Sujet :

Solidarité avec les prisonniers italiens

Ramon
   Posté le 12-06-2007 à 19:03:46   

Rassemblement à Paris le samedi 16 juin 2007 à 10 heures.

Le 12 février dernier, tous les médias d’Europe ont titré sur la grande opération policière dirigée contre le Parti Communiste Politico-Militaire (appelé erronément par les médias « Nouvelles Brigades Rouges », en raison de sa filiation historique avec les expériences des B.R.). Quinze militants jeunes et anciens (de 21 à 54 ans, certains liés aux luttes armés des années 70/80), hommes et femmes, délégués syndicaux, activistes anti-guerre, animateurs des centres sociaux, prolétaires, étudiants étaient arrêtés ; des armes, du matériel et des documents politiques étaient retrouvés, plongeant l’Italie dans la stupeur.

Stupeur horrifiée dans le camp de la bourgeoisie dont la police a ratissé large, et dont les médias ont multipliés les interventions, passant du triomphalisme, (en exaltant l’action policière), au catastrophisme, (en révélant à quel point le projet du Parti Communiste Politico-Militaire plongeait ses racine dans la classe et les luttes de masse). La vague de solidarité avec les militants arrêtés n’a rien fait pour rassurer le régime. Dans des dizaines de villes, des slogans de solidarité ont été peints sur les murs des usines, des tracts ont été distribués, des affiches ont été collées, le domicile d’un chef de la police politique a fait l’objet d’une attaque incendiaire, etc. Deux cents quinze actions de solidarité en trois mois! Sans compter les initiatives solidaires à l’étranger (occupation de l’office du tourisme italien à Paris, rassemblements devant les ambassades d’Italie à Berlin et à Bruxelles, action à la gare de Zurich, meetings à Bale, Berne et
Zurich, manifestation au consulat italien de Barcelone et incendie de la chambre de commerce italienne à Berlin et encore à Zurich incendie de la AUTITALIA concessionnaire officiel de la FIAT en salut solidaire du
1 mai aux prisonniers du 12.2).

Les preuves de la popularité du projet de relance d’une lutte armée révolutionnaire ont achevé d’affoler la bourgeoisie italienne. Non seulement les patrons ont licencié les travailleurs qui avaient manifesté de la solidarité avec les militants arrêtés, mais ces travailleurs se sont vus immédiatement exclus du syndicat ! Les directions syndicales ont voulu organiser une « grève contre le terrorisme », et les partis politiques une «manifestation nationale contre le terrorisme» et ces deux projets ont avorté misérablement, achevant de transformer cette opération policière en séisme politique.

A l’occasion du 19 juin (journée internationale du prisonnier révolutionnaire), la Commission pour un Secours Rouge
International appelle à une journée de solidarisation avec les révolutionnaires arrêtés en Italie.

Infligeons un démenti aux médias du régime qui tentent, contre toute évidence, de faire croire que les camarades ne sont que les échos mourants d’une époque révolue ! Jamais la lutte révolutionnaire anti-capitaliste n’a davantage été d’actualité et la solidarité avec les militants réprimés pour leur engagement révolutionnaire est un front important de cette lutte !

Pour le rassemblement, le lieu sera communiqué incessamment.

Commission pour un Secours Rouge International (Bruxelles - Zurich).