Sujet :

Le KKE et le mouvement communiste international

Xuan
   Posté le 19-02-2022 à 19:00:19   

Je relève "Si les communistes n’ont pas une image claire du monde impérialiste contemporain et ne se concentrent que sur les États-Unis et l’OTAN" ... si le KKE ne veut pas se concentrer sur les USA et l'OTAN cela signifie que l'hégémonisme n'existe pas pour lui. Ce qui ne correspond ni à la réalité économico financière, ni à la réalité militaire, ni à la réalité technologique et scientifique, et le KKE est à côté de la plaque. Ceci n'aurait aucune importance si l'hégémonisme était pacifique et se comportait comme les autres impérialismes. Mais là encore l'hégémonisme US est la puissance la plus agressive, la plus belliciste. elle menace l'intégrité, l'indépendance des nations, pratique la subversion et l'agression, et une propagande de guerre dominante. Le KKE au nom de ses déclarations de principes marxistes-léninistes se tient non seulement sur la touche mais il combat les nations et le peuples qui sont à la tête des combats contre l'hégémonisme. Le KKE reproduit l'attitude de l'hitléro trotskisme.
Le groupe Solidarité Internationale PCF se tient exactement sur cette position.


Aspects de la lutte idéologico-politiquedans les rangs du mouvement communiste international

Article par la Section des Relations internationales du CC du KKE sur la récente téléconférence internationale des PC

http://fr.kke.gr/fr/articles/Aspects-de-la-lutte-ideologico-politiquedans-les-rangs-du-mouvement-communiste-international/?fbclid=IwAR3Wi3rB5f23i7M5YPtRLWzRNMyKDeymMkpVFIuQxVX89SbXvvCK0M2wvBI


Récemment, alors que la cinquième vague de la pandémie est en cours, une téléconférence extraordinaire de la Réunion internationale des Partis communistes et ouvriers s'est tenue sous la responsabilité du PC de Grèce (KKE) et du PC de Turquie (TKP). Les développements confirment que les gouvernements bourgeois n'ont pas été en mesure de lutter contre la pandémie de coronavirus au profit des travailleurs.

De plus, les restrictions des déplacements d'un pays à l'autre ont entravé les réunions en personne. Cette évolution négative trouve son origine dans les énormes carences des systèmes publics de santé à cause de la politique antipopulaire menée par les gouvernements au service du capital. C’est la politique de commercialisation et de privatisation de la santé, de soutien à la rentabilité des groupes monopolistiques, ainsi que le refus de satisfaire la demande des Partis communistes pour la suppression du brevet des vaccins et des médicaments, qui contribuerait à une vaccination plus rapide et à la prévention des nouvelles variantes de coronavirus.

Dans ces conditions, les Partis communistes et ouvriers, qui continuent à lutter pour la vie et les droits de la classe ouvrière et des autres couches populaires, doivent échanger des vues et des expériences sur leur activité par différents moyens. Au cours des dernières années, plusieurs activités similaires ont eu lieu. La téléconférence internationale extraordinaire, qui nécessitait une organisation spéciale et bien préparéepour la participation des Partis dans des fuseaux horairesdifférents, a permis d'échanger des points de vue sur des sujets cruciaux d'actualité.

Une fois de plus, l'étroite coopération entre le KKE et le TKP pour le succès de cet effort est un bon exemple d'internationalisme prolétarien.



Les principales questions abordées lors de la réunion

Les contributions des Partis ont mis en évidence des aspects de leur activité, ainsi que les approches de chaque Parti sur les principaux développements internationaux et nationaux. Ils ont exprimé leur solidarité avec le PC de Cuba et le peuple cubain en général, qui luttent depuis des décennies contre le blocus des impérialistes. Ils ont également exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien qui lutte pour ses droits.

Toutes les contributions sont publiées sur le site SOLIDNET, ainsi que le texte des Actions conjointes qui a été approuvé et comprenne des actions conjointes et convergentes que les PC développeront en 2022. Ces actions concernent les droits ouvriers-populaires, le renforcement des systèmes de santé publique, contre l'anticommunisme et la distorsion de la contribution historique de l'URSS et du socialisme, en utilisant des anniversaires marquants tels que la fondation de l'URSS le 30 décembre 1922, ainsi que des actions de solidarité avec les communistes et autres militants qui subissent la persécution et la prohibition, des actions contre les guerres impérialistes et les interventions,contre l'OTAN et les autres alliances militaires impérialistes, contre les bases étrangères, pour la mise en évidence de la nécessité, de l'opportunité et du réalisme du socialisme comme seule solution alternative au capitalisme.

Tout cela, ainsi que les discours d'introduction duSecrétaire général du KKE, camarade D. Koutsoumpas, et duSecrétaire généraldu TKP, camarade K. Okuyan,ont été publié sur SOLIDNET, ainsi que sur 902.gr et dans le journal Rizospastis en grec.



L'empreinte de la lutte idéologico-politique au sein du Mouvement communiste international

Certes, des questions idéologico-politiques cruciales continuent d'affecter le mouvement communiste international. En outre, les réunions internationales sont suivies par des partis tels que le PC français ou le PC espagnol, qui ont joué un rôle de premier plan dans le courant opportuniste du soi-disant «eurocommunisme », et d'autres partis qui participent au « pilier » de l'actuel centre opportuniste européen, le soi-disant « Parti de la gauche européenne » (PGE) et GUE/NGL, le groupe « de gauche » au Parlement européen , qui, comme nous l'avions évalué, a glissé vers une sorte de représentation du PGEau Parlement européen. Même des partis qui ont rejeté le marxisme-léninisme ainsi que la faucille et le marteau et qui incriminent la construction du socialisme en URSS.



