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Xuan
La lettre en 25 point n'a rien de chauvin ni de bourgeois et nous rattache aux meilleures traditions et aux principes du communisme.
Sur plusieurs questions elle reste d'actualité, et elle le restera tant que la social-démocratie, le trotskisme d'hier et d'aujourd'hui, et le révisionnisme séviront.
On ne construira aucun parti communiste sur les thèses de Khrouchtchev par exemple.
Et les défaites du prolétariat sont tout autant inscrites au tableau noir du trotskisme, et de l'isolement de la classe ouvrière dans les luttes de libération nationales.
Désolé mais tu n'as pas fini de m'en entendre parler.
gorki
Xuan a écrit :

Enfin sur la question de l’indépendance des partis communistes, ce qui suit montre qu'il ne s'agit en rien d'une revendication de la petite-bourgeoisie mais bien d'un principe fondamental régissant les rapports entre les partis communistes :


Ok, autant pour moi ! Effectivement ce n'est pas seulement une revendication de la petite bourgeoisie, mais après ton intervention ? je ne suis aperçu que j'avais omis de citer l'aristocratie ouvrière complice de celle-ci, et en dernière analyse, des « « communistes » » patriotes chauvins.

Maintenant, arrête de nous bassiner, Xuan, avec ta lettre en 25 points, d’une époque désormais révolue, ici, en chine et ailleurs. Partout dans le monde la question d’actualité qui se pose maintenant, ont trait aux nécessaires reconstructions des partis ouvriers et de leur l’internationale , qui, dans tous les cas, devrons envoyer à la poubelle de l’histoire toutes les thèses éculées, dont le moins que l’on puisse dire c’est quelles n’ont vraiment pas fait preuve d’efficacité, voir même servi à construire les défaites du prolétariat.
gorki
Finimore a Robert Bibeau: a écrit :

En effet, tu radotes sur la Chine !!!



Du coup, ça le hisse au premier rang des gens qu'on rien à dire, mais qui quant même tente une connerie en 25 lettres ( un peu pour faire raccord avec les 25 points ) c'est nul, et un peu loupé, ( il y en a une de trop ), mais ça à au moins le mérite d’être court!

Peu faire mieux


Edité le 19-03-2013 à 14:51:21 par gorki


Xuan
robertbibeau a écrit :


Assez de ces radotages sur la Chine
On discute de la révolution en France aujourd'hui ou encore de la situation canadienne - étatsunienne ??????


Allons bon, voilà qu'il rentre dans sa coquille maintenant.
Finimore
robertbibeau a écrit :

Assez de ces radotages sur la Chine


En effet, tu radotes sur la Chine !!!
robertbibeau
De tous ceci je ne retiendrai qu'un court extrait - j'ai pitié de vous chers lecteurs (il serait préférable d fournir l'hyperlien vers le document et laisser chacun le consulter à sa guise

Voici un extrait des plus intéressants

«L'histoire a confié aux partis prolétariens de ces régions la glorieuse mission de porter haut le drapeau anti-impérialiste, anticolonialiste et anti-néo-colonialiste, le drapeau de l'indépendance nationale et de la démocratie populaire, d'être aux premiers rangs du mouvement révolutionnaire national et démocratique, et de lutter pour l'avenir du socialisme. Dans ces régions, des couches extrêmement larges de la population refusent l'esclavage impérialiste.
Elles englobent non seulement des ouvriers, des paysans, des intellectuels et des éléments petit-bourgeois, mais aussi la bourgeoisie nationale patriote, et même certains rois, princes et aristocrates patriotes. »

Le drapeau de l'indépendance nationale dit-on et l'union avec princes - rois - et aristocrates et avec la bourgeoisie.

Voilà déjà la théorie des trois mondes en cours d'échafaudage. Le PCC déjà à cette époque le PCC lui-même forgé sous la direction de la bourgeoisie nationale proposait de placer la classe ouvrière des pays dépendants sous la direction de leur bourgoeisie nationale traitre - ne cherchant qu'a tirer son épingle du jeux et s'emparer pour son compte des richesses de la nation.

