Sujet :

tentative de subversion US à Cuba

Xuan
   Posté le 12-07-2021 à 13:05:06   

On notera la coïncidence des événements entre la décision des USA jeudi et les manifestations anti-communistes du dimanche 11 juillet


Les États-Unis « trafiquent » la vérité en inscrivant Cuba sur leur liste noire


L'objectif d'inclure Cuba sur une telle liste n'a qu'un seul but : justifier l'hostilité du gouvernement des États-Unis et les mesures unilatérales croissantes de blocus et de coercition économique
http://fr.granma.cu/mundo/2021-07-02/les-etats-unis-trafiquent-de-la-verite-en-inscrivant-cuba-sur-leur-liste-noire
Auteur: Yisell Rodríguez Milán | internet@granma.cu
2 juillet 2021 09:07:49

Fidèles à leur politique agressive à l'égard de Cuba, les États-Unis ont décidé ce jeudi de maintenir notre pays sur leur « liste noire » des pays qui ne font pas assez pour lutter contre la traite des êtres humains.
Le membre du Bureau politique et ministre des Relations extérieures (Minrex) de Cuba, Bruno Rodriguez Parrilla, à propos de cette nouvelle agression, a souligné sur Twitter que les accusations du Secrétaire d'État Antony Blinken contre Cuba sur la traite des êtres humains sont malhonnêtes et une offense au personnel de santé cubain.
Ils répètent sans vergogne les mensonges fabriqués sous l’administration de Donald Trump pour justifier l'agression. Un exemple de corruption politique, a ajouté le chef de la diplomatie cubaine.
En raison de son caractère calomnieux, le ministère des Relations extérieures avait également rejeté énergiquement en 2019 et 2020 cette inscription diffamatoire et restrictive.
Cuba mène une politique de « tolérance zéro » à l'égard du trafic, fondée sur une stratégie intégrale. Nous jouissons également d'un prestige international reconnu dans la mise en œuvre du Plan d'action national pour prévenir et combattre la traite des personnes et protéger les victimes (2017-2020).
L'objectif d'inclure Cuba dans un tel cas n'a qu'un seul but : justifier l'hostilité du gouvernement des États-Unis et les mesures unilatérales croissantes de blocus et de coercition économique visant à détériorer le niveau de vie de la population, à limiter les flux financiers vers le pays, à entraver les approvisionnements, à endommager les processus productifs et à nuire aux services sociaux, a publié le Minrex dans un communiqué en 2019.
Il cherche également à discréditer la coopération médicale internationale qui a sauvé ou contribué à sauver la vie de millions de personnes dans plus de 160 nations et qui, notamment pendant la pandémie, a apporté son aide dans une quarantaine de pays.
La nouvelle liste dressée par les États-Unis comprend le Nicaragua, le Venezuela et la Chine, et est complétée par l'Afghanistan, l'Algérie, le Myanmar, les Comores, l'Érythrée, la Guinée-Bissau, l'Iran, la République populaire démocratique de Corée, la Malaisie, la Russie, le Sud-Soudan, la Syrie et le Turkménistan


Edité le 12-07-2021 à 18:43:00 par Xuan


Xuan
   Posté le 12-07-2021 à 13:10:56   

manifestations anti communistes à Cuba


Une vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=BCZDLL3lPCI






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Sur dnews :

Des manifestations antigouvernementales à grande échelle ont éclaté à Cuba, La Havane a accusé les États-Unis d'incitation


Selon British Reuters, des milliers de Cubains de La Havane à Santiago sont descendus dans la rue le 11 juillet pour organiser des manifestations inédites, exprimant leur mécontentement face à l'état de l'économie cubaine, sur la rapidité de la vaccination contre le COVID-19 et le "manquement au devoir" du gouvernement.

Washington a mis en garde Cuba contre tout usage de la violence à l’encontre des milliers de manifestants. «Les Etats-Unis soutiennent la liberté d’expression et d’assemblée à Cuba, et condamneraient fermement tout acte de violence ou qui viserait à prendre pour cible les manifestants pacifiques qui exercent leurs droits universels» , a affirmé le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, sur Twitter.

Le premier secrétaire du Comité central du Parti communiste cubain et président de l'État, Miguel Diaz-Canel (Miguel Diaz-Canel) a déclaré que le défilé était financé et organisé par les États-Unis, et il a également appelé le peuple à prendre dans la rue pour « défendre la révolution ».

Des milliers de personnes se sont rassemblées dans le centre-ville de La Havane et sur une partie de l'allée du front de mer, en présence d'un grand nombre de policiers. De nombreuses personnes ont été arrêtées et se sont battues avec la police.
Des journalistes de Reuters ont vu la police pulvériser du poivre sur certains manifestants et les battre avec des matraques, mais ils n'ont pas essayé d'affronter directement les milliers de manifestants qui se sont rassemblés dans le centre-ville de La Havane en criant "liberté".
Un journaliste de Reuters a déclaré que les chants des manifestants " Dias-Canel démission " ont couvert les voix des partisans du gouvernement scandant "Fidel".
L'Agence France-Presse a déclaré que pendant de nombreuses années, Cuba a été bloqué par les États-Unis et son économie a été fortement touchée. Cependant, avec le déclenchement de la nouvelle épidémie de couronne, l'industrie du tourisme a été atone, l'économie s'est "exacerbée" et les fournitures médicales ont été rares. Le président cubain Diaz-Canel estime que la racine de tout cela se trouve aux États-Unis.

Diaz-Canel a déclaré que la manifestation était une "provocation systémique" de "dissidents" à l'instigation des États-Unis. Ces derniers mois, Washington a tenté de déstabiliser Cuba et son économie dans le cadre d'une politique visant à "produire un effondrement social à grande échelle".

Le « New York Times » des États-Unis a déclaré que cette manifestation était la plus grande manifestation antigouvernementale à Cuba depuis le « Maleconazo » de 1994 (Maleconazo). En août 1994, en raison d'une série d'événements déclenchés par la désintégration de l'Union soviétique, une violente manifestation a éclaté à Cuba. Plus de 35 000 Cubains ont ensuite fui vers les États-Unis par bateau.


Edité le 12-07-2021 à 19:03:31 par Xuan


Xuan
   Posté le 12-07-2021 à 13:39:10   

Au sein de la Révolution, il y a toujours de la place pour tout et pour tous, sauf pour ceux qui tentent de détruire le projet collectif
Allocution prononcée par Miguel Mario Diaz-Canel Bermudez, Premier Secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, lors de la cérémonie du 60e anniversaire de Paroles aux intellectuels, l’intervention du commandant en chef Fidel Castro Ruz, le 30 juin 1961 à la Bibliothèque nationale José Marti. La Havane, le 28 juin 2021, « Année 63 de la Révolution »
Xuan
   Posté le 12-07-2021 à 13:43:34   

Comment le Parti doit-il organiser et guider au mieux les efforts communs dans la construction du socialisme ?


Au cours de la deuxième journée du 8e Congrès du Parti communiste, la Commission chargée du fonctionnement et du travail idéologique a débattu de toute une série de questions clés pour l'avenir de la société cubaine, dans lesquelles la plus haute organisation politique du pays doit assumer un rôle de premier plan.

Auteur: Yaditza del Sol González | yadidelsol@granma.cu
Auteur: Gladys Leidys Ramos | informacion@granmai.cu

18 avril 2021 14:04:03
L'enseignement de l'histoire doit permettre de promouvoir les connaissances et les sentiments des élèves, et il faut développer des produits capables de faire face à la tendance croissante à éviter la lecture, a déclaré Abel Prieto lors du Congrès. Photo: Juvenal Balán
Il est du devoir du Parti communiste d'être la force des institutions éducatives à tous les niveaux, de leur prêter attention et de les soutenir dans l'énorme tâche d'enseigner aux jeunes générations à ressentir l'histoire de la nation, à se l’approprier et à l'honorer, afin d'assurer non seulement l'avenir de militants conscients, mais la préservation des principes qui nous ont été légués par les exploits révolutionnaires.
C'est l'un des consensus les plus importants des délégués au 8e Congrès du PCC, lors de la deuxième journée de débat de la Commission chargée de l’examen du fonctionnement et du travail idéologique de l'organisation, sous la direction de José Ramon Machado Ventura, Deuxième secrétaire du Comité Central du Parti.
Invité à la réunion, Abel Prieto Jiménez, président de la Casa de las Américas, a insisté sur la nécessité de rendre les cours, quel que soit le niveau, plus attrayants, et a suggéré l'utilisation de produits audiovisuels. Il existe des exemples de l'impact qu'un bon matériel audiovisuel sur des événements historiques peut avoir sur des masses de jeunes. Citons par exemple la série « La lutte contre les bandits » ou le film « Innocence », qui ont eu un grand impact sur les jeunes générations.
L'enseignement de l'histoire, a-t-il rappelé, a une composante émotionnelle. En plus de l'information, l'étudiant doit tomber amoureux, on doit pouvoir toucher une fibre intime. Il a donc suggéré que davantage de ressources soient consacrées au développement de produits audiovisuels de ce genre, qui véhiculent toutes ces connaissances, et ce en coordination avec les enseignants, bien entendu, qui ont pour mission de transmettre ces contenus.
D'autre part, Alpidio Alonso Grau, invité au Congrès et ministre de la Culture, a déclaré que, bien qu'il existe un dilemme entre le budget et les ressources nécessaires pour produire davantage de produits de cette nature et les possibilités réelles, il est essentiel de mettre en parallèle le développement économique et le facteur idéologique, où la culture et l'éducation jouent un rôle fondamental.
Le responsable de ce secteur a souligné l'importance pour les jeunes communistes, avant tout, de lire des ouvrages qui contribuent à leur solidité politique et idéologique, tels que L'histoire m'acquittera, le Manifeste communiste ou Notre Amérique, des ouvrages essentiels pour la formation de tout Cubain révolutionnaire de cette époque.
Dans cet ordre d’idées, Ena Elsa Velázquez Cobiella, ministre de l'Éducation et déléguée de la province de Santiago de Cuba, a souligné la haute responsabilité des éducateurs, en premier lieu, de former de manière intégrale les enfants et les jeunes, ce qui passe non seulement par le système éducatif, mais aussi par l'éducation à la culture, aux questions idéologiques et, bien sûr, à l'histoire.
En ce qui concerne ce dernier point, elle a précisé qu'afin de donner la priorité à la formation et à la préparation des instituteurs à l'enseignement de l'histoire nationale et locale, il a été nécessaire de collaborer avec les académies d'histoire, les spécialistes, les chercheurs et les intellectuels, entre autres acteurs, afin de garantir progressivement que l'étude et la profondeur des connaissances de nos enseignants soient envisagés par le biais de méthodes d'enseignement plus attrayantes et efficaces.
Mais, a-t-il reconnu, des améliorations doivent encore être apportées. Il fut un temps où, au collège, un très faible pourcentage des instituteurs possédait la formation requise en histoire. Ce problème a été surmonté, mais il doit continuer à faire l'objet de l'attention des centres du Parti.
Adys Norma Iraola Martinez, déléguée de la province de Camagüey, s’est déclarée d'accord sur ce point, car, bien qu'un grand effort soit réalisé par les institutions de l'Éducation, de l'Enseignement Supérieur et d'autres organismes, pour obtenir l'efficacité des aspects traités, une pièce maîtresse est l'attention du Parti, à tous ses niveaux, à la formation des enseignants et à chercher, dans l'ensemble, des alternatives pour assurer la force professionnelle de l'avenir en la matière.
Pour sa part, la délégué de Guantánamo, Yaritcet Jiménez Argota, membre non professionnel du Bureau provincial du Parti et professeur à l'université de cette province, a fait allusion au lien des maisons d'études supérieures avec la société, pour leur rôle d'institutions formatrices de valeurs, au sein desquelles le travail politico-idéologique est de plus grande importance, si bien qu’il s’impose d’assurer une préparation constante des enseignants et des travailleurs, en plus de l'échange systématique avec les étudiants.


