Sujet : à propos du Manifeste d'économistes atterrés | | Posté le 04-10-2010 à 00:05:45
| Deux économistes du cercle les Echos enfoncent 10 portes ouvertes et proposent 22 emplâtres pour éviter la fin du capitalisme. Le credo de Philippe Askenazy et de Henri Sterdyniak Libérer l’Etat de l’emprise des marchés financiers et Rendre les entreprises indépendantes des actionnaires L’emprise des marchés financiers : « L’Europe est de fait prise dans son propre piège institutionnel : les États doivent emprunter auprès d’institutions financières privées qui obtiennent, elles, des liquidités à bas prix de la Banque Centrale Européenne. Les marchés ont donc la clé du financement des États. » « une forme de dictature des marchés s'impose partout » Imaginer là un piège dont les Etats auraient été les victimes est soit d’une naïveté enfantine soit d’une mauvaise foi achevée, afin de dissimuler une escroquerie manifeste réalisée la main dans la main par les banques, les appareils d’Etat et les institutions européennes, lorsque la BCE a baissé sans discontinuer ses taux directeurs de 3,75 % à 1 % entre le 08/10/2008 et le 13/05/2009. En réalité s’il existe une dictature c’est celle du système capitaliste. Cette dictature ne s’impose pas aux Etats mais ce sont les Etats capitalistes qui l’imposent au profit de la classe des capitalistes. Pour cette classe, la recherche du taux de profit maximum aboutit d’une part à augmenter la productivité et baisser les salaires, et d’autre part à réaliser des surprofits financiers à l’aide de la spéculation. Les conséquences en sont les suppressions d’effectif et les crises répétitives de surproduction, et leur reflet sur les marchés financiers dans les bulles financières. Notre cercle des économistes disparus avance cet autre argument imparable : « Il a fallu la dégradation, le 15 juin, de la note de la Grèce par l’agence Moody’s, pour que les dirigeants européens retrouvent le terme d’ « irrationalité » qu’ils avaient tant employé au début de la crise des subprimes. De même, on découvre maintenant que l’Espagne est bien plus menacée par la fragilité de son modèle de croissance et de son système bancaire que par son endettement public. » De quelle irrationalité s’agit-il ? Mais nos distingués économistes l’ont désignée eux-mêmes : « Alors que des États nord-américains au poids économique plus important que la Grèce, la Californie par exemple, sont en quasi-faillite, les marchés financiers ont décidé de spéculer sur les dettes souveraines de pays européens, tout particulièrement ceux du Sud. » Il n’y a aucune irrationalité ici. La recherche du profit maximum, l’inégalité entre l’impérialisme US et les impérialismes européens, l’inégalité entre l’Europe du nord et celle du sud conduisent les marchés à se jeter comme des charognards sur les canards boiteux de l’impérialisme européen. Au cas où les choses n’auraient pas été claires, de même que les USA ont fait payer au reste du monde la crise des subprimes, ce sont la France et l’Allemagne qui ont dicté à la Grèce sa ligne de conduite et sa politique d’austérité. Le fonctionnement des marchés n’a donc rien d’aveugle ni d’irrationnel mais reflète fidèlement ces relations inégales : les Etats les plus faibles sont soumis aux plus forts et doivent se plier aux règles édictées par ces derniers. La libération des états : Il s’agirait d’instaurer « Un véritable débat démocratique sur les choix de politique économique … en France et en Europe. La plupart des économistes qui interviennent dans le débat public le font pour justifier ou rationaliser la soumission des politiques aux exigences des marchés financiers » La soumission des politiques aux exigences des marchés financiers est la scie dont la gauche nous rebat les oreilles avec tellement de conviction que tout un chacun en conviendra aisément. http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/les-marches-plus-forts-que-les-etats_237776.html Partant de là, il suffirait de libérer l’Etat d’une telle contrainte pour remettre le système sur ses pieds au lieu qu’il marche sur la tête. Mais de quel état libre s’agit-il ? Marx et Engels