Sujet :

12 Octobre 2010

En Greve
   Posté le 12-10-2010 à 15:15:04   

[clignote][/clignote]

En cette journée d'Action du 12 octobre,
et en suite de l'arrèt de travail d'une certaine catégorie de personnel,
le forum Marxiste-Léniniste se voit dans l'impossibilté de publier un post aujourd'hui.
Veuillez nous excuser pour la gène occassionnée
sti
   Posté le 12-10-2010 à 20:07:01   

oui ?
Komintern
   Posté le 12-10-2010 à 20:51:06   

Ils ont que ça à foutre les parasites?
Ca devient juste un peu relou!
Xuan
   Posté le 12-10-2010 à 21:02:31   

C'est un peu enfantin

Plus sérieusement j'ai reproduit l'Adresse à tous les travailleurs de l'AG interpro de la Gare de l'Est.
Membre désinscrit
   Posté le 12-10-2010 à 22:01:05   

Lycéens en tête de cortège ce matin sur Avignon, on sent vraiment que les buros sont à la ramasse. D'ailleurs ils sont tellement déconnectés de toutes les luttes qu'ils parlaient tout le temps des "étudiants" alors qu'il n'y a aucun mouvement étudiant sur Avignon actuellement (une trentaine à tout casser dans la manif). Ca a permis de faire dévier la manif qui est partie à la mairie... pendant que le "gros (tas de merde) des troupes" continuait tranquillement le parcours prévu (avant de se donner rdv pour une dernière manif festive samedi? )
Lycéens bien motivés dans l'ensemble, encore peu récupérés par les syndicats, plusieurs bahuts bloqués hier et ajd, les flics laissent faire (jusqu'à quand?)

http://www.avignews.com/les-jeunes-br-un-nouveau-souffle-pour-les-manifestations--@/video.jspz?video=305876

Des lycéens qui se mobilisent tous seuls pour sauver les retraites des vieux de 50 piges qui les méprisent et qui pensent qu'à leur gueule, elle est pas belle la société???


Edité le 12-10-2010 à 22:02:03 par oppong


Membre désinscrit
   Posté le 12-10-2010 à 22:05:58   

Chez les cheminots, grève reconductible votée en AG avec des effectifs peu fournis (malgré la manif).

Ca devrait tenir jusqu'à samedi mais au-delà? J'ai pas senti une grande motivation... A mon avis ils vont pas être nombreux sur les piquets...!
Avec le sempiternel dicours "on peut quand même pas partir tous seuls"...

A part ça, rien d'autre à ma connaissance sur Avignon.
Xuan
   Posté le 12-10-2010 à 23:47:13   

Il faut considérer l’ensemble.

L’opposition à la réforme des retraites s’amplifie malgré toutes les manœuvres de la droite et les atermoiements des directions syndicales. Elles pourraient encore briser cette opposition mais le paieraient cher.

La gauche essaie ouvertement de récupérer des revendications qu’elle a déjà désavouées, et tout le monde le sait.

Le gouvernement a déjà essayé pas mal de ficelles, y compris le vote du Parlement et du Sénat.
Peine perdue, l’autorité de ces deux piliers de l’Etat bourgeois a volé comme une cocotte en papier.

C’est la bourgeoisie et les réformistes qui sont en difficulté.
Membre désinscrit
   Posté le 13-10-2010 à 00:56:08   

Xuan a écrit :

Il faut considérer l’ensemble.

L’opposition à la réforme des retraites s’amplifie malgré toutes les manœuvres de la droite et les atermoiements des directions syndicales. Elles pourraient encore briser cette opposition mais le paieraient cher.

La gauche essaie ouvertement de récupérer des revendications qu’elle a déjà désavouées, et tout le monde le sait.

Le gouvernement a déjà essayé pas mal de ficelles, y compris le vote du Parlement et du Sénat.
Peine perdue, l’autorité de ces deux piliers de l’Etat bourgeois a volé comme une cocotte en papier.

C’est la bourgeoisie et les réformistes qui sont en difficulté.

Honnêtement la réforme en elle-même je pense qu'on est pas mal à s'en foutre. Qui parmi les jeunes qui travaillent ajd pensent travailler jusqu'à 65 piges? Je parle même pas des 60 ans d'avant réforme avec leurs 40+x annuités....!
OK la mobilisation s'amplifie mais quelle mobilisation? Parmi les salariés qui sont dans la rue, combien sont prêts à passer à un autre niveau? A part dans certains coins, les manifs ne sont qu'une armée de zombies déjà résignés qui donnent une importance totalement déconnectée des réalités à leur acte, et sans aucune perspective de passer à un 2e niveau de mobilisation. Manifester pour protester, marquer son opposition, non pas à la bourgeoisie d'ailleurs mais à Sarkozy. Les buros politiques et syndicaux continuent de parader sans être inquiétés, sur Avignon la CGT qui mène la barque a son camion avec du merchandising en vente!
Il ne faut pas se laisser abuser par un discours qui paraît plus radical et qui serait soi-disant impulsé par la base. Ok ce discours radical il est présent à la base, mais qui est vraiment prêt à lancer un mouvement, en dehors de quelques secteurs et au niveau local?
Les gens sont dans la rue parce qu'on leur dit d'y descendre pour protester et qu'on peut encore faire reculer le Sénat, mais une fois que la discussion sera close la semaine prochaine...? Ca peut quasiment s'arrêter du jour au lendemain. Bien sûr une partie d'entre va rendre sa carte, mais certains vont la prendre ailleurs, dans un syndicat qui aura été plus radical dans ses propos, puis d'autres la reprendront plus tard.
Et à tous on leur promettra de nouveaux lendemains, pas plus tard qu'en 2012...
Maintenant j'aime bien faire des pronos, des projections sur l'avenir, et je me plante régulièrement, donc peut-être que ça va enfin partir la semaine prochaine et que le peuple va se retourner contre les collabos
Membre désinscrit
   Posté le 13-10-2010 à 01:15:13   

Tiens pour prendre l'exemple des impôts (au hasard ) qui me paraît assez significatif...

