Sujet :

Suis-je rouge-brun ?

Mengistu
   Posté le 29-09-2024 à 16:20:01   

Suis-je rouge-brun ? (nocivité éternelle de l’extrême-droite, impasse stratégique du mouvement antifa)

La réponse est non.
Je suis communiste, révolutionnaire, marxiste-léniniste-stalinien-guévariste ou juste stalinien, je suis un anti-impérialiste, un syndicaliste, un militant de la classe ouvrière, un humaniste, un croyant monothéïste, un patriote provençal.
Je suis issu de la tradition antifasciste de Manouchian, Ernst Thälmann, Georgi Dimitrov et Staline.
Mais, j’ai rompu avec le milieu antifa dont j’ai fait partie de 2015 à 2019, même si je continue à arracher les affiches et autocollants de l’extrême-droite, ça peut m’arriver encore de me battre avec eux.
Mais, je n’en fais plus une stratégie politique. Notre ennemi ne doit pas être l’extrême-droite ou un prétendu « fascisme » (qui vient mais qui est déjà là en même temps), « fascisation » ou que sais-je mais bien le capitalisme et plus précisément l’impérialisme de la bourgeoisie occidentale, dont l’extrême-droite est un des débouchés parmi d’autres.
Par contre, je refuse toute alliance avec l’extrême-droite.
Non par morale abstraite mais parce que je ne vois pas ce que cela pourrait apporter de positif aux travailleurs dans la période actuelle. Je condamne les alliances d’un nouveau Parti Communiste en formation avec des éléments d’extrême-gauche anti-communiste (anarchistes, trotskistes) ou de gauche modérée au nom de l’antifascisme, ce n’est certainement pas pour prôner des alliances avec l’extrême-droite ou avec les souverainistes.

Je discute bien sûr avec des individus qui peuvent parfois adhérer à certaines thèses d’extrême-droite mais dans le but justement qu’ils abandonnent ces croyances-là et certainement pas pour développer un prétendu "front commun" ou "querfront" comme disent les allemands.

Je n'ai aucune sympathie pour les exemples de rouge-brunisme comme Alain Soral ou l’OSRE, une structure tellement groupusculaire qu’il est très difficile de citer une seule action de ces gens, apparemment issue d’une scission toulousaine de l’Unité Radicale (groupuscule haineux dont sont issus le Bloc Identitaire, composante majoritaire de l’ex-UR, et le Réseau Radical de Christian Bouchet, élu RN par la suite, ce qui en dit long sur l’anticapitalisme du bouzin qui ne cesse de se diviser et de se recomposer comme l’extrême-droite l’a toujours fait) au début des années 2000.
Une structure par ailleurs à la rhétorique raciste stigmatisant les immigrés qui viendraient voler les HLM et les aides sociales des français, sans la moindre scientificité et avec moult stéréotypes.
Je ne vois pas ce qu’il y’a de socialiste révolutionnaire à reprendre la démagogie lepéniste pour y ajouter un vernis social.

En réalité, je me fais traiter de rouge-brun par qui et par quoi ? Par l'extrême-gauche anarcho-trotskiste, réformiste, atlantiste, LGBTiste, féministe qui déteste mes positions à la fois issus de la tradition stalinienne et de l'humanisme anti-impérialiste.
Pour eux si tu dis qu'il est malsain pour un gosse de s'auto-mutiler dans une prétendue opération de changement de sexe, tu es Adolf Hitler !
Il faut dénoncer ces calomnies et créer un véritable front uni anti-wokiste au sein du mouvement ouvrier fonctionnant tactiquement et localement pour empêcher ce type de néo-maccarthyisme, y compris en composant très ponctuellement si nécessaire avec des pourritures de type POIstes, rousséliens etc. qui seraient au maccarthyisme visant les staliniens (ce qui dépend des individus et des lieux, même dans ma ville l'attitude des POIstes à mon égard n'a pas été la même selon les individus, pareil pour les rousséliens).

Non moi je défends la nécessité d'exproprier totalement la bourgeoisie, ce qui est totalement incompatible avec tout brunisme, de même que je dénonce l'impérialisme français et occidental comme mon ennemi, ce qui est également incompatible de tout brunisme français qui au mieux opposera de manière chimérique un potentiel "empire français bon et sain" à l'impérialisme américano-sioniste et anglo-saxon. Alors que les bourgeoisies française, allemande, étatsunienne, sioniste, anglaise, canadienne, australienne, espagnole, italienne, belge, néerlandaise, scandinaves et j'en passe sont globalement main dans la main. Et que c'est pas un soi-disant führer ou même un chef d'Etat qui puiserait son inspiration chez Peron, Kadhafi, De Gaulle, Niekisch, Jünger ou qui tu veux qui changera quoi que ce soit à cet état de fait.

Il faut être intransigeant sur la géopolitique anti-occidentale multi-polaire, l'économie expropriant entièrement la bourgeoisie et le refus du racisme.
Il faut être ouvert d'esprit et tolérant sur les sujets de mœurs, de religion, de famille etc. tout en conservant une rigueur scientifique, sans tomber ni dans la tyrannie liberticide invivable de type Talibans ni dans le laxisme relativiste tout aussi aberrant qui est celui de l'Occident capitaliste..laxiste sur les sujets de moeurs mais pas du tout avec les militants prolétariens et anti-impérialistes !
Je pense que des justes milieux se trouveront avec le temps, selon la culture de chaque pays. Faut aussi respecter ça le droit de chaque peuple de s'auto-déterminer. La gay pride n'est pas une obligation universelle.
Cela passe aussi par l'extermination physique de l'extrême anarcho-trotskiste (y compris pseudo-stalinienne mais en pratique anarcho-trotskiste), en tous cas des cadres foncièrement néfastes et de la rééducation des aliénés récupérables, disons sa mise hors d'état de nuire politiquement.