-le-decret-reconnaissant-la-souverainete-d-israel-sur-le-golan_5441062_3210.html
Le président des Etats-Unis avait exprimé le souhait, jeudi 21 mars, de reconnaître l’annexion du Golan syrien, conquis militairement par Israël en 1967.

Publié aujourd’hui à 17h26, mis à jour à 18h37

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a signé, lundi 25 mars, le décret reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, en présence du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, en visite aux Etats-Unis.

En pleine campagne dans son pays, M. Nétanyahou a déclaré qu’Israël « ne renoncerait jamais » à la majeure partie du Golan syrien conquis par l’Etat hébreu lors de la guerre des Six-Jours en 1967, avant de l’annexer en 1981. Une annexion qui n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. La Syrie a aussitôt dénoncé une « atteinte flagrante » à sa souveraineté, tandis que Moscou dit craindre « une nouvelle vague de tensions » au Proche-Orient.

Le 21 mars, le chef d’Etat américain avait exprimé le souhait de reconnaître l’annexion du Golan syrien : « Après cinquante-deux ans, il est temps pour les Etats-Unis de pleinement reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, qui est d’une importance stratégique et sécuritaire critique pour l’Etat d’Israël et la stabilité régionale ! » , avait-il publié sur Twitter.
Washington avait préparé le terrain. En novembre, les Etats-Unis avaient, pour la première fois, voté contre une résolution de l’ONU considérant l’annexion israélienne du Golan comme « nulle et non avenue » . C’est le seul pays à avoir voté contre aux côtés d’Israël. Récemment, le 13 mars, lors de la publication de son rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde, le département d’Etat avait acté une rupture sémantique en cessant de désigner le plateau du Golan comme un territoire « occupé » par Israël, lui préférant le terme « contrôlé » .

Gestes de soutien

Cette décision américaine représente un véritable coup de pouce pour M. Nétanyahou, en campagne pour sa réélection à l’approche des législatives du 9 avril, qui réclame cette reconnaissance avec insistance et se sert de sa relation privilégiée avec Donald Trump comme argument dans la campagne, présentant les gains israéliens comme des succès personnels dont ses concurrents seraient incapables. Lundi, Benjamin Netanyahu s’est réjoui de cette initiative du président américain, estimant qu’Israël n’avait jamais connu meilleur ami.

Depuis son élection, M. Trump a multiplié les gestes de soutien envers Benjamin Nétanyahou. Il a rompu avec le consensus international en vigueur depuis des décennies en reconnaissant, le 6 décembre 2017, Jérusalem comme capitale d’Israël et en annonçant le transfert de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers Jérusalem – au grand dam des dirigeants palestiniens, qui considèrent la partie orientale de la ville comme la future capitale de l’Etat auquel ils aspirent.

« Violente attaque »

Dans le monde arabe, plusieurs pays ont condamné la décision américaine. « Dans ce qui constitue une violente attaque contre la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie, le président des Etats-Unis a reconnu l’annexion du Golan syrien » , a déclaré une source du ministère syrien des affaires étrangères à l’agence de presse officielle Sana.

Les alliés de la Syrie comme certains de ses adversaires ont aussi condamné les propos de Donald Trump. A Moscou, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que tout changement de statut du Golan représenterait une violation flagrante des décisions des Nations unies sur cette question. « Malheureusement, cela peut conduire à une nouvelle vague de tensions dans la région du Proche-Orient » , a-t-elle averti.

De la même façon, l’Iran, grand allié régional du régime de Damas, a jugé illégale et inacceptable une reconnaissance par Washington de la souveraineté israélienne sur le Golan. « Nous sommes tous choqués par (…) DonaldTrump qui continue d’essayer de donner ce qui ne lui appartient pas à [l’Etat] raciste d’Israël : d’abord Al-Qods [nom arabe de Jérusalem], maintenant le Golan » , a écrit Mohammad Javad Zarif, le ministre des affaires étrangères iranien, sur son compte Twitter.

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a affirmé, pour sa part, que les propos de Donald Trump étaient « totalement en dehors du droit international » . Le refus de l’annexion du Golan par Israël et de sa reconnaissance par les Etats-Unis figurera, selon toute vraisemblance, au sommet de la ligue arabe, prévu le 31 mars à Tunis.

Une décision contraire au droit international
De son côté, la France a rappelé qu’elle ne reconnaissait pas l’annexion israélienne du Golan. « Cette situation a été reconnue comme nulle et non avenue par plusieurs résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 497 du Conseil de sécurité des Nations unies » , a rappelé le Quai d’Orsay. « La reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan, territoire occupé, serait contraire au droit international » , a ajouté le ministère des affaires étrangères.

« La position de l’UE n’a pas varié » , a dit une porte-parole de l’UE. « Conformément au droit international, [elle] ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël sur les territoires occupés par Israël depuis juin 1967, parmi lesquels les hauteurs du Golan, et ne considère pas qu’ils font partie du territoire israélien » , a-t-elle ajouté.