Ya toujours un très fort taux de grévistes chez nous, souvent le plus fort de toute la fonction publique. Et...?

La plupart des agents sont syndiqués, souvent dès la formation, les syndicats sont très offensifs, proposent d'aider les nouveaux dans les démarches, ça leur coûte rien, et généralement ça rapporte gros, un agent qui se syndique pour 40 ans, et bien souvent dans le même syndicat toute sa carrière. Et ils n'attendent rien d'autre de leur syndicat! Enormément de syndiqués, mais aussi énormément de membres dans les bureaux, avec en prime des "ASA" offertes généreusement (sans quotas?) à tous.

Et en dehors d'une minorité, soit je m'en-foutiste, soit avec un minimum de conscience du rôle joué par les syndicats, tous se satisfont pleinement de ces journées de manif isolées, parce qu'elles correspondent à ce qu'ils ont envie de faire. C'est tout un ensemble de moyens de protestation, manif, vote, votation, pétition... qui permet de marquer son mécontentement, et qui permet de se donner bonne conscience et à peu de frais. Si ça s'arrête d'un coup la semaine prochaine, il n'y aura pas plus de résignation que ça puisque quasiment personne ne pense réellement faire reculer le gouvernement. Ceux qui se sont fait des films, ils peuvent s'en faire d'autres pour 2012, et s'il faut vraiment trouver un coupable, on pourra toujours taper sur la CFDT, ils ne sont pas aux impôts.

Bref aux impôts on aura vraiment fait tout ce qui est en notre pouvoir pour faire reculer le gouvernement, et on pourra s'estimer satisfait du travail accompli.

Vu de l'extérieur tout ça peut paraître aberrant, mais quand tu baignes là-dedans depuis des (dizaines d') années, ce fonctionnement, ces raisonnements finissent par paraître tout à fait normaux et cohérents.

Et qui a connu qqchose d'autre? Le dernier mouvement (soi-disant) "violent" (vive les légendes urbaines) chez nous remonte à 89... Même ceux qui y ont participé à l'époque (et ils sont aussi nombreux ajd que les résistants en 45) ont eu le temps depuis d'oublier comment on lutte... Et comme ils ont tous en commun de ne participer à rien en dehors de la FP...
gorki
   Posté le 13-10-2010 à 11:45:59   

Allez j’espère que vous ne m’en voudrez pas « pour faire plaisir à «Grève» » je vais essayer d’assurer le service minimum en forçant votre piquet

Bon ! Je comprends que certains voudraient des nouvelles du « front ». Pendant que d’autres (ce que le CD Oppong fait ici s'en s'embarrasser de fioritures ) dressent avec beaucoup de justesse la physionomie sociale des plus larges couches en présence dans ce mouvement.

Rentrons dans le vif du sujet…

Enfin ! au bout d’un moment faudrait quant même que s’arrête le foutage de gueule organisé…! qui a vu un mouvement de grève généralisé quelque part. ? Ce dont nous avons affaire là, c’est tout au plus un large mouvement de protestation, auquel vient se mêler ici et là des points de crispations (comme ce qui se passe à la gare de l’est par exemple) qui sont autant des cris de désespoirs tenant à de forts ressentiment de devoir accepter à termes plus ou moins échus la mort d’un mouvement, annoncée.

Alors maintenant, si il fallait parler de victoire, faudra bien reconnaître que celle-ci est du coté des forces syndicales et politiques du réformisme ayant fait les démonstrations de leur capacité à mobiliser des pans entiers du salariat totalement sous influences tout en continuant à marginaliser une opposition plus radicale elle même issue de ces couches.
Tout cela est affaire en famille, où de temps à autre sont évoquées les souffrances des vieux prolos, pour simplement reconnaître qu’il vivront moins longtemps que les autres, ainsi que celles des victimes des décotes, le tout avec beaucoup de condescendance, mais en allant pas jusqu’au point de ressentir le besoin (maîtrise comptable des revendications pouvant permettre des résultats tangibles exige) d’y ajuster le contenu revendicatif de la lutte.

A ce propos, je tiens à exprimer que… Non ! il n’y a pas plusieurs légitimités de formulation des revendications économiques essentielles ; toutes expriment les besoins fondamentaux des classes sociales en présence.

Jamais l’on ne me fera croire, que la retraite a 60 ans à taux plein, pour ceux qui peuvent y parvenir avec des montants leur permettant de vivre agréablement leur vieux jours, c’est la même chose qu’une retraite de misère ouvrière établie sur la base d’un système de calcul comprenant des décotes pour « interruption de carrière » que nos « lutteurs des samedi »revendiquant le simple retrait de la réforme, consciemment ou pas, voudraient laisser en l’état.

