Sujet :

Nouvelle agression sioniste à Gaza

Xuan
   Posté le 17-11-2012 à 13:15:23   

Source le Grand Soir.


Nous accusons ! La sourde oreille des grands médias sur la situation et la gravité des atrocités commises par Israël à Gaza.


16 novembre 2012
H. Borer, A. Bustros, N. Chomsky, D. Heap, S. Kelly, M. Noonan, P. Prévost, V. Stresing, L. Tuller



Tandis que les nations d’Europe et d’Amérique du Nord commémoraient, le 11 novembre, les pertes militaires de guerres passées et présentes, Israël ciblait des civils. Le 12 novembre, à l’orée d’une nouvelle semaine, les lecteurs étaient inondés, pendant leur petit-déjeuner, de comptes rendus déchirants relatant les pertes humaines militaires passées et actuelles. Cependant, on semblait taire le fait essentiel selon lequel les pertes humaines les plus importantes lors des conflits armés contemporains touchent les populations civiles. Le matin du 12 novembre était également marqué par une absence criante d’information relatant les attaques militaires sur Gaza qui se sont poursuivies pendant tout le week-end. Une recherche superficielle confirme cette omission sur le réseau de télévision canadien Canadian Broadcasting Corporation (CBC) et les journaux canadiens dont le Globe and Mail , la Gazette de Montréal et le Toronto Star . De même en ce qui concerne le New York Times et la BBC .

Selon le rapport du Centre palestinien pour les droits de l’homme daté du 11 novembre, cinq civils palestiniens, dont trois enfants, avaient été tués dans la Bande de Gaza dans les 72 heures précédentes, en plus de deux membres de la sécurité palestinienne. Quatre de ces décès étaient dus à des tirs d’obus de Tsahal sur des enfants jouant au football. De plus, 52 civils ont été blessés, dont six femmes et 12 enfants. (Depuis que nous avons commencé à rédiger ce texte, le nombre de victimes palestiniennes a d’ailleurs augmenté et continue de croître.)

Les articles qui rapportent les meurtres commis se concentrent en grande majorité sur l’élimination des membres de la sécurité palestinienne. Par exemple, un article de l’ Associated Press (AP) publié par la CBC le 13 novembre, intitulé Israel mulls resuming targeted killings of Gaza militants (« Israël réfléchit à la reprise des éliminations ciblées de militants de Gaza » ) ne fait aucune mention des morts et des blessés parmi la population civile. Il caractérise les meurtres « d’assassinats ciblés ».
Le fait que les pertes humaines soient dans une large mesure des victimes civiles, indique qu’Israël n’est pas tant engagée dans des meurtres « ciblés » que dans des assassinats « aveugles », commettant ainsi à nouveau le crime de punition collective. Un autre article de l’AP paru au bulletin d’informations de la CBC le 12 novembre et intitulé Gaza rocket fire raises pressure on Israel government (« Des tirs de roquettes mettent la pression sur le gouvernement israélien » ) est accompagné de la photo d’une femme israélienne regardant un trou dans le plafond de son salon. Et là encore, aucune image, ni aucune mention des nombreuses victimes et des cadavres à Gaza. Dans le même ordre d’idées, la BBC titrait, le 12 novembre, Israel hit by fresh volley of rockets from Gaza (« Israël frappée par une nouvelle pluie de roquettes tirées depuis Gaza »). La même tendance se retrouve dans les grands journaux européens.

La couverture des premiers moments de la présente exacerbation insiste principalement sur les roquettes tirées depuis Gaza, dont aucune n’a causé de blessés ni de morts. Ce qu’on ignore sciemment, ce sont les bombardements touchant la bande de Gaza qui, eux, ont causé de nombreuses victimes, dont des morts et plusieurs blessés graves. Nul besoin d’être un expert en science des médias pour comprendre qu’on a affaire au mieux à des reportages bâclés et biaisés, et au pire à une désinformation pure et simple, basée sur une mauvaise foi délibérée et qui vise à déformer les faits pour tromper les lecteurs.

De plus, les articles mentionnant les victimes palestiniennes à Gaza rapportent systématiquement que les opérations militaires israéliennes était en représailles à des tirs de roquettes et à deux soldats blessés. Cependant, si l’on examine la chronologie des événements, la flambée de violence actuelle a débuté le 5 novembre dernier quand un innocent âgé de 20 ans et souffrant apparemment de troubles mentaux, Ahmad al-Nabaheen, a été tué alors qu’il déambulait près de la frontière. Les médecins ont dû patienter pendant six heures avant d’être autorisés à le secourir, et ils pensent que son décès est très certainement dû à cette attente. Puis, le 8 novembre, un garçon âgé de 13 ans qui jouait au football devant sa maison a été tué par les Forces d’occupation israéliennes qui avaient fait une incursion dans le territoire de la Bande de Gaza avec des chars d’assaut et des hélicoptères. Le fait que quatre soldats israéliens aient été blessés à la frontière le 10 novembre faisait donc partie d’une série d’événements incluant la mort de civils de Gaza, et n’en constituait en aucun cas l’élément déclencheur.