Le débat sur la question de la participation aux gouvernements bourgeois

La question de la participation ou du soutien des PC aux gouvernements « de gauche » et «progressistes»qui émergent dans le contexte de la gestion du capitalisme, continue d'être un point crucial dans les confrontations idéologico-politiques. Tout d'abord, parce que les partis qui suivent cette position politique avec diverses constructions idéologiques, telles que « l’humanisation » du capitalisme, la «démocratisation » de l'UE, les « étapes vers le socialisme », et la soi-disant rupture avec la politique de droite, alimentent des illusions sur la gestion du capitalisme, blanchissent le sale rôle de la social-démocratie et concentrent leurs critiques sur une forme de gestion bourgeoise, c'est-à-dire le néolibéralisme. Ces forces méconnaissentet sous-estiment les lois régissant l'économie capitaliste et le caractère concret et irréversiblement réactionnaire de l'État bourgeois qui n'est annulé par aucune forme de gestion bourgeoise. Ces forces remettent la lutte pour le socialisme à la « perspective à long terme » et assument en pratique d'énormes responsabilités devant les peuples puisqu'elles refusent d'accomplir le travail quotidien ardu de regrouper les forces sociales qui ont intérêt à entrer en conflit avec les monopoles et le capitalisme.

Ainsi, on voit qu'ils mettent l’accent sur des solutions gouvernementales de gestion, allant jusqu'à voter les dépenses militaires pour les besoins de l'OTAN et des missions impérialistes (par exemple dans la bande sahélienne) ou remplacerla demandederetrait du pays de l'OTAN par une vague demandede sa « dissolution ». On peut voir le résultat de cette politique en Espagne, où le PC d'Espagne participe à un gouvernement qui gère la pandémie de manière barbare et antipopulaire, prend de nouvelles mesures anti-ouvrières basées sur les orientations de l'UE, et prend même mesures visant à saper Cuba, alors qu'il participe aux plans de l'OTAN.



La confusion autour de la notion d'impérialisme

Les mêmes forces abordent en fait l'impérialisme non pas en utilisant des critères léninistes, c'est-à-dire en tant que capitalisme dans sa phase monopoliste, mais simplement en tant que politique étrangère agressive. Ainsi, ils oublient qu'à notre époque, les monopoles, les États capitalistes et leurs unions s'affrontent pour les matières premières, l'énergie, les richesses minérales, les voies de transport des marchandises et les parts de marché. Pire encore, certaines Partis rejettent l'idée que la concurrence entre les monopoles est à la base de l'exacerbation des contradictions au niveau international.

Pour ces Partis, la question est axée sur la politique étrangère agressive des États-Unis, de l'OTAN ou de certaines autres grandes puissances,interprétantunilatéralement l’« agression impérialiste » et proposant le soi-disant « monde multipolaire » comme solution. Cependant, la position qui limitel'impérialisme aux États-Unis ainsi que la position selon laquelle la coexistence de nombreux « pôles » internationaux où un pôle contrôlera l'autre aboutira à un « monde pacifique », est complètement trompeuse pour les peuples. Elle occulte la réalité. Elle nourrit l'illusion qu'il peut y avoir un impérialisme « non agressif », un capitalisme soi-disant « en faveur de la paix ».

Le KKE et d’autres partis ont critiqué des vues similaires qui ont été avancées au siècle dernier, à la fois par des forces opportunistes en Europe et par le PCUS, en particulier après son virage opportuniste lors de son 20e Congrès, lorsque la ligne de « compétition pacifique » des deux systèmes socio-politiques prévalait.



La coopération « antifasciste » avec des forces bourgeoises

Certains partis sont confuspar le fait que le système capitaliste dans divers cas utilise le « chien de garde » du système, c'est-à-dire diverses forces fascistes, pour promouvoir des plans des classes bourgeoises, comme en Ukraine. Même certaines forces qui reconnaissent que le fascisme est la création du capitalisme, ont tendance à détacher cette question de la lutte contre le capitalisme et sont amenées à la notion d'une collaboration « antifasciste » avec des forces bourgeoises ou de leur soutien.

Aujourd'hui, l'évaluation du KKE à la suite de l'étude de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale devient crucial en ce qui concerne les développements internationaux. Que cette guerre était impérialiste et injuste tant pour les puissances capitalistes fascistes que pour les pays capitalistes « démocratiques », qu'ils ont également commis de grands crimes contre l'humanité, comme les bombardements nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki. Que cette guerre n'était juste que pour l'URSS et les mouvements partisans et populaires de libération, dans les pays occupés, où les communistes jouaient un rôle de premier plan.

Cette position est directement liée au présent où les contradictions inter-impérialistes se manifestent en Ukraine ; lorsque les États-Unis, l'OTAN et l'UE utilisent des forces fascistes en Ukraine pour leurs plans géopolitiques et, d'autre part, la Russie capitaliste promeut les intérêts de ses propres monopoles. Il est clair que les États-Unis, les unions impérialistes de l'OTAN et de l'UE, et les classes bourgeoises qui les ont formées, portent de lourdes responsabilités quant aux développements. Dans le même temps, la bourgeoisie russe porte également de lourdes responsabilités dans la situation actuelle. Tous ceux qui la composent aujourd'hui ont joué un rôle prépondérant dans la dissolution de l'URSS. Le décembre a marqué 30 ans depuis sa dissolution. Alors Eltsine et les forces sociales et politiques qui l'ont suivi se sont souciés de démanteler l'URSS, il ne se souciait pas du tout, par ex. de ce qu'il adviendrait de la Crimée, des millions de Russes et de russophones qui se retrouveraient hors de Russie, de tous ces gens. C'est donc une provocation de voir des politiciens qui soutenaient alors Eltsine dans le démantèlement de l'URSS, accuser aujourd'hui sans cesse Lénine de la dissolution de l'URSS et nous appeler à une « lutte antifasciste» en Ukraine.



