Sujet : A propos de la Ghouta | | Posté le 25-02-2018 à 10:15:54
| Déluge de propagande sur les bombardements de la Ghouta, interventions hystériques de certains journalistes sur les tv publiques, mensonges sur les dispositions internationales, quasi absence d'information sur les agressions et bombardements commis depuis ce quartier vers la population de Damas, enfin utilisation de la population de la Ghouta comme bouclier humain par les bandes terroristes. Il est nécessaire de consacrer un fil à ce sujet.
____________________ Situation dans la Ghouta orientale: le Kremlin réagit 14:30 22.02.2018 Sputnik La responsabilité pour la situation dans la Ghouta orientale doit être portée par ceux qui soutiennent les terroristes, tandis que la Russie et l’Iran ne font pas partie de ces États, selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. «La responsabilité pour la situation dans la Ghouta orientale incombe à ceux qui soutiennent les terroristes qui y restent. Comme vous le savez, ni la Russie, ni la Syrie, ni l'Iran n'appartiennent à la catégorie de tels États car ce sont eux qui mènent une lutte implacable contre les terroristes sur le terrain en Syrie » , a déclaré ce mercredi Dmitri Peskov en guise de réponse à la prétendue responsabilité de Moscou et de Téhéran dans la situation de cette banlieue de Damas. Il a demandé d'adresser au ministère des Affaires étrangères les questions relatives au soutien du projet de résolution de l'Onu sur une trêve en Syrie proposé par la Suède. «Pour l'heure, je ne suis pas en mesure de répondre à cette question. Notre service diplomatique et notre mission à New York s'en occupent. Il vaut mieux adresser la question au ministère des Affaires étrangères » , a-t-il signalé ajoutant que la situation dans la région laissait à désirer. La situation dans la Ghouta orientale suscite la vive préoccupation d'Emmanuel Macron qui insiste sur une trêve humanitaire dans l'enclave et va dépêcher son ministre des Affaires étrangères à Moscou et à Téhéran pour évoquer la situation. «La France demande une trêve dans la Ghouta orientale afin de s'assurer de l'évacuation nécessaire des civils, de la création de tous les accès humanitaires indispensables, dans les meilleurs délais» , a-t-il déclaré mercredi devant la presse. Jean-Yves Le Drian a déploré mardi 21 février la dégradation considérable de la situation en Syrie annonçant son prochain déplacement à Moscou et à Téhéran pour évoquer le problème. «Il y a une urgence absolue sur ce sujet… C'est la raison pour laquelle, à la demande du Président de la République, je me rendrai dans les jours qui viennent à Moscou et à Téhéran» , a déclaré le chef de la diplomatie française à l'Assemblée nationale mardi.Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré ce jeudi que la trêve en Syrie ne devait pas concerner les organisations terroristes Daech et Front al-Nosra, ainsi que leurs groupes affiliés, une position qui n'est pas acceptée par l'Occident. «Nous avons proposé une formule très nette qui stipulerait que la trêve ne concernerait en aucun cas Daech, le Front al-Nosra et d'autres groupes qui coopèrent avec eux et pilonnent régulièrement des quartiers de Damas» , a fait savoir le ministre. Il a ajouté que les militaires russes du Centre pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie avaient proposé aux terroristes de quitter la Ghouta orientale à l'instar de l'évacuation des combattants et de leurs familles depuis Alep-Est. «Le Front al-Nosra et ceux qui coopèrent avec lui ont formellement rejeté cette proposition et continuent de pilonner la ville depuis leurs positions» , a précisé M.Lavrov. Lire aussi : La situation dans la Ghouta orientale: les civils pris au piège
Edité le 25-02-2018 à 11:30:37 par Xuan |
| | Posté le 25-02-2018 à 10:16:39
| Lavrov: en Syrie, les terroristes utilisent les civils «comme bouclier vivant» 18:45 23.02.2018 Sputnik Dans la Ghouta orientale, les terroristes ont pris les civils en otage et les y retiennent en qualité de bouclier pour faire accuser Damas et ses alliés de violer le droit international humanitaire, a déclaré Sergueï Lavrov. Les djihadistes de la Ghouta orientale utilisent les civils comme bouclier humain, a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse donnée à Moscou. «Ils [les terroristes, ndlr] apportent un grand nombre de souffrances aux civils, ils refusent de les laisser partir, ils les gardent comme bouclier vivant pour assurer leur sécurité ou au moins faire accuser le gouvernement syrien et ceux qui le soutiennent de violer le droit international humanitaire» , a indiqué Sergueï Lavrov. «Les questions sont nombreuses envers la campagne actuelle de critiques contre Damas et contre ceux qui collaborent avec Damas dans la lutte contre le terrorisme pour les accuser de violer le droit international humanitaire» , a-t-il souligné. Sergueï Lavrov a rappelé que «la majorité écrasante de tels témoignages était fournie par les Casques blancs mis en place et soutenus par les États-Unis et la Grande-Bretagne» . Selon lui, les membres des Casques blancs ont été plus d'une fois «convaincus de [fabriquer des, ndrl] "fake news" qui étaient par la suite largement diffusées dans le but d'aggraver la situation dans le contexte des efforts produits pour remplacer les autorités à Damas» . lire aussi : À Raqqa, Daech recourt de nouveau à la tactique des boucliers vivants |
| | Posté le 25-02-2018 à 10:23:01
| Les groupes armés attaquent des quartiers à Damas et de sa banlieue avec plus de 55 obus de mortier et roquettes 24/02/2018 agence syrienne Sana Damas/Les groupes armés ont repris leur violation de l’accord sur la zone de désescalade à Ghouta est en prenant pour cible aux obus de mortier, aux roquettes et par balles des tireurs d’élite des quartiers dans la ville de Damas. Dans une déclaration à SANA, une source du Commandement de la police de Damas a fait noter que 4 personnes avaient été blessées dans une attaque à une roquette menée par les groupes armés, qui se déploient à Ghouta est, contre le quartier de Mazzeh 86. Selon la source, les groupes armés ont tiré 7 obus (3 sur de Doueilaa, un sur la rue de Beyrouth, un sur la périphérie de l’hôtel de Dama Rose et deux sur la périphérie de la place des Omeyyades), y faisant des dégâts matériels. Et la source d’ajouter : « Les groupes armés, qui se déploient à Ghouta est, ont tiré 3 obus sur la rue de Pakistane, Cheikh Reslan et Qeimariya dans la vieille ville de Damas, y faisant un blessé parmi les civils et des dégâts matériels» . La source a indiqué qu’un obus de mortier lancé à partir de Ghouta est était tombé sur le quartier de Bab Touma et y avaient fait des dégâts matériels. Elle a dit que les groupes armés, qui se déploient à Ghouta est, avaient visé à 3 roquettes les quartiers de la vieille ville de Damas et y avaient fait des dégâts matériels dans un certain nombre de maisons et dans une mosquée dans le quartier de Joura. Aux environs de la zone d’al-Abbassiyne à l’est de Damas, une personne a été blessée par balles d’un tireur d’élite des groupes armés. La source a fait savoir que les groupes armés avaient attaqué à 5 obus de mortier la rue de Bagdad, la zone de Zablatani et les deux quartiers de Bab Charqi et Barzeh al-Balad et y avaient causé des dégâts matériels dans les propriétés. En outre, une source du Commandement de la police de la banlieue de Damas a affirmé à SANA que les groupes armés avaient lancé aujourd’hui deux roquettes sur le quartier de Homsi à Jaramana, ce qui y a fait une blessée et des dégâts matériels. Ultérieurement, la source a fait savoir que les groupes armés avaient repris le bombardement de la ville de Jaramana en lançant plusieurs roquettes sur le quartier de Homsi, ce qui y a fait 7 blessés parmi le civils. La source a ajouté que 28 roquettes s’étaient abattues sur le faubourg de Harasta, et y avaient fait des dégâts matériels dans les maisons. Le correspondant de Sana a précisé que des unités de l’armée arabe syrienne avaient porté des frappes intensives aux zones à partir desquelles les roquettes avaient été lancées et y avaient infligé de lourdes pertes aux groupes armés. Quatre martyrs et 10 blessés parmi les civils dans une attaque terroriste contre Salhab dans la banlieue de Hama Quatre civils sont tombés en martyr alors que 10 autres ont été blessés dans une attaque, à 4 roquettes, menée par des terroristes du « Front Nosra » contre la ville de Salhab dans la banlieue nord-ouest de Hama. Dans une déclaration à SANA, une source du Commandement de la police de Hama a affirmé que des terroristes du « Front Nosra », retranchés dans la zone de Qal’et Madiq au nord-ouest de Hama, avaient lancé ce soir 4 roquettes sur la ville de Salhab, ce qui y a fait 4 martyrs et 10 blessés parmi les civils, ainsi que des dégâts matériels.
