| Dernières réponses | |  Xuan a écrit :
Mais l’histoire avance, le monde se transforme et nous ne repartons pas de zéro.
Après la domination sans partage de l’impérialisme US, les nuages s’amoncellent pour tous les pays impérialistes. L’Amérique du Sud secoue son joug, les pays émergents deviennent des puissances économiques.
Nos exploiteurs appellent le peuple à sauver le pays face à la concurrence étrangère, c'est-à-dire en réalité préserver leur propre domination. Tel est le sens de leurs jérémiades chauvines.
Leurs profits sont de plus en plus vertigineux, soit en France soit à l’étranger, mais la division en classes de notre société devient aussi de plus en plus nette. C'est un constat que tu fais également.
L’ère de l’apaisement social, c'est-à-dire de l’exploitation souriante bénie par les socialistes, est derrière nous.
A nous de nous unir et de nous organiser. |
Voilà qui est justement dit. Les plus jeunes doivent y voir une vraie leçon de dialectique marxiste. Je la prend pour moi.
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| | Iskra a écrit :
mieux valait que l URSS perdure . Peut etre cela aurait aidé la France a se relever ? Qu en pensez vous ? |
La restauration du capitalisme en URSS ne date pas des années 90 c'est comme le dit mon camarade Gorki un processus ancien.
L'effondrement dont tu parles est l'aboutissement d'un cancer dont nous faisons remonter l'origine à Khrouchtchev.
Ce cancer qui est le révisionnisme traduit au sein du parti communiste le travail de sape des anciens exploiteurs qui veulent absolument reprendre le pouvoir.
Nous parlons de restauration du capitalisme en utilisant volontairement un terme qui rappelle une période de notre histoire, de la révolution bourgeoise dans notre pays.
Cette restauration-là n'a pas empêché la république bourgeoise de l'emporter finalement.
Il y a tout de même une différence, c’est que la restauration monarchiste n’a jamais pu remettre en question les nouveaux rapports de production capitalistes. De fait ceux-ci existaient déjà avant la révolution bourgeoise.
Tandis que la restauration du capitalisme en URSS a détruit la nouvelle organisation socialiste de la société.
Celle-ci ne peut pas coexister avec le capitalisme, tandis que le capitalisme lui est né dans la société féodale.
En apparence tout le chemin semble à refaire.
Mais l’histoire avance, le monde se transforme et nous ne repartons pas de zéro.
Après la domination sans partage de l’impérialisme US, les nuages s’amoncellent pour tous les pays impérialistes. L’Amérique du Sud secoue son joug, les pays émergents deviennent des puissances économiques.
Nos exploiteurs appellent le peuple à sauver le pays face à la concurrence étrangère, c'est-à-dire en réalité préserver leur propre domination. Tel est le sens de leurs jérémiades chauvines.
Leurs profits sont de plus en plus vertigineux, soit en France soit à l’étranger, mais la division en classes de notre société devient aussi de plus en plus nette. C'est un constat que tu fais également.
L’ère de l’apaisement social, c'est-à-dire de l’exploitation souriante bénie par les socialistes, est derrière nous.
A nous de nous unir et de nous organiser.
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| | Bonjour Iskra :
Je voudrais bien comprendre l'intérêt de votre démarche : En effet, j'ai eu de plus en plus l'impression qu’en entrant dans votre « jeux » des questions réponses, sur les différents sujets que vous avez ouvert dans plusieurs rubriques, que je pénétrais dans un processus pédagogique dont l'objectif serait de me (nous) conduire dans une direction bien précise. Je souhaite me tromper parce que averti de la chose militante, je trouve celle-ci particulièrement exécrable. Je suis sur que vous aurez à coeur de m'éclairer sur l'authenticité de votre démarche, en me répondant à cette question : vous avez écrit
J ai l intention d écrire un livre se passant en Russie entre 1879 et les années 1920 et je voudrais y parler de l effondrement du régime des tsars et de l avènement de la révolution bolchevique.
Pourquoi vous sentez vous investi de ce travail ? dans quel intérêt personnel, collectif ? avez-vous déjà un éditeur en vu ?
Pour conclure, vous savez que ce n’est pas la littérature qui manque sur le sujet. Alors je ne pourrais que vous conseiller de consulter les sites des bibliophiles, avant de procéder, ne serait ce que pour éviter le plagiat.
Merci est à + Gorki
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| | merci pour votre avis.
Mais le capitalisme ne fait pas non plus de miracles dans les pays qui le concernent: la preuve, c est qu en Europe, il y a de plus en plus de chomeurs, de SDF a coté de gens fortunés.
Il y en a meme qui regrettent en RDA, par exemple, le régime de l URSS .
Pardon, j ai dit RDA mais c est ex RDA.
En ex URSS, c est pareil: le retour au capitalisme ne les a pas rendu riches, bien au contraire.
Donc, mieux valait que l URSS perdure . Peut etre cela aurait aidé la France a se relever ? Qu en pensez vous ?
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| | Iskra a écrit :
que se serait il passé ?
A quoi ressemblerait le monde actuellement ?
Pensez vous qu il y aurait toujours les deux blocs antagonistes URSS / USA ou une tentative de rapprochement ?
Quoique non , je n imagine pas que des pays capitalistes puissent se rapprocher de pays style URSS ou démocraties populaires.
Pourtant, je suis curieuse de savoir ce que vous en pensez. |
Bonjour Iskra
Cette question, nous avons été des millions d'ouvriers communistes à nous la poser. Aussi vous devez considérer que le qualificatif d'éffondrement pour L'urss comme pour (la chine d'ailleurs) n'est pas adaptée à la situation réelle. Le passage de L'URSS d'un systeme socialiste au retour au capitalisme à été un processus, dont chacun encore aujourd'hui s'interroge sur les origines. Alors comment imaginer un processus contraire, qui aurait fait de l'URSS la base arrière de la révolution prolétarienne mondiale, difficile de se prononcer!
A+
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| | que se serait il passé ?
A quoi ressemblerait le monde actuellement ?
Pensez vous qu il y aurait toujours les deux blocs antagonistes URSS / USA ou une tentative de rapprochement ?
Quoique non , je n imagine pas que des pays capitalistes puissent se rapprocher de pays style URSS ou démocraties populaires.
Pourtant, je suis curieuse de savoir ce que vous en pensez.
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