Peut-être va-tout me trouver fort insistant sur ce sujet ; mais un moment donné faut bien choisir son camp, et le mien, dans cette question comme dans toutes les autres, reste celui des intérêts de ma classe et des travailleurs vivant toutes sortes de précarités. Alors quant à s’engager dans l’action autant que ce ne soit pas sur le préalable d’avoir à remballer nos propres aspirations à une vie meilleure.

Maintenant la vraie grande inconnue, celle qu’ils craignent tous, bourgeois et réformistes de tout poil, c’est la réaction qui « tarde à venir » de ces millions de prolétaires, d’exclus, de jeunes de notre classe des quartiers, qui n’ont pas encore fait vraiment entendre leur voix ; parce que de manière consciente ou inconsciente ils sentent bien, que tant du point de vue du contenu, que de l’organisation de cette « riposte », les choses se sont organisées par-dessus leur tête et leurs intérêts.

Alors en cas de succès ou d’insuccès de ce mouvement, pour notre classe et toutes les couches qui lui sont proches du point de vue des conditions de vie, « cela n’offre aucunes espèces d’importance » le mieux qui serait obtenu étant leur maintien dans leur conditions de pauvreté actuelle, leur entrée dans la danse sur ces bases là, les auraient placées à la remorques d’intérêts qui n’étaient pas les leurs, sauf bien entendu s’ils elles s’étaient trouvées en situation de prendre la tête du mouvement.

Alors oui à partir de Samedi au plus tard, la montagne va accoucher d’une souris, des portes de sorties du conflit vont certainement s’ouvrirent par l’installation de commission paritaires permanentes où je ne sais trop quel mécanisme de plus grande compromissions et la farce sera consommées, la gauche de gouvernement comme il est dit (comme si il pouvait il en avoir une autre) récupérant définitivement le bébé en jetant l’eau du bain.

La vraie note d’espoir reste que les accents d’une authentique radicalisation de la lutte des classes économiques dans les boites et les quartiers ne s’étant pas exprimée, la vraie réserve pour « vraiment gagner » demeure intacte et cela, croyez moi, c’est bien ce qui inquiètent les réformistes de tous poils et l’ensemble de la bourgeoisie, beaucoup plus que la montée même de plusieurs cran de la contestation actuelle par des troupes que la gente syndicale de collaboration de classe sait pouvoir manipuler.




Edité le 13-10-2010 à 11:51:57 par gorki


Membre désinscrit
   Posté le 13-10-2010 à 18:11:41   

Comme l'a dit gorki, les plus revendicatifs dans l'action (en dehors d'une extrême minorité ) restent sur une position ultra-défensive, de conservation de leurs acquis. Pas d'autre perspective ultérieure (en dehors de 2012 pour certains). Et forcément ça représente avant tout des salariés avec un certain niveau de vie qui ont encore suffisamment à perdre.
Quant à l'autre extrême, soi-disant dans l'action, ils sont surtout en train de se demander comment ils vont pouvoir stopper la machine sans se griller.
Et je ne vous cache pas que mon objectif principal est de pousser au maximum, et le plus longtemps possible, et qu'il en sorte quelque chose. Qu'ils ne puissent pas se permettre comme à chaque fois de provoquer un pourrissement en réussissant à s'en sortir sans trop de dommages. Déjà rien que le fait de voir certains buros aux abois et des tensions intersyndicales c'est toujours ça de gagné.
La seule contrainte c'est de veiller à ce qu'aucun lycéen ne se fasse serrer par les flics.
En tout cas bravo aux lycéens parce que sur Avignon c'est vraiment énorme ce qu'ils font depuis plusieurs jours A opposer à l'apathie totale de la fac'...!? Même les lycées privés arrivent à bloquer...
Moi je me rappelle à l'époque quand il y avait un blocus de mon bahut, je restais pas devant à me faire chier, j'allais plutôt faire un tour en ville

Un CR plus précis est sur le Jura Libertaire:

http://juralibertaire.over-blog.com/article-des-nouvelles-d-avignon-mobilisation-lyceenne-58835350.html


Edité le 13-10-2010 à 18:13:43 par oppong


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   Posté le 14-10-2010 à 18:29:39   

Nouvelle journée le 19...!
Ils espèrent que la "mobilisation" va faiblir la semaine prochaine (effectivement ya de fortes chances que ça soit le cas...) ce qui va inciter les cheminots à stopper leur mouvement, et la semaine après c'est les vacances donc la fin du mouvement lycéen.
Bien joué
Membre désinscrit
   Posté le 14-10-2010 à 19:57:12   

CR du jour

http://juralibertaire.over-blog.com/article-dans-le-vaucluse-des-classes-vides-pour-une-classe-en-lutte-58907851.html

J'ai rempli ma part du contrat pour la journée en ramenant les cheminots et un syndicaliste des impôts (sacrée perf') à l'AG de la fac pour donner un semblant d'AG interpro mais ça a moyennement fonctionné...
J'ai aussi essayé de ramener un max de lycéens mais j'en ai perdu un paquet en route... Ca aura quand même permis de tripler artificiellement l'audience


Edité le 14-10-2010 à 19:58:12 par oppong


Xuan
   Posté le 14-10-2010 à 20:31:00   

Les flics blessent grièvement un lycéen


communiqué de l'AFP :

Le lycéen de 16 ans blessé par un tir de flashball ce matin à Montreuil (Seine-Saint-Denis) était toujours à l'hôpital dans l'après-midi et "risque de perdre un oeil" , a rapporté la maire de Montreuil Dominique Voynet (Verts). "Il a trois fractures au visage. Il va être opéré demain et risque de perdre un oeil" , a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse, rapportant des propos de la mère du blessé. Selon Dominique Voynet, le jeune a "le visage déformé" .

