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Xuan
CQFD :

Le 28/03/2020
Xuan a écrit :

Déjà les écrits de Staline sur "le matérialisme dialectique et le matérialisme historique"


Le 17/05/2020
Plaristes a écrit :

.....
J'ai trouvé :
« Le matérialisme dialectique et le matérialisme historique » (Pravda, 12 septembre 1938), in Histoire du Parti communiste (bolchevik) de l’URSS (précis rédigé par une commission du Comité central du P.C. (b) de l’URSS), Paris, Bureau d’éditions, 1939.
Le passage où Staline parle de niaiserie idéaliste.
Plaristes
Un devient deux moteur de la dialectique?



Le moteur de l'histoire, est la contradiction interne, cette formule est la barbarisation d'un procédé simple à comprendre :
Hegel insiste sans cesse sur l’unité logique de l’identité et de la différence à travers le processus hautement logique de la négation de la négation : A n’est A qu’en se différenciant de non-A, ce qui signifie du même coup que l’identité est mouvante, mais aussi que le mouvement peut porter de l’identité, reproduire du stable, etc.

D’ailleurs le matérialisme dialectique, pas plus que Hegel, ne dé-logicise pas la contradiction dialectique contrairement à ce que croient tant de scientifiques attachés à juste titre au principe logique de non-contradiction.

Barbarisation de concepts hégéliens sur la nature contradictoire de la totalité, négation de la dialectique au profit du néopositiviste structuralisme nécessaire au minimum vital de progrès technique souhaité par la bourgeoisie. D'ailleurs Althusser se place dans cette logique structuraliste avant d’admettre ses tords sous pression de sa compagne.

C'est un choix politique et idéologique pour exclure l'humanisme, et le concept d'aliénation hors du marxisme, pour ne pas avoir à faire à certains dilems éthiques.

Ces dilems éthiques nous de notre côté nous les rationalisons de manière simple, ancré dans la pensée gréco-chrétienne :
le royaume de dieu n'est pas de ce monde, mais cet autre monde est déjà dans celui-ci.

Philosophie présente de manière implicite dans le contrat social de Rousseau.


Cette philosophie est à l’origines de dérives à la fois stalinisantes et gauchisante. En effet à l'heure où j'écris ceci les naxas, et sentier lumineux sont la preuve que les deux peuvent très bien aller de pair.

Nous nous plaçons dans un "rationalisme empirique", là où ce barbarisme conduit à un Empirisme rationnel ou Empirisme logique :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Empirisme_logique

La négation de la négation est clef pour comprendre les contradictions internes du couple fond/forme et externes liés au réel.

Elle interdit donc l'étude de la psyché, du fétichisme de la marchandise, favorisé par Marx et Clouscard.

Marx a écrit :

Une marchandise paraît au premier coup d'œil quelque chose de trivial et qui se comprend de soi-même. Notre analyse a montré au contraire que c'est une chose très complexe, pleine de subtilités métaphysiques et d'arguties théologiques.



Je soutiens toujours que l'ont ne peut comprendre la préface à la seconde édition du capital sans avoir lu Hegel.


https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/dialectique-hegelienne-et-dialectique-materialiste-par-georges-gastaud-55/

L'hégéliano-marxisme est le terreau d'auteur comme Georg Lukács.
Fondement de l'anti-fascisme et de l'anti-révisionisme bien compris.

On ne peut parler d'idéologie sans passer par lui.

D'ailleurs qu'il y ait sur ce forum aucune section philosophie, mais une section idéologie.
Alors que marx insistait sur le faîte que l'idéologie est ce qui inverse le réel, et c'est toujours celle de la classe dominante est la preuve, qu'il n'est pas assez lu.
Et que le Front uni de la social démocratie et de certaines dérives du bolchévisme ainsi que d'une certaine part de l’orthodoxie marxiste orthodoxe au point d'en être religieuse.A en quelque sorte gagné.