Seule la classe ouvrière est authentiquement révolutionnaire prolétarienne jusqu'au bout et seule elle doit conserver précieusement le leadership absolue - sans partage - sous la dictature du prolétariat de la lutte révolutionnaire et par la suite de l'État socialiste.

La lutte des classes pendant le socialisme ne prend jamais la forme du partage du pouvoir et de la menée de débats polémiques avec la bourgeoisie implantée dans le parti mais la forme de luttes farouches - meurtrière - sanglante - de purges, de procès, d'emprisonnement et d'élimination des éléments bourgeois dès la seconde qu'ils sont identifiés au sein du parti. Exemple un milliardaire ne devrait jamais avoir le temps de passer de mille dollars à un milliard de dollars avant d'être expulsé- emprisonné et exproprié sans compensation.

Voilà ce que Staline nous a enseigné.
Staline avait signifié qu'il ne fallait pas compensé les riches expropriés (il ne suggérait surtout pas de vivre avec les milliardaires au sein même du parti (:-)) NON mais je suis ici dans une maison de fous d'être obligé d'expliquer ces choses triviales)

Staline disait il ne faut pas les compensés surtout si on ne les exécutes pas aussitôt car les riches plein de fric utiliserait leur fortune mal acquise pour fomenter la contre révolution dans le pays.

Évidence évidemment.

Le reste de la lettre en 25 points est à l'avenant (;-))

Assez de ces radotages sur la Chine
On discute de la révolution en France aujourd'hui ou encore de la situation canadienne - étatsunienne ??????
Xuan
A propos de cette dernière image et des sujets précédemment soulevés, je reviens encore une fois sur la lettre en 25 points, qui rappelait les principes établis jusqu'alors par le mouvement communiste international et que le révisionnisme khrouchtchévien voulait remettre en question.

Ces propositions concernant la ligne générale du mouvement communiste international ont perdu une partie de leur actualité depuis la disparition du camp socialiste, mais elles restent pleines d’enseignements pour notre propre gouverne, et notamment les trois points suivants.
Je les cite dans leur intégralité en soulignant certains passages, ce qui ne signifie pas que d'autres parties soient négligeables bien au contraire :




17). Dans une très longue période historique qui suit la conquête du pouvoir par le prolétariat, l'existence de la lutte de classe demeure une loi objective indépendante de la volonté de l'homme; seule la forme de la lutte de classe diffère de celle qu'elle revêtait avant la conquête du pouvoir par le prolétariat.
Après la Révolution d'Octobre, Lénine a indiqué à maintes reprises que :

a). Les exploiteurs renversés essayent toujours et par tous les moyens de reconquérir leur "paradis" perdu.
b). L'ambiance petite-bourgeoise engendre chaque jour, à chaque heure, de nouveaux éléments bourgeois.
c). Dans les rangs de la classe ouvrière et parmi les fonctionnaires d'Etat, il peut également apparaître des éléments dégénérés et de nouveaux éléments bourgeois en raison de l'influence bourgeoise, de l'entourage petit-bourgeois et de la corruption exercée par celui-ci.
d). Les conditions externes qui déterminent la continuation de la lutte de classe dans les pays socialistes sont l'encerclement par le capitalisme international, la menace de l'intervention armée et les manœuvres de désagrégation pacifique auxquelles ont recours les impérialistes.


Cette thèse de Lénine s'est trouvée confirmée dans la réalité de la vie.

On ne peut, pas dire que dans un pays socialiste quel qu'il soit, même quand des dizaines d'années, voire une période encore plus longue, se seront écoulées après l'industrialisation socialiste et la collectivisation de l'agriculture, il n'existe plus d'écornifleurs bourgeois, de parasites, de spéculateurs, de filous, de fainéants, de voyous, de gens qui s'approprient des biens d'Etat ni d'éléments semblables que Lénine a sans cesse condamnés ; on ne peut pas dire non plus que les pays socialistes n'ont pas à s'occuper de la tâche assignée par Lénine, à savoir qu'il faut "vaincre... cette infection, cette peste, cette plaie que le capitalisme a léguées au socialisme" , ou qu'ils peuvent y renoncer.