La préfecture a confirmé en fin d'après-midi que le lycéen était toujours à l'hôpital et que des examens étaient en cours. La préfecture, qui avait qualifié plus tôt dans la journée ces blessures de "légères", a précisé que ces informations venaient des services médicaux. L'adolescent a été évacué à l'hôpital André-Grégoire de Montreuil. Cet élève du lycée Condorcet de Montreuil n'est pas connu des services de police, selon Dominique Voynet.

"Des lycéens de Condorcet se sont retrouvés devant le lycée Jaurès. Ils ont accumulé des poubelles devant Jaurès et il y a eu des affrontements avec des CRS" , a relaté la maire de Montreuil. "Les jeunes nient avoir jeté des pavés" , a-t-elle assuré, en évoquant "six ou sept tirs de flashball" . Elle a estimé que les règles d'utilisation des flashballs n'ont pas été respectées. "Il n'y a pas eu de sommation" avant les tirs, a-t-elle relevé. Selon Dominique Voynet, un autre jeune a été interpellé et retenu quelques heures au commissariat de Montreuil avant d'être relâché.

Des affrontements opposant des jeunes et des policiers se sont produits jeudi devant deux lycées de Seine-Saint-Denis, à Montreuil et Saint-Denis, alors que des milliers de lycéens manifestaient en France contre la réforme des retraites.


Selon les témoignages des lycéens, le tir était rasant et à moins de dix mètres.
Membre désinscrit
   Posté le 16-10-2010 à 03:18:50   

Lycéens toujours massivement présents dans les rues d'Avignon. Plus de jeunes des quartiers sud présents, mais sans véritable débordements (un peu de chahut devant la mairie, quelques vitrines taguées, fumigènes).
Les provocations policières ont quand même débuté avec l'arrestation de plusieurs jeunes, et une convergence du gros des troupes devant le commissariat avec une tentative d'envahissement, jusqu'à l'intervention de plusieurs patrouilles en renfort.
Etudiants toujours absents, à la limite de la caricature du petit-bourgeois individualiste.
Au niveau des salariés seuls les cheminots sont massivement dans l'action, et à ma connaissance grève massive chez les ouvriers d'SEPR. Nada mas collectivement.
Membre désinscrit
   Posté le 17-10-2010 à 16:33:06   

Une video assez explicite a été mise en ligne sur youtube où on voit un "casseur" défoncer une vitrine, un passant qui s'en prend à lui, et puis des individus eux-aussi encagoulés lui venir en aide, mais qui ont clairement plus un profil de flics en civil que d'anars...
Et plusieurs témoignages aussi de manifestants présents sur les lieux qui confirment que le "casseur" avait été repéré peu avant comme un flic en civil

A FAIRE TOURNER MASSIVEMENT

http://www.youtube.com/watch?v=0NmchRyjfVE&feature=player_embedded
Membre désinscrit
   Posté le 19-10-2010 à 19:35:48   

Encore une grosse journée (vivement que je reprenne le boulot pour me reposer... )
Lever à 6h pour un blocage de bahut, départ vers la manif à 9h30, une nouvelle fois cortège lycéen en tête, ce qui nous a permis de dévier en fin de parcours pour aller envahir la Fac, avant de patir dans Avignon intra-muros pour finir... au lieu de rdv prévu, premiers partis, derniers arrivés...!
AG soi disant interpro en début d'après-midi, mais finalement organisée par FSU et l'UNSA...! On s'est pas éternisés. Départ pour le CC d'Avignon Nord/Auchan (immense) pour une action CGT hyper carrée, mais efficace contre toute attente, grace à la collaboration de la gendarmerie, on était positionnés aux 9 ronds-points (groupes de 40/50 personnes) ce qui nous a permis de bloquer entièrement l'accès à toute la zone (environ 0.5 km2) de 15h30 à 17h30 avec en prime un beau bordel sur les axes routiers (autoroute, périph') avoisinants
sti
   Posté le 19-10-2010 à 20:32:32   

Il prend son pied le bougre ...
gorki
   Posté le 19-10-2010 à 23:40:16   

le camarade Oppong Nous fait une crise lycéenite aigüe.

