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marquetalia
concernant les massacres de Sétif et Guelma,l inauguration d une plaque à Paris en leur hommage permettrait peut etre de marchander avec Alger le survol de son territoire par l aviation francaise pour intervenir en Libye Occidentale,controlée par les djihadistes-et où se cache Mokhtar Belmokhtar,le dirigeant de Al-Mourabitoune.
marquetalia
Xuan a écrit :

Ce n’est pas le but.

Evidemment la Turquie a commis un génocide en déportant et en massacrant de façon systématique le peuple arménien, en particulier à la faveur de la première guerre mondiale, d’une manière qui a inspiré le génocide des Juifs par les nazis.
D’ailleurs la complicité du pouvoir allemand dans le génocide des arméniens ne fait pas de doute non plus.

Or la Turquie a fait remarquer à Sarkozy que la France avait commis un génocide en Algérie et que le propre père de Sarkozy, légionnaire en Algérie, pouvait le lui confirmer.
En ce qui concerne le génocide en Algérie, j’ai repris sans le modifier le titre de cet article. Mais il n’est pas démontré qu’il s’agisse réellement en Algérie d’un génocide et non de massacres.
Le fait est que la notion de génocide est très souvent galvaudée afin de justifier une action en justice. Comme la CPI est dirigée par les pays impérialistes, l’accusation de génocide sert de prétexte pour mettre certains pays au banc des accusés.
Qu’ils se prennent en retour l’accusation de génocide leur va bien parce que les pays impérialistes occidentaux ont commis des massacres innombrables et qu’ils continuent.

D'autre part, il est évident que Sarkozy se contrefout des arméniens. Par contre cette opération lui rapporte des voix et retarde un peu l’entrée de la Turquie en Europe. A mon avis c’est le but visé parce que la Turquie est historiquement liée à l’Allemagne et que ça constituerait un bloc important un peu lourd à avaler.


donc,il y a toujours des rivalités en Europe entre les impérialismes francais et allemand;mais je vois mal l Allemagne soutenir une entrée de la Turquie dans l U.E,vu les tensions outre-rhin entre Allemands de souche et la deuxième génération de Turcs;Berlin n a t il pas livré des armes au PKK pour lutter contre Daech,soutenu de facto par Ankara en Syrie et de jure en Libye contre les troupes de Haftar-appuyé par le Caire-?
marquetalia
le PCOF se joint à la revendication pour la reconnaissance des massacres coloniaux de Sétif et Guelma http://www.pcof.net/actualites.php?id=444
Xuan
Sur le site de Drapeau Rouge :

8 mai 1945 : victoire contre le nazisme et massacre du peuple algérien


Le 8 mai 1945, le général Keitel signait la reddition totale et sans condition de l'Allemagne nazie.

Le jour même, le matin du 8 mai à Sétif, alors que l'Algérie était encore une colonie française, des Algériens se rassemblaient autour de la mosquée, des gens affluaient de toute part. Ceux des douars se rassemblaient à l'entrée de la ville. La manifestation prévue était pacifique. Sept à huit mille Algériens défilaient, précédés par les scouts de la ville, drapeau algérien en tête et banderoles déployées avec les inscriptions : « Pour la libération des peuples» ; « Vive l'Algérie libre et indépendante ». Malgré l'interdiction de banderoles politiques, le cortège se mit en route. Le sous-préfet donna l'ordre d'enlever les banderoles. La police se mit à tirer, pendant que des européens voulaient empêcher le défilé. Des coups de feu sont échangés. La juste colère des algériens éclate, la gendarmerie intervient. A onze heures, le calme est revenu. La nouvelle du massacre se répand.

A Guelma, peu d'Algériens assistent aux cérémonies officielles. Une manifestation est organisée avec des pancartes : « Vive la démocratie », « A bas l'impérialisme », «Vive l'Algérie indépendante». La police tire sur la foule et disperse les manifestants. Le 9 mai, Guelma est assiégée par des groupes armés des douars voisins venus venger leurs morts. D'autres défilés ont lieu à Batna, Biskra, Khenchela, Blida, Bel-Abbès, Saïda où la mairie fut incendiée. A Bône et à Djidjelli, des milliers de manifestants se joignirent aux manifestations officielles de la victoire contre le nazisme et sortirent leurs banderoles. A Alger, les fidèles ne se joignirent pas à la manifestation officielle de la Grande Mosquée.