Le plus grand travail politico-idéologique qui attend le Parti consiste à faire les choses correctement, et il ne s'agit pas de le répéter comme un slogan, mais de de faire en sorte que chacun fasse ce qui lui revient. Photo: Juvenal Balán

À cet égard, elle a rappelé que l'université a été présente dans tous les moments historiques, mais qu'aujourd'hui, avec le contexte causé par la pandémie, les institutions ont également joué un rôle de premier plan, tout comme les jeunes, dont la collaboration a été cruciale tout au long de cette étape. Pour toutes ces raisons, le Parti doit leur accorder beaucoup d'attention, depuis les structures de base, surtout dans la communication avec ces jeunes, et dans la formation des professionnels et des enseignants dans les universités du pays.
AUTRES DÉFIS IMPOSÉS PAR LE CONTEXTE ACTUEL
Toutes les initiatives débattues par les délégués lors de la réunion pour encourager l'étude et l'approfondissement de l'histoire, naissent de la nécessité d'affronter, avec des stratégies adaptées aux nouvelles dynamiques, le contexte social et communicatif qui s'est créé ces dernières années dans la majeure partie du monde.
Abel Prieto Jiménez, l'a souligné : le tourbillon d'Internet et des technologies de l'information, en général, a été un facteur important dans la tendance de plus en plus marquée des gens à moins lire, à ne se tenir au courant que des gros titres, même s'ils contiennent des déformations, des mensonges qui sont souvent relayés.
En sa qualité d’invitée, Arleen Rodriguez Derivet a commenté que, dans l'analyse de cette question, il est nécessaire de prendre en considération les changements générationnels et technologiques, la manière dont les jeunes consomment les contenus.
« Nous sommes donc confrontés à un grand défi qui est de raconter l'histoire de la Révolution, les exploits des protagonistes de notre histoire, mais en la présentant de manière attractive et séduisante », a-t-elle dit. Et d’ajouter que nous ne pouvons pas séparer la technologie du divertissement, tout comme il n'y a pas de contradiction à faire de la politique avec des mèmes, si nous sommes un peuple heureux, qui apprécie la bonne humeur.
Rosa Miriam Elizalde Zorrilla, conférencière invitée et Première vice-présidente de l'Union des journalistes de Cuba (UPEC), s'est dite d'accord avec une partie de cette déclaration, précisant que l'on ne peut pas parler d'Internet comme d'un quatrième média, mais comme d'un environnement, car il constitue un changement anthropologique en termes culturels. « Il est là pour rester, nous ne devons pas le diaboliser, ni en avoir peur, mais nous y plonger corps et âme. »
En plus des faiblesses actuelles médias du pays, qui ne sont pas nouvelles, a reconnu la journaliste et chercheuse, il y a aussi des menaces non négligeables que nous n'avions pas auparavant, et la principale est la guerre technologique communicationnelle, comme axe de la guerre impérialiste. Nous sommes face à des laboratoires très sophistiqués, dotés de technologies qui ont déjà été utilisées dans d'autres contextes politiques.
Toutefois, a-t-elle souligné, nous disposons d'une grande capacité de manœuvre, fournie par la Révolution au pouvoir, le haut consensus social qui se manifeste chaque jour, le potentiel scientifique et la possibilité de créer des équipes multidisciplinaires pour faire face à cette dynamique. Nous sommes un pays doté d'une grande vision stratégique et, en outre, nous avons la certitude historique qu'aucune technologie ne peut résister à la volonté du peuple.
LES FEMMES ET LES JEUNES : DES PROTAGONISTES DU TRAVAIL DU PARTI
Lors de la session de ce samedi, une autre question cruciale du débat a été la participation active des femmes et le rôle de premier plan incontesté de la Révolution dans l'avancée vers la réalisation de tous leurs droits.
Selon Teresa Amarelle Boué, membre du Bureau politique du Comité central du Parti et déléguée de la province de Las Tunas, nous sommes aujourd'hui confrontés à une rude bataille idéologique dans laquelle les femmes sont au centre de l'attention, car il est clair que les droits qu'elles ont obtenus jusqu'à présent constituent l'un des acquis les plus importants de la Révolution, et tout ce qui est ainsi considéré est toujours une cible de l'ennemi, dans sa lutte sans merci contre les principes socialistes que nous défendons depuis plus de six décennies.
La Secrétaire générale de la Fédération des femmes cubaines (FMC) a expliqué qu'il existe de nombreuses tendances qui parlent de la participation des femmes à toutes les luttes dans le monde. Toutefois, à Cuba, on a tendance à nier ce que nous avons réalisé jusqu'à présent.
La membre du Conseil d'État a signalé que nous exigeons une tolérance zéro à l'égard de la violence de genre : « que nous puissions avoir une loi contre ce fléau est une très bonne chose ; que nous puissions avoir un refuge pour les femmes victimes, nous pouvons le faire, mais ce qui n'est pas permis, c'est de nier ce que les femmes cubaines ont réalisé jusqu'à présent, et la FMC a émergé parce que les femmes, à ce moment-là, l'ont demandé, et pour défendre cette Révolution qui a changé nos vies ».
« C'est pourquoi la Fédération est aussi une expression d'unité, parce que nous sommes toutes Cubaines : Blanches, Noires, avec des orientations sexuelles différentes, travailleuses et femmes au foyer, et le fait d’avoir pu intégrer tous ces intérêts est un exploit de cette Révolution, et des femmes de ce Congrès, qui représentent 41% des délégués ; également des gouverneurs, des ministres, des contrôleurs. Tant que la FMC défend le travail de toutes ces femmes, tout va bien, mais nous ne serons jamais contre notre Révolution », s'est-elle exclamée.
En ce qui concerne le Programme de promotion de la femme, Amarelle Boué a déclaré qu'il ne s'agit pas d'un résultat du FMC, mais de la Révolution, approuvé par l'un des Congrès de ce Parti, comme le premier programme d'égalité des femmes cubaines, et qu'aujourd'hui ce programme travaille sur les défis qui restent surmonter.
« Nous avons encore de la violence, beaucoup d’heures consacrées aux tâches domestiques, il y a encore des malentendus pour donner à une femme la possibilité d'assumer de plus grandes responsabilités, et le général d'armée nous a critiqués sur ces question et, par conséquent, nous pouvons affirmer que personne n'a été plus critique que le Parti sur tous les problèmes de la société, et le rapport central en témoigne », a-t-il déclaré.
À cet égard, José Ramon Machado Ventura a averti qu'il est essentiel de fixer des buts concrets et d'établir des objectifs clairs afin de ne pas ralentir l'avancement des conquêtes dans le domaine des revendications des femmes cubaines.
Par ailleurs, Ena Elsa Velazquez s'est exprimée sur la croissance de l'Union des jeunes communistes (UJC), un autre vivier essentiel pour la vie active du Parti. Selon la ministre, de nombreux jardins d’enfants, écoles primaires et spéciales, et même des écoles secondaires de base et des écoles pédagogiques, ne disposent pas aujourd'hui d'un Comité de base de l'UJC, une situation qui doit être résolue. À cette fin, notre secteur et le Parti ont mené des actions conjointes, mais ce n'est pas suffisant.
Si nous ne parvenons pas, a-t-elle averti, à avoir des comités à la base du système d'éducation nationale, où nous devons avoir beaucoup de force, nous ne parviendrons pas non plus à dispose des cellules du Parti à l'avenir.
UN PARTI ADAPTÉ AUX NOUVEAUX SCÉNARIOS
Julio Heriberto Gomez Casanova, délégué de la province de Ciego de Avila et membre non professionnel du Bureau provincial du Parti, a signalé que le travail politico-idéologique et l'exercice du militantisme se font avec la Révolution au pouvoir et, bien que cela semble la chose la plus facile à faire, en réalité c'est un énorme défi.
Notre travail ne peut être réalisé, a-t-il précisé, avec les acquis déjà consolidés, mais en répondant aux attentes du peuple et en satisfaisant ses exigences. « C'est là que nous devons concentrer nos forces, sans oublier que ces mêmes attentes sont aussi cultivées et construites à partir des valeurs que nous prêchons ».
L'héritage est la plus grande force, a-t-il souligné, et il doit être utilisé dans le travail politique, pour faire grandir les militants et pour renouveler, systématiquement, la réunion au sein de la cellule. Dans ces espaces, a-t-il précisé, nous pouvons encourager l'habitude de la lecture chez les jeunes, ou chercher d'autres moyens de remplir les espaces où aujourd'hui nous pourrions être vulnérables.
Dans la cellule du Parti, a-t-il ajouté, il faut aborder toutes les questions après avoir recueilli les opinions de la société. Cependant, au-delà du moment de la réunion, chaque militant doit assumer des tâches d'impact, et dans leur vie quotidienne, consacrer du temps à l'organisation du Parti, a-t-il dit. « Nos membres doivent devenir plus forts, et cela doit être durable, afin que le Parti puisse continuer à exercer le leadership qui lui revient ».
Il a ajouté que nous devons continuer à offrir des éléments susceptibles d’aider les militants, et les gens en général, à comprendre les véritables objectifs de l'ennemi, et comment cette bataille s'est déplacée vers le numérique.
Antonio Victor Gonzalez Imbert, Premier secrétaire du Comité municipal du Parti dans la municipalité de Cardenas, province de Matanza, s’est penché sur la manière de relancer le fonctionnement du PCC dans le contexte actuel, marqué par la pandémie de Covid-19, et il a souligné la nécessité d'établir de nouveaux mécanismes valables pour obtenir des informations aux militants.
Entre nous tous, nous devons penser comment, à partir de la cellule du Parti, nous pouvons être au centre des problèmes, nous occuper des masses et avoir une influence politique-idéologique active, même dans des conditions d'éloignement physique et social, a-t-il affirmé.
C'est une question à laquelle Machado Ventura a également consacré un espace de réflexion, considérant que nous devons être capables de nous adapter à chaque réalité. Nous devons dépasser les conceptions préconçues, nous ne pouvons pas être guidés, strictement, par ce que nous avons l'habitude de faire, car les circonstances sont tout simplement différentes, a-t-il précisé.
Les règlements et les statuts ont évolué sur le plan conceptuel, mais nous devons également continuer à travailler pour changer la mentalité de nos dirigeants et la manière dont les processus sont menés, a-t-il ajouté.
La déléguée de Matanzas, Pilarin Baujil Pérez, professeur à l'Université Camilo Cienfuegos, a fait référence au fait que les militants du Parti doivent être conscients du jeu de l'ennemi et ne pas tomber dans le piège d'exposer, dans des scénarios qui ne sont pas appropriés, des problèmes qui peuvent être traités par les différents canaux et structures d'attention dont dispose le pays.
À l’heure actuelle, a-t-il dit, il y a toute une campagne orchestrée pour discréditer le travail de nos institutions, surtout en ce qui concerne la santé et la lutte contre la pandémie.
Montrer aux nouvelles générations que le Parti est synonyme de responsabilité, être à l'avant-garde du développement des processus productifs et sociaux en faveur de la Révolution, fait également partie de notre travail idéologique, a souligné Yuri Belén Ramírez, membre du Comité central et délégué d'Artemisa.
Il a également affirmé que nous devons savoir profiter de la référence que représente pour nous la direction historique de la Révolution, comme paradigme des décisions dans la vie, ainsi que changer la mentalité selon laquelle le bonheur personnel passe avant tout, et privilégier, avant tout, les intérêts du Parti, qui sont, après tout, les intérêts de la communauté.
Le Parti à Cuba est au-dessus de tout, a-t-il rappelé, et cette analyse ne peut pas se concentrer uniquement sur les cadres ou les dirigeants administratifs, c'est aussi une réflexion qui concerne l'ensemble des militants, car c'est seulement de cette manière que la maxime de leur conduite peut être valable comme maxime universelle dans la société.
Ce constat est partagé par Tamara Valido Benítez, membre du Comité central, lorsqu'elle a déclaré que « le Parti, ce sont tous les militants, tous les révolutionnaires ». Elle a ajouté que le meilleur travail politico-idéologique consiste à bien faire les choses, et qu'il ne s'agit pas de le répéter comme un slogan, mais que chacun fasse ce qui lui revient.
Selon Yanina de la Nuez, Première secrétaire dans la province de Mayabeque, l'un des éléments à aborder avec plus d'intention est le travail avec la base, avec les structures de la municipalité.
De l'avis de la membre du Bureau politique, Marta Ayala, il s'agit d'un Congrès du peuple et c'est ainsi que nous devons nous sentir ; il y a une attente permanente quant aux débats et à la transparence avec laquelle nous exposons nos faiblesses et nos problèmes et abordons leurs solutions, a-t-elle estimé.
« Malgré le nombre plus restreint de délégués à ce Congrès, nous assistons à des discussions de qualité, à un débat qui mise sur le présent et l'avenir de Cuba, surtout sur un sujet comme la gouvernance et le système du Pouvoir populaire », a déclaré Ana Maria Mari Machado, membre du Comité central.
La vice-présidente de l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire et du Conseil d'État a également fait référence à l'importance de l'exemplarité, du comportement et de la participation citoyenne dans la formation d'un leadership révolutionnaire dans nos communautés, ce qui permettra à ces leaders de remplir la tâche qui leur a été confiée par la Constitution, concernant la décentralisation des fonctions dans les assemblées municipales.
Les débats qui ont eu lieu pendant la journée, a précisé Machado Ventura, ont porté sur l'engagement et l'éthique des militants, comme c'est le devoir du Parti, pour la défense de la Révolution.
Xuan
   Posté le 12-07-2021 à 13:46:53   

