Sujet : rapprochement Chine Palestine | | Posté le 14-06-2023 à 20:38:13
| La Chine et la Palestine renforcent leurs liens vers un partenariat stratégique "historique" Xi présente une proposition en trois points pour régler la question palestinienne Par les journalistes du personnel de GT Publié: 14 juin 2023 17:14 Le président chinois Xi Jinping s'est entretenu le 14 juin à Pékin avec le président palestinien Mahmoud Abbas. Les deux dirigeants ont annoncé l'établissement d'un partenariat stratégique entre la Chine et la Palestine. Photo : Xinhua Le président chinois Xi Jinping serre la main du président palestinien en visite Mahmoud Abbas au Grand Palais du Peuple à Pékin le 14 juin 2023. Photo : Xinhua https://www.globaltimes.cn/page/202306/1292561.shtml La Chine et la Palestine ont transformé mercredi leurs relations bilatérales en un partenariat stratégique sous le témoignage du président chinois Xi Jinping et du président palestinien en visite Mahmoud Abbas. M. Xi a souligné que la Chine et la Palestine étaient de bons amis et de bons partenaires qui se font confiance et se soutiennent mutuellement. La Chine a été l'un des premiers pays à reconnaître l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et l'État de Palestine, et a toujours fermement soutenu la juste cause du peuple palestinien de restaurer ses droits nationaux légitimes, a déclaré M. Xi. Face à des changements sans précédent dans le monde et aux nouveaux développements au Moyen-Orient, la Chine est prête à renforcer la coordination et la coopération avec la Palestine, et à œuvrer pour une solution globale, juste et durable à la question palestinienne dans les meilleurs délais, a noté M. Xi. Selon des analystes, cette importante réunion réaffirme non seulement l'amitié traditionnelle sino-palestinienne basée sur la confiance et le soutien mutuels, mais annonce également l'engagement continu de la Chine à résoudre le conflit palestino-israélien, qui a été marginalisé dans le contexte de changements majeurs et de turbulences dans le monde. paysage malgré la récente montée des tensions, ont déclaré mercredi des analystes. Les analystes estiment que la Chine, avec une position cohérente et juste, continuera à jouer un rôle constructif dans la promotion de la réconciliation au Moyen-Orient, et ils ont déclaré que l'Initiative de sécurité mondiale (GSI) proposée par la Chine recueille un soutien plus large et produit plus de fruits dans le région et dans le monde. Amis de longue date Notant que le président Abbas est le premier chef d'Etat arabe accueilli par la Chine cette année, M. Xi a déclaré mercredi que cette visite en disait long sur la solidité des relations sino-palestiniennes. L'amélioration des relations constituera une étape importante dans les relations sino-palestiniennes, qui s'appuie sur les réalisations passées et annonce un avenir meilleur. La Chine saisira cette opportunité pour travailler avec la Palestine pour faire progresser l'amitié et la coopération bilatérales dans tous les domaines, a déclaré M. Xi. Depuis l'établissement des relations diplomatiques bilatérales en 1988, la Chine a toujours contribué, dans la mesure de ses capacités, au développement économique de la Palestine et à l'amélioration des moyens de subsistance de la population. La Chine a aidé la Palestine dans la construction de plus de 40 projets, dont des écoles et des routes, a envoyé des équipes d'experts, des fournitures médicales et des vaccins pendant la pandémie de COVID-19, et en juin 2023, la Chine a promis un don supplémentaire de 1 million de dollars à l'Agence de secours et de travaux pour Réfugiés de Palestine au Proche-Orient. Dans une déclaration conjointe sur l'amélioration des relations bilatérales publiée mercredi, les deux parties ont réitéré leur soutien mutuel sur les questions d'intérêts fondamentaux et les principales préoccupations. La Palestine défend le principe d'une seule Chine et soutient tous les efforts déployés par le gouvernement chinois pour parvenir à la réunification nationale… et condamne l'ingérence extérieure dans les affaires intérieures de la Chine, y compris les affaires liées à Hong Kong et au Xinjiang. La Chine soutient la Palestine pour qu'elle devienne membre à part entière de l'ONU et pour qu'elle reprenne les pourparlers de paix avec Israël sur la base du principe « terre contre paix », des résolutions pertinentes de l'ONU et de la « solution à deux États » pour parvenir à une coexistence pacifique entre la Palestine et Israël. Les deux parties se sont engagées à promouvoir activement les négociations sur les accords de libre-échange et à renforcer les échanges sur la culture, l'éducation et les médias. La Chine continuera de fournir une aide humanitaire à la Palestine et de soutenir ses projets de subsistance et de développement et elle continuera de fournir une formation du personnel et d'aider au renforcement des capacités de la Palestine, lit-on dans la déclaration conjointe. Rong Ying, vice-président de l'Institut chinois des études internationales, a déclaré mercredi au Global Times que l'amélioration des relations bilatérales peut ouvrir la voie à davantage de potentiel de coopération bilatérale, renforçant ainsi le développement et la présence internationale de la Palestine. La Chine est convaincue que le développement peut résoudre de nombreux problèmes de sécurité de manière durable. L'approche de la Chine en matière de médiation annonce les perspectives de sécurité et de développement de la Chine et son engagement en faveur d'une sécurité commune, globale, coopérative et durable dans la région, a déclaré Rong. Approche de la Chine Xi, lors de la rencontre de mercredi avec Abbas, a avancé une proposition en trois points pour le règlement de la question palestinienne. Premièrement, la solution fondamentale réside dans la création d'un État palestinien indépendant jouissant d'une pleine souveraineté sur la base des frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale. Deuxièmement, les besoins économiques et de subsistance de la Palestine doivent être satisfaits. Troisièmement, il est important de maintenir la bonne direction des pourparlers de paix. Une conférence de paix internationale à grande échelle, plus autoritaire et plus influente devrait être convoquée pour créer les conditions de la reprise des pourparlers de paix et