| Dernières réponses | |  Lors de la campagne pour les élections présidentielles de 1988, la candidature de Pierre Juquin fut soutenue et mise en avant par différents groupes politiques : PSU, LCR, FGA, PAC, rénovateurs.
Juquin fut également soutenu par un groupe d’obédience « maoïste » l’Organisation Communiste Démocratique (OCD) ex- OCFml (Drapeau Rouge) dont les publications : La lettre d’Arguments et Arguments (revue trimestrielle).
Depuis le mois de mai 1987, je milite au sein de l’Organisation Politique . Je continue cependant à lire à peu près tout ce qui est publié à « l’extrême gauche ».
En lisant « La lettre d’Arguments » et « Arguments », je note que « La lettre » du n°21 nov 1987 publie un article : « Juquin : le soutien des maoïstes ? » puis dans au n°25 (avril 88) « Voter Pierre Juquin : Pour l’espoir d’un communisme différent ». Les n° suivant vont insister sur cette campagne et le soutien à une « gauche différente », une « nouvelle gauche » etc…
Pour ma part je suis en désaccord total avec la ligne et le soutien apporté par l’OCD à Juquin. C’est dans ce cadre là que j’ai publié dans le « Courrier des lecteurs » d’ Arguments n°10 (15 février – 15 mai 1988), un article « Pas d’accord avec le soutien à Pierre Juquin ». J’y développe les analyses de l’OP (dont certaines sont totalement fausses) sur le parlementarisme et le PCF et reviens sur le passé et les pratiques du PCF et montre que la candidature Juquin, n’est en rien une rupture avec ce passé, mais un rideau de fumée. De plus, ironie de l’Histoire, la campagne de Pierre Juquin en 1988 est soutenue par la LCR qui a accepté de retirer la candidature de Krivine a son profit, alors qu’il fut comme le rappel justement Pierre Turpin dans « Les révolutionnaires dans la France social-démocrate 1981-1995 » page 248 « l’artisan de l’exclusion de d’Alain Krivine et de ses camarades par le PCF en 1965 ». Juquin avait aussi hérité du surnom de « Juquin petit lapin » lors d’une altercation à Nanterre en 1968 avec les marxistes-léninistes de l’UJCML, le décrivant comme le « Lecanuet du PCF ». Ils l’avait obligé à fuir comme « un lapin » et le traitant de « Juquin, Judas ! ». Le ralliement du PAC et de la FGA à Juquin en 1988 est tout à fait caractéristique du délabrement idéologique, de l’effondrement et de la disparition des partis comme le PCML et le PCR dans la période ou Mitterrand et au pouvoir. Il en est la suite logique. |
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