Sujet : Quelle orientation dans le pcf ? | | Posté le 13-07-2017 à 23:09:40
| Quelle orientation dans le pcf ? Pour les communistes toujours organisés au sein du pcf, mais en opposition avec la ligne de la clique révisionniste, de nombreuses questions se posent. Ils aspirent sincèrement au socialisme, l'expérience de l'Union de la Gauche et des socialos les pousse à revenir aux fondamentaux de la théorie marxiste-léniniste. Simultanément la liquidation du pcf engagée depuis plusieurs années se précise avec cette fois en perspective l'abandon du signe "communiste". De sorte que leur combat contre le révisionnisme se double d'un combat pour la survie du pcf. Cette interrogation s'est traduite dans plusieurs articles comme celui-ci significatif : le congrès de Tours vient de prendre fin ? à moins qu'il ne soit devant nous ? Je publie ci-dessous la lettre très lucide d'un militant à P. Laurent à propos des dernières élections. Cette lettre, sans réponse évidemment, a été publiée sur le blog de Danielle Bleitrach. Parmi les commentaires suscités : "Chronique d'un échec prévisible. La situation politique à gauche au lendemain des élections, la situation politique tout court, celle qui lui fait fond, ne sont pas le résultat d'une catastrophe naturelle incompressible et inévitable, pas "ce séisme électoral et politique inédit" qualifié par la conférence nationale du 24 juin. D'abord parce que l'histoire récente à déjà connu de tels séismes, qui ressemblent a s'y méprendre a des coup "d'état démocratique" selon la formule de Badioux ( avec Clemenceau en 1917, puis plutard avec la chambre bleue horizon, Pétain en 39, de Gaulle en 60 avec son référendum pour la Vè), ensuite parce que des voix nombreuses avaient prévenu que tout irait de mal en pis en nous effaçant sans conditions devant Mélenchon et son barnum d'insoumis. Nous avions prévu une telle défaite dans nos contributions et nos appelles(voir sur le site le PCF.fr les textes que nous avons alors publié), mais nous n'étions pas les seules à redouter les conséquences de notre effacement. Cette lettre publiée en mars en témoigne rigoureusement" Gilbert Rémond Mon propre commentaire sur le blog de Danielle, à l'adresse de ces militants : "Pas de commentaire sur le déroulement lui-même parfaitement décrit par ce communiste. Il faut en venir à l’interprétation. Dans le parti communiste la lutte d’idée reflète la lutte des classes. En principe il s’agit de contradictions « au sein du peuple », qui peuvent se résoudre par la discussion. Mais avec un petit nombre de gens il faut parler de contradiction entre les communistes et leurs ennemis. Dans le passé le mouvement communiste a connu le courant trotskiste qui a présenté un très grand danger dans les conditions de la guerre antifasciste. Ici certains communistes ont viré à la collaboration, plus tard Hue a pactisé avec la campagne anticommuniste, etc. Peut-on appeler P. Laurent un camarade ? Quel ton doit prendre la lutte d’idées au sein du pcf ? Il y a façon et façon de présenter les choses, avant tout pour ne pas s’isoler, mais un jour il faut certainement mettre les cartes sur la table. Il a fallu du temps pour pouvoir désigner dans la direction du PS un ramassis de réactionnaires. Il faut dire qu’ils se sont bien employés à le démontrer par eux mêmes. Mais à un moment donné il est apparu clairement pour l’immense majorité des communistes et du peuple que les dirigeants socialos étaient des ennemis et non des amis. En définitive c’est la question qui est posée par la fin de non recevoir au courrier de René Fredon. J’irais plus loin : ménager les susceptibilités et écarter l’acte d’accusation peut-il résoudre le problème ou au contraire l’envenimer, se mettre en position d’accepter pire encore ? Ce n’est qu’un avis de l’extérieur, mais je pense que la contradiction entre deux voies ne peut que s’aggraver avec la direction, et non se résoudre par le débat fraternel. Dans ce cas la bonne méthode consiste à se préparer à une lutte sans merci parce qu’en face, derrière le sourire béat de P. Laurent, c’est la liquidation et l’intérêt de classe du CAC 40, et ceci quelles que soient les déclarations d’intention. Il faut être matérialiste : ce sont les actes qui comptent. Amitiés et tous mes encouragements"