contribuer à des efforts tangibles pour aider la Palestine et Israël à vivre en paix, a déclaré M. Xi. Alors que la question palestinienne est marginalisée des projecteurs au milieu de turbulences majeures dans le paysage mondial, la Chine a assumé la responsabilité d'une puissance majeure pour arbitrer en permanence le conflit. Il maintient une position cohérente et avance pas à pas, a noté Rong. Ding Long, professeur à l'Institut de recherche sur le Moyen-Orient de l'Université des études étrangères de Shanghai, a déclaré mercredi au Global Times que la position constante de la Chine, contrairement aux positions vacillantes et partielles de certains grands pays, est le fondement de la confiance mutuelle de haut niveau entre Chine et Palestine. Wu Sike, ancien envoyé spécial du gouvernement chinois sur les questions du Moyen-Orient, a noté mercredi que lors de la médiation du conflit, la Chine pense non seulement d'un point de vue bilatéral, mais se soucie également de la stabilité durable dans la région et agit au nom de la justice internationale. La stabilité à long terme sert les intérêts d'Israël, car même s'il peut conserver un statut avantageux pendant un certain temps, tant que les préoccupations de la Palestine ne seront pas prises en compte, des conflits éclateront de temps en temps, mettant en péril la sécurité et le développement d'Israël, a déclaré Wu au Global Times. Le rôle et les efforts de la Chine ont été reconnus, car un récent sondage a montré que 80 % des Palestiniens accueillent favorablement les offres chinoises de médiation dans le conflit palestino-israélien, tandis que les États-Unis sont considérés comme l'option la moins préférée. Les États-Unis, ayant été un courtier au Moyen-Orient pendant des décennies, se soucient le plus de leur propre influence et de leur hégémonie dans la région, ont déclaré des analystes, citant le soutien "du bout des lèvres" des États-Unis à la "solution à deux États" et l'administration Trump " L'affaire du siècle" La partialité des États-Unis envers Israël a érodé sa capacité à communiquer avec la Palestine, tandis que ses volte-face politiques entre différentes administrations ont également frustré la communauté internationale, ont-ils noté. Li Weijian, vice-président de l'Association chinoise des études sur le Moyen-Orient, a déclaré au Global Times que la médiation de la Chine ne vise pas à résoudre immédiatement le problème, car il est bien plus profond et compliqué que celui entre l'Arabie saoudite et l'Iran. L'objectif immédiat est de remettre le sujet sur le devant de la scène, de désamorcer les tensions et de mettre fin aux hostilités afin de faire avancer la reprise des pourparlers de paix bloqués depuis 2014. Étant donné que la Chine ne recherche aucun intérêt exclusif dans la région, les États-Unis, s'ils sont disposés à le faire, peuvent également se joindre aux efforts mondiaux avec leurs liens spéciaux avec Israël, a déclaré Li. Abbas Zaki, membre du Comité central palestinien du Fatah et commissaire chargé des relations avec les pays arabes et la Chine, a déclaré à Xinhua dans une interview lundi que le rapprochement Iran-Arabie saoudite a marqué un changement dans le paysage politique au Moyen-Orient et a sensibilisé à l'unité et à l'indépendance parmi les Alors que le Moyen - Orient déplace sa priorité de la géopolitique vers le développement, la GSI chinoise, étroitement liée à l'Initiative de développement mondial et à l'Initiative de civilisation mondiale, est comprise par davantage et obtient un soutien plus large, a déclaré Rong. « La Chine apporte sa contribution avec des propositions, des solutions et une sagesse chinoises », a-t-il déclaré.
Edité le 14-06-2023 à 20:38:28 par Xuan |
| | Posté le 15-06-2023 à 12:45:08
| "et a sensibilisé à l'unité et à l'indépendance parmi les Alors que le Moyen - Orient" tu veux dire parmi les Arabes alors que.. |
| | Posté le 15-06-2023 à 12:52:23
| sinon je trouve que la Chine a maintenu des relations commerciales beaucoup trop fortes avec les sionistes alors que le boycott est l'arme de la résistance, pour pouvoir l'ouvrir sur le sujet ils appuient la direction corrompue, dégénérée du Fatah à qui les sionistes sous-traitent la pacification de la cisjordanie tels les nazis sous-traitaient à Pétain la pacification du sud de l'hexagone |
| | Posté le 15-06-2023 à 13:17:44
| chine : imaginons la paix entre Israël et la Palestine ? 15 JUIN 2023 https://histoireetsociete.com/2023/06/15/chine-imaginons-la-paix-entre-israel-et-la-palestine/ Global Security Initiative laisse une plus grande place à l’imagination dans la paix entre la Palestine et Israël : éditorial du Global Times Un symbole de plus de ce nouveau monde qui demande à naitre autour des propositions de respect des souverainetés, du droit des peuples à disposer d’eux mêmes et des coopérations basés sur des interêts mutuels, sans coalitions et dans des réalisations concrètes gagnant gagnant. Il faut bien mesurer qu’il est bien que le PCF , les communistes de toutes obédiences, les progressistes se rendent compte de la nécessité de la paix mais tant qu’il ne s’agira comme pour Cuba que de déclarations creuses sans la moindre action concrète , en se contentant comme dans les Bouches du rhone de détruire le peu qui se fait dans la volonté d’achever le concurrent je ne considérerai cela que comme du pipeau et de l’art une fois de plus d’appuyer par l’inertie l’adversaire; les belles paroles ne suffisent plus une monde est en train de naître ou on FAIT ou on agite des mots sans conséquences et on poursuit l’ancien, la destruction. Par Global TimesPublié: 13 juin 2023 11:56 Illustration : Chen Xia/GT Illustration : Chen Xia/GT A l’invitation du président chinois Xi Jinping, le président palestinien Mahmoud Abbas effectue une visite d’Etat en Chine de mardi à vendredi. En tant que vieil ami du peuple chinois, il s’agit de la cinquième visite du président Abbas en Chine, et il est également le premier chef d’État arabe accueilli par la Chine cette année. Il est largement admis que les relations amicales traditionnelles entre la Chine et la Palestine atteindront un nouveau niveau. Outre la coopération bilatérale, la question palestinienne devrait être l’un des sujets abordés par les deux chefs d’Etat. Dans le contexte d’une vague de réconciliation au Moyen-Orient, on attend beaucoup