Nous, les signataires de ce texte, sommes récemment rentrés d’un séjour dans la Bande de Gaza. Certains d’entre nous sommes en contact direct avec des palestiniens vivant à Gaza à travers les réseaux sociaux. Pendant deux nuits d’affilée, le 10 et le 11 novembre, les palestiniens de Gaza ont été privés de sommeil à cause du survol incessant de drones et d’avions F16 et de bombardements aveugles de leur territoire densément peuplé. L’objectif de ces opérations semble clair : il est de terroriser la population, objectif atteint d’ailleurs, comme nous pouvons l’affirmer grâce aux témoignages de nos contacts sur place. S’il n’y avait pas eu de messages affichés sur Facebook, nous n’aurions pas conscience de l’envergure des bombardements et du degré de terreur ressenti par les civils palestiniens ordinaires de Gaza. Ceci contraste vivement avec ce que le monde sait du choc ressenti par les citoyens israéliens victimes des tirs de roquettes.

Selon un rapport non officiel envoyé le 11 novembre par un médecin canadien qui se trouvait à Gaza et qui a apporté son aide au service d’urgences de l’hôpital de Shifa durant le week-end, « les blessés étaient tous des civils présentant de multiples blessures de perforation provenant d’éclats d’obus : lésions cérébrales, blessures au cou, hemo-pneumothorax, tamponnade péricardiale, rupture de la rate, perforations intestinales, membres déchiquetés, amputations traumatiques. Tout ceci sans aucun écran de contrôle, avec peu de stéthoscopes, une seule machine à ultrasons… Plusieurs victimes souffrant de blessures graves mais n’engageant pas leur pronostic vital ont été renvoyées chez elles avant d’être examinées de nouveau le lendemain matin à cause du nombre considérable de blessures graves à traiter. La profondeur des blessures dues aux éclats d’obus donnait froid dans le dos. De petites blessures au demeurant, mais avec des dégâts internes massifs… Et tout cela avec très peu de morphine disponible pour atténuer la douleur. »
Apparemment, ce genre de scènes n’est pas digne d’être rapporté par le New York Times, la CBC ou la BBC.

Les préjugés et la malhonnêteté qui caractérisent la couverture de l’oppression palestinienne par les médias occidentaux ne sont pas nouveaux ; ceci a été amplement documenté. Pourtant, Israël continue à commettre des crimes contre l’humanité avec l’assentiment total et le soutien moral, financier et militaire de nos gouvernements, que ce soit les Etats-Unis, le Canada ou l’Union Européenne. Benyamin Netanyahu est en ce moment même en train de recueillir le soutien diplomatique des pays occidentaux en vue d’attaques à venir sur Gaza, ce qui nous fait craindre qu’une nouvelle opération du même type que « Plomb durci » se profile à l’horizon. En fait, les événements les plus récents confirment qu’une telle escalade est déjà en état de marche, tel que le montre le décompte des morts aujourd’hui. L’absence d’indignation populaire massive face à ces crimes est une conséquence directe de la dissimulation systématique des faits et de la manière distordue dont ces crimes sont rapportés.

Nous souhaitons exprimer notre indignation concernant la couverture médiatique scandaleuse de ces événements dans les grands médias. Nous appelons les journalistes du monde entier travaillant pour des antennes de ces grands médias à refuser d’être instrumentalisés à travers cette politique systématique de manipulation. Nous appelons également les citoyens à s’informer en consultant les médias indépendants et à laisser leur conscience s’exprimer ouvertement de la manière qu’ils jugent la plus efficace et appropriée.

Hagit Borer, Grande Bretagne
Antoine Bustros, Canada
Noam Chomsky, USA
David Heap, Canada
Stephanie Kelly, Canada
Máire Noonan, Canada
Philippe Prévost, France
Verena Stresing, France
Laurie Tuller, France
Finimore
   Posté le 18-11-2012 à 06:59:26   

Israël attaque Gaza : Michel Collon teste un média.