D'ailleurs la révision néokantsite de la french théorie se basera sur les écrit d'Heidegger, notamment l'être et le temps, pour atomiser l'influence de l'hégéliano-marxisme sur le mouvement.


Sa parole a longtemps été mal comprise.... Son agressivité envers la modernité se dirige surtout contre les travers de la bürgerliche gesellschaft, et la fuite en avant.

Pagani rajoutera le moderne haït la modernité. Et après relecture de Lukacs, cela être les travers qui inquiète ce dernier. Sa position radical avait beaucoup dynamisé le marxisme en Europe de l'ouest.

Althusser s'appuya d'ailleurs sur Heidegger pour sédimenter sa lecture de marx.
Il s'inscrit ainsi dans un structuralisme anti-humaniste qui vire toute la dimension histocriciste du marxisme il se placera dans la bande de Claude Lévi-Strauss, Jacques Lacan et bientôt Michel Foucault.

Les gourous de l'idéologie dominante qui avait pour but de flinguer toute pensée humaniste progressiste ou universaliste.

Et feront toute la pauvreté théorique du marxiste post-Althussérien.

Je vois que cette pauvreté théorique demeure, malgré le succès de certains marxistes radicaux.


https://www.cairn.info/althusser-philosophe--9782130488507-page-105.htm?contenu=resume

https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1974_num_31_1_1871


V.Lénine a écrit :

Limiter le marxisme à la doctrine de la lutte des classes, c'est le tronquer, le déformer, le réduire à ce qui est acceptable pour la bourgeoisie.


https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1917/08/er2.htm


On remarquera comment Lukács tire habilement la couverture à lui pour mettre en relief ce qui est pour lui l’essentiel, suivre la recommandation de Marx, Engels, et Lénine, de ne pas « traiter Hegel en chien crevé », et reconnaître les apports de l’esthétique hégélienne à une théorie marxiste de l’esthétique.

http://amisgeorglukacs.org/georg-luk%C3%A1cs-l-esth%C3%A9tique-de-hegel.html

Il évoque dans ce texte la théorie du reflet dont je veux vous faire comprendre le côté essentiel.


G.Lukacs a écrit :

Dans sa critique radicale de l’idéalisme réactionnaire de l’époque impérialiste, Lénine a exposé à fond la théorie du reflet, et l’a portée à un degrésupérieur.

[...]

C’est ainsi que Lénine indique clairement, précisément en liaison avec la critique de la logique hégélienne, que les formes abstraites de la logique, celles qui sont relativement les plus constantes et se répètent au long des millénaires, comme précisément les syllogismes, sont des modalités abstraites de reflet de la réalité



Après on en arrive à la coupure épistémologique d'Althusser.
Et la canonisation de la coupure entre matérialisme historique et dialectique, par Staline en 1938. (Crime contre la marxisme et l'humanité si vous voulez l'avis des Hégéliano-marxistes)

J'ai trouvé :
« Le matérialisme dialectique et le matérialisme historique » (Pravda, 12 septembre 1938), in Histoire du Parti communiste (bolchevik) de l’URSS (précis rédigé par une commission du Comité central du P.C. (b) de l’URSS), Paris, Bureau d’éditions, 1939.
Le passage où Staline parle de niaiserie idéaliste.


Edité le 18-05-2020 à 01:35:59 par Plaristes


Plaristes
Insuffisant. Celà ne me permet pas d'aller dans le vif...

Je continue mes recherches.... J'ai trouvé l'information il 8/6mois.....

Tu vois c'est comme ce passage où lothrop stoddard rajoute "et lessocialistes blancs qui les aide !"

C'est le moment où les masques tombent.


https://youtu.be/jdbOU5ySZJA

Après je pourrais déployer ça....


Edité le 10-04-2020 à 13:07:41 par Plaristes


Xuan
Je t'ai donné un lien déjà sur le matérialisme dialectique.
Plaristes
De Staline à Althusser.