de savoir si cette visite apportera plus d’espoir de paix dans la région. Selon la partie palestinienne, la visite d’Abbas se concentrera sur « l’Initiative de paix arabe », et la Chine devrait continuer à jouer un rôle plus important dans la question israélo-palestinienne. Il est bien connu que la Chine plaide inlassablement pour la réalisation rapide d’une solution globale, juste et durable à la question palestinienne depuis de nombreuses années. La Chine a présenté ses propres propositions et a souhaité aux négociateurs des deux côtés de la Palestine et d’Israël la possibilité de tenir des pourparlers directs en Chine. La poignée de main entre l’Arabie saoudite et l’Iran, les « rivaux jurés » au Moyen-Orient, à Pékin a montré au monde le grand attrait de l’Initiative de sécurité mondiale. Après cela, les gens ont plus de place pour l’imagination sur la question palestinienne sur la question palestinienne et si la Palestine et Israël rompront l’affirmation selon laquelle « la volonté et la capacité de parvenir à un compromis historique sont presque nulles ». La question palestinienne est au cœur de la question du Moyen-Orient, et elle est liée à la paix et à la stabilité de la région ainsi qu’à l’équité et à la justice internationales. De la Seconde Guerre mondiale à la guerre froide, puis au 21e siècle, le Moyen-Orient a connu de multiples guerres et d’innombrables conflits. Les victimes et les crises humanitaires provoquées ont été choquantes. Il est inquiétant que le processus de paix entre la Palestine et Israël stagne depuis la rupture des pourparlers de paix en 2014, et que le « mécanisme du Quartet » composé des Nations Unies, des États-Unis, de la Russie et de l’Union européenne n’existe que de nom ces dernières années. En mai 2021, le plus grand conflit armé depuis 2014 a éclaté entre la Palestine et Israël, entraînant la mort de plus de 200 Palestiniens, dont des dizaines d’enfants, et au moins 12 morts du côté israélien, dont deux enfants. Des violences ont également éclaté entre la Palestine et Israël en avril et mai de cette année. Accélérer efficacement le processus de paix israélo-palestinien met à l’épreuve et vérifie la conscience et la moralité internationales. Nous savons tous que Washington parle souvent de justice et de droits de l’homme et aime se tenir sur le terrain moral élevé pour accuser les autres, mais il est profondément coupable dans la question palestinienne. En tant que superpuissance, les États-Unis ont joué un rôle très négatif dans la question palestinienne. Il a non seulement empêché à plusieurs reprises le Conseil de sécurité de l’ONU de s’exprimer sur cette question, mais il a également fortement favorisé une partie, exacerbant le conflit. Le plan de paix au Moyen-Orient proposé pendant le mandat de Trump a même été considéré comme « une marque de honte » plutôt que comme un accord. Un récent sondage a montré que 80% des Palestiniens accueillent favorablement l’offre chinoise de médiation dans le conflit israélo-palestinien, tandis que les États-Unis sont considérés comme les moins importants.L’option vorite, qui montre que le public défend la justice. Nous avons également remarqué que certains médias américains, tout en montrant peu d’intérêt pour la question palestinienne, ont vu la visite d’Abbas en Chine à travers le prisme de la « concurrence américano-chinoise », affirmant que le voyage signalait les « ambitions diplomatiques plus larges » de la Chine au Moyen-Orient et essayant de la dépeindre comme faisant partie de la « confrontation américano-chinoise ». Cet argument est non seulement étroit d’esprit et à courte vue, mais montre aussi qu’aux yeux des élites américaines, cet événement majeur concernant la paix, la stabilité, l’équité et la justice n’est qu’un outil de concurrence. Si certaines élites américaines se sentent « impuissantes » au Moyen-Orient aujourd’hui, c’est évidemment dû à leurs propres problèmes politiques, non liés à la Chine. Tout comme d’autres questions de sécurité au Moyen-Orient, la Chine n’a aucun intérêt personnel dans la question palestinienne et s’efforce d’empêcher que la question palestinienne ne soit marginalisée dans les situations régionales et internationales complexes et changeantes et de promouvoir le règlement de la question avec un sens de la justice. Le président Xi Jinping a présenté la « proposition en quatre points » de la Chine pour résoudre la question palestinienne lors de ses rencontres avec le président Abbas le 6 mai 2013 et le 18 juillet 2017. Après le début de l’affrontement entre la Palestine et Israël en 2021, la Chine, qui assurait la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU, a poussé le Conseil de sécurité à tenir cinq réunions sur la question palestinienne et a finalement publié une déclaration présidentielle. En outre, la Chine a également proposé trois voies pour mettre en œuvre la « solution à deux États » et a organisé un séminaire pour les militants de la paix de Palestine et d’Israël. Jusqu’à présent, cinq envoyés spéciaux chinois au Moyen-Orient se sont rendus en Palestine, en Israël, en Égypte, en Jordanie et dans d’autres pays apparentés de la région pour servir de médiateurs dans le conflit israélo-palestinien. La Palestine et Israël sont des voisins qui ne peuvent pas être éloignés l’un de l’autre. Il n’y a pas de gagnants dans les conflits, ni de perdants dans la paix. Le sens des responsabilités et de la moralité de la Chine dans le maintien de la paix et du développement dans le monde est évident pour la communauté internationale. C’est aussi la raison pour laquelle la Chine peut toujours se faire des amis au Moyen-Orient et dans le monde entier. Les gens voient que que ce soit l’Arabie saoudite et l’Iran, la Russie et l’Ukraine, la Palestine et Israël, ces pays qui sont les uns contre les autres, sont à la fois les partenaires et les amis de la Chine. C’est fondamentalement le résultat de l’objectif diplomatique de la Chine de construire une communauté de destin pour l’humanité, et cela favorisera davantage le concept de « destin partagé » pour porter ses fruits dans plus d’endroits. Nous espérons également que la visite du Président Abbas apportera davantage de bonnes nouvelles pour la paix au Moyen-Orient. |
| | Posté le 15-06-2023 à 13:42:04
| Mengistu a écrit :