Mais faut pas s'alarmer c'est trés épisodique tout les deux ans parait-il

Mais quant même il faut faire attention il y-a la virulente avec des cagoules et tout et tout; qui fait monter la fièvre, puis la moins contagieuses où les bactéries se promènent en rangs serrés faciles à cerner, un bon traitement antibiotique FIDEL ou d'un autre laboratoire dépendant DU PS et la maladie et vite circonscrite

Plaisanteries mis à part, un des aspects des plus intéressant de cette mobilisation de la jeunesse, elle est que ce sont les lycées professionnels qui sont à la pointe du mouvement avec de vraies difficultés pour les syndicats lycéens à les encadrer... Les Ouvriers ML ne peuvent que voir d'un bon œil cet aspect des choses et soutenir ces gamins dans l'apprentissage de la révolte.
Xuan
   Posté le 20-10-2010 à 08:47:18   

gorki a écrit :


Plaisanteries mis à part, un des aspects des plus intéressant de cette mobilisation de la jeunesse, elle est que ce sont les lycées professionnels qui sont à la pointe du mouvement avec de vraies difficultés pour les syndicats lycéens à les encadrer... Les Ouvriers ML ne peuvent que voir d'un bon œil cet aspect des choses et soutenir ces gamins dans l'apprentissage de la révolte.


On est raccord
Membre désinscrit
   Posté le 20-10-2010 à 09:42:28   

gorki a écrit :

le camarade Oppong Nous fait une crise lycéenite aigüe.

Mais faut pas s'alarmer c'est trés épisodique tout les deux ans parait-il

Ya un peu de ça
En plus les étudiants ne bougent pas du tout sur Avignon (la fac s'est pas "démocratisée" partout visiblement...)
Absence de l'UNEF, pas de FIDL non plus, juste l'UNL sur Avignon mais qui est incapable de diriger le mouvement.
En revanche, et je me vois obligé de te contredire gorki (pour une fois) c'est que les lycéens sont massivement présents et indépendamment du bahut: général comme professionnel, public comme privé. Et a priori c'est même la première fois que les bahuts privés sont dans l'action.
Et encore plus bizarre, la base CGT dans le département (de même que l'UD mais ça c'est du classique) est massivement pro-Thibault, pas d'histoire d'opposition interne dans le coin, ce qui n'empêche pas que tout ce petit monde reste motivé pour continuer la mobilisation... Bien sûr ça reste dans le cadre d'actions légalistes, mais on est au taquet à ce niveau, et de toute façon l'"opposition interne" n'a rien d'autre à proposer ailleurs en France.
Membre désinscrit
   Posté le 20-10-2010 à 09:50:03   

sti a écrit :

Il prend son pied le bougre ...

Tout se fait dans un bon état d'esprit, pas mal de discussions intéressantes, c'est l'occasion aussi de faire un peu le tour de tous ceux qui sont prêts à bouger sur Avignon. En plus la police laisse faire, et la gendarmerie nous a même filé un coup de main dans l'après-midi...
Bon présenté comme ça ça passe un peu pour le niveau 0 de la lutte, mais l'objectif ça reste de maintenir un certain niveau de mobilisation le plus longtemps possible pour pousser le PS et les syndicats dans leurs retranchements... Les réunions de crise doivent se multiplier!
Xuan
   Posté le 20-10-2010 à 11:45:38   

oppong a écrit :

En plus la police laisse faire, et la gendarmerie nous a même filé un coup de main dans l'après-midi...
Bon présenté comme ça ça passe un peu pour le niveau 0 de la lutte


ouaa bon, je déconne...
Xuan
   Posté le 20-10-2010 à 21:23:18   

Entre le marteau et l’enclume


Plus le temps passe et plus « la suite » à donner aux manifestations devient un casse-tête pour les directions syndicales.
Jusqu’ici elles se sont laissées porter par la foule.

Mais quiconque s’interroge sur leurs motivations doit reconnaître qu’elles sont diamétralement opposées aux intérêts de la classe ouvrière et des masses populaires :
Tandis que l’immense majorité du peuple souhaite le retrait pur et simple du projet Sarkozy, les dirigeants syndicaux réclament la négociation d’une autre réforme et Chérèque préconise ouvertement un allongement de la durée de cotisation.

D’autre part, alors que les manifestants et les grévistes ne voient pas d’autre issue qu’un durcissement des actions et un blocage de l’économie, et alors que cette perspective rend fous de rage les représentants de la bourgeoisie, les mêmes dirigeants syndicaux excluent toute généralisation de la grève et reconduisent les manifestations, en laissant isolés ceux qui se sont lancés dans la grève reconductible.

Les dirigeants CGT et leurs SO dans les manifestations tremblent comme des feuilles dès qu’un groupe de lycéens voire de retraités s’aventure vers une Préfecture « ne tombez pas dans la provocation ! ».

Or la bourgeoisie n’est pas prête non plus à laver la honte des dirigeants syndicaux en lâchant quelques concessions acceptables , un prétexte pour appeler à la reprise.
Qu’à cela ne tienne, les dirigeants syndicaux font le dos rond comme si de rien n’était.
Avec les réformistes du PS ils continuent de bêler « négociez, négociez ! »
Ou mieux « reportez la réforme » de sorte qu’elle puisse passer une fois la colère retombée.


Maintenant arrive le test de la légalité républicaine , le vote final, irrévocable, définitif et sans appel du Sénat.
J’en vois qui rigolent…mais non, on ne rigole plus !

La CGC a déjà tiré sa révérence * puisque selon sa secrétaire générale, Carole Couvert : «Si l'intersyndicale décide de nouvelles manifestations après le vote au Sénat, ce sera sans nous. On ne va pas faire descendre les gens dans la rue pour rien, on a d'autres combats à mener.»

Quant à la CFDT, ils s’interrogent sur la meilleure façon de filer à l’anglaise sans se manger une volée de cartes.