___________________ La lettre de René Fredon : PCF : des questions sans réponse, y aura-t-il encore un Congrès pour rien? 12 Juil “Ce courrier de René Fredon, du Var, Toulon, militant communiste actif de longue date, a été adressé par mail à Pierre Laurent le 23 mars 2017 (Rappel: Présidentielles le 28 Avril, Législatives le 18 Juin.). Il n’avait pas été rendu public, l’auteur attendant une réponse qui n’est jamais venue, pas même un accusé poli de réception. Il nous a autorisé à la publier. Ce qui est arrivé aux Présidentielles ( JLM à 19,6% et aussi élimination de la gauche alternative pour le 2e Tour avec Hamon à 6%, malgré les retraits du Pcf et de Eelv-Jadot) puis aux législatives ( Pcf a 3% et FI perdant 60% des votes acquis le 23 Avril) confirmant les craintes et justifiant les désaccords qu’il évoquait et que le comportement de JLM à l’égard du parti qui le soutenait n’a fait que rendre encore plus évidents aujourd’hui a l’heure des bilans et de la résistance au néolibéralisme de Macron soutenu par les droites et la déliquescence, active ou passive des sociales-démocraties… » René Fredon TOULON 83200 A Pierre Laurent Secrétaire national du PCF; 2, place du Colonel Fabien – 75019 Paris, Cher Camarade, Au lendemain de la marche du 18 mars pour la 6è République lancée par JLM qui a rassemblé plus de 100 000 participants, un succès incontestable, tu écris dans l’Humanité de ce même jour que « la campagne commence maintenant. Et nous envoyons un signal de mobilisation..! » Ah ! bon ? Pour moi -et je ne crois pas être le seul communiste dans cette disposition d’esprit- la campagne des Présidentielles est finie. Je voudrais te dire pourquoi même si j’ai le sentiment que tu dois t’en douter un peu. Il y avait une chance historique à saisir pour qu’une gauche anti-libérale puisse se qualifier au 1er tour et l’emporter au second : rassembler toute la gauche de transformation sociale et écologique sur un pacte de majorité anti-austérité et créer les conditions d’une seule et unique candidature, ce qui était notre ligne de congrès mais qui n’a pu se concrétiser, faute de partenaires disponibles. Je veux bien te donner acte de tes initiatives dans ce sens. Le PS avait décidé de sa primaire -il avait même tenté de nous y associer-, les Verts, très divisés allaient aussi vers leur primaire et JLM absolument hostile à une telle stratégie n’avait pas eu besoin de primaire pour s’autoproclamer candidat…hors des partis. Là où les choses se gâtent, c’est que JLM prenant tout le monde de court, semble-t-il, une partie de notre direction nationale s’est empressée de lui emboîter le pas et de le faire savoir. Je ne citerai que Parny, MGB, Cohen-Séat…Voilà l’ensemble des communistes mis devant le fait accompli sans que la direction ne déplore franchement l’initiative de JLM ! Et ça va très loin…tellement loin qu’il n’y aura pas de candidat de gauche en 2017 au 2è tour, comme en 2002, pour proposer un changement de cap à la politique d’austérité qui va s’aggraver. On va droit vers un duel entre un ultra libéral et l’extrême-droite ! Le congrès de juin, tout en prenant acte de la candidature de JLM, adopte à plus de 90% le principe de la recherche d’une candidature commune à partir d’un pacte de majorité, le PCF adoptant les grands axes de sa contribution à cette construction d’une France en commun. Tu as même pris l’initiative d’une pétition à laquelle nous nous sommes attelés. La conférence nationale de novembre confirme à plus de 90% ces orientations et se prononce pour une candidature communiste – et non pour le soutien à JLM- afin de porter notre stratégie et, le cas échéant, la retirer après un accord politique pour favoriser l’émergence d’une candidature unique qui aurait toutes les chances