L'approche de la Chine aujourd'hui

En outre, la question de la confrontation idéologico-politique sur ce qu'est le socialisme est d'une importance cruciale. Il existe de nombreux partis qui déforment la notion de socialisme Il y a quelques années, il y avait plusieurs théories sur le « socialisme du XXIe siècle » ou le « socialisme de bien-vivre», comme on appelait divers gouvernements sociaux-démocrates d'Amérique latine, qui ont essayé de gérer le système capitaliste avec des slogans promus comme « radicaux » et des mesures pour atténuer l'extrême pauvreté du peuple. Aujourd'hui, l'attention se porte sur la Chine qui prétend construire « un socialisme à la chinoise ». Cependant, ce qui s'y construit n'a rien à voir avec le socialisme ou les principes et les lois scientifiques de la construction socialiste. Le socialisme signifie la socialisation des moyens de production, le pouvoir ouvrier et la planification centrale. Rien de tout cela n'existe en Chine aujourd'hui, où les monopoles chinois déterminent les développements et promeuvent leurs choixà travers le PC chinois, conduisant, entre autres, à d'énormes inégalités et injustices sociales.

Cette question n'a pas seulement un aspect théorique mais aussi un aspect directement politique, lié à la lutte entre les États-Unis et la Chine pour la suprématie dans le système impérialiste.



La question de la lutte pour la suprématie dans le système impérialiste

Cette question n'est pas simple, car la vie a montré que dans des cas similaires, lorsque la suprématie dans le système impérialiste a été contestée, des conflits militaires majeurs ont eu lieu, avec l'implication de dizaines de pays et un nombre énorme de morts pour les intérêts capitalistesqui sont en conflit.

Aujourd'hui, les États-Unis restent la plus grande puissance impérialiste politico-économique et militaire du monde, suivis de près par la Chine. En raison de la loi de la croissance capitaliste inégale du capitalisme, nous voyons des monopoles chinois occuper des positions de premier plan sur le marché capitaliste mondial ainsi que dans l'exportation de marchandises et de capitaux.

Malheureusement, certains PC essaient à tort d'utiliser à nouveau les formes du passé, parlant d'une nouvelle « guerre froide », à la différence que maintenant ils mettent la Chineà la placede l'URSS contre les États-Unis. Cependant, la situation actuelle n'a rien à voir avec l'affrontement entre l’URSS et les États-Unis, puisque nous assistons aujourd'hui à un affrontement basé sur le conflit entre des monopoles, donc à un affrontement inter-impérialiste. Le KKE avec sa position a souligné cette différence. D'autres partis, tels que le PC du Mexique et le PC du Pakistan, ont souligné le caractère capitaliste actuel de la Chine, tandis que le Parti communiste philippin [PKP-1930] a ouvertement parlé de l'hégémonisme expansif de de la Chine contre ses pays voisins du Pacifique, un fait également utilisé par les États-Uniscomme prétexte pour intervenir dans la région.

Il ne s'agit en aucun cas d'une question de lutte entre le capitalisme et le socialisme, comme le prétendent à tort certains partis, comme le PC du Brésil. Il est inopportun pour les communistes mener des campagnes politiques, comme celle menée par le PC du Canada pour la libération de la directrice financière de Huawei, Meng Wanzhou, fille du président du monopole chinois dont la fortune personnelle dépasse les 3,4 milliards de dollars, qui était brièvement détenu à cause de l'affrontement féroce entre les monopoles de haute technologie. Il n'appartient pas à un PC d'organiser une mobilisation pour une femme d'affaires, dont la caution a atteint 7,5 millions de dollars, et ce même à un moment où des communistes dans des dizaines de pays sont traînés en justice (ex. Ukraine, Pologne), emprisonnés (ex. Swaziland), persécutés (ex. Kazakhstan), tués de sang-froid (ex. Pakistan, Inde), et ont besoin de notre solidarité internationaliste.

Il convient de noter que le KKE a envoyé des députés, des eurodéputés et d'autres cadres aux procès de communistes et de Partis persécutés en Ukraine, en Pologne, dans les pays baltes dans le passé ; il a dénoncé des meurtres et des persécutions contre des communistes dans d'autres pays comme le Pakistan, le Kazakhstan, le Soudan, l'Inde, le Venezuela ; il a soulevé de telles questions au Parlement européen.



Sur la question de « l'unité »

Il ne peut y avoir une « unité » artificielle avec des forces contestant et révisant les fondements du marxisme-léninisme, tels que les principes de la révolution et de la construction socialistes, au nom de la notion « restons-en aux choses qui nous unissent pour l'instant ». Une telle unité, au-delà de l'image fausse et trompeuse véhiculée aux communistes du monde entier, est également dangereuse car les demi-vérités sont par essence des mensonges. De plus, il cache les désaccords existant au sein du mouvement communiste et empêche la discussion pour les surmonter. Si les communistes n’ont pas une image claire du monde impérialiste contemporain et ne se concentrent que sur les États-Unis et l’OTAN ou le néo-libéralisme et le fascisme, en détachant tout cela de la cause qui les fait naître, c'est-à-dire le capitalisme et la nécessité de son renversement, ils seront conduits à des choix tragiques.