https://www.liberation.fr/international/amerique/manifestations-massives-a-cuba-washington-sinquiete-de-la-reponse-du-regime-20210712_SKL6RISXANG2FEHY324MPB4RNU/

Libération ne s'inquiète pas de savoir comment les USA peuvent exercer un blocus contre Cuba, y compris sanitaire, et s'inquiéter ensuite des égards dans le traitement des manifestant.
Xuan
   Posté le 12-07-2021 à 18:24:53   

CUBA / SOLIDARITÉ : Le Mexique prêt à aider Cuba.


https://www.facebook.com/groups/CubaSiFranceInfos/?__cft__[0]=AZX4_IdnjQnOx8LBvDUhTbSeg8l5vk1oiORL2GI9b3vUP-pZQBCw-uZpCjy91PEmLOMwZ5qUJxwO30tkuHTYgjW53CHgbaP4NYGnWp6t3SKv3DEOQrmgIWoZN6MhkLfx9h4VBdvD13XGanI3B8AvY0kLQVeh4odXNVoxSsDdSvpoRJKqZlqFYDWEe7hl4SGj7qo&__tn__=-UC%2CP-y-R

Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a appelé lundi les États-Unis à lever le blocus de Cuba.
En exprimant sa solidarité avec le peuple cubain, le président a déclaré que si Cuba le demande, le Mexique est prêt à l'aider en lui fournissant des médicaments, des vaccins et de la nourriture pour faire face à la crise qu'elle traverse....
Christian Rodriguez

Le Mexique fournira une aide humanitaire à Cuba.
Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a appelé lundi les États-Unis à lever le blocus de Cuba.
En exprimant sa solidarité avec le peuple cubain, le président a déclaré que si Cuba le demande, le Mexique serait prêt à l'aider en lui fournissant des médicaments, des vaccins et de la nourriture pour faire face à la crise qu'elle traverse.

Depuis Villahermosa, Tabasco, le président a déclaré qu'il demandera au secrétaire aux affaires étrangères, Marcelo Ebrard, de maintenir un pont de communication pour travailler, si le gouvernement le demande, à l'aide humanitaire.

"Si le gouvernement de Cuba l'estime nécessaire et que son peuple le demande, le gouvernement du Mexique pourrait l'aider en fournissant des médicaments, des vaccins, tout ce qui est nécessaire, ainsi que des aliments, car la santé et l'alimentation sont des droits de l'homme fondamentaux, sans la gestion politique interventionniste qu'ils essaient de donner" , a-t-il déclaré.