de se qualifier et de l’emporter face au FN. Mais la primaire du PS en janvier dernier ne laissait que peu de place, il est vrai, à une telle hypothèse. On s’est focalisé sur cette attente plutôt que de ferrailler avec JLM qui avait décidé d’une tout autre stratégie. Ce n’est pas tant qu’il y ait eu la consultation des communistes qui fait problème mais ton engagement personnel en tant que secrétaire national du parti pour que le choix de la conférence soit remis en cause. Avec le poids politique et médiatique qui va avec ta responsabilité. Tu as pesé de toute ton autorité pour que les dirigeants qui prônaient le ralliement à JLM, à sa stratégie « hors des partis » (pour mieux s’implanter sur leurs décombres…sans doute) retournent le vote de la conférence nationale en leur faveur ! Et voilà où cela nous mène. A la guerre entre deux socialistes de longue date, inconciliables, l’un ayant décroché après 32 ans de boutique, il y a dix ans et que MGB a rapidement contribué à lui donner sa notoriété en l’associant au FdG dont il ne pouvait pas faire ce qu’il voulait. Aujourd’hui les mêmes communistes, moins nombreux, le soutiennent encore alors qu’il est l’élément fondamental de l’échec de la mise en œuvre de notre stratégie au profit de la sienne. Et ça va aller jusqu’au bout. La France en commun attendra. On le soutient…en toute autonomie ? Théoriquement, car c’est lui et lui seul qui mène la campagne médiatique sur son programme. Plus on avance, plus le PCF est ignoré, sorti des radars, marginalisé. JLM va même jusqu’à minimiser les parrainages des communistes. Sans parler de son refus de laisser les députés sortants communistes seuls en lice ou reprendre leurs sièges perdus de justesse en 2012. Il se contente « d’un pacte de non-agression avec Hamon »… Son but devient clair : nous affaiblir aux législatives autant qu’il le pourra, trop content de demander à ses électeurs de confirmer leur vote à la présidentielle en choisissant les candidats FI exclusivement. Il vise le plus fort groupe à l’assemblée, y compris au détriment du PCF qui le soutient publiquement !! Et la direction du parti n’envisage même pas de suspendre notre soutien ? Elle attend le résultat du 1er tour -dont nous sommes absents- pour connaître ce que le grand manitou aura décidé pour les EL après avoir choisi de d’auto-éliminer à la présidentielle et de briser l’élan qui aurait suivi une victoire collective tout à fait envisageable sur la droite et le FN. La victoire il ne la conçoit que pour lui-même et nous nous taisons ! Mieux, je lis sur ton blog, à la date du 10 mars 2017 « qu’un immense travail de conviction et de rassemblement est nécessaire d’ici le 23 avril pour que monte dans le pays l’exigence d’un pacte de majorité à gauche… » et tu appelles les communistes « à mener campagne au service de cet objectif » ? Tu crois vraiment que ce qui n’a pu se faire avant le dépôt des candidatures va se faire après, dans la dernière ligne droite ? Je ne te suis plus très bien. Les candidats sont en campagne. Tu espères que JLM t’invitera à une rencontre éventuelle avec Benoît Hamon concernant les législatives ? Comme s’il avait de la considération pour le parti communiste et ses militants ? Le 27 février tu nous parlais d’une rencontre à quatre (JLM, BH, YJ et toi)…qui ne s’est pas concrétisée. Trop c’est trop ! Comment veux-tu que les communistes, notre électorat et tous ceux qui se détournent des politiques libérales et des trahisons de la « gauche » au pouvoir, comprennent une telle situation parfaitement humiliante pour eux et pour le parti qui ne réagit pas. Et tu nous invites à nous mobiliser pour quelqu’un qui attend le score du 1er tour, en espérant qu’il lâche quelques circonscriptions sur les 577 où on va se disputer le même électorat ! Au lieu d’être mieux représentés grâce à une volonté commune de candidatures de rassemblement anti-austérité dans les circonscriptions ! Mr. Mélenchon n’en veut pas : c’est un puriste, lui, il a des principes ? Je trouve cela