Le KKE, conscient de cette situation et éclairant le peuple à ce sujet, est à l'avant-garde aujourd'hui du mouvement anti-impérialiste dans notre pays contre les bases américaines et de l'OTAN, les soi-disant « accords de défense » entre la Grèce et les États-Unis et la France, l'implication des forces armées grecques dans des missions à l'étranger, pour le désengagement des unions impérialistes de l’OTAN et de l’UE, avec le peuple au pouvoir. Compte tenu de tout cela, le KKE jette toutes ses forces contre les politiques antipopulaires du gouvernement de la ND, de SYRIZA, et des autres partis bourgeois, ainsi que contre les groupes criminels fascistes, cherchant la formation de conditions préalables à l’Alliance sociale, au renversement du capitalisme, mettant fin au cercle vicieux de l'exploitation de classe et des guerres impérialistes.



Sur l’évolution du regroupementrévolutionnaire du mouvement communiste international

Il est nécessaire de poursuivre et de mener ouvertement la confrontation idéologico-politique, de clarifier les problèmes. Nous ne sommes pas d'accord avec l’échange d'épithètes entre les partis mais cherchons à tenir une discussion substantielle. Nous recherchons également des actions communes et convergentes lorsqu'elles sont réalisables et notamment l'expression d'une solidarité internationaliste.

Nous soutenons les formes existantes d'échange de vues et de coopération entre les PC, telles que les réunions internationales, régionales et thématiques des PC.

Nous renforçons les formes de coopération les plus avancées du MCI, telles que « l'Initiative communiste européenne » (ICE) et la « Revue communiste internationale » (RCI), pour la formation d'un pôle communiste qui luttera pour le regroupement révolutionnaire et l’unité du mouvement communiste, équipée de notre idéologie, le marxisme-léninisme.

Le récent 21e Congrès de notre Parti a élaboré des critères importants pour notre coopération plus étroite avec les Partis communistes, qui : a) défendent le marxisme-léninisme et l'internationalisme prolétarien, la nécessité de former un pôle communiste au niveau international; b) luttent contre l'opportunisme et le réformisme, rejettent la gestion centre-gauche et toute autre variation de la stratégie d’étapes; c) défendent les lois scientifiques de la révolution socialiste avec lesquelles ils évaluent le cours de la construction socialiste, cherchent à enquêter et à tirer des conclusions des problèmes et des erreurs; d) ont un front idéologique contre les perceptions erronées sur l'impérialisme, en particulier celles qui détachent son agression militaire de son contenu économique, contre toutes les alliances impérialistes; e) tissent des liens avec la classe ouvrière, cherchent à agir au sein du mouvement syndical et des mouvements des secteurs populaires des couches moyennes, chercher à intégrer la lutte quotidienne pour les droits ouvriers-populaires dans une stratégie révolutionnaire contemporaine pour le pouvoir ouvrier.

La téléconférence internationaledes PC, les téléconférences del’ICE et de la RCI, qui se sont également tenues au cours de la période écoulée, aident notre Parti à mieux étudier l'état précis du MCI et de toutes les formes de coopération, en donnant la priorité à ses actions conjointes avec d'autres Partis sur la base des critères susmentionnés.



Publié dansRizospastis le 22/01/22


Edité le 23-02-2022 à 18:09:16 par Xuan


Xuan
   Posté le 23-02-2022 à 18:12:46   

En choisissant une troisième voie ni OTAN ni Poutine, le KKE parle dans le vide :

SUR L'ESCALADE DANGEREUSE ENTRE LES FORCES DE L'EURO-ATLANTISME ET LA RUSSIE

Solidarité Internationale PCF 17 FÉVR. 2022
http://solidarite-internationale-pcf.fr/2022/02/sur-l-escalade-dangereuse-entre-les-forces-de-l-euro-atlantisme-et-la-russie.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Traduction MR pour Solidarité Internationale PCF / Vivelepcf. Déclaration du service de presse du CC du KKE publié le 22 janvier 2021

La réunion peu concluante des ministres des Affaires étrangères américain et russe à Genève et leur incapacité à trouver un accord, même sur le sujet des discussions, au cours des dernières 24 heures, s'accompagne d'une intensification de la rhétorique agressive et des mouvements militaires entre les États-Unis, l'OTAN, l'UE et la Russie capitaliste. La confrontation en Ukraine, qui, ces dernières années, a été fermement placée à l'épicentre de la concurrence inter-impérialiste, s'enflamme à nouveau.

L'incapacité des classes bourgeoises des pays impliqués à trouver des compromis, même temporaires, a conduit aux "accords de Minsk" - qui étaient déjà caractérisés par une certaine "ambiguïté diplomatique" - à une dérégulation complète ainsi qu'à la réactivation de "solutions" militaires en Ukraine.

Les forces américaines et de l'OTAN resserrent l'étau autour de la Fédération de Russie, de la Baltique à la mer Noire. Le gouvernement ND, avec le soutien de SYRIZA et KINAL, a poussé notre pays dans ces plans dangereux, en participant avec des forces armées à des opérations militaires à l'étranger, en faisant proliférer de nouvelles bases américaines et en agrandissant les anciennes. En particulier, la base militaire américaine d'Alexandroupolis, initiée par le précédent gouvernement SYRIZA et l'actuel gouvernement ND, est utilisée comme centre principal de déploiement des forces militaires américaines en Europe de l'Est. Ce faisant, il expose notre pays et notre peuple à de grands dangers, du fait de l'aiguisement de la concurrence inter-impérialiste.

