Sujet : La quadrature du cercle en Espagne | | Posté le 22-07-2012 à 20:16:09
| Espagne : Des milliers de chômeurs manifestent Les manifestations monstres se succèdent en Espagne presque tous les jours, depuis l’annonce du Premier ministre Mariano Rajoy le 11 juillet de coupes budgétaires de 65 milliards d’euros comprenant une réduction des salaires de la fonction publique et des indemnités de chômage. "Ils nous pissent dessus et nous disent qu'il pleut"... "Je ne peux pas me serrer la ceinture et baisser en même temps mon pantalon"... "Debout tout le monde, et battons-nous!" Dans le même temps la Bourse de Madrid continue de dévisser (de 6 % samedi), témoignant de l’angoisse des capitalistes à récupérer leurs dividendes
Des milliers de chômeurs ont manifesté sur Puerta del Sol, samedi soir à Madrid . photo Reuters
les mêmes quelques heures plus tard copyright Reuters Les partis bourgeois européens sont divisés sur la méthode à suivre Tandis que le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle voit arriver « la lumière à la fin du tunnel » si l’austérité est poursuivie [entretien au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung], le président du Parlement européen, Martin Schulz craint « une explosion sociale en Europe » [entretien au Bild]. L’Espagne représente un cas d’école y compris pour le projet du MES en cours d'adoption accélérée, car elle représente 12 % de l’économie de la zone euro, contre 6 % pour l’Irlande, le Portugal et la Grèce réunis. Un sauvetage global représenterait un coût de 500 milliards d’euros. Une contagion à l’Italie porterait l’ardoise à 700 milliards d’euros, soit la totalité du capital prévu pour le MES , comprenant à la fois le capital garanti (620 milliards de fonds appelés sur les marchés financiers ) et le capital libéré de 80 milliards, versé par les états européens.
Edité le 22-07-2012 à 20:28:50 par Xuan |
| | Posté le 22-07-2012 à 22:44:15
| Des "indignados" à la colère des masses Une intéressante vidéo et l'interview d'un sociologue espagnol le 20 juillet par Russia Today sur les événements en Espagne et les transformations de la situation sociale en cours. |
| | Posté le 03-08-2012 à 23:01:14
| La dette espagnole menace de plomber l’avènement du MES : les capitalistes s'en prennent au peuple Le Gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero avait déjà imposé en 2010 15 milliards de restrictions budgétaires appuyées sur la dégradation du régime des retraites (report de l'âge de départ de 65 à 67 ans) et du Code du Travail, la baisse des salaires des fonctionnaires, le gel des retraites, la suppression d'allocations familiales et la hausse de la TVA. Puis le plan de rigueur de 65 milliards d'euros de Mariano Rajoy avait ajouté une hausse de la TVA de 18% à 21%, de nouveaux impôts liés à l'environnement et la hausse de la taxe sur le tabac, la suppression de la paye dite « de Noël » des fonctionnaires, la baisse des prestations chômage à partir du septième mois, et la fin de la plupart des aides à l'embauche dans un pays où le taux de chômage officiel atteint 25 %. La Tribune titre : « L'Espagne s'impose un plan de rigueur colossal » Extrait : « C'est un plan de rigueur historique qu'a adopté ce vendredi le gouvernement espagnol. Madrid prévoit désormais d'économiser au total 102 milliards d'euros d'ici à la fin 2014. Une cure d'austérité sans précédent qui inclut le plan de rigueur de 65 milliards déjà annoncé en juillet. Face à la pression des marchés et de l'Europe, le gouvernement de Mariano Rajoy est donc bien décidé à imposer une série de mesures impopulaires. Entre coupes dans la fonction publique ainsi que dans les budgets régionaux de la santé et l'éducation, hausses d'impôt dont la TVA qui sera relevée à partir du 1er septembre, les Espagnols vont devoir se serrer la ceinture. » La bourgeoisie espagnole écrase son peuple sous un talon de fer afin de répondre aux exigences des capitalistes franco-allemands et de toute la racaille des usuriers européens. Jusqu’où ira la rapacité des capitalistes ? Elle n’a pas d’autre limite que l’entretien et la reproduction de la force de travail. Mais là où il a oppression il y a révolte. Le peuple espagnol ne se laissera pas mater ainsi. |
| | Posté le 05-08-2012 à 11:44:28