Edité le 25-02-2018 à 11:31:43 par Xuan |
| | Posté le 25-02-2018 à 11:13:54
| Damas : La France n’est qualifiée pour jouer un rôle dans la paix en Syrie tant qu’elle soutient le terrorisme 22/02/2018 Sana Damas / Le ministère des AE et des Expatriés a affirmé que la Syrie rejette les positions françaises hostiles qui visent à exercer davantage de pressions politiques et de menaces agressives contre la souveraineté de la Syrie, assurant que la France n’est qualifiée à jouer aucun rôle dans la paix en Syrie tant qu’elle soutient le terrorisme. Dans un message qu’il a adressé au Secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité en riposte au message adressé par l’ambassadeur permanent de la France, le 7 février 2018, au président du CS, le ministère a fait noter que la politique française au Conseil de sécurité n’avait pas cessé de véhiculer des mensonges et des allégations qui ne sont pas crédibles en adressant des messages ayant pour objectif de renverser les faits et de protéger le réseau terroriste du « Front Nosra » affilié à Al-Qaïda. Et le ministère de conclure : « La République arabe syrienne incite le Conseil de sécurité à mettre fin aux pratiques françaises qui portent atteinte à la crédibilité du CS, qui transgressent ses résolutions et qui accordent aux terroristes une voix, une représentation et une protection au sein du CS » . A.Chatta |
| | Posté le 25-02-2018 à 11:26:26
| Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte la résolution réclamant un cessez-le-feu en Syrie (Xinhua/Li Muzi) NEW YORK (Nations unies), 24 février (Xinhua) -- Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi à l'unanimité une résolution réclamant un cessez-le-feu d'au moins 30 jours en Syrie qui autoriserait l'accès humanitaire et l'évacuation médicale urgente. La résolution 2401 réclame un cessez-le-feu immédiat pour une "pause humanitaire durable pendant au moins 30 jours consécutifs dans toute la Syrie" afin de permettre la livraison sans entrave d'aide humanitaire, de services et l'évacuation médicale des malades et blessés les plus graves. La résolution demande à toutes les parties de prendre des mesures immédiates pour assurer une mise en œuvre complète de la pause humanitaire. Selon la résolution, le cessez-le-feu ne s'applique pas aux opérations militaires contre l'État islamique, Al-Qaïda, le Front al-Nosra et leurs associés, ainsi que d'autres groupes terroristes désignés par le Conseil de sécurité. La résolution exige qu'immédiatement après le début du cessez-le-feu, toutes les parties doivent permettre un accès sûr, sans entrave et soutenu chaque semaine pour les convois humanitaires de l'ONU et des partenaires, y compris les fournitures médicales et chirurgicales, à toutes les personnes qui en ont besoin dans toutes les régions en Syrie, en particulier dans les endroits difficiles d'accès et assiégés. La résolution demande également la levée immédiate des sièges des zones habitées, y compris la Ghouta orientale, le dernier bastion majeur des rebelles, qui a subi de nombreux bombardements la semaine dernière. La résolution réitère sa demande que toutes les parties respectent immédiatement leurs obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire, y compris la protection des civils et le respect et la protection de tout le personnel médical et humanitaire, ainsi que des hôpitaux et autres établissements médicaux. La résolution a été adoptée après deux semaines de consultations difficiles avec des rebondissements jusqu'à la dernière minute. |
| | Posté le 25-02-2018 à 11:29:39
| Les terroristes en Syrie «obligent les troupes gouvernementales à riposter» © Sputnik. Mikhail Voskresenski 22:05 24.02.2018 Les groupes armés illégaux dans la Ghouta orientale non seulement empêchent les civils de quitter le territoire sous contrôle des terroristes, mais aussi sape le processus de paix et obligent les troupes gouvernementales à réagir, selon un représentant du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie. Lors d'un point de presse qui s'est tenu samedi, le général Youri Evtouchenko, représentant du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit, a déclaré que les citoyens de la Ghouta orientale restaient piégés sur les territoires sous contrôle des terroristes. «Les terroristes du groupe Jaych al-Islam ont bloqué un couloir humanitaire dans la région de la localité d'Al-Wafedin et privent les civils de la possibilité de quitter les territoires sous contrôle des terroristes. Par leurs actions, ils sapent le processus de paix des négociations et obligent les troupes gouvernementales à riposter» , a-t-il déclaré. Youri Evtouchenko a fait remarquer que le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie les appelait à «arrêter toute action militaire et les provocations armées, de respecter les exigences du mémorandum sur la création des zones de désescalade.» Il a par ailleurs rajouté qu'afin que les civils puissent quitter cette région de la Ghouta orientale, on les informait des itinéraires et des règles du passage sécurisé sur le territoire contrôlé par le gouvernement syrien. Au cours des 24 dernières heures, 27 obus de mortier et deux roquettes terroristes se sont abattus sur des quartiers de la capitale syrienne et ses environs, faisant quatre morts et une cinquantaine de victimes, a déclaré ce samedi Youri Evtouchenko.
