marquetalia a écrit : et lukashenko,nationaliste,mais de gauche ou de droite? |
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Xuan |
![]() L’article tourne autour de la conclusion « Nous ne pensons pas au socialisme pour le futur proche, mais à une profonde révolution démocratique décolonisatrice. » Dans tous les pays du Tiers Monde la révolution à l’ordre du jour est la révolution nationale et démocratique. Que les bourgeoisies nationales utilisent les termes de marxisme ou de socialisme ne change rien à la nature de ces révolutions et ne préjuge pas de leurs progrès ou de leurs revers. Que la base sociale de ces révolutions soit composée de petits producteurs est aussi naturel, jusqu’à un certain point de développement du prolétariat industriel, et par conséquent du développement industriel de ces pays. Ces révolutions sont effectivement dirigées contre l’impérialisme et contre les grands propriétaires terriens, la bourgeoisie compradore ; et on ne peut pas dire qu’elles soient socialistes au sens strict. Par contre les nationalisations dans ces pays vont directement à l’encontre des intérêts impérialistes, contrairement à celles réalisées par les monopoles capitalistes eux-mêmes dans les métropoles impérialistes. C’est la raison pour laquelle ces révolutions participent de la révolution prolétarienne mondiale, même si elles sont dirigées par la bourgeoisie nationale. Au passage l’expression « la petite bourgeoisie qui dirige ces pays » n’a aucun sens. La petite-bourgeoisie n’a jamais dirigé aucun pays nulle part. Ce n’est pas du tout une théorie « tiers-mondiste » comme le prétend VP Partisan, c’est un héritage direct de la ligne marxiste-léniniste, qui figure en toutes lettres au point 8 de la lettre en 25 points. Pour finir, et mis à part les généralités que je viens de rappeler, ce n’est pas aux marxistes-léninistes français de « faire l’analyse concrète des classes et des forces en présence dans chaque pays » , c’est au parti communiste de chacun de ces pays. Ce n’est donc pas à nous d’apprécier si les alliances qu’ils nouent ou leurs luttes armées sont appropriées ou pas. C’est l’affaire des communistes et des prolétariats de ces pays. Par exemple le PC vénézuélien soutien Chavez mais il a sa politique propre. Si on s’interroge sur la validité de telle ou telle ligne développée, il faut un minimum de patience. Une ligne juste finit toujours par triompher. |
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