De leur côté les théoriciens rouges bruns sont parfaitement capables de lire les textes marxistes et de les défendre au lieu de les réviser à leur tour et à leur façon.
S\'il existe de progressistes honnêtes parmi eux, il ne tient qu\'à eux de faire cet effort, de rejeter cette pourriture, de rejoindre les rangs des communistes ml, de soutenir la Chine socialiste au lieu de la débiner.
Et pour commencer :
[i]"Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l\'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots"[/i]');">
La cause principale du développement rouge-brun est le révisionnisme moderne, l'abandon des principes ml et la confusion qui en résulte.
De leur côté les théoriciens rouges bruns sont parfaitement capables de lire les textes marxistes et de les défendre au lieu de les réviser à leur tour et à leur façon.
S'il existe de progressistes honnêtes parmi eux, il ne tient qu'à eux de faire cet effort, de rejeter cette pourriture, de rejoindre les rangs des communistes ml, de soutenir la Chine socialiste au lieu de la débiner.
Et pour commencer :
"Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots"
| L’Idiot International, une anthologie , Jean-Paul Cruse, sur l’historique et le contexte de son article (pages 202 à 205). pour infos : Jean-Paul Cruse Délégué CGT et élu au Conseil de surveillance, j'avais à Libération une position journalistiquement faible mais syndicalement forte. Enquêtant en 1990 sur la disparition du pasteur Douce, je signe quelques papiers qui font du bruit car le garde des Sceaux de Mitterrand. Pierre Arpaillange, était cité. À Libé, on refuse mes papiers suivants. Je les propose à L’Idiot qui les publie. Naturellement, le seul fait qu’un journaliste comme moi puisse signer dans L'Idiot était en soi une provocation pour ma direction. Ainsi, tout en demeurant à Libération, j’ai écrit pendant deux ans dans L'Idiot, essentiellement sur l'affaire Doucé et les histoires de cul d'Yves Montand. Et bien sûr, cet article «Vers un Front national » qui va faire tant parler. A L’Idiot , Jean-Edern me présente Marc Cohen, alors rédacteur en chef du journal. Celui-ci était membre du PC et animateur du Collectif communiste des travailleurs des médias. Moi aussi j'étais au PC, mais j’y avais un statut à l'ancienne :j’étais hors cadre, clandestin, c'est-à-dire que j'ai longtemps été sans carte. En 1993, peu de temps après la déroute de la gauche aux législatives de mars, Marc Cohen, peut-être à la demande du parti, m'a commandé un article sur la situation politique. L'article en question paraîtra le 11 mai 1993 sous le titre « Vers un Front national ». Je pensais alors, et je continue à penser, que mon article était tout à fait dans l'esprit de L'Idiot. Ce n'était pas un corps rapporté, mais simplement une cristallisation de la ligne générale du journal, avec un titre provocateur. C’est un bon exemple de provocation qui n'a pas marché. J'explique pourquoi. Il se trouve que Marc Cohen était très proche de Pierre Zarka, numéro deux du parti communiste. La succession de Marchais était ouverte. Avec derrière lui le clan de Roland Leroy et Henri Krasucki, Zarka avait ses chances. Il représentait la tendance pure et dure du PCF, non social-démocrate, anti-impérialiste et bleu-blanc-rouge. Avant de faire paraître mon article dans L'Idiot, Cohen le fait lire place du Colonel-Fabien. On y voit globalement une bonne façon de lancer le débat d’idées. Le titre «Vers un Front national » est de moi, je l'assume complètement. Je fais à l'époque que de très légères corrections dans le corps de l'article. Cet article va déclencher une vraie tempête médiatique. On va se mettre à parler, à notre insu et à notre place, d'un complot rouge-brun. Qu’est-ce qu’on trouvait dans ce papier ? On Qu'est-ce qu'on trouvait dans ce papier ? On peut le relire aisément, il reste cohérent, charpenté. L'article s'intitule bien « Vers un Front national. J'y préconisais de refaire contre l'impérialisme américain l'alliance de la Résistance, celle des communistes et des gaullistes, celle de Jeanne d'Arc et de Louise Michel. Derrière l'écriture provocatrice, il y avait un projet