Le KKE exige :

- le désengagement du pays des plans impérialistes, la non participation aux exercices militaires de l'OTAN et l'encerclement de la Russie.

- la non-ratification du nouvel accord Grèce-USA et de tout accord qui lie le peuple et le pays aux dangereux plans impérialistes.

- la fermeture des bases de la mort des USA et de l'OTAN.

Nous appelons le peuple à renforcer la lutte pour le désengagement des alliances impérialistes de l'OTAN et de l'UE, avec notre peuple maître sur sa propre terre.

Athènes,

21/1/2022

Le service de presse du CC du KKE
Xuan
   Posté le 23-02-2022 à 18:17:18   

Le KKE dénonce la reconnaissance des républiques du Donbass par Poutine et "exprime aussi sa solidarité avec les communistes et les peuples de Russie et d'Ukraine" . Je rappelle que la position de Ziouganov est sans ambiguïté sur ce sujet : La reconnaissance des républiques populaires du Donbass est une question de principe pour nous !

La conception métaphysique exclut l'unité des contraires, que Poutine puisse être à la fois anti-communiste et s'opposer à l'hégémonisme US. Elle exclut que la contradiction entre les deux puisse coexister avec la lutte de classes en Russie.
La conception dialectique dit que des deux contradictions l'une domine est l'autre est secondaire, puis dans d'autres conditions elles se transforment l'une en l'autre, la secondaire devient principale et inversement.

Il est clair que les armes parlent à la frontière et qu'il n'y a pas de guerre civile en Russie.
De même De Gaulle était anti-communiste et il s'est aussi opposé au fascisme, ça ne l'a pas empêché d'envoyer d'Argenlieu en Indochine afin de maintenir l'empire français. Après la Libération la lutte de classe en France et la lutte anti-coloniale sont devenues les contradictions principales.


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KKE: SUR LA RECONNAISSANCE DE L'“INDÉPENDANCE” DES “RÉPUBLIQUES POPULAIRES” DU DONBASS

Solidarité Internationale PCF 22 FÉVR. 2022


http://solidarite-internationale-pcf.fr/2022/02/kke-sur-la-reconnaissance-de-l-independance-des-republiques-populaires-du-donbass.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

Déclaration du CC du KKE publié le 22 février 2022. Traduction MR pour Solidarité Internationale PCF.

Le KKE et le KNE ainsi que les organisations pro-paix et anti-impérialistes renforcent la lutte contre l'implication du pays dans les plans militaires du trio USA-OTAN-UE afin que le territoire grec ne soit pas utilisé pour des opérations en Ukraine, que l'accord Grèce-USA sur l'extension des bases militaires US en Grèce ne soit pas ratifié et que toutes les bases militaires et infrastructures euro-atlantiques soient immédiatement fermées.

Dans ce contexte, hier, 21 février, le Comité de lutte contre l'accord Grèce-USA sur les bases militaires a organisé une manifestation devant le ministère des Affaires étrangères à Athènes avec la participation de délégations du Comité Grec pour la Détente Internationale et la Paix (EEDYE), de syndicats, de syndicats d'étudiants, d'associations de la Fédération des femmes grecques (OGE), d'organisations de travailleurs indépendants, etc. Respectivement, une marche de masse a eu lieu à Thessalonique, suite à un appel de l'EEDYE lancé aux organisations de masse de la ville.

Dans le même temps, le service de presse du CC a publié une déclaration sur la reconnaissance de l'"indépendance" des "républiques populaires" du Donbass :

"La décision de la Fédération de Russie de procéder à la reconnaissance des "républiques populaires" de Donetsk et de Louhansk dans la région de Donbas, qui ont fait sécession de l'Ukraine en 2014, est une nouvelle étape compliquant davantage la situation dans cette région et conduit à l'escalade de la concurrence impérialiste, dans un contexte de confrontation entre le trio US-OTAN-UE et la Russie. Elle est indubitablement liée à l'intervention du trio US-OTAN-UE en Ukraine, ainsi qu'à l'attaque armée déclenchée ces derniers jours par le gouvernement ukrainien (équipé par les États-Unis et l'OTAN) contre la population au Donbass. Ces dangereux développements sont une des conséquences de la situation tragique, pour les peuples, qui s'est formée après le renversement du socialisme et la dissolution de l'Union soviétique.

Dans son discours, Poutine a cherché à justifier sa position actuelle par une escalade anticommuniste et une attaque contre les bolcheviks, Lénine et l'Union soviétique. Cependant, rien ne peut ternir l'apport du socialisme en Union soviétique, qui était une union multinationale d'États égaux, ni dissimuler les souffrances causées par la restauration capitaliste, dans laquelle Poutine a joué son propre rôle. En pratique, cette attaque sert de couverture aux dangereux plans stratégiques des dirigeants russes dans la région.

La "reconnaissance" des "républiques populaires" de Donetsk et de Louhansk par la Russie ne peut pas résoudre les problèmes existants, mais reproduit les impasses du mode de production capitaliste conduisant aux guerres impérialistes et à l'exploitation de classe. Elle fera aussi obstacle à la lutte commune des peuples contre la haine nationaliste entretenue par la bourgeoisie et les États impérialistes pour la promotion de leurs intérêts dans la région.

Le KKE s'oppose à la guerre impérialiste et demande la fin de la participation de la Grèce aux plans US-OTAN-UE en Ukraine, la fermeture des bases US-OTAN et qu'aucune force armée grecque ne soit envoyée en Ukraine ou dans d'autres missions impérialistes ! Le KKE appelle également le peuple à intensifier la lutte pour le désengagement des unions impérialistes, avec le peuple maître sur sa terre.