M. Lopez Obrador s'est également interrogé sur le fait que, malgré la crise sanitaire que traverse le monde, Cuba fait l'objet d'un blocus, car il considère qu'" aucun pays ne devrait être encerclé, bloqué, c'est le plus contraire aux droits de l'homme". Il a souligné que malgré les demandes de différentes nations pour que les États-Unis lèvent le blocus de l'île, celui-ci reste en l'état.
Xuan
   Posté le 12-07-2021 à 18:30:13   

Nous défendons avant tout la Révolution


http://fr.granma.cu/cuba/2021-07-12/nous-defendons-avant-tout-la-revolution
Les États-Unis sont fortement contrariés depuis 60 ans par l'exemple de la Révolution cubaine, a déclaré ce dimanche le Premier secrétaire du Parti communiste de Cuba et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, dans une allocution spéciale au Palais de la Révolution pour expliquer au peuple la dernière provocation orchestrée par des groupes contre-révolutionnaires

Auteur: Gladis Leidys Ramos | informacion@granmai.cu
Auteur: Juan Diego Nusa Peñalver | informacion@granmai.cu

12 juillet 2021 09:07:33


Le Premier secrétaire du parti, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a souligné que le pays ne permettra à personne de manipuler notre situation, ni à personne de défendre un plan qui ne soit pas cubain. Photo: Estudios Revolución

Les États-Unis sont fortement contrariés depuis 60 ans par l'exemple de la Révolution cubaine, a déclaré ce dimanche le Premier secrétaire du Parti communiste de Cuba et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, dans une allocution spéciale au Palais de la Révolution pour donner au peuple des détails sur la dernière provocation orchestrée par des groupes contre-révolutionnaires.
Le chef de l'État a commencé son discours par des salutations révolutionnaires à tout notre peuple, et a déclaré : « Malheureusement, nous devons interrompre nos journées de dimanche, que toutes nos familles prennent pour se reposer et se détendre, pour vous informer et partager avec vous un ensemble d'éléments sur les événements qui se sont produits aujourd'hui, qui ont à voir avec tout un niveau de provocation systématique et intensifiée orchestrée par la contre-révolution ces jours-ci. »
« Quel est le contexte de la situation que nous vivons ? » , a-t-il demandé.

« Nous avons été honnêtes, nous avons été ouverts, nous avons été clairs, et à tout moment nous avons expliqué à notre peuple les complexités de l'époque actuelle.
« Je me souviens qu'il y a plus d'un an et demi, au début du second semestre de 2019, nous avons dû expliquer que nous nous dirigions vers une conjoncture difficile, et nous avons utilisé ce terme, qui a ensuite été repris comme faisant partie de l'humeur populaire, parce que nous sommes restés à cette conjoncture pendant longtemps... de tous les signaux qui étaient donnés par le gouvernement des États-Unis, dirigé par l'administration Trump en ce qui concerne Cuba. »


Le président a rappelé que tout un ensemble de mesures restrictives du blocus a commencé à s'intensifier ; traque financière, traque énergétique, dans le but d'asphyxier l'économie de notre pays.
Diaz-Canel a dénoncé leur volonté de provoquer une explosion sociale massive à Cuba, à laquelle contribuent toute cette propagande et toutes ces constructions idéologiques qu'ils ont menées pour appeler à des interventions dites humanitaires, qui finissent en interventions et ingérences militaires, qui écrasent les droits et la souveraineté, l'indépendance de tous les peuples.

Cette succession d'actions hostiles a continué, a-t-il dit. « Puis sont venues les 243 mesures que nous connaissons tous. Et dans les derniers jours de cette administration, il a été décidé d'inclure Cuba sur la liste des pays parrainant le terrorisme. »
Il a réaffirmé qu'il s'agit « d'une liste totalement fallacieuse, illégitime et unilatérale, que les États-Unis dressent parce qu'ils se croient la puissance qui domine le monde, les empereurs de ce monde ».
Il a souligné que, malheureusement, en raison du manque de dignité d’un groupe d'institutions internationales et aussi d’une partie importante de certains pays, beaucoup d'entre eux se soumettent à toutes ces mesures et à toutes ces actions à la fois.
« Il faut reconnaître que d'autres ne permettent pas qu’on les leur impose, mais ils sont également limités par la portée extraterritoriale de ces mesures. »
« Et cela a aggravé toutes ces limitations, toutes ces restrictions, ce qui a surtout signifié que les principales sources de revenus en devises du pays ont été immédiatement coupées : je parle du tourisme, je parle des voyages des Cubains et des Étasuniens dans notre pays, des envois d’argent que les familles cubaines attendent tant de leurs proches aux États-Unis. »

Le président cubain a également dénoncé un plan énorme destiné à discréditer les brigades médicales cubaines, et cette coopération médicale, en plus de la collaboration solidaire apportée par Cuba, qui a également apporté une partie importante de devises étrangères, et tout cela provoque une situation de pénurie dans le pays : « Pénurie de nourriture, pénurie de médicaments, pénurie de matières premières et d'intrants pour pouvoir développer notre processus économique et productif, qui en même temps taxe les exportations et les approvisionnements pour la population ; donc ici deux éléments importants sont coupés : la capacité d'exporter et de recevoir des devises pour importer et investir, et la capacité des processus productifs pour pouvoir créer tout une série de biens et de services pour notre population. »

Il a souligné que le pays « avait des limites en matière de carburant, des limites en matière de pièces de rechange, et tout cela a provoqué un groupe d'insatisfactions, a augmenté les problèmes accumulés que nous n'avons pas été en mesure de résoudre et qui dataient de la période spéciale, et à tout cela s'est ajoutée une féroce campagne médiatique de discrédit dans le cadre de la soi-disant guerre non conventionnelle, qui tente, d'une part, de briser l'unité entre le Parti, le Gouvernement, l'État et le peuple, qui tente de dépeindre le Gouvernement comme insuffisant, incapable d'assurer le bien-être du peuple cubain, comme veut le faire croire le gouvernement des États-Unis, qui se dit « très préoccupé par le sort du peuple » auquel il impose un blocus injuste, lui indiquant que c'est ainsi qu'il faut espérer le développement et le progrès d'un pays comme le nôtre.
« Ce sont les habituelles recettes hypocrites et les discours de double standard, que nous connaissons très bien à travers l'histoire des États-Unis envers Cuba. Nous savons comment ils sont intervenus dans notre pays, comment ils se sont approprié notre Île, comment ils ont maintenu une domination sur notre Île pendant la période pseudo-républicaine et comment ces intérêts ont été durement touchés par la Révolution cubaine triomphante. »
« Et depuis 60 ans, ils ont été très contrariés par l'exemple de la Révolution cubaine et ils ont constamment appliqué et intensifié un blocus injuste, criminel, cruel, encore durci à présent, dans des conditions de pandémie. C'est là que réside la perversité manifeste, la méchanceté de toutes ces intentions : blocus et actions restrictives, qu'ils n'ont jamais entrepris contre aucun autre pays, pas même contre ceux qu'ils considèrent comme leurs principaux ennemis.
« Par conséquent, il s'est agi d'un travail et d'une politique de méchanceté contre une petite île qui n'aspire qu'à défendre son indépendance, sa souveraineté et à construire, avec autodétermination, sa société conformément aux principes que plus de 86% ont approuvés et soutenus dans l'exercice large et démocratique que nous avons tenu pour adopter l'actuelle Constitution de la République de Cuba.
« Et au milieu de ces conditions la pandémie s’est déclarée, une pandémie qui n'a pas seulement touché Cuba, une pandémie qui a touché le monde entier, une pandémie qui a aussi touché les États-Unis, qui a touché les pays riches. Il faut dire que dans un premier temps les États-Unis et ces pays riches n'avaient pas la capacité de faire face aux effets de cette pandémie.
« Et dans beaucoup de ces pays du premier monde, beaucoup plus riches, les systèmes de santé se sont effondrés, les services de soins intensifs se sont effondrés. Les pauvres ont été défavorisés, car il n'existe pas de politiques publiques orientées vers le peuple pour son salut.
Il a ajouté que dans de nombreux cas, les pays du nord et les pays riches affichent des résultats bien pires que ceux de Cuba dans la lutte contre la pandémie.
« Nous avons été touchés par cette pandémie et, au milieu de toutes ces restrictions, avec les réserves que le pays a créées, avec le peu que nous avions dans le pays, avec le peu que nous avons pu acquérir au cours de cette dure année et demie, nous avons pu faire face à tous ces défis et à toutes ces difficultés.
« Et nous l'avons fait avec courage, nous l'avons fait sans baisser les bras et, surtout, nous l'avons fait en partageant entre nous tous le peu que nous avons, et nous ne l'avons pas seulement partagé à Cuba, nous l'avons partagé avec le monde, car il y a l'exemple des brigades internationalistes Henry Reeve, qui sont allées dans des endroits durement touchés par la pandémie.
« Et donc nous avons progressé, nous avons contrôlé les épidémies et les résurgences, grâce à l’énorme capacité de sacrifice de notre peuple, de nos scientifiques, de notre personnel de santé, de presque tout le pays impliqué dans cet effort.
Diaz-Canel a souligné que cinq candidats vaccins ont été mis au point, dont l'un est déjà reconnu comme un vaccin, qui est le premier vaccin en Amérique latine contre la COVID-19. « Cuba est déjà en train de vacciner sa population, et c'est un processus qui prend du temps. Les vaccins doivent être produits, mais nous avons actuellement l'une des zones de vaccination les plus élevées au monde et, en quelques semaines, nous avons atteint plus de 20 % de la population totale vaccinée », a-t-il signalé.
Ces derniers mois, a-t-il rappelé, des souches plus agressives ont commencé à apparaître, entraînant une transmission accrue de la maladie, et au milieu de cette situation, un autre groupe de complications commence à apparaître.
« Tout d'abord, les cas se produisent avec une rapidité et une accumulation qui dépassent les capacités que nous avons pu créer pour nous occuper de ces cas dans les institutions publiques. En revanche, nous avons dû ouvrir des capacités dans d'autres centres »
, a-t-il précisé.

En ce sens, il a déclaré que l'ouverture d'un plus grand nombre de centres, qui doivent bénéficier d'une priorité énergétique - au milieu de l'accumulation des problèmes de production d'électricité, qui ont entraîné de plus graves problèmes - a augmenté le nombre de circuits que nous devons protéger pour pouvoir nous occuper de ces patients.
Comme nous avons davantage de patients, a-t-il poursuivi, le stock de médicaments s'épuise également et les moyens de les acquérir sont très difficiles ; et au milieu de cette situation, nous continuons avec volonté, nous continuons à penser à tout, à travailler pour tout le monde.