| L'Espagne dévoile un nouveau plan d'austérité pour répondre aux exigences de l'UE MADRID, 5 août (Xinhua) -- Le gouvernement espagnol a annoncé vendredi un nouveau plan d'austérité censé sauver 102 milliards d'euros d'ici à 2014, après s'être efforcé de rééquilibrer ses finances publiques et de souscrire aux limites du rapport déficit-PIB exigées par l'Union européenne (UE). Le nouveau plan prévoit notamment un montant de 65 milliards d'euros, à travers des hausses d'impôts et des réductions de dépenses déjà contenues dans un plan d'austérité de juillet, avec 35 milliards d'euros provenant d'une hausse de la taxe des ventes. Le secteur public, la santé et l'éducation seront tous affectés. Avec la publication du plan d'austérité, l'Espagne, devenue récemment une importante source de préoccupation, en plein coeur de la crise de la dette de la zone euro, s'est également fixé comme objectif de limiter son déficit à 4,5% en 2013 et à 2,8% en 2014. Selon les règles appliquées depuis longtemps par l'UE, le déficit des pays membres ne doit pas dépasser 3% de leur PIB. En juillet, Bruxelles a rappelé que Madrid devait réduire son défit public, présentement à 8,9% de son PIB en 2011, à 6,3% pour 2012. Si l'Espagne a manqué sa cible de 6%, elle est tenue de satisfaire aux normes de l'UE en matière de déficit en 2014, soit un an plus tard que prévu. S'exprimant lors d'une conférence de presse vendredi après une réunion de son cabinet, le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy a déclaré que les mesures visant à réduire les dépenses et à augmenter les revenus étaient un mal nécessaire pour atteindre l'objectif de l'UE. "Nous ne promettons pas de miracles. C'est une tâche énorme, mais pas une tâche impossible" , a-t-il relevé. En ce qui concerne un programme d'allocation de chômage, arrivé à échéance fin août, le Premier ministre a indiqué que le gouvernement n'avait pas encore décidé s'il convenait d'étendre le paiement mensuel d'environ 400 euros pour les personnes sans emploi pendant une longue période. Selon les chiffres fournis par l'Institut national de statistiques, le taux de chômage en Espagne a atteint 24,63% en juin, le plus haut niveau en Europe. Le Premier ministre espagnol a également précisé qu'il n'avait encore pris aucune décision concernant les mesures supplémentaires prévues par la Banque centrale européenne en vue d'apaiser les préoccupations du marché qui ont poussé les coûts d'emprunt pour l'Espagne et l'Italie à des niveaux insoutenables. L'Espagne a bénéficié d'une bouée de sauvetage de 100 milliards d'euros de l'Union européenne pour son secteur bancaire, mais les investisseurs estiment qu'en raison de la hausse des coûts d'emprunt, il faudrait avoir un plan de sauvetage complet. "Je veux d'abord savoir si les mesures envisagées sont adéquates. Ensuite, je vais prendre la meilleure décision pour l'intérêt général du peuple espagnol" , a dit M. Rajoy. A l'annonce des réductions de dépenses, les travailleurs des chemins de fer espagnols ont organisé vendredi une journée de grève pour protester contre la restructuration proposée du secteur ferroviaire, entraînant ainsi l'annulation de quelque 500 trains en service. Publié le 2012-08-05 French news |
| | Posté le 03-01-2016 à 08:57:44
| Podemos sévit en Espagne comme Syriza en Grèce. Publié le 1 janvier 2016 par actualites des 7 (R.Bibeau) Titre original : « Pablo Iglesias à la conquête du pouvoir. Partie 1 : l’Europe », par Bruno Adrie. Source: http://brunoadrie.wordpress.com/2015/12/22/pablo-iglesias-a-la-conquete-du-pouvoir-partie-1-leurope-par-bruno-adrie/ « L’Europe » – Partie 1 par Bruno Adrie. Dans Le Monde diplomatique de juillet 2015, Pablo Iglesias (PODEMOS) signait un article faisant le point sur la situation de la gauche en Europe et sur les forces et faiblesses du mouvement Podemos en Espagne. Revenant brièvement sur les négociations qui opposaient la Grèce et l’Allemagne depuis le mois de janvier, Pablo Iglesias jugeait que la fermeté allemande vis-à-vis de la Grèce devait s’interpréter comme un avertissement adressé à tous ceux qui oseraient se dresser contre la dictature de l’euro et en particulier à Podemos : « Nos adversaires craignent en effet que toute victoire enregistrée par Syriza [ne] dope nos propres résultats. » écrivait-il. Il pensait alors que Tsipras avait réussi à « générer des contradictions au sein du bloc hégémonique de l’Eurogroupe (…) par de timides critiques de la manière dont l’Allemagne gérait la crise européenne ». Jugement étonnant. Pourquoi par de timides critiques ? a-t-on envie de demander. Parce qu’elles sont plus efficaces pour refaçonner les choix européens ? Pablo Iglesias croit sans doute que Phidias taillait le marbre avec un pinceau. Après avoir fait l’apologie de la politique de Tsipras, Pablo Iglesias (PODEMOS) décrivait sa propre stratégie. S’appuyant sur le fait que l’Espagne est plus forte que la Grèce car représentant plus