Xuan |
![]() https://histoireetsociete.wordpress.com/2018/03/06/les-grands-classique-les-deux-epees-mao-tse-toung/ Les marxistes-léninistes du PCMLF dénonçaient le révisionnisme et la critique unilatérale de Staline par Khrouchtchev, reprise dans le PCF et imposée dans ses rangs. Les leçons venues de Chine : Mao nous a mis en garde sur « l’épée de Staline » https://histoireetsociete.com/2023/12/28/les-lecons-venues-de-chine-mao-nous-a-mis-en-garde-sur-lepee-de-staline/ Piotr Akopov Ce texte vient de Russie, de Ria Novosti, le site officiel, d’un journaliste qui est proche du pouvoir et n’est pas membre du KPRF mais qui n’a jamais caché, comme beaucoup de Russes, ses regrets de l’URSS. Il dit ce que pensent beaucoup, au lieu de détruire le socialisme, l’image du communisme, nous aurions du faire comme les Chinois, corriger ce qu’il fallait corriger mais garder l’unité du peuple. Sa capacité à se défendre avec « l’épée de Staline ». Chez ceux qui s’apprêtent à voter Poutine il y a beaucoup d’individus de ce type et la relation privilégiée que Poutine a su développer avec la Chine pour résister à l’Occident y est pour beaucoup.Il y a quelque chose d’important à noter dans cette description de l’évolution des relations entre la Chine et l’URSS qui n’est jamais dit: L’URSS dès Brejnev savait que ce qu’avait accompli Khrouchtchev était erroné, il a été démis, mais il n’y a pas eu de rectification sur l’histoire, on s’est contenté de donner un aspect fantomatique à la période stalinienne et à Staline lui-même, c »est un peu ce qui s’est passé au PCF, pendant tout un temps la plupart des dirigeants à commencer par Thorez lui-même étaient hostiles au coup de force de Khrouchtchev, on évitait le sujet. Et puis il y a eu « l’eurocommunisme » avec son antisoviétisme et son eurocentrisme et là il y a eu accompagnement de la propagande contrerévolutionnaire, libérale libertaire avec les difficultés actuelles de remonter un tel courant. Honnètement si je n’avais pas été à Cuba, si je n’avais pas vu la réalité de cette contrerévolution peut-être que j’en serais au point où en sont bien des gens de gauche en France, et même des communistes. (note et traduction avec deepl de danielle Bleitrach pour histoireetsociete) https://ria.ru/20231226/mao_tszedun-1918043207.html |
Xuan |
![]() Pour les 90 ans du métro de Moscou, un bas-relief dédié à Staline fait sa réapparition https://histoireetsociete.com/2025/05/16/pour-les-90-ans-du-metro-de-moscou-un-bas-relief-dedie-a-staline-fait-sa-reapparition/ À l’occasion du 90e anniversaire du métro de Moscou, les antisoviétiques ont essuyé une nouvelle défaite retentissante. Staline est de retour à la station Taganskaya. Les camarades du KPRF et la majorité des Russes avec eux saluent le retour officiel. A propos de Staline, les imbéciles quand ils n’ont rien à répondre à nos analyses sur le monde multipolaire déjà là et pour justifier leur choix de l’asphyxie dans la naphtaline du capitalisme à visage de moins en moins humain n’ont que deux arguments, elle est vieille et elle est stalinienne. Je ne sais pas si je suis stalinienne en tous les cas la chose dont je suis sûre c’est que les anti-staliniens, les bigots qui continuent à attribuer toute leur débâcle à Staline mort en 1953 et baissent culotte quand on leur fait les gros yeux, sont très convaincants : il n’y a aucun avenir à se retrouver derrière des « collabos » pour tenter de se faire admettre en niant le rôle de l’URSS et des communistes des jours heureux comme Ambroise Croizat, Marcel Paul, Jacques Duclos, et j’en passe, tous staliniens et prêts à se battre au service du peuple et pas de leurs mesquines querelles de clans et de clocher. Staline n’est qu’un prétexte pour excuser leurs lâchetés d’aujourd’hui. Autre constat incontournable, à nous Français, il n’a rien fait Staline, il nous a libérés du fascisme, et à cause de la peur qu’il inspirait les capitalistes ont cédé tous les conquis sociaux qu’ils nous enlèvent aujourd’hui, ceux à qui il aurait fait du tort, le regrettent et méprisent notre « démocratie » qui n’est que pillage et asservissement du travail… Ce qui est vrai est que je suis trop vieille pour attendre que ces gens confits dans la naphtaline arrivent à secouer le cocotier de eurocommunisme, je suis trop vivante pour perdre une minute de plus. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop) Aujourd’hui, le métro de Moscou, le plus beau et le plus efficace au monde, fête ses 90 ans. Le 15 mai 1935, sa première ligne a été mise en service, reliant la station « Parc de la Culture » à la station « Sokolniki ». Le premier métro de l’URSS impressionnait les visiteurs étrangers par la magnifique architecture de ses stations, qui ressemblaient à des palais souterrains de contes de fées, et par la fréquence inédite des trains, qui rendait notre métro extrêmement efficace. À l’occasion du 90e anniversaire du meilleur métro du monde, il a été décidé de restaurer dans le passage souterrain de la station Taganskaya le bas-relief « Gratitude du peuple au chef et commandant », démonté dans les années 1960. Cela a suscité le mécontentement du député de la Mosgorduma (Assemblée municipale de Moscou) du parti « Nouveaux hommes », Alexandre Davankov. Le député s’est posé la question suivante : « Faut-il créer aujourd’hui un nouveau motif de conflit et de division dans la société ? ». Il a proposé de voter sur cette question. Sa demande a été relayée par la chaîne Telegram « MosGorDuma 2024/ GD 2026 », qui a lancé un vote. Celui-ci a suscité un vif intérêt : en quelques jours, plus de 250 000 personnes ont voté. Pour de nombreux combattants en ligne contre l’URSS, le retour de l’image du grand leader soviétique dans le métro de Moscou a provoqué une véritable hystérie. Ils ont appelé leurs fidèles à tout laisser tomber et à courir voter contre Staline. Il y a manifestement eu des tentatives de manipulation des votes anti-Staline à l’aide de bots. Mais cela n’a pas aidé. À l’heure actuelle, les partisans du rétablissement du bas-relief ont une large majorité. Et aujourd’hui, une excellente nouvelle est tombée : le bas-relief a déjà été installé. À tous ceux qui s’agitent, je voudrais dire ceci : c’est vous qui divisez la société en essayant de salir l’époque soviétique, en appelant à démolir les monuments soviétiques et à changer les noms des rues. Les sondages montrent à chaque fois que la majorité de notre société apprécie le rôle historique de Staline et Lénine et considère la période soviétique comme la meilleure de notre histoire. Les antisoviétiques sont une minorité petite, mais très bruyante et agressive. Mais il est absolument nécessaire de leur tenir tête. Nous n’avons pas le droit d’oublier : la descente de l’Ukraine dans l’abîme a commencé précisément par un antisoviétisme agressif. |
Xuan |
![]() Qui devons-nonus croire ? Les intellectuels occidentaux qui ont fait de Staline un tyran sanguinaire, qui aurait massacré "cent millions", la moitié de la population ? Ou bien la population moscovité elle-même qui a réclamé et obtenu la réfection du bas relief représentant Staline, dans le métro de Moscou ? Nous payons un prix sanglant pour notre silence, par Marina Khakimova-Gatzemeyer https://histoireetsociete.com/2025/06/07/nous-payons-un-prix-sanglant-pour-notre-silence-par-marina-khakimova-gatzemeyer/ Quand j’étais étudiante à l’Université de Leningrad, en 1974, un ami russe nous a fait part d’une conversation entendue dans le tramway entre deux lycéens : « En fait, peut-être que Staline n’a jamais existé ? » . A la même époque, des amis me montraient un portrait de Staline dans un tiroir rapidement ouvert et fermé, ou une citation de Staline effacée mais encore partiellement visible sur un bâtiment du VDNKh à Moscou… Cet article analyse les dangers d’avoir des cadavres dans le placard, et expose les affres de la société russe confrontée à de grands bouleversements aujourd’hui, mais la réflexion est valable aussi pour nous Français (note et traduction de Marianne Dunlop pour Histoire et Société ![]() https://vz.ru/opinions/2025/6/3/1335530.html Récemment, l’aéroport de Volgograd a retrouvé son nom historique « Stalingrad ». Dans le métro moscovite, un bas-relief représentant Staline a été recréé. Des monuments à la mémoire du dirigeant ont fait leur apparition à Velikiye Luki et à Vologda. Cela a suscité des réactions polarisées au sein de la société. Est-ce dû à un excès d’informations contradictoires ou à un manque d’informations ? Pourquoi, quel que soit l’événement de notre