En 1830, le débarquement des militaires français ouvrait la voie à la colonisation de l'Algérie qui commença dès 1836 dans la plaine de la Mitidja jusqu'en 1847, malgré la résistance héroïque d'Abd-el-Kader. Les colons rachetaient à vil prix les terres ou confisquaient celles des domaines des propriétaires fonciers algériens et turcs. Ils établirent ainsi d'immenses propriétés foncières. En 1844, Bugeaud organise l'administration. Dès 1848, l'Algérie est divisée en 3 départements. En 1870, le décret Crémieux accorde la citoyenneté française aux 32 000 juifs d'Algérie, puis en 1889 à tous les enfants d'origine européennes nés en Algérie, pour renforcer la colonisation. Les Algériens musulmans, eux, sont régis par le code de l'indigénat (1881) et sont considérés comme des sujets et non des citoyens. Le pouvoir économique est représenté par l'assemblée des délégations financières des colons, des non-colons et des indigènes musulmans qui n'ont que 21 représentants sur 69 membres.

En Algérie, la colonisation a été une colonisation de peuplement. Les Algériens ont été spoliés, exploités par les colons, étaient considérés comme des citoyens de seconde zone, et massacrés alors qu'ils avaient participé à la première guerre mondiale. Les algériens ont remplacé en métropole le million de morts de la guerre dans les usines, sur les chantiers pour relever l'économie française. La révolution d'Octobre a affirmé le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et a accordé un soutien au mouvement de libération naissant qui a commencé à revendiquer l'égalité pour les musulmans en Algérie. Le refus de l’État français et des colons d'accéder à ces revendications légitimes a renforcé le sentiment national algérien. Durant la seconde guerre mondiale, les Algériens musulmans ont contribué à la libération de la France. Aussi était-il d'autant plus légitime de faire valoir leur droit à disposer d'eux-mêmes, leur droit à l'indépendance.

Les fusillades et massacres du 8 mai 1945 étaient la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. La lutte pour l'indépendance nationale avait dès lors franchi une étape supérieure. L'agitation se développa dans les campagnes. Les événements de Sétif et de Guelma furent considérés comme le signal de la guerre de libération nationale, les attaques contre des bâtiments officiels se sont multipliées.

La répression coloniale se déchaîna : à Sétif, à Guelma, la police, la gendarmerie, tirèrent sur la foule. Des européens organisèrent des milices et entreprirent la « chasse à l'arabe ». A Guelma le sous-préfet créa une milice approuvée par les présidents des Anciens Combattants, de la «France combattante et du secrétaire de l'Union locale des Syndicats».

L'armée organisa la « guerre » contre les mechtas qui subirent de jour et de nuit des attaques sanglantes. C'était une nouvelle guerre coloniale que la France et son armée engageait contre le peuple algérien ; la marine et l'aviation furent autorisées à mitrailler les douars par le gouvernement provisoire de la France.

Non seulement massacrés par l'armée française et les civils européens, le peuple algérien, ses masses populaires et son avant-garde nationale, furent condamnés politiquement par les partis de gauche représentés dans le gouvernement provisoire et qui se réclamaient de la résistance contre l'occupant nazi et le gouvernement de Pétain. Pour les socialistes on « avait sali la grande heure de la victoire des démocraties ». Le Parti Communiste dénonça dans l'Humanité la collusion des « pseudo-nationalistes et des éléments hitlériens connus » et « Il faut tout de suite châtier impitoyablement et rapidement les organisateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigés l'émeute » et encore « Ceux qui réclament l'indépendance de l'Algérie sont des agents conscients ou inconscients d'un autre impérialisme. Nous ne voulons pas changer notre cheval borgne pour un aveugle. » Certes il y eut par la suite condamnation des excès de la répression, la réclamation d'une « justice et rien que la justice », puis plus tard celle de l'amnistie. Mais la condamnation politique restait.

La terreur contre le peuple algérien permit au colonialisme de se maintenir jusqu'en 1962. Mais la volonté de se libérer n'était pas morte et après neuf années de préparation, la lutte de libération nationale allait reprendre en novembre 1954 et aboutir 8 ans plus tard à l'indépendance du peuple algérien.

Il y eu près de 50 000 algériens massacrés, exécutions massives de populations, d'otages, de suspects sans jugement, la torture fut pratiquée à grande échelle et le viol fut utilisé comme arme de guerre. Les exactions de l'Etat français en Algérie constituent un « crime contre l'humanité ».

Aujourd'hui, à Béziers notamment, Robert Ménard, maire affilié au Front National, s'attaque à la mémoire de la lutte de libération nationale menée par le peuple algérien. Il a osé débaptiser la « rue du 19 mars 1962 » (date des accords d'Evian traduits par un cessez-le-feu immédiat) pour la renommer au nom de Hélie Denoix de Saint-Marc, résistant et partisan de « l'Algérie française » ayant participé au putsch des généraux.