___________________ Moscou: les terroristes entravent toute tentative d’aide aux civils de la Ghouta orientale © Sputnik. Mikhaïl Voskressenski 20:34 24.02.2018 Les terroristes bloquent toutes les tentatives de Damas pour venir en aide à la population civile de la Ghouta orientale, a déclaré le général Youri Evtuchenko, représentant du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie. Lors d'un briefing qui s'est tenu samedi, le général Youri Evtouchenko, représentant du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, a fait savoir que les tentatives de Damas pour aider la population civile de la Ghouta orientale ont été torpillées par les groupes armés illégaux. «Dans la Ghouta orientale, la situation humanitaire et socio-économique est sciemment détériorée par les leaders des groupes armés illégaux de Jaych al-Islam, de Faylaq al-Rahmane et du Front al-Nosra. Toutes les tentatives du gouvernement de la République arabe syrienne pour apporter de l'aide aux civils de la région de la Ghouta orientale sont bloquées par les terroristes» , a fait savoir le général Youri Evtuchenko. Au cours des 24 dernières heures, 27 obus de mortier et deux roquettes terroristes se sont abattus sur des quartiers de la capitale syrienne et ses environs, faisant quatre morts et une cinquantaine de victimes, a déclaré ce samedi Youri Evtouchenko, représentant du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit.
Edité le 25-02-2018 à 11:30:02 par Xuan |
| | Posté le 26-02-2018 à 18:52:32
| Contrairement au "informations" des médias occidentaux comme les Echos, Poutine na pas "ordonné une trêve" mais demandé que celle-ci soit imposée. Par ailleurs elle ne concerne toujours pas les opérations menées contre les terroristes. Sputnik Une pause humanitaire imposée chaque jour à la Ghouta orientale à la demande de Poutine À la demande de Vladimir Poutine, une trêve humanitaire quotidienne sera imposée dans la Ghouta orientale à partir du 27 février, entre 9h et 14h. Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que, dans le cadre de la résolution 2401 prise par le Conseil de sécurité de l'Onu, un couloir humanitaire serait ouvert dans la Ghouta orientale pour faire sortir les habitants à partir du 27 février. «À la demande du Président russe, en vue d'éviter des victimes parmi les habitants de la Ghouta orientale, à partir de demain, le 27 février, entre 9h et 14h, une trêve humanitaire quotidienne sera imposée. Un couloir humanitaire sera ouvert pour faire sortir les civils. Les coordonnées sont prêtes et seront annoncées dans les plus brefs délais», a-t-il expliqué. Moscou propose d'ouvrir des couloirs humanitaires vers le camp de réfugiés à al-Tanf Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté le 24 février à l'unanimité une résolution instaurant un cessez-le-feu humanitaire d'un mois en Syrie. Cette mesure, souligne le document, créera les conditions pour «une livraison immédiate de l'aide humanitaire» à la population ainsi que «pour l'évacuation des personnes gravement malades et blessées». Lors d'une conversation téléphonique concernant le cessez-le-feu en Syrie qui a eu lieu le 25 février, Vladimir Poutine a indiqué à Emmanuel Macron et Angela Merkel que la trêve ne s'appliquerait pas aux opérations menées contre les terroristes.
_________ http://fr.sputniknews.com/defense/201802261035292226-syrie-lutte-antiterroriste-ghouta/ 20/02/18 Le gouvernement syrien ne stoppera pas la lutte antiterroriste dans la Ghouta orientale, même pendant la pause humanitaire de 30 jours imposée par la résolution 2401. Selon un diplomate syrien, ce document n’interdit pas de telles mesures. Damas entend continuer la lutte antiterroriste dans la Ghouta orientale, a déclaré à Sputnik Hussam Eddin Ala, représentant syrien auprès de l'Onu à Genève, qui a indiqué que ces mesures n'entrent pas en contradiction avec la résolution 2401. «Nous avons fait clairement comprendre que cette résolution est applicable sur l'ensemble du territoire syrien, y compris à Afrine et dans les régions où agissent les États-Unis […] la résolution exclut les mesures contre Daech et le Front al-Nosra de la liste des restrictions, ce qui signifie qu'elles ne sont pas interdites» , a-t-il déclaré. Des terroristes attaquent le couloir humanitaire entre Damas et la Ghouta orientale Samedi, le Conseil de Sécurité de l'Onu a adopté la résolution 2401, réclamant «que toutes les parties arrêtent les hostilités sans délai pour au moins 30 jours consécutifs en Syrie pour une pause humanitaire durable» . Le Secrétaire général de l'Onu, António Guterres et le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme Zeid bin Ra'ad Zeid al-Hussein, ont salué l'adoption de ce document, en soulignant qu'il fallait commencer par le mettre en œuvre en premier lieu dans la Ghouta orientale.
Edité le 26-02-2018 à 20:14:07 par Xuan |
| | Posté le 05-03-2018 à 20:09:15
| le Figaro : Syrie : qui sont les rebelles dans la Ghouta orientale ? 02 MAR http://histoireetsociete.wordpress.com/2018/03/02/le-figaro-syrie-qui-sont-les-rebelles-dans-la-ghouta-orientale/ C’est le Figaro qui le dit, imaginez que l’on ait vu s’installer dans la banlieue de Paris, de LOndres, d’Alger pareilles troupes fascistes parce qu’il s’agit de fascistes dont les principales victimes sont musulmanes comme ici, financés par des gouvernements étranger comme l’Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie. Et que le médias qui font silence sur l’attaque contre les kurdes, se lamentent sur leur sort, tentent de nous entraîner à coup d’images parfois trafiquées empruntées à d’autres terrains pour mieux poursuivre leur politique démente de destruction des Etats au Moyen Orient, de russophobie, pour y défendre les intérêts de trusts pétroliers et autres. Seule une politique de négociation permettra d’aborder le droit des peuples et celui des individus et d’arrêter le flot des réfugiés.la France a choisi le bellicisme le plus outrancier et nos médias le bourrage de crâne pseudo humanitaire le plus indécent. (note de danielle Bleitrach ) Par Alexis Feertchak Mis à jour le 01/03/2018 à 17:42 Publié le 01/03/2018 à 13:07 Syrie : qui sont les rebelles dans la Ghouta orientale ? DÉCRYPTAGE – Dans cette zone à la périphérie de Damas, l’armée syrienne et les milices chiites qui la soutiennent sont opposées à des groupes islamistes armés dont les revendications ne dépassent pas le cadre syrien. Des groupes djihadistes, à visée plus internationale, sont également de la partie, mais minoritaires. Malgré la résolution votée samedi dernier à l’unanimité par le conseil de sécurité de l’ONU, les combats continuent dans la Ghouta orientale, cette zone à l’est de Damas. Appuyées dans les airs par l’aviation russe, l’armée syrienne et les milices chiites parrainées par l’Iran avancent