Peut-on faire confiance aux médias ? Peut-on faire confiance, par exemple, au quotidien Le Soir ? Michel a testé quelques coupures de presse de cette semaine consacrées à deux thèmes : 1. La préparation de la nouvelle guerre contre Gaza. 2. Les solutions à la crise économique et sociale. Où on peut vérifier ce que vaut l'info du Soir. Où on constate qu'on veut nous mettre dans la peau de certaines gens avec qui nous n'avons rien à voir. Quand le langage prépare la guerre et quand le langage nous impose la pensée néolibérale...
Vidéo sur : http://www.michelcollon.info/Israel-attaque-Gaza-Michel-Collon.html
Xuan
   Posté le 18-11-2012 à 09:52:49   

source

Le Conseil mondial de la paix dénonce la nouvelle agression israélienne contre les Palestiniens de la bande de Gaza




Communiqué du Conseil mondial de la paix (CMP) traduit par MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Aux gens épris de paix de ce monde, le Conseil mondial de la paix dénonce l'agression récente et en cours de l'armée et du régime israéliens contre la bande de Gaza et la population palestinienne.

En peu de temps, des centaines de cibles, la plupart civiles, ont été frappées par l'armée israélienne, semant la mort et les destructions parmi les Palestiniens.

Le passif israélien en termes de crimes contre l'humanité recèle de nombre d'attaques meurtrières de ce type. Personne n'a réellement cru qu’Israël s'était retiré de cette région de la Palestine, encore moins maintenant que cette énorme machine de guerre israélienne se prépare à une nouvelle invasion militaire terrestre. Nous rappelons que le régime israélien continue à occuper une bonne partie de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, installant des colonies et construisant le mur de séparation. Le Conseil mondial de la paix exprime ses profondes inquiétudes, ainsi que sa colère. Cette escalade belliciste israélienne se produit au moment où les puissances de l'OTAN, les États-Unis en particulier, sont de plus en plus agressives dans la région, des puissances qui sont des alliés fondamentaux et les protecteurs des forces d'occupation israéliennes.


Nous condamnons également le silence de l'Union européenne dans son rôle de complice des crimes israéliens !

Nous demandons la fin immédiate des attaques israéliennes contre Gaza palestinienne !

Nous rejetons les ingérences politiques et militaires dans les affaires intérieures de la Syrie !

Nous soutenons pleinement la mise en place et la reconnaissance d'un État de Palestine indépendant, dans les frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale !
Xuan
   Posté le 19-11-2012 à 09:00:15   

Une manifestation pacifiste en Israël :


source

Manifestations en Israël contre la guerre : les communistes israéliens à la tête des mobilisations pour la paix à Gaza




Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Des manifestations contre l'opération militaire israélienne à Gaza ont été organisées jeudi et samedi, à Tel-Aviv, Haifa, Jérusalem et Nazareth. Plusieurs milliers de manifestants, bravant courageusement le climat belliciste, ont répondu à l'appel du Hadash, le front progressiste animé par le Parti communiste d’Israël.


Ce jeudi, ils étaient quelques milliers de militants communistes, progressistes mais aussi des citoyens juifs et arabes épris de paix et épousant la cause palestinienne, à répondre présents à Tel-Aviv, Haifa ou Jérusalem

Parmi les mots d'ordre que l'on pouvait voir sur les pancartes des manifestants : « Arabes et Juifs refusent d'être ennemis », « A Gaza et Sderot, les enfants veulent vivre » ou encore « Arrêtez de tuer, commencez à parler ! » .

Le député communiste Dov Khenin a mené la manifestation à Tel-Aviv, réunissant plusieurs centaines de personnes. Devant le QG du Likoud, il a exprimé sa colère envers la politique criminelle du gouvernement :

« Arrêtez le massacre, arrêtez le bain de sang tout de suite ». Il a ajouté : « Un bombardement conduit à un autre bombardement, de plus en plus de personnes sont blessées à Gaza et en Israël. Le cycle de la violence n'est pas la solution, c'est le problème. »


Le député, communiste également mais Arabe, Mohammed Barakeh a lui aussi appelé à une solidarité entre Juifs et Arabes pour mettre un terme à la violence : « Nous sommes ici pour dire que les guerres ne résolvent pas les conflits, mais ne servent qu'à faire couler le sang. Nous espérons entendre la nation exprimer sa colère contre ce gouvernement de droite » , a signifié Barakeh.


Les manifestations de samedi, toujours à l'appel du Hadash, ont réuni plusieurs milliers de personnes contre l' « Opération pilier de défense », avec comme exigence première un cessez-le-feu immédiat avec le Hamas à Gaza.

A Tel-Aviv comme à Haifa, les chants ont pointé les manœuvres électorales cyniques de Netanyahu tout en dénonçant l'occupation des territoires Palestiniens par Israël.