Pour ça que je voulais ces citations.

Après il faudrait que je trouve où j’ai entendu ça mais je me souviens que vaguement l’épluchage de volumes et d'articles seraient juste...... Trop gros !
Xuan
Pour éviter de parler de tout et de rien, je rappelle que le fil porte sur la négation de la négation.
Xuan
1 - Hegel démontre que la dialectique de la matière ne peut pas se réduire à la causalité.
Tu as prétendu le contraire et c’est faux. Aucun quiproquo là-dedans, s’il existait une dialectique particulière pour les sciences humaines ça n’y changerait absolument rien.

2 - Tu as écrit « Le vide dont je parlais tout à l'heure, a mené à la civilisation»
Peu importe que les animaux ne fassent ni poèmes ni peintures dans les cavernes, ni traités de philosophie, ils ont une organisation sociale. Et la civilisation humaine ne sort pas du vide mais d’une organisation sociale. Il n’y a aucun vide préexistant.


3 - Deux mots sur l’être humain « indéterminé ».
Il n’est pas « indéterminé » comme tu le prétends et il n’est pas « déterminé » non plus, mais à la fois déterminé et indéterminé, d’une part parce que l’indétermination et la détermination ne sont jamais absolues mais relatives, et d’autre part parce que l’accumulation quantitative d’indétermination se transforme en détermination et réciproquement, de sorte que l’une se transforme en son contraire. C’est ce qu’on observe par exemple en statistique.
Il y a un rapport dialectique entre le hasard et la nécessité qui les rend constitutifs l’un de l’autre. Engels écrit « que ce que l'on affirme nécessaire est composé de purs hasards et que le prétendu hasard est la forme sous laquelle la nécessité se dissimule - et ainsi de suite. » [Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande]

Dans ‘l’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat’, Engels reprend ce motif :
« le hasard n'est que l'un des pôles d'un ensemble dont l'autre pôle s'appelle nécessité. Dans la nature, où le hasard aussi semble régner, nous avons démontré depuis longtemps, dans chaque domaine particulier, la nécessité immanente et la loi interne qui s'imposent dans ce hasard. (Et ce qui est vrai de la nature ne l'est pas moins de la société.)
...Une autre contradiction dans laquelle s'empêtre la métaphysique, c'est celle de la contingence et de la nécessité. Que peut-il y avoir de plus radicalement contradictoire que ces deux catégories de la pensée ? Comment se peut-il qu'elles soient identiques, que le contingent soit nécessaire et que le nécessaire soit également contingent ?
...le contingent a un fond parce qu'il est contingent, et aussi bien il n'a pas de fond parce qu'il est contingent ; le contingent est nécessaire et la nécessité elle-même se détermine comme contingence tandis que, d'autre part cette contingence est plutôt la nécessité absolue … »
[Dialectique de la nature - Contingence et nécessité]

Où Engels reprend mot pour mot la formulation de Hegel : «Le contingent présente par conséquent deux aspects ou côtés : en premier lieu, pour autant qu'il implique une possibilité immédiate ou, ce qui revient au même, pour autant que la possibilité s'y trouve absolue, le contingent n'est ni posé, ni médiatisé, mais correspond à une réalité immédiate ; il n'a pas de fond. Comme le possible possède la même réalité immédiate, il est à la fois réel et contingent et manque également de fond. Mais, en deuxième lieu, le contingent est réel comme étant seulement possible ou il est un réel tout simplement posé ; la possibilité, de même, en tant qu'être-en-soi formel n'est qu'un posé. Il en résulte que ni le contingent ni le possible n'existent en-et-pour-soi, mais que chacun d'eux a sa véritable réflexion-sur-soi dans l'autre, autrement dit chacun à un fond. Si donc le contingent n'a pas de fond, parce qu'il est contingent, on peut dire, avec tout autant de raison, qu'il a un fond, parce qu'il est contingent. » [Science de la logique, trad. Jankélévitch. tome II. pp. 202-203.] N.R.)