"et a sensibilisé à l'unité et à l'indépendance parmi les Alors que le Moyen - Orient" tu veux dire parmi les Arabes alors que.. |
Traduction auto qui part en vrille et que je n'ai pas remarquée. Le texte original en anglais dit : Abbas Zaki, membre du Comité central palestinien du Fatah et commissaire chargé des relations avec les pays arabes et la Chine, a déclaré à Xinhua dans une interview lundi que le rapprochement Iran-Arabie saoudite a marqué un changement dans le paysage politique au Moyen-Orient et a sensibilisé à l'unité et à l'indépendance parmi les pays de la région. Tandis que le Moyen - Orient déplace la priorité de sa géopolitique vers le développement, la GSI chinoise, étroitement liée à l'Initiative de développement mondial et à l'Initiative de civilisation mondiale, est comprise par davantage et obtient un soutien plus large, a déclaré Rong. « La Chine apporte sa contribution avec des propositions, des solutions et une sagesse chinoises », a-t-il déclaré. GSI : Initiative de sécurité globale
Mengistu a écrit :
sinon je trouve que la Chine a maintenu des relations commerciales beaucoup trop fortes avec les sionistes alors que le boycott est l'arme de la résistance, pour pouvoir l'ouvrir sur le sujet ils appuient la direction corrompue, dégénérée du Fatah à qui les sionistes sous-traitent la pacification de la cisjordanie tels les nazis sous-traitaient à Pétain la pacification du sud de l'hexagone |
Je te rappelle que la Chine s'en tient aux 5 principes de la coexistence pacifique, dont la non ingérence. Ce qui vaut pour Israël comme pour l'autorité palestinienne. Mais ça ne l'empêche pas de dénoncer les bombardements de Gaza régulièrement. Elle demande aux autres pays de s'en tenir au principe d'une seule Chine et rien de plus. Ceci vient en grande partie du passé colonial de la Chine, et l'oppose à la tentation de grande puissance impérialiste.
Edité le 15-06-2023 à 13:48:08 par Xuan |
| | Posté le 15-06-2023 à 15:04:22
| Ces principes ne me semblent pas intangibles et sont même critiquables en soi. Critiquer le soi-disant droit d'ingérence comme justification hypocrite des occidentaux lorsqu'ils interviennent en Syrie, au Mali ou en Libye pour des intérêts financiers, c'est juste. Mais utiliser le refus de l'ingérence comme prétexte pour maintenir des relations commerciales avec l'entité sioniste et défendre la soi-disant "solution à 2 Etats", c'est indigne. En plus Danielle Bleitrach j'ai vu sur son site ses attaques dégoutantes contre la résistance palestinienne notamment le Hamas qui en est la principale composante militaire. Quant à la coexistence pacifique, je croyais que c'était une trahison de Krouchtchev dans la vision de Mao.. |
| | Posté le 15-06-2023 à 15:06:04
| Je préfère largement les positions cubaine et nord-coréenne qui sont clairement pour le boycott de l'entité sioniste, son isolement international, avec des sanctions économiques, diplomatiques comme face à l'Afrique du Sud d'apartheid. Cuba et la RPDC sont pour la victoire militaire de la résistance Les nord-coréens livrent même des armes à la résistance. Voilà pour moi la politique qu'un Etat socialiste doit adopter sur cette question |
| | Posté le 15-06-2023 à 23:44:48
| Mengistu a écrit :
Ces principes ne me semblent pas intangibles et sont même critiquables en soi. Critiquer le soi-disant droit d'ingérence comme justification hypocrite des occidentaux lorsqu'ils interviennent en Syrie, au Mali ou en Libye pour des intérêts financiers, c'est juste. Mais utiliser le refus de l'ingérence comme prétexte pour maintenir des relations commerciales avec l'entité sioniste et défendre la soi-disant "solution à 2 Etats", c'est indigne. En plus Danielle Bleitrach j'ai vu sur son site ses attaques dégoutantes contre la résistance palestinienne notamment le Hamas qui en est la principale composante militaire. Quant à la coexistence pacifique, je croyais que c'était une trahison de Krouchtchev dans la vision de Mao.. |
Ben non, l'ingérence ne se justifie pas. Et les cinq principes de la coexistence pacifique n'ont rien à voir avec la coexistence pacifique vue par Khrouchtchev. Selon lui la coexistence pacifique reposait sur l'armement nucléaire et impliquait l'abandon des luttes de libération nationale, tandis que les grandes puissances pouvaient imposer la paix, un statu quo en fait. Et pour Bleitrach, le Hamas est antisémite. La vision de Mao Zedong n'exclut pas les luttes de libération nationale contre l'impérialisme, au contraire. Mais les cinq principes de la coexistence pacifique ont été élaborés en présence de Chou En lai à Bandoeng : "le respect mutuel de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, la non-agression mutuelle, la non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, l'égalité et les avantages mutuels, et la coexistence pacifique." Pourquoi ? Parce que ce sont les principes que bafoue systématiquement l'impérialisme. Et la Chine maintient toujours ces principes [voir ci-dessous]. En ce qui concerne Israël, la Chine rejette une solution qui ne tiendrait pas compte de la communauté juive, d'une part. D'autre part la cause fondamentale du conflit israélo palestinien c'est l'impérialisme, d'abord britannique puis US. Pour cette raison la Chine souhaite isoler ce foyer de conflit des USA, comme en Ukraine. Faire rayonner les Cinq Principes de la Coexistence pacifique pour construire un monde meilleur basé sur la coopération et le gagnant-gagnant 2014-07-01 11:09 -Discours de M. Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine à la Conférence commémorative du 60e anniversaire de la publication des Cinq Principes de la Coexistence pacifique (28 juin 2014) Monsieur le Président U Thein Sein, Monsieur le Vice-Président Mohammad Hamid Ansari, Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique, Distingués Invités, Mesdames et Messieurs, Chers Amis, Aujourd'hui, nous sommes réunis ici pour commémorer solennellement le 60e anniversaire de la publication des Cinq Principes de la Coexistence pacifique. Cet événement célébré en commun par la Chine, l'Inde, le Myanmar et la communauté internationale revêt une signification importante pour faire rayonner les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, renforcer l'amitié et la coopération entre les différents peuples et promouvoir la paix et le développement dans le monde. À cette occasion, je tiens à souhaiter, au nom du gouvernement et du peuple chinois ainsi qu'en mon nom personnel, une chaleureuse bienvenue à tous les invités et amis ici présents. Le Président U Thein Sein et le Vice-Président Mohammad Hamid Ansari viennent de prononcer des discours importants et pleins de chaleur, que j'ai beaucoup appréciés. Il y a 60 ans, sur fond de décolonisation après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la cause de l'indépendance et de la libération nationales s'est développée vigoureusement en Asie, en Afrique et en Amérique latine, et les pays nouvellement indépendants aspiraient à l'instauration des relations internationales d'égal à égal. En répondant à ce courant historique, la Chine, l'Inde et le Myanmar ont avancé ensemble les Cinq Principes de la Coexistence pacifique – le respect mutuel de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, la non-agression mutuelle, la non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, l'égalité et les avantages mutuels, et la coexistence pacifique. Les 28 et 29 juin 1954, la Chine a publié, respectivement avec l'Inde et le Myanmar, une déclaration commune confirmant que ces Cinq Principes s'appliqueraient aux relations Chine-Inde et Chine-Myanmar, ainsi qu'aux relations que les trois pays entretenaient avec les autres pays asiatiques et avec le reste du monde, ce qui est une initiative majeure dans les annales des relations internationales et une contribution historique à la construction d'un nouveau type de relations internationales justes et raisonnables. En jetant un regard rétrospectif sur l'histoire, nous avons une pensée profonde pour les dirigeants de l'ancienne génération des trois pays qui ont lancé ensemble les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, et nous exprimons notre haute estime pour les personnalités clairvoyantes de différents pays qui ont œuvré depuis de longues années au rayonnement de ces Principes ! Aujourd'hui, nous commémorons ensemble le 60e anniversaire de la publication des Cinq Principes de la Coexistence pacifique. L'occasion nous est ainsi offerte d'avoir des échanges pour mieux faire rayonner ces Principes dans le nouveau contexte, promouvoir l'instauration d'un nouveau type de relations internationales et construire ensemble un monde meilleur basé sur la coopération et le gagnant-gagnant. Mesdames et Messieurs, Chers Amis, Si les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont vu le jour en Asie, c'est parce qu'ils s'inscrivent dans les pensées traditionnelles des peuples asiatiques en faveur de la paix. La nation chinoise préconise depuis toujours la « primauté de la paix », l'« harmonie dans la différence », la « coexistence pacifique de tous les États » et l'« amour universel et la non-agression ». Les peuples de l'Inde, du Myanmar et d'autres pays asiatiques sont aussi traditionnellement attachés à des valeurs comme la bienveillance, la bonté et la paix. Le grand poète indien Rabindranath Tagore a écrit dans sa poésie : « Vous croyez pouvoir gagner l'amitié par la guerre ? Le printemps s'échappera alors sous vos yeux. » Le peuple du Myanmar a construit la Pagode Kaba Aye, dédiée à la prière pour la paix dans le monde. Les Cinq Principes de la Coexistence pacifique illustrent parfaitement les buts et principes de la Charte des Nations Unies, et facilitent leur mise en œuvre. Composés de quatre « mutuel » et d'une « coexistence », ces Cinq Principes représentent les nouvelles attentes des pays asiatiques vis-à-vis des relations internationales et incarnent un esprit du droit international qu'est la cohérence des droits, des devoirs et des responsabilités des différents pays. Dans les années 1950, le vent de l'amitié sino-indienne, guidé par les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, soufflait partout sur les vastes territoires des deux pays. Au cours de la visite en Inde du Premier Ministre Zhou Enlai, s'entendaient ici et là des cris de joie « Panchsheel Zindabad » (Vivent les Cinq Principes de la Coexistence pacifique) et « Hindi-Chini Bhai Bhai » (Les peuples indien et chinois sont frères). À la lumière des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, la Chine et le Myanmar ont réglé adéquatement leur question frontalière. Le Traité de frontière qu'ils ont signé en 1960 est le premier du genre que la Chine nouvelle a signé avec un pays voisin, et le Traité d'amitié et de non-agression mutuelle signé par les deux pays est le premier traité de paix et d'amitié entre des pays asiatiques. Au cours des 60 ans écoulés, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique non seulement ont germé et pris racine dans les esprits en Chine, en Inde et au Myanmar, mais aussi se sont répandus en Asie et dans le monde. La Chine, l'Inde et le Myanmar ont tous grandement contribué au rayonnement de ces principes. La partie chinoise estime que les pratiques dans les relations internationales démontrent une grande vitalité des Cinq Principes de la Coexistence pacifique. La partie indienne juge que si ces Principes étaient reconnus dans les relations mutuelles de tous les pays, il n'y aurait guère de conflit et certainement pas de guerre. Le Myanmar affirme que les Cinq Principes de la Coexistence pacifique constituent une ligne directrice pertinente pour tout pays. Mesdames et Messieurs, Chers Amis, Durant les six dernières décennies, malgré les épreuves des aléas internationaux, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, en tant que norme ouverte et inclusive du droit international, ont incarné l'essence des valeurs que sont la souveraineté, la justice, la démocratie et la légalité. - Les Cinq Principes de la Coexistence pacifique sont déjà devenus une norme fondamentale régissant les relations internationales et un principe fondamental du droit international. Incarnation pertinente de la nature même d'un nouveau type de relations internationales, ces Principes interdépendants se complètent mutuellement et forment un ensemble indivisible. Ils s'appliquent aux relations entre États aux régimes sociaux, aux niveaux de développement et aux tailles différents. Les dix principes adoptés en 1955 par la Conférence de Bandung représentent une extension et un développement des Cinq Principes de la Coexistence pacifique. Le Mouvement des non-alignés né dans les années 1960 a fait de ces Cinq Principes une ligne directrice. L'Assemblée