politique. On peut y voir les bases de ce que l'on appellera par la suite le souverainisme. Marc Cohen m'avait demandé de préciser en note qu'il s'agissait du Front national de la Résistance et pas celui de Jean-Marie Le Pen. Je ne l'ai pas fait. Je pensais que le lecteur cultivé relèverait de lui-même. En outre, dans l'article, une attaque explicite contre Le Pen indiquait suffisamment que mon propos ne cherchait pas à tendre la main a l'électoral du Front national. L'article sort. Jean-Edern le public sans sourciller. De suite, Marc Cohen et moi sommes prévenus que quelque chose se prépare contre nous. Didier Daeninckx fait la tournée des rédactions pour nous attaquer. Mais plusieurs semaines s'écoulent avant que la campagne de presse commence pour de bon. Ça va démarrer dans Le Pli. Créé par Joxe du temps où il était à l'Intérieur. Le Pli est une lettre d'information vendue sur abonnement. Le Pli attaque L'Idiot le premier en disant que notre journal cache un laboratoire de la pensée rouge-brune. Et Le Pli affirme que derrière le folklore des rouges-bruns, c'est la ligne future du parti communiste qui se dégage. Le Canard, Le Monde, Libération peuvent à leur tour ouvrir le feu. C'est une avalanche d'articles dans la presse nationale. Ils tiennent le mot rouge-brun d'un entretien que Limonov, autre collaborateur à L'Idiot, a donné un peu plus tôt dans Le Choc du mois, magazine d'extrême droite. On peut faire une campagne à condition d'avoir un slogan. Ils l'avaient. Je m'étais aventuré dans un champ de mines. Dès lors, toute la presse nous assimile a des néo-nazis. En plus. Marc et moi, nous nous défendons très mal. Je propose a Marc Cohen d'écrire rapidement un livre pour nous défendre d'être rouge-brun, mais tout au contraire bleu-blanc-rouge. Marc refuse, prétextant que Zarka n'est pas encore politiquement mort, qu'il a encore une chance de prendre la tête du PCF. Il s'est trompé puisqu'a la fin de l'histoire Zarka, jugé incontrôlable par Moscou, ne sera pas élu secrétaire général. Le PCF est allé chercher Robert Hue en catastrophe et Zarka a complètement disparu. Cela étant, Marc m'a toujours soutenu. Il aurait seulement fallu que Zarka se défende, mais il n'a pas été a la hauteur de l'événement. Jean-Edern qui cherchait a protéger son journal nous a lâchés tout de suite. Ce n'était pas très élégant, mais c'est humain. Quinze jours plus tard, Le Point reconnaît avoir surestimé l'importance franco-française de cette affaire pour en pointer désormais le versant international. Entre temps. Krasucki avait froncé les sourcils, la presse le traitait, lui le communiste de choc, héros juif de la résistance, déporté àBuchenwald à l'âge de 16 ans, de « parrain » occulte d'un réseau « rouge-brun » - de nazi communiste. C'était fort. Joxe, cette fois-ci par l'intermédiaire de la DST, a en vue l'importance que prend le phénomène national-communiste à Moscou. En octobre 93, le putsch de Routskoï, où Edward Limonov a joué sa participation, lui donnera en un sens raison. Nous nous retrouvions, Marc Cohen et moi, au centre d'enjeux très vastes et d'une opération complexe, très au-delà de nos intentions initiales. Cette affaire a été le début de la fin pour L'Idiot. Je le regrette. Je pense que L'Idiot, avec son côté folklorique, bâclé, provocateur, excessif, mais en toutes circonstances brillant, courageux et libre, restera comme le dernier journal français. Vrai journal, vraiment français. Peut-être que Marianne s'en approche aujourd'hui par certains côtés, mais c'est L'Idiot et lui seul qui clôt la grande histoire du journalisme français. Nous nous sommes tous revus après la mort de L'Idiot : Jean-Edern, Marc Cohen. Sydney Nata, Omar, moi-même... Personne n'en voulait à Jean-Edern Edern d'avoir parlé de « complot », il en riait lui-même. C'était devenu un sujet de plaisanterie entre nous. Nous, on savait au moins que ce complot rouge-brun était complètement fantasmagorique. _____________________ CRUSE : VERS UN FRONT NATIONAL 1995, comme 1945 : l'avenir est au rapprochement des communistes et des gaullistes, pour une politique autoritaire de redressement du pays. La gauche, en France, c'est