machiavélique et en profonde contradiction avec notre volonté de rassemblement dans les luttes et dans leur prolongement dans les urnes. Son pourcentage à la présidentielle lui permettra d’être plus ou moins exigeant et de nous dicter les concessions qu’il voudra bien consentir, du haut de sa suffisance et de ses objectifs de plus en plus clairs, dans ses actes . Il ne se fait pas beaucoup d’illusions quant à sa qualification pour le 2è tour. Pas plus que Hamon mais c’est un autre cas de figure sur lequel on a encore moins de prise. JLM lui, cherche à devenir le leader de l’opposition de gauche. Et on lui aura servi d’échelle, tel est l’aboutissement d’une stratégie qui n’a pas eu de traduction si ce n’est, comme par un passé récent, le risque d’un nouvel affaiblissement électoral et politique du PCF, de sa représentativité, de sa crédibilité, de la lisibilité des propositions qu’il fait, de la place qu’il tient dans la société. Ce ne sont pas les idées que nous portons dans ce qu’elles ont de transformatrices, de cohérentes, de radicales au sens de contestation du système capitaliste au cœur de la crise profonde des sociétés qui sont en cause. Mais elles ne sont pas portées dans cette campagne, par les candidats de gauche s’entend, donc pas rendues lisibles. Comment dès lors rendre crédible la transformation sociale, si l’on ne fait pas partager le bon diagnostic et la nécessité de construire la France en commun avec tout ce que ça suppose pour répondre aux urgences sociales. C’est notre vision de l’avenir et notre capacité à la porter collectivement, avec audace et conviction qu’il nous faut faire partager et, pour cela, remettre en cause nos objectifs, notre stratégie encore une fois en échec, notre outil, le parti lui-même, les processus d’élaboration et de décisions d’actions, de communication, de formation de militants qui veulent en finir avec cette société soumise à la toute puissance des marchés, des banques, des multinationales, des actionnaires, des institutions politiques qui relaient leurs exigences de profits sur le dos des peuples. Pour autant, les militants continueront de s’investir pour les législatives qui subiront le contre-coup de la défaite à la présidentielle, avec le souci de valoriser les candidats communistes et l’apport de députés représentant réellement le peuple d’en bas, face aux élites formatées et acquises à conserver leurs privilèges. Ne parlons pas des émules de Trump et de l’extrême danger qu’ils représentent. On n’a pas à se convaincre. Dans la logique de cette intervention et sans en faire une publicité qui ne manquerait pas d’être diversement interprétée, je veux te persuader, dans cette phase toujours active de ma vie militante, de mes sentiments de grande frustration pour ne pas dire d’indignation dès lors qu’on perçoit où notre « partenaire » qu’on a sorti de l’ombre veut en venir. Je ne ferai ni sa campagne ni garantir qu’il aura mon suffrage. Il faudra plus que des paroles convenues pour m’en dissuader. Surtout pas un appel au vote utile ! En clivant ainsi l’électorat populaire pour jouer sa propre carrière politique, JLM -toujours très admirateur de Mitterrand- porte une responsabilité énorme dans l’évolution négative de cette campagne présidentielle. Comment pouvons-nous abdiquer devant pareilles méthodes et finalités concourant à discréditer tous les partis sauf le sien, crée pour la circonstance. On fera le maximum pour les législatives pour donner le plus de suffrages à nos candidats et à ceux que nous soutiendrons. En toute franchise René Fredon |
| | Posté le 13-07-2017 à 23:33:27