ont démontré que dans la société de classe l’Etat n’est pas là pour concilier les classes antagonistes « Selon Marx, l'Etat est un organisme de domination de classe , un organisme d'oppression d'une classe par une autre » [Lénine- L’Etat et la Révolution] Pendant deux siècles il a été construit à cette seule fin, pour permettre à la classe capitaliste d’utiliser la propriété privée des moyens de production pour exploiter la classe ouvrière et opprimer l’ensemble de la société. Mais pour notre cercle des économistes disparus, comme pour d’autres soi-disant « communistes », il suffirait d’une équipe éclairée élue aux affaires pour retourner comme une vulgaire chaussette cette machine de guerre du Capital et la transformer en gestionnaire des affaires publiques appliqué et bon père de famille, soucieux du bonheur de son peuple. L’Etat n’est pas dominé par la finance, il en est l’expression administrative, judiciaire, policière, législative et politique. C’est le bras armé des marchés financiers et des actionnaires. Il en résulte que le simple remplacement du personnel politique ne saurait en rien modifier son rôle, ses institutions ni les différents corps qui composent l’Etat. Il est d’ailleurs acquis que les seuls candidats éligibles à la fonction suprême, désignés plusieurs mois à l’avance et confortés par les « sondages » sont issus du sérail et ont fait allégeance à l’inviolabilité du système capitaliste et au pouvoir sans partage de la bourgeoisie. Les marxistes-léninistes ont cent fois démontré l’inanité de telles superstitions, mais elles ont la vie dure. L’affaire Woerth vient une nouvelle fois de balayer la thèse de la soumission de l’Etat aux acteurs financiers , en étalant publiquement les liens quasi familiaux entre les grands commis de l’Etat et la finance. Sous le titre Affaire Woerth : comment on se rend service dans le gotha , Rue 89 publie une interview de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, sociologues inspirés par les conceptions de Bourdieu, sur la grande bourgeoisie. http://www.rue89.com/entretien/2010/07/04/affaire-woerth-comment-on-se-rend-service-dans-le-gotha-157378 J’avais déjà cité l’article du Monde signé Annie Kahn « Le capitalisme français reste aux mains d'un club très fermé » Tout d’abord la concentration des pouvoirs dans les grandes entreprises, particulièrement forte dans l’Union européenne, a été encouragée par les représentants politiques de la bourgeoisie. Quelques dizaines de dirigeants que l’on retrouve dans tous les grands conseils d’administration se partagent, dans une forme de cooptation, la plupart des fonctions de direction, de présidence et d’administrateurs et cumulent les mandats. D’autre part la mainmise et la domination du capital financier sur le capitalisme français est parvenue à un point tel que celui-ci est physiquement présent et dirigeant dans la gouvernance des entreprises, dont il est naturellement le financier. La BNP Paribas, première banque française, intervient directement dans la gouvernance de douze entreprises du CAC 40. Enfin les liens entre les grands commis de l’Etat et les grands patrons sont tels que les uns et les autres, issus de la même classe et des mêmes écoles, passent indifféremment du « public » au privé, des affaires de l’Etat aux affaires tout court et inversement. Afin d’aider les banques « en difficulté », l’Etat a créé à l’automne 2008 la SFEF, Société de Financement de l’Economie Française, détenue à 34% par l’Etat français et 66% par les sept plus grands banques. Ce montage leur a permis de se prêter à elles-mêmes à 4% et d'accroître leur recours à la Banque centrale européenne grâce aux obligations garanties par l'État français. On notera au passage que l’Etat et L’UE apportent ainsi leur caution aux actifs pourris toujours dissimulés par les banques européennes La BNP Paribas s’y est taillé la part du lion avec une souscription de 5 ,1 milliards d’euros, lui permettant de renforcer ses fonds propres pour le rachat de Fortis Banque (Belgique). Comme on peut le constater, ce montage ad hoc organisé par l’Etat et les principales banques avait pour