Une manifestation, forte dans le symbole, était également organisée par le Hadash à Nazareth, unissant Juifs et Arabes dans une même condamnation de l'opération israélienne, tandis que d'autres actions de protestation se tenaient dans le week-end dans les villes Arabes ainsi que dans d'autres villes israéliennes, à Taybe, Tyra, Um el-Fahem, Sakhnin ou encore Jaffa.

Dans l'hostilité la plus totale d'une société dominée par le racisme et par un impérialisme de plus en plus agressif, la lutte des communistes israéliens pour la paix et pour l'unité entre population juives et israéliens contre l'occupation coloniale, ne peut que susciter le soutien des communistes et pacifistes du monde entier.
Xuan
   Posté le 19-11-2012 à 09:25:06   

source : Afrique démocratie

Gaza, assassinats et désinformation


Publié le 18 novembre 2012 par stephel
Pour comprendre l’escalade à Gaza, il faut toujours rappeler quelques données sur ce territoire (360 kilomètres carrés, plus de 1,5 million d’habitants, soit plus de 4 500 personnes par kilomètre carré — ce qui en fait un des endroits de la planète où la densité de population est la plus élevée), occupé depuis 1967 par Israël. Même si l’armée s’en est retirée, ses accès avec le monde extérieur sont toujours contrôlés par Israël ; la circulation à l’intérieur même de cette mince bande de terre est limitée et le blocus mis en place depuis des années perdure : pour les Nations unies, Gaza reste un territoire occupé.
Les données qui suivent sont fournies par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens (OCHA oPt), dans un document de juin 2012 intitulé : « Five Years of Blockade : The Humanitarian Situation in the Gaza Strip » :

-*C’est en juin 2007 que le gouvernement israélien a décidé d’intensifier le blocus de ce territoire, qui était déjà sévèrement « contrôlé ».

> 34 % de la population (et la moitié des jeunes) est au chômage.
> 80 % de la population dépend de l’aide alimentaire.
> Le PNB par habitant était, en 2011, 17 % en dessous de celui de 2005 (en termes constants).
> En 2011, un camion par jour sortait de Gaza avec des produits pour l’exportation, soit moins de 3 % du chiffre de 2005.
> 35 % des terres cultivables et 85 % des eaux pour la pêche sont partiellement ou totalement inaccessibles aux Gazaouis à la suite des restrictions israéliennes.
> 85 % des écoles doivent fonctionner en « double service » — un le matin, l’autre l’après-midi —, en raison de la surpopulation.

Toute guerre s’accompagne d’une propagande intense et le gouvernement israélien est passé maître dans cet art. Déjà lors de l’offensive de décembre 2008-janvier 2009, on avait assisté à un déferlement médiatique (Marie Bénilde, « Gaza : du plomb durci dans les têtes »). Des intellectuels français, dont l’inénarrable Bernard-Henri Lévy , avaient contribué à cette désinformation.

L’homme assassiné par Israël, Ahmed Jabari, était le chef de l’aile militaire du Hamas (sur cette organisation, lire « Qu’est-ce que le Hamas ? »). Nombre de médias le présentent comme « un terroriste » responsable de toutes les attaques contre Israël. La réalité est assez éloignée de ce portrait — au-delà même de l’usage du terme « Terrorisme terrorisme », pour le moins ambigu. Une nouvelle fois, c’est un journaliste israélien Aluf Benn qui fait remarquer (« Israel killed its subcontractor in Gaza », Haaretz, 15 novembre) :

« Ahmed Jabari était un sous-traitant, en charge du maintien de la sécurité d’Israël dans la bande de Gaza. Cette qualification paraîtra sans aucun doute absurde pour tous ceux qui, au cours des dernières heures, ont vu Jabari décrit comme un « archi-terroriste », « le chef du personnel de la terreur » ou « notre Ben Laden ».
C’était pourtant la réalité durant ces cinq années et demie. Israël a exigé du Hamas qu’il observe la trêve dans le sud et la fasse appliquer par les nombreuses organisations armées dans la bande de Gaza. L’homme à qui avait été confiée cette tâche était Ahmed Jabari.»


Il suffit de regarder les graphiques publiés par le ministère des affaires étrangères israélien lui-même sur les tirs de roquettes (« Palestinian ceasefire violations since the end of Operation Cast Lead », 14 novembre 2012), pour se rendre compte que, de manière générale, la trêve a bien été observée. Elle a été rompue par des raids de l’armée israélienne les 7 et 8 octobre 2012, puis les 13 et 14 octobre, provoquant une escalade qui a continué sans discontinuer depuis. Et, à la veille de l’assassinat de Jabari, une trêve avait été finalisée par l’Egypte, ce que confirme le témoignage du militant de la paix Gershon Baskin, repris dans Haaretz, « Israeli peace activist : Hamas leader Jabari killed amid talks on long-term truce », 15 novembre)

Chaque escalade fait suite à des assassinats ciblés de militants palestiniens à Gaza. Ces exécutions extrajudiciaires sont une pratique ancienne du gouvernement israélien (à laquelle les Etats-Unis se sont ralliés depuis longtemps). Vous avez dit « terrorisme » ? (lire «[url=De http://www.monde-diplomatique.fr/2009/09/WEILL/18101] à Madrid, l’assassinat ciblé de Salah Shehadeh [/url]», par Sharon Weill, Le Monde diplomatique, septembre 2009).