Edité le 25-03-2019 à 21:01:38 par Xuan


pzorba75
   Posté le 26-03-2019 à 05:36:05   

Xuan a écrit :


[g] Une décision contraire au droit international

De son côté, la France a rappelé qu’elle ne reconnaissait pas l’annexion israélienne du Golan. « Cette situation a été reconnue comme nulle et non avenue par plusieurs résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 497 du Conseil de sécurité des Nations unies » , a rappelé le Quai d’Orsay. « La reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan, territoire occupé, serait contraire au droit international » , a ajouté le ministère des affaires étrangères.

« La position de l’UE n’a pas varié » , a dit une porte-parole de l’UE. « Conformément au droit international, [elle] ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël sur les territoires occupés par Israël depuis juin 1967, parmi lesquels les hauteurs du Golan, et ne considère pas qu’ils font partie du territoire israélien » , a-t-elle ajouté.
pzorba75
   Posté le 26-03-2019 à 05:37:40   

[citation=Xuan]
[g] Une décision contraire au droit international

De son côté, la France a rappelé qu’elle ne reconnaissait pas l’annexion israélienne du Golan. « Cette situation a été reconnue comme nulle et non avenue par plusieurs résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 497 du Conseil de sécurité des Nations unies » , a rappelé le Quai d’Orsay. « La reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan, territoire occupé, serait contraire au droit international » , a ajouté le ministère des affaires étrangères.
/citation]
Des mots , alors que pour la Crimée, il y a des sanctions de la France contre la Russie. On se demande d'ailleurs quel est l'effet de ces sanctions...


Edité le 26-03-2019 à 05:38:14 par pzorba75


Xuan
   Posté le 28-03-2019 à 12:52:24   

Ce sont des mots en effet, mais une position qui n'est pas alignée sur celle de USA.

La Chine insiste sur la nécessité d'une solution à deux Etats pour régler le conflit israélo-palestinien


http://french.xinhuanet.com/2019-03/27/c_137925602.htm

NEW YORK (Nations Unies), 26 mars (Xinhua) -- Un diplomate chinois aux Nations Unies a réaffirmé mardi la position de Beijing selon laquelle une solution à deux Etats est la condition fondamentale pour résoudre le conflit israélo-palestinien et toute nouvelle initiative devrait contribuer à de cette solution.

Le consensus international pour faire avancer le processus de paix au Moyen-Orient est confronté à des défis, tandis que les efforts pour faciliter les pourparlers de paix israélo-palestiniens ne montrent aucun signe de progrès, a dit Wu Haitao, représentant permanent adjoint de la Chine aux Nations Unies.
Les conflits et les confrontations dans la bande de Gaza s'intensifient, la construction d'implantations en Cisjordanie se poursuit, et la rhétorique incendiaire et les actes de violence des parties concernées sont fréquents, a-t-il déploré.

M. Wu a qualifié l'évolution de la situation d' "extrêmement préoccupante" .
Beijing "appelle les Israéliens et les Palestiniens à garder à l'esprit la vision globale de la sécurité, de la paix et de la stabilité dans la sous-région, à rester calmes, à faire preuve de retenue, à aller dans la même direction, à mettre fin aux actions militaires et à soulager efficacement les tensions" , a-t-il ajouté.
Le Conseil de sécurité de l'ONU et d'autres parties prenantes qui ont une influence sur le Moyen-Orient doivent rester unis et travailler avec ardeur pour créer les conditions nécessaires pour la stabilisation de la situation israélo-palestinienne et pour la reprise du dialogue, a souligné le diplomate chinois.
marquetalia
   Posté le 07-04-2019 à 22:10:45   

Netanyahou a annoncé pour les élections de la semaine prochaine qu il va annexer l ensemble des colonies israéliennes en Cisjordanie,qui comptent 400.000 colons.....
marquetalia
   Posté le 08-04-2019 à 00:26:25   

Les États Unis n ont pas réagi quand la Rpd de Corée a lancé un missile par dessus le Japon.imaginons si ça aurait été l Iran qui aurait fait celà à Israël, Téhéran aurait été rayée de la carte par Trump évidemment,les mauvais,c est toujours les Russes,les Chinois,les Arabes, jamais Israël ni les Américains...
Xuan
   Posté le 09-04-2019 à 18:29:05   

Erdogan reproche à Netanyahu de faire une remarque sur l'annexion des colonies de peuplement en Cisjordanie

Source: Xinhua Publié le 2019/4/9 9:59:52

http://www.globaltimes.cn/content/1145137.shtml

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (L, Front) et le ministre de la Défense, Moshe Ya'alon (C) écoutent un briefing lors d'une visite en Cisjordanie, le 6 octobre 2015. (Photo: Xinhua)


Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au sujet de ses dernières déclarations sur l'annexion des colonies de Cisjordanie s'il remportait un autre mandat.