objectif essentiel, outre le repêchage de quelques noyés comme Natixis, d’accroître la concentration et de constituer in fine un groupement bancaire de trois banques pouvant imposer sa loi à l’échelle européenne. C’est chose désormais faite : La BNP Paribas, troisième banque européenne (derrière HSBC et Banco Santander) est au douzième rang mondial de la capitalisation boursière en 2010. Société Générale est au 36e rang et Crédit Agricole SA au 41e. Rappelons au passage que la Deutsche Bank n’est qu’en 38e position. Le même processus de concentration s’effectue donc tout naturellement aujourd’hui en Allemagne avec le regroupement des Länder d’ici la fin de l’année en « une, maximum deux » banques régionales selon le ministre de l’Economie Rainer Brüderle. Ce qui permettrait peut-être d’escamoter quelques 500 milliards de dollars de subprimes [Capital – mars 2010] http://www.agefi.fr/articles/Les-banques-regionales-allemandes-decident-mariage-raison-1076725.html http://www.news-banques.com/allemagne-une-maximum-deux-banques-regionales-necessaires-ministre/012145630/ Il est évident que cette concentration est liée à la concurrence entre la France et l’Allemagne pour la domination de l’Europe et qu’une telle concurrence ne saurait être raisonnée , ou dissuadée de spéculations hasardeuse à forte valeur ajoutée, ou encore contrainte à quelque règlement contraignant quitte à s’endetter jusqu’au cou, puisqu’il en va de la vie ou de la mort de l’impérialisme français ou allemand. Il ne peut donc être question de « libérer de l’emprise des marchés financiers » l’Etat capitaliste. Seule sa destruction complète et son remplacement par un état de type nouveau permettront d’abolir la dictature capitaliste. Leur second credo : Rendre les entreprises indépendantes des actionnaires Leur analyse commence par démonter « 10 fausses évidences ». Laissons-les défoncer allègrement ces portes ouvertes. Mais on notera au passage que certaines de leurs « démonstrations » sont aussi fantaisistes que les « évidences » que nos chevaliers à la triste figure prétendent pourfendre : « La crise est interprétée non pas comme un résultat inévitable de la logique des marchés dérégulés, mais comme l'effet de la malhonnêteté et de l'irresponsabilité de certains acteurs financiers mal encadrés par les pouvoirs publics » . Quelle bonne blague ! La crise n’est pas « l'effet de la malhonnêteté et de l'irresponsabilité de certains acteurs financiers mal encadrés par les pouvoirs publics » … Tout le monde sait qu’elle est le « résultat inévitable de la logique des marchés dérégulés » n’est-ce pas ? Voilà comment un directeur de recherche au CNRS rive définitivement son clou aux théoriciens du libéralisme économique débridé. On ne manquera pas de relever qu’au passage nos deux savants nous assènent sans avoir l’air d’y toucher cette nouvelle évidence selon laquelle des marchés régulés éviteraient la crise . Poursuivons. « La place prépondérante occupée par les marchés financiers ne peut donc conduire à une quelconque efficacité. Plus même, elle est une source permanente d’instabilité, comme le montre clairement la série ininterrompue de bulles que nous avons connue depuis 20 ans : Japon, Asie du Sud-Est, Internet, Marchés émergents, Immobilier, Titrisation. L’instabilité financière se traduit ainsi par de fortes fluctuations des taux de change et de la Bourse, manifestement sans rapport avec les fondamentaux de l’économie. Cette instabilité, née du secteur financier, se propage à l’économie réelle par de nombreux mécanismes » . Cette thèse de la propagation repose sur le postulat suivant : la loi de l’offre et de la demande permettrait l’autorégulation de l’économie capitaliste tandis que les bulles financières n’obéissant pas à cette loi seraient source d’instabilité. En fait l’économie réelle c’est-à-dire l’économie capitaliste aboutit naturellement à des crises économiques cycliques de surproduction aussi désastreuses que le secteur financier. Mais tandis que les bulles spéculatives ruinent quelques spéculateurs et quelques actionnaires, les crises économiques privent de travail les masses