Dans les pays socialistes, il est nécessaire de passer par une très longue période historique avant de pouvoir résoudre progressivement la question de savoir qui l'emportera, du socialisme ou du capitalisme. La lutte entre la voie du socialisme et la voie du capitalisme s'étend sur toute une période historique. Cette lutte connaît des hauts et des bas, elle se déroule à la manière des vagues et peut parfois même être très acharnée. Les formes qu'elle revêt sont très variées.

La Déclaration de 1957 dit avec justesse que "pour la classe ouvrière, la prise du pouvoir n'est que le début de la révolution et non son couronnement" .
Il est erroné, contraire à la réalité et au marxisme-léninisme de nier l'existence de la lutte de classe dans la période de la dictature du prolétariat, et la nécessité d'accomplir à fond la révolution socialiste sur les fronts économique, politique et idéologique.



Sur la question des luttes anti-impérialistes le point 9 reprend l’expérience accumulée par le mouvement communiste international et notamment celle très riche du PCC :



9). Les nations et peuples opprimés d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine se trouvent placés devant la tâche urgente qu'est la lutte contre l'impérialisme et ses laquais.

L'histoire a confié aux partis prolétariens de ces régions la glorieuse mission de porter haut le drapeau anti-impérialiste, anticolonialiste et anti-néo-colonialiste, le drapeau de l'indépendance nationale et de la démocratie populaire, d'être aux premiers rangs du mouvement révolutionnaire national et démocratique, et de lutter pour l'avenir du socialisme.

Dans ces régions, des couches extrêmement larges de la population refusent l'esclavage impérialiste.
Elles englobent non seulement des ouvriers, des paysans, des intellectuels et des éléments petit-bourgeois, mais aussi la bourgeoisie nationale patriote, et même certains rois, princes et aristocrates patriotes.


Le prolétariat et son parti doivent avoir confiance dans la force des masses populaires, ils doivent avant tout s'unir aux paysans pour établir une solide alliance entre la classe ouvrière et la paysannerie.

Il est d'importance primordiale pour les éléments d'avant-garde du prolétariat de travailler à la campagne, d'aider les paysans à s'organiser, d'élever leur conscience de classe, de stimuler leur sentiment de dignité nationale et leur confiance en eux-mêmes.

Sur la base de l'alliance des ouvriers et des paysans, le prolétariat et son parti doivent unir toutes les couches pouvant être unies et organiser un large front uni contre l'impérialisme et ses laquais. La consolidation et le développement de ce front uni exigent du parti prolétarien qu'il maintienne son indépendance dans les domaines idéologique, politique et d'organisation, et qu'il tienne fermement la direction de la révolution en main.

Le parti prolétarien et le peuple révolutionnaire doivent savoir mener la lutte sous toutes ses formes, y compris la lutte armée. Au cas où les impérialistes et leurs laquais recourraient à la répression armée, ils doivent vaincre les forces armées contre-révolutionnaires avec des forces armées révolutionnaires.

Les pays nationalistes qui ont récemment conquis leur indépendance politique ont encore devant eux les lâches ardues de la consolidation de l'indépendance politique, de la liquidation complète des forces impérialistes et de la réaction intérieure, de la réalisation de la réforme agraire et d'autres réformes sociales, et du développement de l'économie et de la culture nationales . Il est d'une importance pratique vitale pour ces pays de rester vigilants et de combattre la politique néo-colonialiste adoptée par les vieux colonialistes pour préserver leurs intérêts, et plus particulièrement ils doivent se montrer vigilants et combattre le néo-colonialisme des Etats-Unis.

Dans certains pays nouvellement indépendants, la bourgeoisie nationale patriote demeure aux côtés du peuple dans la lutte contre l'impérialisme et le colonialisme et elle introduit certaines mesures favorables au progrès social. Le parti du prolétariat doit alors prendre pleinement en considération le rôle progressiste de la bourgeoisie nationale patriote et renforcer l'union avec elle.