« Maintenant, nous avons dû recourir à l'expérience de l’hospitalisation à domicile en raison du manque de capacité d'un groupe de provinces, et nous avons dû appeler les familles à participer de manière plus directe, plus responsable. On ne se lasse pas d'admirer la capacité de résistance créative de notre peuple.
Avec ces valeurs, a-t-il dit, si nous les accompagnons avec responsabilité, dans les plus brefs délais, avec la vaccination, en respectant les mesures sanitaires indispensables, nous sortirons plus tôt que tard de ce pic pandémique, qui n'est pas seulement un cas cubain. Cuba a réussi à la repousser avec tout ce que nous avons fait, et nous la surmonterons également.
Ensuite, de manière très lâche, subtile, opportuniste et perverse, en se basant sur les situations les plus compliquées que nous avons connues dans des provinces comme Matanzas et Ciego de Avila, ceux qui ont toujours soutenu le blocus, ceux qui ont servi de mercenaires, de laquais de l'empire yankee, commencent à apparaître avec des doctrines d'intervention humanitaire, de couloir humanitaire, pour renforcer l’opinion selon laquelle le gouvernement cubain n'est pas capable de sortir de cette situation, comme s'ils étaient si intéressés par le bien-être et la santé de notre peuple, a souligné le président.
« S'ils veulent faire un geste pour Cuba, s'ils veulent vraiment se préoccuper du peuple, s'ils veulent résoudre les problèmes de Cuba : ils n’ont qu’à lever le blocus et nous verrons bien comment cela se passera. Pourquoi ne le font-ils pas ? Pourquoi n'ont-ils pas le courage de lever le blocus. Sur quelle base légale, morale s’appuie un gouvernement étranger pour appliquer cette politique à un petit pays, et dans des situations aussi défavorables ? N'est-ce pas un génocide ? »


Ils brandissent, a-t-il dénoncé, des arguments selon lesquels nous sommes une dictature, « une dictature qui se soucie de donner la santé à toute sa population, qui essaie de rechercher le bien-être pour tous, qui au milieu de cette situation est capable de mener des politiques publiques, qui aspire à l’immunisation avec un vaccin cubain, parce que nous savions que personne n'allait nous en vendre, parce que nous n'avions pas d'argent pour l'acheter » , a-t-il dit.
« Quelle étrange dictature ! » , s'est-il exclamé. Maintenant, ils crient que nous sommes des assassins…Où sont donc les personnes assassinées à Cuba, où sont les personnes disparues à Cuba, pourquoi les autres pays qui ont souffert de ces pics pandémiques n'ont pas été attaqués dans la presse et n'ont pas bénéficié d'une intervention humanitaire comme solution, ni n'ont été soumis à ces campagnes de discrédit comme nous l'avons été ? » , s’est exclamé le président Diaz-Canel.
« Je crois que la vie, l'histoire, les faits montrent ce qui se cache derrière tout cela. Leur but est de nous asphyxier et d’en finir avec la Révolution, et pour ce faire ils essaient de décourager notre peuple, de confondre notre peuple. Et lorsque les gens sont dans des conditions difficiles, des événements comme ceux que nous avons vécus à San Antonio de los Baños se produisent. »

À propos des événements dans cette région, le président a expliqué :
« Qui a constitué ce groupe ? Il était composé de gens du peuple, qui ont des besoins, qui vivent une partie de ces pénuries ; il était composé de gens révolutionnaires confus ou de gens qui n'ont pas tous les arguments, ou qui expriment aussi ces mécontentements, mais ils le faisaient d'une manière différente, parce qu'ils cherchaient des arguments, une explication.
« Mais cette manifestation était dirigée par un noyau de manipulateurs qui se prêtent aux desseins des campagnes SOS Matanzas ou SOS Cuba, ou d’un soi-disant concert de casseroles, qu'ils préparent depuis plusieurs jours, afin que dans plusieurs villes cubaines il y ait des manifestations ou des troubles sociaux de ce genre. C'est un acte criminel, à un moment où les gens devraient être chez eux, pour se protéger. »
Les révolutionnaires de San Antonio de los Baños, a reconnu Díaz-Canel, les autorités de la province, un groupe de personnes de la direction du pays, nous nous sommes présentés là-bas, nous avons affronté les contre-révolutionnaires et nous avons parlé aux révolutionnaires, ou à ceux qui demandaient des explications, pour montrer que la rue appartient aux révolutionnaires.
Il a souligné que nous savons qu'il existe d'autres groupes de personnes dans certaines rues ou places, dans d'autres villes du pays, où ils se sont rassemblés, également mus par des objectifs aussi malsains. « Je donne cette information, également pour ratifier qu'à Cuba, les rues appartiennent aux révolutionnaires, que l'État, le gouvernement révolutionnaire, guidé par le Parti, affiche sa la volonté politique de discuter, d'argumenter et de participer avec le peuple à la solution des problèmes, mais en reconnaissant quelle est la cause réelle de nos problèmes, sans nous laisser confondre. »
« Ceux qui encouragent les manifestations ne veulent pas que Cuba soit en bonne santé, a-t-il souligné. Rappelez-vous que leur modèle est néolibéral, c'est la privatisation de la santé, des services médicaux, de l'éducation, c'est le sauve qui peut, que seuls ceux qui ont de l'argent puissent se faire soigner », a-t-il souligné.
« Nous n'allons pas renoncer à notre souveraineté, ni à l'indépendance du peuple, ni à la liberté de cette nation. Nous sommes nombreux dans cette ville à être prêts à donner notre vie et ce n'est pas un slogan, c'est une conviction. Ils devront marcher sur nos cadavres s'ils veulent affronter la Révolution, et nous sommes prêts à tout et nous serons dans les rues pour nous battre.
« Nous savons que de tels incidents sont orchestrés dans les rues de La Havane et que des masses de révolutionnaires affrontent les éléments contre-révolutionnaires. Nous séparons les révolutionnaires confus, nous séparons le peuple cubain qui peut avoir certaines préoccupations, mais nous n'allons pas permettre à un contre-révolutionnaire, à un mercenaire, de provoquer une déstabilisation au sein de notre peuple.
« C'est pourquoi nous appelons tous les révolutionnaires de notre pays, tous les communistes, à descendre dans la rue dans tous les endroits où ces provocations vont avoir lieu aujourd'hui, à partir de maintenant et pendant tous ces jours », a-t-il déclaré.
« Comme je l'ai signalé dans le discours de clôture du Congrès du Parti, nous, les révolutionnaires, défendons avant tout la Révolution, les communistes, et avec cette conviction, nous sommes déjà dans la rue, nous ne laisserons personne manipuler notre situation, et nous ne laisserons personne défendre un plan qui ne soit pas cubain, qui ne soit pas pour le bien-être des Cubains et qui soit annexionniste. C'est ce que nous appelons les révolutionnaires et les communistes de ce pays à faire »
, a-t-il conclu.


Edité le 12-07-2021 à 18:30:31 par Xuan


Xuan
   Posté le 12-07-2021 à 19:19:25   

Voir : https://histoireetsociete.com/2021/07/12/que-se-passe-t-il-a-cuba/
Mais que se passe-t-il à Cuba ?
Xuan
   Posté le 12-07-2021 à 19:33:08   

À Cuba. Urgent: Face à une série d’événements de provocation survenus ce dimanche, Diaz-Canel au peuple: « L’ordre de combat est donné, occupez la rue les révolutionnaires »

DANIELLE BLEITRACH 12 JUILLET 2021

https://histoireetsociete.com/2021/07/12/a-cuba-urgent-face-a-une-serie-devenements-de-provocation-survenus-ce-dimanche-diaz-canel-au-peuple-lordre-de-combat-est-donne-a-la-rue-les-revolutionnaires/

Traduction à la hâte d’une intervention qui va sans doute être traduite par Gramma international mais dont l’importance pour le peuple cubain autant que pour les amis de Cuba nous incite à la publier imédiatement (noteettraduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Par Resumen Latinoamericano le 11 juillet 2021PARTTWEETPARTPART0 COMMENTAIRES

Résumé latino-américain, 11 juillet 2021.

« Ils veulent nous étouffer pour mettre fin à la Révolution, s’ils veulent s’inquiéter pour le peuple, finissez-en avec le blocus », a déclaré le président cubain.
Le président cubain Miguel Diaz-Canel Bermudez a rejeté dimanche les campagnes de diffamation de l’hégémonie médiatique au milieu de la pandémie et de la recrudescence du blocus économique, financier et commercial illégal que les États-Unis (États-Unis) imposent à la nation des Caraïbes.

diaz canel
« De manière subtile, lâche et opportuniste, ceux qui soutiennent toujours le blocus et se sont servis de mercenaires et de laquais de l’empire, pour se présenter sous le masque de doctrines humanitaires pour renforcer l’idée selon lequel le gouvernement cubain n’est pas capable de sortir de cette situation, s’ils veulent se soucier du peuple cubain, qu’ils en finissent avec le blocus (…) nous savons qu’ils ne le font pas parce qu’ils n’ont aucune droiture» , a déclaré le président cubain.

Le chef de l’Etat a affirmé que les prétentions d’intensifier le blocus s’expliquent également par d’autres carences et qu’on veut donc générer une implosion interne, « ils veulent nous étouffer pour mettre fin à la Révolution et les gens quand ils sont dans une situation dramatique, nous voyons ce qui s’est passé à San Antonio de los Baños » , a-t-il ajouté.

En désignant les groupes de manipulateurs qui dénigrent le gouvernement mais soutiennent la campagne de blocus illégal, le mandataire a précisé que face aux campagnes de diffamation, les révolutionnaires doivent descendre dans la rue pour défendre la patrie.

