Komintern |
sti |
Membre désinscrit |
gorki |
![]() ![]() Mais tu as raison il y a effectivement des approximations théoriques dans cet article. J’avais préparé ce petit papier cet après midi, mais finalement comme Sti, je ne voyais pas trop l’intérêt d’aller couper les Cheveux en quatre quand finalement la chose essentielle était dite en fin de leur article et parce que, comme notre camarade Kominterm je trouvais cet article globalement positif. Je vous livre dessous (juste pour la forme) le papier que j’avais préparé, je vous le poste brut d’écriture, n'ayant pas prit le temps de le retoucher… Maintenant ce qui est clair, c’est que je n’aurais pas de souci à défendre les articles que j’ai trouvé globalement bon, lu sur leur site, dont je vous touche un mot plus bas.
Il n’y a pas de plus ou moins grands lieux d’exploitation. Il y a l’exploitation de l’homme par l’homme qui prend partout ses quartiers ; c’est-à-dire là ou le capitalisme met en marche bras et cerveaux pour en tirer des avantages divers. Nous pouvons trouver des lieux d’exploitations pires que dans les usines, par exemple sur certains des lieux de travail des employés du nettoyage, des saisonniers de l’agriculture, etc. La différenciation entre les différentes couches du salariat se graduant socialement à partir de la production de la plus value effective, c’est seulement dans toutes les fonctions plus en amont de ce procès qu’ils s’identifient, s’agissant de salariés hyper exploités, ou installés dans des emplois plus confortables de tous points de vue. De plus, une certaine confusion théorique semble s’installer dans l’esprit de l’auteur entre le lieu où se prélève la plus-value et le lieu où est produit la richesse sociale, qui elle prolonge son existence dans tout ou partie de la formation du capital comme par exemple dans la circulation des marchandises, l’échange, etc. Quant à cette dernière phrase elle est globalement juste : Voilà pourquoi la classe ouvrière doit tout diriger : elle seule transforme la matière, et a par conséquent une vision matérialiste de la vie. Maintenant nous devons reconnaitre sans vouloir couper les cheveux en quatre que dernièrement sur ce site il y a été signé quelques bons articles. Je pense particulièrement à celui sur la charte d’Amiens - sur l’anarcho-syndicalismes le syndicalisme « révolutionnaire » - l’analyse du dernier congrès de la CGT, l’échec de son opposition dite de lutte de classe, trotskistes, ML etc. dont nous attendons les bilans… Edité le 09-08-2010 à 00:31:39 par gorki |
Xuan |
![]() "On sait que les masses populaires sont exploitées par le capitalisme. Néanmoins, la classe ouvrière est la classe la plus exploitée, c’est elle qui est au cœur du capitalisme, voilà pourquoi la crise la frappe elle plus qu’une autre classe . Suit le bâtiment, d’où le fait que les travailleurs de ce secteur soient les seconds les plus touchés." Je ne saisis pas bien le distinguo : les ouvriers du bâtiment ne font pas partie de la classe ouvrière, ou moins ? "La classe ouvrière est la plus exploitée, parce que son travail est le plus intense." La classe ouvrière ne produit pas un travail plus intense, elle produit la plus value. C'est ce qui la différencie fondamentalement des autres classes de la société. Le capitalisme commercial récupère une partie de cette plus value. En échange il permet au capitaliste industriel d'accélérer le cycle du capital et de réaliser son profit. « Il y a exploitation, mais la plus-value est bien moins réelle que celle faite dans les usines » . Que signifient ces "plus intense" et ces "moins réelle", ça n'a rien à voir avec le marxisme. Un employé du commerce peut très effectuer un travail plus intense qu’un ouvrier, effectuer des horaires bien plus contraignants sans la moindre compensation salariale, s’exploser le genou et rembourser la pizza. Son sort ne nous est pas indifférent mais la différence n’est pas là. Les employés du commerce ne produisent pas la plus value . Leur exploitation permet seulement au capitaliste commercial d’empocher une part plus importante du profit reversé par le capitaliste industriel. C’est la position particulière de la classe ouvrière dans les rapports de production, comme productrice de plus value, qui la distingue des autres salariés. Par le biais des suppressions de postes, la crise a eu notamment pour effet d’augmenter la concurrence entre les ouvriers et les cadences dans les usines. Exemple dans une usine du textile : La baisse de production a servi de prétexte à la direction pour mandater un cabinet d’ experts afin de chronométrer les ouvriers et de justifier des suppressions de postes. Il n’y a pas eu de licenciement sec, sauf un cadre. Mais le résultat le plus notable est la conduite de deux machines par un seul ouvrier au lieu de deux. En 2000 il y avait deux ouvriers sur les mêmes machines, la productivité a donc été multipliée par quatre en dix ans. Depuis le début de l’année, une autre conséquence de la crise a été la fermeture de certains sites et la concentration de la production sur d’autres. Ainsi dans l’exemple cité le carnet de commande s’est rempli rapidement. Mais les effectifs n’ont pas été augmentés. La conséquence immédiate est l’intensification du travail des ouvriers et la multiplication des accidents aux mains (le cynisme de la direction va jusqu’à accuser les ouvriers de ne pas porter systématiquement les EPI). Mais ce ne sont que les conséquences de l’augmentation de productivité, et du taux de profit. |
sti |
![]() Mais soyons honnête, ca change radicalement d'avec toute les thèses révisionnistes (du marxisme) en la matière. Après je m'explique toujours pas les grands écarts entre des articles théoriques qui prouvent une certaine maitrise du marxisme et d'autres qui sont, de mon point de vue, vraiment "sur-réel" ... mais c'est un autre débat, dans lequel je tiens à rappeler qu'aucun membre de cette orga ne peut intervenir ... |
Komintern |
![]() Leur position est juste et il n'y a rien à dire sur cette question. |
Membre désinscrit |
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