J\'ai entendu récemment un journaleux du Figaro - Eric Zemmour - intervenir sur la question des violences commises par des supporters du PSG.
Il a déclaré à peu près ceci : le foot a été lancé au début du XXe siècle [g]pour offrir un dérivatif à la colère ouvrière[/g].
Les ouvriers soutenaient alors [i]leur[/i] équipe et [i]leurs[/i] champions.
Il ajoutait que depuis la cotation en bourse et le transit des champions par le mercato, les ouvriers ne pouvaient plus s\'identifier comme par le passé à leur club et que cela exliquait ces nouvelles violences dans la rue.
[g]Le foot opium du peuple : voilà qui a au moins le mérite de la franchise ![/g]
aïe aïe aïe
Personnellement je préfère le rugby, au moins c\'est pas un sport de fiotes : les spectateurs ne sont pas obligés de se castagner à la place des joueurs :yep2:
[/citation]');">
Xuan a écrit :
[citation=sti]je sais pas trop quoi pensez de ça. Le club de foot, comme abrutissement des masses dans nos état bourgeois, c'est quand même tout un symbole. Ca me donne une impression de décalé, de bonhommes qui seraient pas au bon endroit ... |
J'ai entendu récemment un journaleux du Figaro - Eric Zemmour - intervenir sur la question des violences commises par des supporters du PSG.
Il a déclaré à peu près ceci : le foot a été lancé au début du XXe siècle pour offrir un dérivatif à la colère ouvrière .
Les ouvriers soutenaient alors leur équipe et leurs champions.
Il ajoutait que depuis la cotation en bourse et le transit des champions par le mercato, les ouvriers ne pouvaient plus s'identifier comme par le passé à leur club et que cela exliquait ces nouvelles violences dans la rue.
Le foot opium du peuple : voilà qui a au moins le mérite de la franchise !
aïe aïe aïe
Personnellement je préfère le rugby, au moins c'est pas un sport de fiotes : les spectateurs ne sont pas obligés de se castagner à la place des joueurs
[/citation]
| Un texte assez intéressant qui répond peut-être partiellement à ceux qui se posaient des questions sur la position de groupes par rapport au foot business, etc Suite aux rencontres qui se sont tenues au RAI de Vigne di Narni ces deux dernières années, nous avons compris que pour contrer l’avancée du néo-fascisme, il y avait un besoin urgent de mettre en place des pactes de « non-agression » entre les tifoserie rivales au niveau sportif, mais partageant les mêmes valeurs de résistance partisane. Un pacte de non agression basé sur le respect réciproque entre ceux qui, malgré leurs différences, se considèrent à la fois « camarades » et ultras. A Vigne di Narni, nous avons compris que pour combattre le processus de marchandisation et de « virtualisation » ( ?) du football initié par la Ligue, pour échapper à une vague de répression sans précédent menée par la Justice pour le compte du gouvernement (centre droite et centre gauche) et pour exclure le cancer nazi-fasciste des tribunes italiennes, il y avait un besoin urgent de réussir changer la donne afin de survivre. Continuer dans la même voie (la violence pour la violence) signifie le renoncement à toute révolte contre les patrons du football et leurs gardiens en « tenue spéciale » ( ?). Une résistance appelée « Résistance Ultras » Rétablir la primauté du “groupe” sur l’équipe, revendiquer la liberté contre la vague répressive et combattre à la base le processus de marchandisation voulu par le grand capital italien pour le monde de football, sont à notre connaissance le seul moyen de bâtir un autre football et un autre monde. Un autre football avec moins de télévision et moins de milliards, sans sociétés anonymes et sans racisme, un autre football avec plus de passion et d’authenticité, populaire et avec plus de mentalité ultra. Un autre monde basé sur la globalisation des droits (revenu, logement, travail, instruction, santé, nourriture, eau, etc.) contre la mondialisation capitaliste. La défense de la liberté et la sauvegarde de notre identité passent inévitablement aujourd’hui et plus que jamais par la lutte contre le racisme (et l’extrême droite), contre la marchandisation (LFP, clubs côtés en bourses, chaînes à péage, marché…) et contre la répression (tribunaux et gouvernement). Une résistance qui laisserait de côté les jumelages sportifs contre nature et réussirait à écrire une nouvelle page dans le monde ultra, où l’identification des ennemis communs (toujours les mêmes) n’amènerait pas à des jumelages mais plus concrètement à une communauté d’idées et d’actions de ceux qui ne veulent pas être les victimes sacrifiées sur l’autel de la Bourse, des droits télé et de l’ordre public. Le Front de Résistace Ultras depuis le R.A.I. 3 ... La prison est une violence que rien n’arrête… L’antifascisme et l’antiracisme militants, la lutte contre les lois spéciales, contre les chaînes à péage, contre le dopage sont les mots d’ordre que les groupes adhérents au Front de Résistance Ultra (Ancône, Livourne, Terni et la Working Class de Savone) ont répété avec force lors de la troisième édition du Rassemblement Antiraciste International de Vigne di Narni. L’ensemble des nombreux ultras du Front (groupes constitués ou individuels) provient de toute l’Italie et d’une grande partie de l’Europe. La présence de nombreux camarades ultras venant des tribunes les plus « noires », est un signe fort que la volonté de résister est présente même dans ces endroits ! Deux jours de festivités enrichies de deux débats ouverts et participatifs qui ont attiré l’attention sur la Répression (celle avec un grand “R”) scientifique qui tue dans la rue et emprisonne dans les stades : Carlo Giuliani, les lois spéciales, les interdits de stade, la loi Bossi-Fini (sur les droits des immigrés), la