face aux rebelles. Depuis le début de l’offensive mi-février, plus de 600 civils ont été tués dans les frappes du régime. » LIRE AUSSI – Syrie: Damas reprend du terrain dans la Ghouta orientale Moscou a appelé à la mise en place d’une «pause humanitaire» quotidienne de 9h00 à 14h00 pour permettre aux populations civiles de quitter la zone, sans succès jusqu’à maintenant. Comme à Alep fin 2016, le gouvernement de Damas et l’armée russe accusent les rebelles d’avoir pilonné le corridor destiné aux civils pour les empêcher de fuir. Le Figaro fait le point sur les groupes rebelles présents dans la Ghouta orientale. voir :http://i0.wp.com/www.lefigaro.fr/assets/infographie/print/1fixe/WEB_201809_syrie_ghouta.jpg combats entre le régime syrien et les rebelles dans la goutta orientale > Jaïch al-Islam, un groupe salafiste, principalement parrainé par l’Arabie Saoudite La Ghouta est principalement occupée par deux organisations. L’Est est tenu parJaïch al-Islam (l’Armée de l’islam, en arabe), l’Ouest par Faylaq al-Rahmane (la Légion du Tout Miséricordieux). Le premier groupe obéit à une inspiration salafiste, ce courant rigoriste de l’islam sunnite, qui se tient à une lecture strictement littérale du Coran. Si le salafisme est protéiforme, il tend à converger vers le wahhabisme, une autre forme d’islam rigoriste, particulièrement développée en Arabie Saoudite. Créé dès le début de la guerre en 2011, Jaïch al-Islam est d’ailleurs principalement soutenu par l’Arabie Saoudite. Dans une moindre mesure, le groupe rebelle est aussi inspiré par une autre organisation de l’islam sunnite, les Frères musulmans, dont les deux grands parains régionaux sont le Qatar et la Turquie. «Jaïch al-Islam peut donc être considéré comme une organisation fréro-salafiste, même si Riyad a pris le dessus sur Doha» , explique Frédéric Pichon, auteur de Syrie, une guerre pour rien . À la différence de groupes djihadistes comme al-Qaida ou l’État islamique, Jaïch al-Islam limite ses ambitions à la seule Syrie et ne s’inscrit pas dans une visée internationale. Jaïch al-Islam n’a jamais appartenu à l’Armée syrienne libre (ASL), cette coalition regroupant au début de la guerre différents groupes rebelles plus modérés qui ont été très rapidement surpassés par d’autres plus radicaux. L’une des questions épineuses est celle du lien entre Jaïch al-Islam et les groupes djihadistes, comme le Front al-Nosra, qui fut la branche syrienne d’al-Qaida, avant d’abandonner – en tout cas officiellement – ce parrainage en 2016. Dans le conflit syrien, plusieurs groupes rebelles peuvent à la fois être concurrents, rivaux et alliés selon les régions. «L’Armée de l’islam coopère avec le Front al-Nosra, tant que ce dernier n’est pas important dans la Ghouta» , explique ainsi le politologue libanais Ziad Majed dans L’Orient le Jour . > Faylaq al-Rahmane, un groupe proche des Frères musulmans L’ouest de la Ghouta est tenu quant à lui par Faylaq al-Rahmane, qui est aujourd’hui le principal groupe rebelle affilié à l’Armée syrienne libre. S’il s’agit bien d’un groupe islamiste, il est néanmoins plus modéré que les groupes salafistes comme Jaïch al-Islam ou djihadistes comme Al-Nosra. Parrainé par la Turquie et le Qatar, Faylaq al-Rahmane est proche des Frères musulmans. Dans la Ghouta orientale, de violents combats ont opposé en 2016 les deux principaux groupes, mais Jaïch al-Islam et Faylq al-Rahmane ont depuis conclu un cessez-le-feu. > Une présence résiduelle de groupes djihadistes À côté de ces deux principaux groupes rebelles, «il existe une présence résiduelle d’autres groupes salafistes, comme Ahrar al-Cham, et djihadistes» , ajoute Frédéric Pichon. Pour le spécialiste de la Syrie, «les groupes djihadistes permettent à la Russie de justifier le maintien des opérations militaires puisque la trêve votée dans le cadre de la résolution ne concerne pas les groupes jugés les plus radicaux» . C’est dans cet esprit que les principaux groupes rebelles ont annoncé mardi leur engagement à «évacuer les combattants de Hayat Tahrir al Cham, du Front al-Nosraet d’al-Qaida» . Créé en janvier 2017, Hayat Tahrir al Cham (Organisation de Libération du Levant) est né de la fusion de cinq groupes djihadistes, dont le plus puissant, le Front al-Nosra, est l’ancienne branche syrienne d’al-Qaida. A l’instar de l’Etat islamique, ces groupes se caractérisent par leur ambition révolutionnaire d’étendre le djihad à l’ensemble de la planète, contrairement à Jaïch al-Islam, Faylaq al-Rahmane ou Ahrar al-Cham dont les prétentions ne dépassent pas les frontière syriennes. > Les civils pris au piège dans la Ghouta «Comme dans toutes les guerres urbaines, la question des civils est primordiale, mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un champ de bataille, opposant deux armées» , explique Frédéric Pichon. Début 2018, l’AFP évaluait les effectifs de Jaïch al-Islam à près de 10.000, ceux de Faylaq al-Rahmane à 8000. Même s’il y a très peu de photographies des rebelles au combat, le spécialiste de la Syrie se souvient d’une parade militaire dans la Ghouta en 2015: «Jaïch al-Islam avait fait défiler des chars, des blindés, des lance-roquettes, des pièces d’artillerie» . Aujourd’hui, la guerre est principalement une guerre de tranchées. Les rebelles se terrent dans des tunnels qu’ils ont construits dans toute la Ghouta. Fin 2015, le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, déclarait ainsi à l’AFP que Jaïch al-Islam «avait placé des soldats du régime faits prisonniers et des civils alaouites dans des cages et les avait dispersés sur des places de la Ghouta orientale». «Les rebelles utilisent bien les civils comme bouclier» , confirme Frédéric Pichon, qui rappelle que «si l’on observe les tactiques de guerre urbaine à Raqqa, à Alep ou à Mossoul, les QG et les centres de commandement se trouvaient dans les hôpitaux» . > La Ghouta, lieu d’influence ancien pour l’islamisme La Ghouta signifie oasis en arabe. Grâce au fleuve, le Barada, qui la traverse, la région fut longtemps le verger de Damas. Mais «depuis trente ans, du fait d’un important exode rural, des populations sunnites pauvres se sont réfugiées dans la Ghouta, où s’est développé un urbanisme galopant et sauvage », raconte Frédéric Pichon. Le drame de la Ghouta permet ainsi de comprendre la dimension socio-économique de la guerre en Syrie. «Les populations pauvres de la Ghouta ont un compte à régler avec le centre de Damas. Elles ont été travaillées depuis longtemps par des organisations islamistes qui ont pris en charge de nombreux services publics, notamment les écoles. Ce ne sont ni des ruraux, ni des urbains, on est entre les deux. On est un peu dans la Syrie périphérique» , conclut Frédéric Pichon, faisant allusion au concept de «France périphérique» du géographe Christophe Guilluy.