Face aux nostalgiques de « l'Algérie française », nous réaffirmons le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et notre combat contre l'impérialisme !

Nous soutenons également la lutte qui s'organise pour que l'Etat français reconnaisse officiellement le « crime contre l'humanité » qu'il a commis en Algérie et pour qu'une stèle en mémoire aux victimes algérienne soit érigée à Paris.

Hommage aux martyrs de la lutte de libération nationale algérienne !
Pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes !
A bas l'impérialisme !
Prolétaires et peuples opprimés de tous les pays, unissons-nous !
marquetalia
http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2006/05/10/2311101.html
marquetalia
http://www.socialgerie.net/spip.php?page=forum&id_article=1427
Xuan
Sur le blog de J. Toutaux :

8 MAI 1945 EN ALGERIE : REPRESSION SANGLANTE PAR L'ARMEE COLONIALE FRANCAISE A SETIF, GUELMA ET KHERRATA


Les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata sont des répressions sanglantes d'émeutes nationalistes qui sont survenues en mai 1945 dans le département de Constantine, en Algérie française.
Les répressions sanglantes des massacres de Sétif, Guelma et Kherrata,débutent le 8 mai 1945.

Pour fêter la fin des hostilités de la Seconde Guerre mondiale et la victoire des Alliés sur les forces de l'Axe, un défilé fut organisé. Les partis nationalistes algériens, profitant de l'audience particulière donnée à cette journée, décident par des manifestations dans un premier temps pacifiques de rappeler leurs revendications patriotiques. Mais à Sétif un policier tire sur un jeune scout musulman tenant un drapeau de l'Algérie et le tue, ce qui déclenche une émeute meurtrière des manifestants, avant que l'armée n'intervienne.

Il y aura parmi les Européens plus d'une centaine de morts et autant de blessés. Le nombre des victimes autochtones, difficile à établir, est encore sujet à débat aujourd'hui .

Les autorités françaises de l'époque fixèrent le nombre de tués à 1 165. Un rapport des services secrets américains à Alger en 1945 notait 17 000 morts et 20 000 blessés. Le gouvernement algérien avance le nombre de 45 000 morts. Suivant les historiens, le nombre varie de 8 000 (Charles-Robert Ageron, Charles-André Julien) à 15 000 victimes. Pour Antoine Benmebarek, l'administrateur chargé de la région de Sétif lors du massacre, il s'élèverait à 2 500 morts.

À Sétif, la manifestation séparée des manifestations officielles, est autorisée à condition qu'elle n'ait pas un caractère politique : aucune bannière ou autre symbole revendicatif, aucun drapeau autre que celui de la France ne pouvait être déployé. Les slogans anti français ne doivaient pas être scandés. Aucune arme, ni bâtons, ni couteaux ne sont admis.

Cette manifestation commence à envahir les rues dès 8 heures, estimée à plus de 10 000 personnes, chantant l’hymne nationaliste Min Djibalina (De nos montagnes), défile avec des drapeaux des pays alliés vainqueurs et des pancartes « Libérez Messali », « Nous voulons être vos égaux » ou « À bas le colonialisme ». Mais vers 8 h 45 surgissent des pancartes « Vive l'Algérie libre et indépendante » avec en tête de la manifestation Aïssa Cheraga, chef d'une patrouille de scouts musulmans, arbore le drapeau algérien.

Tout dérape alors, devant le café de France, avenue Georges Clemenceau, le commissaire Olivieri tente de s’emparer du drapeau, mais il est jeté à terre. Selon un témoignage, des européens en marge de la manifestation assistant à la scène se précipitent dans la foule. Les porteurs de banderoles et du drapeau refusent de céder aux injonctions des policiers. C'est alors que des tirs sont échangés entre policiers et manifestants. Dans la foulée un jeune homme de 26 ans, Bouzid Saâl, s'empare du drapeau algérien mais il est abattu par un policier s'en suivent immédiatement, des tirs provenant de policiers provoquant la panique générale . Les manifestants en colère s'en prennent aux Français, au cri de "n'katlou ennessara"(Nous tons les français), et font en quelques heures 28 morts chez les européens, dont le maire qui a cherché à s'interposer, et 48 blessés. Il y aurait de 20 à 40 morts chez les indigènes, et de 40 à 80 blessés

Le mouvement s'étend très rapidement, d'abord dans la région montagneuse de petite Kabylie, dans les petits villages entre Bougie et Djidjelli où des fermes européennes isolées et des maisons forestières sont attaquées et leurs occupants assassinés.et, le soir même à Guelma, une manifestation s'ébranle. Le sous-préfet Achiary, un ancien résistant, fait tirer sur les manifestants. On relèvera un mort et six blessés parmi les manifestants, 5 blessés dans le service d'ordre. Le cortège se disperse. Le sous-préfet dispose de trois compagnies de tirailleurs en formation, tous musulmans. Il consigne la troupe et fait mettre les armes sous clés. Un bataillon d'infanterie de Sidi-Bel-Abbès, convoyé par des avions prêtés par les américains, arrive le 9 dans la journée pour évacuer des petits villages d'« européens » qui sont encerclés par les émeutiers.