« Nous marchons pour montrer que la rue est celle des révolutionnaires, et nous savons qu’il y a d’autres zones où des mouvements se sont concentrés, je donne cette information pour confirmer que les rues sont aux révolutionnaires . Que le parti et le gouvernement ont toute la volonté de débattre et d’aider » , a déclaré le chef de l’Etat.

Le mandataire a appelé toute la base de la révolution à continuer à se déployer dans les rues pour affronter avec force les provocations de manipulateurs qui suscitent des protestations, mais soutiennent les sanctions illégales, « nous savons qu’il y a des masses révolutionnaires qui affrontent des groupes anti-révolutionnaires, nous n’admettrons pas qu’aucun mercenaire et vendu de l’empire américain provoque la déstabilisation dans notre peuple » . , a-t-il ajouté.

Manipulation des médias et blocage
Le chef de l’Etat mis l’accent sur les provocations des petits groupes visent à créer un scénario pour envahir la nation, « lorsque le second semestre 2019 s’entamait , nous avons expliqué que nous allions vers un moment difficile, à partir des signes que les États-Unis donnaient contre Cuba » , a-t-il rappelé.

« La persécution financière, économique, commerciale et énergétique a commencé, ils (Washington) veulent provoquer une explosion sociale interne à Cuba pour convoquer des missions humanitaires qui se traduit par des invasions militaires et l’ingérence » , a dénoncé le président Diaz-Canel.

Suite aux persécutions des États-Unis contre la nation, le mandataire a rappelé que le pays a été inclus dans la tristement célèbre liste en tant que commanditaires du terrorisme, « une liste unilatérale, où ils se croient empereurs du monde », a-t-il ajouté.

___________________


LE PRESIDENT CUBAIN MIGUEL DIAZ-CANEL : « LA RUE EST AUX REVOLUTIONNAIRES »

https://www.jacques-tourtaux.com/blog/cuba/le-president-cubain-miguel-diaz-canel-la-rue-est-aux-revolutionnaires.html?fbclid=IwAR2L4GRq8DQYbbDQAlwHCRSs24KGD29klDZYYoTUzor2j8q2BiIK5VQr-kM

Le président s'est joint à San Antonio de los Baños à une manifestation des Révolutionnaires contre des individus qui tentaient de manipuler les pénuries de la population pour troubler l’ordre.


Edité le 12-07-2021 à 20:23:17 par Xuan


Xuan
   Posté le 12-07-2021 à 20:16:16   

MISE EN GARDE DE LA RUSSIE CONTRE TOUTE INGERENCE ETRANGERE A CUBA

tourtaux-jacques Par tourtaux-jacques
Le 12/07/2021

https://www.jacques-tourtaux.com/blog/russie/mise-en-garde-de-la-russie-contre-toute-ingerence-etrangere-a-cuba.html?fbclid=IwAR09C0M8ys080F77XPd_DxEv92wbo0qW_Jf5CIvalh7ygeE1ytdXbMqyMKY

Par AFP

La Russie a mis en garde lundi 12 juillet contre toute «ingérence étrangère» dans la crise qui secoue Cuba, un pays allié de Moscou où les autorités sont confrontées à des manifestations historiques contre le pouvoir communiste.

«Nous considérons comme inacceptable toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures d'un État souverain et toute autre action destructrice qui favoriserait la déstabilisation de la situation sur l'île» , a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères. «Nous sommes convaincus que les autorités cubaines prennent toutes les mesures nécessaires pour rétablir l'ordre public dans l'intérêt des citoyens du pays» , a ajouté Moscou, indiquant «suivre de près l'évolution de la situation à Cuba et aux alentours».

Prises par surprise par des manifestations spontanées qui ont éclaté dans diverses villes du pays, avec des échauffourées notamment à La Havane, les autorités cubaines se sont dites prêtes à défendre la révolution « coûte que coûte» . Les Etats-Unis ont eux apporté leur soutien aux protestataires et mis en garde contre tout usage de la violence à l'encontre de « manifestants pacifiques ».

Les relations diplomatiques entre Cuba et les Etats-Unis, après une brève réconciliation entre 2014 et 2016, sont au plus bas depuis le mandat de Donald Trump, qui a renforcé l'embargo en vigueur depuis 1962, dénonçant des violations des droits humains et le soutien de La Havane au gouvernement de Nicolas Maduro au Venezuela. La Russie est, elle, l'un des principaux soutiens des autorités communistes de Cuba depuis l'époque soviétique.

https://french.alahednews.com.lb/40674/347
Xuan
   Posté le 12-07-2021 à 22:39:16   

Cynisme et hypocrisie de Joe Biden :

"Les États-Unis appellent le régime cubain à entendre son peuple et à répondre à ses besoins en ce moment crucial, plutôt que de s’enrichir".

"Nous nous tenons aux côtés du peuple cubain, et de son appel vibrant à la liberté ainsi qu’à être délivrés de la dramatique emprise de la pandémie, et des décennies de répression et de souffrance économique imposées par le régime autoritaire"
Xuan
   Posté le 13-07-2021 à 09:00:53   

la position du PRCF https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/solidarite-avec-cuba-socialiste/?fbclid=IwAR3RP9LTJPVANZ89n6e1geqj1N_RViG_XBpavQD03oQahzu8E0_B_hDhar0

"Des manifestations, dont l’avenir dira si elles sont si “spontanées” que les médias anticommunistes et anticastristes occidentaux veulent le faire croire, ont éclaté simultanément à Cuba..."

Il se produit une sorte de révolution colorée encore une fois. Le mécontentement populaire est fondé et largement causé par le blocus, mais clairement instrumentalisé aussi.
Xuan
   Posté le 13-07-2021 à 15:33:32   

PCF :Cuba : il est urgent de lever le blocus !
Xuan
   Posté le 13-07-2021 à 19:53:41   

Sur Global Times :
https://www.globaltimes.cn/page/202107/1228564.shtml

Cuba dénonce la "subversion" américaine


Pékin exhorte Washington à lever le blocus contre La Havane
Par les reporters du GT
Publié: 13 juil. 2021 20:38 Mis à jour: 13 juil. 2021 22:44


Les Cubains brandissent le drapeau de leur pays pour soutenir le président cubain Miguel Díaz-Canel devant le Capitole national à La Havane lundi au milieu de manifestations antigouvernementales qui seraient une tentative de "révolution de couleur" soutenue par les États-Unis. Photo : VCG

L'ambassade de Cuba en Chine a dénoncé mardi le projet de guerre non conventionnel des États-Unis contre Cuba, qui tentait de provoquer le "changement de régime" tant attendu, à la suite de la manifestation sans précédent de dimanche, affirmant que la réponse du peuple cubain était " La patrie ou la mort, nous gagnerons ."

Selon une déclaration que l'ambassade a envoyée au Global Times mardi, les actions subversives du week-end ont été encouragées et manipulées dans les réseaux sociaux contrôlés depuis les États-Unis, sous l'étiquette « SOS Cuba » , et le «gouvernement de l'État de Floride a accordé des fonds au société qui a créé le label, qui est basée à Miami."
Les opérateurs politiques du gouvernement américain et Twitter ont utilisé les labels, robots collectifs, trolls, qui sont des utilisateurs coordonnés par des moyens automatisés,

"Cuba présentera bientôt de nombreuses preuves de ces accusations au gouvernement américain et à Twitter" , a déclaré l'ambassade.

Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a également blâmé les mercenaires financés par les États-Unis pour la manifestation. Il a demandé à Washington de confirmer ou d'infirmer que l'entreprise avec la campagne " SOS Cuba " a reçu un financement du département d'Etat américain.
Ces actions de violence sociale font partie du plan de guerre non conventionnel que les gouvernements américains ont appliqué contre Cuba pour provoquer le « changement de régime » tant attendu.
Cette fois, la situation complexe à Cuba impliquant la pandémie de COVID-19, la pénurie de fournitures sanitaires et de nourriture en raison de l'intensification du blocus économique, commercial et financier des États-Unis, a été mise à profit, a déclaré l'ambassade.
« Face à ce type de vandalisme, écrit et promu en détail dans les manuels de subversion américains, la réponse du peuple cubain continuera d'être : la patrie ou la mort, nous gagnerons ! dit l'ambassade.

La manifestation de dimanche était la plus grande manifestation antigouvernementale à Cuba, les manifestants exprimant leur mécontentement face à ce qu'ils pensaient être un manque de liberté, une augmentation des cas de COVID-19 et une économie dégradante. Des contre-marches de soutien au gouvernement ont également eu lieu dans plusieurs villes.
Cuba est dans sa pire situation économique depuis les années 1990, car la pandémie de COVID-19 a dévasté le tourisme, et le pays a souffert de l'inflation, des pannes de courant et des pénuries de nourriture, de médicaments et de produits de base.
La situation à Cuba était normale, la vie des gens se déroulait de manière ordonnée mardi, et le gouvernement cubain, sous la direction du Parti communiste, a poursuivi ses fonctions exécutives, a appris le Global Times de l'ambassade de Cuba et des personnes vivant à Cuba.

Un Chinois qui vit à Cuba a déclaré mardi au Global Times sous couvert d'anonymat que la police patrouillait presque dans chaque pâté de maisons du quartier Playa de La Havane où vivent la plupart de ses amis, et que les gens vivent leur vie de manière ordonnée.
Il a déclaré que la manifestation avait eu lieu simultanément dans plusieurs villes dimanche, impliquant principalement des jeunes chômeurs.
"Cela prouve que la manifestation était préméditée" , a-t-il déclaré, notant que certains des manifestants tenaient des drapeaux américains et scandaient des slogans américains typiques tels que "Libertad" . Lui et beaucoup de ses collègues et amis à Cuba pensent que les États-Unis étaient derrière la manifestation.