L’Humanité signale que « Les présidents des trois groupes de gauche au Sénat demandent solennellement au président de la République de suspendre le débat sur la réforme des retraites et d'ouvrir une "très large concertation" avec tous les partenaires. »
De quelle concertation s’agit-il alors que l’extension de la grève ne pèse pas suffisamment sur l’économie et que le pouvoir d’Etat a encore la possibilité de déloger les grévistes ?


Les dirigeants kollabos sont pris entre le marteau et l’enclume, entre le gouvernement bourgeois et les masses en colère.
L’accentuation de la lutte sert les intérêts des masses contre la bourgeoisie et démasque simultanément les traitres.


* [tirer sa révérence : vieille expression française – à l’époque on ne portait pas de pantalon]
gorki
   Posté le 21-10-2010 à 00:47:10   

Bonjour a tous

Tu as le droit de me contredire CD oppong… mon appréciation était très subjective un constat qui s’appuyait sur des événements locaux, mais quant même aussi, à partir d’une impression générale tirée des informations, il est vrai choisies et filtrées des médias. Enfin ! tout cela demandera d’être affiné à la sortie… Bon Maintenant n’y revient pas !

Xuan a écrit :

Les dirigeants kollabos sont pris entre le marteau et l’enclume, entre le gouvernement bourgeois et les masses en colère. L’accentuation de la lutte sert les intérêts des masses contre la bourgeoisie et démasque simultanément les traîtres.


Nous sommes raccord ! Mais bien triste lot de consolation… je penses que cela va être encore un lourd tribu à payer à la collaboration de classe, et pas forcément payant immédiatement camarade Xuan.

En l’absence d’une véritable organisation de classe, c’est au profit la gauche de la gauche que cette colère va certainement se vendanger en se traduisant dans les urnes d’un premier tour d’une présidentielle à venir. Affaire à suivre, d’ici là beaucoup d’eau va couler sous les ponts, petites et grandes manœuvres pouvant venir contredire nombre de pronostiques pressés… En attendant il reste indispensable de soutenir notre jeunesse dans la rue et d’affirmer notre total solidarité aux fractions de notre classe en lutte, et ce malgré une confusion des plus préjudiciable sur son contenu revendicatif, etc.
Xuan
   Posté le 21-10-2010 à 09:02:08   

Souhaitons que le brouillard se dissipe effectivement.
Ce matin sur la 2, le brun Cohn Bendit demandait ouvertement les masses à mettre tous leurs espoirs dans l'arrivée de la gauche au gouvernement en 2012.

Dans un billet du Dauphiné Libéré, on peut lire ceci :

"Daniel Cohn-Bendit, rangé des voitures du Quartier Latin, renâcle. À ses yeux, une grève générale ne fera pas le printemps. Démocrate pépère, il propose un Grenelle “gauche-syndicats” pour élaborer un programme alternatif avant 2012. Le conflit se réglera alors dans l’isoloir.

Honte à Dany, l’icône déchue des barricades ! Il s’est “embourgeoisé” au Parlement européen. La troupe fraîche des jeunes insurgés l’accable maintenant. “Moi aussi, j’ai eu votre âge” pourrait leur expliquer l’ex-rouge blanchi sous le harnais. Quitte à aggraver encore son cas…

par la rédaction du DL le 21/10/2010 à 05:34"
gorki
   Posté le 21-10-2010 à 14:57:04   

Xuan a écrit :

Souhaitons que le brouillard se dissipe effectivement.
Ce matin sur la 2, le brun Cohn Bendit demandait ouvertement les masses à mettre tous leurs espoirs dans l'arrivée de la gauche au gouvernement en 2012.

Dans un billet du Dauphiné Libéré, on peut lire ceci :

"Daniel Cohn-Bendit, rangé des voitures du Quartier Latin, renâcle. À ses yeux, une grève générale ne fera pas le printemps. Démocrate pépère, il propose un Grenelle “gauche-syndicats” pour élaborer un programme alternatif avant 2012. Le conflit se réglera alors dans l’isoloir.

Honte à Dany, l’icône déchue des barricades ! Il s’est “embourgeoisé” au Parlement européen. La troupe fraîche des jeunes insurgés l’accable maintenant. “Moi aussi, j’ai eu votre âge” pourrait leur expliquer """" l’ex-rouge """" blanchi sous le harnais. Quitte à aggraver encore son cas…

par la rédaction du DL le 21/10/2010 à 05:34"


Quant je vous disais, dans un autre sujet ,qu'aujourd'hui l'on nage dans une actualité qui fait gerber! ça confirme
Membre désinscrit
   Posté le 21-10-2010 à 16:40:18   

AG des cheminots d'Avignon énorme ajd...!
Ca fait une semaine que les délégués haranguent les troupes, on aurait presque cru des fois à une révolution proche... mais ajd, du jour au lendemain, changement de discours et d'attitude.
Je connaissais pas le terme, mais il parlera aux habitués, nos camarades cheminots ont voté ajd massivement la modification des modalités (100 votants, 74 pour, 22 contre).
Déjà ce matin y avait une manif (une nouvelle fois pathétique, avec la fameuse chanson "on lâche rien" qui me sort par tous les trous) au Palais des Papes. Les syndicats se sont barrés vite fait bien fait en laissant les lycéens continuer à manifester, avec 5 camions de CRS sur place... Heureusement pas d'initiative personnelle, d'un côté comme de l'autre.
Bref la semaine prochaine, pas de lycéens, pas de cheminots, étudiants toujours portés disparus, je crois bien que je vais retourner bosser.
Enfin l'important c'est qu'ils auront maintenu l'unité syndicale jusqu'au bout
En espérant que ce nouveau mouvement pathétique décrédibilisera encore plus les syndicats (et les trotsk' totalement absents)
Xuan
   Posté le 22-10-2010 à 09:01:42   

Oui, j'ai vu aussi un SO de la CGT exhorter un retraité de ne pas se diriger vers la Préfecture de Valence parce qu'il allait tomber dans le gouffre insondable de la PROVOCATION.