Le scénario avait été exactement le même en 2008. Alors que la trêve était respectée du côté palestinien depuis juin 2008 (« List of Palestinian rocket attacks on Israel, 2008 », Wikipedia), c’est l’assassinat de sept militants palestiniens en novembre qui devait déboucher sur une escalade et l’opération « Plomb durci ».
Sur les violations par Israël des cessez-le-feu au cours des dernières années, on pourra lire Adam Horowitz, « Twonew resources : Timeline of Israeli escalation in Gaza and Israel’s history of breaking ceasefires » (Mondoweiss, 14 novembre 2012).

D’autre part, il est difficile de parler d’un affrontement entre deux parties : les F-16 israéliens et les roquettes palestiniennes ne sont pas des armes équivalentes. Le bilan humain, depuis la trêve de janvier 2009 qui a suivi l’opération « Plomb durci », le confirme.
L’organisation israélienne de défense des droits humains B’Tselem dresse le compte des Palestiniens et des Israéliens tués à Gaza depuis le 19 janvier 2009 jusqu’au 30 septembre 2012 (« Fatalities after operation « Cast Lead » » ) :
271 Palestiniens (dont 30 mineurs) contre 4 Israéliens.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes…

Par Alain Gresh
Sources:
correo
J. Tourtaux
Finimore
   Posté le 21-11-2012 à 06:55:58   

A lire et à voir sur le site Investigaction

Face à Israël, armez-vous !

Chacun s'interroge : que puis-je faire pour arrêter Israël ? S'armer. Des bons arguments. Tel est le but de notre newsletter...

1. Il s'agit d'une occupation coloniale de la Palestine. C'est illégal en droit international. On a le droit de résister, proclame la Charte des Nations-Unies. Armez-vous de la connaissance des faits, c'est dans ce but que nous avons rédigé le livre Israël, parlons-en ! Il rassemble tout ce qu'il faut savoir pour convaincre. Et comment s'y prendre.
2. Rester neutres ou prendre parti ? La neutralité n'existe pas. Se taire, c'est laisser l'agression se poursuivre, c'est se rendre complice de l'assassinat de centaines et bientôt de milliers de Palestiniens.
3. Mais pouvons-nous y changer quelque chose ? Oui. Des années de conscientisation avec des manifestations de plus en plus larges ont mis fin à la guerre du Vietnam. Des années de conscientisation et de boycott ont mis fin au colonialisme raciste blanc en Afrique du Sud. La leçon ? Les populations se sont mises en mouvement, elles ont pris parti, elles se sont informées.
4. En pratique ? Notre dossier spécial vous fournit les infos pour prendre parti et convaincre. Pour imposer la paix, il va falloir prendre les armes. De l'info et de la discussion active. Tenez-nous au courant de vos expériences !

Michel Collon et l'équipe Investig'Action

POURQUOI CETTE AGRESSION :
« Israël va utiliser la tension militaire » - Michel Warschawski, Samir Amin, Mohamed Hassan
C'était annoncé. Et cela reflète la faiblesse croissante des responsables sionistes.
http://www.michelcollon.info/Israel-va-utiliser-la-tension.html

Gaza, assassinats et désinformation - Alain Gresh
C'est Israël qui depuis trois ans ne cesse d'agresser. Faits méconnus...
http://www.michelcollon.info/Gaza-assassinats-et-desinformation.html

CONTRER LES MEDIAMENSONGES :
Les 10 grands médiamensonges d'Israël - Michel Collon (vidéo)
L'argumentaire complet pour réfuter la propagande de Netanyahou, Barak et Cie...
http://www.michelcollon.info/Les-10-grands-mediamensonges-d.html

Monsieur Obama, à propos de vos deux filles, vous oubliez quelque chose. - Michel Collon
La réponse au bon vieux cliché accusant les Palestiniens
http://www.michelcollon.info/Monsieur-Obama-a-propos-de-vos.html