générale des Nations Unies, dans ses déclarations concernées adoptées en 1970 et en 1974, ont acceptés ces Cinq Principes. Adoptés par un grand nombre d'organisations et d'instruments internationaux dans le monde d'aujourd'hui, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique bénéficient d'une adhésion et d'un respect larges dans la communauté internationale. - Les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont défendu énergiquement les droits et intérêts des nombreux pays en développement. Ces principes, dont la quintessence est l'égalité souveraine de tous les pays du monde et l'opposition au monopole des affaires internationales par un pays quelconque, offre aux pays en développement une puissante arme intellectuelle pour défendre la souveraineté d'État et l'indépendance nationale, ainsi qu'un étendard pour leur coopération solidaire et leur union en vue d'émergence, ce qui a permis d'approfondir leur compréhension et confiance mutuelles, de renforcer la coopération Sud-Sud et de promouvoir l'amélioration et le développement des relations Nord-Sud. - Les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont joué un rôle actif dans la promotion de l'instauration d'un ordre politique et économique international plus juste et plus rationnel. En rejetant la loi de la jungle, ces principes ont accru les forces anti-impérialiste et anti-colonialiste et accéléré l'effondrement du système colonial. Sur fond de Guerre Froide et de confrontation Est-Ouest, les soi-disant idées de la « grande famille », de la « politique des blocs » et des « sphères d'influence », loin de permettre une bonne gestion des relations interétatiques, ont créé des conflits et envenimé la situation. Or, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, en contraste saisissant, ont frayé une nouvelle voie au règlement pacifique des questions interétatiques léguées par l'histoire et des différends internationaux. Mesdames et Messieurs, Chers Amis, Le monde d'aujourd'hui traverse des changements aussi profonds que complexes. Le courant de l'époque, marqué par la paix, le développement, la coopération et le gagnant-gagnant, s'affirme encore davantage. Les états deviennent de plus en plus interdépendants pour former une communauté de destin. Dans le même temps, les injustices et les inégalités dans les relations internationales se posent avec acuité, les défis planétaires se multiplient, les conflits régionaux et les guerres locales se succèdent les uns aux autres. Beaucoup de gens, les enfants notamment, vivent toujours sous les feux de guerre, et dans pas mal de pays en développement, les populations souffrent encore de la faim et de la précarité. Il nous reste donc un long chemin à parcourir pour préserver la paix mondiale et promouvoir le développement partagé. Les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, s'agissant de leur esprit, sens et rôle dans le nouveau contexte, ne sont ni dépassés ni atténués ni affaiblis. Bien au contraire, ils ont été renouvelés, approfondis et renforcés au fil du temps. « Tous les bons principes devraient évoluer avec le temps pour rester pertinents. » Le Président U Thein Sein et le Vice-Président Mohammad Hamid Ansari viennent de nous livrer d'excellentes idées et propositions pour poursuivre et faire rayonner les Cinq Principes de la Coexistence pacifique dans le nouveau contexte et promouvoir l'instauration d'un nouveau type de relations internationales et d'un monde meilleur. La Chine, l'Inde et le Myanmar partagent de larges consensus à cet égard. Je voudrais à cette occasion vous présenter quelques-unes de mes réflexions. Premièrement, s'en tenir à l'égalité souveraine. La souveraineté, symbole fondamental de l'indépendance d'un État, incarne et garantit ses intérêts. La souveraineté et l'intégrité territoriale sont inviolables. Les pays du monde doivent respecter les intérêts vitaux et les préoccupations majeures de part et d'autre. Ces principes sont essentiels, et ils ne doivent en aucun cas être ébranlés ni rejetés. Tous les pays, grands ou petits, puissants ou faibles, riches ou pauvres, sont membres égaux de la communauté internationale et bénéficient d'un droit de participer, sur un pied d'égalité, aux affaires internationales. Et les affaires d'un pays doivent être gérées par son peuple. Nous devons respecter les systèmes sociaux et les voies de développement choisis en toute indépendance par les différents pays et nous opposer à la subversion illégale des pouvoirs légitimes d'autres pays pour des intérêts ou raisons égoïstes. Deuxièmement, s'en tenir à la sécurité commune. La sécurité doit être universelle. Tous les pays du monde ont le droit de participer, sur un pied d'égalité, aux affaires sécuritaires internationales et régionales, ainsi que la responsabilité de préserver la sécurité internationale et régionale. Nous devons préconiser un concept de sécurité commune, globale, coopérative et durable, respecter et garantir la sécurité de chaque pays. Nous ne pouvons pas nous contenter d'un monde où seulement un ou quelques pays se trouvent en sécurité alors que les autres en insécurité. Il faut surtout éviter que l'on cherche sa sécurité absolue au détriment de celle des autres. Il est nécessaire de renforcer la coopération internationale et régionale pour répondre ensemble aux menaces sécuritaires non traditionnelles toujours plus nombreuses, lutter fermement contre toute forme de terrorisme et éliminer le terreau de ce fléau. Nous devons travailler pour régler de façon pacifique les divergences et litiges entre États par voie de dialogue et de consultations, accroître la confiance mutuelle, résoudre les différends et promouvoir la sécurité à travers le dialogue, et nous garder du recours arbitraire à la force ou à la menace par la force. L'emploi de la force, loin d'être une démonstration de puissance, illustre par contre le manque de moralité et la faiblesse de conviction. Seule une sécurité fondée sur la justice et la conviction est solide et durable. Il nous faut œuvrer à mettre en place une nouvelle architecture de coopération sécuritaire en Asie-Pacifique basée sur l'ouverture, la transparence et l'égalité et encourager les efforts de tous les pays du monde pour la préservation de la paix et de la sécurité mondiales et régionales. Troisièmement, s'en tenir au développement partagé. Le