Sujet : Saddam est mort | | Posté le 30-12-2006 à 16:52:48
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Message édité le 30-12-2006 à 17:37:58 par KGB Shpion |
| | Posté le 31-12-2006 à 06:44:51
| Ce n'est pas parceque Sadam Hussein a été exécuté par un tribunal sous influence que nous devons en faire un héros. C'était bien au peuple Irakien est non pas a un tribunal fantoche de juger Sadam politiquement. |
| | Posté le 31-12-2006 à 13:16:07
| Finimore a écrit :
Ce n'est pas parceque Sadam Hussein a été exécuté par un tribunal sous influence que nous devons en faire un héros. C'était bien au peuple Irakien est non pas a un tribunal fantoche de juger Sadam politiquement. |
Je n'en fais pas un héros. J'admire les progrès effectués par l'Irak dirigé par Hussein et le parti Baas ainsi que son anti-impérialisme. Tout comme je soutiens Chavez, Loukachenko, Kim Jong-Il, Morales, ... Bien que non-ML, je les soutiens à 100%. |
| | Posté le 31-12-2006 à 15:33:11
| KGB Shpion a écrit :
Je n'en fais pas un héros. J'admire les progrès effectués par l'Irak dirigé par Hussein et le parti Baas ainsi que son anti-impérialisme. |
Les progrès, ça peut éventuellement se discuter, mais pour ce qui est de l'anti-impérialisme c'est de la blague et de la fumisterie complète. Sadam n'avait rien d'un anti-impérialiste conséquent, bien au contraire. |
| | Posté le 01-01-2007 à 21:51:03
| Personellement je c'est pa si il etait anti imparialiste ou pas mais je trouve sa hanteux etant contre la peine de mort et d'autan plus en ce jour d'aïd!! Mais rien d'etonant pour moi c'est sous influence americaine qu'il a ete pendu donc cette provocation supplémentaire ne me surprent pas venant des E-U!!! |
| | Posté le 02-01-2007 à 06:17:46
| Legorn a écrit :
Personellement je c'est pa si il etait anti imparialiste ou pas mais je trouve sa hanteux etant contre la peine de mort et d'autan plus en ce jour d'aïd!! Mais rien d'etonant pour moi c'est sous influence americaine qu'il a ete pendu donc cette provocation supplémentaire ne me surprent pas venant des E-U!!! |
Je suis pour ma part contre l'exécution de Sadam Hussein car : -c'est un tribunal fantoche au service d'un gouvernement fantoche, sous les ordres d'une armée d'occupation (impérialiste -USA) qu'a été prononcé la condamnation de Sadam Hussein. -celle-ci (l'exécution) ne permet pas au peuple Irakien d'avoir un réel procès et évacue les responsabilités des grandes puissances impérialistes. Pendant des années Sadam fut un pion des impérialistes et quand il fut (sur la base des intérêts notamment pétrolier) trop gênant pour l'impérialisme américain, celui-ci changea d'alliance et décida l'intervention (guerre et coccupation) en Irak sous de fallacieux prétextes. |
| | Posté le 02-01-2007 à 17:27:32
| Finimore a écrit :
Les progrès, ça peut éventuellement se discuter, mais pour ce qui est de l'anti-impérialisme c'est de la blague et de la fumisterie complète. Sadam n'avait rien d'un anti-impérialiste conséquent, bien au contraire. |
C'est clair, pendant la guerre contre l'Iran, les Irakiens ont été surrarmé par Les Américains, les Britanniques et les Français, pour ne citer que les plus gros fournisseurs. Les juristes du Ministère des affaires étrangères ont même dû se casser le cul pour que, au regard du droit international, la France ne passe pas pour bélligérante. (c.f. Osirak, les 5 rafales gracieusement prêtés...) Mitterand n'a t-il pas dit qu'il fallait préserver "l'équilibre milénaire entre les mondes arabes et perses" ? Sans oublier qu'à ses début en politique, Saddam avait été remarqué par la CIA pour son habilité à zigouiller les communistes ! |
| | Posté le 02-01-2007 à 21:23:46
| EXECUTION DE SADDAM HUSSEIN : UN NOUVEAU CRIME DE l’IMPERIALISME. L’URCF condamne la mise à mort du président irakien Saddam Hussein, par l’administration Bush et ses agents compradores locaux. Ce simulacre de justice illustre la réalité d’une guerre colonialiste conduite pour le seul profit du complexe pétrolier par les impérialismes américains et britanniques. Depuis 1991 et la première guerre du golfe, le peuple martyr de l’Irak a été victime de douze années de bombardements qui ont détruit ses installations industrielles, sanitaires sans toucher aux installations pétrolifères (futurs profits obligent). Plus de 600 000 personnes sont mortes de cette campagne, notamment les personnes les plus fragiles : enfants et vieillards. En dehors des forces anti-impérialistes nul n’a dénoncé ce génocide programmé par les soi-disant « défenseurs de la démocratie ». Le président Saddam Hussein a refusé de plier devant les diktats des grandes puissances et