Edité le 05-03-2018 à 20:22:29 par Xuan |
| | Posté le 08-03-2018 à 23:20:55
| Syria Now publie l'arrivée de troupes syriennes dans la Ghouta orientale : vidéo
Edité le 08-03-2018 à 23:21:08 par Xuan |
| | Posté le 08-03-2018 à 23:38:38
| Ouverture d’un nouveau corridor pour évacuer les civils de Ghouta est http://sana.sy/fr/?p=113047 08/03/2018 Banlieue de Damas/ Le gouvernement syrien, avec la coopération de personnalités populaires et de dignitaires à Ghouta, a ouvert un nouveau corridor humanitaire pour évacuer les civils assiégés par les réseaux terroristes à Ghouta est via la route de Jisrine –Mleiha. Le correspondant de SANA à Ghouta a indiqué que les services concernés avaient préparé le nouveau corridor humanitaire menant à la localité de Mleiha et les ambulances ainsi que les autobus pour transporter les civils en cas de leur sortie de Ghouta vers les centres d’accueil temporaires. Le correspondant a ajouté que les réseaux terroristes poursuivent la séquestration des civils et leur interdisant de sortir via le nouveau corridor, précisant que les terroristes avaient pris pour cible par balles un véhicule qui transportait des familles qui tentaient de sortir de la localité de Jisrine via le corridor et les avaient obligées de retourner à Ghouta. Dans une déclaration qu’il a donnée à SANA, un officier qui supervise le corridor a fait savoir que le corridor avait été ouvert dans la périphérie de la zone de Jisrine pour la sortie des civils de Ghouta vers Mleiha, mais les groupes terroristes affiliés au « Front Nosra » leur avaient interdit d’en sortir pour les utiliser comme des boucliers humains et pour entraver la réconciliation dans la zone. |
| | Posté le 10-03-2018 à 20:33:11
| L'agence SANA : Evacuation de familles qui avaient été séquestrées par les terroristes à Mesraba 10/3/18 Banlieue de Damas /Des unités de l’armée arabe syrienne ont évacué plusieurs familles qui avaient été séquestrées par les groupes terroristes armés comme des boucliers humains dans la localité de Mesraba à Ghouta est dans la banlieue de Damas. Le correspondant de SANA a affirmé que des unités de l’armée avaient assuré la sortie des dizaines de civils, dont des femmes et des enfants, qui avaient été séquestrés comme des boucliers humains dans un rez-de-chaussée dans la localité de Mesraba. Le correspondant a fait savoir que les civils libérés avaient été transporté de la localité de Mesraba vers un centre d’accueil temporaire pour leur assurer toutes les besoins de première nécessité. Par ailleurs, les membres des familles libérées ont indiqué qu’ils avaient refusé la sortie avec les éléments des réseaux terroristes de la localité de Mesraba, affirmant qu’ils étaient restés pour attendre l’arrivée des unités de l’armée arabe syrienne pour les libérer et les transporter vers des zones sécurisées. Razane / R.F./ A. Chatta Une femme et ses trois enfants tombent en martyr par balles des terroristes alors qu’ils tentaient de sortir via le corridor humanitaire 10/3/18 Banlieue de Damas/ Les terroristes du « Front Nosra » et les groupes qui leur sont affiliés, lesquels se déploient à Ghouta est dans la banlieue de Damas, ont ouvert le feu sur des familles qui tentaient de sortir de la localité de Jisrine en direction du corridor humanitaire menant à Mleiha, y faisant 4 martyrs de la même famille. Citant des sources civiles, le correspondant de SANA à Ghouta a indiqué qu’une femme et ses trois enfants étaient tombés en martyr par balles des terroristes qui se positionnent à Jisrine. Par ailleurs, le correspondant a fait noter que les groupes terroristes avaient enlevé 3 familles composées de 15 personnes, alors qu’elles tentaient de prendre la fuite de la localité de Madiara en direction des positions de l’armée arabe syrienne dans la ville de Harasta. Dans une déclaration à SANA, un membre du Conseil des tribus syro-irakiennes, Cheikh Fawaz Wakaa a dit: ” Nous attendons pour le 3e jour l’évacuation des civils qui se trouvent à Ghouta et qui ont vécu une mauvaise situation qui leur a été imposée par les terroristes qui ont ouvert le feu sur une famille alors qu’elle tentait de sortir, ce qui y a fait quatre martyrs : une femme et ses trois enfants “ . Il a ajouté que les cheikhs des tribus qui se trouvent dans le corridor humanitaire incitent les civils à Ghouta pour qu’ils organisent des manifestations contre les terroristes criminels et pour qu’ils sortent via les corridors. Célébration populaire massive dans la ville de Ghezlaniya en signe de solidarité avec l’armée face au terrorisme vidéo
Edité le 10-03-2018 à 20:43:22 par Xuan |
| | Posté le 12-03-2018 à 20:53:36
| Des armes de fabrication française auraient été découvertes dans la Ghouta orientale © AFP 2018 Ammar SULEIMAN 12:48 12.03.2018(mis à jour 14:13 12.03.2018) Un important entrepôt d'armes appartenant aux terroristes et contenant des armements de fabrication française aurait été découvert dans une région de la Ghouta orientale récemment libérée par les troupes gouvernementales syriennes, annonce ce lundi l'agence iranienne Fars. SPUTNIK Se référant à ses sources, l'agence iranienne Fars rapporte ce lundi qu'un important volume d'armes et de munitions, dont certaines de fabrication française, a été découvert par l'armée syrienne lors d'une opération de nettoyage lancée à Modira et Mesraba, dans la Ghouta orientale. «Dimanche, l'armée de l'air syrienne a mené de nouveaux raids contre des bastions de terroristes dans la Ghouta orientale, détruisant un entrepôt d'armes du Front Al-Nosra* et ce avant le début de la trêve [humanitaire] quotidienne [instaurée] dans la région» , précise en outre l'agence. L'aviation syrienne a bombardé des positions d'Al-Nosra* dans la ville de Jesrine et en a détruit plusieurs, est-il encore indiqué. Dans le même temps, des troupes terrestres ont été engagées dans de nouveaux affrontements avec des terroristes dans le sud de la Ghouta orientale, cette banlieue est de la capitale syrienne, instaurant leur contrôle sur une série de localités. * Le Front al-Nosra est une organisation terroriste interdite en Russie. |
| | Posté le 16-03-2018 à 20:50:44
| Damas : La Syrie a démasqué pendant les derniers jours les mensonges des terroristes à Ghouta est http://sana.sy/fr/?p=113991 Damas / Une source officielle du ministère des AE et des Expatriés a indiqué que la Syrie avait pu pendant les derniers jours démasquer le plus grand mensonge fait par les groupes terroristes armés à Ghouta est en évacuant des milliers de civils syriens pris par les terroristes comme des boucliers humains à Ghouta et en les transportant aux centres d’accueil temporaire sécurisé. Dans une déclaration à SANA, la source a indiqué que des milliers de citoyens avaient été évacués en dépit de toutes les tentatives des groupes terroristes de leur interdire de le faire, ce qui démontre que tous les propos faits par certains pays au détriment des âmes des civils sont un mensonge et une hypocrisie qui avaient été mis à nu lorsque ces civils étaient sortis à pieds des zones des terroristes. « La Syrie affirme qu’elle est prête à assurer tous les besoins de ses citoyens partout où ils se trouvent et réclame à l’ONU et à ses organisations de secours, si elles s’attachent à la vie des civils, à assumer leurs responsabilités et à envoyer des aides aux lieux actuels qui accueillent des milliers de civils dans la banlieue de Damas » , a-t-elle conclu. A.Chatta |