Dans d'autres pays nouvellement indépendants, à mesure que s'aggravent les contradictions sociales à l'intérieur du pays et que s'intensifie la lutte de classe sur le plan international, la bourgeoisie, et surtout la grande bourgeoisie, s'appuie de plus en plus sur l'impérialisme et poursuit une politique antipopulaire, anticommuniste et contre-révolutionnaire. Là, le parti du prolétariat doit combattre fermement cette politique réactionnaire.

Généralement, la bourgeoisie de ces pays a un double caractère. Lorsque le parti du prolétariat forme un front uni avec la bourgeoisie, il doit adopter une politique et d'union et de lutte : politique d'union vis-à-vis de la tendance progressiste anti-impérialiste et antiféodale de la bourgeoisie, et politique de lutte vis-à-vis de sa tendance réactionnaire au compromis et à la collusion avec l'impérialisme et les forces féodales.

Pour ce qui est de la question nationale, le parti prolétarien a l'internationalisme pour conception du monde et non le nationalisme. Dans la lutte révolutionnaire, il soutient le nationalisme progressiste et s'oppose au nationalisme réactionnaire. Il doit, dans tous les cas, tracer une ligne de démarcation bien nette entre lui-même et le nationalisme bourgeois et ne doit jamais devenir prisonnier de ce dernier.

La Déclaration de 1960 affirme : "Les communistes dénoncent les tentatives de l'aile réactionnaire de la bourgeoisie de faire passer ses intérêts égoïstes de classe pour les intérêts de toute la nation ; ils dénoncent l'utilisation démagogique, faite dans le même but, des mots d'ordre socialistes par des politiciens bourgeois."

Si le prolétariat se met à la remorque des propriétaires fonciers et de la bourgeoisie dans la révolution, il lui sera impossible de remporter une victoire véritable et complète dans la révolution nationale et démocratique, et si même une certaine victoire est obtenue, il lui sera impossible de la consolider.

Au cours de la lutte révolutionnaire des nations et peuples opprimés, le parti du prolétariat doit avancer, d'une façon indépendante, un programme combattant jusqu'au bout l'impérialisme et la réaction du pays et luttant pour l'indépendance nationale et la démocratie populaire, il doit mener un travail indépendant parmi les masses, accroître continuellement les forces progressistes, gagner les forces intermédiaires, isoler les forces réactionnaires ; c'est seulement ainsi qu'il pourra poursuivre la révolution nationale et démocratique jusqu'au bout et l'amener sur la voie du socialisme.



Enfin sur la question de l’indépendance des partis communistes, ce qui suit montre qu'il ne s'agit en rien d'une revendication de la petite-bourgeoisie mais bien d'un principe fondamental régissant les rapports entre les partis communistes :



22). Les deux Déclarations de 1957 et de 1960 ont établi les principes régissant les relations entre partis frères. Ce sont : le principe de solidarité, le principe du soutien et de l'aide mutuels, le principe d'indépendance et d'égalité et le principe de l'unanimité par voie de consultations, et tout cela à mettre en pratique sur la base du marxisme-léninisme et de l'internationalisme prolétarien.

Nous avons pu remarquer que dans sa lettre du 30 mars, le Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique a dit qu'il n'y a pas de "partis supérieurs" et de "partis subalternes" dans le mouvement communiste international, que tous les partis communistes sont indépendants et égaux et qu'ils doivent tous établir leurs relations sur la base de l'internationalisme prolétarien et de l'aide mutuelle.

Une qualité précieuse des communistes, c'est d'accorder leurs actes et leurs paroles. La seule voie juste pour sauvegarder et renforcer l'unité des partis frères est de s'en tenir réellement au principe de l'internationalisme prolétarien au lieu de le violer, et d'observer véritablement les principes régissant les rapports entre partis frères au lieu de les détruire, et cela non seulement dans les paroles mais également — ce qui est plus important encore — dans les actes.