de 10% du PIB total de l’Union européenne (contre moins de 2% pour la Grèce), il affichait la certitude de «disposer d’une marge de manœuvre plus importante» dans les négociations avec les créanciers de l’Espagne. Il était convaincu qu’il pourrait ainsi obtenir une réforme des traités budgétaires, ce qui permettrait, par la suite, un accroissement des dépenses publiques, le développement de politiques sociales, puis l’arrêt de la baisse des salaires afin de relancer la consommation. En envisageant la fondation d’ «un autre paradigme que les politiques d’austérité» dans un cadre européen, Pablo Iglesias montrait qu’il faisait partie de ceux qui veulent réformer l’Europe de l’intérieur. Comme Tsipras, il n’a aucun projet de sortie et réclame seulement la modification des traités budgétaires afin de revoir les déséquilibres en Europe. «Une fois ces réformes acquises» écrivait-il, il poserait «la question de la dette au niveau européen, dans le cadre d’une restructuration visant à lier les remboursements à la croissance économique, par exemple». Que comprend-on ici ? Que, pour Pablo Iglesias, restructurer la dette revient d’abord, puisque c’est le premier exemple qui lui vient à l’esprit, à «lier les remboursements à la croissance économique». Donc, apparemment, pour Pablo Iglesias, la dette est légitime et il va falloir la payer. Approche assez surprenante de la part d’un leader anti système, dressé contre la «caste», quand on sait que la dette résulte généralement – c’est vrai pour la France comme pour la Grèce – d’un cumul de deux facteurs : les taux excessifs pratiqués par les organismes prêteurs et les cadeaux fiscaux offerts aux classes dominantes c’est-à-dire à la «caste». (Ce qui est faux. L’auteur de l’article, monsieur Bruno Adrie, adopte la position gauchiste anti-marxiste et contre scientifique en prétendant que la dette est la résultante de prêts usuraires combinés aux cadeaux fiscaux offerts aux classes dominantes. Ces prétentions de M. Adrie reviennent à affirmer que la crise économique systémique du capitalisme aurait pu être évité et pourrait être surmontée en réduisant les taux d’intérêts consentis aux États (via la dette souveraine) et en taxant les riches (la classe dominante). Ce qui est faux, totalement faux. De telles mesures ne règleront nullement la crise systémique du capitalisme pas davantage que les cadeaux fiscaux et les taux d’intérêts élevés sur les emprunts souverains n’ont stoppé la crise. Et aucune autre mesure – pas davantage celles proposées par IGLESIAS ne peut ni ne pourra stopper la crise systémique du capitalisme. Robert Bibeau. Directeur. Les7duQuébe.com). Dans des travaux publiés sur le site du CADTM, Eric Toussaint a expliqué que l’effet cumulé de ces deux facteurs peut faire varier la dette de plusieurs dizaines de points de PIB (voir notre article sur ce sujet : « La Grèce, « sa dette », Shäuble et les Crassus d’aujourd’hui ») . Cet économiste a montré, par exemple, que si, dans les années 90, la Grèce avait contracté des prêts à des taux normaux et n’avait pas fait de cadeaux fiscaux à son oligarchie après 2001, alors son endettement aurait été de seulement 40% et non de 100% du PIB en 2009, ce qui aurait eu pour conséquence de ne pas déclencher de panique bancaire, de ne pas baisser sa notation et de ne pas provoquer la plongée subséquente du PIB, entraînant par là même un accroissement du ratio dette/PIB et la nécessité des plans de sauvetage qui ne sauvent rien puisque l’endettement de la Grèce n’a pas varié et tourne autour de 310 milliards d’euros. (Les élucubrations mathématiques de l’économiste Toussaint, se fonde sur l’hypothèse que sans la hausse du taux d’intérêt sur les emprunts de la Grèce ce pays aurait quand même obtenu des prêts bancaires (!) C’est oublier de quelle façon le système financier impérialiste fonctionne. Les spéculations fiscales de l’économiste Toussaint se fonde également sur l’hypothèse que l’État grec pourrait avoir l’autonomie de taxer les riches et que, de plus, les riches surtaxés resteraient prisonniers en Grêce, sans capacité de déplacer leur fortune vers d’autres pays européens, hypothèse farfelue de monsieur Toussaint. Robert Bibeau. Directeur. Les7duQuébec.con) Mais Pablo Iglesias ne semble pas vouloir aller jusqu’à une telle analyse et sa révolution va se contenter de demander, «par exemple», des échéances proportionnées à la croissance du PIB, lançant ainsi un message très clair aux créanciers de son pays : «Ne vous inquiétez pas, nous paierons». Comme Tsipras et Varoufakis, il se montre raisonnable, fait preuve de docilité, lève la main