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Xuan
Mais non pas "payés" ! Il faudrait se poser davantage de questions.

On parle ici d'une dérive idéologique qui affecte des progressistes et des communistes, et les entraîne vers les rivages du fascisme.
La cause principale de ces dérives est l'absence de parti communiste, l'abandon et la censure de toute formation matérialiste-dialectique dans le pcf, l'évacuation de son caractère de classe prolétarien.

Le FN peut entraîner des communistes vers le chauvinisme bourgeois parce que dans le parti révisionniste lui-même cette dérive s'est déjà manifestée.
Soral est un prototype de rouge-bruns.
marquetalia
Ces individus sont payés par le Front National pour faire tout leur cirque afin de faire encore plus l amalgame entre communisme et fascisme.
marquetalia
A l époque il y avait le forum "Réseau Radical" de Christian Bouchet,qui prit plus tard le nom de "Vox nr"-pour Vox populi,vox dei=voix du peuple,voix des Dieux.
Finimore
Tu affirmes sans démontrer quoi que ce soit !

Mais ce qui compte c'est de savoir si les rouges-bruns existent ou pas !?
Le courant national-révolutionnaire, le national-communisme, le national-bolchévisme existe voir le site :
http://nation-communiste.blogspot.fr/
marquetalia
Le terme de "rouge brun"est un terme inventé par les trotskystes,Lo en tête,au milieu des années 90 pour désigner la partie des communistes qui ont pris position en faveur des Serbes contre les Musulmans Bosniaques.
Finimore
Chouard l’imposteur

https://lepressoir-info.org/spip.php?article306


Vidéos - Extrême droite, fascisme, FN, confusion, l’imposture Etienne Chouard
Publié le 23 mai 2016
Sous des airs faussement inoffensifs, Etienne Chouard participe à la confusion ambiante qui pousse de plus en plus de personnes vers l’extrême droite et son idéologie... Vidéos, liens et textes.
https://youtu.be/h--SuM1VZXI

2 articles qui proposent de nombreux liens sur l’imposture Chouard

(...) Mais, sous ses discours alléchants sur le système démocratique, se cache un idéologue qui n’hésite pas à faire régulièrement la promotion des thèses les plus nauséabondes, y compris négationnistes. Petits éclaircissements et grosse synthèse sur ce spécialiste de la confusion qui réussit à berner beaucoup de monde.

Lire tout l’article sur le site rebellyon.info
http://rebellyon.info/Alerte-antifasciste-Etienne.html

Ce dossier est une synthèse collective sur l’un des confusionnistes qui favorisent la montée du fascisme, réalisée grâce à des informations rassemblées ces dernières semaines dans de nombreux groupes dont Quartiers Libres.
Ce dossier a été terminé le 17 mars [2015](...)

Lire tout l’article sur le blog Quartier Libres
https://quartierslibres.wordpress.com/2015/04/28/il-y-a-aussi-des-personnes-qui-creent-et-profitent-de-la-confusion-le-vrai-visage-detienne-chouard/
Xuan
Un texte de Frédéric Monville sur le glissement (pas si exceptionnel dans l'histoire) du trotskisme au fascisme et à l'anticommunisme


Après les femmes voilées sur les affiches électorales, le NPA flirte avec Egalité et Réconciliation


Je n’ai pas l’habitude de commenter les faits et gestes de ladite association « Egalité et Réconciliation ».

Relever une provocation c’est l’amplifier.

Du reste, il n’est pas nécessaire de rendre compte d’un phénomène politique qui n’a rien de nouveau.

C’est un objet volant – bien bas – et identifié depuis longtemps : alliant la fibre pseudo-sociale, corporativiste, des nationalistes au « socialisme des imbéciles » qu’est devenu, au XIXe siècle, l’antisémitisme prenant la suite de l’antijudaïsme chrétien.

La jonction s’est faite au moins depuis le boulangisme.