ciel, la planète et le monde sont suffisamment grands pour le développement et la prospérité de tous les pays. La situation où certains pays s'enrichissent de plus en plus alors que d'autres souffrent toujours de la pauvreté et du sous-développement ne peut pas durer. Tout comme le bateau s'élève avec la montée des eaux et que le fleuve s'accroît avec les eaux de ses affluents, seul l'épanouissement de chacun permet le développement de tous. Chaque pays doit, tout en cherchant son propre développement, contribuer activement à un développement partagé pour que les fruits du développement profitent davantage et mieux à tous les peuples. Nous devons travailler ensemble pour préserver et développer une économie internationale ouverte, promouvoir une croissance forte, durable et équilibrée de l'économie mondiale, encourager la libéralisation et la facilitation du commerce et de l'investissement, poursuivre une coopération régionale ouverte, combattre toute forme de protectionnisme et lutter contre toute tentative et tout acte qui visent à esquiver ses malheurs en les faisant retomber sur autrui. Il est indispensable de promouvoir la coopération Sud-Sud et le dialogue Nord-Sud, de renforcer la capacité d'auto-développement des pays en développement, d'inciter les pays développés à assumer davantage de responsabilités, de réduire l'écart Nord-Sud, de mettre en place un nouveau partenariat international pour le développement plus équitable et plus équilibré et de consolider la base d'un développement économique mondial stable et durable. Quatrièmement, s'en tenir à la coopération gagnant-gagnant. « La coopération fait la force et le repli sur soi mène à l'impuissance. » La coopération gagnant-gagnant doit constituer un choix politique fondamental de tous les pays du monde dans la gestion des affaires internationales. Il s'agit d'un principe universel qui s'applique non seulement au secteur économique, mais également aux domaines politique, sécuritaire et culturel. Tout pays doit associer ses intérêts nationaux à ceux des autres et s'efforcer d'élargir la convergence d'intérêts. Il faut s'entraider en vue d'une prospérité commune au lieu de se mettre des bâtons dans les roues. Il faut adopter un nouveau concept de gagnant-gagnant et de bénéfice pour tous et en finir avec la vieille idée de jeu à somme nulle et avec la logique « le gagnant prend tout » en vue de l'avènement d'un monde harmonieux où tous les pays se développent dans le respect de la diversité, l'inspiration mutuelle et le partage. Nous sommes appelés à œuvrer ensemble, avec un sens de solidarité et de responsabilité commune, à relever les défis planétaires croissants dont le changement climatique, la sécurité énergétique et de ressources naturelles, la cybersécurité et les grandes catastrophes naturelles, de sorte à préserver la planète, foyer commun de toute l'humanité. Cinquièmement, s'en tenir à la tolérance et à l'inspiration mutuelle. La diversité culturelle est une caractéristique fondamentale de la société humaine. Le monde d'aujourd'hui compte sept milliards d'habitants, plus de 200 pays et régions, plus de 2 500 ethnies et plus de 5 000 langues. Chaque ethnie ou culture a son originalité et ses spécificités, ce qui fait la diversité, mais non la supériorité. « Les choses du monde se développent sans rivalité, et les quatre saisons alternent sans contradiction. » Nous devons respecter la diversité culturelle, promouvoir les échanges et dialogue interculturels, favoriser la coexistence pacifique et le développement harmonieux des différentes civilisations, et rejeter l'égocentrisme et toute tentative d'abaisser une autre culture ou nation. Comme nous l'enseigne l'histoire de l'humanité, toute idée sur l'uniformisation culturelle du monde n'est qu'une illusion irréaliste. Chacun a ses atouts et ses faiblesses. Les divers pays et nations doivent promouvoir les échanges et l'inspiration mutuelle, se compléter et s'enrichir mutuellement avec la quintessence de leurs cultures, de manière à réaliser ensemble un tableau magnifique de la civilisation humaine. Sixièmement, s'en tenir à l'équité et à la justice. « Lorsque la grande voie de la vertu était fréquentée, toute chose sous le ciel était un bien commun. » L'équité et la justice sont de nobles objectifs poursuivis par tous les peuples du monde dans les relations internationales. Mais elles sont loin d'être réalisées aujourd'hui. Nous devons promouvoir ensemble la démocratisation des relations internationales. Le destin du monde doit être dans les mains de tous les peuples du monde et les affaires mondiales, concertées et gérées ensemble par les gouvernements et les peuples de tous les pays. L'idée de monopoliser les affaires internationales est anachronique et les tentatives dans ce sens sont vouées à l'échec. Nous devons promouvoir ensemble la légalité dans les relations internationales. Il faut faire respecter le droit international et les principes fondamentaux régissant les relations internationales universellement reconnus et mettre les règles largement applicables au service de la justice, de la paix et du développement. « La loi, c'est un principe directeur à respecter par tous. » Dans la communauté internationale, la loi est à respecter par tous. Aucune loi n'est applicable qu'aux autres et non à soi-même ou valable que pour soi-même et pas pour les autres. Le « deux poids, deux mesures » n'a pas sa place dans l'application de la loi. Tous les pays doivent préserver ensemble l'autorité et la rigueur du droit international et de l'ordre international, se conformer à la loi dans l'exercice de leurs droits, rejeter toute distorsion du droit international et toute tentative de porter atteinte aux intérêts légitimes d'autres pays, à la paix et à la stabilité sous prétexte de l' « état de droit ». Nous devons promouvoir ensemble la rationalisation des relations internationales. Il faut faire progresser la réforme du système de gouvernance mondiale pour l'adapter aux nouveaux changements dans les rapports de force internationaux, répondre aux préoccupations et revendications des différentes parties, et mieux préserver les droits et intérêts légitimes des nombreux pays en développement. Mesdames et Messieurs, Chers Amis, La Chine préconise activement et applique fermement les Cinq Principes de la Coexistence pacifique. Inscrits dans