| Tu réponds à côté encore une fois avec des finasseries. Dès le départ nous avons défini le travail sous sa forme capitaliste, c'était le sens de l'intervention de Grecfrites et la réflexion "savante" de Friot sur l'étymologie du travail comme une torture le "tripalium". Deuxièmement travailler sans emploi n'a aucun sens, c'est un travail détaché des besoins de la société, irréalisable à la fois dans la société capitaliste et socialiste. C'est une vue "gauchiste" et petite-bourgeoise qui prétend sauter directement au communisme. Sans parler des retraités qui travailleraient dans la joie et la bonne humeur. Ce qui se passe aujourd'hui est qu'ils doivent travailler mais sous la contrainte des pensions squelettiques. C'est bon, ces sujets ont déjà été débattus cent fois, tout comme la "main tendue à Asselineau" Je mets fin à tes interventions saison II. |
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| Friot prétend abolir le travail avec un salaire à vie « lié à la personne » et fondé sur la division du travail. Or le principe fondamental du socialisme c’est « à chacun selon son travail » pas selon son CV. Sinon n'importe qui avec des peaux d'ânes et de l'expérience peut se branler à prix d'or en laissant bosser les autres. J’ai côtoyé un « free lance » bardé de diplômes, payé trois fois plus cher que les techniciens, qui devait établir le carnet d’entretien de machines complexes. Il a pondu des pages Excel en couleur avec quatre lignes d’interventions, pompées sur des notices techniques. Mais il faut dire qu’il passait le plus clair de son temps sur Freecell et le démineur et qu’il n’avait pas pris la peine d’aller sur place. Evidemment il s'est fait jeter et il a fallu refaire tout son travail. Ça veut dire que le système de Friot ne fonctionne pas dans la société socialiste. Et comme il n’applique pas le principe « à chacun selon ses besoins » , ça ne marche pas non plus dans la société communiste où la division du travail disparaît. Si Friot a pu dire que son système était un "déjà-là communiste" , c'est parce qu'il concerne des professions qui ne produisent pas de plus-value, comme la sienne précisément, qu'il prétend généraliser à toute la société. Elles font partie du système marchand puisqu'il a un salaire, mais l'exigence de productivité ne s'y applique pas partout avec une grande rigueur, du moins jusqu'à présent. Parce que le capitalisme, même s'il ne tire pas une plus-value de toutes les professions, vise à les exploiter sans exception, et condamner à terme le "déjà-là communiste" de Friot au placard des antiquités. |
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| Techniquement une coopérative ce sont des salariés, dans une entreprise socialiste à rôle marchand. (Certain reprocherons à la coopérative d'être un truque gauchiste marchant dans une optique capitaliste et l'example chinois sera pointé du doigt...) Et même un service publique peut-être marchand, (a quand bien même le prix de la marchandise est inférieur à son coût de production...) Ajoutez à ça, que le système de salaire à la qualification, permet aux entreprises marchandes de ne pas payer directement le salaire de ses employés, tous les risques sont mutualisés. Au lieu de payer une somme fixe, un pourcentage de la production est prélevée ce qui permet aux entreprises dans des secteurs innovants de s'en sortir, sans parler des subventions. Ceci permet aussi de sortir du cercle de dette/investissement--->Vol--->dette etc etc etc... et de passer à invetssement/socialisation/subvention. |
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