Et Engels ajoute en marge « La quantité des cas de contingence accumulés entre temps a écrasé et fait éclater l'ancienne idée de la nécessité. »
De la même façon la multiplication de l'autoentreprenariat - dans toute sa variété - détermine un rapport social de production donné qui est l'équivalent du salariat.

4 - Je ne parle pas des premiers chrétiens, ni de la charité, mais du rejet de la lutte de classe.
Si tu prends l’exemple de Rousseau pour qui « la répartition devait se faire en amont et non en aval. » , on est encore dans le rejet de la lutte de classe, même si la question ne s’est pas posée en ces termes pour Rousseau. Seulement c’est toi qui es responsable de l’anachronisme en voulant à tout prix le moderniser et en faire un penseur contemporain du capitalisme.
La lutte des classes peut obtenir temporairement « une autre répartition » , mais elle prolonge dans ce cas l’extorsion de la plus value c’est-à-dire in fine la domination de la bourgeoisie, étant donné que la propriété privée des moyens de production n’est seulement pas égratignée par « une autre répartition » .
De même « La foi chrétienne appelle par la communion chrétienne à changer le monde, a faire advenir un autre monde déjà dans celui-ci, pas à rendre meilleur le monde originel. »
La foi chrétienne n’appelle pas à renverser la classe dominante par une révolution prolétarienne ni à établir la dictature du prolétariat, mais à les remplacer par une révolution mentale.
« Une autre répartition » est juste un épisode dans la lutte des classes, comme il a pu se produire dans les années 70 avec une hausse des salaires et une baisse des profits, puis rapidement remis en question lorsque les socialos sont venus éteindre l’incendie.
Inversement la lutte de classe dans sa forme antagonique aboutit au renversement de la classe dominante par la classe dominée, ce qui n’est plus « une autre répartition » mais la fin de la « répartition» .
Plaristes
P.S :
https://web.archive.org/web/20190118193043/http://clouscard-alerte.org/index.php/2017/04/04/lexique/

Sur la phylogenèse ontogenèse :
https://web.archive.org/web/20180901050519/http://clouscard-alerte.org/index.php/2017/03/08/phylogenese-ontogenese-diachronique-synchronique/
Du naturel au synthétique.

Voilà du lexique, même si des sections sont perdu à jamais... Ce qui m'aurait permit d'aborder des thématiques plus concrètes en exemple.

Quoique :

https://web.archive.org/web/20191002221041/http://clouscard-alerte.org/index.php/2017/03/28/liste-des-taches-collectives-prioritaires/

Il suffit d'être chanceux !

C.C.L. : « Libre Entreprise », Petites Et Moyennes Entreprises
C.M. : « Concentration Du Capital », Multinationales
C.M.E. Encadrement Du Marché Par L’Etat Au Bénéfice Des Multinaitionales.

Le concept de substance va être important si on arrive un jour à aborder la logique du sujet. Mais bon sans les abstractions il n'y aurait pas d'universalité.

A cela vous allez sans doute me répondre avec un problème concret comme Black lives matters, où l'universalisme en peut être si on maintient l'universalité à une notion abstraite, ce à quoi je vous répondrais : mais sans abstraction le concept d'universalité n'existerait pas.


Le concret et l'abstrait c'est un jeu dialectique qu'il faut savoir manier.

j'aurais d'ailleurs un magnifique passage sarcastique d'Hegel sur la substance .


Edité le 08-04-2020 à 14:51:06 par Plaristes


Plaristes
Xuan a écrit :

C’est faux.