fini. Pour toujours. Et c'est bien. Quoi, la gauche ? Idées sucées, espoirs sodomisés, rêves violés, roulés dans le béton de la mort blanche. Otées les fanfreluches crasseuses de la modernité, le cul de la vieille gauche est nu absolument, totalement, définitivement et radicalement nu. En fait, même plus un cul. Ni peau, ni chair, ni os. Pas de mémoire, pas d'idées, pas de principes. Un trou, sans bords, sans fonds, et sans couleurs. Pas de valeurs, pas de pensées, pas d'analyses, pas de bilan, pas d'issue, pas de perspectives. Rien, mais rien : et c'est très bien. Nettoyage. Les profits d'avant-hier n'ont fait ni les investissements d'hier, ni les emplois d'aujourd'hui - mais toujours plus de magouilles, de déchirements, d'échecs. 1993, 10 ans après 1983, la rigueur se met à table, elle parle, elle avoue son nom : corruption. Ils nous saoulaient de morale, et discutaient « affaires » avec les gens de Palerme et leur succursale marseillaise. Quand la corruption politique rejoint la criminalité organisée, l'Europe se met à l'heure de Milan. La peur est sur les villes. L'insécurité du gîte et du transport, après celle du revenu, du statut, du travail. Sous les voiles de prêcheresse de Georgina Dufoix, des contrats de scanners. Mafia, mafia, mafia. Aujourd'hui, la destruction précipitée de la vieille gauche n'ouvre sur rien de neuf, à l'intérieur du champ. Il faut donc en sortir. Gauche... Dévaluation d'un mot pâli, bon et brave vocable trop lavé par l'histoire, roulé dans le torrent, éclaboussé, éparpillé, écartelé, ruiné. Quoi, gauche ? Un cycle de 200 ans en a épuisé le sens. 200 ans d'une histoire marquée par de bons compromis, sous la Révolution, et même sous l'Empire, entre des classes nouvelles dont la Commune de Paris devait, en 1871 sceller dans le sang l'antagonisme... 200 ans d'une histoire souillée, dès Jules Ferry, par les massacres coloniaux, impasse économique sur fond de crimes de sang... 200 ans d'une histoire commune ; fêlée dès octobre 1917, avant que les urnes du Front Populaire ne préparent, dans la liesse et l'union, l'effondrement national de 1939-40... On ne resservira pas ce plat. Il est moisi, et froid. Aucun des conflits fondateurs qui ont forgé l'esprit des vivants d'aujourd'hui ne s'est déployé sur l'axe droite-gauche. Qu'il s'agisse de la Résistance, dont le nœud fut, contre le Parlement du Front Populaire devenu l'Assemblée des pouvoirs à Pétain, l'alliance des communistes et de la droite catholique, nationale, militaire et maurrassienne du général de Gaulle. Ou qu'il s'agisse encore, de la liquidation du vieil Empire, fondatrice de la République moderne, et qui vit, là encore, le rouge du drapeau flirter avec la Croix de Lorraine, et l'ombre de Jeanne d'Arc danser avec le spectre de Louise Michel. Mai 68 fut l'irruption brûlante et brève, sur les tapis de cendres chaudes de l'Apocalypse vietnamienne, de nouvelles forces vives, extra-parlementaires - hors du champ. Dans le vaste espace international ouvert alors par la rupture de la Chine avec l'URSS, et déchiré, en diagonale, par la question palestinienne, l'échec de l’« extrême gauche » illégaliste et ouvriériste, coincée entre le marteau pompidologiscardien, et l'enclume du programme « commun », ne pouvait qu'anticiper, 20 ans plus tard, l'effondrement des barbons de la Gauche du Panthéon, après une courte orgie. Tout cela, c'est la gauche. Et c'est mort. C’est bien. La politique est simple Qu'elle rassemble, aujourd'hui, les gens de l'esprit contre les gens des choses, la civilisation contre la marchandise - et la grandeur des nations contre la balkanisation du monde, qui yougoslavise l'Europe et libanise l'Afrique après avoir palestinisé le Liban, sous les ordres de Wall Street, du sionisme international, de la bourse de Francfort et des nains de Tokyo. Plus que Maastricht, vrai-faux clivage pour ou contre une Europe en train de ne pas se faire, la guerre du Golfe a tracé les vraies lignes. Ceux qui rêvaient de raser Bagdad, et ceux qui rêvent, ici, d'achever la liquidation de l’ « exception française », donnent vautrés dans la même bauge. Pas de politique sociale, pas d'égalité des