Au fond, il s’agit toujours du dévoiement ad nauseam de deux idées nées et ancrées dans la gauche révolutionnaire, la nation et le socialisme, « privatisées » par telle ou telle communauté contre une autre : au choix ou en même temps les fameux « quatre Etats confédérés » chers à Charles Maurras, protestants, juifs, « métèques » et francs-maçons. La division en communautés permettant ainsi de perpétuer la division en classes et le statu quo social. Le fédéralisme anti-jacobin fait office d’ultima ratio à ce dépeçage de la République. Ce que la droite extrême a toujours appelé la « gueuse » sert ainsi, avec les Lumières, de repoussoir systématique ; enfin, la nation est toujours utilisée contre une autre, ce qui constitue précisément un déni de nation, à rebours de l’inter-nationalisme prolétarien. Tout ce dispositif idéologique assure en fin de compte la continuité contre-révolutionnaire de ces courants et fait la jonction entre la droite ultra venue de l’Ancien régime et la soif de conquêtes de la bourgeoisie du « stade suprême du capitalisme ».

A ce propos, l’anti-impérialiste conséquent Michel Collon, amalgamé de façon grotesque par Mme Caroline Fourest, à cette engeance, avait d’ailleurs bien raison de préciser récemment sur Radio Campus Lille, que « Le Pen ou Soral » représentent toujours, quelque grotesques que soient leurs gesticulations, une « solution de rechange » pour le capitalisme en crise.

Quoi qu’il en soit, cette stratégie contre-révolutionnaire a besoin de cautions de gauche, elle se nourrit même de cela.

La référence obligée d’EetR au « cercle Proudhon », marécage qui servait à l’époque de sas de l’extrême gauche vers l’Action française, est ainsi symptomatique.

On peut observer chez ces gens-là les mêmes détournements idéologiques et manipulations grossières dans le « ni droite ni gauche » : mutatis mutandis hier Georges Sorel aujourd’hui Michel Clouscard.

Dans les deux cas, au cercle Proudhon comme à EetR, deux marxistes reconnus ont fait l’objet de provocations analogues.

Dans les deux cas, des disciples dévoyés ont essayé d’embrigader leur maître à titre posthume dans leurs menées réactionnaires. Hier un représentant typique de l’anarcho-syndicalisme, aujourd’hui un penseur compagnon de route emblématique du PCF de l’après-guerre.

Certes, comparaison n’est pas raison. Georges Sorel était sans doute beaucoup plus confus, brouillon, ambigu, comme Lénine l’a montré, que l’auteur du Capitalisme de la déduction , mais rappelons que ni l’un ni l’autre n’ont accepté de « servir la soupe » à cette classique stratégie de l’amalgame.

Georges Sorel, quoi qu’on puisse lui reprocher et notamment à propos de son anti-jacobinisme, a refusé l’Union sacrée en 1914 et salué chaleureusement la révolution d’Octobre. Il n’a jamais, quoi qu’aient pu dire des disciples comme Jean Variot, y compris en manipulant ses propos post mortem, soutenu Mussolini et la Marche sur Rome.

On peut se référer avec profit au premier numéro des Cahiers Georges Sorel , datant de 1983 et notamment à l’article de Michel Charzat « Georges Sorel et le fascisme. Eléments d’explication d’une légende tenace » (en ligne sur http://www.persee.fr/doc/mcm_0755-8287_1983_num_1_1_862)

Domenico Losurdo, dans La Non-violence, une histoire démystifiée , que je m’honore d’avoir publiée, a parfaitement raison de pointer, en étayant ce que Sartre disait dans sa préface à Fanon, le colonialisme de Sorel, lequel est condamnable mais était malheureusement, avant Lénine, très répandu à gauche (même Rosa Luxemburg n’est pas exempte de tout reproche à cet endroit).

Certes, le dossier Sorel est complexe, l’auteur des Réflexions sur la violence n’est pas pour nous une référence, mais la manipulation fut bien patente.
Quant à Michel Clouscard, là aucune confusion possible : ses prises de position marxistes-léninistes sans ambiguïté sont connues et reprises partout, jusqu’à expressis verbis son « Le Pen est aux antipodes de ma pensée » paru dans L’Huma .

Bref, tout cela est bien connu et n’a rien de nouveau.

Ce qui est nouveau, c’est que ce genre de manipulations trouve preneur, à la faveur d’une acculturation politique accrue de la jeunesse, encouragée par l’idéologie dominante.

En l’occurrence, il est révélateur qu’un jeune militant du NPA (nous tairons son nom par charité ) soit venu, toute honte bue, « dialoguer » avec le cercle Proudhon redivivus à l’occasion d’une conférence tenue à Nice dont la vidéo circule sur internet.

Il ne s’agissait pas là d’une « prise de l’ennemi », d’un transfuge de gauche à droite, « doriotisé », comme il y en a tant : ledit jeune militant, malgré les réticences qu’il évoque, affirme avoir eu tout de même l’aval de ses camarades.