la Constitution de la Chine, ces principes constituent la pierre angulaire de sa politique étrangère. La Chine est un acteur, constructeur et contributeur du système international contemporain. - La Chine poursuivra résolument la voie du développement pacifique. Il s'agit là d'un choix stratégique fait par la Chine suivant la tendance de développement de notre époque et en fonction de ses intérêts fondamentaux. « Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse », tel est un concept préconisé par les Chinois. La Chine n'adhère pas à l'idée selon laquelle la puissance mène inévitablement à l'hégémonie. Ni l'hégémonisme ni le bellicisme ne coulent dans les veines des Chinois. La poursuite indéfectible par la Chine de la voie du développement pacifique profitera non seulement à elle-même, mais aussi à l'Asie et au monde. Aucune force ne peut ébranler notre conviction dans le développement pacifique. La Chine défend avec détermination sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts de développement et soutient en même temps les efforts des autres pays pour défendre les leurs, surtout ceux des pays en développement. Fidèle au principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autrui, la Chine n'imposera jamais sa propre volonté à autrui, ni ne prétendra jamais à l'hégémonie quelque puissante qu'elle soit. Nous espérons sincèrement que les autres pays suivront aussi la voie du développement pacifique et travailleront ensemble pour avancer à pas assurés sur cette voie. - La Chine développera avec détermination une coopération d'amitié avec tous les pays du monde sur la base des Cinq Principes de la Coexistence pacifique. « La confiance mutuelle rassemble les pays voisins et la bonne volonté rapproche les pays éloignés. » La Chine veille à approfondir la coopération mutuellement avantageuse avec ses voisins conformément au principe de l'amitié, de la sincérité, du bénéfice mutuel et de l'inclusivité pour qu'ils puissent bénéficier davantage des progrès de la Chine. Elle continuera à fonder la politique extérieure sur ses relations avec les pays en développement et à s'en tenir à la juste conception de la justice et des intérêts pour être toujours ami fiable et partenaire sincère des autres pays en développement. Accordant une haute importance à la place et au rôle des grands pays, la Chine s'efforce de développer avec eux des relations de coopération dans tous les domaines. Nous travaillons activement à développer avec les États-Unis un nouveau modèle de relations entre grands pays, à promouvoir avec la Russie un partenariat global de coordination stratégique et à construire avec l'UE un partenariat pour la paix, la croissance, la réforme et la civilisation, en vue de préserver ensemble la paix mondiale et d'assurer un développement partagé. - La Chine appliquera inébranlablement la stratégie d'ouverture mutuellement bénéfique. La Chine est en train de mettre en œuvre des initiatives de coopération majeures comme la Ceinture économique de la Route de la Soie, la Route de la Soie maritime du 21e siècle, le Corridor économique Bangladesh-Chine-Inde-Myanmar et la communauté de destin Chine-ASEAN, et elle saisira les opportunités ainsi offertes pour promouvoir sur tous les plans une nouvelle vague d'ouverture sur l'extérieur, développer un système économique ouvert et créer de nouvelles possibilités et perspectives pour le développement de l'Asie et du monde. Actuellement, le peuple chinois avance vers la construction d'une société de moyenne aisance sur tous les plans et la réalisation du rêve chinois du grand renouveau national. Le rêve chinois étant étroitement lié aux beaux rêves des autres peuples du monde, le peuple chinois entend travailler avec eux pour s'accorder mutuellement soutien et assistance dans la réalisation de leurs propres rêves, et la Chine souhaite progresser et prospérer ensemble avec les autres pays, notamment les pays voisins. Mesdames et Messieurs, Chers Amis, Pour rendre hommage à ceux qui ont travaillé à la poursuite et au rayonnement des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, et encourager un plus grand nombre de personnes et de groupements à suivre leur exemple, je voudrais ici annoncer la décision du gouvernement chinois de créer le « Prix de l'Amitié des Cinq Principes de la Coexistence pacifique » et la « Bourse d'excellence des Cinq Principes de la Coexistence pacifique ». « Une longue marche commence par le premier pas », le dit un adage chinois. Un proverbe indien enseigne : « Les gouttes d'eau rassemblées font les ruisseaux et les épis de riz font les gerbes. » Et on dit souvent au Myanmar : « Il faut avoir la tête dans les étoiles mais les pieds sur terre. » La Chine continuera à jouer un rôle moteur dans le rayonnement des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, et à conjuguer les efforts avec l'Inde, le Myanmar et le reste de la communauté internationale pour contribuer à l'avènement d'un monde harmonieux de paix durable et de prospérité commune ! Je vous remercie.
Edité le 15-06-2023 à 23:47:16 par Xuan |
| | | | Posté le 26-05-2024 à 10:32:33
| Quel est le point de vue du Japon sur la Palestine ?Tokyo ne reconnaît pas l État palestinien n est ce pas ? |
| | Posté le 26-05-2024 à 10:37:57
| Vers 1998-1999,le Japon soutenait la juste cause du peuple kurde.on voit le résultat avec l occupation u.s de l Irak,des forces d autodéfense nippones sont déployées au Kurdistan irakien pour securiser lles pipe lines, ainsi qu à Djibouti,contre la piraterie aux larges de la Somalie.
Edité le 26-05-2024 à 10:39:16 par marquetalia |
| | Posté le 26-05-2024 à 23:09:26
| Danielle Bleitrach est une juive chauvine qui raconte nimporte quoi et diffâme la résistance palestinienne il suffit de lire la charte du hamas de 2017 pour voir qu'ils condamnent l'antisémitisme comme une idéologie européenne et qu'ils prônent la coexistence inter-religieuse quant à la chine elle semble évoluer vers un soutien au hamas comme la russie, ça fait plaisir, les évènements forcent ces pays à évoluer, tant mieux. je maintiens qd mm ce que j'ai dis en juin qui était juste en tous cas en juin et pour pas mal de points en général aussi |
| | Posté le 31-05-2024 à 15:19:45
| La Chine concourt à une unification de a résistance palestinienne. Elle n'a pas à s'ingerer dans les choix peuple palestinien. |
|
|
|