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![]() Le courant catho de gauche et nouvelle gauche était effectivement ancien, probablement accentué lors de la guerre d'Algérie, où il s'opposa au colonialisme français, c'est un fait, mais déjà anti communiste. Voir l'étude sur le site des Editions Prolétariennes Deuxième gauche, réformisme et Lutte des classes pour les années 68 et suivantes. Je me souviens de l'activité du "Comité Vietnam de Base" qui diffusait le Courrier du Vietnam dans mon Lycée. Il était animé par l'UJCML et soutenait le slogan "FNL vaincra!". Après mai 68 ses militants rejoignirent le PCMLF ![]() C'est le PCF qui défendait le mot d'ordre pacifiste "paix au Vietnam", au point que son SO avait agressé un meeting organisé par les communistes marxistes-léninistes. Notre camarade André Druesne y reçut un coup de couteau au visage, tandis que le portrait d'Ho CHi Mnh était lacéré. Sur le même site on lit : "De 1964 à 1967, dans l'arène internationale, l'agression américaine au Vietnam devient le fait dominant. En février 1965, les yankees ont commencé à débarquer leurs troupes à Da-Nang; en décembre 1966, ils bombardent Hanoï odieusement et poursuivent l'escalade face à un peuple toujours plus uni du sud au nord, toujours plus déterminé à vaincre. La guerre du peuple fait merveille au Vietnam et tient en échec la première armée de ce temps; les patriotes élargissent les zones libérées au Sud et libèrent Da-Nang, super-base US, en juillet 67; le Nord tient bon sous l'acier, les bombes à billes et le napalm et soutient vigoureusement le Sud. Jusqu'en 1964-1965, les révisionnistes soviétiques font la sourde oreille et n'envoient aucune arme au Vietnam. Mais la pression internationale est trop forte, il leur faut bien changer d'attitude sous peine d'être démasqués. Restent leurs calomnies sur le blocage des armes en Chine populaire, régulièrement démenties par les combattants vietnamiens. En France, même attitude des dirigeants du PCF. N'ont-ils pas appelé les travailleurs à respecter une minute de silence pour l'impérialiste Kennedy en novembre 1963 ? L'indignation est grande dans notre peuple; en décembre 1966, comme en 1967, des dizaines de milliers de manifestants descendent dans la rue pour soutenir le Vietnam. Et, tandis que les révisionnistes font crier le mot d'ordre de démission "Paix au Vietnam", éclate de plus en plus fort et de plus en plus souvent : "FNL vaincra !", sous l'impulsion des marxistes-léninistes. Le 5 mai 1967, le Comité central du PCF envoie son service d'ordre attaquer militairement un meeting de solidarité au peuple vietnamien organisé par le MCF ; de nombreux camarades, dont André Druesne, ouvrier métallurgiste parisien, y sont blessés. Le portrait de Ho Chi Minh est mis en pièces par les révisionnistes." Le PCMLF n'était ni antistalinien ni anti communiste. A l'inverse c'était le seul parti à défendre l'héritage de Staline et afficher son portrait dans sa presse, ses banderoles et ses affiches, aux côtés de Marx, Engels, Lénine et Mao Tsé toung. En ce qui concerne les "maos" et "prochinois" divers et variés, il ne sont apparus qu'après mai 68. C'était une tentative anarchisante et mâtinée socialo de récupérer la sympathie pour la révolution culturelle et détourner les jeunes et les ouvriers du PCMLF, lequel avait été interdit par le régime gaulliste juste après mai 68. Naturellement les "maos" n'avaient rien de commun avec le marxisme-léninisme. Pour cette raison ils avaient interprété la révolution culturelle comme un mouvement essentiellement libertaire anti-parti. Cette tendance avait existé en Chine mais Mao, Chou En lai et le PCC y mirent fin. Lorsque la révolution culturelle fut critiquée par le PCC, ces "maos" reprirent pour la plupart leur fond de commerce anticommuniste et décrièrent la Chine encore plus fort que la droite. Ils entraînèrent ceux qui les suivaient dans le sillage de la social-démocratie, de concert avec les dirigeants révisos pour élite le cagoulard Mitterrand. Il ne faut pas dédouaner les dirigeants du PCF. Ils avaient renié Staline et renoncé à la révolution prolétarienne pour lui substituer une Démocratie avancée . Leur ligne révisionniste est la principale responsable du gauchisme et de la vague anticommuniste, pour finalement s'aplatir complètement devant elle et ne même plus oser parler de socialisme. Edité le 19-03-2018 à 09:57:06 par Xuan |
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Xuan |
![]() ![]() Tout ça n'empêche pas Nicolas qu'la Commune n'est pas morte ! C'est la canaille eh bien j'en suis ! Quelle est la meilleure façon de célébrer la Commune de Paris, sinon de rappeler les enseignements de Lénine dans l 'Etat et la Révolution : Kautsky en sera réduit à réaliser l'"unité" qu'il chérit avec les Scheidemann, les Plékhanov, les Vandervelde, tous unanimes à lutter pour un gouvernement "allant au-devant des besoins du prolétariat" . Quant à nous, nous romprons avec ces renégats du socialisme et lutterons pour la destruction de toute la vieille machine d'Etat, afin que le prolétariat armé devienne lui-même le gouvernement. Ce sont "deux grandes différences" . Kautsky restera dans l'agréable compagnie des Legien et des David, des Plékhanov, des Potressov, des Tsérétéli et des Tchernov, qui ne demandent pas mieux que de lutter pour un "déplacement du rapport de forces à l'intérieur du pouvoir d'Etat" , pour "l'acquisition de la majorité au Parlement et la transformation de ce dernier en maître du gouvernement" , but des plus nobles où tout peut être accepté par les opportunistes, où rien ne sort du cadre de la république bourgeoise parlementaire. Quant à nous, nous romprons avec les opportunistes; et le prolétariat conscient sera tout entier avec nous dans la lutte, non pour un "déplacement du rapport de forces" , mais pour le renversement de la bourgeoisie, pour la destruction du parlementarisme bourgeois, pour une république démocratique du type de la Commune ou une République des Soviets des députés ouvriers et soldats, pour la dictature révolutionnaire du prolétariat . ______________________ "Nous avons déjà vu plus haut que la première étape dans la révolution ouvrière est la constitution" (littéralement : l'élévation) "du prolétariat en classe dominante, la conquête de la démocratie." "Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l'Etat, c'est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter au plus vite la quantité des forces productives" (Le Manifeste - pp. 31, 37 de la 7e édition allemande de 1906). L'on trouve formulée ici l'une des idées les plus remarquables et les plus importantes du marxisme au sujet de l'Etat, celle de la "dictature du prolétariat" (comme devaient s'exprimer Marx et Engels après la Commune de Paris); nous y trouvons ensuite une définition de l'Etat, intéressante au plus haut point, et qui est également au nombre des "paroles oubliées" du marxisme : "L'Etat, c'est-à-dire le prolétariat organisé en classe dominante." Cette définition de l'Etat n'a jamais été commentée dans la littérature de propagande et d'agitation qui prédomine dans les partis social-démocrates officiels. Bien plus : elle a été très précisément oubliée parce qu'elle est absolument inconciliable avec le réformisme; elle heurte de front les préjugés opportunistes habituels et les illusions petites-bourgeoises quant à l' "évolution pacifique de la démocratie" . |
Xuan |
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