populaires et les plongent dans la misère pendant plusieurs années. Ainsi, malgré la dite « reprise de l’économie », le chômage continue de progresser, atteignant fin août 2010 près de 4 millions d’inscrits au pôle emploi en catégorie A. Le phénomène des crises de surproduction est propre au capitalisme, comme l’indiquait Engels à la fin du XIXe siècle dans l’Anti-Dühring : « Par malheur, la sous-consommation des masses, la réduction de la consommation de masse au minimum nécessaire à l'entretien et à la procréation n'est pas du tout un phénomène nouveau. Elle a existé depuis qu'il y a eu des classes exploiteuses et des classes exploitées.[…] La sous-consommation des masses est une condition nécessaire de toutes les formes de société reposant sur l'exploitation, donc aussi de la société capitaliste; mais seule la forme capitaliste de la production aboutit à des crises » .[anti-Dürhing –chapitre III -la production] D'un côté, perfectionnement du machinisme, dont la concurrence fait une loi impérative pour tout fabricant et qui équivaut à une élimination toujours croissante d'ouvriers: armée industrielle de réserve. De l'autre côté, extension sans limite de la production, également loi impérative de la concurrence pour chaque fabricant. Des deux côtés, développement inouï des forces productives, excédent de l'offre sur la demande, surproduction, encombrement des marchés, crises décennales, cercle vicieux: excédent, ici, de moyens de production et de produits - excédent, là, d'ouvriers sans emploi et sans moyens d'existence; mais ces deux rouages de la production et du bien-être social ne peuvent s'engrener, du fait que la forme capitaliste de la production interdit aux forces productives d'agir, aux produits de circuler, à moins qu'ils ne se soient précédemment transformés en capital: ce que leur surabondance même empêche. La contradiction s'est intensifiée en contre-raison: le mode de production se rebelle contre la forme d'échange. La bourgeoisie est convaincue d'incapacité à diriger davantage ses propres forces productives sociales» .[anti-Dürhing –chapitre II –notions théoriques] En réalité, les crises financières ne se propagent nullement à l’économie réelle , elles ne sont que le reflet des contradictions propres au mode de production capitaliste et en constituent les manifestations les plus apparentes. Ainsi la crise « financière » de 2007 trouvait son origine matérielle dans la surproduction de biens immobiliers pour lesquels il n’existait pas d’acheteurs réels mais hypothétiques. Les montages financiers qui se sont écroulés reposaient sur cette contradiction. Cette thèse qui prétend séparer le « bon » capitalisme industriel et le « mauvais » capitalisme financier a pour finalité de dissimuler les conséquences réelles du système capitaliste : l’exploitation et l’appauvrissement des masses. Notre cercle des économistes disparus énonce donc plusieurs mesures destinées à séparer le bon grain de l’ivraie. • Mesure n°1 : cloisonner strictement les marchés financiers et les activités des acteurs financiers, interdire aux banques de spéculer pour leur compte propre, pour éviter la propagation des bulles et des krachs • Mesure n°2 : Réduire la liquidité et la spéculation déstabilisatrice par des contrôles sur les mouvements de capitaux et des taxes sur les transactions financières • Mesure n°3 : limiter les transactions financières à celles répondant aux besoins de l'économie réelle (ex.: CDS uniquement pour les détenteurs des titres assurés, etc.) • Mesure n°4 : plafonner la rémunération des traders Compte tenu de l’emprise des marchés financiers sur l’Etat, on ne voit pas bien qui pourrait prendre de telles mesures, aussi révolutionnaires que le marteau à bomber le verre. Mais peu importe pour l’ouvrier averti de telles dispositions inédites et s’interrogeant « et mon salaire là-dedans ?». Parlons-en des salaires, justement. Nous découvrons grâce à nos experts que la mission première de l’entreprise est d’enrichir les actionnaires : « Avec la montée en puissance de la valeur actionnariale, s’est imposée une conception nouvelle de l’entreprise et de sa