Si l'on reconnaissait les principes d'indépendance et d'égalité dans les relations entre partis frères, il ne serait pas permis de se placer au-dessus des autres partis frères, d'intervenir dans leurs affaires intérieures, de pratiquer le patriarcat dans les relations entre partis frères.
Si l'on reconnaissait que dans les relations entre partis frères, il n'y a pas de "supérieurs" ni de "subalternes", il ne serait pas permis de présenter le programme, les résolutions et la ligne de son parti comme le "programme commun" du mouvement communiste international pour les imposer ensuite aux autres partis frères.

Si l'on reconnaissait le principe de l'unanimité par voie de consultations dans les relations entre partis frères, on ne devrait pas mettre l'accent sur la question de savoir "qui est de la majorité" ou "qui est de la minorité" et s'appuyer sur une soi-disant majorité pour imposer sa ligne erronée et appliquer une politique sectaire et scissionniste.

Si l'on était d'accord sur la nécessité de régler les différends entre les partis frères par la voie des consultations intérieures, on ne devrait pas alors attaquer publiquement et nommément d'autres partis frères en utilisant le congrès de son propre parti ou d'autres partis frères, les discours de dirigeants, ou en recourant à des résolutions, déclarations, etc., et encore moins devrait-on étendre les divergences idéologiques entre partis frères au domaine des rapports entre Etats. Nous estimons que dans les circonstances actuelles où il existe des divergences au sein du mouvement communiste international, il est particulièrement important de souligner la nécessité d'observer strictement les principes régissant les rapports entre partis frères, tels qu'ils sont définis dans les deux Déclarations de 1957 et de 1960

Actuellement, les relations entre l'Union soviétique et l'Albanie constituent une question marquante dans le domaine des rapports entre partis frères et pays frères. La question des relations entre les Partis et Etats soviétiques et albanais est celle de savoir quelle est l'attitude correcte à adopter à l'égard d'un parti frère et d'un pays frère, s'il faut oui ou non observer les principes régissant les rapports entre partis frères et pays frères définis dans les deux Déclarations. La juste solution de cette question revêt une importance de principe pour la sauvegarde de l'unité du camp socialiste et de l'unité du mouvement communiste international.

Autre chose est l'attitude à adopter à l'égard du Parti du Travail d'Albanie, parti frère marxiste-léniniste; autre chose est celle à adopter à l'égard de la clique révisionniste yougoslave, renégat du marxisme-léninisme. Il est tout à fait inadmissible de mettre sur le même plan ces deux questions de caractère fondamentalement différent.

Dans votre lettre, vous avez dit que vous "n'abandonnez pas l'espoir que les rapports entre le Parti communiste de l'Union soviétique et le Parti du Travail d'Albanie pourront être améliorés" ; mais dans le même temps, vous continuez à accuser les camarades albanais de mener des "activités scissionnistes" . Il est bien évident que cette attitude est en elle-même contradictoire et ne contribue pas à la solution de la question des rapports soviéto-albanais.
Qui donc s'est livré à des activités scissionnistes dans les rapports soviéto-albanais ?
Qui donc a étendu les divergences idéologiques entre les Partis soviétique et albanais au domaine des rapports entre Etats ?
Qui donc a étalé devant l'ennemi les divergences entre les Partis et Etats soviétiques et albanais ?
Qui donc a appelé ouvertement à un changement dans la direction du Parti et de l'Etat albanais ?
Toutes ces questions se posent devant le monde entier dans toute leur clarté.
Maintenant que les rapports soviéto-albanais se sont détériorés à un tel point, est-ce que les camarades dirigeants de P.C.U.S. ne se rendent vraiment pas compte de leur responsabilité ?

Nous voulons exprimer une fois de plus notre espoir sincère que les camarades dirigeants du P.C.U.S. observeront les principes régissant les rapports entre partis frères et pays frères, et prendront l'initiative de chercher un moyen efficace pour améliorer les rapports soviéto-albanais.