télé payante, les prisons, l’antifascisme, le militantisme. Mais il n’y a pas que le stade. Le football de Galliani (vice-président du Milan) et les conflits d’intérêt, l’Italie de Berlusconi et de la télécratie éhontée, la guerre préventive, la chasse aux clandestins, l’économie mondiale, la tolérance zéro, le dopage… voilà ce que le Front de Résistance Ultra combattra jusqu’au bout. Entre tous, nous déplaisons à ceux qui s’emploient à criminaliser les ultras et surtout à condamner la politique « subversive » dans les stades, mais la réponse qui a été produite à Vigne di Narni est sans équivoque : politiser la base, encore et toujours. Sortir des stades pour libérer le territoire, partir du territoire pour libérer les stades des fascistes et des racistes. Un programme ambitieux qui veut envoyer un signe fort aux nombreux camarades qui, dans encore trop de tribunes italiennes et européennes, sont contraints de subir en silence, et également aux nombreux autres qui pour avoir plus de liberté d’action ont fait le choix de suivre la logique suicidaire de l’apolitisme. Stade et territoire, un binôme indissociable sur lequel s’appuyer pour combattre la détention préventive et la répression si sanglante, quand l’arbitraire se met en action au niveau mondial. Assez de débats autour de « l’agression » déplacée et mitigée de Livourne ! Fini de continuer à attirer l’attention sur l’iconographie qui divise et fait peur ! Assez surtout du commérage mesquin qui déforme et « ridiculise » le texte du Manifeste. Pour la première fois, le Rassemblement Antiraciste a débouché sur un Front de Résistance Ultra, avec un document commun, c'est-à-dire avec la conscience que les divisions et les séparations doivent être évitées à tout prix, et que de la diversité des adhérents nous parviendrons à construire un organisme légitime et unique, un fanzine unique, des rendez-vous périodiques tournants, des tifos concertés, en un mot réussir dans le respect de nos différences à faire de la solidarité, de la liberté et de la justice sociale un point commun incontournable. Si cela est la conscience commune, la volonté la plus évidente sortie de Vigne di Narni est à l’inverse celle de vouloir élargir le Front de Résistance Ultra aux trop nombreux camarades (individuels et groupes) qui pour une raison ou pour une autre sont encore aujourd’hui en marge du mouvement, tout en maintenant la saine émulation et la rivalité typiques au monde ultra. Le chemin est court pour que les bonnes intentions se transforment en action concrète, et que la théorie soit mise en pratique… A tous les ultras interdits de stade et emprisonnés, Aux trop nombreux camarades qui sont dans la galère, Désir de liberté, besoin de justice Front de Résistance Ultras |
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| Finimore a écrit :
Ben justement Jameul, il se trouve que le sport et particulièrement le foot est bien un moyen d'abrutissement, de reproduction de l'idéologie bourgeoise, de dérivatif social ou l'on substitue la lutte des classes par la lutte des muscles, de l'écrasement du plus faible, de la valorisation du rendement et des records, du chauvinisme a outrance..., du fric. Le foot c'est la guerre en crampons. L'idéologie sportive, sa pratique ses racines ont été depuis 1968 notamment passé au crible de la critique politique marxiste. Le sociologue et militant (qui fut à l'origine trotskiste) Jean-marie Brohm est à l'origine d'une critique radicale du sport (voir ses ouvrages) et aussi la revue qu'il anima "Quel Corps ?". Bien que ne partageant pas toutes les opinions politiques de Brohm, la critique et la réflexions radicale contre le sport opium du peuple est très intéressante. |
je ne nie pas qu'il peut etre un moyen d'endormir le peuple... seulement c'est le cas de bcp d'autres choses : l'art, le cinéma etc.. par contre on s'acharne souvent sur le sport justement parceque c'est ce qu il y a de plus populaire et que c'est moins élitiste que l'art... je tennais à signaler que si on fait se reproche au foot et qu'on a un minimum d'honnetete intellectuelle on peut commencer a remettre en cause bcp de chose y compris les chansons des chanteurs les plus engagés... |
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| sti a écrit :
je sais pas trop quoi pensez de ça. Le club de foot, comme abrutissement des masses dans nos état bourgeois, c'est quand même tout un symbole. Ca me donne une impression de décalé, de bonhommes qui seraient pas au bon endroit ... |
Jameul a écrit :
faudrait aller voire des matchs de temps en temps... et avant d'etre un moyen d abrutissement des masses c'est également le sport le plus populaire du monde un des seuls sports ou on ait pas besoin de bcp de moyens pour jouer... |
Ben justement Jameul, il se trouve que le sport et particulièrement le foot est bien un moyen d'abrutissement, de reproduction de l'idéologie bourgeoise, de dérivatif social ou l'on substitue la lutte des classes par la lutte des muscles, de l'écrasement du plus faible, de la valorisation du rendement et des records, du chauvinisme a outrance..., du fric. Le foot c'est la guerre en crampons. L'idéologie sportive, sa pratique ses racines ont été depuis 1968 notamment passé au crible de la critique politique marxiste. Le sociologue et militant (qui fut à l'origine trotskiste) Jean-marie Brohm est à l'origine d'une critique radicale du sport (voir ses ouvrages) et aussi la revue qu'il anima "Quel Corps ?". Bien que ne partageant pas toutes les opinions politiques de Brohm, la critique et la réflexions radicale contre le sport opium du peuple est très intéressante. |
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