La répression prend fin officiellement le 22 mai. L’armée organise des cérémonies de soumission où tous les hommes doivent se prosterner devant le drapeau français et répéter en chœur : « Nous sommes des chiens et Ferhat Abbas est un chien ».

Des officiers exigent la soumission publique des derniers insurgés sur la plage des Falaises, non loin de Kherrata. Certains, après ces cérémonies, sont embarqués et assassinés. Pendant de longs mois, les Algériens musulmans qui, dans les campagnes, se déplaçaient le long des routes continuèrent à fuir pour se mettre à l'abri, au bruit de chaque voiture.

Dans son témoignage l'historien algérien Boucif Mekhaled, raconte : À Kef-El-Boumba, j’ai vu des Français faire descendre d’un camion cinq personnes les mains ligotées, les mettre sur la route, les arroser d’essence avant de les brûler vivants.


http://www.facebook.com/zahiabenabid

PLusieurs articles suivent : lien
Xuan
Une belle chanson composée par Farid Ali pendant la guerre de libération «ayemma a3zizen ouretsrou» et sous titrée.
gorki
Juste je ne pouvais pas laisser passer cet article sans réagir, ou par une simple citation sans aucune forme de rigueur intellectuel il est fait passé Friedrich Engels pour un fervent partisan de la colonisation de l’Algérie : ci-dessous deux extraits d’un long article que Friedrich Engels a consacré à la colonisation de l'Algérie par la France, article paru et le 17 septembre 1857 dans le New American Cyclopedia.

« Depuis la première occupation de l’Algérie par les français et jusqu’à présent, ce pays malheureux a été l’arène d’incessantes effusions de sang, de rapines et de violences. Chaque ville, grande et petite, a été conquise successivement, au prix d’immenses sacrifices. Les tribus Arabes et Kabyles qui apprécient l’indépendance par-dessus tout et pour qui la haine de la domination étrangère est un principe plus chère que la vie elle-même ont été écrasées par de terribles razzias au cours desquelles leurs habitations et leurs biens ont été brûlés et démolis, les récoltes détruites sur pieds et le malheureux survivants massacrés ou livrés à toutes les horreurs de la débauche et de la brutalité. Les français persistaient à employer ces méthodes de guerres barbares au mépris de normes de l’humanité de la civilisation et de la chrétienté. A titre de justification, on alléguait que les Kabyles sont féroces et enclins au meurtre, qu’ils torturent leurs prisonnier et qu’a l’égard des sauvages l’indulgence et une erreur … les Bulletins et les journaux français abondent en affirmations concernant la paix et la prospérité de L’Algérie. Ce n’est, cependant, qu’un tribut à la vanité nationale »… etc.

Maintenant il ne faut jamais perdre de vue que Marx et Engels observant le mouvement de l’histoire résonnaient en matérialiste Ainsi dans une lettre a Friedrich Engels Marx écrivait… a propos de l’inde et de sa colonisation par l’Angleterre :

« Nous ne pouvons nier, que la société bourgeoise a vu, pour la seconde fois son XVIe siècle ; mais nous espérons que ce nouveau XVIe sonnera l’enterrement de cette société tout comme l’autre avait sonné sa naissance. La véritable mission de la société bourgeoise, c’est de créer le marché mondial, du moins dans ses grandes lignes, ainsi qu’une production conditionnée par le marché mondiale. * Comme le monde est rond cette mission semble achevée depuis la colonisation de la Californie et de l’Australie et de l’ouverture du Japon et de la chine. Pour nous la question difficile est celle –ci : sur le continent la révolution est imminente et prendra tout de suite un caractère socialiste ; mais ne sera-t-elle forcément étouffée par ce petit coin, puisque, sur un terrain beaucoup plus grand, le mouvement de la société bourgeoise est encore ascensionnel ?...

Ceci dit au passage, ce propos parmi tant d’autre damne le pion de ceux qui prétendent Marx Engels ne pas avoir intellectuellement anticipés les dimensions économiques politiques impérialistes de la société bourgeoise moderne

Marx à Friedrich Engels le 14 janvier 1858

* Souligné par moi Gorki
Xuan
A l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie :
La Marseillaise des requins de Gaston Couté
 
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