Plaristes a écrit :


La dialectique dont Hegel parle inclut ce facteur humain, elle peut aussi s'appliquer aux sciences de la matière, mais pas que. Ce que j'aurais à reprocher à la dialectique de Staline ou de Mao, s'est de s'y limiter et traiter les sciences humaines presque comme des sciences de la matière. L’absence de sujet transcendantal (ce qui est un comble chez Staline vu que la propagande le plaçait en christ sur terre, et dans la philosophie chrétienne progressiste le sujet transcendantal est une notion clé


Éternelle qui proquo.

Tu a juste prouvé que c'était faux pour cette dialectique là.

Xuan a écrit :

Non, il n’y a pas de « presque », le matérialisme dialectique distingue les sciences de la matière et les sciences humaines, mais dans un cas comme dans l’autre la source des transformations est la contradiction, c’est ce qu’il y a de commun aux deux. Sinon tu nies le caractère universel de la dialectique, et pour un Hégélien c’est ballot.


Si on parle du matérialisme dialectique bien comprit, oui ! Si on parle de la philosophie du piètre dialecticien qu'est Staline (et c'est là que les textes que je cherchais au début de ce topique auraient été utile....) Non.


Xuan a écrit :

Au passage rien d’étonnant si le sujet transcendantal est une notion clé dans la « philosophie chrétienne progressiste » , étant donné que cette philosophie admet la défense des pauvres mais rejette furieusement la lutte de classe et à fortiori la dictature du prolétariat.


Non. Les premiers chrétiens ne s'agenouillait que devant dieu ni l'empereur, ni le Pape, l’orthodoxie et le christianisme sont des version romanisé du christianisme... Pour convertir les les masse et les christianisé il a fallut paganisé le christianisme.

Voici d'ailleurs un excellent ouvrage sur le sujet.
https://fr.wikisource.org/wiki/La_Culture_des_id%C3%A9es/Le_Paganisme_%C3%A9ternel
Beacoups hésitent à appeler christianisme la foi catholique. (Et l'évangélisme américain apr la même occasion..)

Rousseau notera que pour en finir avec la pauvreté, la charité catholique ne résoudra le problème. Et que la répartition devait se faire en amont et non en aval.
La foi chrétienne appelle par la communion chrétienne à changer le monde, a faire advenir un autre monde déjà dans celui-ci, pas à rendre meilleur le monde originel.


Concernant l'être humain, si je rajoute les déterminismes sociaux et historiques, il reste toujours indéterminés, la notion de choix existe toujours...


Xuan a écrit :

Le vide n’a pas mené à la civilisation. Les animaux agissent déjà dans une organisation sociale, a fortiori les hominidés puis les différentes branches qui ont donné naissance à l’humanité.


Rarement dans le monde animal vous entendrez :"Servez-vous d’abord !"
Ou verrez des peintures dans des cavernes.... Les peintures dans les cavernes correspondent à ce vide infini dont je parle cette négativité pure qu'est notre état incomplet.
Ces peintures sont superflues, mais ce superflue ce frivole est un besoin humain qui fait partit du minimum vital.. Du besoin d'être reconnu par l'autre, de se construire par et pour l'autre.

Vous ne trouverez pas ça dans les meutes de loup.
Ou de chien sauvages en Afrique aussi disciplinées soient-elles.

Et ces meutes s'adapterons à leur environnement là où l'homme adaptera son environnement à lui, grâce à une division du travail accrue, et une organisation sociale permettant cette division du travail.

Xuan a écrit :

Donc la lutte des classes n’est pas simplement une « conceptualisation améliorée et plus développée » de la dialectique du maître et de l'esclave, il y a une différence de nature entre les deux.

Ces abstractions sont le squelettes et la moelle épinière de concept plus concret.
Pour être original il faut répéter les morceaux des grands maître imiter répéter...

Pour marcher sur ses jambes ne philosophie il faut apprendre à marcher avec sa tête.
(Référence à Marx au sujet de la dialectique Hégélienne..)