Bref, l'attitude à adopter dans les rapports entre partis frères et pays frères est une question qui doit être traitée sérieusement. Seul le strict respect des principes régissant les rapports entre partis frères et pays frères constituera une réfutation des plus énergiques des calomnies lancées par les réactionnaires impérialistes, dans le genre de "la main de Moscou".

L'internationalisme prolétarien est exigé de tous les partis sans exception, qu'ils soient grands ou petits, qu'ils soient au pouvoir ou non. Mais, les grands partis et les partis au pouvoir assument une responsabilité particulièrement lourde à cet égard. Toute une série d'incidents affligeants qui se sont produits dans le camp socialiste au cours de cette dernière période, portent préjudice non seulement aux intérêts des partis frères en question, mais également à ceux des larges masses populaires dans ces pays frères. Cela démontre d'une façon convaincante que les grands pays et les grands partis doivent retenir toujours l'enseignement de Lénine, pour ne jamais commettre l'erreur du chauvinisme de grande puissance.

Les camarades du P.C.U.S ont déclaré dans leur lettre que "le Parti communiste de l'Union soviétique n'a jamais fait et ne fera jamais un seul pas qui puisse semer l'hostilité parmi les peuples de notre pays à l'égard du peuple frère chinois, à l'égard des autres peuples" . Nous ne voudrions pas rappeler ici les nombreux faits désagréables qui se sont produits dans le passé, mais nous souhaiterions qu'à l'avenir les camarades du P.C.U.S. puissent dans leurs actes s'en tenir strictement à cette déclaration.

Ces dernières années, quoique nous ayons connu toute une série de graves incidents contraires aux principes régissant les rapports entre partis frères et pays frères, et malgré les grandes difficultés et pertes qui nous ont été imposées, les membres de notre Parti et notre peuple ont fait preuve d'une extrême maîtrise de soi. L'esprit d'internationalisme prolétarien des communistes chinois et du peuple chinois a résisté aux dures épreuves.
C'est avec une fermeté inébranlable que le Parti communiste chinois reste fidèle à l'internationalisme prolétarien, maintient et défend les principes régissant les rapports entre partis frères et pays frères, tels qu'ils sont définis dans les deux Déclarations de 1957 et de 1960, et lutte pour sauvegarder et renforcer l'unité du camp socialiste et l'unité du mouvement communiste international.


Edité le 19-03-2013 à 01:00:19 par Xuan


gorki
Xuan a écrit :

Juste un mot à propos du PTA. Je ne tiens pas à enfoncer le couteau dans la plaie, mais à un moment donné il faut rappeler que ce qui distingue fondamentalement une ligne politique juste c'est qu'elle finit par remporter la victoire.


et devinez qui à une ligne politique juste? le PCC bien sur qui n’arrête pas d'engranger des victoires mais pour quelle classe? c'est là la question! enfin pour celui qui se la pose encore... celles la elles sortant d-un magasin Vuiton en chine elles ne se là posent plus

robertbibeau
JE SUIS D'ACCORD

1) Avec Gorki que d'autres questions plus d'actualité se posent à nous présentement.

2) Avec Finimore si ces informations et rapports sur le IIIe Congrès du PTA sont exacts - que je ne connaissais pas alors soit : «Reconnaître que la lutte du PTA contre le khrouchtchévisme débuta après le IIIe Congrès du PTA n'est nullement une infamie. La prise de conscience du révisionnisme moderne fut pour les partis et les militants communistes un processus long et complexe qui aboutit à une bataille difficile. Le PTA y a tenu une place, et cela est bien ainsi.»