Le KKE exprime aussi sa solidarité avec les communistes et les peuples de Russie et d'Ukraine. Il les appelle à renforcer leur lutte contre le nationalisme et le chauvinisme, à lutter pour éviter que des millions de travailleurs ne soient pris au piège d'un conflit ethnique qui masque les véritables causes du conflit et à renforcer leur lutte pour la seule alternative qui existe pour les travailleurs et qui peut être trouvée sur une autre voie de développement, c'est-à-dire le socialisme."

22/2/2022


Edité le 23-02-2022 à 20:11:44 par Xuan


Xuan
   Posté le 23-02-2022 à 20:15:53   

Comble de l'absurde, Solidarité Internationale PCF met aussi en ligne la déclaration de Ziouganov, diamétralement opposée à leur propre position. Mais ça ne leur pose pas de question :

KPRF: IL EST TEMPS DE METTRE UN TERME AUX ACTIONS DE L'OTAN VISANT À TRANSFORMER L'UKRAINE EN UN ÉTAT FASCISTE

Solidarité Internationale PCF 022 FÉVR. 2022
Déclaration de Gennady Zyuganov, secrétaire générale du Parti Communiste de la Fédération de Russie (KPRF). Publié le 22 février 2022. Traduction MR pour Solidarité Internationale PCF
http://solidarite-internationale-pcf.fr/2022/02/kprf-il-est-temps-de-mettre-un-terme-aux-actions-de-l-otan-visant-a-transformer-l-ukraine-en-un-etat-fasciste.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail


La situation à la frontière entre l'Ukraine et les républiques du Donbass s'est détériorée à l'extrême. Les unités armées ukrainiennes ont intensifié le bombardement des territoires de la République Populaire de Donetsk (RPD) et de la République Populaire de Louhansk (RPL), rendant nécessaire une évacuation massive de la population. Simultanément, l'Occident et les médias ukrainiens nationalistes et prooccidentaux ont monté d'un cran la guerre de l'information contre la Russie. La situation indique clairement une étroite coordination des provocations militaires et des agressions informationnelles.

Le président américain est de plus en plus ouvertement le maître d'œuvre de ces dangereuses aventures. Biden annonce personnellement les dates mythiques du début de la guerre de la Russie contre l'Ukraine, commente les affrontements dans le Donbass et réprimande maintenant Zelensky pour avoir dit qu'il ne voyait aucun signe de préparation de la Russie à une agression et pour s'être rendu en retard au Forum sur la sécurité à Munich. En d'autres termes, Washington provoque délibérément des tensions croissantes dans les relations Russie-Ukraine.

Le Comité central du CPRF a noté à plusieurs reprises que l'objectif des autorités américaines et de leurs condisciples londoniens est d'asservir l'Ukraine et de saigner à blanc la Russie. Dans le même temps, elles poursuivent le projet de miner le potentiel économique de l'Union européenne et diminuer son influence dans le monde moderne. Une guerre au centre de l'Europe, des sanctions forcées contre la Russie et le déclin de l'activité économique dans l'UE augmenteraient la compétitivité des États-Unis. Washington, de plus en plus faible dans sa compétition avec la Chine socialiste, cherche à résoudre ses propres problèmes en démolissant les économies de ses alliés de l'OTAN. Aujourd'hui, ceux qui jouent selon les règles anglo-saxonnes multiplient les accusations contre la Russie et "ne remarquent pas" les actions provocatrices du Kiev officiel. Le fait que l'Ukraine se transforme petit à petit en un "État bandera" [ndlr: référence à Stepan Bandera, militant fasciste ukrainien OUN-OUNB des années 1930 à 1950] a longtemps été ignoré. Les dirigeants occidentaux font semblant d'ignorer le sens et l'esprit des décisions du procès de Nuremberg. Les grandes entreprises américaines et européennes, complices de l'arrivée au pouvoir d'Hitler, sont aujourd'hui prêtes à se montrer complices des effusions de sang et des agressions. Au milieu du siècle dernier, l'humanité a payé cette politique par des millions de vies humaines. Le peuple soviétique, à lui seul, a perdu 27 millions de vies d'hommes et de femmes dans la lutte contre le fascisme.

Le CPRF est convaincu que le chantage militaire de l'Occident doit recevoir une réponse robuste sous la forme d'une position ferme de la Russie pour défendre la population civile du Donbass et punir les agresseurs. Mettre un terme aux actions de l'Occident visant à transformer l'Ukraine en un État fasciste apparaît comme la tâche essentielle de la communauté mondiale. La situation justifie l'ensemble des mesures d'urgence suivantes :

1. Il est nécessaire d'aider les enfants, les femmes et les personnes âgées - tous réfugiés du Donbass - qui cherchent un refuge à la guerre sur le territoire russe. Nous appelons tout le monde à leur apporter toute l'aide dont ils ont besoin. Ce travail doit impliquer les organes du pouvoir d'État, les partis et mouvements, les entreprises et organisations et les citoyens de notre pays.

2. L'appel de la Douma d'État au Président de la FR pour qu'il reconnaisse l'indépendance de la RPD et de la RPL devient de plus en plus pertinent. Une telle décision apparaît aujourd'hui comme la clé pour freiner l'agression contre les deux républiques et pour protéger leurs populations.