| | Posté le 16-03-2018 à 20:52:32
| Jaafari : Le gouvernement syrien poursuit l’évacuation des civils de Ghouta http://sana.sy/fr/?p=113982 New York / L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que le gouvernement syrien est le plus qui s’attache à la vie de ses citoyens et continue à prendre toutes les mesures pour les protéger, c’est pourquoi il a ouvert deux corridors sécurisés pour évacuer les civils de Ghouta. Lors d’une séance tenue par le Conseil de sécurité sur la situation en Syrie, Jaafari a fait savoir que les réseaux terroristes prennent jusqu’à présent les civils comme des boucliers humains à Ghouta. Et Jaafari de poursuivre : « Plus de 40,000 civils ont été évacués de Ghouta par le biais du corridor de Hamouria et le gouvernement syrien leur a octroyé toutes les facilités humanitaires ». « Le scandale le plus grave c’est que les Agences de l’ONU opérant à Damas ont demandé d’évacuer 76 personnes des groupes des Casques blancs et ne se sont intéressées à la vie des milliers de civils » , a-t-il dit. Jaafari a fait noter que le régime turc avait commis dans son agression contre Ifrine les plus abominables massacres contre sa population et en avait déplacé des milliers de personnes. « Le Conseil de sécurité doit appeler certains terroristes étrangers qui ont regagné leurs pays à une séance publique en vue d’expliquer l’implication de leurs pays dans leur enrôlement, armement et entraînement pour perpétrer des massacres contre le peuple syrien » , a fait savoir Jaafari. Jaafari a dit que le gouvernement insiste sur sa position constante représentée dans le règlement de la crise en Syrie par les voies politiques qui se basent sur le dialogue inter-syrien sous une direction syrienne, loin de toute intervention étrangère et sans conditions préalables. |
| | Posté le 16-03-2018 à 20:54:39
| Arrivée d’un convoi d’aides aux civils assiégés par les terroristes à Ghouta est 15/03/2018 http://sana.sy/fr/?p=113886 Banlieue de Damas / Sous la supervision du Croissant-Rouge arabe syrien, un convoi d’aides humanitaires est arrivé aujourd’hui aux civils assiégés par les terroristes du “Front Nosra” et les groupes qui leur sont affiliés à Ghouta est dans la banlieue de Damas. Le correspondant de SANA au camp de Wafidine a indiqué que le convoi est composé de 25 camions qui portent à bord 340 tonnes de denrées. R.F. / L.A. |
| | Posté le 17-03-2018 à 09:00:04
| évacuation de la Ghouta : vidéo |
| | Posté le 19-03-2018 à 19:55:31
| Sana signale : Des hélicoptères appartenant à la ‘’Coalition internationale’’ transportent des chefs de ‘’Daech’’ du sud-est de Hassaké 19/03/2018 Hassaké / Dans le cadre de leur soutien au terrorisme, les États-Unis ont continué à protéger les réseaux terroristes et leurs chefs dans la région est, où des hélicoptères appartenant à la soi-disant “Coalition internationale” avaient effectué à l’aube une opération de débarquement et évacué un certain nombre de terroristes du sud-est de Qamechli. Des sources civiles ont déclaré au correspondant de SANA à Hassaké que 3 hélicoptères appartenant à la “Coalition internationale” avaient effectué une opération de débarquement sur la zone située entre les deux villages de Jissi et Calo au sud de Tell Hamis dans la banlieue sud-est de Qamechli. Les sources ont révélé que des militaires avaient évacué 4 personnes qui étaient dans une maison appartenant à des chefs, de nationalité irakienne, du réseau terroriste “Daech”. D.H./ L.A.
_______________________ Sputnik reprend cette information en rappelant que "Le 26 février, deux hélicoptères avaient déjà transporté plusieurs terroristes de Daech* vers une localité située à une vingtaine de kilomètres au sud de Hassaké que les forces américaines utilisent comme centre d'entraînement de groupes terroristes, toujours selon la même source."
_______________________ le 21 février Sputnik rapportait une opération identique : À Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, les habitants locaux affirment avoir vu des hélicoptères américains se poser dans l’enceinte d’une prison pour évacuer des détenus de Daech. Ils chercheraient à y installer une base. C’est ce qu’a appris une source à Sputnik. Une source a confié à Sputnik sous le couvert d'anonymat qu'à Hassaké «des habitants ont vu depuis les toits de leurs maisons que des hélicoptères américains s'étaient posés dans l'enceinte d'une prison locale contrôlée par les Kurdes pour évacuer des djihadistes de Daech qui y étaient détenus» . D'autres sources informent que les Américains transfèreraient des munitions dans la prison afin d'y créer une base. vidéo Précédemment, des médias irakiens avaient communiqué que des hélicoptères américains avaient transféré des membres de Daech depuis la prison d'Hassaké vers leur base d'Abou-Hajar, dans l'est de la Syrie. Selon les sources locales, la prison d'Hassaké abriterait environ 100 terroristes, des étrangers pour la plupart. Des experts syriens estiment qu'il s'agit de combattants de Daech transférés par les Américains de Deir ez-Zor. La prison d'Hassaké est bien fortifiée. Elle est située sur la rive de la Khabour, sur une colline entre les quartiers d'al-Lelilayah et de Guiran.
_______________________ Egalement en décembre : Les États-Unis poursuivraient l’évacuation des chefs du réseau terroriste Daech des zones, où l’armée arabe syrienne continue son offensive, selon l’agence SANA. Des hélicoptères américains ont évacué les leaders du réseau terroriste Daech de la province de Deir ez-Zor, a annoncé l'agence SANA citant des sources. «Plusieurs hélicoptères américains ont auparavant atterri à proximité du barrage de Bassel, au sud de Hassaké, transportant à bord 47 chefs de Daech qui ont pris la fuite en raison des frappes de l'armée arabe syrienne» , selon les mêmes sources. Cette évacuation, qui aurait eu lieu dans la nuit du 27 au 28 décembre, ne serait pas la première évacuation de chefs de Daech, qui iraient rejoindre les Forces démocratiques syriennes (SDF) soutenues par les États-Unis. En août dernier, l'armée de l'air américaine a évacué de Deir ez-Zor vers le Nord de la Syrie plus de 20 chefs de guerre de Daech et des membres de leur entourage, avait indiqué à Sputnik une source diplomatique militaire. Une information démentie par un porte-parole de la coalition menée par Washington.