histoire que l’on examine, on tombe moins sur des faits que sur des opinions ? La situation avec Staline est révélatrice. À la fin de l’URSS, son nom était interdit. Nous, les enfants soviétiques, avons grandi dans un traumatisant décalage cognitif. D’un côté, il y avait notre grand-père, qui conservait précieusement une médaille à l’effigie du chef des peuples. De l’autre, le magazine Ogonyok qui parlait des répressions. Et dans les manuels scolaires, pas un mot sur Staline. Aujourd’hui, on lui érige des monuments. Le problème n’est pas Staline. Le problème, c’est que nous ne parvenons pas à nous mettre d’accord entre nous, et que nous ne comprenons donc pas toujours les autres. « Comment est-ce possible ? Ce sont des peuples frères ! » – des millions de Russes étaient perplexes en observant ce qui se passait en Ukraine il y a quelques années. « Nous avons passé tant d’années de vacances sur la côte baltique, tout était parfait ! Pourquoi les Lettons interdisent-ils la langue russe ? Pourquoi les Estoniens se préparent-ils à la guerre contre les Russes ? » Cette perplexité, ce rejet de la nouvelle réalité s’explique par le fait que pendant des décennies, nous avons vécu dans le refus de voir la vérité qui dérange. Et même confrontés à un nationalisme rampant, nous avons préféré garder le silence. Seule une nouvelle guerre terrible nous a obligés à regarder la vérité en face. Nous payons aujourd’hui le prix fort pour notre incompréhension passée. Nous avons tendance à nous taire, à ignorer. Nous ne faisons aucun effort, nous n’essayons pas d’aller au fond des choses. Nous espérons que le passé sera oublié. Les zones d’ombre de l’histoire, les non-dits, les questions sans réponses se transformeront inévitablement en nouvelles rancœurs. « Ne remue pas le passé ! », « Qui se souvient du passé… » : ces excuses entraînent déjà de nouveaux soupçons. On entend résonner : « Ah, si nous avions su cela plus tôt ! Ah, si grand-père n’avait pas gardé le silence ! Ah, si on n’avait pas caché la terrible vérité ! » L’histoire ne connaît pas le conditionnel. Et aujourd’hui, nous finissons la guerre de nos grands-pères et arrière-grands-pères, parce qu’ils ont généreusement gardé le silence. Le silence de nos ancêtres frappe leurs descendants. L’humilité, la docilité, la passivité, le « ne réveille pas le chat quand il dort » brûlent aujourd’hui à nos frontières occidentales. Les manuels scolaires russes vont rétablir l’unité à l’image de l’URSS Une opération spéciale crée une nouvelle génération de généraux russes Chef du Conseil de sécurité de Crimée : les événements de l’opération de Crimée de 1944 font écho à l’actualité Le nationalisme en Ukraine, dans les pays baltes et dans d’autres anciennes républiques soviétiques, tout comme la russophobie qui a prospéré pendant tant d’années en Russie, est le résultat logique de notre société qui tente d’arrondir les angles et d’être bonne avec tout le monde. On dit que le peuple sent la vérité dans ses tripes. Y compris la vérité historique. Sa boussole intérieure ne ment pas. C’est ainsi que l’aéroport de Volgograd a retrouvé son nom historique « à la demande générale des vétérans et des participants à la Grande Guerre patriotique » . Mais l’intuition populaire ne suffit pas. Pour construire l’avenir, il faut officiellement se positionner par rapport au passé. Que faire de la momie de Lénine au cœur du pays ? À qui profite la diabolisation excessive de Staline ? Que nous signale aujourd’hui le dégel khrouchtchévien ? Comment évaluer Gorbatchev ? Qui répondra des millions de victimes de la perestroïka et des années 1990 chaotiques de l’ère Eltsine ? Allons-nous léguer à nos descendants des visions conflictuelles du passé ? Allons-nous laisser des zones d’ombre dans l’histoire ? Comme on le sait, les lieux sacrés ne restent jamais vides. Si nous ne disons pas la vérité à nos enfants, nos ennemis leur mentiront à notre sujet. Le chemin vers le repentir est lourd et pénible. Mais sans lui, comme vous le savez, il n’y a pas de salut. Ni pour nous-mêmes, ni pour nos descendants. C’est ce que nous enseigne la langue russe, la deuxième partie – oubliée – du proverbe bien connu : « Qui évoque les choses du passé, qu’il perde un œil, et qui l’oublie, perdra les deux » . |