| En dernier ressort la lutte contre le révisionnisme dans le pcf prend à présent la tournure d'une nécessité. Sans quoi ses adhérents appartiendront désormais à un autre mouvement "de gauche" comparable à celui de Mélenchon ou de Hamon mais avec sa propre "sensibilité", reconstitution à l'extérieur et en ordre dispersé de feu le PS. Ceux qui se considèrent encore comme des communistes et qui ne veulent pas se résoudre à ce délitement social-démocrate n'ont pas d'autre choix que d'entrer en conflit ouvert avec la direction révisionniste. Pour les marxistes-léninistes extérieur au pcf, qui avons dénoncé la direction révisionniste depuis des décennies, et quelle que soit l'appréciation que nous portons sur l'appui majoritaire qu'elle a rencontré depuis des décennies, il est nécessaire de comprendre le sens des transformations en cours et de les replacer dans le cadre de la reconstruction d'un nouveau parti communiste. Quelle que soit la forme organisationnelle de ce nouveau parti, ainsi que le processus de sa reconstruction, la volonté de ses militants de conserver le cadre organisationnel qui les réunit actuellement est légitime et relève de l'esprit de parti, opposé à l'esprit de secte et au fractionnisme, y compris dans le cadre d'une organisation révisionniste. Leur idéologie entre en contradiction avec la liquidation du pcf comme liquidation du communisme, c'est-à-dire comme rejet de tout ce qui rappelle le communisme. Et en ce sens elle procède de la reconstruction du parti communiste elle aussi. En ce qui concerne l'unité idéologique et politique des communistes, qui n'est pas achevée, il s'agit d'un processus de longue durée, et qui se poursuivra bien plus efficacement dans le cadre du centralisme démocratique. Quel sera l'aboutissement de ce conflit ? Il devra forcément se déclarer ouvertement, puis s'attendre à des réactions nullement démocratiques de la clique dirigeante du pcf. Et nécessairement il arrive que "un se divise en deux". Les communistes marxistes-léninistes doivent soutenir sans hésitation la lutte de ligne au sein du pcf, l'encourager et la populariser. En définitive, ce sont les masses qui font l'histoire. Le débat sur la reconstruction du parti communiste doit être porté devant la classe ouvrière. |
| | Posté le 14-07-2017 à 20:17:51
| Ci-dessous un courrier adressé à des militants du pcf : « ce sont les masses qui font l’histoire » Les commentaires souvent justes sur les lois anti sociales (comme celui du socialiste Gérard Filoche), issues de la commission Attali sous Sarkozy (et dont Macron était le rapporteur), ont certainement éveillé les consciences. Les nuit debout aussi. Mais lors de la lutte contre la loi travail, c’est avant tout la lutte de classe ouvrière qui a défait la pantalonnade socialo. C’est elle qui a fait avancer l’histoire au point que la bourgeoisie a envoyé les CRS, gazé les cars de manifestants, pratiqué le matraquage télé, bazardé la négociation, et s’est finalement résolue à se passer de son modèle « démocratique » bipartisan et refondre l’ensemble de la mise en scène. Ce sont les masses qui font l’histoire, et de même que le parti communiste que nous souhaitons est le parti de la classe ouvrière, c’est dialectiquement la classe ouvrière elle-même, sa fraction la plus consciente, qui le fera renaître sous une forme ou sous une autre et quelle que sera l’issue de la lutte idéologique en cours dans le pcf. Parce qu’il s’agit d’une nécessité pour cette classe de s’exprimer de façon indépendante des partis bourgeois, mouvements et autres, de s’organiser dans son propre parti, un parti révolutionnaire. Il vient que le débat au sein du pcf n’intéresse pas que les adhérents du pcf. C’est un sujet qui concerne toute la classe ouvrière, et au-delà d’elle-même les couches populaires qui aspirent à une autre société. Et naturellement tous ceux et toutes celles qui se tiennent à l’écart du pcf depuis fort longtemps, précisément à cause de sa direction. En apparence les communistes sont un petit nombre, déconsidérés dans le grand public, divisés, trahis dans leur propre organisation historique. Dans la réalité notre idéal rassemble les besoins de plus en plus criant de l’immense majorité. La question de l’orientation du pcf est-elle une affaire de spécialistes ? Un débat abscons étranger au prix des légumes et à la baisse des salaires ? Evidemment non. |
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