d’obéir aux intérêts des magnats de l’OPEP. Nationaliste, il fit preuve parfois d’anticommunisme et commit des erreurs préjudiciables à son pays. Nous partageons cependant l’analyse de Lénine selon laquelle, dans certaines circonstances de la lutte anti-impérialiste, la cause de la bourgeoisie nationale dans les Etats opprimés s’avère infiniment plus juste en défendant l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays que celle des dirigeants sociaux-démocrates des pays capitalistes qui conduisent les guerres de conquête comme le travailliste Blair, laquais de Bush pour satisfaire les intérêts boursiers de l’oligarchie financière ou celle de « communistes » (révisionnistes en fait) qui misent sur l’appui des puissances impérialistes pour leur « mission ». Dès lors, Bush junior programma sa « guerre de 10 ans » visant à se subordonner totalement le Proche-Orient, à encercler la Russie capitaliste et la Chine via l’Afghanistan et les Républiques devenues « bananières » de l’Asie ex-soviétique, à rendre dépendants dans le domaine énergétique les pays de l’UE. La guerre fut précédée par une campagne de bobards dignes de Goebbels, accusant l’Irak bombardée depuis tant d’années par l’aviation américano-britannique de « posséder des armes de destruction massive », média-mensonge repris par tous les plumitifs à la solde de Washington. En mars 2003, ce fut l’invasion criminelle de l’Irak par les troupes de la « coalition » qui plongea l’Irak dans un chaos indescriptible, occasionnant des centaines de milliers de victimes, paupérisant le pays de manière dramatique. La prise de Bagdad permit à l’administration US de mettre en place un gouvernement de marionnettes locales (affairistes, chefs de clan kurdes, révisionnistes, cléricaux chiites), suite à un véritable putsch renversant Saddam. La ligne de Washington est d’attiser toujours la discorde nationale, de s’appuyer sur le haut clergé chiite contre les autres croyants et nationalités, l’objectif des stratèges du pentagone étant de diviser la nation irakienne en plusieurs « bantoustans » chiite, sunnite, kurde. Mais un peuple libre ne saurait tomber ! Depuis, une large résistance irakienne à l’occupation porte des coups militaires de plus en plus rude à l’armada américano-britannique, l’obligeant à l’envoi de troupes supplémentaires malgré les recommandation de plusieurs experts américains liés à l’administration de Bush senior qui recommandait pourtant un « désengagement » mais ce serait un aveu trop cuisant d’échec pour l’hôte de la maison blanche ! Les troupes d’occupation après la capture de celui qui était le président légal de l’Irak et en tant que tel reconnu par la communauté internationale, le simulacre de procès ( la défense ne pouvant exercer librement ses droits) suivi d’une sentence dictée par Bush et consorts, le mode d’exécution barbare (filmant les derniers instants du leader irakien) atteste du mensonge et alibi des interventionnistes impérialistes : loin d’amener la « démocratie » et les « droits de l’homme » amène la réaction intégriste et moyenâgeuse. De plus au nom de quel mandat ? Sinon celui du colonialisme anglo-saxon qui n’a jamais caché son racisme intrinsèque pour les peuples arabes. Saddam Hussein est mort dignement avec courage et détermination, en combattant anti-impérialiste. Ses derniers mots animeront sans nul doute la résistance irakienne : « pas de confusion entre dirigeants et peuples des envahisseurs, irakiens restez unis et rejetez la coalition iranienne » (le gouvernement fantoche). Le combat anti-impérialiste pour obtenir le retrait des troupes d’occupation afin de permettre à l’Irak de décider librement de son avenir et de vivre en paix, la condamnation par l’humanité progressiste des criminels de guerre Bush et Blair sera un des grands combats de l’année à venir. Secrétariat de l’URCF le 30 décembre 2006 |
| | Posté le 03-01-2007 à 17:24:57
| Finimore a écrit :
-celle-ci (l'exécution) ne permet pas au peuple Irakien d'avoir un réel procès et évacue les responsabilités des grandes puissances impérialistes. Pendant des années Sadam fut un pion des impérialistes et quand il fut (sur la base des intérêts notamment pétrolier) trop gênant pour l'impérialisme américain, celui-ci changea d'alliance et décida l'intervention (guerre et coccupation) en Irak sous de fallacieux prétextes. |
c'est très juste 1) le peuple irakien n'aura pas se s jugements (notamment pour les chiites qui attendaient plus qu'une peine de mort pour des crimes commis contre les kurdes...) 2) on (comprends ici la société civile internationale et les opinions publiques des pays occidentaux) ne saura jamais exactement à quel point nos gouvernements ont soutenus Saddam contre l'Iran et également comme le faisait remarqué Melestam contre les communistes perso je suis également contre la peine de mort, une raison de plus qui vient s'ajouter à la liste énuméré.. |