"Tout ce que le pays a fait va à l'encontre du droit international et des résolutions des Nations Unies", a déclaré Erdogan à la presse à Istanbul avant de partir pour la Russie.
"La Cisjordanie appartient aux Palestiniens" , a déclaré Erdogan, soulignant que la Turquie resterait aux côtés de la Palestine.

Netanyahu a déclaré samedi à une chaîne de télévision israélienne qu'il commencerait à étendre sa souveraineté aux colonies de Cisjordanie s'il était réélu aux élections mardi.
Israël s'est emparé de la Cisjordanie lors de la guerre de 1967 et y a construit des colonies abritant environ 435 000 colons israéliens d'ici 2017, selon les chiffres officiels israéliens.

Les Palestiniens cherchent à établir un État indépendant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza avec Jérusalem-Est pour capitale, bien que Jérusalem-Est soit également sous occupation israélienne.
Xuan
   Posté le 01-02-2020 à 20:40:19   

Le président palestinien annonce la rupture des relations avec Israël et les Etats-Unis en raison du plan de paix de Trump


http://french.xinhuanet.com/2020-02/01/c_138748478.htm
LE CAIRE, 1er février (Xinhua) -- Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré samedi que son autorité avait informé les camps israélien et américain qu'elle "couperait toute relation" avec eux en raison du plan de paix récemment proposé par les Etats-Unis.

"Nous avons indiqué aux Israéliens que nous n'aurions plus de relations avec eux ou avec les Etats-Unis, notamment sur les questions de sécurité", a déclaré M. Abbas lors d'une réunion d'urgence avec les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe en son siège, dans la capitale égyptienne du Caire.

Dévoilé le 28 janvier à Washington par le président américain Donald Trump, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le plan de paix américain a été rejetté par les palestiniens.
marquetalia
   Posté le 01-02-2020 à 21:09:51   

Les Turcs font la même chose aux Kurdes.
Xuan
   Posté le 01-02-2020 à 23:42:07   

La Ligue arabe rejette l’«accord du siècle» et appelle à s’opposer aux tentatives d’Israël de le réaliser
© Sputnik . Dmitri Astakhov

https://fr.sputniknews.com/international/202002011042989241-la-ligue-arabe-rejette-laccord-du-siecle-et-appelle-a-sopposer-aux-tentatives-disrael-de-le/

À l’issue d’une réunion extraordinaire samedi 1er février, la Ligue arabe a rejeté l’«accord du siècle», proposé auparavant par Donald Trump pour régler le conflit palestino-israélien, en le qualifiant d’«injuste» envers le peuple palestinien dans une déclaration dont Sputnik a obtenu copie.

Le Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères qui a tenu samedi 1er février au Caire, en Égypte, une réunion extraordinaire pour discuter de l’«accord du siècle» annoncé en amont par le Président des États-Unis pour régler le conflit palestino-israélien a rejeté ce plan de paix américain.

Un accord injuste qui viole le droit international

«La Ligue arabe a décidé: rejeter l’"accord du siècle" israélo-américain, car il ne répond pas aux droits et aspirations minimaux des Palestiniens et viole […] le droit international et les résolutions des Nations unies - insister sur le rejet de cet accord injuste et de toute coopération avec l’administration américaine pour le mettre en œuvre», est-il indiqué dans la déclaration, adoptée à l’issue de la réunion de la Ligue.
L’organisation régionale souligne que le plan élaboré sur la base de l’initiative de paix arabe adoptée à son sommet de Beyrouth en 2002 reste une variante stratégique du règlement du problème.

La Ligue arabe a également mis en garde l’État hébreu contre toute tentative de mettre en application ledit accord, prévenant les États-Unis et Israël de leur responsabilité pour les conséquences de telles démarches.

«Nous exhortons la communauté internationale à s’opposer à toute démarche concrète du gouvernement israélien en ce sens», est-il noté dans le document.
Qu’en est-il du droit des Palestiniens à leurs terres?
Le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit a déclaré en amont que le plan américain de règlement du conflit palestino-israélien violait les droits des Palestiniens à leurs terres.

Plus tôt samedi, le Président palestinien, Mahmoud Abbas, a annoncé la rupture de «toutes les relations», y compris sécuritaires, entre la Palestine d’une part et Israël et les États-Unis d’autre part.

Le plan de paix américain
Présenté mardi 28 janvier et baptisé «accord du siècle», le plan de Donald Trump pour le Proche-Orient prévoit notamment l'institution d'un État palestinien et le maintien du statut de Jérusalem en tant que capitale indivisible d'Israël. Il permettrait à Israël d’annexer toutes ses colonies de Cisjordanie, ce que les Palestiniens et la plupart des pays de la communauté internationale considèrent comme illégal.

D’après ces propositions, la capitale du futur État palestinien serait située à Jérusalem-Est, plutôt dans la ville d'Abu Dis à la périphérie orientale de Jérusalem, «derrière la clôture» de la ville.

Selon Donald Trump, son projet doit permettre de faire un «pas de géant» en direction de la paix entre Israéliens et Palestiniens.