gestion, pensées comme étant au service exclusif de l’actionnaire. L’idée d’un intérêt commun propre aux différentes parties prenantes liées à l’entreprise a disparu. Les dirigeants des entreprises cotées en Bourse ont désormais pour mission première de satisfaire le désir d’enrichissement des actionnaires et lui seul. » Voilà une trouvaille qui ne manquera pas de faire date dans l’histoire de l’économie politique, et tout en déplorant l’extinction des actionnaires philanthropes, on lira avec attention les remèdes suivants : • Mesure n°5: renforcer significativement les contre-pouvoirs dans les entreprises pour obliger les directions à prendre en compte les intérêts de l'ensemble des parties prenantes • Mesure n°6: accroître fortement l'imposition des très hauts revenus pour décourager la course aux rendements insoutenables • Mesure n°7: réduire la dépendance des entreprises vis-à-vis des marchés financiers, en développant une politique publique du crédit (taux préférentiels pour les activités prioritaires au plan social et environnemental) Comme les « droits nouveaux » revendiqués par les derniers congrès de la CGT, sans souffler le moindre mot sur les acquis démontés les uns après les autres, le renforcement significatif des « contre-pouvoirs » dans les entreprises n’est qu’un hochet pour intellectuels ignorants de la réalité industrielle. Face au pouvoir discrétionnaire du patronat, seule la lutte de classe peut imposer momentanément les revendications ouvrières, tandis que la concertation dans les instances représentatives permet avant tout aux directions d’atermoyer sur les abus les plus criants et d’enrober de sucre les couleuvres qu’ils nous font avaler. En tout état de cause les directions ne peuvent pas prendre en compte les intérêts de l'ensemble des parties prenantes pour la simple raison que ces intérêts sont diamétralement opposés. Le capitalisme repose sur la propriété privée des moyens de production. Chaque occupation d’usine ou seulement le blocage de ses flux logistiques se voit opposer l’envoi des huissiers et de la police, et se traduit par des poursuites judiciaires contre les grévistes. L’Etat est le garant de l’inviolabilité la propriété privée des moyens de production, y compris si les actionnaires ont bafoué allègrement le Code du Travail, englouti les subventions des collectivités locales, se sont conduits comme les pires escrocs envers les ouvriers et les jettent à la rue. Comment l’entreprise capitaliste pourrait-elle devenir indépendante des actionnaires , à moins d’abolir la propriété privée des moyens de production, c’est-à-dire le fondement des rapports de production capitalistes, garanti par l’Etat bourgeois, ses lois, sa Constitution, ses Institutions et l’ensemble de ses administrations, sans détruire d’abord cet Etat ? J’abrège ici la liste exhaustive de ces 22 emplâtres : l’objectif du cercle de nos économistes disparus n’est pas d’abolir la dictature capitaliste mais d’en prolonger l’existence. On ne sera pas surpris que des sociaux-démocrates bon teint défendent ce genre de théories. Mais leur argumentaire est largement partagé par toute la pseudo gauche jusqu’au parti révisionniste, puisqu’on retrouve la même inspiration dans le document du 5 octobre 2005 signé par le duo Yves Dimicoli - Martine Durlach et intitulé des moyens financiers pour une nouvelle croissance française et européenne. « il faut des financements émancipés de la domination des marchés financiers » « faire reculer le rôle du marché financier dans l’activité économique en mobilisant de nouveaux financements. Ceux-ci seraient, eux, émancipés de la domination du marché et leur contenu-même inciterait à un changement progressif de l’utilisation de l’argent, par les entreprises notamment » . Tout le programme du parti révisionniste repose actuellement sur la pseudo théorie de la propagation et sur la chimère du cloisonnement de l’économie réelle et des marchés financiers . Lui aussi n’a pas d’autre but que de prolonger l’existence du système capitaliste.
Edité le 04-10-2010 à 00:11:58 par Xuan |
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