Je ne suis pas opposé en soi à la confrontation argumentée. Mais que doit-on penser d’un jeune militant NPA qui donne du « camarade » à un Pierre de Brague (M. « cercle Proudhon » chez E et R), lequel évoque la larme à l’oeil le pétainisme et l’Action française? Que penser lorsque le même essaye, avec de bien gros sabots, de communier avec ces hôtes en brocardant d’un air entendu la « censure soviétique » ( sic ) et en reprenant les pires préjugés des Courtois et consorts. A priori , on pouvait attendre que des épigones du trotskisme pussent ne pas considérer le mot « soviétique » comme un absolu repoussoir. Mais notre juvénile besancenotiste proclame, signe des temps au NPA, être moins tenté par le fondateur de l’Armée rouge que par… les anarchistes à la Nestor Makhno!

Oui, Makhno et ses bandes, dont Jean-Jacques Marie, historien pourtant reconnu de la mouvance trotskiste, affirmait dans son Histoire de la guerre civile russe , sans trop de difficultés à convaincre, qu’il s’agissait surtout d’un ramassis de brigands. De l’Armée rouge à la bande à Bonnot et compagnie, on tombe décidément bien bas. Et le jeune espoir du NPA d’enfourcher le dada de l’anarcho-syndicalisme trahi par la CGTU (donc sans doute exhaussé par la CGT de Jouhaux, chantre de l’Union sacrée puis de FO, financée, à l’époque de sa fondation, par la CIA?)

Le pompom étant constitué par la validation commune (aux deux représentants du NPA et d’EetR) du dogme forgé à « Sciences Po Paris » de l’inexistence d’un fascisme français, les trois droites de René Rémond constituant un schème structural inaltérable. Cela arrange en effet bien du monde, des notables de la rue Saint-Guillaume aux deux poujadismes, le lepéniste comme le besancenotien : il n’y a pas de fascisme, il n’y a que le stalinisme, jugé mal absolu. Et tant mieux si l’on peut faire alliance commune contre l’homme au couteau entre les dents kominternien. Et c’est ainsi qu’on voit implicitement se profiler le sophisme de l’idéologie dominante : « Staline égale Hitler, mais à part Staline, personne ne ressemble à Hitler. Les Croix de feu n’étaient pas fascistes, Pétain n’était pas fasciste, Le Pen n’est pas fasciste. Seul Staline, au fond, était fasciste et même, pourquoi pas, antisémite. »

Et peu importe que ce soit l’Armée rouge qui ait libéré Auschwitz et porté l’emblème du mouvement ouvrier sur Berlin… Fermez le ban.

Moralité : aujourd’hui comme hier, on voit que c’est l’anticommunisme qui constitue le « shibboleth », le mot de passe de toute l’idéologie dominante. Un front anticommuniste, pétainisto-gauchiste, qui va de la plus folklorique extrême gauche à la plus rance extrême droite, épouse logiquement les contours de la contradiction première et matricielle du mode de production capitaliste : celle entre le capital et le travail.

Par Aymeric Monville


Edité le 24-03-2016 à 19:15:37 par Xuan


Xuan
Tu aurais pu citer l'article du PCMLM dans les grandes largeurs et étaler la somme d’âneries qu’il contient, accusant par exemple le PCMLF d’avoir « soutenu le shah d'Iran, la légion française sautant à Kolwezy, le nucléaire français »

Le fond de l’article est que la notion de rouge-brun entretiendrait une confusion sur la nature fasciste d’un Soral par exemple.
"Il ne faut pas utiliser l'expression « rouges-bruns » car cela contribue à la confusion" , au motif que : "les libéraux mais également les fascistes ont tout intérêt à diffuser la conception comme quoi « les extrêmes se rejoignent », les premiers pour renforcer l'idée que le changement c'est le chaos, les seconds pour s'approprier la sympathie des masses pour les révolutionnaires."

Tout ce qui précède dans le sujet sur les rouge-bruns démontre exactement l’inverse et ne laisse aucune ambiguïté sur la nature et les objectifs de ces idéologues.
La notion de rouge-brun s’applique aux courants fascistes qui utilisent le langage de gauche, les mots d’ordre de gauche et les revendications de gauche (marxistes, maos, révolutionnaires, etc.) pour duper les masse et se propulser au pouvoir.