chances, pas de justice possible sans un violent sursaut de nationalisme, industriel et culturel. Pas de réponse aux problèmes, effectivement liés, de l'immigration, de l'insécurité, du chômage, et de la criminalité urbaine, sans une politique volontariste, autoritaire, et de longue portée, d'aide aux jeunes Etats forts du Tiers Monde, seuls aptes à briser le cycle mortel de la famine. A fixer leurs sols, leur foi, leurs langues et leurs peuples. On est loin, évidemment, du perfectionnement infini de la démocratie, et de mille bavardages. Sur ce terrain, Pasqua, Chevènement, les communistes et les ultranationalistes - que le destin va bientôt débarrasser de la grosse pouffiasse blonde marionnettisée par l'Elysée - vont se trouver plus proches les uns des autres que Marchais de Mitterrand, qui est mort, de Fabius, de Lalonde ou de Rocard d'Estaing. C’est un front, qui se forge, et qui se forgera, qu'on aime ou qu'on aime pas. Dans une dynamique de redressement, de dépassement, d'efforts de citoyens lucides, contre la logique de crise, de soumission, d'avilissement et d'éclatement, qui déferle sur la planète au rythme du Sida. On peut imaginer d'autres temps, d'autres termes de choix, rêver d'autres échappées, d'autres avenirs, d'autres issues. Mais le réel est là, et pas ailleurs. Il n'y a que deux futurs. L'un est l'ennui barbare, l'agenouillement devant l'argent le racisme anti-raciste, le soft-totalitarisme, la putasserie médiatique, la branlette informatique, la crétinisation marchande, le shoot au CAC-40, le chômage des cerveaux comme celui des corps, et la tête de veau de Clinton sur la graisse de Schwartzkopf. L'autre futur, pour nous, ici et maintenant, n'est ni rouge, ni rose. Il marie deux fois trois couleurs. Un bleu-blanc-rouge, plus proche, au fond du fond des choses, du black-blanc-beur, que le rose-rouge-vert de la gauche caviardeuse, ou la bannière étoilée des Maîtres. Jean-Paul Cruse Article paru dans le n° 89 de l’Idiot International en mai 1993 |
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| Dans un message en date de du 07-11-2005 sur l'ex-FUC, j'ai publié un texte au sujet de Faurisson. Ce texte reviens sur l'affaire des "rouges-bruns". Dans l'intro je disais que Faurisson mettait en doute " l'existence des camps de concentration et des chambres à gaz nazies". Pour être plus juste j'aurai du dire : Faurisson nie l'existence des chambres à gaz. "Au sujet de Faurisson et la vieille taupe, voici également quelques éléments d'infos et de réflexions. C'est dans le milieu des années 70 que commence l'affaire Faurisson mise en doute de l'existence des camps de concentration et des chambres à gaz nazies. Robert Faurisson refait parler de lui vers 1979 et c'est dans les années 90 que le personnage refait surface lors du lancement du livre de Garaudy "Les mythes fondateurs de la politique israélienne". Le livre de Garaudy diffusé par "La vieille Taupe" ancienne maison d'édition politiquement située à l'ultra-gauche, devenu depuis quelques années sous l'égide de Pierre Guillaume et de Faurisson une librairie diffusant des ouvrages négationnistes. C'est dans le contexte des années 90 que va naître une nouvelle affaire Faurisson mettant en scène une frange de l'ultra-gauche, des libertaires, des trotskistes et un courant social-démocrate. Cette affaire fera en partie éclater une partie de la direction de Ras l'Front -contre le fascisme- avec l'éviction de Gilles Perrault. La publication du livre "Négationnistes: les chiffonniers de l'histoire en 1997 -syllepse/Gollias et la mise en cause de Gilles Perrault qui publiera un livre intitulé "Ultra-gauche et libertaires contre le négationnisme". Cette polémique se déroule autour du responsable de la collection de polars "Le Poulpe" Didier Daeninckx qui lui-même publiera un livre très critique " LE GOUT DE LA VERITE ( Réponse à Gilles Perrault )" 1997 EDITIONS VERDIER- . Toutes ces polémiques et accusations se déroule autour de ce qu'on appel "les rouges-bruns", c'est l'époque ou des liaisons troubles apparaissent pendant la première guerre du Golfe, notamment autour du journal L'Idiot International de Jean-Edern