avant de s’exprimer et parle seulement pour demander une faveur mesurée. Quant on pense que le journaliste très droitiste et très satisfait Eduardo Inda l’a traité de staliniste… Le voilà complice dans la propagande (voir le débat en espagnol). Mais rien n’arrête les convictions de Pablo Iglesias, qui dans le même article affirme que la Grèce a réussi à secouer le continent. Quant on sait où se trouve la Grèce aujourd’hui, où l’ont conduite les rebelles Tsipras et Varoufakis – ce dernier avait prévu de saper les bases sur lesquelles l’oligarchie grecque appuyait sa domination. S’il avait su que Tsipras avait choisi la voie du référendum non pas pour contrer les exigences de l’Eurogroupe comme nous étions nombreux à l’avoir cru alors, mais pour arracher un «oui» au peuple grec afin de se dédouaner à l’heure de prendre des mesures allant à l’encontre des promesses qui avaient porté sa coalition au pouvoir et se faire l’exécutant des basses œuvres des créanciers. Et s’il avait su alors que Tsipras, après avoir trahi tous ses engagements, se serait maintenu au pouvoir dans un pays encore plus noyé par l’endettement et dépecé à coups de becs et ongles par les vautours qui récupèrent à bas prix les biens que l’État possède encore. S’il avait su… Mais peut-être savait-il. On ne peut qu’être surpris par le manque de clairvoyance de ce leader politique porteur de promesses irréalisables dans le cadre contraignant dans lequel il souhaite les tenir. Il doit bien savoir qu’il n’obtiendra jamais une réforme de l’Europe et de ses traités. Alors, Pablo Iglesias est-il rêveur ou menteur ? Est-ce parce qu’il ne porte pas de cravate et qu’il exhibe une barbiche adolescente qu’il doit passer pour quelqu’un de naïf et victime de ses propres illusions ? Il semble accorder une grande importance à sa tenue négligée, en témoigne sa remarque concernant son attitude vis-à-vis du roi. Lors de la visite du roi d’Espagne au Parlement européen, Pablo Iglesias s’est trouvé devant un dilemme. En effet, étant antimonarchiste, la logique aurait voulu qu’il n’aille pas le saluer. Cependant, et ne voulait pas rester «[coincé] dans la grille d’analyse traditionnelle de l’extrême gauche, qui offre très peu de possibilités d’action», et perdre automatiquement une partie de l’électorat visé par son parti et qui respecte la figure du roi – ne pas y aller, «[c]ela nous aliène instantanément de larges couches de la population qui éprouvent de la sympathie pour le nouveau roi», écrit-il –, il a décidé de s’y rendre tout en manifestant son désaccord en ne changeant rien «à [sa] façon de [se] présenter, avec [ses] vêtements de tous les jours, en ignorant le protocole». Comme si les tenues casual ou bourgeoises-négligées trahissaient le fond d’une politique. On a bien vu le coup de la cravate avec Varoufakis. Pas de cravate égale cool, égale proche du peuple, égale changement. Non, ce n’est certainement pas en rêvant que Pablo Iglesias est devenu le chef de Podemos. Et il est certainement suffisamment intelligent pour savoir qu’il vend de fausses promesses à ses électeurs. Car il a le sens pratique Pablo Iglesias, il pense électoralement, ne veut pas trop faire gauche, il veut juste faire cool et ratisser large, ceux d’en bas contre ceux d’en haut (chez lui le schéma vertical haut/bas remplace le schéma traditionnel droite/gauche, une sacrée innovation conceptuelle en politique !). Or en ratissant large, il trahit forcément sa vraie base, celle des Indignados, qui attend des solutions radicales. Non, Pablo Iglesias veut autre chose, il vise la Moncloa et veut être le premier président de gouvernement sans costume ni cravate. Que fera-t-il alors ? Que sera-t-il capable de faire ? Que le laissera-t-on faire ? Nul ne le sait. Peut-être que dans quelques années, Iglesias aura réussi à trouver une place confortable dans le jeu trompeur des alternances toujours prometteuses mais qui n’aboutissent jamais qu’au maintien du statu quo, parce que changer demande trop de force, trop de volonté, trop de créativité et trop de sacrifice de soi ; et il est si facile et tellement moins dangereux de d’apprendre à mentir – la nécessité faisant loi – pour mieux s’endormir dans les plaisirs de Capoue. Dans sa tombe, Allende, qui est mort en action et pour une idée, sourira alors dans son costume et derrière sa cravate. Bruno Adrie - 22 décembre, 2015 Photographie: Luigi Mistrulli/Sipa/Rex pour The Guardian Source: http://brunoadrie.wordpress.com/2015/12/22/pablo-iglesias-a-la-conquete-du-pouvoir-partie-1-leurope-par-bruno-adrie/ |
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