Le fil « Gattaz – Le Pen : un malentendu » éclaire la démagogie du programme FN, comparé par Gattaz au Programme Commun et qualifié de mélenchonien par JM Le Pen.
Naturellement ce masque tombe dès qu’ils atteignent leur but, et il nous appartient de les démasquer avant.

L’article avance cette définition complètement fantaisiste : « Est un fasciste celui ou celle qui soutient pour une raison ou une autre la nation, l'unité avec la bourgeoisie, le maintien des classes sociales exploiteuses, en affirmant en même temps que c'est le chemin de la libération. » Selon cette définition le PCF dans la résistance était un parti fasciste…

Pour les marxistes-léninistes le fascisme est « la dictature terroriste ouverte des éléments les plus réactionnaires, les plus chauvins, les plus impérialistes du capital financier » . On est là un peu loin des spéculations de Gonzalo et Cie sur l’opportunité d’utiliser ou pas la notion de rouge-brun.

On lit par ailleurs sur le site du PCMLM : "Le FN : le parti des monopoles"
C'est faux, les monopoles n'ont pas choisi actuellement le FN. Les critiques de Gattaz l'illustrent clairement.

Dans l'édito du 5 avril :
...cette fois, nous y sommes dans ces « années 1930 »...Anarchistes et trotskystes forment par contre une cinquième colonne au service de la réaction : ils rejettent le Front populaire, ils nient les contradictions au sein de la bourgeoisie, ils assimilent Marine Le Pen à Manuel Valls ou Nicolas Sarkozy, ils sèment la confusion idéologique. Ils ne sauraient être des alliés objectifs au soulèvement populaire contre le fascisme : n'ont-ils pas d'ailleurs rejeté en bloc l'esprit Charlie ?
Il serait intéressant d'approfondir ce que le PCMLM entend par ces contradictions au sein de la bourgeoisie , de quel Front Populaire antifasciste s'agit-il, et ce que signifie n'ont-ils pas d'ailleurs rejeté en bloc l'esprit Charlie ?

Egalement les articles délirants sur la manifestation du 11 janvier entièrement instrumentalisée par la grande bourgeoisie, où le PCMLM voit un "caractère authentique de l'expression des masses contre la logique de l'extermination et le racisme" , ajoutant sans rire "Ceci est tellement vrai qu'il y a même un impact républicain bourgeois voire progressiste dans la police et la gendarmerie" .

Merci quand même pour ta trouvaille marquetalia, ç'aurait été dommage de rater ça.


Edité le 15-04-2015 à 00:15:14 par Xuan


marquetalia
http://lesmaterialistes.com/contre-informations/rouges-bruns-mythe-trotskyste-social-democrate
Xuan
Soral, Zemmour, Finkielkraut, Michéa et Lordon...épinglés par Corcuff


Corcuff fait dans cette vidéo de 30’ des observations intéressantes sur Soral, Zemmour, Finkielkraut, Michéa et Lordon.

Corcuff distingue chacun d’entre eux tout en soulignant ce qui les rapproche :
l’émergence d’un courant de pensée réactionnaire, généré par l’échec de la social-démocratie et son rejet du peuple, qui dénonce l’alliance du PS et de l’idéologie libérale afin de restaurer des conceptions chauvines et fascistes.

Il n’est pas habituel de voir rapprocher Michéa et Lordon entre eux, et encore moins des premiers, et ils ne sont pas volontairement responsables de la publicité que leur fait Soral sur son site, mais cette réclame inattendue n'est pas pour autant l'hommage du vice à la vertu.

La critique de Corcuff sur la façon dont Lordon conçoit la sortie de L’Europe met en relief son chauvinisme.

Michéa très inspiré par Orwell (lui aussi) critique le progrès qu’il associe unilatéralement au capitalisme, à la licence sociétale et au dictat intellectuel des bobos. Le flou de ses théories et son rejet formel du marxisme-léninisme laissent le champ libre à l’idéologie réactionnaire déguisée en bon sens et décence populaire qu'il illustre par quelques exemples mais se garde bien de définir.

Par la négative, ces différentes positions peuvent nous aider à définir notre propre stratégie, à rectifier ce qui manque de clarté dans notre propre programme, et nous adresser aux plus larges masses en partant de leurs propres besoins matériels opposés aux profits capitalistes.
 
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