L'EUROPE COMPLICE :
Comment l'Europe concourt à l'occupation de la Palestine - David Cronin
L'hypocrite n'est nullement neutre, mais très engagée et intéressée. A nous de le faire savoir...
http://www.michelcollon.info/Comment-l-Europe-concourt-a-l.html

LES TRUCS DE LA PROPAGANDE (PRO-) ISRAELIENNE :
À quoi sert la hasbara (propagande israélienne) ? - Nidal
A nous persuader que nous sommes "tout seuls" ?
http://www.michelcollon.info/A-quoi-sert-la-hasbara-propagande.html

Comment écrire un article sur la « réalité » israélo-palestinienne - Rudi Barnet
Pense-bête à l'usage du journaliste chargé d'écrire sur le Moyen-Orient
http://www.michelcollon.info/Comment-ecrire-un-article-sur-la.html

RAPPEL : Israël attaque Gaza - Michel Collon teste un média (vidéo)
On veut nous mettre dans la peau de gens avec qui nous n'avons rien à voir
http://www.michelcollon.info/Israel-attaque-Gaza-Michel-Collon.html
Xuan
   Posté le 22-11-2012 à 17:15:56   

Ci-dessous un point de vue qui m'a adressé sur ce sujet par le site
Vive la révolution :

Trêve à Gaza

Quand les USA ordonnent, Israël obéit !


http://mai68.org/spip/spip.php?article4672

(Cliquer sur le lien ci-dessus pour voir la vidéo liée à cet article.
Il s'agit d'un Extrait du soir 3 enregistré le 21 novembre 2012)

Bonjour à toutes et à tous,

L’impérialisme US utilise les Frères musulmans pour faire la guerre en Syrie. Or, le Hamas, qui dirige la bande de Gaza, est une organisation affiliée aux Frères musulmans. Il est par conséquent impossible aux USA de faire la guerre en Syrie avec l’aide des Frères musulmans, si leur principal allié dans la région, Israël, fait en même temps la guerre au Hamas !

Israël voulait la guerre et avait d’ailleurs mobilisé 70 000 soldats pour une attaque terrestre ; mais, les USA, parce qu'ils utilisent les Frères musulmans pour faire la guerre à la Syrie, ont ordonné à Israël de stopper sa guerre. Israël s’est aussitôt exécuté !

Ceci prouve une fois de plus que ce n’est pas Israël qui commande aux USA, mais bien les USA qui donnent leurs ordres à Israël .

C’est très probablement le Mossad qui a organisé l’attentat contre le bus de Tel Aviv, histoire de tenter de convaincre les USA qu’Israël n’avait pas le choix et devait faire la guerre contre Gaza ; mais, les USA, étant des spécialistes en manipulation du terrorisme, ne sont pas tombés dans le piège.
Par contre, on peut se demander pour quelle raison le Hamas a dit sa joie devant cet acte terroriste.

Quand on veut analyser une organisation comme le Hamas, il faut commencer par regarder ses contradictions internes. La principale étant entre sa base, qui se veut réellement résistante, et sa direction qui, appartenant aux Frères musulmans, est donc manipulée par l’impérialisme américain. En effet, les Frères musulmans sont une carte entre les mains des USA :
http://mai68.org/spip/spip.php?article2240
Et, à son origine, la direction du Hamas a été financée par la CIA, en se servant du Mossad comme d'une société-écran :
http://mai68.org/ag/543.htm

Ce qui explique que la direction du Hamas ait pu récemment trahir la Syrie pourtant très antisioniste de Bachar el-Assad, auquel l’impérialisme US est en train de faire la guerre :
http://mai68.org/spip/spip.php?article4530

Tout comme la grande majorité des habitants de Gaza, la plupart des militants de base du Hamas, réellement résistants, auraient préféré une alliance antisioniste avec la Syrie, afin d'avoir une chance de vaincre un jour l'ennemi commun : Israël ; mais, ce n'est pas le choix fait par la direction du Hamas, direction qui est aux ordres de la CIA. Ainsi s'exprime la contradiction principale interne au Hamas, celle entre sa base résistante d'un côté, et sa direction collabo de l'autre.

La réaction du "Palestinien de la rue" face au récent attentat de Tel Aviv s’explique facilement :
http://mai68.org/spip/spip.php?article4667

Extrait : « Le piège tendu par Israël consiste à faire constater les réactions prévisibles des Palestiniens à cet attentat. Il est en effet évident que, vu ce qu’ils subissent tous les jours en ce moment, sur les nerfs et ne prenant pas le temps de réfléchir, leur réaction première ne pouvait être qu’une réaction de joie, voire de "revendication", que l’on pourra montrer à la télé pour prouver que les Palestiniens sont tous des terroristes qu’il faut éradiquer comme des ratons. »

Pourquoi la direction du Hamas n’a-t-elle pas aussitôt calmé les Palestiniens en leur expliquant que réagir ainsi était contreproductif et ne faisait que justifier la guerre israélienne contre Gaza, et donc augmenter leur martyr ? Très probablement parce que les Américains lui ont donné l’ordre de n’en rien faire, histoire que l’image des Palestiniens soit salie, ce qui est une petite compensation pour Israël qui s'est vue interdire sa guerre contre Gaza par l'impérialisme US, c'est-à-dire par son chef.