Edité le 19-03-2018 à 20:09:29 par Xuan |
| | Posté le 20-03-2018 à 05:21:56
| L'armée syrienne n'a donc pas de missiles terre-air capables de descendre des hélicoptères américains sur ce théâtre de combats. Ou s'agit d'opérations de complaisance négociées entre russes, américains sur le dos des syriens. Un peu comme à Afrin où les militaires turcs hissent le drapeau de leur pays, sans réaction de l'allié russe. |
| | Posté le 20-03-2018 à 21:06:04
| Complaisance entre russes et américains ça m'étonnerait. Les russes attendent plutôt une demande de la Syrie avant d'attaquer directement les forces US. D'autre part je crois qu'ils préféreraient une solution négociée avec la Turquie. Quant à la Syrie il me semble que sa priorité est d'en finir avec le terrorisme et que ses forces ne lui permettent pas de s'en prendre à tous à la fois. |
| | Posté le 20-03-2018 à 23:51:21
| Le site voltairenet de Thierry Meyssan signale : Le Royaume-Uni tente trois attaques chimiques sous faux drapeau dans la Ghouta 20 MARS 2018 Le 17 mars 2018, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dénoncé la présence de forces spéciales états-uniennes, britanniques et françaises en Syrie ; une réalité que dénient Londres et Paris. « Cette présence signifie le fait qu’il ne s’agit plus d’une guerre par procuration mais d’une intervention directe dans la guerre » , a-t-il insisté. M. Lavrov adressait ainsi une mise en garde à Washington, Londres et Paris, au cas où ils bombarderaient Damas. Des documents saisis par les services secrets syriens et russes attestent d’un plan d’attaque de la capitale comparable à celui contre Bagdad en 2003 et incluant l’assassinat du président el-Assad. Des navires alliés se sont placés en position d’effectuer cette attaque depuis la Méditerranée. Les armées syrienne et russe ont prévenu, le 19 mars 2018, une nouvelle attaque chimique sous faux drapeau instiguée par le Royaume-Uni dans la Ghouta orientale. Elles avaient déjà saisi deux laboratoires chimiques les 12 et 13 mars. Lors d’une réunion du Commandement des forces armées russes, le 20 mars, le ministre russe de la Défense, le général Sergueï Choïgou, a évoqué trois tentatives de faire usages de ces armes au cours de la semaine dans la Ghouta orientale. Il n’a pas explicitement désigné Londres comme le commanditaire des ces tentatives d’attentat, mais la formulation de ses propos ne laissaient aucun doute possible à ses interlocuteurs. « Nous espérons que dans la situation actuelle nos partenaires occidentaux soient guidés par le bon sens dans leurs décisions, cessent de flirter avec les terroristes et rejoignent les initiatives pacifiques russes en Syrie » , a-t-il poursuivi. En cinq jours, plus de 79 000 civils, prisonniers des groupes armés dans la Ghouta, sont parvenus à trouver refuge auprès de la République arabe syrienne grâce aux couloirs humanitaires de Muhayam al-Wafedin et d’Hamouriyah. |
| | Posté le 22-04-2018 à 22:39:30
| Le chef de la clinique de Douma nie la réalité d’une attaque au gaz 18 Avr 2018 ROBERT FISK Photo: Robert Fisk dans l’un des tunnels de Douma Alors qu’on attend toujours les preuves d’Emmanuel Macron et que l’Otan déverse sa propagande, le grand reporter Robert Fisk a pu se rendre à Douma, théâtre d’une supposée attaque chimique qui a mis le feu aux poudres ce week-end. Le journaliste a notamment pu s’entretenir avec le chef de la clinique où la vidéo des victimes de l’attaque chimique a été tournée. Le médecin est formel: l’hypoxie, oui; les armes chimiques, non! (IGA) C’est l’histoire d’une ville appelée Douma, un lieu ravagé et puant d’immeubles détruits – et d’une clinique souterraine dont les images de souffrance ont permis à trois des nations les plus puissantes du monde occidental de bombarder la Syrie la semaine dernière. Il y a même un docteur sympa en blouse verte qui, quand je l’accoste dans la même clinique, me dit gaiement que la vidéo “gaz” qui a horrifié le monde – malgré tous les sceptiques – est parfaitement authentique. Les histoires de guerre, cependant, ont l’habitude de devenir plus sombres. Le même médecin syrien âgé de 58 ans ajoute une chose profondément surprenante : les victimes, dit-il, n’ont pas été exposés au gaz, mais à un manque d’oxygène dans les tunnels et les sous-sols où ils étaient réfugiés, de gros bombardements ayant provoqué une tempête de poussière. Puisque le Dr Assim Rahaibanim m’annonce cette conclusion extraordinaire, il vaut la peine de faire remarquer que de son propre aveu, il ne fut pas lui-même un témoin direct de la scène et, comme il parle bien anglais, il qualifie deux fois de « terroristes » – le mot du régime pour ses ennemis, et terme utilisé par beaucoup de gens en Syrie – les combattants djihadistes de Jaish el-Islam [l’Armée de l’Islam] à Douma. Ai-je bien entendu ? Quelle version des événements devons-nous croire ? Par malchance aussi, les médecins qui étaient de service ce soir-là, le 7 avril, étaient tous à Damas pour témoigner dans l’enquête sur les armes chimiques qui tentera de donner une réponse définitive à cette question dans les semaines à venir. La France, quant à elle, a déclaré avoir des « preuves » d’utilisation d’armes chimiques, et les médias américains ont cité des sources affirmant que des analyses d’urine et de sang le démontraient également. L’OMS a déclaré que ses partenaires sur le terrain traitaient 500 patients « présentant des signes et des symptômes compatibles avec l’exposition à des produits chimiques toxiques » . Des personnes mortes par hypoxie (perte d’oxygène) et non victimes de gaz chimique En même temps, les inspecteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) sont actuellement empêchés de venir eux-mêmes sur le site de la prétendue attaque gazière, ostensiblement parce qu’ils n’ont pas les bons permis de l’ONU. Avant d’aller plus loin, les lecteurs doivent savoir que ce n’est pas la seule histoire qui court à Douma. Il y a beaucoup de gens à qui j’ai parlé au milieu des ruines de la ville qui ont dit qu’ils n’avaient « jamais cru » aux histoires sur le gaz – généralement racontées, selon eux, par les groupes islamistes armés. Ces djihadistes survécurent au déluge des bombardements en vivant dans les maisons des autres et dans de vastes et larges tunnels creusés à même la roche par des prisonniers avec des pioches à trois niveaux sous la ville. J’ai parcouru trois d’entre eux hier, de vastes couloirs de roche qui contenaient encore des rockets russes – oui, russes – et des voitures incendiées. Donc, l’histoire de Douma n’est pas seulement une histoire de gaz – ou d’absence de gaz, selon