Hallier, ou le PCN -national-bolchévique- s'évertue depuis des années à essayé d'impliquer, de mouiller, d'infiltrer les organisations communistes ou syndicales. La mésaventure du site de "Communistes en lutte" après les attentats du 11 septembre à New York, en est un parfait exemple. Des tentatives ont été faites sur le BIP -éditions démocrites-, sur la revue Regroupement Communiste. Le responsable du PCN participait en 2002 avec Vergés à un débat au sénat sur Milosévic. Le Comité de défense international de soutien à Milosévic est notamment organisé par le PCN. Il est tout à fait caractéristique que l'antiaméricanisme (même s'il s'affuble d'un anti-impérialisme) ne gêne absolument pas le FN ou le PCN. Une position réellement anti-impérialiste pour les communistes ML, est celle qui rejette et combat aussi l'impérialisme français. Je peux aussi rajouter une tentative d'infiltration dans la CGT et La Forge. Le nom d'un personnage apparait aussi dans toutes ces affaires, c'est celui de Rassinier. Concernant, Rassinier, ce que je sais c'est que cet ancien déporté est abondamment utilisé par les "révisionnistes historiques" plus précisément les négationnistes du type Faurisson. Que le livre "le mensonge d'ulysse" fut aussi abondamment utilisé dans une polémique d'une revue publiée par le groupe PIC (Pour une Intervention Communiste) groupe "ultra-gauche" (dans la mouvance du PC International -Le prolétaire (Bordighiste), du CCI (Courant Communiste International), du FOR (Ferment Ouvrier Révolutionnaire), du GCI, du BIPR.... Donc le PIC publiait (jusqu'à fin 1981) la revue "Jeune Taupe" ( apparemment il n'y a aucun rapport avec " la vieille taupe ", quoi que.... ). Le revue "Jeune Taupe" n°35 en date de janv-mars 1981 publiait en dos de couverture "Nouvelles du diable. Le professeur Faurisson a encore frappé ! ", cette page fait de la pub pour le livre "Mémoire en défense...." publié chez La Vieille Taupe et d'autres ouvrages comme ceux de P.Rassinier "le mensonge d'ulysse" ou encore "Ulysse trahi par les siens", ainsi que le livre de S.Thion "Vérité historique ou vérité politique ?". Ce n° de "Jeune Taupe" publie également un récapitulatif des articles publié (par JT) sur le sujet "Rappelons que le PIC a publié de nombreux articles sur les questions de l'anti-fascisme, de la 2e guerre impérialiste mondiale, des camps de concentration, des mises au point sur Rassinier et sur Faurisson. Se reporté aux n° 24, 27, 29 et 31 de Jeune Taupe. Le n°34 contient un dossier: Sionisme, Fascisme, ainsi que la correspondance R. Faurisson/J.Daniel." Le livre " Le mensonge d'Ulysse " paraît à Bourg en Bresse le 13 Octobre 1950, il est préfacé par Albert Paraz écrivain de droite, ennemi de la résistance, antisémite notoire et amis de Céline. Paul Rassinier finira son parcours politique dans le journal d'extrême droite " Rivarol ", c'est pour cette collaboration qu'il sera exclu de la Fédération Anarchiste. Le parcours de Rassinier est " chaotique " : Communiste, syndicaliste révolutionnaire, pacifiste, PS -sfio- proche des thèses de Marceau Pivert, socialiste, libertaire, FA, puis rédacteur à Rivarol. Tout ce "débat" est réapparu lors de la polémique (dans Ras L'Front notamment ) entre Didier Daenincks et Gilles Perrault, polémique qui c'est poursuivit par la publication du livre "Négationnistes: les chiffonniers de l'histoire" en passant par une violente polémique ( en 2000 lors de la Fête de LO à Presles entre Ras L'Front et le PCI-Le Prolétaire), pour rappel le PCI et accusé (notamment par Daeninckx....) d'être une sorte de passerelle entre l'ultra-gauche et.... les négationnistes, et de cautionner ce courant politique grâce à la publication d'une brochure (des années 60) intitulée "Auschwitz ou le grand alibi". Toujours est-il que l'amalgame fait par Daeninckx entre le PCI et les Nazis est faux. L'argumentaire du journal "Le Prolétaire" et les différents articles sur le sujet (condamnation de l'amalgame...) est assez instructif. Le courant représenté par Daeninckx est vraiment un alibi et une caution totale à la social-démocratie. " |
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