Bien à vous,
do

http://mai68.org/spip
N'oubliez pas que pour visionner la vidéo correspondant à cet article, il vous faut cliquer le lien ci-dessous :
http://mai68.org/spip/spip.php?article4672



Edité le 22-11-2012 à 19:11:15 par Xuan


Xuan
   Posté le 28-11-2012 à 16:40:27   

NOUVEAU «GENDARME» AU PROCHE-ORIENT


robertbibeau@hotmail.com

28.11.2012

source


Après l’étrange attentat de Tel-Aviv (21.11.2012), les bombardements meurtriers contre l’enclave de Gaza assiégée et la trêve fragile imposée par Washington; nous sommes en droit de nous interroger sur les relations qui unissent l’État impérialiste israélien à sa puissance de tutelle américaine (1).

Il fut un temps où les «experts» militaires au Proche-Orient qualifiaient Israël de «gendarme» de l’OTAN au Levant. De fait, dans le passé, quand l’État-major américain souhaitait attaquer la Libye, la Tunisie, occuper le Liban, ou détruire le réacteur nucléaire de l’Irak ou de la Syrie; il pouvait compter sur les troupiers agressifs de leur allié israélien.

Curieusement, aucun «expert» n’a souligné les changements importants survenus dans la politique militaire récente du Pentagone et de l’OTAN. Pourtant, ces bouleversements stratégiques au Proche-Orient sont évidents.

L’affaire débuta le 20 janvier 2010. Mahmoud al Mabhouch, un haut responsable militaire du Hamas, sans appréhension, sans protection et sans précaution, se rendit alors dans un hôtel de Dubaï, métropole des Émirats Arabes Unis pour rencontrer 26 agents de services secrets étrangers. L’homme de guerre y fut assassiné par ses invités à la fin de la soirée. C’est le quotidien israélien Haaretz qui s’empressa le lendemain d’attribuer l’attentat au Mossad (2).

En représailles pour ce meurtre non autorisé, les services policiers des Émirats Arabes Unis, hôte de la réunion secrète, dévoilèrent l’identité des agents rassemblés et l’origine de leurs faux papiers aimablement accrédités (Britanniques, Français, Allemands, Irlandais, Australiens), y compris de ceux des nervis du Mossad qui avaient commis le délit sans l’assentiment de la CIA (3).

Précédemment, plusieurs observateurs avaient noté que la dernière invasion israélienne contre le Sud Liban (2006) s’était soldée par un échec cuisant aux mains du Hezbollah. Hassan Nasrallah, secrétaire du Hezbollah, affirma après ce succès de la guérilla que l’armée sioniste avait perdu toute crédibilité auprès de ses alliés et qu’elle ne pouvait plus se permettre la moindre embardée.

Par la suite, l’État hébreu «courageux» se spécialisa dans l’assassinat ciblé d’enfants palestiniens; l’arraisonnement en eaux internationales de rafiots humanitaires affrétés par des pacifistes débonnaires; ainsi que dans le massacre au phosphore blanc de populations civiles dans Gaza assiégée; autant de «haut fait d’armes» qui ne semblent pas avoir impressionné ses alliés déconcertés.

Aussi, quand Sarkozy ordonna d’attaquer la Libye afin d’y chasser Kadhafi et d’y substituer un pantin à sa main, personne ne songea à inviter l’armée israélienne déshonorée (4). De même quand il fut question de scissionner le Soudan, de renverser le gouvernement du Yémen, de réprimer la population du Bahreïn ou d’ébranler Bachar el-Assad en Syrie, chaque fois l’OTAN fit appel à l’Arabie et surtout à l’Émirat du Qatar pour jouer le comploteur, le créancier, l’armurier et le flibustier.

Contre l’Iran Washington ne compte nullement sur Tsahal et recrute présentement une sainte alliance comprenant la Turquie, l’Arabie, le Qatar et quelques autres pays musulmans pour harceler l’État persan.


Les tractations de coulisses entre Mahmoud Abbas de l’Autorité sans autorité et l’Émir du Qatar qui s’est pavané à Gaza au bras de Khaled Maeshaal du Hamas, exilé en Jordanie après avoir trahi la Syrie qui lui donnait asile depuis une décennie, laissent penser que le nouveau «gendarme» des États-Unis au Proche-Orient aura un rôle à jouer dans la trahison prochaine de la cause palestinienne (5).

