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Le film d’un tournage plein de « bons sentiments » sur la colonisation espagnole et l’esclavage des Indiens, qui se trouve confronté à la réalité du néo colonialisme et à la lutte violente des habitants de Cochabamba contre la privatisation du service public de l'eau et de l’assainissement en 2000.
L’accaparement des services de production et de distribution d’eau par la société US Bechtel avait conduit à une augmentation des tarifs jusqu’à 250%.
Malgré la répression armée, la « guerre de l’eau » victorieuse de Cochabamba sert toujours d’exemple pour toutes les luttes populaires d’Amérique du Sud.
Par le biais de ce parallèle entre le colonialisme et le néo colonialisme, l’humanitarisme petit-bourgeois est mis à nu, la violence impitoyable du capitalisme et la nécessaire violence du peuple crèvent l’écran.
A voir. |
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