| Dernières réponses | |  En effet, elle ne condamne pas l'alliance de G. Marchais et du parti révisionniste avec celui qu'elle dénonce elle-même comme un "cagoulard", François Mitterrand.
Elle compare cette attitude avec celle de B. Frâchon dans la CGT, peu après la Libération, et pour qui la CGT pouvait accueillir des gens comme Jouhaux.
Cependant les deux situations sont différentes et les "concessions" sont de natures différentes :
Le parti communiste était largement majoritaire dans la CGT et les conflits de 47 ont montré qui était de quel côté.
Tandis que "l'union de la gauche" s'est faite sur des bases de collaboration de classe : la gestion du capitalisme dans le cadre des monopoles d'état.
Cette opération a essentiellement profité au parti socialiste, lequel ne s'est pas privé de piétiner le parti révisionniste, tout en organisant dans les médias une campagne antistalinienne sans précédent.
Cela dit, la conférence apprend beaucoup sur le comportement de la bourgeoisie et sur son "attachement aux valeurs démocratiques".
De même les relations entre politiciens bourgeois et monde du capital sont clairement démontées.
Son livre doit être une mine d'informations. |
| | Dans la section liens de ce forum, j'ai indiqué que sur Dailymotion : vous trouverez une conférence d'Annie Lacroix-Riz de plus de 3 heures donnée en septembre 2006 pour présenter son avant dernier livre : Le choix de la défaite.
Cette vidéo est évidemment très intéressante à plus d'un titre, et la question posée par un auditeur (vers la fin de la conférence) concernant le soutien du PCF à Mitterrand est justifiée.
Seulement, Annie Lacroix-Riz dans sa réponse ne se démarque pas clairement du révisionnisme. |
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