3) La question n'est pas en effet qui a été le premier mais qui a été consistant jusqu'au bout et soutenu la lutte contre le révisionnisme jusqu'a aujourd'hui. Le PTA est disparue de la scène il me semble, le PCC chinois suit une ligne social-imprialiste-fasciste (même pas révisionnisme c'est pire que cela), le PCRML et le PCML, etc se sont sabordés preuves que ces partis n'étaient pas ML (tout comme EN LUTTE, LE PCO, Union Bolchévique et le PCC-ML) au Canada... sabordés ou à la traîne du nouveau révisionnisme (seul le PCC-ML a survécu pour se trainer dans le révisionnisme - les autres se sont embauchés dans les ONG ou sont devenus maoiste).
Xuan
Aucune diversion concernant la "direction internationale" autoproclamée, dont Bibeau se voudrait le représentant, assénant ses directives aux communistes du monde entier au mépris de leur indépendance, et de leur application du centralisme démocratique dans leurs partis communistes respectifs.
Je persiste sur ce point fondamental parce que c’est aujourd’hui une question de principe qui relève de l’idéologie prolétarienne opposée au « communisme de grand seigneur » , lequel relève purement et simplement du colonialisme .

Jusqu’ici, Personne n’a démontré en quoi les BRICS sont impérialistes, y compris Gorki dans sa tentative de réponse, en reprenant un par un les 5 caractères fondamentaux de l’impérialisme définis par Lénine.
Idem sur les IDE sortants de Chine, qui contredisent de façon flagrante le point 3 : « 3) l’exportation des capitaux à la différence de l’exportation des marchandises, prend une importance toute particulière »

La question du socialisme ou du capitalisme n’est pas réglée en Chine et les débats au sein du PCC le démontrent régulièrement. J’en ai donné quelques exemples ici.
J’ai peut-être su me montrer plus à l’écoute des arguments de chacun alors même que je m’interrogeais davantage sur la nature de la Chine. Mais tout en n’ayant pas d’éléments de première main, on finit à la longue par se faire une idée sur ce sujet.
Contrairement à ce que tu affirmes Gorki, cette idée n’est pas le fait d’une poignée d’individus. C’était davantage le cas il y a une dizaine d’années. Au contraire il apparaît de plus en plus que la Chine est toujours socialiste . Son comportement, en plein cœur de la tourmente économique qui secoue tous les pays capitalistes et qui frappe encore plus durement les pays du Tiers Monde et émergents, montre que son orientation est fondamentalement juste.
Ceci n'exclut nullement les critiques. Elles sont d'ailleurs au cœur du débat au sein du PCC.

En particulier la politique extérieure de la Chine qui en est la partie la plus visible, n’est pas celle d’un pays impérialiste. Au contraire elle s’oppose à la subversion et aux agressions impérialistes, protège l’intégrité des nations et la paix.
Et c’est une évidence qui saute aux yeux des anti-impérialistes conséquents, qui ne confondent absolument pas les exactions de l’impérialisme occidental et la politique extérieure pacifique de la Chine.

A l’inverse du trotstkiste moderne Bibeau qui ne craignait pas de se couvrir de ridicule en écrivant :
« Pour le moment, les méthodes d’expansion chinoise sont différentes des méthodes utilisées par les États-uniens qui eux amorcèrent leur épopée par le génocide des peuples amérindiens et par des guerres militaires contre leurs voisins (Mexique, Canada, Haïti, Cuba), et qui depuis leur apogée ne cessent de mener des agressions partout dans le monde. Pour sa première phase d’expansion impérialiste, la Chine joue la conciliatrice et tente, autant que faire se peut, d’apaiser le jeu de la concurrence entre les trois blocs impérialistes opposés – L’Union de l’Euro – l’ALENA du Dollar – l’Alliance de Shanghai du Yuan –. Mais cette retenue et cette diplomatie ne doivent pas faire mirage, la Chine impérialiste commence à s’armer et quand les États-Unis deviendront trop menaçants – eux qui viennent de déplacer leurs flottes de guerre vers le Pacifique – l’empire du milieu sera prêt à riposter.»
Question de méthode donc, tout simplement. Si on ne voit pas l'impérialisme des chinois ça doit être un effet de leur proverbiale fourberie .

Juste un mot à propos du PTA. Je ne tiens pas à enfoncer le couteau dans la plaie, mais à un moment donné il faut rappeler que ce qui distingue fondamentalement une ligne politique juste c'est qu'elle finit par remporter la victoire.
 
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