3. Il est devenu parfaitement clair que Washington est en train de mettre en œuvre un plan à plusieurs volets pour asservir l'Ukraine, diaboliser la Russie et affaiblir l'Europe. Il est inutile d'espérer un dialogue avec les héritiers de Bandera et de Shukhevich [militant fasciste ukrainien, UVO-OUN-OUNB], surtout si l'on considère qu'ils ont de puissants mécènes. Une série de mesures doit être prise pour contraindre les initiateurs de l'effusion de sang massive à la paix.

4. Sur la scène internationale, le moment est venu de lancer une offensive politique décisive contre toute tentative de réhabilitation du fascisme. Sur la scène internationale, les autorités russes doivent utiliser toute l'influence dont dispose notre pays dans les organisations internationales à cette fin. Face au renforcement des mouvements anti-fascistes et anti-guerre, nous proposons d'utiliser tout l'arsenal de l'interaction bilatérale et multilatérale avec les autres pays, et de faire un large usage de la diplomatie parlementaire et populaire.

Chacun doit savoir que les mécanismes démocratiques en Ukraine ont été abolis. Après le coup d'État de 2014, la politique réelle sur son territoire a été de plus en plus dictée par des bandes nationalistes agressives. Représentant une minorité terroriste absolue, ils maintiennent le peuple ukrainien dans la peur et imposent leurs règles à l'establishment politique. Ceci qui explique la transformation politique de Vladimir Zelensky. Élu par les Ukrainiens comme le président de la paix dans le Donbass et de la normalisation des relations avec la Russie, il est devenu le véhicule de la politique opposée.

Dans la situation actuelle, la tâche de libérer l'Ukraine de la dictature Bandera ne peut être résolue par le peuple ukrainien lui-même. La population civile du pays est encore partiellement capable d'exprimer son opinion par le biais de ce qui reste des procédures parlementaires, mais elle ne peut pas s'opposer aux forces de la terreur armées jusqu'aux dents. La tâche de dénazifier l'Ukraine doit devenir la préoccupation majeure de la communauté internationale.
Xuan
   Posté le 23-02-2022 à 20:18:40   

PCP : SUR LES DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS À L'EST DE L'EUROPE

Solidarité Internationale PCF 22 FÉVR. 2022

Déclaration du PCP du 22 février 2022. Traduction MR pour Solidarité Internationale PCF.
http://solidarite-internationale-pcf.fr/2022/02/pcp-sur-les-developpements-recents-a-l-est-de-l-europe.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Le PCP exprime sa profonde inquiétude quant à l'évolution de la situation en Europe de l'Est.

La situation actuelle et ses développements récents sont indissociables de décennies de tension politique et de confrontation croissante entre les États-Unis et l'OTAN et la Fédération de Russie, aux niveaux militaire, économique et politique, caractérisée notamment par l'expansion continue de l'OTAN et le renforcement systématique de ses moyens et de contingents militaires toujours plus près des frontières de la Fédération de Russie.

La situation en Ukraine ne peut être dissociée du coup d'État de 2014 promu par les États-Unis, l'OTAN et l'UE, dirigé par des groupes fascistes, qui a conduit à l'imposition d'un régime xénophobe et belliciste, dont l'action violente est responsable de l'aggravation des fractures et des divisions, de la discrimination et du déni des droits fondamentaux et de citoyenneté de la population [au Donbass], comme du déclenchement de la guerre dans ce pays.

À ceux qui se préoccupent aujourd'hui du respect des accords de Minsk, signés il y a sept ans, il est important de rappeler que le régime ukrainien ne les a jamais respectés, en l'assumant ouvertement, mais a également empêché l'adoption d'une solution politique au conflit dans le Donbass, se rendant responsable de violations constantes du cessez-le-feu, de provocations successives et d'une concentration massive de forces militaires près de la ligne de démarcation - une action qui s'est considérablement accrue ces dernières semaines - menaçant de lancer une action militaire de grande envergure dans la région [du Donbass]. La décision prise par la Fédération de Russie ne peut être considérée indépendamment de cette situation et de son évolution.

Le PCP réaffirme la nécessité de développer des initiatives qui contribuent à la détente et qui favorisent un processus de dialogue visant à une solution pacifique du conflit, ainsi qu'à la promotion de la paix et de la sécurité en Europe, conformément aux principes de la Charte des Nations Unies et de l'Acte final de la Conférence d'Helsinki.

Le PCP dénonce la dangereuse stratégie de tension et la propagande belliciste promue par les États-Unis, l'OTAN et l'UE et appelle au développement d'une action en faveur d'une solution pacifique aux conflits internationaux, à la fin des agressions et des ingérences impérialistes, au rejet de l'élargissement de l'OTAN et à sa dissolution, au rejet de la militarisation de l'Union européenne, en faveur des principes de paix et de désarmement inscrits dans la Constitution de la République portugaise.
Xuan
   Posté le 23-02-2022 à 20:25:25   

Je termine avec la position du TKP, qui met tout le monde dans le même sac et limite la parole des communistes au langage des revendications des travailleurs pour l'égalité, la liberté et la fraternité

Il ressort que certains partis font de la lutte de classe contre la bourgeoisie l'alpha et l'oméga de la politique communiste et cachent sous le tapis la lutte contre l'hégémonisme US.


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TKP : L'ANTIDOTE À L'EXPANSIONISME DE L'OTAN EST LE SOCIALISME ET NON LE NATIONALISME RUSSE !