Et l'autre vieux lui fait "mais c'est le symbole de l'Etat capitaliste !".

A présent, la bourgeoisie viole sa propre légalité en réquisitionnant les grévistes de Grandpuits pour effectuer des travaux au-delà du simple maintien en sécurité des installations.
Alors que Sarkozy s'est défendu la veille de toucher une virgule du droit de grève.

Pendant ce temps les ministres assiègent les médias pour nous bourrer le crâne en expliquant que les jeux seraient faits après les votes des Assemblées.

Ils démontrent ainsi que la légalité bourgeoise varie au gré de la lutte des classes .

La thèse révisionniste du passage pacifique au socialisme est là-encore démentie par les faits.

Tout cela est très instructif pour les ouvriers les plus conscients et au-delà même de leurs rangs pour les masses populaires.

à lire dans le petit blanquiste :
http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/archive/2010/08/25/une-police-de-guerre-civile.html


Edité le 22-10-2010 à 09:11:14 par Xuan


Xuan
   Posté le 23-10-2010 à 15:22:24   

Ci-dessous la déclaration de l'Ouvrier Communiste :



SOUTIEN SANS CONDITION A NOTRE JEUNESSE OUVRIERE, A NOS CAMARADES CHEMINOTS ET A TOUTES LES FRACTIONS DE LA CLASSE OUVRIERE EN LUTTE.

Organisée avec les moyens d’action connus des grands syndicats réformistes et sur laquelle sont venues se greffer les ambitions politiques des partis de gauche et leurs appendices pseudo anticapitalistes, la contestation de la réforme des retraites fait plonger dans les incertitudes tout ses protagonistes placés à la tête du mouvement, peinant à trouver une sortie à la confrontation qui leur serait profitable.
Ce mouvement, au départ de simple protestation traditionnelle, ne devait gêner en rien le bon déroulement des carrières syndicales et des affaires des représentants politiques du capital petits et grands. Mais se transformant en lutte de tranchées, l’impasse dans laquelle les luttes se trouvent a réveillé les vieux démons de radicalisation à la base, toujours possible dans certains secteurs…
Si ce mouvement de protestation a réussi à cristalliser autour de lui une colère populaire déjà montante, celui-ci, dans son déroulement, n’a pas été sans réveiller des frustrations dans notre classe, chez sa jeunesse. Frustration de ne pas pouvoir vivre une vie décente en travaillant, frustration de cette « fatalité » des combats menés « pour rien », frustration aussi de ne pouvoir répondre à une justice de classe toujours aux ordres qui dès à présent ordonne de lourdes sanctions contre notre jeunesse poussée à l’exaspération.
Aujourd’hui, par les modes d’actions « nouvelles » mis en place, le blocage des activités économiques essentielles au bon déroulement de l’exploitation des travailleurs, la radicalité ouvrière, syndiquée ou non, montre que la lutte de classes qui traverse aussi les organisations syndicales fait ressurgir de légitimes impatiences. Aussi ce n’est pas anodin que les secteurs radicalisés se trouvent surtout dans la classe ouvrière et sa jeunesse, car qui sème la misère récolte la colère. Pendant que les gros bras des services d’ordres syndicaux travaillent de concert avec la police à pacifier la contestation, nos camarades affrontent les forces de répression de la bourgeoisie dans la rue ou devant les portes des raffineries et des dépôts, etc.
Dans ces conditions s’impose la solidarité la plus inflexible dans la classe ouvrière. Toutes leçons de « bonnes ou de mauvaises conduites » envers notre classe qui tente de s’organiser pour lutter autrement ne servent qu’à renforcer l’arrogance du pouvoir envers nos camarades, cheminots ou des raffineries, des transports, de notre jeunesse ouvrière des quartiers et d’ailleurs, qui un jour, contre vent et marée de mépris de la bourgeoisie devront nécessairement faire la jonction dans l’unité, pour gagner.
Dans l’unité à la base et dans l’action, dirigeons-nous vers la construction d’une société débarrassée de l’exploitation de l’homme par l’homme en hâtant la reconstruction du véritable parti de la classe ouvrière, son parti communiste, état major de combat.
Xuan
   Posté le 24-10-2010 à 12:07:24   

La fermeté du gouvernement bourgeois face au désaveu populaire s'appuie sur plusieurs raisons, mais en particulier sur la crainte que l'exemple ne soit suivi en Europe, alors même que les plans d'austérités s'y généralisent (récemment au Royaume Uni).
Il est certain que les peuples d'Europe ont suivi avec sympathie les grèves en France.