Xuan a écrit :

qui s’oppose au monothéisme


C'est plus compliqué, dans le modèle de Hegel ce n'est pas à l’homme de croire en dieu mais à dieu de croire en l'homme. Ce qui est finalement très proche de la foi chrétienne originelle un fois importé dans le monde de l’immanence. Ce qui posait un gros problèmes théologique à la théocratie monarchique de droit divin...

A l'époque de Rousseau et d'Hegel avant que le culte de l'être suprême et la franc maçonnerie illuminati se répande..
La conception dominante de dieu était le dieu Hébreux ou Islamique, comme conscience pure, c’est à dire pure transcendance.... Ou bien dans quelques villages reculé et comme bien souvent dans les culture populaire, imprégnée de tradition païennes christianisées, pure immanence...


https://youtu.be/5A_7pykpNbA

Hegel réhabilite autre chose : le transcendantal qui contraste avec le transcendant.


On est cependant loin des délires ésotérique d'un Julius evola.... Le mysticisme chez Hegel n'est que surcodification et complexification de sa pensé pour semer le gas en soutanne qui assistait à ses court de philo pour voir s'il ne disait pas trop de conneries.

Evola à l'instar de Gentille se dit Hégélien mais réhabilite kant idéaliste contre Hegel ----> Néokantisme.
Xuan
Plaristes a écrit :

C'est vrai que je tourne autour du pot.
Cela dépends de quelle dialectique parle-t-on? Qu'est-ce qu'une dialectique qui n'inclut pas le facteur humain dans sa totalité? Une dialectique qui se limite à des champs entièrement explicables par les sciences de la matière et donc des relations de cause à effet.
Cette dialectique là, fait partit des lois de la causalité, et se subordonne au couple cause à effet, et non signe/sens.


C’est faux.
Je t’ai déjà signalé mais tu n’en as tenu aucun compte la citation de Hegel reprise par Lénine : "une pierre qui se meut est cause ; son mouvement est une détermination qu'elle a mais, hormis celle-ci, elle contient encore beaucoup d'autres déterminations : couleur, forme, etc., qui n'entrent pas dans sa causalité…"

Il n’y a aucun facteur humain dans le déplacement d’une pierre ni dans sa couleur, sa forme, etc.
Par exemple la « couleur » d’un objet, qui provient de l’émission d’un photon par un atome, n’est pas créée par l’observateur, c’est la fréquence de l’onde lumineuse.
L’œil humain interprète cette fréquence comme une couleur, l’œil d’un animal l’interprète différemment mais il s’agit là d’une autre relation, celle entre l’œil et la fréquence lumineuse.
D’autre part cette couleur n’est qu’une des relations de la pierre, sa composition atomique, sa densité, sa forme sont d’autres relations, « qui n’entrent pas dans sa causalité » dit Hegel.
Donc lorsque tu veux réduire la dialectique de la matière à une simple « causalité » voire à une branche de la causalité, ton raisonnement est faux.


Plaristes a écrit :

Ce que j'aurais à reprocher à la dialectique de Staline ou de Mao, s'est de s'y limiter et traiter les sciences humaines presque comme des sciences de la matière.


Non, il n’y a pas de « presque », le matérialisme dialectique distingue les sciences de la matière et les sciences humaines, mais dans un cas comme dans l’autre la source des transformations est la contradiction, c’est ce qu’il y a de commun aux deux. Sinon tu nies le caractère universel de la dialectique, et pour un Hégélien c’est ballot.


Plaristes a écrit :

l'être humain est un être libre et non déterminé.


Ton « être humain » est complètement désincarné, asocial et anhistorique.
La philosophie marxiste a pour but de transformer la société. Par conséquent ce genre d’ « être humain » qui n’existe pas ne présente aucun intérêt pour le matérialisme dialectique, ni pour le matérialisme historique, ni pour la révolution, c’est un zombie.