Tout ceci n’est pas sans effrayer Benjamin Netanyahou et la clique sioniste bien consciente que leur puissance de tutelle s’apprête à les larguer s’ils ne parviennent pas à s’adapter à la nouvelle conjoncture internationale.

L’impérialisme américain en déclin vogue vers son destin en Mer de Chine et il abandonne derrière lui un petit réduit impérialiste au fond de la Méditerrané qui demain comptera pour moins que rien dans les affaires internationales. L’Émirat du Qatar – et ses milliards de dollars – feront un meilleur adjudant au Proche-Orient, du moins pour un temps.

___________________


(1) Étrange attentat à Tel-Aviv. 21.11.2012.
Lire les deux précédents articles sur la récente agression israélienne contre Gaza : Pourquoi l’agression israélienne contre Gaza ? 21.11.2012 et aussi La trêve. 23.11.2012.
(2) Robert Bibeau. Le Hamas à la croisée des chemins de la résistance. 1.03.2010.
(3) Robert Bibeau. Le Hamas à la croisée des chemins de la résistance. 1.03.2010.
(4) Robert Bibeau. La «rasque» française en Libye. 5.10.2011.
(5) La Voix de la Palestine
Xuan
   Posté le 30-11-2012 à 11:49:57   

Sur Palestine-Solidarité

Le Hamas se félicite de la "victoire" de la Palestine à L'ONU


Al Manar



Vendredi 30 novembre 2012

Le mouvement palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza, s'est félicité de "la victoire" de la Palestine après l'octroi jeudi du statut d'Etat observateur à l'ONU.

"Il s'agit d'une nouvelle victoire sur le chemin de la libération de la Palestine et nous nous en réjouissons. Le Hamas la considère comme un succès unitaire qui suscite la joie au sein de notre peuple" , a déclaré à l'AFP Ahmed Youssef, un dirigeant du mouvement dans la bande de Gaza.

Le Hamas a officiellement cautionné l'initiative du président palestinien Mahmoud Abbas pour obtenir un Etat observateur à l'ONU, faisant provisoirement taire les divergences entre son chef du bureau politique résident à Qatar, Khaled Mechaal, et ses dirigeants à Gaza.

"Nous nous félicitons de la décision de l'Assemblée générale de l'ONU d'octroyer à la Palestine, sur la base des frontières de 1967, le statut d'Etat observateur non membre et nous considérons qu'il s'agit d'une victoire pour notre peuple, même si la Palestine mérite plus que cela" , a écrit jeudi un de ses lieutenants, Ezzat al-Rishq, sur sa page Facebook.

Pour les forces de résistance à Gaza la Palestine est l’ensemble de tous les territoires occupés par les sionistes depuis 1948.

Liesse à Ramallah

La foule rassemblée à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, a acclamé jeudi soir le vote à l'ONU.

" Allah Akbar (Dieu est le plus grand)" , ont chanté des milliers de Palestiniens réunis au coeur de Ramallah, alors qu'à New York l'Assemblée générale de l'ONU votait une résolution faisant de "l'entité" palestinienne un "Etat observateur non membre" par 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions.
Un feu d'artifice aux couleurs palestiniennes, rouge, vert, noir et blanc, a éclaté au dessus de la Vieille ville.

Des automobilistes euphoriques faisaient retentir leurs avertisseurs sur les grandes artères du secteur oriental annexé de la Ville sainte, tandis qu'à Ramallah les drapeaux palestiniens flottaient au vent sur la place Yasser Arafat, en centre-ville.

"Je suis vraiment content que le statut d'Etat (observateur) ait été adopté, même s'il ne s'agit que d'une victoire morale. Il y a beaucoup de rapaces sur cette Terre, mais quand même ça fait du bien", exultait à Ramallah Rachid al-Kor, 39 ans.

A Bethléem (Cisjordanie), près de Jérusalem, des feux d'artifice ont illuminé le ciel et les cloches des églises ont résonné dans la nuit pour marquer l'événement.

La retransmission du discours du président palestinien Mahmoud Abbas à New York a été projetée sur une section de la « barrière israélienne de séparation » à Bethléem.

Présentée par "Israël" comme une "clôture antiterroriste" , la barrière, qui doit s'étendre sur quelque 700 kilomètres, est qualifiée de "mur de l'apartheid" par les Palestiniens. Lorsqu'elle sera achevée, 85 % de son tracé empièteront sur la Cisjordanie, selon des données de l'ONU.