Le Petit Blanquiste signale l'appel à la solidarité des syndicalistes belges.


CARBURANT : LES SYNDICALISTES BELGES SOLIDAIRES


En Belgique, la Centrale générale des services publics (CGSP) regroupe toutes les catégories de travailleurs des services publics et assimilés ; avec ses 260.000 adhérents, elle constitue une des plus importantes organisations de la Fédération générale du travail de Belgique (FGTB).
La CGSP vient d'annoncer qu’elle appellera immédiatement ses travailleurs actifs le long de l’Escaut et de la Lys à arrêter le travail si du carburant devait être acheminé en France par ces voies navigables, dans une tentative de contourner le blocage des raffineries de l’Hexagone.
La CGSP dit vouloir rester solidaire de la protestation des syndicats français contre la réforme des retraites dans leur pays. « Le blocage des carburants est, dans cette optique, une arme importante pour nos camarades français » , explique le secrétaire général Hilaire Berckmans (CGSP).

« Si la CGSP devait constater que l’Agence flamande des voies d’eau (Agentschap Waterwegen en Zeekanaal) devait collaborer à pareil transport, nous appellerions immédiatement à un arrêt de travail le long de l’Escaut et de la Lys », indique l’organisation dans un communiqué de presse.
JPD

gorki
   Posté le 24-10-2010 à 14:30:50   

Détente

L'Escaut traversant une partie du territoire Wallon, on voit déjà les dangers qu'un possible rattachement de la Wallonie à la France ferait courir au mouvement des ouvriers des raffineries en France. Déjà dans la bourgeoisie Wallonne, les partisans de ce rattachement demandent l'extension de la réquisition des grévistes à ce nouveau département français. Après les DOM et LES TOM voici Venu le temps des TOT




Edité le 24-10-2010 à 14:37:50 par gorki


Xuan
   Posté le 24-10-2010 à 22:32:56   

Parisot pousse des cris d'orfraie



Conflit des retraites: le Medef s'alarme de "la gravité de l'impact sur l'économie"


(AFP) – Il y a 2 heures
PARIS — Le Medef, la principale organisation patronale française, s'est alarmé dimanche de " la gravité de l'impact sur l'économie" du conflit social sur la réforme des retraites et a réclamé un moratoire sur le paiement de charges pour les entreprises les plus touchées par la crise.
"Le Medef a établi un point de la situation avec ses fédérations professionnelles et réseaux territoriaux et constate la gravité de l'impact sur l'économie du pays des perturbations actuelles" , a déclaré l'organisation dans un communiqué.
Elle a souligné notamment "l'arrêt ou quasi arrêt des livraisons des marchandises (matières premières ou produits finis) transitant par le fret ferroviaire" et les "retards considérables des livraisons transitant par le fret routier" .
Ces deux phénomènes, conséquences des grèves à la SNCF et de la pénurie de carburant engendrée par la paralysie du secteur pétrolier, "entraînent des dysfonctionnements graves dans la plupart des entreprises industrielles, de la construction et des travaux publics", a-t-elle dénoncé.
Appelant à faire une "priorité nationale" de la défense des PME et TPE, le patronat a estimé que "des moratoires URSSAF doivent être envisagés pour les entreprises déjà fragilisées par la crise" .
L'impact économique du conflit sur la réforme des retraites n'a pas encore été chiffré. Mais la patronne du Medef, Laurence Parisot, avait estimé mardi dernier que la crise pourrait s'avérer "catastrophique" pour les petites et moyennes entreprises.
Xuan
   Posté le 25-10-2010 à 00:37:38   

J'enfonce encore le clou* sur les dirigeants kollabos pris entre le marteau et l’enclume comme je le disais plus haut.
*[au cas ou certains me demanderaient des tuyaux je précise que c’est une image et que je n’ai aucune compétence en matière de rite vaudou]

Cet après midi, invité de C politique , Thibault a certifié devant Nicolas Demorand que si le gouvernement acceptait de négocier , le mouvement s’arrêterait immédiatement .
Cette garantie affirmée de manière péremptoire signifie que lui Thibault ferait alors tout pour mettre fin au conflit.
Or tous les ouvriers savent d'expérience que la négociation sans le rapport de force de la grève n'apporte aucun résultat positif.
Le but poursuivi par Thibault n'est donc pas le retrait de la réforme (il s'en est toujours défendu), ni même un amendement significatif, mais d'assurer aux dirigeants kollabos un repli stratégique afin d'échapper au désaveu populaire.

Cependant ce qui motive la bourgeoisie monopoliste dans son obstination, au point de faire le sacrifice d’un mois de bénéfices, et de plomber la trésorerie des PME et TPE, c’est que l’enjeu dépasse de loin le simple report de l’âge de départ.
Parce que la France est un des deux pays dominants de l’Europe, le rapport des forces entre la bourgeoisie et la classe ouvrière en France a des répercussions sur l’ensemble des pays européens.
Et cela au moment où l’ensemble des bourgeoisies européennes applique des plans de rigueur, suivant les directives franco allemandes et suivant les intérêts financiers franco-allemands.

La bourgeoisie le paie en ce moment au prix fort, les dirigeants syndicalistes kollabos sont prisonniers de la colère populaire, et c’est pour nous une double raison de ne pas nous laisser plumer sur l’autel des appétits impérialistes.