Après la manifestation, plusieurs pays, dont la Chine, ont exprimé leur soutien au gouvernement cubain et ont appelé les États-Unis à lever le blocus contre Cuba.
Le président mexicain Andres Manuel Lopez a proposé lundi de soutenir Cuba avec des médicaments, des vaccins et de la nourriture. Il a également appelé à la levée du blocus américain et condamné l'ingérence dans l'île, a rapporté la Prensa Latina.
Mardi, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a déclaré que la Chine soutenait fermement les efforts de Cuba dans la lutte contre le COVID-19 et le maintien de la stabilité sociale et que les États-Unis devraient lever complètement leur blocus contre Cuba, car, tout comme Cuba l'a dit, le blocus américain était la cause première de Les problèmes de Cuba, y compris la pénurie de médicaments.
La Chine pense que sous la direction du parti et du gouvernement cubains, Cuba maintiendra sûrement la stabilité sociale, a déclaré Zhao lors d'une conférence de presse de routine.

Certains internautes chinois se sont également rendus dans la section des commentaires du compte Weibo de l'ambassade de Cuba en Chine pour exprimer leur soutien au peuple cubain et à son gouvernement tout en alertant Cuba de l'incitation et de l'ingérence des États-Unis dans ses affaires intérieures.
"Allez, peuple cubain, s'il vous plaît soyez unis et laissez la 'révolution de couleur' ​​incitée par les États-Unis faire faillite" , a déclaré un internaute.

L'ambassadeur de Cuba en Chine, Carlos Miguel Pereira, a déclaré lors d'une conférence de presse en mai que les États-Unis utilisaient depuis longtemps le réseau social comme un outil pour subvertir Cuba et déstabiliser Cuba. L'espace des réseaux sociaux est devenu un important champ de bataille d'idées.
"Les tentatives et tactiques des États-Unis pour désintégrer et déstabiliser la société cubaine de l'intérieur n'ont pas changé" , a-t-il déclaré, notant que les approches américaines impliquent de créer de l'incertitude chez les jeunes, puis de les exciter.

À Washington, plusieurs responsables et politiciens américains ont exprimé à plusieurs reprises leur soutien aux manifestants antigouvernementaux à Cuba d'une manière qui semblait tenter d'attiser les flammes. Le sénateur Marco Rubio a été très actif sur Twitter, avec des dizaines de tweets faisant chaque jour l'éloge des manifestants antigouvernementaux tout en attaquant le gouvernement cubain, le parti communiste et le socialisme. Il a appelé les médias à rapporter la manifestation et a affirmé que la manifestation avait eu lieu parce que "le socialisme est toujours un désastre" .
Certains médias occidentaux se sont apparemment déchaînés avec les manifestations, affirmant que des milliers de personnes ont défilé à Cuba, tandis que le média officiel cubain Prensa Latina a déclaré qu'il n'y avait que des centaines de manifestants.
Le Guardian dans un rapport de lundi a utilisé une photo AP qui a confondu les partisans du gouvernement avec les manifestants anti-gouvernementaux dans la légende. Plus tard, le journal a publié une correction, affirmant que "la légende originale de l'agence sur l'image des personnes sur le monument de Máximo Gómez les décrivait à tort comme des manifestants anti-gouvernementaux. Ils étaient en fait des partisans du gouvernement" .


Edité le 13-07-2021 à 19:55:14 par Xuan


Xuan
   Posté le 13-07-2021 à 22:52:20   

Blocus américain, perturbation de Cuba un crime grave : éditorial du Global Times


Par Global Times
Publié: 13 juil. 2021 23:18
https://www.globaltimes.cn/page/202107/1228590.shtml

Au cours du week-end dernier, Cuba aurait connu les plus grandes manifestations antigouvernementales depuis des décennies. De nombreux politiciens américains ont exprimé leur soutien aux manifestations à Cuba.
Le président américain Joe Biden a déclaré lundi : "Les États-Unis sont fermement aux côtés du peuple cubain" .
Les sénateurs cubano-américains comme Marco Rubio ont été particulièrement vicieux en calomniant le gouvernement cubain. La grande image que le monde extérieur a vue est la suivante : lorsque des manifestations ont lieu à Cuba, les États-Unis semblent avoir lancé une campagne à plus grande échelle en réponse.

Les manifestations à Cuba ont été déclenchées par les graves difficultés économiques actuelles, notamment une pénurie de nourriture et de médicaments, et de fréquentes pannes de courant. En outre, la situation de prévention et de contrôle de l'épidémie de COVID-19 à Cuba a considérablement empiré. Cuba a signalé dimanche le plus grand nombre quotidien d'infections et de décès par COVID-19, avec 6 923 nouveaux cas et 47 décès supplémentaires.

Mais personne ne croit qu'il est naturel que le mécontentement sur les moyens de subsistance du peuple puisse être immédiatement entraîné dans la voie des protestations politiques. Le président cubain Miguel Diaz-Canel a déclaré dimanche que les manifestations étaient une forme de "provocation systémique" de la part de dissidents obéissant aux ordres de Washington. Dans un discours prononcé lundi, Diaz-Canel a imputé les troubles à la « politique américaine d'asphyxie économique ».

Cuba est un pays insulaire avec une population de seulement plus de 11 millions d'habitants. Le pays est très proche des États-Unis. Mais les États-Unis ont imposé à Cuba les sanctions les plus longues et les plus sévères de l'histoire récente des relations internationales. De plus, les États-Unis ont fait les plus grands efforts pour mener des activités d'infiltration politique à Cuba. La longue existence de Cuba socialiste sous les sanctions américaines et l'infiltration politique et sa survie après la désintégration de l'Union soviétique ne sont pas le résultat d'une « répression politique intérieure ».

Thomas Jefferson, un père fondateur américain, a exprimé son idée d'annexer Cuba. Après les tentatives infructueuses, les États-Unis ont progressivement établi leur politique étrangère dite du fruit mûr vis-à-vis de Cuba. Cela signifie que le pays insulaire était comme un fruit qui tomberait entre les mains des États-Unis dès qu'il serait mûr. À l'époque pré-révolutionnaire, Cuba était l'équivalent d'une semi-colonie des États-Unis et son économie était contrôlée par les capitalistes américains. Après la révolution, les États-Unis ont envahi Cuba à la Baie des Cochons en 1961 et ont tenté plus de 600 fois d'assassiner l'ancien dirigeant cubain Fidel Castro.

La politique à long terme des États-Unis est de renverser le gouvernement cubain. Sous l'administration Obama, les tensions entre les deux pays se sont un moment apaisées. Mais le soulagement a été démantelé par l'administration Trump.

Il faut dire qu'il y a clairement quelque chose qui cloche dans la prévention des épidémies à Cuba et dans son économie. Mais Cuba s'efforce de résoudre ses propres problèmes. Les États-Unis créent la plus grande résistance pour empêcher les tentatives de Cuba, essayant de renforcer les mouvements de protestation destructeurs à Cuba. L'objectif de Washington est de créer une "révolution de couleur" à Cuba, renversant l'administration actuelle de Cuba, qui va à l'encontre des normes des relations internationales. C'est une autre incarnation de l'hégémonie à l'américaine.

L'objectif de la politique des États-Unis en Amérique latine est de faire de la région son arrière-cour, de faire en sorte que tous les pays de la région servent ses intérêts et de renverser les épines comme le gouvernement cubain actuel. Le système politique cubain, qui a longtemps servi de modèle à la gauche latino-américaine, a alimenté le ressentiment de Washington envers l'administration cubaine. Pourtant, la politique américaine envers Cuba a reçu peu de soutien dans la communauté internationale. Les Nations Unies ont adopté en juin une autre résolution appelant les États-Unis à mettre fin à leur embargo sur Cuba.

Ces dernières années, Cuba s'est engagée dans la réforme et l'ouverture et a fait divers efforts pour accélérer le développement et améliorer les conditions de vie de la population. Il est totalement immoral que les États-Unis continuent de maintenir les sanctions et d'imposer un blocus de haute intensité à Cuba. Il est particulièrement criminel de maintenir l'embargo dans le contexte de la grave escalade actuelle de la situation épidémique à Cuba.

Nous pensons que les sanctions ne peuvent forcer Cuba à abandonner son système socialiste. Les forces mondiales de la justice doivent soutenir les efforts de Cuba pour maintenir la stabilité sociale et surmonter les difficultés actuelles, et condamner conjointement les pratiques de répression, d'infiltration et de subversion des États-Unis contre Cuba. Nous espérons que Cuba sortira de sa crise au plus vite et prendra des mesures concrètes avec l'aide de la communauté internationale pour briser à nouveau le complot américain.

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Les États-Unis étouffent Cuba et accusent le socialisme d'avoir échoué

Par Yan Jin
Publié: 13 juil. 2021 20:38

https://www.globaltimes.cn/page/202107/1228565.shtml

Des centaines de Cubains sont descendus dans la rue dimanche pour « protester contre les restrictions du COVID-19 et les difficultés économiques », et les manifestations ont été déclenchées via les réseaux sociaux, selon Prensa Latina, ou l'agence de presse latino-américaine, dont le siège est à La Havane, Cuba.

Les manifestations ont été principalement déclenchées par le mécontentement de la population face aux difficultés économiques de Cuba et à la pénurie de fournitures de base. Celles-ci sont principalement le résultat de plusieurs décennies de sanctions américaines contre Cuba. Malgré le dialogue pendant l'ère Obama, l'administration Trump a resserré les sanctions contre Cuba, paralysant encore plus son économie.

Bien que le président Joe Biden ait déclaré qu'il souhaitait une réinitialisation significative avec La Havane, son administration poursuit toujours l'approche dure de Trump. Outre l'impact de l'épidémie de coronavirus, les Cubains sont désormais confrontés à des moments beaucoup plus difficiles. Les États-Unis portent une grande part de responsabilité dans les difficultés des Cubains.

