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Xuan
Le franglais des « managers » gave un peu, ils en arrivent à chercher leurs mots devant les ouvriers, tellement ils baignent dans leur jargon.
Mais l’argent roi ça se dit bien aussi en français.
Et je ne suis pas sûr que Du Bellay soit mieux classé que San Antonio au hit parade de nos rappeurs bien de chez nous.

A part ça, au moment où Besson se défend d’avoir refilé un coup de piston à Le Pen, qui s’inquiète d’en remettre une couche sur « l’identité nationale », à part le PRCF ?

Les questions qui ont un sens sont :

Que signifie l’abstention massive du 14 mars et le score de l’UMP à 12,15 % de l’électorat ?
Que pensent les masses des grenouillages des socialos avec les bobos durables et les satellites du Front de Gauche ?
Que représente la progression du FN dans les votes populaires et existe-t-il un danger chauvin et raciste ?

De même les cris d’orfraie du PRCF sur « l’hégémonisme européen » dissimulent la véritable domination exercée par la France et l’Allemagne sur les nations européennes plus faibles.
sti
Article du PRCF
Il en ont fait plusieurs mais celui là est bien, mention spéciale crapule.



Langue française: état d’urgence, par un collectif d’associations
Les associations qui signent cet appel regroupent des démocrates de toutes sensibilités idéologiques.

Unanimes, elles dressent un constat angoissant du sort politique fait à la langue française en France.

“Langue de la République” (art. II de la Constitution), le français est une condition du vivre-ensemble national et républicain, et, selon les sondages récents, il est pour 80 % de nos concitoyens un des principaux piliers de l’”identité nationale”. Or, le français est aussi gravement menacé chez nous qu’au Québec, en Afrique francophone, en Wallonie ou en Suisse romande. Il l’est moins par l’air du temps que par une politique linguistique menée surtout par de grandes entreprises françaises avec l’appui de milieux politiques, certes européens et transatlantiques, mais d’abord hexagonaux. Après Michel Serres, observant qu’” il y a plus de mots anglais sur les murs de Paris qu’il n’y avait de mots allemands sous l’Occupation”, le linguiste Claude Hagège classe le français parmi les langues menacées dans son Dictionnaire amoureux des langues.

L’heure est donc venue d’appeler tous les citoyens à la résistance linguistique.

Nos associations en appellent au peuple français et à tous les francophones du monde, à tous ceux qui savent ce que la liberté, l’égalité, la fraternité, mais aussi la littérature, la philosophie, le droit et les sciences doivent à la langue des Molière, Césaire, Verhaeren et Senghor.

Depuis longtemps, on n’en est plus aux seuls emprunts massifs à l’anglo-américain ; nombre de grandes entreprises s’emploient à basculer au tout-anglais une bonne part de leurs pratiques langagières : “Time to move !” est le titre du programme de mutations que France-Teuleucom impose à ses salariés, ajoutant l’humiliation linguistique à l’effrayante dégradation de leurs conditions de travail. C’est aussi la mode – le “mood” – chez AREVA… Dans la distribution, Carrefour, Auchan… basculent leurs produits et enseignes à l’anglais de bazar, imités par des services publics comme la SNCF, La Poste ou Air France… Loin du programme du Conseil national de la Résistance, la devise du Medef n’est-elle pas “ready for the future” ? Sommet du “dialogue social” : c’est en anglais que les ouvriers de Continental-Clairoix, réunis dans leur cour d’usine, ont appris leur licenciement collectif ! Les choses sont déjà si avancées, tels les fromages forts, que des syndicats de diverses obédiences, CGT, CFTC, UNSA, CGC…, ont dû monter au créneau pour ” défendre le droit de travailler en français en France “.

Voyez aussi les travaux de la recherche scientifique française : des siècles après l’acte révolutionnaire de Descartes publiant en français le Discours de la méthode, ils ne sont souvent plus pensés et écrits par nos chercheurs qu’en anglo-américain, même pas toujours traduits en français. Passons sur la chanson, sur les pubs en anglais qui, aux heures de grande écoute, ciblent surtout les jeunes, les enfants… Que fait le CSA ?

On ne voit que trop qui sert cette politique d’anéantissement linguistique sous son emballage pseudo-moderne : elle sert cette “élite” et ces privilégiés qui, pas seulement à droite, n’hésitent pas à désintégrer leur langue maternelle pour mieux intégrer l’élite mondialisée et ressembler à leurs maîtres ! Les “gens de peu”, pour leur part, sont voués à une discrimination linguistique plus forte que jamais. Quant à nos cadres moyens qui croient s’en tirer en ingurgitant le “Wall Street English” promu dans le métro parisien, le basculement au tout-anglais consacre leur aliénation dans un travail de plus en plus dévalorisé.

Face aux coups portés, le silence des autorités inquiète. Pis : des ministres approuvent ou annoncent diverses mesures de substitution de l’anglais au français, des petites classes jusqu’à l’enseignement supérieur. Ainsi la nouvelle antenne de Reims de Sciences-Po dispensera-t-elle tous ses cours en anglais. Ainsi Mme Valérie Pécresse semble-t-elle chercher à extraire l’Université du champ de la loi Toubon. Ainsi le chef de l’Etat annonce-t-il que des enseignements fondamentaux du second degré pourraient être dispensés “en langues étrangères” (traduisons : en anglais).