Solidarité Internationale PCF 23 FÉVR. 2022
Déclaration du Parti Communiste Turque (TKP) publiée sur Solidnet (le 22 février 2022). Traduction AS pour Solidarité Internationale PCF/Vivelepcf

http://solidarite-internationale-pcf.fr/2022/02/tkp-l-antidote-a-l-expansionisme-de-l-otan-est-le-socialisme-et-non-le-nationalisme-russe.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

L'impérialisme est un ordre de destruction et de guerre. Pour tout gouvernement bourgeois qui essaie de prendre le dessus au sein de cet ordre pourri et d'étendre sa sphère d'influence, cela signifie qu'il vise l'oppression des autres peuples. Les béquilles des politiques expansionnistes sont le nationalisme, le racisme et le chauvinisme. C'est le sens des déclarations de Poutine faites hier sur la reconnaissance de l'indépendance des républiques populaires de Donetsk et de Louhansk.

Les paroles de Poutine, qui a parodié Lénine, le chef de file de la révolution bolchevique et de l'Union soviétique, dans laquelle régnait la politique des nations la plus égalitaire et la plus pacifique qui n'ait jamais existé, avec des jugements infondés, sont inacceptables. Ses arguments manquent de fondement historique et sont complètement démagogiques. Nous ne pouvons pas ignorer le système d'exploitation et les délires bellicistes/nationalistes qui condamnent les travailleurs en Russie à la pauvreté, simplement parce que Poutine souhaite exprimer ses "fantasmes" monarchiques au 21e siècle.

Nous ne laisserons pas passer une telle opération de déformation des faits historiques. Sur ce point, la Fédération de Russie, qui se donne le rôle de « grande puissance » en s'appuyant sur l'héritage économique, politique, militaire et culturel de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques, n'est pas en reste vis-à-vis des États-Unis et de ses alliés. Nous ne permettrons pas que l'histoire du 20e siècle, écrite par tous les opprimés du monde, les prolétaires, la Révolution d'Octobre de 1917, les révolutions en Chine, au Vietnam, à Cuba et dans d'autres pays, les guerres d'indépendance, la grande victoire des peuples soviétiques contre le fascisme, soit déformée par les impérialistes américains et européens, les gangs de l'OTAN, les néo-fascistes d'Ukraine et de Pologne, ou par le nationalisme russe.

Cette déclaration de Poutine est une nouvelle preuve indiscutable de la façon dont il a abusé du prestige de l'Union Soviétique, en particulier de la victoire de la Seconde Guerre mondiale, de manière hypocrite pour sa propre démonstration de force. Ces démonstrations, qui manquent de crédibilité et de sincérité, sont le reflet de ses aspirations tsaristes et relèvent d'une exploitation indue de l'héritage de l'URSS. Poutine n'a raison que su un seul point : la Russie d'aujourd'hui, avec ses ambitions impériales, n'a rien à voir avec l'Union soviétique, qui a défendu la paix, l'égalité et le progrès pendant soixante-dix ans au nom des travailleurs du monde entier.

La principale raison de la souffrance actuelle des travailleurs de Russie, d'Ukraine et des ex-pays soviétiques est l'absence de socialisme. Les manifestations des travailleurs du pétrole et de l'énergie au Kazakhstan il y a quelques semaines qui ont exprimé leurs revendications, et qui se sont propagées dans tout le pays [voir article], comme les problèmes frontaliers non résolus tels que ceux révélés par la guerre du Haut-Karabagh l'an dernier [voir article] en sont de simples indicateurs. Les peuples des anciennes Républiques de l'Union Soviétique essaient de vivre sous la menace du chômage, de la pauvreté, d'un pouvoir réactionnaire, de la discrimination et de la guerre. En conséquence des attaques scélérates de ceux qui ont construit la Russie capitaliste d'aujourd'hui après la dissolution de l'Union Soviétique, une grande partie du monde s'est transformée en une région toujours prête aux provocations.

Bien sûr, les provocations des USA depuis des années pour restaurer leur hégémonie déclinante, pour relancer l'alliance occidentale [l'OTAN] dans le but d'imposer ses intérêts ont joué un rôle décisif dans ces évolutions. Le désir des États-Unis et de l'OTAN - ennemis du peuple depuis plus de 70 ans et principaux acteurs de la désintégration des pays, de la destruction des biens précieux des peuples et des villes - d'encercler la Russie a ouvert la voie aux conflits d'aujourd'hui. Ceux qui ont fabriqué des nations hostiles et des États fantoches sur les ruines de l'ex-Yougoslavie n'ont pas leur mot à dire sur l'intégrité territoriale, la souveraineté et les droits des peuples d'Europe de l'Est, encore moins de se présenter comme leurs protecteurs.

De plus, ce processus a rendu plus visibles les contradictions internes de l'alliance occidentale. Il a clairement révélé qu'il n'y a ni principe ni confiance entre ces acteurs. L'absence d'un axe socialiste du fait de la dissolution de l'Union soviétique a joué un rôle majeur dans le fait que « l'absence de principes » devienne la norme en termes de relations internationales.

Les contradictions (ou négociations) entre les impérialistes, comme leurs actes visant à une « politique d'équilibre des forces », ne peuvent en aucun cas servir le bénéfice des peuples. Cela vaut pour le gouvernement Erdogan, qui essaie de tirer parti de la situation en agitant le nationalisme chez lui tout en cherchant une nouvelle voie économique et politique à l'étranger, comme pour l'opposition bourgeoise de Turquie qui attend que l'OTAN lui apport la démocratie.

Le risque d'une guerre extrêmement dangereuse et dévastatrice pour tous les peuples de la région est élevé et préoccupant. Tous les communistes et les amoureux de la paix ont le devoir ardent d'empêcher cette possibilité de se réaliser.

Les communistes ne parlent pas le langage du nationalisme, du racisme et du militarisme, mais le langage des revendications des travailleurs pour l'égalité, la liberté et la fraternité !