Au passage rien d’étonnant si le sujet transcendantal est une notion clé dans la « philosophie chrétienne progressiste » , étant donné que cette philosophie admet la défense des pauvres mais rejette furieusement la lutte de classe et à fortiori la dictature du prolétariat.
La « philosophie chrétienne progressiste » défend fondamentalement la collaboration des classes parce qu’en arrière-fond se trouve un « sujet transcendantal » prétendument au-dessus des classes. Ce n'est absolument pas un hasard si la CFDT, scission laïque de la CFTC, est devenue le syndicat jaune que l'on connaît.


Plaristes a écrit :

« Le vide dont je parlais tout à l'heure, a mené à la civilisation »


Le vide n’a pas mené à la civilisation. Les animaux agissent déjà dans une organisation sociale, a fortiori les hominidés puis les différentes branches qui ont donné naissance à l’humanité.


Plaristes a écrit :

La lutte des classes n'est que la conceptualisation améliorée et plus développé de la dialectique du maître et de l'esclave.


La dialectique du maître et de l'esclave est une notion abstraite et idéaliste, même sous une figure illustrée. La lutte des classes semble plus abstraite mais en réalité c’est ce concept-là qui est concret. La lutte des classes représente la dialectique appliquée à l’histoire des sociétés, depuis l’esclavage jusqu'à prolétariat, en passant par les différentes formes d’oppression.
D’autre part le maître et l’esclave sont deux individus reliés par un rapport social de production. La lutte des classes implique une relation collective. Et par voie de conséquence un bond qualitatif issu de la multiplication de ces relations, qui est la conscience de classe.
Là aussi il s'agit d'un rapport réel, concret, contrairement à l'image apparemment réaliste du maître et de l'esclave. Au passage l'esclave ne se vend pas, il est tout simplement razzié, marqué et enchaîné sans avoir le temps ni le loisir de s’aliéner volontairement à son maître.
Et de son côté le prolétaire vend sa force de travail à cause de la propriété privée des moyens de production, c'est-à-dire qu'il y est contraint non pas parce qu'il est salarié face à un patron, mais membre de la classe prolétarienne face à la classe bourgeoise. Il est libre de trouver du travail ailleurs mais jamais en dehors des rapports de production capitalistes.

Donc la lutte des classes n’est pas simplement une « conceptualisation améliorée et plus développée » de la dialectique du maître et de l'esclave, il y a une différence de nature entre les deux.


Plaristes a écrit :

Hegel est un philosophie bourgeoise assez louable, vous confondez avec l'idéalisme immanent du néokantisme.


Lénine remarque que Dieu est absent de la philosophie hégélienne et retient sa méthode dialectique, qui s’oppose au monothéisme et qui se rapproche par cela du matérialisme, parce que la dialectique reflète le mouvement de la matière et des sociétés.
Cela dit, Hegel reste un philosophe idéaliste il a même l’ambition d’être l’idéaliste suprême. C’est le défaut majeur de sa pensée. Chez Hegel, le monde qui nous entoure, l’univers, les hommes, la société, l’histoire – tout est le produit de ce qu’il appelle « l’Idée absolue ». Celle-ci est absolument première, origine et cause de tout.

Marx ne va pas « juste un peu plus loin » dans le matérialisme. Il y a une relation dialectique entre la dialectique idéaliste de Hegel et le matérialisme dialectique, c’est-à-dire unité et opposition.
Marx disait :
« Bien que […] Hegel défigure la dialectique par le mysticisme, ce n’en est pas moins lui qui en a le premier exposé le mouvement d’ensemble. Chez lui elle marche sur la tête ; il suffit de la remettre sur les pieds. »...« Pour Hegel, le mouvement de la pensée, qu’il personnifie sous le nom de l’Idée, est le démiurge de la réalité, laquelle n’est que la forme phénoménale de l’Idée. Pour moi, au contraire, le mouvement de la pensée n’est que la réflexion du mouvement réel, transposé et transporté dans le cerveau de l’homme. »
 
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