Avoir une analyse dialectique de cette histoire, ne pas confondre antirévisionnisme et anticommunisme et ne pas condamner l\'ensemble du Parti communiste français de sa fondation à nos jour.
Le révisionnisme comme idéologie et théorie de la révision des principes du marxisme, doit aussi sous sa forme moderne être comprit comme un processus de dégénérescence dont l\'aboutissement est le changement de nature du Parti, de l\'Etat et par voie de conséquence de sa politique économique et internationale...
Le révisionnisme moderne à la différence de l\'ancien, s\'applique dans une situation différente (des pays construisant le socialisme -URSS, Chine, Albanie...) et surtout avec l\'existence d\'un MCI.
Les gauchistes font une confusion par rapport au moment ou le PCF commet des erreurs opportunistes graves et ou les dérives révisionnistes apparaissent, et lorsque que le révisionnisme est victorieux au sein du Parti.
Il y a confusion entre les graves erreurs opportunistes de droite (1936 - 1945) et les premières manifestations du révisionnisme (1947) et la victoire de celui-ci, début des années 60.
Le passage de tendances, à dérives pour arriver à une théorisation et un programme politique complet, couvre une période assez longue.
Quand le PCF se fait "remonter les bretelles" par l\'IC pour ses tendances opportunistes, c\'est toujours un Parti communiste, quand Thorez défend des positions para-colonialistes sur l\'Algérie -positions contraire à l\'internationalisme prolétarien et aux enseignements de Lénine- le Parti est toujours communiste, quand le même Thorez défend la possibilité du passage pacifique au socialisme dans son interview au Times en 1947, le PC est toujours communiste même si les tendances et l\'apparition des premières manifestation du révisionnisme sont de plus en plus fortes.
De 1956 à 1963, le PCF devient -P"C"F- irrémédiablement et définitivement un parti révisionniste moderne, son soutien à la scission du MCI provoqué par les révisionnistes Krouchtchéviens en est la touche finale.
Dans cette période, 56 - 63, il ne s\'agit plus de simples tendances ou erreurs mais de la transformation complète sur la plan politique, théorique, économique d\'un Parti communiste en parti révisionniste bourgeois s\'appuyant sur l\'aristocratie ouvrière, et les ingénieurs-cadres-techniciens...
Le processus révisionniste a aussi donner lieu à d\'intenses luttes de lignes à l\'intérieur du PCF. Et l\'histoire du PCF n\'est pas réductible à certaines positions révisionnistes de Thorez.
Il est aussi évident que certaines positions dues à certaines erreurs opportunistes sont utilisées -notamment par les groupes trotskistes- pour faire de l\'anticommunisme à bon compte et rejeter globalement l\'histoire du PCF.
Le révisionnisme est aussi différent du réformisme social-démocrate.
Le révisionnisme moderne se réfère officiellement mais formellement au marxisme et au léninisme, ce qui n\'est pas le cas des sociaux-démocrates.
Finimore');"> Sur l'histoire du PCF: l'apparition et la victoire du révisionnisme.
Avoir une analyse dialectique de cette histoire, ne pas confondre antirévisionnisme et anticommunisme et ne pas condamner l'ensemble du Parti communiste français de sa fondation à nos jour.
Le révisionnisme comme idéologie et théorie de la révision des principes du marxisme, doit aussi sous sa forme moderne être comprit comme un processus de dégénérescence dont l'aboutissement est le changement de nature du Parti, de l'Etat et par voie de conséquence de sa politique économique et internationale...
Le révisionnisme moderne à la différence de l'ancien, s'applique dans une situation différente (des pays construisant le socialisme -URSS, Chine, Albanie...) et surtout avec l'existence d'un MCI.
Les gauchistes font une confusion par rapport au moment ou le PCF commet des erreurs opportunistes graves et ou les dérives révisionnistes apparaissent, et lorsque que le révisionnisme est victorieux au sein du Parti.
Il y a confusion entre les graves erreurs opportunistes de droite (1936 - 1945) et les premières manifestations du révisionnisme (1947) et la victoire de celui-ci, début des années 60.
Le passage de tendances, à dérives pour arriver à une théorisation et un programme politique complet, couvre une période assez longue.
Quand le PCF se fait "remonter les bretelles" par l'IC pour ses tendances opportunistes, c'est toujours un Parti communiste, quand Thorez défend des positions para-colonialistes sur l'Algérie -positions contraire à l'internationalisme prolétarien et aux enseignements de Lénine- le Parti est toujours communiste, quand le même Thorez défend la possibilité du passage pacifique au socialisme dans son interview au Times en 1947, le PC est toujours communiste même si les tendances et l'apparition des premières manifestation du révisionnisme sont de plus en plus fortes.
De 1956 à 1963, le PCF devient -P"C"F- irrémédiablement et définitivement un parti révisionniste moderne, son soutien à la scission du MCI provoqué par les révisionnistes Krouchtchéviens en est la touche finale.
Dans cette période, 56 - 63, il ne s'agit plus de simples tendances ou erreurs mais de la transformation complète sur la plan politique, théorique, économique d'un Parti communiste en parti révisionniste bourgeois s'appuyant sur l'aristocratie ouvrière, et les ingénieurs-cadres-techniciens...
Le processus révisionniste a aussi donner lieu à d'intenses luttes de lignes à l'intérieur du PCF. Et l'histoire du PCF n'est pas réductible à certaines positions révisionnistes de Thorez.
Il est aussi évident que certaines positions dues à certaines erreurs opportunistes sont utilisées -notamment par les groupes trotskistes- pour faire de l'anticommunisme à bon compte et rejeter globalement l'histoire du PCF.
Le révisionnisme est aussi différent du réformisme social-démocrate.
Le révisionnisme moderne se réfère officiellement mais formellement au marxisme et au léninisme, ce qui n'est pas le cas des sociaux-démocrates.
Finimore
ossip |
Melestam |
![]() En juillet 1931, au cours de la réunion du Comité central du Parti est révélée l'existence d'un groupe fractionnel au sein du Parti s'étant fixé pour but le contrôle de la direction. Parmi ses représentants, on trouve Henri Barbé et Pierre Célor, secrétaires du Parti, Henri Lozeray, membre du Bureau politique, Raymond Guyot, François Billoux (tous anciens dirigeants de la JC), Galopin, secrétaires de la JC et Louis Coutheilas, représentant de la JC à l'Internationale communiste des jeunes (ICJ). Là encore, les reproches qui leurs sont fait sont les mêmes qu'a l'encontre de Treint, gauchisme, sectarisme, trotskysme (comprendre actions violentes et semi-clandestinité ). Ce groupe aurait été soutenu par l'IC et son représentant en France, Manouilski, qui considérait alors que la Jeunesse communiste, plus avancée, devait servir d'instrument à la bolchévisation du Parti. Presque immédiatement, Plusieurs de ces membres (Billoux, Guyot, Lozeray) rentre dans le rang, d'autres sont exclus. En août et septembre suivant, Maurice Thorez, secrétaire général depuis une année, publie une série d'articles dans l' Humanité . Ca, c'est l'histoire officielle telle qu'elle est raconté par le P"C"F depuis Thorez. Qu'en fut-il vraiment ? Elimination d'éléments philo-trotskystes ou tournant révisionniste du Parti ? Le mouvement ML s'est-il penché sur la question ? |