le cas. Il s’agit de milliers de personnes qui n’ont pas opté pour l’évacuation de Douma dans des bus emmenant la semaine dernière, les hommes armés avec lesquels ils ont dû vivre comme des troglodytes pendant des mois pour survivre. J’ai traversé cette ville assez librement hier sans soldat, policier ou gardien collés à mes pas, juste deux amis syriens, une caméra et un carnet de notes. Il m’arrivait parfois de grimper sur des remparts de six mètres de haut, montant ou descendant, sur des parois presque à pic. Heureux de voir des étrangers parmi eux, plus heureux encore que le siège soit enfin terminé, ils sourient, du moins ceux dont on peut voir les visages, bien sûr, parce qu’un nombre surprenant de femmes de Douma portent un hijab noir intégral. J’ai d’abord été conduit à Douma dans le cadre d’un convoi de journalistes sous escorte. Mais lorsqu’un général ennuyeux annonça devant un HLM détruit qu’il n’avait « aucune information » – l’excuse favorite de la bureaucratie arabe – je me suis simplement éloigné. Plusieurs autres journalistes, principalement syriens, ont fait pareil. De même qu’un groupe de journalistes russes – tous en tenue militaire. Le Dr Rahaibani se trouvait à quelques pas d’ici. Passé la porte de sa clinique souterraine – “Point 200”, comme on l’appelle, dans la géologie bizarre de cette ville en partie souterraine – je descendis par un couloir là où il me montra son humble hôpital et les quelques lits où une petite fille pleurait tandis que les infirmières soignaient une coupure au-dessus de son œil. « J’étais avec ma famille dans le sous-sol de ma maison à trois cents mètres d’ici cette nuit-là, mais tous les médecins savent ce qui s’est passé. Il y avait beaucoup de bombardements nocturnes [par les forces gouvernementales] et les avions passaient toujours au-dessus de Douma la nuit durant – mais cette nuit-là, il y avait du vent et d’énormes nuages ​​de poussière ont commencé à entrer dans les sous-sols et les caves. Les gens ont commencé à arriver ici souffrant d’hypoxie, de manque d’oxygène. Puis quelqu’un à la porte, un “Casque blanc”, a crié : « Gaz ! » La panique a commencé. Les gens ont commencé à s’asperger d’eau. Oui, la vidéo a été filmée ici, c’est vrai, mais ce que vous voyez, ce sont des gens souffrant d’hypoxie – pas d’intoxication au gaz. » Bizarrement, après avoir bavardé avec plus de vingt personnes, je n’ai pas pu en trouver une qui citait Douma comme cause des attaques aériennes occidentales. Deux m’ont dit qu’ils ne voyaient pas le rapport. Mais c’était un monde étrange dans lequel je suis entré. Deux hommes, Hussam et Nazir Abu Aishe, ont dit qu’ils ignoraient combien de personnes avaient été tuées à Douma, bien que le dernier ait admis avoir un cousin « exécuté par Jaish el-Islam » pour avoir été « un proche du régime ». Ils ont haussé les épaules quand je les ai interrogé sur les 43 personnes qui seraient mortes lors l’infâme attaque de Douma. Les Casques blancs partis avec les combattants de Jaish el-Islam Les Casques blancs – les premiers intervenants médicaux déjà légendaires en Occident, mais avec quelques zones d’ombre dans leur histoire – ont joué un rôle bien connu pendant les batailles. Ils sont en partie financés par le Foreign Office et la plupart de leurs bureaux locaux sont occupés par des hommes de Douma. J’ai trouvé leurs bureaux détruits non loin de la clinique du Dr Rahaibani. Un masque à gaz avec un verre de vision brisé avait été laissé à l’extérieur d’un conteneur de nourriture et une pile d’uniformes de camouflage militaire sales se trouvait à l’intérieur d’une pièce. Dissimulé, me suis-je demandé ? J’en doute. L’endroit était rempli de capsules, de matériel médical cassé et de dossiers, de literie et de matelas. Bien sûr, nous devrions écouter leur version de l’histoire, mais cela n’arrivera pas ici : une femme nous a dit que tous les membres des Casques blancs de Douma avaient abandonné leur quartier général principal une fois le cessez-le-feu final conclu et choisi de prendre les bus affrétés par le gouvernement et protégés par la Russie jusqu’à province rebelle d’Idlib avec les groupes armés. Il y avait des boutiques de nourriture ouvertes, une patrouille de policiers militaires russes – une option supplémentaire pour chaque cessez-le-feu syrien – et personne qui n’ait pris d’assaut la prison islamiste interdite près de la place des Martyrs où des victimes étaient censées avoir été décapitées dans les sous-sols. L’effectif de la police civile syrienne du ministère de l’Intérieur – qui porte étrangement des vêtements militaires – est surveillé par les Russes qui peuvent eux-mêmes être surveillés ou non par les civils. Là encore, mes questions très sérieuses sur l’attaque au gaz ont été reçues avec une perplexité qui semblait non feinte. La vérité des habitants de Douma Comment des réfugiés de Douma arrivés dans des camps en Turquie pouvaient-ils décrire une attaque au gaz que personne aujourd’hui à Douma ne semblait se rappeler ? Il m’est apparu, après avoir marché pendant plus d’un kilomètre et demi dans ces tunnels pour misérables prisonniers, que les citoyens de Douma avaient vécu si isolés les uns des autres pendant si longtemps que les « informations » telles que nous les envisageons ne signifiaient rien pour eux. La Syrie n’a rien d’une démocratie jeffersonienne – comme je le dis cyniquement à mes collègues arabes. C’est effectivement une dictature impitoyable. Mais elle ne peut pas empêcher ces gens, heureux de voir des étrangers parmi eux, de réagir en livrant leur vérité. Or qu’est-ce qu’ils me disaient ? Ils ont parlé des islamistes sous le joug desquels ils avaient vécu. Ils ont parlé de la façon dont les groupes armés avaient volé des maisons civiles pour échapper au gouvernement syrien et aux bombardements russes. Ceux de Jaish el-Islam avaient brûlé leurs bureaux avant leur départ, mais les bâtiments massifs à l’intérieur des zones de sécurité qu’ils avaient créées avaient presque tous été détruits par des frappes aériennes. Un colonel syrien que j’ai rencontré derrière l’un de ces bâtiments m’a demandé si je voulais voir à quel point les tunnels étaient profonds. Je me suis arrêté au bout d’un kilomètre de marche quand il m’a fait remarquer de façon énigmatique que « ce tunnel pourrait bien mener jusqu’en Grande-Bretagne » . Ah oui, je me souvenais de Mme May, dont les frappes aériennes avaient été si intimement liées à ce lieu de tunnels et de poussière. Et de gaz ? Source originale: The Independent Source en français: Le blog du Yéti |
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