De cet arrachage linguistique, c’est peu dire que l’Union européenne, à laquelle ses textes fondateurs font pourtant obligation de défendre les langues nationales, fait peu de cas. Au nom du libéralisme économique, son exécutif s’emploie même à démanteler toute protection juridique des langues nationales, au point que c’est souvent de directives bruxelloises que se prévalent les décideurs français pour contourner la loi.
C’est pourquoi nous exigeons un grand débat national sur la place respective du français et des autres langues, pour que l’assassinat linguistique planifié ne puisse s’accomplir en silence et pour que le peuple souverain se saisisse de la défense de sa langue.

L’actuel gouvernement qui glose sur l’identité nationale va-t-il contribuer à enfermer le peuple français dans une langue unique imposée ? La défense de notre héritage linguistique implique une protection et une promotion actives de la langue française, de la diversité linguistique et de la francophonie, sur notre continent et dans le monde. Parlons ici seulement de ce qu’il faut pour revenir au bon sens : à l’école élémentaire ou au collège, asseoir d’abord un solide apprentissage des langues nationales en Europe, puis commencer celui de deux langues étrangères dont la première, selon la recommandation du professeur Hagège, serait autre que l’anglais ; réaffirmer le français comme langue de l’enseignement supérieur ; lui rendre droit de cité dans la recherche ; faire respecter par Bruxelles sa propre législation linguistique.

Notre appel s’adresse aussi aux espérantistes, aux amis des langues régionales, vite éradiquées si la langue commune était marginalisée, aux immigrés qui veulent continuer à parler notre langue sans oublier celle de leur pays d’origine, à nos compatriotes des DOM qui veulent parler français ET créole. Si une langue de portée mondiale comme la nôtre finissait par être supplantée sur sa terre natale, quelle autre langue, en Europe, pourrait résister au rouleau compresseur de l’anglo-américain ? Cet appel à la résistance et à la créativité linguistique de tous les francophones s’adresse aux citoyens et aux décideurs conscients de leurs responsabilités, aux salariés, étudiants, enseignants, entrepreneurs de base, qui font vivre le français en l’habitant au quotidien. Car, en marginalisant sa langue, c’est le peuple qu’en définitive on voudrait déloger de ses rêves.

Nous interpellons enfin avec gravité les écrivains, penseurs, traducteurs et autres créateurs de toute la francophonie, partout où notre langue est pratiquée et aimée : vous dont la langue constitue l’outil de travail et l’élément existentiel, entrez en résistance publique contre la langue unique ! Cinq siècles après Joachim du Bellay appelant à la “défense et [l']illustration” du français, faisons vivre notre langue et défendons-la contre la logique barbare de l’argent roi.
Xuan
La crise du capitalisme, le chômage et la concurrence au sein de la classe ouvrière, dépossédée de son état major de combat, ce sont des conditions propices à la prolifération des groupuscules racistes et fascistes.
Ceux-ci ne manqueront pas d’agiter toutes sortes de leurres et de faire assaut de démagogie, voire brandir le drapeau rouge, qui sait, afin de diviser et détourner le peuple du combat révolutionnaire.
Le national-socialisme n’a pas agi autrement.

Sous couvert de défendre la "laïcité républicaine" , "l’égalité hommes femmes" , "la république sociale" , et de lutter contre l’intégrisme et le communautarisme, "Riposte laïque" n’est rien d’autre qu’une officine réactionnaire raciste et chauvine dont l’objectif est de diviser les travailleurs et de préserver la bourgeoisie et le sionisme.


« Riposte laïque » veut préserver la « cohésion nationale ».
Or il n’y a pas de « cohésion nationale » avec les capitalistes.
« Riposte laïque » s’en prend exclusivement à la burka et aux minarets, mais ni aux catholiques intégristes, ni à l’école confessionnelle, ni à la canonisation de Pie XII.
Lors de l’agression israélienne contre la bande de Gaza, « Riposte laïque » a renvoyé dos à dos Israël et le Hamas, et fermé les yeux sur les crimes de guerre des sionistes.
« Riposte laïque » approuve la votation suisse sur les minarets.
« Riposte Laïque » est une dissidence raciste du groupe laïque Respublica.


On peut s’en faire une idée dans cette vomissure, un article tiré de leur blog : M. Besson, comment peut-on être fier d’un pays qui a honte de lui-même ?
Mais aussi en lisant Mohamed Sifaoui, ou bien "Riposte laïque" organisation dangereuse.
Egalement l’article de Mehdi Moussaoui « L’identité du Minaret », publié dans Le Grand Soir


Le débat sur la Burka : un écran de fumée


Le faux débat sur la burka et le voile sont sortis du chapeau parce que les méfaits de Besson envers les sans papiers commençaient à faire tache.
Du coup cette crevure montre du doigt une poignée d’intégristes pour détourner l’attention, et toute l’extrême droite s’engouffre dans cette brèche putride.

Le « débat sur l’intégration » lancé par Besson n’a qu’un objectif :
Faire oublier les sans papiers, le chômage chronique dans les banlieues et l’exclusion.
C’est le capitalisme qui est responsable du communautarisme comme du chauvinisme et du racisme.

Travailleurs français et immigrés, une seule classe ouvrière !
 
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