Le président cubain Miguel Diaz-Canel a déclaré dimanche que les manifestations étaient une forme de "provocation systémique" de la part de dissidents obéissant aux ordres des États-Unis. Il a déclaré que Washington avait cherché ces derniers mois à déstabiliser et à affaiblir l'économie de l'île dans le cadre d'une politique conçue pour "provoquer une implosion sociale massive", selon le New York Times.

Diaz-Canel doit avoir des preuves solides pour prouver les provocations des États-Unis dans les coulisses. À en juger par les actions antérieures des États-Unis, il est probable qu'il ait fait quelque chose pour « orienter » les manifestations à Cuba.

La pression intérieure s'intensifie sur Biden pour qu'il tienne sa promesse de rétablir des relations plus chaleureuses avec Cuba. Biden pourrait avoir la volonté d'assouplir les relations américano-cubaines et pourrait également attendre le moment opportun pour utiliser davantage de monnaie d'échange pour entamer des négociations avec La Havane. Washington pourrait penser qu'une situation difficile à Cuba leur facilitera la mise en place de leurs politiques - en particulier les réformes économiques et l'ouverture de son économie. L'incitation aux protestations est peut-être celle qui peut aggraver la situation intérieure de Cuba.

En « guidant » les réformes économiques de Cuba, les États-Unis ont voulu créer un secteur privé à grande échelle ou une main-d'œuvre indépendante à Cuba, les transformer en forces qui contribueront à renverser la gouvernance du Parti communiste de Cuba (PCC) et à lancer un « révolution des couleurs » à Cuba.

L'analyste britannique des relations politiques et internationales Tom Fowdy a tweeté mardi : "Les États-Unis étranglent les pays socialistes avec des sanctions, puis propagent un récit disant que" le socialisme ne fonctionne pas "- et tant de gens tombent dans le piège." Je suis tout à fait d'accord avec cette idée.

La cause profonde des sanctions imposées par les États-Unis à Cuba pendant des décennies vient du fait que les États-Unis ne tolèrent pas un pays dont l'idéologie, les systèmes politiques et sociaux sont totalement différents d'eux - en particulier dans « son arrière-cour ». De plus, à l'époque de la guerre froide, Cuba se tenait à l'opposé des États-Unis. Dans ce contexte, du point de vue du gouvernement américain, la gouvernance difficile du PCC et le déclin du bien-être des Cubains peuvent démontrer la vitalité du système politique américain. En revanche, un bon développement de la gouvernance du PCC sera un coup dur pour les États-Unis. Pour cette raison, les sanctions américaines contre Cuba ont duré des décennies. Le but est de restreindre le développement de Cuba.

Outre Cuba, les États-Unis ont également imposé des sanctions à d'autres pays socialistes, tels que la Chine et la Corée du Nord, dans le but de prouver au monde extérieur que « le socialisme ne fonctionne pas ». Mais en réalité, ces sanctions ne peuvent forcer les pays socialistes à changer de « couleur ». Prenez Cuba par exemple. La période la plus difficile pour le PCC n'est pas le présent. Ils sont arrivés dans les jours qui ont suivi l'effondrement de l'Union soviétique. Mais sous la direction du PCC, les Cubains ont survécu à cette période difficile. Le PCC a également réalisé des progrès remarquables en matière de développement social, notamment en termes d'éducation et de soins de santé. Par exemple, Cuba a été le premier pays d'Amérique latine à avoir développé et fabriqué ses propres vaccins contre le COVID-19. En mai, elle a lancé une campagne de vaccination de masse à La Havane.

Cuba a réalisé de nombreuses réalisations dans des situations aussi difficiles. Cela indique que l'intention de Washington de renverser la décision du PCC, ou de tout autre parti communiste dans un autre pays socialiste, ne fonctionnera pas.

Même ainsi, les pays socialistes ainsi que leurs peuples devraient rester très vigilants et résister résolument aux tentatives d'« évolution pacifique » des États-Unis avec leurs exportations de démocratie.

L'auteur est chercheur assistant à l'Institut d'études latino-américaines des Instituts chinois des relations internationales contemporaines. opinion@globaltimes.com.cn


Edité le 14-07-2021 à 16:08:47 par Xuan


Xuan
   Posté le 14-07-2021 à 15:58:18   

Sur RT : Cuba/Colombie : le deux poids deux mesures de Washington, ou l'application de la doctrine Monroe


L'image illustrant l'article démontre le caractère nullement "spontané" des manifestations :

Xuan
   Posté le 15-07-2021 à 23:07:57   

http://www.entelekheia.fr/2021/07/15/usa-nouvelle-tentative-de-changement-de-regime-a-cuba/


Edité le 15-07-2021 à 23:08:17 par Xuan


Xuan
   Posté le 24-07-2021 à 10:18:01   

Lettre au président Biden dans le new york times : laissez Cuba vivre…

https://histoireetsociete.com/2021/07/23/lettre-au-president-biden-dans-le-new-york-times-laissez-cuba-vivre/
Xuan
   Posté le 24-07-2021 à 10:26:27   

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/07/22/manifestations-a-cuba-washington-sanctionne-le-ministre-de-la-defense-cubain_6089230_3210.html
Xuan
   Posté le 06-08-2021 à 13:13:45   

A L’OEA, les Etats-Unis ont subi un échec cuisant dans la condamnation de Cuba

DANIELLE BLEITRACH2 AOÛT 2021ACTUALITÉ
https://histoireetsociete.com/2021/08/02/a-loea-les-etats-unis-ont-subi-un-echec-cuisant-dans-la-condamnation-de-cuba/

la plupart des pays qui composent l’Organisation des États américains (OEA) ont refusé de tenir une session permanente convoquée pour discuter de la « situation » sur l’île. Description d’un camouflet infligé aux USA au sein de l’organisation instrument de leur domination en Amérique latine. En effet le scénario était prévu, premièrement profiter de la situation difficile de Cuba pour provoquer des troubles, lancer une campagne sur la répression et justifier une intervention “humanitaire” pour un changement violent de régime, le tout avec la caution de l’OEA comme cela s’est vu maintes et maintes fois. Ce scénario a été déjoué d’abord par le peuple cubain ensuite par le fermeté de la majorité des chefs d’Etat d’Amérique latine.

Pourtant les Etats-Unis et ses vassaux ne renoncent pas, l’OEA étant ce qu’elle est tandis que les Etats réfractaires à cette domination poursuivent leur contestation dans d’autres réunions comme le groupe de Puebla. Washington Abdala, président du conseil permanent de l’OEA, a demandé au secrétariat des affaires juridiques de l’organisation un rapport « concernant la situation de Cuba par rapport à l’OEA », qui sera partagé avec les délégations lorsqu’il sera disponible. « Ne pas savoir ce qui se passe à Cuba ne signifie pas que les événements dramatiques ne se poursuivent pas. La réalité, malheureusement, suit son cours, ne se cache pas derrière des papiers, des déclarations ou des dilations », a-t-il tenté de défendre après le camouflet infligé.

Cuba n’a pas participé à l’OEA depuis 1962.

L’administration de Joe Biden a récemment annoncé l’imposition de nouvelles sanctions contre les responsables cubains pour des « abus présumés contre des manifestants » lors de manifestations qui ont eu lieu dans certains endroits de l’île le 11 juillet dernier et obtenir une condamnation de l’OEA était dans la logique de ce déni de vérité.

Pour sa part, Cuba a accusé les États-Unis de mentir en ne faisant référence qu’à des manifestants pacifiques, sans reconnaître que des « actes de violence » ont été enregistrés lors des mobilisations, et a assuré que Washington « n’a absolument aucune autorité morale » pour demander la libération des personnes arrêtées lors des manifestations.

« Toutes les garanties juridiques et procédurales pour les détenus sont respectées à Cuba » , a précisé le ministre des affaires étrangères.

Il est vrai que le seul endroit où l’on enferme sans jugement pour mieux torturer est Gantanamo.
Il est vrai que le socialisme à Cuba est tellement approuvé par ses habitants que les USA ont choisi là encore un moyen criminel et illégal de torturer les civils en imposant un blocus qui est comme un siège au Moyen-Age destiné à faire céder les citoyens, c’est ce qu’a dénoncé le président mexicain Obrador.
Il est vrai que tandis que les Etats-Unis prétendent faire condamner Cuba où une journée de manifestations violentes n’ont connu qu’un mort et ont suscité l’indignation et la mobilisation de la population cubaine, les mêmes Etats-Unis feignent d”ignorer les centaines de morts en Colombie et la répression sauvage qui s’abat sur un peuple qui manifeste pour sa survie et ses droits.
Il est vrai que, comme l’a dénoncé le président argentin, Fernandez, l’OEA n’est rien d’autres qu’une sorte d’escouade de gendarmerie pour contraindre les gouvernements populaires à aller dans le sens que veulent les capitalistes, en vertu de quoi a-t-il ajouté l’Amérique latine a « l’obligation morale » et le « devoir éthique » de se soulever face aux blocus économiques qui pèsent sur Cuba et le Venezuela.
« Les blocus devraient faire honte à ceux qui les promeuvent et, en Amérique latine, deux blocus sont maintenus au milieu de la pandémie, privant les peuples non seulement de nourriture, mais aussi non seulement d’intrants pour que l’industrie produise, mais aussi d’intrants médicaux, de respirateurs et de l’élémentaire pour faire face à la pandémie ; humanitairement, nous ne pouvons pas nous taire » , a-t-il déclaré.
C’est dans ce contexte de protestation de la majorité des chefs d’Etat de l’OEA que cette organisation a refusé de condamner la répression à Cuba.

Et puisqu’à Cuba tout est musique rions avec Carlos Puebla des ridicules de l’OEA