| | Posté le 03-01-2007 à 22:58:58
| Melestam a écrit :
C'est clair, pendant la guerre contre l'Iran, les Irakiens ont été surrarmé par Les Américains, les Britanniques et les Français, pour ne citer que les plus gros fournisseurs. Sans oublier qu'à ses début en politique, Saddam avait été remarqué par la CIA pour son habilité à zigouiller les communistes ! |
Y'a vraiment pas besoin d'aller plus loin. Tout est dit. |
| | Posté le 04-01-2007 à 00:52:33
| Ok, alors je me gourre complétement sur son cas. Moi, il me semblait qu'il était anti-impérialiste. |
| | Posté le 06-01-2007 à 11:31:14
| L'anti-impérialisme n'est pas seulement la capacité à s'opposer à un moment donné à l'impérialisme US. C'est aussi la capacité à réaliser la révolution nationale démocratique ou de démocratie nouvelle. Armenak |
| | Posté le 17-01-2007 à 14:34:51
| Dans un café de l’ancien centre de Bagdad, les clients interrogés sur le procès à venir de l’ancien président Saddam Hussein prennent d’abord un air grave pour rappeler les crimes du dictateur ou la nécessité d’un tel jugement. Puis, au bout de quelques phrases, tout le monde sourit et regarde ailleurs, comme si le procès ne devait rien apporter de sérieux. Tous sont persuadés que les Etats-Unis contrôlent entièrement le tribunal devant lequel va comparaître l’ancien dictateur et qu’aucun étranger n’y sera mis en cause. « Si ce procès a vraiment lieu un jour, et j’en doute, précise un professeur, il ne posera jamais la question des relations de Saddam avec les pays étrangers. » Un ingénieur ajoute : « Cela risquerait de révéler trop d’affaires qui ne sont pas dans l’intérêt de l’Occident. » Consulté très en amont par le département d’Etat, qui joua un rôle-clé dans la création de ce tribunal, l’expert judiciaire américain Cherif Bassiouni explique : « Tout a été fait pour installer un tribunal dont les juges ne seront pas indépendants, mais, au contraire, strictement contrôlés ; en parlant de contrôle, je veux dire que les organisateurs de ce tribunal doivent s’assurer que les Etats-Unis et les autres puissances occidentales ne seront pas mis en cause. Les statuts mêmes du tribunal feront en sorte que les Etats-Unis et les autres pays soient complètement écartés des accusations. Ce qui fera de ce procès un procès incomplet et injuste. Une vengeance du vainqueur. » Les organisateurs américains et irakiens du procès ont en effet décidé que le tribunal spécial qui va juger les crimes de M. Saddam Hussein ne pourra accuser de complicité aucun étranger. Or l’histoire de ces quarante dernières années déborde d’exemples où des non-Irakiens, parmi lesquels cinq présidents américains, au moins trois présidents français, plusieurs premiers ministres britanniques et quantité d’entrepreneurs occidentaux ont été les complices, parfois les coauteurs, de crimes commis par le régime baasiste. C’est sous la présidence de John F. Kennedy que Washington a commencé à soutenir des tueries en Irak. En 1963, inquiets de voir le président Abdel Karim Qassem se rapprocher de Moscou et menacer de nationaliser le pétrole, les Etats-Unis décidèrent d’agir. Le 8 février 1963, ils appuient le coup d’Etat d’un parti politique très anticommuniste, le Baas. Conseiller politique de l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad juste après ce coup d’Etat, M. James Akins confirme : « Nous fournissions aux baasistes de l’argent, beaucoup d’argent, ainsi que de l’équipement. Cela ne se disait pas ouvertement, mais beaucoup parmi nous le savaient. » Après avoir fusillé le président Qassem, les baasistes ont torturé et tué des milliers de communistes et de sympathisants de la gauche : médecins, magistrats, ouvriers. « Nous n’avions reçu qu’un seul ordre : exterminer les communistes ! », déclare un des auteurs de ce massacre, aujourd’hui directeur d’une école primaire à Bagdad, M. Abdallah Hatef. « Le jeune Saddam Hussein était très motivé. Il s’occupait de torturer les ouvriers, ce qui consistait à gonfler les hommes avec de l’eau, à leur briser les os, ou bien à les “électrifier”. » Washington l’a toujours nié, mais plusieurs organisateurs du coup d’Etat ont révélé que la CIA a joué un rôle actif dans la tuerie, notamment en fournissant des listes de communistes. En 2003, un ancien responsable de la diplomatie américaine interrogé par une agence de presse a, avant de répondre, requis l’anonymat : « Nous étions franchement heureux d’être débarrassés des communistes ! Vous pensez qu’ils méritaient une justice plus équitable ? Vous plaisantez. L’affaire était bien trop sérieuse (1) ! » Jusque-là inédit, le compte rendu d’une réunion tenue à Bagdad le 9 juin 1963 (2) entre les Américains et les baasistes confirme la volonté « commune d’endiguer le communisme dans la région ». L’ennemi visé comprenait aussi les Kurdes résistant au pouvoir baasiste dans le nord du pays. A Bagdad, M. Subhi Abdelhamid (3), qui, à l’époque, commandait les opérations de l’armée irakienne contre les Kurdes, a confirmé qu’il avait personnellement négocié avec l’attaché américain la livraison de cinq mille bombes afin de briser la résistance. « Puis les Américains nous ont offert, sans facture à payer, mille bombes au napalm pour bombarder les villages kurdes. » D’après les Kurdes qui ont vécu ces bombardements, le napalm a brûlé des troupeaux et des villages entiers. Mais, à l’époque, ils imaginaient que ce napalm avait été fourni par les Soviétiques. Le FPLP observe une minute de silence dans laquelle il rend hommage à aux martirs du parti et à ... Saddam Hussein Ca dérape les amis, ca dérape ... |
| | Posté le 17-01-2007 à 15:03:14
| Après avoir fusillé le président Qassem, les baasistes ont torturé et tué des milliers de communistes et de sympathisants de la gauche : médecins, magistrats, ouvriers. « Nous n’avions reçu qu’un seul ordre : exterminer les communistes ! », déclare un des auteurs de ce massacre, aujourd’hui directeur d’une école primaire à Bagdad, M. Abdallah Hatef. « Le jeune Saddam Hussein était très motivé. Il s’occupait de torturer les ouvriers, ce qui consistait à gonfler les hommes avec de l’eau, à leur briser les os, ou bien à les “électrifier”. » Washington l’a toujours nié, mais plusieurs organisateurs du coup d’Etat ont révélé que la CIA a joué un rôle actif dans la tuerie, notamment en fournissant des listes de communistes. En 2003, un ancien responsable de la diplomatie américaine interrogé par une agence de presse a, avant de répondre, requis l’anonymat : « Nous étions franchement heureux d’être débarrassés des communistes ! Vous pensez qu’ils méritaient une justice plus équitable ? Vous plaisantez. L’affaire était bien trop sérieuse (1) ! » |
| | Posté le 17-01-2007 à 18:03:27
| pour répondre à Sti, le FPLP a effectivement observé une minute de silence pour Saddam, comme il l'avait fait par le passé pour Hafez el-Assad ou Nasser. Loin d'un dérapage, le FPLP est toujours le reflet de ses composantes hétérogènes : marxistes et panarabistes y cohabitent, la lutte de lignes étant présente en permanence, ce qui n'en fait pas un parti communiste, ni une organisation marxiste-léniniste telle que nous la concevons. Par ailleurs, et sans doute se trompent-ils, de nombreux palestiniens ne voient en Saddam que le personnage qui s'est opposé à partir des années 90 aux USA et à Israël et non la marionnette pro-impérialiste des années 70 à 80. Armenak |
| | Posté le 17-01-2007 à 23:07:47
| ces précision je les connais fort bien comme tu le sais mais il y a vingt ans, les militants marxistes (encore très influent) n'aurait pas été d'accord. D'ailleur, c'est plutôt un hommage confessionnel que politique car Hussein ne représentait plus un panarabisme conséquent depuis de nombreuses années mais de confession sunnite et avec les clivages religieux puissants qui se forment et cause des morts par centaines, il représente une forme de resistance au schisme. Bref, l'expression de gauche au sein du FPLP était bien plus présente dans les années 60, la pensée marxiste y été bien plus visible ... C'est en cela que je pense que cela "dérape" ... |
| | Posté le 14-02-2007 à 12:18:08
| -Je suis pas foncièrement contre la peine de mort pour les salauds notoires (une balle dans la nuque pour Pinochet, Franco, Papon et une pléiade d'autres...). Mais d'en faire un spectacle morbide comme le sont la plupart des executions, de faire des films immondes pour satisfaire les instincts les plus sordides,... Ils ont réussi à faire de l'execution de Saddam un spectacle, et de Saddam un martyr. C'est vraiment des gros nuls, les derniers des abrutis. Je parlerais pas de leurs motifs, d'autres le feront mieux. Mais autant y'a des pourris qui font bien leur boulot, autant eux, ils arrivent même pas à réussir leurs petites magouilles. Pour ce qui est de l'execution des marxistes, ca m'étonne pas du tout. Il faut pas oublier que c'était un dictateur et un beau salaud, même s'il à barré la route aux US et aux intégristes à une époque. |
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